BULLETIN MENSUEL INFORMATIF DES SŒURS SALÉSIENNES …...ne se plaint pas de l’obscurité, elle...

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Janvier - Février 2007 Année III, Numéro 24 Province «Mère de Dieu » Sœurs Salésiennes (FMA) Abidjan - Côte d’Ivoire BULLETIN BULLETIN MENSUEL MENSUEL INFORMATIF INFORMATIF DES DES SŒURS SALÉSIENNES SŒURS SALÉSIENNES DE DE LA LA PROVINCE « PROVINCE « AFO AFO » « LES LES JEUNES JEUNES AVANT AVANT TOUT TOUT! » Après une petite pause, AFO-LIAISON reprend ses « publications » grâce à l’apport de toutes et de chacune ! Dans ce mois de janvier, qui est entrain de finir, nous avons parcouru plusieurs fêtes salésiennes et l’exemple de sainteté de membres de notre chère Famille Salésienne nous a stimulé marcher avec les jeunes sur le chemin de la sainteté au quotidien. Le jubilée de la présence salésienne en Côte de Ivoire et au Togo a été aussi une occasion pour faire connaître notre Famille Salésienne et pour penser à l’avenir avec espérance et enthou- siasme! Dans toutes les activités que les communautés organisent on perçoit l’élan apostolique des origi- nes et le « Da mihi animas » de Don Bosco. Comme lui nous disons aussi « Les jeunes avant tout ! Ils sont le don le plus précieux de Dieu à la Famille Salésienne! » Bonne fête de Saint Jean Bosco, bon mois de fé- vrier et bonne lecture ! La rédaction Éditorial……….………………….1 Parole de la Provinciale …….. 2 Étrenne …………………………..2 Formation ……………………….3 Vocations ……………………..3-4 Pastorale ………………………...4 Famille Salésienne …………….5 Projet Afrique ………………..6-7 Bureau de développement …..7 Communication ….…………....8 Nouvelles des communautés………….…9 - 17 Divers …………………………..18

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Janvier - Février 2007 Année III, Numéro 24

Province «Mère de Dieu » Sœurs Salésiennes (FMA) Abidjan - Côte d’Ivoire

BULLETINBULLETIN MENSUELMENSUEL INFORMATIFINFORMATIF DESDES SŒURS SALÉSIENNES SŒURS SALÉSIENNES DEDE LALA PROVINCE « PROVINCE « AFOAFO »»

«« LES LES JEUNESJEUNES AVANTAVANT TOUTTOUT!! »» Après une petite pause, AFO-LIAISON reprend ses « publications » grâce à l’apport de toutes et de chacune ! Dans ce mois de janvier, qui est entrain de finir, nous avons parcouru plusieurs fêtes salésiennes et l’exemple de sainteté de membres de notre chère Famille Salésienne nous a stimulé marcher avec les jeunes sur le chemin de la sainteté au quotidien. Le jubilée de la présence salésienne en Côte de Ivoire et au Togo a été aussi une occasion pour faire connaître notre Famille Salésienne et pour penser à l’avenir avec espérance et enthou-siasme! Dans toutes les activités que les communautés organisent on perçoit l’élan apostolique des origi-nes et le « Da mihi animas » de Don Bosco. Comme lui nous disons aussi « Les jeunes avant tout ! Ils sont le don le plus précieux de Dieu à la Famille Salésienne! » Bonne fête de Saint Jean Bosco, bon mois de fé-vrier et bonne lecture !

La rédaction

Éditorial……….………………….1 Parole de la Provinciale …….. 2 Étrenne …………………………..2 Formation ……………………….3 Vocations ……………………..3-4 Pastorale ………………………...4 Famille Salésienne …………….5 Projet Afrique ………………..6-7 Bureau de développement …..7 Communication ….…………....8 Nouvelles des communautés………….…9 - 17 Divers …………………………..18

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Marie a cru ! Émerveillée elle reconnaît les grandes choses faites en elle : « Toutes les géné-rations m’appelleront bienheureuse »

Quel optimisme ! Quelle femme capable d’un regard si posi-

tif pas naïf ou illusoire mais réel ! Un film de guerre raconte qu’il y avait un

hélicoptère qui volait la nuit sur une aire totale-ment obscure et on ne pouvait rien allumer parce que leur présence serait détectée ; mais les pilo-tes portaient des lunettes spéciales qui leur per-mettaient de regarder autour comme si le tout était éclairé par la lune. Les passagers étaient pleins de crainte à cause du risque de voler en pleine obscurité, mais les pilotes avaient la situation contrôlée, ils avaient une vision différente qui leur permettait d’agir avec sécurité. Les circonstances vécues par Marie, que nous avons méditées pendant le temps de noël sont remplies de joies, c’est vrai mais combien de difficultés et de souffrances causées par les limi-tes, les faiblesses et le péché humain : la précarité d’Elisabeth l’oblige à se mettre en route, de faire

un long voyage ; la peur de Joseph risque de la faire lapider ; l’orgueil de César qui veut recenser le monde connu l’éloigne de sa maman et de sa famille; l’égoïsme des habitantes de Bethléem la fait accoucher dans une grotte ; la soif de pouvoir d’Hérode qui voit dans l’Enfant un rival la fait émi-grer… Mais Marie éclairée par la foi, voit autre-ment les choses ; elle magnifie le Seigneur ; elle ne se plaint pas de l’obscurité, elle réagit sans peur, sans une attitude de « victime », sans criti-quer, sans donner la faute aux autres. Elle contem-ple la réalisation du dessein de Dieu, s’en réjouit en chantant. Elle sait en Qui elle a mis sa confiance ! L’année 2007 en ouvrant ses portes nous invite à célébrer les 25 ans de présence des FMA en Afrique Occidentale, avec Marie, MERE DE DIEU glorifions le Seigneur pour les merveilles qu’Il a fait, continuons à croire que son dessein de salut est à l’œuvre et RESTONS TOUJOURS EN CHE-MIN ! Heureuse année !

Sr. Teresita VILLEGAS

Le Recteur Majeur, le Père Pascual Chávez, a fait une conclusion merveilleuse dans son étrenne de cette année. Il nous a partagé le récit du parapluie jaune en mettant en évidence l’attitude positive devant la vie propre de le style salésien. A la fin du DVD sur l’étrenne il nous dit qu’il nous donne de nouveau le parapluie jaune de no-tre spiritualité, de notre charisme pour que partout la culture de la vie grandisse! Partager le parapluie jaune signifie aller vers les jeunes, ils attendent de nous ces mots d’espérance qui les aide à regarder la vie avec optimisme! Partager le parapluie jaune signifie vivre la généro-sité et ouvrir notre cœur au don joyeux de nous-mêmes, car le mal n’a pas le dernier mot! Partager le parapluie jaune c’est remplir la vie de couleur et de bonne humeur! Qu’aucun jeune soit indiffé-rent pour nous et que notre sourire soit rayonnante car Dieu est le Dieu de la vie et nous aime !

«« HEUREUSE ESHEUREUSE ES--TU PARCE QUE TU AS CRUTU PARCE QUE TU AS CRU »»

POUR UNE CULTURE DE LA VIE: PARTAGEONS POUR UNE CULTURE DE LA VIE: PARTAGEONS LE PARAPLUIE JAUNE !LE PARAPLUIE JAUNE !

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MON MON MON EXPERIENCEEXPERIENCEEXPERIENCE ÀÀÀ ZOGBOZOGBOZOGBO CHESCHESCHES LESLESLES FMAFMAFMA

L’équipe de Formation provinciale des Sœurs Salé-siennes d’AFO a organisé une session de formation permanente sur « La sexualité dans la vie reli-gieuse ». Cette rencontre s’est réalisée du 27 au 31 décembre au Centre Léon XIII d’Agoényivé (Lomé – Togo). Sœur Maria ROHRER a animé avec compé-tence les rencontres auxquelles ont participé 23 Fil-les de Marie Auxiliatrice d’Afrique de l’Ouest et 11 religieuses d’autres Congrégations du Togo.

Session de formation permanente Session de formation permanente Session de formation permanente pour les Religieuses à Lomépour les Religieuses à Lomépour les Religieuses à Lomé

««« LA SEXUALITE DANS LA VIE LA SEXUALITE DANS LA VIE LA SEXUALITE DANS LA VIE RELIGIEUSERELIGIEUSERELIGIEUSE »»»

Bérénice Goudjo c’est une jeune de Porto Novo (Bénin) qui a demandé de faire une expérience chez les Sœurs Salésiennes de Cotonou pour les connaître davantage. Elle-même nous par-tage son expérience. Merci Béré-nice ! « Cette année j’ai eu l’opportunité de faire mon expérience dans la communauté des Sœurs Salé-siennes de ZOGBO. Depuis le 1er Octobre 2006, date de mon arri-vée, l’accueil chaleureux de cha-cune des Sœurs me permet de découvrir l’esprit salésien. Ma participation aux différents moments de prière de la commu-nauté est une occasion pour ex-périmenter la spécificité de la prière salésienne .Ce qui m’im-pressionne le plus est la joie qui y règne. Mes moments de prières personnelles me permettent de vivre l’expérience de ren-contre avec Jésus, de confronter ce que je vis avec ce que je ressens comme appel. Par quinzaine je rencontre la responsable de la

communauté. C’est un moment de formation. De partage des différents aspects de ma vie, de ma vocation.

