Bulletin mensuel bilingue d’informations - N° 24 - mars 2015 … · 2016-03-24 · Bulletin...

Récépissé de déclaration N° 00000038 / RDDJ / J06 / BASC du 9 juillet 2012Directeur de Publication : Martin BELINGA EBOUTOU

Bulletin mensuel bilingue d’informations - N° 24 - mars 2015Cabinet Civil de la Présidence de la République du Cameroun

Le Temps des Réalisations

Bulletin N° 24 - mars 20152

EE D I T O R I A LA United Central Africa for a Powerful Africa

Martin BELINGA EBOUTOUDirector of the Civil Cabinet of the Presidency of the Republic

The ECCAS summit of the 16th ofFebruary 2015 in Yaoundéconcretised Africans' desire to

take control of their destiny. It is positio-ned as such, and we should congratu-late ourselves, in the wake andextension of previous major eventsorganised in Yaounde: the AFRICA 21Conference (18-19 May 2010) on theoccasion of the Fiftieth Anniversary ofAfrican Independence, and the ECCAS- ECOWAS-CGG Joint Summit (24-25June 2013) on Security in the Gulf ofGuinea.

This Summit of February 16 was ahistoric, almost magical moment. Bydemonstrating its determination to relyprimarily on itself in the fight againstBoko Haram, Central Africa appeareddetermined to play its role, a leadershiprole, to face by itself the challengesgenerated by this small group of "men"deprived of humanism.

The summit of February 16 was asuccess by the density of interventionsas well as the work done. It was atriumph due to the level of representa-tion of member States: six Heads ofState, a Prime Minister and threeMinisters of Foreign Affairs.

On their arrival in Yaounde, theywere imbibed with a clear understan-ding of the issues and a keen aware-ness of the reality. Boko Haram is aterrorist movement.Transcendingborders, it threatens international peaceand security. Africans certainly play amajor leadership role in this matter. Butit is neither natural nor fair to expectthem to eradicate Boko Haram in a

sustainable manner, without concreteand effective participation of otherStates and of the international commu-nity.

The Cameroonian Head of State,His Excellency Paul BIYA, with themixture of generosity and kindness thatcharacterizes him, took the floor. In linewith his interventions at the ElyséeSummit on Boko Haram on the 17th ofMay 2014 and in front of the DiplomaticCorps on the 8th of January 2015 inYaounde, he denounced the cult. It hadin fact, already caused thousands ofdeaths, led to the displacement of manypeople, an impressive influx of refugeesand paralyzed life. He welcomed thereferral of international bodies (AU, UN,etc.) to eradicate the scourge of terro-rism. Then, with this sacrifice thatmakes his personality, he listened to hiscounterparts.

Having taken the right measure ofthe situation, the Heads of State laid thenecessary acts because we cannot to-lerate the partition of African countriesin to micro-States under the false pre-text of religion, at the time where largecontinental groups are formedelsewhere. They agreed on measuresto adopt, in order to stop murders,aggravated barbaric killings and otherviolence perpetrated by the Islamicsect.

They produced resolutions to bearchived in the annals of history as theywere cut to the size of the threat.

Thus, as a single man, all countrieswithout exception condemned terrorism.

As a single being, they defined asub-regional strategy of support toCameroon and to Chad, in their fightagainst Boko Haram, within the frame-work of the mechanisms provided bythe Protocol establishing COPAX,accompanied by a pact of mutual assis-tance and non-aggression between themember States of ECCAS.

To achieve their goal of eradicationof Boko Haram, they set up an aid infinancial resources of 50 billion francs,in engineering, health, military equip-ment as well as air support.They crea-ted a multidimensional support fund inthe fields of logistics, humanitarianassistance, communication and diplo-matic action. Chad, the first by a largecontingent, joined Cameroon, victo-riously present in the front since 9months.

And it was a victory because themember countries of ECCAS were notin the original or in the frills, but in thenecessary. And it was a victorybecause this summit symbolized theunity of countries in the sub-region,while continuing the reaffirmation,begun in 2002 in front of the UnitedNations Security Council, of the role ofCentral Africa in the concert of Nations.And it was again a victory because thesummit had just made Africa to gainmilitary and diplomatic maturity,tolerance and openness. Yes, therecannot be a powerful and free Africawithout a strong Central Africa, whichcan only be strong while united.Demonstration was made in Yaoundé.



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Le sommet de la CEEAC du 16février 2015 à Yaoundé, a concré-tisé la volonté des Africains de

s’approprier leur destin. Il se situa ainsi,et il faut s’en féliciter, dans la mouvanceet le prolongement des grandes rencon-tres antérieures organisées à Yaoundé :la Conférence AFRICA 21 (18-19 mai2010) à l’occasion du Cinquantenairedes Indépendances Africaines, et leSommet conjoint CEEAC-CEDEAO-CGG (24-25 juin 2013), sur la Sécuritédans le Golfe de Guinée.

Ce Sommet du 16 février fut unmoment historique, magique presque.En faisant preuve de sa détermination àcompter d’abord sur elle-même dans lalutte contre Boko Haram, l’AfriqueCentrale apparut décidée à jouer sonrôle, un rôle directeur pour relever, parelle-même, les défis générés par cegroupuscule d’ « hommes » dépouillésd’humanisme.

Ce sommet du 16 février fut uneréussite de par la densité des interven-tions ainsi que des travaux. Il fut untriomphe de par le niveau de représen-tation des Etats membres : six Chefsd’Etat, un Premier ministre et troisministres des Affaires étrangères.

A leur arrivée à Yaoundé, ils étaienthabités par une claire perception desenjeux et une conscience très aigüe dela réalité. Boko Haram est un mouve-ment terroriste. Transcendant les fron-tières, il menace la paix et la sécuritéinternationales. Les africains jouentcertes un rôle directeur majeur. Mais iln’est ni naturel, ni juste de s’attendre àce qu’ils éradiquent Boko Haram de

façon durable sans la participation effec-tive et concrète des autres Etats et dela communauté internationale.

Le Chef de l’Etat camerounais, SonExcellence Paul BIYA, avec ce mélangede générosité et de bienveillance qui lecaractérise, prit la parole. Dans la lignéede ses interventions au Sommet del’Elysée sur Boko Haram le 17 mai 2014et devant le Corps Diplomatique le 8 jan-vier 2015 à Yaoundé, Il dénonça cettesecte. Elle avait, en effet, déjà fait desmilliers de morts, entraîné des déplace-ments de nombreuses personnes, unafflux impressionnant de réfugiés et pa-ralysé la vie. Il se félicita de la saisinedes instances internationales (UA, ONU,etc.) pour éradiquer le fléau du terro-risme. Puis avec cette abnégation quifait sa personnalité, il écouta sesHomologues.

Ayant pris la juste mesure de la si-tuation, les Chefs d’Etat posèrent lesactes qu’il fallait car l’on ne saurait tolé-rer la partition des pays africains enmicro-Etats sous le prétexte fallacieuxdu religieux, à l’heure où ailleurs seforment de grands ensembles continen-taux. Ils convinrent des mesures qu’ileut fallu adopter, afin que cessentmeurtres, tueries barbares et autresviolences aggravées perpétrés par lasecte islamiste.

Ils produisirent des résolutions à ar-chiver dans les annales de l’histoire tantelles furent taillées à la dimension de lamenace.

