Bt gc35 web

Bulletin technique Grandes Cultures

Supplément au Chambre Infos 16 Numéro 35 / avril 2014

Dossier technique

Quelle enveloppe consacrer à la protection fongicide sur blé en 2014 ?

Désherbage tournesol : pas de nouveauté !

Désherbage Maïs : une année compliquée

Environnement

Les 7 nouveaux captages prioritaires, une opportunité pour les agriculteurs!

Concours Général Agricole des Prairies Fleuries

« Plaine de Barbezière à Gourville », la Chambre d’agriculture anime désormais le site Natura 2000.

Vie de la Chambre

Bulletin rédigé par les conseillers de la Chambre d’agriculture de la Charente.

Coordonnées Chambre d’agriculture de la CharenteZE Ma Campagne - 66, impasse Niépce 16016 ANGOULEME CEDEX Tél : 05 45 24 49 49 - Fax : 05 45 24 49 99 [email protected] www.charente.chambagri.fr

Antenne Ouest Charente7 rue du stade 16130 SEGONZAC Tél : 05 45 36 34 00 - Fax : 05 45 36 34 06 [email protected]

Antenne Sud Charente BP 14 - 35 avenue de l’Aquitaine16190 MONTMOREAU Tél : 05 45 67 49 79 - Fax : 05 45 25 19 24 [email protected]

Antenne Charente Limousine 2 et 4 allée des Freniers16500 CONFOLENS Tél : 05 45 84 09 28 - Fax : 05 45 84 43 83 [email protected]

Antenne Nord Charente Avenue Paul Mairat 16230 MANSLE Tél : 05 45 95 25 58 - Fax : 05 45 38 74 07 [email protected]

La Chambre d’agriculture de la Charente est agréée par le Ministère chargé de l’Agriculture pour son activité de Conseil indépendant à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques N° SIRET : 181600016N° Agrément : 2013/56815.1

SommaireDossier technique 4Quelle enveloppe consacrer à la protection fongicide sur blé en 2014 ? 4Désherbage tournesol : pas de nouveauté ! 7Désherbage Maïs : une année compliquée 10Environnement 22Les 7 nouveaux captages prioritaires, une opportunité pour les agriculteurs ! 22Concours Général Agricole des Prairies Fleuries 24« Plaine de Barbezière à Gourville », la Chambre d’agriculture anime désormais le site Natura 2000. 25Vie de la Chambre 42

Chambre d’agriculture de la Charente ZE Ma Campagne - 16016 Angoulême Cedex

Tél : 05 45 24 49 49 Fax : 05 45 24 49 99

www.charente.chambagri.fr Directeur de publication : Xavier DESOUCHE

Composition : Département Communication de la Chambre d’agriculture de la Charente

Impression : WEB Document non contractuel

Crédit photo : Chambres d'Agriculture sauf mention spéciale

Papier FSC pour la gestion durable des forêts

N° ISSN : 1776-2286 Dépôt légal : avril 2014

Le plus ! Le plus !

Bulletin Technique Productions Végétales n°35 mars 2014 3

Environnement

Arrivée d’Aude LIESSI FORTIN

Vos interlocuteurs

Jacques-Yves GUERLESQUIN Tél : 05 45 24 49 16 [email protected] Basé à Angoulême et Segonzac

Marie Christine BIDAULTTél : 05 45 24 49 62 [email protected] Basée à Angoulême

Lise GOUAUDTél : 05 45 67 49 83 [email protected] Basée à Montmoreau

Sylvain JONETTETél : 05 45 24 49 40 [email protected] Basé à Angoulême

Aude LIESSI FORTIN Tél : 05 45 95 25 58 [email protected] Basée à Mansle

Estelle TANNIERE Tél : 05 45 24 49 [email protected] Basée à Angoulême

Audrey TRINIOLTél : 05 45 24 49 00 [email protected] Basée à Angoulême

Nicolas CHASLARDTél : 05 45 24 49 95 [email protected] Basé à Angoulême

Damien ROYTél : 05 45 36 34 00 [email protected] Basé à Segonzac

Aude LIESSI FORTIN a rejoint le service productions végétales le 7 avril 2014. Elle remplace Clément BES-SETTES comme conseillère grandes cultures sur le secteur du Nord Charente. Elle est basée à l’antenne de Mansle.Après un passage à l’Institut Technique de la Betterave industrielle, Aude a travaillé au sein d’Arvalis à différents postes (5 ans en Haute Normandie puis 7 ans dans le Nord Aquitaine).Ses principales missions au sein de la Chambre d’Agriculture seront :

● les expérimentations ● le conseil aux agriculteurs ● et l’animation du groupe Agronomie

Voici son contact :Aude LIESSI FORTINAntenne Nord CharenteTél : 05 45 95 25 58Mob : 06 14 09 36 [email protected]

Bulletin Technique Productions Végétales n°35 avril 20144

Sur la région, il est principalement visé la protection septoriose, quasi indispensable chaque année. La prise en compte de la rouille jaune en début de cycle ou de la rouille brune en fin de cycle induit un léger surcoût dans la mesure où les produits le plus couramment utilisés sont efficaces à la fois sur septoriose et rouilles. Le surcoût provient alors de l’ajustement de la dose et/ou du positionnement du produit. La protection Piétin-verse et /ou fusariose des épis peuvent entraîner d’importants surcoûts sur les programmes car nécessitant des matières actives plus spéci-fiques et, le plus souvent aussi, une intervention à part entière. Rappelons que pour ces maladies, nous pouvons évaluer les risques agronomiques ce qui permet, en fonction des situations, de modifier l’itinéraire technique et/ou de privilégier des variétés peu sensibles (figure 2).

Quelle enveloppe consacrer à la protection fongicide sur blé en 2014 ?La campagne 2012-2013 n’a pas été une année très difficile en termes de pression maladie sur les blés, avec 13.4 q/ha de nui-sibilité pour la région Poitou-Charentes. La septoriose est arrivée tardivement, et nous n’avons pas vu d’explosion de rouille sur le département. Les agriculteurs ont gardé un niveau de protection identique à 2012 en blé tendre avec en moyenne 2.2 passages. En termes de surfaces, 50 % ont reçu 2 applications, 25 % n’ont eu qu’un passage unique et le dernier quart repré-sente les applications en trois traitements.

Quelques repères sur la protection fongicide

Selon Arvalis, l’utilisation des innovations SDHI a été plus forte en 2013. Avec ces produits sensiblement plus chers à l’achat, la dépense du poste fongicide sur blé est passée, en moyenne, de 78 € en 2012 à 80 € en 2013. Dans le détail, Arvalis estime que la dépense moyenne est de 42 €/ha pour un seul passage, 76 €/ha pour 2 passages et 103 €/ha pour 3 passages (figure 1) soit une enveloppe moyenne de 80 €/ha toutes stratégies confondues. Sur orges d’hiver, l’investissement progresse aussi mais un peu plus modestement avec une hausse de 1 €/ha sur le poste fongi-cide, là aussi en raison du choix des SDHI.

