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    GOGRAPHIE DE LA FORMATIONPROFESSIONNELLE

    DITION 2007

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    OUVRAGE DIT PAR LE CNFPTLV

    Dominique Balmary

    Jean-Jacques Arrighi

    Caroline Cao

    Franoise Amat CNFPTLV

    Gisle Anki-Zuccarello DARES

    Jean-Jacques Arrighi CEREQ

    Herv Blanchetiere OREF Pays de la Loire

    Caroline Cao CEREQ

    Brangre Duplouy CEREQPaul Esquieu DEPP

    Catherine Filpa OREFQ Lorraine

    Jean-Paul Ghin expert

    Anglique Hneaux GIP-CARIF le-de-France

    Sonia Milliard ORM PACA

    Valrie Naigeon C2R Bourgogne

    Pascale Pollet DEPP

    Patrick Redor INSEE

    Gorgie Simon-Zarca CEREQ

    Christophe Usselio-la-Verna CNFPTLVPhilippe Zamora DARES

    Studio Magellan, Marseille

    Espace Imprimerie, Marseille

    Directeur de la publication

    Coordination

    Cartographie et graphiques

    Auteurs et relecteurs

    Conception maquette

    Imprim par

    CreqCENTRE D'TUDES ET DE RECHERCHES SUR LES QUALIFICATIONS

    Le Groupe statistique pour lvaluation (GSE) est un groupe permanent anim par le CEREQ dans le

    cadre de lactivit de la commission de lvaluation du Conseil national de la formation profession-

    nelle tout au long de la vie (CNFPTLV). Il regroupe les diffrents services statistiques de lEtat : la

    Direction de lvaluation, de la prospective et de la performance du ministre de lEducation nationale

    (DEPP), la Direction de lanimation et de la recherche des tudes et des statistiques du ministre delEmploi (DARES) et lINSEE. Il associe ses travaux sept observatoires rgionaux emploi formation

    (GIP-CARIF le-de-France, OREF Bretagne, Bourgogne, Centre, Lorraine, Pays de la Loire, Provence-

    Alpes-Cte dAzur).

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    GOGRAPHIE DE LA FORMATIONPROFESSIONNELLE

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    Introduction ......................................................................................... 7

    I CONTEXTE DMOGRAPHIQUE ........................................ 13I-1 volution de la population et migrations ................................ 14I-2 Les migrations par ge et la mobilit des jeunes ................ 16I-3 Densit de population, urbanisation ....................................... 18I-4 La population par niveau de diplme .................................... 20I-5 Produit intrieur brut et revenus des habitants .................. 22

    II EMPLOI ........................................................................................... 25II-1 Population active, taux dactivit ............................................ 26II-2 Structure sectorielle de lactivit ........................................... 28

    II-3 Les secteurs dactivit ouverts aux jeunes ......................... 30II-4 Emplois public, temps partiel, intrim ................................... 32II-5 Les indpendants et lemploi salari

    selon la taille des tablissements ........................................... 34II-6 Crations demplois, crations dentreprises ..................... 36

    III MARCH DU TRAVAIL ...................................................... 39III-1 Taux de chmage ....................................................................... 40III-2 Chmage des jeunes et chmage de longue dure ......... 42III-3 Premire insertion des jeunes et conjoncture .................. 44III-4 Insertion durable selon le sexe

    et le niveau de formation ........................................................ 46

    SOMMAIRE

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    IV ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ................................. 49

    IV-1 Taux de scolarisation ................................................................ 50IV-2 Proportion de bacheliers dans une gnration ................ 52IV-3 Retards scolaires et sorties sans qualification .................. 54IV-4 La voie professionnelle dans lenseignement

    secondaire .................................................................................. 56IV-5 Lapprentissage dans lenseignement secondaire ............ 58

    V ENSEIGNEMENT SUPRIEUR ....................................... 61V-1 Lentre dans lenseignement suprieur ............................... 62V-2 Lattractivit des universits ................................................... 64

    V-3 Lenseignement suprieur professionnalis ....................... 66V-4 Lapprentissage dans lenseignement suprieur ............... 68

    VI LA FORMATION PROFESSIONNELLECONTINUE ........................................................................................... 71

    VI-1 Les jeunes et lalternance ......................................................... 72VI-2 La formation professionnelle

    des demandeurs demploi ........................................................ 74VI-3 Laccueil et lorientation des jeunes

    dans les missions locales ......................................................... 76VI-4 La validation des acquis de lexprience ............................ 78

    VI-5 Les entres en Cong individuel de formation (CIF) ...... 80

    ANNEXE .............................................................................................. 83Les Producteurs de donnes dans le champde la formation et de lemploi ........................................................ 83

    ISBN 978-2-11-096902-6

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    INTRODUCTION

    POURQUOI UNE GOGRAPHIE DE LA FORMATIONPROFESSIONNELLE ?

    Ce document est le fruit des travaux conduits dans le cadre de lva-luation des politiques rgionales de la formation professionnelleconfie par la loi du 4 Mai 2004au Conseil national de la formationprofessionnelle tout au long de la vie.

    Le transfert progressif des comptences de ltat aux Rgions aconduit un nouveau paysage de la formation professionnelle et delapprentissage au niveau rgional, la formation tout au long de la vierequiert une concertation entre les nombreux acteurs de ce niveau,la construction des politiques dans ce domaine et leur pilotage de-

    vrait sappuyer de plus en plus sur de lexpertise et de lvaluation.Dans ce nouveau contexte, disposer dindicateurs rgionaux soli-des susceptibles dapporter des clairages aux diffrents acteursdevient une exigence et une priorit. Cest tout lobjet de la Go-graphie de la formation professionnelle .> Un nouveau paysage rgional de la formation profession-

    nelle et de lapprentissage

    Ds 1983 les conseils rgionaux ont reu une comptence de droit

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    commun dans le domaine de la formation professionnelle et de

    lapprentissage et des moyens correspondants sous la forme dunedotation annuelle de dcentralisation et de la perception du produitdun impt. La loi quinquennale de 1993 a fait un pas de plus enleur confiant la formation des jeunes de 16 25 ans et en faisantde lchelon rgional le lieu de cohrence des politiques publiquesde formation grce la mise en place des Plans rgionaux de dve-loppement de la formation professionnelle des jeunes (PRDFJ). En2002, les lois de modernisation sociale et de dmocratie de proxi-mit ont tendu les PRDF la formation des adultes, remplac lesComits rgionaux emploi/formation (COREF) par les Comits de

    Coordination Rgionaux (CCREFP), rgionalis la collecte de la taxedapprentissage et transfr aux Rgions le versement des primesaux employeurs dapprentis.

    La loi sur les responsabilits et les liberts locales du 13 Aot 2004 atendu la comptence des conseils rgionaux aux adultes en recher-che demploi, affirm le rle central de la Rgion sur le Plan rgio-nal de dveloppement des formations (PRDF), transfr les crditsdestins la formation des demandeurs demploi de lAFPA (dici fin2008) ainsi que les formations sanitaires, sociales et culturelles.

    Ainsi, au fil du temps, les conseils rgionaux se sont vu reconnatredes comptences de plus en plus tendues sur les formations destination des jeunes et des adultes privs demploi. Ils ont tgalement progressivement investis dun rle de cohrence den-semble des dispositifs de formation dans le cadre des PRDF.

    > La ncessit de la concertation et de la coordination pour uneformation tout au long de la vie.

    Tandis que les conseils rgionaux voyaient leurs comptences slar-

    gir vis--vis des publics privs demploi, les partenaires sociaux enta-maient une rnovation de la formation professionnelle des salaris.Ainsi lAccord national interprofessionnel (ANI) du 5 dcembre 2003et la loi du 4 mai 2004 prvoient la cration du Droit individuel laformation (DIF), des contrats et des priodes de professionnalisation,laccompagnement des salaris par les bilans de comptences, la Va-lidation des acquis de lexprience (VAE) ou le passeport formation,une mutualisation accrue au sein des Organismes paritaires collec-teurs agrs (OPCA) (0,5 %), un renforcement du rle des branchesprofessionnelles, la cration des observatoires des mtiers...

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    En outre, depuis la convention tat/UNEDIC/ANPE de 2001, les

    ASSEDIC financent des formations destines aux demandeurs dem-ploi indemniss dans le cadre du plan de retour lemploi (PARE).

    Au terme de ces dernires volutions les partenaires sociaux sontcomptents pour la formation des salaris finance par les entrepri-ses et celle des chmeurs indemniss, tandis que les Rgions ontla charge de former les jeunes en insertion et les adultes non in-demniss la recherche dun emploi. Ltat continue dassurer unecomptence normative, le contrle du respect des rgles, le main-tien de lgalit conomique, sociale et de la solidarit des citoyens,

    la formation des publics spcifiques (handicaps, dtenus...) et, travers le service public de lemploi, conduit les politiques de luttecontre le chmage et de reconversion. Enfin les diffrents minist-res formateurs restent comptents pour la formation scolaireinitiale, lexception depuis 2004 des formations paramdicales etsociales, et pour la dlivrance des certifications.

    Cette situation apparat difficilement conciliable avec le fait que lesindividus sont de plus en plus amens transiter par diffrentessituations et diffrents statuts durant leur vie active. Dans cette

    perspective, la formation tout au long de la vie devrait favori-ser laccs tout ce qui peut servir leur parcours professionnel :information, orientation, formation scolaire ou apprentissage, bilande comptences, contrat en alternance, stage de formation, VAEquel que soit le statut de lindividu.

    Cette situation clate exige donc le renforcement de la concer-tation et de la coordination entre les diffrents acteurs si lon veutrendre oprationnel le concept de formation tout au long de la vie.Cest dans cette perspective que la loi de modernisation sociale de

    2002 a mis en place les CCREFP, lieux de concertation entre les dif-frents acteurs rgionaux sur leurs politiques de formation profes-sionnelle et demploi. Ces instances donnent un avis sur les PRDF,sont consultes sur les programmes rgionaux de lapprentissagevots par les rgions, sur les propositions dinscription des titresprofessionnels au Rpertoire national des certifications profession-nelles (RNCP), sur la labellisation des points relais-conseil en VAEIls sont galement chargs de lvaluation des politiques rgionalesde formation professionnelle. Dsormais installs dans toutes lesrgions, leur activit est trs variable : certains ont mis en place

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    des commissions spcialises (formation des demandeurs dem-

    ploi, AIO, VAE et titres professionnels, apprentissage), dautressont plus des lieux dinformation et de consultation des diffrentspartenaires.

    Cette concertation, pour tre efficace, doit sappuyer sur des outilsdexpertise favorisant des constats partags.

    > Un besoin croissant dexpertise et dvaluation.

    Lenjeu de la formation professionnelle tout au long de la vie voudrait

    que les politiques rgionales sappuient de plus en plus sur une ex-pertise pralable de la relation formation/emploi et sur lvaluationdes rsultats.Ds 1989, des outils dexpertise permettant dtablir un tat des lieuxde la relation formation/emploi et une prospective au niveau rgionalont t mis en place avec les observatoires rgionaux emploi / for-mation (OREF). Ceux-ci ont pour finalit danalyser, au regard de leurconnaissance du territoire, les volutions des emplois et des mtiersafin daider les dcideurs. Ainsi, ils servent dappui notamment laconfection des PRDF et aux contrats dobjectifs territoriaux (COT).

    Enfin, linstar du Conseil national, les CCREFP ont t investis parle lgislateur dune mission dvaluation des politiques rgionalesde formation professionnelle.

