BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

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BROCHURE 5 L’AVERTISSEMENT FINAL Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés ? 1935, 1940, 1942 V.T. HOUTEFF

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BROCHURE 5 L’AVERTISSEMENT FINAL

Jusqu’à quand clocherez-vous des deux

côtés ?

1935, 1940, 1942 V.T. HOUTEFF

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Copyright, 1935, 1940, 1942

Tous droits réservés

V.T. HOUTEFF

{Tract 5, p. 2}

Cette brochure est distribuée gratuitement afin que tous

ceux qui ont soif de la vérité puissent l’avoir en partage.

Elle ne nous impose qu’une contrainte : l’obligation pour

toute âme d’éprouver toute Chose et de retenir ce qui est

bon. Les seuls liens (obligations) qui Vous lient à cette

offre gratuite sont les cordons dorés de l’Éden et les

cordes écarlates du Calvaire –les seuls liens qui vaillent.

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LES SEPT TROMPETTES

Le Récit du Révélateur

Apocalypse 8 : 6-13 ; 9 : 1-4, 13-19

Ap. 8 : 6-13 : « Et les sept anges qui avaient les sept

trompettes se préparèrent à en sonner. Le premier sonna

de la trompette. Et il y eut de la grêle et du feu mêlés de

sang, qui furent jetés sur la terre ; et le tiers de la terre fut

brûlé, et toute herbe verte fut brûlée. Le second ange

sonna de la trompette. Et quelque chose comme une

grande montagne embrasée par le feu fut jetée dans la

mer ; et le tiers de la mer devint du sang, et le tiers des

créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut,

et le tiers des navires périt. Le troisième ange sonna de la

trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente

comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves

et sur les sources des eaux. Le nom de cette étoile est

Absinthe ; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et

beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce

qu’elles étaient devenues amères. Le quatrième ange

sonna de la trompette. Et le tiers du soleil fut frappé, et le

tiers de la lune, et le tiers des étoiles, afin que le tiers en

fût obscurci, et que le jour perdît un tiers de sa clarté, et la

nuit de même. Je regardai, et j’entendis un ange qui volait

au milieu du ciel, disant d’une voix forte : Malheur,

malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause des

autres sons de la trompette des trois anges qui vont

sonner ! » {T5 p 3}

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Ap. 9, : 1-4 : « Le cinquième ange sonna de la trompette.

Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La

clef du puits de l’abîme lui fut donnée, et elle ouvrit le puits

de l’abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la

fumée d’une grande fournaise ; et le soleil et l’air furent

obscurcis par la fumée du puits. De la fumée sortirent des

sauterelles, qui se répandirent sur la terre ; et il leur fut

donné un pouvoir comme le pouvoir qu’ont les scorpions

de la terre. Il leur fut dit de ne point faire de mal à l’herbe

de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais

seulement aux hommes qui n’avaient pas le sceau de

DIEU sur le front. »

Ap. 9 : 13-19 : « Le sixième ange sonna de la trompette.

Et j’entendis une voix venant des quatre cornes de l’autel

d’or qui est devant DIEU, et disant au sixième ange qui

avait la trompette : Délie les quatre anges qui sont liés sur

le grand fleuve l’Euphrate. Et les quatre anges qui étaient

prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année, furent déliés

afin qu’ils tuassent le tiers des hommes. Le nombre des

cavaliers de l’armée était de deux myriades de myriades :

j’en entendis le nombre. Et ainsi je vis les chevaux dans

la vision, et ceux qui les montaient, ayant des cuirasses

couleur de feu, d’hyacinthe, et de soufre. Les têtes des

chevaux étaient comme des têtes de lions ; et de leurs

bouches il sortait du feu, de la fumée, et du soufre. Le tiers

des hommes fut tué par ces trois fléaux, par le feu, par la

fumée, et par le soufre, qui sortaient de leurs bouches.

