Bull. Auzeville n...vendredi précédent le bouclage (de préférence saisis sur disquette, sinon...

l e t t r e d 'auzev i l l e - t o l o sane

Commission Information Mairie d'Auzeville-Tolosane

No 61 06/2004

Bull. Auzeville n°61 6/07/04 8:35

LA NOUVELLE Lettre d’Auzeville, en bref

• La composition du comité de rédaction n’est pas arrêtée définiti-vement : toutes les collaborations à titre temporaire ou non serontbienvenues. Vous pouvez envoyer des articles en tenant comptedes modalités ci-dessous (en prévoyant un petit délai supplémen-taire pour la saisie du texte).• Avertissement : les titres, sous-titres, intertitres et « chapeaux »sont sous la responsabilité de la Rédaction, sauf indications parti-culières des auteurs des articles (règle générale utilisée danstoutes les publications des plus grandes aux plus humbles).• Les dates de parution, toujours en coordination avec les sortiesde Foliole sont maintenues : 15/10, 15/02, 15/06. Dépôts desmanuscrits à l’imprimerie : un mois plus tôt. Remise des textes levendredi précédent le bouclage (de préférence saisis sur disquette,sinon les remettre 1 semaine plus tôt).

Découpage du canardLes infos municipales sont les seules pages du journal contrôléeset rédigées par la municipalité, ès qualité. Elles constituent le bul-letin « municipal », le reste de LA NOUVELLE Lettre d’Auzevilleest un bulletin « communal », de l’ensemble de la communauté vil-lageoise.La vie associative et le magazine résument leurs caractéristiquesdans leur simple dénomination. Rappelons au passage que ce bul-letin est à la disposition de toute association qui souhaiterait fairemieux connaître ses activités dans la commune. Ceci en harmoniebien sûr avec Foliole qui par ailleurs «emploie» plusieurs rédac-teurs en commun avec nous.Le Forum est la rubrique des états d’âme, de la pensée libre, par-fois de la libre pensée. C’est une table ronde où jusqu’à présenttous ceux qui l’ont demandé ont pris la parole sans aucune formede censure. Les interpellations les plus vigoureuses se sontd’ailleurs principalement exercées à l’encontre de LA LETTRE.Quoique maso-négatifs, nous avons toujours pensé que les cri-tiques méritaient d’être dites… même si nous les avions trouvéesparfois injustes.

BULLETIN COMMUNAL N° 61Conçu par la Commission InformationResponsable : Jean-Marie DESTOMBES - Édition Mairie d'AuzevilleComité de rédaction : Belinda et Michel BOUTAUD, Jean-Pierre CHAUMONT, Jean-Paul DENIER, Jean-Marie DESTOMBES, FrançoiseFILIPPI, Tho KHA VANG, René LAVERGNE, Jean et Sylvette LAUZERAL, Monique LEMORT, Denise MÉNARD, Solange MICHEL,Jacqueline et Denis MONCHY, Louis NOUGADERE, Laurence SALOMÉ,Sylvie et François-Régis VALETTE.Photos : Christine ARAGON, Jean-Marie DESTOMBES, Foyer rural,Lycée agricole, Sicoval.Couverture : « Bords du canal » Françoise JUGIE-WEBERRéalisation : Imprimerie du Sicoval - Labège

L’ESPRIT DE LA LETTRES « La meilleure façon de ne pas avancer est desuivre une idée fixe. »

Jacques PRÉVERT • Le mot du Maire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F.-R. Valette 3• Les conseils municipaux en bref . . . . . . . . . J.M. Destombes 4• Budget 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B. Raynaud 6• Contrat Éducatif Local . . . . . . . . L. Nougadère/F.-R. Valette 8• Plans risques bâtiments communaux. . . . . Ch. Pinaud/G. Martin 8• Le Sicoval s’engage sur le PLH . . . . . . . . . . . . . A. Paillous 9• Des Sivoms, un Sivom . . . . . . . . . . . . . . . . . . Y. Lamboeuf 10• L’enjeu des transports en commun. . . . . . . . . . . F.-R. Valette 11• Un chemin del prat tout neuf . . . . . . . . . . . . . . . B. Aragon 16• Intergénérations à l’école . . . . . J. Carbonnel/Y. Lafaille etc. 18• Résultats des élections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

• Sous le signe du chiffre 7 . . . . . . . . . . . . . . . M.L. Boutaud 21• Jumelage Brougthon and Bretton . . . . . . Françoise/Christine 22• Des brunes et des blondes. . . . . . . . . . . . . J.M. Destombes 24• Go-Elan Gym . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ch. Mennesson 25• Nouvelles du Foyer Rural. . . . . . . . . . . . . . . . . D. Monchy 26• Projet de la Durante . . . . . . . . . . . . . . G. Kihn/J.P. Denier 29• Dégustations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J.P. Denier 30

• À propos du solaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. Lauzeral 32• Principe de précaution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. Lauzeral 33• Algérie toujours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J. Carbonnel 34• Un tramway nommé désir . . . . . . . . . . G. Kihn/Ph. Meroc 35

• UE 25 élargissement . . . . . . . . . . . . . . . . . Tho Kha-Vang 37• Au lycée agricole . . . . . . . . . . . . . . . . . . J.M. Destombes 38• Le train sifflera 3 fois . . . . . . . . . . . . . . . . . . M.L. Boutaud 39• René Lavergne passe la main . . . . . . . . . . . J.M. Destombes 40• En mémoire de Jean Massot . . . . . . . . . . . . . . R. Lavergne 40• et du Colonel Rolland . . . . . . . . . . . . . . . . . . F.-R. Valette 41• Julie Fourment capitaine . . . . . . . . . . . . . . J.M. Destombes 41

• État civil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42• Infos santé, numéros utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42• Pharmacies de garde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43• Carnaval des enfants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

D I V E R S

M A G A Z I N E

F O R U M

A S S O C I A T I O N S

I N F O S M U N I C I P A L E S

oo mm mm aa ii rr ee



La Nouvelle Lettre d’Auzeville n°61 - juin 2004 3

Avec le « lotissement des Demoiselles » la réalisation du

nouveau quartier du Pont de Bois (ZAC de l’Agrobio-

pole) a commencé.

Des équipements communaux seront nécessaires pour

pourvoir aux besoins de ces nouveaux habitants.

Ils seront construits sur un terrain de 8 650 m2 réservé à

cet effet.

On prévoit un groupe scolaire, une cantine, des salles

pour les CLAE / CLSH, une crèche…

La définition précise de ces équipements, de leur articu-

lation les uns par rapport aux autres, des conditions de

leur accès, de leur utilisation reste à faire avant de passer à la phase du concours

d’architecte puis à celle de leur construction pour une ouverture à la rentrée 2007.

C’est à cette fin qu’un Comité de Pilotage a été mis en place. Il rassemble les repré-

sentants des enseignants, des parents d’élèves, du personnel communal, les respon-

sables des CLAE / CLSH, des associations, de l’Équipe Municipale… Ce Comité est

une structure de réflexion, de concertation, de propositions et de validation des dif-

férentes étapes de ce très important projet d’équipements.

En lançant le Contrat Éducatif Local, l’Équipe Municipale cherche à améliorer et

développer les services périscolaires et de loisirs pour les enfants, les adolescents, les

jeunes. Les acteurs, tous les acteurs doivent être directement partie prenante dans

cette réflexion, dans ce projet à travers, notamment, un Comité de Pilotage. Ce comi-

té comprend des représentants du monde enseignant, associatif et de l’animation,

des parents, des institutions et organismes concernés. Il a la charge d’élaborer le pro-

jet de Contrat Éducatif Local de notre commune pour la fin de cette année.

François-Régis VALETTE

Nouveaux équipementset services communaux

LE MOT DU MAIRE



4 La Nouvelle Lettre d’Auzeville n°61 - juin 2004

Conseil municipal du jeudi 25 mars 2004

■ Affectation du résultat 2003 etvote du budget primitif communal2004

Le Compte administratif communal2003 présente un déficit de la sectioninvestissement de 49 591 € et un excé-dent de fonctionnement de 99 138 €.D'autre part, la compétence Assainisse-ment ayant été transférée au Sicoval àcompter du 1er janvier 2004, les résul-tats du Compte Administratif Assainis-sement 2003 sont reportés du budgetAssainissement au budget général de lacommune pour un montant de 67 835 €.Le Conseil Municipal, unanime, vote leBudget Primitif 2004 pour un total(recettes-dépenses) de 2 010 456.00 €

en fonctionnement et de 1 345 611.23 €en investissement.

■ Impôts locauxLe Conseil Municipal, compte tenu deslimites fixées par les textes, et au vudes taux existants, décide à l'unanimitéune augmentation des taux de la Taxed’Habitation, du Foncier Bâti et duFoncier Non Bâti.Ces taux seront respectivement de11,06 – 12,25 et 123,80 % pour lesimpôts locaux 2004 (ils étaient en 2003de 10,79 – 11,64 et 123,38 %).Rappelons que le taux de la Taxe Pro-fessionnelle est fixé dans le cadre de la

leurs réseaux. Après exécution etréception par la municipalité des tra-vaux de revêtement en béton désactivé,ils souhaitent rétrocéder à la communed'Auzeville-Tolosane, à titre gracieuxune partie des parcelles leur apparte-nant et qui forme l’impasse. Le Conseilaccepte unanimement.

■ Travaux d'urbanisation 2005Le Conseil Général nous demande derecenser les besoins de la commune(préparation du projet 2005 des travauxd’urbanisation). Décision du Conseil de préparer les tra-vaux d’urbanisation du chemin del’Eglise (entre la pharmacie et la placede la Mairie-Vieille).

■ Aménagements de sécurité routièreLe Conseil décide de préparer les tra-vaux d’aménagement au niveau du car-refour du chemin de la Mairie et duchemin Saint-Jean, dans le cadre desamendes de Police.

■ Dénomination des voiesLes nouvelles dénominations suivantessont adoptées à l'unanimité :

• Quartier des Demoiselles :1) voie prolongeant l’impasse des

Prés Verts jusqu’à la bifurcationnord-ouest : allée des Prés Verts,

2) placette (près de l'espace vert) :place des Demoiselles,

3) voie partant de la bifurcationnord-ouest en direction de la pro-priété Saettone : allée Ville Tarn,

4) voie partant de la bifurcationnord-ouest (parallèlement au che-min du Canal) vers la RouteNationale 113 : allée Campferran.

• Impasse du chemin del Prat (cfreprise ci-dessus) : impasse du Puits

Conseil municipal du lundi 5 avril 2004

■ Communication du compte assai-nissement du percepteur, affecta-tion du résultat 2003, et vote dubudget primitif 2004.

Le compte de gestion assainissement2003 du percepteur a été reçu le 26

Conseils muniLes réunions du conseil municipal sont publiques. L’ordre du jour de chaque réunion est donné dans le Télex. Les interruptions de séance systématiques, sur chaquequestion à l’ordre du jour, permettent aux personnes quiassistent à la séance du conseil municipal de s’exprimer et de dialoguer avec les conseillers.Le compte rendu de chaque réunion du conseil est affichédans les panneaux d’information de la commune dans lasemaine qui suit la réunion. Vous pouvez le consulter à lamairie et en obtenir une copie si vous le désirez, ou lerecevoir par mail.

Communauté d’Agglomération du Sicoval.

■ Création de poste - intégrationdans la fonction publique d’unemploi-jeune

Accord unanime du Conseil – effet au1er avril 2004, avec une rémunérationsur la base du 1er échelon - 1er grade ducadre d’emploi des fonctionnaires deréférence.

■ Création d’un poste d’animateurterritorial

Accord unanime du Conseil pour lasubstitution d'un poste d'agent d’anima-tion (créé) à un poste d’adjoint d’ani-mation (supprimé) – la personneconcernée ayant réussi le concoursd’animateur territorial.

■ Tarifs CLSH. élémentaire et ado-lescents – vacances printemps2004

Séjour sur le Canal du Midi pour lecentre Adolescents 11-17 ans : 90-120-170-220-270 et 320 € pour les sixtranches. Accord unanimeNB - séjour du CLSH élémentaire annulé.

■ Prise en charge des VRD del’impasse du chemin del prat

Présentation de la demande formuléepar l’ensemble des propriétaires del’impasse du chemin del Prat (courrierdu 10 février 2004) d'incorporer dans ledomaine public communal leur voie et




mars, soit le lendemain du Conseil (ci-dessus). Il apporte des modifications.Aussi convient-il de corriger le résul-tat du Compte Administratif 2003Assainissement et de reporter au Bud-get Primitif Commune 2004 la sommede 293 462.86 €.De la discussion qui s'en suit, il res-sort qu’il faut s’interdire à l'avenir dese prononcer sur le Compte Adminis-tratif sans connaître le compte de ges-tion et vu la spécificité de la compta-bilité publique locale et sa logique.Après les corrections qui s'imposaient,les deux Comptes Administratifs ontété votés à l’unanimité moins une abs-tention ainsi que le Budget Primitif2004, pour un total (recettes-dépenses)de 2 236 084.00 € en fonctionnementet de 1 345 611.23 € en investisse-ment.

■ Décision modificative du compteadministratif 2003 assainissement

Le Conseil Municipal, lors de sa séan-ce du 22 janvier 2004, avait voté leCompte Administratif 2003 Assainis-sement au vu des balances de l’annéeécoulée et d’une manière prématurée,du fait du transfert de cette compéten-ce au 1er janvier 2004 à la Communautéd’Agglomération du Sicoval.Le 26 mars 2004 nous avons reçu lecompte de gestion du Budget Assai-nissement de la Perception. Au vu dece document, i l apparaî t quel’ensemble des écritures est conforme,sauf le report antérieur de l’excédentd’investissement. De ce fait, l’excé-dent de clôture 2003 en investissements’élève à 292 905,18 € et non à 155119,65 €. Il convient donc de reportercet excédent corrigé sur le BudgetPrincipal 2004 de la communed’Auzeville-Tolosane. Accord unani-me du Conseil.

■ Questions diverses

Dénomination des voies du quartierdes « demoiselles »Suite aux décisions du Conseil du 25mars dernier, les dénominations desnouvelles voies sont confirmées. Toute-fois, et vu les recherches documen-taires effectuées, il y a lieu de corrigerl’orthographe de l’allée Ville Tarn enVilletard.

Conseil municipal du jeudi 27 mai 2004

■ Demandes de subventions auconseil général pour travaux enrégie

• Concernant la réfection des trottoirsAccord unanime pour demander la sub-vention la plus large possible pour unmontant des travaux (réfection des trot-toirs) de 93 608 €

• Concernant l’école maternelle :même décision, pour un montant de 13 546 €.

• Concernant l’urbanisation du RD57 a

Accord unanime pour renouvelerauprès du Conseil Général une deman-de de subvention de 74 549 €, du mêmemontant que celle octroyée en séancedu 23 mai 2001 pour des travauxd’urbanisation du RD 57 A – Program-mation 1999 – et vu le retard pris dansla mise en œuvre de ces travaux.Cette opération sera soldée au plus tardle 23 mai 2005.

• Concernant l'effacement desréseaux France Telecom chemin delprat - tranche 1

Suite à délibération en date du 21octobre 2003, accord unanime pourdemander la subvention la plus largepossible pour les travaux en régie ci-dessus (23 688 €).

■ Tranches du barème des tarifspour les services publics commu-naux

M. Destombes informe les membres duConseil Municipal que, pour unemeilleure répartition dans les 6 catégo-ries de tarifs actuelles, et sous réservede l’accord de la Préfecture (déroga-tions de 10 points de hausse sur le repasde la nouvelle tranche 6, et de 5 pointsde hausse sur le prix moyen du repas),il est proposé de modifier comme suit les bornes de quotient familial pour l’application des tarifs commu-naux (repas de la cantine, activités périscolaires) : 498-715-998-1445-1815 €/mois/part au lieu de 403-485-606-808-969.

Ceci exposé, Monsieur Destombes pro-pose au Conseil Municipal d’approuverle nouveau barème, pour une applica-tion à la prochaine rentrée scolaire2004-2005. Ce qui est fait à l'unanimité.

■ Tarifs C.L.S.H. élémentaire etadolescents – vacances d'été 2004

Fixation, à l'unanimité, du prix duséjour « voile » du 12 au 14 juillet2004 - base nautique de la Ganguise -centre de loisirs élémentaire (6-11ans) :70-84-98-112-126 et 140 € pour lestranches 1 à 6.De même pour le séjour « voile àl’océan » du 1er au 13 juillet 2004 - LaRochelle et Ile de Ré - centre de loisirsAdolescents (11-17 ans) : 100-200-300-400-500 et 640 € pour les tranches1 à 6.

■ Modification du temps de travaild’un agent communal

Accord unanime pour une durée hebdo-madaire portée de 32 heures à 35heures, soit un temps complet pour unagent d’animation, dès l’accord de laCommission Administrative Paritaire etce à compter du 1er septembre 2004.

■ Adhésion au service de préventiondes risques professionnels

Vu les exigences et les risques encou-rus (réglementation complexe, technici-té requise, responsabilité administrativeet pénale des autorités territoriales) leConseil décide unanimement d’adhérerau service facultatif de prévention desrisques professionnels du Centre deGestion de la Haute-Garonne, par lebiais de prestations d'assistance et deconseil, à la demande.

■ Traité de concession de la distri-bution publique de gaz

Renouvellement de la concession pré-cédemment passée entre la commune etGaz de France (délibération du 18 jan-vier 1977 et traité signé le 15 avril1977). Accord unanime du Conseilpour ce renouvellement, sachant que leConseil Municipal sera amené à se pro-noncer sur l’opportunité de signer unavenant de poursuite de concessionavec GDF ou sur la mise en concurren-ce de la fourniture du gaz par les

cipaux en bref

(suite page 6)




services communaux, à compter du 1er

juillet 2004 (directive européenne enattente).

■ Enquête publique sur le projet decréation d'une chambre funéraire

Projet présenté par M. Roland Morales,gérant de la SCI IMMO sise 1, route deNarbonne - RN 113 à Auzeville-Tolosa-ne (31320), dans le lotissement d'activi-tés économiques « Le Grand Chêne »sur les parcelles n° 181 et 182 - sectionAP du cadastre de la commune. Dossieret registre d'observations en mairie du1er juin 2004 au 14 juin 2004 jusqu'à 12heures.

■ Sicoval : comptes rendus desconseils de communauté des 5avril et 3 mai et du séminaire des14 et 15 mai 2004

Entre autres, ZAC du Pont de Bois :commercialisation de bandes de terrainaux Demoiselles.

■ Fusion des SIVOM de la banlieueSud-Est et de Montgiscard

Ces 2 SIVOMs, qui recouvrent presqueexactement le périmètre du Sicoval, ont

vu leur activité se réduire avec la prisedes compétences déchets ménagers etgestion des subventions du pool routierpar le Sicoval. Leur fusion est envisagée, pour lescompétences qui leur restent : aideménagère à domicile, centre de loisirssans hébergement, médecine profes-sionnelle, petite enfance, ramassagedes animaux, et réhabilitation du sitede Drémil-Lafage. Par la suite, sur labase du volontariat, l'adhésion à desnouveaux services existants ou à créersera possible.Si la décision est prise (après consul-tation des communes bien sûr), le se-cond semestre 2004 sera mis à profitpour la réalisation des étapes adminis-tratives de fusion avec comme objectifun démarrage au 1er janvier 2005 .

■ Rapports d'activités.

• rapport d’activités 2003 du syndicatmixte pour l’étude et la protection del’environnement 31 (s.m.e.p.e.)Les recettes du SMEPE proviennent dela participation du Conseil Général (76 225 € en 2003 et mise à disposition

partielle de 7 agents) et des 240 com-munes adhérentes (0.08 € par habi-tant/an, avec une exonération pour les communes de moins de 200 habi-tants, soit une participation globale de38 663.20 € en 2003).

• rapport d’activités du syndicatdépartemental 31 (s.d.e.h.g.)Niveau d’activité le plus élevé jamaisatteint : 39 millions d’euros TTC detravaux réalisés et plus de 6 millionsd’euros affectés à l’entretien de l’éclai-rage public (soit une augmentation deprès de 50 % par rapport à 1999). Le S.D.E.H.G. a néanmoins relevé queplus de 4000 foyers restaient mal ali-mentés en Haute-Garonne.

• rapport d’activité 2002 du servicecollecte, traitement et valorisationdes déchets du Sicoval qui exerce lacompétence de collecte des déchetsménagers et assimilés sur les 35 com-munes du Sicoval ainsi que la gestionadministrative et financière du service,les missions de communication et desensibilisation des usagers.

Jean-Marie DESTOMBES

Le budget 2004 : un équilibre nécessaire

Budget de fonctionnementLe budget de fonctionnement permetd’assurer le quotidien d’une commune.A Auzeville, il est consacré :• aux frais de personnel (52,48 %) • aux charges à caractère général

(24,43 %), • aux charges de gestion courante

(20,66 %), • au paiement des intérêts des emprunts

(2,39 %) • et à des frais divers (0,04 %).

Dans une commune en développement, àl'image de toutes celles de la périphériede Toulouse, la difficulté est de trouverun équilibre entre les besoins de la com-mune et les ressources pour les financer,tout en conservant une charge d’impôtpar habitant raisonnable.