Source : Choisir et décider pour 2014 traitement et intervention de printemps, Arvalis–Institut du Végétal Région Ouest

Bulletin Technique Productions Végétales n°35 avril 2014 5

A l’heure où nous rédigeons cet article, il est très délicat de faire des prédictions sur la saison à venir tant sur la climatologie que sur les cours des céréales (actuellement oscillant entre 185 et 190 €/t au MATIF soit 165-175 net départ ferme). Compte tenu de ces inconnus, nous nous contenterons de faire quelques rappels et quelques propositions de construction de programmes. Avec une nuisibilité qui reste faible, la stratégie à 2 passages semble être la plus sécurisante (voir 3 passages dans le cas où il y aurait un risque fusariose). Les passages uniques trouvent aussi leur place notamment sur des variétés à moindre sensibilité maladie, mais leur bon positionnement (intervenir à partir de la Dernière Feuille Etalée) fera vraiment toute leur réussite. Quelle que soit la solution choisie il ne faut pas perdre de vue que les programmes de protection devront être ajustés en cours de cam-pagne en fonction de la pression et de la climatologie.

Faut-il intégrer les SDHI dans les programmes ? L’arrivée des SDHI signe l’introduction de nouvelles molécules ap-partenant à un « nouveau » mode d’action. Ceci est intéressant pour une gestion plus durable du risque résistance des maladies. Du côté des performances, les essais, mis en place dans le cadre du réseau inter-Chambres Poitou-Charentes depuis plusieurs an-nées, ont montré un léger plus des SDHI comparé aux produits existants (Bulletin Technique Grandes Cultures n°33 octobre 2013). Avec un coût plus élevé, les SDHI devront être utilisés en adaptant les doses à la pression pour permettre de travailler à coût équivalent. Pour notre secteur, nous privilégierons un posi-tionnement en T2 dans le cadre d’un programme mais ils trouve-ront aussi leur place en traitement unique.

Quels choix faire en 2014 ?

Comme le montre la carte ci-contre, en Charente la nuisibilité moyenne de la septoriose est faible (10-15 qx/ha). L’enveloppe fongicide à consacrer aux maladies du feuillage doit se faire en tenant compte du profil maladie de la variété, de la situation agro-nomique (type de sol, précédent, ITK, potentiel de rendement…) sans oublier le prix du marché des céréales.

Variétés sensibles : > 25 q Variétés peu sensibles : 20 - 25 q

Variétés sensibles : 20 - 25 q Variétés peu sensibles : 15 - 20 q

Variétés sensibles : 15 - 20 q Variétés peu sensibles : < 15 q

Variétés sensibles : 10 - 15 q Variétés peu sensibles : < 10 q

Variétés : < 10 q


Avant tout, il faut penser à diversifier les modes d’action et les substances actives : moyen le plus sûr pour ralentir la pression de sélection sur les résistances.

Traitement en T1 Si ce traitement vise en priorité la lutte contre le développement de la septoriose, les triazoles peuvent être utilisées associées à du chlorotalonil ou du prochloraze pour renforcer leur efficacité sur cette cible. Concernant la lutte contre le piétin verse, nous ne sommes pas sans savoir que lutter efficacement contre cette maladie coûte cher, il faut donc privilégier de choisir en amont une variété peu sensible et en campagne d’évaluer les risques agronomiques (grille de risque, BSV, observation des symptômes…). Si le trai-tement est justifié, il faudra intervenir spécifiquement avec des matières actives efficaces sur cette maladie comme le cyprodinil, la métrafénone (ces 2 matières actives n’ayant pas d’efficacité sur septoriose), le prochloraze, le boscalid ou le prothioconazole. Rappelons que par la polyvalence de certains produits le passage est (trop !) souvent positionner comme un premier T1 contre la septoriose (à 2 noeuds) ce qui est trop tardif pour une efficacité optimale contre le piétin-verse : c’est à 1 nœud maximum que ce joue la lutte contre cette maladie.

Traitement en T2 ou TUEn complément des triazoles, nous retrouvons les SDHI et les Strobilurines en T2 ou TU du stade dernière feuille étalée à

épiaison. En cas de forte pression rouille brune pour renforcer et contrôler la maladie nous privilégierons l’adjonction de Strobilurine à une dose de 50 à 75 g/ ha.

Traitement en T3 (floraison)Pour toutes les situations agronomiques où le risque fusariose est avéré, l’objectif de qualité sanitaire est prioritaire : utiliser un Triazole anti fusariose seul type Horizon EW, Sunorg Pro ou Joao à 0.5-0.6 l / ha ou, Prosaro ou Kestrel à 0.6-0.8 l /ha (prothioco-nazole + tébuconazole) en fonction du risque. Ce traitement est à positionner à la sortie des étamines.Recommandations générales pour diversifier les modes d’action :

● Pas plus d’un prochloraze par saison ● Pas plus d’une strobilurine par saison ● Pas plus d’un carboxamide (SDHI) ● Alterner parmi les triazoles au cours de la saison : éviter d’uti-

liser 2 fois la même matière active ● Pas de strobilurine en T3, utiliser un antifusarium seul

Vous retrouverez nos préconisations, en temps voulu (adaptées au contexte de pression maladies et de climatologie) lors de la parution de nos prochaines notes techniques.

Lise GOUAUD

Si on fait l’hypothèse d’un prix du blé à 18 €/q pour 2014, pour une nuisibilité attendues de 15 q/ha, la dépense fongicide idéale serait de 59 €/ha.

Bien entendu les autres solutions (T1 avec des associations à base de chlorotalonil et T2/ou TU avec des associations triazoles - strobilurines) restent encore d’actualité avec notamment un bon rapport qualité/prix. Pour indication, nous vous remettons le ta-bleau des coûts prévisionnels en fonction de la nuisibilité attendue et du prix du blé (voir tableau 1 page précédente)

Quelques règles de construction de programme fongicides


La campagne 2013 a été marquée par un printemps humide qui a pu entraîner des difficultés d’implantation du tournesol. Les semis de la première quinzaine d’avril ont levé rapidement grâce à des températures chaudes. Cependant, le temps froid et humide de début mai a ralenti le développement de la culture, notamment pour les tournesols semés en mai. Cette humidité printanière a permis une bonne efficacité des programmes de désherbage.L’essai « désherbage tournesol » de la Chambre d’agriculture se situait chez Claude GARON à Barret, sur terres de champagne.

Il a été semé le 6 mai 2013. Les adventices principalement pré-sentes sur la parcelle étaient les suivantes : renouée liseron (32/ m²), renouée des oiseaux (196/m²), chénopode blanc (64/m²), chénopode hybride (36/m²). L’objectif de cet essai était de comparer différentes stratégies de désherbage de pré-levée et de post-levée (sur variétés adaptées Clearfield ou Express Sun) sur une flore variée. Le protocole mis en place sur cet essai est présenté ci-dessous.

