Bulletin de l'École de réadaptation · 2014-12-17 · L’Informe-acteUrS – décembre 2014 1...

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L’Informe-acteUrS décembre 2014 1 Décembre 2014 Mot du directeur de l’École de réadaptation Bonjour à vous tous! C’est avec grand plaisir que je vous fais part de ce premier mot du directeur depuis mon entrée en fonction le 1 er juillet 2014. J’en profite pour souligner l’excellence de ma prédécesseure, Pre Johanne Desrosiers, qui a été une leader remarquable pour les huit premières années. Au mois d’août dernier, nous avons accueilli notre 8 e cohorte d’étudiants aux programmes d’ergothérapie et physiothérapie. Nous avons accueilli 65 étudiants en ergothérapie et 46 étudiants au programme de physiothérapie. On note un plus grand nombre d’étudiants en ergothérapie lié au processus d’offre des admissions. Je remercie l’ensemble des acteurs d’avoir relevé ce défi d’un plus grand nombre d’étudiants en première année. Concernant le campus Longueuil, le programme de maîtrise en pratiques de la réadaptation a accueilli en septembre 30 nouveaux étudiants et le microprogramme de gestion des invalidités est en processus d’admission actuellement pour accueillir ses nouveaux étudiants en janvier prochain. Une hausse des demandes d’admission dans l’ensemble de nos programmes nous laisse croire en une bonne crédibilité de nos programmes de formation à l’échelle québécoise. Autres faits saillants, notons la publication d’un livre portant sur les « Méthodes qualitatives, quantitatives et mixtes » produit par Pre Nadine Larivière et Pr Marc Corbière. Le lancement a été un succès autant au Campus de la santé qu’à Mont réal. Une belle retombée qui se mérite une rubrique dans les pages suivantes. Comme vous le savez, l’automne 2014 a été un moment difficile concernant le budget de l’Université de Sherbrooke et, en conséquence, de notre faculté. Somme toute et fort du soutien du comité de direction de la faculté, nous n’avons pas eu de coupures de personnel. Notre contribution au plan de redressement budgétaire a été la hausse des clientèles étudiantes. Dans ce contexte, nous envisageons différents scénarios pour les prochaines années, sans toutefois mettre en péril nos formules pédagogiques. Je termine mon mot en soulignant l’avancement des travaux du projet de développement d’une maîtrise professionnelle en ostéopathie qui est sous l’égide de l’École de réadaptation. En effet, soutenu par la Faculté de médecine et des sciences de la santé, nous travaillons actuellement au développement d’un projet de maîtrise professionnelle dans ce domaine. Nos efforts sont en cohérence avec les attentes de l’Office de la profession qui semble de nous indiquer que la pratique de l’ostéopathie doit être encadrée par une formation universitaire. Madame Chantal Morin est notre chargée de projet de ce dossier important. Sur ce, j’en profite pour vous souhaiter un bon temps des Fêtes qui sera à nos portes sous peu. En espérant que vous profiterez de vos familles et de vous amis de façon de faire le plein d’énergie! Pr Michel Tousignant, pht, Ph.D. Directeur et vice-doyen à la réadaptation Pr Michel Tousignant

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Page 1: Bulletin de l'École de réadaptation · 2014-12-17 · L’Informe-acteUrS – décembre 2014 1 Décembre 2014 Mot du directeur de l’École de réadaptation Bonjour à vous tous!

L’Informe-acteUrS – décembre 2014 1

Décembre 2014

Mot du directeur de l’École de réadaptation

Bonjour à vous tous! C’est avec grand plaisir que je vous fais part de ce premier mot du directeur depuis mon entrée en fonction le 1er juillet 2014. J’en profite pour souligner l’excellence de

ma prédécesseure, Pre Johanne Desrosiers, qui a été une leader remarquable pour les huit premières années.