Un développement trop important, enterme de population, entraîne de grosinvestissements à amortir, des frais de

fonctionnement difficilement compensésdans l’immédiat, du fait des décalagesdans les rentrées de ressources nouvelles.Le décalage entre les frais qu'entraînel’arrivée d’une population nouvelle (qui aimmédiatement besoin de services) et lesrentrées d’impôts locaux correspondant àcette population est de l'ordre de 2 ans.

C’est pourquoi le choix d’Auzeville a étécelui d’un développement modéré telqu'il a été défini dans le SDAU de 1997.

Cela permet de lisser l’évolution desimpôts de la commune, en rattrapant leretard accumulé dans le passé mais enmodérant l’augmentation, afin de resteren deçà de la moyenne des taux d'imposi-tion pratiqués par les communes corres-pondant à la nôtre.

Cela doit permettre, une fois couverts lesbesoins de fonctionnement et l’amortis-sement de la dette (remboursement ducapital des emprunts), de dégager une

Tableau de répartition des charges et produitsCharges de personnel 980 000 €

Charges de caractère général 456 261 €

Autres charges de gestion

courante

Intérêts des emprunts 44 638 €

Impôts et taxes 665 279 €

Autofinancement 368 792 €

Vente de produits 200 672 €

Dotations et participations 429 981 €

Impôts et taxes 665 279 €

Participations Sicoval 545 000 €

Autres recettes 70 936 €

385 793 €


Budget d’investissement

Le budget d'investissement permet ala commune d’assurer la mise enplace des équipements dont elle abesoin (voir ie , réseaux, écoles ,crèches, équipements sportifs…).

Les recettes destinées à financer lesinvest issements proviennent del’excédent de fonctionnement, dedotations, subventions, emprunts etressources diverses.

Les dépenses sont composées desinvestissements eux-mêmes et del’amortissement des emprunts précé-demment contractés.

Pour assurer ces financements en2004, la commune pourra évi terd’emprunter de façon conséquente,non parce qu’elle n’investit plus maisparce qu’el le bénéficie (sui te autransfert de la compétence assainisse-ment au Sicoval) de l’excédent declôture du budget assainissement dela commune arrêté au 31 décembre2003, qui est reporté dans le budgetgénéral de la commune.C’est intéressant car, la charge desemprunts à venir en 2005 étant enbaisse, la commune pourra faire faceà ses invest issements sans t rops’endetter.

Quels sont les investissements àréaliser dans l’avenir ?Pour 2004 sont prévus :

• chemin Del Prat, • programme trottoir, • équipements pour les jeunes,• dépollution de l’ancienne décharge….

La rénovation de la maison de laDurante destinée à accueillir des acti-vités diverses (salle de réunion, despectacles), projet pour lequel nousattendons l’accord de subvention duConseil Général n’est pas inscritedans le budget primitif.

Pour 2007 sont prévus : l’école, lahalte garderie et le CLAE de la ZACdu pont de bois. Ils seront autofinan-cés par la ZAC.

Pour 2008 les investissements sepoursuivront en complément del’existant soit : une salle omnisportset un complexe sportifs situés en bor-dure de la ZAC.

Ces programmes importants impli-quent une gestion fine de notre bud-get, en particulier la maîtrise de noscharges de fonctionnement.

Bernard RAYNAUD


marge d’autofinancement pour les inves-tissements à réaliser.

Pour 2004, l’évolution moyenne desimpôts est de 3,6 %, évolution modéréepar rapport à 2003 qui permet tout demême, grâce aux efforts faits pour maî-triser les dépenses, de satisfaire lesbesoins de la commune.

Tableau des taux d’imposition 2004Taxe Taux (%) Evolution (%)

Taxe d'habitation TH 11,06 + 2,5 %

Taxe foncière des propriétés bâties TFB 12,25 + 5,06 %

Taxe foncière des propriétés non bâties TFNB 123,80 + 3,40 %

Urbanisation du chemin del prat (fin) déjà inscrite en 2003

Réhabilitation décharge 19 500 €

Equipement téléphonique et informatique de la mairie 20 000 €

Programme trottoir 46 000 €

Télédistribution 12 000 €

Achat de matériels et véhicules 11 000 €

Equipements sportifs et de loisirs jeunes 50 000 €

Pour 2004, les principaux investissements sont :


Répartition des produits

Charges de fonctionnement




Le Contrat Éducatif Local

• les représentants des services de res-tauration, technique, de Police et admi-nistratif,

à l’élaboration des plans particuliers demise en sûreté (P.P.M.S.) dans lesécoles.

Ce plan définit les risques encourus, leslieux de mise à l’abri, la méthode d’aler-te et le signal utilisé, la gestion des mis-sions,…

Suite à l’explosion de l’usine d’A.Z.F.,la commune d’Auzeville-Tolosane a,durant un an, activement participé à denombreuses réunions, avec : • les services du Rectorat et notamment

le Docteur Verchère (médecin chargédes missions de risque),

• les directrices des écoles maternelle etélémentaire,

• les représentants du Conseil Munici-pal, des parents d’élèves, les anima-teurs, ATSEM,

FACE AUX RISQUES MAJEURS

Mettre en sûreté les établissements scolaires et les bâtiments communaux

Tirant parti de l’expérience acquise desP.P.M.S. des deux écoles, Gisèle Mar-tin, Directrice générale des services etChristel Pinaud, Agent administratiftitulaire d’un brevet de secouriste etréférente pour notre commune, étudientune validation des plans de sécurité desbâtiments municipaux pour la fin del’année 2004.

Christel PINAUD et Gisèle MARTIN

L’existantDepuis plusieurs années la municipalitéa progressivement mis en place un cer-tain nombre de services à destinationdes enfants et des jeunes.Il s’agit : - du Centre de Loisirs Associé à l’Ecole

(CLAE) et Centre de Loisirs SansHébergement (CLSH) pour la mater-nelle (enfants de 3 à 6 ans) et l’élé-mentaire (enfants de 6 à 11 ans), misen place depuis septembre 1999,

- du CLSH adolescents.Ces structures municipales ont étéagréées par la Direction Régionale etDépartementale de la Jeunesse et desSports (DRDJS) ce qui a permis lasignature de deux contrats avec la Cais-se d’Allocations Familiales (CAF) : lecontrat Petite Enfance et le ContratTemps Libre.En septembre-octobre 2002 nous avonsmis en place un espace jeunes dans leslocaux de la Mairie Vieille. L’animationde cet espace jeunes a été confiée auFoyer Léo Lagrange.Nous l’avons arrêtée en octobre 2003jugeant les résultats insuffisants : unetrentaine de jeunes ont fréquenté cetespace dont seulement une dizaine demanière régulière.

Le constatBien souvent l’institution scolaire, lascolarité ou le statut de l’élève, servent

d’outil pour appréhender les phéno-mènes de société. Nous faisons de lajeunesse le moment des apprentissages,mais d’autres logiques sont aussi enœuvre (phénomène de maturité, appar-tenance sociale, expérimentation, modede vie, collectif…) et jouent un rôleimportant.Il y a également la place des parentsdont les rôles doivent être réintroduitsdans les fondements des politiques édu-catives.Il y a enfin la question du territoire, lesenfants, les adolescents, les jeunes et lesparents ne sont pas du tout limités parles frontières communales et étendentleurs activités, leurs relations et leurséchanges sur un territoire bien plusvaste.

L’objectifL’objectif du CEL est d’améliorerl’existant (ce qui est offert par la com-mune) à travers une recherche de sens(l’offre de services par rapport auxattentes des parents et des jeunes), untravail de mise en cohérence et d’articu-lation ainsi qu’un rôle d’animation, decoordination et d’harmonisation.

La démarchePour atteindre cet objectif une démarcheen trois phases va être effectuée :1) le diagnostic territorial qui réalise

l’état des lieux, repère l’offre éduca-

tive et les différents acteurs,2) une analyse des orientations et des

pratiques éducatives ainsi que desbesoins et des attentes du public(parents, enfants, jeunes),

3) et enfin, une proposition de contratéducatif local qui structure et déve-loppe l’existant, élabore unedémarche de suivi et d’évaluation surtrois ans.

Les moyensPour aboutir à ce contrat éducatif localdeux moyens principaux : l’associationPRISM et le comité de pilotage local.L’association PRISM a été retenue auterme d’une consultation. De par sonexpérience et ses moyens elle constituele support technique indispensable en même temps qu’elle apportera leregard extérieur sur notre microcosmeauzevillois.Le comité de pilotage est la structure deconcertation et de validation du CEL. Ilest constitué de représentants institu-tionnels (DRDJS, CAF, Académie…),des enseignants, des parents d’élèves,du personnel communal, des associa-tions (Foyer Rural, Blac…) et deconseillers municipaux.L’objectif est que le CEL soit définipour la fin de cette année.

Louis NOUGADEREFrançois-Régis VALETTE




D epuis presque deux décennies,l’ensemble de l’agglomérationtoulousaine accueille chaque

année environ 12 000 personnes et cetteexpansion ne semble pas devoir seralentir dans les prochaines années.C’est en moyenne 10 % de cette popula-tion nouvelle, soit 1200 habitants nou-veaux qui arrivent annuellement sur leterritoire du Sicoval. Ce nombre est net-tement moindre que celui qu’on atten-drait d’après la proportion relative des superficies : celle de notre Commu-nauté d’agglomération représenteapproximativement 25 % de celle del’agglomération.

Pourtant, même à ce rythme faible parrapport à celui de notre voisinage, uneraréfaction bien réelle de la disponibilitéen terrains a été constatée et elle a euplusieurs conséquences.

La première a été bien évidemment deprovoquer une augmentation considé-rable du prix du terrain à bâtir1 et ducoût de l’habitat en général. Il s’en estsuivi une quasi-impossibilité pour desjeunes ménages, très peu fortunés engénéral, d’accéder au logement2. Cephénomène s’est aggravé par la tropfaible offre de logements en locationsimultanément enregistrée (c’est, biensûr, tout particulièrement le cas pourl’habitat social) puisque l’essentiel de laconstruction s’est fait au profit d’unhabitat pavillonnaire3. Les nouveauxarrivants ont été contraints de s’implan-ter de plus en plus loin du centre toulou-sain, avec un retentissement énorme surtoute la circulation qui connaît desengorgements nombreux. Enfin, lacroissance démographique rapideconstatée est accompagnée par unbesoin en services, particulièrementdans le domaine scolaire, qui corres-pond à des charges financières pratique-ment intolérables dans certains de nosvillages.On a donc besoin de renverser les ten-dances constatées en pratiquant volon-tairement un programme cohérent enmatière d’habitat. Faisant suite à une

étude complète effectuée sur son terri-toire, le Sicoval a mis en route l’établis-sement d’un Plan Local de l’Habitat quia pour objet de planifier le développe-ment de l’habitat en tenant compte desparticularités de chacune des communesqui le composent. Celles-ci sont consul-tées individuellement pour tenir comptedes options déjà prises, par exemplecelles dans leurs POS, de leurs orienta-tions et de leurs besoins. Les communesles plus défavorisées seront aidées dansleurs efforts, en particulier lorsqu’ellesauront à constituer des réserves fon-cières leur permettant à terme d’assurerle logement des plus défavorisés sansavoir à subir l’effet de l’inflationconstante du coût des terrains.

Le plan répond au besoin de fournir unhabitat très diversifié n’oubliant aucunetranche de population : accueil de jeunescouples venant de l’extérieur ou désirantse rapprocher de leur famille, créationde logements locatifs à prix modérés,construction de logements sociaux et delogements d’urgence mais aussi main-tien de la possibilité d’habitat indivi-duel. Le but est également de donneraux habitants la possibilité d’un « par-cours résidentiel » en restant dans lamême zone géographique : logementdécent en location dans petits collectifsdans un premier temps, accession à lapropriété ultérieurement (qu’elle soitindividuelle ou collective), retour versdes centres davantage urbains pour lespersonnes plus âgées.

Mais, également, le plan confirme lavolonté de préserver nos sites et le cadrede vie qui constituent d’ailleurs la raisonde la forte attractivité de notre secteur (àlaquelle actuellement cèdent seulementceux qui peuvent se le permettre…) parune urbanisation contenue et variée quine fera place à aucun ghetto. C’est dansce souci que sera relancée la dynamique

globale de production de l’ensemble deslogements qui doit avoir pour effet demaintenir un équilibre d’ensemble touten répondant à des besoins de plus enplus pressants.

C’est ainsi qu’on s’efforcera d’harmoni-ser l’offre de logement et celle del’emploi, afin de tenter de réduire lesdéplacements en nombre et durée. Ledéveloppement de la zone sud du Sico-val constituera une occasion de mettreen application ce principe. Ce sera aussiune occasion de modeler les construc-tions urbaines et de dessiner non seule-ment les villes mais aussi les villagesdes prochaines années. Des opérations « de référence » pourront être faites, unpeu à l’image de ce qui se passe surnotre commune dans la ZAC du Pont-de-Bois.

Bien sûr, tout cela ne se fera pas dujour au lendemain ni ne sera imposé defaçon autoritaire aux communes et àleurs habitants, dont l’adhésion au pro-jet sera capitale. Cela reflète cependantune orientation stratégique très impor-tante prise par vos élus qui vousconsulteront bien évidemment à toutesles phases du projet. Auzeville auraune part dans ce dernier. On en repar-lera certainement !

Alain PAILLOUS

1 Augmentation environ 8 % plus importanteque sur l’ensemble de la banlieue toulou-saine.2 L’âge moyen a augmenté très fortement.La population des plus de 60 ans a augmen-té de 45 % entre 1990 et 1999. Auzeville estla commune où l’âge moyen est le plusélevé.3 69 % des résidences principales du Sicovalsont en individuel ; ce nombre atteint même90 % dans 26 des 36 communes de notreCommunauté d’Agglomération !

Le Sicoval s’engage sur le PlanLocal de l’Habitat

Pénurie de logements. Loyers trop chers. Plus d’espace àbâtir. Temps de déplacements en augmentation. Il fallait réagir.


L es attributions des communessont nombreuses, elles décou-lent de la loi et sont obligatoires

pour la plupart. La Mairie est donccontrainte d’organiser de nombreuxservices. C’est clair, direct et immédiatlorsqu’on envisage l’école élémentaireet la restauration scolaire, la délivrancedes permis de construire, l’entretien dela voirie communale, l’État Civil. Maiscela concerne aussi les obligationsd’employeur vis-à-vis du personnel,l’Ordre Public en général avec parexemple le ramassage des animauxerrants ou encore l’accueil des gens duvoyage.

La loi énumère les services dont lescommunes ont la charge mais ne fixepas les moyens pour les assurer. Lescommunes ont le choix de réaliserelles mêmes, de faire appel à des pres-tataires extérieurs, de se regrouperpour atteindre une masse critique per-mettant la prestation. En effet, il n’estpas envisageable que chaque communeorganise pour son propre compte cha-cun des services : soit la taille del’enjeu (trop petite ou trop grande) nepermet pas d’organiser le service àl’échelle de la commune soit la techni-cité nécessaire n’existe pas dans lacommune et ne peut y être créée.

À cet effet, le plus souvent, les com-munes se regroupent en syndicats1. Leregroupement est en général volontaire,souvent historique et simplementlogique. Les Syndicats Intercommu-naux à Vocation Unique (SIVU) n’ontqu’un seul objet, en général technique :adduction d’eau potable, assainisse-ment des eaux usées, électrification etéclairage public…Il y a aussi des Syn-dicats Intercommunaux à VocationsMultiples (SIVOM) qui ont plusieursattributions plutôt plus service quetechnique par exemple médecine du



travail, entretien de la voirie et gestionde l’aide ménagère à domicile. LesSIVOMs sont en général à la carte,c’est-à-dire que chaque communen’est pas tenue d’adhérer à l’ensembledes vocations du syndicat. C’estl’auberge espagnole mais une aubergeoù chacun vient chercher ce dont il abesoin. Le périmètre des SIVOMs estsouvent plus ou moins calqué sur celuides cantons. Ainsi dans notre secteur,le SIVOM de Montgiscard a exacte-ment le périmètre du canton de Mont-giscard tandis que le SIVOM de laBanlieue Sud-Est de Toulouse ajouteRamonville et Lauzerville au cantonde Castanet.

Autre regroupement de communesmais en communauté d’agglomération,le Sicoval, inclut exactement le deuxSIVOMs mentionnés (à l’exceptionnotoire de Saint-Orens). En 2001 et2004, le Sicoval a acquis des compé-tences nouvelles pour lui, dont cer-taines (collecte et traitement desdéchets ménagers, gestion des subven-tions du département pour la voiriecommunale) étaient précédemmentexercées par les SIVOMs. Le poidsspécifique des deux structuresSIVOMs a donc considérablementdiminué. Poser la question de leurexistence était poser celle de leur dis-solution et a conduit immédiatement àenvisager leur fusion afin de réaliserdes économies par réduction descharges de structure mais aussi et sur-tout car les compétences restant auxdeux SIVOMs s’avèrent complémen-taires. Les éventuels doublons et che-vauchements ont déjà été résolus pardes adhésions croisées au titre des ser-vices à la carte. Après fusion, un futurSIVOM aurait donc une offre élargiepour ses 37 communes adhérentes parrapport à celle des 2 SIVOMs actuels.La structure à l’étude regrouperaitdonc 72 500 habitants et offrirait aux

37 communes qui le désirent les ser-vices de :• Aide ménagère à domicile• Centre de loisirs sans hébergements• Médecine professionnelle• Petite enfance• Ramassage des animaux• Réhabilitation du site de Drémil-

Lafage.

Les délégués des deux structures envi-sagent a priori favorablement cetteévolution et les premières séances detravail ont permit de sérier les ques-tions. En effet, avec l’échéance envisa-gée d’une fusion au 01/01/05, il fautque tous les principes soient arrêtésavant la pause estivale, afin qu’à partirde septembre puissent être initiées lesmises au point administratives et laconsultation obligatoire des communesconcernées. Rien n’est décidé mais onpeut prendre le pari que la propositionde fusion sera facilement adoptée etmise en oeuvre. Les questions dedétails (plus ou moins gros) quiposent problème ne sont tout de mêmepas de nature à remettre en cause ladynamique en coursCe n’est pas un « machin » de plus quiest en construction, c’est plutôt la priseen compte des évolutions en cours,côté Sicoval d’une part et aussi côtéréglementation avec la loi relative au « renforcement et à la simplification dela coopération intercommunale »(12/07/1999) et les suivantes. Avec lenouveau schéma, les services de baseaux communes s’avèreront sans douteplus pertinents, notamment en harmo-nisant leurs gestions à l’échelle d’unbassin de vie et d’activité dans lequell’intercommunalité a une longue expérience.

Yves LAMBOEUF

1 Regroupement pour la défense d’intérêtscommuns

Des SIVOMs, un SIVOMSyndicat, intercommunalité, compétence, délégation,transferts… Un contexte évolutif, des mots au sensparticulier, des enjeux. Pour tout dire un ensemble difficile à appréhender. Des évolutions étant prévisibles à courtterme, commençons une phase d’explication.




L’enjeu des transports en commun

PréambuleSe déplacer dans la grande aggloméra-tion toulousaine devient de plus en plusdifficile. Et notre secteur, le Sud-Esttoulousain, n’est pas épargné.

Quelques chiffres :- 10 à 12 000 habitants de plus chaque

année dans les 84 communes qui sontdans le périmètre des transportsurbains et qui comptent aujourd’hui780 000 habitants,

- 1 000 nouvelles immatriculations devoitures tous les mois,

- une augmentation des déplacementstous modes, estimée à + 60 % d’ici2020 soit 4 000 000 de déplacementstous les jours (d’ici à 2008, 2 500 000déplacements tous les jours) et doncune augmentation de 100 000 déplace-ments par jour chaque année,

- un étalement urbain consécutif àl’accueil des populations nouvellesmais aussi à la prédominance de lamaison individuelle comme moded’habitat. Conséquence : 0,8 voiturepar ménage à Toulouse contre 3,2 en2e couronne,

- les transports en commun représentent12 % seulement des déplacementsmécanisés.

Chacun d’entre nous constate que lesdifficultés croissantes dans les déplace-ments dégradent les conditions et laqualité de notre vie. Toulouse et sonagglomération ne pourront que perdrede leur attractivité. Continuer ainsi,c’est courir à l’asphyxie totale dansquelques années.

Pour éviter cela, il faut agir vite sur ledéveloppement des transports en com-mun. Mais il faudra également opérerdes inflexions sur les modes d’habitat.

Nous allons aborder ici le dossier destransports en commun.

Qui est responsable de quoi ?Tous les transports en commun, sauf les transports ferroviaires sont placéssous la responsabilité de Tisséo-SMTC

(Syndicat Mixte des Transports en Com-mun de l’agglomération toulousaine).Tisséo-SMTC est un syndicat mixteconstitué par :- le Conseil Général de la Haute-

Garonne- la Communauté d’Agglomération du

Grand Toulouse (CAGT)- la Communauté d’Agglomération du

Sicoval- le Syndicat Intercommunal des Trans-

ports Publics de la Région Toulousai-ne (SITPRT) qui réunit les communesne faisant partie ni de la CAGT, ni duSicoval.

La CAGT, le Sicoval et le SITPRTregroupent chacun respectivement 25,36 et 23 communes soit un total de 84communes formant le Périmètre desTransports Urbains (PTU).

L’organe délibérant ou décisionnel deTisséo-SMTC est le Comité Syndicalcomposé de 22 membres désignés parle Conseil Général (10), la CAGT (10),le Sicoval (1) et le SITPRT (1). Lecomité syndical élit un président et unbureau où sont représentés les 4 collec-tivités.