    LES TRAVAUX DVALUATION ET LE CONTENU DE LOUVRAGE

    Dans le cadre de sa mission dvaluation des politiques rgionalesde formation professionnelle et dapprentissage, le Conseil nationalde la formation professionnelle tout au long de la vie a jug indis-pensable de disposer, par rgion, dindicateurs sur la formation pro-

    fessionnelle et lapprentissage et de donnes contextuelles sur ladmographie et sur le march du travail.

    Sur proposition de sa Commission de lvaluation, il sest donnpour objectifs de maintenir et damliorer la construction dun soclede donnes statistiques constituant des travaux dencadrement delvaluation, en prennisant les premiers travaux conduits dans lecadre de lex Comit de coordination des programmes rgionaux dela formation professionnelle et de lapprentissage (CCPRA), par leGroupe statistique pour lvaluation (GSE).

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    Le GSE, anim par le CEREQ, regroupe les diffrents services sta-

    tistiques de ltat : la DEPP (du ministre de lducation nationale),la DARES (du ministre de lEmploi) et lINSEE. Il associe ses tra-vaux sept Observatoires rgionaux (OREF Bretagne, Bourgogne,Centre, Lorraine, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Cte dazur,le-de-France). Des sries statistiques ont t mises en communpour constituer une base de donnes qui a permis de dresser des Portraits statistiques rgionaux dans le cadre de la prcdentevaluation. Lactualisation de cette base et son enrichissement endonnes nouvelles sont achevs.

    Le prsent ouvrage prsente une trentaine dindicateurs tirs decette base et considrs comme les plus significatifs, analyss etcartographis, afin de les mettre le plus rapidement possible dis-position de tous les acteurs de la formation professionnelle.

    Ces indicateurs, donns par rgion, sont organiss en familles. Lestrois premires familles correspondent des donnes contextuel-les susceptibles davoir une incidence sur les caractristiques de laformation professionnelle dans chaque rgion : il sagit du contextedmographique, des caractristiques de lemploi et du march du

    travail sur ce territoire. Les trois familles suivantes sont relatives la formation professionnelle : celle des jeunes dans le cadre delenseignement secondaire, de lenseignement suprieur, de lap-prentissage et des contrats en alternance, celle des demandeursdemplois ou encore des salaris dans le cadre du CIF. En outre,quelques donnes ont t introduites sur lorientation et la validationdes acquis de lexprience.

    La base de donnes et les indicateurs sont consultables sur le sitedu CEREQ : www.cereq.fr/gse.htm

    Il est prvu quun tel ouvrage soit rgulirement actualis, au rythmede lvolution de la base de donnes.

    Au-del des besoins de lvaluation, puissent ces donnes serviraux diffrents acteurs oeuvrant dans le domaine de la formationprofessionnelle et de lapprentissage, de supports des diagnos-tics partags pour la construction et le pilotage des politiques deformation professionnelle ainsi qu la concertation et lexpertisencessaires leur mise en uvre.

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    I

    Les rgions du Sud et dOutre-mer poursuivent leur expansion : cesont celles o la population a connu la croissance la plus forte entre

    1999 et 2006. Croissance galement pour les rgions de la faadeatlantique, lAlsace, lle-de-France et la rgion Rhne-Alpes. lop-pos, dans les rgions littorales de la Manche, le Nord et lEst dela France, le Centre et le Massif Central la population vieillit et nesaccrot plus que trs peu. Le solde des migrations internes opposeune France qui en bnficie situe au Sud-Ouest dun axe Lyon-Caen une France du Nord et de lEst qui migre. Lobservation des mobi-lits en cours dtudes et en dbut de vie active montre limportancede la formation initiale et du premier emploi dans la gense de cesmigrations : 20 % des jeunes 27 % des sortants de lenseignementsuprieur et 10 % des sortants de lenseignement secondaire - ayant

    quitt le systme ducatif en 1998 nhabitaient plus trois ans plustard dans la rgion o ils avaient achev leur formation initiale.

    CONTEXTEDMOGRAPHIQUE

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    Lvolution de la population conditionne la difficult relative du pilotage

    de loffre de formation professionnelle. Les ouvertures et fermeturesde section qui font voluer la carte des spcialits de formation sontbeaucoup plus difficiles dans un contexte de rduction des effectifsscolaires. A contrario, dans un contexte de croissance, les volutionsqui dcoulent des mouvements migratoires sont dlicates anticiper.De ce point de vue les rgions franaises sont actuellement surdes trajectoires trs diffrentes. Les rgions du Sud et dOutre-merpoursuivent leur expansion : ce sont celles o la population a connuune plus grosse croissance entre 1999 et 2006. Sajoutent elles lesrgions de la faade atlantique, lAlsace, lle-de-France et la rgion

    Rhne-Alpes. La tendance est particulirement forte en Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrnes ainsi quen Guyane et la Runion quiprsentent un taux annuel dvolution suprieur 1 %. En revanche,les Antilles insulaires Guadeloupe et Martinique sont dsormaisentres dans des rythmes de croissance plus faibles. loppos,dans les rgions littorales de la Manche, le Nord et lEst de la Fran-ce, le Centre et le Massif Central, la population vieillit et ne saccrotplus que trs peu ; Champagne-Ardenne prsente mme un tauxdvolution lgrement ngatif ( 0,05 %).Le solde naturelde population est assez faible dans lensemble de

    la mtropole. En effet, 15 rgions prsentent un taux dvolutionannuel infrieur 0,4 % et deux dentre elles prsentent mme unsolde moyen ngatif entre 1999 et 2006. Parmi les rgions restan-tes, seules les rgions dOutre-mer, lle-de-France et Rhne-Alpesprsentent des taux dvolution annuels suprieurs 0,5 %. Le casde lle-de-France est particulier : linstallation sans cesse renouve-le de jeunes actifs en dbut de carrire professionnelle et con-jugale est lorigine dun excdent des naissances sur les dcstrs suprieur la moyenne nationale (0,9 %).De fait, ce sont les migrations qui dessinent aujourdhui le paysagede lvolution dmographique. De part et dautre dune large diago-

    nale qui court de la Basse-Normandie Rhne-Alpes o les chan-ges dmographiques squilibrent, deux mondes sopposent. UneFrance du Nord et de lEst, agglomration parisienne comprise, quiperd de la population au jeu des migrations et une France, essentiel-lement littorale qui, de la Bretagne la Provence, en gagne.Au final, une inversion de tendances est en cours : depuis 1999, lapopulation des moins de 25 ans saccrot en le-de-France et danstoutes les rgions du sud de la France lAquitaine, Midi-Pyrnes,le Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Cte dAzur, Rhne-Alpeset la Corse.

    Le solde naturel de population

    est issu des statistiques de

    ltat civil. Il est constitu

    par la diffrence entre les

    naissances et les dcs

    domicilis. Le solde apparent

    des entres et des sorties,

    qui est calcul comme la

    diffrence entre la variation

    de population observe lenqute de recensement

    et le solde naturel, permet

    lui de rendre compte de

    limportance des migrations.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    " Les dpartements du Sud et du littoral atlantique gagnants au jeu des migrations internes ", INSEE Premire,n 1116, janvier 2007.

    VOLUTION DE LA POPULATIONET MIGRATIONS

    I.1

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    TAUX DVOLUTION ANNUEL MOYEN1999-2006 DE LA POPULATION TAUX DVOLUTION ANNUEL MOYEN1999-2006 DE LA POPULATIOND AU SOLDE NATUREL

    TAUX DVOLUTION ANNUEL MOYEN1999-2006 DE LA POPULATION

    D AU SOLDE MIGRATOIRE

    TAUX DVOLUTION ANNUEL MOYEN1999-2005 DE LA POPULATION

    DES MOINS DE 25 ANS

    SOURCEINSEE, RP99, tat-civil, Enqutes Annuelles de Recensement au 1erjanvier 2005 et au 1erjanvier 2006.

    En %

    de 1 3,8

    de 0,5 1

    de 0 0,5

    de 1 0

    En %

    de 0,8 2,8

    de 0,5 0,8

    de 0 0,5

    de 0,4 0

    En %

    de 0,5 1,3

    de 0 0,5

    de 0,3 0

    de 0,8 0,3

    En %

    de 0,8 1,3

    de 0,4 0,8

    de 0 0,4

    de 0,4 0

    15

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    Entre 1999 et 2004, 2 % des habitants de France mtropolitaine ont

    chang de rgion chaque anne. Ce rythme est le plus lev atteintdepuis 50 ans et tout indique que les mobilits rsidentielles vont sepoursuivre. Le rsultat final de ces migrations internesdevrait conti-nuer dopposer une France qui en bnficie situe au Sud-Ouest dunaxe Lyon-Caen une France du Nord et de lEst qui migre. Le cons-tat rcent (1999-2004) confirme les tendances observes entre 1990et 1999. Le sens de ces mobilits rsidentielles dpend de lge : en2004 lle-de-France, qui prsente le solde positif le plus lev entre 20et 29 ans, affiche en contrepartie le dficit migratoire le plus fort pourles moins de vingt ans (- 53,3 pour 10 000 habitants). linverse, lOuest

    de la France, le Massif Central et la Corse perdent des jeunes actifs endbut de carrire (20-29 ans), mais la perte est largement compensepar des arrives dans les autres tranches dge. De fait, seules troisrgions, toutes situes dans le Sud Midi-Pyrnes, Provence-Alpes-Cte-Dazur, Languedoc-Roussillon bnficient de soldes positifs quelque soit lge. Dans ces mobilits rsidentielles deux types de flux sontessentiels. Lun passe par la rgion parisienne qui joue un rle excdantlargement son poids dmographique : quatre migrants sur dix entrent ousortent dle-de-France ; lautre est constitu pour lessentiel dchangesde proximit, un migrant sur deux sinstalle dans une rgion mitoyenne

    de la rgion quil quitte.Lobservation des mobilits en cours dtudes et en dbut de vie activeque permet lenqute Gnration du CEREQ montre limportancede la formation initiale et du premier emploi dans la gense de cesmigrations : 20 % des jeunes 27 % des sortants de lenseignementsuprieur et 10 % des sortants de lenseignement secondaire ayantquitt le systme ducatif en 1998 nhabitaient plus trois ans plustard dans la rgion o ils avaient achev leur formation initiale. Cesmobilits annulent certaines migrations qui ont eu lieu en cours dtu-des : la moiti des mobilits des sortants du secondaire et le tiers desmobilits des sortants de lenseignement suprieur correspondent

    un retour vers la rgion o ils taient entrs au collge. La mobilitpermet aussi de trouver un emploi correspondant plus prcisment la qualification acquise. Plus le diplme est lev plus les mobilitssont frquentes : 19 % des jeunes mobiles au niveau dun bac+2 nondiplm et 62 % pour les diplms dcoles dingnieurs.Au final, toutes les rgions du Sud de la France, le Limousin, Rhne-Alpes, le Nord-Pas-de-Calais, lAlsace, la Lorraine et lle-de-Francegagnent des jeunes en cours dtudes. Seules quatre rgions ga-gnent aux changes en tout dbut de vie active : la Picardie, le Cen-tre, lAlsace, et, surtout lle-de-France

    Le solde migratoire interne

    est estim par diffrence

    entre les arrivants et lessortants partir de la

    question sur le lieu de

    rsidence prcdent

    lenqute de recensement.