C’est ainsi que comme un seulhomme, tous les pays sans exception,

condamnèrent le terrorisme. Comme unseul être, ils définirent une stratégiesous régionale de soutien au Camerounet au Tchad dans leur lutte contre BokoHaram ce, dans le cadre des méca-nismes prévus par le protocole créant leCOPAX assorti d’un pacte d’assistancemutuelle et de non-agression entre lesEtats membres de la CEEAC.

Pour atteindre leur objectif d’éradica-tion de Boko Haram, ils mirent en placeune aide en ressources financières de50 milliards de francs, en génie, ensanté, en équipements militaires ainsiqu’en appui aérien. Ils créèrent un fondsde soutien multidimensionnel dans ledomaine de la logistique, de l’assistancehumanitaire, de la communication et desactions diplomatiques. Le Tchad, le pre-mier, par un important contingent, rejoi-gnit le Cameroun victorieusementprésent au front depuis 09 mois.

Et ce fut une victoire parce que lespays membres de la CEEAC ne firentpas dans l’original ni dans la fioriture,mais dans le nécessaire. Et ce fut unevictoire parce que ce sommet symbolisal’unité des pays de la sous-région, touten poursuivant la réaffirmation, com-mencée en 2002 devant le Conseil desécurité des Nations Unies, du rôle del’Afrique centrale dans le concert desNations . Et ce fut encore une victoireparce que ce sommet venait de fairegagner l’Afrique en maturité diploma-tique et militaire, en tolérance et enouverture d’esprit. Oui, il ne saurait yavoir une Afrique puissante et libre sansune Afrique centrale forte, et elle nesaurait être forte qu’unie Démonstrationen a été faite à Yaoundé.

Une Afrique Centrale unie pour une Afrique puissanteMartin BELINGA EBOUTOU

Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République

EE D I T O R I A L



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Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Conseil de Paix et de Sécurité de

l’Afrique Centrale (COPAX)consacré à la lutte contre Boko Haram

Discours du Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA

Madame, Messieurs les Chefs d’Etatet de Gouvernement, Messieurs les Chefs de délégations,Monsieur le Représentant duSecrétaire Général de l’ONU, Monsieur le Représentant de laPrésidente de la Commission del’Union Africaine,Monsieur le Secrétaire Général de laCEEAC,Monsieur le Président du Sénat,Monsieur le Président de l’AssembléeNationale,Monsieur le Premier MinistreMonsieur le Premier Président de laCour Suprême,

Monsieur le Procureur Général près laCour SuprêmeMesdames, Messieurs les Membresdu Corps diplomatique,Mesdames, Messieurs les Membresdu Parlement,Excellences, Mesdames, Messieurs,

Au nom du peuple camerounais, jevous souhaite une chaleureusebienvenue et un agréable séjour àYaoundé. Je voudrais très sincèrementvous remercier de votre présence à cesommet.

Comme vous l’avez voulu, il estconsacré à l’agression dont certains denos pays sont l’objet de la part de lasecte terroriste Boko Haram. Votreprésence est le témoignage de lasolidarité collective de notreOrganisation. Elle traduit aussi etsurtout notre volonté de concrétiser lesdifférentes décisions que nous avonsdéjà prises contre Boko Haram. Cemouvement, vous le savez, rejette lesvaleurs de la vie humaine. Il emploieles méthodes d’un terrorisme aveugleet impitoyable.



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Ses exactions ont déjà fait desmilliers de victimes et causé desdestructions et des pertes en vieshumaines considérables au Nigeria etdans les pays voisins.

Actuellement, le Tchad, le Niger etle Cameroun, et bien entendu leNigeria, sont, si je puis dire, enpremière ligne. Leurs forces arméesfont vaillamment front… Ai-je besoin dele rappeler : leur combat est aussi celuide l’ensemble de notre Organisation.

C’est le lieu pour moi de rendre unhommage fraternel au Président IdrissDEBY. Avec l’appui du peuple frèretchadien, il a pris la décisioncourageuse, en signe de solidarité, denous envoyer, en renfort, un importantcontingent de soldats tchadiens. Leurbravoure est bien connue, elle s’estillustrée au cours des dernierscombats.

Le Cameroun se félicite par ailleursde la décision prise fin janvier 2015 parl’Union Africaine.

Comme vous le savez, son Conseilde Paix et de Sécurité, réuni au niveaudes Chefs d’Etat et de Gouvernement,a autorisé le déploiement d’une ForceMultinationale Mixte de 7500 hommes.Il a également décidé de laconvocation, à Yaoundé, d’une réuniond’experts pour en préciser le conceptopérationnel. Celle-ci s’est tenue du 05au 07 février 2015. Elle a donné lieu àune analyse approfondie de la situationet à l’élaboration du mandat de laForce Multinationale Mixte.

La décision de l’Union Africaineouvre également la voie à une saisinedu Conseil de Sécurité en vue del’adoption d’une résolution.

Qu’il me soit permis de repréciserqu’il ne s’agit aucunement d’une «croisade » contre l’Islam ou d’unépisode d’une quelconque « guerredes civilisations ».

La réalité est simple. Il y a d’uncôté, le nôtre, les tenants d’une société

moderne et tolérante, garantissantl’exercice des droits de l’homme, dontceux de religion, ainsi que ladémocratie représentative. De l’autrecôté, c’est-à-dire du côté de BokoHaram et des mouvements qui luiressemblent, il y a les partisans d’unesociété obscurantiste et tyrannique,sans considération aucune de ladignité humaine.

Vous en conviendrez avec moi, il ya une totale incompatibilité entre cesdeux modèles de société. Et partantune totale impossibilité de compromis.

Il nous faut donc mettre un termeaux actions et agissements desmouvements terroristes. Il nous fautéradiquer Boko Haram. De la sorte,nous pourrons rassurer nospopulations et mieux nous consacrerau seul combat qui vaille : la luttecontre la pauvreté et pour la dignité del’homme africain.

Je vous remercie.

Speech by the Head of State, H.E. Paul BIYA

Heads of State and Government, Heads of Delegation,The Representative of the UNSecretary-General, The Representative of the Chairpersonof the African Union Commission,The Secretary-General of ECCAS,The President of the Senate,The President of the NationalAssembly,The Prime Minister,The First President of the SupremeCourt,The Procureur General of the SupremeCourt,Members of the Diplomatic Corps,

Members of Parliament,Ladies and Gentlemen,

On behalf of the Cameroonianpeople, I wish you a warm welcomeand pleasant stay in Yaoundé. I wouldlike to heartily thank you for attendingthis summit.

Just as you desired, this summit isdevoted to attacks on some of ourcountries by the Boko Haram terroristsect. Your presence here testifies to thesolidarity within our Organization.Above all, it also reflects ourdetermination to implement the variousdecisions we have already taken

against Boko Haram, a movementwhich, as you are aware, rebuffs thevalues of human life. It uses methodsof blind and ruthless terrorism.

Its atrocities have already claimedthousands of lives – Muslims for themost part – and caused extensiveproperty damage in Nigeria and inneighbouring countries.

Chad, Niger and Cameroon, and ofcourse Nigeria, are currently at thefront line, so to say. Their armed forcesare bravely waging battle… Needlessto point out that their battle is also thebattle of our entire Organization.