Car le pouvoir des chevaux était dans leurs bouches et

dans leurs queues ; leurs queues étaient semblables à

des serpents ayant des têtes, et c’est avec elles qu’ils

faisaient du mal. » (version King James)

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Depuis le jour où Jean a fait le récit de ce symbolisme

impressionnant, l’histoire de l’église montre qu’elle a dû

reconnaître à plusieurs reprises, à travers ses pages, {T 5

p 4} que toute tentative visant à en expliquer le mystère

n’a contribué qu’à l’enfermer davantage dans le

mysticisme et la confusion. Afin d’élucider ce mysticisme,

il s’avère donc nécessaire que nous découvrions tout

d’abord

LA RAISON D’UNE TELLE CONFUSION

Le fait même que dix-neuf siècles de recherches assidues

sur le sujet pour en déceler le mystère, n’ont contribué

qu’à le rendre encore plus impénétrable, voilà l’évidence

la plus forte que DIEU contrôle les Écritures, et les révèle

au temps qu’Il s’est fixé. La véracité de cette déclaration

est largement confirmée par la parole de l’ange : « Mais je

veux te faire connaître ce qui est écrit dans le livre de la

vérité. Personne ne m’aide contre ceux-là, excepté

Micaël, votre Chef ». Da. 10 : 21.

Et parlant de cette même vérité en des termes plus clairs,

Christ déclare : « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit

de Vérité, Il vous conduira dans toute la vérité ; car Il ne

parlera pas de lui-même, mais Il dira tout ce qu’Il aura

entendu, et Il vous annoncera les choses à venir. » Jean

16 : 13

S’étant avancés prématurément, et sans les dictées de

l’Esprit, les hommes, dans leurs efforts, ne sont donc pas

parvenus à découvrir et à expliquer la vérité sur les «

trompettes ». Et puisqu’aucun passage de l’Écriture ne se

révèle jamais sans l’aide de l’Inspiration, les explications

d’esprits non-inspirés relèvent par conséquent de

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l’interprétation particulière ; ce contre quoi la Bible nous

avertit en ces termes : « …aucune prophétie de l’Écriture

ne peut être un objet d’interprétation particulière. » 2 Pi. 1

20 {T5 p 5}

Ainsi, avant qu’une personne ne gravisse l’échelle de la

Vérité, elle doit d’abord se libérer de toutes théories

erronées qui la maintiennent dans les ténèbres. Et pour

se libérer de ces poids de l’erreur, afin de parvenir au

sommet de l’échelle de la Vérité, elle doit se livrer à un

examen minutieux, et éprouver « toutes choses » dans

Un Esprit D’Ouverture.

« Ne lisez pas la Parole de DIEU à la lumière de vos

anciennes opinions ; mais sondez-La soigneusement,

avec prière, l’esprit libre de tout préjugé. Si vous voyez

que vos opinions ne s’harmonisent pas avec la Parole, ne

cherchez pas à mettre la Parole en accord avec vos

opinions. Accordez plutôt vos opinions avec la Parole. Ne

vous laissez pas influencer par vos croyances et vos

habitudes. » — Messages to Young People, p. 260

(Messages à la Jeunesse, p. 258)

Voilà l’urgente et impérieuse nécessité à laquelle sont

confrontés, ceux qui sont disposés à accepter, comme

vérités indiscutables, des théories qui ne sont que les

fruits de ceux qui

Ajoutent Et Qui Retranchent Aux Écritures.

Toute explication d’une prophétie qui ajoute et qui

retranche aux Écritures, toute portion d’un passage des

Écritures en rapport avec le sujet, dans le but

d’harmoniser l’interprétation qu’on en fait, ne peut être

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qu’une explication erronée. Lorsque l’Esprit de DIEU

interprète les Écritures, Il ne lui est aucunement

nécessaire d’en altérer une partie afin d’harmoniser

l’explication de ce qui est révélé. {T5 p 6} De plus, lorsque

la véritable interprétation est apportée, elle contient

toujours une leçon de vérité présente « adaptée aux

besoins du peuple de DIEU» (The Great Controversy, p.

609 ; Tragédie des Siècles, p. 661) au moment où les

Écritures sont révélées. Sachant cela, Satan, sans se

lasser,

Prépare La Voie Pour Le Péché Contre Le Saint-Esprit.

Personne n’est perdu parce qu’il croit à une fausse

interprétation d’une prophétie avant que la vérité de cette

dernière ne soit révélée, pourvu que la fausse

interprétation ne l’éloigne d’une autre vérité. Cependant,

de tels individus se trouvent en grand danger parce que,

comme l’histoire le révèle, bien peu de personnes, qui

sont ainsi pris dans les mailles de l’erreur, sont disposées

à s’humilier en renonçant à leurs erreurs et à accepter la

vérité, quand elle se fait jour. En conséquence, elles

courent constamment le danger de pécher contre le Saint-

Esprit. Le sachant parfaitement, Satan avance une fausse

interprétation des prophéties avant qu’elles ne soient

divinement révélées. Il réalise parfaitement qu’un grand

nombre, peu disposé à corriger ses erreurs, et à les

échanger au profit de la vérité révélée, sera de ce fait

conduit à la ruine éternelle. Par conséquent, il est de toute

importance et nécessaire que l’étudiant de la vérité se

fortifie en toute honnêteté, et en toute humilité, alors que

la lumière de la vérité nous éclaire en profondeur sur

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Les Théories Populaires.