    Seuls les changes entre

    rgions mtropolitaines

    sont pris en compte. Il

    diffre du solde migratoire

    apparent de la rgion qui

    est la diffrence entrelaccroissement total de

    la population et le solde

    naturel tabli partir

    des registres de ltat

    civil (naissances moins

    dcs) et qui, par voie de

    consquence, comprend

    aussi le solde des changes

    avec les pays trangers.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Des changements de rgion plus frquents qui bnficient aux rgions du Sud et de lOuest. INSEE Premire,n1028, juillet 2005. Dune rgion lautre, la mobilit des jeunes en dbut de vie active. CEREQ Bref,n198, juin 2003. Les changes de population entre zones demploi : six profils types INSEE Premire,n1074, mai 2006.

    LES MIGRATIONS PAR GEET LA MOBILIT DES JEUNES

    I.2

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    TAUX ANNUEL DE MIGRATION NETTEDES MOINS DE 20 ANSEN 2004 TAUX ANNUEL DE MIGRATION NETTEDES20 29 ANSEN 2004

    SOLDE MIGRATOIRE DE LA GNRATION 98ENTRE LA 6EET LA FIN DES TUDES

    SOLDE MIGRATOIRE DE LA GNRATION 98ENTRE LA FIN DES TUDES ET LA VIE ACTIVE

    SOURCEINSEE, RP99, Enqutes Annuelles de Recensement 2004 et 2005 - Enqute Creq Gnration 98.

    Pour 10 000 habitants

    de 36 67

    de 0 36

    de 24 0

    de 54 24

    Pour 10 000 habitants

    de 74 152

    de 0 74

    de 86 0

    de 166 86

    19 000

    9 500

    1 900

    1 900 9 500

    16 000

    8 000

    1 600

    1 600 8 000

    17

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    Le pilotage territorial de loffre de formation sinscrit dans une ten-

    sion permanente entre proximit et diversit. Proximit , car ilfaut offrir tous et en particulier aux plus dfavoriss qui sontpeu mobiles des solutions de formation dans un environnementproche. Diversit , car cest la richesse des solutions ducati-ves en termes de filires et de spcialits de formations qui per-met les orientations russies et limite checs et dcouragements. moyens forcment limits, larbitrage est permanent entre cesdeux contraintes, mais lintensit de la tension dpend beaucoupde loccupation de lespace par la population. Lintrt de la cartedes densits de population communale prsente ici est de mon-

    trer combien les rgions ne sont pas loges la mme enseigne.En le-de-France, dans le Nord-Pas-de-Calais, en Alsace, dans lavalle du Rhne et sur littoral mditerranen la population est con-centre dans de vastes espaces durbanisation continue. Dans lesPays de la Loire, en Bretagne, en Basse et Haute-Normandie et enPicardie rgne un maillage serr de communes rurales peuples etde petites units urbaines, la densit de population ny est jamaistrs forte, jamais trs faible. La configuration la plus dlicate seretrouve sur la fameuse diagonale du vide des gographes : deChampagne-Ardenne jusquen Aquitaine en passant par la Bourgo-

    gne, le Centre, lAuvergne, le Limousin et Midi-Pyrnes. Lespaceest ici constitu de vastes tendues trs faiblement peuples do-tes dun maillage lche et discontinu de concentrations urbainespetites ou moyennes.La carte de France des aires urbaines apporte une informationcomplmentaire. Elle invite des cooprations, ou, tout du moins, des coordinations interrgionales tant lorganisation des flux quo-tidiens de population quelle met en vidence dmontre la fragi-lit oprationnelle de certaines frontires administratives. Le casde Paris est extrme : laire urbaine de Paris-le-de-France dbordelargement les frontires de la rgion le-de-France et polarise une

    part trs importante de la population dans trois rgions limitrophes :la Picardie, la Haute-Normandie et le Centre. Le fait nest pas isol,il y a dautres exemples de polarisation continue transgressant leslimites rgionales, par exemple, laxe urbain partant de lAlsace,traversant la Franche-Comt pour rejoindre Dijon et descendre lavalle de la Sane jusqu Lyon. Enfin, les grandes aires urbainesrgionales ne sont pas toujours ancres au centre de leur rgion :laire urbaine de Bordeaux jouxte le Poitou-Charentes, celle de Tou-louse stend jusqu la frontire du Languedoc-Roussillon, et lonpourrait citer Dijon, Nantes

    Une unit urbaine est un

    ensemble dune ou plusieurs

    communes prsentant une

    continuit du tissu bti

    (pas de coupure de plus

    de 200 mtres entre deux

    constructions) et comptant au

    moins 2 000 habitants.

    Les aires urbainespermettent dentrer dans

    le fonctionnement du

    territoire en introduisant la

    polarisation par lemploi et

    les dplacements domicile-

    travail. Une aire urbaine est

    un ensemble de communes

    dun seul tenant et sans

    enclave constitu par : un

    ple urbain qui est une uniturbaine offrant au moins

    5 000 emplois ntant

    pas elle-mme attire

    plus de 40 % par une autre

    unit urbaine entoure

    dune couronne priurbaine

    compose de communes

    rurales ou urbaines dont au

    moins 40 % de la population

    rsidente possdant un

    emploi travaille dans le restede laire urbaine.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Le zonage en aires urbaines en 1999. 4 millions dhabitants en plus dans les aires urbaines , INSEE Premire,N 765, avril 2001. Les dplacements domicile-travail amplifis par la priurbanisation , INSEE Premire,N 1129, mars 2007.

    DENSIT DE POPULATION,URBANISATION

    I.3

    18

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    19/88

    SOURCEInsee (RP 99).

    CATGORIES

    DE COMMUNES

    Espace dominante urbaine

    Aires urbaines

    Ples urbains

    Couronnes priurbaines

    Communes multipolarises

    Espace dominante rurale

    Limite daire urbaine

    Limite rgionale

    Limite dpartementale

    DENSIT DE POPULATIONPAR COMMUNES

    Nombre dhabitants au km2

    5 000 et plus

    2 000 moins de 5 000

    1 000 moins de 2 000

    80 moins de 1 000

    30 moins de 80 moins de 30

    IGN-Insee-2002

    19

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    20/88

    Au cours des cinquante dernires annes, une rvolution sest pro-

    duite dont les effets sont loin dtre puiss car le niveau de diplmedes parents dtermine les stratgies scolaires des enfants. Depuis1946, la dure mdiane de scolarisation est passe de 7 14 ans et laproportion de bacheliers dans chaque gnration de 4 60 % dansle mme temps la proportion de titulaires dun CAP ou dun BEPparmi les 25-34 ans triplait. Au lendemain de la guerre, labsence dediplmes lentre dans la vie active tait la norme. Cette situationest moins frquente aujourdhui mais elle est loin davoir disparu : en2005, parmi les jeunes de 20 24 ans qui ont achev leur formationinitiale, 17 % ne dtiennent ni CAP, ni BEP, ni baccalaurat, et, a

    fortiori, aucun titre de lenseignement suprieur. Si lon considrelensemble de la population rsidente en France en 2004 estimepar les enqutes annuelles de recensement la part de ceux qui d-clarent navoir aucun diplme demeure importante. Elle est trs in-galement rpartie sur le territoire. Elle demeure trs leve dans lesrgions dOutre-mer : plus dun individu sur deux la Runion et enGuyane et plus de quatre sur dix en Guadeloupe et la Martinique.En France mtropolitaine, la proportion varie de 26 % en le-de-Fran-ce plus de 37 % en Picardie et en Champagne-Ardenne ; de plus,son ingale importance dessine des espaces continus faiblesse du

    nombre de non diplms au Sud, dans lEst et lOuest, importancedans le Nord et dans le Centre de la France qui rappellent lexisten-ce passe de cultures scolaires diffrentes. Les individus dclarantdtenir un CAP ou un BEP comme plus haut diplme sont en propor-tion plus nombreux dans les cinq rgions o lapprentissage artisanaltraditionnel a bien rsist au dclin dans les annes 60-70 : les Paysde la Loire, le Centre, la Bourgogne, lAlsace et la Lorraine.En 2004, un peu plus dun franais sur cinq dclare dtenir un di-plme de lenseignement suprieur : 10 % ont un BTS, un DUT, unDEUG, ou un diplme de ce niveau et 11 % un diplme de lensei-gnement suprieur long ; les premiers sont assez bien rpartis sur

    lensemble du territoire, ce nest pas le cas des seconds. Hormisdans les rgions dOutre-mer, en Corse, en Champagne-Ardenne eten Basse-Normandie, la proportion de diplms de lenseignementsuprieur court est assez homogne, 8,4 % au moins, 11,5 % auplus. Les diplms de lenseignement suprieur long se concen-trent eux beaucoup plus : 19,6 % des habitants de lle-de France etmoins de 7,6 % dans le Limousin, en Poitou-Charentes, en Bourgo-gne, en Champagne-Ardenne, en Picardie, et en Basse-Normandie.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    ESQUIEU P., POULET-COULIBANDO P., Vers un enseignement secondaire de masse (1985-2001) , INSEE, Donnes sociales2002/2003,pp. 71-80, 2003.

    LA POPULATIONPAR NIVEAU DE DIPLME

    I.4

    20

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    21/88

    PART*

    DES INDIVIDUS SANS DIPLMESEN 2004 PART*

    DES INDIVIDUS AYANT LE CAP OUBEP COMME PLUS HAUT DIPLMEEN 2004

    PART*DES DIPLMS DUN PREMIERCYCLEDE LENSEIGNEMENT SUPRIEUR EN

    2004

    PART*DES DIPLMS DUN SECONDOU TROISIME CYCLEDE LENSEIGNEMENT

    SUPRIEUR EN 2004

    SOURCEINSEE, RP99, Enqutes Annuelles de Recensement 2004 et 2005.

    En %

    de 48,6 51,6

    de 41 48,6

    de 33,4 41

    de 25,8 33,4

    En %

    de 25,3 28,7

    de 21,8 25,3

    de 18,3 21,8

    de 14,8 18,3

    En %

    19,6

    de 9,6 11,6

    de 7,6 9,6

    de 5,6 7,6

    En %

    de 10 11,5

    de 8,4 10

    de 6,8 8,4

    de 5,3 6,8

    *

    Dans lensemble de la population

    21

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    Le produit intrieur brut (PIB) rgional estime la richesse produite

    par lactivit conomique dans la rgion. Celle-ci rsulte du nombreet de la productivit apparente des emplois qui y sont domicilis.Ainsi, elle seule, lle-de-France produit 28 % de la valeur ajou-te alors quelle ne rassemble que 19 % des habitants et 22 % delemploi. La part relative des salaris un haut niveau de responsa-bilit, le fort taux dactivit des habitants de la rgion et le nombredes emplois situs en le-de-France mais occups par des habitantsdautres rgions, sont autant de facteurs qui se conjuguent pourexpliquer ces diffrences. Le PIB rgional par habitant est donc plusun indicateur de lintensit de lactivit conomique quun indicateur

    de la richesse des habitants. Il oppose lle-de-France 41 622 eurospar habitant en 2004 lensemble des autres rgions ; la rgionRhne-Alpes occupant une situation intermdiaire 26 988 euroscontre 24 041 en moyenne hors le-de-France. Lvolution de cetindicateur est particulirement intressante : elle montre une corr-lation trs nette avec les mouvements migratoires. Lactivit cono-mique et la richesse produite par habitant saccroissent sur le littoralatlantique et mditerranen et dans la rgion Midi-Pyrnes ; la po-pulation qui sinstalle dans ces rgions comporte donc de nombreuxindividus en activit.

