Bulletin municipal d’informations – janvier 2005I N F O S

L’agriculture est uneactivité importantede notre commune :les 94 exploitationsprofessionnelles deGuiclan emploient197 personnes (équi-valent temps plein) !

Petit clin d’œil surles techniques d’hieret d’aujourd’hui…

(voir en dernière page)

I N F O SBulletin municipal d’informations – janvier 2005

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Voici notre “Guiclan Info” version2005, qui, comme les années passées, seveut être le reflet de la vie communale.La composition de ce document est issuede la réflexion d’une équipe municipale“élargie” dont les membres collectent lesinformations, les photos, etc., puis rédi-gent eux-mêmes les textes explicatifs.C’est donc un travail “d’amateurs” ayantmaintenant un peu d’expérience maisvoulant traduire la plus fidèle réalité.Les sujets choisis se différencient d’an-née en année pour renouveler l’intérêtque vous pourrez y trouver, car la vie dela commune est dense et évolutive.Au travers de ces pages vous verrez :

Les réalisations de l’année :– le lotissement des Charmilles… en plei-

ne construction ;– la garderie municipale agrandie et res-

taurée ;– le fleurissement du bourg primé au

sein de la Communauté de communes.

Le point sur les projets en cours :– la zone de Kermat : autorisée depuis

quelques semaines ;– l’aménagement du bourg : c’est pour

bientôt ;– les vestiaires/club-house ;– les salles paroissiales/presbytère ;– la rénovation/adaptation de la mairie

pour l’accueil de l’agence postale ;– l’accueil des enfants et jeunes pendant

les vacances et le mercredi.

Ces derniers projets sont bien avancés etvont se concrétiser durant l’année àvenir.Les événements principaux 2004– le congrès départemental FNACA ;– le pardon ;– le 20e anniversaire du tennis de table ;– le repas des anciens ;– le Téléthon cantonal 2004.La tradition d’une interview nous conduitcette année au bord de l’eau dans cetrès beau site et cette belle histoire dumoulin de Lézérazien.Nous n’oublions pas la symbolique habi-tuelle de la couverture de ce documentsur les contrastes d’hier etd’aujourd’hui : cette année c’est l’évolu-tion du matériel utilisé par notre agricul-ture qui s’en fait le témoin.La “page humoristique” a pour thème lasécurité routière dont chacun doitaujourd’hui mesurer le bien fondé maisici nous le relisons comme cela se pas-sait au siècle précédent.À toutes et à tous, habitants de Guiclanou intéressés par ce qui s’y passe je sou-haite une bonne lecture.

Bien entendu j’y ajoute tous mes vœuxpour cette nouvelle année, que vous trou-viez satisfaction et bonheur dans votrevie chaque jour.

Raymond Mercier,Maire, Conseiller Général.

É d i t o r i a l

Le mot du maire

Janvier 2005

Mairie de GuiclanBourg29410 GUICLANTél. 02.98.79.62.05

Directeur de la publica-tion :Raymond Mercier.

Rédaction : Commis-sion information et commu-nication.

Réalisation “Expression” Landivisiau,02.98.68.46.53

Il suffit, s’il en est besoin,de comparer le recto etverso de ce bulletin pour

se rappeler les changementsimportants survenus dansl’agriculture en l’espace dedeux générations. Il en est demême dans de nombreux do-maines et notamment danscelui de la communication.

Voici quelques années en effetque les nouvelles technologiesde communication ont com-mencé à grignoter l’activitécourrier de la Poste qui est sapremière source de revenu.L’utilisation croissante ducourrier électronique : Inter-net, intranet, SMS, téléphonesportables, va continuer à fairereculer le courrier papier. Denouvelles procédures commel’instauration de la carte vitaleont tout simplement fait dispa-raître du transit postal près de70 millions de feuilles de soinspar mois. Face à cette réalitéet en vue de l’ouverture à laconcurrence programméepour le 1er janvier 2006, la Pos-te n’a d’autres choix que de re-structurer ses services.

Pourquoi la mairie nes’est-elle pas opposée à cetransfert de compétence ?En effet, le conseil municipalaurait pu prendre une délibé-ration pour s’opposer à cetransfert, mais cela aurait été,de sa part, faire preuve d’unecertaine démagogie et d’unehypocrisie en sachant perti-nemment que la Poste en tantqu’entreprise était seule déci-sionnaire.

