BULLETIN D’INFORMATION RÉGIONAL SUR L’IMPACT DU PPAAO
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Le PPAAO est un proramme visant agrave transformer lrsquoagriculture ouest-africaine en encourageant la productiviteacuteet la durabiliteacute en reacuteduisant la faim et en ameacuteliorant la nutrition en creacuteant des emplois et en soutenant la collaboration au-delagrave des frontiegraveres Le Conseil Ouest et Centre Africain pour la recherche et le deacuteveloppement agricoles CORAF met en œuvre le programme En 2016 le PPAAO a eacuteteacute classeacute PPAAO comme deuxiegraveme meilleur projet financeacute la Banque mondiale en Afrique
No 07 Novembre - Deacutecembre 2018
le Centre de recherche sur les ceacutereacuteales segraveches entiegraverement eacutequipeacute
le PPAAO Seacuteneacutegal en Chiffres
PPAAO dans les Meacutedias
La coopeacuteration reacutegionale booste le secteur du manioc au Seacuteneacutegal
Le paradoxe des agro-transformatrices du Seacuteneacutegal
Des semences plus reacutesiliantes au Seacuteneacutegal
laquo Des agriculteurs seacuteneacutegalais achegravetent moins de riz raquo
BULLETIN DrsquoINFORMATION REacuteGIONAL SUR LrsquoIMPACT
DU PPAAO
Eacutedition speacuteciale Lrsquoagriculture seacuteneacutegalaise plus reacutesiliente gracircce au PPAAO
Eacutedition speacuteciale Lrsquoagriculture seacuteneacutegalaise plus reacutesiliente gracircce au PPAAO
Autres Activiteacutes du PPAAO
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DONNEES CLES PPAAOWAAPP SENEGAL
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41Technologies geacuteneacutereacutees
913 342Beacuteneacuteficiaires
39 421Beacuteneacuteficiaires
614 559Producteurs ou transformateurs
526 043Hectares
Elles portent sur les filiegraveres ceacutereacuteales segraveches (mil maiumls sorgho fonio) en termes de mise au point de nouvelles varieacuteteacutes perfor-mantes et de techniques et formule de fertilisation lrsquoarachide le nieacutebeacute lrsquoaviculture la transformation (mise au point de granu-lateur multifonctionnel technique de panification avec incorpo-ration de farine de sorgho sans tanin hellip) etc Celles relatives agrave la production agricole se traduisent par une augmentation de rendement de plus de 15 par rapport agrave la pratique paysanne
71Projets de recherche
60Varieacuteteacutes de semences
10Nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachide
250beacuteneacuteficiaires
(producteurs eacuteleveurs aviculteurs transformateurs etc) des activiteacutes et des reacutealisations du programme dont 38 sont constitueacutees de femmes
ayant adopteacute au moins une des technologies geacuteneacutereacutees etou diffuseacutees dans le PPAAO
De superficies couvertes par les technologies geacuteneacutereacutees etou diffuseacutees dans le cadre du PPAAO
des technologies importeacutees dans les autres pays membres du PPAAOWAAPP
Des projets de recherche ou de deacuteveloppement et diffusion de technologies agrave la demande financeacutes et 07 projets de production de semences certifieacutees
60 varieacuteteacutes de semences homologueacutees avec lrsquoappui du PPAAO par le Comiteacute National Consultatif des Semences et Plants
10 nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachide mises au point dont 07 homologueacutees par le CNCSP
250 beacuteneacuteficiaires des formations diplocircmantes financeacutees par le PPAAO Il srsquoagit de 107 PhD ou Docteurs 132 Masters 8 ingeacutenieurs et 3 DUT Ce sont principalement des chercheurs des structures de recherche membres du CNS (ISRA ITA) et drsquoeacutetudiants
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PLEINEMENT EacuteQUIPEacute LE CENTRE REacuteGIONAL SUR LES CEacuteREacuteALES SEgraveCHES COMMENCE A JOUER SON ROcircLE DE CATALYSEUR
Srsquoil y avait un seul souhait pour les acteurs du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) au deacutebut de la creacuteation des centres
reacutegionaux drsquoexcellence crsquoest de les voir entamer le processus de collaboration et de mise en place des partenariats neacutecessaires pour catalyser les innovations et les technologies essentielles qui concernent les cultures prioritaires de la reacutegion
Apregraves de nombreuses anneacutees drsquoinvestissements substantiels dans les eacutequipements les infrastructures et la formation le Centre drsquoeacutetudes reacutegional pour lrsquoameacutelioration agrave lrsquoadaptation agrave la seacutecheresse (CERAAS) pour les ceacutereacuteales segraveches baseacute au Seacuteneacutegal est agrave preacutesent tregraves opeacuterationnel gracircce au PPAAO Seacuteneacutegal Il est aujourdrsquohui au cœur des travaux de recherche vitaux sur le mil le maiumls le sorgho et drsquoautres ceacutereacuteales
laquo Il est aujourdrsquohui impossible drsquoenvisager une possibiliteacute de recherche sur les ceacutereacuteales segraveches en Afrique de lrsquoOuest sans nous impliquer raquo explique le Dr Daniel Fonceka ancien Directeur scientifique du CERAAS
Le gouvernement seacuteneacutegalais agrave travers le PPAAO a non seulement construit un nouvel amphitheacuteacirctre polyvalent pour le CERAAS mais il a eacutegalement contribueacute agrave la reacutenovation des infrastructures dans les campus de recherche associeacutes au centre reacutegional drsquoexcellence
Les travaux entrepris comprennent
bull la modernisation du laboratoire BAME (Bureau drsquoAnalyse Macro-eacuteconomique de lrsquoISRA lrsquoInstitut seacuteneacutegalais pour la recherche agricole)
bull la reacutehabilitation des bacirctiments et des laboratoires du CNRA (Centre national de recherches agronomiques) de Bambey
bull Lrsquoachat de nouveaux eacutequipements pour le laboratoire du CERAAS
bull la modernisation des laboratoires de lrsquoITA (lrsquoinstitut de technologie alimentaire)
(Le laboratoire du CERAAS ainsi que celui de mycotoxines de lrsquoITA) ont eacuteteacute certifieacutes ISO gracircce aux nombreux investis-sements du PPAAO)
Ce faisant lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait non seulement de creacuteer un environnement favorable dans lequel lrsquoexcellence en matiegravere de recherche peut prospeacuterer mais eacutegalement de doper le moral des chercheurs et des scientifiques Apregraves des deacutecennies de sous-financement de la recherche et deacuteveloppement (R amp D) en Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a estimeacute qursquoil eacutetait vital de placer la R amp D sur une nouvelle trajectoire gagnante
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Gagner en visibiliteacute
Lrsquoamphitheacuteacirctre polyvalent situeacute sur le campus de lrsquoEacutecole nationale seacuteneacutegalaise de lrsquoagriculture (ENSA) a une capaciteacute de 200 places Au cours des derniers mois il a accueilli des confeacuterences internationales et nationales sur divers aspects relatifs aux ceacutereacuteales segraveches
Les responsables du CERAAS affirment que la nouvelle infrastructure a permis de mieux positionner le Centre parmi les acteurs de lrsquoeacutecosystegraveme des organisations de recherche reacutegionales et internationales les plus en vus et drsquoameacuteliorer consideacuterablement leur visibiliteacute
laquo Il y a moins drsquoun an nous ne pouvions pas organiser une reacuteunion de 80 personnes raquo soutient le Dr Fonseca
laquo Mais gracircce aux nouveaux bacirctiments nous avons accueilli plus de 150 scientifiques lors de la reacutecente confeacuterence internationale Future Innovation Lab sur la recherche en collaboration dans le sorgho et le mil (SMIL)raquo
Affirmer son rocircle de leader
laquo Nous nous engageons avec la communauteacute des chercheurs pour identifier des solutions pour lrsquoavenir Crsquoest le rocircle que nous sommes appeleacutes agrave jouer raquo poursuit le Dr Fonseca
Pour ceux qui connaissaient lrsquoeacutetat deacutegradant de la recherche et deacuteveloppement (RampD) avant lrsquoavegravenement du PPAAO vous pouvez admettre qursquoil a eu un impact consideacuterable sur une peacuteriode relativement courte
Le PPAAO a financeacute agrave la fois les opeacuterations de recherche et lrsquoinfrastructure dans ses neuf centres speacutecialiseacutes en Afrique de lrsquoOuest Sur la base drsquoune eacutevaluation de neuf critegraveres ces centres devaient passer en centres drsquoexcel-lence reacutegionaux Depuis leur creacuteation deux drsquoentre eux ont atteint ce statut tant convoiteacute le Centre reacutegional des ceacutereacuteales segraveches au Seacuteneacutegal et le Centre des racines et tubercules au Ghana
Le passage du CERAAS en centre reacutegional drsquoexcellence de la CEDEAO (Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats drsquoAfrique de lrsquoOuest) permet de mobiliser des ressources consideacute-rables pour mener des recherches sur les cultures priori-taires et de renforcer la collaboration et la diffusion des reacutesultats de la recherche
Une monteacutee en puissance des enjeux
Le CERAAS est situeacute agrave Thiegraves agrave environ 70 kilomegravetres agrave lrsquoest de Dakar la capitale seacuteneacutegalaise Son mandat initial eacutetait de fournir des solutions techniques pour atteacutenuer les effets de la seacutecheresse sur la production agricole Avec drsquoautres centres il pilote aujourdrsquohui la recherche sur les ceacutereacuteales segraveches au profit du Seacuteneacutegal et de la reacutegion Afrique de lrsquoOuest toute entiegravere
La baisse de la production de mil dans un contexte de changement climatique signifie que ses chercheurs ont pour mission essentielle de trouver des solutions permet-tant agrave la population largement tributaire de ces ceacutereacuteales de devenir reacutesiliente et de garantir la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle
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Quelques excellents reacutesultats geacuteneacutereacutes par le CERAAS
Depuis sa creacuteation le centre reacutegional drsquoexcellence sur les ceacutereacuteales segraveches a mis au point plus de 20 technologies cinq nouvelles varieacuteteacutes de haricots et deux varieacuteteacutes de sorgho Dans le cadre de ses recherches sur les varieacuteteacutes intelligentes face au climat le centre a deacuteveloppeacute dix varieacuteteacutes de semences drsquoarachides intelligentes face au climat ainsi que drsquoautres varieacuteteacutes de nieacutebeacute Ces technolo-gies contribuent toutes agrave lrsquoadaptation des agriculteurs aux effets du changement climatique Huit chercheurs permanents travaillent pour le CERAAS tandis que 70 autres soutiennent la mise en œuvre du plan de recherche
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LE PPAAO SEgraveME DES SEMENCES PLUS REacuteSILIANTES AU SEacuteNEacuteGAL
La situation geacuteographique du Seacuteneacutegal situeacute le long de la ceinture saheacutelienne de lrsquoAfrique signifie que son agriculture est deacutejagrave confronteacutee au choc du
changement climatique Les experts affirment que si des mesures urgentes ne sont pas prises les petits exploitants agricoles risquent drsquoen souffrir davantage
Lrsquoarachide figure parmi les cinq principaux produits drsquoexportation du Seacuteneacutegal et la filiegravere occupe des millions de petits agriculteurs dans le pays
Moteur de lrsquoeacuteconomie seacuteneacutegalaise pendant des deacutecennies la filiegravere arachide a subi une crise majeure selon le Programme sur le Changement Climatique lrsquoAgriculture et la Seacutecuriteacute Alimentaire (CCAFS)
Mais les tendances commencent agrave changer avec lrsquoinvestis-sement substantiel du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) dans ce secteur crucial
Au cours des derniegraveres anneacutees en effet le PPAAO Seacuteneacutegal a eacuteteacute agrave la pointe du financement des efforts de recherche et deacuteveloppement visant agrave revitaliser le secteur et agrave le stimuler de maniegravere agrave booster la croissance eacuteconomique la creacuteation drsquoemplois et la seacutecuriteacute alimentaire et nutrition-nelle de la population seacuteneacutegalaise et ouest africaine
Le PPAAO a non seulement soutenu la production de nouvelles varieacuteteacutes de semences mais il a eacutegalement releveacute des deacutefis connexes tels que la construction de magasins de
stockage de semences lrsquoacquisition drsquouniteacutes de traitement et conditionnement des semences la lutte contre lrsquoaflatoxine (toxine secreacuteteacutee un champignon (Aspergillus flavus) contaminant lrsquoarachide) lrsquoappui des producteurs semenciers organiseacutes autour des coopeacuteratives et lrsquoameacutelioration des possibiliteacutes de commercialisation
Par le biais du centre drsquoexcellence reacutegional sur la recherche en ceacutereacuteales segraveches (CERAAS) le PPAAO a financeacute la recherche adaptative sur les ceacutereacuteales essentielles telles que le mil le maiumls le sorgho et le fonio et les cultures associeacutees telles que lrsquoarachide et le nieacutebeacute
Reacutesultats deacutecisifs
Gracircce au soutien du PPAAO le Centre national de recherche agricole (CNRA) situeacute agrave Bambey environ 120 km de Dakar srsquoest mis au travail pour produire de nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachides plus reacutesilientes pouvant srsquoadapter au climat actuel Jusqursquoagrave preacutesent dix varieacuteteacutes drsquoarachides intelligentes face au climat ont eacuteteacute geacuteneacutereacutees homologueacutees et sur le point drsquoecirctre disseacutemineacutees aupregraves des producteurs
Parmi ces nouvelles varieacuteteacutes on peut citer lsquorsquoYaakaarrsquorsquo lsquorsquoRafetrsquorsquo lsquorsquoTaarursquorsquo lsquorsquoEssamayrsquorsquo lsquorsquoAmoul Moromrsquorsquo lsquorsquoTossettersquorsquo et lsquorsquoSunugalrsquorsquo
laquo Les varieacuteteacutes actuelles drsquoarachides utiliseacutees par les producteurs ont entre 20 et 50 ans drsquoacircge Elles ne peuvent pas produire les rendements escompteacutes dans
Dr Issa Faye Seacutelectionneur drsquoarachide
au CNRA
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les conditions climatiques actuelles En revanche les nouvelles varieacuteteacutes sont agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites raquo deacuteclare le Dr Issa Faye Seacutelectionneur drsquoarachide au CNRA de Bambey
laquo Par rapport aux anciennes varieacuteteacutes vous pouvez voir une diffeacuterence significative agrave la maturiteacute des gousses drsquoarachides par plante dans le poids et dans la taille de la graine raquo
Des attentes eacuteleveacutees
Dans le centre le sud ou lrsquoest du Seacuteneacutegal en particulier dans les reacutegions de Fatick Kaffrine Kaolack Kolda Thiegraves et Tambacounda la majoriteacute de la population srsquoactive dans la culture de lrsquoarachide
Les experts preacutevoient que ces nouvelles varieacuteteacutes ameacuteliore-ront consideacuterablement la production
laquo La disseacutemination de ces nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachides agrave usage multiple avec un potentiel de rendement eacuteleveacute au-tour de 25 agrave 3 tonnes par hectare et un cycle moyen entre 80 agrave 120 jours plus reacutesistante aux maladies va donner un second souffle agrave la culture de lrsquoarachide Ces varieacuteteacutes contiennent par ailleurs entre 40 et 50 en teneur drsquohuile et les grosses graines pegravesent environ 15 grammes
Celles-ci conviennent bien aux producteurs raquo souligne le PPAAO Seacuteneacutegal
Bien que les processus de validation et drsquohomologation soient deacutejagrave termineacutes les semences ne sont pas encore entre les mains des producteurs Et les coopeacuteratives speacutecialiseacutees se disent tout agrave fait disposeacutees agrave recevoir ces semences de base pour leur multiplication
laquo Ce que nous projetons crsquoest que drsquoici agrave 2020 les nouvelles varieacuteteacutes seront entre les mains de tous les agriculteurs raquo a ajouteacute le Dr Faye
Un avantage pour lrsquoAfrique de lrsquoOuest
Quatre pays ouest africains preacutesentant des conditions climatiques proches ou similaires agrave celles du Seacuteneacutegal ont drsquoores deacutejagrave reccedilu les nouvelles semences Il srsquoagit en lrsquooccurrence du Mali du Niger du Burkina Faso et du Beacutenin
En vertu du dispositif reacutegional mis en place par le PPAAO des centres de recherche nationaux speacutecifiques geacutenegraverent des technologies et des innovations et veillent agrave ce qursquoelles soient disponibles au niveau des autres pays de la reacutegion
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Les moissons duraient agrave peine trois mois pour les meacutenages producteurs de riz de Ngoungoul un village situeacute agrave environ 250 kilomegravetres au sud de Dakar la
capitale seacuteneacutegalaise
Les meacutethodes traditionnelles de culture du riz deman-daient non seulement plus drsquoeau de semences et drsquoengrais mais les reacutecoltes eacutetaient souvent en deccedilagrave des attentes des producteurs
Au Seacuteneacutegal comme dans la plus grande partie de lrsquoAfrique de lrsquoOuest le riz est un aliment de base En drsquoautres termes lorsque les rendements sont faibles les meacutenages doivent surtout recourir au riz importeacute pour combler le deacuteficit Pour les familles vivant pour la plupart avec moins de 2 USD par jour avec des ressources financiegraveres deacutejagrave insuffisantes les poches des chefs de meacutenages sont souvent soumises agrave une vraie tension
laquoDES AGRICULTEURS SEacuteNEacuteGALAIS ACHEgraveTENT MOINS DE RIZraquoMais depuis lrsquointroduction du systegraveme de riziculture intensive (SRI) une meacutethode de culture innovante et respectueuse de lrsquoenvironnement les riziculteurs de ce village seacuteneacutegalais exceptionnellement boiseacute dans cette partie du pays jouissent drsquoun reacutepit Les rendements agricoles ont non seulement doubleacute mais les agriculteurs utilisent eacutegalement moins drsquointrants lors des campagnes Les premiers utilisateurs du SRI agrave Ngoungoul ont enregistreacute une augmentation de leur production ce qui a conduit les agriculteurs agrave utiliser leurs revenus limiteacutes pour geacuterer drsquoautres prioriteacutes de leur meacutenage
En 2014 le Seacuteneacutegal srsquoest joint agrave 13 autres pays drsquoAfrique de lrsquoOuest pour mettre en œuvre le SRI Financeacute par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO WAAPP) au Seacuteneacutegal lrsquoobjectif principal de ce projet consistait agrave ameacuteliorer la productiviteacute du riz et agrave atteindre lrsquoautosuffisance alimentaire Au Seacuteneacutegal la plupart des efforts ont eacuteteacute consacreacutes agrave lrsquoameacutelioration de la production du riz pluvial dans les reacutegions centre de Kaolack Fatick et Kaffrine
laquo Les reacutesultats des peacuterimegravetres agricoles utilisant le SRI ont eacuteteacute tregraves encourageants Avant la consommation de riz issu de nos reacutecoltes pouvait agrave peine durer trois mois Mais agrave preacutesent elle peut durer toute lrsquoanneacutee voire plus raquo deacuteclare Ndeye Diouf une habitante de Ngoungoul acircgeacutee drsquoune cinquantaine drsquoanneacutees
laquo Mon mari achetait un sac de riz tous les mois Mais depuis que nos rendements ont consideacuterablement augmenteacute nous consommons maintenant que notre production et utilisons lrsquoargent pour couvrir nos autres besoins raquo poursuit la bonne dame raquo
Crsquoest pareil pour Awa Sarr une veuve de cinq enfants laquo Jrsquoutilise maintenant mes revenus suppleacutementaires pour acheter du poisson des leacutegumes et drsquoautres ingreacutedients raquo deacuteclare-t-elle
laquo En introduisant cette meacutethode prometteuse crsquoest ce que nous espeacuterions Les eacuteconomies reacutealiseacutees par les familles ne peuvent ecirctre que de bonnes nouvelles car elles leur permettent drsquoinvestir dans drsquoautres composantes essentielles de leur reacutegime alimentaire et drsquoameacuteliorer ainsi leur seacutecuriteacute nutritionnelle raquo a deacuteclareacute pour sa part Abdoulaye Sy responsable et coordonnateur du projet SRI dans la zone du bassin arachidier sud de lrsquoAncar
Ngoungoul compte environ 800 habitants Un groupe de producteurs pilotes drsquoenviron dix femmes et un homme font partie des pionniers qui ont adopteacute le SRI ici Presque tous les utilisateurs du SRI ont exprimeacute un avis favorable en ce qui concerne lrsquoaugmentation des rendements constateacutee
Combien de producteurs doivent adopter le SRI pour atteindre lrsquoautosuffisance
Alors qursquoun nombre croissant drsquoagriculteurs des bas-fonds du Seacuteneacutegal adoptent le SRI les experts affirment que pour que cette pratique contribue reacuteellement agrave lrsquoautosuffisance en riz dans le pays et en Afrique de lrsquoOuest elle doit ecirctre adopteacutee par un plus grand nombre drsquoagriculteurs
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Combien drsquoagriculteurs
laquo En Afrique de lrsquoOuest une cible possible pourrait ecirctre un taux drsquoadoption par les agriculteurs de 33 soit agrave peu pregraves 15 million de riziculteurs et environ 243 millions drsquohectares en SRI raquo ont deacuteclareacute Erika Styger et Gaoussou Traoreacute auteurs drsquoun reacutecent rapport sur la pratique du SRI en Afrique de lrsquoOuest
laquo Il reste encore beaucoup agrave faire pour renforcer lrsquoutilisation massive du SRI au Seacuteneacutegal raquo affirme Abdoulaye Sy qui coordonne les efforts drsquoadoption de la pratique (SRI) au Seacuteneacutegal pour le compte de lrsquoAgence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR)
Les reacutesultats de la mise en œuvre du projet au Seacuteneacutegal montrent que dans les reacutegions centre de Fatick Kaolack et Kaffrine les rendements des superficies cultiveacutees en SRI eacutetaient 25 agrave 36 fois supeacuterieurs agrave ceux obtenus de la pratique conventionnelle atteignant en moyenne 35 t ha sous SRI contre 124 t ha sous pratique conventionnelle Crsquoest une augmentation tregraves importante supeacuterieure agrave celle que lrsquoon peut geacuteneacuteralement attendre des zones offrant davantage drsquoeau aux cultures
Au total le projet SRI a profiteacute directement agrave plus de 50 000 agriculteurs et a toucheacute plus de 750 000 personnes ndash dont 316 de femmes ndash dans les 13 pays participants drsquoAfrique de lrsquoOuest Les rendements pour les agriculteurs ont globa-lement augmenteacute de 56 pour le riz irrigueacute et de 86 pour le riz pluvial de plateau rien qursquoen plantant le riz diffeacuterem-ment et conformeacutement agrave la meacutethode SRI
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Quels sont les deacutefis entravant lrsquoadoption
Le deacutebat ne porte peut-ecirctre plus sur les avantages du SRI par rapport aux autres meacutethodes de culture traditionnelles Les agriculteurs ici semblent ecirctre conscients des avantages du SRI
Mais qursquoest-ce qui empecircche lrsquoadoption massive de cette pratique si elle permet de produire plus et drsquoutiliser moins drsquointrants
laquo Si nous avions les bons eacutequipements et les bonnes terres nous aurions pu deacutevelopper notre culture raquo reacutepond Ndeye Diouf qui dirige le groupe de femmes pionniegraveres pratiquant le SRI agrave Ngoungoul
Le deacutefi de Ndeye est le mecircme pour tous les premiers utilisateurs du SRI
La nature intensive de la main-drsquoœuvre neacutecessaire la preacuteparation du terrain et le manque de mateacuteriel agricole de culture et post-reacutecolte sont souvent citeacutes comme des deacutefis
Agrave Ngoungoul les riziculteurs utilisent des meacutethodes artisanales pour preacuteparer les parcelles Abdoulaye Sy confirme que ce sont quelques-uns des facteurs limitant lrsquoadoption
Lrsquoabsence de maicirctrise de lrsquoeau les parcelles onduleacutees exposeacutees aux inondations apregraves de fortes pluies font eacutegalement partie des principaux deacutefis auxquels sont confronteacutes les praticiens du SRI dans ce bassin arachidier du Seacuteneacutegal
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Les experts soutiennent que les travaux de nivellement neacutecessitent des investissements lourds et que crsquoest lagrave que le gouvernement pourrait peut-ecirctre apporter son aide
Solutions possibles
Selon la reacutecente publication sur le SRI trois solutions possibles pourraient ecirctre exploreacutees au Seacuteneacutegal
bull La formation de groupes pouvant srsquoentraider lors de la transplantation des peacutepiniegraveres a eacuteteacute avanceacutee comme une solution possible
bull Se focaliser sur le SRI pour la production de semences sera plus rentable et profitable pour les agriculteurs de changer
bull Pour reacuteussir il est essentiel drsquoameacuteliorer la collecte de donneacutees et les eacutevaluations sur le terrain ainsi que la tenue de reacuteunions nationales aux fins drsquoexamen de planification et drsquoameacutelioration de la coordination
bull des ameacuteneacutegements des bas fonds avoisinants du village de Ngoungoul pour permettre agrave plus de personnes de pratiquer le SRI
Abdoulaye SY Agence nationale de conseil
agricole et rural (ANCAR)
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Agrave Pout agrave environ 50 kilomegravetres agrave lrsquoest de la capitale seacuteneacutegalaise environ 2 400 femmes se sont organi-seacutees en groupement drsquointeacuterecirct eacuteconomique (GIE)
pour saisir les nouvelles opportuniteacutes commerciales qursquooffrent les chaicircnes de valeur des ceacutereacuteales segraveches et des fruits et leacutegumes
Armeacutees de leurs nouvelles connaissances et compeacutetences acquises agrave travers lrsquoappui du gouvernement seacuteneacutegalais dans le cadre de lrsquoambitieux Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAOWAAPP) ces femmes sont sur le point de sortir du piegravege de la pauvreteacute et de changer leur histoire de megraveres au foyer qui est souvent associeacutee aux femmes dans cette partie du pays
Pendant des anneacutees elles ont transformeacute le maiumls le mil le sorgho et le bleacute en produits alimentaires locaux raffineacutes comme le laquoSankhalraquo le laquoThieacutereacuteraquo et le laquoThiakryraquo etc La qualiteacute de leurs produits srsquoest ameacutelioreacutee agrave la grande satisfaction des consommateurs au niveau local et des grossistes
Mais agrave mesure que la demande augmente y compris de la part drsquoAuchan lrsquoune des chaicircnes de distribution alimentaire les plus importantes au Seacuteneacutegal les femmes se retrouvent dans lrsquoimpossibiliteacute de satisfaire agrave la demande de produits locaux transformeacutes en partie faute de fonds de roulement
laquo Nous avons des commandes drsquoAuchan et drsquoautres grands grossistes raquo a deacuteclareacute Awa Diop preacutesidente du groupement des femmes
laquo Actuellement la demande est supeacuterieure agrave lrsquooffre raquo preacutecise-t-elle
LE PARADOXE DES AGRO-TRANSFORMATRICES DU SEacuteNEacuteGAL
laquo Les femmes veulent travailler Elles ont eacuteteacute formeacutees agrave lrsquoInstitut de Technologie Alimentaire gracircce au PPAAOWAAPP Elles ont la capaciteacute et le savoir-faire Ce qui nous retarde crsquoest un fonds de roulement conseacutequent raquo
Appeleacute le reacuteseau des micro-entrepreneurs de Pout ce groupement de femmes a loueacute une uniteacute de transformation coucirctant environ 30 000 FCFA (60 USD) par mois La plupart des transformations effectueacutees ici sont artisanales Les femmes expliquent qursquoen raison de la hausse des coucircts fixes lieacutes aux activiteacutes commerciales elles geacutenegraverent moins de beacuteneacutefices
laquo Si nous posseacutedions notre propre uniteacute et nos propres eacutequipements de transformation nous augmenterions nos opeacuterations et gagnerions plus drsquoargent raquo a deacuteclareacute Mme Diop
Les transformateurs agroalimentaires sont tenus de respecter les strictes reacuteglementations en matiegravere drsquohygiegravene et drsquoassurance qualiteacute au Seacuteneacutegal Pour lrsquoinstant le gouvernement seacuteneacutegalais nrsquoa apparemment pas encore autoriseacute ces femmes agrave commercialiser leurs produits agrave grande eacutechelle (Absence drsquoautorisation FRA)
laquo Cela signifie que la plus grande partie de la production de nos femmes est principalement consommeacutee par leurs meacutenages raquo explique Mme Diop
Dans une certaine mesure cela limite leur clientegravele tient-elle agrave souligner
Tout en cherchant drsquoautres moyens de mobiliser des capitaux suppleacutementaires le groupement des femmes de Pout collecte une contribution mensuelle
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ELLES ONT DIT
AMINATA MAREGA 30 ANS
AMINATA CISS MARIEacuteE ET MEgraveRE DE DEUX ENFANTS
KHADY DIOP MARIEacuteE
laquo Nous ne pouvons tout simplement pas attendre les autres Nous devons prendre notre destin en main Crsquoest pourquoi nous nous sommes donneacutees tous les mois pour faire un don de 8 000 FCFA (16 USD) pour lrsquoachat de la matiegravere premiegravere neacutecessaire agrave la poursuite de nos activiteacutes pour reacutepondre agrave la demande de nos clients raquo
Le reacuteseau des femmes micro-entrepreneurs de Pout est composeacute de femmes participant agrave plusieurs activiteacutes Cer-taines srsquoactivent dans la couture lrsquoeacutelevage et la production drsquooignons et de tomates En diversifiant leurs activiteacutes les femmes sont en mesure drsquoamoindrir les risques et de geacuteneacuterer plus de profit
Le PPAAO Seacuteneacutegal a financeacute la formation et le deacutevelop-pement des capaciteacutes des femmes de Pout ainsi que
drsquoautres personnes agrave travers le pays dans plusieurs domaines Parmi ceux-ci figurent les bonnes pratiques en matiegravere de transformation de la mangue le maintien drsquoune bonne hygiegravene dans la transformation des fruits la gestion financiegravere la recherche drsquoopportuniteacutes de marcheacute la nutrition de certains produits cleacutes et lrsquoemballage
Le PPAAO a investi 3 millions FCFA (6 000 USD) dans ce groupement de femmes en 2017 Depuis lors affirment les experts du Programme des changements significatifs ont eacuteteacute observeacutes dans les activiteacutes et la vie des personnes impliqueacutees Le PPAAO soutient que certains des avan-tages reacuteels qui ne sont pas neacutecessairement moneacutetaires concernent le deacuteveloppement des capaciteacutes des femmes
Avant de rejoindre le groupement des femmes jrsquoeacutetais une megravere au foyer qui ne faisais rien Mais depuis que je suis devenue membre jrsquoai non seulement accru mes connaissances et ma capaciteacute agrave transformer et agrave emballer les ceacutereacuteales mais je sais aussi faire de lrsquoeau de Javel
Je participe activement agrave la transformation des ceacutereacuteales segraveches depuis un an et demi Les revenus gagneacutes ici mrsquoont permis de participer davantage agrave la gestion des affaires de mon meacutenage Je suis tregraves occupeacutee et heureuse de pouvoir subvenir aux besoins de ma famille
Lrsquoavantage le plus important nrsquoa pas eacuteteacute lrsquoargent Crsquoest la connaissance que jrsquoai acquise en travaillant ici que jrsquoai le plus aimeacuteerdquo rdquo rdquo
rdquo rdquo
rdquo
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Le manioc nrsquoest peut-ecirctre pas la premiegravere culture au Seacuteneacutegal au regard du nombre de producteurs et des habitudes alimentaires Compareacute au maiumls au mil au
sorgho agrave lrsquoarachide ou agrave la mangue il se situe tout en bas de lrsquoeacutechelle La production annuelle de manioc du pays oscille entre 600 000 et 650 000 tonnes ces derniegraveres anneacutees
Mais alors que le transfert de technologies et des innovations au plan reacutegional introduit par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) se concreacutetise le Seacuteneacutegal cherche maintenant agrave accroicirctre sa production annuelle de manioc
laquo Notre ambition est drsquoatteindre un million de tonnes de manioc par an au Seacuteneacutegal raquo a deacuteclareacute Assane Ndiaye le responsable de lrsquoInterprofession manioc au Seacuteneacutegal un groupement drsquoacteurs qui srsquoactivent autour de cette filiegravere
Le Seacuteneacutegal a longtemps consideacutereacute le secteur du manioc comme une filiegravere pouvant contribuer agrave stimuler son eacuteconomie agrave accroicirctre les revenus des acteurs et agrave renforcer la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle de sa population Mais avec les varieacuteteacutes laquo Soya raquo et laquo Combo raquo deux des varieacuteteacutes locales peu de progregraves ont eacuteteacute accomplis dans ce sens
laquo Les varieacuteteacutes locales donnent agrave peine 11 tonnes par hectare raquo explique Assane Ndiaye alors que celles importeacutees du Ghana donnent entre 25 et 30 tonnes par hectare en conditions pluviales et 40 et 50 tonnes par hectare en irrigation Parmi les varieacuteteacutes importeacutees du Ghana on trouve lsquorsquoAmpongrsquorsquo lsquorsquoBronirsquorsquo lsquorsquoSikarsquorsquo lsquorsquoBankyehemaarsquorsquo et lsquorsquoOtuhiarsquorsquo
laquo Ces nouvelles varieacuteteacutes ne sont pas seulement des varieacuteteacutes agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites elles sont extraordinaires en termes de performances raquo se reacutejouit Maguette Diop qui avait gagneacute environ 700 000 FCFA (1400 USD) agrave la fin de la derniegravere saison de culture
Au-delagrave des rendements ndash la transformation
Le deacutepartement de Tivaouane situeacute agrave environ 100 km agrave lrsquoEst de la capitale seacuteneacutegalaise Dakar est la principale zone productrice de manioc du Seacuteneacutegal Ici les acteurs se sont fixeacutes des objectifs plus ambitieux la transformation du manioc
Les factures drsquoimportation de bleacute et drsquoautres farines au Seacuteneacutegal sont en nette augmentation affirment les experts Bien transformeacute le manioc peut produire de la farine du lsquorsquogarirsquorsquo du lsquorsquofufursquorsquo et de lrsquoamidon
laquo Le secteur du manioc peut produire jusqursquoagrave 235 000 tonnes de farine par an Si 10 de cette farine de manioc est incorporeacutee dans la fabrication de pains cela reacuteduira la facture estimeacutee agrave 120 milliards de FCFA deacutepenseacutee par le Seacuteneacutegal pour importer 2 500 tonnes de farine de bleacute pour la fabrica-tion de pains raquo a deacuteclareacute Ibrahima Wade lrsquoun des principaux deacutefenseurs de la filiegravere et coordonnateur de la Strateacutegie de croissance acceacuteleacutereacutee du pays
laquo Si nous obtenons seulement 10 de plus dans le secteur de la farine le gouvernement en tirera profit raquo poursuit pour sa part le preacutesident du groupement des producteurs de manioc du Seacuteneacutegal
LA COOPEacuteRATION REacuteGIONALE BOOSTE LE SECTEUR DU MANIOC AU SEacuteNEacuteGAL
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laquo Le manioc est la culture de lrsquoavenir Avec la transforma-tion il stimulera la production creacuteera des emplois pour les femmes et reacuteduira les importations raquo rencheacuterit Assane Ndiaye
Comme dans drsquoautres chaicircnes de valeur le manque de capital et drsquoeacutequipements peut freiner consideacuterablement les progregraves Alors que le PPAAO Seacuteneacutegal a investi des sommes consideacuterables dans la responsabilisation des acteurs et le renforcement du secteur du manioc le groupement de femmes de Taiumlba NDiaye (Tivaouane) cherche agrave augmenter la production
Interrogeacutee sur quelle est leur prioriteacute numeacutero un en ce moment La responsable des femmes transformatrices deacutesigne lrsquoeacutequipement
laquo Nous avons besoin drsquoune uniteacute de production capable de nous aider agrave eacuteconomiser de lrsquoeacutenergie de lrsquoargent du temps et de produire en grande quantiteacute Il existe des opportuniteacutes commerciales importantes pour les boulangers raquo a deacuteclareacute Maguette Cisseacute
Le PPAAO Seacuteneacutegal a donneacute une subvention de quatre millions de FCFA (8 000 USD) aux femmes transformatrices de manioc de Tivaouane Cet appui financier les a aideacutes agrave lancer leurs activiteacutes
Le PPAAO a eacuteteacute conccedilu pour rendre lrsquoagriculture ouestafricaine plus productive durable et plus rentable pour les petits exploitants Il vise aussi agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs gracircce agrave la fourniture de produits agricoles de qualiteacute agrave des prix compeacutetitifs constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche solides efficaces et collaboratifs et enfin veiller agrave ce que les techno-logies geacuteneacutereacutees au niveau national soient disponibles au ni-veau reacutegional dans les autres pays membres du programme