I would like to pay fraternal tributeto President Idriss DEBY. With thesupport of the Chadian people and asa sign of solidarity, he took thecourageous decision to send a largecontingent of Chadian soldiers toreinforce our troops. Their bravery iswell known and has beendemonstrated in the latest battles.

Furthermore, Camerooncommends the decision taken by theAfrican Union at end-January 2015.

As you know, the African Union’sCouncil for Peace and Security inCentral Africa, at its meeting of Headsof State and Government, authorizedthe deployment of a 7 500-man strongMixed Multinational Force. It alsodecided to convene an experts’meeting in Yaounde from 5 to 7February 2015 to specify the

operational concept of this force. Themeeting conducted an in-depthsituation analysis and prepared themandate of the Mixed MultinationalForce.

The African Union’s decision alsopaves the way for referral to theSecurity Council with a view toadopting a resolution.

Permit me to point out, once again,that this is in no way whatsoever, a“crusade” against Islam or an episodein some kind of “clash of civilizations”.

The reality is simple. On one side,there are our forces, defenders of amodern and tolerant society whichguarantees the exercise of humanrights, including that of religion, as wellas representative democracy. On theother side, namely Boko Haram and

similar movements, there are partisansof an obscurantist and tyrannicalsociety which has no consideration forhuman dignity.

You would agree with me thatthese two models of society areabsolutely incompatible and, hence,compromise is absolutely impossible.

Therefore, we need to put an endto the actions and activities of terroristmovements. We need to eradicateBoko Haram. By so doing, we would beable to reassure our populations andbetter focus on the only worthwhilestruggle: the struggle against povertyand for the dignity of Africans.

Thank you.

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Paul BIYA reiterates his call for the eradication of the Boko Haram terrorist group.



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Discours du Président Idriss DEBY ITNO, Président en exercice de la CEEAC

Excellence Monsieur le Présidentde la République du Cameroun,Hôte de cette Réunion ;Excellences Madame et Messieursles Chefs d’Etat des pays membresdu Conseil de Paix et de Sécurité del’Afrique Centrale (COPAX);Monsieur le Premier Ministre, Chefdu Gouvernement de la Républiquedu Cameroun ;Mesdames et Messieurs les Minis-tres et Chefs de Délégations ;Monsieur le Délégué du Gouverne-ment auprès de la Communauté

Urbaine de Yaoundé ;Madame la Présidente de la Com-mission de l’Union Africaine ;Excellences Mesdames et Mes-sieurs les Ambassadeurs et Repré-sentants des OrganisationsInternationales ;Chers Invités ; Mesdames et Mes-sieurs ;

Avant tout propos, je vous inviteà bien vouloir vous lever pour ob-server une minute de silence, deméditation ou de prière pour les vail-

lants soldats camerounais et tcha-diens récemment tombés sur lechamps d’honneur dans la luttecontre le groupe terroriste BokoHaram

Je vous remercie.

Permettez-moi ensuite deremercier au nom de l’ensemble dela Communauté mon frère, le Prési-dent PAUL BIYA et son gouverne-ment pour avoir bien vouluorganiser cette réunion dans des



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délais aussi courts, malgré laconjoncture difficile que l’on sait.Nous lui sommes également recon-naissants pour l’accueil et toutes lesattentions accordées aux différentesdélégations présentes à cesassises.

Les assises qui s’ouvrentaujourd’hui ici à Yaoundé portentsur la lutte contre Boko Haram.Comme tout le monde le sait,depuis essentiellement l’année2013, le groupe terroriste nigérianBoko Haram a étendu ses actionssur le Cameroun, menaçant de cefait la stabilité de l’ensemble de laCommunauté.

Ces actions se traduisent parles prises d’otages, les tueriesaveugles et sauvages des civils in-nocents, le sabotage et la destruc-tion des infrastructures, le pillagedes biens, etc. Le paradoxe de cesattaques est que ce sont les popula-tions de confession musulmanepour lesquelles cette nébuleuseprétend combattre qui en payent leplus lourd tribut.

C’est pour faire face à cette me-nace et en guise de solidarité avecla République Sœur du Camerounque mon pays a pris ses responsa-bilités en envoyant un important

contingent militaire dans l’ExtrêmeNord de ce pays.

Après les initiatives internatio-nales et régionales prises par laCommission du Bassin du LacTchad (CBLT), la Communauté Eco-nomique des Etat‘ de l'Afrique del’Ouest (CEDEAO) et l’Union Afri-caine, il était temps pour notre Com-munauté d’apporter aussi sacontribution dans cette lutte.

Votre forte présence meconvainc de l’engagement de laCEEAC à jouer son rôle en se réfé-rant aux dispositions du Protocoledu COPAX et du Pacte d’AssistanceMutuelle entre nos Etats membres.

Excellences ;Mesdames et Messieurs ;

La guerre que nous imposeBoko Haram aujourd’hui est une for-midable opportunité de raffermir nosliens de solidarité et d’intégrationface aux menaces sécuritaires.Nous pouvons nous rendre à l’évi-dence qu’il est difficile pour nosEtats de faire face à ces menacesisolément.

Je puis vous dire solennelle-ment que mon pays le Tchad estrésolument inscrit dans cette

logique panafricaniste. Notre inter-vention au Mali et dans d’autresthéâtres d’opération en est l’illustra-tion.

Nous exhortons particulière-ment nos Etats membres qui nesont pas encore touchés par leterrorisme à porter une grandeattention à cette question et à ma-nifester leur solidarité agissanteenvers les pays touchés par lesactions de Boko Haram.

Nous invitons également laCommunauté internationale àapporter tout son soutien matériel,diplomatique, financier, logistique ethumanitaire aux efforts de laCEEAC et de ses Etats pour com-battre Boko Haram. Mon souhait estque nos travaux puissent débou-cher sur les actions immédiates etconcrètes à entreprendre dans lalutte contre Boko Haram.

Boko Haram doit savoir que,comme le disait le stratège chinoisSun Tzu, « La guerre est semblableau feu, lorsqu'elle se prolonge ellemet en péril ceux qui l'ont provo-quée. »

Je vous remercie.



Les documents du sommet

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The determination and commitment of the Central African leaders during their discussions yielded tangible fruits.



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Working towards the common goal, victory in the fight against terrorism.



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Le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale a vu le jour à l’issue de la Conférence au Som-met des Chefs d’Etat et de Gouvernement d’Afrique Centrale du 25 février 1999 à Yaoundé.

