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BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DU NORD DE LA FRANCE N o 368 – 3 e trimestre 2018 ISSN : 0395 – 7306 Pediobius clita (Walker, 1839) F (Hymenoptera Eulophidae) © Jean‒Luc Vago

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  • BULLETIN DE LA SOCIÉTÉENTOMOLOGIQUE

    DU NORD DE LA FRANCE

    No 368 – 3e trimestre 2018

    ISSN : 0395 – 7306

    Pediobius clita (Walker, 1839) F (Hymenoptera Eulophidae)

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  • RENSEIGNEMENTS :

    Société entomologique du Nord de la France (S. E. N. F.) fondée en 1937 par M. Derveaux, E. Cavro et M. Goulliart.

    Président : Jean‒Luc [email protected]

    433 rue de Landrecies – 59400 CAMBRAILes propositions d’articles sont à envoyer à : Michel Debuyser, Secrétaire, de préférence par messagerie électronique.

    [email protected]

    471 rue des Moulins – 62610 AUTINGUES.

    Les opinions et points de vue scientifiques publiés dans les bulletins de la S. E. N. F. le sont sous la responsabilité unique de leurs auteurs.

    Trésorier : Daniel Lohez – 147 rue du Temple – 62000 ARRAS. CCP. n° 7. 445. 22.  H, Centre de LILLE (RIP : 20041‒01005 – 0744522H026‒14). IBAN : FR49. 2004 1010 0507 4452 2H02 614 – BIC : PSSTFRPPLIL.

    Cotisations :

    adhésion + version papier + fichier PDF du bulletin : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30 €

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    adhésion pour étudiant + uniquement le fichier PDF du bulletin : . . . . . . . . . . . . . 5 €

    Photographie de couverture : Pediobius clita (Walker, 1839) femelle, forêt de Saint-Amand-les-Eaux (Nord), 16 juillet 2001 (Jean‒Luc Vago leg.). C’est un Hyménoptère de la superfamille Chalcidoidea et de la famille Eulophidae, parasitoïde dans des galles de Cynipidae sur les chênes. La famille Eulophidae est l’une des plus importantes des Hyménoptères du point de vue du nombre d’espèces : près de 4500 décrites dans le Monde. Elle est bien représentée dans les Hauts-de-France, mais jusqu’alors elle n’y avait été que très peu étudiée. Un prochain article leur sera consacré, basé sur d’importantes récoltes qui n’avaient pas été exploitées jusqu’alors.

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    BSENF (2018) 368 : 1‒11

    Pteromalidae (Hymenoptera, Chalcidoidea) peu communs récoltés en France.

    Par Jean‒Luc Vago

    Les Pteromalidae constituent une famille des plus importantes du point de vue numérique parmi les Chalcidoidea, avec plus de 630 genres et environ 3500 espèces décrites dans le Monde (Noyes, 2018). Bouček & Rasplus (1991) estiment à probablement plus de 1000 le nombre d’espèces en Europe, dont beaucoup peuvent se trouver en France. Mais les connaissances concernant la faune française pour cette famille sont encore très incomplètes, et les espèces mentionnées dans cet article ont été peu citées de ce pays, et parfois même sont signalées pour la première fois. Rappelons aussi que selon les données phylogénétiques moléculaires et morphologiques récentes (Munro et al., 2011  ; Heraty & al., 2013) les Pteromalidae représentent un groupe polyphylétique hétérogène d’une grande diversité morphologique et biologique. En fait, les Pteromalidae correspondent à un assemblage artificiel de groupes d’affinités difficiles à établir et qui ne sont pas assez distincts pour obtenir un statut de famille à part entière. Toutefois, dans l’attente de nouvelles études susceptibles de clarifier cette situation, la famille Pteromalidae constitue un ensemble qui, bien que délicat à définir, reste d’une utilisation pratique.

    Spalangiinae

    Spalangia irregularis Bouček, 1963 :1F Cambrai (Nord), V.1982, dans un clapier. Figures 1, 2a, 2b.L’espèce a été décrite à partir d’un mâle holotype provenant d’Israël, et 1F et 2M

    de Chypre, paratypes. L’espèce est ensuite citée du sud de la Roumanie (Andriescu & Mitroiu, 2004), de Suisse (Gibson, 2009), de Turquie (Doganlar, 2017) et de France : Corse et Montpellier (Gibson, 2009). Notre capture étend nettement vers le nord la limite de distribution connue de l’espèce.

    Chez cette espèce la ponctuation du collare pronotal est serrée comme chez Spalangia rugulosa Förster, 1850, les points en grande partie sans espaces entre eux (fig. 2a et 3a), mais la ponctuation de la tête est plus espacée chez Spalangia irregularis, avec des espaces lisses entre les points (fig. 2b), alors que chez Spalangia rugulosa, les points sont en grande partie sans espaces entre eux (fig. 3b). La pilosité de la tête et du thorax est plus courte chez Spalangia rugulosa (fig. 3a et 3b) et plus longue chez Spalangia irregularis Bouček, 1963 qui apparaît hirsute (fig. 2a et 2b).

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    Figure 1. ‒ Spalangia irregularis Bouček, 1963, F, habitus.

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    Figure 2. – Spalangia irregularis Bouček, 1963, F, a : partie avant du corps ; b : tête.

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    Pteromalinae

    Cyrtogaster degener (Walker, 1872) :Cyrtogaster mallorcensis Askew, 1975, synonymie par Graham, 1981.