Comme activités dans la com-munauté, je fais l’assistance chez les filles de l’internat. Elles sont de différentes nationalités mais la grande majorité est béni-noise. A ce niveau je note la ri-chesse que comporte la diversi-té. Il y a, de temps en temps, de petits problèmes, mais on es-saie toujours de les gérer par le dialogue. Cette expérience m’aide à grandir. Ma présence à l’école se traduit par les cours de cuisine que je suis, cela me permet de décou-vrir d’autres réalités de jeunes.

Chaque dimanche, je vais à l’oratorio dans le quartier. Là je vois comment à travers les loisirs on peut donner Jésus aux enfants, leur trans-mettre l’amour de Dieu par notre simple pré-sence et nos paroles. »

Mlle. Bérénice GOUDJO

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MARIEMARIE--DOMINIQUE EN TERRE ASHANTIDOMINIQUE EN TERRE ASHANTI L’attente est souvent comblée. Fortes de cette conviction, Sr. Carine Akueson et Sr. Jacqueline George ont parcouru des kilomètres pour rencontrer les filles du groupe des vocations du Ghana. Cette ren-contre a eu lieu à Sunyani (région de Brongahafo ) du 15 au 19 décembre 2006. Toute la journée du 17 décembre elles l’ont consacrée à l’écoute et au partage avec les huit filles qui ont manifesté leur désir ardent de mieux connaître les Filles de Marie Auxiliatrice (FMA). Le thème central de cette journée était la vie de Marie Dominique Maz-zarello et le partage avec simplicité de notre expé-rience quotidienne. Ce moment de réflexion a suscité chez les filles le désir de passer quelques jours dans l’une de nos communautés en diverses périodes de l’année, surtout pour faire une expérience personnelle et concrète. Après cette rencontre trois filles de ce groupe, Hagar, Mabel et Felicia, sont venues à Coto-nou pour vivre avec les Sœurs, une petite expérience de 15 jours. En février nos Sœurs visiteront encore Sunyani car une de ces filles désire faire le pré-

pensés, répondent aux besoins de l’enfant, de leurs intérêts et évoluent avec le temps.

C) Le laisser jouer L’animateur n’impose rien à l’enfant qui est laissée maître du jeu. L’enfant est l’initiateur de son jeu. Il fait ce qu’il veut. C’est l’apprentissage de la liberté. L’a-nimateur est une présence gra-tuite au milieu des enfants. Il est là pour être avec. Il n’impose rien si ce n’est que tout ce passe dans une bonne ambiance. Pour l’anima-teur s’et l’occasion de regarder, observer, écouter à quoi l’enfant joue et essayer de comprendre ce qu’il vit.

D) Le jouer avec L’animateur joue avec l’enfant. C’est un moment de partage, de connaissances réci-proques.

Geneviève Muller, fma

L’éducateur salésien doit se tenir proche des jeunes par une pré-sence active et amicale. Il prêtre une attention au jeux car comme le dit Jean Epstein, « le jeu c’est la vie de l’enfant ». Il existe 4 types de jeux par le-quel l’animateur s’investit plus ou moins selon le cas :

A) Le faire jouer C’est décider d’organiser le jeu, exemple un grand jeu à l’occasion de la fête de Marie Do-minique. L ’ an ima teu r es t l e « maître » du jeu. Il connaît bien ses règles, tout est fixé à l’avance d’où l’importance de l’attitude de l’animateur qui est alors : ♦ garant des règles qu’il énonce

clairement au départ, ♦ relance l’intérêt, encourage. Il

a un rôle de régulateur. ♦ Dispose des pouvoirs permet-

tant de fixer les règles.

La situation de l’animateur est assez confortable : ♦ il joue son rôle d’animateur

c’est à dire qu’il organise, ex-plique, dirige et oriente,

♦ l’enfant joue et il aime cela .

B) Le donner à jouer L’animateur favorise le jeu, par la mise à la disposition du matériel donnant envie à l’ac-tivité exemple il donne le jeu de société, ou par un environne-ment attractif pour permettre à l’enfant de vivre un imaginaire. L’animateur doit alors : ♦ établir clairement la règle que

l’on donne à l’enfant : exem-ple le jeu se passe sur le ter-rain de sport et non en de-hors,

♦ il crée par sa présence des relations chaleureuses et réci-proques. L’animateur est là et apprend à mieux connaître l’enfant. On se parle d’une façon informelle.

Les aménagement sont

LE JEUX LE JEUX ETET L’ANIMATEURL’ANIMATEUR

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aspirandat. A Sunyani les Sœurs ont été touchées par l’accueil des Salésiens qui les attendaient malgré leur arrivée à une heure tardive (une heure du matin). C’est une preuve de leur collaboration à l’extension des raci-nes de la Spiritualité Salésienne dans d’autres parties d’Afrique.

Jacqueline George, fma et Carine Akueson, fma

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08 septembre 2006, le Recteur Majeur, père Pas-cual Chávez, s’est rencontré avec différents membres de la Famille Salésienne qui est à Lomé dans le Centre d’ap-prentissage « Marie Auxilia-trice » (CAMA). Voici la pre-mière partie du message qu’il leur a adressé lors de sa vi-site à la Province AFO. Un des critères pour voir si le charisme de Don Bosco est vraiment bien implanté c’est la Famille Salésienne. Et je vois qu’ici, en plus des salésiens et des Filles de Marie Auxiliatrice, il y a aussi les Salésiens Coo-pérateurs, les membres d’AD-MA, les Volontaires de Don Bosco et je souhaite que les anciens élèves aussi arrivent à s’organiser et à agir en tant qu’Association. Quel a été l’idée origi-nale de Don Bosco ? Le salut des jeunes à travers l’éducation et l’évangélisation. Pour cela Don Bosco a impliqué comme ses collaborateurs le Saint Père, les cardinaux, les évê-ques, les prêtres, les hommes et les femmes, les riches et les pauvres, les cléricaux et les non croyants. Cela veut dire que, là où nous nous trouvons, nous devons toujours impliquer de plus en plus les personnes qui s’identifient à Don Bosco. Après il s’est rendu compte qu’il avait besoin de personnes consacrées à cent pour cent et pour cela il a fondé les Salésiens et, ensemble avec Marie Dominique Mazza-

rello, les Filles de Marie Auxilia-trice. Il a fondé aussi les Coopé-rateurs Salésiens en tant qu’as-sociation des laïcs. Les anciens élèves ont voulu eux-mêmes exprimer leur gratitude à Don Bosco pour le don de l’éduca-tion reçu en s’organisant. L’AD-MA, en tant qu’association, exis-tait avant même que Don Bosco commence à fonder et à cons-truire la Basilique de Marie Auxi-liatrice. Don Bosco n’a pas fon-dé l’ADMA. Après, un de ses suc-cesseurs a fondé les VDB et beaucoup de salésiens ont continué à fonder d’autres grou-pes. Aujourd’hui il y a 24 bran-ches qui appartiennent officielle-ment à la Famille Salésienne. Et plus ou moins une trentaine de groupes qui travaillent selon no-tre style salésien, même si offi-ciellement ils ne sont pas en-core reconnus. Donc qu’est ce que c’est la « Famille Salésienne » ? C’est l’âme du mouvement salé-sien. Le mouvement salésien est formé par toutes les person-nes qui sont impliquées dans le style salésien de Don Bosco, soit parce qu’ils appartiennent à nos œuvres ou bien parce qu’ils sentent une sympathie vers Don Bosco et ses choix éducatifs pour les jeunes. Il y a aussi d’autres qui ne sont pas chré-tiens et qui appartiennent aux « amis de Don Bosco », par exemple nos élèves en Asie, les parents des élèves et les éduca-teurs qui ne sont pas chrétiens et font aussi partie du mouve-ment salésien. Alors, la Famille Salésienne doit toujours cher-

Le Recteur Majeur à la Famille Salésienne de Lomé

««« LA LA LA FAMILLEFAMILLEFAMILLE SALESIENNESALESIENNESALESIENNE: : : UNUNUN MOUVEMENTMOUVEMENTMOUVEMENT SPIRITUELSPIRITUELSPIRITUEL APOSTOLIQUEAPOSTOLIQUEAPOSTOLIQUE QUIQUIQUI DOITDOITDOIT TOUJOURSTOUJOURSTOUJOURS GRANDIRGRANDIRGRANDIR!!! »»»

cher à mieux faire connaître Don Bosco et le système préventif. Mais concrètement la Fa-mille Salésienne est un mouve-ment spirituel apostolique. Un mouvement qui veut dire quelque chose de dynami-que, de vif, en croissance conti-nue. Alors nous devons chercher à grandir. Nous avons fait beau-coup en 25 ans. Nous devons faire encore plus et plus rapide-ment dans les prochaines 25 an-nées, pour cela dans la pro-chaine visite que je ferai nous nous rassemblerons au stade ! La Famille Salésienne est avant tout un mouvement pour cela il faut encourager une cons-tante promotion vocationnelle pour toutes les branches de la Famille Salésienne. C’est un mouvement spirituel et cela veut dire que ce n’est pas le fruit d’une stratégie de Don Bosco, c’est un don de l’Esprit Saint. Chacun de nous est une vocation de l’Esprit Saint dans l’Église pour les jeunes et cela est beaucoup plus beau ! Alors la Famille Salé-sienne est un mouvement spiri-tuel apostolique. Cela veut dire que si Dieu suscite des voca-tions c’est parce qu’il pense au salut des jeunes africains. Tous les groupes doivent se caractéri-ser par ce zèle apostolique. Ils doivent se retrousser les man-ches et se mettre au travail.