Pour commencer, nous attirons l’attention du lecteur sur

le livre du Frère Uriah Smith, {T5 p 7} intitule en premier

lieu, Pensées sur Daniel et l’Apocalypse et plus tard,

Daniel et l’Apocalypse ; livre dans lequel il explique, entre

autres, le sujet « des sept trompettes ». On remarquera

dans ce livre que le frère Smith n’est pas l’auteur originel

de la présentation des trompettes. Les premiers auteurs

de ce sujet furent Messieurs Keith, Clark, Barnes, etc.… «

Jusqu’ici, » déclare le Frère Smith, « Keith nous a fourni

les illustrations relatives aux cinq premières trompettes. »

— Daniel and the Revelation, p. 506.

Ensuite, plus loin dans le même chapitre, comme

explication d’Apocalypse 9 : 17, nous lisons : « Alors que

les cavaliers Turcs faisaient feu de leurs armes,

l’observateur lointain, semblait voir le feu, la fumée, et le

soufre provenir de la bouche des chevaux comme le

montre la gravure explicative. » Id. 510. « Barnes semble

partager cet avis », fait remarquer le Frère Smith, « et une

déclaration de Gibbon confirme cette explication. » Id. p.

510, note en marge.

Ainsi, de manière manifeste, la dénomination Adventiste

n’est pas à l’origine de l’explication des sept trompettes

telle qu’elle est exposée dans le livre Pensées sur Daniel

et l’Apocalypse. Mais le fait qu’elle y mette son

approbation laisse à penser qu’il s’agit d’une doctrine

adventiste. En d’autres termes, on donne l’impression aux

membres que des théories d’hommes non-inspirés avec

le cachet de l’église Adventiste, leur sont présentées

comme d’authentiques doctrines bibliques adventistes.

Ceci montre que la majorité des Adventistes du Septième

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Jour, {T5 p 8} ainsi que bien d’autres, ne se posent la

question : « Est-ce vrai, –est-ce en harmonie avec la

Parole de DIEU ? Mais plutôt, Qui avance ces idées. »

Testimonies to Ministers, p.106. Et si la théorie vient par

le canal habituel, ils l’acceptent en règle générale sans se

poser de question !

Un bel exemple de cette situation, c’est la manière dont ils

approuvent sans réserve des manipulations telles que

celles qui consistent à transformer « les têtes de lions »

(dans le symbolisme d’Ap. 9 : 17) en têtes de chevaux

Arabes et les queues, en forme de serpents (Ap. 9 : 19),

en queues de chevaux (comme le montre l’illustration

explicative), afin d’associer les trompettes aux batailles

des Turcs !

Mais pis encore, ils s’accordent sans réserve sur le fait

que le « feu », la « fumée » et le « soufre » ne provenaient

pas, comme Jean le vit, des gueules en forme de têtes de

lions, mais plutôt des fusils des cavaliers Turcs !

Le fait qu’ils acceptent que l’on ajoute et que l’on

retranche aux Écrits Sacrés, pratique condamnée par les

Écritures, montre qu’ils sont victimes d’une vision

défectueuse, qui leur fait penser que tout va bien, alors

que tout va mal. (Témoignages, Vol. 1, p. 375 ;

Testimonies, Vol. 3, pp. 252, 253.)

De plus, le fait qu’ils souscrivent à de telles pratiques,

sape la confiance en la Bible, car si le Révélateur s’est

trompé dans un cas précis, ne peut-il pas aussi se tromper

dans d’autres cas ? Et si nous ne pouvions nous fier à une

simple lecture du livre de l’Apocalypse, {T5 p 9}

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alors comment pouvons-nous avoir confiance en tout

autre livre de la Bible ? Et si les prophètes inspirés ne

peuvent rapporter ce qu’ils voient en toute vérité, alors

comment les écrits d’étudiants qui ne savent rien des

Écrits des prophètes pourraient-ils le faire ? {T5 p 10}

Ainsi, ceux qui apprennent à « donner raison de

l’espérance qui est en eux » (1 Pi. 3 : 15) n’auront aucune

difficulté à répondre à la question suivante :

Jean, A-T-Il Bien Vu La Vision ?