Le conseil municipal soucieuxde l’intérêt des usagers a pré-féré pour préserver l’ouverturedu guichet du lundi au same-di, accompagner la Poste danssa mutation. Une convention adonc été signée avec la Postepour une durée de trois ans

sur les bases d’une ré-munération de deuxheures par jour.Des travaux sont envi-sagés dans les locauxde la mairie pour créerun deuxième accueildistinct pour recevoir leguichet de l’agence pos-tale. Il est bon de préci-ser que les agents duservice public mairie ouservice public postal ontun devoir de confidentia-lité et qu’ils n’ont aucunregard sur les soldes descomptes postaux. La pé-rennisation de l’agencepostale au sein de notrecommune au-delà des troisans dépendra essentielle-ment de son activité.

V i e m u n i c i p a l e

Depuis 1986, les en-fants du primairepeuvent prendre le

minibus le matin pour aller àl’école. Et le soir, ils sont ra-menés à leur domicile. Ceservice répond à une deman-de, cette année 14 enfants de3 à 11 ans l’utilisent. Il des-sert la totalité de la commu-ne et s’adapte tout au longde l’année aux nouvelles ins-criptions. Depuis 2001, Mme

Marie-France Cloarec ac-compagne les enfants dansle minibus et veille au bon dé-roulement du trajet. Le servi-ce est financé par : la partici-pation des familles, les sub-ventions versées par leConseil général et la commu-ne. Pour tout renseignementcomplémentaire sur les ho-raires, les tarifs…, n’hésitezpas à appeler la mairie au02 98 79 62 05.

Transports scolaires

Un minibus pour l’écoleFleurissement

Pour un coup d’essai, cefut un coup de maître…

Pour la première année,notre commune a partici-pé au concours de fleuris-

sement organisé par la CCPL(communauté de communesdu pays de Landi). L’effort réa-lisé s’est vu récompensé car le1er prix a été décerné à notrecommune dans la catégorie de1.000 à 3.000 habitants. Ungrand bravo à tous les acteursqui, du choix desfleurs à la mise enplace et entre-tien (beaucoupen effet,auront re-marqué

l’arrosage automatique mis enplace), se sentiront réconfortédans les travaux d’embellisse-ment du bourg. Certains parti-culiers fleurissent déjà leurmaison ; espérons que cette ré-compense suscite un engoue-ment supplémentaire auprèsde la population et que les jar-dinières fleuriront aux fenêtresdès le printemps !

Nos jardiniers, acteursde ce premier prix…

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Catherine Payen vous accueille dulundi au samedi de 9h30 à 11h30.

Marie-France Cloarecet les enfants pour leretour à la maison.

Une agence postale communale : pourquoi ?Une agence postale communale : pourquoi ?

Des vestiaires au complexe sportif

Réaménage

L e s p r o j e t s

Un projet initié en 2002, des études,des concertations, des discussions

nombreuses, des demandes de subven-tions laborieuses, nous amènent à uneréalisation en 2005. L’entreprise SCREGa été retenue pour l’exécution des tra-

vaux. Les derniers accords de subventiondoivent nous arriver, le démarrage destravaux est envisagé début 2005. Mon-tant estimé de l’opération (413.000 eu-ros hors taxes + études et maîtrised’œuvre…).

Un équipement vétuste et non conformenous a amené à lancer un projet de ves-

tiaires. Un bâtiment neuf sera construit àl’ouest, attenant à la salle omnisports. Laconstruction de 340 m2 comprendra : quatrevestiaires joueurs de 30 m2, un vestiaire ar-bitre, deux buvettes, un club-house de 68 m2 etun hall d’accueil commun avec l’entrée de lasalle omnisports. Cet équipement sera à ladisposition de toutes les équipes sportives uti-lisatrices du complexe. Coût prévisionnel :

300.000 euros hors taxes. Réalisation : deuxiè-me semestre 2005.

Rénovation de l’éclairage de la salle omnisportsPour être en conformité avec les exigences desfédérations sportives, l’éclairage devenu dé-fectueux doit être remplacé. Une consultationa été lancée. L’entreprise Le Bohec de Landivi-siau a été retenue. La réalisation est prévue au1er semestre 2005.

