De nombreux qualificatifs peu flatteurs collent bien souvent à la peau des littéraires. Pourtant, choisir la voie littéraire, c’est faire le choix de la créativité, c’est s’engager dans des études qui ap-portent un éclairage ori-ginal sur la société ac-tuelle. C’est s’autoriser à enfin donner du sens. Ainsi, les enseignements de la filière littéraire au lycée puis leur prolonge-ment dans des études supérieures variées (khâgne, universités, grandes écoles...) font la

part belle à l’ouverture culturelle en proposant toute une palette d’op-tions artistiques et en mettant l’accent sur l’ap-prentissage des langues. Suivre un cursus littéraire permet de se construire un esprit critique exi-geant et une solide cul-ture générale, deux qua-lités de plus en plus re-cherchées dans le monde du travail. Avec la part importante accordée à la philosophie en Terminale L, l’élève se dote d’une réflexion structurée et

d’une curiosité intellec-tuelle qui lui permettront d’être un citoyen du monde actif et enthou-siaste, pleinement cons-cient des grands enjeux de demain. Alors, au-delà des préjugés, n’écoutez que votre désir d’apprendre et laissez-vous une vraie li-berté de choix : « donnez-vous des L ! »

Mme Delacroix

Edito

Donne-toi des L ! Classe de 1L

Lycée Albert Einstein

2012/2013

Classe de 1L 2

Classe de TL 2

Le Bac L 3

Zoom sur la philo 4

Zoom sur le La-tin

4

L’université 6

Témoignages 7-8

Culture et patri-moine

9

Education et ci-néma

11

Arts et traduc-tion

12

Sitographie / Bibliographie

13

Les classes prépas 5

Journalisme et droit

10

Sommaire

Donne-toi des L ! Page 2

Options obligatoires possibles:

Anglais renforcé : 3h/semaine

(Cette option sert à améliorer

son oral)

LV3 Italien : 3h/semaine

Mathématiques : 3h/semaine

Latin : 3h/semaine

Options facultatives :

Arts plastiques : 3h/semaine

CAV (cinéma audio-visuel) :

3h/semaine

Latin : 3h/semaine

Espagnol euro : 2h/semaine

Projets de la classe cette année :

3 sorties au cinéma dans l'année,

1 sortie au théâtre, 1 voyage en

Italie pour ceux qui font Italien, 1

sortie dans Bagnols pour imagi-

ner la ville dans le futur et pren-

dre des photos (accompagnée

d’un goûter et d’un diaporama

présenté aux parents pour ceux

qui font espagnol), 1 concert de

musique classique.

(arts, langue et culture anciennes, LV1 ou LV2 approfondies, LV3, maths) s’ajoute un enseignement « droit et grands enjeux du monde contemporain » Il y a également 2h hebdomadaires d’accompagnement personnalisé qui permettent à l’élève de cons-truire son parcours de formation et d’orientation.

La TL est une classe tournée vers l'enseignement supérieur. On y approfondit les enseigne-ments spécifiques de la 1ère L : littérature en langue française, littérature en langue étrangère, histoire et géographie. L’enseigne-ment de la philosophie commence et on a un élargissement des ensei-gnements de spécialité au choix : aux options déjà proposées en 1L

Nombre d'heures de cours en TL :

4 heures de littérature 3 heures d'anglais

3 heures d'espagnol 8 heures de philosophie

4 heures d'histoire/géographie (et si tu fais anglais renforcé, c'est

2 heures d'anglais en plus) 2 heures de sport 2 heures d'ECJS

… et en Terminale L ? Par Fanny et Anaïs

Au lycée Einstein : que fait-on en 1L ? Par Laurie et Charlaine

De nombreux projets

culturels, des

options artistiques

complétées par des

cours de littérature

en langue

étrangère : de quoi

forger une vraie

ouverture culturelle

et un bon esprit

critique !

Voici un exemple d'emploi

du temps d'un élève de

1èreL en 2012/2013

avec option arts plastiques

et LV2 espagnol :

2012/2013 Page 3

Les mentions sont attri-

buées aux candidats obte-

nant le bac dès le 1er

groupe d’épreuves :

assez bien (12/20 ou plus)

bien (14/20 ou plus)

très bien (16/20 ou plus)

En fin de première L, les épreuves

du BAC anticipées sont :

-Un oral de français (20 minutes,

coefficient 2)

-Un écrit de français (4 heures,

coefficient 3)

-Un écrit de Science qui réunit la

Physique-Chimie et la SVT (1h30,

coefficient 2)

-Un oral de TPE (Travaux Pra-

tiques Encadrés) (30 minutes pour

un groupe de 3, coefficient 2*)

*Les points au-dessus de la

moyenne sont retenus et multipliés

par 2.