Il est vrai que le voyant de Patmos était un homme sujet

aux erreurs comme nous le sommes nous-mêmes, mais

celui qui lui a dicté ses écrits, le grand et infaillible Je Suis,

Celui qui Supervise et Corrige les Écritures, -était bien là

pour s’assurer que Jean faisait un récit juste de ce qu’il

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voyait, car la vérité exacte de ce symbolisme représente

notre vie même. En effet, il est impossible que le

SEIGNEUR ait mis notre salut en danger en présentant

un symbolisme si éloigné de la vue de Jean, au point qu’il

ne pourrait le voir et le rapporter correctement, et

s’attendre néanmoins à ce que par ce symbolisme, le

salut nous soit assuré.

Si Jean n’a pu bien voir le symbolisme de la vision comme

ces prétendus hommes érudits et d’expérience

l’expliquent à tort, cela n’implique-t-il pas que lorsqu’Il

révèle une vérité essentielle à notre salut, DIEU ne

s’intéresse pas de savoir si elle pourrait ou non nous

induire en erreur ? Si non, et si Jean s’est trompé,

pourquoi alors DIEU ne l’a-t-il pas corrigé ? Ne pouvait-Il

pas corriger Son prophète ?

« Le second ange », dit le Révélateur, « versa sa coupe

dans la mer. Et elle devint du sang, comme celui d’un mort

; et tout être vivant mourut, tout ce qui était dans la mer. »

Ap. 16 : 3. {T5 p11}

Si Jean, comme on le prétend, n’a pu bien voir d’où

venaient « le feu », « la fumée » et le « soufre », alors,

comment pourrait-il voir que toute créature mourut au fond

de la mer, comme il le dit dans le verset qui vient d’être

cité ? Laquelle de ces situations serait plus difficile de voir

avec exactitude ?

Le fait que l’on accepte et qu’on enseigne de telles

interprétations est d’une évidence claire que l’église

entière est aujourd’hui enveloppée d’épaisses ténèbres,

tant les membres, que les sentinelles qui prétendent être

des « hommes d’expérience » mentionnés dans

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Testimonies, Vol. 5, p. 293 (Témoignages pour l’église,

Vol. 2, p. 121) et mis en évidence dans la Brochure N° 4 ,

« Les Dernières Nouvelles À l’Attention De Notre Mère »,

Édition Révisée, p. 32-35 (pagination anglaise). Bien qu’ils

soient extrêmement peu exercés à la Parole, comme nous

venons de le voir dans les observations précédentes, ces

hommes interdisent que tout sujet nouveau et dans lequel

ils ne voient aucune lumière, soit présenté au peuple. Et

bien que ces pratiques totalement abusives, et ces

restrictions ténébreuses soient conçues pour maintenir le

peuple en permanence dans leurs erreurs, ce dernier les

accepte néanmoins, sans ambages, et considère leurs

auteurs comme des gens sages et comme de vrais amis.

Et tous ceux qui refusent de se laisser enfermer par de

telles restrictions sont « chassés » [de la synagogue] (Es.

66 : 5), alors que des multitudes qui ne croient pas à

l’Esprit de Prophétie sont conservées dans les églises, et

que d’autres, en grand nombre, qui partagent la même

incrédulité sont acceptées comme membres en haute

estime ! C’est ainsi que se renouvelle le terrible péché des

Juifs qui suscita des lèvres du Sauveur cette déclaration

retentissante : {T5 p 12}

« Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien

seront grandes ces ténèbres ! » Mt. 6 : 23.

« L’ennemi » dit l’Esprit de Prophétie « prépare sa

dernière attaque contre l’église. Il sait si bien se dissimuler

que beaucoup de Chrétiens croient difficilement à son

existence, à plus forte raison ne peuvent-ils être

convaincus de son activité et de sa puissance étonnante.

Ils ont dans une grande mesure oublié ses activités

passées, et lorsqu’il fait une avance nouvelle, ils ne

reconnaissent pas qu’il est leur ennemi, le serpent ancien,

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mais ils le considèrent comme un ami qui accomplit une

bonne œuvre. » — Testimonies, Vol. 5, p. 294

(Témoignages pour l’église, Vol. 2, p. 122, 2ème

paragraphe.)

Ô quelles épaisses ténèbres couvrent le peuple ! Allez-

vous, Mon Frère, Ma Sœur, vous asseoir dans le calme et

l’insouciance et observer l’ennemi plonger le peuple de

DIEU aveuglément vers l’enfer ? Le SEIGNEUR déclare :

« Moi, JÉSUS, j’ai envoyé mon ange pour vous attester

ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la

postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Ap. 22 : 16.