Auparavant certains pays travaillaient agrave lrsquointeacuterieur de leurs frontiegraveres avec peu ou pas drsquointeractions avec les autres pays de la reacutegion en matiegravere de recherche agricole Mais gracircce au PPAAOWAAPP le Seacuteneacutegal et le Ghana ont collaboreacute ce qui a permis aux agriculteurs des deux pays drsquoadopter des techno-logies et des innovations essentielles au deacuteveloppement de leurs secteurs agricoles respectifs
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
7 Avenue Bourguiba BP48 CP 18523 Dakar RP Senegal
Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
Siteweb wwwcoraforg
WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
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DONNEES CLES PPAAOWAAPP SENEGAL
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41Technologies geacuteneacutereacutees
913 342Beacuteneacuteficiaires
39 421Beacuteneacuteficiaires
614 559Producteurs ou transformateurs
526 043Hectares
Elles portent sur les filiegraveres ceacutereacuteales segraveches (mil maiumls sorgho fonio) en termes de mise au point de nouvelles varieacuteteacutes perfor-mantes et de techniques et formule de fertilisation lrsquoarachide le nieacutebeacute lrsquoaviculture la transformation (mise au point de granu-lateur multifonctionnel technique de panification avec incorpo-ration de farine de sorgho sans tanin hellip) etc Celles relatives agrave la production agricole se traduisent par une augmentation de rendement de plus de 15 par rapport agrave la pratique paysanne
71Projets de recherche
60Varieacuteteacutes de semences
10Nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachide
250beacuteneacuteficiaires
(producteurs eacuteleveurs aviculteurs transformateurs etc) des activiteacutes et des reacutealisations du programme dont 38 sont constitueacutees de femmes
ayant adopteacute au moins une des technologies geacuteneacutereacutees etou diffuseacutees dans le PPAAO
De superficies couvertes par les technologies geacuteneacutereacutees etou diffuseacutees dans le cadre du PPAAO
des technologies importeacutees dans les autres pays membres du PPAAOWAAPP
Des projets de recherche ou de deacuteveloppement et diffusion de technologies agrave la demande financeacutes et 07 projets de production de semences certifieacutees
60 varieacuteteacutes de semences homologueacutees avec lrsquoappui du PPAAO par le Comiteacute National Consultatif des Semences et Plants
10 nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachide mises au point dont 07 homologueacutees par le CNCSP
250 beacuteneacuteficiaires des formations diplocircmantes financeacutees par le PPAAO Il srsquoagit de 107 PhD ou Docteurs 132 Masters 8 ingeacutenieurs et 3 DUT Ce sont principalement des chercheurs des structures de recherche membres du CNS (ISRA ITA) et drsquoeacutetudiants
3Retour au Menu
PLEINEMENT EacuteQUIPEacute LE CENTRE REacuteGIONAL SUR LES CEacuteREacuteALES SEgraveCHES COMMENCE A JOUER SON ROcircLE DE CATALYSEUR
Srsquoil y avait un seul souhait pour les acteurs du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) au deacutebut de la creacuteation des centres
reacutegionaux drsquoexcellence crsquoest de les voir entamer le processus de collaboration et de mise en place des partenariats neacutecessaires pour catalyser les innovations et les technologies essentielles qui concernent les cultures prioritaires de la reacutegion
Apregraves de nombreuses anneacutees drsquoinvestissements substantiels dans les eacutequipements les infrastructures et la formation le Centre drsquoeacutetudes reacutegional pour lrsquoameacutelioration agrave lrsquoadaptation agrave la seacutecheresse (CERAAS) pour les ceacutereacuteales segraveches baseacute au Seacuteneacutegal est agrave preacutesent tregraves opeacuterationnel gracircce au PPAAO Seacuteneacutegal Il est aujourdrsquohui au cœur des travaux de recherche vitaux sur le mil le maiumls le sorgho et drsquoautres ceacutereacuteales
laquo Il est aujourdrsquohui impossible drsquoenvisager une possibiliteacute de recherche sur les ceacutereacuteales segraveches en Afrique de lrsquoOuest sans nous impliquer raquo explique le Dr Daniel Fonceka ancien Directeur scientifique du CERAAS
Le gouvernement seacuteneacutegalais agrave travers le PPAAO a non seulement construit un nouvel amphitheacuteacirctre polyvalent pour le CERAAS mais il a eacutegalement contribueacute agrave la reacutenovation des infrastructures dans les campus de recherche associeacutes au centre reacutegional drsquoexcellence
Les travaux entrepris comprennent
bull la modernisation du laboratoire BAME (Bureau drsquoAnalyse Macro-eacuteconomique de lrsquoISRA lrsquoInstitut seacuteneacutegalais pour la recherche agricole)
bull la reacutehabilitation des bacirctiments et des laboratoires du CNRA (Centre national de recherches agronomiques) de Bambey
bull Lrsquoachat de nouveaux eacutequipements pour le laboratoire du CERAAS
bull la modernisation des laboratoires de lrsquoITA (lrsquoinstitut de technologie alimentaire)
(Le laboratoire du CERAAS ainsi que celui de mycotoxines de lrsquoITA) ont eacuteteacute certifieacutes ISO gracircce aux nombreux investis-sements du PPAAO)
Ce faisant lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait non seulement de creacuteer un environnement favorable dans lequel lrsquoexcellence en matiegravere de recherche peut prospeacuterer mais eacutegalement de doper le moral des chercheurs et des scientifiques Apregraves des deacutecennies de sous-financement de la recherche et deacuteveloppement (R amp D) en Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a estimeacute qursquoil eacutetait vital de placer la R amp D sur une nouvelle trajectoire gagnante
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Gagner en visibiliteacute
Lrsquoamphitheacuteacirctre polyvalent situeacute sur le campus de lrsquoEacutecole nationale seacuteneacutegalaise de lrsquoagriculture (ENSA) a une capaciteacute de 200 places Au cours des derniers mois il a accueilli des confeacuterences internationales et nationales sur divers aspects relatifs aux ceacutereacuteales segraveches
Les responsables du CERAAS affirment que la nouvelle infrastructure a permis de mieux positionner le Centre parmi les acteurs de lrsquoeacutecosystegraveme des organisations de recherche reacutegionales et internationales les plus en vus et drsquoameacuteliorer consideacuterablement leur visibiliteacute
laquo Il y a moins drsquoun an nous ne pouvions pas organiser une reacuteunion de 80 personnes raquo soutient le Dr Fonseca
laquo Mais gracircce aux nouveaux bacirctiments nous avons accueilli plus de 150 scientifiques lors de la reacutecente confeacuterence internationale Future Innovation Lab sur la recherche en collaboration dans le sorgho et le mil (SMIL)raquo
Affirmer son rocircle de leader
laquo Nous nous engageons avec la communauteacute des chercheurs pour identifier des solutions pour lrsquoavenir Crsquoest le rocircle que nous sommes appeleacutes agrave jouer raquo poursuit le Dr Fonseca
Pour ceux qui connaissaient lrsquoeacutetat deacutegradant de la recherche et deacuteveloppement (RampD) avant lrsquoavegravenement du PPAAO vous pouvez admettre qursquoil a eu un impact consideacuterable sur une peacuteriode relativement courte
Le PPAAO a financeacute agrave la fois les opeacuterations de recherche et lrsquoinfrastructure dans ses neuf centres speacutecialiseacutes en Afrique de lrsquoOuest Sur la base drsquoune eacutevaluation de neuf critegraveres ces centres devaient passer en centres drsquoexcel-lence reacutegionaux Depuis leur creacuteation deux drsquoentre eux ont atteint ce statut tant convoiteacute le Centre reacutegional des ceacutereacuteales segraveches au Seacuteneacutegal et le Centre des racines et tubercules au Ghana
Le passage du CERAAS en centre reacutegional drsquoexcellence de la CEDEAO (Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats drsquoAfrique de lrsquoOuest) permet de mobiliser des ressources consideacute-rables pour mener des recherches sur les cultures priori-taires et de renforcer la collaboration et la diffusion des reacutesultats de la recherche
Une monteacutee en puissance des enjeux
Le CERAAS est situeacute agrave Thiegraves agrave environ 70 kilomegravetres agrave lrsquoest de Dakar la capitale seacuteneacutegalaise Son mandat initial eacutetait de fournir des solutions techniques pour atteacutenuer les effets de la seacutecheresse sur la production agricole Avec drsquoautres centres il pilote aujourdrsquohui la recherche sur les ceacutereacuteales segraveches au profit du Seacuteneacutegal et de la reacutegion Afrique de lrsquoOuest toute entiegravere
La baisse de la production de mil dans un contexte de changement climatique signifie que ses chercheurs ont pour mission essentielle de trouver des solutions permet-tant agrave la population largement tributaire de ces ceacutereacuteales de devenir reacutesiliente et de garantir la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle
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Quelques excellents reacutesultats geacuteneacutereacutes par le CERAAS
Depuis sa creacuteation le centre reacutegional drsquoexcellence sur les ceacutereacuteales segraveches a mis au point plus de 20 technologies cinq nouvelles varieacuteteacutes de haricots et deux varieacuteteacutes de sorgho Dans le cadre de ses recherches sur les varieacuteteacutes intelligentes face au climat le centre a deacuteveloppeacute dix varieacuteteacutes de semences drsquoarachides intelligentes face au climat ainsi que drsquoautres varieacuteteacutes de nieacutebeacute Ces technolo-gies contribuent toutes agrave lrsquoadaptation des agriculteurs aux effets du changement climatique Huit chercheurs permanents travaillent pour le CERAAS tandis que 70 autres soutiennent la mise en œuvre du plan de recherche
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LE PPAAO SEgraveME DES SEMENCES PLUS REacuteSILIANTES AU SEacuteNEacuteGAL
La situation geacuteographique du Seacuteneacutegal situeacute le long de la ceinture saheacutelienne de lrsquoAfrique signifie que son agriculture est deacutejagrave confronteacutee au choc du
changement climatique Les experts affirment que si des mesures urgentes ne sont pas prises les petits exploitants agricoles risquent drsquoen souffrir davantage
Lrsquoarachide figure parmi les cinq principaux produits drsquoexportation du Seacuteneacutegal et la filiegravere occupe des millions de petits agriculteurs dans le pays
Moteur de lrsquoeacuteconomie seacuteneacutegalaise pendant des deacutecennies la filiegravere arachide a subi une crise majeure selon le Programme sur le Changement Climatique lrsquoAgriculture et la Seacutecuriteacute Alimentaire (CCAFS)
Mais les tendances commencent agrave changer avec lrsquoinvestis-sement substantiel du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) dans ce secteur crucial
Au cours des derniegraveres anneacutees en effet le PPAAO Seacuteneacutegal a eacuteteacute agrave la pointe du financement des efforts de recherche et deacuteveloppement visant agrave revitaliser le secteur et agrave le stimuler de maniegravere agrave booster la croissance eacuteconomique la creacuteation drsquoemplois et la seacutecuriteacute alimentaire et nutrition-nelle de la population seacuteneacutegalaise et ouest africaine
Le PPAAO a non seulement soutenu la production de nouvelles varieacuteteacutes de semences mais il a eacutegalement releveacute des deacutefis connexes tels que la construction de magasins de
stockage de semences lrsquoacquisition drsquouniteacutes de traitement et conditionnement des semences la lutte contre lrsquoaflatoxine (toxine secreacuteteacutee un champignon (Aspergillus flavus) contaminant lrsquoarachide) lrsquoappui des producteurs semenciers organiseacutes autour des coopeacuteratives et lrsquoameacutelioration des possibiliteacutes de commercialisation
Par le biais du centre drsquoexcellence reacutegional sur la recherche en ceacutereacuteales segraveches (CERAAS) le PPAAO a financeacute la recherche adaptative sur les ceacutereacuteales essentielles telles que le mil le maiumls le sorgho et le fonio et les cultures associeacutees telles que lrsquoarachide et le nieacutebeacute
Reacutesultats deacutecisifs
Gracircce au soutien du PPAAO le Centre national de recherche agricole (CNRA) situeacute agrave Bambey environ 120 km de Dakar srsquoest mis au travail pour produire de nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachides plus reacutesilientes pouvant srsquoadapter au climat actuel Jusqursquoagrave preacutesent dix varieacuteteacutes drsquoarachides intelligentes face au climat ont eacuteteacute geacuteneacutereacutees homologueacutees et sur le point drsquoecirctre disseacutemineacutees aupregraves des producteurs
Parmi ces nouvelles varieacuteteacutes on peut citer lsquorsquoYaakaarrsquorsquo lsquorsquoRafetrsquorsquo lsquorsquoTaarursquorsquo lsquorsquoEssamayrsquorsquo lsquorsquoAmoul Moromrsquorsquo lsquorsquoTossettersquorsquo et lsquorsquoSunugalrsquorsquo
laquo Les varieacuteteacutes actuelles drsquoarachides utiliseacutees par les producteurs ont entre 20 et 50 ans drsquoacircge Elles ne peuvent pas produire les rendements escompteacutes dans
Dr Issa Faye Seacutelectionneur drsquoarachide
au CNRA
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les conditions climatiques actuelles En revanche les nouvelles varieacuteteacutes sont agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites raquo deacuteclare le Dr Issa Faye Seacutelectionneur drsquoarachide au CNRA de Bambey
laquo Par rapport aux anciennes varieacuteteacutes vous pouvez voir une diffeacuterence significative agrave la maturiteacute des gousses drsquoarachides par plante dans le poids et dans la taille de la graine raquo
Des attentes eacuteleveacutees
Dans le centre le sud ou lrsquoest du Seacuteneacutegal en particulier dans les reacutegions de Fatick Kaffrine Kaolack Kolda Thiegraves et Tambacounda la majoriteacute de la population srsquoactive dans la culture de lrsquoarachide
Les experts preacutevoient que ces nouvelles varieacuteteacutes ameacuteliore-ront consideacuterablement la production
laquo La disseacutemination de ces nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachides agrave usage multiple avec un potentiel de rendement eacuteleveacute au-tour de 25 agrave 3 tonnes par hectare et un cycle moyen entre 80 agrave 120 jours plus reacutesistante aux maladies va donner un second souffle agrave la culture de lrsquoarachide Ces varieacuteteacutes contiennent par ailleurs entre 40 et 50 en teneur drsquohuile et les grosses graines pegravesent environ 15 grammes
Celles-ci conviennent bien aux producteurs raquo souligne le PPAAO Seacuteneacutegal
Bien que les processus de validation et drsquohomologation soient deacutejagrave termineacutes les semences ne sont pas encore entre les mains des producteurs Et les coopeacuteratives speacutecialiseacutees se disent tout agrave fait disposeacutees agrave recevoir ces semences de base pour leur multiplication
laquo Ce que nous projetons crsquoest que drsquoici agrave 2020 les nouvelles varieacuteteacutes seront entre les mains de tous les agriculteurs raquo a ajouteacute le Dr Faye
Un avantage pour lrsquoAfrique de lrsquoOuest
Quatre pays ouest africains preacutesentant des conditions climatiques proches ou similaires agrave celles du Seacuteneacutegal ont drsquoores deacutejagrave reccedilu les nouvelles semences Il srsquoagit en lrsquooccurrence du Mali du Niger du Burkina Faso et du Beacutenin
En vertu du dispositif reacutegional mis en place par le PPAAO des centres de recherche nationaux speacutecifiques geacutenegraverent des technologies et des innovations et veillent agrave ce qursquoelles soient disponibles au niveau des autres pays de la reacutegion
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Les moissons duraient agrave peine trois mois pour les meacutenages producteurs de riz de Ngoungoul un village situeacute agrave environ 250 kilomegravetres au sud de Dakar la
capitale seacuteneacutegalaise
Les meacutethodes traditionnelles de culture du riz deman-daient non seulement plus drsquoeau de semences et drsquoengrais mais les reacutecoltes eacutetaient souvent en deccedilagrave des attentes des producteurs
Au Seacuteneacutegal comme dans la plus grande partie de lrsquoAfrique de lrsquoOuest le riz est un aliment de base En drsquoautres termes lorsque les rendements sont faibles les meacutenages doivent surtout recourir au riz importeacute pour combler le deacuteficit Pour les familles vivant pour la plupart avec moins de 2 USD par jour avec des ressources financiegraveres deacutejagrave insuffisantes les poches des chefs de meacutenages sont souvent soumises agrave une vraie tension
laquoDES AGRICULTEURS SEacuteNEacuteGALAIS ACHEgraveTENT MOINS DE RIZraquoMais depuis lrsquointroduction du systegraveme de riziculture intensive (SRI) une meacutethode de culture innovante et respectueuse de lrsquoenvironnement les riziculteurs de ce village seacuteneacutegalais exceptionnellement boiseacute dans cette partie du pays jouissent drsquoun reacutepit Les rendements agricoles ont non seulement doubleacute mais les agriculteurs utilisent eacutegalement moins drsquointrants lors des campagnes Les premiers utilisateurs du SRI agrave Ngoungoul ont enregistreacute une augmentation de leur production ce qui a conduit les agriculteurs agrave utiliser leurs revenus limiteacutes pour geacuterer drsquoautres prioriteacutes de leur meacutenage
En 2014 le Seacuteneacutegal srsquoest joint agrave 13 autres pays drsquoAfrique de lrsquoOuest pour mettre en œuvre le SRI Financeacute par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO WAAPP) au Seacuteneacutegal lrsquoobjectif principal de ce projet consistait agrave ameacuteliorer la productiviteacute du riz et agrave atteindre lrsquoautosuffisance alimentaire Au Seacuteneacutegal la plupart des efforts ont eacuteteacute consacreacutes agrave lrsquoameacutelioration de la production du riz pluvial dans les reacutegions centre de Kaolack Fatick et Kaffrine
laquo Les reacutesultats des peacuterimegravetres agricoles utilisant le SRI ont eacuteteacute tregraves encourageants Avant la consommation de riz issu de nos reacutecoltes pouvait agrave peine durer trois mois Mais agrave preacutesent elle peut durer toute lrsquoanneacutee voire plus raquo deacuteclare Ndeye Diouf une habitante de Ngoungoul acircgeacutee drsquoune cinquantaine drsquoanneacutees
laquo Mon mari achetait un sac de riz tous les mois Mais depuis que nos rendements ont consideacuterablement augmenteacute nous consommons maintenant que notre production et utilisons lrsquoargent pour couvrir nos autres besoins raquo poursuit la bonne dame raquo
Crsquoest pareil pour Awa Sarr une veuve de cinq enfants laquo Jrsquoutilise maintenant mes revenus suppleacutementaires pour acheter du poisson des leacutegumes et drsquoautres ingreacutedients raquo deacuteclare-t-elle
laquo En introduisant cette meacutethode prometteuse crsquoest ce que nous espeacuterions Les eacuteconomies reacutealiseacutees par les familles ne peuvent ecirctre que de bonnes nouvelles car elles leur permettent drsquoinvestir dans drsquoautres composantes essentielles de leur reacutegime alimentaire et drsquoameacuteliorer ainsi leur seacutecuriteacute nutritionnelle raquo a deacuteclareacute pour sa part Abdoulaye Sy responsable et coordonnateur du projet SRI dans la zone du bassin arachidier sud de lrsquoAncar
Ngoungoul compte environ 800 habitants Un groupe de producteurs pilotes drsquoenviron dix femmes et un homme font partie des pionniers qui ont adopteacute le SRI ici Presque tous les utilisateurs du SRI ont exprimeacute un avis favorable en ce qui concerne lrsquoaugmentation des rendements constateacutee
Combien de producteurs doivent adopter le SRI pour atteindre lrsquoautosuffisance
Alors qursquoun nombre croissant drsquoagriculteurs des bas-fonds du Seacuteneacutegal adoptent le SRI les experts affirment que pour que cette pratique contribue reacuteellement agrave lrsquoautosuffisance en riz dans le pays et en Afrique de lrsquoOuest elle doit ecirctre adopteacutee par un plus grand nombre drsquoagriculteurs
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Combien drsquoagriculteurs
laquo En Afrique de lrsquoOuest une cible possible pourrait ecirctre un taux drsquoadoption par les agriculteurs de 33 soit agrave peu pregraves 15 million de riziculteurs et environ 243 millions drsquohectares en SRI raquo ont deacuteclareacute Erika Styger et Gaoussou Traoreacute auteurs drsquoun reacutecent rapport sur la pratique du SRI en Afrique de lrsquoOuest
laquo Il reste encore beaucoup agrave faire pour renforcer lrsquoutilisation massive du SRI au Seacuteneacutegal raquo affirme Abdoulaye Sy qui coordonne les efforts drsquoadoption de la pratique (SRI) au Seacuteneacutegal pour le compte de lrsquoAgence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR)
Les reacutesultats de la mise en œuvre du projet au Seacuteneacutegal montrent que dans les reacutegions centre de Fatick Kaolack et Kaffrine les rendements des superficies cultiveacutees en SRI eacutetaient 25 agrave 36 fois supeacuterieurs agrave ceux obtenus de la pratique conventionnelle atteignant en moyenne 35 t ha sous SRI contre 124 t ha sous pratique conventionnelle Crsquoest une augmentation tregraves importante supeacuterieure agrave celle que lrsquoon peut geacuteneacuteralement attendre des zones offrant davantage drsquoeau aux cultures
Au total le projet SRI a profiteacute directement agrave plus de 50 000 agriculteurs et a toucheacute plus de 750 000 personnes ndash dont 316 de femmes ndash dans les 13 pays participants drsquoAfrique de lrsquoOuest Les rendements pour les agriculteurs ont globa-lement augmenteacute de 56 pour le riz irrigueacute et de 86 pour le riz pluvial de plateau rien qursquoen plantant le riz diffeacuterem-ment et conformeacutement agrave la meacutethode SRI
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Quels sont les deacutefis entravant lrsquoadoption
Le deacutebat ne porte peut-ecirctre plus sur les avantages du SRI par rapport aux autres meacutethodes de culture traditionnelles Les agriculteurs ici semblent ecirctre conscients des avantages du SRI
Mais qursquoest-ce qui empecircche lrsquoadoption massive de cette pratique si elle permet de produire plus et drsquoutiliser moins drsquointrants
laquo Si nous avions les bons eacutequipements et les bonnes terres nous aurions pu deacutevelopper notre culture raquo reacutepond Ndeye Diouf qui dirige le groupe de femmes pionniegraveres pratiquant le SRI agrave Ngoungoul
Le deacutefi de Ndeye est le mecircme pour tous les premiers utilisateurs du SRI
La nature intensive de la main-drsquoœuvre neacutecessaire la preacuteparation du terrain et le manque de mateacuteriel agricole de culture et post-reacutecolte sont souvent citeacutes comme des deacutefis
Agrave Ngoungoul les riziculteurs utilisent des meacutethodes artisanales pour preacuteparer les parcelles Abdoulaye Sy confirme que ce sont quelques-uns des facteurs limitant lrsquoadoption
Lrsquoabsence de maicirctrise de lrsquoeau les parcelles onduleacutees exposeacutees aux inondations apregraves de fortes pluies font eacutegalement partie des principaux deacutefis auxquels sont confronteacutes les praticiens du SRI dans ce bassin arachidier du Seacuteneacutegal
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Les experts soutiennent que les travaux de nivellement neacutecessitent des investissements lourds et que crsquoest lagrave que le gouvernement pourrait peut-ecirctre apporter son aide
Solutions possibles
Selon la reacutecente publication sur le SRI trois solutions possibles pourraient ecirctre exploreacutees au Seacuteneacutegal
bull La formation de groupes pouvant srsquoentraider lors de la transplantation des peacutepiniegraveres a eacuteteacute avanceacutee comme une solution possible
bull Se focaliser sur le SRI pour la production de semences sera plus rentable et profitable pour les agriculteurs de changer
bull Pour reacuteussir il est essentiel drsquoameacuteliorer la collecte de donneacutees et les eacutevaluations sur le terrain ainsi que la tenue de reacuteunions nationales aux fins drsquoexamen de planification et drsquoameacutelioration de la coordination
bull des ameacuteneacutegements des bas fonds avoisinants du village de Ngoungoul pour permettre agrave plus de personnes de pratiquer le SRI
Abdoulaye SY Agence nationale de conseil
agricole et rural (ANCAR)
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Agrave Pout agrave environ 50 kilomegravetres agrave lrsquoest de la capitale seacuteneacutegalaise environ 2 400 femmes se sont organi-seacutees en groupement drsquointeacuterecirct eacuteconomique (GIE)
pour saisir les nouvelles opportuniteacutes commerciales qursquooffrent les chaicircnes de valeur des ceacutereacuteales segraveches et des fruits et leacutegumes
Armeacutees de leurs nouvelles connaissances et compeacutetences acquises agrave travers lrsquoappui du gouvernement seacuteneacutegalais dans le cadre de lrsquoambitieux Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAOWAAPP) ces femmes sont sur le point de sortir du piegravege de la pauvreteacute et de changer leur histoire de megraveres au foyer qui est souvent associeacutee aux femmes dans cette partie du pays
Pendant des anneacutees elles ont transformeacute le maiumls le mil le sorgho et le bleacute en produits alimentaires locaux raffineacutes comme le laquoSankhalraquo le laquoThieacutereacuteraquo et le laquoThiakryraquo etc La qualiteacute de leurs produits srsquoest ameacutelioreacutee agrave la grande satisfaction des consommateurs au niveau local et des grossistes
Mais agrave mesure que la demande augmente y compris de la part drsquoAuchan lrsquoune des chaicircnes de distribution alimentaire les plus importantes au Seacuteneacutegal les femmes se retrouvent dans lrsquoimpossibiliteacute de satisfaire agrave la demande de produits locaux transformeacutes en partie faute de fonds de roulement
laquo Nous avons des commandes drsquoAuchan et drsquoautres grands grossistes raquo a deacuteclareacute Awa Diop preacutesidente du groupement des femmes
laquo Actuellement la demande est supeacuterieure agrave lrsquooffre raquo preacutecise-t-elle
LE PARADOXE DES AGRO-TRANSFORMATRICES DU SEacuteNEacuteGAL
laquo Les femmes veulent travailler Elles ont eacuteteacute formeacutees agrave lrsquoInstitut de Technologie Alimentaire gracircce au PPAAOWAAPP Elles ont la capaciteacute et le savoir-faire Ce qui nous retarde crsquoest un fonds de roulement conseacutequent raquo
Appeleacute le reacuteseau des micro-entrepreneurs de Pout ce groupement de femmes a loueacute une uniteacute de transformation coucirctant environ 30 000 FCFA (60 USD) par mois La plupart des transformations effectueacutees ici sont artisanales Les femmes expliquent qursquoen raison de la hausse des coucircts fixes lieacutes aux activiteacutes commerciales elles geacutenegraverent moins de beacuteneacutefices
laquo Si nous posseacutedions notre propre uniteacute et nos propres eacutequipements de transformation nous augmenterions nos opeacuterations et gagnerions plus drsquoargent raquo a deacuteclareacute Mme Diop
Les transformateurs agroalimentaires sont tenus de respecter les strictes reacuteglementations en matiegravere drsquohygiegravene et drsquoassurance qualiteacute au Seacuteneacutegal Pour lrsquoinstant le gouvernement seacuteneacutegalais nrsquoa apparemment pas encore autoriseacute ces femmes agrave commercialiser leurs produits agrave grande eacutechelle (Absence drsquoautorisation FRA)
laquo Cela signifie que la plus grande partie de la production de nos femmes est principalement consommeacutee par leurs meacutenages raquo explique Mme Diop
Dans une certaine mesure cela limite leur clientegravele tient-elle agrave souligner
Tout en cherchant drsquoautres moyens de mobiliser des capitaux suppleacutementaires le groupement des femmes de Pout collecte une contribution mensuelle
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ELLES ONT DIT
AMINATA MAREGA 30 ANS
AMINATA CISS MARIEacuteE ET MEgraveRE DE DEUX ENFANTS
KHADY DIOP MARIEacuteE
laquo Nous ne pouvons tout simplement pas attendre les autres Nous devons prendre notre destin en main Crsquoest pourquoi nous nous sommes donneacutees tous les mois pour faire un don de 8 000 FCFA (16 USD) pour lrsquoachat de la matiegravere premiegravere neacutecessaire agrave la poursuite de nos activiteacutes pour reacutepondre agrave la demande de nos clients raquo
Le reacuteseau des femmes micro-entrepreneurs de Pout est composeacute de femmes participant agrave plusieurs activiteacutes Cer-taines srsquoactivent dans la couture lrsquoeacutelevage et la production drsquooignons et de tomates En diversifiant leurs activiteacutes les femmes sont en mesure drsquoamoindrir les risques et de geacuteneacuterer plus de profit
Le PPAAO Seacuteneacutegal a financeacute la formation et le deacutevelop-pement des capaciteacutes des femmes de Pout ainsi que
drsquoautres personnes agrave travers le pays dans plusieurs domaines Parmi ceux-ci figurent les bonnes pratiques en matiegravere de transformation de la mangue le maintien drsquoune bonne hygiegravene dans la transformation des fruits la gestion financiegravere la recherche drsquoopportuniteacutes de marcheacute la nutrition de certains produits cleacutes et lrsquoemballage
Le PPAAO a investi 3 millions FCFA (6 000 USD) dans ce groupement de femmes en 2017 Depuis lors affirment les experts du Programme des changements significatifs ont eacuteteacute observeacutes dans les activiteacutes et la vie des personnes impliqueacutees Le PPAAO soutient que certains des avan-tages reacuteels qui ne sont pas neacutecessairement moneacutetaires concernent le deacuteveloppement des capaciteacutes des femmes
Avant de rejoindre le groupement des femmes jrsquoeacutetais une megravere au foyer qui ne faisais rien Mais depuis que je suis devenue membre jrsquoai non seulement accru mes connaissances et ma capaciteacute agrave transformer et agrave emballer les ceacutereacuteales mais je sais aussi faire de lrsquoeau de Javel
Je participe activement agrave la transformation des ceacutereacuteales segraveches depuis un an et demi Les revenus gagneacutes ici mrsquoont permis de participer davantage agrave la gestion des affaires de mon meacutenage Je suis tregraves occupeacutee et heureuse de pouvoir subvenir aux besoins de ma famille
Lrsquoavantage le plus important nrsquoa pas eacuteteacute lrsquoargent Crsquoest la connaissance que jrsquoai acquise en travaillant ici que jrsquoai le plus aimeacuteerdquo rdquo rdquo
rdquo rdquo
rdquo
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Le manioc nrsquoest peut-ecirctre pas la premiegravere culture au Seacuteneacutegal au regard du nombre de producteurs et des habitudes alimentaires Compareacute au maiumls au mil au
sorgho agrave lrsquoarachide ou agrave la mangue il se situe tout en bas de lrsquoeacutechelle La production annuelle de manioc du pays oscille entre 600 000 et 650 000 tonnes ces derniegraveres anneacutees
Mais alors que le transfert de technologies et des innovations au plan reacutegional introduit par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) se concreacutetise le Seacuteneacutegal cherche maintenant agrave accroicirctre sa production annuelle de manioc
laquo Notre ambition est drsquoatteindre un million de tonnes de manioc par an au Seacuteneacutegal raquo a deacuteclareacute Assane Ndiaye le responsable de lrsquoInterprofession manioc au Seacuteneacutegal un groupement drsquoacteurs qui srsquoactivent autour de cette filiegravere
Le Seacuteneacutegal a longtemps consideacutereacute le secteur du manioc comme une filiegravere pouvant contribuer agrave stimuler son eacuteconomie agrave accroicirctre les revenus des acteurs et agrave renforcer la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle de sa population Mais avec les varieacuteteacutes laquo Soya raquo et laquo Combo raquo deux des varieacuteteacutes locales peu de progregraves ont eacuteteacute accomplis dans ce sens
laquo Les varieacuteteacutes locales donnent agrave peine 11 tonnes par hectare raquo explique Assane Ndiaye alors que celles importeacutees du Ghana donnent entre 25 et 30 tonnes par hectare en conditions pluviales et 40 et 50 tonnes par hectare en irrigation Parmi les varieacuteteacutes importeacutees du Ghana on trouve lsquorsquoAmpongrsquorsquo lsquorsquoBronirsquorsquo lsquorsquoSikarsquorsquo lsquorsquoBankyehemaarsquorsquo et lsquorsquoOtuhiarsquorsquo
laquo Ces nouvelles varieacuteteacutes ne sont pas seulement des varieacuteteacutes agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites elles sont extraordinaires en termes de performances raquo se reacutejouit Maguette Diop qui avait gagneacute environ 700 000 FCFA (1400 USD) agrave la fin de la derniegravere saison de culture
Au-delagrave des rendements ndash la transformation
Le deacutepartement de Tivaouane situeacute agrave environ 100 km agrave lrsquoEst de la capitale seacuteneacutegalaise Dakar est la principale zone productrice de manioc du Seacuteneacutegal Ici les acteurs se sont fixeacutes des objectifs plus ambitieux la transformation du manioc
Les factures drsquoimportation de bleacute et drsquoautres farines au Seacuteneacutegal sont en nette augmentation affirment les experts Bien transformeacute le manioc peut produire de la farine du lsquorsquogarirsquorsquo du lsquorsquofufursquorsquo et de lrsquoamidon
laquo Le secteur du manioc peut produire jusqursquoagrave 235 000 tonnes de farine par an Si 10 de cette farine de manioc est incorporeacutee dans la fabrication de pains cela reacuteduira la facture estimeacutee agrave 120 milliards de FCFA deacutepenseacutee par le Seacuteneacutegal pour importer 2 500 tonnes de farine de bleacute pour la fabrica-tion de pains raquo a deacuteclareacute Ibrahima Wade lrsquoun des principaux deacutefenseurs de la filiegravere et coordonnateur de la Strateacutegie de croissance acceacuteleacutereacutee du pays
laquo Si nous obtenons seulement 10 de plus dans le secteur de la farine le gouvernement en tirera profit raquo poursuit pour sa part le preacutesident du groupement des producteurs de manioc du Seacuteneacutegal
LA COOPEacuteRATION REacuteGIONALE BOOSTE LE SECTEUR DU MANIOC AU SEacuteNEacuteGAL
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laquo Le manioc est la culture de lrsquoavenir Avec la transforma-tion il stimulera la production creacuteera des emplois pour les femmes et reacuteduira les importations raquo rencheacuterit Assane Ndiaye
Comme dans drsquoautres chaicircnes de valeur le manque de capital et drsquoeacutequipements peut freiner consideacuterablement les progregraves Alors que le PPAAO Seacuteneacutegal a investi des sommes consideacuterables dans la responsabilisation des acteurs et le renforcement du secteur du manioc le groupement de femmes de Taiumlba NDiaye (Tivaouane) cherche agrave augmenter la production
Interrogeacutee sur quelle est leur prioriteacute numeacutero un en ce moment La responsable des femmes transformatrices deacutesigne lrsquoeacutequipement
laquo Nous avons besoin drsquoune uniteacute de production capable de nous aider agrave eacuteconomiser de lrsquoeacutenergie de lrsquoargent du temps et de produire en grande quantiteacute Il existe des opportuniteacutes commerciales importantes pour les boulangers raquo a deacuteclareacute Maguette Cisseacute
Le PPAAO Seacuteneacutegal a donneacute une subvention de quatre millions de FCFA (8 000 USD) aux femmes transformatrices de manioc de Tivaouane Cet appui financier les a aideacutes agrave lancer leurs activiteacutes
Le PPAAO a eacuteteacute conccedilu pour rendre lrsquoagriculture ouestafricaine plus productive durable et plus rentable pour les petits exploitants Il vise aussi agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs gracircce agrave la fourniture de produits agricoles de qualiteacute agrave des prix compeacutetitifs constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche solides efficaces et collaboratifs et enfin veiller agrave ce que les techno-logies geacuteneacutereacutees au niveau national soient disponibles au ni-veau reacutegional dans les autres pays membres du programme
Auparavant certains pays travaillaient agrave lrsquointeacuterieur de leurs frontiegraveres avec peu ou pas drsquointeractions avec les autres pays de la reacutegion en matiegravere de recherche agricole Mais gracircce au PPAAOWAAPP le Seacuteneacutegal et le Ghana ont collaboreacute ce qui a permis aux agriculteurs des deux pays drsquoadopter des techno-logies et des innovations essentielles au deacuteveloppement de leurs secteurs agricoles respectifs