Les épreuves du Bac L et leurs coefficients

Matières Coefficients Nature Durée

Epreuves anticipées de première

Français et littérature 3 écrite 4h

Français et littérature 2 orale 20 min

Enseignement scientifique 2 écrite 1h30

Mathématique-informatique 2 écrite 1h30

Epreuves de terminale

Philosophie 7 écrite 4h

Littérature 4 écrite 2h

Histoire-géographie 4 écrite 4h

Langues vivantes étrangère 1 4 écrite 3h

Langues vivantes étrangère 2 ou latin 4 écrite 3h

Education physique et sportive 2 Contrôle continu

Epreuves de spécialité (une au choix)

Latin 4 écrite 3h

Grec ancien 4 écrite 3h

Arts plastiques 3+3 écrite et orale 3h30 et 30 min

Musique 3+3 écrite et orale 3h30 et 30 min

Danse 3+3 écrite et orale 3h30 et 30 min

Langue vivante étrangère 1 de complément 4 orale 20 min

Langue vivante étrangère 3 4 orale 20 min

Epreuves facultatives

Travaux personnels encadrés (TPE) 2 Contrôle continu 30 min/groupe

Langues vivante étrangère orale ou écrite 20 min ou 2h

Langue régionale orale 20 min

Latin orale 15 min

Grec ancien orale 15 min

Mathématiques écrite 3h

Education physique et sportive Contrôle continu

Art: Arts plastiques, Cinéma-audiovisuel, Danse, Histoire des arts, Théâtre orale 30 min

Musique orale 40 min

Littérature étrangère en langue étrangère (LELE) 1 oral 10 minutes

Donne-toi des L ! Page 4

Interview de M. Egéa, profes-

seur de philosophie au lycée. La philo, une matière qui fait fré-

mir, avec pour image de vieux

moustachus à la calvitie avancée et

aux paroles qu’eux seuls compren-

nent. Alors rien que pour vous, on

a décidé d’interviewer un prof bien

placé pour en parler.

Tout était arrangé. Rendez-vous

vendredi à 13h dans la salle des

profs de Blum, on est excusé de

notre cours habituel, on mange à

200 à l'heure, on change de site

avec -2000°c dehors, les questions

bien préparées au chaud dans le

sac, le dictaphone en main... mais

dans la salle des profs : personne.

Les profs de philo c'est ça aussi...

on a finalement réussi à avoir nos

précieuses réponses de notre prof

surbooké adoré, réincarnation de

Freud (cf la caricature).

D’après votre expérience, comment

les élèves apprécient-ils votre

cours ?

Il faut distinguer le contenu et la

manière de vivre la classe. Sur le

contenu, je dirais 50%, mais le pro-

fesseur se fait toujours des illusions...

et sur la manière d'avantage. Le pro-

blème est de rendre un contenu riche

en idées, vivant, et cela dépend au-

tant des élèves que du professeur !

8 heures par semaine, n’est-ce pas

un peu long avec la même classe ?

Cela dépend si on s'entend bien.

L'intérêt est que l'imprégnation est

plus forte, même si les élèves ne s'en

rendent pas toujours compte sur le

moment. Le programme de philo en

L est particulièrement riche ; on y

réfléchit sur la liberté, le désir, le

bonheur, l’inconscient, l'existence, le

temps, le langage, l'art, la politique...

Quel intérêt a la philo pour chacun ?

« La philosophie n'est pas la vie, mais

la vie est toujours l'incarnation ina-

vouée d'une philosophie » c'est Miguel

De Unanumo qui a dit ça. Il s'agit de

réfléchir sur soi, sur ce qui nous

entoure et sur le sens que la vie

peut avoir pour être humain. C'est

à la fois ce qu'il y a de plus impor-

tant et de moins conditionné par

des préoccupations étroites, et cela

rend libre.

Que diriez-vous aux futurs élèves

de 1ère pour leur donner envie de

choisir la section L ?

La section L offre beaucoup plus de

débouchés qu'on ne le dit, si l'élève

adhère au projet de développer sa

culture personnelle (lire, écrire,

réfléchir) et celle-ci permet de

tout faire.

Merci Monsieur Egéa, pour le lapin

aussi !

Propos

recueil-

lis par

Chloé.

Freud par

David Levine

L’étude du latin offre une approche

historique des Sciences humaines :

littérature, histoire, philosophie,

archéologie, arts plastiques, droit

puisque l’Antiquité a livré les

œuvres fondatrices de ces disci-

plines. L’étude de l’Antiquité per-

met de mieux saisir notre identité

européenne puisque cette période a

joué un rôle historique dans la

constitution d’un patrimoine com-

L’étude du latin est un véritable

apport dans la connaissance du

français. En effet, près de 80% du

vocabulaire français est issu du la-

tin et son apprentissage favorise

une meilleure compréhension de

notre langue. En outre, la gram-

maire française prend pour modèle

la grammaire latine et la connais-

sance de celle-ci renforce la maî-

trise de notre propre langue.

mun à l’Europe. En série Littéraire

(L), elle permet une approche his-

torique des modèles littéraires et

philosophiques et est très utile

lorsque des cursus universitaires

littéraires sont envisagés. Quand on

envisage des études de droit, elle

permet une meilleure appréhension

du monde actuel par la compré-

hension des fondements écono-

miques et juridiques anciens.

Zoom sur le Latin par Mme Velot, professeur de Lettres Classiques

Zoom sur la philo

2012/2013 Page 5

Les prépas littéraires s’étendent sur 2 années : -la première année : Hypokhâgne.

Les matières sont rassemblées dans

un tronc commun : Français, His-

toire, Philosophie, Langues vi-

vantes, Langue et culture de l’An-

tiquité, Géographie, Options (LVE,

langue ancienne, géographie)

- la deuxième année : Khâgne. Les

matières suivies et le nombre

d’heures dépendent de la branche

choisie.