L’aménagement de la route de Kermat et de la rue de Penzé

Il a fallu de nombreuses annéespour que notre commune obtien-

ne l’autorisation de réaliser ce quenous appelons communément la“zone de Kermat”. Ce projet, d’unesuperficie potentielle de 17 ha, aété accepté par les différents ser-vices administratifs dans le cadrede l’élaboration de notre cartecommunale déterminant les péri-mètres pouvant être urbanisés du-rant les prochaines années. Un pro-jet initial plus petit (3,40 ha) avaitété autorisé il y a une quinzained’années, mais sa proximité immé-diate de la voie express l’avait ren-du caduque lors de l’élaborationde la “Loi Barnier”.Le dossier actuel d’acquisition,

d’aménagement et de revente deterrains aux industriels ou artisansintéressés est porté par la Commu-nauté de communes du pays deLandivisiau, compétente en termede développement économique.Une première entreprise pourraitvoir le jour prochainement. Laproximité de l’échangeur routier deKermat et les facilités d’accès et deviabilisation sont autant d’atoutspour intéresser des entrepreneurs.Bien que gérée par la CCPL, la zone d’activités se présente commeun atout indéniable pour le déve-loppement de notre commune deGuiclan. Elle participera en outre àune diversification des activitéséconomiques de notre commune.

Zone de Kermat

Le syndicat intercommunal de la Penzégère l’assainissement collectif des

communes de Guiclan et Saint-Thégon-nec. Le système de traitement des eauxusées, par lagunes, s’est avéré insuffi-sant. Une station d’épuration devenaitnécessaire. La réalisation est actuelle-ment en cours, elle se situe à Prat-Guensur la commune de Saint-Thégonnec. Samise en service est prévue au second tri-mestre 2005.

La gestion de la Poste étantdevenue communale, il est

nécessaire pour assurer un ser-vice journalier régulier tout aulong de l’année, que le person-nel administratif poste et mairiesoit polyvalent. Cette polyvalen-ce ne peut s’exercer qu’en ré-unissant dans les mêmes locauxces deux services publics.Des travaux sont donc envisa-gés pour implanter au rez-de-chaussée de la mairie deux gui-chets d’accueil, qui bien que jux-taposés garderont chacun uneconfidentialité avec la créationd’un coin attente.Le remplacement des stores dé-fectueux était prévu, il est aban-donné au profit de la pose dedoubles vitrages qui avec le sasde l’entrée permettra de faireune économie substantielle au

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Station d’épurationintercommunale

Le point surLe point sur

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les projets en cours

nagement de la mairie

r o j e t s

les projets en coursLe conseil paroissial étu-

diait la rénovation desanciennes classes situées àl’arrière du presbytère. Surproposition du conseil muni-cipal, une réflexion a été me-née avec l’association diocé-saine propriétaire de cet en-semble. En septembre 2004,un accord a été trouvé : la

mairie rénovera une partiedes anciens bâtiments LBras, propriété de la com-mune (150 m2) et la céderaà la paroisse en échange dupresbytère et de ses dépen-dances. Réalisation au coursde l’année 2005. Le permisde construire est actuelle-ment en instruction.

Salles paroissiales/presbytères

2004 aura vu l’aboutisse-ment de la carte commu-nale, document de référen-ce pour la définition deszones constructibles. Cettecarte élaborée par leconseil municipal, les ser-vices de l’Etat et les orga-nismes professionnels,après enquête publique, aété approuvée par arrêtépréfectoral du 27 juilletdernier.Un nouveau lotissement de13 lots appelé “de la Mé-tairie” situé route de Trévi-

lis, sera réalisé au premiersemestre 2005. Si néces-saire un nouveau projet se-ra lancé en cours d’année.En chiffre, le nombre despermis de construire attri-bués à Guiclan au coursdes cinq dernières années(maisons individuelles neu-ves ou rénovation) : – 1999 : 25– 2000 : 28– 2001 : 35– 2002 : 28– 2003 : 38– 2004 : 31 (au 9/11/04)