DatesATIC AQUA 2.6 l/ha 86 € 1,51RACER 3 l/haNIKEYL 4 l/ha 61 € 0,75

DAKOTA P 2 l/ha 26 € 0,5

ATIC AQUA 2.6 l/ha EXPRESS SX 45 g/ha 146 € 2,51RACER 3 l/ha TRENDNIKEYL 4 l/ha EXPRESS SX 45 g/ha 121 € 1,75

TRENDEXPRESS SX 22.5 g/ha EXPRESS SX 22.5 g/ha 62 € 1TREND TRENDEXPRESS SX 45 g/ha 61 € 1TREND

ATIC AQUA 2.6 l/ha PULSAR 1.25 l/ha 152 € 2,51RACER 3 l/haNIKEYL 4 l/ha PULSAR 1.25 l/ha 127 € 1,75

PULSAR 0.625 l/ha PULSAR 0.625 l/ha 76 € 1ACTIROB 1 l/ha ACTIROB 1 l/haPULSAR 1.25 l/ha 66 € 1

Pré-levéeclassique

Express SX

Clearfield

Pré-levée Post-levée Post-levée Coût (par ha) IFT07/05/2013 04/06/2013 20/06/2013

L’ensemble des traitements s’est réalisé dans de bonnes conditions d’application des produits.Les résultats sont exprimés en notes : la note 0 correspond à une efficacité nulle du traitement alors que la note 10 signifie qu’aucune adventice ne reste sur la parcelle. On considère qu’à partir de la note 7 (ligne représentée en noir sur les graphiques suivants) un pro-gramme est acceptable en condition de plein champ pour un agriculteur. Les prix indiqués sur les graphiques correspondent au coût des produits par hectare.

Désherbage tournesol : pas de nouveauté !

Les prix sont indiqués à titre indicatif

Comparaison de différentes stratégies de désherbage


Pour les traitements de pré-levée seuls, on note une bonne ef-ficacité des programmes sur certaines adventices comme les mercuriales, les amarantes, la morelle et le liseron. Cependant, sur d’autres comme les renouées (des oiseaux et liseron) et les chénopodes hybrides, les résultats restent insatisfaisants, infé-rieurs ou atteignant juste le seuil d’acceptabilité. La modalité avec Dakota P ne permet pas de contrôler les populations de renouées et de chénopodes (résultats inférieurs au seuil acceptable).D’une manière générale si l’on compare les programmes entre eux, les résultats sont sensiblement identiques entre les stratégies à base d’Atic Aqua ou celles à base de Nikeyl (sauf sur renouées des oiseaux pour ce dernier). Quant au Dakota P, il est plus sou-vent utilisé en programme pour renforcer l’efficacité des produits sur graminées, morelles et renouées ; ce qui explique ici sa plus faible efficacité étant donné qu’il a été utilisé en solo.

Les variétés tolérantes permettent de tester des stratégies de dés-herbage sur des flores plus difficiles à maîtriser. Les programmes ici testés permettent de juger de l’efficacité d’un premier passage en pré-levée suivi d’un second en post-levée composé d’Express SX ou de Pulsar 40. Au vu de ces résultats, on remarque une meilleure efficacité de ces programmes comparés aux traitements de pré-levée seuls, notamment sur chénopodes (blancs et hy-brides), mercuriales, amarantes, morelles et liseron. Seules les re-nouées (liseron et des oiseaux) restent plus délicates à contrôler. Au niveau économique, le traitement permettant de lutter effica-cement contre l’ensemble de ces adventices est l’association Atic Aqua + Racer en pré-levée suivi d’un Express SX en post-levée.

Stratégies de pré-levée seules et stratégies associant pré-levée et post levée sur des variétés tolérantes aux herbicides

Efficacités technico-économiques de différentes stratégies de pré-levée seules et de pré-levée associée à une post-levée



Stratégies de post-levée sur des variétés tolérantes aux herbicides On remarque une bonne efficacité de ces programmes de post-levée sur des variétés tolérantes aux herbicides. Les modalités traitées avec Express SX ou avec Pulsar 40 confèrent des résul-tats assez similaires ; l’ensemble des adventices sont maîtrisées.Si l’on compare les modalités avec Express SX entre elles, on note qu’elles ont permis de contrôler la majorité des adventices : notes égales ou supérieures au seuil d’acceptabilité pour les modalités où l’Express SX est utilisé en solo à pleine dose ou en deux pas-sages à demi-dose. Ces deux modalités sont également économi-quement intéressantes. Faisons à présent la comparaison des modalités avec Pulsar 40. Que ce produit soit utilisé en solo à pleine dose ou en deux passages à demi-dose, les résultats sont quasiment identiques : l’ensemble des adventices sont contrôlées, sauf le liseron pour la modalité en deux passages. Le Pulsar 40 utilisé seul à pleine dose présente également des coûts corrects.

Au vu de ces différents résultats, les programmes de pré-levée solo ne permettent pas de contrôler l’ensemble de la flore présente sur cet essai, alors que les programmes de post-levée semblent suffisants pour lutter contre ces adventices. Les renouées qui font partie des flores les plus difficiles de cet essai, sont davantage contrôlées avec ces stratégies de post levée seules (résultats plus réguliers) par rapport aux stratégies associant un passage en pré-levée et un autre en post-levée.Sur cet essai, les analyses montrent l’avantage des solutions de post-levée avec des résultats satisfaisants et plus réguliers. Ac-tuellement, des solutions existent pour lutter contre certaines flores difficiles en tournesol. Cependant, il faut veiller à ne pas favoriser des phénomènes de résistance et utiliser d’autres moyens de lutte quand cela est possible (binage, raisonnement de la rotation…).

Estelle TANIERE


Efficacités technico-économiques de différentes stratégies de post-levée

IFT = 1


Désherbage Maïs : une année compliquéeBilan de l’annéeLes récoltes 2012 se sont faites dans des conditions humides en octobre sur des sols souvent trempés. L’hiver, doux, très humide, n’a pas permis une bonne restructuration des sols. Les semis ont été réalisés dans des sols trop frais, avec souvent du matraquage lors des préparations de terrains. Les pluies après les semis ont cependant permis de bonnes le-vées, certes assez lentes : 3 semaines à 1 mois à cause de tem-pératures fraîches.Concernant les désherbages, les pluies ont compliqué les inter-ventions mais ont permis de bonnes efficacités des produits ra-

cinaires qu’ils soient positionnés en pré-levée ou en post-levée précoce.La croissance des plantes a été très lente en raison des tempé-ratures très fraiches de mai et juin avec très peu de rayonnement et beaucoup de pluie. De ce fait il aura fallu près de 3 mois, voire plus, après le semis pour voir le recouvrement des inter-rangs. Ainsi malgré des programmes herbicides « costauds », et des rat-trapages répétés et tardifs, les graminées ont souvent recolonisé les parcelles si bien qu’à la récolte, les parcelles étaient assez sales.

Présentation de l’essai mis en place par la Chambre d’agriculture de la CharenteL’essai mené par la Chambre d’agriculture de la Charente était implanté à Aignes et Puypéroux chez Laurent BERTHAUD. Il a été semé le 23 avril 2013 en terres de champagne et en situation irriguée. Les dates et les conditions des différentes interventions sont réperto-riées dans le tableau ci-dessous.

Toutes les applications ont été faites dans de bonnes conditions pédoclimatiques. Les efficacités sont globalement bonnes, exceptées en graminées où un deuxième rattrapage a été nécessaire pour les contrôler.