Au mois d’août dernier, nous avons accueilli notre 8e cohorte d’étudiants aux programmes d’ergothérapie et physiothérapie. Nous avons accueilli 65 étudiants en ergothérapie et 46 étudiants au programme de physiothérapie. On note un plus grand nombre d’étudiants en ergothérapie lié au processus d’offre des admissions. Je remercie l’ensemble des acteurs d’avoir relevé ce défi d’un plus grand nombre d’étudiants en première année. Concernant le campus Longueuil, le programme de maîtrise en pratiques de la réadaptation a accueilli en septembre 30 nouveaux étudiants et le microprogramme de gestion des invalidités est en processus d’admission actuellement pour accueillir ses nouveaux étudiants en janvier prochain. Une hausse des demandes d’admission dans l’ensemble de nos programmes nous laisse croire en une bonne crédibilité

de nos programmes de formation à l’échelle québécoise.

Autres faits saillants, notons la publication d’un livre portant sur les « Méthodes qualitatives, quantitatives et mixtes » produit par Pre Nadine Larivière et Pr Marc Corbière. Le lancement a été un succès autant au Campus de la santé qu’à Montréal. Une belle retombée qui se mérite une rubrique dans les pages suivantes. Comme vous le savez, l’automne 2014 a été un moment difficile concernant le budget de l’Université de Sherbrooke et, en conséquence, de notre faculté. Somme toute et fort du soutien du comité de direction de la faculté, nous n’avons pas eu de coupures de personnel. Notre contribution au plan de redressement budgétaire a été la hausse des clientèles étudiantes. Dans ce contexte, nous envisageons différents scénarios pour les prochaines années, sans toutefois mettre en péril nos formules pédagogiques.

Je termine mon mot en soulignant l’avancement des travaux du projet de développement d’une maîtrise professionnelle en ostéopathie qui est sous l’égide de l’École de réadaptation. En effet, soutenu par la Faculté de médecine et des sciences de la santé, nous travaillons actuellement au développement d’un projet de maîtrise professionnelle dans ce domaine. Nos efforts sont en cohérence avec les attentes de l’Office de la profession qui semble de nous indiquer que la pratique de l’ostéopathie doit être encadrée par une formation universitaire. Madame Chantal Morin est notre chargée de projet de ce dossier important. Sur ce, j’en profite pour vous souhaiter un bon temps des Fêtes qui sera à nos portes sous peu. En espérant que vous profiterez de vos familles et de vous amis de façon de faire le plein d’énergie!

Pr Michel Tousignant, pht, Ph.D.

Directeur et vice-doyen à la réadaptation

Pr Michel Tousignant

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Mot de la directrice et du directeur

Chères collègues, chers collègues,

Au cours des derniers mois, les programmes d’ergothérapie et de physiothérapie ont été actifs à poursuivre l’actualisation des curriculums, à réfléchir à leur bonification et à implanter des nouveautés. Parmi ces nouveautés en ergothérapie, il y a le cours Société, Culture et Occupation, offert en 1

re année qui vise à reconnaître et à comprendre l’interaction

dynamique entre l’environnement socioculturel, la cliente ou le client et ses occupations et qui aborde des thèmes comme les inégalités sociales, la diversité ethnique et la sociologie du travail. Du côté de la physiothérapie, nous actualisons présentement une refonte des activités d’apprentissage de l’anatomie pour les étudiants du programme.

Dans nos deux programmes, nous avons accueilli de nouveaux professeurs.