L’urbanisme

La future station d’épuration

Le lotissement des Charmilles

niveau du chauffage.La salle des mariages sera ré-novée et les toilettes seront ac-cessibles aux handicapés com-me l’exige le règlement pour leslieux recevant du public. Le bu-reau du maire et celui du secré-tariat général ne demandentpas de modifications hormis laréfection des peintures. À l’éta-ge, dans un souci d’économie,la configuration des pièces del’appartement actuel ne serapas modifiée. Ce niveau recevrales bureaux de la comptabilité,des permanences des adjoints,des permanences : A.D.M.R.,Mission locale, commissairesenquêteurs. Les vélux serontchangés pour du double vitra-ge. Le financement de cette ré-novation sera assuré en partiepar la vente de l’immeuble ac-

tuel de la poste et par une sub-vention du Conseil général.Dans le cadre du maintien duservice public en milieu rural,nous avons également sollicitéle concours des fonds structu-rels européens.Ces travaux, qui seront effec-tués dans le premier semestre2005, occasionneront inévita-blement certains désagrémentspour les usagers, mais égale-ment pour le personnel adminis-tratif qui travaillera, toute lajournée, dans des conditionsprécaires. Ce sera à chacun defaire preuve de compréhension.Nous ne manquerons pas devous informer en temps voulupar le biais du bulletin bimen-suel des changements provi-soires et de toutes précisionsutiles.

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Le CCAS, centre commu-nal d’action sociale, estune commission extra-

communale, composée dequatre élus et de quatreautres personnes de la com-mune. Le CCAS se réunit envi-ron une fois par trimestre,dans le but d’accompagner etd’aider équitablement les per-sonnes dans le besoin. Mais

là n’est pas sa seule utilité :tous les ans, la commissionorganise un repas pour lesaînés âgés de 70 ans et plus,résidants sur la commune.Cette année, cinq hommes ethuit dames ont rejoint legroupe. Tous aiment à seretrouver pour ce repas quirenforce les liens, et où chan-sons et histoires se succèdentafin d’oublier le temps d’uneaprès-midi, tous les petits tra-cas du quotidien…

C’est par une soirée trèsréussie que le club detennis de table a fêté

ses 20 ans d’existence, lesamedi 4 septembre dernier, àla salle omnisports. Afin deretracer la vie de l’association,une exposition de photos etd’articles de presse avaitd’ailleurs été installée à l’en-

trée de la salle.Peu avant 20h30, l’école detennis de table, fréquentée parune vingtaine de jeunesjoueurs de moins de 14 ans, aouvert le bal. Sous la directionde Philippe Grégori, l’entraî-neur du club, ils ont effectuéquelques échanges et ont faitpreuve de leur talent, démon-

trant ainsi que le travail de for-mation portait ses fruits.Puis, Jacques Sécretin (ancienchampion du monde et 17 foischampion de France) et sesacolytes ont présenté un spec-tacle de ping-pong mêlanthumour et prouesses tech-niques. Âgé aujourd’hui de 55ans, le “Grand Jacques” a

prouvé au public qu’il n’avaitrien perdu de sa virtuosité.Durant près d’une heure etdemi, les échanges de trèshaut niveau, mêlés aux pitre-ries du professeur Ping-Fu, sesont succédés tambour bat-tant. Un show remarquablequi a véritablement enchantéles 500 spectateurs conforta-blement installés dans les gra-dins montés spécialementpour l’occasion. Anciens etactuels joueurs du club se sontensuite retrouvés à l’étage dela salle omnisports où étaitservi un buffet qui a clos cettesoirée qui restera gravée dansles mémoires.

Tennis de table

500 spectateurspour fêter les 20 ans

Tennis de table

500 spectateurspour fêter les 20 ans

CCAS

Le repas des aînés

L e s é v é n e m e n t s

L’équipe des “70 ans” ayant rejoint le groupe en 2004.

Ambiance conviviale autour des tables.

En mars 2002, la FNACAorganisait à Saint-Thégon-nec une exposition sur la

guerre en Algérie. Les respon-sables départementaux avaientalors jugé notre savoir faire enmatière d’organisation. De làest partie l’idée d’un congrèsdépartemental. Pour recevoirune telle manifestation, il fallaitl’infrastructure nécessaire surla commune. Les responsablesdes villes les plus importantesont été étonnés de trouver cetéquipement dans notre bourg.M. le maire et son conseil don-

naient sans hésitation leuraccord pour la mise à disposi-tion des bâtiments commu-naux, un événement à saisir !Sans tarder la dorure du monu-ment aux morts et le nettoyagede ses environs étaient effec-tués. Le 5 juin 2004, jour J. 36e

congrès de la FNACA, dès l’au-be, 850 personnes envahis-saient le bourg. Les plus éloi-gnés arrivaient par huit carsaffrétés pour la journée.À 8h30, la messe était concélé-brée par Jean Conq, AlphonseCloître et Yvon Legrand, 90 dra-

peaux prenaient place autourdu chœur.