2 types A/L (Lettres et Arts,

Sciences Humaines ou Langues Vi-

vantes) Enseignement de spécialité

(Lettres, philosophie, histoire/

géographie, géographie) Lettres

classiques (Grec et latin) Langues

vivantes

Musicologie, histoire de l’art,

études cinématographiques ou

théâtrales.

B/L (Lettres et Sciences Sociales)

Langues vivantes, Langue ancienne,

Géographie, Sciences sociales, Ma-

thématiques.

Les débouchés après une prépa de lettres sont assez nombreux. L’ac-cès à l’ENS est la première qui vient en tête. Tout varie en fonc-tion de la branche choisie. Après Khâgne A/L : ENS rue d’Ulm à Paris

Après Khâgne LSH : ENS Lyon ou Cachan Après Khâgne B/L : les trois ENS. Par ailleurs, il est possible d'entrer

dans des écoles de commerce pour

les khâgneux B/L et pour les khâ-

gneux A/L, les écoles de journa-

lisme, les IEP (L'Institut d'études

politiques, comme Sciences Po par

exemple) et les universités.

En terme de métiers, il est possible

d’intégrer l’Education Nationale, la

Fonction publique culturelle comme

les bibliothèques mais aussi le jour-

nalisme, l’édition, la traduction,

l’urbanisme, le cinéma etc.

Les classes préparatoires littéraires par Coline et Marie-Gaëlle

allée à l'université pour poursuivre

des études de psychologie.

Quel niveau d'études possédez-vous

dorénavant ?

J'ai eu une maîtrise en psychologie

ce qui n'est pas réellement en rap-

port avec ce que j'ai fait plus tard

mais cela m'a beaucoup servi pour

trouver un travail.

Quel métier avez-vous fait ensuite ?

J'ai fait plusieurs métiers différents

car j'aime le changement. J'ai tra-

vaillé dans une entreprise de com-

munication, j'ai ensuite été gou-

vernante dans un hôtel et je suis

maintenant surveillante au lycée

Albert Einstein et je travaille éga-

lement dans un restaurant.

Envisagez-vous de faire un autre

métier ?

Oui, avec les études que j'ai faites,

je voudrais pouvoir faire le métier

de Conseillère principale d'éduca-

tion (CPE) en passant le concours

pour y accéder.

Propos recueillis par Laura

Interview de Christelle, an-

cienne élève de filière litté-

raire qui a poursuivi ses

études à l’Université.

Pourquoi avez-vous choisi la filière

littéraire ?

J'ai toujours aimé lire et ap-

prendre de nouvelles langues. Au

lycée je faisais de l'italien, de l'an-

glais et de l'allemand.

Quelles études avez-vous poursui-

vies ?

Après mon Bac littéraire, je suis

La voie universitaire : un exemple de parcours

Donne-toi des L ! Page 6

Lettres et langues:

Les licences générales de lettres s’adressent aux

passionnés de littérature. Deux spécialités au

choix : lettres modernes, pour ceux qui s’intéres-

sent à la littérature contemporaine et qui veu-

lent continuer l’apprentissage d’une langue vi-

vante ; lettres classiques, pour ceux qui souhai-

tent étudier le latin et/ou le grec, et qui s’inté-

ressent aux littératures et civilisations anciennes.

Dans tous les cas, il faut posséder des capacités

rédactionnelles, savoir élaborer un plan et orga-

niser une argumentation. Débouchés à bac + 5

(master, école), dans les secteurs de la commu-

nication, de la documentation, de l’information,

de l’édition, de la culture...

Les licences générales de langues conviennent

aux L qui ont un très bon niveau en langues.

Deux filières au choix : langues étrangères appli-

quées (LEA) au droit, à la gestion, à l’informa-

tique… pour ceux qui veulent continuer l’étude

de deux langues vivantes et qui visent des em-

plois en entreprise (traduction spécialisée, par

exemple) ; langues, littératures et civilisations

étrangères (LLCE) pour ceux qui veulent appro-

fondir l’étude d’une langue vivante, mais aussi la

littérature, en vue d'enseigner ou de se former

aux métiers de la traduction (bac + 5).

Les licences générales de sciences du langage

donnent plus spécifiquement accès aux industries

de la langue (traduction spécialisée, traitement

informatique des langues).

Sciences humaines et sociales

Le choix est possible entre philosophie, psycholo-

gie, sociologie, histoire, géographie... Des études

longues qui requièrent une solide culture géné-

rale, des qualités d’expression, une aisance à manipu-

ler les données chiffrées et les représentations gra-

phiques : cartes, courbes, tableaux (géographie, socio-

logie, psychologie).

Une formation spécialisée à bac + 5 (master, diplôme

d’école) est requise pour entrer dans la vie active :

documentation, journalisme, urbanisme, aménage-

ment, relations publiques…

Arts

On peut choisir entre arts plastiques, arts du spec-

tacle, histoire de l’art et archéologie, musique.

Ces études ne préparent pas aux métiers artistiques,

mais à l’enseignement, aux métiers de la culture et

de la communication... à bac + 5.

Droit

Les études de droit et de science politique requièrent

un esprit méthodique, de bonnes capacités de syn-

thèse et d’analyse, des qualités d’expression en fran-

çais.