    1F, 1M Figeac (Lot), 18.VIII.1997 ; 1M Gruissan (Aude), 20.IV.1998. Figures 4a et 4b.

    Cyrtogaster degener est une espèce décrite de Madère par Walker (1872), à partir d’une femelle récoltée par T. V. Wollaston qui visita l’île à 7 occasions entre 1847 et 1870 (Graham, 1979, 1981). Graham (1969), après examen du type de Walker, considère l’espèce comme synonyme du très commun Cyrtogaster vulgaris Walker. Mais, lors d’une visite dans l’île de Madère en 1980, cet auteur capture de nouveau la femelle accompagnée cette fois du mâle très distinct, et ceci le conduit à regarder C. degener comme une espèce valide (Graham, 1981). Entre temps, l’espèce a été redécrite de Majorque sous le nom de Cyrtogaster mallorcensis Askew, 1975, mise en synonymie avec C. degener par Graham (1981). A part Madère et Majorque, l’espèce était aussi connue des Îles Canaries (Baez & Askew, 1999) et d’Espagne continentale (région de Saragosse : Askew & al., 2001). Nos récoltes étendent l’aire de répartition connue de l’espèce jusqu’au sud de la France.

    Le mâle de Cyrtogaster degener se distingue aisément de celui du très commun Cyrtogaster vulgaris  : les tarses médians ne sont pas modifiés (fig. 4a, flèche), alors qu’ils sont assombris et avec les derniers segments élargis chez C. vulgaris (fig. 4c) ; comme chez C. vulgaris  l’avant dernier article des palpes maxillaire est fortement élargi, mais le dernier segment n’est pas modifié (fig. 4b, flèche), alors qu’il est en forme de massue chez C. vulgaris (fig. 4d, flèche). Comme chez C. vulgaris la tête présente

    Figure 3. – Spalangia rugulosa Förster, 1850, F, a : partie avant du corps; b : tête.

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    une carène transversale au niveau du vertex en arrière des ocelles postérieurs (fig. 4a et 4d, flèches), ce qui n’est pas le cas chez les deux autres espèces européennes du genre C. clavicornis Walker, 1833 et C. britteni Askew, 1965.

    Sphegigaster ineus Mitroiu, 20081F, forêt au nord de Beaurieux (France – Aisne), le 6.VIII.2003. Figures 5a, 5b.Espèce décrite de Roumanie, et citée d’Iran (Lotfalizadeh & al., 2015) comme

    parasite de Phyllonorycter medicaginella (Gerasimor) (Lepidoptera : Gracillariidae).

    Notre femelle correspond très bien à la description de Mitroiu (2008). Sphegigaster ineus Mitroiu, 2008 fait partie des espèces à bord postérieur du premier tergite du gastre rectiligne comme Sphegigaster stepicola Bouček, 1965, et présente comme cette espèce des segments funiculaires de l’antenne transverses (fig. 5b). Elle s’en distingue par une coloration différente, notamment les pattes à part les hanches sont jaune rougeâtre et non en grande partie assombries (comparer les figures 5a et 6), et la longueur du flagelle antennaire et du pédicelle réunis est égale à la largeur de la tête, plus courte chez S. stepicola.

    Figure 4. – Cyrtogaster degener (Walker, 1872), M, a : habitus ; b : tête vue de profil.Cyrtogaster vulgaris Walker, 1833, M, c : tarse médian ; d : tête en vue arrière.

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    Figure 5. – Sphegigaster ineus Mitroiu, 2008, F. a : habitus ; b : flagelle de l’antenne.

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    Figure 6. – Sphegigaster stepicola Bouček, 1965, F, habitus.

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    Eumacepolus obscurior Graham, 19611 F, Forêt de St‒Amand‒les‒Eaux (Nord), 1.VI.2001, fauchoir sur Quercus sp.

    Figures 7a, 7b.

    Cette espèce n’est pas aisée à identifier, car il est difficile de reconnaitre le genre dans lequel elle est rangée à l’aide des clefs existantes. Graham (1961) la décrit par le sexe mâle, et mentionne une femelle tératologique qui pourrait être celle de cette espèce. Dans sa révision de 1969, il revient sur cette interprétation, et donne de nou-veaux caractères pour la femelle dans une clef des espèces du genre. Bouček et Ras-plus (1991), dans leur clef des genres, indiquent couplet 215 que les trois espèces européennes sont parasites de Diptères Cécidomyiidés sur Fagus, et qu’elles ont au moins le second anellus carré ou même oblong. Or, d’une part il apparaît que cette espèce n’est pas associée à Fagus, mais à Quercus (Nieves‒Aldrey et Askew, 1988  ; Garrido Torres et Nieves‒Aldrey, 1999)  ; ici fauchée sur Quercus, et que chez cette

    Figure 7. – Eumacepolus obscurior Graham, 1961, F. a : habitus ; b : tête.

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    espèce, les deux anelli sont transverses (Graham, 1969). L’espèce était initialement décrite d’ Irlande, Angleterre et Écosse (Graham, 1961, 1969), puis citée des Pays‒Bas (Gijswijt, 2003) ainsi que d’Espagne (Nieves‒Aldrey & Askew, 1988 ; Garrido Torres & Nieves‒Aldrey, 1999) ; elle est maintenant aussi connue de France.