Diagramme ombro-thermique d’avril à juin 2013 (station de La Couronne)


Test de modalités visant à pallier le retrait du «Trophée»Comme depuis 2 ans, l’essai s’appuie surtout sur des programmes de pré-levée et de post levée précoce. Un des objectifs de l’essai était de poursuivre les observations sur les stratégies visant à pallier le retrait du « Trophée ». Nous avions vu l’an dernier que les moda-lités avec de l’Adengo (Isoxaflutole et thiencarbazone-methyl) fonctionnaient bien. Nous avons cherché à étoffer ces programmes avec diverses associations.

Sur cet essai, une flore variée a levé tout au long du cycle. Les graminées étaient représentées essentiellement par des sé-taires vertes, avec une densité de 291 pieds/m². Les dicotylé-dones étaient moins nombreuses mais plus diversifiées avec des chénopodes blancs (18 pieds/m²), des chénopodes hybrides (7 pieds/m²), des mourons des champs (26 pieds/m²), des mercu-riales (14 pieds/m²) et des daturas (18 pieds/m²).

Les résultats sont exprimés en notes : la note 0 correspond à une efficacité nulle alors que la note de 10 indique qu’il n’y a plus d’adventices sur la parcelle. On considère qu’à partir de la note 7 (représentée en noir sur les graphiques suivants), un programme est acceptable en condition de plein champ pour un agriculteur. De plus, les prix indiqués sur les graphiques correspondent au coût par hectare de chaque programme.

I



Comparaison des efficacités par stratégieStratégies de pré-levéeEfficacité des différentes stratégies de pré-levée suivies d’un rattrapage à 4-5 feuilles avec Callisto 0.5L + Milagro 0.5L

0,0

2,0

4,0

6,0

8,0

10,0

12,0

ADENGO 2 CAMIX 3.75 ADENGO1.5+ISARD 0.8

ADENGO1.5+DUALGOLD 1.2

ADENGO1.5+ATICAQUA 2

CAMIX2+ISARD 1.2

Efficacité des différentes stratégies de pré-levée suivies d'un rattrapage (Callisto 0.5L + Milagro 0.5L)

Mercuriale

Chénopode blanc

Chénopode hybride

Mouron des champs

Sétaire

Datura

85 95 €€ 97 € 89 € 74 €

IFT 1.77IFT 2.19IFT 1.99IFT 1.99IFT 1.67IFT 1.67

86 €

On note une bonne efficacité de l’en-semble des stratégies de pré-levée sur mercuriales, chénopodes et mourons des champs, même quand les produits sont employés en solo. Sur sétaires, la densité de départ étant im-portante, la plupart des stratégies n’ont pas été satisfaisantes. De plus, leurs relevées permanentes ont limité l’efficacité des pro-duits. Un seul rattrapage n’a pas suffi pour les contrôler car les produits n’ont pas été assez persistants face aux relevées tar-dives. Seule la modalité Adengo, associé à Atic Aqua, paraît meilleure que les autres face à cette flore de sétaires.

Stratégies de post-levée précoceEfficacité des différentes stratégies de post-levée précoce suivies d’un rattrapage à 7 feuilles avec Callisto 0.5L + Milagro 0.5L

0,0

2,0

4,0

6,0

8,0

10,0

12,0

ADENGO1.5+MILAGRO

0.3

ADENGO1.3+ISARD

0.8+MILAGRO0.3

ADENGO1.3+CAMIX

2+MILAGRO0.3

CAMIX2.5+MILAGRO

0.3

ISARD1.2+CALLISTO0.3+MILAGRO

0.3


0.3+PEAK0.008

Efficacité des différentes stratégies de post-levée précoce suivies d'un rattrapage

(Callisto 0.5L + Milagro 0.5L)

Mercuriale

Chénopode blanc

Chénopode hybride

Mouron des champs

Sétaire

Datura

108 € 78 € 86 €86 € 97 € 87 €

IFT 1.62 IFT 2.05 IFT 2.05 IFT 1.54 IFT 1.93 IFT 2.33

Les résultats sont également moyens sur daturas. En effet, seules les modalités où l’Adengo est associé avec Isard ou Dual Gold, confèrent des résultats satisfaisants. Le contrôle des daturas est plus délicat du fait d’une levée continue tout au long du cycle du maïs.

On remarque une très bonne efficacité des programmes de post-levée précoce sur la majorité de la flore présente dans l’es-sai : mercuriales, chénopodes, mourons des champs et daturas. Sur daturas, les efficacités de ces stratégies sont supé-rieures et beaucoup plus régulières que les programmes de pré-levée : la double application de post permet une meilleure couverture du cycle du datura, la racinaire en application plus tardive permettant, en outre, un meilleur contrôle des relevées..Concernant les sétaires, les résultats res-tent décevants et irréguliers du fait de leur densité importante et de leur levée perma-nente dans cet essai.




Stratégie de double post-levéeEfficacité d’un programme à 2 passages en post-levée

Le premier passage a été réalisé au stade 3-4 feuilles du maïs avec Callisto 0,5 L + Milagro 0,5 L + Peak 0,01 g. Le rattrapage a été effectué à 8 feuilles avec du Callisto 0,5 L + Milagro 0,5 L. Les résultats sont identiques à ceux des stratégies en post-le-vée précoce testées : satisfaisants sur mercuriales, chénopodes, mourons et daturas. Les sétaires restent incontrôlées même avec cette stratégie de désherbage. La dose cumulée de milagro n’est peut-être pas étrangère à ce résultat.

Comparaison des stratégies par adventiceStratégies sur sétaires vertes

Les résultats sur sétaires ne sont pas bons; ils se situent majoritairement en-dessous du seuil d’acceptabilité. Cela s’explique notamment par une levée per-manente des sétaires et une densité im-portante de celles-ci sur la parcelle (291 plantes / m²). Cette faible efficacité peut s’expliquer par un manque de rémanence des racinaires dans les conditions de l’an-née et des doses utilisées limites pour le rattrapage. Pour obtenir une efficacité ac-ceptable, il aurait fallu utiliser les produits à des doses plus importantes ou fractionner le rattrapage en deux applications pour mieux couvrir les relevées.

0,0

2,0

4,0

6,0

8,0

10,0

12,0

CALLISTO 0.5+MILAGRO0.5+PEAK 0.01

Efficacité d'un programme à 2 passages en post-levée

Mercuriale

Chénopode blanc

Chénopode hybride

Mouron deschamps

Sétaire

Datura

75 €

IFT 1,83




0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

ADENGO1.5+MILAGRO

0.3

ADENGO1.3+ISARD

0.8+MILAGRO0.3

ADENGO1.3+CAMIX

2+MILAGRO 0.3

CAMIX2.5+MILAGRO

0.3


0.3


0.3+PEAK 0.008

Traitement en post précoce sur sétaire

Post précoce

Post précoce rattrapé

Rattrapage : CALLISTO 0.5 + MILAGRO 0.5

(+ 32€)54€ 65€ 76€ 55€ 46€ 54€

On note une bonne efficacité des 1ers trai-tements réalisés seuls et non rattrapés. Les rattrapages se situent tous en-dessous du seuil d’acceptabilité. Cela s’explique par la forte densité de sétaires sur la parcelle et par leur relevée permanente. Il aurait peut-être fallu augmenter les doses utili-sées des produits du rattrapage.