Les spécialisations à choisir en licence : droit privé,

droit pénal, droit public, droit des affaires, droit in-

ternational, science politique.

La formation professionnelle se déroule en école ou en

institut, après réussite à un concours. Recrutement à

différents niveaux : bac + 2 (pour être greffier), bac +

3 (attaché de la fonction publique), bac + 4 (avocat,

magistrat, huissier) ou encore bac + 5 (commissaire

de police).

Économie et gestion

Par son côté pluridisciplinaire, la licence générale

d’administration économique et sociale (AES) est la

plus adaptée aux bacheliers L.

Les études universitaires après un Bac L par Léa

2012/2013 Page 7

Sara, 17 ans, élève de terminale L

au lycée Einstein nous raconte...

Es-tu heureuse d'avoir pris L ?

Oui, car je n'aimais vraiment pas

les maths ! Et ce qu'on fait en

sciences en première est largement

suffisant sur ce qui est à savoir

pour notre vie future (même es-

sentiel je dirais!) ; le reste concerne

les vrais scientifiques. En plus, tous

les cours se rejoignent sur le plan

de la culture.

Là où je me sens le mieux, c'est

dans les cours d'anglais ; c'est

d'ailleurs étrange car au collège et

en seconde, je n'avais pas vocation

à réellement aimer cette matière

mais c'est depuis la première que

j'ai eu le déclic. Et je vais être hon-

nête, les cours de philo sont ceux

que j'aime le moins mais ça, après,

ça dépend de la manière dont vous

ressentez la chose.

Quelle est la matière que tu pré-

fères ? et celle que tu aimes le

moins?

Ce qui est sûr, c'est qu'il faut aimer

les langues ou au moins une pour

aller en L. L'histoire aussi est une

matière très importante dans

cette filière et il ne faut surtout

pas avoir peur de la soif de con-

naissances ! En français c'est pa-

reil, sauf qu'il y en a un paquet en

première… mais pas d'affolement,

en terminale, il n'y a que

deux heures de littérature où on

approfondit seulement deux

œuvres au cours de l'année,

ce qui permet de mieux découvrir

les livres en question et donc de les

apprécier. Ce que je peux vous

conseiller vivement aussi à propos

du français et de l'histoire-géo,

c'est de faire à chaque fin

de séance des fiches et de revoir

vos cours très régulièrement car il

y a une grande quantité d'infor-

mations à assimiler dans ces deux

matières. Encore une fois, n'ayez

pas peur ! Si vous respectez ce

conseil vous ne serez pas submergé.

De toute façon c'est comme dans

toutes les filières, il n'y a pas de

secret: il faut travailler pour réus-

sir.

Que dirais-tu aux 2ndes pour leur

donner envie d'aller en L?

Ce qui est avant tout important

dans la filière littéraire et en par-

ticulier en terminale, c'est de se

creuser la tête, de répondre à un

problème bien précis que ce soit en

histoire-géo, en philo, en littéra-

ture et même en langues ! Il ne

faut pas avoir peur de s'exprimer.

Il ne s'agit pas de donner son point

de vue simplement et bêtement

mais de montrer que vous avez de

la personnalité et la capacité à

réfléchir, à analyser un pro-

blème en vous appuyant sur des

faits réels et concrets (vu en cours

bien sûr mais ça peut tout aussi

bien être un exemple tiré de vos

connaissances personnelles). Si vous

êtes passionné, ça ne pourra

que vous aider.

Que comptes-tu faire dans l'ave-

nir?

Je vais peut-être aller en fac d'an-

glais, mais rien n'est sûr !

Petite précision: ceux qui disent

que les L ne font rien et sont des

délinquants ne savent pas ce qu'ils

ratent. Toute la communauté lit-

téraire les embrasse bien fort.

(Humour quand tu nous tiens).

Propos recueillis par Chloé.

« Si nous ne voulons pas être une

société de moutons domesticables

et manipulables par toutes les

formes de pouvoir, y compris celui

de la science, il faut défendre la

littérature».

Mario Vargas Llosa

Le témoignage d’une élève de Terminale L

SCOOP !

A partir de la rentrée 2013, la littérature en langue étran-

gère (épreuve orale obligatoire au Bac)

vous sera proposée en Espagnol !

Venez découvrir les auteurs espagnols et latino-américains.

Mme Mélano, professeur d’espagnol

2012/2013 Page 8

qu’avocat ou juge pour enfant...).

J'ai raté ma première année, là

encore j'ai continué. Maintenant

j'ai une licence en droit. Mais j'ai

décidé cette année de changer de

voie pour passer le concours d'édu-

cateur PJJ (en gros c'est un peu

comme dans le film Polisse).

Comme tu le vois, je suis plutôt

moyenne mais je me suis toujours

accrochée et je fais aujourd'hui

quelque chose qui me plaît.

Pourquoi as-tu choisi L ?

Au départ, je ne sais plus vraiment

mais je me rappelle que selon les

séries, les personnalités des élèves

changeaient beaucoup. Moi, dans

ma classe, il y avait beaucoup de

« baba cool », beaucoup d'artistes

en herbe avec des looks bizarres (il

y avait une fille qui venait en cours

avec son rat...) mais tous très ou-

verts et on parlait tous facilement

entre nous, alors que ceux de S

étaient plutôt individualistes et

très ennuyeux à force ! Et puis je

trouve que les S, c'est plutôt tracé

comme avenir : la science.