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
7 Avenue Bourguiba BP48 CP 18523 Dakar RP Senegal
Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
Siteweb wwwcoraforg
WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
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PLEINEMENT EacuteQUIPEacute LE CENTRE REacuteGIONAL SUR LES CEacuteREacuteALES SEgraveCHES COMMENCE A JOUER SON ROcircLE DE CATALYSEUR
Srsquoil y avait un seul souhait pour les acteurs du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) au deacutebut de la creacuteation des centres
reacutegionaux drsquoexcellence crsquoest de les voir entamer le processus de collaboration et de mise en place des partenariats neacutecessaires pour catalyser les innovations et les technologies essentielles qui concernent les cultures prioritaires de la reacutegion
Apregraves de nombreuses anneacutees drsquoinvestissements substantiels dans les eacutequipements les infrastructures et la formation le Centre drsquoeacutetudes reacutegional pour lrsquoameacutelioration agrave lrsquoadaptation agrave la seacutecheresse (CERAAS) pour les ceacutereacuteales segraveches baseacute au Seacuteneacutegal est agrave preacutesent tregraves opeacuterationnel gracircce au PPAAO Seacuteneacutegal Il est aujourdrsquohui au cœur des travaux de recherche vitaux sur le mil le maiumls le sorgho et drsquoautres ceacutereacuteales
laquo Il est aujourdrsquohui impossible drsquoenvisager une possibiliteacute de recherche sur les ceacutereacuteales segraveches en Afrique de lrsquoOuest sans nous impliquer raquo explique le Dr Daniel Fonceka ancien Directeur scientifique du CERAAS
Le gouvernement seacuteneacutegalais agrave travers le PPAAO a non seulement construit un nouvel amphitheacuteacirctre polyvalent pour le CERAAS mais il a eacutegalement contribueacute agrave la reacutenovation des infrastructures dans les campus de recherche associeacutes au centre reacutegional drsquoexcellence
Les travaux entrepris comprennent
bull la modernisation du laboratoire BAME (Bureau drsquoAnalyse Macro-eacuteconomique de lrsquoISRA lrsquoInstitut seacuteneacutegalais pour la recherche agricole)
bull la reacutehabilitation des bacirctiments et des laboratoires du CNRA (Centre national de recherches agronomiques) de Bambey
bull Lrsquoachat de nouveaux eacutequipements pour le laboratoire du CERAAS
bull la modernisation des laboratoires de lrsquoITA (lrsquoinstitut de technologie alimentaire)
(Le laboratoire du CERAAS ainsi que celui de mycotoxines de lrsquoITA) ont eacuteteacute certifieacutes ISO gracircce aux nombreux investis-sements du PPAAO)
Ce faisant lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait non seulement de creacuteer un environnement favorable dans lequel lrsquoexcellence en matiegravere de recherche peut prospeacuterer mais eacutegalement de doper le moral des chercheurs et des scientifiques Apregraves des deacutecennies de sous-financement de la recherche et deacuteveloppement (R amp D) en Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a estimeacute qursquoil eacutetait vital de placer la R amp D sur une nouvelle trajectoire gagnante
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Gagner en visibiliteacute
Lrsquoamphitheacuteacirctre polyvalent situeacute sur le campus de lrsquoEacutecole nationale seacuteneacutegalaise de lrsquoagriculture (ENSA) a une capaciteacute de 200 places Au cours des derniers mois il a accueilli des confeacuterences internationales et nationales sur divers aspects relatifs aux ceacutereacuteales segraveches
Les responsables du CERAAS affirment que la nouvelle infrastructure a permis de mieux positionner le Centre parmi les acteurs de lrsquoeacutecosystegraveme des organisations de recherche reacutegionales et internationales les plus en vus et drsquoameacuteliorer consideacuterablement leur visibiliteacute
laquo Il y a moins drsquoun an nous ne pouvions pas organiser une reacuteunion de 80 personnes raquo soutient le Dr Fonseca
laquo Mais gracircce aux nouveaux bacirctiments nous avons accueilli plus de 150 scientifiques lors de la reacutecente confeacuterence internationale Future Innovation Lab sur la recherche en collaboration dans le sorgho et le mil (SMIL)raquo
Affirmer son rocircle de leader
laquo Nous nous engageons avec la communauteacute des chercheurs pour identifier des solutions pour lrsquoavenir Crsquoest le rocircle que nous sommes appeleacutes agrave jouer raquo poursuit le Dr Fonseca
Pour ceux qui connaissaient lrsquoeacutetat deacutegradant de la recherche et deacuteveloppement (RampD) avant lrsquoavegravenement du PPAAO vous pouvez admettre qursquoil a eu un impact consideacuterable sur une peacuteriode relativement courte
Le PPAAO a financeacute agrave la fois les opeacuterations de recherche et lrsquoinfrastructure dans ses neuf centres speacutecialiseacutes en Afrique de lrsquoOuest Sur la base drsquoune eacutevaluation de neuf critegraveres ces centres devaient passer en centres drsquoexcel-lence reacutegionaux Depuis leur creacuteation deux drsquoentre eux ont atteint ce statut tant convoiteacute le Centre reacutegional des ceacutereacuteales segraveches au Seacuteneacutegal et le Centre des racines et tubercules au Ghana
Le passage du CERAAS en centre reacutegional drsquoexcellence de la CEDEAO (Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats drsquoAfrique de lrsquoOuest) permet de mobiliser des ressources consideacute-rables pour mener des recherches sur les cultures priori-taires et de renforcer la collaboration et la diffusion des reacutesultats de la recherche
Une monteacutee en puissance des enjeux
Le CERAAS est situeacute agrave Thiegraves agrave environ 70 kilomegravetres agrave lrsquoest de Dakar la capitale seacuteneacutegalaise Son mandat initial eacutetait de fournir des solutions techniques pour atteacutenuer les effets de la seacutecheresse sur la production agricole Avec drsquoautres centres il pilote aujourdrsquohui la recherche sur les ceacutereacuteales segraveches au profit du Seacuteneacutegal et de la reacutegion Afrique de lrsquoOuest toute entiegravere
La baisse de la production de mil dans un contexte de changement climatique signifie que ses chercheurs ont pour mission essentielle de trouver des solutions permet-tant agrave la population largement tributaire de ces ceacutereacuteales de devenir reacutesiliente et de garantir la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle
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Quelques excellents reacutesultats geacuteneacutereacutes par le CERAAS
Depuis sa creacuteation le centre reacutegional drsquoexcellence sur les ceacutereacuteales segraveches a mis au point plus de 20 technologies cinq nouvelles varieacuteteacutes de haricots et deux varieacuteteacutes de sorgho Dans le cadre de ses recherches sur les varieacuteteacutes intelligentes face au climat le centre a deacuteveloppeacute dix varieacuteteacutes de semences drsquoarachides intelligentes face au climat ainsi que drsquoautres varieacuteteacutes de nieacutebeacute Ces technolo-gies contribuent toutes agrave lrsquoadaptation des agriculteurs aux effets du changement climatique Huit chercheurs permanents travaillent pour le CERAAS tandis que 70 autres soutiennent la mise en œuvre du plan de recherche
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LE PPAAO SEgraveME DES SEMENCES PLUS REacuteSILIANTES AU SEacuteNEacuteGAL
La situation geacuteographique du Seacuteneacutegal situeacute le long de la ceinture saheacutelienne de lrsquoAfrique signifie que son agriculture est deacutejagrave confronteacutee au choc du
changement climatique Les experts affirment que si des mesures urgentes ne sont pas prises les petits exploitants agricoles risquent drsquoen souffrir davantage
Lrsquoarachide figure parmi les cinq principaux produits drsquoexportation du Seacuteneacutegal et la filiegravere occupe des millions de petits agriculteurs dans le pays
Moteur de lrsquoeacuteconomie seacuteneacutegalaise pendant des deacutecennies la filiegravere arachide a subi une crise majeure selon le Programme sur le Changement Climatique lrsquoAgriculture et la Seacutecuriteacute Alimentaire (CCAFS)
Mais les tendances commencent agrave changer avec lrsquoinvestis-sement substantiel du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) dans ce secteur crucial
Au cours des derniegraveres anneacutees en effet le PPAAO Seacuteneacutegal a eacuteteacute agrave la pointe du financement des efforts de recherche et deacuteveloppement visant agrave revitaliser le secteur et agrave le stimuler de maniegravere agrave booster la croissance eacuteconomique la creacuteation drsquoemplois et la seacutecuriteacute alimentaire et nutrition-nelle de la population seacuteneacutegalaise et ouest africaine
Le PPAAO a non seulement soutenu la production de nouvelles varieacuteteacutes de semences mais il a eacutegalement releveacute des deacutefis connexes tels que la construction de magasins de
stockage de semences lrsquoacquisition drsquouniteacutes de traitement et conditionnement des semences la lutte contre lrsquoaflatoxine (toxine secreacuteteacutee un champignon (Aspergillus flavus) contaminant lrsquoarachide) lrsquoappui des producteurs semenciers organiseacutes autour des coopeacuteratives et lrsquoameacutelioration des possibiliteacutes de commercialisation
Par le biais du centre drsquoexcellence reacutegional sur la recherche en ceacutereacuteales segraveches (CERAAS) le PPAAO a financeacute la recherche adaptative sur les ceacutereacuteales essentielles telles que le mil le maiumls le sorgho et le fonio et les cultures associeacutees telles que lrsquoarachide et le nieacutebeacute
Reacutesultats deacutecisifs
Gracircce au soutien du PPAAO le Centre national de recherche agricole (CNRA) situeacute agrave Bambey environ 120 km de Dakar srsquoest mis au travail pour produire de nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachides plus reacutesilientes pouvant srsquoadapter au climat actuel Jusqursquoagrave preacutesent dix varieacuteteacutes drsquoarachides intelligentes face au climat ont eacuteteacute geacuteneacutereacutees homologueacutees et sur le point drsquoecirctre disseacutemineacutees aupregraves des producteurs
Parmi ces nouvelles varieacuteteacutes on peut citer lsquorsquoYaakaarrsquorsquo lsquorsquoRafetrsquorsquo lsquorsquoTaarursquorsquo lsquorsquoEssamayrsquorsquo lsquorsquoAmoul Moromrsquorsquo lsquorsquoTossettersquorsquo et lsquorsquoSunugalrsquorsquo
laquo Les varieacuteteacutes actuelles drsquoarachides utiliseacutees par les producteurs ont entre 20 et 50 ans drsquoacircge Elles ne peuvent pas produire les rendements escompteacutes dans
Dr Issa Faye Seacutelectionneur drsquoarachide
au CNRA
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les conditions climatiques actuelles En revanche les nouvelles varieacuteteacutes sont agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites raquo deacuteclare le Dr Issa Faye Seacutelectionneur drsquoarachide au CNRA de Bambey
laquo Par rapport aux anciennes varieacuteteacutes vous pouvez voir une diffeacuterence significative agrave la maturiteacute des gousses drsquoarachides par plante dans le poids et dans la taille de la graine raquo
Des attentes eacuteleveacutees
Dans le centre le sud ou lrsquoest du Seacuteneacutegal en particulier dans les reacutegions de Fatick Kaffrine Kaolack Kolda Thiegraves et Tambacounda la majoriteacute de la population srsquoactive dans la culture de lrsquoarachide
Les experts preacutevoient que ces nouvelles varieacuteteacutes ameacuteliore-ront consideacuterablement la production
laquo La disseacutemination de ces nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachides agrave usage multiple avec un potentiel de rendement eacuteleveacute au-tour de 25 agrave 3 tonnes par hectare et un cycle moyen entre 80 agrave 120 jours plus reacutesistante aux maladies va donner un second souffle agrave la culture de lrsquoarachide Ces varieacuteteacutes contiennent par ailleurs entre 40 et 50 en teneur drsquohuile et les grosses graines pegravesent environ 15 grammes
Celles-ci conviennent bien aux producteurs raquo souligne le PPAAO Seacuteneacutegal
Bien que les processus de validation et drsquohomologation soient deacutejagrave termineacutes les semences ne sont pas encore entre les mains des producteurs Et les coopeacuteratives speacutecialiseacutees se disent tout agrave fait disposeacutees agrave recevoir ces semences de base pour leur multiplication
laquo Ce que nous projetons crsquoest que drsquoici agrave 2020 les nouvelles varieacuteteacutes seront entre les mains de tous les agriculteurs raquo a ajouteacute le Dr Faye
Un avantage pour lrsquoAfrique de lrsquoOuest
Quatre pays ouest africains preacutesentant des conditions climatiques proches ou similaires agrave celles du Seacuteneacutegal ont drsquoores deacutejagrave reccedilu les nouvelles semences Il srsquoagit en lrsquooccurrence du Mali du Niger du Burkina Faso et du Beacutenin
En vertu du dispositif reacutegional mis en place par le PPAAO des centres de recherche nationaux speacutecifiques geacutenegraverent des technologies et des innovations et veillent agrave ce qursquoelles soient disponibles au niveau des autres pays de la reacutegion
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Les moissons duraient agrave peine trois mois pour les meacutenages producteurs de riz de Ngoungoul un village situeacute agrave environ 250 kilomegravetres au sud de Dakar la
capitale seacuteneacutegalaise
Les meacutethodes traditionnelles de culture du riz deman-daient non seulement plus drsquoeau de semences et drsquoengrais mais les reacutecoltes eacutetaient souvent en deccedilagrave des attentes des producteurs
Au Seacuteneacutegal comme dans la plus grande partie de lrsquoAfrique de lrsquoOuest le riz est un aliment de base En drsquoautres termes lorsque les rendements sont faibles les meacutenages doivent surtout recourir au riz importeacute pour combler le deacuteficit Pour les familles vivant pour la plupart avec moins de 2 USD par jour avec des ressources financiegraveres deacutejagrave insuffisantes les poches des chefs de meacutenages sont souvent soumises agrave une vraie tension
laquoDES AGRICULTEURS SEacuteNEacuteGALAIS ACHEgraveTENT MOINS DE RIZraquoMais depuis lrsquointroduction du systegraveme de riziculture intensive (SRI) une meacutethode de culture innovante et respectueuse de lrsquoenvironnement les riziculteurs de ce village seacuteneacutegalais exceptionnellement boiseacute dans cette partie du pays jouissent drsquoun reacutepit Les rendements agricoles ont non seulement doubleacute mais les agriculteurs utilisent eacutegalement moins drsquointrants lors des campagnes Les premiers utilisateurs du SRI agrave Ngoungoul ont enregistreacute une augmentation de leur production ce qui a conduit les agriculteurs agrave utiliser leurs revenus limiteacutes pour geacuterer drsquoautres prioriteacutes de leur meacutenage
En 2014 le Seacuteneacutegal srsquoest joint agrave 13 autres pays drsquoAfrique de lrsquoOuest pour mettre en œuvre le SRI Financeacute par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO WAAPP) au Seacuteneacutegal lrsquoobjectif principal de ce projet consistait agrave ameacuteliorer la productiviteacute du riz et agrave atteindre lrsquoautosuffisance alimentaire Au Seacuteneacutegal la plupart des efforts ont eacuteteacute consacreacutes agrave lrsquoameacutelioration de la production du riz pluvial dans les reacutegions centre de Kaolack Fatick et Kaffrine
laquo Les reacutesultats des peacuterimegravetres agricoles utilisant le SRI ont eacuteteacute tregraves encourageants Avant la consommation de riz issu de nos reacutecoltes pouvait agrave peine durer trois mois Mais agrave preacutesent elle peut durer toute lrsquoanneacutee voire plus raquo deacuteclare Ndeye Diouf une habitante de Ngoungoul acircgeacutee drsquoune cinquantaine drsquoanneacutees
laquo Mon mari achetait un sac de riz tous les mois Mais depuis que nos rendements ont consideacuterablement augmenteacute nous consommons maintenant que notre production et utilisons lrsquoargent pour couvrir nos autres besoins raquo poursuit la bonne dame raquo
Crsquoest pareil pour Awa Sarr une veuve de cinq enfants laquo Jrsquoutilise maintenant mes revenus suppleacutementaires pour acheter du poisson des leacutegumes et drsquoautres ingreacutedients raquo deacuteclare-t-elle
laquo En introduisant cette meacutethode prometteuse crsquoest ce que nous espeacuterions Les eacuteconomies reacutealiseacutees par les familles ne peuvent ecirctre que de bonnes nouvelles car elles leur permettent drsquoinvestir dans drsquoautres composantes essentielles de leur reacutegime alimentaire et drsquoameacuteliorer ainsi leur seacutecuriteacute nutritionnelle raquo a deacuteclareacute pour sa part Abdoulaye Sy responsable et coordonnateur du projet SRI dans la zone du bassin arachidier sud de lrsquoAncar
Ngoungoul compte environ 800 habitants Un groupe de producteurs pilotes drsquoenviron dix femmes et un homme font partie des pionniers qui ont adopteacute le SRI ici Presque tous les utilisateurs du SRI ont exprimeacute un avis favorable en ce qui concerne lrsquoaugmentation des rendements constateacutee
Combien de producteurs doivent adopter le SRI pour atteindre lrsquoautosuffisance
Alors qursquoun nombre croissant drsquoagriculteurs des bas-fonds du Seacuteneacutegal adoptent le SRI les experts affirment que pour que cette pratique contribue reacuteellement agrave lrsquoautosuffisance en riz dans le pays et en Afrique de lrsquoOuest elle doit ecirctre adopteacutee par un plus grand nombre drsquoagriculteurs
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Combien drsquoagriculteurs
laquo En Afrique de lrsquoOuest une cible possible pourrait ecirctre un taux drsquoadoption par les agriculteurs de 33 soit agrave peu pregraves 15 million de riziculteurs et environ 243 millions drsquohectares en SRI raquo ont deacuteclareacute Erika Styger et Gaoussou Traoreacute auteurs drsquoun reacutecent rapport sur la pratique du SRI en Afrique de lrsquoOuest
laquo Il reste encore beaucoup agrave faire pour renforcer lrsquoutilisation massive du SRI au Seacuteneacutegal raquo affirme Abdoulaye Sy qui coordonne les efforts drsquoadoption de la pratique (SRI) au Seacuteneacutegal pour le compte de lrsquoAgence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR)
Les reacutesultats de la mise en œuvre du projet au Seacuteneacutegal montrent que dans les reacutegions centre de Fatick Kaolack et Kaffrine les rendements des superficies cultiveacutees en SRI eacutetaient 25 agrave 36 fois supeacuterieurs agrave ceux obtenus de la pratique conventionnelle atteignant en moyenne 35 t ha sous SRI contre 124 t ha sous pratique conventionnelle Crsquoest une augmentation tregraves importante supeacuterieure agrave celle que lrsquoon peut geacuteneacuteralement attendre des zones offrant davantage drsquoeau aux cultures
Au total le projet SRI a profiteacute directement agrave plus de 50 000 agriculteurs et a toucheacute plus de 750 000 personnes ndash dont 316 de femmes ndash dans les 13 pays participants drsquoAfrique de lrsquoOuest Les rendements pour les agriculteurs ont globa-lement augmenteacute de 56 pour le riz irrigueacute et de 86 pour le riz pluvial de plateau rien qursquoen plantant le riz diffeacuterem-ment et conformeacutement agrave la meacutethode SRI
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Quels sont les deacutefis entravant lrsquoadoption
Le deacutebat ne porte peut-ecirctre plus sur les avantages du SRI par rapport aux autres meacutethodes de culture traditionnelles Les agriculteurs ici semblent ecirctre conscients des avantages du SRI
Mais qursquoest-ce qui empecircche lrsquoadoption massive de cette pratique si elle permet de produire plus et drsquoutiliser moins drsquointrants
laquo Si nous avions les bons eacutequipements et les bonnes terres nous aurions pu deacutevelopper notre culture raquo reacutepond Ndeye Diouf qui dirige le groupe de femmes pionniegraveres pratiquant le SRI agrave Ngoungoul
Le deacutefi de Ndeye est le mecircme pour tous les premiers utilisateurs du SRI
La nature intensive de la main-drsquoœuvre neacutecessaire la preacuteparation du terrain et le manque de mateacuteriel agricole de culture et post-reacutecolte sont souvent citeacutes comme des deacutefis
Agrave Ngoungoul les riziculteurs utilisent des meacutethodes artisanales pour preacuteparer les parcelles Abdoulaye Sy confirme que ce sont quelques-uns des facteurs limitant lrsquoadoption
Lrsquoabsence de maicirctrise de lrsquoeau les parcelles onduleacutees exposeacutees aux inondations apregraves de fortes pluies font eacutegalement partie des principaux deacutefis auxquels sont confronteacutes les praticiens du SRI dans ce bassin arachidier du Seacuteneacutegal
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Les experts soutiennent que les travaux de nivellement neacutecessitent des investissements lourds et que crsquoest lagrave que le gouvernement pourrait peut-ecirctre apporter son aide
Solutions possibles
Selon la reacutecente publication sur le SRI trois solutions possibles pourraient ecirctre exploreacutees au Seacuteneacutegal
bull La formation de groupes pouvant srsquoentraider lors de la transplantation des peacutepiniegraveres a eacuteteacute avanceacutee comme une solution possible
bull Se focaliser sur le SRI pour la production de semences sera plus rentable et profitable pour les agriculteurs de changer
bull Pour reacuteussir il est essentiel drsquoameacuteliorer la collecte de donneacutees et les eacutevaluations sur le terrain ainsi que la tenue de reacuteunions nationales aux fins drsquoexamen de planification et drsquoameacutelioration de la coordination
bull des ameacuteneacutegements des bas fonds avoisinants du village de Ngoungoul pour permettre agrave plus de personnes de pratiquer le SRI
Abdoulaye SY Agence nationale de conseil
agricole et rural (ANCAR)
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Agrave Pout agrave environ 50 kilomegravetres agrave lrsquoest de la capitale seacuteneacutegalaise environ 2 400 femmes se sont organi-seacutees en groupement drsquointeacuterecirct eacuteconomique (GIE)
pour saisir les nouvelles opportuniteacutes commerciales qursquooffrent les chaicircnes de valeur des ceacutereacuteales segraveches et des fruits et leacutegumes
Armeacutees de leurs nouvelles connaissances et compeacutetences acquises agrave travers lrsquoappui du gouvernement seacuteneacutegalais dans le cadre de lrsquoambitieux Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAOWAAPP) ces femmes sont sur le point de sortir du piegravege de la pauvreteacute et de changer leur histoire de megraveres au foyer qui est souvent associeacutee aux femmes dans cette partie du pays
Pendant des anneacutees elles ont transformeacute le maiumls le mil le sorgho et le bleacute en produits alimentaires locaux raffineacutes comme le laquoSankhalraquo le laquoThieacutereacuteraquo et le laquoThiakryraquo etc La qualiteacute de leurs produits srsquoest ameacutelioreacutee agrave la grande satisfaction des consommateurs au niveau local et des grossistes
Mais agrave mesure que la demande augmente y compris de la part drsquoAuchan lrsquoune des chaicircnes de distribution alimentaire les plus importantes au Seacuteneacutegal les femmes se retrouvent dans lrsquoimpossibiliteacute de satisfaire agrave la demande de produits locaux transformeacutes en partie faute de fonds de roulement
laquo Nous avons des commandes drsquoAuchan et drsquoautres grands grossistes raquo a deacuteclareacute Awa Diop preacutesidente du groupement des femmes
laquo Actuellement la demande est supeacuterieure agrave lrsquooffre raquo preacutecise-t-elle
LE PARADOXE DES AGRO-TRANSFORMATRICES DU SEacuteNEacuteGAL
laquo Les femmes veulent travailler Elles ont eacuteteacute formeacutees agrave lrsquoInstitut de Technologie Alimentaire gracircce au PPAAOWAAPP Elles ont la capaciteacute et le savoir-faire Ce qui nous retarde crsquoest un fonds de roulement conseacutequent raquo
Appeleacute le reacuteseau des micro-entrepreneurs de Pout ce groupement de femmes a loueacute une uniteacute de transformation coucirctant environ 30 000 FCFA (60 USD) par mois La plupart des transformations effectueacutees ici sont artisanales Les femmes expliquent qursquoen raison de la hausse des coucircts fixes lieacutes aux activiteacutes commerciales elles geacutenegraverent moins de beacuteneacutefices
laquo Si nous posseacutedions notre propre uniteacute et nos propres eacutequipements de transformation nous augmenterions nos opeacuterations et gagnerions plus drsquoargent raquo a deacuteclareacute Mme Diop
Les transformateurs agroalimentaires sont tenus de respecter les strictes reacuteglementations en matiegravere drsquohygiegravene et drsquoassurance qualiteacute au Seacuteneacutegal Pour lrsquoinstant le gouvernement seacuteneacutegalais nrsquoa apparemment pas encore autoriseacute ces femmes agrave commercialiser leurs produits agrave grande eacutechelle (Absence drsquoautorisation FRA)
laquo Cela signifie que la plus grande partie de la production de nos femmes est principalement consommeacutee par leurs meacutenages raquo explique Mme Diop
Dans une certaine mesure cela limite leur clientegravele tient-elle agrave souligner
Tout en cherchant drsquoautres moyens de mobiliser des capitaux suppleacutementaires le groupement des femmes de Pout collecte une contribution mensuelle
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ELLES ONT DIT
AMINATA MAREGA 30 ANS
AMINATA CISS MARIEacuteE ET MEgraveRE DE DEUX ENFANTS
KHADY DIOP MARIEacuteE
laquo Nous ne pouvons tout simplement pas attendre les autres Nous devons prendre notre destin en main Crsquoest pourquoi nous nous sommes donneacutees tous les mois pour faire un don de 8 000 FCFA (16 USD) pour lrsquoachat de la matiegravere premiegravere neacutecessaire agrave la poursuite de nos activiteacutes pour reacutepondre agrave la demande de nos clients raquo
Le reacuteseau des femmes micro-entrepreneurs de Pout est composeacute de femmes participant agrave plusieurs activiteacutes Cer-taines srsquoactivent dans la couture lrsquoeacutelevage et la production drsquooignons et de tomates En diversifiant leurs activiteacutes les femmes sont en mesure drsquoamoindrir les risques et de geacuteneacuterer plus de profit
Le PPAAO Seacuteneacutegal a financeacute la formation et le deacutevelop-pement des capaciteacutes des femmes de Pout ainsi que
drsquoautres personnes agrave travers le pays dans plusieurs domaines Parmi ceux-ci figurent les bonnes pratiques en matiegravere de transformation de la mangue le maintien drsquoune bonne hygiegravene dans la transformation des fruits la gestion financiegravere la recherche drsquoopportuniteacutes de marcheacute la nutrition de certains produits cleacutes et lrsquoemballage
Le PPAAO a investi 3 millions FCFA (6 000 USD) dans ce groupement de femmes en 2017 Depuis lors affirment les experts du Programme des changements significatifs ont eacuteteacute observeacutes dans les activiteacutes et la vie des personnes impliqueacutees Le PPAAO soutient que certains des avan-tages reacuteels qui ne sont pas neacutecessairement moneacutetaires concernent le deacuteveloppement des capaciteacutes des femmes
Avant de rejoindre le groupement des femmes jrsquoeacutetais une megravere au foyer qui ne faisais rien Mais depuis que je suis devenue membre jrsquoai non seulement accru mes connaissances et ma capaciteacute agrave transformer et agrave emballer les ceacutereacuteales mais je sais aussi faire de lrsquoeau de Javel
Je participe activement agrave la transformation des ceacutereacuteales segraveches depuis un an et demi Les revenus gagneacutes ici mrsquoont permis de participer davantage agrave la gestion des affaires de mon meacutenage Je suis tregraves occupeacutee et heureuse de pouvoir subvenir aux besoins de ma famille
Lrsquoavantage le plus important nrsquoa pas eacuteteacute lrsquoargent Crsquoest la connaissance que jrsquoai acquise en travaillant ici que jrsquoai le plus aimeacuteerdquo rdquo rdquo
rdquo rdquo
rdquo
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Le manioc nrsquoest peut-ecirctre pas la premiegravere culture au Seacuteneacutegal au regard du nombre de producteurs et des habitudes alimentaires Compareacute au maiumls au mil au
sorgho agrave lrsquoarachide ou agrave la mangue il se situe tout en bas de lrsquoeacutechelle La production annuelle de manioc du pays oscille entre 600 000 et 650 000 tonnes ces derniegraveres anneacutees
Mais alors que le transfert de technologies et des innovations au plan reacutegional introduit par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) se concreacutetise le Seacuteneacutegal cherche maintenant agrave accroicirctre sa production annuelle de manioc
laquo Notre ambition est drsquoatteindre un million de tonnes de manioc par an au Seacuteneacutegal raquo a deacuteclareacute Assane Ndiaye le responsable de lrsquoInterprofession manioc au Seacuteneacutegal un groupement drsquoacteurs qui srsquoactivent autour de cette filiegravere
Le Seacuteneacutegal a longtemps consideacutereacute le secteur du manioc comme une filiegravere pouvant contribuer agrave stimuler son eacuteconomie agrave accroicirctre les revenus des acteurs et agrave renforcer la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle de sa population Mais avec les varieacuteteacutes laquo Soya raquo et laquo Combo raquo deux des varieacuteteacutes locales peu de progregraves ont eacuteteacute accomplis dans ce sens
laquo Les varieacuteteacutes locales donnent agrave peine 11 tonnes par hectare raquo explique Assane Ndiaye alors que celles importeacutees du Ghana donnent entre 25 et 30 tonnes par hectare en conditions pluviales et 40 et 50 tonnes par hectare en irrigation Parmi les varieacuteteacutes importeacutees du Ghana on trouve lsquorsquoAmpongrsquorsquo lsquorsquoBronirsquorsquo lsquorsquoSikarsquorsquo lsquorsquoBankyehemaarsquorsquo et lsquorsquoOtuhiarsquorsquo
laquo Ces nouvelles varieacuteteacutes ne sont pas seulement des varieacuteteacutes agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites elles sont extraordinaires en termes de performances raquo se reacutejouit Maguette Diop qui avait gagneacute environ 700 000 FCFA (1400 USD) agrave la fin de la derniegravere saison de culture
Au-delagrave des rendements ndash la transformation
Le deacutepartement de Tivaouane situeacute agrave environ 100 km agrave lrsquoEst de la capitale seacuteneacutegalaise Dakar est la principale zone productrice de manioc du Seacuteneacutegal Ici les acteurs se sont fixeacutes des objectifs plus ambitieux la transformation du manioc
Les factures drsquoimportation de bleacute et drsquoautres farines au Seacuteneacutegal sont en nette augmentation affirment les experts Bien transformeacute le manioc peut produire de la farine du lsquorsquogarirsquorsquo du lsquorsquofufursquorsquo et de lrsquoamidon
laquo Le secteur du manioc peut produire jusqursquoagrave 235 000 tonnes de farine par an Si 10 de cette farine de manioc est incorporeacutee dans la fabrication de pains cela reacuteduira la facture estimeacutee agrave 120 milliards de FCFA deacutepenseacutee par le Seacuteneacutegal pour importer 2 500 tonnes de farine de bleacute pour la fabrica-tion de pains raquo a deacuteclareacute Ibrahima Wade lrsquoun des principaux deacutefenseurs de la filiegravere et coordonnateur de la Strateacutegie de croissance acceacuteleacutereacutee du pays
laquo Si nous obtenons seulement 10 de plus dans le secteur de la farine le gouvernement en tirera profit raquo poursuit pour sa part le preacutesident du groupement des producteurs de manioc du Seacuteneacutegal
LA COOPEacuteRATION REacuteGIONALE BOOSTE LE SECTEUR DU MANIOC AU SEacuteNEacuteGAL
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laquo Le manioc est la culture de lrsquoavenir Avec la transforma-tion il stimulera la production creacuteera des emplois pour les femmes et reacuteduira les importations raquo rencheacuterit Assane Ndiaye
Comme dans drsquoautres chaicircnes de valeur le manque de capital et drsquoeacutequipements peut freiner consideacuterablement les progregraves Alors que le PPAAO Seacuteneacutegal a investi des sommes consideacuterables dans la responsabilisation des acteurs et le renforcement du secteur du manioc le groupement de femmes de Taiumlba NDiaye (Tivaouane) cherche agrave augmenter la production
Interrogeacutee sur quelle est leur prioriteacute numeacutero un en ce moment La responsable des femmes transformatrices deacutesigne lrsquoeacutequipement
laquo Nous avons besoin drsquoune uniteacute de production capable de nous aider agrave eacuteconomiser de lrsquoeacutenergie de lrsquoargent du temps et de produire en grande quantiteacute Il existe des opportuniteacutes commerciales importantes pour les boulangers raquo a deacuteclareacute Maguette Cisseacute
Le PPAAO Seacuteneacutegal a donneacute une subvention de quatre millions de FCFA (8 000 USD) aux femmes transformatrices de manioc de Tivaouane Cet appui financier les a aideacutes agrave lancer leurs activiteacutes
Le PPAAO a eacuteteacute conccedilu pour rendre lrsquoagriculture ouestafricaine plus productive durable et plus rentable pour les petits exploitants Il vise aussi agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs gracircce agrave la fourniture de produits agricoles de qualiteacute agrave des prix compeacutetitifs constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche solides efficaces et collaboratifs et enfin veiller agrave ce que les techno-logies geacuteneacutereacutees au niveau national soient disponibles au ni-veau reacutegional dans les autres pays membres du programme
Auparavant certains pays travaillaient agrave lrsquointeacuterieur de leurs frontiegraveres avec peu ou pas drsquointeractions avec les autres pays de la reacutegion en matiegravere de recherche agricole Mais gracircce au PPAAOWAAPP le Seacuteneacutegal et le Ghana ont collaboreacute ce qui a permis aux agriculteurs des deux pays drsquoadopter des techno-logies et des innovations essentielles au deacuteveloppement de leurs secteurs agricoles respectifs
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
7 Avenue Bourguiba BP48 CP 18523 Dakar RP Senegal
Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
Siteweb wwwcoraforg
WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
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Gagner en visibiliteacute
Lrsquoamphitheacuteacirctre polyvalent situeacute sur le campus de lrsquoEacutecole nationale seacuteneacutegalaise de lrsquoagriculture (ENSA) a une capaciteacute de 200 places Au cours des derniers mois il a accueilli des confeacuterences internationales et nationales sur divers aspects relatifs aux ceacutereacuteales segraveches
Les responsables du CERAAS affirment que la nouvelle infrastructure a permis de mieux positionner le Centre parmi les acteurs de lrsquoeacutecosystegraveme des organisations de recherche reacutegionales et internationales les plus en vus et drsquoameacuteliorer consideacuterablement leur visibiliteacute
laquo Il y a moins drsquoun an nous ne pouvions pas organiser une reacuteunion de 80 personnes raquo soutient le Dr Fonseca
laquo Mais gracircce aux nouveaux bacirctiments nous avons accueilli plus de 150 scientifiques lors de la reacutecente confeacuterence internationale Future Innovation Lab sur la recherche en collaboration dans le sorgho et le mil (SMIL)raquo
Affirmer son rocircle de leader
laquo Nous nous engageons avec la communauteacute des chercheurs pour identifier des solutions pour lrsquoavenir Crsquoest le rocircle que nous sommes appeleacutes agrave jouer raquo poursuit le Dr Fonseca
Pour ceux qui connaissaient lrsquoeacutetat deacutegradant de la recherche et deacuteveloppement (RampD) avant lrsquoavegravenement du PPAAO vous pouvez admettre qursquoil a eu un impact consideacuterable sur une peacuteriode relativement courte
Le PPAAO a financeacute agrave la fois les opeacuterations de recherche et lrsquoinfrastructure dans ses neuf centres speacutecialiseacutes en Afrique de lrsquoOuest Sur la base drsquoune eacutevaluation de neuf critegraveres ces centres devaient passer en centres drsquoexcel-lence reacutegionaux Depuis leur creacuteation deux drsquoentre eux ont atteint ce statut tant convoiteacute le Centre reacutegional des ceacutereacuteales segraveches au Seacuteneacutegal et le Centre des racines et tubercules au Ghana
Le passage du CERAAS en centre reacutegional drsquoexcellence de la CEDEAO (Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats drsquoAfrique de lrsquoOuest) permet de mobiliser des ressources consideacute-rables pour mener des recherches sur les cultures priori-taires et de renforcer la collaboration et la diffusion des reacutesultats de la recherche