    La part des mnages non imposs limpt sur le revenu des per-sonnes physiques (IRPP) est un bon indicateur du revenu des m-nages rsidant dans une rgion qui influence la fois les ambitionsscolaires des familles et leurs capacits dinvestissement danslavenir professionnel de leurs enfants. Cette proportion de mna-ges faibles revenus demeure plus forte dans certaines rgions trsrurales (Limousin, Corse, Poitou-Charentes, Languedoc-Roussillon,Basse-Normandie) ou dans certains bassins industriels anciens(Nord-Pas-de-Calais) ; elle est plus faible dans les rgions qui abri-tent de grandes mtropoles comme lle-de-France et Rhne-Alpes,ou dans les rgions articules une zone europenne prospre, ce

    qui est le cas de lAlsace. Lvolution rcente est instructive : elletmoigne dune monte des ingalits dans deux rgions trs ri-ches, lle-de-France et lAlsace. Il faut probablement y voir leffetde la prcarisation de nombreux emplois. La proportion de mnagesnon imposs augmente galement avec la dsindustrialisation dansla France de lEst et dans la rgion Centre. Dans toutes les autresrgions mtropolitaines, la part des mnages plus aiss augmenteet le rythme de cette volution est mme soutenu dans le grandOuest en Languedoc-Roussillon et en Corse.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Les produits intrieurs bruts rgionaux en 2003. Forte concentration spatiale et dynamismes contrasts, INSEE Premire,n 1055,dcembre 2005.

    PRODUIT INTRIEUR BRUTET REVENUS DES HABITANTS

    I.5

    22

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    23/88

    PIB RGIONAL PAR HABITANTEN 2004 VOLUTIONDU PIB RGIONALPAR HABITANT DE 1999 2004

    PART DES MNAGES FISCAUXNON IMPOSS LIRPP EN 2004

    VOLUTIONDE LA PART DES MNAGESFISCAUX NON IMPOSS LIRPP

    DE 1999 2004

    SOURCEINSEE, Comptes rgionaux, Estimations de population au 1erjanvier - Dir. gnral des impts, Revenus fiscaux des mnages.

    En euros

    de 29 900 41 700

    de 26 900 29 900

    de 23 900 26 900

    de 20 900 23 900

    En %

    de 18,8 22,4

    de 16,8 18,8

    de 14,8 16,8

    de 12,7 14,8

    En %

    de 0 1,1

    de 1,7 0

    de 3,1 1,7

    de 4,5 3,1

    En %

    de 44,3 50

    de 38,8 44,3

    de 33,3 38,8

    de 27,8 33,3

    23

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    25/88

    II

    Entre 1994 et 2004 il sest cr en France 312 000 emplois enmoyenne chaque anne. Nanmoins, les crations demploi ont

    t en proportion beaucoup plus nombreuses dans les rgions dupourtour mditerranen et du littoral atlantique ainsi que dans troisautres rgions frontires Rhne-Alpes, lAlsace et le Nord-Pas-de-Calais. De plus, lvolution de lemploi au cours de la dernire r-cession (2002-2004) oppose un dynamisme persistant des crationsdemplois Outre-mer, sur le littoral atlantique et dans les rgions duSud de la France des pertes nettes demplois en le-de-France etdans lEst, Alsace excepte.Les quatre rgions mtropolitaines o la proportion dindividus ayantun emploi ou en recherchant un est la plus faible sont galementcelles o le taux de chmage est le plus lev. De mme une re-

    lation existe entre la participation des hommes et des femmes aumarch du travail : les rgions o le taux dactivit des hommes estle plus lev sont galement celles o les femmes participent leplus au march du travail.

    EMPLOI

    25

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    26/88

    Les quatre rgions o la proportion dindividus gs de 15 64 ans

    en activit est la plus faible sont galement les quatre rgions o letaux de chmage est le plus lev : le Nord-Pas-de-Calais, le Lan-guedoc-Roussillon, la Corse et Provence-Alpes-Cte dAzur. Mais onne peut, par ailleurs, proposer aucune relation simple entre les tauxde chmage, la dmographie, et le dynamisme conomique dunepart, et les diffrentes proportions de personnes en activit selonlge ou le sexe dautre part. Il semble en revanche quune relationexiste entre lactivit des hommes et celle des femmes, les rgionso le taux dactivit des hommes est le plus lev sont galementcelles o les femmes participent le plus au march du travail : lle-

    de-France, lAlsace, le Centre et les Pays de la Loire.En 2005, six points sparent la rgion o les hommes participent leplus au march du travail de celles o ils sont les moins actifs .Lcart est double pour les femmes, il atteint 13 points, en raisonde taux trs levs en le-de-France et en Alsace et assez faiblesen Corse et dans le Nord-Pas-de-Calais. Hormis ces rgions, le tauxdactivit des femmes est assez homogne en mtropole, dans13 rgions sur 22 il ne varie que de trois points (entre 65,2 % et68,5 %). Lobservation est dailleurs trs proche pour les hommes :dans 14 rgions sur 22 il est compris entre 74,8 % et 78 %.

    Entre 39 et 48 % des jeunes de 16 25 ans ont un emploi ou enrecherchent un. La carte rgionale de lactivit des jeunes nest pasle miroir invers de celle de leur scolarisation. Certes, lle-de-Fran-ce, le Languedoc-Roussillon, et Midi-Pyrnes conjuguent fort tauxde scolarisation et faible taux dactivit des moins de 25 ans, mais,dans les Pays de la Loire ou en Alsace, les deux taux affichent desvaleurs leves. Dans le Nord-Pas-de-Calais et en Provence-Alpes-Cte dAzur, ce taux dactivit est parmi les plus faibles sans que letaux de scolarisation des 20-24 ans soit parmi les plus levs.Le taux dactivit des 55 64 ans semble diffrencier beaucoupplus les rgions entre elles : 17 points sparent le Nord-Pas-de-Ca-

    lais, rgion o le taux dactivit des sniors est le plus faible (35 %),de lle-de-France o il est le plus haut (52 %). Toutefois, en dehorsde cette dernire, seules deux rgions Midi-Pyrnes et Rhne-Alpes affichent un taux dactivit dans cette tranche dge sup-rieur 40 %, et, ici encore, la grande majorit des rgions (18 sur22) affichent en fait des valeurs assez proches comprises entre 35et 40 %.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Les taux demploi vont de 56,9 % en Languedoc-Roussillon 66,8 % dans les Pays de la Loire , INSEE Premire,n 1117, janvier 2007. Projections de population active 2005-2050. Des actifs en nombre stable pour une population ge toujours plus nombreuse , INSEEPremire,n 1092, juillet 2006.

    POPULATION ACTIVEET TAUX DACTIVIT

    II.1

    La population active au

    sens du recensement est

    compose de tous les

    individus ayant un emploi(y compris les tudiants

    salaris, les retraits actifs,

    les stagiaires rmunrs,

    etc.) et de tous ceux qui

    dclarent en rechercher

    un (les chmeurs). Cette

    dfinition, plus large

    que celle du Bureau

    international du travail

    (BIT), conduit unesurvaluation de lactivit

    et du chmage. La source

    permet en contrepartie des

    comparaisons rgionales

    que ne permet pas lenqute

    emploi, qui nest pas

    rgionalisable. Les taux

    dactivit sont calculs en

    rapportant pour chaque

    catgorie la population

    active la population totalecorrespondante (15-64 ans

    dans le cas gnral).

    26

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    27/88

    TAUX DACTIVIT DES HOMMESAU 1ERJANVIER 2005 TAUX DACTIVIT DES FEMMESAU 1ERJANVIER 2005

    TAUX DACTIVIT DES MOINS DE 25 ANSAU 1ERJANVIER 2005

    TAUX DACTIVIT DES 55 / 64 ANSAU 1ERJANVIER 2005

    SOURCEINSEE, enqutes annuelles de recensement 2004, 2005 et 2006.

    En %

    de 78 79,6

    de 76,4 78

    de 74,8 76,4

    de 73,2 74,8

    En %

    de 68,5 71,7

    de 65,2 68,5

    de 62 65,2

    de 58,7 62

    En %

    de 42,6 52,6

    de 40,1 42,6

    de 37,6 40,1

    de 35,1 37,6

    En %

    de 46 48,2

    de 43,7 46

    de 41,4 43,7

    de 39,1 41,4

    27

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    28/88

    En 2004, lagriculture, la sylviculture et la pche ne reprsentent

    plus que 3,5 % du total des emplois directs en France. Cette propor-tion varie plus que du simple au double selon les rgions. Moins de1 % des emplois en le-de-France, moins de 2 % en Alsace, entre2 et 3 % dans le Nord-Pas-de-Calais, en Haute-Normandie, en Lor-raine, en Rhne-Alpes et en Provence-Alpes-Cte dAzur. Plus de6 % en Aquitaine, en Auvergne, en Basse-Normandie, en Bretagne,en Champagne-Ardenne, dans le Limousin et en Poitou-Charentes.Nanmoins, les carts ont tendance se rduire. Au cours de ladernire dcennie, except en Champagne-Ardenne et en Bourgo-gne, la part de lemploi primaire dans lemploi total a beaucoup plus

    diminu dans les rgions o elle tait leve que dans les autres.Lemploi dans le secteur secondaire rgresse lui aussi : 26,3 % des ac-tifs occups en mtropole en 1993, 22,5 % en 2004. Dans le dtail desindustries, lvolution nest pas uniforme. Aprs avoir plutt dbauch aucours de la prcdente dcennie la construction a cr beaucoup dem-ploi depuis 1998 et sa part dans lemploi total est stable : autour de 6 %avec des diffrences faibles entre rgions. Les effectifs employs danslindustrie agroalimentaire et dans lindustrie automobile ont galementpeu volu depuis 1993. A contrario, au cours de la mme priode lin-dustrie des biens de consommation perdait prs du cinquime de ses

    emplois, et, aprs avoir bien rsist au cours des annes 1990, lindustriedes biens dquipement et lindustrie des biens intermdiaires dtruisentde trs nombreux emplois depuis le retournement conjoncturel de 2001.En 2004, seules quatre rgions conservent un profil dactivit trs indus-triel lAlsace, la Franche-Comt, la Picardie et la Haute-Normandie cenest plus le cas pour la Lorraine et pour le Nord-Pas-de-Calais. Au final,le dclin de lemploi industriel aura t beaucoup plus marqu au Nord etdans lEst de la France quau Sud et dans lOuest.Prs de trois emplois sur quatre sont dsormais exercs dans le sec-teur tertiaire ; la proportion est mme plus proche de quatre emploissur cinq en Outre-mer, en le-de-France, en Languedoc-Roussillon, en

    Provence-Alpes-Cte dAzur et en Corse. De plus, la part de lemploitertiaire continue de saccrotre dans toutes les rgions. Depuis 1993elle a gagn entre 5 et 7 points dans les rgions du Nord et de lEst dela France. Nanmoins, hormis en le-de-France, au-del dun seuil, laprogression ralentit : elle est infrieure 3 points en Outre-mer et dansles rgions mditerranennes. Il reste que lemploi tertiaire est excessi-vement htrogne, agglomrant des professions rellement tertiairesdes services et du commerce de nombreux mtiers de production(maintenance, mise au point, rparation, entretien, ouvriers et techni-ciens en mission dintrim) exercs au sein dentreprises de services.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    LAGANIER J., MOREL B., Sept zones demploi sur dix ont une base conomique dominante industrielle , INSEE, La France etses rgions,collection Rfrences , 2006, pp. 37-42.