Que dirais-tu aux 2ndes pour leur

donner envie d'aller en L ?

Il faut arrêter de croire que L,

c'est que pour les fous de la lecture.

Personnellement, j'ai adoré la phi-

lo, pour moi c'était comme une

récréation dans la journée. Il ne

faut pas camper sur ses positions,

les profs ne sont pas fous, il y a

vraiment une réflexion accessible à

Anaïs, 25 ans, ancienne élève de L,

maintenant étudiante pour devenir

éducateur PJJ (protection judi-

ciaire de la jeunesse) nous raconte...

Qu’est-ce que la série L t'a apporté

personnellement ?

En gros, beaucoup de culture. À la

base, dans ma famille on n’est pas

très très branché littérature. Avant

d'aller en L, les seuls livres que je

lisais étaient ceux pour l'école, et

encore... Mais c'est aussi une ouver-

ture d'esprit. Comme la littéra-

ture, moi, l'art ce n’est pas mon

truc, mais tu apprends à com-

prendre et à aimer. Ce n’est pas

pour ça que je suis une folle de

Voltaire ou de Monet, mais je peux

avoir une conversation, c'est le plus

important. Tu ne peux pas te voi-

ler la face toute ta vie, quand tu

arrives à un certain âge et que tu

ne sais rien de V. Hugo, de Freud,

de Marx, ça devient grave. Tu fuis

toutes les conversations un peu

politiques, artistiques et culturelles.

C'est avoir une opinion fondée et

savoir la défendre.

Quel est ton parcours ?

J'ai loupé mon Bac une première

fois avec 9,8 de moyenne, c'était

très dur de devoir faire une nou-

velle année de terminale, mais je

me suis accrochée. Je l'ai eu la

deuxième fois, après je suis partie

en droit parce que les débouchés

étaient très nombreux (Tu peux

faire autant commissaire-priseur

tous avec un peu d'envie. Je me

rappelle encore de certains trucs

que mon prof nous disait. Il nous

avait fait voir le film Orange mé-

canique, je ne sais toujours pas

pourquoi, j'ai détesté mais j'y pense

encore. Je sais que si quelqu'un

m'en parle je pourrai lui dire ce

que j'en pense. En fait, cette série,

elle te donne des bases au niveau

culturel, que tout le monde devrait

avoir. On faisait aussi beaucoup de

sorties, au ciné, au théâtre, dans

les musées... Ce sont des choses que,

de moi-même ou avec ma famille,

je n'aurais pas faites, alors c'est sûr

que ça force à connaître autre

chose que Jennifer Lopez ou Dirty

dancing !

Propos recueillis par Chloé

Arcimboldo, Le bibliothécaire.

Le témoignage d’une ancienne élève de L

Donne-toi des L ! Page 9

La plupart des employés du secteur travaillent pour la fonction publique. Directeurs de musée, conservateurs, restaurateurs… Tous doivent se sou-mettre à un concours très sélectif pour obtenir un poste. Les métiers de con-servateurs du patrimoine n’offrent pas beaucoup de places, y rentrer est très compliqué. D’autres sont plus ouverts, comme les métiers liés à la médiation culturelle (guides, animateurs du pa-trimoine, entre autres). Pour décrocher un poste dans la profession, il faut en-visager des études longues (niveau master). Quelques écoles jouissent d’une excellente réputation (École du Louvre, Institut national du patrimoine…).

Zoom sur quelques métiers de ce secteur : Archéologue : Niveau d’études minimal : Bac+5 Salaire débutant : 1600 euros En France la principale activité de l’archéologue est de vérifier avant les constructions d’un bâtiment ou d’une route si le terrain n’abrite pas de vestiges. On est loin de l’image de l’aventurier. Cer-tains archéologues sont employés à l’INRAP (Institut National de Recherche Archéologique Préventive), ils peuvent travailler sur des chantiers programmés où le but est de rechercher des traces d’an-ciennes civilisations. Les archéologues n’interviennent pas que sur le terrain, ils passent beaucoup de temps dans leurs laboratoires à analyser leurs trouvailles. Ils mettent ensuite par écrit leurs ré-flexions. Pour être archéologue il faut aimer découvrir, examiner et analy-ser, mais il faut aussi passer un doctorat en histoire de l’art et en

Les débouchés de la filière littéraire : les métiers de la culture et du patrimoine par Isaline et Jonathan

Commissaire-priseur

Niveau d’étude minimum : Bac +3 et 2 ans de stage. “Adjugé… vendu !” C’est la phrase culte de tout commissaire-priseur. Ce profes-sionnel libéral procède aux ventes aux enchères publiques d’œuvres d’art ou d’objets saisis par la justice auprès de particuliers et d’entreprises. Son sens de la mise en scène et son aisance orale contribuent à susciter l’intérêt des spec-tateurs, et donc à faire grimper les prix ! Cependant, la vente n’est que l’aboutissement d’un long travail que le commissaire-priseur commence plusieurs semaines en amont : il inventorie les objets, les estime, prépare le catalogue de vente. Il doit aimer inventorier, ex-pertiser et vendre. Après un double cur-sus en droit et histoire de l’art et après la réussite de l’examen de la Chambre nationale des commissaires-priseurs, le stage de 2 ans est indispensable. Un examen d’aptitude à la profession donne ensuite le droit d’exercer.