Bon à savoir



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Impressions d’aprèssommet SS.E. Idriss DEBY ITNO, Président du Tchad, Président en exercice de la CEEAC

« Les résultats auxquels noussommes parvenus sont très bons.C’est aussi un message fort envoyénon seulement en direction de cesilluminés mais aussi en directiondes autres régions de l’Afrique.Dans ce genre de situation, il fautse convaincre qu’aucun pays nepeut s’en sortir par ses propresmoyens. C’est comme un cancer. Ilattaque aujourd’hui tous les paysalors qu’il y a peu, on croyait qu’ilétait circonscrit au Nigeria. Il attaque le Cameroun, le Niger etmaintenant le Tchad. Il faut donctrès rapidement contenir ce malcomme nous l’avons décidé, par unengagement ferme de tous lesChefs d’Etat des pays de la sousrégion de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique

Centrale (CEEAC). Nous avonspris la résolution de fournir une assistance forte aux pays qui sont lestêtes de pont notamment le Tchadet le Cameroun qui font face sur leterrain à la nébuleuse BokoHaram. Ceci constitue donc unrésultat appréciable. C’est mêmeune première. Une preuve que laCEEAC sur laquelle reposentbeaucoup de regards notammenten termes de résultats attendus. Lesrésultats sont donc à la hauteur dudéfi qui nous attend. Je profite decette occasion pour féliciter tousmes pairs non seulement pour leurparticipation, leur engagementpersonnel au nom de leurs Etatsainsi qu’au nom de leurs populations. Pour le déplacement qu’ilsont effectué pour venir partager

avec le Cameroun et le Tchad lefardeau que nous avons en commun. Je voudrais bien profiter del’occasion aussi pour rendre unhommage mérité au Forces deDéfense camerounaises qui onttenu pendant neuf mois, seules faceà cette nébuleuse. Grâce à cesForces de Défense, aucun centimètre du territoire camerounais n’estsous le contrôle de Boko Haram.Ils ont payé un lourd tribut et Dieumerci les frontières du Camerounrestent intactes. Maintenant rienn’est encore terminé, le combatsera encore long. Il faut s’inscriredans la durée pour parvenir àmaîtriser ces criminels. Je tiensaussi à remercier mon frère, le Président BIYA, pour tous les effortsconsentis pour nous accueillir. »



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« Il était important pour nousautres de la sousrégion de venirtémoigner notre soutien à nosfrères et sœurs du Cameroun.Aujourd’hui, la situation est trèssérieuse et nous avons le sentiment que nous sommes attaqués.Avec deux pays de la sousrégion impliqués avec un adversaire redoutable, déterminé.Nous avonsnousmêmes lesentiment que nous sommesattaqués. Il est donc importantque nous puissions réagir. C’est

donc la raison pour laquellenous devons impérativementnous retrouver aujourd’huiautour du Président BIYA, nonseulement pour lui témoigner, àlui ainsi qu’à tout le peuple camerounais, notre soutien et pourlui dire aussi qu’il n’est pas seul.Nous avons le devoir d’êtreensemble, car il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui c’est le Cameroun et le Tchad qui sont auxpremières loges et demain çapeut être d’autres pays. Et de

vant la détermination des adversaires, nous devons montrer quenous sommes encore plus déterminés. Nos peuples ont besoinde paix et de développement,c’est donc ensemble que nousallons faire en sorte de retrouverla paix. Il est aussi bon que nousnous retrouvions entre nouspour faire le point avant d’allerà la rencontre de nos frères de laCEDEAO pour voir commentestce que les actions doiventêtre coordonnées. »

S.E. Ali BONGO ONDIMBA, Président du Gabon



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Un sommet au succès retentissant

La session extraordinaire duConseil de Paix et de Sécurité(COPAX) de la Communauté

Economique des Etats de l'AfriqueCentrale (CEEAC), sur la guerrecontre Boko Haram du 16 février2015 à Yaoundé s’est achevée surune note de satisfaction générale.

Le succès du COPAX 2015 estêtre lié à la fois à son organisation,à la forte participation enregistrées,aux messages, et les décisionsenregistrées qui ont suscité unel'attention soutenue de l'opinionpublique nationale et internationale.

Au plan diplomatique, la participa-tion des pays membres est sansconteste l’une des grandes satisfac-tions de ces assises.

Sur les dix délégationsprésentes à Yaoundé, six étaientconduites par les Chefs d’Etat. C’estle cas du Cameroun, hôte du som-met, de la RCA, de la Républiquedu Congo, de la Guinée Equatorialeet du Gabon. Sao Tomé et Principeétait représenté par son PremierMinistre, tandis que les délégationsdu Burundi, d’Angola et de la Répu-blique Démocratique du Congoétaient conduites par leurs Ministresdes Affaires Etrangères.

Le représentant du SecrétaireGénéral des Nations Unies et celuide la présidente de la Commissionde l’Union Africaine ont égalementpris part aux travaux de Yaoundé.

Sont aussi à mettre l’actif decette réussite, le ton et la pertinencedes diverses interventions à lacérémonie d’ouverture. Dansl’ensemble, les propos des orateursont été sans équivoque. Aucuncompromis n’a été fait à BokoHaram. Le Président Paul BIYA estallé droit au but : « Il nous faut doncmettre un terme aux actions et agis-sements des mouvements terro-ristes. Il nous faut éradiquer Boko



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Haram. De la sorte, nous pourronsrassurer nos populations et mieuxnous consacrer au seul combat quivaille: la lutte contre la pauvreté etpour la dignité de l’homme africain», a-t-il martelé devant l’assistance.

En dehors des prises de parole,les participants ont apprécié à leursjustes valeurs les engagementspertinents pris et des résolutionsadoptées à l’unanimité au sortir duhuis clos des Chefs d’Etats.

Au rang des résolutions l’onpeut retenir que les membres duCOPAX ont convenu de la néces-sité de conjuguer leurs efforts pourapporter une repose commune etcoordonnée au combat contre lasecte Boko Haram. Tout en réaffir-mant leur ferme volonté à soutenirle Cameroun et le Tchad conformé-ment au Protocole du COPAX, etau pacte d’Assistance Mutuelle despays membres de la CEEAC. Uned’aide d’urgence de 50 milliardsFCFA sera accordée aux deuxpays. Cet appui va égalementporter sur un soutien varié enhommes et en équipements mili-taires divers.

Les dirigeants de la région ontégalement chargé le Secrétariat dela CEEAC de préparer un pland'action concret et prendre desmesures de contrôle qui permettrontde limiter l'infiltration des membresdu groupe terroriste.

Ces différents engagementsmatérialisent ainsi l’opérationnalisa-tion des actions de sécurisationcollective à l’échelle régionale,une grande première en Afriquecentrale, telle que prévue dansl’acte constitutif du Conseil de Paixet de Sécurité de l’Afrique Centrale(COPAX) à Yaoundé, le 25 février1999. Des mesures qui consacrentl’arrimage de la CEEAC aux autresorganisations régionales africainesd’ Afrique de l’ouest, d’Afrique del’est et d’Afrique du sud.

Pour la première fois également,l'architecture de paix de la CEEAC,comprenant des instruments desécurité collective tels que le Pactede non-agression de Juillet 1996 etle Pacte sur l'assistance mutuellede Février 2000 est ainsi mis enbranle au plus haut niveau.

A titre de rappel, les assisses deYaoundé sur Boko Haram ont doncdonné l'occasion de réactiver leprocessus de prise de décision ausein du mécanisme du COPAX. Leton a été donné par la condamna-tion de l'attaque sur le Camerounpar le Secrétariat de la CEEAC, le15 Janvier 2015, suivi de l’audienceaccordée à son Secrétaire Généralpar le Président BIYA à Yaoundé, le21 Janvier 2015, ainsi que laréunion des Chefs d'Etat del’Afrique Centrale à Addis-Abeba, le31 Janvier 2015, en marge du Som-met de l'UA.

Il convient également de signa-ler que la rencontre du 16 février2015 à Yaoundé a été précédée pardeux réunions préparatoires. Cellede la Commission de Défense et deSécurité (CDS) des 11 et 12 Février2015, au niveau des experts, et parla réunion du Conseil des ministresdu COPAX du 14 Février 2015.