Père Pascual CHAVEZ, sdb

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Repères historiques

1982 - 14 janvier arrivent : sœurs Marie Thérèse Añaños et Asunción Bosh venant de Barcelone (Espagne) avec elles une jeune fille infirmière. Les SDB sont arrivés il y a déjà 1 an . Les FMA succèdent aux Sœurs de l’Assomption présentent en ce lieu depuis 1958 ; elles s’occu-paient d’un dispensaire, d’un foyer de jeunes étudiantes et de promo-tion féminine. De 1982 à 1990 - cette commu-nauté fait partie de la province de Barcelone et a pour objectif : collaboration avec les SDB dans la pastorale paroissiale la formation professionnelle des jeunes sans culture intellectuelle avec l’ouverture du CPAR en 1985 - collaboration avec le diocèse pour le « Plan d’évangélisation et de promotion humaine » : + animation rurale + formation des matrones et caisse pharmacie + formation des catéchistes et animation liturgique dans les villa-ges et en ville. + formation professionnelle : CPAR + formation pédagogique des en-seignants des écoles catholiques (EPC) du secteur soit 8 écoles - œuvre des sœurs : le dispensaire et le foyer 1991 - 1 janvier naissance de la visitatoria Mère de Dieu constitué des 5 pays : Gabon, Mali, Côte d’I-voire, Togo, Guinée Équatoriale, qui entraîne la séparation d’avec la province de Barcelone. - Fin septembre 1991 la commu-nauté est bousculée par l’arrivée de 10 postulantes refoulées par la frontière fermée du Zaïre - Cependant toutes les activités continuent sauf le foyer, car les postulantes en habitent les locaux.

MAISON SAINTE THERESE DUEKOUE MAISON SAINTE THERESE DUEKOUE -- CÔTE CÔTE D’IVOIRED’IVOIRE 1992 - 5 août: La visitatoria devient province. Ouverture du noviciat. La construction des locaux avance mais n’est pas terminée. De 1992 à 1999 les activités de la communauté continuent - l’animation rurale, matrones, caisse-pharmacie, animation liturgi-que, formation des catéchistes, se fortifie, une équipe d’animation est crée avec des laïcs et en lien avec le diocèse. - le CPAR, toujours en collabora-tion FMA-SDB, se développe, on augmente le choix des ateliers - le suivi pédagogique des ensei-gnants des EPC cesse, Sr. M.T. Añaños étant devenue maîtresse des novices. - la pastorale des jeunes et des enfants s’intensifie avec la pré-sence des novices Le 13 mai 1995 : La communauté vit difficilement le départ prématuré pour le ciel de Sr. Andrea Muatete-ma., responsable dynamique du foyer, les filles la pleurent. De 1995 à 1997 : remaniement de l’activité diocésaine de l’animation rurale et du plan d’évangélisation et promotion humaine, par ailleurs l’Etat investit dans le domaine de la santé. Sr. Hélène Ferrando se retire et n’a pas besoin d’être remplacée. De 1999 à 2002 Le déménage-ment du noviciat fin septembre 1999 crée un vide, mais l’œuvre continue. - Mai 2002 inauguration au CPAR du complexe sportif mené à bien par les FMA. - Septembre 2002 la guerre vient tout gaspil-ler ! ! ! L’invasion de la cour de la mission par les burki-nabès jusqu’à 4000 environ et l’insécurité grandissante poussent les sœurs à se réfugier à Abidjan de Noël 2002 à mai 2003

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- En octobre l’Opération Licorne (Armée française) installe son poste de surveillance au CPAR et nous aide beaucoup au niveau médical De 2003 à nos jours - Ouverture du Centre Laura Vicuña avec 2 options : couture –alphabétisation - informatique pour offrir aux jeunes une possibilité de formation même dans l’ambiance incertaine de la région, ceci en lien avec l’ONUCI - Septembre 2004 réouverture du CPAR , la Licorne est partie à Man - 1 juin 2005 nuit de tuerie et pani-que des Guérés, invasion de la cour de la mission 10.000 à 12.000 personnes. La communauté est noyée par cette foule mais elle ré-siste et par n’importe quel moyen aide et réconforte en lien avec les aides humanitaires, les ONG soi-gnantes. Mise en place rapide de micro-crédits, organisation qui dure encore - 24 juillet 2005 fermeture du CPAR pour cause de faillite : les ONG ne soutiennent pas les œuvres dans les pays en guerre Aujourd’hui la mission que le Sei-gneur nous a confiée continue, pro-motion humaine et évangélisation : Foyer, Centre Laura Vicuña , Pas-torale paroissiale, Adoptions, Micro-crédits, et, dispensaire floris-sant car il est la seule structure sa-nitaire accessible aux pauvres. Et Dieu nous y a placées 3 Filles de Marie Auxiliatrice Srs. Johan-na ,Yvette, Christine.

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TEMOIGNAGE DE TEMOIGNAGE DE TEMOIGNAGE DE SR. SION BOSHSR. SION BOSHSR. SION BOSH

Nous sommes arrivées à Abidjan le 13 janvier 1982. Avec Sr. María Teresa Añaños et moi, venait aussi une jeune de Barcelone, Roser, pour travailler au dispensaire pendant deux ans. A Abidjan nous étions logées chez Mme. Esperanza, secrétaire de l’Ambassade de la Colombie en Côte d’Ivoire. Deux jours après, nous sommes parties vers Duekoué avec nos confrères salésiens, Luis Oliveras, Juan José Beltrán, José María Peciña et Vicente Ferry. Nous sommes arrivées à notre maison, mais pendant trois mois nous mangeons avec les Salésiens car on devait faire quelques réparations. J’ai été surprise par la fraternité des salésiens, ils étaient pour nous de vrais frères ! La première année nous l’avons dédiée à la connaissance du milieu et des agents pastoraux du diocèse. Sr. María Teresa avait commencé à travailler dans l’école primaire de la Mission. Nous visitions les villages avec les Salésiens. J’ai été frappée par leur accueil, ils nous offraient même des boissons et cela dans les villages plus pauvres et éloignés! Les gens venaient aussi nous saluer à la maison, vraiment on se sentait bien accueillie ! Une autre chose m’a frappé dès mon arrivée à Duekoué : l’organisation de l’Église locale qui nous aidait même pour les déplacements aux villages, en outre la présence des mouvements comme les « Cœurs Vaillants » et autres groupes. C’est seulement après que nous avons commencé le travail de formation professionnel, d’abord dans la mission et après, avec l’aide d’Allemagne, dans l’actuel CPAR.

Sion Bosh, fma

Un nouveau document des Filles de Marie Auxiliatrice

««« COOPERATION AU COOPERATION AU COOPERATION AU DEVELOPPEMENT : ORIENTATIONS DEVELOPPEMENT : ORIENTATIONS DEVELOPPEMENT : ORIENTATIONS POUR L’INSTITUT DES FILLLES DE POUR L’INSTITUT DES FILLLES DE POUR L’INSTITUT DES FILLLES DE

MARIE AUXILIATRICEMARIE AUXILIATRICEMARIE AUXILIATRICE »»»

Le document « Coopération au développement : Orienta-tions pour l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice » re-cueille le chemin de notre Institut sur leur travail en fa-veur du développement hu-main intégrale des person-nes et des territoires où les FMA réalisent leur mission.

Le 1999 – dit Sr Maria de los Angeles Contreras, conseil-lère générales pour le do-maine de la Famille Salé-sienne des FMA – le Conseil général avait élaboré le do-cument « Les lignes d’orien-tation pour les ONG de dé-veloppement promus par l’Institut » et cela pour en-courager les organisations que favorisent, au niveau internationale, la culture de la vie, de la solidarité et de la non violence.