Archiviste Niveau d’étude minimal : Bac +3 Bac conseillé : L Grâce à lui, les plus précieux des documents historiques vieil-lissent paisiblement. L’archiviste collecte, classe et surveille l’état de conservation de milliers de documents originaux. Il peut s’agir de pièces d’état civil, d’actes notariés, de photo-graphies, mais aussi de traités politiques ou de manuscrits vieux de plusieurs siècles. Il veille à ce que ces documents soient accessibles au public, en particulier aux chercheurs. Lorsque leur état est critique, l’archiviste décide d’en réaliser des co-pies, par exemple sur support numérique. Bien qu’il travaille sur des pièces parfois âgées de plusieurs siècles, il utilise donc aussi au quotidien les nouvelles technologies. La majorité des archivistes travaille dans la fonction publique comme dans les archives nationales, départementales, municipales…. Mais un nombre croissant de grandes entreprises recherchent des spé-cialistes de l’archivage pour prendre soin de leur “mémoire”. Ce sont elles, surtout, qui recrutent des jeunes diplômés. L’ar-chiviste doit aimer collecter, classer et conserver. L’école Na-tionale des Chartes forme en trois ans et neuf mois des archi-vistes-paléographes. L’accès en première année s’effectue sur concours ouvert aux élèves de classe préparatoire littéraire. Un concours d’entrée en deuxième année est ouvert aux étudiants d'université. Une fois diplômé, le chartiste peut intégrer l’INP (institut national du patrimoine) pour une formation de dix-huit mois qui le mènera au métier de conservateur du patri-moine.

« J’ai accompli de délicieux

voyages, embarqué sur un mot».

Balzac

2012/2013 Page 10

Agencier, Grand reporter, Journa-

liste de presse écrite, Journaliste

radio, Journaliste reporter

d’image, Journaliste télé, Photo-

graphe de presse, Secrétaire de

rédaction, Webjournaliste ?

Les débouchés sont multiples mais

le but reste le même : informer.

Du côté des formations, un master

est apprécié, gage d’un certain ni-

veau de culture générale. A l’uni-

versité, les filières du droit, de

l’histoire, des sciences politiques,

des lettres, ou alors un Institut

d’Etudes Politiques ( IEP ) sont

aussi un bon moyen de rejoindre le

journalisme. La voie royale est tout

de même une école de Journalisme

ou un IUT bien que la sélection soit

rude.

Les supports d’information se sont

multipliés ( sites internet, journaux

gratuits, chaînes de la TNT) et

même si le nombre d'emplois reste

réduit et précaire, on peut tou-

jours se démarquer en choisissant

une façon plus originale et créative

de faire passer l'information.

Le travail se fait souvent dans l'ur-

gence et avec peu de moyens mais

il reste toujours intéressant, avec

des défis à relever : fusion des édi-

tions papier et web, temps réduit.

Le Journalisme reste tout de

même un métier de passionnés

avec un salaire moyen de 2000

euros selon le poste occupé : David

Pujadas par exemple, présentateur

du 20h sur France 2 gagne envi-

ron 18 000 euros par mois alors

qu'un pigiste est payé en moyenne

40 euros pour un feuillet.

Les métiers du journalisme par Marine et Tristan

de conseiller auprès des entre-preneurs ou des particuliers. Pour devenir Avocat, il faut obtenir au moins un master 1 en droit, mais beaucoup d’étu-diants possèdent en fait un master pro ou de recherche. Il faut au minimum un niveau bac + 5. Mais avec un bac L, on peut également faire : -Administrateur Judiciaire - Substitut du Procureur -Agent de sécurité - Surveillant de centre péni-tentiaire -Clerc d’huissier -Collaborateur des offices de Notaire -Commissaire de Police -Commissaire–Priseur

-Conseiller d’insertion et de probation -Convoyeur de fonds -Enquêteur privé -Expert en sécurité informa-tique -Gardien de la Police Munici-pale -Gendarme -Greffier -Huissier de Justice -Juriste -Magistrat -Officier de police -Sapeur Pompier -Secrétaire Juridique

Notaire : Le Notaire authentifie des actes d’ordre immobilier et familial en apposant son sceau et sa signature. Il constate officielle-ment la volonté exprimée par les personnes qui les signent. Pour devenir Notaire, il faut être titulaire d’un master–pro en droit, mention droit nota-rial, puis choisir entre deux types de formations : universi-taire ou professionnelle. Il faut au minimum un niveau bac + 5. Avocat : L’Avocat défend les personnes et les entreprises engagées dans un procès, telle est sa princi-pale mission. Pour régler les conflits en amont mais éviter les procès, il joue aussi un rôle

Les métiers du droit par Fatiha et Béatrice

Donne-toi des L ! Page 11

Professeur-documentaliste : Le professeur-

documentaliste travaille au CDI, il a le statut de

fonctionnaire puisqu’il travaille au sein de l’édu-

cation nationale. Il gagne environ 2 000€ brut

par mois.

Pour pouvoir accéder à ce métier, il faut : un

bac + 5 soit une licence plus un master 1 et être

titulaire du CAPES de documentation. Une fois

ce concours acquis les professeurs stagiaires exer-

cent leur fonction à plein temps.