    STRUCTURE SECTORIELLEDE LACTIVIT

    II.2

    28

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    29/88

    PART DE LEMPLOI PRIMAIREDANS LEMPLOI TOTAL (2004) EVOLUTIONDE LA PART DE LEMPLOIPRIMAIREDE 1993 2004

    PART DE LEMPLOI SECONDAIRE(HORS BTP) DANS LEMPLOI TOTAL (2004)

    EVOLUTIONDE LA PARTDE LEMPLOI SECONDAIRE(HORS BTP)

    DE 1993 2004

    SOURCEINSEE, Estimations rgionales demploi.

    En %

    de 5,5 7,1

    de 3,8 5,5

    de 2,1 3,8

    de 0,4 2,1

    En %

    de 0 2,1

    de 0,8 0

    de 2,2 0,8

    de 3,6 2,2

    En %

    de 1,9 0,7

    de 3,2 1,9

    de 4,4 3,2

    de 5,7 4,4

    En %

    de 21,1 25,9

    de 16,4 21,1

    de 11,7 16,4

    de 7 11,7

    29

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    30/88

    Contrairement la plupart des autres secteurs dactivits qui recrutent

    plutt des individus expriments en cours de carrire les secteurs delhtellerie restauration, du commerce, de la construction et des servicesaux entreprises sont trs ouverts aux jeunes sans exprience profession-nelle. Les trois premiers dentre eux sont dailleurs les secteurs qui ont leplus recours aux contrats aids et aux contrats de formation en alternance(apprentissage, adaptation, qualification, professionnalisation) ; le dernier,le secteur des services aux entreprises, recrute lui, de trs nombreuxjeunes trs diplms dans sa composante conseil et assistance etde trs nombreux jeunes non diplms dans sa composante servicesoprationnels aux entreprises qui comprend lintrim, le nettoyage, la

    scurit Selon les rgions ces secteurs occupent un place ingale.La part des emplois de lhtellerie-restauration dans lemploi salarirgional peut ainsi varier du simple au double entre deux rgionsmtropolitaine. Elle est trs leve en Corse et en Provence-Alpes-Cte dAzur, leve dans le Languedoc-Roussillon, en le-de-Franceet en Alsace. Elle est en revanche, beaucoup plus faible dans les an-ciennes rgions industrielles du Nord et de lEst, en priphrie Nord-Ouest du bassin parisien ainsi quen Limousin, dans le Centre, enPoitou-Charentes et dans les Pays de la Loire.Le poids de la construction en Corse (9,4 %) est sans quivalent. Il

    traduit limportance du tourisme rsidentiel insulaire mais il provientgalement du faible poids des activits industrielles et de service.Inversement, la faible part des emplois de la construction en le-de-France (4,4 %) ne signifie pas une faiblesse de lactivit mais lavigueur de lensemble des autres secteurs (industrie, commerce,services). Partout ailleurs en mtropole, la construction reprsenteentre 5,4 % et 7,4 % des emplois directs.La part du commerce est plus leve dans le sud de la France : enAquitaine, en Languedoc-Roussillon, en Provence-Alpes-Cte dAzuret en Corse le commerce rassemble en 2004 plus de 15 % des em-plois salaris. Le commerce est galement surreprsent dans lem-

    ploi salari en Midi-Pyrnes, en Poitou-Charentes, en Bretagne, dansle Nord-Pas-de-Calais et en Alsace. Toutefois, les emplois peuventtre trs divers : grandes plates-formes de tldistribution dans lenord, logistique et commerce de gros dans les mtropoles, commer-ce de dtail ou grande distribution forment des univers disparates.Le secteur des services oprationnels est beaucoup plus concentrsur le territoire. Son importance traduit le poids des grandes entrepriseset de leurs politiques dexternalisation des activits. Sans surprise, ilreprsente une part importante de lemploi en le de France, en Rhne-Alpes et dans le Nord-Pas-de-Calais.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    La rpartition spatiale de lemploi et des salaires en 2004 , INSEE Premire,n 1100, septembre 2006.

    LES SECTEURS DACTIVITOUVERTS AUX JEUNES

    II.3

    La part du secteur des

    services aux entreprises

    rapporte lemploi salari

    dans le secteur des"services oprationnels

    aux entreprises" et dans

    les activits de "conseil

    et assistance" de la

    Nomenclature conomique

    de synthse (NES 36)

    lemploi salari total.

    Au del des activits de

    services aux entreprises

    (entretien, scurit,maintenance de site) "les

    services oprationnels aux

    entreprises" comprennent

    tous les emplois sous contrat

    dintrim quel que soit le

    secteur dactivit o ils sont

    mis en uvre.

    30

  • 7/22/2019 brochureCNFPTLV

    31/88

    PART DES HTELS ET RESTAURANTSDANS LEMPLOI SALARI (2004) PART DU COMMERCEDANS LEMPLOI SALARI (2004)

    PART DE LA CONSTRUCTIONDANS LEMPLOI SALARI (2004)

    PART DES "SERVICES OPRATIONNELS"ET "CONSEIL ET ASSISTANCE"DANS LEMPLOI SALARI (2004)

    SOURCEINSEE, Estimations rgionales demploi.

    En %

    de 4,4 5,2

    de 3,7 4,4

    de 3 3,7

    de 2,3 3

    En %

    de 15 16,1

    de 13,7 15

    de 12,4 13,7

    de 11,1 12,4

    En %

    de 14 16,7

    de 11,2 14

    de 8,4 11,2

    de 5,6 8,4

    En %

    de 7,4 9,4

    de 6,4 7,4

    de 5,4 6,4

    de 4,4 5,4

    31

  • 7/22/2019 brochureCNFPTLV

    32/88

    La fonction publique dtat, la fonction publique territoriale et la fonction

    publique hospitalire emploient environ 5 millions de personnes ce quireprsente un cinquime de lemploi total : 51 % dans la fonction pu-blique dtat, 29 % dans la fonction publique territoriale et 20 % dansla fonction publique hospitalire. Selon les rgions la part de lemploipublicest variable. Faible dans les Pays de la Loire (16,1 %), en Alsace,en Rhne-Alpes, en Haute-Normandie et dans la rgion Centre, elle d-passe 22 % en Provence-Alpes-Cte dAzur, en Languedoc-Roussillon,en Limousin et en Lorraine, et elle est suprieure 25 % en Corse etdans les rgions dOutre-mer (30 % des emplois en Guyane). Si plu-sieurs logiques sont lorigine de ces disparits, deux sont essentiel-

    les. La premire est relative la dmographie : ainsi la faible densit depopulation et lenclavement des zones habites conduisent maintenirun grand nombre dtablissements publics , ou, linverse, le dynamis-me des naissances appelle une forte prsence denseignants. Dans lesdeux cas il sagit dassurer lgalit daccs aux services publics sur leterritoire. La deuxime logique est plus conomique. Limportance delemploi public traduit en creux une certaine faiblesse de lemploi dansle secteur priv et associatif. Ainsi, dans les rgions particulirementtouches par le chmage le Nord-Pas-de-Calais, le Languedoc-Rous-sillon, Provence-Alpes-Cte dAzur lemploi public occupe une place

    importante, et, inversement, il est proportionnellement plus faible lors-que le chmage est plus limit comme en Alsace, dans les Pays de laLoire, dans le Centre ou en Rhne-Alpes. Nonobstant il faut noter que,prises individuellement les trois fonctions publiques se rpartissent etvoluent de faon trs diffrente sur le territoire. cot de ces emplois qui - hormis les contrats emploi solidarit oules emplois-jeunes - sont stables dans leur grande majorit, se dve-loppent dans le secteur priv et semi-public des formes particuliresdemploi. En 2004, 21,1 % des emplois occups dans ces secteurslont t temps partielet 5,4 % relvent de missions dintrim.Ces emplois sont le plus souvent occups par des jeunes en dbut

    de vie active. Lintrim est plutt mobilis dans lindustrie et par lesentreprises de taille moyenne ou grande et il se rencontre plus fr-quemment au nord dun axe Lyon-Nantes. Le travail temps partiel,souvent associ un emploi de dure limite, caractrise plutt lesactivits de commerce, de services oprationnels aux entreprises,de services la personne, lindustrie agro-alimentaire et les activitssaisonnires. Sa gographie est assez homogne : hormis la Ru-nion et dans le Languedoc-Roussillon o il est surreprsent enle-de-France, en Picardie, et dans le Centre o il est plutt moinsfrquent il reprsente toujours entre 20 et 24 % des emplois.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    BRENOT-OULDALI A., Lemploi public en rgion , INSEE, Donnes sociales,2006, pp. 235-244.WARZEE C., Des premiers emplois diversifis selon les rgions, mais des trajectoires professionnelles proches , INSEE, Donnessociales,2006, pp. 315-321.

    EMPLOI PUBLIC, TEMPS PARTIELS,INTRIM

    II.4

    La part de lemploi public

    rapporte le nombre total des

    emplois rgionaux dans les

    trois fonctions publiques

    territoriale, hospitalire et

    fonction publique dtat,

    y compris les stagiaires, lescontractuels,

    les emplois aids et les

    enseignants du priv sous

    contrat au nombre total des

    emplois issus des estimations

    rgionales demploi.

    Le taux de temps partiel et

    le taux demploi en mission

    dintrims prsents ici

    sont issus des Dclarations

    Annuelles de Donnes

    Sociales (D.A.D.S). Utilises

    pour le calcul des cotisations

    sociales, elles font lobjet

    dexploitations statistiquesqui permettent de dcrire

    les caractristiques des

    emplois (hors fonction

    publique dEtat) un niveau

    gographique fin.

    32

  • 7/22/2019 brochureCNFPTLV

    33/88

    PART DE LEMPLOI PUBLICEN 2003 EVOLUTION DE LA PART DE LEMPLOIPUBLICDE 1999 2003

    PART DES TEMPS PARTIELSEN 2004

    PART DE LINTRIMEN 2004

    SOURCEINSEE, estimations rgionales demploi - DADS 2004 - DGAFP, bureau des statistiques, des tudes et de lvaluation.