Stratégies sur Chénopodes

Tous les traitements réalisés en seul ou associés sont au-dessus du seuil d’accep-tabilité ; les programmes de pré-levée en solo auraient donc suffi pour contrôler cette flore. On remarque une très bonne effica-cité du rattrapage basé sur l’association de deux produits ayant un large spectre d’effi-cacité notamment sur dicotylédones.

Les résultats du Camix, utilisé seul ou en association, ne sont pas satisfaisants ; le rattrapage est alors nécessaire pour contrôler les chénopodes hybrides. Pour les autres programmes, on peut en tirer les mêmes conclusions que précédemment sur chénopodes blancs.





0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

ADENGO1.5+MILAGRO

0.3

ADENGO1.3+ISARD

0.8+MILAGRO0.3

ADENGO1.3+CAMIX

2+MILAGRO 0.3

CAMIX2.5+MILAGRO

0.3


0.3


0.3+PEAK 0.008

Traitement en post précoce sur chénopode blanc

Post précoce

Post précoce rattrapé

Rattrapage : CALLISTO 0.5 + MILAGRO 0.5

(+ 32€)54€ 65€ 76€ 55€ 46€ 54€

Pour les modalités avec Adengo, le résul-tat de son utilisation en solo est très satis-faisant. Son utilisation en association en-traîne également de bons résultats (notes supérieures à 7).

Les résultats sont relativement similaires sur chénopode blanc et chénopode hy-bride. Tous les traitements sont accep-tables. En effet, on remarque une bonne efficacité des produits appliqués seul ou en association, rattrapés ou non. Economi-quement, un seul passage en solo permet de contrôler ces flores, le rattrapage est dans ce cas, pas nécessaire.

Stratégies sur Mourons des champs

On remarque une meilleure efficacité des produits en association, notamment pour le 1er traitement seul. Les produits asso-ciés avec l’Adengo ou avec le Camix ont été meilleurs que ces deux produits utilisés seuls. Le rattrapage a été très efficace sur le mouron des champs, et ce pour toutes les modalités.





Tous les traitements sont acceptables. En effet, on remarque une bonne efficacité des produits appliqués seul ou en association, rattrapés ou non. Sur mouron des champs, le rattrapage a une excellente efficacité, mais n’est pas forcément nécessaire au vu de l’efficacité des traitements seuls, non rattrapés.Si l’on compare les deux premières modali-tés, on remarque une augmentation de l’ef-ficacité du traitement grâce à l’Isard. Il en est de même pour les deux dernières avec l’introduction du Peak dans le mélange. Pour les deux autres, on remarque qu’avec ou sans Adengo l’efficacité est la même.

Stratégies sur Mercuriales

L’efficacité de l’Adengo, utilisé seul, est supérieure à celle de l’Adengo utilisé en association mais en réduisant la dose. Le Camix atteint de justesse le seuil d’ac-ceptabilité quand il est utilisé seul, et est en-dessous quand il est utilisé en asso-ciation. Les rattrapages ont fonctionné relativement bien : les notes sont toutes au-dessus du seuil d’acceptabilité. Ces rattrapages ont permis de gommer l’hété-rogénéité des 1ers traitements seuls. Les levées de mercuriales ont eu lieu principa-lement dans le mois ayant suivi le semis et peu de relevées tardives ont été remar-quées. C’est pourquoi l’efficacité de ces traitements en pré-levée a été relativement bonne.

Tous les traitements sont acceptables. En effet, on remarque une bonne efficacité des produits appliqués seul ou en association, rattrapés ou non. Les traitements réalisés en solo permettent de contrôler cette flore, le rattrapage n’était donc pas nécessaire.Si on compare les deux premières moda-lités, on peut se poser la question de l’ef-ficacité de l’Isard car les résultats de ces modalités sont quasiment identiques. On pourrait avoir la même réflexion sur les deux dernières modalités par rapport à l’in-troduction du Peak.





Stratégies sur Daturas

Les modalités avec Camix (utilisé seul ou en association) ne sont pas satisfaisantes (en-dessous du seuil d’acceptabilité).L’efficacité du rattrapage est égale voire in-férieure à celle du 1er traitement seul pour les modalités avec Adengo. Ces modalités sont acceptables mais n’excèdent pas la note de 8 ce qui n’est pas très satisfaisant.

L’ensemble des traitements sont satisfai-sants sur datura, en se situant au-dessus du seuil d’acceptabilité. On note une bonne efficacité des produits appliqués seul ou en association, rattrapés ou non. Le rattra-page a dans la majorité des cas, entraîné des résultats inférieurs à ceux des produits utilisés en solo ; celui-ci n’était donc pas nécessaire pour contrôler cette flore de daturas. L’introduction de l’Isard dans le premier mélange n’a pas d’influence positive sur l’efficacité du traitement. Concernant les deux dernières modalités, l’intégration du Peak entraîne une légère hausse de l’ef-ficacité, mais celle-ci serait à évaluer en fonction du prix de ce produit.

Classement des stratégies par adventice

Situations où la note moyenne obtenue est su-périeure ou égale à 7 (seuil d'acceptabilité)

Situations où la note moyenne obtenue est infé-rieure à 7 donc non acceptable




Conclusion de l’essaiD’une manière générale, on remarque une meilleure régularité des traitements en post-levée précoce. En effet, les conditions humides et la pluviométrie de l’année ont permis une meilleure efficacité de ces programmes combinant des produits racinaires et foliaires.Pour cette année, les résultats sont satisfaisants pour l’ensemble des stratégies testées que ce soit en pré ou post-levée, sur la majorité de la flore présente dans cet essai à savoir : mercuriale, chénopode blanc, chénopode hybride, mouron des champs, sétaire et datura. Les résultats restent insatisfaisants sur la flore des sétaires qui était la grosse problématique sur cet essai cette année. En pré-levée, le mélange Adengo (1.5L) + Atic Aqua (2L) semble le plus rentable sur la majorité de ces adventices. Seulement pour le datura, l’association Adengo (1.5L) + Dual Gold (1.2L) semble le plus rentable au vu de son efficacité.En post précoce pour l’ensemble de cette flore, le traitement le plus rentable économiquement au vu de son efficacité est le mélange Isard (1.2L) + Callisto (0.3L) + Milagro (0.3L).

Synthèse régionale La synthèse régionale regroupe 7 essais : 2 essais ont été menés en Vienne ainsi qu’en Charente-Maritime, les autres en Charente, en Deux Sèvres et en Vendée.Sur les 7 essais, 3 (CA 86 Nord, CETA 17, CA 17) ont été semés tôt, tout début avril, dans des sols encore assez froids, avant une période de pluie de 5 jours apportant environ 40 mm. La température minimale était proche de zéro et la température maximale autour de 10 à 12 °C. Ils ont tous été désherbés en pré-levée après cette période de pluie. Cette prélevée a été suivie de 10 jours sans pluie. Pour les autres (CA 16, CA 79, CA 85, CA 86 Sud), ils ont été semés à la mi-avril sur des sols frais, voire trop frais, la pré-levé a été faite aussitôt et juste avant 40 mm de pluie. Sur les différents essais, une flore particulière a levée. Les tableaux suivants récapitulent les adventices rencontrées et leur densité.

Fréquence des adventices (en pourcentage)

Intensité des adventices (en nombre moyen par m²)


Les rattrapages gomment l’effet des prélevées puisque toutes les notes se situent entre 7 et 8.