Son but est d’enseigner la recherche documen-

taire, de gérer le fonds du CDI (en achetant de

nouveaux livres ou autres…) ou encore en créant

une ouverture culturelle.

Professeur des écoles : Exerçant exclusivement en école

maternelle ou élémentaire, le professeur des écoles tra-

vaille auprès d'enfants âgés de 3 à 11 ans. Son rôle :

éveiller chez eux l'intérêt pour le monde qui les entoure,

leur apprendre à lire, à écrire, à compter…

En maternelle comme en école élémentaire, il faut savoir

capter l'attention des enfants, et s'adapter en perma-

nence. Donner et redonner les consignes, gérer les ten-

sions, les disputes et les caprices font partie du pro-

gramme quotidien.

Pour cela, il faut obtenir un master (bac+5), puis passer le

CRPE (concours de recrutement de professeur des écoles).

Le Salaire du débutant est de 2000 euros brut par mois.

Après plusieurs années d’enseignement, il est possible de

devenir enseignant spécialisé pour les enfants handicapés

ou en difficulté.

Écoles à l’étranger sou-vent payantes, elles sont l’équivalent des cours en France mais elles sont parfois plus compétentes et aboutis-sent à quelque chose de con-cret ; cela vous permet d'ap-

prendre la langue et de vous rendre indépendant. Les ad-missions se font sur dossier et/ou concours avec quelque-

Il y a possibilité de prendre une option théâtre en seconde ou en première. Pour cela, il faut trouver un établis-sement qui enseigne cette matière, tous ne le font pas et dans ces cas-là, ils privilégieront les élèves ayant reçu des cours de cette option dès la seconde. Les élèves qui souhaitent rentrer en première avec cette option devront avoir un bon dossier et parfois une lettre de motivation notamment dans les établissements privés. Celle-ci se poursuit jusqu'en terminale mais il est possible de l'arrêter d'une année à l'autre. Les lycées les plus proches qui ont l'option théâtre sont: Lycée Jean Monet à Montpellier, Lycée Saint Joseph à Avignon, Lycée Ferdinand Fabre à Montpellier. Les écoles d'enseignement supérieur: Les conservatoires nécessitent au moins une année de formation théâtrale, mais aucun diplôme n'est exigé. Pour ceux qui voudraient y accéder, il faudra se préparer à un concours d'admission, il se passera sur deux épreuves. Age requis: 18 à 24 ans; admission: 15 filles, 15 garçons. Un des plus importants se trouve à Paris mais il y en a beaucoup d'autres: Conservatoire national supérieur d'art dramatique (CNSAD)à Paris, Conservatoire d'Avi-gnon, École supérieure d'art dramatique du conservatoire de Montpellier. Les matières enseignées sont assez polyvalentes: l'acrobatie, la danse, le contrôle de la voix (comme l'art lyrique), la musique, le chant, le déplacement (gérer son corps et l'espace), cours de cinéma... certaines d'entre elles sont à prendre en option. Les cours privés demandent de l'argent et parfois des sommes assez conséquentes. Pour y entrer, vous devez avoir une formation minimum d'un an de théâtre. Dans certaines de ces écoles aucun diplôme ne vous sera de-mandé mais si l'une d'entre elles vous le demande, elle voudra un Bac L. Les cours enseignés seront similaires à ceux étudiés en conservatoire mais davantage d'heures et de cours sur l'expression scénique. Elles se trouvent surtout vers Paris: Cours Florent, Cours Simon, École d'art dramatique Jean Périmony. Les écoles publiques requièrent un diplôme, parfois toutes sections confondues ; elles exigent surtout une forma-tion minimale d'un an de théâtre ; les admissions sont restreintes et se font sur concours. Les épreuves se dé-rouleront en deux temps ; vous devrez choisir un morceau d'une des pièces données et le présenter (monologue ou dialogue). Ils vous donneront les répliques, ils choisiront alors les élèves retenus qui passeront un entretien. Nous retrouverons ce système dans celles-ci: École régionale d'acteurs de Cannes (ERAC) à Cannes et Marseille, Actors studio et l’EIRAC à Paris.

Les métiers de l’éducation par Laura et Cassandra

Les métiers du cinéma par Faustine

2012/2013 Page 12

Les métiers de l'Art du dessin: ex: Peintre, dessinateur, sculp-teur, photographe... Il est intéressant d'obtenir un Bac L quand on envisage de faire une carrière dans l'Art. En effet, les différents métiers d'Art sont au nombre de 200, répartis dans environ 16 do-maines d'activité. Nous allons nous intéresser ici aux différents métiers de l'Art graphique envisageables. La no-tion "Art graphique" inclut les différents métiers du dessin, tel que le dessin dans la mode, dans le multimédia, plus sim-plement dans le domaine du dessin artistique ou même dans le domaine médical (Illustrateur médical, Ortho-prothésiste). Pour exercer dans le milieu de la création artistique, et no-tamment celle liée au dessin, il existe une vaste palette de for-mations spécialisées du CAP à bac + 5.