Puis Il ajouta cette sentence lugubre : « Je le déclare à

quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre :

Si quelqu’un y ajoute quelque chose, DIEU le frappera des

fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu’un retranche

quelque chose des paroles du livre de cette prophétie,

DIEU retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la Ville

Sainte, décrits dans {T5 p 13} ce livre. » Ap. 22 : 18-19.

{TN5: 13.2}

Or, si Jean a failli dans sa tâche, si les Écritures sont en

réalité rédigées de manière si imparfaite comme les

commentaires examinés plus haut nous imposeraient une

telle conclusion, pourquoi donc Christ oserait nous

adjurer, sous peine d’un terrible châtiment, de ne pas

falsifier la Sainte Parole de DIEU ? Car si Jean s’est

trompé dans ce qu’il a écrit, nous périssons. Et si nous

modifions ses écrits, nous périssons également ! Quoi

donc ? Les Écritures, ont-elles été conçues pour notre

destruction au lieu de notre salut ? Qu’une telle pensée

soit anathème ! Les paroles immuables de JÉSUS que

nous venons de citer, attestent que Son Livre est parfait,

et que personne ne doit Le modifier.

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Il est toutefois, ironique de constater que les mêmes

personnes qui s’adonnent habituellement à la pratique de

la falsification des Écritures sont celles qui disent avec

plus de force qu’on devrait exercer la plus grande

prudence pour ne pas être pris dans les filets de la fausse

doctrine. Et pour conforter leurs déclarations, elles

prennent grand soin de se tenir à l’écart de tout ce qui est

nouveau, et qui ne vient pas d’elles-mêmes. De telles

personnes ne guériront jamais de leur terrible

aveuglement, tant qu’elles ne commenceront à chercher

« le collyre » (l’Inspiration) comme elles le font à la

recherche de l’or ; car seule une vérité nouvelle peut leur

ouvrir les yeux, démasquer leurs erreurs, et les amener à

aimer la vérité. Sachant toutefois, parfaitement qu’elles

recouvreront rapidement leur vision, si elles viennent d’un

cœur ouvert à la lumière, Satan, en consé-quence, les

remplira de préjugés pour les empêcher de se livrer à des

recherches personnelles et impartiales sur les {T5 p 14}

révélations de la vérité.

De telles personnes sont des membres d’église tièdes qui

n’ont pas marché selon la lumière et qui, en conséquence,

se sont vus laissés en arrière à chaque avancement de la

vérité. Tandis que ceux qui ne se sont pas contentés de

leur niveau d’avancement dans la lumière, qui ont été «

chauds » ou « froids », ont progressé avec la vérité

présente, de génération en génération.

Que l’on n’oublie donc jamais cette vérité solennelle :

l’église de DIEU, à aucun moment de son histoire, n’a

jamais été égarée pour avoir examiné de nouvelles

doctrines qui frappaient à sa porte, et qui ne demandaient

qu’à être acceptées. Au contraire, elle a, à maintes

reprises, été laissée dans les ténèbres parce que

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l’indolence, l’indifférence et les préjugés l’ont empêchée

de chercher de savoir si les prétendues étranges

doctrines, étaient de DIEU ou pas. Et, malheureusement,

cette même situation existe aujourd’hui.

« Nous avons beaucoup plus à craindre », déclare l’Esprit

de Vérité, « du dedans que du dehors. Les obstacles qui

s’opposent à la force et au succès viennent d’une plus

large mesure de l’église elle-même que du monde. »

Christ Notre Justice, p. 22, Édition française ; Christ Our

Righteousness, p. 45.

Aujourd’hui, comme par le passé, les dirigeants d’église

et les ministres s’élèvent contre toute nouvelle lumière et

éloignent le peuple de la lumière. Et dans le même temps,

ils nourrissent le troupeau avec tant de vérités teintées

d’erreur, que les brebis meurent spirituellement.

« La nourriture préparée pour le {T5 p 15} troupeau

provoquera la consomption, la mort et le déclin spirituels.

