BULLETIN DE LIAISON N° 15 Juillet 2013 · BULLETIN DE LIAISON N° 15 Juillet 2013 Éditeur...

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BULLETIN BULLETIN DE LIAISON DE LIAISON N° 15 Juillet 2013 Éditeur responsable : R. Vanhamme - [email protected] Rédaction : J-M. Luffin – [email protected] 16 rue des Tanneries, 5580 Rochefort 16 rue du Hableau, 5580 Rochefort    SOMMAIRE  : P. 1 Editorial 2 L'aquaponie, vous connaissez ? 4 Invitation 5 Communiqué de presse 6 La Wamme en chantier 7 Acrobates du jour et de la nuit 8 Quand la nature se fait belle 10 Fiche didactique 12 Question sans réponse 13 L'insolite du mois et Zoom Il faudrait apprendre à l'homme à aimer la nature avant qu'il Il faudrait apprendre à l'homme à aimer la nature avant qu'il s'engage dans la vie. s'engage dans la vie. Swami Rama Swami Rama

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BULLETIN BULLETIN DE LIAISONDE LIAISON N° 15 Juillet 2013

Éditeur responsable : R. Vanhamme - [email protected] Rédaction : J-M. Luffin – [email protected] 16 rue des Tanneries, 5580 Rochefort 16 rue du Hableau, 5580 Rochefort

   SOMMAIRE : P. 1 Editorial

2 L'aquaponie, vous connaissez ?

4 Invitation

5 Communiqué de presse

6 La Wamme en chantier

7 Acrobates du jour et de la nuit

8 Quand la nature se fait belle

10 Fiche didactique

12 Question sans réponse

13 L'insolite du mois et Zoom

Il faudrait apprendre à l'homme à aimer la nature avant qu'ilIl faudrait apprendre à l'homme à aimer la nature avant qu'il s'engage dans la vie. s'engage dans la vie. Swami RamaSwami Rama

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Editorial

DE L’EAU – SOURCE DE VIE ?

Journellement, nous pouvons constater des atteintes, parfois très graves, à notre environnement. Si bien que notre air, notre terre et notre eau sont dans un triste état. Et qu’il est indubitablement logique de se poser la question de la pérennité d’un environnement compatible avec la survie de l’homme. Le comble ! L’homme produirait-il les éléments de sa propre perte ?

En revenant de vacances dans des lieux désertés par les humains, de quoi prendre un bon bol d’air frais avant de reprendre la bataille pour l’environnement, nous ne sommes donc que très modérément surpris de trouver sur notre boîte courriels et dans notre boîte postale les éléments du dossier d’approfondissement de la carrière Lhoist à Jemelle. Il va sans dire que nous n’avons aucun grief à formuler contre les employés de Lhoist Industrie et que nous comprenions très bien que cette entreprise tente de faire perdurer ses activités sur ce site afin de probablement encore accroître les bénéfices de ce groupe mondial.

Ce que nous n’acceptons pas est que pour ce faire, Lhoist Industrie imagine une solution qui va encore plus endommager notre environnement puisqu’elle va s’attaquer à la source patrimoniale de Tridaine de l’Abbaye Saint Remy. Cette source, qui alimente l’Abbaye et sa brasserie, ravitaille également en eau potable, d’une grande pureté, la ville de Rochefort et quelques villages avoisinants. Et pour ce faire, l’industrie n’hésite pas à proposer le creusement de tranchées en site Natura 2000 et en réserve naturelle !

Gravissime est l'acte qui consiste à s’attaquer à l’eau, un bien commun que nous nous devons de préserver pour les générations futures. Déjà, bien des nappes aquifères sont polluées par les pulvérisations de produits chimiques en surface et par des surdosages de nitrates. Aussi, s’attaquer à la source de Tridaine, qui offre encore une eau d’une qualité exceptionnelle, est pour nous inconcevable. Qu’elle soit de surface ou souterraine, la protection de l’eau constitue pour nous une priorité que nos responsables publics doivent impérativement prendre en considération.