Véronique Provencher, erg. Ph.D. s’est jointe à nous en juin. Elle a une expertise en cognition et auprès des aînés. En physiothérapie, Chantal Camden s’est jointe au programme en avril dernier. Son expertise est au niveau de l’organisation des services de réadaptation pour les enfants ayant une déficience physique. Plus récemment, Nicole Marquis a réussi avec brio la défense de sa thèse de doctorat le 3 novembre dernier et se joindra officiellement au programme en janvier 2015. Avec son expertise dans le domaine cardiorespiratoire, le programme de physiothérapie renforce ses assises dans ce champ de pratique de la physiothérapie. Il nous est agréable de voir que nous sommes maintenant à accueillir des anciens finissants parmi notre communauté de tuteurs et superviseurs de stage! Nous sommes heureux de vous accueillir et constatons que vous contribuez

significativement à la formation de vos pairs. L’année 2015 sera teintée entre autres d’une révision des mandats et du fonctionnement de certains de nos comités, de la poursuite de l’opérationnalisation du parcours de professionnalisation dans le programme d’ergothérapie, de la cartographie de nos programmes, une poursuite de nos réflexions sur la formation continue et sur le développement de programmes de formation pour les ergothérapeutes et physiothérapeutes en exercice. En ce mois de décembre, nous voulons vous exprimer combien nous apprécions votre implication dans nos programmes et vous souhaitons une prochaine année tout aussi stimulante et agréable. Meilleurs vœux pour le temps des fêtes! Au plaisir de vous retrouver et poursuivre notre collaboration.

Pre Nadine Larivière

Directrice du programme d’ergothérapie

Pr Yannick Tousignant-Laflamme

Directeur du programme de physiothérapie

Direction des programmes

d’ergothérapie et physiothérapie

Pre Nadine Larivière

Pr Yannick Tousignant-Laflamme

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Mme Geneviève Cadieux, coordonnatrice Campus Longueuil

Le diplôme interfacultaire en gestion globale de la santé

au travail est un bel exemple de collaboration

entre la Faculté d’administration et la

Faculté de Médecine et des sciences de la santé

(FMSS) de l’Université de Sherbrooke. Il est décerné

aux personnes qui ont suivi le microprogramme de 2e cycle en gestion

stratégique de la SST (Faculté d’administration), le microprogramme de 2

e cycle en gestion de l’invalidité (Faculté de médecine et de sciences de la santé), ainsi que l’activité

d’intégration commune aux deux programmes. Le vendredi 13 juin dernier, lors d’un 5 à 7 tenu au Campus de Longueuil, les responsables des deux microprogrammes, Pre Marie-France Coutu pour la FMSS et Pr Michel

Pérusse pour Administration, ont eu l’honneur de remettre leur diplôme aux trois premiers gradués du programme. Il s’agit de Mireille Desbiens (photo 1), Michelle Boisvert (photo 2) et Abdellatif Tringa.

Chaire de recherche en réadaptation au travail : les outils de mesure pour faciliter

la reprise du travail

Renouvellement du mandat de la Chaire de recherche en réadaptation au travail

Le 5 novembre dernier, la Chaire de recherche en réadaptation au travail (Fondation J. Armand Bombardier/Pratt & Whitney Canada) a tenu à Longueuil une importante journée d’activité consacrée aux outils de mesure pour faciliter la reprise du travail après une absence prolongée. L’événement a réuni près de 120 participants de différents horizons, de la gestion des ressources humaines aux milieux cliniques publics et privés, en passant notamment par les firmes d’assurances, le milieu syndical, les associations professionnelles et, bien entendu, par le secteur de la recherche en prévention d’incapacité et réadaptation au travail. En matinée, les participants ont pu prendre connaissance des résultats de projets de recherche actuellement en cours ou réalisés durant les dernières années.

Fait important à mentionner, huit étudiants ont présenté une affiche scientifique concernant leur projet d’étude. La matinée s’est terminée par une table ronde sur l’utilité des outils de mesure en incapacité et réadaptation au travail et leur utilisation par différents partenaires. Deux ateliers se sont tenus en après-midi, alors qu’un nombre plus restreint de participants ont pu reprendre, d’une manière détaillée et appliquée, les éléments de deux des quatre outils de mesure illustrés plus théoriquement en matinée. Pour en savoir davantage, nous vous invitons à consulter plus particulièrement l’onglet consacré à cet effet du site du CAPRIT : http://www.usherbrooke.ca/caprit/. Éric Vaillancourt, Ph.D., Coordonnateur de recherche, Campus Longueuil

La Chaire de recherche en réadaptation au travail (Fondation J. Armand Bombardier et Pratt & Whitney Canada) vient d’entamer un troisième mandat de recherche de cinq années. Ses objectifs généraux consistent à favoriser : 1- la recherche sur le développement et l’évaluation de programmes de prévention d’incapacité au travail et de réadaptation au travail; 2- la transmission et l’appropriation des connaissances auprès de différentes populations.