Selon une règle tacite, le Présidentchange tous les 3 ans et est alternative-ment un représentant du Conseil Géné-ral et un représentant de la CAGT.D’avril 2001 à avril 2004, Jean-PierrePlancade, représentant du ConseilGénéral a assuré la présidence. Depuisavril 2004, elle est assurée pour les 3années à venir par Jean-Luc Moudenc,représentant de la CAGT et maire deToulouse.

Qui est responsable de quoi ? Quel est le coût des transportsen commun ? Qui finance ? Quelles sont les réalisations encours ? Qu’est-ce qui est proposé dans le futur ? Dans notreSud-Est Toulousain : bus, tramway, métro ?




Aucune collectivité ne dispose à elleseule de la majorité au Comité Syndical.La Communauté d’Agglomération duMuretain a été créée le 1er janvier 2004.De par la loi, toute communautéd’agglomération possède la compétencetransports en commun (les communesmembres de cette communauté ontdonc quitté le SITPRT).Comme le Sicoval, la Communautéd’Agglomération du Muretain a deman-dé à adhérer à Tisséo-SMTC qui exer-cera donc en ses lieu et place la compé-tence transport dés lors que cette adhé-sion deviendra effective, ce qui devraitse produire dans le courant de cetteannée.

Pour ce qui concerne les transports encommun ferroviaires urbains, périur-bains et régionaux, c’est la région quien assume la responsabilité.Tisséo-SMTC a confié l’exploitation duréseau de transports en commun bus et

métro à la SEMVAT (Société d’Écono-mie Mixte des transports publics deVoyageurs de l’Agglomération Toulou-saine) dans le cadre d’une Délégationde Service Public.Par ailleurs, la construction du métro etdes TCSP (Transport en Commun ensite Propre) a été confiée à la SMAT(Société du Métro de l’AgglomérationToulousaine) dans le cadre d’une maî-trise d’ouvrage déléguée.

Tisséo-SMTC est responsable de l’élabo-ration et de la réalisation du Plan deDéplacements Urbains (PDU) qui définitles infrastructures de transports en com-mun à construire, le calendrier de leurréalisation et le plan de leur financement.

Qui finance les transports encommun ?Les ressources de Tisséo-SMTC se sontélevées en 2003 (hors emprunts) à 214 400 000 € (1 406 370 000 Frs).

Ces ressources sont constituées par :- le versement transport : c’est une taxe

payée par les entreprises - les recettes d’exploitation provenant

des usagers - la contribution des collectivités locales :

Conseil Général, CAGT, Sicoval etSITPRT

Le Plan de DéplacementsUrbains (PDU) : réalisationsen cours et proposéesLe PDU de 2001

Les infrastructures nouvelles de trans-ports en commun dont la réalisation esten cours sont celles qui ont été définiesdans le PDU adopté le 21 mai 2001 parTisséo-SMTC et approuvé par l’arrêtépréfectoral du 12 juin 2001.

Ce PDU prévoit d’ici à 2015, notam-ment, les réalisations et les projets sui-vants :

- le prolongement de la ligne A jusqu’àBalma-Gramont (ce prolongement aété achevé et mis en service endécembre 2003) ;

- la construction de la ligne B de métrodepuis le nord de Toulouse (Borderou-ge) jusqu’à Ramonville (achèvement etmise en service prévus pour début2007) ;

- la mise en œuvre de différents TCSP(Transport en Commun en site Propre),

- l’allongement à 52 mètres des stationsde métro de la ligne A (pour augmen-ter le nombre de wagons par rame, etdonc la capacité des rames),

- l’étude de plusieurs projets notammentle prolongement de la ligne B dumétro à Labège Innopole.

Le coût total des investissements prévuspar ce PDU s’élève à 1,9 milliardsd’euros. Mais il n’intègre que pour moi-tié seulement le coût de l’allongementdes stations de métro de la ligne A à 52mètres et de la mise en œuvre desTCSP.

La révision du PDU de 2001

Aussitôt après avoir été approuvé enmai 2001, le PDU a été mis en révision.

Deux ans plus tard, le 7 mai 2003, Tis-séo-SMTC saisissait les 4 collectivités

Financement du SMTC

2003 Versement Contributions Recettes TOTALtransport collectivités exploitation

Ressourcesdu SMTC 117 200 000 € 58 600 000 € 38 600 000 € 214 400 000 €

(hors emprunts)

% par typede ressource 55 % 27 % 18 %

CAGT SICOVAL SITPRT ConseilGénéral

Contributions 28 186 835 € 738 290 € 1 482 430 € 28 186 835 €collectivités

% par collectivité 48,10 % 1,26 % 2,53 % 48,10 %

% ressources 13,15 % 0,34 % 0,69 % 13,15 %SMTC

(hors emprunts)




qui le composent d’un avant-projet derévision du PDU sensiblement plusambitieux puisqu’il affichait l’objectifde porter la part des transports en com-mun, qui est de 12 % actuellement, à 25 % à l’horizon 2015-2018.

Cette révision complétait le PDU de mai2001 par :

- le prolongement de la ligne B de métrode Ramonville jusqu’à l’Innopole deLabège (coût : 248 millions d’eurospour un cadencement 1 sur 3) ;

- 2 lignes de tramway : l’une reliantBlagnac à Toulouse dans un premiertemps (appelée ligne E) puis prolongéejusqu’à Saint-Orens dans un 2e temps ;l’autre reliant Tournefeuille à l’Union(coût : 968 millions d’euros) ;

- la création de voies de transports encommun en site propre dans le secteurEst, le long de la RN 88 et de la RN113. Pour ce qui concerne la RN 113,il s’agit de voies TCSP d’une part,entre la station de métro de Ramonvil-le et la sortie de Castanet côté Pecha-bou, et, d’autre part, depuis l’entrée deRamonville, côté Auzeville, et la sta-tion de métro de l’université PaulSabatier (coût de l’ensemble : 200 mil-lions d’euros) ;

- la participation au transport ferroviaireurbain et péri-urbain (coût : 118 mil-lions d’euros).

Le coût du PDU 2001 s’élevait à 1,9milliards d’euros. Celui de l’avant-pro-jet de PDU révisé s’élève à 3,131 mil-liards d’euros.

Le financement de cet avant-projet dePDU révisé peut se faire par desemprunts de longue durée, une croissan-

ce prévisible de l’ordre de 3 % par anhors inflation (la tendance actuelledepuis plusieurs années est d’environ 5 %) de la taxe transport et une augmen-tation de la contribution des collectivi-tés. Cette augmentation constitue lavariable d’ajustement qui dépendnotamment de la durée et du taux desemprunts, de l’évolution des autresrecettes (taxe transport et recettes usa-gers) et du calendrier de réalisation.

Selon les hypothèses retenues, l’aug-mentation de la contribution des collec-tivités pourrait être d’environ 15 % pen-dant 6 ans à partir de 2008.

Où en est l’approbation de l’avant-projet de PDU révisé ? Au point mort.

En effet, le conseil de communauté duSicoval approuvait à l’unanimité dèsjuin 2003 cet avant-projet de révision duPDU. Il indiquait par ailleurs qu’il iraitjusqu’à multiplier par 5 voire 6 d’ici2010 sa contribution au financement duSMTC si la totalité de l’avant-projet dePDU était approuvé avec son calendrierde réalisation. Nous disons bien la tota-lité et pas seulement la partie de l’avant-projet de révision de PDU concernant leSicoval.

Le Conseil Général de la Haute-Garon-ne a pris position en octobre 2003. Il aconsidéré que cet avant-projet nécessi-tait des études complémentaires sur letrafic, sur le coût d’exploitation duréseau, sur les recettes voyageurs ainsique sur la partie financière de l’avant-projet. Par ailleurs, il a estimé qu’aucunprojet nouveau ne peut être engagé si

l’on n’a pas confirmation des participa-tions de l’État au moins au niveau de cequi était prévu en 2001.

Doit-on comprendre que cela revient àremettre toute approbation… à unedate indéterminée ? Aux calendesgrecques ?

La Communauté d’Agglomération duGrand Toulouse en approuvait le princi-pe mais voulait approfondir certainspoints.

Le Sud-Est Toulousain : bus,tramway, métro ?Rappelons que l’avant-projet de PDUrévisé propose notamment pour le sud-est toulousain :

- le prolongement de la ligne B demétro de Ramonville jusqu’à l’Inno-pole de Labège ;

- les bus en site propre :• de la station de métro de Ramon-

ville jusqu’à la sortie de Castanetcôté Pechabou ;

• de l’entrée de Ramonville, côtéAuzeville, jusqu’à la station demétro de l’Université Paul Saba-tier.

Le choix d’un mode de transport esteffectué en fonction de plusieurs fac-teurs : capacité, fréquentation attendue,coût, aspects techniques…

La compatibilité entre la capacité du modede transport et la fréquentation attendueest déterminante dans le choix du mode.




Suivant le type de matériel, les « four-chettes » de capacité des différentsmodes de transport en nombre de voya-geurs, par heure, dans chaque sens, pourune hypothèse de fréquence de dessertede 5 minutes sont les suivantes :- bus : entre 500 et 850 voyageurs par

heure- bus guidés : entre 800 et 1 800 voya-

geurs par heure- tramway et métro léger (VAL) : 1 600

à 5 400 voyageurs par heure.Le métro léger peut être toutefoiscadencé à moins d’une minute et doncpermet une augmentation significativede capacité en heure de pointe.

Le tramway est systématiquement ensite propre.Les vitesses du bus en site propre et dutramway sont les mêmes.Le coût de construction d’un bus en sitepropre varie de 1,5 à 8 millions d’eurospar km.Celui d’un tramway varie de 12 à plusde 20 millions d’euros par km. Celui du métro varie de 45 à plus de 60millions d’euros par km.

Le prolongement de la ligne B demétro de Ramonville à l’Innopole deLabège :

Les décisionsLe PDU adopté le 21 mai 2001 avait

retenu le principe « d’une desserte deLabège Innopole dans le prolongementde la ligne B au Sud-Est » avec unengagement immédiat d’études de fai-sabilité.L’enquête publique sur la ligne B aconclu à la nécessité de prolonger laligne B vers le Sud-Est de l’aggloméra-tion.

Les étudesDans le cadre de la révision du PDU,les études socio-économiques, tech-

niques et financières ont donc été réali-sées en 2002 par un bureau d’étudesindépendant (SETEC international)sous maîtrise d’ouvrage du SMTC.Ces études ont permis de confirmer lafaisabilité technique du prolongementde la ligne B en VAL, de modéliser letrafic et de déterminer le coût prévi-sionnel pour l’ensemble du projet.

Les raisons du prolongementLe prolongement de la ligne B en VALpermettra :

L l n’y a aucune commune mesureentre le potentiel d’usagers sur leprolongement de la ligne B

jusqu’à l’Innopole et celui de la desserteen TCSP de Ramonville-Buchensjusqu’à Castanet.

La section métro Ramonville-Labège-Innopole dessert directement : - environ 22 000 habitants (Escalquens,

Labège, Belberaud, partie Saint-Orenset partie Castanet)

- 2 parcs d’activités (Innopole et Parc duCanal) qui totalisent aujourd’hui 700entreprises et plus de 16 000 emplois

Pourquoi le métro à l’Innopole et le bus TCSP sur Auzeville-Castanet ?

- l’un des plus importants centres com-merciaux de l’agglomération : Carre-four Labège

- l’un des 2 multiplexes de l’aggloméra-tion : le Gaumont (1 400 000 specta-teurs/an)

- le centre de congrès Diagora- l’Ensiacet sur le siège de l’INPTIl y a 70 000 véhicules qui chaque jourentrent ou sortent de l’Innopole, 39 900véhicules qui empruntent la RD 916 et15 000 la RD 16.Le potentiel de ce secteur situe lenombre de voyageurs à ce jour à envi-ron 20 000.

La section TCSP Ramonville-Buchens-Castanet/Pechabou dessert : - environ 18 000 habitants (l’essentiel de

Castanet, Pechabou, Auzeville, unepetite partie de Ramonville)

- l’Agrobiopole : 55 organismes, 1 600emplois, 2 300 étudiants et lycéens

La RN 113 enregistre un trafic de 24 500véhicules par jour à Auzeville.

La mise en œuvre d’un bus en sitepropre permettrait de doubler le trafic devoyageurs sur cette ligne de transport encommun pour atteindre 8 500 voyageurspar jour tous sens confondus.




- d’offrir une capacité de transport encommun compatible avec les besoinsdes secteurs desservis ;

- d’éviter une rupture de charge (change-ment obligatoire pour le voyageur dutramway au métro et vice versa) quientraîne une perte de trafic de 30 à 40 % ;

- de rendre le métro véritablementaccessible aux usagers de la SNCF (de l’axe Toulouse-Carcassonne) parla gare intermodale métro-SNCF deLabège ;

- d’offrir sur Labège Innopole des pos-sibilités de parking qui sont sanscommune mesure avec ceux deRamonville - Buchens et qui corres-pondent aux véritables enjeux du sec-teur ;

- d’alléger le trafic automobile sur lesinfrastructures routières du secteur(RN 113, RD 916, Palays) en serabattant sur l’Innopole sans êtreobligé d’aller dans le secteur saturéde Ramonville-Buchens ;

- de desservir des zones d’activités quitotalisent aujourd’hui plus de 16 000emplois (Innopole : plus de 12 000 ;Parc du Canal : 4 000) et demain plusde 20 000.

- de repenser le projet de quartierautour de la station de métro deRamonville-Buchens qui ne seraitplus un terminus, d’où le redimen-sionnement à la baisse du parking, lacréation d’une entrée de ville, la

structuration de l’entrée Sud de l’uni-versité, la facilitation de la jonctionTCSP RN 113 – station métro ;

La comparaison entre l’extension dela ligne A et celle de la ligne BL’extension de la ligne A jusqu’àBalma-Gramont a permis d’augmenterde 15 % la fréquentation globale dumétro, et le trafic constaté sur la sec-tion nouvelle est, entre une fois etdemie et 2 fois, supérieur au traficattendu.

Sur le secteur de l’Union, la baissesignificative du trafic sur le réseau bus (pourtant restructuré) confirmel’impact négatif de la rupture de chargepour les usagers à destination du centrede Toulouse.

Pour apprécier le potentiel d’usagers,comparons le bassin de Balma aveccelui de Labège :

- Bassin de Balma : 13 000 habitants +10 000 habitants sur les quartiers tou-lousains ; 3 700 emplois

- Bassin de Labège : 22 000 habitants ;16 000 emplois ; un complexe cinémaqui attire 1 400 000 spectateurs / an ;un centre des congrès

Les coûts des 2 opérations d’extensionsont les suivantes :

- prolongement de la ligne A jusqu’àBalma-Gramont : 3 stations et 2,3Kms (pour une bonne part en souter-rain) ; 200 millions d’euros ;

- prolongement de la ligne B jusqu’àl’Innopole de Labège : 4 stations et4,9 Kms (en aérien), 248 millionsd’euros (pour un cadencement 1 ramesur 3).


U ne association de défense del’environnement : l’UMINA-TE a attaqué l’arrêté préfec-

toral du 12 juin 2001 approuvant lePlan de Déplacement Urbain adoptépar Tisséo-SMTC le 21 mai 2001.

Par jugement en date du 8 avril 2004,le Tribunal Administratif annule par-t iellement l’arrêté du Préfet carl’objectif de réduction du trafic auto-

mobile n’est pas atteint dans le péri-mètre concerné : « intérieur de la zonepériphérie et entre cette zone et la zoneToulouse hors centre ».

L’UMINATE considère que « l’accrois-sement de l’automobile ne peut êtreconsidéré aujourd’hui comme une fata-lité et le discours qui associe de façonsystématique développement de lapopulation et développement de la voi-

ture particulière ne doit plus avoircourt ».

Tout ceci va dans le sens de ce quenous demandons : un plan ambitieuxdes transports en commun avecl’adoption au plus vite de l’avant-projet du PDU révisé.


Le Tribunal Administratif annule partiellement le Plan

de Déplacement Urbain de 2001




L es travaux d’urbanisation du che-min Del Prat sont terminés. Lesobjectifs de ces travaux étaient

de créer des places de stationnement etdes trottoirs, mais également de ralentirla vitesse des véhicules. La largeur dis-ponible n’étant pas modifiable, nousavons décidé : de réduire fortement lalargeur de la chaussée (2 x 2,5 mètres),d’implanter des trottoirs réglementairesde 1,4 mètre minimum et, partout oùcela était possible, des places de sta-tionnements de 2 mètres si nous dispo-sions de la place nécessaire et sinon de1,80 mètres. Dans ces travaux étaientinclus la réfection totale du réseaud’eaux pluviales. En effet de nombreuxdysfonctionnements avaient été consta-tés. Le schéma communal d’assainisse-ment ayant mis en évidence des défautssur le réseau d’eaux usées, des inter-ventions partielles étaient égalementprogrammées sur les canalisations. Larénovation de l’éclairage public etl’effacement des réseaux électriques ettéléphoniques faisaient également par-tie de ce programme. Le Conseil Géné-ral (le chemin Del Prat étant une voiedépartementale) avait aussi décidé derefaire entièrement la chaussée à cetteoccasion.

Caractérisons ces travaux par quelqueschiffres : • Le chantier à porté sur 500 mètres de

voies,• 15 entreprises étaient concernées,• 26 semaines ont été nécessaires, mais

il y a eu 7 semaines d’interruptiondues aux intempéries ou aux arrêtsd’activité des entreprises,

• Le coût de ces aménagements est de337 151 € taxes comprises. Cettesomme inclut les subventions quenous avons obtenues.

Avec la DDE qui a assuré la maîtrised’œuvre, nous avions décidé de frac-tionner les travaux en trois tranches : • du rond-point de Négret jusqu’au pla-

teau de la mairie vieille, • du rond-point de la nouvelle mairie

jusqu’au plateau de la mairie vieille • et le plateau lui-même. Pour les trois parties, les travaux se sontdéroulés de façon identique.

Dans un premier temps, les branche-ments d’eau potable en plomb ont étéremplacés, puis les trottoirs existantsdémolis.

Le réseau d’eaux pluviales a ensuiteétait refait, les canalisations ont étéremplacées ou redimensionnées. À cette phase des travaux, l’entreprisechargée de la réfection de l’éclairagepublic et de l’effacement des réseauxélectriques et téléphoniques est interve-nue pour placer toutes les gaines néces-saires. Les maçons ont alors reposé les bor-dures et les caniveaux ainsi que lesdélimitations des places de stationne-ment. Puis, la chaussée a été reprofilée pourpermettre une meilleure adaptation auxentrées des riverains. En effet, cette

voie avait été refaite plusieurs fois, elle avait été surélevée à certainsendroits. L’entreprise chargéede la rénovation duréseau d’eaux usées,a remplacé une partiedes canalisations etprocédé au remplace-ment de tous les tam-pons. Des mesures de résistance de lachaussée ont alorsmis en évidence lanécessité de refaireson assise. Dans le projet initial,ce renforcement étaitprévu avec retraitd'environ 80 centi-mètres de matériauxet remblaiement.Cette solution n’a pu être retenue car,après le reprofilage,il est apparu que les réseaux d’eaupotable et de gaz ne permettaient pas dedécaisser la chaussée sur la profondeurvoulue. Les techniciens de la DDE et del’entreprise chargée des travaux rou-tiers, ont décidé de faire un traitementde la chaussée au ciment ; cela consisteà incorporer du ciment sur une profon-deur de 40 cm dans des conditionsd’hygrométrie bien particulières. Lesmesures de résistance ont été refaites,

elles ont donné des résultats tout à faitsatisfaisants. Les nouveaux candélabresont alors été posés et les réseauxaériens supprimés. Avant la réalisationde la couche de surface des trottoirs parles services techniques de la mairie,quelques interventions ponctuelles surle réseau de gaz ont été faites. Il ne restait plus alors qu’à mettre enplace la couche définitive d’enrobé et lasignalisation.

Un Chemin del Prat tout neuf

On travaille dans labonne humeur

La pose des réseauxélectriques

Les nouvelles borduressont posées

Le traitement de lachaussée au ciment

Les canalisations du nouveauréseau d’eaux pluviales

La démolition desanciens trottoirs




Compte tenu de la largeur de la chaus-sée, il a été impossible de faire interve-nir plusieurs entreprises simultanément,cela explique la durée de ce chantier,que beaucoup ont trouvé trop longue.Dans l’ensemble, les relations entreriverains et entreprises ont été trèsbonnes, certains regrettent même lapériode des travaux, ayant beaucoupapprécié l’absence de circulation pen-dant 6 mois. Il est nécessaire maintenant que tous lesusagers de cette voie l’utilisent aumieux, en respectant le code de laroute. La vitesse sur cet itinéraire estlimitée à 50 km/h (cela ne veut pas direqu’il est obligatoire de rouler à cettevitesse !).