    En %

    de 26,3 29,7

    de 22,1 26,3

    de 19,5 22,1

    de 16,1 19,5

    En %

    de 0 2,5

    de 1 0

    de 2,4 1

    de 7,3 2,4

    En %

    de 5,8 7,7

    de 3,8 5,8

    de 2,2 3,8

    de 0,4 2,2

    En %

    de 24,5 27

    de 22,1 24,5

    de 19,7 22,1

    de 17,3 19,7

    33

  • 7/22/2019 brochureCNFPTLV

    34/88

    En 2004, lemploi non salarireprsente 8,8 % de lemploi total. Cet

    univers des travailleurs indpendants est trs htrogne. Il assembledes professions - ou des modes dexercice de mtiers - trs divers, delagriculteur exploitant au mdecin spcialiste en passant par lartisanou le petit commerant. Les diffrents sous-ensembles ont connu desvolutions divergentes au cours des quinze dernires annes. La dis-parition des petites exploitations agricoles sest acclre dans les an-nes 70 et lon ne dnombre plus que 679 000 agriculteurs exploitantset aides familiaux en 2005. Il en va de mme pour les petits dtaillantsen alimentation, les quincailleries, les dtaillants en articles de sport,en articles de luxe, en habillement Dans une moindre mesure, les

    artisans indpendants sont aussi moins nombreux aujourdhui quils neltaient en 1990. Inversement le nombre de professions librales esten expansion continue - titre dexemple, le nombre davocats a triplet le nombre dinfirmires librales a doubl depuis 1990 et de nou-velles professions apparaissent comme formateur indpendant, coach,expert De fait le profil moyen du travailleur indpendant est en traindvoluer : moindre participation du conjoint son activit, rle accru dudiplme dans linstallation son compte, une exprience du chmageplus frquente et des transmissions familiales plus rares. Nanmoins,lvolution en cours na pas produit tous ses effets et ce sont les for-

    mes traditionnelles de lindpendance conomique, agriculteurs, petitscommerants et artisans qui contribuent encore le plus dessiner lacarte de France des indpendants.L o les indpendants sont plus rares, les petits tablissements lesont aussi. La rgle se vrifie en Alsace, en Lorraine, dans le Nord-Pas-de-Calais, en Picardie, en Haute-Normandie et en le-de-France ;elle ne connat quune exception : les Pays de la Loire. A loppos,la part de lemploi dans les tablissements de moins de dix sa-larisqui est de 20,1 % en moyenne avoisine 25 % en Provence-Alpes-Cte dAzur, dpasse 26 % en Languedoc-Roussillon et 31 %en Corse. Cette relative hypertrophie des petites structures semble

    associe limportance des activits touristiques saisonnires dansces rgions. La part de lemploi dans les tablissements de plus de200 salaris est plus importante : en moyenne nationale 30,1 % dessalaris y exercent leur activit. La proportion atteint 41 % en le-de-France o coexistent les grands siges sociaux et de nombreusesplateformes industrielles ; les grands tablissements sont galementplus influents en Franche-Comt, en Alsace, en Lorraine, dans leNord-Pas-de-Calais et en Haute-Normandie. Partout ailleurs, ils re-prsentent au moins 22 % de lemploi.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    BEFFY M., Moins dartisans, des professions librales en plein essor , INSEE, Donnes sociales,2006, pp. 139-155.

    LES INDPENDANTS ET LEMPLOI SALARISELON LA TAILLE DES TABLISSEMENTS

    II.5

    Dans les estimations

    annuelles demploi mobilises

    ici, lemploi non salari

    rassemble les agriculteurs

    exploitants, les artisans, les

    commerants indpendants

    et les professions librales, ycompris leurs aides familiaux

    non salaris. Les chefs

    dentreprises salaris y

    compris dune structure

    juridique quils contrlent

    nen font pas partie.

    La part de lemploi dans les

    tablissements de moins de

    dix salaris rapporte lemploi

    au 31 dcembre de lanne

    dans ces tablissements

    au nombre total des

    emplois de lensemble des

    tablissements. Numrateur

    et dnominateur sont issusdu dispositif dobservation

    Connaissance localise de

    lappareil productif (CLAP),

    dvelopp par lInsee.

    34

  • 7/22/2019 brochureCNFPTLV

    35/88

    PART DES INDPENDANTSDANS LEMPLOI TOTAL EN 2004 EVOLUTION DE LA PART DESINDPENDANTSDE 1993 2004

    PART DES EMPLOIS DANS LESTABLISSEMENTS DEMOINS DE

    10 SALARISEN 2004

    PART DES EMPLOIS DANS LESTABLISSEMENTS DEPLUS DE

    200 SALARISEN 2004

    SOURCEINSEE, Estimations rgionales demploi - Connaissance localise de lappareil productif (CLAP).

    En %

    de 12,6 14,7

    de 10,4 12,6

    de 8,2 10,4

    de 6 8,2

    En %

    de 2,3 0,4

    de 4,2 2,3

    de 6,1 4,2

    de 8 6,1

    En %

    de 34,6 41

    de 28,3 34,6

    de 22 28,3

    de 15,7 22

    En %

    de 27,8 31,6

    de 24 27,8

    de 20,2 24

    de 16,4 20,2

    35

  • 7/22/2019 brochureCNFPTLV

    36/88

    Au cours de la dcennie 1994-2004, il sest cr en France 312 000 em-

    plois en moyenne chaque anne. Nanmoins, ces crations demploiont t trs sensibles la conjoncture. Aux 628 000 crations nettesde lanne 2000 sopposent ainsi les 36 000 destructions nettes delanne 2003. Si lon considre lensemble de la priode, cest dans lesrgions dOutre-mer que lvolution de lemploi a t la plus favorable,la Runion et la Martinique affichant des taux dvolution extrmementlevs, respectivement 2,2 % et 2,8 % lan. En mtropole les crationsdemplois sont en proportion beaucoup plus nombreuses dans les r-gions du pourtour mditerranen et du littoral atlantique ainsi que danstrois autres rgions frontires Rhne-Alpes, lAlsace et le Nord-

    Pas-de-Calais. Elles sont beaucoup moins dynamiques en le-de-Franceet dans toutes les rgions qui lui sont contigus, ainsi que dans le Mas-sif Central et dans le Nord-Est du Pays. Au cours de la dcennie, uncycle dexpansion forte (1998-2002) sest vu encadr par deux priodesde basse conjoncture. Lvolution de lemploi au cours de la dernirercession (2002-2004) oppose un dynamisme persistant de lemploi la Runion, en Martinique, en Bretagne, dans les Pays de la Loire,en Midi-Pyrnes, en Languedoc-Roussillon, en Provence-Alpes-CtedAzur et en Corse, des pertes nettes demploi en le-de-France etdans tout lEst de la France, Alsace excepte. Cette opposition dcoule

    en partie de la rpartition des emplois entre les diffrentes activitsindustrielles et commerciales qui sont plus ou moins atteintes par leseffets dune rcession. Mais, au-del de cet effet dit structurel existent des dynamismes locaux qui peuvent attnuer ou amplifier lef-fet de la structure conomique. Cet effet dit rsiduel sembleactuellement trs lev : il explique en moyenne les deux cinquimesde lvolution de lemploi.Le taux de crationdentreprise donne une indication du renouvel-lement du tissu productif. Comme pour les crations demploi, cestsur le pourtour mditerranen et le littoral atlantique quil est le pluslev avec un taux compris entre 11,8 % et 16,4 %. Les rgions

    autour du bassin parisien, ainsi que le Nord-Pas-de-Calais, la Basse-Normandie, la Franche-Comt, le Limousin, lAuvergne et la Guade-loupe prsentent linverse des taux de cration dentreprises trsfaibles, la Basse-Normandie, en particulier, affiche un taux infrieur 10 % en 2004. Le taux de surviedes entreprises pondre ces r-sultats : il est en gnral plus faible dans la plupart des rgions o letaux de cration est trs lev. Lidal tant la situation qui a prvaluces dernires annes en Bretagne et dans les Pays de la Loire, ou,dans une moindre mesure en Alsace et en Rhne-Alpes : des taux desurvie trs levs qui se conjuguent des taux de cration levs.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Les crations dentreprises poursuivent leur hausse en 2006 , INSEE Premire,n 1120, janvier 2007.REDOR P., Les rgions franaises entre diversit et similitudes , INSEE, La France et ses rgions,collection Rfrences ,2006, pp. 9-19.

    CRATION DEMPLOIS,CRATION DENTREPRISES

    II.6

    Le taux de cration

    dentreprise rapporte

    le nombre de crations

    observes une anne donneau nombre dentreprises

    au premier janvier de cette

    mme anne.

    Le taux de survie rapporte

    le nombre dentreprises qui

    nont pas disparu au nombre

    total des entreprises cres

    trois ans auparavant.

    36

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    37/88

    TAUX DVOLUTION ANNUEL MOYENDE LEMPLOI RGIONAL 1994-2004 TAUX DVOLUTION ANNUEL MOYENDE LEMPLOI RGIONAL 2001-2004

    TAUX DE CRATIONS DENTREPRISESEN 2004

    TAUX DE SURVIE 3 ANSDES ENTREPRISES CRES EN 2000

    SOURCEINSEE, estimations de taux de chmage rgionaux.

    En %

    de 2,2 2,9

    de 1,6 2,2

    de 1 1,6

    de 0,4 1

    En %

    de 1,4 2,1

    de 0,8 1,4

    de 0 0,8

    de 0,4 0

    En %

    de 72 75,5

    de 70 72

    de 68,5 70

    de 62,3 68,5

    En %

    de 16,4 18,5

    de 14,1 16,4

    de 11,8 14,1

    de 9,5 11,8

    37

  • 7/22/2019 brochureCNFPTLV

    38/88

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    39/88

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    40/88

    En 2005, le taux de chmagenational stablit 9,9 % de la popu-

    lation active soit 1,2 point de moins quen 2001. Les rgions franai-ses prsentent pourtant dimportantes disparits.Lanalyse de ces disparits rgionales fait ressortir lexistence dunlien entre dynamique dmographique et chmage : les rgions lesplus touches par le chmage peuvent galement attirer les popu-lations les plus nombreuses linverse, les rgions du centre de laFrance conjuguent des taux de chmage parmi les plus faibles unedmographie en dclin.Avec 7,8 % de taux de chmage en 2005, le Limousin arrive en ttedes rgions les moins touches, suivi de prs par la Bretagne et les

    Pays de la Loire. Les rgions les plus en difficult restent le Langue-doc-Roussillon, le Nord-Pas-de-Calais et Provence-Alpes-Cte dAzur.Les rgions du Nord et de lEst de la France, le Nord-Pas-de-Calaisnotamment, ptissent dune baisse de lemploi salari industriel con-jugue un solde dmographique nettement positif. Le Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Cte dAzur sont pnaliss par leur trsforte attractivit dmographique, que ne parvient pas compenser leniveau pourtant lev des crations demploi.En 2005, les femmes affichent un taux de chmage national de10,8 % soit 1,8 point de plus que le taux de chmage masculin

    la mme date. Les femmes semblent dsormais rattraper leurs ho-mologues masculins : lcart de taux de chmage entre hommes etfemmes est pass dun peu plus de 5 points en 1990 moins de2 points en 2005. Ainsi, le chmage des femmes, contrairement celui des jeunes, constitue de moins en moins une variable dajus-tement aux retournements conjoncturels du march du travail. Leseffets de la dgradation de la conjoncture survenue en 2002 sontinstructifs : hormis sur la faade mditerranenne le chmage aprogress partout en particulier en le-de-France, en Alsace et enFranche-Comt. Le chmage des femmes a continu de reculerdans neuf rgions et ne sest accru que trs faiblement dans dix.

    Enfin, la rpartition gographique des chmeuses suit de prs cel-le des chmeurs. La rgion le-de-France affiche, avec 0,2 points,lcart de taux de chmage hommes-femmes le plus faible demtropole.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Lvolution des marchs locaux du travail de 1962 1999 : quatre grands types de zones demploi , INSEE Premire,n 908, juillet 2003. Seules neuf rgions rsistent la hausse du chmage , INSEE Premire,n 888, mars 2003.La France et ses rgions,INSEE, collection Rfrences , 2006.

    TAUX DE CHMAGEIII.1

    Taux de chmage :

    le taux de chmage est le

    pourcentage de chmeurs

    dans la population active(actifs occups + chmeurs).

    En application de la

    dfinition internationale

    adopte en 1982 par le

    Bureau international du

    travail (BIT), un chmeur

    est une personne en ge de

    travailler (15 ans ou plus)

    qui rpond simultanment

    trois conditions :- tre sans emploi, cest--

    dire ne pas avoir travaill, ne

    serait-ce quune heure, durant

    une semaine de rfrence ;

    - tre disponible pour prendre

    un emploi dans les 15 jours ;

    - chercher activement

    un emploi ou en avoir

    trouv un qui commence

    ultrieurement.