Les problèmes de santé les plus associés à l’incapacité au travail sont les troubles musculosquelettiques, les troubles mentaux courants et le cancer. Lors du premier mandat (2003-2008), les activités dirigées par Dr Patrick Loisel ont surtout ciblé les personnes affectées de troubles musculosquelettiques. Le second mandat (2009-2014), cette fois sous la direction de Pre Marie-José Durand, a été l’occasion d’élargir les recherches aux besoins criants des personnes dont l’incapacité de travail prolongée est en lien avec des troubles mentaux courants ou des cancers. Les travaux du troisième mandat (2014-2019) qui s’amorce, toujours dirigés par Pre Durand, s’inscriront dans la voie amorcée dans les cinq dernières années, mais en élargissant le domaine d’études pour intégrer les incapacités de travail liées au vieillissement des travailleurs. Il est à noter qu’un troisième partenaire majeur, en l’occurrence Hydro-Québec, contribuera financièrement aux activités de la Chaire, et ce, au moins pour les trois prochaines années

Nouvelles du campus Longueuil

Madame Mireille Desbiens

Madame Michelle Boisvert

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Prix Charcoat 2014

C’est avec honneur que nous avons appris que Pr Jean Mathieu, clinicien et professeur-chercheur au site Saguenay, a rapporté le prix Charcoat 2014. Il s’agit d’un prix particulier puisqu’il a été obtenu à la suite du vote de l’ensemble des résidents du programme de neurologie de l’Université de Montréal. Au cours des quinze dernières années, c’est plus de 40 résidents seniors en neurologie des Université de Sherbrooke, Laval, McGiIl et Montréal qui ont été exposés aux pathologies neuromusculaires traitées à la Clinique des maladies neuromusculaires (CMNM) du CSSS de Jonquière. Au-delà de ses qualités personnelles, ce prix témoigne, d’une part de la pertinence de cette exposition en raison de la richesse des pathologies observées à la CMNM et, d’autre part, de la qualité des infrastructures et de l’environnement humain de la clinique qui permet la réalisation de cet enseignement.

Pensons ici en particulier aux infirmières et aux secrétaires de la CMNM qui, jour après jour et malgré une tâche clinique lourde, offrent un support indéfectible aux

résidents et à nos administrateurs qui croient en notre mission et supportent notre développement. Ce prix doit donc être considéré comme une reconnaissance collective. Bravo Pr Mathieu!

Lancement d’un nouvel ouvrage de Pr Marc Corbière et Pre Nadine Larivière

En septembre dernier, deux lancements ont eu lieu à Montréal et à la FMSS de l'Université de Sherbrooke pour faire connaître un nouveau livre intitulé:

MÉTHODES QUALITATIVES, QUANTITATIVES ET MIXTES Dans la recherche en sciences humaines, sociales et de la santé -

Presses de l'Université du Québec

Cet ouvrage a été édité par Marc Corbière, professeur titulaire à l'École de réadaptation (campus Longueuil) et Nadine Larivière, directrice du programme d'ergothérapie. Il comprend une palette de 26 devis ou analyses de recherche. Quarante-quatre collaborateurs y ont contribué, dont Marie-José

Durand, professeure titulaire à l'École de réadaptation (campus Longueuil) et Marie-France Coutu, professeure agrégée à l'École de réadaptation (campus Longueuil). Cet ouvrage est original, car il fait des ponts entre les méthodes de recherche qualitatives, quantitatives et mixtes et met en lumière leurs points communs et leurs articulations. Aussi, il offre des applications concrètes détaillées qui permettent de reproduire le cheminement méthodologique emprunté par les auteurs. Cet ouvrage est un livre que nos étudiants pourront consulter pour les accompagner dans la réalisation de leur projet de recherche.