Le COPAX voit ainsi se concré-tiser le mécanisme vivant, de paixet de sécurité pour la région confor-mément à la vision du PrésidentPaul Biya sur la sécurité collective.Neuf mois après avoir publique-ment déclaré la guerre contre ceBoko Haram à Paris le 17 mai 2014,puis appelé à une riposte globalecontre cet ennemi commun, le Chefde l’Etat camerounais peut sesatisfaire d’avoir été entendu parl'ensemble des 10 Etats de laCEEAC qui ont opté pour unesynergie d’action dans la guerrecontre cette organisation terroriste



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The Extraordinary Conference ofthe Peace and Security Council(COPAX) of the Economic

Community for Central African States(ECCAS) on the war against BokoHaram that took place in Yaounde on 16February 2015 was by all standards aresounding success of Cameroon’sdiplomacy and legendary hospitality aswell as the region’s integration andcollective security initiatives.

Diplomatic Success

The success of the YaoundeConference on Boko Haram could beattributed to the quality of itsorganization, participation, messages,decisions and the attention it generatedin the national and international publicopinion.

The conference organisation wassplendid. Whether at the NsimalenAirport, the Hotels, the ConferenceCentre or the Unity Palace, the arrivalsand departures of the variousdelegations was done with solemnity andthe details required by protocol. Thelavish display of official presidentialportraits, the buntings in the nationalcolours of the 10 ECCAS MemberStates, the banners in the officiallanguages of the organization and themobilization of hundreds of dancegroups along the roads to receive theaugust visitors told the story ofCameroon’s legendary hospitality. Theorganizational success was alsomanifested in the conduct of business.In one day, the participants were able todiscuss and adopt the historicdocuments on the war against BokoHaram, thanks to an efficient andprofessional Conference Secretariat.

The diplomatic success of theConference was also manifested in thelevel of participation. Six of the 10delegations were led by Heads of State(Cameroon, CAR, Chad, CongoRepublic, Equatorial Guinea, andGabon), one by a Prime Minister (SaoTome and Principe), and three byministers (Angola, Burundi and CongoDR). Then was the participation of theAU and the UN at the opening sessionwhich was fully attended by over 100members of the diplomatic corps andover 600 senior government officials andrepresentatives of humanitarianorganizations, the civil society and themedia.

The Yaounde Conference’s successcould also be measured by its firm,strong, and clear messages to the BokoHaram terrorist group, the soldiers on thewar front, and the international

The Summit, a Resounding Success



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community. The three main ECCASspeakers, Ambassador Ahmad ALLAM-MI of the ECCAS General Secretariat,host President Paul BIYA and currentChairperson Idris DEBY ITNO wereunequivocal: no compromise with BokoHaram, which had to be eradicated toenable the region concentrate on itssocio-economic development. The waris not against Islam or a civilization. Theconference also sent messages ofencouragement and comfort to soldierson the war front and above all, a minuteof silence for the fallen soldiers andmessages of sympathy to their families.Finally, the summit also sent clearmessages of solidarity to Nigeria and thefrontline states as well as appeals forassistance and cooperation from theinternational community.

The Yaounde Conference on BokoHaram has also been hailed for itsconcrete decisions engrained in itsDeclaration and Final Communiqué,which among other things, include thecreation of an Emergency Fund of 50billion CFA and a multi-purpose supportfund for the political and humanitarianoperations. The leaders of the regionalso instructed the ECCAS Secretariat toprepare a concrete Plan of Action andundertake border control andcommunication measures that will limitinfiltration by members of the terroristgroup.

Finally, the Conference generatedconsiderable attention in the nationaland international public opinion asevidenced in the press statements frominternational organizations like the AU,the IOF, the UN and heads of diplomaticmissions congratulating its organizers.More importantly, the conferencereceived a wide and positive mediacoverage, which was even acknowledgedby the ECCAS Chairperson, PresidentIdris DEBY thanks to the accreditation ofover 50 foreign journalists and 100national reporters.

Regional Integration and CollectiveSecurity

The Yoaunde summit on BokoHaram was of historic significance in theevolution of ECCAS as a regionaleconomic community with distinct peaceand security mechanisms. It was the firsttime the Peace and Security Council forCentral Africa was sitting at summit levelsince its proposal by Cameroon in 1999.It was also the first time the ECCASPeace architecture comprising collectivesecurity instruments like Non-AggressionPact of July 1996 and the Pact on MutualAssistance of February 2000 was beingtested at the highest level.

The Yaounde Conference on BokoHaram therefore provided an opportunityto assess the functioning of thedecision-making process within theCOPAX Mechanism, which started withthe condemnation of the attack onCameroon by the ECCAS Secretariat on15 January 2015, the meeting betweenPresident BIYA and the Secretary-General of ECCAS on 21 January 2015,and the meeting of ECCAS Heads ofState in Addis Ababa on 31 January2015 at the margins of the AU Summit.

The COPAX Process itself startedwith the meeting on 11-12 February 2015of its Defense and Security Commission(DSC) at expert level and of the COPAXCouncil of Ministers of 14 February 2015before culminating in the Conference ofHeads of State of 16 February 2016.

The Yaounde Conference thereforemarked a turning point in the history ofcollective security in Africa as theECCAS joined other regionalcommunities like the ECOWAS, IGADand SADC in operationalising region-wide collective security actions.

Tribute to a Vision

The Yaounde Conference on BokoHaram was finally a forum to reiterate

President Paul BIYA’s vision of collectivesecurity. The Conference witnessed thematurity of his vision in creating theCOPAX 16 years ago, which today hasbecome a living peace and securitymechanism for the region.

The Conference also provided anopportunity to reiterate the President’sconviction of no compromise with BokoHaram as the first President to publiclydeclare war on the terrorist group inParis on 17 May 2014, which hereiterated on 2 August 2014 in Yaounde.It was comforting to know that on 16February 2014, nine months later, it wasthe entire ECCAS with 10 states thatdeclared war on this organization.

The Yaounde Conference alsoreiterated the President BIYA’s tribute tothe efforts of the soldiers on the war frontpresented during his end of year addressto the nation of 31 December 2014 andhis Message to the Youth on theoccasion of the celebration of 49thedition of the Youth Day on 10 February2015.

Finally, the Conference reiteratedPresident BIYA’s vision of a globalsolution to conflict management, whichwas demonstrated in his management ofthe Bakassi crisis at the ICJ, and hispositions on the crisis in the CAR wherehe was one of the first to opt for a UN-ledsolution. The President’s vision thatterrorism and Boko Haram were globalthreats that also needed globalresponses was eloquently expressed inhis speech of 8 January 2015 to theDiplomatic Corps in Yaounde.

The Yaounde Conference thereforereinforced President BIYA’s image as awise statesman, especially as its ultimateobjective was to generate a process thatwill materialize into a UN SecurityCouncil resolution and build a platformfor global response and support to theECCAS process on Boko Haram.



Le sommet en images

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Chaleureuses retrouvailles entre le Président Paul BIYA et le Président du Tchad, S.E. Idriss DEBY ITNO...

... et le Président du Congo, S.E. Denis SASSOU NGUESSO



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... et le President de la Guinée Equatoriale, S.E.Teodoro OBIANG NGUEMA MBASOGO

... et le President du Gabon, S.E. Ali BONGO ONDIMBA.