    Atrichomalus trianellatus Graham, 19561F, La Ferté Macé (Orne), 23.VII.1998. Figure 8a, 8b.Le genre Atrichomalus Graham, 1956 ressemble au genre Trichomalus Thomson,

    1878 par la pilosité de la partie basale des hanches postérieures et des parties latérales du propodéum, le collare du pronotum bordé par une fine carène, mais s’en distingue principalement par la présence de trois anelli transverses au flagelle antennaire (figure 7b). Le thorax est très trapu et la cellule basale de l’aile antérieure entièrement pileuse. Il ne comprend qu’une espèce, Atrichomalus trianellatus Graham, 1956 décrite de Grande‒Bretagne et citée de Slovaquie (Bouček, 1968  ; Kalina, 1989), République tchèque (Bouček, 1968 ; Kalina, 1989), Suède (Hedqvist, 2003), France (Bouček et Rasplus, 1991) et Kazakhstan (Dzhanokmen, 2005).

    Figure 8. – Atrichomalus trianellatus Graham, 1956, F. a : habitus ; b : partie proximale du flagelle.

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    Coelopisthia pachycera Masi, 19241F, Chermizy‒Ailles (Aisne),

    16.VIII.2005. Figure 9.

    Cette espèce se distingue des autres espèces européennes du genre par le flagelle antennaire très épais (figure 9).

    Elle est largement répandue en Europe, mais n’a jamais été signalée de France.

    Figure 9. – Coelopisthia pachycera Masi, 1924, F, tête vue de profil.

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    Figure 10. – Termolampa pinicola Bouček, 1961, F. a : thorax vu de dessus ; b : tête vue de face.

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    Pireninae

    Termolampa pinicola Bouček, 1961 :1 F, Bagnole‒de‒l’Orne (Orne), 16.VII.1997. Figure 10C’est le seul représentant de la tribu Termolampini, classée dans les Pireninae.

    Largement répandu en Europe, de la Grande‒Bretagne (Askew, 1992) à l’Espagne (Bouček, 1977) et à la Slovaquie (Kalina, 1989), mais jusqu’alors non citée de France. Obtenu en Allemagne du lépidoptère Tortricidae Rhyacionia resinella (Linnaeus, 1758) sur Pinus (Bouček, 1961).

    Chez cette espèce la tête et le thorax présentent une réticulation inhabituelle, irrégulière et dense, les notaules sont incomplets, indiqués en avant du mésoscutum uniquement et les antennes sont très courtes, de formule 11253, les segments funiculaires fortement transverses.

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    Ceinae

    Spalangiopelta alata Bouček, 1953 :1F, Bagnole‒de‒l’Orne (Orne), 17.VII.1997 ; 1F, Latronquière (Lot), 12.VIII.1997.

    Figure 11a, 11b.

    Répandue en Europe du Nord et Centrale, l’espèce a déjà été indiquée de France, Dordogne, par Darling (1991). Obtenu d’une mine du diptère Drosophilidae Scapto-myza flava (Fallén, 1823) sur Cakile maritima Scopoli (Bouček, 1961).

    Parmi les espèces européennes du genre, elle est la seule qui présente des ailes normalement développées avec une petite zone claire au parastigma (fig. 11, flèche).

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    Figure 11. – Spalangiopelta alata Bouček, 1953, F. a : habitus ; b : aile antérieure.

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    Références bibliographiques

    Andriescu I., Mitroiu M. D. 2004 ‒ Notes on the pteromalid fauna (Hymenoptera, Chal-cidoidea, Pteromalidae) of Dobrogea, Romania (II).  Analele Stiintifice ale Universitatii «Al. I. Cuza» Iasi (Biologie Animala) 50 : 89‒96.

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    Boucek Z. 1977 ‒ A faunistic review of the Yugoslavian Chalcidoidea (Parasitic Hymenop-tera). Acta Entomologica Jugoslavica 13(Supplément) : 1‒145.

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    Doganlar M. 2017 ‒ Species of Spalangia Latreille, 1805 (Hymenoptera : Pteromalidae, Spal-angiinae) from Turkey, with descriptions of new species. Entomofauna 38(21) : 477‒492.

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    Graham M. W. R. de V. 1979 ‒ The Chalcidoidea (Hymenoptera) of Madeira : a preliminary list. Entomologist’s Gazette 30 : 271‒287.

    Graham M. W. R. de V. 1981 ‒ A survey of Madeiran Chalcidoidea (Insecta : Hymenoptera) with additions and descriptions of new taxa. Bocagiana 58 : 1‒20.

    Hedqvist K.‒J., 2003 ‒ Katalog över svenska Chalcidoidea. Entomologisk Tidskrift, 124 (1‒2), p. 73‒133.

    Heraty J. M., Burks R. A., Cruaud A., Gibson G. A. P., Liljebad J., Munro J., Rasplus J.‒Y., Delvare G., Jansta P., Gumovsky A., Huber J., Woolley J. B., Krogmann L., Gibson G. A. P., Heydon S., Polaszek A., Schmidt S., Darling D. C., Gates M. W., Mottern J., Murray E., Dal Molin A., Triapitsyn S., Baur H., Pinto J. D., van Noort S., George J., Yoder M. 2013 ‒ A phylogenetic analysis of the megadiverse Chalcidoidea (Hymenoptera).  Cladistics 29 : 466‒542.

    Kalina V. 1989 ‒ Checklist of Czechoslovak Insects III (Hymenoptera). Chalcidoidea. Acta Faunistica Entomologica Musei Nationalis Pragae. 19 : p. 97‒127.