Le fonctionnement du plateau de lamairie vieille change, il devient unezone piétonne, c’est à dire que le piétona priorité absolue sur les automobiles etce, sur toute sa surface, les stops sontsupprimés et un régime de priorité àdroite est adopté. À l’occasion de cestransformations, plus d’une trentaine deplaces de stationnement ont été aména-gées, certaines font 2 mètres de large,d’autres seulement 1,80 mètres. Prati-quement toutes les voitures actuellespeuvent se garer sur cet espace, prenez

le temps de le faire. Il faut impérative-ment que les automobilistes ne station-nent plus sur les trottoirs, ceux-ciappartiennent aux piétons. Il est trèsdifficile à une maman avec une pousset-te, à une personne âgée ou à un handi-capé de descendre et de remonter sur letrottoir parce qu’un automobiliste avoulu se garer le plus près possible dechez lui. Il a été décidé en commissiontravaux que, dans un premier temps,une campagne d’information serait faiteafin de faire perdre cette très mauvaisehabitude ; et que par la suite cette fauteserait verbalisée. Nous rappelons que lestationnement sur la chaussée n’est pasinterdit, il est donc possible de rangerson véhicule le long d’un trottoir enrespectant, bien entendu, les passagesbateaux.

Pour terminer, nous tenons à remerciertoutes les personnes qui ont participé àce projet, du stade de la conceptionjusqu’à sa réalisation. Il faut aussi remercier tous les rive-rains pour leur patience et pour avoiraccepté les contraintes liées à ce chan-t ier, souvent avec bonne humeur.Remercions également les habitantsqui ont aidé à sa réalisation, certainsont donné une petite bande de terrain,d’autres un morceau de haie, d’autres

encore ont autorisé les entreprises àprendre de l’eau, de l’électricité…Merci aux riverains de la partie duchemin Del Prat allant du chemin desécoles jusqu’au rond-point de la mai-

rie. Une fois de plus ils ont été mis àcontribution, les entreprises ayantentreposé devant chez eux des maté-riaux et des engins de chantier sansqu'ils ne bénéficient de ces travaux.Cependant, les subventions que nousdemandions depuis deux ans au

Conseil Général pour ce secteur venantde nous être attribuées, nous entronsdans la phase d’étude à laquelle ilsseront associés et la réalisation pour-rait avoir lieu en 2005-2006.

Bernard ARAGON

L’arrosage

Les trottoirs sont réalisés par lesservices techniques de la mairie

Il a fallu beaucoup de patienceaux riverains… Merci

Les réseaux aériensvont nous manquer…

La réalisation dutapis d’enrobé

Le réseau d’assainissementa été modifié

C’est fini ! (pour cette partie)




L e « Rodelet occitan » a été conviéplusieurs fois à l’École maternelle,pour participer à des activités col-

lectives. « Voulez-vous raconter des his-toires aux enfants, participer à notre pro-jet contes ? » Oui… Et nous y sommesallés pour parler de Louison, du messor-

avec des airs de conspirateurs, venaients’asseoir dans leurs classes avec deslivres, des images, des jouets bizarres oudes instruments de musique baroque.C’est quoi la langue que vous parlez ?Celle que l’on parlait autrefois à Auze-ville.Elle ressemble au français, à l’espagnol,à l’italien. Oui ! elles ont toutes la mêmeorigine, le latin.Tous ont été intéressés. Une histoire,d’où qu’elle vienne, est toujours intéres-sante. Et nous aussi, nous avons étécontents d’aller les voir de près.

Un membre du Rodelet occitan : Jacques CARBONNEL

guier, de la mandra… personnagesretrouvés de vieux contes occitans. Il faut parfois combler le fossé généra-tionnel.Cela s’est bien passé. Les petits, intri-gués, se demandaient pourquoi devieilles personnes souriantes, avenantes,

Des contes à la maternelle

Rencontres festives entre Petits et Grands

A u fil des ans, les mamies et lespapies, sont venus raconter auxpetits enfants de la maternelle

l’histoire du petit ours et du petit garçonperdus dans la montagne. Ils ont aussiapporté beaucoup d’objets de l’ancien

temps, avec des noms bizarres (traduitsaussitôt). Ils ont même, avec la partici-pation des enfants, fait des crêpes quifurent dégustées sur place. On a mêmechanté et fait la ronde. Chaque année ilsreviennent avec un nouveau sujet.

Les enfants curieux et intéressés parta-gent ainsi un moment chaleureux avecles « anciens » qui sont prêts, toutesgénérations confondues, à revenir avecplaisir.

Yvette LAFAILLE

Les rencontres petits/mamiesPourquoi ? Tout d'abord parce que ce sont deuxpopulat ions tel lement différentesqu'elles sont complémentaires. Aussi,elles évoluent au même rythme etenfin, elles ont toutes les deux lamême envie et le même besoin decommuniquer et de s'ouvrir vers lemonde extérieur. Chez les enfants,cette ouverture apporte une connais-sance et assouvit cette soif de curio-si tés e t de découvertes . Chez les personnes âgées, elle enrichit ce quo-tidien parfois trop routinier qui pour-rait les entraîner dans un processus delassitude et d'ennui.

Alors ces rencontres des enfants duCLSH maternelle avec les mamiessont explosives d'expériences enri-chissantes.

Comment ? Soit lors de sorties en commun surdes visites diverses et variées, soitlors d'invitations à des goûters oudes spectacles, soit sur des ateliersd ' a r t p las t ique ou de c réa t ionsmanuelles.

Que du bonheur, lors de ces pausesdans la spirale du temps, qui per-mettent à deux populations tellementd i ffé ren tes d ' ê t re réun ies pour des moments d'émotion et de fousrires.

Valérie RÉGIS

Au centre de loisirs maternelle 3/6 ans,nous avons l'habitude de recevoir,partager et correspondre avec les mamies.

INTERGÉNÉRATIONS




S ortir de la crèche est unevér i table fê te pour lesenfants. Aussi essayons-

nous de satisfaire au mieux cebesoin : faire du vélo sur laplace de la Clape, escalader lesjeux dans le pré, chercher leloup dans le pet i t bois ou ypique-niquer… Ces lieux sontproches et i l suffi t d’une oudeux personnes en plus pournous y accompagner. Enrevanche, pour aller plus loin,l’encadrement nécessaire estplus important (1 adulte pour 2enfants) et les parents ne sontpas toujours disponibles. I lsarrivent toutefois à se libérerpour les spectacles à Ramonvil-le, les balades au marché ouautres sorties ponctuelles,.

Pour la b ib l io thèque, queMireille Soulé nous laisse utili-ser avec beaucoup de gentilles-se , nous avons depuis 4 anstrouvé une solution régulière :les « Mamies ».

Initialisé et chaque année réor-ganisé par Sylvette Lauzeral, cetaccompagnement est vite deve-nu plus qu’une « solution » :une véritable occasion de ren-contre entre petits et plus âgés.

Les plus grands de l’Eau Vive etles « Mamies » d’Auzeville sedécouvrent d’abord autour d’ungoûter offert par l’un ou l’autredes groupes. Les enfants sonttoujours un peu intimidés ce quine les a pas empêchés ce t te

Sortie auChâteau de

Lordat àLuzenac

D épart vers 8 heures. A lasection du 3e âge se sontjoints Bert, Balarot,

Madame Commenge, en tout unequinzaine de personnes et 25enfants du C.L.A.E.

On commence par un visite de laferme aux loups d’Orlu. Onpique-nique et on s’amuse tousensemble. Puis on grimpe auchâteau des aigles. La montée estrude : on nous prête des cannes,on hisse les plus fatigués. Enfinles aigles nous offrent leur spec-tacle. Ils s’envolent, reviennent,se posent sur les épaules. Enrécompense, on les nourrit depoussins. Les enfants sont trèsgentils avec nous. Nous rentronscontents. La journée était bienréussie comme celles de Cahors,de Cordes, du jardin botaniquede Martel, de Lautrec avec sonmoulin à vent.

Marinette DELGA, Pauline LAURENT

et Lucienne MESTÉ

Une longue histoire

C ’est une très vieille histoire quecelle de l’amitié entre les petitsde la maternelle et les « anciens »

du Rodelet occitan. C’était il y a peut-être plus de vingt ans. Mesdames David,Roudiére, Dumetz et Ardhuin ont amenéleurs élèves voir une exposition d’outilset d’objets évoquant la vie d’autrefois.Les petits se sont passionnés pour cetteévocation de leurs racines et les repré-sentations du temps passé (de jeunesparents d’aujourd’hui s'en souviennent-

ils peut-être encore !). Depuis, tous lesans, se sont succédées les rencontres,crêpes de carnaval, fabrication du milla,danses avec un accordéoniste venu toutexprès, découverte d’instruments demusique avec Monsieur Frouvelle,découvreur et fabricant.

Et puis, il y a deux ans, les grandsparents ont replongé dans leurs souve-nirs d’enfance pour apporter aux petitsd’aujourd’hui les jouets qu’ils aimaient

fabriquer eux mêmes : chevaux en fil defer, voitures de course en caisse à savon,poupées en bouts de laine ou en coqueli-cot, barbe de maïs….

Nous nous réjouissons de cette réussitedans les relations entre générations etdans l’évocation et la survivance de laculture d’Oc.

Sylvette LAUZERAL

année (cela tombait le 1er avril)d’accrocher avec notre aide, despoissons dans le dos de cesaimables dames. Après cet tepremière prise de contact, 3 ou 4Mamies qui se relaient d’unequinzaine à l’autre, viennentchercher 8 ou 10 enfants et leurréférente et tout le monde des-cend à la bibliothèque. C’est unmoment très attendu des enfantsqui ont t rès v i te adopté cesaccompagnatrices bénévoles.Faire le trajet avec elles, maindans la main, s’arrêter, regarder,discuter puis s’installer, choisirun l ivre e t le l i re sur leursgenoux ou à leur côté, enfin ren-trer, tranquillement, le bisou, àbientôt.Liliane, Bernadette, Lucienne ouMadeleine … comment des liensne se créeraient-t-ils pas ?

Ces re la t ions sont te l lementsimples et joyeuses que nousaimerions les développer. Inviternos amies à un pique-nique finju in par exemple ou vis i terl’expo de peinture d’automneavec el les . Si nous pouvionsaussi motiver des « Papies », ilsnous aideraient à jardiner ou sepromèneraient avec nous. L'ap-pel est lancé !

Ces moments de rencontre entregénérations différentes sont destemps pr iv i légiés , r iches enmoments for ts , qu’ i l noussemble important de favoriser.

L’Équipe de l’ « Eau Vive »




Résultats des élections à Auzeville21/03/2004 28/03/2004

Inscrits 1745* 1744

Abstentions 494 28,3 % 446 25,6 %

Votants 1251 71,7 % 1298 74,4 %

Blancs - Nuls 28 1,6 % 50 2,9 %

Exprimés 1223 70,1 % 1248 71,6 %

FN Michèle Guérin 75 6,1 %

VEC Jocelyne Sarrailh 117 9,6 %

SOC Louis Bardou 433 35,4 % 746 59,8 %

COM Christian Sempé 93 7,6 %

EXG Alain Carbonnel 30 2,5 %

UDF Jean-Marie Belin 118 9,6 %

DVG Jean-François Flécher 21 1,7 %

DVD Gilles Magrini 336 27,5 % 502 40,2 %

1223 1248

Cantonales 2004 15/03/1998 22/03/1998

Inscrits 1705* 1705

Abstentions 605 35,5 % 734 43,0 %

Votants 1100 64,5 % 971 57,0 %

Blancs - Nuls 49 2,9 % 43 2,5 %

Exprimés 1051 61,6 % 928 54,4 %

Jacqueline Violante 95 9,0 %

Françoise Emery 69 6,6 %

Louis Bardou 455 43,3 % 554 59,7 %

Christian Sempé 57 5,4 %

Bernard Guegan 5 5 %

Etienne Lourme 344 32,7 % 374 40,3 %

Gérard Massip 26 2,5 %

Christian Dancale 0 0,0 %

1051 928

21/03/2004 28/03/2004

Inscrits 1745 1744

Abstentions 504 28,9 % 446 25,6 %

Votants 1241 71,1 % 1298 74,4 %

Blancs - Nuls 33 1,9 % 36 2,1 %

Exprimés 1208 69,2 % 1262 72,4 %

LGP Christiane Autigeon 12 1,0 %

LGA Martin Malvy 553 45,8 % 749 59,4 %

LFN Louis Aliot 76 6,3 % 78 6,2 %

LXG Lucien Sanchez 44 3,6 %

LXG Jean-Pierre Bataille 116 9,6 %

LDR michel Valdiguié 157 13,0 %

LDR Jacques Godfrain 250 20,7 % 435 34,5 %

1208 1262

15/03/1998

Inscrits 1705

Abstentions 597 35,0 %

Votants 1108 65,0 %

Blancs - Nuls 49 2,9 %

Exprimés 1059 62,1 %

Pierre Fuzies 30 2,8 %

Alain Béneteau 478 45,1 %

Serge Laroze 85 8,0 %

Lucien Sanchez 25 2,4 %

Anne-Marie laflorentie 29 2,7 %

Marc Censi 387 36,5 %

Jean-Pierre Bastiani 25 2,4 %

1059

* Le nombre d’électeurs évolue peu en 6 ans (1705 - 1745).

Rappel 1998

Régionales 2004 Rappel 1998

Élections européennes du 13 juin 2004 à Auzeville Participation de 59,14 % (60,23 % en 1999). Les candidats de la liste Sud-Ouest qui atteignent plus de 5 % sont : K. Arif/PS (35 %), M. Lamassoure/UMP (19,51 %), J.M. Cavada/UDF (17,25 %) et G. Onesta/Verts (13,63 %).En 1999, obtenaient F. Hollande 33,75 %, D. Cohn Bendit 14 %, F. Bayrou 12,64 %, N.Sarkozy 11,08 % et C. Pasqua10,97 % (chacun conduisant une seule liste nationale).


Le dimanche après-midi, nous noussommes bien amusés avec la pres-tation du caricaturiste Boris Lamyqui a c roqué les f r imousses desenfants... et des adultes... il y avaitparmi eux quelques gallois !

Ah ! La 7e du nom quel souvenir ! Lechiffre 7 comme 7e Art, justement par-lons-en : 15 jours avant l'expo, l'asso-ciation REMI présentait le 30 avril ses« RENCONTRES CINÉMA ». Nousn'avons pas chômé.

Toutefois il faut bien reconnaître quela passion fait faire bien des choses !

L'association REMI a recommencé ses« Rencontres Cinéma » en présenced'un fidèle publicqui a appréciél 'ouverture deséance à coup sûr inattendue.Levons notre cha-peau pour l 'ex-cellente presta-tion de BorisLamy, qui, dissi-mulé derrière ungrand tableau en laissant ap-paraître unique-ment ses mains, a dessiné en quel-ques minutes le


Nous avonstout fa i tafin que nos

amis ga l lo is gar -dent un exce l len tsouvenir durant lesdeux jours de notreexposition. Jamaisles créateurs d'artauthentique n'ont sibien porté ce titre !Des doigts de féesil y en avait ! Pen-sez donc, la lainetissée sur le rouet,il y a belle luretteque nous l ' av ionsvue, e t les jeunespas du tout. Mis à part le filage de lala ine , on pouvai t admirer b iend'autres ouvrages encore... Mais cesalon là, ainsi que nous l'avons déjàdit, ne fut pas seulement une belleexposition composée de nombreux «authentiques », il y eut le véritableéchange, échange d'art et d'amitiéentre deux pays. La différence delangue n'a même pas semblé nousgêner une seule fois. Nos regards etnos sourires ont suffi pour nous com-prendre et nos amis gallois ne man-quaient pas d'humour.Alors merci à vous chers exposants,ceux que nous connaissons depuisdes années et les nouveaux qui expo-saient pour la première fois , voscréations étaient comme à l'habitudede toute beauté. Quant au public,nous avons bien remarqué le pétille-ment de satisfaction dans leurs yeux,i l es t vra i que les s tands é ta ientriches en oeuvres diversifiées.Et tou te not re reconnaissance à la Mairie d'Auzeville, dont le soutiena été apprécié de tous.

Le repas du samedi soir, au restau-rant « La Bergerie » à Auzeville,servi par la très sympathique proprié-taire Alexandra et son équipe, fut desplus conviviaux, le dialogue allaitbon train et tous ont aimé, au dessert,la belle voix que Jane Euriall nous aofferte pendant son récital.

portrait deCharlie Cha-plin.On a enchaînéaussi tôt avecun documen-ta i re sur lepremier re -cord de vites-se du TGV :380 km/h en1979.

Ah ! Le train ! Que de délicieusessensat ions chères à beaucoup decinéastes! Nous y reviendrons dansun autre article.

La 2e partie était menée par le confé-rencier-réalisateur Serge Guirauddéjà venu l'année dernière. II nous aprésenté cette fois-ci des couleurs duBrésil moins connues que celles ducarnaval de Rio, mais toutes aussiintéressantes : les fêtes en Amazoniebrésilienne de Parintins et le Cirio duBelem. A l'instar de cette projection, SergeGuiraud, homme de convict ion aouvert le débat sur les différents pro-blèmes de ce pays.

Que seront les prochaines rencontres ?Une grande idée est dans l'air ...Chut !Attendons la rentrée !

michel louis boutaud

Le 7 gagnant, sous le signe dela rencontre ou « Expo cordiale

et 7e Art »



N os amis Gallois souhaitaientconnaître les Pyrénées orien-tales, nous voilà donc partis,

ce matin du 18 mai, pour un séjour enCerdagne française. Dès l’autoroute, lavue sur les cîmes enneigées aiguisenotre appétit.Rendez-vous avec notre guide pour unevisite du musée de cerdagne : « laferme Cal mateu » du viguier de Cer-dagne. Nous apprenons que cette mai-son de maître est aussi lieu du pouvoir ;elle a appartenu, depuis 1667 jusqu’à larévolution française, à la famille Sicartdont sont issus les viguiers de Cer-dagne, représentants du roi de France,nommés à la suite du traité des Pyré-nées (1659). Une dynastie de viguiers,recevant les doléances de la population,s’est succédée dans cette demeure. La visite guidée permet de découvrirles bâtiments d’habitation faits deschiste et de granit, symbole du presti-ge de la famille Sicart, le jardin potager, la basse-cour et les anciensbâtiments d’exploitation de la ferme (grange, étables…), mais aussi la plushaute vigne d’Europe (1300m) ; Tim etMary pensent revenir pour la prochainevente aux enchères des quelques bou-teilles produites !

Après avoir suivi les routes sinueuses,départ pour Mont-Louis la Cabanasseoù, tel des enfants, nous attendons « lepetit train jaune » pour la descente versla vallée de la Têt. Soleil et verduresont de la fête, les photographes nesavent plus où donner de la tête et mal-gré un certain roulis, ils fixent desplendides paysages escarpés, rochersfleuris, villages perchés, lacets sinueux,majestueux ouvrages d’art sans les-quels nous ne serions pas là, admirantcascades, torrents, vallées, sommets…

Et enfin, Villefranche de Conflent etses remparts imposants. Les boutiquesd’artisanat et de gourmandises noustendent les bras, l’ombre des terrassesde café est très appréciée…Puis il est temps de reprendre le chemin

de la Cerdagne, ne faussant plus compa-gnie à notre sympathique chauffeur.Mont-Louis et sa porte de France nousouvrent les bras, bienvenue à l’hôtel pourune soirée bien méritée. Une sangria enguise d'apéritif s'imposait, suivie d'uneraclette bien garnie. Le « Rivesaltes »coule dans les gorges d’une manière

inhabituelle, nos amis gallois sont deve-nus des « pros » dans la dégustation dumuscat au « pùrù » (gourde catalane enverre). Sous l’effet de la sangria, du vinblanc et du Rivesaltes, musique et dansenous invitent à la fête… Mary en a oubliéson allergie au fromage !Le lendemain, accompagné de son astre

favori, le four solaire d’Odeillo nousdévoile tous les secrets de l’énergiesolaire. Dans un cadre magique, lesinventions extraordinaires de célèbresscientifiques nous sont dévoilées. Lesapplications et réalisations sont nom-breuses et étonnantes dans le domainede l’environnement notamment. Nadia-

Jumelage Brougthon and Compte rendu du voyagedans les Pyrénées les 18 et19 mai 2004

Il est enfin là lepetit train jaune !

Tout le monde est là… souriez !

Tim préfère les vins français aux vins Gallois…



Louise accepte et réussit fort bien latraduction des discours scientifiques denotre guide, relayée par Tim, très atten-tif et tout aussi compétant. (Nos amisgallois avaient auparavant assisté à undiaporama en anglais). Devant un morceau de bois que l’éner-gie solaire permet d’enflammer, certains sont émerveillés, d’autres pré-fèrent la douceur de l’ombre des arbreset la vue du Cambre d’Aze enneigé.Heureusement, l’énergie solaireconduisant à tout : un ventilateur sousla visière d’une casquette équipée deminis panneaux solaires, nous voilà enroute pour le Capcir, ses lacs de Mate-male et Puyvalador, ses pistes de skipartiellement recouvertes de neige.

Une halte déjeuner s’impose, unaccueil chaleureux nous est réservédans la tanière de l’ours* à Formi-guères, le village de Françoise, notreguide.Après une excellente pause, retour aubus pour la descente du Carcanet. Ici,le minéral se reflète dans le défilé dePierre Lys, où la rivière Aude serpenteavec ardeur ; la végétation nous offrede multiples nuances.