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... et la Présidente de Transition de la RCA, S.E. Cathérine SAMBA-PANZA

Four Heads of State surrounding President Paul BIYA to assert their commitment to support Cameroon.



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Mot de bienvenu du Délégué du Gouvernement auprès de la CUY, M. Gilbert TSIMI EVOUNA

Intervention de l’Ambassadeur Ahmad ALLAM-MI, Secrétaire Général de la CEEAC.



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Général Jean-Marie MOKOKO, représentant de Mme NKOSAZANA DLAMINI-ZUMA,Présidente de la Commission de l’UA

M. Abdoulaye BATHILY, représentant de M. BAN KI-MOON, Secrétaire Général de l’ONU



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Heavy attendance by State dignitaries

… and the Diplomatic community in a huge wave of solidarity.



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The First Lady Mrs. Chantal BIYA and CERAC Women graced the summit with their presence.

The closed door session where the big decisions were taken.



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Les Hôtes du Cameroun reçus au Palais de l’Unité par le Couple Présidentiel.



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En séjour au Cameroun du 21 au22 février 2015, le Ministrefrançais des Affaires Etrangères

et du Développement International, aété reçu en audience par le Présidentde la République S.E.M Paul BIYA auPalais de l’Unité. Au cours de cetteentrevue, M. Laurent FABIUS aréaffirmé l’appui de son pays dans laguerre contre la secte islamiste.

C’est la quatrième visite en terrecamerounaise de M. Laurent FABIUS,en deux ans. La première a eu lieu aumois de mars 2013, à la suite del’enlèvement de la famille MOULIN-FOURNIER à Dabanga, localité situéedans la Région de l’Extrême-nord,

près de la frontière avec le Nigeria. LeMinistre français des AffairesEtrangères s’est encore rendu auCameroun, lors de la réception desces ex- otages au Palais de l’Unité, le19 avril 2013.M. Laurent FABIUS aencore fait le déplacement de Yaoundédans la nuit du 31 décembre 2013 pourvenir chercher le Père Vandenbeuschlibéré après un mois et demi dedétention au Nigeria. Du 21 au 22février 2015, M. Laurent FABIUS aencore séjourné dans notre pays, àl’occasion d’un périple qui l’a conduittour à tour au Tchad puis au Niger,pays victimes des attaques meurtrièresde la secte Boko Haram basée auNigeria.

S’exprimant devant la presse, à lasuite de l’audience que lui a accordéele Chef de l’Etat, 22 février dernier,M. Laurent FABIUS a dévoilé la teneurde ses échanges en ces termes :« Je lui ai dit le sens de ma visite, quiest une visite de solidarité et d’amitiéprofonde avec le peuple camerounais,les autorités camerounaises. Et lePrésident a bien voulu me dire qu’ilétait heureux qu’en cette périodedifficile, la France soit aux côtés duCameroun comme toujours. »

Apres avoir déploré que notre payssoit la cible d’attaques répétées deBoko Haram, traité de « groupe de fauxreligieux et de vrais criminels »,

La France décline la nature de sa contribution dansla lutte contre le groupe terroriste Boko Haram



« des égorgeurs » , l’hôte français asalué la bravoure et le courage dontfont preuve les troupes au front descombats. Aux familles et auxpopulations camerounaises, il aadressé ses sincères condoléancespour les nombreuses victimesenregistrées.

Evoquant la stratégie de luttecontre la secte islamiste examinéeavec le Chef de l’Etat, le patron duQuai d’Orsay a clairement allégué queson pays est totalement aux côtés duCameroun. M. Laurent Fabius atoutefois soutenu qu’il revenait auxAfricains de mener la lutte sur le terraindes combats.

Le soutien de son pays, a-t-ilindiqué, portera sur une solidarité auplan politique, et diplomatique. Parlantdu renseignement, L. Fabius a déclaré

que la Force interafricaine seradavantage édifiée sur lesdéplacements des troupes ennemies :« Le renseignement n‘est pas quelquechose de marginale, parce que si onveut lutter efficacement, il faut savoirquels sont les mouvements destroupes de l’ennemi », a averti leministre français. Avant de préciserque d’autres actions relatives à laformation et à l’approvisionnement enéquipements pourront intervenir plustard. Enfin, le Ministre français desAffaires Etrangères a promis que sonpays envisage d’user de son statut demembre permanent du Conseil deSécurité, pour porter auprès desNations Unies, le projet d’une forceinterafricaine de 8700 hommes,approuvée lors du dernier Sommet del’Union Africaine à Addis-Abeba, enEthiopie.

S’agissant de la coopérationéconomique bilatérale, la France a-t-ilsouligné est aux côtés du Camerounpour développer les investissements :« il a été décidé de convertir un certainnombre de dette en investissements »,à travers le mécanisme du Contrat deDésendettement et de Développement(C2D). Pour appuyer cette action, desentreprises françaises sont annoncéesau Cameroun pour travailler avecl’entreprenariat local. Par ailleursd’importantes ressources financièresseront mises à la disposition de notrepays dans le cadre de l’aidehumanitaire.

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Sur l’objet de sa visite au Cameroun

Laurent Fabius a ouvert sonpropos par la présentation de l’objetde son séjour au Cameroun :« J’achève le premier jour de ma visiteau Cameroun. J’ai décidé de consacrerdeux journées de ma visite auCameroun, au Tchad et au Niger.Parce que ce sont les pays amis quisont sous la menace de Boko Haram.J’ai coutume de dire de Boko Haramque ce sont de faux religieux et devrais criminels. C’est une secteextrêmement dangereuse qu’il fautcombattre. La France est l’amie duCameroun. Il est donc légitime quenous soyons là, pour dire notre

soutien, notre solidarité et j’ai dit auPrésident BIYA que nous voulonssaluer le courage des Camerounais.Vous avez subi des pertes aussi biensur la plan militaire que civil et j’aiprésenté au nom du Président françaisles condoléances au Président duCameroun. »

Sur la manifestation de la solidarité française vis-à-vis du Cameroun

Elle se manifeste, selon le ministrefrançais des Affaires Etrangères sousplusieurs formes : « Il s’agit de notresolidarité sur tous les plans : politiqueparce que le choix que vous avez fait decombattre Boko Haram est un choix

légitime. Cette solidarité se manifesteégalement sur le plan international puisquenous apporterons des éléments deformation pour les troupes qui sontengagées. » Une solidarité qui semanifeste également sur le plandiplomatique : « il a été décidé par lesAfricains de constituer un force de8700 hommes qui a été approuvée parl’Union Africaine et il faut que lesNations Unies à leur tour approuventcette Force. » Dans ce cadre, « nousqui sommes membre permanent duConseil de Sécurité, nous allonstravailler avec nos amis tchadiens,camerounais, nigériens et nigérianspour faire approuver cette force. Ce quiaura pour effet de lui donner une

Déclaration de Laurent FABIUS devant la presse

Au sortir de l’audience que lui a accordée le Chef de l’Etat au Palais de l’Unité, le Ministre français des AffairesEtrangères et du Développement International a rencontré la presse pour faire le point de la coopération entreYaoundé et Paris dans la cadre de la lutte contre Boko Hram.



grande légitimité internationale et aussialléger le fardeau financier », asouligné le ministre français desAffaires Etrangères. Dans ce sens,Laurent Fabius souhaite qu’il y ait uneconférence des donateurs pour veniren aide aux pays touchés par lesexactions de la secte islamiste. Sur leplan économique, et en ce quiconcerne le Cameroun, « il a étédécidé de convertir un certain nombrede dettes en investissements »

Sur les délais nécessaires pour unerésolution de l’ONU

« Il faut que l’on présente leconcept, la génération force pour queles Nations Unies vérifient que ceconcept, cette génération forcecorrespond bien et donne un rapport.Nous pensons que c’est au mois d’avrilque le conseil de sécurité peut sepencher sur cette résolution. Maisauparavant, il y a un travailpréparatoire à faire », a indiqué M.Fabius qui a souligné que la France se

fera également le devoir desensibiliser les autres membres duConseil de Sécurité, qu’ils soientpermanents ou non.