À l’issue de la cérémonie, petit-déjeuner pour les femmes, puisbalade en car pour la visite desenclos paroissiaux. Après le cas-se-croûte, les 600 congressistesqui représentaient les 7.500adhérents du département seretrouvaient au Triskell. Ensuitele cortège, avec sa multitude dedrapeaux, se dirigea vers le

monument aux morts précédépar la Saint-Politaine.En début d’après-midi, les 840convives se retrouvaient à lasalle polyvalente, “relookée”pour la circonstance, autourd’une bonne table.Les nombreuses félicitationsreçues ont récompensé le tra-vail fourni. Le président et touteson équipe ne pouvaient êtreque très satisfaits du bon dérou-lement de cette journée.

Chaque année, les festivi-tés du pardon de SaintPierre sont diverses. Le

samedi, concours de pétanqueet marche sont programmés.Le dimanche, dès les aurores,les costumes de nos ancêtressont de “sortie”. Pour la cir-constance, les dames dési-reuses de porter ces magni-fiques costumes traditionnelspour la procession se fontaider pour la pose de la coiffe“sparlenn” et du châle brodé.Quant aux hommes, ils ajus-tent leur “turban”, avant de

rejoindre le groupe de dansebretonne “Krog Mad”, costu-mé lui aussi. Le cortège s’avan-ce jusqu’à l’église, accompa-gné de sonneurs. À l’issue de lacérémonie est donné un spec-tacle de danses bretonnes. Lamunicipalité offre le pot del’amitié, c’est l’occasion de se

retrouver et de faire de nou-velles connaissances. Un repaspréparé par des associations(foot et hand pour l’année2004) clôture agréablementces festivités. Gageons que,pour les prochaines années,cette fête reste un moment pri-vilégié pour chacun…

Pardon 2004 : costumes et festivités sont de mises

FNACA : Congrès départemental

90 drapeaux dans le bourg…

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L e s é v é n e m e n t s

Impressionnant le cortège de 90 drapeaux…

Niché dans un cadre ver-doyant, en contrebas du Sé-minaire de Saint-Jacques etau carrefour des trois com-munes, Lampaul, Landivi-siau et Guiclan, notre com-mune peut être fière d’avoirsur son territoire un moulinaussi prestigieux que celuide Lézarazien. Le Quilliva-ron et le Roscolvazé s’y re-joignent et alimentent unpetit étang, retenue d’eauconstruite à mains d’hom-mes. La fille de Jean Siohen,meunier jusqu’en 1962, Da-nielle Inizan a pris le relaisde dépositaire des grandsmoulins de Paris avec sonmari de 1961 à 1982. Sa vieet son métier, elle les aconsacrés au moulin, et cesujet reste aujourd’hui sapassion.

Danielle, quelle est la date deconstruction de ce moulin ?En fait, les archives de Saint-Jacques mentionnent l’existencede moulins en 1494. Mongrand-père Alain Siohen est ar-rivé ici en 1853 et a procédé àla construction d’une roue àaubes et du moulin à tan en1875. En 1913, trois moulinsexistant ont été remplacés parun seul à trois paires de meuleset une grande roue à aubes. En-fin, la minoterie actuelle date de1929 ; la roue à aubes est rem-placée par une turbine et unmoteur diesel supplé le manqued’eau au moment de l’étiage enété. On y trouve également unmoulin à meule.

Quels produits étaient tra-vaillés dans ce moulin ?Le moulin à meule permettaitde broyer à façon l’avoine et lescéréales secondaires que lescultivateurs apportaient. Cesderniers laissaient environ 10%de grain en guise de paiement.L’activité principale était la mi-noterie, avec toute une machi-nerie de mouture, de tamisage,des silos et boisseaux, des

chambres de stockage à farineet à son. Mon père achetait sonblé et vendait les produits finis àqui voulait les acheter. Il a cesséson activité en octobre 1962.

Quel est ce bruit permanentque nous entendons ?Il s’agit de la turbine qui nousfournit encore en électricité au-jourd’hui.