Une monteacutee en puissance des enjeux
Le CERAAS est situeacute agrave Thiegraves agrave environ 70 kilomegravetres agrave lrsquoest de Dakar la capitale seacuteneacutegalaise Son mandat initial eacutetait de fournir des solutions techniques pour atteacutenuer les effets de la seacutecheresse sur la production agricole Avec drsquoautres centres il pilote aujourdrsquohui la recherche sur les ceacutereacuteales segraveches au profit du Seacuteneacutegal et de la reacutegion Afrique de lrsquoOuest toute entiegravere
La baisse de la production de mil dans un contexte de changement climatique signifie que ses chercheurs ont pour mission essentielle de trouver des solutions permet-tant agrave la population largement tributaire de ces ceacutereacuteales de devenir reacutesiliente et de garantir la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle
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Quelques excellents reacutesultats geacuteneacutereacutes par le CERAAS
Depuis sa creacuteation le centre reacutegional drsquoexcellence sur les ceacutereacuteales segraveches a mis au point plus de 20 technologies cinq nouvelles varieacuteteacutes de haricots et deux varieacuteteacutes de sorgho Dans le cadre de ses recherches sur les varieacuteteacutes intelligentes face au climat le centre a deacuteveloppeacute dix varieacuteteacutes de semences drsquoarachides intelligentes face au climat ainsi que drsquoautres varieacuteteacutes de nieacutebeacute Ces technolo-gies contribuent toutes agrave lrsquoadaptation des agriculteurs aux effets du changement climatique Huit chercheurs permanents travaillent pour le CERAAS tandis que 70 autres soutiennent la mise en œuvre du plan de recherche
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LE PPAAO SEgraveME DES SEMENCES PLUS REacuteSILIANTES AU SEacuteNEacuteGAL
La situation geacuteographique du Seacuteneacutegal situeacute le long de la ceinture saheacutelienne de lrsquoAfrique signifie que son agriculture est deacutejagrave confronteacutee au choc du
changement climatique Les experts affirment que si des mesures urgentes ne sont pas prises les petits exploitants agricoles risquent drsquoen souffrir davantage
Lrsquoarachide figure parmi les cinq principaux produits drsquoexportation du Seacuteneacutegal et la filiegravere occupe des millions de petits agriculteurs dans le pays
Moteur de lrsquoeacuteconomie seacuteneacutegalaise pendant des deacutecennies la filiegravere arachide a subi une crise majeure selon le Programme sur le Changement Climatique lrsquoAgriculture et la Seacutecuriteacute Alimentaire (CCAFS)
Mais les tendances commencent agrave changer avec lrsquoinvestis-sement substantiel du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) dans ce secteur crucial
Au cours des derniegraveres anneacutees en effet le PPAAO Seacuteneacutegal a eacuteteacute agrave la pointe du financement des efforts de recherche et deacuteveloppement visant agrave revitaliser le secteur et agrave le stimuler de maniegravere agrave booster la croissance eacuteconomique la creacuteation drsquoemplois et la seacutecuriteacute alimentaire et nutrition-nelle de la population seacuteneacutegalaise et ouest africaine
Le PPAAO a non seulement soutenu la production de nouvelles varieacuteteacutes de semences mais il a eacutegalement releveacute des deacutefis connexes tels que la construction de magasins de
stockage de semences lrsquoacquisition drsquouniteacutes de traitement et conditionnement des semences la lutte contre lrsquoaflatoxine (toxine secreacuteteacutee un champignon (Aspergillus flavus) contaminant lrsquoarachide) lrsquoappui des producteurs semenciers organiseacutes autour des coopeacuteratives et lrsquoameacutelioration des possibiliteacutes de commercialisation
Par le biais du centre drsquoexcellence reacutegional sur la recherche en ceacutereacuteales segraveches (CERAAS) le PPAAO a financeacute la recherche adaptative sur les ceacutereacuteales essentielles telles que le mil le maiumls le sorgho et le fonio et les cultures associeacutees telles que lrsquoarachide et le nieacutebeacute
Reacutesultats deacutecisifs
Gracircce au soutien du PPAAO le Centre national de recherche agricole (CNRA) situeacute agrave Bambey environ 120 km de Dakar srsquoest mis au travail pour produire de nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachides plus reacutesilientes pouvant srsquoadapter au climat actuel Jusqursquoagrave preacutesent dix varieacuteteacutes drsquoarachides intelligentes face au climat ont eacuteteacute geacuteneacutereacutees homologueacutees et sur le point drsquoecirctre disseacutemineacutees aupregraves des producteurs
Parmi ces nouvelles varieacuteteacutes on peut citer lsquorsquoYaakaarrsquorsquo lsquorsquoRafetrsquorsquo lsquorsquoTaarursquorsquo lsquorsquoEssamayrsquorsquo lsquorsquoAmoul Moromrsquorsquo lsquorsquoTossettersquorsquo et lsquorsquoSunugalrsquorsquo
laquo Les varieacuteteacutes actuelles drsquoarachides utiliseacutees par les producteurs ont entre 20 et 50 ans drsquoacircge Elles ne peuvent pas produire les rendements escompteacutes dans
Dr Issa Faye Seacutelectionneur drsquoarachide
au CNRA
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les conditions climatiques actuelles En revanche les nouvelles varieacuteteacutes sont agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites raquo deacuteclare le Dr Issa Faye Seacutelectionneur drsquoarachide au CNRA de Bambey
laquo Par rapport aux anciennes varieacuteteacutes vous pouvez voir une diffeacuterence significative agrave la maturiteacute des gousses drsquoarachides par plante dans le poids et dans la taille de la graine raquo
Des attentes eacuteleveacutees
Dans le centre le sud ou lrsquoest du Seacuteneacutegal en particulier dans les reacutegions de Fatick Kaffrine Kaolack Kolda Thiegraves et Tambacounda la majoriteacute de la population srsquoactive dans la culture de lrsquoarachide
Les experts preacutevoient que ces nouvelles varieacuteteacutes ameacuteliore-ront consideacuterablement la production
laquo La disseacutemination de ces nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachides agrave usage multiple avec un potentiel de rendement eacuteleveacute au-tour de 25 agrave 3 tonnes par hectare et un cycle moyen entre 80 agrave 120 jours plus reacutesistante aux maladies va donner un second souffle agrave la culture de lrsquoarachide Ces varieacuteteacutes contiennent par ailleurs entre 40 et 50 en teneur drsquohuile et les grosses graines pegravesent environ 15 grammes
Celles-ci conviennent bien aux producteurs raquo souligne le PPAAO Seacuteneacutegal
Bien que les processus de validation et drsquohomologation soient deacutejagrave termineacutes les semences ne sont pas encore entre les mains des producteurs Et les coopeacuteratives speacutecialiseacutees se disent tout agrave fait disposeacutees agrave recevoir ces semences de base pour leur multiplication
laquo Ce que nous projetons crsquoest que drsquoici agrave 2020 les nouvelles varieacuteteacutes seront entre les mains de tous les agriculteurs raquo a ajouteacute le Dr Faye
Un avantage pour lrsquoAfrique de lrsquoOuest
Quatre pays ouest africains preacutesentant des conditions climatiques proches ou similaires agrave celles du Seacuteneacutegal ont drsquoores deacutejagrave reccedilu les nouvelles semences Il srsquoagit en lrsquooccurrence du Mali du Niger du Burkina Faso et du Beacutenin
En vertu du dispositif reacutegional mis en place par le PPAAO des centres de recherche nationaux speacutecifiques geacutenegraverent des technologies et des innovations et veillent agrave ce qursquoelles soient disponibles au niveau des autres pays de la reacutegion
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Les moissons duraient agrave peine trois mois pour les meacutenages producteurs de riz de Ngoungoul un village situeacute agrave environ 250 kilomegravetres au sud de Dakar la
capitale seacuteneacutegalaise
Les meacutethodes traditionnelles de culture du riz deman-daient non seulement plus drsquoeau de semences et drsquoengrais mais les reacutecoltes eacutetaient souvent en deccedilagrave des attentes des producteurs
Au Seacuteneacutegal comme dans la plus grande partie de lrsquoAfrique de lrsquoOuest le riz est un aliment de base En drsquoautres termes lorsque les rendements sont faibles les meacutenages doivent surtout recourir au riz importeacute pour combler le deacuteficit Pour les familles vivant pour la plupart avec moins de 2 USD par jour avec des ressources financiegraveres deacutejagrave insuffisantes les poches des chefs de meacutenages sont souvent soumises agrave une vraie tension
laquoDES AGRICULTEURS SEacuteNEacuteGALAIS ACHEgraveTENT MOINS DE RIZraquoMais depuis lrsquointroduction du systegraveme de riziculture intensive (SRI) une meacutethode de culture innovante et respectueuse de lrsquoenvironnement les riziculteurs de ce village seacuteneacutegalais exceptionnellement boiseacute dans cette partie du pays jouissent drsquoun reacutepit Les rendements agricoles ont non seulement doubleacute mais les agriculteurs utilisent eacutegalement moins drsquointrants lors des campagnes Les premiers utilisateurs du SRI agrave Ngoungoul ont enregistreacute une augmentation de leur production ce qui a conduit les agriculteurs agrave utiliser leurs revenus limiteacutes pour geacuterer drsquoautres prioriteacutes de leur meacutenage
En 2014 le Seacuteneacutegal srsquoest joint agrave 13 autres pays drsquoAfrique de lrsquoOuest pour mettre en œuvre le SRI Financeacute par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO WAAPP) au Seacuteneacutegal lrsquoobjectif principal de ce projet consistait agrave ameacuteliorer la productiviteacute du riz et agrave atteindre lrsquoautosuffisance alimentaire Au Seacuteneacutegal la plupart des efforts ont eacuteteacute consacreacutes agrave lrsquoameacutelioration de la production du riz pluvial dans les reacutegions centre de Kaolack Fatick et Kaffrine
laquo Les reacutesultats des peacuterimegravetres agricoles utilisant le SRI ont eacuteteacute tregraves encourageants Avant la consommation de riz issu de nos reacutecoltes pouvait agrave peine durer trois mois Mais agrave preacutesent elle peut durer toute lrsquoanneacutee voire plus raquo deacuteclare Ndeye Diouf une habitante de Ngoungoul acircgeacutee drsquoune cinquantaine drsquoanneacutees
laquo Mon mari achetait un sac de riz tous les mois Mais depuis que nos rendements ont consideacuterablement augmenteacute nous consommons maintenant que notre production et utilisons lrsquoargent pour couvrir nos autres besoins raquo poursuit la bonne dame raquo
Crsquoest pareil pour Awa Sarr une veuve de cinq enfants laquo Jrsquoutilise maintenant mes revenus suppleacutementaires pour acheter du poisson des leacutegumes et drsquoautres ingreacutedients raquo deacuteclare-t-elle
laquo En introduisant cette meacutethode prometteuse crsquoest ce que nous espeacuterions Les eacuteconomies reacutealiseacutees par les familles ne peuvent ecirctre que de bonnes nouvelles car elles leur permettent drsquoinvestir dans drsquoautres composantes essentielles de leur reacutegime alimentaire et drsquoameacuteliorer ainsi leur seacutecuriteacute nutritionnelle raquo a deacuteclareacute pour sa part Abdoulaye Sy responsable et coordonnateur du projet SRI dans la zone du bassin arachidier sud de lrsquoAncar
Ngoungoul compte environ 800 habitants Un groupe de producteurs pilotes drsquoenviron dix femmes et un homme font partie des pionniers qui ont adopteacute le SRI ici Presque tous les utilisateurs du SRI ont exprimeacute un avis favorable en ce qui concerne lrsquoaugmentation des rendements constateacutee
Combien de producteurs doivent adopter le SRI pour atteindre lrsquoautosuffisance
Alors qursquoun nombre croissant drsquoagriculteurs des bas-fonds du Seacuteneacutegal adoptent le SRI les experts affirment que pour que cette pratique contribue reacuteellement agrave lrsquoautosuffisance en riz dans le pays et en Afrique de lrsquoOuest elle doit ecirctre adopteacutee par un plus grand nombre drsquoagriculteurs
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Combien drsquoagriculteurs
laquo En Afrique de lrsquoOuest une cible possible pourrait ecirctre un taux drsquoadoption par les agriculteurs de 33 soit agrave peu pregraves 15 million de riziculteurs et environ 243 millions drsquohectares en SRI raquo ont deacuteclareacute Erika Styger et Gaoussou Traoreacute auteurs drsquoun reacutecent rapport sur la pratique du SRI en Afrique de lrsquoOuest
laquo Il reste encore beaucoup agrave faire pour renforcer lrsquoutilisation massive du SRI au Seacuteneacutegal raquo affirme Abdoulaye Sy qui coordonne les efforts drsquoadoption de la pratique (SRI) au Seacuteneacutegal pour le compte de lrsquoAgence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR)
Les reacutesultats de la mise en œuvre du projet au Seacuteneacutegal montrent que dans les reacutegions centre de Fatick Kaolack et Kaffrine les rendements des superficies cultiveacutees en SRI eacutetaient 25 agrave 36 fois supeacuterieurs agrave ceux obtenus de la pratique conventionnelle atteignant en moyenne 35 t ha sous SRI contre 124 t ha sous pratique conventionnelle Crsquoest une augmentation tregraves importante supeacuterieure agrave celle que lrsquoon peut geacuteneacuteralement attendre des zones offrant davantage drsquoeau aux cultures
Au total le projet SRI a profiteacute directement agrave plus de 50 000 agriculteurs et a toucheacute plus de 750 000 personnes ndash dont 316 de femmes ndash dans les 13 pays participants drsquoAfrique de lrsquoOuest Les rendements pour les agriculteurs ont globa-lement augmenteacute de 56 pour le riz irrigueacute et de 86 pour le riz pluvial de plateau rien qursquoen plantant le riz diffeacuterem-ment et conformeacutement agrave la meacutethode SRI
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Quels sont les deacutefis entravant lrsquoadoption
Le deacutebat ne porte peut-ecirctre plus sur les avantages du SRI par rapport aux autres meacutethodes de culture traditionnelles Les agriculteurs ici semblent ecirctre conscients des avantages du SRI
Mais qursquoest-ce qui empecircche lrsquoadoption massive de cette pratique si elle permet de produire plus et drsquoutiliser moins drsquointrants
laquo Si nous avions les bons eacutequipements et les bonnes terres nous aurions pu deacutevelopper notre culture raquo reacutepond Ndeye Diouf qui dirige le groupe de femmes pionniegraveres pratiquant le SRI agrave Ngoungoul
Le deacutefi de Ndeye est le mecircme pour tous les premiers utilisateurs du SRI
La nature intensive de la main-drsquoœuvre neacutecessaire la preacuteparation du terrain et le manque de mateacuteriel agricole de culture et post-reacutecolte sont souvent citeacutes comme des deacutefis
Agrave Ngoungoul les riziculteurs utilisent des meacutethodes artisanales pour preacuteparer les parcelles Abdoulaye Sy confirme que ce sont quelques-uns des facteurs limitant lrsquoadoption
Lrsquoabsence de maicirctrise de lrsquoeau les parcelles onduleacutees exposeacutees aux inondations apregraves de fortes pluies font eacutegalement partie des principaux deacutefis auxquels sont confronteacutes les praticiens du SRI dans ce bassin arachidier du Seacuteneacutegal
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Les experts soutiennent que les travaux de nivellement neacutecessitent des investissements lourds et que crsquoest lagrave que le gouvernement pourrait peut-ecirctre apporter son aide
Solutions possibles
Selon la reacutecente publication sur le SRI trois solutions possibles pourraient ecirctre exploreacutees au Seacuteneacutegal
bull La formation de groupes pouvant srsquoentraider lors de la transplantation des peacutepiniegraveres a eacuteteacute avanceacutee comme une solution possible
bull Se focaliser sur le SRI pour la production de semences sera plus rentable et profitable pour les agriculteurs de changer
bull Pour reacuteussir il est essentiel drsquoameacuteliorer la collecte de donneacutees et les eacutevaluations sur le terrain ainsi que la tenue de reacuteunions nationales aux fins drsquoexamen de planification et drsquoameacutelioration de la coordination
bull des ameacuteneacutegements des bas fonds avoisinants du village de Ngoungoul pour permettre agrave plus de personnes de pratiquer le SRI
Abdoulaye SY Agence nationale de conseil
agricole et rural (ANCAR)
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Agrave Pout agrave environ 50 kilomegravetres agrave lrsquoest de la capitale seacuteneacutegalaise environ 2 400 femmes se sont organi-seacutees en groupement drsquointeacuterecirct eacuteconomique (GIE)
pour saisir les nouvelles opportuniteacutes commerciales qursquooffrent les chaicircnes de valeur des ceacutereacuteales segraveches et des fruits et leacutegumes
Armeacutees de leurs nouvelles connaissances et compeacutetences acquises agrave travers lrsquoappui du gouvernement seacuteneacutegalais dans le cadre de lrsquoambitieux Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAOWAAPP) ces femmes sont sur le point de sortir du piegravege de la pauvreteacute et de changer leur histoire de megraveres au foyer qui est souvent associeacutee aux femmes dans cette partie du pays
Pendant des anneacutees elles ont transformeacute le maiumls le mil le sorgho et le bleacute en produits alimentaires locaux raffineacutes comme le laquoSankhalraquo le laquoThieacutereacuteraquo et le laquoThiakryraquo etc La qualiteacute de leurs produits srsquoest ameacutelioreacutee agrave la grande satisfaction des consommateurs au niveau local et des grossistes
Mais agrave mesure que la demande augmente y compris de la part drsquoAuchan lrsquoune des chaicircnes de distribution alimentaire les plus importantes au Seacuteneacutegal les femmes se retrouvent dans lrsquoimpossibiliteacute de satisfaire agrave la demande de produits locaux transformeacutes en partie faute de fonds de roulement
laquo Nous avons des commandes drsquoAuchan et drsquoautres grands grossistes raquo a deacuteclareacute Awa Diop preacutesidente du groupement des femmes
laquo Actuellement la demande est supeacuterieure agrave lrsquooffre raquo preacutecise-t-elle
LE PARADOXE DES AGRO-TRANSFORMATRICES DU SEacuteNEacuteGAL
laquo Les femmes veulent travailler Elles ont eacuteteacute formeacutees agrave lrsquoInstitut de Technologie Alimentaire gracircce au PPAAOWAAPP Elles ont la capaciteacute et le savoir-faire Ce qui nous retarde crsquoest un fonds de roulement conseacutequent raquo
Appeleacute le reacuteseau des micro-entrepreneurs de Pout ce groupement de femmes a loueacute une uniteacute de transformation coucirctant environ 30 000 FCFA (60 USD) par mois La plupart des transformations effectueacutees ici sont artisanales Les femmes expliquent qursquoen raison de la hausse des coucircts fixes lieacutes aux activiteacutes commerciales elles geacutenegraverent moins de beacuteneacutefices
laquo Si nous posseacutedions notre propre uniteacute et nos propres eacutequipements de transformation nous augmenterions nos opeacuterations et gagnerions plus drsquoargent raquo a deacuteclareacute Mme Diop
Les transformateurs agroalimentaires sont tenus de respecter les strictes reacuteglementations en matiegravere drsquohygiegravene et drsquoassurance qualiteacute au Seacuteneacutegal Pour lrsquoinstant le gouvernement seacuteneacutegalais nrsquoa apparemment pas encore autoriseacute ces femmes agrave commercialiser leurs produits agrave grande eacutechelle (Absence drsquoautorisation FRA)
laquo Cela signifie que la plus grande partie de la production de nos femmes est principalement consommeacutee par leurs meacutenages raquo explique Mme Diop
Dans une certaine mesure cela limite leur clientegravele tient-elle agrave souligner
Tout en cherchant drsquoautres moyens de mobiliser des capitaux suppleacutementaires le groupement des femmes de Pout collecte une contribution mensuelle
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ELLES ONT DIT
AMINATA MAREGA 30 ANS
AMINATA CISS MARIEacuteE ET MEgraveRE DE DEUX ENFANTS
KHADY DIOP MARIEacuteE
laquo Nous ne pouvons tout simplement pas attendre les autres Nous devons prendre notre destin en main Crsquoest pourquoi nous nous sommes donneacutees tous les mois pour faire un don de 8 000 FCFA (16 USD) pour lrsquoachat de la matiegravere premiegravere neacutecessaire agrave la poursuite de nos activiteacutes pour reacutepondre agrave la demande de nos clients raquo
Le reacuteseau des femmes micro-entrepreneurs de Pout est composeacute de femmes participant agrave plusieurs activiteacutes Cer-taines srsquoactivent dans la couture lrsquoeacutelevage et la production drsquooignons et de tomates En diversifiant leurs activiteacutes les femmes sont en mesure drsquoamoindrir les risques et de geacuteneacuterer plus de profit
Le PPAAO Seacuteneacutegal a financeacute la formation et le deacutevelop-pement des capaciteacutes des femmes de Pout ainsi que
drsquoautres personnes agrave travers le pays dans plusieurs domaines Parmi ceux-ci figurent les bonnes pratiques en matiegravere de transformation de la mangue le maintien drsquoune bonne hygiegravene dans la transformation des fruits la gestion financiegravere la recherche drsquoopportuniteacutes de marcheacute la nutrition de certains produits cleacutes et lrsquoemballage
Le PPAAO a investi 3 millions FCFA (6 000 USD) dans ce groupement de femmes en 2017 Depuis lors affirment les experts du Programme des changements significatifs ont eacuteteacute observeacutes dans les activiteacutes et la vie des personnes impliqueacutees Le PPAAO soutient que certains des avan-tages reacuteels qui ne sont pas neacutecessairement moneacutetaires concernent le deacuteveloppement des capaciteacutes des femmes
Avant de rejoindre le groupement des femmes jrsquoeacutetais une megravere au foyer qui ne faisais rien Mais depuis que je suis devenue membre jrsquoai non seulement accru mes connaissances et ma capaciteacute agrave transformer et agrave emballer les ceacutereacuteales mais je sais aussi faire de lrsquoeau de Javel
Je participe activement agrave la transformation des ceacutereacuteales segraveches depuis un an et demi Les revenus gagneacutes ici mrsquoont permis de participer davantage agrave la gestion des affaires de mon meacutenage Je suis tregraves occupeacutee et heureuse de pouvoir subvenir aux besoins de ma famille
Lrsquoavantage le plus important nrsquoa pas eacuteteacute lrsquoargent Crsquoest la connaissance que jrsquoai acquise en travaillant ici que jrsquoai le plus aimeacuteerdquo rdquo rdquo
rdquo rdquo
rdquo
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Le manioc nrsquoest peut-ecirctre pas la premiegravere culture au Seacuteneacutegal au regard du nombre de producteurs et des habitudes alimentaires Compareacute au maiumls au mil au
sorgho agrave lrsquoarachide ou agrave la mangue il se situe tout en bas de lrsquoeacutechelle La production annuelle de manioc du pays oscille entre 600 000 et 650 000 tonnes ces derniegraveres anneacutees
Mais alors que le transfert de technologies et des innovations au plan reacutegional introduit par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) se concreacutetise le Seacuteneacutegal cherche maintenant agrave accroicirctre sa production annuelle de manioc
laquo Notre ambition est drsquoatteindre un million de tonnes de manioc par an au Seacuteneacutegal raquo a deacuteclareacute Assane Ndiaye le responsable de lrsquoInterprofession manioc au Seacuteneacutegal un groupement drsquoacteurs qui srsquoactivent autour de cette filiegravere
Le Seacuteneacutegal a longtemps consideacutereacute le secteur du manioc comme une filiegravere pouvant contribuer agrave stimuler son eacuteconomie agrave accroicirctre les revenus des acteurs et agrave renforcer la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle de sa population Mais avec les varieacuteteacutes laquo Soya raquo et laquo Combo raquo deux des varieacuteteacutes locales peu de progregraves ont eacuteteacute accomplis dans ce sens
laquo Les varieacuteteacutes locales donnent agrave peine 11 tonnes par hectare raquo explique Assane Ndiaye alors que celles importeacutees du Ghana donnent entre 25 et 30 tonnes par hectare en conditions pluviales et 40 et 50 tonnes par hectare en irrigation Parmi les varieacuteteacutes importeacutees du Ghana on trouve lsquorsquoAmpongrsquorsquo lsquorsquoBronirsquorsquo lsquorsquoSikarsquorsquo lsquorsquoBankyehemaarsquorsquo et lsquorsquoOtuhiarsquorsquo
laquo Ces nouvelles varieacuteteacutes ne sont pas seulement des varieacuteteacutes agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites elles sont extraordinaires en termes de performances raquo se reacutejouit Maguette Diop qui avait gagneacute environ 700 000 FCFA (1400 USD) agrave la fin de la derniegravere saison de culture
Au-delagrave des rendements ndash la transformation
Le deacutepartement de Tivaouane situeacute agrave environ 100 km agrave lrsquoEst de la capitale seacuteneacutegalaise Dakar est la principale zone productrice de manioc du Seacuteneacutegal Ici les acteurs se sont fixeacutes des objectifs plus ambitieux la transformation du manioc
Les factures drsquoimportation de bleacute et drsquoautres farines au Seacuteneacutegal sont en nette augmentation affirment les experts Bien transformeacute le manioc peut produire de la farine du lsquorsquogarirsquorsquo du lsquorsquofufursquorsquo et de lrsquoamidon
laquo Le secteur du manioc peut produire jusqursquoagrave 235 000 tonnes de farine par an Si 10 de cette farine de manioc est incorporeacutee dans la fabrication de pains cela reacuteduira la facture estimeacutee agrave 120 milliards de FCFA deacutepenseacutee par le Seacuteneacutegal pour importer 2 500 tonnes de farine de bleacute pour la fabrica-tion de pains raquo a deacuteclareacute Ibrahima Wade lrsquoun des principaux deacutefenseurs de la filiegravere et coordonnateur de la Strateacutegie de croissance acceacuteleacutereacutee du pays
laquo Si nous obtenons seulement 10 de plus dans le secteur de la farine le gouvernement en tirera profit raquo poursuit pour sa part le preacutesident du groupement des producteurs de manioc du Seacuteneacutegal
LA COOPEacuteRATION REacuteGIONALE BOOSTE LE SECTEUR DU MANIOC AU SEacuteNEacuteGAL
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laquo Le manioc est la culture de lrsquoavenir Avec la transforma-tion il stimulera la production creacuteera des emplois pour les femmes et reacuteduira les importations raquo rencheacuterit Assane Ndiaye
Comme dans drsquoautres chaicircnes de valeur le manque de capital et drsquoeacutequipements peut freiner consideacuterablement les progregraves Alors que le PPAAO Seacuteneacutegal a investi des sommes consideacuterables dans la responsabilisation des acteurs et le renforcement du secteur du manioc le groupement de femmes de Taiumlba NDiaye (Tivaouane) cherche agrave augmenter la production
Interrogeacutee sur quelle est leur prioriteacute numeacutero un en ce moment La responsable des femmes transformatrices deacutesigne lrsquoeacutequipement
laquo Nous avons besoin drsquoune uniteacute de production capable de nous aider agrave eacuteconomiser de lrsquoeacutenergie de lrsquoargent du temps et de produire en grande quantiteacute Il existe des opportuniteacutes commerciales importantes pour les boulangers raquo a deacuteclareacute Maguette Cisseacute
Le PPAAO Seacuteneacutegal a donneacute une subvention de quatre millions de FCFA (8 000 USD) aux femmes transformatrices de manioc de Tivaouane Cet appui financier les a aideacutes agrave lancer leurs activiteacutes
Le PPAAO a eacuteteacute conccedilu pour rendre lrsquoagriculture ouestafricaine plus productive durable et plus rentable pour les petits exploitants Il vise aussi agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs gracircce agrave la fourniture de produits agricoles de qualiteacute agrave des prix compeacutetitifs constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche solides efficaces et collaboratifs et enfin veiller agrave ce que les techno-logies geacuteneacutereacutees au niveau national soient disponibles au ni-veau reacutegional dans les autres pays membres du programme
Auparavant certains pays travaillaient agrave lrsquointeacuterieur de leurs frontiegraveres avec peu ou pas drsquointeractions avec les autres pays de la reacutegion en matiegravere de recherche agricole Mais gracircce au PPAAOWAAPP le Seacuteneacutegal et le Ghana ont collaboreacute ce qui a permis aux agriculteurs des deux pays drsquoadopter des techno-logies et des innovations essentielles au deacuteveloppement de leurs secteurs agricoles respectifs
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
7 Avenue Bourguiba BP48 CP 18523 Dakar RP Senegal
Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
Siteweb wwwcoraforg
WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
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LE PPAAO SEgraveME DES SEMENCES PLUS REacuteSILIANTES AU SEacuteNEacuteGAL
La situation geacuteographique du Seacuteneacutegal situeacute le long de la ceinture saheacutelienne de lrsquoAfrique signifie que son agriculture est deacutejagrave confronteacutee au choc du
changement climatique Les experts affirment que si des mesures urgentes ne sont pas prises les petits exploitants agricoles risquent drsquoen souffrir davantage
Lrsquoarachide figure parmi les cinq principaux produits drsquoexportation du Seacuteneacutegal et la filiegravere occupe des millions de petits agriculteurs dans le pays
Moteur de lrsquoeacuteconomie seacuteneacutegalaise pendant des deacutecennies la filiegravere arachide a subi une crise majeure selon le Programme sur le Changement Climatique lrsquoAgriculture et la Seacutecuriteacute Alimentaire (CCAFS)
Mais les tendances commencent agrave changer avec lrsquoinvestis-sement substantiel du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) dans ce secteur crucial
Au cours des derniegraveres anneacutees en effet le PPAAO Seacuteneacutegal a eacuteteacute agrave la pointe du financement des efforts de recherche et deacuteveloppement visant agrave revitaliser le secteur et agrave le stimuler de maniegravere agrave booster la croissance eacuteconomique la creacuteation drsquoemplois et la seacutecuriteacute alimentaire et nutrition-nelle de la population seacuteneacutegalaise et ouest africaine
Le PPAAO a non seulement soutenu la production de nouvelles varieacuteteacutes de semences mais il a eacutegalement releveacute des deacutefis connexes tels que la construction de magasins de
stockage de semences lrsquoacquisition drsquouniteacutes de traitement et conditionnement des semences la lutte contre lrsquoaflatoxine (toxine secreacuteteacutee un champignon (Aspergillus flavus) contaminant lrsquoarachide) lrsquoappui des producteurs semenciers organiseacutes autour des coopeacuteratives et lrsquoameacutelioration des possibiliteacutes de commercialisation
Par le biais du centre drsquoexcellence reacutegional sur la recherche en ceacutereacuteales segraveches (CERAAS) le PPAAO a financeacute la recherche adaptative sur les ceacutereacuteales essentielles telles que le mil le maiumls le sorgho et le fonio et les cultures associeacutees telles que lrsquoarachide et le nieacutebeacute
Reacutesultats deacutecisifs
Gracircce au soutien du PPAAO le Centre national de recherche agricole (CNRA) situeacute agrave Bambey environ 120 km de Dakar srsquoest mis au travail pour produire de nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachides plus reacutesilientes pouvant srsquoadapter au climat actuel Jusqursquoagrave preacutesent dix varieacuteteacutes drsquoarachides intelligentes face au climat ont eacuteteacute geacuteneacutereacutees homologueacutees et sur le point drsquoecirctre disseacutemineacutees aupregraves des producteurs
Parmi ces nouvelles varieacuteteacutes on peut citer lsquorsquoYaakaarrsquorsquo lsquorsquoRafetrsquorsquo lsquorsquoTaarursquorsquo lsquorsquoEssamayrsquorsquo lsquorsquoAmoul Moromrsquorsquo lsquorsquoTossettersquorsquo et lsquorsquoSunugalrsquorsquo
laquo Les varieacuteteacutes actuelles drsquoarachides utiliseacutees par les producteurs ont entre 20 et 50 ans drsquoacircge Elles ne peuvent pas produire les rendements escompteacutes dans
Dr Issa Faye Seacutelectionneur drsquoarachide
au CNRA
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les conditions climatiques actuelles En revanche les nouvelles varieacuteteacutes sont agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites raquo deacuteclare le Dr Issa Faye Seacutelectionneur drsquoarachide au CNRA de Bambey
laquo Par rapport aux anciennes varieacuteteacutes vous pouvez voir une diffeacuterence significative agrave la maturiteacute des gousses drsquoarachides par plante dans le poids et dans la taille de la graine raquo
Des attentes eacuteleveacutees
Dans le centre le sud ou lrsquoest du Seacuteneacutegal en particulier dans les reacutegions de Fatick Kaffrine Kaolack Kolda Thiegraves et Tambacounda la majoriteacute de la population srsquoactive dans la culture de lrsquoarachide
Les experts preacutevoient que ces nouvelles varieacuteteacutes ameacuteliore-ront consideacuterablement la production
laquo La disseacutemination de ces nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachides agrave usage multiple avec un potentiel de rendement eacuteleveacute au-tour de 25 agrave 3 tonnes par hectare et un cycle moyen entre 80 agrave 120 jours plus reacutesistante aux maladies va donner un second souffle agrave la culture de lrsquoarachide Ces varieacuteteacutes contiennent par ailleurs entre 40 et 50 en teneur drsquohuile et les grosses graines pegravesent environ 15 grammes
Celles-ci conviennent bien aux producteurs raquo souligne le PPAAO Seacuteneacutegal
Bien que les processus de validation et drsquohomologation soient deacutejagrave termineacutes les semences ne sont pas encore entre les mains des producteurs Et les coopeacuteratives speacutecialiseacutees se disent tout agrave fait disposeacutees agrave recevoir ces semences de base pour leur multiplication
laquo Ce que nous projetons crsquoest que drsquoici agrave 2020 les nouvelles varieacuteteacutes seront entre les mains de tous les agriculteurs raquo a ajouteacute le Dr Faye
Un avantage pour lrsquoAfrique de lrsquoOuest
Quatre pays ouest africains preacutesentant des conditions climatiques proches ou similaires agrave celles du Seacuteneacutegal ont drsquoores deacutejagrave reccedilu les nouvelles semences Il srsquoagit en lrsquooccurrence du Mali du Niger du Burkina Faso et du Beacutenin
En vertu du dispositif reacutegional mis en place par le PPAAO des centres de recherche nationaux speacutecifiques geacutenegraverent des technologies et des innovations et veillent agrave ce qursquoelles soient disponibles au niveau des autres pays de la reacutegion
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Les moissons duraient agrave peine trois mois pour les meacutenages producteurs de riz de Ngoungoul un village situeacute agrave environ 250 kilomegravetres au sud de Dakar la
capitale seacuteneacutegalaise
Les meacutethodes traditionnelles de culture du riz deman-daient non seulement plus drsquoeau de semences et drsquoengrais mais les reacutecoltes eacutetaient souvent en deccedilagrave des attentes des producteurs
Au Seacuteneacutegal comme dans la plus grande partie de lrsquoAfrique de lrsquoOuest le riz est un aliment de base En drsquoautres termes lorsque les rendements sont faibles les meacutenages doivent surtout recourir au riz importeacute pour combler le deacuteficit Pour les familles vivant pour la plupart avec moins de 2 USD par jour avec des ressources financiegraveres deacutejagrave insuffisantes les poches des chefs de meacutenages sont souvent soumises agrave une vraie tension
laquoDES AGRICULTEURS SEacuteNEacuteGALAIS ACHEgraveTENT MOINS DE RIZraquoMais depuis lrsquointroduction du systegraveme de riziculture intensive (SRI) une meacutethode de culture innovante et respectueuse de lrsquoenvironnement les riziculteurs de ce village seacuteneacutegalais exceptionnellement boiseacute dans cette partie du pays jouissent drsquoun reacutepit Les rendements agricoles ont non seulement doubleacute mais les agriculteurs utilisent eacutegalement moins drsquointrants lors des campagnes Les premiers utilisateurs du SRI agrave Ngoungoul ont enregistreacute une augmentation de leur production ce qui a conduit les agriculteurs agrave utiliser leurs revenus limiteacutes pour geacuterer drsquoautres prioriteacutes de leur meacutenage