Sur l’armement de Boko Haram

« J’ai eu plusieurs rapports selonlesquels les armes, du moins unepartie des armes utilisées par BokoHaram avait été prélevée sur l’arméenigériane. Ce qui est extrêmementdangereux, puisque cette arméedispose de matériels puissants. Etdans une telle ou telle circonstance,Boko Haram peut se saisir de cesmatériels et les retourner à la foiscontre l’armée nigériane, contre leTchad, le Cameroun, le Niger, c’stextrement dangereux » a regrettéLaurent Fabius.

Sur la nécessité du partaged’informations

« J’étais à N’djamena où il existeune petite cellule où sont représentés à

la fois le Cameroun, le Tchad, le Niger,la France, les Américains, où doit êtrereprésenté le Nigeria et qui coordonneles renseignements qui sont collectéssur Boko Haram. Le Cameroun a unofficier qui est dans cette cellule decoordination. Tous les renseignementsqui vont y être glanés au Tchad, auNiger, ici au Cameroun par les uns etles autres seront centralisés dans cettecellule.» Pour sa part, la France prenddes mesures pour que cette cellule soitefficace. Pour qu’elle le soit, il faut quenous mettions à disposition tous lesmoyens, qu’ils soient satellitaires oupar avion…il y avait quelquesaméliorations à opérer et ma tournéeici va permettre d’effectuer cesaméliorations qui sont nécessairesparce que si vous voulez lutter contreBoko Haram, il faut pouvoir avoir lemaximum d’informations sur ce qui sepasse sur le terrain, a conclu LaurentFabius.

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Echange de cadeaux... en signe d’amitié

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La Première Dame tout en or

Madame Chantal BIYA étaitl’Invitée surprise à la dixièmeédition de Canal 2’Or. Une cé-

rémonie riche en sons et en couleursqui récompense depuis une décennie,les meilleures œuvres artistiques duCameroun et d’ailleurs. Cette manifes-tation de la soirée du samedi28 février 2015 organisée à l’honneurde la culture, par la chaine de télévi-sion privée camerounaise Canal 2International, a eu pour cadre lagrande salle polyvalente du Palais desCongrès de Yaoundé.

La Première Dame, s’est mêlée augratin de stars mobilisées pour cet

évènement « people ». Un grandmoment de détente au cours duquelMadame Chantal BIYA a gratifiél’assistance de son sourire et partagésa bonne humeur.

Et pour son attachement au rayon-nement de la culture camerounaise, leComité d’organisation de cette grandecérémonie lui a décerné le Prix Spécialdu Mécénat de la Culture.

Cette soirée a été une nouvelleoccasion de saluer l’immense œuvrehumanitaire de l’Epouse du Chef del’Etat, sa lutte incessante pour le bien-être des opprimés et son engagementaux côtés des déshérités sur l’ensem-

ble du triangle national. Les actions deMadame Chantal BIYA, Ambassadricede Bonne Volonté de l’UNESCO sontnombreuses et multiformes. Les brasséculiers sont le Cercle des Amis duCameroun(CERAC), la FondationChantal BIYA (FCB), Les SynergiesAfricaines, les écoles « Les Cham-pions » ; le Centre de Référence Chan-tal BIYA pour la recherche sur laprévention et la prise en charge duVIH/Sida (CIRCB)...

C’est toute cette dévotion pourl’humanitaire qui vient à nouveau d’êtrereconnue et honorée par le Comitéd’organisation des « Canal 2’ Or ».



Le prix spécial du mécénat présenté au public.

Félicitations Madame la Présidente !48



La détente était au rendez-vous.

La prestigieuse Lauréate entourée de la présidente du comité d’organisation, Mme Colette CHATUE et de Mme Marcie NIAT.

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Lutte contre le terrorisme : la Méthode BIYA

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17 mai 2014. Paris accueille lesommet historique consacré à lasécurité au Nigeria. Bien imprégné

des enjeux locaux et des réalités sous-régionales, le Président Paul Biya faitentendre sa voix. Il assume publique-ment sa vision face à une menacesécuritaire régionale, voire continentale.Une menace transnationale et asymé-trique. Point besoin de s’attarder sur unecertaine approche de complot ethniqueou de déviations religieuses. Aux yeuxdu Chef de l’Etat, Boko Haram cessaitd’être un problème nigérian. Le Prési-dent BIYA saisit alors ce moment solen-nel pour déclarer la guerre à cemouvement terroriste. Et depuis lors, iln’a cessé d’exprimer sa préoccupationface à l’aggravation de la menace decette nébuleuse internationale d’originedjihadiste, à l’idéologie obscurantiste.Conscient de ce danger pour le Came-roun et l’ensemble de la sous-région, lePrésident Biya n’est pas resté inactif.

8 janvier 2015. Répondant auxvœux du Corps diplomatique accrédité àYaoundé, le Chef de l’Etat élève la voix.De cette posture tribunitienne, il appelleà une mobilisation internationale faceaux attaques récurrentes contre notreterritoire et les exactions contre lespopulations civiles commises par legroupe terroriste Boko Haram. Son plai-doyer retentit : « A menace globale,riposte globale ». Cet appel solennel àmutualiser les efforts pour vaincre leterrorisme clôturait manifestement laphase de discours et de sensibilisationde l’opinion publique internationale pours’ouvrir sur le retour de l’investissementdiplomatique.

16 février 2015. Yaoundé abrite lasession extraordinaire de la Conférencedes Chefs d’Etat et de Gouvernement

du Conseil de Paix et de Sécurité del’Afrique Centrale (COPAX) consacrée àla lutte contre le groupe terroriste BokoHaram. Ces assises sont couronnéesd’un succès éclatant. D’abord, auniveau de la participation : tous lesdirigeants des Etats membres de laCEMAC, plus les représentants del’Angola, du Burundi, de la RépubliqueDémocratique du Congo et de SaoTomé et Principe, sont présents àYaoundé. On peut, au vu de ce plein,d’une part, se féliciter de ce que l’AfriqueCentrale a pris conscience du dangerque représente Boko Haram et, d’autrepart, y voir une expression de la solida-rité sous-régionale avec un Etat affectépar le terrorisme. Ensuite au niveau desrésultats : les Chefs d’Etat, au terme deséchanges francs, publient un communi-qué final et surtout la déclaration dite deYaoundé. Des décisions concrètes etcourageuses sont prises : création d’unfonds d’urgence de 50 milliards FCFAcomme soutien à l’effort de guerre enfaveur du Cameroun et du Tchad ; acti-vation des mécanismes de la CEEAC,notamment le Pacte d’assistancemutuelle entre les Etats membres et lesdispositions pertinentes du Protocolerelatif au COPAX) en vue de mettre enplace une stratégie sous-régionalevisant à soutenir les deux pays engagésdans la guerre contre le groupe terro-riste Boko Haram. La « déclaration deYaoundé » relève le nécessité derenforcer la coopération avec les parte-naires traditionnels pour appuyer l’actiondes Etats membres de la CEEAC. LesChefs d’Etat et de Gouvernementveillent à mettre en cohérence leurstratégie avec celle envisagée parl’Union africaine dans le cadre de lamise en place de la Force MultinationaleMixte (FMM) de 8700 hommes pour lut-ter contre Boko Haram. Pour terminer,

les Chefs d’Etat arrêtent le principe d’unsommet conjoint CEEAC-CEDEAOconsacré à la lutte contre le groupeterroriste Boko Haram, à l’exemple decelui tenu à Yaoundé en juin 2013 sur lasûreté et la sécurité maritimes dans legolfe de Guinée. Les mandataires de laCEEAC sont depuis lors à l’œuvre.