En post précoce, les efficacités sont meilleures que la pré-levée. Les mêmes tendances se dessinent à savoir un plus pour l’Adengo en mélange notamment avec le Camix

Avec les rattrapages, il existe moins de différences. La modalité Adengo + Camix + Milagro à une efficacité supérieure aux autres programmes pré levée et post-levée confondus.

Il existe peu de différences sur les programmes de pré-levée non rattrapés.

On note une meilleure persistance d’action de l’Adengo et du Ca-mix seuls sur Mercuriales.

Sur les graminées, les programme à base d’Adengo amènent un plus par rapport au Camix. Les mélanges à base d’Adengo et Dual ou Adengo et Atic Aqua sont un peu au dessus.

Focus Graminées

Stratégies sur Mercuriales


La post précoce amène un plus au niveau des notations par rap-port à la pré-levée. Les programmes à base d’Adengo semblent meilleurs.

Les rattrapages lissent les notes des programmes qui sont tous très acceptables.

Conclusion :Comme depuis 3 ans, les stratégies post précoce offrent de meilleurs résultats que celles en pré-levée au niveau des essais du réseau régional. Elle donne aussi beaucoup plus de souplesse pour ajuster les produits et les doses à la flore présente.

Estelle TANIERE, Clément BESSETTES et Lise GOUAUD

De la sécurité à la performance


Environnement

Les 7 nouveaux captages prioritaires, une opportunité pour les agriculteurs !Rappelons que le Grenelle de l’environnement a dressé une pre-mière liste de 507 captages prioritaires, dont 10 en Charente. Nous avons 3 anciens programmes Re-Sources (Saint-Fraigne, Edon et Houlette) qui ont 3 ans de plans d’actions agricoles. Pour 2014, Charente eaux propose un plan d’actions agricoles auprès de la Chambre d’agriculture et des Organismes Professionnels Agricoles pour sa mise en œuvre. Jean-Pierre TORNIER, Secrétaire du Bureau de la Chambre d’agriculture et responsable de la qualité de l’eau, témoigne : « Le Bureau de la Chambre d’agriculture a accepté de signer la charte de partenariat avec le Syndicat Charente eaux pour

représenter et défendre la profession agricole sur ces zones à forts enjeux agro-environnementaux. Il est indispensable que la profession agricole (coopératives, négoces, Agrobio, CIVAM, Chambre d’agriculture et agriculteurs) se mobilise pour montrer la dynamique et la volonté de faire évoluer les pratiques agricoles qui permettent de maintenir le revenu (voire l’augmenter) tout en préservant la qualité de l’eau ! La Chambre d’agriculture met les moyens pour être au plus près de vous alors n’hésitez pas à nous contacter et à participer nombreux aux actions qui vous seront proposées ».

Les communes présentes par AAC AAC source de Font Longue – RonsenacMagnac Lavalette Villars, Villebois Lavalette, Ronsenac, Gurat, Champagne et FontaineAAC Puits de Chez Drouillard – BarbezieuxBarbezieux ST Hilaire, Montchaude, Reignac, Le Tâtre, CondéonAAC Prairie de Triac à Triac Lautrait et Source et Forage de la Touche à Jarnac Rouillac, Vaux-Rouillac, Echallat, Fleurac, Mérignac, Triac Lautrait, Bassac, Jarnac, Les Métaieries, Sigogne, FoussignacAAC source de Roche – Verteuil sur CharenteRuffec, La Faye, Condac, Barro, Villegât, Courcôme, Verteuil sur Charente, PoursacAAC source de la Mouviere – MoutonneauLa Magdeleine, Empuré, Villefagnan, Souvigné, Raix, La Faye, Courcôme, Charmé, Tuzie, Villegâts, Salles de Villefagnan, Lonnes, Chenon, Chenommet, Bayers, Aunac, Moutonneau, Li-chères, Fontenille.

2014 est l’année de lancement des plans d’actions agricoles sur les 7 aires d’alimentation de captage pour l’eau potable. Chaque or-ganisme professionnel agricole (coopératives, négoces agricoles, CIVAM, AGROBIO…) s’est positionné pour réaliser différentes actions validées par le Syndicat Charente eaux. La Chambre d’agriculture, en tant que représentante du monde agricole, s’est également engagée sur plusieurs actions qui seront menées avec les agriculteurs et les partenaires. Ces actions sont volontaires ; tout agriculteur est libre d’y partici-per. Les actions menées par votre Chambre d’agriculture sont les suivantes :

● Animation de groupes techniques spécifiques en grandes cultures, en viticulture ou mixtes. Par des visites des par-celles, vous pourrez échanger sur l’état de développement, l’état sanitaire des cultures et vérifier la pertinence de l’in-tervention et en définir la stratégie. Lors de chaque réunion, seront abordés les résultats sur la qualité de l’eau ainsi que les pratiques pouvant générer un risque de transfert. En fin de campagne vous bénéficierez d’un bilan individuel et d’une synthèse collective.

● Suivis individuels renforcés de votre exploitation Sur chaque aire d’alimentation de captage, nous mettrons à

7 nouveaux captages prioritaires, agriculteurs impliquez-vous !


Environnement

votre disposition un technicien qui vous suivra tout au long de la campagne pour caler avec vous la stratégie d’intervention à chaque point clé du développement de votre culture. Attention, le nombre de suivis par AAC est limité !

● Mise aux normes des sièges d’exploitation diagnostic pollutions ponctuelles. Vous souhaitez mettre aux normes votre siège d’exploi-tation vis-à-vis de l’utilisation des produits phytosanitaires (stockage, remplissage et lavage du pulvérisateur, gestion des effluents organiques…), la Chambre d’agriculture peut vous accompagner pour établir un projet. Elle quantifiera les volumes nécessaires à traiter, vous conseillera dans la conception du projet et vous remettra des plans types pour faire réaliser un devis.

● Expérimentation, recherche de références.La Chambre d’agriculture mène des essais sur la réduction d’intrants et les différentes stratégies d’intervention sur les grandes cultures et la viticulture. Les résultats vous seront communiqués via des visites d’essai et via les réunions de bilan.

● Animation d’un projet « entente viticulteurs - éleveurs »Sur l’AAC Jarnac-Foussignac, à l’initiative de Michel SAUL-

NIER, viticulteur sur l’AAC et Philippe VARACHER, Vice-Président de la Chambre d’agriculture de la Charente, la Chambre d’agriculture anime un projet d’entente viticulteurs-éleveurs. Les viticulteurs mettraient à disposition des par-celles pour la production de fourrages à bas niveaux d’intrants et notamment de la luzerne, que les éleveurs valoriseraient auprès de leurs élevages.

● Journées techniques La Chambre d’agriculture organisera des journées tech-niques en lien avec l’actualité agricole sur 2014. Vous avez des thèmes particuliers à nous proposer, n’hésitez pas à nous contacter !

Une ou plusieurs actions vous intéressent, n’hésitez pas à contac-ter Audrey TRINIOL ou à remplir et nous retourner le bulletin ci-après.

Contact : Audrey TRINIOL - Tél : 05 45 24 49 00

Avec le soutien financier de l’Agence de l’eau Adour Garonne, du Conseil Géné-ral Charente et du PRDA.