Distinctions de membres

à l’École de réadaptation

Pr Jean Mathieu

Pr Marc Corbière et Pre Nadine Larivière

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Personnel enseignant Pre Emmanuelle Jasmin, erg., Ph.D. est professeure à l’École de réadaptation depuis

2008. Comme ergothérapeute, elle a surtout travaillé auprès des enfants, et ce, dans divers milieux (centre hospitalier, clinique privée, pédiatrie sociale). En plus de sa formation en ergothérapie, elle détient un microprogramme de 2

e cycle en art-thérapie de l’UQAT, une

maîtrise en science de la réadaptation de l’Université McGill ainsi qu’un doctorat en éducation de l’Université de Sherbrooke. Son mémoire et sa thèse doctorale portaient respectivement sur le trouble du spectre autistique et le trouble de l’acquisition de la coordination (TAC; dyspraxie).

À l’École de réadaptation, Emmanuelle est directrice de l’unité « Enfant et Occupation », un cours sur l’intervention ergothérapique auprès des enfants, ainsi que de l’unité « Société, culture et occupation », un nouveau cours en ergothérapie sur l’environnement socioculturel en lien avec la diversité et les occupations humaines. Elle est également tutrice dans l’unité Évaluation en ergothérapie (volet enfant) et responsable du cours à option sur l’approche CO-

OP en ergothérapie. De plus, elle donne des conférences dans différentes unités, notamment sur l’ergothérapie en santé mentale auprès des enfants, le développement et les occupations des enfants, le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), l’historique de l’ergothérapie et le modèle KAWA. En outre, Emmanuelle codirige des groupes d’étudiants réalisant des projets de recherche. À ce jour, les projets ont porté sur la méthode Padovan de réorganisation neurofonctionnelle, l’évaluation de l’écriture manuelle, la méthode « ABC boum! » et les besoins des jeunes adultes ayant un TAC.

Depuis l’automne 2013, Emmanuelle est adjointe à la vie étudiante à la FMSS. Les étudiant(e)s peuvent la consulter pour diverses raisons, telles que des questionnements concernant leur orientation professionnelle, des difficultés interpersonnelles, des difficultés d'adaptation à la vie universitaire, de l’isolement social, un manque de confiance en soi ou un projet lié à la vie étudiante. Chercheuse affiliée au centre affilié universitaire (CAU) du CSSS-IUGS, Emmanuelle est maintenant coresponsable de l’axe Développement de l’enfant dans sa famille et sa communauté du CAU du CSSS-IUGS. Elle est aussi membre associée de l’axe Mère-Enfant du centre de recherche du CHUS. Ses intérêts de recherche portent principalement sur les pratiques de réadaptation destinées aux enfants ayant des problèmes neurodéveloppementaux (ex. : TAC, TSA) ou issus de milieux défavorisés. Présentement, elle est cochercheuse dans le cadre d’un projet portant sur le modèle « Partnering for change » pour les enfants ayant un TAC en milieu scolaire et d’un autre sur les pratiques partenariales auprès de jeunes en besoins multiples.

Enfin, Emmanuelle a participé à l’implantation du service de pédiatrie sociale dans l’Intervention de quartier du CSSS-IUGS. Depuis 2012, elle supervise à distance des étudiant(e)s en ergothérapie réalisant des stages novateurs en pédiatrie sociale ou à la maternelle dans le quartier d’Ascot à Sherbrooke.

Personnel de soutien

Madame Sylvie Brousseau est commis aux affaires académiques à l’École de réadaptation au

campus de la santé de l’Université de Sherbrooke. Sylvie a intégré l’équipe de l’École en mai 2008 au

début de l’ouverture des programmes de la réadaptation du campus de la santé à la FMSS.