Aussi, nous n’avons pas hésité une seconde à nous associer à un collectif de particuliers et d’associations qui ont à cœur de s'investir activement dans la sauvegarde de l’environnement et du patrimoine naturel. Un comité a été créé, parce que la lutte pour l’eau de qualité risque d’être longue au vu des intérêts très importants qui sont en jeu. Un comité qui, bien entendu, va s’occuper de tenter de protéger la source de Tridaine contre les intérêts économiques, mais qui développera ses activités plus généralement pour la protection de l’eau.

Et l’année prochaine, très probablement, nous organiserons un BIG JUMP dans la Lesse à Chanly afin de participer à cette opération qui tente de porter l’attention des pouvoirs publics sur la problématique de l’eau et la sauvegarde voir l’amélioration de sa qualité.

Au moment ou vous lirez ces lignes, l’enquête publique pour le projet Lhoist aura pris fin. Mais quoiqu’il en soit, la bataille de Tridaine risque bien de n'être pas terminée pour autant. Il y va de la qualité de notre environnement. Nous vous tiendrons bien entendu informés des développements futurs.

Tant que la nature sera mise à l'écart de la totalité de nos activités, nous ne devons nous attendre qu'au pire. Et si nous acceptons ce dernier au nom de l'idéologie économique, dans ce cas nous l'aurons cherché et ne serons pas à plaindre de ce qu'il adviendra de nous tous. (J-M. Luffin)

Espérons que, cette fois, le bon sens aura le dessus sur la rentabilité immédiate et que Tridaine sera sauf.

Robert et Marie-Françoise Vanhamme

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A tous les échos

L'aquaponie, vous connaissez ?

Sous le signe de l'eau...SPECIAL SONDAGE   

   L'aquaponie consiste en la culture 

   de végétaux fertilisés par l'eau 

   d'un élevage de créatures aquatiques.       

   Dans un système aquaponique,  les déchets produits par  les poissons, au lieux d'être des nuisances, sont transformés par des bactéries   en   nourritures   pour   les   plantes.   Un   aquarium fonctionne ainsi. Toutefois, dans la majorité des cas, il produit 

trop de ces engrais, donc il faut y renouveler l'eau. 

Le mode de fonctionnement de cet écosystème est similaire à ce que la nature effectue. Il repose sur les  mêmes principes fondamentaux, en particulier le cycle de l'azote. Toutefois les densités des populations  (créatures aquatiques et végétaux) sont souvent nettement supérieures à ce que l'on rencontre dans la  nature, et le système est d'ordinaire plus isolé (reçoit moins d'apports) qu'un biotope naturel. 

Nous avons donc un cycle écologique dans lequel interviennent trois types d’organismes vivants :

Poissons : leurs déjections, riches en azote (ammonium et urée) et en phosphore et potassium, constituent une source de nutriments très utile pour les plantes, tandis que les aliments apportés aux poissons assurent à leur tour l'enrichissement du milieu sous forme d'engrais.

Bactéries aérobies : celles-ci transforment les matières organiques et l'urée en nitrites puis en nitrates, assimilables par les plantes sous forme minérale. Les bactéries jouent le rôle de filtre biologique (les excrétions des poissons s'avérant toxiques pour les poissons.)

Plantes cultivées : elles épurent l’eau de l’aquarium par assimilation au niveau des racines. Elles se servent des nutriments sous forme minérale pour croître.

TECHNIQUE : 

L’eau de l’aquarium est pompée puis emmenée dans le système hydroponique, de préférence une table à marée avec support de culture (billes d'argile, graviers…) et NFT horizontal ou vertical en sortie de filtre biologique, pour ensuite être redirigée vers les poissons.

Le but consiste à trouver le juste équilibre entre la population de poissons, la nourriture apportée, la population bactérienne et la végétation cultivée : une carence en azote (jaunissement des feuilles se développant en partant du bas des plantes) sera signe d’une sous­population de poissons et/ou d’un manque de nourriture. 

À   l’inverse,  des   taux de nitrites  et  de nitrates   trop  élevés   indiqueront  que  le   filtre   sur  plante est inefficace et que le métabolisme de ces dernières est insuffisant pour dépolluer l’eau des déjections qui s'y trouvent. Il arrive que des carences apparaissent principalement en fer et oligo­éléments, qu'il est aisé de trouver dans des décoctions d'algues et des extraits de fer chélaté.