« Le document, dit Sr. Can-dida Aspesi, économe géné-rale des FMA – dédie une particulière attention aux ini-tiatives en faveur des fillet-tes et des femmes »

Le critère de base qui a gui-dé l’élaboration de l’actuel document c’est celui de la réciprocité entre les peuples,

entre les diverses réalités et entre les groupes et les insti-tutions que oeuvrent dans les champs de la solidarité.

Le document est articulé en quatre parties. Dans la pre-mière partie on présente les diverses réalités de coopé-ration pour le développe-ment présentes dans les Provinces des différents contextes. La deuxième par-tie présente la vision de coo-pération et développement qui oriente les actions des diverses communautés édu-catives. La nature, les mo-dalités et les zones d’inter-vention des réalités de déve-loppement (RDD) dans l’Ins-titut sont expliquées dans la troisième partie, ainsi que les suggestions pour garan-tir l’identité salésienne et fa-voriser l’obtention de leurs buts. Enfin, dans la qua-trième partie on parle des implications pour la forma-tion en réponse aux exigen-ces de réaliser un chemin formatif spécifique au champ de la coopération pour le dé-veloppement qu’implique, en partant des FMA, toutes les personnes qui participent, à divers titres, aux processus.

(www.cgfmanet.org)

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COMMENT PREPARER UN COMMENT PREPARER UN AFFICHE?AFFICHE?

♦ Définir a qui va s’adresser l’affiche: le destina-

taire, car l’affiche doit susciter l’intérêt du lecteur ♦ Penser au thème de l’affiche. Réfléchir sur le

contenu qu’on veut communiquer. ♦ Élaborer une phrase courte, type slogan, qui

synthétise ce message. Peut de paroles mais claires ! Pas de langage littéraire.

♦ Le slogan attire l’attention. C’est une formule brève et facile à retenir. L’efficacité de son mes-sage repose sur le pouvoir de l’image combinée à d’autres éléments (titre, texte, slogan…).

♦ Les caractères majuscules sont utilisées pour mettre le mot en valeur ou pour exprimer un cri.

♦ Choisir un type de caractère, pas mélanger dif-férents types dans une phrase.

♦ L’image ou illustration il faut la choisir en fonc-tion du message à communiquer. Elle peut être symbolique et donner une message en elle-même.

♦ L’image doit être grande et bien visible. La posi-tion de l’image parle ainsi que sa grandeur et le contraste des couleurs.

♦ L’utilisation des couleurs est importante ainsi que sa signification: le rouge évoque la révolte, la force, l’amour; le bleu est signe de tranquillité, de réflexion, de compétence, savoir; le blanc de pureté, clarté; le vert d’espoir, de vie; le jaune de lumière, joie, d’enthousiasme.

♦ Tenir en compte l’harmonie des couleurs: Deux tons (les couleurs diamétralement opposées, par exemple le jaune avec le violet), trois tons (il s’agit de plus souvent de couleurs situées à égale distance sur le cercle chromatique, par exemple le jaune avec le rouge et le bleu ou bien l’orange avec le vert et le violet); quatre tons (on choisit quatre couleurs équidistantes sur le cercle chromatique. Exemple: jaune - vio-let - rouge orangé - bleu vert.

♦ Changement d’intensité: le fait d’éclaircir une couleur conduit à foncer la couleur diamétrale-ment opposée sur l’axe chromatique (un jaune très clair appelle un violet très foncé).

♦ Variations autour d’une seule couleur.

CONCOURS CONCOURS PROVINCIALPROVINCIAL D’AFFICHESD’AFFICHES ÀÀ L’OCCASIONL’OCCASION DUDU 2525EMEEME ANNIVERSAIREANNIVERSAIRE DUDU PROJETPROJET AFRIQUEAFRIQUE

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THÈMETHÈME «Toujours en chemin pour un futur d'espérance» DATE DATE DD''ENVOIENVOI Le mars pour la fête de la reconnaissance provinciale

RESPONSABLERESPONSABLE Communauté de Duékoué

CATÉGORIESCATÉGORIES enfants (école primaire)

Jeunes

BASESBASES - l'affiche doit être présentée sur chemise cartonnée ouverte - technique libre - images et contenus en couleur - peut être réalisé en groupe ou individuellement - chaque communauté peut envoyer au maximum 3 affiches par catégorie * CRITÈRES CRITÈRES DEDE SÉLECTIONSÉLECTION - respect des bases - créativité - combinaison des couleurs - fidélité au thème - orthographe, beauté et lisibilité des caractères - relation image - texte PRIXPRIX Catégorie « enfants » - Premier prix : 20.000 F - Deuxième prix : 10.000 F Catégorie « jeunes » - Premier prix : 30.000 F - Deuxième prix : 15.000 F

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UN ENFANT NON UN ENFANT NON VACCINÉ N’EST PAS VACCINÉ N’EST PAS

PROTÉGÉPROTÉGÉ La venue d'un nouveau-né est une joie pour les parents et toute la famille. Souvent, le papa ou la maman ne s'occupent plus de sa santé. Nous devons savoir que la santé est un droit pour l'enfant et un devoir des parents.

Selon l'UNICEF, la stratégie avancée est la meilleure solution d'atteindre tous les enfants avant 11 mois. Cette nouvelle approche de la population fait en sorte que la maman qui arrive à vacciner son enfant dans un calendrier restreint, reçoit une moustiquaire imprégnée. Au bout de 6 mois, un monitorage est fait pour dé-tecter le nombre d'enfants bien vaccinés avec du bon vaccin, c'est-à-dire l'objectif fixé est de 80% au Mali cette année.

Pour s'assurer de tout cela, nous avons des documents de réfé-rence tels que les échéanciers, les fiches de suivi de l'enfant, le registre, le suivi des petits, la fi-che de température et surtout la population cible à vacciner.

La vaccination du tout-petit com-mence dès la naissance et se termine à 9 mois pour une femme qui respecte le calendrier vaccinal. Nous conseillons aux femmes de venir dès le 1er mois.

Nous lançons un appel aux hom-mes que la santé est l’affaire de tous.

Hommes, femmes, enfants, construisons le monde de de-main en faisant vacciner nos enfants. Ne violons pas l'inté-rêt supérieur de nos enfants, donc protégeons-les contre les maladies infantiles.

Victorien TIENOU animateur rurale

UNE COOPÉRANTE SALUNE COOPÉRANTE SALÉ-É-SIENNE AU PÈLERINAGE DE SIENNE AU PÈLERINAGE DE

KIMPARANA KIMPARANA

J’ai été très heureuse de participer au pèlerinage des jeunes à Kimpara-na. du 09-10 décembre 2006. Ils ont fait 47 km à pied, pour ma part j’ai fait 36 km à pied et le reste en voiture ! Je n’avais plus la force et le courage de continuer à marcher…

Nous sommes partis de Touba le samedi vers 1h du matin et nous avons marché toute la nuit au clair de lune. Le matin vers 9h, nous avons fait une pause à Waki où nous avons eu la messe et mangé le tô, puis nous sommes arrivés à Kimparana vers 13h. Là il y a eu un moment d’a-doration et le soir de la musique. Le lendemain, après la messe qui était très belle, nous avons pris le chemin du retour…en camion.

Ce que je retiens de fort, durant ce week-end, ce sont ces jeunes, si grands marcheurs et si rapides, pleins de dynamisme et de joie de vivre, toujours prêts à chanter et dan-ser, même malgré la fatigue et les kilomètres ; quelle belle jeunesse ! Merci à eux, « ils sont le sel de la terre et la lumière du monde »

Caroline Gollé

UN POMPIER à TOUBA !UN POMPIER à TOUBA !

C’est Mickaël CRUBLET, un jeune français Pompier Professionnel de formation qui a fait une belle ex-périence de volontariat à Touba (Mali). Il a collaboré au dispensaire de Touta pour les soins : injections, pansement de plaies, de brûlures, pose de perfusion, prise de tension, température, poids, etc. Après trois mois au dispen-saire où il a donné le meilleur de lui-même et fait beaucoup rire les en-fants, il est rentré en France le 13 décembre 2006. Au nom de toute la Famille Salésienne qui est à Touba, nous le remercions de tout coeur!

Florence SANTOS, fma et Caroline GOLLE

PÈLERINAGE PÈLERINAGE ÀÀ NOTRE NOTRE DAME DU MALI DAME DU MALI ÀÀ KITA KITA

Nous voici déjà au 36ème pèleri-nage de Notre Dame du Mali, à Kita. Il s’est tenu du 17 au 19 novembre 2006. On était à peu près 7000 pèlerins venus de tout le Mali.

Un peu d'histoire... Le 20 no-vembre 1888, 6 pères et frères dont un prêtre sénégalais de la congrégation du Saint-Esprit sont venus de Saint-Louis du Sénégal et s'installèrent à Kita, Makanyanbugu.

Le 1er pélerinage à Notre Dame du Mali date de 1963. A l'époque, racontent les premiers pèlerins, la messe était faite sous les gros manguiers qui sont toujours là. En 1988, le Mali a commémoré son cente-naire d’évangélisation. En no-vembre 1994, a eu lieu la consécration du nouveau sanc-tuaire de Kita. Donc, cette pa-roisse est la plus ancienne du Mali, 1888.