À la vue des premières vignes, enapprochant de Limoux, soudain lesesprits quelque peu assoupis pétillent,la blanquette n’est pas une inconnuepour nos amis Gallois. Le temps nousmanque pour une dégustation, carMirepoix nous attend. Sa place princi-pale, entourée de maisons colorées (fin13e S.-15e S.) dont le premier étages’avance sur des couverts en charpente,offre avec son jardin public, sa cathé-drale, ses boutiques et ses cafés, unehalte de choix.Hélas notre superbe virée se termine,mais que de souvenirs à partager avecnos amis du comité de jumelage et nos familles. Merci à nos amis Galloisnous ayant permis de partager tant deplaisirs et au prochain voyage au paysde Galles !

* L'auberge de la Tutte

Françoise PERARNAUDet Christine ARAGON

N os amis, au nombre dequinze, sont arrivés à Bla-gnac, jeudi 13 mai, en début

d'après-midi. Après des retrouvailleset des présentations, des voituresdevaient les acheminer jusqu'à Auze-ville où ils furent reçus dans desfamilles ou à l'hôtel. Dès le soir, undîner d'accueil réunissait Gallois etAuzevillois. Le lendemain, à leurdemande, nous les conduisions auchâteau de Cassaigne dans le Gers,où la visite et les dégustations variéesse firent dans la bonne humeur. Lebut principal de la visite eut lieu leweek-end des 14 et 15 mai : l'exposi-tion d'Artisans de l 'AssociationREMI à laquelle dix artisans galloisparticipaient. Leur contribution étaitremarquable par la qualité, l'originali-té et le bon goût : bijoux, foulardspeints sur soie, filage de la laine, tri-cotage, patchwork, broderies au pointde croix ou en perles et une techniquetout à fait particulière : le « quilling »qui consiste à découper de très finesbandes de papiers de couleur, puis àles enrouler ou les plisser de diversesmanières et à les disposer pour en

faire les dessins de cartes de voeuxou le décor de boîtes. Lors de l'inauguration faite par Ber-nard Raynaud, maire adjoint et parM. Boutaud, président de l'associa-tion REMI, notre président BernardSaboureau nous fit le plaisir de venirdire quelques mots. Geralde Gaspardassura la traduction simultanée etCIare Boland la traduction du pro-gramme, dont trois exemplairesfurent manuscrits, blasonnés, calli-graphiés et remis aux personnalités.Un cocktail fut ensuite apprécié detous et la journée se termina par undîner à la Bergerie réunissant Gallois,artisans et Auzevillois. L'expositionse poursuivit le dimanche. Détente etshopping le lundi avant le voyage dedeux jours dans les Pyrénées qui vous est raconté ci-après. Le jeudi,quelques dernières courses et détentedans les familles avant le départ avecdes bagages... bien chargés ! Merciaux familles et à tous ceux qui onthébergé, reçu, véhiculé, accompagné,aidé nos amis qui sont repartis heu-reux et sans qui ce séjour n'aurait puêtre réussi. Nicole DUMAS

Bretton Séjour des gallois à Auzeville du

13 au 20 mai 2004



A près un Salon très réussi en2003, juste après avoir trans-porté ses pénates dans notre

commune, le CAB confirmait ! Le Clubdes Amis de la Bière (CAB) remettait çaet c'était la foule des grands jours auFoyer Rural !À l'unanime satisfaction du nombreuxpublic (certains avancent même le chiffrede 1000 entrées) ! Une ambiance festiveet bon enfant, 11 brasseurs de la régionSud-Ouest (et un Orléanais égaré !)

manifestement désireux de faire partagerleur passion, et les membres du CABcourant comme chiens de berger, voulantà tout prix réussir leur principale mani-festation de l'année !On avait fait ce qu'il fallait côté mediaset le programme était éclectique etdidactique, comme il se doit quand onest une Association : dégustations biensûr, mais aussi démonstrations de bras-sage, initiation à la dégustation, exposi-tions de « tout ce qui tourne autour de labière », conférences, films, utilisationsculinaires du breuvage en question, et jeu quizz pour voir « qui a bien retenu »…Bref, un Salon comme on en voudraitd'autres !Ici et là, on entendait même le souhaitque le CAB prolonge son effort eninformant sur les filières pour se procu-rer ces bières régionales, sans avoir àattendre le prochain Salon.


Des brunes, des blondes…… mais aussi des blanches, des ambrées, voire une biérataise à la violette, et j'en passe !



départementale, Manon Bézard 4e, LéonieAndrieu 5e, Margaux Monier, 6e et Mar-gaux Desrosier 9e.En minime, Léna Clément, engagée en

Coupe Détection 2, remporte le titre dechampionne de la zone Sud-Ouest etvalide sa coupe détection. Mais surtout,Catherine Van Baelen en junior et

Anne Souquet en cadette ont réaliséd’excellentes performances aux

championnats de France (catégoriefédérale). Catherine Van Baelen,qui y participait pour la secondefois, termine à la 9e place aprèsune très bonne prestation. Quantà Anne Souquet, elle réalise uneperformance remarquable poursa première participation auxchampionnats nationaux : à sonmeilleur niveau à tous les agrès,elle emporte la seconde place etdevient vice-championne deFrance. Des résultats amplement

mérités pour ces trois gymnasteset leur entraîneur, David Benoist.

Léna, Anne et Catherine, qui com-binent avec succès leurs études et

leur entraînement sans bénéficierd’aménagements particuliers, démon-trent ainsi qu’il est possible de parvenirau meilleur niveau à force de sérieux etd’enthousiasme. Les excellents résultats de cette annéetémoignent de l’investissement de toutesles gymnastes et récompensent aussi lacompétence et le dynamisme de DavidBenoist, responsable technique du club,et de toute son équipe d’entraîneurs.L’année prochaine, pour poursuivre sondéveloppement, les Go-Elan deviennentune association indépendante. En effet,même si les relations avec la MJC deCastanet et le foyer rural d’Auzevillesont excellentes, l’essor des activités dela section gym nécessite dorénavant unestructure plus adaptée.

Christine MENNESSON

L es gymnastes des Go-Elan Gym,du foyer rural d’Auzeville et de laMJC de Castanet, se sont particu-

lièrement distinguées cette saison enremportant de nombreux titres indi-viduels et par équipe. En équipes, les gymnastes desGo-Elan concourent dans deuxniveaux de compétition. Endivision régionale, l’équipetoutes catégories est cham-pionne départementale etl’équipe minime/cadette vice-championne départe-mentale. Ces deux équipesévoluent sous la coupe deNadège Pitton. Les équipesbenjamines, entraînées parEmeline Mattivi, se classent 4e,5e et 6e aux départementaux.Quant aux poussines, encadréespar Alexandra Bauzel, elles termi-nent à la 9e et 10e place.En division fédérale, les équipestoutes catégories et benjamines,entraînées respectivement par DavidBenoist et Véronique Collet, réalisentune performance de taille en remportanttoutes deux le titre de championneinterrégionale (zone Sud-Ouest). Les gymnastes engagées en compétitionindividuelle se sont également montréessous leur meilleur jour cette saison. Enbenjamine, Manon Arcari est championne

Go-Elan GymDeux titres de championnes de la zone Sud-Ouest par équipes

et une vice-championne de France !

Les inscriptions auront lieu le Samedi 4 septembre 2004, au petit gymnase du collège àCastanet, de 9h à 12h pour lesanciens et de 13h à 16h pour lesnouveaux.

Pour tous renseignements,contactez Christine Mennessonau 05 34 66 03 66.



DynamismeCe qui me parait le plus important c’estde vous dire l’enthousiasme et la vitalitéqui se dégageait lors de l’exposé suc-cinct qui a été fait par chacun des res-ponsables des 25 activités du Foyer : onsent bien l’attachement profond de tousces bénévoles à faire fonctionner dumieux qu’ils peuvent leur activité,qu’elle soit sportive ou culturelle. Biensûr tout n’est pas rose et la plainte ou leregret le plus souvent exprimé est le nonrenouvellement des bénévoles, l’indiffé-rence et le désengagement de la majoritédes adhérents qui se comportent de plusen plus en simple consommateurs. Mal-gré cela nos sections fonctionnent bien,la fréquentation reste stable et la qualitédes enseignements prodigués est bonne,compte tenu de la satisfaction souventexprimée par les participants.

Les Go-Elan s’envolent !Nous avons pourtant des soucis. Le pre-mier, et non des moindres, nous vientdes Go-Elan (section GAE, Gymnas-tique Artistique Enfants) : nous avonsappris, quelques semaines avant l’AG,que ses responsables avaient pris ladécision de quitter le Foyer à la rentréeprochaine.Rappels du fonctionnement de cette sec-tion : créée en 1990 au Foyer d’Auzevil-le, elle s’est transformée en club associéà Castanet en devenant, à partir de 1994,membre de la MJC et du Foyer Rural (à50-50 %). Ceci était dû en partie par lenombre croissant d’enfants originairesde Castanet et par le manque de plageshoraires dans le gymnase d’Auzeville,l’appartenance à la MJC offrant ainsil’utilisation des gymnases du CES. Les

subventions de fonctionnement étaientpartagées à égalité par la MJC et leFoyer, les dépenses d’investissement enmatériel partagées également à égalitéentre les municipalités de Castanet etAuzeville.Nouveaux évènements : depuis sep-tembre 2003 les relations Mairie de Cas-tanet - MJC se sont très dégradées (jen’entrerais pas dans le débat) au pointque la situation de la GAE est devenueintenable : si elle reste MJC + Foyer,elle ne recevra plus aucune subventionde Castanet, soit directe soit via la MJC.Sa seule solution pour survivre est de seconstituer en club indépendant afin depouvoir prétendre à une aide de Castanet(solution conseillée par la Municipalitéde Castanet). La participation d’Auze-ville sera alors décidée par le ConseilMunicipal lors du vote du budget. LeFoyer Rural perd ainsi une section fortdynamique et nous le regrettons d’autantplus par les souvenirs de sa création icimême et de l’élan que ses dirigeantesauzevilloises (Odile Blanc et CatherineVesco) ont su lui donner pendant sespremières années (passage de 80 à 180enfants entre 1990 et 1995). Mais nouspouvons imiter le titre donné par Stéphane Lelong dans La Lettre lors dudépart du Basket en disant : la GAE sesauve ! C’est bien vrai dans les deuxsens du verbe.L’impact sur le fonctionnement duFoyer ne sera pas très important : nousperdons une vingtaine d’enfants adhé-rents (sur un total d’environ 150 inscritsà la GAE) et nous gagnons l’arrêt dutravail de gestion pour 5 intervenantssportifs (embauche, contrats, fiches depaie, etc.) sur les 20 qui animent les dif-férentes sections.

Poussez les murs !L’autre souci, partagé par beaucoup deresponsables de sections, c’est lemanque de locaux. La bibliothèque,avec ses 170 adhérents plus 80 enfants,se trouve trop à l’étroit. La Musiqueréclame des salles pour l’enseignementdu solfège, du piano et de la guitare. Lasalle du 1er étage est prise tous les soirsde la semaine et il ne reste que les finsde semaine pour pouvoir organiser uneréunion ou une soirée. Il manque desendroits pour ranger, en sécurité, lematériel fragile ou onéreux de plusieurssections. Dans son discours de find’Assemblée, Monsieur le Maire a prisbonne note de nos demandes. Il nous apromis la réouverture, après remise enétat sommaire durant cet été, des sallesdu rez-de-chaussée de la Mairie-Vieille.D’autre part il nous a indiqué que leprojet de salle à La Durante n’était pasabandonné, mais en attente d’une sub-vention du Conseil Général qui seranotifiée, si accordée, avant la fin del’année.En plus de ces promesses, je pense qu’ilfaudra continuer à étudier, en concerta-tion avec les services techniques de laMairie, les possibilités d’extensions etd’aménagement du Foyer, tant à l’inté-rieur qu’à l’extérieur.

Les « officiels »Au cours de l’Assemblée, nous avonsprocédé à l’élection des membres duConseil d’Administration, avec 4 nou-veaux cette année (voir liste avec *). Àl’issue de ce vote, le Conseil a élu sonnouveau Bureau. Je profite de l’occasionde cet article pour vous donner listes duCA et du Bureau :

- Le Conseil d’Administration 2004du Foyer Rural :

• BERNE Sébastien • BLANCHARD Alain• CARBONNEL Jacques• CAZIN Anne• DE SOLAN Jacqueline• GAUDEL Alain• HANNOYER Marie-Laure• LAGARRIGUE Josiane• LAMBOEUF Chantal• LE DU Patrick *• LELONG Stéphane• LLUCH Guy *• LUQUET Marie-Hélène• MICHEL Solange *

Des nouvelles du Foyer RuralLe 23 avril dernier s’est tenue l’Assemblée Générale annuelledu Foyer. C’est un événement important dans la vie du Foyer,malheureusement cette importance échappe à la majoritéécrasante de ses adhérents puisque seulement 45 personnesétaient présentes ce soir là.Mais pourquoi se désoler ? C’est maintenant partout pareilet il vaut mieux rester positif !Je ne tiens pas à faire ici un compte rendu exhaustif de cetteassemblée mais plutôt en dégager les idées fortes et vousdonner les perspectives d’avenir.



• MICHI Janine• MONCHY Denis• PINAUD Christel• REULET Jean-François• RICOEUR Suzanne *• SOULE Jean-Claude

- Le nouveau Bureau 2004 : • Président : MONCHY Denis• Vice-présidente : DE SOLAN

Jacqueline• Secrétaire : PINAUD Christel• Trésorières : LAMBOEUF Chantal

MICHEL Solange

Le programmeComme cela avait été décidé l’annéedernière, la présidence du Foyer estprise pour une année. Nous voulonsainsi proposer à un plus grand nombrel’expérience enrichissante de participerà la conduite d’un Foyer tel que le nôtre,tout en supprimant la peur pour certainsde se voir embarqués dans une fonctionà durée très longue. Pour mener à biencette idée, il faut renouveler le plus pos-sible le Conseil d’Administration et yamener sans cesse de nouveauxmembres. C’est à cette tâche que j’aidécidé de m’atteler durant cette année.Une autre priorité sera de resserrer lesliens entre les adhérents et les bénévolesqui gèrent l’Association : il faudra mul-tiplier pour nous, membres du Bureau,mais aussi pour les Administrateurs, lesoccasions de rencontrer les adhérentssur leur lieu d’activités afin d’essayer deles intéresser à la vie du Foyer, à ce quise passe dans les sections voisines, autravail que nous faisons au Bureau, etles amener ainsi, pour certains, àprendre des responsabilités soit au seinde leur section, soit au sein du Conseild’Administration. En ce qui concerne la gestion, nousavons pris note des critiques formuléescontre le rapport financier qui paraît troptechnique pour beaucoup et donc incom-préhensible. Nous allons nous attacher àproduire un bilan plus simple à lire.Nous mettons aussi à l’étude une actua-lisation des cotisations prenant peut-êtreen compte le lieu d’habitation de l’adhé-rent. Ceci se fera en concertation entreles Administrateurs et les responsablesde sections au cours d’un prochain CA.

ManifestationsLes nouvelles du Foyer ce sont aussi etsurtout les belles manifestations quenous avons organisées et que nous proje-tons d’entreprendre. Citons la tradition-nelle fête de village de début octobre, « Jour de Fête », avec son vide grenier,ses animations de rue, l’apéritif musicalet le repas. Le Carnaval des enfants,

organisé chaque année en coordinationavec les écoles et les CLAE, regroupetoujours beaucoup d’enfants et parents,et fait le bonheur des personnes âgées dela Maison de Retraite chez qui se termi-ne le cortège. La Soirée Jeunes, avecscène ouverte pour les petites formationsmusicales remporte un franc succès, etnous y sommes d’autant plus attachésque nous voyons chaque année plus dejeunes acceptant de s’investir et de parti-ciper efficacement à son organisation (cf.La Lettre n°60 pour les photos).

La « LAN Party » (nuit de jeux enréseau) est aussi un bel exemple de laparticipation des jeunes, de leur ouver-ture au public non initié à l’informatique(ils ont proposé cette année une après-midi découverte d’Internet) et nous ensommes à la 2e édition après celle des14/15 mai dernier (50 participants - voirphotos). Je veux enfin citer toutes lessections qui s’ouvrent vers l’extérieurpour organiser des manifestations :exposition de dessins, stages de danse,sorties vélo, soirées diapos montagne,voyage des aînés, concert de la Chorale,représentation théâtrale, pique-niquemodélisme naval, sorties cinéma, etc.(pardon pour celles oubliées !)Dans les projets, outre la reconduite detoutes les animations citées, nous envi-sageons d’organiser un rallye touristiqueà la rentrée prochaine.

Denis MONCHY

Notre animatrice a 10 ans !Bon anniversaire Maud ! En effet voici 10 ans que

Maud Maleville tient le poste d’animatrice puisresponsable de l’animation au Foyer Rural. À cette occasion je suis allé l’interviewer :

- Comment as-tu débuté au Foyer ?Le Foyer m’a embauchée à mi-temps en janvier 1994. Deux ans après, laMunicipalité a proposé de m’intégrer dans les services communaux et de memettre à disposition du Foyer. Je suis très attachée à la notion de service publicet c’est pour cela que j’ai accepté d’entrer à la Mairie d’Auzeville.- Avant cela, le Foyer, tu connaissais ?Bien sûr ! Déjà, toute petite, je fréquentais la section d’anglais, puis le basketpendant l’école primaire. J’ai ensuite repris, avec Guillaume Thibault, la sec-tion volley et j’ai été Administrateur.- Parle moi de ton métier d’animatrice au Foyer.C’est un travail très varié, il y a beaucoup de contacts avec le public, les adhé-rents, les animateurs, et c’est tout cet ensemble qui me plait. J’ai une grandeliberté et la confiance des responsables du Foyer quant au choix et à l’organi-sation des manifestations. Cela peut être très prenant et on travaille souvent lesweek-ends. Le fait d’œuvrer avec des bénévoles rend en général les relationsplus détendues. Depuis que je travaille au Foyer Rural j’ai remarqué que toutle monde va vers le même but de façon désintéressée. J’étais bénévole auFoyer à la section volley. J’ai maintenant la chance de pouvoir davantagem’investir dans ce que j’aime tout en étant rémunérée. Les personnes que je côtoie le plus souvent sont des gens que je connaisdepuis fort longtemps, le « noyau », et c’est devenu ma deuxième famille !- Tu travailles aussi pour la Mairie ?Oui, je travaille 5 heures par semaine au service de la Mairie et 30 heures demise à disposition du Foyer. Je suis donc employée territoriale. J’ai le titre deresponsable de l’animation socioculturelle. À ce titre je participe entre autresaux manifestations organisées par la Commission Animation et Vie locale enapportant mon aide, je m’occupe également de tout ce qui concerne la réserva-tion du matériel et suis à la disposition des associations de la commune pourune aide ou un conseil lors de la préparation de leurs manifestations.- Après 10 ans passés au Foyer, éprouves- tu une certaine lassitude ?Pas du tout ! j’essaie d’innover, et ça marche ! donc ça me passionne et j’aiencore beaucoup à découvrir.



L a section Judo du foyer rurald'Auzeville, après avoir accueilliun nouveau professeur cette sai-

son, opérera de grands changements dèsla rentrée prochaine.

En effet, et pour faire face à une deman-de de plus en plus importante, deux nou-veaux cours viendront s'ajouter auxcours existants déjà.

Un cours enfant et un adulte seront doncproposés le vendredi en plus des coursdu mercredi.

Le cours enfant privilégiera la notion dejudo éducatif, comme c'est aujourd'huile cas, en amenant l'enfant à avoir une

dépense physique importante dans lerespect des règles et des autres et ce àtravers une démarche ludique pour l'en-fant.

Le cours adulte sera destiné à ceux quiveulent reprendre une activité physiqueet avoir connaissance de techniques dedéfense mêlant judo et jiu-jitsu, art mar-tial pris comme base par tous les artsmartiaux japonais (judo, karaté, aïkido,etc). Le but sera ici d'apprendre destechniques de self-défense et ce par lapratique d'un sport très complet physi-quement.

Afin de rencontrer les responsables de lasection et d’initier les enfants au judo,

une journée portes ouvertes s’est dérou-lée mercredi 16 juin après-midi.

Tous les petits judokas du club étaientau rendez-vous avec Guillaume, leurprofesseur, pour partager ce moment deconvivialité.

Le Foyer Rural

C ette année, 50 bons amateursvenus du grand Sud-Ouestmais aussi des auzevillois se

sont mesurés dans une ambianceludique et très conviviale au FoyerRural autour de jeux vidéos. Le same-di après-midi, Frédéric Watson étaitlà, à disposition des néophytes maisaussi des avert is d’Internet pourétendre leurs connaissances. Devantun te l enthousiasme, nous noussommes tous donné rendez-vous pourl’année prochaine.

Pauline LAURENT,doyenne du foyer rural

L'air pur d'Auzeville est favo-rable à la longévité !La preuve, la doyenne du foyerrural ; madame Pauline Laurent afêté ses 90 printemps à l'issue ducours E.M.M.A. (Équilibre,Mémoire, Motricité, Assouplis-sement) dans les locaux du foyeren présence de membres dubureau et de ses amies sportives,en levant le verre de l'amitié.

De même, le club des Aînés,animé d'une façon très chaleu-reuse et conviviale par DeniseLevade et Jacqueline Touja, l'a ovationnée pour son anniver-saire, au cours d'un savoureuxgoûter.

Toutes nos félicitations et voeuxmultiples sont adressés à Mada-me Pauline Laurent à qui noussouhaitons de nombreusesannées en si belle forme.