    Lotfalizadeh H., Pourhaji A., Zargaran M.‒R. 2015 ‒ Hymenopterous parasitoids (Hymenoptera : Braconidae, Eulophidae, Pteromalidae) of the alfalfa leafminers in Iran and their diversity. Far Eastern Entomologist 299 : 1‒24

    Mitroiu M.‒D. 2008 ‒ A new species of Sphegigaster Spinola (Hymenoptera : Pteromalidae) from Romania. Entomologist’s Gazette 59 : 65‒68.

    Munro J. B., Heraty J. M., Burks R. A., Hawks D., Mottern J., Cruaud A., Rasplus J.‒Y., Jansta P. 2011 ‒ A molecular phylogeny of the Chalcidoidea (Hymenoptera). PLoS ONE 6(11) : e27023. doi :10.1371/journal.pone. 27 pp.

    Nieves Aldrey J. L., Askew R.R. 1988  ‒ A new species of  Cecidostiba  Thomson (Hym. : Pteromalidae), a key to the species of the genus and rearing records of other Pteromalidae associated with oak gall wasps (Hym. : Cynipidae).  Entomologist’s Monthly Magazine  124 : 1‒5.

    Noyes J.S. Mars 2018 ‒ Universal Chalcidoidea Database. World Wide Web electronic publication. http://www.nhm.ac.uk/chalcidoids

    Walker F. 1872 ‒ Notes on Chalcididae. Part VII. E.W. Janson, London : 109‒129.

    BSENF (2018) 368 : 11‒16

    Note sur la présence de quelques Mégachilidés (Hymenoptera, Apoidea) rares capturées dans le Nord et le Pas‒de‒Calais en 2017

    Par Guillaume Lemoine : [email protected]

    Dans le cadre du projet SAPOLL (Sauvons nos pollinisateurs), divers inventaires sont réalisés afin d’affiner les connaissances sur la présence et la répartition de

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    certains groupes d’espèces de pollinisateurs sauvages de notre territoire. Au cours de mes déplacements, j’ai pu capturer diverses abeilles sauvages.

    Les Megachilidae furent aimablement déterminés par Matthieu Aubert. Parmi les espèces récoltées, quelques données méritent d’être communiquées, du fait qu’elles sont peu courantes ou nouvelles sur notre territoire. Précisons toutefois que certains de ces taxons peuvent être présents dans diverses collections ou dans des boîtes en attente de détermination ou de validation compte tenu du nombre de partenaires qui travaillent sur cette problématique (EDEN 62, Conservatoires d’espaces naturels, GON, SENF…). Ces données si elles existent, non publiées à ce jour, ne permettent pas malheureusement de les prendre en compte.

    Les noms latins et vernaculaires cités viennent des travaux de Rasmont et al. (2017).

    Les espèces en question sont :

    Coelioxys (Boreocoelioxys) alatus Förster, 1853 ‒ Célioxe ailé.L’espèce a été capturée le 4/08/2017 à Hem (zone humide transformée en base de

    loisirs). Ce taxon est absent du catalogue Cavro (1950) et aucune donnée postérieure à 1950 n’était mentionnée dans Atlas Hymenoptera (Pauly et Gerard, 2018b) avant la réactualisation récente de la carte de répartition en Belgique qui montre l’espèce a été retrouvée en divers endroits, notamment à proximité de Saint‒Nicolas (Pauly et al, 2018). Pour le Nord et le Pas‒de‒Calais il s’agit de la quatrième donnée après une première découverte réalisée par Jean-Luc Vago à Écourt‒Saint‒Quentin en 2005 (Vago, 2011). Celle‒ci est complétée par trois autres données provenant du site ENS du Mont‒St‒Frieux (Dannes et Neufchâtel‒Hardelot) en date du 31/07/2014 (femelle capturée par une tente malaise en milieu humide et déterminée par Jean‒Luc Vago), et des 08/08/2016 et 04/08/2017 (capturées à vue et déterminées par Bruno Nicolas) (Nicolas, comm perso). L’espèce n’est pas mentionnée dans la liste des espèces présentes en France de Rasmont et al. (2017), ni sur le site de l’INPN (INPNa, 2018.) bien qu’une donnée est mentionnée pour la France (extrême sud du Massif central, probablement hors de son aire de répartition connue) dans Devalez (2010). Elle apparaît toutefois sur la liste rouge des abeilles d’Alsace dans la catégorie EN : en danger (Treiber, 2014).

    Megachile (Eutricharaea) leachella Curtis, 1828 ‒ Mégachile des dunes. Il s’agit d’une espèce psammophile connue du Dunkerquois (Lemoine, 2017).

    En Belgique, elle est localisée sur le littoral et dans la Campine (Pauly et al, 2018). Quasi inconnue chez nous à l’intérieur des terres, elle fut trouvée dans une sablière à Loffre le 22/08/2017.

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    Megachile (Megachile) alpicola Alfken, 1924 ‒ Mégachile alpine.L’espèce était connue historiquement à Féchain (59) et à Fignières (80) en 1938

    (Cavro, 1950) et n’est présente aujourd’hui uniquement dans l’Est de la Belgique (Ardenne) dans l’Atlas Hymenoptera (Pauly et al, 2018). Elle fut trouvée le 25/05/2017 à Villeneuve-d’Ascq (friches à proximité du parc d’activités de la Laiterie) et le 29/08/2017 dans une friche à Steenvoorde. Aucune observation n’est mentionnée dans les bases de données SIRF et Clicnat.