Une curiosité, la Vierge qui est dans cette paroisse est histori-que. Elle a été réalisée sur place avec la terre de chez nous, prise au marigot de Ban-gasi. Elle a été cuite sur place comme nos canaris avec le bois ramassé par les pionniers chré-tiens. Cette statue est donc ma-lienne, non importée. Pour qui ne la connaît pas, elle est souriante et porte Jésus dans ses bras qui, lui aussi, souri.

« Marie, ma bonne mère, je vous appartiens aujourd'hui, demain, pour toujours. Amen »

Valéria TIMOTEO, fma

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Trois cent jeunes venant de toutes les régions de Kenya se sont retrouvés à Embu pour participer au Forum jeunes or-ganisé par les F.M.A. et les SDB. du 17 au 21 décembre 2006.

Le forum a été basé sur le thème de l’étrenne 2006 : « la famille berceau de la vie et de l’amour ». A travers les ré-flexions ils ont pu communi-quer, comparer et se confron-ter avec d’autres jeunes sur l’importance de la famille, le lieu où la vie commence et se nourrit. Ils ont fait le pas de re-vivre certaines expériences vécues en famille, les différents dynamismes et rôles, les res-ponsabilités et les défis, surtout celui de faire de leur famille un lieu de base pour la croissance de la foi et des valeurs humai-nes et chrétiennes.

Le Père Philips Sermon, pro-vincial des Salésiens de AFE, a signalé aux jeunes certains signes de mort et de désespoir dans la famille : le manque de pardon, les difficultés pour res-pecter l’autre, etc. Il a aussi invité les jeunes à se confier à Dieu aux moments de diffi-cultés et à regarder la Vierge

Marie, qui a vécu des moments difficiles mais dans la foi et l’espé-rance car le Seigneur fait sortir quelque chose de bon de ce qui semble mauvais (Mt 1,18-25).

Monseigneur Anthony Muherici, évêque d’Embu, a vivement invité les jeunes à faire place à Jésus dans leur vie, dans leurs cœur et leur famille et cela par la prière et l’écoute de la Parole. Leur défi c’est d’être lumière pour les au-tres jeunes qui ne connaissent pas le Christ. Ils doivent faire comme disait Don Bosco : « les jeunes apôtres et missionnaires des jeunes ! »

Le partage dans l’amitié, les for-mations reçues ensemble, les té-moignages des expériences de couple et les exposés sur le ma-riage, les moments de prière et de fête, les théâtres sur les saints de la famille salésienne, tout cela a crée un climat de joie et d’enthou-siasme.

Ils sont partis chez eux après avoir fait le renouvellement de leur engagement de devenir da-vantage apôtres au sein de leur famille.

Félicité GOE, fma

UNE LETTRE POUR TOI !UNE LETTRE POUR TOI ! Très chères Sœurs, Le 9 Janvier 2007 je suis rentrée d’Israël, heureuse d’avoir vécu une expérience unique, pro-fonde et difficile à transmettre comme un compte rendu. Déjà vous connaissez certaines nouvel-les parvenues par le « Fil di-recte ». Nous étions 14 FMA de différentes provinces et continents plus trois coordinatrices. Malgré la situation difficile et fragile d’une guerre ouverte entre juifs et pales-tiniens nous avons pu visiter, en plus de Jérusalem et ses alen-tours, la Galilée, Césarée Mari-time et bien sur, Bethléem puis-que nous avons vécu l’avent et Noël au pays de Jésus. Chaque groupe qui parti-cipe au Projet Jérusalem a une connotation différente : le nôtre était pour la Formation Initiale. Le prochain sera pour la Pastorale. Cette expérience nous a donné un cadre géographique et historique pour mieux comprendre et prier les textes de la Parole de Dieu. Nous avons travaillé aussi sur les Constitutions et sur le Projet de Formation. J’attends les orienta-tions de Sr. Teresita et du Conseil Provincial pour partager avec vous cette richesse. Je suis très reconnaissante à l’Institut, à Sr Teresita et à la Province pour ces trois mois de formation. Je remer-cie également les sœurs de ma communauté que, avec une grande générosité m’ont remplacé en plusieurs travaux et tâches. J’ai beaucoup prié pour chacune, pour vos familles et in-tentions particulières, pour la Pro-vince, pour notre Afrique. Plu-sieurs centaines de photos, le contenu de riches conférences et des expériences attendent le mo-ment pour partager cette richesse énorme. Je suis contente pour Sr Dieudonne qui sera la prochaine de notre province à connaître ce pays « relique » et j’espère que avec le temps, beaucoup d’autres vont suivre !

Adriana Pertusi, fma

FORUM DES JEUNES AU KENYA FORUM DES JEUNES AU KENYA

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BONNE BONNE FETE FETE DE DE

SAINT SAINT JEAN JEAN BOSCOBOSCO

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LE TOURNOI DES 25 LE TOURNOI DES 25 ANS A TOUBA !ANS A TOUBA !

Pour les 25 ans de pré-sence des Pères Salésiens à Touba, la coordination de la pastorale des jeunes de cette Paroisse a organisé des tournois de football avec les élèves des se-conds cycles de Zwara, Mandiakuy, Mafuné et Ma-koïna, ainsi que le premier cycle de Touba et les au-tres.

Cette activité a démarré le 4 novembre 2006 avec les seconds cycles de Mandia-kuy et Zwara, le score est de 2 buts à 0 en faveur de Mandiakuy, ce match s’est passé sur le terrain de Tou-ba. A Makoïna, le Samedi 11 novembre c'était Mafuné et Makoïna, 4 buts à 2 en faveur de Makoïna.

Chaque samedi l'activité se déroule dans les différents centres, elle prendra fin en février, le mois de la grande fête !

Florence SANTOS, fma

C’est la sixième année que nous travaillons au Marché de Dantokpa parmi les fillettes vendeuses ambulantes et on a fait du chemin du 14 août 2001 jours dans lequel soeur Graziella CURTI accompagnée de sœur Vilma TALLONE, avaient coupé le ruban ! La baraque, qui n’est plus rouge et petite, mais peinte en plusieurs couleurs et agrandie, est encore un important point de repère à l’intérieur du Marché, mais n’est plus le seul endroit où nous travaillons. L’équipe des six animateurs (trois femmes et trois hommes), qui fait le tour du mar-ché chaque jour et plusieurs nuits dans la semaine, a découvert plusieurs situations dans lesquel-les se trouvent les filles du mar-ché. Il y a une quarantaine de fillettes très petites (âgées de six à neuf ans) qui de huit heures à 10 heures, avant d’aller se prome-ner pour vendre, suivent des cours d’alphabétisation et de for-mation avec nos animateurs qui ont négocié avec leurs tutrices et les mamans pour obtenir la per-mission d’aider ces fillettes. Les activités se déroulent sous une toiture à côté de la lagune dans une localité appelée « Todomé » et les fillettes commencent à ap-prendre le français et à recevoir des conseils et des formations. On a découvert une caté-gorie de filles qui balaient le mar-ché le matin tôt et le soir. Elles sont 136 et au moins une qua-rantaine parmi elles se sont révé-lées intéressées à apprendre à lire et à écrire. On a choisi avec elles l’horaire: de 11H30 à 14 heures. Les filles se rassemblent

et avec elles il y a aussi des mamans qui veulent apprendre. Ces activités se font dans le site d’Hinde, toujours au bord de la lagune à l’extrémité du marché. Il y a aussi des jeunes qui poussent les chariots (les kekevi) qui ont demandé une aide pour apprendre. Une deuxième baraque en dur est en train d’être ou-verte dans un autre endroit du marché pour être proche des filles qui sont postées et qui ne peuvent pas se promener et arriver à la baraque principale. Pendant les tours de nuit on a découvert plusieurs fillettes qui dorment à la belle étoile ou dans des chambres où elles sont en danger des pires formes d’exploitations. Alors notre rêve continue ! On vou-drait utiliser une maison pour accueillir les plus petites dans la nuit, et pour mener aussi des activités qui puissent les aider à devenir autonomes. L’Union Européenne a un projet qui vise à améliorer les conditions de vie des filles et des garçons du marché. Si nous pouvons trou-ver une maison (et nous en avons vue une très appro-priée !) l’UE serait disposée à monter et financier ce projet. Nous confions à saint Joseph et à nos saints Fonda-teurs notre rêve et nous deman-dons à toutes les sœurs l’aide de la prière ! Dans le prochain numéro de AFO LIAISON vous aurez le reportage de la Fête de Noël que nous ferons au Mar-ché en collaboration avec la Croix Rouge ! M. Antonietta MARCHESE, fma

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A Cotonou le rêve des Sœurs Salésiennes se fait réalité