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De bonnes raisons pour participer à un sondage qui ne vous demandera que deux minutes :                                   

L'intérêt de cet ingénieux procédé nous apparaît immédiatement : à grande échelle il permet une forme de culture maraîchère qui, pour être   insolite   n'en   est   pas  moins  des   plus   productives.   Au   niveau particulier,   l'aquaponie   a   également   de   beaux   jours   devant   elle, puisque   tout  un   chacun,  disposant   d'un  minimum de  place,  peut s'adonner à la culture de plantes décoratives ou consommables tout en associant l'intérêt, l'étude et le plaisir d'associer les poissons dans un cycle créatif qui demeure éminemment écologique, respectueux. 

En   compagnie   de  Jérome   Veriter,  Maxime   Caudron    doit  entreprendre  un stage auprès  du Groupe One,  dans   le  projet  « Aquaponiris ».  Dans  cette  perspective,  Maxime Caudron proposera un modèle d'entreprise sociale en lien avec l'aquaponie. Pour mener ce projet à  son terme, il effectuera une étude de marché sous la forme d'un sondage électronique. 

La Régionale Natagora­Famenne a accepté de coopérer à ce sondage, par le biais du présent bulletin, en  proposant à ses lecteurs d'y participer en nombre. 

Voici le lien :                                                                                                                                                                                                             https://docs.google.com/forms/d/1RfhDzKrxbM­vk7qp0ScKGd9AAsOTgVnlRCEatTaeWEo/viewform

     

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De l'eau aux poissons, des poissons aux rivières, des rivières aux plaines, des plaines aux forêts. Il était une fois l'Amérique, le temps d'un souvenir dont nous devrions refaire notre présent... 

Après plus de 25.000 ans d'occupation du sol américain, les Amérindiens laissèrent la terre aussi belle, aussi riche et aussi sauvage que leurs ancêtres l'avaient découverte en arrivant. Ce fut un succès écologique extraordinaire. Pour l'Amérindien, la forêt primitive, les prairies vierges, le désert brûlé par le soleil se trouvaient toujours à moins de quelques douzaines d'étapes de son campement. Le premier Américain faisait partie de la nature et réciproquement. Il connaissait la richesse, la beauté, la dureté et la menace de sa terre. Sens qui aujourd'hui, ne subsiste dans l'Amérique moderne que chez un individu sur 10.000 à peine. Robert Claiborne.

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INVITATION

REUNION DE LA REGIONALE NATAGORA FAMENNE16 rue des Tanneries à Rochefort (chez Robert et Marie-Françoise)

VENDREDI 26 JUILLET à 19 HEURES

Ordre du jour :

- Organisation des manifestations du 15 août à Wavreille

- Organisation de la manifestation "Hirondelles et Chauves-souris" du 24 août à Wellin

- Participation aux 10 ans de Natagora à Bruxelles le 29 septembre

- Comité pour la protection de l’eau et problème de la source de Tridaine

- Adeps 2014

- Programmation d’une activité avec le CCR Rochefort en mars 2015

- Divers

Bienvenue à tous

Les sandwichs et la Natagorix seront prévus pour le souper - PAF 5 euros.

Merci de prévenir de votre présence pour le 23 juillet pour une bonne organisation.

(Robert Vanhamme – [email protected])

L'éclaireur

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Communiqué de presse de Natagora

Une bonne nouvelle au niveau biodiversité mondiale, ce n’est pas si fréquent. Alors, autant s’en réjouir !

Au niveau mondial, Natagora agit pour 60% des espèces d'oiseaux en danger critique

Natagora  asbl  est   le   partenaire   pour   la  Belgique   francophone   et   germanophone  de  BirdLife   International,  alliance mondiale d’organisations de protection des oiseaux et de la nature.  BirdLife International  est  le plus  grand partenariat de conservation de la nature dans le monde avec 13 millions de membres et de sympathisants,  7.000 groupes locaux dans plus de 100 pays et 7.400 employés.