Et ce fameux moulin à tandont on parle beaucoup ?Dominique Derrien, professeurd’histoire, a rédigé en 1997 unethèse sur le tannage en Bre-tagne. Il y a quelques années, ilparlait de ce moulin à tan com-me d’une perle rare, étant

unique en Bretagne. Aujour-d’hui, après de nombreuses re-cherches dont certaines effec-tuées aux Archives Nationalesde Paris, il en parle comme d’un“diamant”. En effet, ce serait undes deux derniers de ce type enFrance encore en l’état (avec ce-lui des Forges des Salles dans leMorbihan). Il n’y manque que lagrande roue vendue dans lesannées 70. Mon père s’en esttoujours voulu par la suite des’en être séparé.

Quelle a été l’activité de cemoulin à tan ?Le tan, écorce de chêne moulue,servait dans la fabrication ducuir, des voiles de bateaux etdes filets de pêche.Vers la fin du XVIIIe et début duXIXe siècle, l’industrie du cuir estflorissante dans le Finistère (146tanneries dans le canton de Lan-di et à Guiclan). Une vingtainede moulins à tan existait dans lecanton de Landivisiau.

Comment fonctionnait-t-ilexactement ?Les écorceurs d’arbre ou “Ki-gnerien” chargeaient lesécorces dans des charrettes quirejoignaient en convois les mou-lins à tan. Ces fagots étaient en-suite séchés dans un séchoir ouau-dessus des fours à pain, puisplacés dans des pétrins pourêtre finement moulu.Une roue hydraulique d’un dia-mètre de 3,50 m et d’une lar-geur de 1,20 m(manquante au-jourd’hui), entraînait deux roues,actionnant à leur tour un arbreà cames de 3,80 m, pesant 600kilos. Les cames font monter lespilons et les laissent choir detout leur poids dans une augemétallique en fond de bois. Les

pilons tranchaient et faisaientéclater les écorces de façon à lesréduire en fines particules.D’après Hubert Le Gall de Lam-paul-Guimiliau, les “Kignerien”léonards surnommaient ces pi-lons les “Kernévis” (les Cor-nouaillais) pour tourner en déri-sion le goût immodéré des habi-tants de l’ancien évêché pour lamusique et la danse. Il est vraique le clergé léonard avait misun point d’honneur à éradiquerces pratiques sur son territoire.

Combien de personnes étaientnécessaires pour ce travail ?Selon ma grand-mère, ce travailde mouture était très pénible enraison de la poussière. Les ou-vriers se protégeaient leur visa-ge à l’aide de linges mouillés.La poussière était si fine qu’elles’incrustait dans les pores de lapeau, irritait la barbe et atta-quait sérieusement les mu-queuses respiratoires. Il y avaitpeu de volontaires pour ce tra-vail. Seuls des journaliers pro-venant des monts d’Arrée ac-ceptaient de l’effectuer. Unefois moulu, le tan était mis enbarriques et pris en charge parles tanneurs qui les payaienttous les trois mois.

Un article sur votre moulin atan est paru dans la revue “Lemonde des moulins” en avrildernier. Comment ont-ils ap-pris votre existence ?Vous savez, les gens passionnésse retrouvent bien souvent ausein d’association. Celle des“Amis des moulins du Finistère”est une antenne départementa-le sous l’égide de la Fédération

Danielle Inizan devant le mécanisme

du moulin à tan.

Les machines dans la minoterie8

Le moulin de Lézérazien ou

“les Compagnons de vie” de Jean Siohen

Le moulin de Lézérazien ou

“les Compagnons de vie” de Jean Siohen

Moulin à meule.

I n t e r v i e w

Nationale des Amis des Mou-lins. D’ailleurs, elle a tenu soncongrès annuel ici et à Saint-Jacques en 2004.

Pourquoi votre père Jean Sio-hen a-t-il tenu à garder en étatce moulin ?Par respect pour toutes ces ma-chines et ces outils qu’il appe-lait ses “Compagnons de vie” etqui lui ont permis de gagner savie. C’est au nom de sa mémoi-re que notre famille aime à té-moigner de ce beau métierqu’était le sien et dans lequelchacun peut se retrouver.