    40

  • 7/22/2019 brochureCNFPTLV

    41/88

    TAUX DE CHMAGE BITEN 2005 VOLUTION DU TAUX DE CHMAGE BITDE 2001 2005

    TAUX DE CHMAGE BIT DES FEMMESEN 2005

    VOLUTION DU TAUX DE CHMAGE BITDES FEMMESDE 2001 2005

    SOURCEINSEE, estimations de taux de chmage rgionaux.

    En %

    de 12,2 15,3

    de 10,4 12,2

    de 9,6 10,4

    de 7,8 9,6

    En %

    de 2,2 3,3

    de 1,1 2,2

    de 0 1,1

    de 2,2 0

    En %

    de 2,2 3,3

    de 1,1 2,2

    de 0 1,1

    de 2,2 0

    En %

    de 12,2 15,3

    de 10,4 12,2

    de 9,6 10,4

    de 7,8 9,6

    41

  • 7/22/2019 brochureCNFPTLV

    42/88

    Les jeunes de moins de 25 ans reprsentent en 2005 prs dun

    demandeur demploi sur cinq en France. lchelle des rgions, lapart des jeunes parmi les demandeurs demploireste importantedans les rgions du Nord de la France : Nord-Pas-de-Calais, Picardieet Haute-Normandie qui sont aussi les trois rgions de mtropolequi recensent la plus forte proportion de jeunes dans la populationtotale. Lle-de-France qui attire un nombre important de jeunes pr-recruts sur des emplois trs qualifis affiche de ce fait la plus faibleproportion de jeunes parmi les demandeurs demploi : 13,1 %.Limpact du lien entre scolarisation et chmage ne doit pas tre n-glig : les rgions qui scolarisent le plus leurs jeunes prsentent ga-

    lement une faible proportion de jeunes parmi les chmeurs.Entre 1997 et 2001, les jeunes ont t les premiers bnficiairesde la baisse du chmage : la part des jeunes parmi les demandeursdemploi est ainsi passe de 18,7 % en 1997 16,7 % en 2001.En situation de retournement conjoncturel, les demandes demploides jeunes ragissent traditionnellement plus vite et plus vivementque celles de lensemble de la population. Les jeunes sont en effetrecruts sur des contrats en moyenne plus prcaires (CDD, intrim)que ceux de lensemble de la population. Entre 2001 et 2005, la partdes jeunes chmeurs a augment dans la quasi-totalit des rgions

    lexception de la Corse et de la Franche-Comt. Non seulement lesjeunes sont les premiers subir les effets du ralentissement de laconjoncture, mais ils subissent aussi larrt des emplois-jeunes ,et les incertitudes lies la rforme des formations en alternance.Finalement, il semble que lembellie observe depuis 2004 sur lemarch du travail sexplique en partie par la relance de politiques decontrats aids en faveur des jeunes (Plan Borloo juin 2004).La part du chmage de longue dureest en constante augmenta-tion depuis 2002. Parmi les rgions les plus touches, on retrouveles rgions dOutre-mer, la Haute-Normandie, la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais qui sont aussi des rgions fortement touches par le

    chmage en gnral. Toutefois, cest en Franche-Comt et en Alsa-ce que le chmage de longue dure a gagn le plus de terrain. Il con-vient de souligner que dans certaines rgions trs touristiques lem-ploi saisonnier rduit mcaniquement le chmage de longue dureen offrant temporairement de nombreuses opportunits demploi :cest notamment le cas en Corse, en Provence-Alpes-Cte dAzur eten Languedoc-Roussillon.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    VIAL D., Les enjeux de la qualification en rgion PACA , ORM PACA, collection Mmo ,n 25, septembre 2005.

    CHMAGE DES JEUNESET CHMAGE DE LONGUE DURE

    III.2

    La proportion de jeunes

    parmi les demandeurs

    demploi rapporte les

    demandes demplois en finde mois (DEFM de catgorie

    1,2 et 3) au 31 dcembre

    des jeunes de 15 moins

    de 25 ans lensemble des

    DEFM de mme catgorie au

    31 dcembre.

    Un chmeur de longue dure

    est un demandeur demploi

    en fin de mois (DEFM) quirecherche un emploi depuis

    plus dun an.

    42

  • 7/22/2019 brochureCNFPTLV

    43/88

    PART DES CHMEURS DE LONGUE DUREDANS LES DEFMEN 2005 EVOLUTION DE LA PART DES CHMEURSDE LONGUE DURE DANS LES DEFMDE 2001 2005

    PROPORTION DE JEUNES PARMI LESDEMANDEURS DEMPLOIEN 2005

    EVOLUTION DE LA PROPORTION DEJEUNES PARMI LES DEMANDEURS

    DEMPLOIDE 2001 2005

    SOURCEANPE, fichier des demandeurs demploi, DEFM de catgorie 1 2 3, hors activit rduite.

    En %

    de 41,4 48,4

    de 34,5 41,4

    de 27,6 34,5

    de 20,7 27,6

    En %

    de 8 11

    de 3 8

    de 0 3

    de 7 0

    En %

    de 2,7 3,9

    de 1,5 2,7

    de 0 1,5

    de 0,9 0

    En %

    de 21,8 24,5

    de 18,9 21,8

    de 16 18,9

    de 13,1 16

    43

  • 7/22/2019 brochureCNFPTLV

    44/88

    Entre 1999 et 2004 toutes les rgions ont connu des volutions commu-

    nes. La consolidation de la reprise conomique dont les premiers frmis-sements taient apparus en 1998, sest accompagne dune amliorationtrs significative de lemploi jusquen 2001, et, notamment de celui desdbutants. Selon le dispositif Insertion dans la vie active (IVA-IPA), lapart des sortants des lyces professionnels et technologiques travaillant,sept mois aprs la fin de leur formation, sous un contrat de travail nonaid (CDI ou CDD classique) passe en moyenne de 36 % en fvrier 1999 43 % en fvrier 2004 ; celle des anciens apprentis de 48 61 %. Lecycle sinverse en 2002. Pour les sortants de lanne 2004, seuls 35 %des ex lycens et 51 % des ex apprentis travaillent sous des contrats de

    travail classiques en fvrier 2005. Nanmoins les hirarchies rgionaleschangent lgrement au terme de ce cycle expansion-rcession. Certes,les lycens du Nord-Pas-de-Calais, de Picardie, de Champagne-Ardenneet de Haute-Normandie connaissent toujours les conditions dinsertionles plus dlicates, mais, loppos, ce nest plus en Alsace ou en le-de-France que les conditions sont les plus favorables, cest dsormais enBretagne, dans le Limousin et en Midi-Pyrnes. Seuls les Pays de laLoire et Rhne-Alpes restent dans le groupe des rgions o le marchdu travail est relativement plus ouvert aux jeunes lycens. Pour les ap-prentis : la Bretagne, Midi-Pyrnes, les Pays de la Loire et Rhne-Alpes

    restent dans le peloton de tte, tandis que leur situation se dgrade enle-de-France, en Alsace et surtout en Lorraine et samliore sensible-ment en Corse, en Poitou-Charentes, en Haute-Normandie et dans leLanguedoc-Roussillon.Quelle que soit lanne et quelle que soit la rgion, les apprentis sins-rent toujours plus rapidement que les lycens. Les travaux mens dansce domaine permettent davancer plusieurs raisons. Les apprentis sontplus souvent issus de spcialits de la production qui, au niveau desCAP/BEP ou des baccalaurats professionnels, sont plus recherchespar les entreprises que les spcialits tertiaires. Les deux tiers des ap-prentis sont des garons et lon observe toujours toutes choses ga-

    les par ailleurs une insertion plus rapide pour les garons que pour lesfilles qui sont en proportion plus nombreuses dans les lyces. Enfin,dans certains secteurs dactivit comme les transports et certainsniveaux de formation surtout les BTS et les baccalaurats profession-nels le contrat dapprentissage est clairement un pr-recrutement desalari. Nanmoins, lorsque lon neutralise lensemble de ces facteursun avantage demeure dans la rapidit daccs lemploi que lon peutattribuer cette voie de formation. Il reste que les lycens profession-nels qui prouvent plus de difficults dans un premier temps ont encontrepartie des destins professionnels plus varis.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Comparaisons entre linsertion des apprentis et des lycens sortis du systme ducatif en 2001 , MEN DEPP, Notes dinformation02.49, novembre 2002. Forte baisse de lemploi des sortants de lyce et dapprentissage , MEN DEPP, Notes dinformation04.21, aot 2004. Lapprentissage et aprs , dossier OREFQ Lorraine, avril 2007.

    PREMIRE INSERTION DES JEUNESET CONJONCTURE

    III.3

    Le dispositif IVA-IPA est

    un dispositif statistique

    pilot par le ministre de

    lducation nationale quibnficie de la collaboration

    active de nombreuses

    rgions. Il permet de

    connatre, sept mois aprs la

    fin de leur formation initiale,

    la situation professionnelle

    des anciens lycens et des

    anciens apprentis. La part

    des sortants travaillant dans

    un emploi non aid rapporteles jeunes embauchs sur

    un contrat de droit commun

    (CDI, CDD classique,

    fonctionnaires) lensemble

    des jeunes ayant achev leur

    formation sept mois avant.

    44

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    %

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    %

    %

    %

    POURCENTAGE DE JEUNES EN EMPLOI CLASSIQUE EN FVRIER DE LANNE SUIVANTEPARMI LES JEUNES SORTIS DU SYSTME DUCATIF DE 1999 2004

    SOURCEDEPP MEN - enqute IVA-IPA.

    Emploi salari classique (CDI+CDD)parmi les jeunes sortants dapprentissage.

    Emploi salari classique (CDI+CDD) parmiles jeunes sortants du secondaire.

    45

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    46/88

    Les jeunes sortis de formation initiale en 1998 ont profit de lem-

    bellie conomique de la fin des annes 90. Le taux de chmageen 2001 des jeunes de la Gnration 98 stablit ainsi 10 % enmoyenne (4,7 % pour les sortants du suprieur et 13,3 % pourles sortants du secondaire). Mais cette amlioration de linsertionprofessionnelle saccompagne de forts contrastes rgionaux. Lesrgions franaises offrent, en effet, des modalits dinsertion trsvaries leurs jeunes, selon quils sont diplms du suprieur ousortants du secondaire.Lle-de-France, Rhne-Alpes et lAlsace se caractrisent par une in-sertion rapide des jeunes sortants de tous niveaux, ainsi que par

    des salaires levs et une mobilit rgionale rduite. Linsertiondes diplms du suprieur reste aise en Champagne-Ardenne,Haute-Normandie, Centre, Lorraine et Franche-Comt. La Basse-Normandie, les Pays-de-la-Loire, la Bretagne, le Limousin et lAuver-gne prsentent un profil lgrement diffrent puisque linsertion deleurs diplms du suprieur est relativement moyenne tandis queleurs sortants du secondaire sinsrent plutt bien. La situation estnettement plus mitige en Provence-Alpes-Cte dAzur, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Poitou-Charentes et Midi-Pyrnes : linsertionprofessionnelle y est moyenne pour les diplms du suprieur et

    difficile pour les sortants du secondaire. Bourgogne et Aquitaineprsentent un profil inverse avec une insertion difficile des diplmsdu suprieur et moyenne pour les sortants du secondaire. Enfin, leLanguedoc-Roussillon et la Corse offrent de mdiocres perspecti-ves dinsertion pour les sortants quel que soit leur niveau.Les rgions franaises ragissent galement trs diffremment auxretournements conjoncturels partir de lanne 2002. Lenqute g-nration 2001, qui ne permet au niveau rgional quun aperu global,montre nanmoins que la dtrioration a t plus marque dans lesrgions industrielles de lEst de la France.Les hommes et les femmes ne prsentent pas les mmes profils

    dinsertion selon leur rgion de formation et leur niveau de diplme.Globalement, les femmes diplmes du suprieur prsentent unequalit dinsertion semblable celle de leurs homologues masculins,tandis que les sortantes de lenseignement secondaire sinsrentbeaucoup moins bien que les garons du mme niveau. Lobserva-tion vaut pour la grande majorit des rgions. Il existe enfin une r-gion o les femmes issues de lenseignement suprieur sinsrentmieux que les hommes et o les sortantes de lenseignement se-condaire sinsrent presque aussi bien : il sagit de lle-de-France.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Gographie de linsertion professionnelle , CEREQ Bref,n 186, mai 2002. Gnration 2001 : sinsrer lorsque la conjoncture se dgrade , CEREQ Bref,n 214, dcembre 2004. Quand la carrire commence, les sept premires annes de vie active de la Gnration 98 , CEREQ, 2007. Se stabiliser en emploi : les trajectoires professionnelles des jeunes franciliens , OREF le-de-France, Focale,n 6, juillet 2007.