Sylvie travaille en étroite collaboration avec la coordonnatrice administrative de l’École, Madame Nicole Nolin. Ses principales tâches consistent à la gestion des dossiers académiques des étudiants et étudiantes des programmes d’ergothérapie et de physiothérapie. Sylvie s’assure des inscriptions et des retraits aux cours, compile et enregistre les notes, fait la répartition des groupes d’étudiants pour tous les cours, collabore aux calculs des dossiers admissions, etc. Elle vérifie et corrige les fautes de grammaire des examens. Sylvie travaille aussi pour les ECOS; prépare l’horaire des étudiants et imprime la documentation. Sylvie maîtrise très bien la langue française et ses particularités ce que le personnel de l’École apprécie chez Sylvie.

Portrait d’un membre de personnel

à l’École de réadaptation

Pre Emmanuelle Jasmin

Sylvie Brousseau

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Audrée Jeanne Beaudoin, erg., Ph.D

Présentation d’une ex-étudiante maintenant au Ph.D.

Un doctorat, pour moi, c’était loin d’être un plan de match lors de mon entrée en

ergothérapie à l’Université de Sherbrooke. Toutefois, au cours des années qui ont suivi, j’ai eu

l’opportunité d’effectuer des stages d’été en recherche et je me mentirais si j’osais dire, ou

même penser, que cela ne m’avait pas donné la piqûre. Ces stages ont réellement réveillé un

intérêt en moi, voire une passion : la recherche. Ce n’est pas tout, ce nouvel intérêt a su être

stimulé par un autre domaine : la pédiatrie. En effet, encore dans un stage, mais cette fois

dans une école spécialisée accueillant des enfants ayant une déficience intellectuelle, j’ai vu

croitre en moi une flamme pour la réadaptation pédiatrique. Bref, à la suite de l’obtention de

ma maîtrise professionnelle en ergothérapie au printemps 2012, tout s’était dessiné dans ma

tête. C’est alors que je me suis lancée dans l’aventure des études supérieures en combinant

mes intérêts au niveau de la recherche et des services de réadaptation pédiatriques.

Mon projet doctoral, effectué sous la supervision de Pre Mélanie Couture et

de Dr Guillaume Sébire vise l’évaluation d’un programme d’accompagnement parental

pour des enfants âgés de moins de trois ans avec une suspicion de trouble du spectre

autistique. L’accompagnement parental se veut une solution de remplacement aux interventions actuellement mises de

l’avant dans le système de santé en outillant les parents afin que ceux-ci puissent eux-mêmes favoriser le développement

de leur enfant via les interactions et activités quotidiennes avec leur enfant. Où suis-je rendue deux ans et trois mois après

le début de mon doctorat en sciences cliniques?

Qu’ai-je accompli Rédaction de nombreuses demandes de bourses : Beaucoup d’énergie investie dans le

premier trimestre d’études pour maintenant pouvoir me concentrer à temps plein sur mon doctorat. Eh oui, j’ai

reçu, lors de mon deuxième trimestre d’études une bourse doctorale du Programme canadien de cliniciens-

chercheurs en santé de l’enfant. Je reçois donc, à l’instar de tous mes collègues de classe maintenant sur le

marché du travail, un montant d’argent toutes les deux semaines pour étudier! Quoi demander de mieux?

Réussite des cours obligatoires et de l’examen de synthèse (d’une durée de 3 mois); Collecte de données :

Depuis le mois d’août 2014 j’interviens auprès d’enfants à risque de trouble du spectre autistique et leurs

parents afin de faciliter les interactions entre eux au quotidien. L’équipe de recherche évalue les changements

chez les parents, les enfants et les interactions parent-enfant; Transmission des connaissances via des

présentations dans des congrès scientifiques, de la formation aux intervenants (orthophonistes,

ergothérapeutes, éducateurs en CPE), des tutoriaux aux futurs professionnels en réadaptation et la rédaction

d’articles.