Un rapport publié lors du Congrès mondial de BirdLife International révèle que BirdLife a pris des mesures pour 60% des 197 espèces d'oiseaux en danger critique au niveau mondial, avec comme résultat la réduction ou la stabilisation des menaces qui pesaient sur elles. Le rapport met l'accent sur l'état actuel des oiseaux les plus menacés de la planète, les facteurs à l'origine de leur déclin et ce que BirdLife International est en train de faire pour remédier à travers ses Programmes de Prévention des Extinctions par la recherche de solutions innovantes de conservation et la création des mesures de conservation ciblées.

BirdLife a travaillé sur 115 espèces en danger critique d'extinction ; les résultats ont été positifs pour 80% d’entre eux, 63% ont vraisemblablement ralenti leur déclin et 20% sont considérés comme ayant déjà un statut amélioré. L’Europe et Asie centrale (66 des espèces menacées) sont les régions où la plupart des mesures de conservation ont été mises en œuvre. Les actions comprennent la sensibilisation du public et l’accroissement de la capacité de conservation et mènent à une réduction ou une stabilisation des menaces. Depuis 2008, le Partenariat BirdLife est également parvenu à la création d’aires protégées pour plus d'un tiers des 115 espèces. Pour la barge à queue noire, l’espèce migratrice d’Europe et Asie centrale dont l’aire de répartition tout au long de l’année est la plus vaste, ce sont au total, 20 partenaires nationaux qui travaillent activement à la conservation de cette espèce emblématique (dont notre partenaire flamand, Natuurpunt)

"Avec les mesures de conservation ciblées et des ressources adaptées, les espèces peuvent être sauvées. Des oiseaux comme le pétrel de Madère, le bouvreuil des Açores ou le faucon sacre répondent bien aux actions que les partenaires BirdLife prennent, avec l'aide des gouvernements, des bénévoles et des entreprises", explique le responsable conservation la nature de BirdLife Europe, Willem Van Den Bossche, qui poursuit : Grâce à ces efforts, des espèces comme le bouvreuil des Açores ont retrouvé un avenir.

Des projets, tels que The Amazing Journey parrainé par Swarovski Optik, la société leader sur le marché de l'optique mondiale, vise à sauvegarder le vanneau sociable, un petit échassier migrateur en danger critique d'Europe et d'Asie centrale dont l’observation d’un individu il y a quelques années dans les plaines hesbignonnes a créé l’émotion chez les ornithologues belges.

Jim Lawrence, directeur du programme de prévention de l’extinction des espèces de BirdLife, a déclaré: "Le Kazakhstan et le centre-sud de la Russie sont les seuls endroits au monde où niche le vanneau sociable. La principale menace pour sa survie est la persécution par la chasse illégale le long de la route de migration. Grâce au projet The Amazing Journey nous pouvons suivre le déplacement des oiseaux et l’évolution de la population et, le cas échéant, prendre des mesures d'atténuation de la chasse."

Les principales menaces pour les espèces d'oiseaux en Europe sont : les pertes d’habitat, la dégradation d'habitats due à l'agriculture intensive et l'utilisation de poisons.

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La Wamme en chantier

VOUS EN AVEZ RAS LE PLU... euh, ASSEZ DES DECHETS ERRANTS ?

EH BIEN NOUS AUSSI !

ET NOUS EN AVONS ASSEZ AUSSI DES DEGRADATIONS CONTINUELLES PRODIGUEES A NOTRE ENVIRONNEMENT

N'estimez vous pas qu'il est absolument inacceptable de percevoir notre environnement à travers des   amoncellements   de   déchets   de   toutes   sortes ?   Trouvez­vous   que   le   pollueur   devrait impérativement  être   le  payeur  effectif   et  que   ceux  qui   jettent   leurs  déchets  dans   la  nature devraient obligatoirement les enlever ? Nous pensons de même ! Hélas, ce n'est pas le cas et les responsables (à tous les échelons) dorment sur leurs deux oreilles. Mais il n'y a pas d'avenir pour une société incivique, insouciante, qui se saborde de la sorte. Alors, nous vous invitons plus que jamais   à   retrousser   vos  manches   et   à   venir  nous  donner  un   coup  de   mains  pour   le   grand nettoyage des berges de  la rivière Wamme,  qui   traverse  la réserve  naturelle  des Prés  de   la Wamme, à Hargimont. 