    Megachile (Xanthosarus) lagopoda (Linnaeus, 1761) ‒ Mégachile poignets‒laineux. L’espèce était connue de Cavro (1950) avec des observations à Roubaix en 1907

    et 1911, et à Cassel en 1910. Elle a été retrouvée le 29/08/2017 à Croix sur l’ancien site des 3 Suisses.

    Il n’y a que 3 données postérieures à 1950 pour la Belgique sur l’Atlas Hymenoptera (Pauly et al, 2018).). Aucune observation n’est mentionnée dans les bases de données SIRF et Clicnat. Deux femelles ont également été capturées par Luc Plateaux à Audresselles le 20/07/2009 (déterminée par Thierry Robert) et le 12/07/2014. Ces données n’ont pas été renseignées dans les bases de données (Plateaux, com perso) .

    Hoplitis (Alcidamea) tridentata (Dufour & Perris, 1840) ‒ Osmie trois‒dents. L’espèce arrivée récemment sur notre territoire en 2014 (Lemoine, 2015) semble

    aujourd’hui de plus en plus présente. Elle fut capturée à Arques (friche EPF face aux Fontinettes) le 18/07/2017, à Lille (parc des Dondaines) le 21/07/2017 et à Loffre (sablière) le 30/06/2017.

    Osmia (Neosmia) bicolor (Schrank, 1781) ‒ Osmie bicolore des caricoles. L’espèce est connue du Pas‒de‒

    Calais (dunes et coteaux calcaires) (Garrin M. & Gadoum S., 2014 et SIRF, 2018). Elle semblait peu connue du département du Nord. En plus d’une donnée de Léa Lemaire à Abscon (carrière des Plombs) en date du 17/04/2013 (Lemaire com pers), elle fut retrouvée le 3/04/2017 également à Abscon (carrière des Peupliers) ainsi qu’à Cantin le 8/04/2017 dans l’ancienne argilière d’Arleux, dans la sablière de Hamel le 8/04/2017 et au niveau du Mont de Baives à Wallers‒en‒Fagne le 15/05/2017.

    Figure 1. ‒ Osmia bicolor, carrière des peupliers

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    Osmia (Melanosmia) parietina Curtis, 1828 ‒ Osmie des murailles.Une femelle fut capturée le 15/05/2017 au niveau du Mont de Baives à Wallers‒

    en‒Fagne. Absente du catalogue Cavro (1950), elle n’est présente uniquement dans l’Est de la Belgique (Ardenne) (Pauly et al, 2015). Aucune observation n’est mentionnée dans les bases de données SIRF et une seule donnée est renseignée à l’Est d’Amiens dans la base de données Clicnat. Il s’agit d’un mâle capturé le 28/05/2017 à Villers‒Bretonneux par Luc Plateaux. La détermination de cette seconde abeille n’a pas été vérifiée par un spécialiste (Plateaux, com perso). L’espèce est sur la liste rouge du Royaume‒Uni, classée comme « rare » (RDB3). Elle est également reprise dans la liste des espèces prioritaires du plan d’action biodiversité du pays (Bwars, 2018).

    Osmia (Melanosmia) pilicornis Smith, 1846 ‒ Osmie de la Pulmonaire. L’espèce, nouvelle pour le territoire, après avoir été découverte en 2015

    (Lemoine, 2016) a été de nouveau capturée dans le Pévèle‒Mélantois, dans un contexte similaire (peupleraie humide) le 6/05/2017 à Fretin (marais de Bonnance).

    Stelis (Stelis) odontopyga Noskiewicz, 1926 ‒ Stélis des caricoles.L’espèce à été capturée le 27/06/2017 à Saint‒Omer dans la friche industrielle

    EPF du Malixoff (ancien site de production de Bonna Sabla) ainsi que le 11/07/2017 à Lille (parc des Dondaines). Elle est absente du catalogue Cavro (1950) et des bases de données SIRF et Clicnat. Une seule donnée postérieure à 1950 est mentionnée en Belgique dans l’Atlas Hymenoptera (Pauly et Gerard, 2018b). L’espèce n’est pas mentionnée dans la liste des espèces présentes en France de Rasmont et al. (2017), ni sur le site de l’INPN (INPN b, 2018.), alors qu’elle apparaît sur la liste rouge des abeilles d’Alsace dans la catégorie CR : en danger critique d’extinction (Treiber, 2014), ainsi que dans l’article de Genoud et Dufrêne (2016) sur la découvert de Stelis franconica en France ; article qui liste au préalable les 11 espèces Stelis de France et qui signale la présence de Stelis odontopyga en Gironde et dans la Manche..

    Stelis (Stelis) phaeoptera (Kirby, 1802) ‒ Stélis ailes‒noires.L’espèce fut capturée le 9/07/2017 à Villeneuve-d’Ascq (friche à proximité du

    parc d’activités de la Laiterie) par l’auteur, ainsi qu’à Bray‒Dunes la même année par Pierre Bonmariage (in SIRF). Il s’agit de la 3e donnée pour le Nord et le Pas-de-Calais avec celle de Wattrelos de juillet 2016 (Lemoine, 2017).

    Les captures par les membres de la SENF de Coelioxys alatus Förster, 1853 et de Stelis odontopyga Noskiewicz, 1926 sur le territoire du Nord et du Pas‒de‒Calais font probablement parties des premières données françaises. Ces données feraient passer le nombre d’espèces présentes en France sur la liste de Rasmont et al. (2017) de 949 taxons à 951.