En 2014 le Seacuteneacutegal srsquoest joint agrave 13 autres pays drsquoAfrique de lrsquoOuest pour mettre en œuvre le SRI Financeacute par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO WAAPP) au Seacuteneacutegal lrsquoobjectif principal de ce projet consistait agrave ameacuteliorer la productiviteacute du riz et agrave atteindre lrsquoautosuffisance alimentaire Au Seacuteneacutegal la plupart des efforts ont eacuteteacute consacreacutes agrave lrsquoameacutelioration de la production du riz pluvial dans les reacutegions centre de Kaolack Fatick et Kaffrine
laquo Les reacutesultats des peacuterimegravetres agricoles utilisant le SRI ont eacuteteacute tregraves encourageants Avant la consommation de riz issu de nos reacutecoltes pouvait agrave peine durer trois mois Mais agrave preacutesent elle peut durer toute lrsquoanneacutee voire plus raquo deacuteclare Ndeye Diouf une habitante de Ngoungoul acircgeacutee drsquoune cinquantaine drsquoanneacutees
laquo Mon mari achetait un sac de riz tous les mois Mais depuis que nos rendements ont consideacuterablement augmenteacute nous consommons maintenant que notre production et utilisons lrsquoargent pour couvrir nos autres besoins raquo poursuit la bonne dame raquo
Crsquoest pareil pour Awa Sarr une veuve de cinq enfants laquo Jrsquoutilise maintenant mes revenus suppleacutementaires pour acheter du poisson des leacutegumes et drsquoautres ingreacutedients raquo deacuteclare-t-elle
laquo En introduisant cette meacutethode prometteuse crsquoest ce que nous espeacuterions Les eacuteconomies reacutealiseacutees par les familles ne peuvent ecirctre que de bonnes nouvelles car elles leur permettent drsquoinvestir dans drsquoautres composantes essentielles de leur reacutegime alimentaire et drsquoameacuteliorer ainsi leur seacutecuriteacute nutritionnelle raquo a deacuteclareacute pour sa part Abdoulaye Sy responsable et coordonnateur du projet SRI dans la zone du bassin arachidier sud de lrsquoAncar
Ngoungoul compte environ 800 habitants Un groupe de producteurs pilotes drsquoenviron dix femmes et un homme font partie des pionniers qui ont adopteacute le SRI ici Presque tous les utilisateurs du SRI ont exprimeacute un avis favorable en ce qui concerne lrsquoaugmentation des rendements constateacutee
Combien de producteurs doivent adopter le SRI pour atteindre lrsquoautosuffisance
Alors qursquoun nombre croissant drsquoagriculteurs des bas-fonds du Seacuteneacutegal adoptent le SRI les experts affirment que pour que cette pratique contribue reacuteellement agrave lrsquoautosuffisance en riz dans le pays et en Afrique de lrsquoOuest elle doit ecirctre adopteacutee par un plus grand nombre drsquoagriculteurs
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Combien drsquoagriculteurs
laquo En Afrique de lrsquoOuest une cible possible pourrait ecirctre un taux drsquoadoption par les agriculteurs de 33 soit agrave peu pregraves 15 million de riziculteurs et environ 243 millions drsquohectares en SRI raquo ont deacuteclareacute Erika Styger et Gaoussou Traoreacute auteurs drsquoun reacutecent rapport sur la pratique du SRI en Afrique de lrsquoOuest
laquo Il reste encore beaucoup agrave faire pour renforcer lrsquoutilisation massive du SRI au Seacuteneacutegal raquo affirme Abdoulaye Sy qui coordonne les efforts drsquoadoption de la pratique (SRI) au Seacuteneacutegal pour le compte de lrsquoAgence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR)
Les reacutesultats de la mise en œuvre du projet au Seacuteneacutegal montrent que dans les reacutegions centre de Fatick Kaolack et Kaffrine les rendements des superficies cultiveacutees en SRI eacutetaient 25 agrave 36 fois supeacuterieurs agrave ceux obtenus de la pratique conventionnelle atteignant en moyenne 35 t ha sous SRI contre 124 t ha sous pratique conventionnelle Crsquoest une augmentation tregraves importante supeacuterieure agrave celle que lrsquoon peut geacuteneacuteralement attendre des zones offrant davantage drsquoeau aux cultures
Au total le projet SRI a profiteacute directement agrave plus de 50 000 agriculteurs et a toucheacute plus de 750 000 personnes ndash dont 316 de femmes ndash dans les 13 pays participants drsquoAfrique de lrsquoOuest Les rendements pour les agriculteurs ont globa-lement augmenteacute de 56 pour le riz irrigueacute et de 86 pour le riz pluvial de plateau rien qursquoen plantant le riz diffeacuterem-ment et conformeacutement agrave la meacutethode SRI
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Quels sont les deacutefis entravant lrsquoadoption
Le deacutebat ne porte peut-ecirctre plus sur les avantages du SRI par rapport aux autres meacutethodes de culture traditionnelles Les agriculteurs ici semblent ecirctre conscients des avantages du SRI
Mais qursquoest-ce qui empecircche lrsquoadoption massive de cette pratique si elle permet de produire plus et drsquoutiliser moins drsquointrants
laquo Si nous avions les bons eacutequipements et les bonnes terres nous aurions pu deacutevelopper notre culture raquo reacutepond Ndeye Diouf qui dirige le groupe de femmes pionniegraveres pratiquant le SRI agrave Ngoungoul
Le deacutefi de Ndeye est le mecircme pour tous les premiers utilisateurs du SRI
La nature intensive de la main-drsquoœuvre neacutecessaire la preacuteparation du terrain et le manque de mateacuteriel agricole de culture et post-reacutecolte sont souvent citeacutes comme des deacutefis
Agrave Ngoungoul les riziculteurs utilisent des meacutethodes artisanales pour preacuteparer les parcelles Abdoulaye Sy confirme que ce sont quelques-uns des facteurs limitant lrsquoadoption
Lrsquoabsence de maicirctrise de lrsquoeau les parcelles onduleacutees exposeacutees aux inondations apregraves de fortes pluies font eacutegalement partie des principaux deacutefis auxquels sont confronteacutes les praticiens du SRI dans ce bassin arachidier du Seacuteneacutegal
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Les experts soutiennent que les travaux de nivellement neacutecessitent des investissements lourds et que crsquoest lagrave que le gouvernement pourrait peut-ecirctre apporter son aide
Solutions possibles
Selon la reacutecente publication sur le SRI trois solutions possibles pourraient ecirctre exploreacutees au Seacuteneacutegal
bull La formation de groupes pouvant srsquoentraider lors de la transplantation des peacutepiniegraveres a eacuteteacute avanceacutee comme une solution possible
bull Se focaliser sur le SRI pour la production de semences sera plus rentable et profitable pour les agriculteurs de changer
bull Pour reacuteussir il est essentiel drsquoameacuteliorer la collecte de donneacutees et les eacutevaluations sur le terrain ainsi que la tenue de reacuteunions nationales aux fins drsquoexamen de planification et drsquoameacutelioration de la coordination
bull des ameacuteneacutegements des bas fonds avoisinants du village de Ngoungoul pour permettre agrave plus de personnes de pratiquer le SRI
Abdoulaye SY Agence nationale de conseil
agricole et rural (ANCAR)
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Agrave Pout agrave environ 50 kilomegravetres agrave lrsquoest de la capitale seacuteneacutegalaise environ 2 400 femmes se sont organi-seacutees en groupement drsquointeacuterecirct eacuteconomique (GIE)
pour saisir les nouvelles opportuniteacutes commerciales qursquooffrent les chaicircnes de valeur des ceacutereacuteales segraveches et des fruits et leacutegumes
Armeacutees de leurs nouvelles connaissances et compeacutetences acquises agrave travers lrsquoappui du gouvernement seacuteneacutegalais dans le cadre de lrsquoambitieux Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAOWAAPP) ces femmes sont sur le point de sortir du piegravege de la pauvreteacute et de changer leur histoire de megraveres au foyer qui est souvent associeacutee aux femmes dans cette partie du pays
Pendant des anneacutees elles ont transformeacute le maiumls le mil le sorgho et le bleacute en produits alimentaires locaux raffineacutes comme le laquoSankhalraquo le laquoThieacutereacuteraquo et le laquoThiakryraquo etc La qualiteacute de leurs produits srsquoest ameacutelioreacutee agrave la grande satisfaction des consommateurs au niveau local et des grossistes
Mais agrave mesure que la demande augmente y compris de la part drsquoAuchan lrsquoune des chaicircnes de distribution alimentaire les plus importantes au Seacuteneacutegal les femmes se retrouvent dans lrsquoimpossibiliteacute de satisfaire agrave la demande de produits locaux transformeacutes en partie faute de fonds de roulement
laquo Nous avons des commandes drsquoAuchan et drsquoautres grands grossistes raquo a deacuteclareacute Awa Diop preacutesidente du groupement des femmes
laquo Actuellement la demande est supeacuterieure agrave lrsquooffre raquo preacutecise-t-elle
LE PARADOXE DES AGRO-TRANSFORMATRICES DU SEacuteNEacuteGAL
laquo Les femmes veulent travailler Elles ont eacuteteacute formeacutees agrave lrsquoInstitut de Technologie Alimentaire gracircce au PPAAOWAAPP Elles ont la capaciteacute et le savoir-faire Ce qui nous retarde crsquoest un fonds de roulement conseacutequent raquo
Appeleacute le reacuteseau des micro-entrepreneurs de Pout ce groupement de femmes a loueacute une uniteacute de transformation coucirctant environ 30 000 FCFA (60 USD) par mois La plupart des transformations effectueacutees ici sont artisanales Les femmes expliquent qursquoen raison de la hausse des coucircts fixes lieacutes aux activiteacutes commerciales elles geacutenegraverent moins de beacuteneacutefices
laquo Si nous posseacutedions notre propre uniteacute et nos propres eacutequipements de transformation nous augmenterions nos opeacuterations et gagnerions plus drsquoargent raquo a deacuteclareacute Mme Diop
Les transformateurs agroalimentaires sont tenus de respecter les strictes reacuteglementations en matiegravere drsquohygiegravene et drsquoassurance qualiteacute au Seacuteneacutegal Pour lrsquoinstant le gouvernement seacuteneacutegalais nrsquoa apparemment pas encore autoriseacute ces femmes agrave commercialiser leurs produits agrave grande eacutechelle (Absence drsquoautorisation FRA)
laquo Cela signifie que la plus grande partie de la production de nos femmes est principalement consommeacutee par leurs meacutenages raquo explique Mme Diop
Dans une certaine mesure cela limite leur clientegravele tient-elle agrave souligner
Tout en cherchant drsquoautres moyens de mobiliser des capitaux suppleacutementaires le groupement des femmes de Pout collecte une contribution mensuelle
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ELLES ONT DIT
AMINATA MAREGA 30 ANS
AMINATA CISS MARIEacuteE ET MEgraveRE DE DEUX ENFANTS
KHADY DIOP MARIEacuteE
laquo Nous ne pouvons tout simplement pas attendre les autres Nous devons prendre notre destin en main Crsquoest pourquoi nous nous sommes donneacutees tous les mois pour faire un don de 8 000 FCFA (16 USD) pour lrsquoachat de la matiegravere premiegravere neacutecessaire agrave la poursuite de nos activiteacutes pour reacutepondre agrave la demande de nos clients raquo
Le reacuteseau des femmes micro-entrepreneurs de Pout est composeacute de femmes participant agrave plusieurs activiteacutes Cer-taines srsquoactivent dans la couture lrsquoeacutelevage et la production drsquooignons et de tomates En diversifiant leurs activiteacutes les femmes sont en mesure drsquoamoindrir les risques et de geacuteneacuterer plus de profit
Le PPAAO Seacuteneacutegal a financeacute la formation et le deacutevelop-pement des capaciteacutes des femmes de Pout ainsi que
drsquoautres personnes agrave travers le pays dans plusieurs domaines Parmi ceux-ci figurent les bonnes pratiques en matiegravere de transformation de la mangue le maintien drsquoune bonne hygiegravene dans la transformation des fruits la gestion financiegravere la recherche drsquoopportuniteacutes de marcheacute la nutrition de certains produits cleacutes et lrsquoemballage
Le PPAAO a investi 3 millions FCFA (6 000 USD) dans ce groupement de femmes en 2017 Depuis lors affirment les experts du Programme des changements significatifs ont eacuteteacute observeacutes dans les activiteacutes et la vie des personnes impliqueacutees Le PPAAO soutient que certains des avan-tages reacuteels qui ne sont pas neacutecessairement moneacutetaires concernent le deacuteveloppement des capaciteacutes des femmes
Avant de rejoindre le groupement des femmes jrsquoeacutetais une megravere au foyer qui ne faisais rien Mais depuis que je suis devenue membre jrsquoai non seulement accru mes connaissances et ma capaciteacute agrave transformer et agrave emballer les ceacutereacuteales mais je sais aussi faire de lrsquoeau de Javel
Je participe activement agrave la transformation des ceacutereacuteales segraveches depuis un an et demi Les revenus gagneacutes ici mrsquoont permis de participer davantage agrave la gestion des affaires de mon meacutenage Je suis tregraves occupeacutee et heureuse de pouvoir subvenir aux besoins de ma famille
Lrsquoavantage le plus important nrsquoa pas eacuteteacute lrsquoargent Crsquoest la connaissance que jrsquoai acquise en travaillant ici que jrsquoai le plus aimeacuteerdquo rdquo rdquo
rdquo rdquo
rdquo
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Le manioc nrsquoest peut-ecirctre pas la premiegravere culture au Seacuteneacutegal au regard du nombre de producteurs et des habitudes alimentaires Compareacute au maiumls au mil au
sorgho agrave lrsquoarachide ou agrave la mangue il se situe tout en bas de lrsquoeacutechelle La production annuelle de manioc du pays oscille entre 600 000 et 650 000 tonnes ces derniegraveres anneacutees
Mais alors que le transfert de technologies et des innovations au plan reacutegional introduit par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) se concreacutetise le Seacuteneacutegal cherche maintenant agrave accroicirctre sa production annuelle de manioc
laquo Notre ambition est drsquoatteindre un million de tonnes de manioc par an au Seacuteneacutegal raquo a deacuteclareacute Assane Ndiaye le responsable de lrsquoInterprofession manioc au Seacuteneacutegal un groupement drsquoacteurs qui srsquoactivent autour de cette filiegravere
Le Seacuteneacutegal a longtemps consideacutereacute le secteur du manioc comme une filiegravere pouvant contribuer agrave stimuler son eacuteconomie agrave accroicirctre les revenus des acteurs et agrave renforcer la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle de sa population Mais avec les varieacuteteacutes laquo Soya raquo et laquo Combo raquo deux des varieacuteteacutes locales peu de progregraves ont eacuteteacute accomplis dans ce sens
laquo Les varieacuteteacutes locales donnent agrave peine 11 tonnes par hectare raquo explique Assane Ndiaye alors que celles importeacutees du Ghana donnent entre 25 et 30 tonnes par hectare en conditions pluviales et 40 et 50 tonnes par hectare en irrigation Parmi les varieacuteteacutes importeacutees du Ghana on trouve lsquorsquoAmpongrsquorsquo lsquorsquoBronirsquorsquo lsquorsquoSikarsquorsquo lsquorsquoBankyehemaarsquorsquo et lsquorsquoOtuhiarsquorsquo
laquo Ces nouvelles varieacuteteacutes ne sont pas seulement des varieacuteteacutes agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites elles sont extraordinaires en termes de performances raquo se reacutejouit Maguette Diop qui avait gagneacute environ 700 000 FCFA (1400 USD) agrave la fin de la derniegravere saison de culture
Au-delagrave des rendements ndash la transformation
Le deacutepartement de Tivaouane situeacute agrave environ 100 km agrave lrsquoEst de la capitale seacuteneacutegalaise Dakar est la principale zone productrice de manioc du Seacuteneacutegal Ici les acteurs se sont fixeacutes des objectifs plus ambitieux la transformation du manioc
Les factures drsquoimportation de bleacute et drsquoautres farines au Seacuteneacutegal sont en nette augmentation affirment les experts Bien transformeacute le manioc peut produire de la farine du lsquorsquogarirsquorsquo du lsquorsquofufursquorsquo et de lrsquoamidon
laquo Le secteur du manioc peut produire jusqursquoagrave 235 000 tonnes de farine par an Si 10 de cette farine de manioc est incorporeacutee dans la fabrication de pains cela reacuteduira la facture estimeacutee agrave 120 milliards de FCFA deacutepenseacutee par le Seacuteneacutegal pour importer 2 500 tonnes de farine de bleacute pour la fabrica-tion de pains raquo a deacuteclareacute Ibrahima Wade lrsquoun des principaux deacutefenseurs de la filiegravere et coordonnateur de la Strateacutegie de croissance acceacuteleacutereacutee du pays
laquo Si nous obtenons seulement 10 de plus dans le secteur de la farine le gouvernement en tirera profit raquo poursuit pour sa part le preacutesident du groupement des producteurs de manioc du Seacuteneacutegal
LA COOPEacuteRATION REacuteGIONALE BOOSTE LE SECTEUR DU MANIOC AU SEacuteNEacuteGAL
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laquo Le manioc est la culture de lrsquoavenir Avec la transforma-tion il stimulera la production creacuteera des emplois pour les femmes et reacuteduira les importations raquo rencheacuterit Assane Ndiaye
Comme dans drsquoautres chaicircnes de valeur le manque de capital et drsquoeacutequipements peut freiner consideacuterablement les progregraves Alors que le PPAAO Seacuteneacutegal a investi des sommes consideacuterables dans la responsabilisation des acteurs et le renforcement du secteur du manioc le groupement de femmes de Taiumlba NDiaye (Tivaouane) cherche agrave augmenter la production
Interrogeacutee sur quelle est leur prioriteacute numeacutero un en ce moment La responsable des femmes transformatrices deacutesigne lrsquoeacutequipement
laquo Nous avons besoin drsquoune uniteacute de production capable de nous aider agrave eacuteconomiser de lrsquoeacutenergie de lrsquoargent du temps et de produire en grande quantiteacute Il existe des opportuniteacutes commerciales importantes pour les boulangers raquo a deacuteclareacute Maguette Cisseacute
Le PPAAO Seacuteneacutegal a donneacute une subvention de quatre millions de FCFA (8 000 USD) aux femmes transformatrices de manioc de Tivaouane Cet appui financier les a aideacutes agrave lancer leurs activiteacutes
Le PPAAO a eacuteteacute conccedilu pour rendre lrsquoagriculture ouestafricaine plus productive durable et plus rentable pour les petits exploitants Il vise aussi agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs gracircce agrave la fourniture de produits agricoles de qualiteacute agrave des prix compeacutetitifs constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche solides efficaces et collaboratifs et enfin veiller agrave ce que les techno-logies geacuteneacutereacutees au niveau national soient disponibles au ni-veau reacutegional dans les autres pays membres du programme
Auparavant certains pays travaillaient agrave lrsquointeacuterieur de leurs frontiegraveres avec peu ou pas drsquointeractions avec les autres pays de la reacutegion en matiegravere de recherche agricole Mais gracircce au PPAAOWAAPP le Seacuteneacutegal et le Ghana ont collaboreacute ce qui a permis aux agriculteurs des deux pays drsquoadopter des techno-logies et des innovations essentielles au deacuteveloppement de leurs secteurs agricoles respectifs
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
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Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
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WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
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les conditions climatiques actuelles En revanche les nouvelles varieacuteteacutes sont agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites raquo deacuteclare le Dr Issa Faye Seacutelectionneur drsquoarachide au CNRA de Bambey
laquo Par rapport aux anciennes varieacuteteacutes vous pouvez voir une diffeacuterence significative agrave la maturiteacute des gousses drsquoarachides par plante dans le poids et dans la taille de la graine raquo
Des attentes eacuteleveacutees
Dans le centre le sud ou lrsquoest du Seacuteneacutegal en particulier dans les reacutegions de Fatick Kaffrine Kaolack Kolda Thiegraves et Tambacounda la majoriteacute de la population srsquoactive dans la culture de lrsquoarachide
Les experts preacutevoient que ces nouvelles varieacuteteacutes ameacuteliore-ront consideacuterablement la production
laquo La disseacutemination de ces nouvelles varieacuteteacutes drsquoarachides agrave usage multiple avec un potentiel de rendement eacuteleveacute au-tour de 25 agrave 3 tonnes par hectare et un cycle moyen entre 80 agrave 120 jours plus reacutesistante aux maladies va donner un second souffle agrave la culture de lrsquoarachide Ces varieacuteteacutes contiennent par ailleurs entre 40 et 50 en teneur drsquohuile et les grosses graines pegravesent environ 15 grammes
Celles-ci conviennent bien aux producteurs raquo souligne le PPAAO Seacuteneacutegal
Bien que les processus de validation et drsquohomologation soient deacutejagrave termineacutes les semences ne sont pas encore entre les mains des producteurs Et les coopeacuteratives speacutecialiseacutees se disent tout agrave fait disposeacutees agrave recevoir ces semences de base pour leur multiplication
laquo Ce que nous projetons crsquoest que drsquoici agrave 2020 les nouvelles varieacuteteacutes seront entre les mains de tous les agriculteurs raquo a ajouteacute le Dr Faye
Un avantage pour lrsquoAfrique de lrsquoOuest
Quatre pays ouest africains preacutesentant des conditions climatiques proches ou similaires agrave celles du Seacuteneacutegal ont drsquoores deacutejagrave reccedilu les nouvelles semences Il srsquoagit en lrsquooccurrence du Mali du Niger du Burkina Faso et du Beacutenin
En vertu du dispositif reacutegional mis en place par le PPAAO des centres de recherche nationaux speacutecifiques geacutenegraverent des technologies et des innovations et veillent agrave ce qursquoelles soient disponibles au niveau des autres pays de la reacutegion
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Les moissons duraient agrave peine trois mois pour les meacutenages producteurs de riz de Ngoungoul un village situeacute agrave environ 250 kilomegravetres au sud de Dakar la
capitale seacuteneacutegalaise
Les meacutethodes traditionnelles de culture du riz deman-daient non seulement plus drsquoeau de semences et drsquoengrais mais les reacutecoltes eacutetaient souvent en deccedilagrave des attentes des producteurs
Au Seacuteneacutegal comme dans la plus grande partie de lrsquoAfrique de lrsquoOuest le riz est un aliment de base En drsquoautres termes lorsque les rendements sont faibles les meacutenages doivent surtout recourir au riz importeacute pour combler le deacuteficit Pour les familles vivant pour la plupart avec moins de 2 USD par jour avec des ressources financiegraveres deacutejagrave insuffisantes les poches des chefs de meacutenages sont souvent soumises agrave une vraie tension
laquoDES AGRICULTEURS SEacuteNEacuteGALAIS ACHEgraveTENT MOINS DE RIZraquoMais depuis lrsquointroduction du systegraveme de riziculture intensive (SRI) une meacutethode de culture innovante et respectueuse de lrsquoenvironnement les riziculteurs de ce village seacuteneacutegalais exceptionnellement boiseacute dans cette partie du pays jouissent drsquoun reacutepit Les rendements agricoles ont non seulement doubleacute mais les agriculteurs utilisent eacutegalement moins drsquointrants lors des campagnes Les premiers utilisateurs du SRI agrave Ngoungoul ont enregistreacute une augmentation de leur production ce qui a conduit les agriculteurs agrave utiliser leurs revenus limiteacutes pour geacuterer drsquoautres prioriteacutes de leur meacutenage
En 2014 le Seacuteneacutegal srsquoest joint agrave 13 autres pays drsquoAfrique de lrsquoOuest pour mettre en œuvre le SRI Financeacute par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO WAAPP) au Seacuteneacutegal lrsquoobjectif principal de ce projet consistait agrave ameacuteliorer la productiviteacute du riz et agrave atteindre lrsquoautosuffisance alimentaire Au Seacuteneacutegal la plupart des efforts ont eacuteteacute consacreacutes agrave lrsquoameacutelioration de la production du riz pluvial dans les reacutegions centre de Kaolack Fatick et Kaffrine
laquo Les reacutesultats des peacuterimegravetres agricoles utilisant le SRI ont eacuteteacute tregraves encourageants Avant la consommation de riz issu de nos reacutecoltes pouvait agrave peine durer trois mois Mais agrave preacutesent elle peut durer toute lrsquoanneacutee voire plus raquo deacuteclare Ndeye Diouf une habitante de Ngoungoul acircgeacutee drsquoune cinquantaine drsquoanneacutees
laquo Mon mari achetait un sac de riz tous les mois Mais depuis que nos rendements ont consideacuterablement augmenteacute nous consommons maintenant que notre production et utilisons lrsquoargent pour couvrir nos autres besoins raquo poursuit la bonne dame raquo
Crsquoest pareil pour Awa Sarr une veuve de cinq enfants laquo Jrsquoutilise maintenant mes revenus suppleacutementaires pour acheter du poisson des leacutegumes et drsquoautres ingreacutedients raquo deacuteclare-t-elle
laquo En introduisant cette meacutethode prometteuse crsquoest ce que nous espeacuterions Les eacuteconomies reacutealiseacutees par les familles ne peuvent ecirctre que de bonnes nouvelles car elles leur permettent drsquoinvestir dans drsquoautres composantes essentielles de leur reacutegime alimentaire et drsquoameacuteliorer ainsi leur seacutecuriteacute nutritionnelle raquo a deacuteclareacute pour sa part Abdoulaye Sy responsable et coordonnateur du projet SRI dans la zone du bassin arachidier sud de lrsquoAncar
Ngoungoul compte environ 800 habitants Un groupe de producteurs pilotes drsquoenviron dix femmes et un homme font partie des pionniers qui ont adopteacute le SRI ici Presque tous les utilisateurs du SRI ont exprimeacute un avis favorable en ce qui concerne lrsquoaugmentation des rendements constateacutee
Combien de producteurs doivent adopter le SRI pour atteindre lrsquoautosuffisance
Alors qursquoun nombre croissant drsquoagriculteurs des bas-fonds du Seacuteneacutegal adoptent le SRI les experts affirment que pour que cette pratique contribue reacuteellement agrave lrsquoautosuffisance en riz dans le pays et en Afrique de lrsquoOuest elle doit ecirctre adopteacutee par un plus grand nombre drsquoagriculteurs
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Combien drsquoagriculteurs
laquo En Afrique de lrsquoOuest une cible possible pourrait ecirctre un taux drsquoadoption par les agriculteurs de 33 soit agrave peu pregraves 15 million de riziculteurs et environ 243 millions drsquohectares en SRI raquo ont deacuteclareacute Erika Styger et Gaoussou Traoreacute auteurs drsquoun reacutecent rapport sur la pratique du SRI en Afrique de lrsquoOuest
laquo Il reste encore beaucoup agrave faire pour renforcer lrsquoutilisation massive du SRI au Seacuteneacutegal raquo affirme Abdoulaye Sy qui coordonne les efforts drsquoadoption de la pratique (SRI) au Seacuteneacutegal pour le compte de lrsquoAgence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR)
Les reacutesultats de la mise en œuvre du projet au Seacuteneacutegal montrent que dans les reacutegions centre de Fatick Kaolack et Kaffrine les rendements des superficies cultiveacutees en SRI eacutetaient 25 agrave 36 fois supeacuterieurs agrave ceux obtenus de la pratique conventionnelle atteignant en moyenne 35 t ha sous SRI contre 124 t ha sous pratique conventionnelle Crsquoest une augmentation tregraves importante supeacuterieure agrave celle que lrsquoon peut geacuteneacuteralement attendre des zones offrant davantage drsquoeau aux cultures
Au total le projet SRI a profiteacute directement agrave plus de 50 000 agriculteurs et a toucheacute plus de 750 000 personnes ndash dont 316 de femmes ndash dans les 13 pays participants drsquoAfrique de lrsquoOuest Les rendements pour les agriculteurs ont globa-lement augmenteacute de 56 pour le riz irrigueacute et de 86 pour le riz pluvial de plateau rien qursquoen plantant le riz diffeacuterem-ment et conformeacutement agrave la meacutethode SRI
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Quels sont les deacutefis entravant lrsquoadoption
Le deacutebat ne porte peut-ecirctre plus sur les avantages du SRI par rapport aux autres meacutethodes de culture traditionnelles Les agriculteurs ici semblent ecirctre conscients des avantages du SRI
Mais qursquoest-ce qui empecircche lrsquoadoption massive de cette pratique si elle permet de produire plus et drsquoutiliser moins drsquointrants
laquo Si nous avions les bons eacutequipements et les bonnes terres nous aurions pu deacutevelopper notre culture raquo reacutepond Ndeye Diouf qui dirige le groupe de femmes pionniegraveres pratiquant le SRI agrave Ngoungoul
Le deacutefi de Ndeye est le mecircme pour tous les premiers utilisateurs du SRI
La nature intensive de la main-drsquoœuvre neacutecessaire la preacuteparation du terrain et le manque de mateacuteriel agricole de culture et post-reacutecolte sont souvent citeacutes comme des deacutefis
Agrave Ngoungoul les riziculteurs utilisent des meacutethodes artisanales pour preacuteparer les parcelles Abdoulaye Sy confirme que ce sont quelques-uns des facteurs limitant lrsquoadoption
Lrsquoabsence de maicirctrise de lrsquoeau les parcelles onduleacutees exposeacutees aux inondations apregraves de fortes pluies font eacutegalement partie des principaux deacutefis auxquels sont confronteacutes les praticiens du SRI dans ce bassin arachidier du Seacuteneacutegal
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Les experts soutiennent que les travaux de nivellement neacutecessitent des investissements lourds et que crsquoest lagrave que le gouvernement pourrait peut-ecirctre apporter son aide
Solutions possibles
Selon la reacutecente publication sur le SRI trois solutions possibles pourraient ecirctre exploreacutees au Seacuteneacutegal
bull La formation de groupes pouvant srsquoentraider lors de la transplantation des peacutepiniegraveres a eacuteteacute avanceacutee comme une solution possible
bull Se focaliser sur le SRI pour la production de semences sera plus rentable et profitable pour les agriculteurs de changer
bull Pour reacuteussir il est essentiel drsquoameacuteliorer la collecte de donneacutees et les eacutevaluations sur le terrain ainsi que la tenue de reacuteunions nationales aux fins drsquoexamen de planification et drsquoameacutelioration de la coordination
bull des ameacuteneacutegements des bas fonds avoisinants du village de Ngoungoul pour permettre agrave plus de personnes de pratiquer le SRI
Abdoulaye SY Agence nationale de conseil
agricole et rural (ANCAR)
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Agrave Pout agrave environ 50 kilomegravetres agrave lrsquoest de la capitale seacuteneacutegalaise environ 2 400 femmes se sont organi-seacutees en groupement drsquointeacuterecirct eacuteconomique (GIE)
pour saisir les nouvelles opportuniteacutes commerciales qursquooffrent les chaicircnes de valeur des ceacutereacuteales segraveches et des fruits et leacutegumes
Armeacutees de leurs nouvelles connaissances et compeacutetences acquises agrave travers lrsquoappui du gouvernement seacuteneacutegalais dans le cadre de lrsquoambitieux Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAOWAAPP) ces femmes sont sur le point de sortir du piegravege de la pauvreteacute et de changer leur histoire de megraveres au foyer qui est souvent associeacutee aux femmes dans cette partie du pays
Pendant des anneacutees elles ont transformeacute le maiumls le mil le sorgho et le bleacute en produits alimentaires locaux raffineacutes comme le laquoSankhalraquo le laquoThieacutereacuteraquo et le laquoThiakryraquo etc La qualiteacute de leurs produits srsquoest ameacutelioreacutee agrave la grande satisfaction des consommateurs au niveau local et des grossistes
Mais agrave mesure que la demande augmente y compris de la part drsquoAuchan lrsquoune des chaicircnes de distribution alimentaire les plus importantes au Seacuteneacutegal les femmes se retrouvent dans lrsquoimpossibiliteacute de satisfaire agrave la demande de produits locaux transformeacutes en partie faute de fonds de roulement
laquo Nous avons des commandes drsquoAuchan et drsquoautres grands grossistes raquo a deacuteclareacute Awa Diop preacutesidente du groupement des femmes
laquo Actuellement la demande est supeacuterieure agrave lrsquooffre raquo preacutecise-t-elle
LE PARADOXE DES AGRO-TRANSFORMATRICES DU SEacuteNEacuteGAL
laquo Les femmes veulent travailler Elles ont eacuteteacute formeacutees agrave lrsquoInstitut de Technologie Alimentaire gracircce au PPAAOWAAPP Elles ont la capaciteacute et le savoir-faire Ce qui nous retarde crsquoest un fonds de roulement conseacutequent raquo
Appeleacute le reacuteseau des micro-entrepreneurs de Pout ce groupement de femmes a loueacute une uniteacute de transformation coucirctant environ 30 000 FCFA (60 USD) par mois La plupart des transformations effectueacutees ici sont artisanales Les femmes expliquent qursquoen raison de la hausse des coucircts fixes lieacutes aux activiteacutes commerciales elles geacutenegraverent moins de beacuteneacutefices
laquo Si nous posseacutedions notre propre uniteacute et nos propres eacutequipements de transformation nous augmenterions nos opeacuterations et gagnerions plus drsquoargent raquo a deacuteclareacute Mme Diop
Les transformateurs agroalimentaires sont tenus de respecter les strictes reacuteglementations en matiegravere drsquohygiegravene et drsquoassurance qualiteacute au Seacuteneacutegal Pour lrsquoinstant le gouvernement seacuteneacutegalais nrsquoa apparemment pas encore autoriseacute ces femmes agrave commercialiser leurs produits agrave grande eacutechelle (Absence drsquoautorisation FRA)
laquo Cela signifie que la plus grande partie de la production de nos femmes est principalement consommeacutee par leurs meacutenages raquo explique Mme Diop
Dans une certaine mesure cela limite leur clientegravele tient-elle agrave souligner
Tout en cherchant drsquoautres moyens de mobiliser des capitaux suppleacutementaires le groupement des femmes de Pout collecte une contribution mensuelle
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ELLES ONT DIT
AMINATA MAREGA 30 ANS
AMINATA CISS MARIEacuteE ET MEgraveRE DE DEUX ENFANTS
KHADY DIOP MARIEacuteE
laquo Nous ne pouvons tout simplement pas attendre les autres Nous devons prendre notre destin en main Crsquoest pourquoi nous nous sommes donneacutees tous les mois pour faire un don de 8 000 FCFA (16 USD) pour lrsquoachat de la matiegravere premiegravere neacutecessaire agrave la poursuite de nos activiteacutes pour reacutepondre agrave la demande de nos clients raquo
Le reacuteseau des femmes micro-entrepreneurs de Pout est composeacute de femmes participant agrave plusieurs activiteacutes Cer-taines srsquoactivent dans la couture lrsquoeacutelevage et la production drsquooignons et de tomates En diversifiant leurs activiteacutes les femmes sont en mesure drsquoamoindrir les risques et de geacuteneacuterer plus de profit
Le PPAAO Seacuteneacutegal a financeacute la formation et le deacutevelop-pement des capaciteacutes des femmes de Pout ainsi que
drsquoautres personnes agrave travers le pays dans plusieurs domaines Parmi ceux-ci figurent les bonnes pratiques en matiegravere de transformation de la mangue le maintien drsquoune bonne hygiegravene dans la transformation des fruits la gestion financiegravere la recherche drsquoopportuniteacutes de marcheacute la nutrition de certains produits cleacutes et lrsquoemballage
Le PPAAO a investi 3 millions FCFA (6 000 USD) dans ce groupement de femmes en 2017 Depuis lors affirment les experts du Programme des changements significatifs ont eacuteteacute observeacutes dans les activiteacutes et la vie des personnes impliqueacutees Le PPAAO soutient que certains des avan-tages reacuteels qui ne sont pas neacutecessairement moneacutetaires concernent le deacuteveloppement des capaciteacutes des femmes
Avant de rejoindre le groupement des femmes jrsquoeacutetais une megravere au foyer qui ne faisais rien Mais depuis que je suis devenue membre jrsquoai non seulement accru mes connaissances et ma capaciteacute agrave transformer et agrave emballer les ceacutereacuteales mais je sais aussi faire de lrsquoeau de Javel
Je participe activement agrave la transformation des ceacutereacuteales segraveches depuis un an et demi Les revenus gagneacutes ici mrsquoont permis de participer davantage agrave la gestion des affaires de mon meacutenage Je suis tregraves occupeacutee et heureuse de pouvoir subvenir aux besoins de ma famille
Lrsquoavantage le plus important nrsquoa pas eacuteteacute lrsquoargent Crsquoest la connaissance que jrsquoai acquise en travaillant ici que jrsquoai le plus aimeacuteerdquo rdquo rdquo
rdquo rdquo
rdquo