Aujourd’hui, sur le site, onpeut voir troismoulins : le mou-lin à meules tra-ditionnel, la mi-noterie et le mou-lin à tan. Cesmoulins sont devéritables mu-sées : machinesrutilantes, ta-bleaux explica-tifs des diffé-rentes phases du

nettoyage des céréales à ladernière mouture, évolutiondes moulins depuis la pré-histoire à nos jours…Des visites sont organiséeschaque année sous l’égidedu Pays du Léon, avec un ac-cueil toujours très chaleu-reux. C’est l’occasion, sivous ne le connaissez pasencore, de visiter ce bijou dupatrimoine guiclanais, seulou en famille : une bien belleleçon de vie et de traditions.

J.M.

Téléthon 2004

Tous ensemble contre la maladie

Pour la première fois,

la commune de Guiclan avait

à organiser sur son territoire

le Téléthon au niveau cantonal

les 3, 4 et 5 décembre derniers.

Cette manifestation avait eu lieu

en 2003 sur Taulé. Grâce à votre

générosité et à la mobilisation

générale plus de 17 000 euros

(111 000 francs),

ont pu être versés à l’A.F.M.

e” de Jean Siohene” de Jean Siohen

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Moulin à tan.

Un programme tout particulièrement char-gé avait été concocté et nombre de festi-

vités ont été mises en place : Fest-Noz le ven-dredi soir, pris en charge par le groupe KrogMad.Le samedi, vente de viennoiseries par l’asso-ciation NPAI. La FNACA et le tennis club desdeux rives ont supervisé un concours de pé-tanque et de boules bretonnes.Au Triskell se sont rencontrés des joueurs dedominos. L’association Yvette proposait des je-tons de caddys.On trouvait également sur place de quoi se res-taurer, ce qui a été fort apprécié par tous lesjoueurs, les coureurs et randonneurs qui finis-saient leurs périples nature par un passage auTriskell.Le dimanche matin, au boulodrome, s’est tenuun marché où tout le monde a pu trouver di-vers fruits et légumes, huîtres,compositions florales et vanne-rie pendant que se déroulaitune foire aux livres à la mairie.Les cyclo-randonneurs ont effec-tué le tour du canton et les jog-geurs et vététistes ont pu dé-couvrir la vallée de la Penzé. Lesélus des communes de Guiclan,Locquénolé, Taulé, Henvic etCarantec ont proposé l’apéritif

et pris en charge un repas “cochon grillé” auTriskell. A l’issue du repas, les sets de table des-sinés par les enfants des différentes écoles ducanton ont été offerts aux convives.L’après-midi ont eu lieu des randonnées pé-destres, des baptêmes de moto et à cheval ; leschorales de Taulé et Plougasnou ont donné unrécital de chants à l’église.Tout au long de ce week-end, plusieurs adhé-rents de l’association “Gwialenn ar vro” ontconfectionné un Triskell en osier.

Un grand merci à tous,car d’ici 2007, grâce aux dons, une quinzaine d’essais cliniques pourront ainsi être mis en œuvre ; c’est sûr on va gagner !!!

Les enfants de la garderieont proposé leurs travaux

manuels sur le marché.

Courant mai, vous avezreçu par le biais dubulletin municipal, un

questionnaire relatif à la gar-de des enfants le mercredi etlors des vacances scolaires.

41 familles ont répondu auquestionnaire, en tout ce se-rait 81 enfants qui seraient po-tentiellement intéressées pardes activités lors des diffé-rentes périodes.La mise en place d’un centreaéré nécessite une largeconcertation avec les orga-nismes extérieurs comme la

caisse d’allocations familiales,la direction départementalede la jeunesse et des sports, laprotection maternelle et infan-tile et des associations spécia-lisées.D’une part, le local doit êtreagréé pour accueillir les en-fants de 3 à 12 ans et ré-pondre à toutes les normes envigueur.Et d’autre part, il convient dedéterminer le mode de gestionsoit une gestion directe par lacommune ou une gestion délé-guée à une association sechargeant d’élaborer le projet

pédagogique, la gestion desactivités, le recrutement desanimateurs et le suivi adminis-tratif.

Tout ceci nécessite énormé-ment de réflexion et de tempscar le service qui sera instituédoit répondre au mieux auxdemandes des familles et per-durer dans le temps. L’arrivéede nouvelles familles sur Gui-clan ne fera qu’augmenter lesbesoins de garde des enfants.