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    Remerciements  : L’auteur remercie Matthieu Aubert pour la détermination des espèces, ainsi que Léa Lemaire, Bruno Nicolas qui lui ont communiqué chacun une ou plusieurs données ainsi que ses deux collègues entomologistes, tous les deux nommés Luc Plateaux, qui ont également communiqué des données sur les espèces citées. L’un est basé sur la Côte d’Opale (Audresselles) et l’autre dans la Somme (Villers‒Bretonneux).

    Références bibliographiques

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    BSENF (2018) 368 : 16‒20

    Les Heterischnus Wesmael, 1859 de la zone paléarctique  : clés dichoto-miques simplifiées (Hymenoptera, Ichneumonidae, Ichneumoninae)2e partie : clé des mâles

    Par Joël Valemberg

    1. Griffes munies de soies, non pectinées à leur base ; antennes bien plus longues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2

    — Griffes présentant un long et robuste peigne basal (moins net toutefois que chez la femelle). Flagellum court (atteignant la moitié du corps). Forme noire avec les pattes rousses et grêles. L’apex des tibias et des tarses postérieurs est plus ou moins brun noir. Les tibias postérieurs présentent une macule basale blanche. Callosité humérale (devant la base de l’aile) roussâtre jaune. Postpétiole brus-quement élargi, longitudinalement subaciculé. Long. : 6,5 – 8 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . H. pulex (Müller, 1776)

    2. Thorax et propodéum de teinte basale noire, ou rousse, ou testacée, ou seul le thorax est roux (mésoscutum au moins) avec un propodéum plus ou moins noir, mais dans tous les cas il y a absence de macules jaunes au thorax (hormis les sclérites traditionnels : calus huméral et subtégulaire, tegulae, radix, macule scutellaire, mésosulcus…. parfois blanc jaunâtre) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3

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    — Thorax et propodéum de couleur rousse avec quelques zones noires, mais cette espèce est maculée de jaune. La face, le clypéus et les orbites frontales sont largement ivoire. Pièces buccales, mandibules (sauf l’apex) et habituellement les joues, jaune straminé. Thorax gibbeux, roussâtre. Le pronotum, les mésopleures, le mésoscutum, le mésosternum et le propodéum sont presque complètement roux. Le scutellum est roux, jaune apicalement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . H. truncator thoracicus (Gravenhorst, 1829)

    3 Thorax (mésoscutum au moins) et propodéum de couleur basale noire, sans rufescence foncière. Groupe d’espèces mélanigère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

    — Thorax et propodéum roux ou roux jaune (roux testacé), ou thorax roux (mésoscutum au moins) avec propodéum plus ou moins noir. Groupe d’espèces rufigères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7

    7. Thorax et propodéum de couleur foncière rousse, roux testacé ou testacé, ce dernier parfois en partie noir (H. ridibundus) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8

    — Thorax partiellement roux rougeâtre ou rufescent (mésoscutum, scutellum, par-tie haute des mésopleures et du pronotum), mais le propodéum est noir. Tête noire avec les pièces buccales (mandibules sauf l’apex, palpes, labre), clypéus, face et orbites frontales, jaunes. Devant du scape, calus huméral et mésopleural, tégulae, également jaunes. Long: 6‒8mm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . H. truncator truncator (Fabricius, 1798)

    8. Thorax et propodéum rufigères mais la couleur foncière de la tête est noire. Propodéum parfois partiellement noir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9

    — Corps roux jaune y compris la tête et le thorax; le stemmaticum est maculé de noir. Sutures thoraciques noires. Face ivoire, sculptée de points translucides alignés transversalement (ridulation faciale transversale). Orbites internes supérieures (front, vertex) largement ivoire. Abdomen brun, étroit et allongé ; les trois premiers segments sont roux; base du premier segment roux foncé ; tergite IV noirâtre à apex roux clair; tergite V noir à apex roux. Tergites VI et VII, noirs. Long : moyenne 8,5mm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . H. pulchellus (Thomson, 1891)

    9. Base des métatibias non maculée d’ivoire. Postpétiole aciculé ou rugueux‒striolé ; aréole supéromédiane oblongue ; gastrocèles sulciformes ; pattes roux clair à testacées ; tergites abdominaux I‒IV oblongs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10

    — Base des métatibias sous le genou (parfois peu visiblement) et base des tarses postérieurs, maculée d’ivoire. Métatibias biannelés de brun noir (pas de coloration jaune au milieu des tibias comme chez H. truncator thoracicus) ; trochanters et extrémité des fémurs postérieurs, noirs. Antennes noires, ventralement jaunes puis roussâtres. Longueur: 8 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . . H. pictipes (Kriechbaumer, 1894)Cette espèce rousse et noire diffère d’ H. truncator thoracicus par le milieu des tibias non maculé de jaune.

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    10. Ailes hyalines. Corps roux ou roux jaunâtre (testacé). Propodéum parfois partiellement noir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11

    — Ailes fortement enfumées (nettement et entièrement brunes). Corps roux brun, non testacé, avec la tête entièrement noire (hormis les orbites frontales très brièvement maculées de jaunes et les mandibules qui sont roussâtres, fortement marquées de jaune) ainsi qu’une bande transversale en arrière du scutellum. Pas d’articles carrés au flagellum, ni de tyloïdes. Abdomen roux brun et noir dorsalement avec généralement le tergite IV et les suivants noirs; les sternites sont jaunâtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . H. gallicator (Aubert, 1960)Une forme individuelle décrite : les tergites I‒II sont noirs à la base : Heterischnus gallicator f. fumata Aubert, 1960.