Ainsi le panel de possibilités est très vaste et diversifié dans le domaine de l'art du dessin. Un bachelier L peut d'abord envisager un BTS. Il existe 9 spécialités de BTS (agencement de l'environnement architectu-ral ; art céramique ; design de mode, textile et environnement ; design d'espace ; design de pro-duits ; design de communication, espace et volume ; communica-tion visuelle ; métiers de l'audio-visuel ; photographie) enseignées dans des lycées publics, les pres-tigieuses écoles supérieures d'arts appliqués (ESAA) situées à Paris (Estienne, Olivier de Serres, Boulle et Duperré), et plusieurs établissements privés. Les BTS forment des techniciens capables de s'insérer au sein d'équipes de réalisation en agence ou en studio. Il est également possible, après un bac + 2, de poursuivre ses études dans les ESAA pour obte-nir un DSAA (diplôme supérieur

d'arts appliqués), de niveau bac + 4. Il existe 6 spécialités : ar-chitecture intérieure, art et technique de communication, créateur concepteur, créateur textile, illustration médicale, mode et environnement. Pour finir, une cinquantaine d'écoles des Beaux-arts (nationales, régionales ou mu-nicipales) délivrent en 3 ans après le bac, un DNAT (diplôme national d'arts et techniques) ou un DNAP (diplôme national d'arts plas-tiques), et en 5 ans, un DNSEP (diplôme national supérieur d'expression plastique). Le DNAT forme des techniciens assistants de concepteur et propose 3 options : design d'es-pace, design graphique et de-sign de produit. Le DNSEP comporte 3 op-tions : art, communication et design.

Les métiers artistiques par Léonard

Pour devenir traducteur, il faut un bac+5 ainsi que plusieurs voyages à l‘étranger pour s’imprégner de la

langue et de la culture.

L’université propose un cursus complet de 5 ans. A bac +3, il est possible de valider la licence mention LLCE

(Langues, Littératures et Civilisations Etrangères) ou la licence LEA (Langues Etrangères Appliquées). La 1ère

permet d’étudier une langue en profondeur et la 2nde est tournée vers l’étude de 2 langues étrangères et

d’une discipline type droit, commerce international et autre…

Le salaire peut aller de 1400€ à 2500€ voire plus.

Les principaux débouchés sont les agences spécialisées en traduction, les organisations internationales et cer-

tains ministères, des grands groupes multinationaux ou encore des maisons d’édition.

Les principales qualités pour devenir un bon traducteur est d’être précis, rigoureux et endurant, mais surtout

d’aimer ce que l’on fait.

Traduction et interprétariat par Margaux et Emilie

Bibliographie

Après le Bac rentrée 2013 : choisir ses études supérieures, Languedoc-Roussillon, Onisep,

collection Guides, 2013.

Classes prépa : les grandes écoles pour vous ? Onisep, coll. Dossiers, 2011, n°40..

Fiches métiers N°22 : Lettres et sciences humaines, Onisep, 2008.

Fiches métiers N°20 : Droit, Justice, Sécurité, Onisep, 2008.

Les métiers du journalisme, de la communication et de la documentation, Onisep, coll.

Parcours, 2010, n°80.

Les métiers des langues et de l’international, Onisep, coll. Parcours, 2010, n°85.

Les métiers de la culture et du patrimoine, Onisep, coll. Parcours, 2012, n°107.

Les études d’Art, Onisep, coll. Dossiers, 2011, n°38.

Les citations qui émaillent ce bulletin ont été choisies par Marion, élève de TL.

Sitographie

- Site de l’ONISEP, rubrique « Ma voie littéraire »:

http://ma-voie-litteraire.onisep.fr/

- Site de l’Etudiant : http://www.letudiant.fr/bac/

bac-l/apres-un-bac-l-comment-se-passe-

luniversite-12738/apres-un-bac-l-choisir-sa-

filiere-pour-envisager-un-metier-19994.html

- Un site contributif mis à jour par des lycéens :

http://www.bac-l.net/ - Site « Etudes littéraires », des méthodes de tra-vail, des corrigés et des informations sur les études littéraires : http://www.etudes-litteraires.com/

-Site Imagine ton futur, informations sur l’orienta-tion : http://www.imaginetonfutur.com/bac-

litteraire-l.html

Page 13 Donne-toi des L !

« Je n’ai jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture

n’ait dispersé » Montesquieu.

Le bulletin « Donne-toi des L » a été réalisé par la classe de 1L accompagnée de Mme

Durand, professeur de Lettres et de Mme Delacroix, professeur-documentaliste.

Nous avons partagé l’enthousiasme des vrais littéraires, désireux de promouvoir leur filière.

Nous leur souhaitons de pouvoir s’épanouir dans un avenir à la mesure de leurs rêves et de

leurs ambitions. Nous espérons enfin que ce travail commun aidera les indécis des classes de

seconde à faire le meilleur choix pour eux, ainsi que les parents de ces adolescents à

comprendre et accepter ceci :

« Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux,

Mais ne tentez pas de les faire comme vous,

Car la Vie ne va pas en arrière,

Ni ne s’attarde avec hier. »

Khalil Gibran

Téléphone : 04 66 90 42 00

Avenue du Commando

Vigan Braquet

30200 Bagnols-sur-Cèze

Lycée Albert Einstein

Et sur le Web :

http://www.lycee-einstein.fr

« Il est grand temps de rallumer les étoiles » Guillaume Apollinaire