Lorsque ceux qui professent croire à la vérité présente

retrouveront leur raison, lorsqu’ils accepteront la Parole

de DIEU telle qu’Elle est, lorsqu’ils n’essayeront pas de

tordre le sens des Écritures, ils produiront, du trésor de

leur cœur, des choses nouvelles et anciennes, qui les

fortifieront, et ceux en faveur desquelles ils exercent un

ministère. » — Review and Herald, Vol. 78, N° 25, Mardi

18 Juin, 1901. (Voir aussi : Premiers Écrits, p. 62.)

Cette pratique juste, qui n’est toutefois pas celle qui a la

faveur du Diable est la cible contre laquelle il s’emploie

sans relâche afin de la mettre en échec. Et ses ruses sont

si puissantes que les boucs qui se trouvent parmi les

brebis se prêtent inconsciemment et contre leurs propres

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intérêts, comme instruments pour l’accomplissement de

ses desseins meurtriers.

Le premier titre du Livre du Frère Smith, Pensées sur

Daniel et sur l’Apocalypse se veut, s’agissant de la

rédaction de ce livre, comme ce qu’il y a de candide et de

régulier. Le terme « Pensées », dénotant une idée, une

théorie, et non pas une vérité absolue, montre qu’il

recommande simplement ce livre aux lecteurs, dont le

contenu pourrait leur être d’une aide appréciable. Il

s’engagea bien sûr dans cette voie en ayant implicitement

à l’idée qu’au moment du « déroulement du rouleau »

(Testimonies, Vol 6, p. 17 ; Témoignages pour l’église,

Vol. 2, p. 432), au moment où les écrits de Daniel et ceux

de Jean seraient éclairés de la lumière [céleste], le lecteur

échangerait ses pensées, si elles étaient erronées, au

profit de la vérité, comme le fait toujours l’humble disciple

de Christ. {T5 p 16}

Toutefois, outrepassant cette modeste intention de

l’auteur, la dénomination, omit le mot « pensées », le

premier mot du titre originel du Livre, dans les dernières

éditions de ce dernier. Et maintenant certains de nos

frères dirigeants essaient, de nous faire croire que Sœur

White vit en vision un ange guidant la main du Frère

Smith, alors qu’il reformulait les théories d’hommes non

inspirés ! Ainsi, est-il d’une évidence manifeste que bien

que de larges portions du livre portent atteinte au

caractère irrévocable des Écritures, cependant les

champions de ce livre conserveront les erreurs à tout prix,

même aux dépens de la vérité ! En effet, le fait qu’ils

exaltent de la sorte les fabrications humaines, et qu’ils y

apposent le sceau de l’Inspiration, tout en minimisant la

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précision de la Révélation, montre que Satan est à

l’origine de leurs pseudo-raisonnements.

Donc, là encore, alors que d’une part, ces commentateurs

professent connaître davantage la vision que Jean lui-

même ; d’autre part, ces champions des écrits de Uriah

Smith, agissent comme s’ils étaient plus au fait de son

expérience avec l’Inspiration que lui-même ; car il n’a

jamais prétendu être inspiré tandis que certains affirment

qu’il l’était. Or, maintenant que l’apôtre Jean, le Frère

Smith et la Sœur White sont morts, et ne peuvent se

défendre, les multitudes aujourd’hui, endormies sur la

couverture de leurs péchés, sont incapables de déceler

les pièges du diable. Combien est-il important d’accepter

le conseil du SEIGNEUR, de croire en Sa Parole, même

au « moindre iota ou au seul trait de lettre ! » (Mt. 5 : 18)

et si c’est nécessaire {T5 p 17} de cesser de nous confier

aux mortels ! (És. 2 : 22).

Si ceux qui possèdent une grande lumière et qui

professent « garder les commandements de DIEU et avoir

la foi de JÉSUS » osent traiter la Bible et l’Esprit de

Prophétie de cette manière, est-ce étonnant, alors, que

l’on manifeste tant de doute quant à l’Inspiration des

Écritures et qu’il y ait un nombre presque incalculable

d’interprétations de ces dernières ?

Notre conduite, en tant qu’Adventistes n’est qu’un trop

parfait accomplissement de la prophétie à l’encontre des

Laodicéens, et nous catalogue ainsi, de manière

irrévocable comme ce peuple-là. Confessons donc nos

péchés et acceptons avec joie le conseil de Notre Père :

« Parce que tu dis : je suis riche, je me suis enrichi, et je

n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es

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malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu ; Je te

conseille d’acheter de Moi de l’or éprouvé par le feu, afin

que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que

tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas,

et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. » Ap.

3 : 17-18. Tout individu, les yeux ainsi oints [du collyre],

verra alors, en cherchant la vérité que

Sœur White N’A Jamais Dit Que Le Livre Était Inspiré.