Article réalisé dans le cadre de la convention Charente-Eaux Chambre d’agricul-ture de la Charente.

BULLETIN REPONSE A COMPLETER ET A RENVOYER A L’ADRESSE SUIVANTE : Chambre d’agriculture CHARENTEA l’attention d’Audrey TRINIOLLes Chaumes de Crage – Ma Campagne66, impasse Nièpce16016 ANGOULEME CEDEX Ou [email protected] COORDONNEES : NOM, Prénom : .........................................................................Société : ....................................................................................Adresse : .....................................................................................................................................................................................Téléphone : ...............................................................................

JE SOUHAITE AVOIR PLUS D’INFORMATION : □ Sur le programme en général □ Sur mon parcellaire qui est concerné □ Sur la situation de mon siège d’exploitation □ Autre (s), précisez : ................................................................

JE SOUHAITE ETRE RECONTACTE POUR LES ACTIONS SUI-VANTES :

□ Participer à un groupe technique □ Avoir un suivi individuel □ Mise aux normes du siège d’exploitation □ Expérimentation (participer à un programme expérimental…) □ Journées techniques (thèmes à proposer…) □ Autre (s), précisez : ................................................................


Environnement

Concours Général Agricole des Prairies FleuriesCette année le Concours Général Agricole des Prairies Fleuries fait sa première apparition en Charente, animé par la Chambre d’agriculture. Les deux territoires ouverts sont les zones Natura 2000 de la Vallée de Tardoire et de la Vallée de la Tude. Tous les éleveurs de ce secteur pourront soumettre une ou des parcelles pour valoriser leurs pratiques sur ces prairies naturelles fauchées ou pâturées. Ce concours récompense le meilleur équi-libre entre les pratiques agricoles et l’écologie par un prix d’ex-cellence. De plus, il permet un échange de points de vue et de connaissances entre experts (botanique, agronomique, faune-sauvage/apiculture …) et agriculteurs.

Qu’est-ce que le concours ? Le concours prairies fleuries a débuté en 2010 pendant l’« année internationale de la biodiversité » pour les territoires des parcs naturels régionaux avant de s’ouvrir aux Chambres d’Agricul-ture. L’année dernière, l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture (APCA) a repris le concours, l’inscrivant ainsi dans le concours général agricole et lui apportant ainsi plus de valeur par le décernement d’un label officiel.Ce concours permet la reconnaissance d’un patrimoine naturel « ordinaire » présent sur le paysage français, il met en avant la biodiversité prairial et le rôle bénéfique des agriculteurs qui fa-çonnent les prairies naturelles. La richesse floristique a aussi un impact sur les qualités organoleptique et nutritionnelle du produits fini (fromage, viande, miel …).

Ce concours est un très bon outil pour valoriser l’agriculture lo-cale, caractériser la valeur agronomique des prairies naturelles, animer le dispositif MAEt et Natura 2000 mais aussi engager une dynamique avec les différents partenaires territoriaux : Coop et négociants, associations diverses, partenaires... Il permet aussi d’améliorer la médiation territoriale entre les agriculteurs et les ha-bitants du territoire.

Comment la parcelle est notée ? La notation de la parcelle se fait selon une grille commune à tous les territoires inscrits par un jury local en présence de l’agriculteur pour noter l’équilibre agri-écologique. La grille juge de la qualité agronomique et fourragère de la parcelle, la valeur alimentaire le renouvellement de la diversité végétale mais aussi traite l’as-pect écologique, apicole etc... Un lauréat par catégorie ouverte concourra au niveau national pour l’obtention du titre.

Vous êtes éleveurs sur des prairies naturelles… VOUS POUVEZ PARTICIPER !

Lucie BILLET - Tél : 07 63 22 81 47Nicolas CHASLARD - Animateur du concours

Tél : 05 45 24 49 95 / 06 07 76 91 58

Quels intérêts pour ce concours ? ● Concilier rentabilité économique et biodiversité, c’est pos-

sible ! ● Reconnaître la qualité des fourrages ● Exprimer l’impact positif et bénéfique des agriculteurs sur

les prairies ● Mieux gérer mes prairies grâce à plusieurs avis d’experts

Pourquoi devrais-je participer ? ● La reconnaissance de mon travail ● Le challenge ● L’image de ma profession ● Une meilleure valorisation de mes prairies, de mes produits ● Echanger avec d’autres éleveurs, des professionnels


Environnement

Le site Natura 2000 de la plaine de Barbezières à Gourville s’étend sur 8 108 ha et 9 communes au nord-ouest du département. Il abrite plusieurs espèces inscrites dans la Directive Oiseaux. Les principales espèces inscrites sur l’Annexe I de cette directive sont : l’outarde canepetière, l’œdicnème criard, le busard cendré et le busard Saint-Martin, l’alouette lulu, le bruant ortolan et le pipit rousseline. La Chambre d’agriculture anime depuis janvier 2014 ce site en partenariat avec la Fédération des Chasseurs de Charente, Cha-rente Nature et la Chambre d’agriculture de la Charente-Maritime. Elle met en œuvre des actions inscrites dans le Document d’Ob-jectifs de ce site. Elles ont pour but de préserver les espèces et les habitats répertoriés dans le diagnostic tout en maintenant les activités humaines présentes sur le territoire. Pour cela plusieurs actions seront mises en place en 2014. Une communication auprès des acteurs présents sur le territoire sera effectuée via une lettre d’information Natura 2000 annuelle et un site internet dédié. Une réunion d’information sur les études d’incidence aura lieu en juin ainsi qu’une sortie à destination du grand public afin de mieux comprendre les enjeux du territoire. Une étude sera menée sur les impacts des lignes électriques afin d’identifier les tronçons posant des problèmes avec les popula-tions d’oiseaux. Le but étant d’assister les maîtres d’ouvrage dans la résolution de ces problèmes. Une communication et un réseau d’alerte seront mis en place

concernant la sauvegarde des nichées que l’on peut rencontrer dans les parcelles. Un suivi annuel des populations d’outardes canepetières et d’œdicnèmes criards sera réalisé afin de tenir à jour les données environnementales. Le site Natura 2000 de la plaine de Barbezières à Gourville jouxte un autre site Natura 2000 : la plaine de Néré à Bresdon en Cha-rente-Maritime. Ce site est animé par la Chambre d’agriculture de la Charente-Maritime.Pour toute information, contacter la Chambre d’agriculture de la Charente, structure animatrice.

Damien ROY, basé à l’antenne de Segonzac, Tél : 05 45 36 34 00

« Plaine de Barbezières à Gourville », la Chambre d’agriculture anime désormais le site Natura 2000

Outarde Canepetière

Programme9h30 : Accueil / café / ouverture du forum10h - 12h30 : Ateliers thématiquesThème 1Les bonnes pratiques mises en oeuvre dans la culture et la transformation de nos produits, accessibles pour le producteur, nécessaires pour la restauration collective

● Hygiène, traçabilité, réglementation. ● Labels et signes officiels de qualité. ● Nutrition. ● Sensibilisation et pédagogie. ● Le travail dans les cuisines.