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Le manioc nrsquoest peut-ecirctre pas la premiegravere culture au Seacuteneacutegal au regard du nombre de producteurs et des habitudes alimentaires Compareacute au maiumls au mil au
sorgho agrave lrsquoarachide ou agrave la mangue il se situe tout en bas de lrsquoeacutechelle La production annuelle de manioc du pays oscille entre 600 000 et 650 000 tonnes ces derniegraveres anneacutees
Mais alors que le transfert de technologies et des innovations au plan reacutegional introduit par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) se concreacutetise le Seacuteneacutegal cherche maintenant agrave accroicirctre sa production annuelle de manioc
laquo Notre ambition est drsquoatteindre un million de tonnes de manioc par an au Seacuteneacutegal raquo a deacuteclareacute Assane Ndiaye le responsable de lrsquoInterprofession manioc au Seacuteneacutegal un groupement drsquoacteurs qui srsquoactivent autour de cette filiegravere
Le Seacuteneacutegal a longtemps consideacutereacute le secteur du manioc comme une filiegravere pouvant contribuer agrave stimuler son eacuteconomie agrave accroicirctre les revenus des acteurs et agrave renforcer la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle de sa population Mais avec les varieacuteteacutes laquo Soya raquo et laquo Combo raquo deux des varieacuteteacutes locales peu de progregraves ont eacuteteacute accomplis dans ce sens
laquo Les varieacuteteacutes locales donnent agrave peine 11 tonnes par hectare raquo explique Assane Ndiaye alors que celles importeacutees du Ghana donnent entre 25 et 30 tonnes par hectare en conditions pluviales et 40 et 50 tonnes par hectare en irrigation Parmi les varieacuteteacutes importeacutees du Ghana on trouve lsquorsquoAmpongrsquorsquo lsquorsquoBronirsquorsquo lsquorsquoSikarsquorsquo lsquorsquoBankyehemaarsquorsquo et lsquorsquoOtuhiarsquorsquo
laquo Ces nouvelles varieacuteteacutes ne sont pas seulement des varieacuteteacutes agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites elles sont extraordinaires en termes de performances raquo se reacutejouit Maguette Diop qui avait gagneacute environ 700 000 FCFA (1400 USD) agrave la fin de la derniegravere saison de culture
Au-delagrave des rendements ndash la transformation
Le deacutepartement de Tivaouane situeacute agrave environ 100 km agrave lrsquoEst de la capitale seacuteneacutegalaise Dakar est la principale zone productrice de manioc du Seacuteneacutegal Ici les acteurs se sont fixeacutes des objectifs plus ambitieux la transformation du manioc
Les factures drsquoimportation de bleacute et drsquoautres farines au Seacuteneacutegal sont en nette augmentation affirment les experts Bien transformeacute le manioc peut produire de la farine du lsquorsquogarirsquorsquo du lsquorsquofufursquorsquo et de lrsquoamidon
laquo Le secteur du manioc peut produire jusqursquoagrave 235 000 tonnes de farine par an Si 10 de cette farine de manioc est incorporeacutee dans la fabrication de pains cela reacuteduira la facture estimeacutee agrave 120 milliards de FCFA deacutepenseacutee par le Seacuteneacutegal pour importer 2 500 tonnes de farine de bleacute pour la fabrica-tion de pains raquo a deacuteclareacute Ibrahima Wade lrsquoun des principaux deacutefenseurs de la filiegravere et coordonnateur de la Strateacutegie de croissance acceacuteleacutereacutee du pays
laquo Si nous obtenons seulement 10 de plus dans le secteur de la farine le gouvernement en tirera profit raquo poursuit pour sa part le preacutesident du groupement des producteurs de manioc du Seacuteneacutegal
LA COOPEacuteRATION REacuteGIONALE BOOSTE LE SECTEUR DU MANIOC AU SEacuteNEacuteGAL
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laquo Le manioc est la culture de lrsquoavenir Avec la transforma-tion il stimulera la production creacuteera des emplois pour les femmes et reacuteduira les importations raquo rencheacuterit Assane Ndiaye
Comme dans drsquoautres chaicircnes de valeur le manque de capital et drsquoeacutequipements peut freiner consideacuterablement les progregraves Alors que le PPAAO Seacuteneacutegal a investi des sommes consideacuterables dans la responsabilisation des acteurs et le renforcement du secteur du manioc le groupement de femmes de Taiumlba NDiaye (Tivaouane) cherche agrave augmenter la production
Interrogeacutee sur quelle est leur prioriteacute numeacutero un en ce moment La responsable des femmes transformatrices deacutesigne lrsquoeacutequipement
laquo Nous avons besoin drsquoune uniteacute de production capable de nous aider agrave eacuteconomiser de lrsquoeacutenergie de lrsquoargent du temps et de produire en grande quantiteacute Il existe des opportuniteacutes commerciales importantes pour les boulangers raquo a deacuteclareacute Maguette Cisseacute
Le PPAAO Seacuteneacutegal a donneacute une subvention de quatre millions de FCFA (8 000 USD) aux femmes transformatrices de manioc de Tivaouane Cet appui financier les a aideacutes agrave lancer leurs activiteacutes
Le PPAAO a eacuteteacute conccedilu pour rendre lrsquoagriculture ouestafricaine plus productive durable et plus rentable pour les petits exploitants Il vise aussi agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs gracircce agrave la fourniture de produits agricoles de qualiteacute agrave des prix compeacutetitifs constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche solides efficaces et collaboratifs et enfin veiller agrave ce que les techno-logies geacuteneacutereacutees au niveau national soient disponibles au ni-veau reacutegional dans les autres pays membres du programme
Auparavant certains pays travaillaient agrave lrsquointeacuterieur de leurs frontiegraveres avec peu ou pas drsquointeractions avec les autres pays de la reacutegion en matiegravere de recherche agricole Mais gracircce au PPAAOWAAPP le Seacuteneacutegal et le Ghana ont collaboreacute ce qui a permis aux agriculteurs des deux pays drsquoadopter des techno-logies et des innovations essentielles au deacuteveloppement de leurs secteurs agricoles respectifs
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
7 Avenue Bourguiba BP48 CP 18523 Dakar RP Senegal
Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
Siteweb wwwcoraforg
WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
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Les moissons duraient agrave peine trois mois pour les meacutenages producteurs de riz de Ngoungoul un village situeacute agrave environ 250 kilomegravetres au sud de Dakar la
capitale seacuteneacutegalaise
Les meacutethodes traditionnelles de culture du riz deman-daient non seulement plus drsquoeau de semences et drsquoengrais mais les reacutecoltes eacutetaient souvent en deccedilagrave des attentes des producteurs
Au Seacuteneacutegal comme dans la plus grande partie de lrsquoAfrique de lrsquoOuest le riz est un aliment de base En drsquoautres termes lorsque les rendements sont faibles les meacutenages doivent surtout recourir au riz importeacute pour combler le deacuteficit Pour les familles vivant pour la plupart avec moins de 2 USD par jour avec des ressources financiegraveres deacutejagrave insuffisantes les poches des chefs de meacutenages sont souvent soumises agrave une vraie tension
laquoDES AGRICULTEURS SEacuteNEacuteGALAIS ACHEgraveTENT MOINS DE RIZraquoMais depuis lrsquointroduction du systegraveme de riziculture intensive (SRI) une meacutethode de culture innovante et respectueuse de lrsquoenvironnement les riziculteurs de ce village seacuteneacutegalais exceptionnellement boiseacute dans cette partie du pays jouissent drsquoun reacutepit Les rendements agricoles ont non seulement doubleacute mais les agriculteurs utilisent eacutegalement moins drsquointrants lors des campagnes Les premiers utilisateurs du SRI agrave Ngoungoul ont enregistreacute une augmentation de leur production ce qui a conduit les agriculteurs agrave utiliser leurs revenus limiteacutes pour geacuterer drsquoautres prioriteacutes de leur meacutenage
En 2014 le Seacuteneacutegal srsquoest joint agrave 13 autres pays drsquoAfrique de lrsquoOuest pour mettre en œuvre le SRI Financeacute par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO WAAPP) au Seacuteneacutegal lrsquoobjectif principal de ce projet consistait agrave ameacuteliorer la productiviteacute du riz et agrave atteindre lrsquoautosuffisance alimentaire Au Seacuteneacutegal la plupart des efforts ont eacuteteacute consacreacutes agrave lrsquoameacutelioration de la production du riz pluvial dans les reacutegions centre de Kaolack Fatick et Kaffrine
laquo Les reacutesultats des peacuterimegravetres agricoles utilisant le SRI ont eacuteteacute tregraves encourageants Avant la consommation de riz issu de nos reacutecoltes pouvait agrave peine durer trois mois Mais agrave preacutesent elle peut durer toute lrsquoanneacutee voire plus raquo deacuteclare Ndeye Diouf une habitante de Ngoungoul acircgeacutee drsquoune cinquantaine drsquoanneacutees
laquo Mon mari achetait un sac de riz tous les mois Mais depuis que nos rendements ont consideacuterablement augmenteacute nous consommons maintenant que notre production et utilisons lrsquoargent pour couvrir nos autres besoins raquo poursuit la bonne dame raquo
Crsquoest pareil pour Awa Sarr une veuve de cinq enfants laquo Jrsquoutilise maintenant mes revenus suppleacutementaires pour acheter du poisson des leacutegumes et drsquoautres ingreacutedients raquo deacuteclare-t-elle
laquo En introduisant cette meacutethode prometteuse crsquoest ce que nous espeacuterions Les eacuteconomies reacutealiseacutees par les familles ne peuvent ecirctre que de bonnes nouvelles car elles leur permettent drsquoinvestir dans drsquoautres composantes essentielles de leur reacutegime alimentaire et drsquoameacuteliorer ainsi leur seacutecuriteacute nutritionnelle raquo a deacuteclareacute pour sa part Abdoulaye Sy responsable et coordonnateur du projet SRI dans la zone du bassin arachidier sud de lrsquoAncar
Ngoungoul compte environ 800 habitants Un groupe de producteurs pilotes drsquoenviron dix femmes et un homme font partie des pionniers qui ont adopteacute le SRI ici Presque tous les utilisateurs du SRI ont exprimeacute un avis favorable en ce qui concerne lrsquoaugmentation des rendements constateacutee
Combien de producteurs doivent adopter le SRI pour atteindre lrsquoautosuffisance
Alors qursquoun nombre croissant drsquoagriculteurs des bas-fonds du Seacuteneacutegal adoptent le SRI les experts affirment que pour que cette pratique contribue reacuteellement agrave lrsquoautosuffisance en riz dans le pays et en Afrique de lrsquoOuest elle doit ecirctre adopteacutee par un plus grand nombre drsquoagriculteurs
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Combien drsquoagriculteurs
laquo En Afrique de lrsquoOuest une cible possible pourrait ecirctre un taux drsquoadoption par les agriculteurs de 33 soit agrave peu pregraves 15 million de riziculteurs et environ 243 millions drsquohectares en SRI raquo ont deacuteclareacute Erika Styger et Gaoussou Traoreacute auteurs drsquoun reacutecent rapport sur la pratique du SRI en Afrique de lrsquoOuest
laquo Il reste encore beaucoup agrave faire pour renforcer lrsquoutilisation massive du SRI au Seacuteneacutegal raquo affirme Abdoulaye Sy qui coordonne les efforts drsquoadoption de la pratique (SRI) au Seacuteneacutegal pour le compte de lrsquoAgence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR)
Les reacutesultats de la mise en œuvre du projet au Seacuteneacutegal montrent que dans les reacutegions centre de Fatick Kaolack et Kaffrine les rendements des superficies cultiveacutees en SRI eacutetaient 25 agrave 36 fois supeacuterieurs agrave ceux obtenus de la pratique conventionnelle atteignant en moyenne 35 t ha sous SRI contre 124 t ha sous pratique conventionnelle Crsquoest une augmentation tregraves importante supeacuterieure agrave celle que lrsquoon peut geacuteneacuteralement attendre des zones offrant davantage drsquoeau aux cultures
Au total le projet SRI a profiteacute directement agrave plus de 50 000 agriculteurs et a toucheacute plus de 750 000 personnes ndash dont 316 de femmes ndash dans les 13 pays participants drsquoAfrique de lrsquoOuest Les rendements pour les agriculteurs ont globa-lement augmenteacute de 56 pour le riz irrigueacute et de 86 pour le riz pluvial de plateau rien qursquoen plantant le riz diffeacuterem-ment et conformeacutement agrave la meacutethode SRI
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Quels sont les deacutefis entravant lrsquoadoption
Le deacutebat ne porte peut-ecirctre plus sur les avantages du SRI par rapport aux autres meacutethodes de culture traditionnelles Les agriculteurs ici semblent ecirctre conscients des avantages du SRI
Mais qursquoest-ce qui empecircche lrsquoadoption massive de cette pratique si elle permet de produire plus et drsquoutiliser moins drsquointrants
laquo Si nous avions les bons eacutequipements et les bonnes terres nous aurions pu deacutevelopper notre culture raquo reacutepond Ndeye Diouf qui dirige le groupe de femmes pionniegraveres pratiquant le SRI agrave Ngoungoul
Le deacutefi de Ndeye est le mecircme pour tous les premiers utilisateurs du SRI
La nature intensive de la main-drsquoœuvre neacutecessaire la preacuteparation du terrain et le manque de mateacuteriel agricole de culture et post-reacutecolte sont souvent citeacutes comme des deacutefis
Agrave Ngoungoul les riziculteurs utilisent des meacutethodes artisanales pour preacuteparer les parcelles Abdoulaye Sy confirme que ce sont quelques-uns des facteurs limitant lrsquoadoption
Lrsquoabsence de maicirctrise de lrsquoeau les parcelles onduleacutees exposeacutees aux inondations apregraves de fortes pluies font eacutegalement partie des principaux deacutefis auxquels sont confronteacutes les praticiens du SRI dans ce bassin arachidier du Seacuteneacutegal
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Les experts soutiennent que les travaux de nivellement neacutecessitent des investissements lourds et que crsquoest lagrave que le gouvernement pourrait peut-ecirctre apporter son aide
Solutions possibles
Selon la reacutecente publication sur le SRI trois solutions possibles pourraient ecirctre exploreacutees au Seacuteneacutegal
bull La formation de groupes pouvant srsquoentraider lors de la transplantation des peacutepiniegraveres a eacuteteacute avanceacutee comme une solution possible
bull Se focaliser sur le SRI pour la production de semences sera plus rentable et profitable pour les agriculteurs de changer
bull Pour reacuteussir il est essentiel drsquoameacuteliorer la collecte de donneacutees et les eacutevaluations sur le terrain ainsi que la tenue de reacuteunions nationales aux fins drsquoexamen de planification et drsquoameacutelioration de la coordination
bull des ameacuteneacutegements des bas fonds avoisinants du village de Ngoungoul pour permettre agrave plus de personnes de pratiquer le SRI
Abdoulaye SY Agence nationale de conseil
agricole et rural (ANCAR)
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Agrave Pout agrave environ 50 kilomegravetres agrave lrsquoest de la capitale seacuteneacutegalaise environ 2 400 femmes se sont organi-seacutees en groupement drsquointeacuterecirct eacuteconomique (GIE)
pour saisir les nouvelles opportuniteacutes commerciales qursquooffrent les chaicircnes de valeur des ceacutereacuteales segraveches et des fruits et leacutegumes
Armeacutees de leurs nouvelles connaissances et compeacutetences acquises agrave travers lrsquoappui du gouvernement seacuteneacutegalais dans le cadre de lrsquoambitieux Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAOWAAPP) ces femmes sont sur le point de sortir du piegravege de la pauvreteacute et de changer leur histoire de megraveres au foyer qui est souvent associeacutee aux femmes dans cette partie du pays
Pendant des anneacutees elles ont transformeacute le maiumls le mil le sorgho et le bleacute en produits alimentaires locaux raffineacutes comme le laquoSankhalraquo le laquoThieacutereacuteraquo et le laquoThiakryraquo etc La qualiteacute de leurs produits srsquoest ameacutelioreacutee agrave la grande satisfaction des consommateurs au niveau local et des grossistes
Mais agrave mesure que la demande augmente y compris de la part drsquoAuchan lrsquoune des chaicircnes de distribution alimentaire les plus importantes au Seacuteneacutegal les femmes se retrouvent dans lrsquoimpossibiliteacute de satisfaire agrave la demande de produits locaux transformeacutes en partie faute de fonds de roulement
laquo Nous avons des commandes drsquoAuchan et drsquoautres grands grossistes raquo a deacuteclareacute Awa Diop preacutesidente du groupement des femmes
laquo Actuellement la demande est supeacuterieure agrave lrsquooffre raquo preacutecise-t-elle
LE PARADOXE DES AGRO-TRANSFORMATRICES DU SEacuteNEacuteGAL
laquo Les femmes veulent travailler Elles ont eacuteteacute formeacutees agrave lrsquoInstitut de Technologie Alimentaire gracircce au PPAAOWAAPP Elles ont la capaciteacute et le savoir-faire Ce qui nous retarde crsquoest un fonds de roulement conseacutequent raquo
Appeleacute le reacuteseau des micro-entrepreneurs de Pout ce groupement de femmes a loueacute une uniteacute de transformation coucirctant environ 30 000 FCFA (60 USD) par mois La plupart des transformations effectueacutees ici sont artisanales Les femmes expliquent qursquoen raison de la hausse des coucircts fixes lieacutes aux activiteacutes commerciales elles geacutenegraverent moins de beacuteneacutefices
laquo Si nous posseacutedions notre propre uniteacute et nos propres eacutequipements de transformation nous augmenterions nos opeacuterations et gagnerions plus drsquoargent raquo a deacuteclareacute Mme Diop
Les transformateurs agroalimentaires sont tenus de respecter les strictes reacuteglementations en matiegravere drsquohygiegravene et drsquoassurance qualiteacute au Seacuteneacutegal Pour lrsquoinstant le gouvernement seacuteneacutegalais nrsquoa apparemment pas encore autoriseacute ces femmes agrave commercialiser leurs produits agrave grande eacutechelle (Absence drsquoautorisation FRA)
laquo Cela signifie que la plus grande partie de la production de nos femmes est principalement consommeacutee par leurs meacutenages raquo explique Mme Diop
Dans une certaine mesure cela limite leur clientegravele tient-elle agrave souligner
Tout en cherchant drsquoautres moyens de mobiliser des capitaux suppleacutementaires le groupement des femmes de Pout collecte une contribution mensuelle
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ELLES ONT DIT
AMINATA MAREGA 30 ANS
AMINATA CISS MARIEacuteE ET MEgraveRE DE DEUX ENFANTS
KHADY DIOP MARIEacuteE
laquo Nous ne pouvons tout simplement pas attendre les autres Nous devons prendre notre destin en main Crsquoest pourquoi nous nous sommes donneacutees tous les mois pour faire un don de 8 000 FCFA (16 USD) pour lrsquoachat de la matiegravere premiegravere neacutecessaire agrave la poursuite de nos activiteacutes pour reacutepondre agrave la demande de nos clients raquo
Le reacuteseau des femmes micro-entrepreneurs de Pout est composeacute de femmes participant agrave plusieurs activiteacutes Cer-taines srsquoactivent dans la couture lrsquoeacutelevage et la production drsquooignons et de tomates En diversifiant leurs activiteacutes les femmes sont en mesure drsquoamoindrir les risques et de geacuteneacuterer plus de profit
Le PPAAO Seacuteneacutegal a financeacute la formation et le deacutevelop-pement des capaciteacutes des femmes de Pout ainsi que
drsquoautres personnes agrave travers le pays dans plusieurs domaines Parmi ceux-ci figurent les bonnes pratiques en matiegravere de transformation de la mangue le maintien drsquoune bonne hygiegravene dans la transformation des fruits la gestion financiegravere la recherche drsquoopportuniteacutes de marcheacute la nutrition de certains produits cleacutes et lrsquoemballage
Le PPAAO a investi 3 millions FCFA (6 000 USD) dans ce groupement de femmes en 2017 Depuis lors affirment les experts du Programme des changements significatifs ont eacuteteacute observeacutes dans les activiteacutes et la vie des personnes impliqueacutees Le PPAAO soutient que certains des avan-tages reacuteels qui ne sont pas neacutecessairement moneacutetaires concernent le deacuteveloppement des capaciteacutes des femmes
Avant de rejoindre le groupement des femmes jrsquoeacutetais une megravere au foyer qui ne faisais rien Mais depuis que je suis devenue membre jrsquoai non seulement accru mes connaissances et ma capaciteacute agrave transformer et agrave emballer les ceacutereacuteales mais je sais aussi faire de lrsquoeau de Javel
Je participe activement agrave la transformation des ceacutereacuteales segraveches depuis un an et demi Les revenus gagneacutes ici mrsquoont permis de participer davantage agrave la gestion des affaires de mon meacutenage Je suis tregraves occupeacutee et heureuse de pouvoir subvenir aux besoins de ma famille
Lrsquoavantage le plus important nrsquoa pas eacuteteacute lrsquoargent Crsquoest la connaissance que jrsquoai acquise en travaillant ici que jrsquoai le plus aimeacuteerdquo rdquo rdquo
rdquo rdquo
rdquo
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Le manioc nrsquoest peut-ecirctre pas la premiegravere culture au Seacuteneacutegal au regard du nombre de producteurs et des habitudes alimentaires Compareacute au maiumls au mil au
sorgho agrave lrsquoarachide ou agrave la mangue il se situe tout en bas de lrsquoeacutechelle La production annuelle de manioc du pays oscille entre 600 000 et 650 000 tonnes ces derniegraveres anneacutees
Mais alors que le transfert de technologies et des innovations au plan reacutegional introduit par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) se concreacutetise le Seacuteneacutegal cherche maintenant agrave accroicirctre sa production annuelle de manioc
laquo Notre ambition est drsquoatteindre un million de tonnes de manioc par an au Seacuteneacutegal raquo a deacuteclareacute Assane Ndiaye le responsable de lrsquoInterprofession manioc au Seacuteneacutegal un groupement drsquoacteurs qui srsquoactivent autour de cette filiegravere
Le Seacuteneacutegal a longtemps consideacutereacute le secteur du manioc comme une filiegravere pouvant contribuer agrave stimuler son eacuteconomie agrave accroicirctre les revenus des acteurs et agrave renforcer la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle de sa population Mais avec les varieacuteteacutes laquo Soya raquo et laquo Combo raquo deux des varieacuteteacutes locales peu de progregraves ont eacuteteacute accomplis dans ce sens
laquo Les varieacuteteacutes locales donnent agrave peine 11 tonnes par hectare raquo explique Assane Ndiaye alors que celles importeacutees du Ghana donnent entre 25 et 30 tonnes par hectare en conditions pluviales et 40 et 50 tonnes par hectare en irrigation Parmi les varieacuteteacutes importeacutees du Ghana on trouve lsquorsquoAmpongrsquorsquo lsquorsquoBronirsquorsquo lsquorsquoSikarsquorsquo lsquorsquoBankyehemaarsquorsquo et lsquorsquoOtuhiarsquorsquo
laquo Ces nouvelles varieacuteteacutes ne sont pas seulement des varieacuteteacutes agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites elles sont extraordinaires en termes de performances raquo se reacutejouit Maguette Diop qui avait gagneacute environ 700 000 FCFA (1400 USD) agrave la fin de la derniegravere saison de culture
Au-delagrave des rendements ndash la transformation
Le deacutepartement de Tivaouane situeacute agrave environ 100 km agrave lrsquoEst de la capitale seacuteneacutegalaise Dakar est la principale zone productrice de manioc du Seacuteneacutegal Ici les acteurs se sont fixeacutes des objectifs plus ambitieux la transformation du manioc
Les factures drsquoimportation de bleacute et drsquoautres farines au Seacuteneacutegal sont en nette augmentation affirment les experts Bien transformeacute le manioc peut produire de la farine du lsquorsquogarirsquorsquo du lsquorsquofufursquorsquo et de lrsquoamidon
laquo Le secteur du manioc peut produire jusqursquoagrave 235 000 tonnes de farine par an Si 10 de cette farine de manioc est incorporeacutee dans la fabrication de pains cela reacuteduira la facture estimeacutee agrave 120 milliards de FCFA deacutepenseacutee par le Seacuteneacutegal pour importer 2 500 tonnes de farine de bleacute pour la fabrica-tion de pains raquo a deacuteclareacute Ibrahima Wade lrsquoun des principaux deacutefenseurs de la filiegravere et coordonnateur de la Strateacutegie de croissance acceacuteleacutereacutee du pays
laquo Si nous obtenons seulement 10 de plus dans le secteur de la farine le gouvernement en tirera profit raquo poursuit pour sa part le preacutesident du groupement des producteurs de manioc du Seacuteneacutegal
LA COOPEacuteRATION REacuteGIONALE BOOSTE LE SECTEUR DU MANIOC AU SEacuteNEacuteGAL
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laquo Le manioc est la culture de lrsquoavenir Avec la transforma-tion il stimulera la production creacuteera des emplois pour les femmes et reacuteduira les importations raquo rencheacuterit Assane Ndiaye
Comme dans drsquoautres chaicircnes de valeur le manque de capital et drsquoeacutequipements peut freiner consideacuterablement les progregraves Alors que le PPAAO Seacuteneacutegal a investi des sommes consideacuterables dans la responsabilisation des acteurs et le renforcement du secteur du manioc le groupement de femmes de Taiumlba NDiaye (Tivaouane) cherche agrave augmenter la production
Interrogeacutee sur quelle est leur prioriteacute numeacutero un en ce moment La responsable des femmes transformatrices deacutesigne lrsquoeacutequipement
laquo Nous avons besoin drsquoune uniteacute de production capable de nous aider agrave eacuteconomiser de lrsquoeacutenergie de lrsquoargent du temps et de produire en grande quantiteacute Il existe des opportuniteacutes commerciales importantes pour les boulangers raquo a deacuteclareacute Maguette Cisseacute
Le PPAAO Seacuteneacutegal a donneacute une subvention de quatre millions de FCFA (8 000 USD) aux femmes transformatrices de manioc de Tivaouane Cet appui financier les a aideacutes agrave lancer leurs activiteacutes
Le PPAAO a eacuteteacute conccedilu pour rendre lrsquoagriculture ouestafricaine plus productive durable et plus rentable pour les petits exploitants Il vise aussi agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs gracircce agrave la fourniture de produits agricoles de qualiteacute agrave des prix compeacutetitifs constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche solides efficaces et collaboratifs et enfin veiller agrave ce que les techno-logies geacuteneacutereacutees au niveau national soient disponibles au ni-veau reacutegional dans les autres pays membres du programme
Auparavant certains pays travaillaient agrave lrsquointeacuterieur de leurs frontiegraveres avec peu ou pas drsquointeractions avec les autres pays de la reacutegion en matiegravere de recherche agricole Mais gracircce au PPAAOWAAPP le Seacuteneacutegal et le Ghana ont collaboreacute ce qui a permis aux agriculteurs des deux pays drsquoadopter des techno-logies et des innovations essentielles au deacuteveloppement de leurs secteurs agricoles respectifs
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
7 Avenue Bourguiba BP48 CP 18523 Dakar RP Senegal
Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
Siteweb wwwcoraforg
WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
Suivez-nous Twitter Facebook YoutubeContactez nous +221 33 869 96 18Abonnez-vous infoscoraforg Retrouvez-nous en ligne wwwwaapp-ppaaoorg
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Combien drsquoagriculteurs
laquo En Afrique de lrsquoOuest une cible possible pourrait ecirctre un taux drsquoadoption par les agriculteurs de 33 soit agrave peu pregraves 15 million de riziculteurs et environ 243 millions drsquohectares en SRI raquo ont deacuteclareacute Erika Styger et Gaoussou Traoreacute auteurs drsquoun reacutecent rapport sur la pratique du SRI en Afrique de lrsquoOuest
laquo Il reste encore beaucoup agrave faire pour renforcer lrsquoutilisation massive du SRI au Seacuteneacutegal raquo affirme Abdoulaye Sy qui coordonne les efforts drsquoadoption de la pratique (SRI) au Seacuteneacutegal pour le compte de lrsquoAgence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR)
Les reacutesultats de la mise en œuvre du projet au Seacuteneacutegal montrent que dans les reacutegions centre de Fatick Kaolack et Kaffrine les rendements des superficies cultiveacutees en SRI eacutetaient 25 agrave 36 fois supeacuterieurs agrave ceux obtenus de la pratique conventionnelle atteignant en moyenne 35 t ha sous SRI contre 124 t ha sous pratique conventionnelle Crsquoest une augmentation tregraves importante supeacuterieure agrave celle que lrsquoon peut geacuteneacuteralement attendre des zones offrant davantage drsquoeau aux cultures
Au total le projet SRI a profiteacute directement agrave plus de 50 000 agriculteurs et a toucheacute plus de 750 000 personnes ndash dont 316 de femmes ndash dans les 13 pays participants drsquoAfrique de lrsquoOuest Les rendements pour les agriculteurs ont globa-lement augmenteacute de 56 pour le riz irrigueacute et de 86 pour le riz pluvial de plateau rien qursquoen plantant le riz diffeacuterem-ment et conformeacutement agrave la meacutethode SRI
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Quels sont les deacutefis entravant lrsquoadoption
Le deacutebat ne porte peut-ecirctre plus sur les avantages du SRI par rapport aux autres meacutethodes de culture traditionnelles Les agriculteurs ici semblent ecirctre conscients des avantages du SRI
Mais qursquoest-ce qui empecircche lrsquoadoption massive de cette pratique si elle permet de produire plus et drsquoutiliser moins drsquointrants
laquo Si nous avions les bons eacutequipements et les bonnes terres nous aurions pu deacutevelopper notre culture raquo reacutepond Ndeye Diouf qui dirige le groupe de femmes pionniegraveres pratiquant le SRI agrave Ngoungoul
Le deacutefi de Ndeye est le mecircme pour tous les premiers utilisateurs du SRI
La nature intensive de la main-drsquoœuvre neacutecessaire la preacuteparation du terrain et le manque de mateacuteriel agricole de culture et post-reacutecolte sont souvent citeacutes comme des deacutefis
Agrave Ngoungoul les riziculteurs utilisent des meacutethodes artisanales pour preacuteparer les parcelles Abdoulaye Sy confirme que ce sont quelques-uns des facteurs limitant lrsquoadoption
Lrsquoabsence de maicirctrise de lrsquoeau les parcelles onduleacutees exposeacutees aux inondations apregraves de fortes pluies font eacutegalement partie des principaux deacutefis auxquels sont confronteacutes les praticiens du SRI dans ce bassin arachidier du Seacuteneacutegal
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Les experts soutiennent que les travaux de nivellement neacutecessitent des investissements lourds et que crsquoest lagrave que le gouvernement pourrait peut-ecirctre apporter son aide
Solutions possibles
Selon la reacutecente publication sur le SRI trois solutions possibles pourraient ecirctre exploreacutees au Seacuteneacutegal
bull La formation de groupes pouvant srsquoentraider lors de la transplantation des peacutepiniegraveres a eacuteteacute avanceacutee comme une solution possible
bull Se focaliser sur le SRI pour la production de semences sera plus rentable et profitable pour les agriculteurs de changer
bull Pour reacuteussir il est essentiel drsquoameacuteliorer la collecte de donneacutees et les eacutevaluations sur le terrain ainsi que la tenue de reacuteunions nationales aux fins drsquoexamen de planification et drsquoameacutelioration de la coordination
bull des ameacuteneacutegements des bas fonds avoisinants du village de Ngoungoul pour permettre agrave plus de personnes de pratiquer le SRI
Abdoulaye SY Agence nationale de conseil
agricole et rural (ANCAR)
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Agrave Pout agrave environ 50 kilomegravetres agrave lrsquoest de la capitale seacuteneacutegalaise environ 2 400 femmes se sont organi-seacutees en groupement drsquointeacuterecirct eacuteconomique (GIE)
pour saisir les nouvelles opportuniteacutes commerciales qursquooffrent les chaicircnes de valeur des ceacutereacuteales segraveches et des fruits et leacutegumes
Armeacutees de leurs nouvelles connaissances et compeacutetences acquises agrave travers lrsquoappui du gouvernement seacuteneacutegalais dans le cadre de lrsquoambitieux Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAOWAAPP) ces femmes sont sur le point de sortir du piegravege de la pauvreteacute et de changer leur histoire de megraveres au foyer qui est souvent associeacutee aux femmes dans cette partie du pays
Pendant des anneacutees elles ont transformeacute le maiumls le mil le sorgho et le bleacute en produits alimentaires locaux raffineacutes comme le laquoSankhalraquo le laquoThieacutereacuteraquo et le laquoThiakryraquo etc La qualiteacute de leurs produits srsquoest ameacutelioreacutee agrave la grande satisfaction des consommateurs au niveau local et des grossistes
Mais agrave mesure que la demande augmente y compris de la part drsquoAuchan lrsquoune des chaicircnes de distribution alimentaire les plus importantes au Seacuteneacutegal les femmes se retrouvent dans lrsquoimpossibiliteacute de satisfaire agrave la demande de produits locaux transformeacutes en partie faute de fonds de roulement
laquo Nous avons des commandes drsquoAuchan et drsquoautres grands grossistes raquo a deacuteclareacute Awa Diop preacutesidente du groupement des femmes
laquo Actuellement la demande est supeacuterieure agrave lrsquooffre raquo preacutecise-t-elle
LE PARADOXE DES AGRO-TRANSFORMATRICES DU SEacuteNEacuteGAL
laquo Les femmes veulent travailler Elles ont eacuteteacute formeacutees agrave lrsquoInstitut de Technologie Alimentaire gracircce au PPAAOWAAPP Elles ont la capaciteacute et le savoir-faire Ce qui nous retarde crsquoest un fonds de roulement conseacutequent raquo
Appeleacute le reacuteseau des micro-entrepreneurs de Pout ce groupement de femmes a loueacute une uniteacute de transformation coucirctant environ 30 000 FCFA (60 USD) par mois La plupart des transformations effectueacutees ici sont artisanales Les femmes expliquent qursquoen raison de la hausse des coucircts fixes lieacutes aux activiteacutes commerciales elles geacutenegraverent moins de beacuteneacutefices
laquo Si nous posseacutedions notre propre uniteacute et nos propres eacutequipements de transformation nous augmenterions nos opeacuterations et gagnerions plus drsquoargent raquo a deacuteclareacute Mme Diop
Les transformateurs agroalimentaires sont tenus de respecter les strictes reacuteglementations en matiegravere drsquohygiegravene et drsquoassurance qualiteacute au Seacuteneacutegal Pour lrsquoinstant le gouvernement seacuteneacutegalais nrsquoa apparemment pas encore autoriseacute ces femmes agrave commercialiser leurs produits agrave grande eacutechelle (Absence drsquoautorisation FRA)
laquo Cela signifie que la plus grande partie de la production de nos femmes est principalement consommeacutee par leurs meacutenages raquo explique Mme Diop
Dans une certaine mesure cela limite leur clientegravele tient-elle agrave souligner
Tout en cherchant drsquoautres moyens de mobiliser des capitaux suppleacutementaires le groupement des femmes de Pout collecte une contribution mensuelle
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ELLES ONT DIT
AMINATA MAREGA 30 ANS
AMINATA CISS MARIEacuteE ET MEgraveRE DE DEUX ENFANTS
KHADY DIOP MARIEacuteE
laquo Nous ne pouvons tout simplement pas attendre les autres Nous devons prendre notre destin en main Crsquoest pourquoi nous nous sommes donneacutees tous les mois pour faire un don de 8 000 FCFA (16 USD) pour lrsquoachat de la matiegravere premiegravere neacutecessaire agrave la poursuite de nos activiteacutes pour reacutepondre agrave la demande de nos clients raquo
Le reacuteseau des femmes micro-entrepreneurs de Pout est composeacute de femmes participant agrave plusieurs activiteacutes Cer-taines srsquoactivent dans la couture lrsquoeacutelevage et la production drsquooignons et de tomates En diversifiant leurs activiteacutes les femmes sont en mesure drsquoamoindrir les risques et de geacuteneacuterer plus de profit
Le PPAAO Seacuteneacutegal a financeacute la formation et le deacutevelop-pement des capaciteacutes des femmes de Pout ainsi que
drsquoautres personnes agrave travers le pays dans plusieurs domaines Parmi ceux-ci figurent les bonnes pratiques en matiegravere de transformation de la mangue le maintien drsquoune bonne hygiegravene dans la transformation des fruits la gestion financiegravere la recherche drsquoopportuniteacutes de marcheacute la nutrition de certains produits cleacutes et lrsquoemballage