    11. Corps variablement testacé (jaune roussâtre à roux jaunâtre) y compris thorax, pattes et base de l’abdomen ; propodéum parfois partiellement noir ; cervicopleuron très bombé ventralement ; scutellum parfois en partie jaune, ponctué. Postannellus très grêle (plus long que l’aire supra‒clypéale). Clypéus convexe, ponctué, nettement échancré au milieu de sa marge apicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . H. ridibundus (Costa, 1885)

    — Thorax roux, mais le prosternum, la zone humérale et les environs du scutellum, noirs. Pattes roux clair avec les coxae jaune pâle. Antennes longues, très grêles ; scape peu échancré. Mandibules ivoire. Aréole supéromédiane oblongue, peu distincte. Abdomen cylindrique le premier segment noir, les autres roux. Postpétiole large, fortement aciculé ; gastrocèles transversaux. Tête noire, triangulaire, vertex large. Longueur: 6‒7 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . H. rufithorax (Berthoumieu, 1903)

    12. Métatibias présentant une macule blanche ou blanchâtre à la base, sous le genou. Coxae rousses ou noires. Ailes hyalines. Antennes brunes ou roussâtres, avec ou sans macules blanches. Mésoscutum noir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13

    — Métatibias sans macule blanche ou blanchâtre à la base, sous le genou, et généralement roux ou jaune brun. Coxae rousses ou noires. Ailes hyalines ou enfumées. Antennes noires, brunes ou roussâtres, avec ou sans macules blanches. Mésoscutum noir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15

    13. Métacoxae rousses ou roux pâle souvent plus ou moins assombries. Scutellum habituellement maculé de roussâtre ou de blanchâtre à l’apex. Thorax montrant parfois du roux, mais le mésoscutum est noir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14

    — Métacoxae noires ; face, clypéus, pièces buccales et dessous du scape, blanc jaunâtre (ivoire) ; apex clypéal maculé de noir. Scutellum plus ou moins jaune à l’extrémité. Pattes rousses, les pattes antérieures et médiaires présentent des coxae blanches, mais noires à la base. Métatibia blanchâtre à la base puis maculé

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    de brun foncé ainsi qu’à son apex, le milieu étant roussâtre. Longueur : 8‒9 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .H. coxator (Thomson, 1891)

    14. Aire supra‒clypéale au moins, ou face entière, noire ; scape, front et base du scutellum, noirs (scutellum habituellement marqué de roux ou de blanchâtre à l’apex, parfois entièrement noir (var. 1 Wesmael 1855). Thorax et abdomen, noirs (ce dernier avec parfois les tergites II‒III‒IV, roux). Pattes rousses compris coxae et trochanters. Métatibias avec seulement une petite tache blanc sale à la base, sous le genou ; il est plus ou moins rembruni et assombri de brun noirâtre à l’apex. Thorax : mésoscutum, mésépimérum, mésosternum et propodéum, noirs. Tête noire (sauf chez la variété flavopictus AUBERT), très brillante, non rétrécie en arrière. Longueur 7,5 à 10 mm . . . . . . . . . . .H. nigricollis (Wesmael, 1844)Variations : Aubert (1961) pour ses récoltes de Corse dit : mandibules, cou, tegulae et scutellum, blanchâtres, puis (1969) cou et extrémité du scutellum maculés de jaune. Coxae 1 blanches ou rousses.• Orbites faciales, frontales et côtés du clypéus bordés de jaunâtre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .H. nigricollis f. flavopictus Aubert, 1961• Mésosternum et mésopleures roux, mais l’abdomen est complètement noir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . H. nigricollis f. nigriventris Hellen, 1948• Scutellum entièrement noir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .H. nigricollis f. 1 Wesmael, 1844

    — Aire supra‒clypéale au moins (ou face entière) ivoire ; devant du scape, orbites frontales, clypéus, pièces buccales, mandibules (sauf apex), ivoire ; calus huméral et mésopleural, tegulae, également jaune ivoire. Antennes subfiliformes roussâtres, un peu plus sombres dorsalement. Scutellum roux. Pattes fauves, pro‒et mésocoxae ivoire ; pro et mésotrochanters, ivoire ; métacoxae rousses. Abdomen noir, tergites médians parfois roux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . H. truncator truncator (Fabricius, 1798)

    15. Ailes hyalines. Métacoxae rousses ou noires. Aire médiane du postpétiole aciculée ou ponctuée ; marge apicale du clypéus plus moins fortement échancrée ou tronquée droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16

    — Ailes enfumées. Métacoxae et scutellum noirs. Tête non ou à peine rétrécie postérieurement, vers l’occiput (vertex large). Sulcus genalis effacé. Pétiole court et large ; postpétiole finement strié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .H. bicolorator (Aubert, 1965)

    16. Marge apicale du clypéus plus ou moins fortement échancrée curvilinéairement. Aire médiane du postpétiole ponctuée ou faiblement à fortement aciculée ou striée longitudinalement. Métacoxae roux testacé ou noires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17

    — Marge apicale du clypéus entièrement tronquée et droite. Métacoxae à base noire ou entièrement noires. Thorax et scutellum noirs. Postpétiole court et subcarré, aciculé. Abdomen noir, subcylindrique, non ponctué et recouvert