Quel est mon plan de carrière? Pour l’instant, j’aspire à une carrière académique qui me permettrait de

combiner, à la fois, l’enseignement universitaire à de la recherche clinique et idéalement à un peu de pratique

en tant qu’ergothérapeute. Toutefois, je ne sais pas si je serai en mesure de combiner les trois pratiques, car,

actuellement, peu de professionnels de la réadaptation travaillent comme cliniciens-chercheurs. À l’instar des

médecins, je crois qu’il serait intéressant de développer cette carrière de clinicien-chercheur en ergothérapie

et en physiothérapie.

Contrairement à ce que plusieurs peuvent penser, pour moi, être aux études supérieures ne signifie pas de ne pas être une ergothérapeute, mais plutôt de pouvoir travailler sur ce qui me passionne, d’être un porte-parole pour améliorer les services offerts aux clientèles vulnérables, et de militer pour le développement de la profession d’ergothérapeute dans

des domaines en émergence. C’est surtout pour ça que je me suis lancée dans l’aventure du doctorat!

Réalisation de nos gradués

Audrée Jeanne Beaudoin

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Vicky Fyfe, diplômée physiothérapie 2014

Le 25 avril 2014 dernier, prenaient fin mes quatre années d'étude universitaire. J'obtenais après tant d'effort et d'étude acharnée, ma maîtrise en physiothérapie.

Après avoir fait ma technique en Réadaptation Physique au Collège François-Xavier-Garneau, j'avais choisi de poursuivre mon curriculum à l'Université de Sherbrooke parce que j'avais le goût de découvrir d'autres horizons, mais aussi parce que j'avais cette passion pour la physiothérapie et que ce programme qui prônait la méthode d'apprentissage par problème m'attirait de par sa différence avec toutes les autres universités.

Après avoir été diplômée, j'ai débuté un travail comme physiothérapeute à la Clinique de Physiothérapie Amplitude de New-Richmond en Gaspésie. Je vous

écris ce témoignage aujourd'hui afin de témoigner la gratitude que j'ai envers l'excellence du programme de réadaptation de l'Université de Sherbrooke. Laissez-moi vous faire part d'une anecdote qui m'est arrivée et qui fait preuve de cette excellence transmise à ses nouveaux diplômés.

Je tiens à vous remercier énormément du fond du cœur de la qualité du programme de physiothérapie que nous avons à l'Université de Sherbrooke. Je ne sais pas si tous les étudiants y sont conscients de la qualité que nous y recevons. On nous apprend bien évidemment à devenir des praticiens érudits se basant sur les évidences scientifiques, à devenir des experts en évaluation et de bons intervenants. On nous apprend aussi à nous fier à notre instinct, à notre sixième sens, tout en étant conséquents avec nos modalités d'évaluation. Cela m'aura grandement servi ce mercredi et je tenais à vous en faire part.

En effet, ce mercredi, je faisais l'évaluation d'une patiente (en clinique privée) me consultant pour un problème d'épaule. Pour vous éviter tous les détails de l'évaluation que j'ai réalisée, lorsque j'observais ma patiente avec son bras presque tombant et l'écoutant d'une écoute active (comme on nous l'a si bien démontré dès la première année du curriculum), cette dernière me disait qu'elle avait remarqué qu'alors qu'elle marchait que sa jambe gauche traînait derrière elle quoiqu'elle disait qu'il n'y avait pas de lien avec son épaule et qu'elle s'excusait d'avoir amené cela sur le sujet parce que décidément, il n'y avait pas de lien. J'ai réalisé qu'il y avait une présentation bien atypique à ce problème d'épaule. J'ai poursuivi mon évaluation et je me suis surprise à suivre mon instinct d'investiguer davantage mon examen neurologique (bien heureuse d'avoir eu un aussi bon cours de neurologie dans ma troisième année de mon curriculum et d'avoir eu le cours optionnel de thérapie manuelle avancée). Ma patiente avait à ma grande surprise de la spasticité des extenseurs du coude et du poignet ainsi que des fléchisseurs plantaires de la cheville... Bien peu de lien avec une pathologie de la coiffe des rotateurs pour laquelle elle m’a été envoyée et bien surprenant d'une sténose foraminale qu'ajoutait le SCAN cervical qu'elle a reçu.