NOUVEAUTES AU MARCHE DE DANTOKPA NOUVEAUTES AU MARCHE DE DANTOKPA

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Le samedi 2 décembre la salle polyvalente de notre Centre a ac-cueilli la deuxième Assemblée générale du RESPESD (Réseau des structures de protection des enfants en difficulté). Plus de cin-quante structures provenant de différents départements du Bénin y étaient représentées. L’idée de former un réseau de structures qui travaillent dans le domaine de l’enfance en difficulté est née en 2004 et la structure de notre Foyer Laura Vicuňa a été parmi les fondateurs de ce Ré-seau, qui, depuis deux ans, est reconnu par l’État. Cette structure a comme finalité celle d’organiser et de soutenir les différentes structures, évaluer les conditions dans lesquelles elles travaillent et faire un plaidoyer près des autori-tés ou des bailleurs de fond, tou-jours pour le bien des enfants. Chaque mois les structures se réunissent pour des séances de concertation dans lesquelles on partage activités, difficultés et perspectives. Chaque trois mois se réunit le Conseil d’Administra-tion et chaque mois le Bureau exécutif. Dans la dite assemblée générale ont été apportées des modifica-tions au Statut et au Règlement intérieur et l’ancien Bureau exécu-tif a démissionné. Les élections du nouveau bureau ont conclu la journée. Une soeur de notre structure a été choisie comme trésorière et un Salésien de Porto Novo comme aide trésorier ! Les

gens on fait de sympathiques commentaires à ces élections en disant que les finances du ré-seau sont en très bonnes mains ! Notre présence au sein du RES-PESD comme dans les autres structures auxquelles nous parti-cipons régulièrement, a le but de mettre vraiment en relief le choix des enfants, surtout des filles, en tant que personne humaine et enfants de Dieu, à l’exemple de nos fondateurs. Nos « Linges d’Orientation de la mission éducative » nous invi-tent à travailler en réseau en nous invitant à être attentives à « établir un dialogue critique et constructif avec toutes les per-sonnes qui veulent améliorer la situation de la femmes et des jeunes, surtout les plus démunis, et à tisser un réseau de solidari-té avec tous ceux qui croient aux valeurs de l’éducation ». C’est dans cet esprit que les Sœurs Salésiennes se sont engagés dans le RESPED pour que les enfants en difficulté aient la vie et la vie en abondance! Le Recteur Majeur aussi, dans son dernière étrenne nous a invi-té à collaborer activement avec tous ceux qui promeuvent la culture de la vie! M. Antonietta MARCHESE, fma

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Deuxième Assemblée du RESPED à Cotonou

TRAVAIL EN COORDINATION EN TRAVAIL EN COORDINATION EN FAVEUR DES ENFANTS EN DIFFICULTEFAVEUR DES ENFANTS EN DIFFICULTE SEMAINE DES SEMAINE DES

ELEVES ELEVES ÀÀ TOUBA TOUBA

Les élèves de Touba ont célébré la se-maine des élèves et de l'enseignement qui se déroule du 11 au 17 décembre 2006. Ce qui marque cette semaine c'est le tour-noi de Foot, filles et garçons, les sauts en longueur et en hau-teur, l'animation sani-taire qui a déjà com-mencé avec le Coo-pérant Michaël pour apprendre à éviter les maladies. Tout cela est appuyé par le mot du jour de chaque matin où Sr. Florence mène une lutte pour la propreté du lieu, du corps et des habits !

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Le vendredi 1er décembre la cour de la Paroisse Saint An-toine de Padoue de Zogbo (Cotonou) était décorée et en fête ! Il s’agissait d’un événe-ment extraordinaire : l’inaugu-ration du nouveau bâtiment de l’école Alternative « Aeereba Saint Joseph ». A partir de l’année scolaire 2004-2005, dans les salles de la catéchèse de la Paroisse, nous avions ouvert une école pour les fillettes « vidomegon » ou travailleu-ses du quartier, les filles qui ne peuvent pas fréquenter l’é-cole à cause de la pauvreté ou de la nécessité de travailler. Cette école accueille les filles dans la matinée de 8 à 12 heu-res avec un programme essen-tiel étalé sur trois ans. A la fin des trois ans elles pourront se présenter au CEP. Cette an-née scolaire les filles (il y a aussi 6 garçons) sont 72 parta-gées en quatre classes. Nous avons eu la chance d’ê-tre appelées par la Société té-léphonique Aeereba qui voulait mettre en place une œuvre so-ciale pour les démunis, mais voulait s’impliquer en quelque chose qui fonctionnait déjà. La décision de construire et équi-per quatre salles de classe pour notre école à été prise en collaboration avec le Curé de la Paroisse qui a mis à disposi-tion le terrain et qui dans les années passées avait suivi

avec intérêt la croissance de l’école. Nous sommes en train de préparer un accord avec la Paroisse pour le fonctionnement de la dite école qui est financée par l’Association « Nuovi Oriz-zonti ». Le 1er décembre a été une journée mémorable : la Mi-nistre de la famille, de la femme et de l’enfant a prési-dé l’inauguration et a coupé le ruban. Elle a avoué toute sa satisfaction pour cette oeuvre qui est tout à fait dans la ligne des choix de son Ministère. Le Directeur de l’École Alternative a pré-senté l’histoire de notre école et le Directeur de la Société Aeereba s’est dit heureux d’avoir contribué à l’achève-ment de cette belle œuvre. Les enfants de l’école ont chanté et représenté des sketchs très sympatriques, et ont pris place dans les diffé-rentes salles de classe. La bénédiction des locaux et un simple rafraîchissement ont conclu la belle journée. Nous remercions la Providence et saint Joseph qui continuent à nous assister dans notre tra-vail avec les filles les plus démunies, qui sont la portion plus chère de notre mission à Cotonou. M. Antonietta MARCHESE, fma

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INAUGURATION DE L’ECOLE ALTERNATIVE INAUGURATION DE L’ECOLE ALTERNATIVE «« AEEREBA SAINT JOSEPHAEEREBA SAINT JOSEPH » DE ZOGBO » DE ZOGBO

SALUTATIONS DES SALUTATIONS DES FMA DE MADAGAS-FMA DE MADAGAS-CAR POUR LE TOGO CAR POUR LE TOGO ET LA COTE D’IVOIRE ET LA COTE D’IVOIRE

Nous nous réjouissons avec vous pour ces 25

ans de présence FMA - SDB au Togo et en Côte d’Ivoire.

Avec vous nous ren-dons grâce à Dieu et à Marie Auxiliatrice, pour tout le bien accompli et nous souhaitons que l'oeuvre continue et

donne de fruits abondants de sainteté

pour la gloire de Dieu et le salut de multitude de

jeunes !

Sr. Maria Teresa Aña-ños, les Soeurs et les

Novices de Madagascar

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Le tout premier camp Le tout premier camp vocationnel à Bobo au vocationnel à Bobo au Burkina FasoBurkina Faso

SALÉSIENNES ET SA-SALÉSIENNES ET SA-LÉSIENS LÉSIENS ÀÀ LA REN- LA REN-CONTRE DES JEUNESCONTRE DES JEUNES

Du 29 au 31 décembre 2006 s’est tenu à Bobo au Bur-kina-Faso un mini-camp voca-tionnel. Cette rencontre a réuni 24 jeunes dont 12 filles. La ré-alisation de cette rencontre a été effective grâce à une étroite collaboration entre le Noviciat des Filles de Marie-Auxiliatrice d’Abidjan et les sa-lésiens de Bobo. Cette assise vient répondre aux besoins des jeunes désireux de connaître davantage les salésiens et les salésiennes. Les thèmes développés durant ces deux jours ont tour-né autour du grand thème du Recteur Majeur ‘la Vie est une vocation’. La vocation dans l’Ancien et le Nouveau Testa-ment. Comment discerner sa vocation ? Les différentes vo-cations dans l’Église, la voca-tion salésienne et l’accompa-gnement spirituel , le discerne-ment. Les conférencières étaient tour à tour, Augustine Dogbè, novice salésienne et Père César Fernandez, sdb ; Patricia Sossou, novice salé-sienne et Eric Assoumou ; Pas-caline Affognon, fma et Père Juan Carlos Vadiviezo, sdb. Sur place, il y a un groupe as-sez solide de salésiennes coo-pératrices et salésiens coopé-rateurs, une volontaire, vdb. Cela a rendu la présentation riche des différentes branches de la Famille Salésienne. Les témoignages des uns et des autres ont permis aux jeunes de goûter à la joie d’être salésienne ou salésien.