    INSERTION DURABLE SELON LE SEXEET LE NIVEAU DE FORMATION

    III.4

    Les enqutes Gnration :

    lenqute Gnration 98

    a t ralise par le Creq

    en 2001 auprs de 55 000jeunes sortis en 1998 de tous

    les niveaux et spcialits de

    formation. En 2004, le Creq

    a interrog un chantillon

    de 25 000 jeunes sortis de

    formation en 2001. Il sagit

    de la Gnration 2001 .

    Au printemps 2007, le Creq

    a achev linterrogation

    de quelques 70 000 jeunessortis de formation initiale

    en 2004 et qui constituent

    donc la Gnration 2004 .

    Les premiers rsultats de

    lenqute Gnration

    2004 seront publis ds le

    premier semestre 2008.

    46

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    TAUX DE CHMAGE OBSERV EN 2001CHEZ LES HOMMESSORTIS DELENSEIGNEMENT SUPRIEUREN 1998

    TAUX DE CHMAGE OBSERV EN 2001CHEZ LES FEMMESSORTIES DELENSEIGNEMENT SUPRIEUREN 1998

    TAUX DE CHMAGE OBSERV EN 2001CHEZ LES HOMMESSORTIS DE

    LENSEIGNEMENT SECONDAIREEN 1998

    TAUX DE CHMAGE OBSERV EN 2001CHEZ LES FEMMESSORTIES DE

    LENSEIGNEMENT SECONDAIREEN 1998

    SOURCECreq, "enqute Gnration 98".

    En %

    de 9,1 14,7

    de 6,5 9,1

    de 3,9 6,5

    de 1,3 3,9

    En %

    de 9,1 14,7

    de 6,5 9,1

    de 3,9 6,5

    de 1,3 3,9

    En %

    de 24,4 32

    de 16,8 24,4

    de 9,2 16,8

    de 4,8 9,2

    En %

    de 24,4 32

    de 16,8 24,4

    de 9,2 16,8

    de 4,8 9,2

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    IV

    Depuis 1995 la proportion des bacheliers dans une gnration neprogresse plus en France. Lgrement plus de six jeunes sur dix,

    en moyenne, obtiennent le diplme avec un avantage net pour lesfilles selon lanne entre 68 et 70 % de bachelires par gnra-tion. La part des bacheliers professionnels dans lensemble des ba-cheliers semble galement avoir atteint un palier : un bachelier surcinq en moyenne et les profils rgionaux voluent peu.La proportion de jeunes quittant le systme ducatif sans avoir at-teint un premier niveau de qualification est en moyenne de 6,2 %en mtropole. Elle varie du simple au double dune rgion lautreet son volution ne montre pas de tendance leffacement des dis-parits rgionales.La part des lves qui choisissent lenseignement professionnel

    la sortie du collge stagne. Elle est comprise entre quatre et cinqlves sur dix selon les rgions qui conservent en la matire desidentits assez fortes. Le dveloppement de lapprentissage ne sestpas traduit par un accroissement de la part totale de la voie profes-sionnelle. Il sest en revanche accompagn dun repositionnementen son sein : en 2004, la part des apprentis dans les effectifs en for-mation professionnelle initiale est en moyenne plus leve dans lesformations conduisant un diplme de niveau bac (28,6 %) que danscelles qui conduisent un CAP ou un BEP (27,3 %).

    ENSEIGNEMENTSECONDAIRE

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    La plupart des jeunes poursuivent leurs tudes bien au-del de leur

    scolarit obligatoire. En mtropole au cours de lanne 2004, 84 %des jeunes gs de 16 19 ans et 33 % des jeunes de 20 24 anssont lves, tudiants ou apprentis. Depuis 1993 ces proportionsnont gure volu. Un palier semble atteint. Lindicateur des tauxde scolarisationpeut donc tre utile une programmation globalede loffre de formation. Pour autant, une grande diversit subsistedune rgion lautre.La part des jeunes de 16 19 ans scolariss renvoie presque tou-jours au dynamisme relatif de lenseignement secondaire. Avec plusde 86 % des jeunes de cette tranche dge scolariss, elle confirme

    dans trois rgions la Bretagne, les Pays de la Loire et le Limou-sin le haut niveau de qualit de lenseignement, quil soit associ la pluralit des solutions ducatives (public / priv / apprentissage)ou un attachement particulier aux valeurs de lcole rpublicaine.Linverse sobserve en Corse et en Picardie, o lcole prsente unesrie dindicateurs de performance mdiocres, avec un taux levde sorties prcoces et non qualifies du systme ducatif, etles plus faibles proportions de jeunes scolariss de 16 19 ans enmtropole : respectivement 74 % et 78 %. Le taux de scolarisationde cette tranche dge a diminu en moyenne de deux points de-

    puis 1993 tout en saccompagnant dans la plupart des rgions dunebaisse des sorties sans qualification, ceci peut tmoigner dunemeilleure efficacit de la formation initiale : les jeunes redoublentmoins mais accdent plus souvent une qualification de premierniveau avec laquelle ils entrent sur le march du travail.Le taux de scolarisation des jeunes de 20 24 ans nous donne unindice de lattractivit de lenseignement suprieur dune rgion. Letrs fort taux de lle-de-France traduit le rayonnement de son en-seignement suprieur. linverse, la Corse prsente un faible tauxde scolarisation du fait que 40 % des bacheliers insulaires qui pour-suivent leurs tudes le font dans une autre rgion. Conserver ses

    jeunes et en attirer dautres : ce jeu, la Bretagne, le Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrnes sont gagnants tandis que toutes lesrgions contiges lle-de-France sont perdantes. Les volutionsen cours renforcent plutt le dualisme. La dernire dcennie estsurtout favorable aux trs grands ples denseignement suprieurdle-de-France et Rhne-Alpes et des ples de moindre taille si-tus en Midi-Pyrnes ou, ce qui est plus nouveau, dans les Pays dela Loire et le Nord-Pas-de-Calais

    POUR EN SAVOIR PLUS

    La scolarisation des moins de 18 ans , INSEE Premire,n 787, juillet 2001.

    TAUX DE SCOLARISATIONIV.1

    Le taux de scolarisation

    rapporte le nombre total de

    jeunes inscrits en formation

    initiale (tudiants, lycens,

    apprentis, coles de la

    sant, etc.) au nombre total

    de jeunes des gnrationscorrespondantes.

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    TAUX DE SCOLARISATIONDES 16-19 ANSEN 2004 VOLUTION DU TAUX DESCOLARISATION DES 16-19 ANSDE 1993 2004

    TAUX DE SCOLARISATIONDES 20-24 ANSEN 2004

    VOLUTIONDU TAUX DE SCOLARISATION

    DES 20-24 ANSDE 1993 2004

    SOURCEDEPP MEN - INSEE, Estimations localises de population.

    En %

    de 85,8 89,6

    de 82 85,8

    de 78,2 82

    de 74,4 78,2

    En %

    de 0 2

    de 1,5 0

    de 3,3 1,5

    de 5,1 3,3

    En %

    de 5,6 7,9

    de 3,2 5,6

    de 0 3,2

    de 1,5 0

    En %

    de 35,1 40,5

    de 29,6 35,1

    de 24,1 29,6

    de 18,7 24,1

    51

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    PROPORTION DE BACHELIERSDANS UNE GNRATIONEN 2005 PROPORTION DE BACHELIRESDANS UNE GNRATIONEN 2005

    PART DES BACS PROFESSIONNELS DANSLENSEMBLE DES BACS EN 2005

    VOLUTION DE LA PART DES BACSPROFESSIONNELSDANS LENSEMBLE

    DES BACS DE 1998 2005

    SOURCEDEPP MEN, rsultats du Baccalaurat - INSEE, Estimations localises de population.

    En %

    de 68,6 76

    de 61,3 68,6

    de 54 61,3

    de 32 54

    En %

    de 68,6 76

    de 61,3 68,6

    de 54 61,3

    de 32 54

    En %

    de 4,7 6,4

    de 3,1 4,7

    de 0 3,1

    de 0,1 0

    En %

    de 23,6 27,3

    de 19,9 23,6

    de 16,2 19,9

    de 12,5 16,2

    53

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    Un retard scolaire dau moins deux ans en fin de collge, signe de

    grandes difficults scolaires prouves par les lves, annonce sou-vent des conditions difficiles daccs un diplme et un emploiqualifi. Il tmoigne aussi du recours la pratique pdagogique duredoublement mise en uvre pour remdier ces difficults, dontde nombreuses tudes ou comparaisons internationales ont montrle manque frquent defficacit.En consquence, les politiques acadmiques conduites depuis plusde vingt ans ont vis limiter au strict ncessaire la pratique duredoublement. Les retards dau moins deux ans concernaient ainsien moyenne un lve sur cinq en fin de collge en 1990, mais seu-

    lement un sur 20 en 2006. En dehors de la Guyane qui conserveune proportion trs leve dlves anormalement gs, toutes lesautres rgions affichent maintenant en classe de 3e des taux deretards scolaires dau moins deux ansinfrieurs 10 %, et gn-ralement compris entre 4 et 8 %. Quelques carts subsistent, avecdes retards plus frquents dans les rgions dOutre-mer et de la fa-ade mditerranenne, en Bourgogne, le-de-France, et Limousin.Redoublants ou pas, les lves quittant le systme ducatif sansavoir accd une qualification de premier niveau sont aussi endiminution depuis 1997. En 2004, la part des sorties non quali-

    fies du second degrest en moyenne de 6,2 % en mtropole.Il varie du simple au double dune rgion lautre. En dehors ducas exceptionnel de la Guyane plus de 20 % de lensemble dessorties il est de lordre de 10 % au cours de la priode 1997-2004dans les autres rgions dOutre-mer, mais galement en Champa-gne-Ardenne, en Corse, dans le Nord-Pas-de-Calais et en Picardie. loppos, on compte seulement 5 % de sorties sans qualificationen Aquitaine, Bretagne, Midi-Pyrnes, dans le Limousin et les Paysde la Loire.La lente rduction des sorties sans qualification ne montre pas detendance leffacement des disparits rgionales, avec des situa-

    tions stationnaires dans des rgions o les sorties sans qualificationsont nombreuses comme