Actuellement, nous envisa-geons de mettre en place uncentre aéré pour le mercrediet toutes les vacances sco-laires. La gestion seraitconfiée à l’EPAL (Évasion enPays d’Accueil et de Loisirs) etles activités se dérouleraientdans le foyer des jeunes.Quelques travaux sont à envi-sager : créer un espace vert,clore la cour, aménager unesalle de sieste pour ensuite ob-tenir l’agrément des différentsorganismes.

La création d’un centre aéréest d’un coût important et nesera pas entièrement couvertpar les participations des pa-rents. En plus des aides de lacaisse d’allocations familialesau titre du contrat jeunesse, lacommune devra financer unelarge partie.

Le centre aéré sera certaine-ment un atout pour le déve-loppement de Guiclan, c’estun service nouveau et nous es-pérons le créer pour les va-cances de Pâques 2005.

L e s s e r v i c e s

Centre aéré

Une ouverturepour Pâques 2005 !

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Ci-dessus : le centre aéré se tiendra àl’étage de notre toute nouvelle garderierénovée !

Ci-contre : les anciens bâtiments de la garderie.

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Divagation des animauxIl est défendu de faire paîtreou divaguer les moutons dansles chemins publics de la com-mune. Les troupeaux trouvésen contravention seront si lepropriétaire n’est suffisam-ment connu saisis et mis enfourrière chez FrançoisFouillard, aubergiste aubourg.Arrêté du 23 mai 1841.

Vitesse en agglomération…Considérant que les décretsdes 10 mars 1899 et 10 sep-tembre 1901 ont fixé une vites-se maxima de 20 kilomètres àl’heure que les conducteurs nedevront en aucun cas dépas-ser dans les agglomérations.Considérant que cette vitessemaxima ne saurait être toléréesans danger dans la traverséedes agglomérations de la com-mune.

1 – Dans la traversée de l’ag-glomération de Mouden-

nou, en Penzé, à cause del’angle très prononcé quefait la route nationalen° 169, ainsi que l’étroites-se du chemin de G.C. n° 31et du coude qu’elle faitentre les maisons.

2 – Dans la traversée du ha-meau de la Croix-Neuvequi se trouve à l’intersec-tion des deux chemins deG.C. n° 19 et 31, où le de-gré de visibilité est insuffi-sant.

3 – Dans la traversée de l’ag-glomération du bourg àcause de tournant trèsdangereux dit “du mur dupresbytère” et de l’étroites-se du chemin de G.C. n° 31et du chemin ordinaireN°2.

4 – Dans la traversée du ha-meau de Kermat, qui setrouve à l’intersection dela route nationale n° 12 etdu chemin de G.C. n° 31.La route nationale descen-dant à cet endroit, plu-sieurs accidents sont déjàarrivés et un jour oul’autre il y aurait à déplo-rer d’autres accidents bien

plus graves, occasionnantsûrement mort d’homme.

Arrêté :Article unique : les voitures au-tomobiles ne devront pas dé-passer la vitesse de 12 kilo-mètres à l’heure dans la tra-versée des agglomérations duMoudennou, la Croix-Neuve, leBourg et le Kermat.Arrêté du 20 août 1925.

Monsieur le Maire a donnéconnaissance d’un arrê-

té en date du 17 février cou-rant, approuvé par M. le Pré-fet, réglementant la vitessedes autos dans la traversée dubourg, de Kermat et de Croix-Neuve et Moudennou. Cettevitesse est fixée comme suit :Poids légers : 20 km à l’heurePoids lourds : 10 km à l’heure.Arrêté du 17 février 1936.

Àl’heure où

les médias

multiplient

les campagnes de

prévention et que

l’accent est mis sur

la répression par

l’installation de nom-

breux radars fixes

ou mobiles, il nous

paraît utile de rappe-

ler ici quelques arrê-

tés municipaux pris

en leur temps. En voi-

ci des extraits.

H i s t o i r eH i s t o i r e

Cette lecture nous afait sourire. Avec lemême sourire respec-tons les vitesses en vigueur.

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20parlons sécur ité

rout ière

Mairie de Guiclan – Bourg – 29410 GUICLAN – Tél. 02 98 79 62 05 – Fax 02 98 79 67 30e-mail : communedeguiclan@wanadoo.fr

Depuis les années soixante, lesagriculteurs ont modernisé leurmatériel pour rester compétitifs,pour faciliter leur travail et celuide leurs salariés…

Les techniques d’hier

et d’aujourd’hui…Les techniques d’hier

et d’aujourd’hui…

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