Le partage des difficultés ont per-mis certainement aux jeunes de se rendre compte que la vocation est dynamique et que cela de-mande un discernement conti-nuel, donc une conver-sion permanente. Dans ce parcours, les diffi-cultés constituent une chance pour répondre généreusement à l’ap-pel de Dieu. Cette rencontre de formation s’est dé-roulée dans une am-biance de joie, de sim-plicité, de collaboration, de célébration et d’ami-tié. Les jeunes ont par-ticipé à tout avec beau-coup d’enthousiasme. On peut noter aussi l’hospitalité des parois-siens, des sœurs de l’Annonciation de Bobo (SAB), des jeunes du lieu. Cette rencontre a permis aux jeunes d’expérimenter aussi la prière salésienne à tra-vers des célébrations. Les jeunes ont eu aussi à visiter une ONG ‘Renaissance’ qui ac-cueille les jeunes de la rue. A la fin du mini-camp nos sœurs ont pu visiter les familles de quelques jeunes, surtout des filles. Le 31 soir, nos sœurs ont participé à une célébration eucha-ristique diocésaine à la Cathédrale « Notre Dame de Lourdes » de Bobo. A la sortie, en présentant les vœux aux sœurs, Son Excel-lence Mgr Anselme Ti-tianma SANON a dési-ré que les salésiennes viennent au Burkina le plus tôt possible. Il a même réservé un sec-

teur d’apostolat pour elles. Ce vœu est aussi émis par les sa-lésiens.

Sophie Sidibé, Jean Paul et Pascaline Affognon (fma)

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FORMATION SUR FORMATION SUR LE SYSTEME LE SYSTEME PREVENTIF PREVENTIF

La commission d’éducation de la Paroisse « Marie Auxiliatrice » a organisé une formation sur le système Préventif pour les édu-cateurs des trois écoles catholi-ques du secteur: Ablogamé, de-kajevi et Kagnikopé. Sr. Margue-rite Laleye a animé ces ren-contres du 17 au 19 janvier.

SALUTATION SALUTATION DEDE MADRE ANTONIAMADRE ANTONIA

Chères Sœurs de la communau-té de Lomé

Je suis très contente d’avoir reçu le dépliant avec l’historique concernant les 25 années de présence salésienne au Togo.

Je vous souhaite une fécondité chaque fois plus grande pour cet anniversaire qui unit dans la louange et la joie, les Salésiens et les Filles de Marie Auxilia-trice !

Merci pour ce que, ensemble, vous avez semé dans les sillons du charisme éducatif confié par l’Esprit Saint à Don Bosco, inter-prétée avec modalités féminines par Marie-Dominique Mazzarello. Aidez vos destinataires à faire de grands rêves, en offrant surtout un témoignage de vie limpide et lisible. Réalisez chaque jour des gestes de communion. Nos com-munautés, le monde, ils ont be-soin des personnes disponibles à allonger les espaces de nos pro-pres tentes pour accueillir la di-versité qui affermit l’unité, pour tenter chaque fois un dialogue interrompu, pour ouvrir une porte fermé, pour rallumer un lueur d’espérance. Communautés ha-bités par la Trinité, source au-thentique de nos relations, force

pour vivre l’esprit de famille et la pas-sion éducative.

Que Marie Auxiliatrice vous bénisse toutes et vous donne ma salutation et toutes mes félicitations !

Sr. Antonia Colombo

SALUTATION SALUTATION DEDE

SR. CIRI SR. CIRI HERNANDEZHERNANDEZ

Très chères soeurs du Togo J’ai reçu l’artistique dépliant en an-nonçant les célébrations des 25 ans de fondation de notre présence salé-sienne au Togo. J’ai été heureuse en lisant toutes les initiatives qui se réali-seront tout au long de cette année 2007.

Tous mes meilleurs vœux en souhai-tant d’invoquer du Seigneur la force de son Esprit sur vous-mêmes, sur nos frères Salésiens, sur l’immense réalité des jeunes, sur chaque mem-bre de la Famille Salésienne et sur

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toutes les personnes qui sont en contact avec vous pour que le cha-risme salésien continue à donner ses fruits de sainteté.

Personnellement je remercie aussi le Seigneur de m’avoir donné la grâce de connaître ces réalités et d’admirer la vie abondante et nouvelle qui ha-bite en vous. Toutes mes félicita-tions !

Recevez mes salutations affectueu-ses et ma prière !

Ciri Hernández, fma

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LES LES JEUNESJEUNES DUDU MOUVEMENTMOUVEMENT

SALESIENSALESIEN DESDES JEUNESJEUNES AUAU TOURTOUR DEDE

L’ETRENNEL’ETRENNE 2007 2007

Du 29 au 30 décembre 2006 s’est tenu au foyer Maman Marguerite un week-end de formation avec les jeunes du M.S.J. d’Abidjan. Au tour du thème « Laissons-nous guider par l’amour de Dieu pour la vie » extrait de l’Etrenne du Rec-teur Majeur.

Chaque jeune a dit « non » à tout ce qui détruit la vie humaine et qui en empêche l’épanouissement par diverses formes de manipula-tion. La causerie animée par Sr. Monique Amegnaglo, a permis aux jeunes d’échanger plusieurs de leurs expériences, leurs inquié-tudes, leurs espoirs et leurs atten-tes. A tout cela c’est ajouté le chant « La vie est sans prix » de Monseigneur Barrigah, qui a fait le boum chez les jeunes.

En plus des 35 jeunes du mouve-ment étaient aussi présentes deux novices, Sr. Marie-Roseline Da-bou et Sr. Chimène Obembo, deux salésiens, Didier Eclou et le Père Albert et Sr. Marie-Claire Mounkoro, Fille de Marie Auxilia-trice. La soif de se rencontrer pour se former ensemble a poussé une jeune participante à s’exprimer en ces terme : « La prochaine fois il ne faut pas organiser seulement deux jours de formation mais tout le week-end, du vendredi au di-manche » Les responsables de la Pastorale ont offert aux jeunes de jolies car-tes de souhaits pour la nouvelle année à la fin de l’Eucharistie, vécue dans la joie. Chimène OBEMBO, novice fma

NOEL NOEL AUAU CENTRECENTRE DESDES JEUNESJEUNES DUDU VILLAGEVILLAGE MARIEMARIE -- DOMINIQUEDOMINIQUE

Le 22 décembre au Village Marie-Dominique, le Centre de jeunes a or-ganisé une fête pour permettre aux enfants, surtout les filles de l’alphabé-tisation, de célébrer dans la joie la nativité de Jésus. L’originalité de cette fête se situe dans les différentes prestations : théâ-tre, chants, danses. Le groupe de théâtre, composés des adolescents a

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présenté la scène de la nativité avec originalité. A la fin des prestations, les filles de l’Alphabétisation se sont re-trouvées pour partager un rafraîchis-sement. Sr Luisa Moscoso, dans son entretien avec les filles, a souligné la richesse de chaque personnage de la crèche. Elle invitait les filles à prendre soin de la nature, parlant des brebis de la crèche, à imiter Joseph qui par amour à renoncer de répudier Maire. Pour finir, elle invitait les filles à ré-pondre à leur tout « Oui » à Dieu comme l’a fait la Vierge Marie.

Pascaline Affognon, fma

PELERINAGE DES JEUNES A KARA EN L’HONNEUR PELERINAGE DES JEUNES A KARA EN L’HONNEUR DEDE MARIEMARIE IMMACULEEIMMACULEE

Le samedi 09 Décembre, les jeunes des quatre paroisses du doyenné de Kara ont fait un pèlerinage à Lama-Poudè, au pied de notre Mère Immacu-lée, sur le thème : "C'est par l’amour qu’on vous reconnaîtra comme mes disci-ples". Organisé en petits groupes, dirigés par des jeunes guides - animateurs formés à cet effet, la marche a commencé au environ de 7H30 sur le terrain du cimetière de Lama. Priant le chapelet, chantant et dansant sur le chemin, les joyeux troupeaux ont fait deux arrêts, l'un bien distant de l'autre, pour méditer et débattre, d'abord sur l'Amour de Dieu, avec la première lettre de Saint Jean (Jn 4, 7-12), puis sur les oeuvres de la chair et celles de l'Esprit, avec la lettre de Saint Paul aux Galates (Gal 5, 16-25) Arrivés à la paroisse sainte Rita et Jean XXIII de Lama Poudè, lieu du pèlerinage, ils firent une troisième pause pour méditer cette fois-ci sur la possi-bilité de la sainteté avec la première lettre de saint Paul aux Corinthiens (I Cor 12, 31. 13, 1-13), appuyée par quelques modèles de Sainteté comme la Vierge Marie Immaculée Conception, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et Do-minique Savio. A la fin, les jeunes ont été invités à prendre des engagements personnelles et à écrire une lettre à la Mère Immaculée, l'invitant à rentrer dans leurs vie personnelle. Après une grande pause ils se sont regroupés de nouveau, certains au pied du Saint Sacrement exposé, d'autres pour la confession. A la fin, les jeu-nes ont participé à l’Eucharistie, concélébrée par les prêtres des paroisses qui ont organisé, préparé et accompagné les jeunes. Pour clôturer le pèlerinage, la bénédiction a été reçue au pied de Marie Immaculée. Malgré la distance, les jeunes étaient repartis tous heureux d'avoir par-ticipé à ce pèlerinage. Ils ont surtout apprécié les thèmes des réflexions lors des arrêts et surtout les partages auxquels chacun a essayé d'apporter son savoir. Ce pèlerinage de jeunes, qui est la toute première pour tout le doyenné de Kara, a été une initiative salésienne ; sa réussite a enchanté même l'Évêque de Kara, qu'il a décidé d'emprunter les mêmes thèmes pour le prochain pèleri-nage général diocésain. Alors nous espérons recueillir les mêmes effets ou même plus.