Le PPAAO a investi 3 millions FCFA (6 000 USD) dans ce groupement de femmes en 2017 Depuis lors affirment les experts du Programme des changements significatifs ont eacuteteacute observeacutes dans les activiteacutes et la vie des personnes impliqueacutees Le PPAAO soutient que certains des avan-tages reacuteels qui ne sont pas neacutecessairement moneacutetaires concernent le deacuteveloppement des capaciteacutes des femmes
Avant de rejoindre le groupement des femmes jrsquoeacutetais une megravere au foyer qui ne faisais rien Mais depuis que je suis devenue membre jrsquoai non seulement accru mes connaissances et ma capaciteacute agrave transformer et agrave emballer les ceacutereacuteales mais je sais aussi faire de lrsquoeau de Javel
Je participe activement agrave la transformation des ceacutereacuteales segraveches depuis un an et demi Les revenus gagneacutes ici mrsquoont permis de participer davantage agrave la gestion des affaires de mon meacutenage Je suis tregraves occupeacutee et heureuse de pouvoir subvenir aux besoins de ma famille
Lrsquoavantage le plus important nrsquoa pas eacuteteacute lrsquoargent Crsquoest la connaissance que jrsquoai acquise en travaillant ici que jrsquoai le plus aimeacuteerdquo rdquo rdquo
rdquo rdquo
rdquo
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Le manioc nrsquoest peut-ecirctre pas la premiegravere culture au Seacuteneacutegal au regard du nombre de producteurs et des habitudes alimentaires Compareacute au maiumls au mil au
sorgho agrave lrsquoarachide ou agrave la mangue il se situe tout en bas de lrsquoeacutechelle La production annuelle de manioc du pays oscille entre 600 000 et 650 000 tonnes ces derniegraveres anneacutees
Mais alors que le transfert de technologies et des innovations au plan reacutegional introduit par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) se concreacutetise le Seacuteneacutegal cherche maintenant agrave accroicirctre sa production annuelle de manioc
laquo Notre ambition est drsquoatteindre un million de tonnes de manioc par an au Seacuteneacutegal raquo a deacuteclareacute Assane Ndiaye le responsable de lrsquoInterprofession manioc au Seacuteneacutegal un groupement drsquoacteurs qui srsquoactivent autour de cette filiegravere
Le Seacuteneacutegal a longtemps consideacutereacute le secteur du manioc comme une filiegravere pouvant contribuer agrave stimuler son eacuteconomie agrave accroicirctre les revenus des acteurs et agrave renforcer la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle de sa population Mais avec les varieacuteteacutes laquo Soya raquo et laquo Combo raquo deux des varieacuteteacutes locales peu de progregraves ont eacuteteacute accomplis dans ce sens
laquo Les varieacuteteacutes locales donnent agrave peine 11 tonnes par hectare raquo explique Assane Ndiaye alors que celles importeacutees du Ghana donnent entre 25 et 30 tonnes par hectare en conditions pluviales et 40 et 50 tonnes par hectare en irrigation Parmi les varieacuteteacutes importeacutees du Ghana on trouve lsquorsquoAmpongrsquorsquo lsquorsquoBronirsquorsquo lsquorsquoSikarsquorsquo lsquorsquoBankyehemaarsquorsquo et lsquorsquoOtuhiarsquorsquo
laquo Ces nouvelles varieacuteteacutes ne sont pas seulement des varieacuteteacutes agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites elles sont extraordinaires en termes de performances raquo se reacutejouit Maguette Diop qui avait gagneacute environ 700 000 FCFA (1400 USD) agrave la fin de la derniegravere saison de culture
Au-delagrave des rendements ndash la transformation
Le deacutepartement de Tivaouane situeacute agrave environ 100 km agrave lrsquoEst de la capitale seacuteneacutegalaise Dakar est la principale zone productrice de manioc du Seacuteneacutegal Ici les acteurs se sont fixeacutes des objectifs plus ambitieux la transformation du manioc
Les factures drsquoimportation de bleacute et drsquoautres farines au Seacuteneacutegal sont en nette augmentation affirment les experts Bien transformeacute le manioc peut produire de la farine du lsquorsquogarirsquorsquo du lsquorsquofufursquorsquo et de lrsquoamidon
laquo Le secteur du manioc peut produire jusqursquoagrave 235 000 tonnes de farine par an Si 10 de cette farine de manioc est incorporeacutee dans la fabrication de pains cela reacuteduira la facture estimeacutee agrave 120 milliards de FCFA deacutepenseacutee par le Seacuteneacutegal pour importer 2 500 tonnes de farine de bleacute pour la fabrica-tion de pains raquo a deacuteclareacute Ibrahima Wade lrsquoun des principaux deacutefenseurs de la filiegravere et coordonnateur de la Strateacutegie de croissance acceacuteleacutereacutee du pays
laquo Si nous obtenons seulement 10 de plus dans le secteur de la farine le gouvernement en tirera profit raquo poursuit pour sa part le preacutesident du groupement des producteurs de manioc du Seacuteneacutegal
LA COOPEacuteRATION REacuteGIONALE BOOSTE LE SECTEUR DU MANIOC AU SEacuteNEacuteGAL
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laquo Le manioc est la culture de lrsquoavenir Avec la transforma-tion il stimulera la production creacuteera des emplois pour les femmes et reacuteduira les importations raquo rencheacuterit Assane Ndiaye
Comme dans drsquoautres chaicircnes de valeur le manque de capital et drsquoeacutequipements peut freiner consideacuterablement les progregraves Alors que le PPAAO Seacuteneacutegal a investi des sommes consideacuterables dans la responsabilisation des acteurs et le renforcement du secteur du manioc le groupement de femmes de Taiumlba NDiaye (Tivaouane) cherche agrave augmenter la production
Interrogeacutee sur quelle est leur prioriteacute numeacutero un en ce moment La responsable des femmes transformatrices deacutesigne lrsquoeacutequipement
laquo Nous avons besoin drsquoune uniteacute de production capable de nous aider agrave eacuteconomiser de lrsquoeacutenergie de lrsquoargent du temps et de produire en grande quantiteacute Il existe des opportuniteacutes commerciales importantes pour les boulangers raquo a deacuteclareacute Maguette Cisseacute
Le PPAAO Seacuteneacutegal a donneacute une subvention de quatre millions de FCFA (8 000 USD) aux femmes transformatrices de manioc de Tivaouane Cet appui financier les a aideacutes agrave lancer leurs activiteacutes
Le PPAAO a eacuteteacute conccedilu pour rendre lrsquoagriculture ouestafricaine plus productive durable et plus rentable pour les petits exploitants Il vise aussi agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs gracircce agrave la fourniture de produits agricoles de qualiteacute agrave des prix compeacutetitifs constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche solides efficaces et collaboratifs et enfin veiller agrave ce que les techno-logies geacuteneacutereacutees au niveau national soient disponibles au ni-veau reacutegional dans les autres pays membres du programme
Auparavant certains pays travaillaient agrave lrsquointeacuterieur de leurs frontiegraveres avec peu ou pas drsquointeractions avec les autres pays de la reacutegion en matiegravere de recherche agricole Mais gracircce au PPAAOWAAPP le Seacuteneacutegal et le Ghana ont collaboreacute ce qui a permis aux agriculteurs des deux pays drsquoadopter des techno-logies et des innovations essentielles au deacuteveloppement de leurs secteurs agricoles respectifs
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
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Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
Siteweb wwwcoraforg
WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
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Les experts soutiennent que les travaux de nivellement neacutecessitent des investissements lourds et que crsquoest lagrave que le gouvernement pourrait peut-ecirctre apporter son aide
Solutions possibles
Selon la reacutecente publication sur le SRI trois solutions possibles pourraient ecirctre exploreacutees au Seacuteneacutegal
bull La formation de groupes pouvant srsquoentraider lors de la transplantation des peacutepiniegraveres a eacuteteacute avanceacutee comme une solution possible
bull Se focaliser sur le SRI pour la production de semences sera plus rentable et profitable pour les agriculteurs de changer
bull Pour reacuteussir il est essentiel drsquoameacuteliorer la collecte de donneacutees et les eacutevaluations sur le terrain ainsi que la tenue de reacuteunions nationales aux fins drsquoexamen de planification et drsquoameacutelioration de la coordination
bull des ameacuteneacutegements des bas fonds avoisinants du village de Ngoungoul pour permettre agrave plus de personnes de pratiquer le SRI
Abdoulaye SY Agence nationale de conseil
agricole et rural (ANCAR)
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Agrave Pout agrave environ 50 kilomegravetres agrave lrsquoest de la capitale seacuteneacutegalaise environ 2 400 femmes se sont organi-seacutees en groupement drsquointeacuterecirct eacuteconomique (GIE)
pour saisir les nouvelles opportuniteacutes commerciales qursquooffrent les chaicircnes de valeur des ceacutereacuteales segraveches et des fruits et leacutegumes
Armeacutees de leurs nouvelles connaissances et compeacutetences acquises agrave travers lrsquoappui du gouvernement seacuteneacutegalais dans le cadre de lrsquoambitieux Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAOWAAPP) ces femmes sont sur le point de sortir du piegravege de la pauvreteacute et de changer leur histoire de megraveres au foyer qui est souvent associeacutee aux femmes dans cette partie du pays
Pendant des anneacutees elles ont transformeacute le maiumls le mil le sorgho et le bleacute en produits alimentaires locaux raffineacutes comme le laquoSankhalraquo le laquoThieacutereacuteraquo et le laquoThiakryraquo etc La qualiteacute de leurs produits srsquoest ameacutelioreacutee agrave la grande satisfaction des consommateurs au niveau local et des grossistes
Mais agrave mesure que la demande augmente y compris de la part drsquoAuchan lrsquoune des chaicircnes de distribution alimentaire les plus importantes au Seacuteneacutegal les femmes se retrouvent dans lrsquoimpossibiliteacute de satisfaire agrave la demande de produits locaux transformeacutes en partie faute de fonds de roulement
laquo Nous avons des commandes drsquoAuchan et drsquoautres grands grossistes raquo a deacuteclareacute Awa Diop preacutesidente du groupement des femmes
laquo Actuellement la demande est supeacuterieure agrave lrsquooffre raquo preacutecise-t-elle
LE PARADOXE DES AGRO-TRANSFORMATRICES DU SEacuteNEacuteGAL
laquo Les femmes veulent travailler Elles ont eacuteteacute formeacutees agrave lrsquoInstitut de Technologie Alimentaire gracircce au PPAAOWAAPP Elles ont la capaciteacute et le savoir-faire Ce qui nous retarde crsquoest un fonds de roulement conseacutequent raquo
Appeleacute le reacuteseau des micro-entrepreneurs de Pout ce groupement de femmes a loueacute une uniteacute de transformation coucirctant environ 30 000 FCFA (60 USD) par mois La plupart des transformations effectueacutees ici sont artisanales Les femmes expliquent qursquoen raison de la hausse des coucircts fixes lieacutes aux activiteacutes commerciales elles geacutenegraverent moins de beacuteneacutefices
laquo Si nous posseacutedions notre propre uniteacute et nos propres eacutequipements de transformation nous augmenterions nos opeacuterations et gagnerions plus drsquoargent raquo a deacuteclareacute Mme Diop
Les transformateurs agroalimentaires sont tenus de respecter les strictes reacuteglementations en matiegravere drsquohygiegravene et drsquoassurance qualiteacute au Seacuteneacutegal Pour lrsquoinstant le gouvernement seacuteneacutegalais nrsquoa apparemment pas encore autoriseacute ces femmes agrave commercialiser leurs produits agrave grande eacutechelle (Absence drsquoautorisation FRA)
laquo Cela signifie que la plus grande partie de la production de nos femmes est principalement consommeacutee par leurs meacutenages raquo explique Mme Diop
Dans une certaine mesure cela limite leur clientegravele tient-elle agrave souligner
Tout en cherchant drsquoautres moyens de mobiliser des capitaux suppleacutementaires le groupement des femmes de Pout collecte une contribution mensuelle
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ELLES ONT DIT
AMINATA MAREGA 30 ANS
AMINATA CISS MARIEacuteE ET MEgraveRE DE DEUX ENFANTS
KHADY DIOP MARIEacuteE
laquo Nous ne pouvons tout simplement pas attendre les autres Nous devons prendre notre destin en main Crsquoest pourquoi nous nous sommes donneacutees tous les mois pour faire un don de 8 000 FCFA (16 USD) pour lrsquoachat de la matiegravere premiegravere neacutecessaire agrave la poursuite de nos activiteacutes pour reacutepondre agrave la demande de nos clients raquo
Le reacuteseau des femmes micro-entrepreneurs de Pout est composeacute de femmes participant agrave plusieurs activiteacutes Cer-taines srsquoactivent dans la couture lrsquoeacutelevage et la production drsquooignons et de tomates En diversifiant leurs activiteacutes les femmes sont en mesure drsquoamoindrir les risques et de geacuteneacuterer plus de profit
Le PPAAO Seacuteneacutegal a financeacute la formation et le deacutevelop-pement des capaciteacutes des femmes de Pout ainsi que
drsquoautres personnes agrave travers le pays dans plusieurs domaines Parmi ceux-ci figurent les bonnes pratiques en matiegravere de transformation de la mangue le maintien drsquoune bonne hygiegravene dans la transformation des fruits la gestion financiegravere la recherche drsquoopportuniteacutes de marcheacute la nutrition de certains produits cleacutes et lrsquoemballage
Le PPAAO a investi 3 millions FCFA (6 000 USD) dans ce groupement de femmes en 2017 Depuis lors affirment les experts du Programme des changements significatifs ont eacuteteacute observeacutes dans les activiteacutes et la vie des personnes impliqueacutees Le PPAAO soutient que certains des avan-tages reacuteels qui ne sont pas neacutecessairement moneacutetaires concernent le deacuteveloppement des capaciteacutes des femmes
Avant de rejoindre le groupement des femmes jrsquoeacutetais une megravere au foyer qui ne faisais rien Mais depuis que je suis devenue membre jrsquoai non seulement accru mes connaissances et ma capaciteacute agrave transformer et agrave emballer les ceacutereacuteales mais je sais aussi faire de lrsquoeau de Javel
Je participe activement agrave la transformation des ceacutereacuteales segraveches depuis un an et demi Les revenus gagneacutes ici mrsquoont permis de participer davantage agrave la gestion des affaires de mon meacutenage Je suis tregraves occupeacutee et heureuse de pouvoir subvenir aux besoins de ma famille
Lrsquoavantage le plus important nrsquoa pas eacuteteacute lrsquoargent Crsquoest la connaissance que jrsquoai acquise en travaillant ici que jrsquoai le plus aimeacuteerdquo rdquo rdquo
rdquo rdquo
rdquo
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Le manioc nrsquoest peut-ecirctre pas la premiegravere culture au Seacuteneacutegal au regard du nombre de producteurs et des habitudes alimentaires Compareacute au maiumls au mil au
sorgho agrave lrsquoarachide ou agrave la mangue il se situe tout en bas de lrsquoeacutechelle La production annuelle de manioc du pays oscille entre 600 000 et 650 000 tonnes ces derniegraveres anneacutees
Mais alors que le transfert de technologies et des innovations au plan reacutegional introduit par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) se concreacutetise le Seacuteneacutegal cherche maintenant agrave accroicirctre sa production annuelle de manioc
laquo Notre ambition est drsquoatteindre un million de tonnes de manioc par an au Seacuteneacutegal raquo a deacuteclareacute Assane Ndiaye le responsable de lrsquoInterprofession manioc au Seacuteneacutegal un groupement drsquoacteurs qui srsquoactivent autour de cette filiegravere
Le Seacuteneacutegal a longtemps consideacutereacute le secteur du manioc comme une filiegravere pouvant contribuer agrave stimuler son eacuteconomie agrave accroicirctre les revenus des acteurs et agrave renforcer la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle de sa population Mais avec les varieacuteteacutes laquo Soya raquo et laquo Combo raquo deux des varieacuteteacutes locales peu de progregraves ont eacuteteacute accomplis dans ce sens
laquo Les varieacuteteacutes locales donnent agrave peine 11 tonnes par hectare raquo explique Assane Ndiaye alors que celles importeacutees du Ghana donnent entre 25 et 30 tonnes par hectare en conditions pluviales et 40 et 50 tonnes par hectare en irrigation Parmi les varieacuteteacutes importeacutees du Ghana on trouve lsquorsquoAmpongrsquorsquo lsquorsquoBronirsquorsquo lsquorsquoSikarsquorsquo lsquorsquoBankyehemaarsquorsquo et lsquorsquoOtuhiarsquorsquo
laquo Ces nouvelles varieacuteteacutes ne sont pas seulement des varieacuteteacutes agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites elles sont extraordinaires en termes de performances raquo se reacutejouit Maguette Diop qui avait gagneacute environ 700 000 FCFA (1400 USD) agrave la fin de la derniegravere saison de culture
Au-delagrave des rendements ndash la transformation
Le deacutepartement de Tivaouane situeacute agrave environ 100 km agrave lrsquoEst de la capitale seacuteneacutegalaise Dakar est la principale zone productrice de manioc du Seacuteneacutegal Ici les acteurs se sont fixeacutes des objectifs plus ambitieux la transformation du manioc
Les factures drsquoimportation de bleacute et drsquoautres farines au Seacuteneacutegal sont en nette augmentation affirment les experts Bien transformeacute le manioc peut produire de la farine du lsquorsquogarirsquorsquo du lsquorsquofufursquorsquo et de lrsquoamidon
laquo Le secteur du manioc peut produire jusqursquoagrave 235 000 tonnes de farine par an Si 10 de cette farine de manioc est incorporeacutee dans la fabrication de pains cela reacuteduira la facture estimeacutee agrave 120 milliards de FCFA deacutepenseacutee par le Seacuteneacutegal pour importer 2 500 tonnes de farine de bleacute pour la fabrica-tion de pains raquo a deacuteclareacute Ibrahima Wade lrsquoun des principaux deacutefenseurs de la filiegravere et coordonnateur de la Strateacutegie de croissance acceacuteleacutereacutee du pays
laquo Si nous obtenons seulement 10 de plus dans le secteur de la farine le gouvernement en tirera profit raquo poursuit pour sa part le preacutesident du groupement des producteurs de manioc du Seacuteneacutegal
LA COOPEacuteRATION REacuteGIONALE BOOSTE LE SECTEUR DU MANIOC AU SEacuteNEacuteGAL
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laquo Le manioc est la culture de lrsquoavenir Avec la transforma-tion il stimulera la production creacuteera des emplois pour les femmes et reacuteduira les importations raquo rencheacuterit Assane Ndiaye
Comme dans drsquoautres chaicircnes de valeur le manque de capital et drsquoeacutequipements peut freiner consideacuterablement les progregraves Alors que le PPAAO Seacuteneacutegal a investi des sommes consideacuterables dans la responsabilisation des acteurs et le renforcement du secteur du manioc le groupement de femmes de Taiumlba NDiaye (Tivaouane) cherche agrave augmenter la production
Interrogeacutee sur quelle est leur prioriteacute numeacutero un en ce moment La responsable des femmes transformatrices deacutesigne lrsquoeacutequipement
laquo Nous avons besoin drsquoune uniteacute de production capable de nous aider agrave eacuteconomiser de lrsquoeacutenergie de lrsquoargent du temps et de produire en grande quantiteacute Il existe des opportuniteacutes commerciales importantes pour les boulangers raquo a deacuteclareacute Maguette Cisseacute
Le PPAAO Seacuteneacutegal a donneacute une subvention de quatre millions de FCFA (8 000 USD) aux femmes transformatrices de manioc de Tivaouane Cet appui financier les a aideacutes agrave lancer leurs activiteacutes
Le PPAAO a eacuteteacute conccedilu pour rendre lrsquoagriculture ouestafricaine plus productive durable et plus rentable pour les petits exploitants Il vise aussi agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs gracircce agrave la fourniture de produits agricoles de qualiteacute agrave des prix compeacutetitifs constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche solides efficaces et collaboratifs et enfin veiller agrave ce que les techno-logies geacuteneacutereacutees au niveau national soient disponibles au ni-veau reacutegional dans les autres pays membres du programme
Auparavant certains pays travaillaient agrave lrsquointeacuterieur de leurs frontiegraveres avec peu ou pas drsquointeractions avec les autres pays de la reacutegion en matiegravere de recherche agricole Mais gracircce au PPAAOWAAPP le Seacuteneacutegal et le Ghana ont collaboreacute ce qui a permis aux agriculteurs des deux pays drsquoadopter des techno-logies et des innovations essentielles au deacuteveloppement de leurs secteurs agricoles respectifs
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
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WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
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Agrave Pout agrave environ 50 kilomegravetres agrave lrsquoest de la capitale seacuteneacutegalaise environ 2 400 femmes se sont organi-seacutees en groupement drsquointeacuterecirct eacuteconomique (GIE)
pour saisir les nouvelles opportuniteacutes commerciales qursquooffrent les chaicircnes de valeur des ceacutereacuteales segraveches et des fruits et leacutegumes
Armeacutees de leurs nouvelles connaissances et compeacutetences acquises agrave travers lrsquoappui du gouvernement seacuteneacutegalais dans le cadre de lrsquoambitieux Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAOWAAPP) ces femmes sont sur le point de sortir du piegravege de la pauvreteacute et de changer leur histoire de megraveres au foyer qui est souvent associeacutee aux femmes dans cette partie du pays
Pendant des anneacutees elles ont transformeacute le maiumls le mil le sorgho et le bleacute en produits alimentaires locaux raffineacutes comme le laquoSankhalraquo le laquoThieacutereacuteraquo et le laquoThiakryraquo etc La qualiteacute de leurs produits srsquoest ameacutelioreacutee agrave la grande satisfaction des consommateurs au niveau local et des grossistes
Mais agrave mesure que la demande augmente y compris de la part drsquoAuchan lrsquoune des chaicircnes de distribution alimentaire les plus importantes au Seacuteneacutegal les femmes se retrouvent dans lrsquoimpossibiliteacute de satisfaire agrave la demande de produits locaux transformeacutes en partie faute de fonds de roulement
laquo Nous avons des commandes drsquoAuchan et drsquoautres grands grossistes raquo a deacuteclareacute Awa Diop preacutesidente du groupement des femmes
laquo Actuellement la demande est supeacuterieure agrave lrsquooffre raquo preacutecise-t-elle
LE PARADOXE DES AGRO-TRANSFORMATRICES DU SEacuteNEacuteGAL
laquo Les femmes veulent travailler Elles ont eacuteteacute formeacutees agrave lrsquoInstitut de Technologie Alimentaire gracircce au PPAAOWAAPP Elles ont la capaciteacute et le savoir-faire Ce qui nous retarde crsquoest un fonds de roulement conseacutequent raquo
Appeleacute le reacuteseau des micro-entrepreneurs de Pout ce groupement de femmes a loueacute une uniteacute de transformation coucirctant environ 30 000 FCFA (60 USD) par mois La plupart des transformations effectueacutees ici sont artisanales Les femmes expliquent qursquoen raison de la hausse des coucircts fixes lieacutes aux activiteacutes commerciales elles geacutenegraverent moins de beacuteneacutefices
laquo Si nous posseacutedions notre propre uniteacute et nos propres eacutequipements de transformation nous augmenterions nos opeacuterations et gagnerions plus drsquoargent raquo a deacuteclareacute Mme Diop
Les transformateurs agroalimentaires sont tenus de respecter les strictes reacuteglementations en matiegravere drsquohygiegravene et drsquoassurance qualiteacute au Seacuteneacutegal Pour lrsquoinstant le gouvernement seacuteneacutegalais nrsquoa apparemment pas encore autoriseacute ces femmes agrave commercialiser leurs produits agrave grande eacutechelle (Absence drsquoautorisation FRA)
laquo Cela signifie que la plus grande partie de la production de nos femmes est principalement consommeacutee par leurs meacutenages raquo explique Mme Diop
Dans une certaine mesure cela limite leur clientegravele tient-elle agrave souligner
Tout en cherchant drsquoautres moyens de mobiliser des capitaux suppleacutementaires le groupement des femmes de Pout collecte une contribution mensuelle
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ELLES ONT DIT
AMINATA MAREGA 30 ANS
AMINATA CISS MARIEacuteE ET MEgraveRE DE DEUX ENFANTS
KHADY DIOP MARIEacuteE
laquo Nous ne pouvons tout simplement pas attendre les autres Nous devons prendre notre destin en main Crsquoest pourquoi nous nous sommes donneacutees tous les mois pour faire un don de 8 000 FCFA (16 USD) pour lrsquoachat de la matiegravere premiegravere neacutecessaire agrave la poursuite de nos activiteacutes pour reacutepondre agrave la demande de nos clients raquo
Le reacuteseau des femmes micro-entrepreneurs de Pout est composeacute de femmes participant agrave plusieurs activiteacutes Cer-taines srsquoactivent dans la couture lrsquoeacutelevage et la production drsquooignons et de tomates En diversifiant leurs activiteacutes les femmes sont en mesure drsquoamoindrir les risques et de geacuteneacuterer plus de profit
Le PPAAO Seacuteneacutegal a financeacute la formation et le deacutevelop-pement des capaciteacutes des femmes de Pout ainsi que
drsquoautres personnes agrave travers le pays dans plusieurs domaines Parmi ceux-ci figurent les bonnes pratiques en matiegravere de transformation de la mangue le maintien drsquoune bonne hygiegravene dans la transformation des fruits la gestion financiegravere la recherche drsquoopportuniteacutes de marcheacute la nutrition de certains produits cleacutes et lrsquoemballage
Le PPAAO a investi 3 millions FCFA (6 000 USD) dans ce groupement de femmes en 2017 Depuis lors affirment les experts du Programme des changements significatifs ont eacuteteacute observeacutes dans les activiteacutes et la vie des personnes impliqueacutees Le PPAAO soutient que certains des avan-tages reacuteels qui ne sont pas neacutecessairement moneacutetaires concernent le deacuteveloppement des capaciteacutes des femmes
Avant de rejoindre le groupement des femmes jrsquoeacutetais une megravere au foyer qui ne faisais rien Mais depuis que je suis devenue membre jrsquoai non seulement accru mes connaissances et ma capaciteacute agrave transformer et agrave emballer les ceacutereacuteales mais je sais aussi faire de lrsquoeau de Javel
Je participe activement agrave la transformation des ceacutereacuteales segraveches depuis un an et demi Les revenus gagneacutes ici mrsquoont permis de participer davantage agrave la gestion des affaires de mon meacutenage Je suis tregraves occupeacutee et heureuse de pouvoir subvenir aux besoins de ma famille
Lrsquoavantage le plus important nrsquoa pas eacuteteacute lrsquoargent Crsquoest la connaissance que jrsquoai acquise en travaillant ici que jrsquoai le plus aimeacuteerdquo rdquo rdquo
rdquo rdquo
rdquo
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Le manioc nrsquoest peut-ecirctre pas la premiegravere culture au Seacuteneacutegal au regard du nombre de producteurs et des habitudes alimentaires Compareacute au maiumls au mil au
sorgho agrave lrsquoarachide ou agrave la mangue il se situe tout en bas de lrsquoeacutechelle La production annuelle de manioc du pays oscille entre 600 000 et 650 000 tonnes ces derniegraveres anneacutees
Mais alors que le transfert de technologies et des innovations au plan reacutegional introduit par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) se concreacutetise le Seacuteneacutegal cherche maintenant agrave accroicirctre sa production annuelle de manioc
laquo Notre ambition est drsquoatteindre un million de tonnes de manioc par an au Seacuteneacutegal raquo a deacuteclareacute Assane Ndiaye le responsable de lrsquoInterprofession manioc au Seacuteneacutegal un groupement drsquoacteurs qui srsquoactivent autour de cette filiegravere
Le Seacuteneacutegal a longtemps consideacutereacute le secteur du manioc comme une filiegravere pouvant contribuer agrave stimuler son eacuteconomie agrave accroicirctre les revenus des acteurs et agrave renforcer la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle de sa population Mais avec les varieacuteteacutes laquo Soya raquo et laquo Combo raquo deux des varieacuteteacutes locales peu de progregraves ont eacuteteacute accomplis dans ce sens
laquo Les varieacuteteacutes locales donnent agrave peine 11 tonnes par hectare raquo explique Assane Ndiaye alors que celles importeacutees du Ghana donnent entre 25 et 30 tonnes par hectare en conditions pluviales et 40 et 50 tonnes par hectare en irrigation Parmi les varieacuteteacutes importeacutees du Ghana on trouve lsquorsquoAmpongrsquorsquo lsquorsquoBronirsquorsquo lsquorsquoSikarsquorsquo lsquorsquoBankyehemaarsquorsquo et lsquorsquoOtuhiarsquorsquo
laquo Ces nouvelles varieacuteteacutes ne sont pas seulement des varieacuteteacutes agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites elles sont extraordinaires en termes de performances raquo se reacutejouit Maguette Diop qui avait gagneacute environ 700 000 FCFA (1400 USD) agrave la fin de la derniegravere saison de culture
Au-delagrave des rendements ndash la transformation
Le deacutepartement de Tivaouane situeacute agrave environ 100 km agrave lrsquoEst de la capitale seacuteneacutegalaise Dakar est la principale zone productrice de manioc du Seacuteneacutegal Ici les acteurs se sont fixeacutes des objectifs plus ambitieux la transformation du manioc
Les factures drsquoimportation de bleacute et drsquoautres farines au Seacuteneacutegal sont en nette augmentation affirment les experts Bien transformeacute le manioc peut produire de la farine du lsquorsquogarirsquorsquo du lsquorsquofufursquorsquo et de lrsquoamidon
laquo Le secteur du manioc peut produire jusqursquoagrave 235 000 tonnes de farine par an Si 10 de cette farine de manioc est incorporeacutee dans la fabrication de pains cela reacuteduira la facture estimeacutee agrave 120 milliards de FCFA deacutepenseacutee par le Seacuteneacutegal pour importer 2 500 tonnes de farine de bleacute pour la fabrica-tion de pains raquo a deacuteclareacute Ibrahima Wade lrsquoun des principaux deacutefenseurs de la filiegravere et coordonnateur de la Strateacutegie de croissance acceacuteleacutereacutee du pays
laquo Si nous obtenons seulement 10 de plus dans le secteur de la farine le gouvernement en tirera profit raquo poursuit pour sa part le preacutesident du groupement des producteurs de manioc du Seacuteneacutegal
LA COOPEacuteRATION REacuteGIONALE BOOSTE LE SECTEUR DU MANIOC AU SEacuteNEacuteGAL
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laquo Le manioc est la culture de lrsquoavenir Avec la transforma-tion il stimulera la production creacuteera des emplois pour les femmes et reacuteduira les importations raquo rencheacuterit Assane Ndiaye
Comme dans drsquoautres chaicircnes de valeur le manque de capital et drsquoeacutequipements peut freiner consideacuterablement les progregraves Alors que le PPAAO Seacuteneacutegal a investi des sommes consideacuterables dans la responsabilisation des acteurs et le renforcement du secteur du manioc le groupement de femmes de Taiumlba NDiaye (Tivaouane) cherche agrave augmenter la production
Interrogeacutee sur quelle est leur prioriteacute numeacutero un en ce moment La responsable des femmes transformatrices deacutesigne lrsquoeacutequipement
laquo Nous avons besoin drsquoune uniteacute de production capable de nous aider agrave eacuteconomiser de lrsquoeacutenergie de lrsquoargent du temps et de produire en grande quantiteacute Il existe des opportuniteacutes commerciales importantes pour les boulangers raquo a deacuteclareacute Maguette Cisseacute
Le PPAAO Seacuteneacutegal a donneacute une subvention de quatre millions de FCFA (8 000 USD) aux femmes transformatrices de manioc de Tivaouane Cet appui financier les a aideacutes agrave lancer leurs activiteacutes
Le PPAAO a eacuteteacute conccedilu pour rendre lrsquoagriculture ouestafricaine plus productive durable et plus rentable pour les petits exploitants Il vise aussi agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs gracircce agrave la fourniture de produits agricoles de qualiteacute agrave des prix compeacutetitifs constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche solides efficaces et collaboratifs et enfin veiller agrave ce que les techno-logies geacuteneacutereacutees au niveau national soient disponibles au ni-veau reacutegional dans les autres pays membres du programme
Auparavant certains pays travaillaient agrave lrsquointeacuterieur de leurs frontiegraveres avec peu ou pas drsquointeractions avec les autres pays de la reacutegion en matiegravere de recherche agricole Mais gracircce au PPAAOWAAPP le Seacuteneacutegal et le Ghana ont collaboreacute ce qui a permis aux agriculteurs des deux pays drsquoadopter des techno-logies et des innovations essentielles au deacuteveloppement de leurs secteurs agricoles respectifs
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
7 Avenue Bourguiba BP48 CP 18523 Dakar RP Senegal
Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
Siteweb wwwcoraforg
WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
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ELLES ONT DIT
AMINATA MAREGA 30 ANS
AMINATA CISS MARIEacuteE ET MEgraveRE DE DEUX ENFANTS
KHADY DIOP MARIEacuteE
laquo Nous ne pouvons tout simplement pas attendre les autres Nous devons prendre notre destin en main Crsquoest pourquoi nous nous sommes donneacutees tous les mois pour faire un don de 8 000 FCFA (16 USD) pour lrsquoachat de la matiegravere premiegravere neacutecessaire agrave la poursuite de nos activiteacutes pour reacutepondre agrave la demande de nos clients raquo
Le reacuteseau des femmes micro-entrepreneurs de Pout est composeacute de femmes participant agrave plusieurs activiteacutes Cer-taines srsquoactivent dans la couture lrsquoeacutelevage et la production drsquooignons et de tomates En diversifiant leurs activiteacutes les femmes sont en mesure drsquoamoindrir les risques et de geacuteneacuterer plus de profit
Le PPAAO Seacuteneacutegal a financeacute la formation et le deacutevelop-pement des capaciteacutes des femmes de Pout ainsi que
drsquoautres personnes agrave travers le pays dans plusieurs domaines Parmi ceux-ci figurent les bonnes pratiques en matiegravere de transformation de la mangue le maintien drsquoune bonne hygiegravene dans la transformation des fruits la gestion financiegravere la recherche drsquoopportuniteacutes de marcheacute la nutrition de certains produits cleacutes et lrsquoemballage
Le PPAAO a investi 3 millions FCFA (6 000 USD) dans ce groupement de femmes en 2017 Depuis lors affirment les experts du Programme des changements significatifs ont eacuteteacute observeacutes dans les activiteacutes et la vie des personnes impliqueacutees Le PPAAO soutient que certains des avan-tages reacuteels qui ne sont pas neacutecessairement moneacutetaires concernent le deacuteveloppement des capaciteacutes des femmes
Avant de rejoindre le groupement des femmes jrsquoeacutetais une megravere au foyer qui ne faisais rien Mais depuis que je suis devenue membre jrsquoai non seulement accru mes connaissances et ma capaciteacute agrave transformer et agrave emballer les ceacutereacuteales mais je sais aussi faire de lrsquoeau de Javel
Je participe activement agrave la transformation des ceacutereacuteales segraveches depuis un an et demi Les revenus gagneacutes ici mrsquoont permis de participer davantage agrave la gestion des affaires de mon meacutenage Je suis tregraves occupeacutee et heureuse de pouvoir subvenir aux besoins de ma famille
Lrsquoavantage le plus important nrsquoa pas eacuteteacute lrsquoargent Crsquoest la connaissance que jrsquoai acquise en travaillant ici que jrsquoai le plus aimeacuteerdquo rdquo rdquo
rdquo rdquo
rdquo
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Le manioc nrsquoest peut-ecirctre pas la premiegravere culture au Seacuteneacutegal au regard du nombre de producteurs et des habitudes alimentaires Compareacute au maiumls au mil au
sorgho agrave lrsquoarachide ou agrave la mangue il se situe tout en bas de lrsquoeacutechelle La production annuelle de manioc du pays oscille entre 600 000 et 650 000 tonnes ces derniegraveres anneacutees
Mais alors que le transfert de technologies et des innovations au plan reacutegional introduit par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) se concreacutetise le Seacuteneacutegal cherche maintenant agrave accroicirctre sa production annuelle de manioc