Nous qui clamons à qui veut l'entendre que nous voulons que le monde change, commençons  par changer nous­mêmes et passons à l'action !

Rendez-vous : le 14 juillet prochain – 9h30 devant l’église d’Hargimont.

N’oubliez pas d’apporter vos bottes, gants et pique-nique.

Pour tous renseignements et inscription (souhaitée) : Robert Vanhamme : 0498/100 271 ou [email protected]

Y en a ras-le-plumet de manger dans

une poubelle, pfffff....

Tu parles d'un menu...Bande de civilisés !

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Acrobates du jour et de la nuit

Le 24 août à la Maison des Associations, route de Beauraing - WELLIN

En permanence à partir de 11h : 3 expositions

« Si j'étais une hirondelle » élaborée par le G.A.L. "Haute-Meuse" et l'asbl " Les Bocages" Commentateur : Jacques Gallez« Acrobates de la nuit » Guy Deflandre, naturaliste et photographe sur les traces des chauves-souris durant un bon demi-siècle, nous fait le plaisir de partager ses magnifiques images sur ces fameuses « acrobates ».« Hirondelles et chauves-souris » vues par Christophe Jadin, jeune artiste wellinois.

1 animation – spectacle

"Sous ton aile" A 16 heures : par et avec Julie Renson, conteuse professionnelle, elle vous guide tout au long de cette très belle exposition «Si j’étais une hirondelle » Inscription vivement conseillée (max 40pers) 1€/pers. www.envolubilis.be

3 Balades guidéesA 9 h 30 : balade guidée sur le thème des hirondelles avec Les Naturalistes de la Haute Lesse, RDV à Revogne A 14 heures : balade "chauves-souris" dans la Réserve naturelle de Revogne avec Pierrette Nyssen et Thibaut Goret - Rendez-vous à la Maison des Associations de Wellin.A 21h : balade "chauves-souris en nocturne » avec Thibaut Goret et Pierrette Nyssen RDV : avec Pierrette Nyssen et Thibaut Goret - Rdvs à la Maison des Associations de Wellin

1 Atelier créatif

A 17 heures 30 : atelier « Fabrication d’abris à chauves-souris »

3 Exposés sur les chauves-souris

A 19 heures 30 - Life Prairies bocagères : présentation du programme d’action pour les chauves-souris par Thibaut Goret- Écologie et cycle de vie des 3 espèces de chauves-souris ciblées par ce projet Life par Pierrette Nyssen- Quelques informations locales (sites, Trou Picot, expérience de baguage …), historique phylogénétique et présentation du livre "Acrobates de la nuit " de et par Guy Deflandre

1 visite de terrainA 20h30 départ pour le trou Picot (Grottes de Han sur Lesse) avec Guy Deflandre - max 15pers (inscription indispensable).Bar ouvert et petite restauration sur place. Stand avec vente de vins de fruits et de la bière de la régionale Famenne : La Natagorix

Une collaboration de :Natagora Famenne, Life Prairies Bocagères, Commune de Wellin, Naturalistes de la Haute-Lesse. Rens. : R. Vanhamme, [email protected] 0498/100271 et F. Laurent, [email protected] 084/430045

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Billet d'humeur

Quand la nature se fait belle

J-M Luffin

En région wallonne, il est des petites villes (parmi tant d'autres) qui n'aiment pas trop les arbres, la nature en général bien qu'elles fassent tout afin que l'on croie le contraire. Un bête exemple : sur les squares, les rond­points, consciencieusement nettoyés de toute trace de nature indélicate, aux essences ligneuses, sauvageonnes qui (devraient) pourraient inspirer le respect, on leur préfère soit un vide clinique, désertique, soit des œuvres bien humaines qui rassurent sur le bon­sens, la pérennité  de notre civilisation. C'est que, dans ces patelins, Madame, on y « intègre l'art ». Notamment en édifiant des monuments, des choses plus ou moins artistiques mais totalement incongrues en ces endroits, et pour de coquets budgets frisant les 35.000 euros, voire plus. Argent que l'on se défendrait d'investir pour y planter telle ou telle essence, comme il se pourrait parfaitement. Car c'est tout à fait possible !