Jacqueline de SOLAN

Section Judo

La Lan Party n°2 a fait le plein

Atelier d’initiation ou de perfectionnement à Internet



1- De la nécessité d'une salledes fêtes

Notre association prend acte des déci-sions que prend la Municipalité, maissur ce projet, quel qu’en soit l’avance-ment au moment où nous écrivons,nous estimons nécessaire de dire quenous demandons qu’un ensemble deprécautions soit pris sur ce sujet.

Nous avons en effet entendu évoquerun projet de près de 700 000 € pourl’aménagement de la Durante. Certes,il ne s’agit pas encore d’une décisiondéfinitive mais la demande de subven-tions nous paraissant lancée, c’est unprojet qui a de grandes chances de sefaire. Il est donc nécessaire et urgentpour nous d’exprimer nos réserves àl’égard de ce projet, d’autant plusque, pour des raisons évidentes, lesriverains sont inquiets pour les nui-sances induites, en terme de bruit etde circulation de voitures.

Des interrogations d’ordretechnique…Sur le plan technique, nous compre-nons qu’il s’agit d’aménager dans unancien bâtiment une salle de 200 m2

environ avec dépendance cuisine ouservice sur un terrain qui ne permetpas d’extension future avec peu deplace pour des parkings. La municipa-lité justifie cette démarche par le faitque ce bâtiment existe et que l’onpourra le louer. Une alternative évo-quée serait un ensemble neuf sur unespace beaucoup plus vaste. Un ter-rain a été réservé à cet effet derrièrela nouvelle Mairie, qui pourrait per-mettre l’extension en cas de besoin.

Toujours sur l’aspect technique, nousconsidérons d’abord que devant unimmeuble ancien, qui de plus estoccupé au moins partiellement, il fautêtre prudent car les travaux de rénova-tions réservent souvent des surprisesdésagréables, entraînant des consé-

quences financières pouvant ê t reconséquentes, voire catastrophiques.Des travaux de consolidation sem-blent s’imposer, et pour les mêmesraisons nous nous demandons s’ilssont raisonnables et financièrementmaîtrisés. Le projet prévoit aussi,nous semble t-il, un aménagementavec des plafonds très hauts qui peu-vent poser des problèmes d’acous-tique et surtout rendre le chauffageparticulièrement coûteux.

Des interrogations d’ordrefinancier…Une location éventuelle doit permettred’amortir le coût de fonctionnement.Or, qui dit location dit surveillance,état des lieux, cautions… etc… Toutun système qui entraînera des fraispour une rentabilité très incertaine.De plus, l’isolement de ce bâtimentplacé au fond du parc près de la routenationale rend sa surveillance diffici-le. Il n’est pas prévu de gardiennage.Des détériorations risquent de se pro-duire rapidement, et prévoir des expo-sitions dans un tel lieu ne paraît pastrès sûr non plus.

Des précautions raisonnables…Devant toutes ces objections et cesrisques, nous demandons explicite-ment à la municipalité d’appliquer leprincipe de précaution minimal quidevrait prendre en compte les pointssuivant :• Une étude comparative doit être

menée, y compris sur l’aspect finan-cier, entre ce projet de rénovation dela Durante, et celui de la réalisationd’un bâtiment neuf. Cela permet debien préciser au préalable et defaçon claire quels sont les objectifspoursuivis, ainsi que les possibilitésd’évolution ultérieures, permettantpar exemple de réaliser des travauxpar tranches successives en fonctionde l’évolution des besoins et avecdes coûts maîtrisés.

• Réaliser une consultation des habi-tants pour recueillir leurs besoins etleurs souhaits.

2- De la nécessité de sallesde réunions

Des questions se posent également surles besoins difficiles à satisfaire, desalles de réunions. Actuellement ilfaut parfois s’y prendre deux mois àl’avance pour obtenir la seule salleréellement disponible, celle du foyersocial. Répondre à ces questions per-mettrait de redéfinir l’usage possibledes salles à la Mairie Vieille, s’ils’avérai t que cer ta ines , commel’ancienne salle du conseil municipal,étaient sous-employées.

La municipalité dispose de suffisam-ment d'espace pour ses services dansla nouvelle mairie qui a été étudiée etconstruite en conséquence, personnene serait choqué que soit renforcée lavie sociale et associative de la Com-mune en rendant disponibles à ceteffet un bon nombre des salles de l'an-cienne mairie.

Nous avons par ailleurs entendu parlerd’un autre projet que nous avons dumal à comprendre : une transforma-tion de la salle du foyer social, avecl’enlèvement du mur du fond et ledéplacement du bar pour gagnerquelques m2. Le jeu en vaut-il la chan-delle et les frais à engager ne sont-ilspas disproportionnés vis à vis du gainespéré ?

Gérard KIHN, Jean Paul DENIER

Association de défense et de sauvegarde du site et de la qualité de la vie

à Auzeville

Interrogations sur le projet de la Durante et autres salles de réunions



E n réponse à cette question, leplus grand nombre de nosconcitoyens hausse sans doute

d’abord les épaules. Puis, s’ils cher-chent un peu plus profondément la rai-son de leur réaction, ils diront peut-être quelque chose comme : « J’aimele bon vin, celui que je réserve pourles grandes occasions, ou que j’ai plai-sir à faire goûter à des amis… »C’est aussi comme cela que j’ai réagilongtemps. Parmi les vins blancs,j’appréciais plus particulièrement legewurtztraminer ; en vins rosés lecabernet d’Anjou m’impressionnait, eten vins rouges c’était le madiran, lecahors et le saint-émilion qui avaientmes faveurs…J’avais aussi simplement mis sur monouverture d’esprit d’apprécier pendantnotre long séjour au Maroc, certainsvins plutôt que d’autres, que ce soit legris de Boulaouane, ou certains vinsrouges de Guerouane, de la région deMeknes…Puis vint le jour où je me suis laissétenter à aller à des dégustations œno-logiques, à partir d’une motivationplutôt banale : la curiosité. Ce ne futpas un coup de foudre, mais le débutd’un intérêt qui se mit à grandir defaçon progressive, bien qu’après coup,il me sembla que j’étais tout disposé àle faire.Les connaissances œnologiques quel’on acquiert ainsi, offrent plusieursavantages : le premier permet aux

amateurs de vins de savoir pourquoiils en préfèrent certains plutôt qued’autres, le second se situe dans ladimension sociale puisqu’elle donne àtoute personne les éléments pour avoirune conversation avec d’autres sur lesplaisirs comparés offerts par des vinsdifférents, plaisirs à partager entreamis ou entre personnes qui s’appré-cient, éventuellement jusqu’à la notionbiblique (le pain et… le vin) de lacommunion.Puis avec le temps, avec l’exercicemesuré et progressif, doit normale-ment commencer le début du plaisirpresque épicurien du goûter de sensa-tions raffinées, si appréciables quel’on devient capable de les énumérer,de les décrire, avec l’énoncé des joieset plaisirs qu’elles procurent, avecleurs parfums, leurs longueurs ou leursrondeurs… Et quels sont ces éléments de connais-sance qui permettent un tel itinéraire,pouvant mener un potentiel soiffardbanal à devenir un amateur sensible,averti ou éclairé des réussites de lavigne ?

Les trois étapes de la dégustation

Tel un parcours d’initiation sensuelle,la dégustation œnologique se fait entrois grandes étapes : par l’œil : regar-

der le vin, sa couleur, sa transparence,sa brillance, ses reflets… ; par le nez :ses arômes, qui font penser à desfruits ou des fleurs, plus charnelles,mélangées ou plus complexes… ; parla bouche : saveurs acides, sucrées,tanniques, boisées, mélangées oucomplexes…Pour ce qui est des arômes, on vientassez spontanément à faire des asso-ciations avec des arômes connus. Pourle vin blanc on trouve le type floral :acacia, aubépine, œillet… ; végétal :herbe, fougère, buis… ; frui té :pomme, pêche, poire, agrumes, fruitsexotiques… Pour le vin rouge, le typefloral donne des senteurs de violette,de rose, de pivoine ; le végétal : lepoivron vert ou rouge, l’humus, lecassis… ; le fruité : les divers fruitsrouges : mûres, cerises, fraises, myr-t i l les , framboises, cassis… oud’autres encore : bananes parfois… Et puis derrière cette sensualité duvécu et de la rencontre, on apprend,par la théorie et/ou le verre à la main,que le ressenti d’un vin vient d’aborddu cépage, c’est-à-dire de la variétéde raisin dont le vin est issu.

Le nez des vins pour humerses arômesUn gewurtztraminer a un nez floralintense entre l’iris, la rose ou le genêt,un fruité parfois proche des mira-belles cuites ; un chardonnay fait pen-ser à l’acacia, à l’églantine ou au chè-vrefeuille, au miel aussi. Et puis avecl’âge des vins, les nez et les bouchesévoluent aussi. Le chardonnay, cépagetypique des grands vins blancs deBourgogne, « élevés » en barriques de

À quoi bon des dégustationsœnologiques ?



chêne, prennent alors des arômes defruits secs, de noisettes, de fleursfanées, arrondis de notes miellées, quile destinent à la conservation pour leparadis, si ce n’est pour l’éternité…Pour les vins rouges, les arômes desvins jeunes surtout, peuvent être flo-raux : violette ou pivoine pour le pinotou le gamay ; ils peuvent être de fruitsrouges, ou de fruits à noyaux : prune,abricot ou cerise, ou végétales commele poivron vert typique du cabernetfréquemment utilisé dans le bordelais.Un passage de quelques mois en bar-rique, beaucoup plus fréquent pour levin rouge que pour le blanc, ajoutesouvent des notes de boisé, d’épices,ou de cacao…Dans les vins jeunes, à commencer parles vins primeurs et les vins nouveaux,on trouve ce que l’on appelle lesarômes primaires, floraux ou fruités,proches des cépages, alors qu’avec lesvins plus âgés, les arômes se transfor-ment et s’enrichissent jusqu’à unegrande complexité qui ravit leconnaisseur. Plus tard, avec le tempsqui passe, s’opère un certain lissagedes tanins…

L’intensité des vins liquoreux

Dans les vins liquoreux, la caractéris-tique commune est l’intensité des sen-sations : dès l’apparence les robessont à l’œil souvent profondes ougénéreuses , décl inant toutes lesgammes de l ’or e t des feui l lesd’automne. Au nez se révèle fréquem-ment la complexe palette aromatiqueallant de la fleur d’oranger en passantpar les agrumes, les fruits exotiquesou à noyaux, jusqu’aux fruits confitscomme la pâte de coing. À la dégusta-tion en bouche on apprécie l’équilibreentre l’alcool, le sucré et l’acidité, lacomplexité aromatique et l’onctuosité,sorte de sensation tactile qui s’appa-rente au velours venant caresser lespapilles, avec une finale en bouche,qui, pour les plus grandes réussites,peut aller jusqu’à s’apparenter à desapothéoses théâtrales… en queue depaon.

Une qualité et un plaisir dela vie à Auzeville…Les objets premiers de l’Associationde défense et de sauvegarde du site etde la qualité de la vie à Auzeville sontclairs et manifestes dès la lecture deson intitulé. Née de la lutte contre uncontournement routier du grand Tou-louse qui aurait défiguré notre villageavec les conséquences imaginables,notre association a ensuite repris à soncompte les combats classiques pour unrespect positif de l’environnementincluant le tri sélectif des orduresménagères, pour une limitation desnuisances qu’elles soient routières ouaériennes par exemple, pour desmoyens de circulation et de transportsefficaces mais respectueux du cadre devie et des principes de l’écologie. Et puis nous avons trouvé plaisant decompléter cette démarche d’exigencepersonnelle et sociale par la dimensioncomplémentaire de la qualité et duplaisir de la vie. Pour qui en a le goût,c’est en effet un réel plaisir d’appré-cier les bonnes choses que savent pro-duire les vignerons, viticulteurs etœnologues, qui , grâce à leur raresavoir-faire, transforment progressive-ment les fruits de la treille en nectarqui régale les papilles pour les plusgrandes joies des rencontres entreamis, des repas partagés et égayés debons vins…Et pour notre plus grand plaisir, nousdevons mentionner ici qu’au-delà de labonne organisation de nos soirées sousla houlette de Sylvette et de Jean Lau-zeral, nous sommes tout particulière-ment heureux de pouvoir profiter des

connaissances, de la science, ainsi qued’une approche pédagogique, ouverteet attentive, de nos amis œnologues,messieurs Jean Fallot et MondherBouzayen, dont le savoir passe par laconnaissance des terroirs, des cépages,des techniques de vinification, ainsique de tous ces produits non énumérésici que sont par exemple les vinsrosés, les champagnes, les autres vinspétillants, ou les vins doux naturels…Enfin, n’oublions pas de rappeler quel’excès de bonnes choses, y comprisde bon vin, est préjudiciable à lasanté. Le vin n’est qu’un plaisir de lavie parmi d’autres ; à notre sens ilmérite toute sa place, à côté d’autresplaisirs de la terre et des hommes, eten complément des souhaits et exi-gences de vie évoqués succinctementplus haut.

Jean Paul DENIER, Président de l’Association

de défense et de sauvegarde du site et de la qualité

de la vie à Auzeville

Des dégustations sont organisées périodi-quement à Auzeville, par l’Association etle Foyer Rural. Si cela vous intéresse,vous pouvez vous faire connaître auprèsde Jean Lauzeral (Tél. : 05 61 73 52 86)pour être inscrit sur la liste des personnesà prévenir.Un beau l ivre peut être mentionné : « L’école de la dégustation, le vin en 100leçons », chez Hachette, par P. Casa-mayor, œnologue et maître de conférenceà l’Université Paul Sabatier, paru en sep-tembre 2002.



Pour tant de nombreuses solutions existent : photo-voltaïque, chauffage parcapteurs de divers types,

chauffage passif, utilisationde l’effet de serre.I l ne s’agit pas de tout

examiner car certaines utili-sations ne peuvent être rai-sonnablement envisagéesque lors de la réalisationd’une construction neuve,en tenant compte de lasituation du terrain, de sonexposition, de son environ-nement.Je ne vous parlerai doncque de ce qui est le plussimple à envisager pour unepremière approche : lechauffe-eau solaire.

Conditions idéales :

Il est tout d’abord souhai-table pour une utilisationrationnelle de disposer d’unemplacement bien orientéau Sud (+ ou - 10°), de pré-férence sans ombres por-tées. Les capteurs (pan-neaux solaires) peuvent être placés au sol , le ballond’eau chaude sera à unniveau supérieur afin quel’ensemble puisse fonction-ner en thermo-siphon (voirschéma 1). Le circuit detransfert comporte un fluidecaloporteur qui assurel’échange. Dans ce cas iln’est pas nécessaire d’avoirune pompe de circulation.

Pour un usage permanentl’inclinaison des panneauxdoit être conforme à la lati-tude du lieu (de l’ordre de45° pour nos régions). En réalité pour un rende-ment optimum, il faudraitincliner différemment cespanneaux en été (20 à 30°)et en hiver (60°) afin queles rayons solaires arriventperpendiculairement aupanneau.

En pratique :

Dans la plupart des cas, lespanneaux se placent sur letoi t . I ls sont donc, pourfaciliter la pose, disposéssuivant la pente de ce toit.Pour compenser la baissedu rendement due à unepente en général inadaptée,on peut augmenter la surfa-ce des capteurs.Dans ce casde figure (schéma 2) le bal lon d’eau chaude setrouve, en général, plus bas.I l faut donc placer sur le circuit d’échange calo-rifique une pompe de circu-lation, que l’on peut éven-tuellement alimenter parune batterie branchée surdes panneaux photovol-taïques ; c’est une questionde prix.

Le soleil n’étant pas tou-jours présent ou suffisant, ilfaut compléter l ’apporténergétique en utilisant depréférence l’apport de lachaudière de chauffage cen-tral. Le ballon d’eau chaudesolaire comportera doncdeux circuits d’échangesindépendants (le complé-ment par énergie électriqueest un non sens).

Il est difficile de dire exac-tement quelle quanti téd’énergie sera ainsi récupé-rée. Il y a un trop grandnombre de facteurs quiinterviennent. Comptonsenviron 60 à 70 % de l’eauchaude sanitaire. De plus, ily a l ieu de modifier sespropres habitudes sachantque la quantité d’eau chau-de disponible due au solaire

À propos du solaireLe soleil représente une formidable sourced’énergie actuellement très peu exploitée dansnotre pays. Nous sommes très en retard parrapport à l’Allemagne, au Japon, etc.Ailleurs, en Europe, le solaire , la géothermie,l’énergie éolienne sont utilisés sur une bien plusgrande échelle que chez nous car il y a la volontépolitique. Citons un seul exemple au sein del’Union européenne : la puissance installée enéoliennes est de : 12840 MW en Allemagne,5060 MW en Espagne, 2916 MW au Danemark,220 MW en France.

« La valeur d’une idée n’a strictement rien à voir avec la sincérité de l’homme qui l’exprime ».Oscar Wilde

Rubrique de la pensée libre, non obligatoirement consensuelle, le FORUM se conjugue au subjectif parfait et même àl’imparfait du subjectif. Autant de paires d’yeux que de regards différents sur la vie et les choses qui passent ici à Auzeville.Vous n’êtes donc pas obligé de tout lire, des articles vous irriteront peut-être, c’est la règle du jeu.Plus surprenant encore : vous pouvez écrire et être publié si vous le souhaitez ! Les lettres anonymes vont au panier (mais lasignature d’un article peut, si nécessaire, ne pas figurer). Pas de polémique gratuite, encore moins d’attaques personnelles.Pour les cas litigieux, faites confiance au pluralisme, à l’expérience et même à l’intelligence du Comité de rédaction.Notre devise : « Hérissons, parfois ; respectons toujours ! »

1 - Chauffe-eau solaire en thermosiphon



sera maximum en fin dejournée.

La démarche s’inscrit dansune perspective d’écono-mie d’énergie et dans la

recherche de solutions nonpolluantes.

Le prix est actuellementrelativement élevé mais onpeut obtenir une prime

Conseil régional-Ademequi couvre sensiblement 45 % de l’installation. Plusle nombre de clients seraconséquent, plus les prixauront tendance à baisser,d’ou le rôle incitatif impor-tant des collectivités localeset de l’État.

Pour une famille de 4-5personnes il est raisonnabled’envisager 5 m2 de cap-teurs et un ballon d’échan-ge de 300 litres.

L’installation d’un chauffe-eau solaire est essentielle-ment de caractère écolo-

gique et s’inscrit dans lecadre d’un monde durable.La rentabilité de l’opérationest difficile à évaluer dansle temps : à mon avis il fautune dizaine d’années pourson amortissement.

Comme pour toute installa-tion de chauffage, il fautprévoir un entretien. Des organismes commel’Ademe ou Solagro peu-vent vous aider dans larecherche de la solution lamieux adaptée à votre cas.

Jean LAUZERAL

Principe de précaution etcontradictions

Le Président de la Républiquea proposé d’inclure dans notreConstitution une Charte del’environnement.Un des points essentiels decette charte est le principe deprécaution (notons au passa-ge qu’il figure déjà dans lecode de l’environnement, artL 110-1 de la loi Barnier de1995 et dans le traité deRome révisé - art 174 § 2 ).L’inclusion d’une telle exi-gence paraît aller de soi, etpourtant c’est elle qui soulè-ve une opposition farouchedes lobbies industriels,entraînant avec eux de nom-breux hommes politiques.La discussion de ce projet adéjà été reporté plusieursfois. Sollicitée pour donnerson avis sur ce principe deprécaution, l’Académie desSciences a délivré un avisdéfavorable sous le prétexte « qu’il pourrait induire deseffets pervers, susceptiblesd’avoir des conséquencesdésastreuses sur les progrèsfuturs de notre bien-être, denotre santé et de notre envi-ronnement ».Peut-on se fier à son avis ?Nous nous permettons derappeler que cette mêmeAcadémie des Sciences, en

avril 1996, minimisait le rôlede l’amiante dans certainesmaladies mortelles desouvriers ayant exercé dans cesecteur et ce contrairement à

un rapport de l’Institut natio-nal de la santé et de larecherche médicale (Inserm)très alarmiste. Cette mêmeAcadémie annonçait égale-

ment en 94 que le rôle de ladioxine sur la santé humaineétait négligeable alors que le directeur de l’unité de prévention des risques chimiques du CNRS, AndréPicot, d’avis contraire,voyait son opinion éliminéedu rapport final.En décembre 2002, l’Acadé-mie concluait dans un rap-port sur les OGM « enl’absence de raison objectivepour prolonger un moratoiresur la commercialisationd’OGM. »Intrigués par une telle attitu-de, quatre députés avaientdemandé, sans succès, enfévrier 2003, la créationd’une commission d’enquêteparlementaire sur les Acadé-mies des Sciences et deMédecine.Ils mettaient en doute l’indé-pendance des membres deces institutions qui sont, trèssouvent, directement liées àdes firmes de l’industrie chi-mique, nucléaire, pharma-ceutique ou agro-alimentaire.Peut-on être juge et parti ?Ce principe de précautiondevrait pourtant être une desbases de la charte de l’envi-ronnement car il faut savoirqu'actuellement la très gran-de majorité des produits chi-miques mis sur le marchén’ont jamais subi de testsconcernant les conséquencesde leur utilisation sur la santéhumaine et l’environnement(3 000 sur 30 000). C’estbien là que se situe le problè-

2 - Chauffe-eau solaire à circulation forcée



me. En effet, le principe deprécaution imposerait desétudes approfondies sur leseffets des produits, donc uneperte de temps et d’argent.Comme l’industriel n’est pra-tiquement pas tenu pour res-ponsable des conséquences,pourquoi s’imposerait-il detelles contraintes ?Pourtant certains spécialistes,de plus en plus nombreux,considèrent que, même à trèsfaible dose, tous ces produitschimiques d’origine alimen-taire ou environnementalepeuvent agir sur l’organismeet seraient responsables del’augmentation très importan-te du nombre de cancers (notamment du sein et de laprostate). Ils pourraient êtreun des facteurs de maladiescomme les fibromyalgies, lamaladie d’Alzheimer…

L’Association française pourla recherche thérapeutiqueanti-cancéreuse (Artac) vientd’organiser un colloque surles conséquences des pollu-tions destiné, d’une part à

faire le point et d’autre part àrenforcer le programme euro-péen Reach, qui doit définiret réguler la mise sur le mar-ché des polluants. Mais on seheurte là à des contradictionsflagrantes de nos dirigeants.Le Paraquat, par exemple, undes herbicides les plus vendusdans le monde, est soupçonnépar des épidémiologistesd’avoir un lien avec la mala-die de Parkinson. La commis-sion des toxiques, rattachéeau ministère de l’Agriculture,ainsi que les services phyto-sanitaires de ce ministère,étaient pour son interdiction.Notre pays a tout fait àBruxelles pour que l’UnionEuropéenne ne bannisse pasce produit et y est parvenu.Qui, et à quel échelon del’État, a pu avoir assezd’influence pour agir dans cesens ?