S’il subsistait encore un doute quelconque sur le fait que

la Sœur White n’ait pas dit et ne pourrait avoir dit que ce

livre Pensées sur Daniel et l’Apocalypse était inspiré, il

sera complètement dissipé {T5 p 18} par la lettre du Frère

Arthur L. White qui va suivre :

« Parmi nos anciens ouvriers, il y en a un certain nombre

qui ont pensé que Mme White avait confirmé dans ses

écrits qu’elle avait vu en vision un ange debout à côté du

Frère Uriah Smith lui prodiguant son aide alors qu’il

écrivait le livre mentionné plus haut ; cependant, l’examen

minutieux de ses manuscrits n’a pas permis de trouver

une telle déclaration parmi ses écrits, et à notre

connaissance, une telle déclaration n’est pas en voie

d’impression… Il y a de cela quelques années, Le Frère

A. C. Bordeau, a fait cette déclaration :

« Bien des années de cela, lorsque Frère Uriah Smith

écrivait « Pensées sur Daniel et l’Apocalypse », Frère

James White, et Ellen G. White, mes hôtes à Enosburg

dans le Vermont, reçurent par courrier, un bon à tirer du

livre « Pensées sur l’Apocalypse » que le Frère Smith leur

avait envoyé. Le Frère White en lut quelques portions à

ceux qui étaient présents, et exprima sa grande joie et sa

Page 20: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

19

satisfaction pour leur concision et leur clarté. Puis Sœur

White déclara ce qu’elle avait vu en vision en ces termes:

« Le SEIGNEUR inspire le Frère Smith, Il guide son esprit

par son Esprit [Saint], et un ange guide sa main quand il

écrit le livre « Pensées sur Daniel et l’Apocalypse ».

« J’étais présent à cette occasion »

« (Signé A. C. Bordeau). » {T5 p 19}

« Jugeant de l’exactitude de ces paroles attribuées à Mme

White par le Frère Bordeau », le Frère Arthur White

continue, s’agissant de la déclaration du Frère Bordeau,

en disant, « l’on doit garder à l’Esprit qu’un certain nombre

d’années s’étaient écoulées entre l’évènement et le récit

qui en a été fait. Nous ne saurions logiquement croire

qu’elle désirait exprimer l’idée que le Frère Smith était

inspiré au point de considérer ses écrits comme

infaillibles.

* * *

« Le Frère W.C. White atteste qu’il était présent lorsque

l’on persuada le Frère Smith de faire trente-huit

corrections dans la première édition du livre Pensées sur

Daniel et l’Apocalypse, mais ce fait n’entame nullement

son enthousiasme pour la vente de ce merveilleux livre.

* * *

« Quand on leur a demandé, à certaines occasions, de

considérer certaines explications de la prophétie, …nos

frères ont refusé de nous prêter une oreille impartiale et

ils ont à tort justifié leur action en disant que Sœur White

Page 21: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

20

avait estampillé ce livre de l’approbation divine. Cette

position est contraire à la raison et aux Témoignages. »

« En affirmant la responsabilité des propos cités plus haut,

la lettre s’achève avec la mention de leur source : «

Déclaration préparée par W.C. White et A. L. White,

‘Elmshaven Office, St Helena, Californie, 22 Février

1934».

D’après l’inconsistance de l’affirmation de ce document

{T5 p 20} sur la vente du livre, nous constatons une fois

de plus que nos frères sont bien loin d’exercer

suffisamment de prudence lorsqu’ils essaient de nous

faire croire qu’ils se soucient de ce qu’ils enseignent, et

qu’ils présentent au public. Écoutez plutôt : « mais ce fait

[les erreurs] n’entame en rien son enthousiasme [W.C.

White] pour la vente de ce merveilleux livre » ! Qu’il serait

en effet plus difficile à un individu d’élaborer de ses

propres mains une preuve plus manifeste de sa propre

cécité mentale !

Toutefois, que le Frère Smith soit non seulement non

inspiré, mais aussi que ces enseignements soient en

directe contradiction avec ce que vit la Sœur White en

vision, cela est confirmé par la déclaration suivante d’une

toute première publication du mouvement Adventiste du

Septième Jour.