  

Un cas parmi d'autres ? Lorsqu'un alignement d'une dizaine de peupliers gêne la vue sur un merveilleux et moderne   centre   commercial,   eh  bien  on   les   rase   vite   fait.   Personne  n'y  voit   rien   à   redire.  Même pas   les « écolos ». C'est que l'« économie » prime, Monsieur ! Sur la majorité, pour ne pas dire l'entièreté, des vastes rond­points établis aujourd'hui, en Belgique comme ailleurs, pas d'arbres, jamais. Par peur de distraire la gent automobile ?  Que dire  alors  des  panneaux publicitaires  géants  qui  processionnent   le   long  des  routes !  Par crainte de ne pas voir débouler les chauffards ? Peu crédible dans la plupart des cas. Les forcenés du volant ne se donnent guère de limites et le Code de la route ne saurait les impressionner. 

Même à une époque du « tout à la voiture », à l'heure où   les   efforts   consentis   pour   reboiser   maints territoires   malmenés   ne   suffisent   même   pas   à compenser   la   déforestation   organisée,   on   s'attache encore et toujours, sous de futiles prétextes, à ignorer l'importance   écologique   que   représente   le   moindre arbre, à   ignorer un peu partout ces « insignifiants » espaces   ­  néanmoins  perdus  pour  une  nature  dont nous sommes de moins en moins dignes. 

On préfère, et de loin, s'acharner à  éradiquer  toute branche de ces arbres qui ont la mauvaise idées d'en faire. C'est qu'un arbre, pour nos édiles, est tout juste 

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un banal élément décoratif. Et si l'on se borne aujourd'hui à laisser encore debout quelques troncs mutilés, voire quelques   espèces  naines  pour  qu'elles  n'atteignent   jamais   la  majesté   d'un  bel   arbre,   le   citoyen  ne  pourra prétendre que la ville n'est qu'une cité de béton et de bitume ! Ainsi l'honneur est­il sauf, et si la nature trinque, c'est qu'elle peut le faire puisqu'elle ne s'en est jamais plainte...

Entrez dans Marche, en venant de Marloie. Depuis le vaste rond­point, vous pouvez apercevoir un bosquet, sur la droite, jadis lieu de toutes les libertés végétales où le regard butait sur le buissonnement laissé à sa propre guise. Depuis les coûteux et interminables travaux « d'embellissement », le voilà devenu un endroit de nature propre, aplani, rasé, tout à fait respectable et dans le ton prétentieux qu'arbore, sans jeu de mot, cette cité. Un arbre tous les 4 mètres, tandis que ceux qui bordaient l'autoroute surplombante ont été tout simplement abattus alors qu'ils s'y trouvaient tranquilles, si l'on peut dire, depuis des lustres, sans que personne n'y trouve à redire.

Des exemples de ce genre, qui peuvent paraître ridiculement insignifiants, foisonnent cependant un peu partout. Il suffit d'y être attentif pour se convaincre que les pouvoirs communaux n'apprécient pas trop la nature. C'est fou la quantité d'espace urbain où l'on pourrait planter un, voire plusieurs arbres. La nature, on l'aime surtout dans les dépliants, les documentaires. Chez soi, en ville ou aux abords de celle­ci, le plus souvent elle gêne. Pour preuve, le nombre d'arbres que l'on mutile ou abat, que ce soit dans des terrains privés ou autres, sans réfléchir aux conséquences que cela comporte. 

Par contre, ce qui ne perturbe nullement les élus ce sont les tonnes de déchets qui souillent, qui enlaidissent les routes et rivières de d'une certaine Wallonie « havre de paix, de beauté,   d'expansion   touristique,  économique ».   Fermez   le ban.  

    Cette bande de terre de remblais est l'ancien site d'une  douzaine d'arbres, qui, manifestement dérangeaient...