Géraldine Kowu, novice fma

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Chers tous, Dans quelques jours nous enterrons l’an 2007 !.... Vous sou-haitez des nouvelles ? Je regarde les évènements de l’année à Men-zel Bourguiba.... Je ne m’arrête qu’à quelques uns. Le 31 janvier 2006, nous avons fêté Don Bosco à la Manou-ba avec nos frères salésiens en présence de Mgr. Maroun Lah-ham, le nouvel évêque de Tunis. En février : Le dimanche 19, nous avons invité la commu-nauté "Focolari" de Tunis pour le repas de midi. Elles sont trois tra-vaillant au Diocèse, à la clinique St. Augustin ou à l’école Jeanne d’Arc de Tunis. Cette rencontre élargit les horizons de la commu-nauté et fait du bien réciproque-ment. Élargis ton regard !... Mars : C’est vraiment l’hi-ver ! L’humidité et le froid pénè-trent... Il pleut beaucoup et des inondations sont signalées à Ma-teur non loin d’ici. Deux de nos enseignantes ont leur maison complètement envahie par l’eau. L’une de nous tousse beaucoup et doit se coucher avec de la fièvre... La maison, comme beaucoup d’autres en Tunisie n’est pas chauffée. Il y a le risque de se transformer en glaçons... Alors, qui va nous reconnaître ? Encore en mars : Assemblée gé-nérale des anciens (nes) élèves de l’école Ce 11 mars, une pre-mière !... En effet, c’est la 1ère fois qu’une assemblée générale des anciens (nes) a pu se réaliser. Les retrouvailles sont chau-des malgré le froid: beaucoup de sourires, d’exclamations ! La joie fuse de toute part : se retrouver nombreux est vraiment un plaisir. Cela réchauffe !!!! Peu à peu la salle de sport de l’école se remplit pour atteindre le nombre de 70. 19 mars, fête de Saint Joseph, un évènement historique se déroule : depuis un an, le Président Ben Ali a rendu à l’Eglise, la petite pa-roisse Saint Joseph de Djerba. Celle-ci, en effet, comme d’autres

paroisses en Tunisie, n’était plus per-mise au culte depuis l’indépendance en 1964. Après les travaux de restau-ration indispensables et nécessaires, la Paroisse Saint Joseph ouvre ses portes. Avec beaucoup de chrétiens du pays, nous nous rendons dans l’île, pour célébrer l’évènement. Avril : Cette nuit, du 28 avril, entre 3 et 4 heures du matin, un court circuit provoqué par le câble extérieur de la STEEG (Société Tunisienne d’Électricité et Gaz), provoque un incendie. C’est une lampe veilleuse qui a d’abord sauté réveillant deux d’entre nous... Mais déjà des flam-mes et une fumée noire sortaient des douches où se trouvaient également le chauffe-eau et la machine à laver à l’étage... Le bruit anormal a ameuté petit à petit les autres soeurs et nous nous sommes retrouvées toutes les cinq dans le couloir dans un brouil-lard et une odeur suffocante de brû-lé... L’appel des pompiers est de-meuré vain... Il fallait se débrouiller et agir vite... Les flammes, déjà hautes, ont pu être maîtrisées grâce au sang froid des unes et des autres : eau, sable, couvertures mouillées, extinc-teur sont finalement devenus maître de la situation.... Une nuit blanche ? Non ! Étant donné la saleté, c’est une nuit noire. Normal, la nuit il fait noir !... Nous sommes vivantes toutes les cinq ! Non pas des "Jeanne D’Arc" au bûcher ! Mai : Tôt un beau matin du début mai, la maison se remplit comme une ruche. C’est grande fête aujourd’hui ! Des bénévoles tunisiens et européens sont au travail pour la bonne réussite de la double fête : "École des Soeurs - UTAIM" (Union Tunisienne d’aide aux Insuffisants mentaux) ! La cuisine où l’on fait des crêpes, la salle à manger où se pré-parent des sandwichs, la cour de l’é-cole se remplit de stands de ventes diverses au profit du Centre des handicapés. Le plus beau, c’est la bonne entente qui règne entre tous. Dans la soirée, tous les enfants se manifestent par la chorale, la danse, les scénettes, l’aérobic, la gymnasti-que. Le succès est complet. Enfants et parents ont le sourire. Certains ont pu dire qu’il y a eu 3000 personnes

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présentes ?? C’est vrai qu’il y a eu du monde ! Modestement, nous pensons que 1500 parents et amis sont davantage la réalité ! Juin : Comme convenu, les enseignantes de l’école envahis-sent la cuisine de Soeur Maria très tôt. Ce sont elles qui préparent le repas avec menu tunisien. On cui-sine mais on chante et même un pas de danse n’est pas défendu. L’ambiance est très joyeuse. C’est le repas de fin d’année, toutes en-semble : les soeurs avec les ensei-gnantes et le personnel de l’école. C’est vraiment une fête avant de donner les notes aux élèves la se-maine prochaine et... partir en va-cances. Dans l’après-midi, nous regardons un montage sur la péda-gogie de Jean Bosco et un autre montage, moins sérieux, intitulé : « Dada ». On a bien rit !... Oh ! Lala ! Je pense arrê-ter cette " rétro 2006" à mi chemin, moitié de l’année ! Peut-être, la suite sous peu... La vérité ? Au XXI ème siècle, lit-on les choses trop longues? Mais regarder quand même dans le prochain DBA (Don Bosco aujourd’hui) édition de France, la bonne visite des « 72 disciples » en Tunisie (Article de Job Inisan). Ce fut " super" et si sympathique !... Pour répondre à une demande exprimée, j’ajoute que nos besoins se tournent vers les jeunes an-ciens élèves. Pour satisfaire leur appel, nous avons besoin de maté-riel : ballons, jeux de société, livres et un fond qui permettent de don-ner une indemnité aux intervenants (prof. de sport, enseignante aéro-bic, d’informatique...). Passez tous une année 2007 extra ! Que l’amour, la joie, l’espé-rance et la paix ne manquent pas !

Renée Dumortier, fma

COUP D’ŒIL RETROSPECTIF 2006 SUR MENZEL COUP D’ŒIL RETROSPECTIF 2006 SUR MENZEL

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RECETTE DE MAMAN MARGUERITERECETTE DE MAMAN MARGUERITE «« BONJOUR !BONJOUR ! »»

Mettez ensemble 4 cuillères de bonne volonté 2 grammes de patience 1 pincée d’espérance 1 bonne dose de foi Ajouter 1 mesure de tolérance 2 poignées d’humilité 1 pincée de sympathie Un peu de prudence Une large quantité de bonne humeur, Assaisonner le tout avec beaucoup de bon sens, Laissez cuire a feu lent

Et vous aurez une… Bonne journée !

POUR INCULTURER POUR INCULTURER LA TENDRESSELA TENDRESSE

Un comprimé pour votre santé Peser 3 parties de courage 3 parties de confiance 3 parties d’amour Amalgamer le tout avec un abondant enthousiasme et esprit de foi. Ajouter : 1 partie de joie de vivre 1 partie de modération

Verser dans la dose préparée la même quantité de bonne humeur et achever avec une pincée d’arc-en-ciel. Préparer des comprimés à prendre chaque jour pendant toute la vie ! Elle sera une vie sereine !!!

Adèle Sammartino, fma

Le Bulletin mensuel informatif Le Bulletin mensuel informatif des Sœurs Salésiennes de des Sœurs Salésiennes de

l’Afrique Francophone Occidentale (AFO)l’Afrique Francophone Occidentale (AFO)

Province « Mère de Dieu » AFO 10 B.P. 2034 Abidjan 10 Côte d’Ivoire <[email protected]>

Directeur de publication: Teresa VILLEGAS Rédacteur en chef et montage: Viky ULATE Équipe de rédaction: Coordinatrices locales de communication et Sr. Marcelle GUINAT

Pour nous contacter: [email protected]

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Comme nouvelle je vous partage ma joie car j'ai réussi mes examens de décembre. Maintenant c'est le stage qui me demande beaucoup de temps pour les préparations. Je suis dans une classe de 6ème primaire (la dernière classe du primaire). Je suis très contente quand je reçois les nou-velles de notre chère AFO. Je pense à vous et cela me mo-tive pour bien réussir et retourner auprès de vous.

Lydie ZOMA , fma

Fin de la session des jeunes FMA-SDB France-Belgique (du 26 au 29 décembre 2006)

NOUVELLES NOUVELLES DEDE SR LYDIE SR LYDIE ZOMAZOMA