21 février 2015. M. LaurentFABIUS, Ministre français des AffairesEtrangères et du Développement Inter-national, est en tournée au Cameroun,au Tchad et au Niger, trois pays en proieà la menace de Boko Haram. Il rencon-tre le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA àYaoundé ce même jour. Au sortir decette audience, M. FABIUS rend un«hommage au courage du Cameroun»,dont l’armée inflige de lourdes pertesaux terroristes de Boko Haram chaquefois qu’ils osent s’attaquer à notreterritoire. Tout en se félicitant desmesures de lutte prises par l’Union afri-caine, il promet une implication de laFrance dans le plaidoyer au Conseil deSécurité de l’ONU en faveur de la miseen place de la Force MultinationaleMixte. Le Ministre français ne manquerapas d’insister sur la présence de laFrance aux côtés du Cameroun. Ilannonce l’engagement de son pays àassurer les renseignements nécessairespour permettre aux armées africainesde mieux contrôler les djihadistes.

En conclusion, au vu de l’attitude etde l’état d’esprit actuels de la commu-nauté internationale, on note l’adhésionà l’approche prônée par le PrésidentPaul BIYA, à savoir : on ne peut faireface efficacement au terrorisme engénéral et en particulier à celui de BokoHaram qu’en se mettant ensemble.



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Pôle de la Gouvernance :

Décret n°2015 073 du 16 février2015 portant révocation d’un magis-trat, Monsieur CHAPEGNI Robin-son.Décret N°2015/108 du 28 février2015 portant nomination deresponsables dans l’administrationcentrale, les commandements terri-toriaux, et le Corps des SapeursPompiers, au ministère de laDéfense.Décret N°2015/109 du 28 février2015 portant nomination de respon-sables au ministère de la Défense,des services centraux, les comman-dements territoriaux et les comman-dants et formations spécialisées, autitre de la gendarmerie nationale.Décret N°2015/110 du 28 février2015 portant nomination d’unresponsable au ministère de laDéfense, Commandant en seconddu centre du renseignement mili-taire : Colonel NGWAH ABDOU-LAYE KENYIVEH.Décret N°2015/111 du 28 février2015 portant nomination deresponsables au ministère de laDéfense, Commandant de la 21eme brigade d’infanterie motorisée:Colonel EYENGA Séverin; Com-mandant de la 22eme brigade d’in-fanterie motorisée: Colonel EYONGTAMBONG EBOT.Décret N°2015/112 du 28 février2015 portant nomination des res-

ponsables au ministère de laDéfense, au titre de la gendarmerienationale : Commandant de ladeuxième région de gendarmerie :Colonel Louba ZAL Pierre ; Com-mandant de la quatrième région degendarmerie : Colonel Mbilla ErnestDécret N°2015/113 du 28 février2015 portant nomination d’unofficier magistrat chargé de l’actionpublique devant les chambresmilitaires des Cours d’appel, Chefde bataillon EWODO AYISSI PaulGhislain.N°2015/114 du 28 février 2015portant nomination d’un officiermagistrat au parquet du tribunalmilitaire de Maroua, Commissairedu Gouvernement : capitaine CHO-FOR Salvador Constance FRUDécret N°2015/115 du 28 février2015 portant nomination des ma-gistrats de l’ordre judiciaire au siègedes tribunaux militaires.Décret N°2015/116 du 28 février2015 portant nomination desmagistrats de l’ordre judiciaire auparquet des tribunaux militaires.Décret n°0083/CAB/PR du 28février 2015 portant nomination deresponsables dans l’administrationcentrale du ministère de la défense.Arrêté N°0082/CAB/PR du 28février 2015 portant nomination deresponsables dans l’administrationcentrale et commandements territo-riaux, au ministère de la Défense.

Pôle Industriel deProduction et deTransformation

Décret N° 2015/117 du 02 mars2015 habilitant le ministre de l’Eco-nomie, de la Planification et del’Aménagement du territoire, àsigner avec la Banque de Dévelop-pement des Etats de l’Afrique Cen-trale (BDEAC), un accord de prêtd’un montant de 40 000 000 000FCFA, pour le financement partieldu programme d’appui au secteurdes transports : projet d’aménage-ment de la route Bachtenga-Ntui-Yoko-Lena phase 1n longue de248,6km.Décret N°2015/119 du 04 mars,habilitant le Ministre de l’Economie,de la Planification et de l’Aménage-ment du Territoire, à signer avec laJapan International CooperationAgency (JICA), un accord de prêtd’un montant de 6 264 000 000 YenJaponais, soit environ 26 milliardsde francs Cfa, pour le financementpartiel du projet d’aménagement dela route Batchenga-Ntui-Yoko-Lenaphase 1, longue de 248,6kms.

Les actes du Chef de l’Etat dans les principauxpôles de la politique des Grandes Réalisations

Bulletin N° 24 - mars 201552 All these instruments and decrees are available on our website: www.prc.cm

Civil Cabinet – Presidency of the Republic of Cameroon

Le temps des RéalisationsUne publication du Cabinet Civil de la Présidence de la République

Directeur de publication : Martin BELINGA EBOUTOU, Directeur du Cabinet CivilCoordonnateur : Joseph LE, Directeur Adjoint du Cabinet Civil, Chef de la Cellule de CommunicationConseiller à la rédaction : Oswald BABOKE, Conseiller Technique

Rédacteurs en Chef : Nicolas AMAYENA, Attaché BANSI Victor SUYHANG, Attaché

Contribution : Churchill EWUMBUE MONONO, Conseiller Technique; Salomon EHETH, Chargé de Mission; Jean Lucien EWANGUE, Attaché

Secrétariat Général de la Présidence de la République : Antoine BOUSOMOG, Conseiller Technique (Division linguistique et du bilin-guisme); Florent Guy ELA FOE, Attaché (Service du fichier législatif et réglementaire)Images: Elie NYAT SAF, Victor YENE, ANDJONGO SEME, SALIFOU CHIGHET Appui : Jeanne d’Arc OTAM, Médard NKODO NSOULOU, Joseph Bienvenu AMOUGOU MEYONGInfographie : Clarisse TCHIENOU

Le sacre de l’humanitaire

Bulletin mensuel bilingue d’informations - N° 24 - mars 2015 … · 2016-03-24 · Bulletin...

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