Aujourd'hui,  ère de  l'obsession du micro­gazon,  la nature doit être propre, gérable, bref : à hauteur humaine mais pas plus. Signe des temps : si l'on a des cheveux, eh bien on les rase,  pour  paraître  plus   ceci  ou  cela.   Il   faut  que  Nature recule, qu'elle n e nous rappelle rien de nos origines. Pour ce faire, il importe qu'elle soit insidieusement grignotée. Il 

faut raser la moindre pâquerette, le plus audacieux pissenlit, la haie qui se permettrait d'être trop hirsute, l'arbre qui aurait l'audace de perdre ses feuilles ou « d'être dans le chemin ». Enfin tout ce qui oserait détonner sur l'ordre militaire, aseptisé,  rassurant de la conception d'une nature réglementée. A la manière rêvée par des gestionnaires communaux qui viendront encore parler de «nature», de «respect pour les générations futures». Oui, sans doute, du moins tant que ces reliquats de nature sans danger peuvent se mirer de loin, sans que l'on puisse s'y tacher ; tant que l'herbe ne dépasse pas 5 cm., que l'on ne risque pas de glisser sur une feuille morte ou de recevoir une saleté de pollen sur une automobile, alors oui, Monsieur, la nature est belle et on l'aime bien, savez vous. 

Ma   conviction   est   que   les   politiciens   qui   font   des   gorges chaudes sur « leur » nature, « leur » patrimoine, sont totalement égarés.  Parce que, avoir  les pieds sur terre implique que l'on médite sur sa responsabilité, sur les conséquences à long terme des actes avant d'ordonner d'éradiquer quoi que ce soit, avant de  se  mêler  de   faire  polluer  une armée de   jardiniers­raseurs (dans   tous   les   sens   du   terme)   pour   rendre   propre,   jolie, façonnée, géométrique ce qui subsiste dans les villes de pseudo­nature. Pauvres électeurs que nous sommes, qui oublions si vite ce que nous devons à une nature que nous abandonnons à des plans de gestions si peu responsables. 

                                                                      Et pourtant, c'est possible ! 

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FICHE DIDACTIQUE

Réserve naturelle du Coin de Suzin, à Rochefort

Vesce à épis Vicia Cracca (famille des Fabacées)

Botanique

Plante vivace hémicryptophyte (les parties aériennes meurent en hiver mais les racines subsistent) de 40 à 200 cm ayant une souche rampante produisant des stolons. Feuilles alternes portant de 5 à 15 paires de folioles, chaque feuille étant terminée par une ou des vrilles ramifiées. Fleurs disposées à l’aisselle des feuilles en grappes assez denses, ces fleurs sont longues de 8 à 12 mm, bleues ou violet pâle. Gousses glabres de 10 à 25 mm.

Biotope

On la trouve dans les talus, berges des cours d’eau, prairies, friches, coupes forestières, bords des chemins, abords des cultures, haies. Plante commune.

Noms populaires (vernaculaires)

Vesce à bouquets, pois à crapauds, jarosse, luizet des prés, vescecraque. Etymologie

Vicia : nous avons le choix entre deux étymologies. Vicia peut venir de « vincere », vaincre, avoir le dessus ou de « vincire » attacher, enlacer ; les deux faisant allusion au fait que la plante grimpe, s’attache et surplombe ainsi les autres plantes.

Cracca est simplement l’ancien nom latin du genre Vicia

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Usage culinaire

Plusieurs espèces de vesces ont été cultivées pour la consommation humaine mais certaines nécessitent une longue cuisson afin d’éliminer les substances toxiques. La vesce en épis en particulier possède des graines dont le goût d’amende amère est un indice de la présence d’acide cyanhydrique potentiellement dangereux.

Autres usages

La Vicia cracca est mellifère et elle fournit un bon fourrage.

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Question sans réponse

QUI PEUT NOUS DIRE ?...

...A qui avons-nous affaire ?

n°14 : I I s'agissait du ver de feu (capitella capitata)

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L'insolite du mois

A voir, à revoir, à lire, à relire... A transmettre, à méditer,...

Sur Google :

La semence dans tous ses états

Consommer moins, consommer mieux

Eloge de la plante (Francis Hallé)

A lire :La solidarité chez les plantes, les animaux, les humains, Jean-Marie Pelt, Poche.

Et bonnes vacances !