J'ai donc envoyé cette patiente à l'urgence le soir même de mon évaluation avec une lettre demandant une investigation au niveau cérébral pensant peut-être à une origine vasculaire. Le lendemain matin, une Dre m'appela et me remercia du fond du cœur pour l'évaluation que j'avais faite de cette patiente et de la référence que j'avais faite puisque cette patiente, suite à une investigation cérébrale, avait une tumeur de 5 cm au niveau du cerveau et au moment où j'avais cette conversation téléphonique avec la Dre, elle était en consultation en neurochirurgie à Québec. Cette patiente aurait peut-être des chances de survie... J'ai encore des frissons alors que je raconte cette histoire. Pour une physiothérapeute nouvellement diplômée c'est une situation qui me rappelle que j'ai eu de la chance d'avoir un niveau d'enseignement d'aussi grande qualité et je n’'en serai jamais assez reconnaissante!

Je n'hésite pas à recommander l'Université de Sherbrooke pour son programme de réadaptation parce

que décidément il fait preuve d'une qualité supérieure. On devient des professionnels de la santé prêts à

faire face au marché du travail. La proximité que nous avons avec nos mentors de recherche, nos

professeurs et la direction du programme ajoute à cette expérience universitaire unique. On devient en

quelque une équipe de travail. Encore une fois, merci, merci, merci!

Témoignage

Madame Vicky Fyfe

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Collaboration interuniversitaire pour les stages en ergothérapie

Les coordonnateurs et coordonnatrices à la formation clinique des cinq programmes universitaires en ergothérapie du Québec souhaitent vous partager leur vision de l’approche collaborative qu’ils ont adoptée en regard de la sollicitation et de l’attribution des places de stage. Par cette collaboration, nous souhaitons que le nombre de places de stage offertes réponde aux besoins annuels des étudiants en ergothérapie de toutes les universités (environ 1500 places/année). Nous souhaitons aussi optimiser le processus d’attribution des places de stage en favorisant le plus d’offres possibles soient comblées, et cela, peu importe où elles se trouvent sur le territoire québécois. Pour arriver à réaliser ces deux souhaits, il a été convenu que chaque programme universitaire :

1Est responsable de

gérer l’offre de stage auprès des établissements qu’il a l’habitude de solliciter, soient ceux appartenant au territoire qui lui a été attribué par convention et s’engage à partager les offres en fonction des demandes ponctuelles en provenance des autres programmes québécois. Bref, cette collaboration vise à clarifier la démarche de sollicitation et à optimiser le processus d’attribution des places de stage. Nous invitons donc les différents établissements de santé à joindre ce mouvement qui sera favorable au développement des futures générations d’ergothérapeutes dans toutes les régions du Québec. Pour plus d’informations à cet égard, veuillez communiquer avec Éric Constantin, coordonnateur à la formation clinique au programme d’ergothérapie, Faculté de médecine et des sciences de la santé, UdeS. ([email protected])

Rubrique des stages

1 Les établissements de santé associés au programme d’ergothérapie de l’Université de Sherbrooke sont, globalement, les centres

hospitaliers universitaires, les centres de santé et de services sociaux (CSSS) et les centres de réadaptation situés en Estrie, en Montérégie

ainsi que le CSSS de Chicoutimi et celui de Rouyn-Noranda, deux milieux affiliés à l’Université de Sherbrooke.

L’équipe de l’École de réadaptation

Faculté de médecine et des sciences de la santé

Université de Sherbrooke