laquo Notre ambition est drsquoatteindre un million de tonnes de manioc par an au Seacuteneacutegal raquo a deacuteclareacute Assane Ndiaye le responsable de lrsquoInterprofession manioc au Seacuteneacutegal un groupement drsquoacteurs qui srsquoactivent autour de cette filiegravere
Le Seacuteneacutegal a longtemps consideacutereacute le secteur du manioc comme une filiegravere pouvant contribuer agrave stimuler son eacuteconomie agrave accroicirctre les revenus des acteurs et agrave renforcer la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle de sa population Mais avec les varieacuteteacutes laquo Soya raquo et laquo Combo raquo deux des varieacuteteacutes locales peu de progregraves ont eacuteteacute accomplis dans ce sens
laquo Les varieacuteteacutes locales donnent agrave peine 11 tonnes par hectare raquo explique Assane Ndiaye alors que celles importeacutees du Ghana donnent entre 25 et 30 tonnes par hectare en conditions pluviales et 40 et 50 tonnes par hectare en irrigation Parmi les varieacuteteacutes importeacutees du Ghana on trouve lsquorsquoAmpongrsquorsquo lsquorsquoBronirsquorsquo lsquorsquoSikarsquorsquo lsquorsquoBankyehemaarsquorsquo et lsquorsquoOtuhiarsquorsquo
laquo Ces nouvelles varieacuteteacutes ne sont pas seulement des varieacuteteacutes agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites elles sont extraordinaires en termes de performances raquo se reacutejouit Maguette Diop qui avait gagneacute environ 700 000 FCFA (1400 USD) agrave la fin de la derniegravere saison de culture
Au-delagrave des rendements ndash la transformation
Le deacutepartement de Tivaouane situeacute agrave environ 100 km agrave lrsquoEst de la capitale seacuteneacutegalaise Dakar est la principale zone productrice de manioc du Seacuteneacutegal Ici les acteurs se sont fixeacutes des objectifs plus ambitieux la transformation du manioc
Les factures drsquoimportation de bleacute et drsquoautres farines au Seacuteneacutegal sont en nette augmentation affirment les experts Bien transformeacute le manioc peut produire de la farine du lsquorsquogarirsquorsquo du lsquorsquofufursquorsquo et de lrsquoamidon
laquo Le secteur du manioc peut produire jusqursquoagrave 235 000 tonnes de farine par an Si 10 de cette farine de manioc est incorporeacutee dans la fabrication de pains cela reacuteduira la facture estimeacutee agrave 120 milliards de FCFA deacutepenseacutee par le Seacuteneacutegal pour importer 2 500 tonnes de farine de bleacute pour la fabrica-tion de pains raquo a deacuteclareacute Ibrahima Wade lrsquoun des principaux deacutefenseurs de la filiegravere et coordonnateur de la Strateacutegie de croissance acceacuteleacutereacutee du pays
laquo Si nous obtenons seulement 10 de plus dans le secteur de la farine le gouvernement en tirera profit raquo poursuit pour sa part le preacutesident du groupement des producteurs de manioc du Seacuteneacutegal
LA COOPEacuteRATION REacuteGIONALE BOOSTE LE SECTEUR DU MANIOC AU SEacuteNEacuteGAL
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laquo Le manioc est la culture de lrsquoavenir Avec la transforma-tion il stimulera la production creacuteera des emplois pour les femmes et reacuteduira les importations raquo rencheacuterit Assane Ndiaye
Comme dans drsquoautres chaicircnes de valeur le manque de capital et drsquoeacutequipements peut freiner consideacuterablement les progregraves Alors que le PPAAO Seacuteneacutegal a investi des sommes consideacuterables dans la responsabilisation des acteurs et le renforcement du secteur du manioc le groupement de femmes de Taiumlba NDiaye (Tivaouane) cherche agrave augmenter la production
Interrogeacutee sur quelle est leur prioriteacute numeacutero un en ce moment La responsable des femmes transformatrices deacutesigne lrsquoeacutequipement
laquo Nous avons besoin drsquoune uniteacute de production capable de nous aider agrave eacuteconomiser de lrsquoeacutenergie de lrsquoargent du temps et de produire en grande quantiteacute Il existe des opportuniteacutes commerciales importantes pour les boulangers raquo a deacuteclareacute Maguette Cisseacute
Le PPAAO Seacuteneacutegal a donneacute une subvention de quatre millions de FCFA (8 000 USD) aux femmes transformatrices de manioc de Tivaouane Cet appui financier les a aideacutes agrave lancer leurs activiteacutes
Le PPAAO a eacuteteacute conccedilu pour rendre lrsquoagriculture ouestafricaine plus productive durable et plus rentable pour les petits exploitants Il vise aussi agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs gracircce agrave la fourniture de produits agricoles de qualiteacute agrave des prix compeacutetitifs constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche solides efficaces et collaboratifs et enfin veiller agrave ce que les techno-logies geacuteneacutereacutees au niveau national soient disponibles au ni-veau reacutegional dans les autres pays membres du programme
Auparavant certains pays travaillaient agrave lrsquointeacuterieur de leurs frontiegraveres avec peu ou pas drsquointeractions avec les autres pays de la reacutegion en matiegravere de recherche agricole Mais gracircce au PPAAOWAAPP le Seacuteneacutegal et le Ghana ont collaboreacute ce qui a permis aux agriculteurs des deux pays drsquoadopter des techno-logies et des innovations essentielles au deacuteveloppement de leurs secteurs agricoles respectifs
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
7 Avenue Bourguiba BP48 CP 18523 Dakar RP Senegal
Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
Siteweb wwwcoraforg
WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
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Le manioc nrsquoest peut-ecirctre pas la premiegravere culture au Seacuteneacutegal au regard du nombre de producteurs et des habitudes alimentaires Compareacute au maiumls au mil au
sorgho agrave lrsquoarachide ou agrave la mangue il se situe tout en bas de lrsquoeacutechelle La production annuelle de manioc du pays oscille entre 600 000 et 650 000 tonnes ces derniegraveres anneacutees
Mais alors que le transfert de technologies et des innovations au plan reacutegional introduit par le Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO) se concreacutetise le Seacuteneacutegal cherche maintenant agrave accroicirctre sa production annuelle de manioc
laquo Notre ambition est drsquoatteindre un million de tonnes de manioc par an au Seacuteneacutegal raquo a deacuteclareacute Assane Ndiaye le responsable de lrsquoInterprofession manioc au Seacuteneacutegal un groupement drsquoacteurs qui srsquoactivent autour de cette filiegravere
Le Seacuteneacutegal a longtemps consideacutereacute le secteur du manioc comme une filiegravere pouvant contribuer agrave stimuler son eacuteconomie agrave accroicirctre les revenus des acteurs et agrave renforcer la seacutecuriteacute alimentaire et nutritionnelle de sa population Mais avec les varieacuteteacutes laquo Soya raquo et laquo Combo raquo deux des varieacuteteacutes locales peu de progregraves ont eacuteteacute accomplis dans ce sens
laquo Les varieacuteteacutes locales donnent agrave peine 11 tonnes par hectare raquo explique Assane Ndiaye alors que celles importeacutees du Ghana donnent entre 25 et 30 tonnes par hectare en conditions pluviales et 40 et 50 tonnes par hectare en irrigation Parmi les varieacuteteacutes importeacutees du Ghana on trouve lsquorsquoAmpongrsquorsquo lsquorsquoBronirsquorsquo lsquorsquoSikarsquorsquo lsquorsquoBankyehemaarsquorsquo et lsquorsquoOtuhiarsquorsquo
laquo Ces nouvelles varieacuteteacutes ne sont pas seulement des varieacuteteacutes agrave haut rendement reacutesistantes aux maladies et exemptes de parasites elles sont extraordinaires en termes de performances raquo se reacutejouit Maguette Diop qui avait gagneacute environ 700 000 FCFA (1400 USD) agrave la fin de la derniegravere saison de culture
Au-delagrave des rendements ndash la transformation
Le deacutepartement de Tivaouane situeacute agrave environ 100 km agrave lrsquoEst de la capitale seacuteneacutegalaise Dakar est la principale zone productrice de manioc du Seacuteneacutegal Ici les acteurs se sont fixeacutes des objectifs plus ambitieux la transformation du manioc
Les factures drsquoimportation de bleacute et drsquoautres farines au Seacuteneacutegal sont en nette augmentation affirment les experts Bien transformeacute le manioc peut produire de la farine du lsquorsquogarirsquorsquo du lsquorsquofufursquorsquo et de lrsquoamidon
laquo Le secteur du manioc peut produire jusqursquoagrave 235 000 tonnes de farine par an Si 10 de cette farine de manioc est incorporeacutee dans la fabrication de pains cela reacuteduira la facture estimeacutee agrave 120 milliards de FCFA deacutepenseacutee par le Seacuteneacutegal pour importer 2 500 tonnes de farine de bleacute pour la fabrica-tion de pains raquo a deacuteclareacute Ibrahima Wade lrsquoun des principaux deacutefenseurs de la filiegravere et coordonnateur de la Strateacutegie de croissance acceacuteleacutereacutee du pays
laquo Si nous obtenons seulement 10 de plus dans le secteur de la farine le gouvernement en tirera profit raquo poursuit pour sa part le preacutesident du groupement des producteurs de manioc du Seacuteneacutegal
LA COOPEacuteRATION REacuteGIONALE BOOSTE LE SECTEUR DU MANIOC AU SEacuteNEacuteGAL
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laquo Le manioc est la culture de lrsquoavenir Avec la transforma-tion il stimulera la production creacuteera des emplois pour les femmes et reacuteduira les importations raquo rencheacuterit Assane Ndiaye
Comme dans drsquoautres chaicircnes de valeur le manque de capital et drsquoeacutequipements peut freiner consideacuterablement les progregraves Alors que le PPAAO Seacuteneacutegal a investi des sommes consideacuterables dans la responsabilisation des acteurs et le renforcement du secteur du manioc le groupement de femmes de Taiumlba NDiaye (Tivaouane) cherche agrave augmenter la production
Interrogeacutee sur quelle est leur prioriteacute numeacutero un en ce moment La responsable des femmes transformatrices deacutesigne lrsquoeacutequipement
laquo Nous avons besoin drsquoune uniteacute de production capable de nous aider agrave eacuteconomiser de lrsquoeacutenergie de lrsquoargent du temps et de produire en grande quantiteacute Il existe des opportuniteacutes commerciales importantes pour les boulangers raquo a deacuteclareacute Maguette Cisseacute
Le PPAAO Seacuteneacutegal a donneacute une subvention de quatre millions de FCFA (8 000 USD) aux femmes transformatrices de manioc de Tivaouane Cet appui financier les a aideacutes agrave lancer leurs activiteacutes
Le PPAAO a eacuteteacute conccedilu pour rendre lrsquoagriculture ouestafricaine plus productive durable et plus rentable pour les petits exploitants Il vise aussi agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs gracircce agrave la fourniture de produits agricoles de qualiteacute agrave des prix compeacutetitifs constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche solides efficaces et collaboratifs et enfin veiller agrave ce que les techno-logies geacuteneacutereacutees au niveau national soient disponibles au ni-veau reacutegional dans les autres pays membres du programme
Auparavant certains pays travaillaient agrave lrsquointeacuterieur de leurs frontiegraveres avec peu ou pas drsquointeractions avec les autres pays de la reacutegion en matiegravere de recherche agricole Mais gracircce au PPAAOWAAPP le Seacuteneacutegal et le Ghana ont collaboreacute ce qui a permis aux agriculteurs des deux pays drsquoadopter des techno-logies et des innovations essentielles au deacuteveloppement de leurs secteurs agricoles respectifs
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
PUBLICATIONS
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
7 Avenue Bourguiba BP48 CP 18523 Dakar RP Senegal
Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
Siteweb wwwcoraforg
WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
Suivez-nous Twitter Facebook YoutubeContactez nous +221 33 869 96 18Abonnez-vous infoscoraforg Retrouvez-nous en ligne wwwwaapp-ppaaoorg
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laquo Le manioc est la culture de lrsquoavenir Avec la transforma-tion il stimulera la production creacuteera des emplois pour les femmes et reacuteduira les importations raquo rencheacuterit Assane Ndiaye
Comme dans drsquoautres chaicircnes de valeur le manque de capital et drsquoeacutequipements peut freiner consideacuterablement les progregraves Alors que le PPAAO Seacuteneacutegal a investi des sommes consideacuterables dans la responsabilisation des acteurs et le renforcement du secteur du manioc le groupement de femmes de Taiumlba NDiaye (Tivaouane) cherche agrave augmenter la production
Interrogeacutee sur quelle est leur prioriteacute numeacutero un en ce moment La responsable des femmes transformatrices deacutesigne lrsquoeacutequipement
laquo Nous avons besoin drsquoune uniteacute de production capable de nous aider agrave eacuteconomiser de lrsquoeacutenergie de lrsquoargent du temps et de produire en grande quantiteacute Il existe des opportuniteacutes commerciales importantes pour les boulangers raquo a deacuteclareacute Maguette Cisseacute
Le PPAAO Seacuteneacutegal a donneacute une subvention de quatre millions de FCFA (8 000 USD) aux femmes transformatrices de manioc de Tivaouane Cet appui financier les a aideacutes agrave lancer leurs activiteacutes
Le PPAAO a eacuteteacute conccedilu pour rendre lrsquoagriculture ouestafricaine plus productive durable et plus rentable pour les petits exploitants Il vise aussi agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs gracircce agrave la fourniture de produits agricoles de qualiteacute agrave des prix compeacutetitifs constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche solides efficaces et collaboratifs et enfin veiller agrave ce que les techno-logies geacuteneacutereacutees au niveau national soient disponibles au ni-veau reacutegional dans les autres pays membres du programme
Auparavant certains pays travaillaient agrave lrsquointeacuterieur de leurs frontiegraveres avec peu ou pas drsquointeractions avec les autres pays de la reacutegion en matiegravere de recherche agricole Mais gracircce au PPAAOWAAPP le Seacuteneacutegal et le Ghana ont collaboreacute ce qui a permis aux agriculteurs des deux pays drsquoadopter des techno-logies et des innovations essentielles au deacuteveloppement de leurs secteurs agricoles respectifs
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
PUBLICATIONS
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
7 Avenue Bourguiba BP48 CP 18523 Dakar RP Senegal
Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
Siteweb wwwcoraforg
WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
Suivez-nous Twitter Facebook YoutubeContactez nous +221 33 869 96 18Abonnez-vous infoscoraforg Retrouvez-nous en ligne wwwwaapp-ppaaoorg
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AUTRES ACTIVITEacuteS DU PPAAO
Niger Les Innovations du PPAAO doublent la production de lait agrave Toukounous
La Banque mondiale satisfaite de la mise en œuvre du CORAF
Les Principaux programmes reacutegionaux de recherche agricole partagent leurs expeacuteriences
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
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La production laitiegravere de la ferme de Toukounouss au Niger a plus que doubleacute gracircce aux innovations apporteacutees par le Programme de Productiviteacute Agricole
en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
laquo La production de lait par vache a presque doubleacute depuis le lancement du projet PPAAO raquo a deacuteclareacute le professeur Moumouni Issa de la Faculteacute des Sciences de lrsquoUniversiteacute Abdou Moumouni situeacutee agrave Niamey capitale du Niger
Le gouvernement du Niger a consideacuterablement investi dans la recherche et le deacuteveloppement ces derniegraveres anneacutees dans le cadre drsquoefforts visant agrave accroicirctre la production laitiegravere locale et agrave reacuteduire les importations de produits laitiers
Le financement du PPAAO a permis aux chercheurs de mener des activiteacutes de recherche notamment le croisement de la ceacutelegravebre espegravece de vache autochtone Azawak avec des vaches exotiques drsquoItalie et de France Il se trouve que les reacutesultats sont tregraves positifs
Les experts affirment que lrsquoazawak preacutesente des caracteacuteristiques uniques qui facilitent leur adaptation au climat plutocirct difficile du Niger Les preuves scientifiques montrent eacutegalement que lrsquoazawak peut produire entre 5 et 15 litres de lait par jour dans des conditions favorables En outre ils sont eacutegalement excellents en termes de production de viande
Gracircce au financement du PPAAO qui comprenait lrsquoachat de mateacuteriel de laboratoire les chercheurs du ranch de Toukounous ont non seulement eacuteteacute en mesure de mener des recherches geacuteneacutetiques cruciales mais ils ont eacutegalement pris des mesures pour la conservation des races locales gracircce agrave un systegraveme de conservation du sperme qui peut durer plus de 40 ans
NIGER LES INNOVATIONS DU PPAAO DOUBLENT LA PRODUCTION DE LAIT Agrave TOUKOUNOUS
laquo Le PPAAO nous a soutenu par la construction drsquoinfrastructures tout en nous fournissant les eacutequipements essentiels qui nous permettent de proceacuteder agrave une inseacutemination artificielleraquo Ajoute le professeur Moumouni
La production de lait reste infeacuterieure agrave la demande
Bien que le Niger ait une longue histoire culturelle lieacutee agrave lrsquoeacutelevage ce pays drsquoAfrique de lrsquoOuest importe toujours une quantiteacute substantielle de produits laitiers chaque anneacutee Selon les donneacutees disponibles le pays produit annuellement 1 002 millions de litre de lait contre un besoin de 638 l (habitantpar an)
Plus preacuteciseacutement le WAAPP a soutenu la ferme de Toukounous dans les domaines suivants
bull La creacuteation de ferme moderne
bull La collecte et conditionnement des spermes
bull Des eacutequipements de bacirctiment
bull Une salle de formation
bull Quatre (04) groupes eacutelectrogegravenes
bull Un veacutehicule de terrain
bull La reacutefection de notre bergerie animalerie et du laboratoire
bull La construction du laboratoire
bull Lrsquoeacutequipement et le consommable en inseacutemination artificiel
bull La creacuteation drsquoun master en production animale au niveau de la faculteacute agronomique
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
Retour au MenuAutres Activiteacutes du PPAAO
Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
19
Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
Retour au Menu Autres Activiteacutes du PPAAO
Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
PUBLICATIONS
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
7 Avenue Bourguiba BP48 CP 18523 Dakar RP Senegal
Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
Siteweb wwwcoraforg
WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
Suivez-nous Twitter Facebook YoutubeContactez nous +221 33 869 96 18Abonnez-vous infoscoraforg Retrouvez-nous en ligne wwwwaapp-ppaaoorg
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Deacutefis
Dans les fermes laitiegraveres modernes les animaux sont diviseacutes en diffeacuterentes uniteacutes en fonction de leur acircge de leurs besoins nutritionnels de leur statut reproducteur et de leur production laitiegravere Le troupeau laitier groupe de vaches actuellement en lactation est souvent geacutereacute de maniegravere plus intensive afin de srsquoassurer que son reacutegime alimentaire et ses conditions environnementales favorisent la production de lait de haute qualiteacute autant que possible
laquo La plupart de ce que nous faisons ici est un eacutelevage extensif Crsquoest tregraves difficile Nous ne disposons pas de toutes les conditions pour un eacutelevage intensif Et cela repreacutesente un deacutefi important pour nous en ce sens que cela ralentit nos niveaux de production raquo a deacuteclareacute le Prof Moumouni raquo
laquo Il y a une forte demande nous nrsquoarrivons pas agrave couvrir cette demande agrave 100 raquo ajoute M Amadou Bartheacute Directeur du ranch de Toukounouss
Le centre reacutegional de speacutecialisation sur le beacutetail fait des progregraves deacutecisifs
Le PPAAO a mis en place neuf centres de speacutecialisation agrave ses deacutebuts Le Niger a accepteacute de mener des recherches sur lrsquoeacutelevage en Afrique de lrsquoOuest
Jusqursquoagrave preacutesent le centre est sur le point de devenir un Centre Reacutegional drsquoExcellence (CRE)
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
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West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
7 Avenue Bourguiba BP48 CP 18523 Dakar RP Senegal
Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
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WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
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La Banque mondiale a exprimeacute sa satisfaction quant agrave lrsquoeacutetat de mise en œuvre du Programme de Productiviteacute Agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Le CORAF est mandateacute par la Commission eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest pour coordonner le programme au niveau reacutegional
Srsquoexprimant lors drsquoune mission conjointe drsquoappui semestrielle (banque mondiale ndash pays ndash CORAF) le jeudi 8 novembre 2018 au siegravege du CORAF agrave Dakar au Seacuteneacutegal M Abdoulaye Toureacute eacuteconomiste en chef de lrsquoagriculture agrave la Banque mondiale a salueacute lrsquoeacutetat drsquoavancement du PPAAO
laquo Dans lrsquoensemble nous sommes satisfaits de la contribution du PPAAO agrave la reacuteduction de lrsquoinseacutecuriteacute alimentaire et lrsquoineacutegaliteacute des revenus agrave la formation de la prochaine geacuteneacuteration de chercheurs agricoles agrave la creacuteation drsquoinnovations et de technologies speacutecifiques et agrave la mise en place drsquoune recherche agricole durable en Afrique de lrsquoOuest raquo a deacuteclareacute le Dr Toure
Au deacutebut du programme en 2007 le principal objectif du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six (06) millions de personnes Baseacute sur des preuves eacutevidentes le programme a deacutepasseacute ses objectifs initiaux et atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
LA BANQUE MONDIALE SATISFAITE DE LA MISE EN ŒUVRE DU CORAF
Plus de deux cent technologies ont eacuteteacute disseacutemineacutees et adopteacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et de transformateurs sur environ 48 millions drsquohectares
Le PPAAO a eacutegalement financeacute la formation en master et doctorat pour 1021 jeunes Cela repreacutesente 72 des hommes et 28 des femmes La plus part de ces jeunes chercheurs sont deacutejagrave pleinement impliqueacutes dans lrsquoavancement de la recherche ameacutelioreacutee dans leurs pays respectifs
Avec la reacutenovation de lrsquoeacutequipement et des infrastructures de recherche les neuf centres nationaux de speacutecialisation arrive agrave creacuteer des collaborations et des partenariats adeacutequats afin de catalyser les innovations et les technologies ameacutelioreacutees pour reacutepondre aux besoins des cultures prioritaires de la reacutegion
En augmentant les rendements des cultures prioritaires de 30 pour les ceacutereacuteales segraveches et 150 pour le riz les fruits et les tubercules le programme a eu un impact consideacuterable sur la seacutecuriteacute alimentaire et lrsquoapport calorique La consom-mation calorique est passeacutee de 2 777 kcal agrave 2 964 kcal et la laquopeacuteriode de soudureraquo reacuteduite de 28 agrave 55 selon la chaicircne de valeur Le PPAAO a aussi augmenteacute de 34 la situation eacuteconomique des agriculteurs et des communauteacutes transformeacutees
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
Retour au MenuAutres Activiteacutes du PPAAO
Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
19
Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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Abdoulaye TOURE Banque Mondiale
20 Retour au Menu
PPAAO DANS LES MEDIASComme drsquohabitude le WAAPP a attireacute une telle couverture meacutediatique Voici un exemple drsquoarticles dans les principaux meacutedias de la reacutegionbull Niger WAAPP self-assesses under the control of CORAFbull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAFbull LrsquoAfrique de lrsquoOuest se preacutepare agrave un nouveau Programme de productiviteacute agricole -PPAAObull Afrique de lrsquoOuest Agriculture - Le Programme de Productiviteacute Agricole srsquoautoeacutevaluebull Niger Le PPAAO srsquoautoeacutevalue sous le controcircle du CORAF bull Partenariat PPAAOCentre Songhaiuml 100 jeunes deacutescolariseacutes aguerris en entrepreneuriat agricolebull Agriculture Le bilan du PPAAO-Guineacutee jugeacutes laquo Tregraves satisfaisant raquo par la Banque Mondialebull 100 jeunes deacutescolariseacutes formeacutes agrave lrsquoentreprenariat agricolebull Universiteacute de Lomeacute Le PPAAO-Togo dote lrsquoESA drsquoun hall technologique
PUBLICATIONS
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Conseil Ouest et Centre Africainpour la Recherche et le Deacuteveloppement Agricoles
West and Central Africa Councilfor Agricultural Research and Development
7 Avenue Bourguiba BP48 CP 18523 Dakar RP Senegal
Tel standard +221 33 869 96 18Email secorafcoraforg
Siteweb wwwcoraforg
WAAPP Newsletter est une publication bimensuelle du Programme de productiviteacute agricole en Afrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
Reacutedacteur-en-Chef David Akana Gestionnaire Communications amp Marketing
Assistant agrave la Reacutedaction Khady Annette Gning
Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
Suivez-nous Twitter Facebook YoutubeContactez nous +221 33 869 96 18Abonnez-vous infoscoraforg Retrouvez-nous en ligne wwwwaapp-ppaaoorg
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Le CORAF devrait faire plus
out en louant les progregraves accomplis M Toure a demandeacute au CORAF de faire plus dans la prise en compte des innovations technologiques
laquo Le CORAF doit faire davantage pour faciliter lrsquoeacutechange de technologies et drsquoinnovations au niveau des pays
laquo Le CORAF est eacutegalement responsable des reacutesultats attendus notamment en ce qui concerne lrsquoadoption de technologies Cela signifie que dans le cadre de son mandat de coordination reacutegionale le CORAF doit jouer un rocircle actif dans la facilitation des eacutechanges et de lrsquoadoption de technologies raquo
Faire du CORAF un organisme durable
Toureacute a eacutegalement reacuteiteacutereacute lrsquoengagement de la Banque mondiale de faire du CORAF une organisation durable permettant de faire progresser lrsquoagenda de la recherche et du deacuteveloppement en Afrique de lrsquoOuest et du Centre
Il a salueacute la nouvelle direction strateacutegique du CORAF drsquoapregraves lui cela lui a redonneacute confiance au CORAF
laquo Je vois que la confiance est revenue Je vois une eacutequipe forte et solide axeacutee sur les reacutesultats raquo a deacuteclareacute le chef de lrsquoeacutequipe de la Banque mondiale
laquo Vous pouvez compter sur le soutien de la Banque aussi longtemps que vous continuez dans cette direction raquo
laquo Satisfaisantraquo
Les missions drsquoappui conjointe sont eacutegalement mis en place pour eacutevaluer les performances du CORAF et des projets de mise en œuvre du PPAAO
Compte tenu des progregraves reacutealiseacutes dans la mise en œuvre du PPAAO en novembre 2018 le CORAF a obtenu un score satisfaisant
Le PPAAO
Le PPAAO est une initiative de la CEDEAO Lanceacute en 2008 le PPAAO a pour objectif de rendre lrsquoagriculture plus productive durable et rentable pour les petits exploitants Il vise agrave ameacuteliorer les conditions de vie des consommateurs en mettant agrave leur disposition des produits agricoles agrave des prix compeacutetitifs agrave constituer une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherche deacuteterminants efficaces et collaboratifs et enfin agrave srsquoassurer que les technologies geacuteneacutereacutees au niveau national sont disponibles au niveau reacutegional
Le programme est financeacute par les pays au moyen drsquoun systegraveme de precirct obtenu de la Banque mondiale Le CORAF met en œuvre le programme au niveau reacutegional Toutes les parties se rencontrent deux fois par an pour eacutevaluer lrsquoeacutetat de la mise en œuvre et convenir drsquoactions preacutecises pour acceacuteleacuterer la mise en œuvre des reacutesultats convenus
Clocircture
Hormis les 13 pays ougrave le programme a eacuteteacute entameacute des activiteacutes sont en cours au Beacutenin en Guineacutee au Niger et au Togo Les projets devraient srsquoachever en deacutecembre 2019 pour ces pays
Le programme a pris fin dans tous les autres pays agrave lrsquoexception du Mali du Ghana et du Seacuteneacutegal ougrave le programme clos en deacutecembre 2018
Un PPAAO plus ambitieux
Srsquoappuyant sur les reacutesultats du PPAAO les pays la CEDEAO et la Banque mondiale sont en train de finaliser leurs plans de mise en œuvre pour impleacutementer un PPAAO plus ambitieux
La nouvelle intervention vise agrave intensifier consideacuterablement lrsquoadoption de technologies intelligentes face au climat agrave renforcer la creacuteation drsquoemplois et agrave eacutelargir lrsquoaccegraves aux marcheacutes reacutegionaux pour les produits cibleacutes Les femmes et les jeunes occupent une place primordiale dans le nouveau programme qui devrait ecirctre opeacuterationnel en 2019
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Les acteurs de trois grands programmes reacutegionaux de recherche agricole en Afrique se sont reacuteunis reacutecemment agrave Lusaka en Zambie pour partager leurs expeacuteriences et
renforcer leur collaboration
Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
Une reacuteunion de partage drsquoexpeacuterience similaire est drsquoores et deacutejagrave convoqueacutee pour lrsquoanneacutee prochaine en Afrique de lrsquoEst Les participants examineront les theacutematiques relatives au beacutetail et aux produits laitiers lrsquohorticulture les fruits et leacute-gumes et les ceacutereacuteales segraveches(sorgho et millet) en particulier
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Conception graphique Alassane Dia Conseillers eacuteditoriaux Dr Abdou Tenkouano Directeur Exeacutecutif CORAFDr Abdulai JALLOH Directeur de la Recherche et de lrsquo InnovationDr Nieyidouba Lamien Coordonnateur Reacutegional PPAAO
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Il srsquoagit notamment du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoEst (EAAPP) du Programme de productiviteacute agricole en Afrique Australe (APPSA) et du Programme de productiviteacute agricole drsquoAfrique de lrsquoOuest (PPAAO)
Ces programmes ont un point commun promouvoir la coopeacuteration pour la recherche et les technologies agricoles sur le continent et faciliter le partage de lrsquoinformation des connaissances et des technologies agricoles au-delagrave des frontiegraveres nationales
La reacuteunion de Lusaka nrsquoa pas seulement offert aux acteurs lrsquooccasion de creacuteer des reacuteseaux et des cadres de partage des connaissances indispensables pour des ameacuteliorations futures mais elle a aussi permis de tirer des leccedilons pour ameacuteliorer la mise en œuvre actuelle ainsi que les interven-tions futures
Un eacutenorme potentiel mais une faible contribution agrave lrsquoeacuteconomie agricole
Le secteur de lrsquoagriculture emploie environ 70 pour cent de la main-drsquoœuvre sur le continent Pourtant selon les experts la productiviteacute est encore tregraves faible Lrsquoensemble des importations annuelles de denreacutees alimentaires en Afrique est estimeacute agrave 35 milliards de dollars et ce chiffre devrait atteindre 110 milliards de dollars drsquoici agrave 2025
A lrsquoinitiative des Communauteacutes eacuteconomiques reacutegionales de nombreux pays africains en collaboration avec la Banque mondiale ont mis en œuvre au cours de la derniegravere deacutecen-nie drsquoimportants programmes reacutegionaux de recherche et deacuteveloppement agricoles
En Afrique de lrsquoOuest le PPAAO a eacuteteacute creacuteeacute agrave lrsquoinitiative de la Communauteacute eacuteconomique des Eacutetats de lrsquoAfrique de lrsquoOuest (CEDEAO) en reacuteponse agrave lrsquoengagement renouveleacute des Eacutetats africains drsquoacceacuteleacuterer la mise en œuvre du Programme Deacute-tailleacute de Deacuteveloppement de lrsquoAgriculture Africaine (PDDAA) Le CORAF la plus grande organisation sous reacutegionale de recherche en Afrique est mandateacute pour coordonner la mise en œuvre du PPAAO en Afrique de lrsquoOuest
Qursquoest-ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans le cadre du PPAAO
Au deacutebut du programme en 2007 lrsquoobjectif principal du PPAAO eacutetait drsquoatteindre six millions de personnes Selon les donneacutees disponibles le programme a largement deacutepasseacute ses objectifs initiaux et a atteint plus de 9 millions de personnes directement et 56 millions indirectement
Plus de deux cents technologies ont eacuteteacute diffuseacutees et adop-teacutees par pregraves de 45 millions de producteurs et transforma-teurs sur environ 48 millions drsquohectares
LES PRINCIPAUX PROGRAMMES REacuteGIONAUX DE RECHERCHE AGRICOLE PARTAGENT LEURS EXPEacuteRIENCES
Le PPAAO a financeacute des eacutetudes de master et de doctorat pour 1021 jeunes chercheurs dont 72 drsquohommes et 28 de femmes Certains de ces jeunes chercheurs participent deacutejagrave pleinement agrave lrsquoavancement de la recherche essentielle dans leurs pays respectifs
De nombreux observateurs font remarquer que le PPAAO a eacuteteacute un eacutenorme succegraves Et nous avons chercheacute agrave apprendre du PPAAO ce qui a fonctionneacute pourquoi et dans quelles circonstances Le PPAAO a partageacute certaines leccedilons avec ses partenaires agrave Lusaka et en a tireacute certaines pour ameacuteliorer de faccedilon pertinente le programme de transformation agricole en Afrique de lrsquoOuest
Intensification de la chaicircne de valeur du manioc
Lrsquoune des caracteacuteristiques novatrices du PPAAO a eacuteteacute la creacuteation de centres nationaux de speacutecialisation Chacun drsquoeux srsquoest vu attribuer le leadership de la recherche sur une culture prioritaire Il srsquoagit notamment du Centre des Racines et Tubercules (Ghana) du Riz (Mali) des Ceacutereacuteales segraveches (Seacuteneacutegal) des Fruits et Leacutegumes (Burkina Faso) du Plantain (Cocircte drsquoIvoire) de lrsquoAquaculture (Nigeria) du Maiumls (Beacutenin) du Beacutetail (Niger) et du Riz de Mangrove (Sierra Leone) Jusqursquoagrave preacutesent les centres sur les Ceacutereacuteales segraveches et Racines et Tubercules baseacutes respectivement au Seacuteneacutegal et au Ghana ont eacuteteacute transformeacutes en centres reacutegionaux drsquoexcel-lence Drsquoautres sont en voie drsquoobtenir ce statut tant convoiteacute
La particulariteacute de ces centres et leurs reacutesultats ont fait lrsquoobjet drsquoeacutechange
Les participants ont reconnu que la recherche a contribueacute agrave faire progresser la production et la transformation dans la chaicircne de valeur du manioc Ils ont fait savoir que cette filiegravere a un eacutenorme potentiel pour les eacuteconomies des pays producteurs et qursquoelle devrait ecirctre deacuteveloppeacutee et reacutepandue davantage
LrsquoEAAPP a publieacute des varieacuteteacutes de maiumls bio-fortifieacutees-hy-brides Le PPAAO qui a salueacute le potentiel eacutenorme de ces varieacuteteacutes a admis qursquoelles pourraient ecirctre introduites en Afrique de lrsquoOuest en particulier par le Centre national de speacutecialisation du maiumls baseacute au Beacutenin
A la fin de la reacuteunion les participants ont recommandeacute aux gouvernements et aux partenaires au deacuteveloppement drsquoinvestir davantage dans la chaicircne de valeur du manioc
Ils ont eacutegalement lanceacute un appel pour standardiser les concepts de Centre national de speacutecialisation de Centre reacutegional drsquoexcellence et de Centre reacutegional de leadership
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Elle reacutesume les principales activiteacutes du programme
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