De même comment peut-onannoncer en janvier 2003 àNantes un plan national « Environnement-Santé »pour lutter contre les causes

environnementales des mala-dies et signer en septembreavec Messieurs Schröder etBlair une lettre à la Commis-sion Européenne lui deman-dant de ne pas porter atteinteaux intérêts de l’industrie chi-mique, réduisant ainsi le pro-gramme Reach (Registration,Evaluation and Authorizationof Chemicals) à une peau de chagrin. Il faut pourtantconstater que nous sommestous intoxiqués par nos mai-sons, notre alimentation etl’environnement en général.Des études américaines por-tant sur plusieurs dizaines depersonnes volontaires ontdétecté la présence dans lesang de 90 substances chi-miques. Margot Wallström,commissaire européen à l’Environnement, a fait prati-quer un test sur elle même et aeu la surprise de constater que25 des 77 produits recherchésse trouvaient dans son sang,dont le DDT interdit depuis25 ans. D’autres députés sou-mis au même test ont eu dessurprises équivalentes.

Que peut-on faire face à cela ?En France, la solution consis-te à fermer les laboratoires detoxicologie les uns après lesautres, faute de moyens.Pourtant comme l’indique leprofesseur de biologie molé-culaire Gilles Eric Seralini « selon nos recherches… lesfœtus humains peuventemmagasiner plusieurs cen-taines de polluants sur lesgènes… On aurait sauvé desmillions d’enfants si on avaitmieux prévenu la pollution. »À combien d’adultes auraient-on évité un cancer ou d’autresmaladies ? La sécurité socialene se porterait-elle pas mieuxsi on faisait avant tout de laprévention ? On peut légiti-mement se poser la questionsuivante : Quelle est pour nosdirigeants la chose la plusimportante, la santé deshommes ou l’intérêt financierdes multinationales ?Au fait qui gouverne réelle-ment ? Question sans réponse…

Jean LAUZERAL

L’Algérie, toujours…Dans mon village, du 19 au25 avril 2004, une expositionsur l’Algérie de 1830 à 1950,sur l’Algérie française pour-rait-on dire, sans donner àcette expression le sensqu’elle avait en 1960.

On nous présente l’œuvrecivilisatrice de la Francecoloniale. Il y a encore desnostalgiques de cette époque.Le Cercle algérianiste deToulouse a le droit de monteret de montrer cette exposi-tion mais l’argumentation deprésentation est d’un telparti-pris, malgré sa désuétu-de et sa naïveté, que j’en ai été offusqué. Même si l’onest pied-noir, né en Algérie,comment peut-on oublier ceque fut la colonisation fran-çaise ? Comme toutes lescolonisations, c’est uneoccupation imposée de terri-toires et un pillage légal des

ressources avec exploitationdes populations.

Il en est ainsi de toutes lescolonisations, quels quesoient le colonisateur et lapériode envisagée.Pourquoi la France en Algé-rie ferait-elle exception ? II faut se rappeler que tespeuples occupés ont toujoursessayé de se débarrasser deleurs occupants, quel que soitle comportement de ces der-niers. Les anglais occupèrentla Guyenne de 1259 à 1453et nous avons bataillé contreeux plus de cent ans pour les« bouter hors de France ».On comprend le sentimentdes pieds-noirs, nés en Algé-rie, qui n'ont jamais acceptéd'être chassés des territoiresqu'ils occupaient depuis1830. C'est un problème psy-chologique personnel. Aupoint de vue historique, si

les Algériensavaient telle-ment aimé cetteFrance colonia-le qu'on leurimposait ils nese seraient pasbattus contre nous avecautant d'acharnement de1954 à 1962.

Je faisais partie de ces deuxmillions de jeunes françaisque la République avaitenvoyés en Algérie pour gar-der cette terre française.Toutes les exactions com-mises par les uns et par lesautres ont été dénoncées dansde nombreux écrits et dansquelques films. La mémoirecommence à se libérer... cen'est pas trop tôt. Nous, lesanciens combattants, nousvoulions voir cela avant demourir. L'Algérie n'était pasla France !

Quand pourra-t-on en Francediscuter sereinement de laguerre d’Algérie ? Faut-ilattendre la mort des protago-nistes ? On a fait cinq ou sixfilms sur cette période alorsqu’aux USA, ils en ont tournéplus de cinq cents sur la guerre du Vietnam. Diffé-rence de mentalité, autreconception de la démocratie ?Aux USA, on dénonce déjàles exactions en Irak, alorsqu’en France, certains sedemandent encore si l’arméea torturé en Algérie.

Jacques CarbonnelAncien combattant

d’Algérie non volontaire



Q uitte à paraître un peu simples,pour nous les solutions detransports en commun, et

notamment de TCSP (Transports enCommuns en Site Propre) relèventd’approches, d’analyses et de solutionsintercommunales…Nous nous demandons par conséquentsi le Sicoval veut ou non un TCSP per-formant pour le plus grand nombre deses usagers, habitants ou travailleurs.

Si nous considérons les résultatsd’études qui indiquent que Labège-Innopole d’un côté, Castanet et sesenvirons de l’autre côté, ont un poten-tiel d'utilisateurs comparable, faut-ilalors, pour un traitement équitable,construire un métro Val vers les deuxdestinations ? Pour nous la réponse estévidemment non car les coûts sonténormes et non justifiés, ni pour l'unni pour l'autre.Décidément, nous ne comprenons paspourquoi vouloir à tout prix le Val àLabège, dont le coût va pénaliser lesautres infrastructures à réaliser. Ce neserait quand même pas pour masquerl’abandon du recul du péage sur l’A61et de l'échangeur de Castanet ?

Dans un tract distribué récemment surla commune au mois de mars dernier,nous avons comparé les diversmérites, coûts et travaux d'un tram-way, d'un bus et du Val. En terme decoûts, le Val Ramonville-Labège coû-terait de 270 M€ à 350 M€, alors quele tram reviendrait à 70 M€ environ.Le tramway moins cher offre en plussur cette ligne, 2 stations supplémen-taires, donc un meilleur service, etsans diminution ni rupture de charge.

Moins cher et plus dense, le tram attirera encore plusde mondeIl est évident que pour un coût infé-rieur à celui du Val sur la seule lignede Labège, i l devient possible deconstruire une infrastructure complète

de tramway qui satisfera beaucoupplus largement les habitants du Sicovalet du Sud-Est Toulousain, à savoir :

• Une même ligne joignant le métro deRamonville, d’un côté vers Labège-Innopole, et de l’autre côté Castanetet Pechabou par Auzeville.

• Une ligne Ramonville (métro)-StOrens.

Le succès d’une tel le option serad’autant plus important que non seule-ment el le répond tout à fai t à lademande de transport en commundans notre secteur, mais de plus endensifiant les lignes, elle encourage àun usage élargi.

Sur le plan des extensions ultérieures,il ne faut pas oublier que l'option duVal à Labège serait figée de façon irré-versible car toute extension a un coûtau ki lomètre prohibit i f alors quel’habitat devient moins dense ens’éloignant des centres villes. Le tram-way par contre permet des extensionsfaciles vers de futurs nouveaux pôleséconomiques et d'habitats.Pour ce qui est des délais de réalisa-tion, il faudra encore attendre 2010, etsans doute plus, pour une éventuelleprolongation du métro tandis que letramway en raison de son coût

moindre peut être construit de façonquasiment immédiate et concomitanteavec l'arrivée du métro à Ramonvilleen 2007.

Rappelons enfin que sur l'axe TCSP dela RN113, la création d'un site propreen bus remplacé comme prévu à courtterme par un tramway, est économi-quement très coûteux et déraison-nable. Un bus n'a que peu d'attractivi-té, 90 % des personnes doivent voya-ger debout, alors qu’un tramway offre50 % de place assises. Dans le nouveau Val les places assisesont encore été réduites, la majorité desvoyageurs restent debout, compresséscomme des sardines. Si on voulait être un peu caustique, onpourrait se demander si une solutionde ce type n’a pas pour principalobjectif de détourner les usagers destransports en commun par une solutionpeu attractive.

L’option Val en chute librepartout…

La troisième ligne de tramway de Bor-deaux est bien partie. Son entrée enservice a eu lieu le 18 mai 2004 sur

Un tramwaynommé désir ?



une première portion de 2,2 km dansle centre ville. La deuxième partie seralancée en Juillet prochain.

Il est enfin incontestable que toutes lesvilles qui ont choisi l'option tramwaymultiplient les lignes et ont largementdépassé le kilométrage en TCSP deToulouse qui apparaît par voie deconséquence comme engluée dans lesfinancements de son métro.

À ce propos rappelons que plus aucunVal n'est vendu dans le monde alorsque les commandes de tramway explo-sent. Même le président du SMTCdisaient récemment qu’il fallait mettreun tram à chaque terminal de métro…

Essayons de circuler…

Sur le plan démographique, le Sicovalannonce qu’à l'horizon 2010 notre sec-teur comptera 17 500 habitants de pluset 24 350 de plus pour le Sud-Est Tou-lousain,donc un surcroît considérablede voitures et une nouvelle dégrada-tion prévisible de la circulation. Il nefaudrait quand même pas qu’aprèsavoir envisagé une aimable solutionbasée sur un bateau sur le canal entreCastanet et Matabiau, l’on nous sug-gère des pédalos…

Avec d’autres associations, nous avonsécouté et entendu les habitants duSud-Est Toulousain notamment ceuxde Castanet : ils demandent un réseaude tramway pour les transports encommun, et pour la circulation auto-mobile l'ouverture à Castanet de l’A61à une circulation locale gratuite versToulouse grâce à un déplacement dupéage, et des déviations autour desvilles comme il va s’en réaliser uneautour de Saint-Orens. Et tout cela avec des coûts réduits,n’impliquant aucune charge pour les collectivités locales comme l’adémontré l’étude faite par le Profes-seur Terneyre, demandée en relationavec la Coordination Circulation Sud-Est, et co-financée par le Sicoval et lescommunes de Ramonville, Castanet etEscalquens.

S’il y a besoin, que les élusse rassurent

Si nos élus souhaitaient s’assurer quenous ne nous trompons pas dans notreécoute, il suffit qu’ils organisent unréférendum d’initiative populaire,

comme l'autorise maintenant la loi, enposant les bonnes questions, celles quisont efficaces et qui permettent deconstruire au plus tôt un avenir répon-dant aux besoins du plus grandnombre, et ceci de façon claire ettransparente.Ce qui paraîtrait incompréhensible,c'est que des élus en situation de déci-der, persistent dans une position, qued'autres trouvent très mauvaises, asso-ciat ions de ci toyens ou d 'autreshommes politiques comme nous l'indi-quons plus loin.Fait tout part iculièrement remar-quable, les chefs d'entreprise de Labè-ge Innopole, dont certains s'apprêtentà quitter le site, stressés par les condi-tions de déplacements qui empirent,ont protesté par lettre auprès du Sico-val (cf La Dépêche du 19/03/04).

Lors des dernières élections canto-nales les principaux candidats, regrou-pant 80 % des voix, ont demandé quesoit retenu le type de solutions quenous proposons. Il est certain que si les délégués duSicoval, dont notamment la présiden-ce, étaient élus au suffrage universeldirect, leur écoute à notre égard seraitplus attentive et leurs positions plusproches des citoyens.

En conclusion, tous les argumentsindiquent que pour obtenir une circu-lation et des déplacements attractifs etefficaces, le tramway du TCSP sur laRN113 doit être construit simultané-ment avec la réalisation de la dévia-tion et l'ouverture de l'autoroute à Cas-tanet. Ce sont aussi les conditionsindispensables pour obtenir une dimi-nution de la tension automobile dansnotre commune qui subit directementtoutes les conséquences de l'engorge-ment de la RN113. Cela devient insupportable pour notrevillage.

Et maintenant une information sur le PDU (Plan de DéplacementUrbain)…

Par jugement du 8 avril 2004, le Tri-bunal Administratif de Toulouse aannulé partiellement l'arrêté du Préfetde Haute-Garonne du 12 juin 2001approuvant le PDU de l'agglomérationtoulousaine. L'association requérante,l'UMINATE (Fédération régionale desassociations de protection de la nature

et de l'environnement) se félicite de cejugement mais regrette vivement quele tribunal n'ait pas suivi les conclu-sions rendues par le Commissaire duGouvernement. Ce dernier avait requis l'annulationpure et simple de l'arrêté préfectoralau motif que le PDU méconnaissaitdans sa globalité les dispositions de laloi sur l'air du 30/12/1996, laquelleimpose aux rédacteurs du plan de pré-voir une diminution effective du traficautomobile ainsi qu'un développementdes transports collectifs et des modesde déplacements économes et lesmoins polluants.

En défini t ive, après trois ans debataille juridique, le tribunal admetseulement que l'objectif de réductiondu trafic automobile n'est pas atteintdans le périmètre restreint de « l'inté-rieur de la zone périphérie et entrecette zone et la zone Toulouse hors-centre » et conclut que cette irrégula-rité n'est pas de nature à remettre encause les orientations fondamentalesdu PDU.

Rappelons que le PDU a été mis enrévision le jour même de son approba-tion, pour être mis en conformité avecla loi Solidarité et RenouvellementUrbain du 13/12/2000 et presque troisans après, le SMTC-Tisséo et lesquatre collectivités adhérentes n'onttoujours pas arrêté la rédaction défini-tive du PDU révisé !

Gérard KIHN – Philippe MEROCmai 2004

Association de défense et de sauvegarde du site et de la qualité de la vie

à Auzeville

Il est à noter pour ceuxqui le désirent, quenous tenons à leurs dispositions tous les

documents ou articlescités dans cette

rubrique. Demandez-les aux

membres du bureau del'association.



La population : comparaisonsLa Chine 1,3 milliard d’habitants, l’Inde 1 mil-liard environ, l’Amérique du Nord (U.S.A.,Canada, Mexique) à peine 400 millions. L’exbloc soviétique européen (Russie, Ukraine,Bélarus, Moldavie, Caucase) 240 millions.

Les 10 nouveaux adhérents

• 3 en Europe du Nord, les pays baltes :Estonie, Lettonie, Lituanie

• 5 en Europe centrale : Pologne, RépubliqueTchèque, Slovaquie, Hongrie, Slovénie

• 2 îles en Méditerranée : Malte, Chypre(partie grecque seulement)

Les 10 ont apporté 78 millions d’habitantssupplémentaires.

Les pays en attente d’adhésionpour l’après 2004 : Roumanie,Bulgarie, Turquie- la Roumanie et la Bulgarie devraient

rejoindre l’Union en 2007 après la réussitede leurs réformes économiques et uneréduction sérieuse de la corruption. De plus,

la Roumanie doit améliorer le sort de laminorité ROM (la garantie de la minoritéétant l’un des critères politiques à remplirpour adhérer à l’Union) et la Bulgarie doitfermer quatre des six centrales nucléairesde KOZLUDUY.

- la Turquie est officiellement candidatedepuis 1986 et le sommet européen deCopenhague de 2002 a décidé que les discussions devraient commencer endécembre 2004 sans que cette date fixepour autant le début des discussions pourune adhésion.

- Pour les pays des Balkans (Albanie,Croatie, Bosnie Herzégovine, Serbie Mon-ténégro, Macédoine), la marche versl’Union dépendra de nombreuses évolu-tions économiques, institutionnelles, durespect de la différence de l’autre et desminorités ethniques. C’est une perspectiveassez lointaine.

L’avenir politique de l’UE 25 :la Constitution

À un mois du sommet européen, le pro-jet de Constitution doit rendre une ver-sion définitive par les ministres desAffaires étrangères réunis à Bruxelles.

Les sujets de désaccord sont :

- le vote à l’unanimité entraînant undroit de veto. Pour le Royaume Uni : cequi touche la fiscalité, la coopérationpénale, la sécurité sociale et la poli-tique étrangère doit être décidé à l’una-nimité. Certains pays comme la Francecraignent une paralysie.

- la taille de la Commission européen-ne : une institution confrontée à l’élar-gissement. Actuellement, chaque État-membre a un commissaire. Ce fonc-tionnement est défendu par les petitspays. L’Irlande propose de conserver cesystème jusqu’en 2014. Ensuite, ellesuggère la création d’une commissionresserrée avec rotation des membres.

- la définition de la majorité qualifiée(1)

au sein du Conseil des ministres.

Le projet de Constitution propose que lamajorité soit atteinte lorsqu’un voterecueille 50 % des Etats représentant 60 % de la population. L’Espagne et laPologne souhaitent relever ce seuil.

UE 25 ÉlargissementC’est ainsi que l’on désigne l’Union européenne à 25 Étatsmembres depuis sa création le 1er mai 2004. Les 10 nouveaux adhérents se joignent aux anciens pourformer un bloc de 450 millions d’habitants, le troisième aprèsla Chine et l’Inde, avant l’Amérique du Nord. Et l’élargissement se poursuit. L’Union se construit dans la diversité. Comment avance-t-elle ?



Les messages ou commentairesdes personnalités qui construisent l’Union :

• Vaclav Havel, ancien président tchèque,écrivain : transparence et démocratie sontrecommandées.

• Valéry Giscard d’Estaing, rédacteur duprojet de Constitution : les valeurs de res-pect de la dignité humaine, de l’Etat dedroit, de la démocratie, des Droits del’Homme, la tolérance, le pluralisme, lajustice, la non-discrimination.

• Pat Cox, président du Parlement européen :chaque citoyen par l'intermédiaire de soneuro-député peut participer à la construc-tion et au fonctionnement de l’Union.

• Lech Walesa, ancien président de la

Pologne : l’Europe c’est l’ouverture àtous les peuples d’un continent. Ellecontinue sa marche.

• Romano Prodi, président de la Commis-sion européenne : pour progresser et réus-sir, gommer nos divisions, se rapprocherdes citoyens et de leurs priorités en parti-culier l’emploi. Respecter l’acquis com-munautaire, créer un poste de ministre desAffaires étrangères de l’Union.

• Jacques Delors, ancien président de laCommission européenne : l’Europe n’estplus divisée en deux par les accords deYalta, à la fin de la Seconde Guerre mon-diale. À court terme, jusqu’en 2020, troisobjectifs devraient être atteints : la paix etla compréhension entre les peuples, undéveloppement économique solidaire etdurable, la stimulation de la diversité cul-turelle. Il faut une fédération d’États-

Nations pour pouvoir travailler ensemble defaçon transparente et démocratique.

L’UE 25, un modèle à succès

Pourquoi tant d’États veulent y adhérer ?Tout le monde sait faire une zone de libreéchange. Mais une zone garantissant à lafois réunis le niveau de vie économique, ladémocratie et les Droits de l’Homme, ce n’est pas si fréquent à travers le monde.L’Union a fabriqué un projet de nature politique.

Tho KHA VANG

(1) voir La Nouvelle Lettre d’Auzeville n°51Mars 2001, page 33 Le Traité de Nice

L es rumeurs des stades et gym-nases (en bas du Complexe) nemontent peut-être pas jusqu'à

vous ! Aussi, sachez qu'au Lycée on cul-tive des têtes bien faites sur des corpssains ! Trois professeurs d'EPS (NadineParavano, Claude Labatut et LaurentViersou) se démènent au milieu deribambelles de sportifs. Le rugby est roi(tradition agricole oblige), le foot suit,ainsi que le volley (et son succédané lebeach volley). On va au ski bien sûr etles tables de ping pong foisonnent. Onjoue même à la pelote basque (mais ilfaut aller aux Argoulets).Lors de la visite de votre plumitif deservice, deux jolies nymphes (Elise etClémentine) s'essayaient même à ladémonstration de GRS (cerceaux,rubans) devant un public mi-goguenard,mi-admiratif, qui faisait la pause. Entoute camaraderie ! et Laurent Viersoud'insister sur l 'aspect « échange etcitoyenneté » du sport chez ses élèves.