12h30 - 14h30 : Buffet de produits locaux.Temps de rencontres et d’échanges. 14h30 - 17h00 : Ateliers thématiquesThème 2Concilier procédures d’achats et développement du territoire

● Les leviers d’action du code des marchés publics. ● Le rôle de la restauration collective dans le développement

des territoires. ● Les légumes. ● La viande. ● Les produits laitiers.

17h00 - 17h30 : collation17h30 - 18h30 : Assemblée de clôture.

● Restitution des travaux de la journée. ● Pistes d’actions et travaux à venir. ● Invitation des journalistes.

18h30 : Pot de clôture.

Vie de la Chambre

25

Conseil de

Développement

Horte & Tardoire

De la production agricole à la restauration collective : 1ère rencontre des acteurs charentaisMercredi 14 mai 2014 à la Chambre d’agriculture de la Charente sur Angoulême à partir de 9h30

Evènement ouvert à tous (sur inscription)Inscription possible sur internetRencontre organisée par la Chambre d’agriculture en collabora-tion avec les collectivités locales, les acteurs de la restauration collective, les agriculteurs, et avec le soutien du Conseil général de la Charente

Contact : Nicolas GILARDEAU Tél : 05 45 24 49 65

[email protected]


Vie de la Chambre

26 Bulletin Technique Productions Végétales n°35 avril 2014

Innov’Action, est une action qui a pour objectif de mettre en avant des équipements, installations ou systèmes innovants, des pratiques innovantes et de faire témoigner les agricul-teurs porteurs de l’innovation avec l’accompagnement des Chambres d’agriculture dans la construction et la réalisation de portes ouvertes.

Matin10 h 00 : Accueil – émargement10 h 15 : Présentation exploitation par agriculteur10 h 30 : Atelier principal par l’agriculteur11 h 00 : Atelier 111 h 15 : Atelier 2

Après midi14 h 00 : Accueil – émargement14 h 15 : Présentation exploitation par agriculteur14 h 30 : Atelier principal par l’agriculteur15 h 00 : Atelier 115 h 15 : Atelier 2

Déroulé des journées

Le rendez-vous

des agriculteurs

qui innovent !

Contact : Marie Christine BIDAULT Tél : 05 45 24 49 62

[email protected]

10 juinà ChampniersSébastien COUTANT, céréa-lier, vous accueille sur son exploitation pour aborder le thème de l’agriculture de pré-cision et la modulation intra parcellaire. Les 2 autres ateliers proposés traiteront de l’aménagement parcellaire et de la biodiver-sité fonctionnelle.

11 juinà La CouronneLe Lycée agricole de l’ Oisellerie traitera la question de l’autonomie protéique en système laitier concernant les bovins lait, pour son thème principal. L’optimisation de la surface fourragère et la mécanisation de l’alimentation seront vus dans les 2 autres ateliers.

12 juinà VarsAntoine ALLARD, céréalier, présentera sa mise en place d’un système agroécologique réfléchi.Les ateliers suivant parleront de l’autonomie et des énergies renouvelables ainsi que des MAE 2014 - 2020.

13 juinà BarbezieuxLe lycée agricole Félix Gaillard vous présentera différents systèmes de culture innovants visant l’autonomie en bovin allaitant.Puis seront développer les thèmes de la valorisation des légumineuses ainsi que l’intégration du méteil.

27Bulletin Technique Productions Végétales n°35 avril 2014

Événements à venirFestival laitier de ChabanaisLe 18 et 19 avril 2014 à Chabanais Concours régional de race Prim’Holstein, concours interdépar-temental de race Normande et concours interdépartemental de race Montbéliarde. Contact : Jennifer LEOUTRE - Tél : 05 45 24 49 34 [email protected]

Marchés de Producteurs de PaysDu 25 juin au 27 août 2014, les mercredis ou jeudis. Détail des lieux sur www.charente.chambagri.fr rubrique évène-ments.Contact : Jennifer LEOUTRE - Tél : 05 45 24 49 34 [email protected]

Tous les week-ends d’avril à juin, les agriculteurs du réseau Bien-venue à la Ferme vous proposent de nombreuses animations et festivités sur leurs fermes :

● possibilité d’assister à la traite des animaux ou à la naissance des poussins ;

● échanges chaleureux lors de repas partagés ou de dégusta-tions

● randonnées gourmandes ou les promenades en calèche, les chasses aux oeufs, cueillettes, ateliers pour enfants et spec-tacles…

Avec l'éclosion des premiers bourgeons, les agriculteurs du ré-seau Bienvenue à la Ferme vous proposent de partager avec eux la grande fête annuelle du Printemps Bienvenue à la Ferme et vous ouvrent grand leurs portes.www.printempsalaferme.com

Cette année, il faudra être particulièrement attentif à la mise à jour de votre Registre Parcellaire Graphique (RPG). En effet, la vérification du contour des îlots sera sys-tématique lors de l’instruction des déclara-tions PAC, afin de répondre aux exigences de l’Union Européenne.Il faut donc contrôler le tracé de chaque îlot et l’ajuster afin qu’il ne déborde pas sur une surface non agricole, comme une haie d’une largeur supérieure à 10 mètres, un bosquet d’une largeur maximum supérieure à 50 mètres, un bâti, une route,…

Des précisions sur ces éléments seront notifiées dans les futurs arrêtés sur les Bonnes Conditions Agricoles et Environne-mentales (BCAE), à paraître normalement début avril.Les éléments identifiés comme non agri-coles devront être exclus de l’îlot, ou décla-rés en utilisant trois nouveaux libellés qui remplacent le libellé « autre utilisation » :

● Code BR : pour les bâtis, les routes, … et autres éléments artificiels

● Code EL : pour un élément naturel non admissible (par exemple une haie d’une largeur supérieure à 10 mètres)

● Code NE : pour une surface temporaire-ment non exploitée.

Toute anomalie vous sera notifiée : vous aurez donc la possibilité de prouver que votre tracé est juste (à l’aide d’une photo par exemple). Si l’anomalie est confirmée, elle fera l’objet d’une réduction financière. Elle sera de plus vérifiée sur les campagnes 2013, 2012 et 2011. Si l’anomalie est éga-lement constatée sur ces campagnes, la réduction financière sera rétroactive.

Armelle LATUILLERIE Tél. 05 45 24 49 15

[email protected]

Mise à jour de votre RPG : soyez vigilant !

Le plus !Le plus !

Chambre d’Agriculture de la Charente66 impasse Niépce - ZE Ma Campagne 16016 ANGOULEME CEDEXTel : 05 45 24 49 49 Fax : 05 45 24 49 [email protected]

Antenne Ouest Charente7 rue du stade16130 SEGONZACTel : 05 45 36 34 00 Fax : 05 45 36 34 [email protected]

Antenne Sud CharenteBP 14 - 35 avenue de l’Aquitaine16190 MONTMOREAUTel : 05 45 67 49 79 Fax : 05 45 25 19 [email protected]

Antenne Charente Limousine2 et 4 allée des Freniers16500 CONFOLENSTel : 05 45 84 09 28 Fax : 05 45 84 43 83 [email protected]

Antenne Nord CharenteAvenue Paul Mairat16230 MANSLETel : 05 45 95 25 58Fax : 05 45 31 26 [email protected]

www.charente.chambagri.fr

Bt gc35 web

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