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    d’une pilosité soyeuse. Tergites II‒IV à marges latérales et apicales rousses. Longueur : 6,5 à 8 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . H. anomalus (Wesmael, 1857)

    17. Aire médiane du postpétiole aciculée ou faiblement à fortement striée longitu-dinalement. Métacoxae rousses à testacées. Scutellum noir ou avec l’apex ivoire à roux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18

    — Aire médiane du postpétiole ponctuée. Métacoxae noires, ainsi que la face, les antennes, le scutellum et l’abdomen. Tête subcubique à ponctuation distincte. Tergite III allongé. La majeure partie des pattes est noire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .H. nigrinus (Giraud, 1871)

    18. Scutellum partiellement maculé d’ivoire, de jaune ou de roux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19— Scutellum noir. Antennes de 29 articles avec présence de tyloïdes sur les articles

    flagellaires VI‒XVI. Pattes jaune brun, les trochantelli et la partie dorsale des trochanters sont jaunâtres, ainsi que les pro‒ et mésotibias ainsi que les tarses. Longueur : 8,5 mm (F : 4,6 à 4,8mm). Les mandibules sont jaunes à l’exclusion de leur dent; ainsi que les palpes, les angles inférieurs du pronotum, les tégulae et la base des ailes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .H. tereshkini Diller, 1995

    19. Clypéus à marge apicale muni d’une faible échancrure curvilinéaire . . . . . . . . . . . . .20— Clypéus muni apicalement d’une très nette échancrure curvilinéaire et

    légèrement incliné à l’avant ; il est brillant, lisse et muni d’une fine ponctuation relativement rare et profonde. Tête transversale, plus large que le thorax, à peine rétrécie postérieurement. Carène occipitale très distincte dans toute son étendue. Flagellum compte 26 segments ; tyloïdes de couleur sombre et situés sur les segments VI‒XIII. Scutellum caréné latéralement jusqu’au milieu de sa longueur ; sa moitié postérieure est abrupte, presque lisse et brillante, apex ivoire. Longueur: 6,7 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .H. excavatus (Constantineanu, 1959)

    20. Flagellum sans tyloïdes. Propodéum remarquablement court et fortement courbé. Le clypéus, faiblement courbé, est lisse et brillant, avec seulement quelques points épars, sa marge apicale est seulement faiblement concave. L’espace malaire est à peine plus large que la base de la mandibule. Les carènes occipitales et hypostomale ne se rejoignent pas à la base de la mandibule, la forte courbure de la carène occipitale s’estompant loin de la base de la mandibule ; la carène génale est immédiatement après effacée. Flagellum de 31 articles. Longueur : 7,5 mm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . H. schachti Diller, 1995

    — Flagellum avec tyloïdes. Tête très transversale ; les tempes, vues de dessus, ne sont pas plus longues derrière l’œil que la longueur de ce dernier (non prolongées postérieurement). Vertex brillant presque lisse, avec des points épars à peine visibles. Face noire. Mandibules jaunes, ainsi qu’une tache orbitale à côté du scape. Antennes presque complètement noires. Extrémité du scutellum, trochanter I et II, jaunes. Les pattes sont rousses . H. debilis (Gravenhorst, 1829)

  • CATALOGUES EN LIGNE

    Les catalogues suivants sont disponibles en PDF sur le site :http://www.sebastien‒verne.fr/SENF/index.php

    Debuyser M. 1993. Catalogue des Cerambycidae du Nord de la France. Supplé-ment au Bulletin de la Société Entomologique du Nord de la France. 26 pp.

    Debuyser M. 1999. Catalogue des Coléoptères Scaraboidae du Nord de la France. Supplément au Bulletin de la Société Entomologique du Nord de la France. 33 pp.

    Lohez D. Coléoptères aquatiques du Nord de la France (Nord – Pas de Calais – Somme). Document de travail provisoire – mise à jour au 31/12/2017.

    Menet D. 1993 ‒ Les Coléoptères Heteroceridae du Nord de la France. Bulletin de la Société Entomologique du Nord de la France n° 266 et 267. 12 pp.

    Menet D. 2012 ‒ Coléoptères Curculionoidea, hors Scolytidae (Nord ‒ Pas de Calais). Supplément au Bulletin de la Société Entomologique du Nord de la France. 110 pp.

    On trouvera également sur ce site un Historique de la Société entomologique du Nord de la France par Jean‒Luc Vago et un article intitulé Les Grandes Fi-gures de l’Entomologie Nordiste par Jean‒Luc Vago et Jean‒Loup D’Hondt, extraits du bulletin de la Société Entomologique du Nord de la France n°349, 4e trimestre 2013.

  • Sommaire

    Jean‒Luc Vago – Pteromalidae (Hymenoptera, Chalcidoidea) peu communs récol-tés en France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1‒11

    Guillaume Lemoine – Note sur la présence de quelques Mégachilidés (Hymenop-tera, Apoidea) rares capturées dans le Nord et le Pas‒de‒Calais en 2017 . . . . . . 11‒16

    Joël Valemberg – Les Heterischnus Wesmael, 1859 de la zone paléarctique  : clés dichotomiques simplifiées (Hymenoptera, Ichneumonidae, Ichneumoninae) ‒ 2e partie : clé des mâles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16‒20

    La Société entomologique du Nord de la France est membre de la Fédération Française des Sociétés de Sciences Naturelles (FFSSN).