Et bien sûr on engrange les succès, à lagrande satisfaction de tous et de Chris-tiane Molesin, proviseur, qui n'est pas ladernière à applaudir, et à fleurir sonbureau de trophées. Les nombreusescoupes vous accueillent à l'entrée, et augymnase bien sûr.

En 2004, les Juniors du Lycée sontchampions de France de rugby (pouleLycées agricoles), les cadets 5e.En volley les 2 équipes féminines(juniors et cadettes) sont championnesdu département.

En beach volley, l'équipe junior étaitqualifiée en championnat de France ettermine 19e sur 30.… et maintenant, sus aux examens.


Le Lycée joue et gagneNous rendons régulièrement compte ici des résultats scolairesbrillants des élèves du Lycée agricole (LEGTA pour lesconnaisseurs).



D es effluves de l'étable à cellesdu parfum de la mondaine,celles du fric qui tourne la tête,

cette faune semble bien à l'aise de pava-ner autour des talents nominés. Hormiscertaines stars féminines vêtues de robesdiaphanes laissant deviner leur anatomieet les sourires à la pâte dentifrice decomédiens de renom posant un instantface aux photographes exaltés, rien d'ex-ceptionnel sous le ciel d'azur. Cependant,l'événement s'est créé autour du contro-versé Michael Moore, le trublion deG.W. Bush; Moore donnerait-il des sou-cis au cow-boy texan qui joue un mau-vais rôle sur la scène planétaire ? Celas'est confirmé à la cérémonie de clôturedu festival qui a pris soudain un ton plu-tôt solennel et politiquement engagé enattribuant à Michael Moore la palme d'orpour son film Fahrenheit 9/11. Ainsicomme dans les bons vieux westernsclassiques, le justicier a dégainé plus viteque son antagoniste qui reçoit du plombdans l'aile sous les applaudissements des« témoins spectateurs ». Nul doute quel'on se souviendra du 57e Festival deCannes qui a envoyé au monde entier unbeau message d'espoir et de paix. Tantpis si cette actualité particulière m'obligeà écourter le sujet ci-dessous. Il mesemble qu'une telle prise de consciencede la part des personnalités du cinéma,ne pouvait qu'interpeller ma passion etmon respect du 7e Art.

Dans un autre article, je faisais allusionà certains cinéastes et acteurs qui ontune prédilection pour le train. Faut-ilcroire que celui-ci a un côté magiquecomme le cinéma et qu'il inspire par saphotogénie l'imagination de nombreuxscénaristes ? Pour l'anecdote saviez-vous que le regretté Jean Carmet passaitune grande partie de ses loisirs dans lesgares ? II allait même prendre sa doucheà Montparnasse. L'humoriste SIM a luiaussi la passion des trains : il imite àmerveille le bruitage d'un convoi lancé àtoute vapeur. Quelques films réalisésautour du train : Le train sifflera troisfois, de Fred Zinnemann, film mythiqueentré dans les annales, avec les inou-bliables Gary Cooper et Grace Kelly ;son thème musical reste encore dansnotre mémoire.

Le dernier train de Gun Hill de JohnSturges, western efficace dans la grandetradition des années 50 avec un Kirk

Le train sifflera trois fois… et plus !par michel louis boutaud

Parler de cinéma alors que le festival de Cannes vient juste dese terminer n'a rien d'original ! À moins que l'on aillechercher de l'originalité dans la montée ratée des marchesdes intermittents du spectacle, ou des grévistes de l'hôtelleriede la Croisette ou encore trouver de l'originalité à voircertains individus de la jet-set marcher allégrement un pieddans la bouse dans « la Ferme des Célébrités » (pauvre TF1)et l'autre pied sur les tapis rouges des marches du palais.

Douglas et un Anthony Quinn, tout aussiefficaces. Le Train de John Frankenhei-mer sur le thème de la résistance avecBurt Lancaster, Jeanne Moreau, MichelSimon, Suzanne Flon. La Bête Humaineavec un Jean Gabin magistral dans lerôle poignant d'un cheminot au destintragique, une oeuvre de Zola adaptée àl'écran par le maître Jean Renoir.

Le Crime de l'Orient-Express tournédans le décor somptueux du train légen-daire qui porte le même nom, de SidneyLumet, interprété par Ingrid Bergman,Lauren Bacall, Albert Finney.

Quant aux films comportant des scènesspectaculaires de déraillements et colli-sions, ils sont nombreux. Citons Le pontde la rivière Kwaï de David Lean, oùtout un convoi fait une chute vertigineu-se lors de l'explosion du célèbre pont.Dans Lawrence d'Arabie du même réali-sateur, le sabotage d'un convoi faitdérailler une locomotive qui glisse avecfracas sur le sable du désert.Cecil B. DeMille alla plus loin lorsqu'iltourna Sous le plus grand chapiteau du

monde. Il eut l'audace, à grand renfort dedollars, de lancer à vive allure un longconvoi sur un autre train. Là, pasd'images de synthèse. Les caméras sontplacées où il le faut et... patatras !Action… Pas question de recommencer.DeMille était peut-être mégalo, mais ilsavait compter les dollars !

Ouf ! Après réflexion, je suis à medemander s'il n'y a pas une étrange simi-litude entre le cinéma et le train. Il y ad'abord le mouvement cadencé, ce longruban de pellicule qui défile dans le cou-loir du projecteur, ce long ruban de voieferrée qui défile sous vos yeux quandvous vous trouvez à l'arrière du wagonde queue. Ces paysages qui défilent entravelling sur l'écran et ceux qui donnentl'impression de défiler dans l'encadre-ment de la fenêtre de votre comparti-ment. Comme c'est bizarre !... Vous avezdit bizarre?... Pensez donc le premierfilm muet des frères Lumière montraitl'entrée mémorable d'un train, en gare dela Ciotat, tracté par une magnifiquelocomotive à vapeur. Cela se passait en1895 !



U ne salle archicomble, ce 29avril au CREPS

de Toulouse. Pierre Izarden personne, MmeBenayoun Nakachesuppléant M. Malvy,des représentants duPréfet et de l'Acadé-mie, tout ce que Tou-louse et sa régioncomptent de personnali-tés s'intéressant à la Jeu-nesse, au Sport, et à lacause associative.

Il s'agit de rendre hommage au travailde René Lavergne, président-fondateurdu CRIJ (Centre Régional d'InformationJeunesse) qui cède la place. Un hommeà la fois ému et serein (87 ans auxprunes de septembre, le 3, notez-le).

Avec amitié (et l'opportunismeaveyronnais de mise) René pro-

pose à Jean Cabot de prendrele relais et d'occuper utile-ment sa retraite en assurantla présidence bénévole duCRIJ qu'il dirigeait jus-qu'ici - ce CRIJ quiregroupe la bagatelle de100 antennes locales ouPoints Information

Jeunesse (PIJ).René Lavergne

devient présidentd'honneur de « cet

enfant » (celui de 1982 !il faut citer les dates ! il afait tant d'« enfants »).

Au long des multiplesinterventions défilent lesamis, les complices quiévoquent le connu et lemoins connu, voire l'intimede René - toujours reviennentles mots forts : engagement, convic-tion, amitié…Tous citent Yvonne, un peu à l'écart, qui serégale : « quelle belle fête ils lui font ! » etqui sait, elle va peut-être le voir un peuplus souvent !Il y a des Lavergne partout, y compris

CRIJ ! René Lavergne passe la main

En mémoire de Jean Massot

les arrières petits enfants dont la NLAsalue régulièrement l'irruption, qui vouspassent entre les jambes. Nous appren-drons un peu plus tard qu'une de leurfille n'a pu venir (elle vient d'être acci-dentée à Lavaur). La fête a manquéd'être ternie mais les parents n'en lais-sent rien paraître, dignement.

La soirée s'est paraît-il terminée bientard, avec les chœurs basques !

Demain, si vous rencontrez Renéet si vous lui parlez des jeunes,

vous verrez ! son regard s'al-lume. Et il vous confie (sivous n'avez pas un rendez-vous urgent) : « je vaisencore les rencontrer (lebureau du CRIJ) le mardi ».Ils m'invitent !C'était donc une fausse sor-

tie ! Incorrigible René


1 Elle avoue émue que René lui a fait fairebeaucoup de sport, dans sa jeunesse !

2 Nadia Tuoni vous tient régulièrementinformés dans ces colonnes des activités duPIJ d'Auzeville-Castanet

N é en 1922 à Saverdun, venu àAuzeville à 15 ans, Jean Mas-sot s’y marie avec Noëlle,

native de Cintegabelle. Ensemble ilseurent deux enfants.Électricien de métier, préoccupé par lavie communale, il occupe les fonctionsde conseiller municipal de mars 1959 àmars 1977, ce qui le conduit à prendrela présidence de l’ASLA (AssociationSports et Loisirs Auzeville) créée enjuillet 1965 - association de boules audébut puis de basket en mars 1967 et de

tennis de table en avril de lamême année.L’ASLA s’étant transfor-mée en Foyer Rural enseptembre 1968, ildevient vice présidentde ce dernier puismembre du CA* de1970 à 1977 pour seconsacrer ensuite à safamille et à ses deuxpetits enfants.Les anciens d’Auzevil-le ont gardé de lui lesouvenir d’un bon cama-rade, dévoué, serviable ettrès attaché à ses positions.

René LAVERGNE

* pour mémoire ce 1er CAse composait de R.Lavergne, Pt - MM.Dumetz, J. Laroche, JMassot vice-pts - H.David et Y. Lamboeufsecr. - Françoise Micheltrésor. - et Estelle Dedieu,Antoinette Salvador, S.

Castelle, B. Magnoler, G.Marquié, P. Milhes, A. Pra-

dal et A. Touja, membres.

C’est encore un ancien de lacommune qui nous a quittésle 9 mars 2004.


Le colonel ROLLAND s’estéteint le 14 mars 2004

I l était le Président desAnciens Combattants dela commune. Il avait

souhaité cette rencontrepour que l’on fasseconnaissance. Ses pro-pos directs, sa franchisedans ce qu’il m’avaitconfié m’ont d’embléeséduit. Ce jour-là, uneestime profonde et réci-proque, je crois, est née.Elle n’a jamais cessé.Une estime dont je mesu-re personnellement toutel’immense valeur dans lesmoments difficiles qu’il fautparfois affronter. Et aujourd’hui,je peux dire ce que je ne lui aijamais dit : elle m’a beaucoup aidé.

Il était né en 1918, en Bretagne, dans lenord Finistère, de parents agriculteurs etdans une famille nombreuse de 6 enfants.Un parcours scolaire marqué par un col-lège religieux. Puis le Bac, le servicemilitaire. Des études de lettres entre-prises et la guerre arrive. Saint Maixentoù il rentre comme élève officier deréserve le 6 mai 1940. Il encadre deschantiers de jeunesse dans les Pyrénéesà St Pée de Bigorre où il croise l’un denos concitoyens : René Lavergne. Ilrevient dans sa Bretagne natale et ils’engage dans la Résistance, les ForcesFrançaises de l’Intérieur et participeentre autre à la reprise de Lorient.

Il embrasse la carrière militaire.1946 est l’année de son mariage avecSuzanne Pinault, une berrichonne. Decette union naîtront 3 enfants : Christiane,Philippe et Jacques.

En 1954, il décide de rentrerdans la gendarmerie où il

fera une brillante carrière.En 1976, il fait construi-

re à Auzeville, au lotis-sement de l’Ermitage,où il s’installe définiti-vement.Trés rapidement, ilassure la présidence del’Association syndicaledes co-lotis de l’Ermita-ge. C’est son premier

engagement dans la viede sa nouvelle commune.

Il y en aura d’autres. Dès1977, succédant au comman-

dant Barraqué, il prend la prési-dence de l’Association des Anciens

Combattants de la commune qui avaitété créée en 1974. Il exercera cettefonction avec conviction jusqu’à cequ’il nous quitte pour toujours, entrete-nant inlassablement le souvenir, lamémoire. Il a été pendant des années unmembre assidu et rigoureux de la com-mission des listes électorales de la com-mune. Il aimait la vie, ouvert au monded’aujourd’hui, attentif aux évolutions,sensible aux opinions exprimées, tou-jours désireux d’échanger dans un pro-fond respect de l’autre même quand ledésaccord apparaissait.

Ce 8 mai 2004, le 59e anniversaire del’Armistice de 1945 a été commémorésans lui. Mais il était pourtant terrible-ment présent parmi tous ceux quiétaient là. Et il le sera toujours.

Au revoir mon Colonel.


J’ai conservé le souvenir précis de notre première rencontre. C’était aumois d’avril 1989. Je venais d’être élu maire depuis 2 ou 3 semaines.

R ené Hansen, demeurant9 allée des Mimosas,médecin à la retraite et

membre actif de l’Associationdes Anciens Combattants aaccepté de prendre la successiondu Colonel Rolland.

René HANSEN succède au Colonel ROLLAND à la présidence des Anciens Combattants.

Il sait pouvoir compter sur Gilber-te Mazuel, la Vice-Présidente etJacques Salvy toujours présents,actifs et dévoués ainsi qued’autres. Nous les remercions trèssincèrement de continuer à fairevivre cette association.

Julie Fourmentcapitaine

S urchauffe sur le terrain ce 16mai, au Foyer rural ! Les basket-teuses seniors remportent le titre

régional de promotion Excellence !Nous avons rencontré Julie, animatriceCLAE de la commune, et ce jour-làcapitaine de l'équipe. Des phrases courtes qui en disent long ! « C'est le résultat de notre bonne enten-te, de notre cohésion » (la preuve ! « pas de photo de moi, uniquementcelle de l'équipe »).« Pensez donc plusieurs d'entre nousjouent ensemble depuis poussines » (cequi, sans désobliger ces dames, fait 15 à16 ans déjà à mouiller les parquets).« Nous montons en Pré Nationale »(l'ex poule « Excellence Régionale »pour ceux de mon âge).« Nous allons maintenant rencontrerTarbes, Cahors, St-Orens, TLB-Launa-guet » (et modeste : « attention pasl'équipe I du TLB » - celle qui endécoud avec Bourges et Valenciennes,les Européennes).… Mais fière quand même : « Depuisla création du Blac, c'est la premièrefois qu'une équipe atteint ce niveau ! »Puis elle avoue ses antécédents : « mamaman jouait aussi à Auzeville » (sousla houlette de… René Lavergne, vousaviez deviné).Alors c'est bien convenu ! Vous jouezau basket et pas au yoyo, les filles !Vous y êtes en pré-Nationale, vous yrestez ! et rendez-vous dans la NouvelleLettre de juin 2005 pour parler… demontée en Nationale ! Bonne prochainesaison et salut à vos entraîneurs.


Pour la fin ! Julie, vous mettez sansdoute votre expérience au service desenfants du Clae en leur apprenant lebasket ? « Non c'est le travail de JHR -moi je prépare un spectacle de marion-nettes, pour la fête des écoles, avecVéronique Raffy ! » Remarquez ! c'est aussi un bon moyende se servir de sa tête et de ses mains !




CHIRURGIEN DENTISTE● Dr ALBERNY - 37, chemin de l'Eglise 05 61 75 91 25

INFIRMIERE● Mme ARACIL - 51, chemin de l'Église 05 61 75 03 34

PHARMACIE● Mme DUROU - 31, chemin de l'Église 05 61 73 46 92

MASSEURS KINÉSITHÉRAPEUTES● Mme CLUSEAU - 37, chemin de l'Église 05 62 19 02 00● M. JOLY - 37, chemin de l'Église 05 61 75 03 03

MÉDECINS GÉNÉRALISTES● Dr CAZIN-LESCOURET - 37, chemin de l'Église 05 62 19 04 74● Dr LELONG - 9, chemin de l'Église 05 61 73 32 25

URGENCES● SAMU - CENTRE ANTI-POISON 15● POMPIERS 18● GENDARMERIE DE CASTANET 05 34 66 69 80● EDF 0 810 131 433● GDF 0 810 131 333

PRATIQUE● MAIRIE : 05 61 73 56 02

lundi au vendredi, 8h30 à 17h30 Fax : 05 61 73 55 63samedi de 10h00 à 12h00

● POSTE : 05 61 73 67 51 lundi au vendredi, 15h30 à 18h00

● ÉCOLE MATERNELLE 05 61 73 25 57● ÉCOLE PRIMAIRE 05 61 73 56 16● CRECHE L’EAU VIVE 05 61 75 10 88● FOYER RURAL 05 61 75 69 41● TAXI DANIEL (St-Orens) 06 09 31 98 84

NAISSANCESJustine Maury 19 marsFlorian Caralp 12 avrilElia Faucon 13 avrilArthur Garros * 26 avrilVictoria Segalen 28 avrilEmma Barbera 6 maiClarance Jeanpierre 14 mai

MARIAGESEmi Araki et Pascal Caubet 17 févrierFrédérique Edouard et Fabrice Kali 29 mai

DÉCÈSMarguerite Michaud veuve Monié 31 janvier Joséphine Colombiès veuve Izard 1er février Francine Girard veuve Bolet 7 février Eugénie Rouby veuve Chipy 27 février Paula Fabaron veuve Bord 7 mars Jean Massot 9 mars Marcel Rolland 14 mars Marguerite Debouchaud veuve Mainchain 16 mars Alberte Gueydon veuve Cach 19 mars Emilienne Martin veuve Barrau 20 mars Marie Ros veuve Fournié 25 mars Lucien Couderc 13 avril Hermongenes Martinez 21 avrilPaule Laurent veuve Rouquier 6 mai André Barbier 26 mai

CARNET ROSE* D'après le faire-part reçu de Sophie Bonnal(dont les aînés se souviennent sûrement) et Albert Garros (employé aux services techniques communaux) « Arthur habiteencore chez ses parents 16 chemin desécoles » . Nous voilà rassurés ! Une fugue est si vite arrivée !

Nous nous excusons de ne pas vous avoirannoncé la naissance de Marina Machardle 12 janvier 2003 à Toulouse.

CARNET NOIRÀ Castanet, nous avons relevé avec tristessele décès de Florence, épouse de Jean-YvesSegalen, en avril 2004.

Nous nous associons à vos joieset à vos peines

INFOS SANTÉÉtat civil À Auzeville-Tolosane

Pour tous ceux qui sont demandeurs d’emploi, ont un problème, veulent communiquer une information,recherchent quelque chose ou quelqu’un, n’hésitez pas, osez le Télex, le supplément aux Infos Munici-pales. Le Télex paraît au moins une fois par mois. Renseignement à la Mairie !

NUMÉROS UTILES

Notez que la gendarmerie de Castanet (05 34 66 69 80) est en mesure de vous renseigner

sur les permanences des médecins, pharmaciens et infirmiers ainsi que pour les autres services

d'urgence (ambulances, taxis, …).



PHARMACIES DE GARDEdes dimanches et jours fériés uniquement

JUIN

20 POPINEAU27 BABOUCHIAN

JUILLET

4 DUROU11 LEPARGNEUR14 LEPARGNEUR18 MARTINEAU25 LAURAGAIS

AOÛT

1er TOLOSANE8 FEDOU

15 BUISSON22 ETESSE29 SPERTE

SEPTEMBRE

5 POPINEAU12 BABOUCHIAN19 DUROU26 LEPARGNEUR

Mlle BABOUCHIAN 5, avenue d'Occitanie RAMONVILLE 05 61 73 22 82

Mme BUISSON Place Pablo Picasso RAMONVILLE 05 61 73 40 30

Mme DUROU 31, chemin de l'Église AUZEVILLE 05 61 73 46 92

M. ETESSE (Ph La Rabaudière) 14, bd des Genêts - 2, place René Char CASTANET 05 62 19 11 60

M. FEDOU (Ph. du Collège) 5, place Clémence Isaure CASTANET 05 61 27 86 53

PHARMACIE DU LAURAGAIS 24, avenue du Lauragais CASTANET 05 61 27 75 85

Mme LEPARGNEUR 5, avenue d’Occitanie PECHABOU 05 34 66 29 01

Mme MARTINEAU Rond-point S. Allende RAMONVILLE 05 61 75 92 56

Mmes POPINEAU / VERGNE 7, avenue de Toulouse CASTANET 05 61 27 77 69

M. SPERTE 63, avenue Tolosane RAMONVILLE 05 61 73 31 57

PHARMACIE TOLOSANE 20, avenue Tolosane RAMONVILLE 05 61 73 20 71


Le Carnavalvu par les enfants

Dommage que M. Carnaval n'a pas été brûlé ! (La faute au vent !)

(Chloé 6 ans)

Le carnaval était super bien.(Audrey 10 ans)

J'étais contente d'avoir reçu des bonbons* des personnes âgées.

(Selma 6 ans)

Ça m'a beaucoup plu.(Marion 7 ans)

On s'est bien amusé.(Salomé 7 ans)

J'ai été déçue parce que je n'ai pas eu beaucoup de bonbons*

et on a fait que marcher.(Sarah 8 ans)

C'était une randonnée déguisée.(Nicolas 9 ans)

Je suis fâchée parce que mon ballon a éclaté.

(Rébecca 8 ans)

*… ou encore : comment la consommation de sucre

par français est passée de 23 à 34 kg/an !


Bull. Auzeville n...vendredi précédent le bouclage (de préférence saisis sur disquette, sinon...

Documents

Transcript of Bull. Auzeville n...vendredi précédent le bouclage (de préférence saisis sur disquette, sinon...