« Je vis », dit Sœur White, « que tous ceux qui ne

recevraient pas la marque de la Bête et de son Image sur

leurs fronts ou sur leurs mains, ne pourraient ni acheter,

ni vendre [Ap. 13 : 15-17]. Je vis que le nombre 666 de

l’Image de la Bête [la bête à deux cornes] était constitué ;

et que c’est la bête [la bête à dix cornes du verset 1] qui

Page 22: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

21

avait changé le Sabbat, et que l’Image de la Bête [la bête

à deux cornes] lui avait emboîté le pas, et observait le

sabbat du Pape, et non pas le Sabbat de DIEU. » — A

Word to the Little Flock, p. 19.

Contredisant cette vision céleste, le livre Pensées sur

Daniel et l’Apocalypse applique le nombre 666 au pape.

{T5 p 21}

Tout cela nous montre que le Frère Smith ne partageait

pas la même Inspiration qui guidait la Sœur white. Bien

qu’il ait été influencé par elle, pour avoir été son adepte,

son livre montre, toutefois, qu’il était aussi influencé par

les écrits d’auteurs non-inspirés. Contenant à la fois des

doctrines venant de ses écrits, mais aussi de ces auteurs,

ce livre est par conséquent, un mélange de vérité et

d’erreur.

Mais ce qu’il y a de plus inexcusable dans toute cette

affaire, c’est que les frères dirigeants se sont entièrement

détournés de la vision inspirée sur le chiffre 666 (Ap. 13 :

18), et ont presqu’unanimement accepté à sa place ces

traditions et ces théories humaines. Ce qu’il y a de triste,

c’est qu’ils sont devenus aveugles à la lumière, rebelles à

l’Esprit de Christ, et par conséquent, sont devenus des

serviteurs indignes, incapables, et se sont disqualifiés en

tant que dirigeants du peuple. Cependant, ils poursuivent

complaisamment leur route, se persuadant qu’ils sont «

des hommes d’expérience », seuls capables d’examiner

et de décider quels messages ou pas devraient être

présentés au peuple de DIEU ! Cette revendication de

l’autorité dont on ne doit pas se prévaloir, n’est que le fruit

arbitraire de l’égotisme et

Page 23: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

22

D’Une Incohérence Manifeste

« J’apprécie beaucoup Sœur White, et ses écrits » déclare

un certain ministre Adventiste de l’une des divisions de

Californie, essayant de renverser la confiance d’un certain

frère dans les écrits {T5 p 22} de la Sœur White. « Je les

lis pour moi-même », ajouta-t-il, « mais selon moi, ni les

frères de la Conférence Générale, ni elle-même, ni toute

autre personne, ne la prennent très au sérieux ; ils

prennent juste ce qui leur convient, et ne tiennent pas

compte du reste ».

Alors que les dirigeants Adventistes radient ceux qui

acceptent la Verge du Berger au prétexte qu’elle contredit

les écrits de la Sœur White, ils ferment les yeux sur une

telle déclaration tout à fait subversive telle que celle

mentionnée plus haut, et permettent à son auteur de

poursuivre son œuvre infâme, tout en recevant son

salaire. S’ils étaient sincères, en radiant les adhérents de

la Verge du Berger, ils ne conserveraient, ni ne

soutiendraient les ministres qui s’élèvent et qui dénoncent

ouvertement les écrits de la Sœur White ; ils

commenceraient par les radier en tout premier lieu.

De plus, si le ministre cité plus haut dit vrai à propos des

dirigeants de la Conférence Générale, alors que ces

derniers radient quelqu’un parce qu’il étudie le Message

de la Verge du Berger, au faux prétexte qu’elle contredit

les écrits de la Sœur White, et qu’en même temps ils se

maintiennent à leur poste (tout en ne croyant pas à ses

écrits), cela relève pour le moins d’une incohérence

manifeste. Ou bien plus, si le ministre les accuse à tort, et

que les dirigeants le maintiennent à son poste, voilà une

autre et très étrange forme d’incohérence. {TN5: 23.2}

Page 24: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

23

Les actions de la grande majorité d’entre eux, qui

confirment de manière accablante la confession

audacieuse mentionnée plus haut, discréditent

incontestablement les frères {T5 p 23} dirigeants qui

n’acceptent pas sans réserve les écrits de la Sœur White

comme étant inspirés ; mais, les utilisent au contraire

simplement à leur convenance, s’en servant, quand il le

faut, comme d’un manteau pour tromper le peuple et pour

le priver par là-même, de la lumière.

Prenant à leur compte cette prérogative dont ils s’arrogent

euxmêmes, ils rejettent comme infâmes ceux qui

n’acceptent pas leur décision, tout en maintenant en haute

estime un grand nombre de personnes qui, bien que

nourrissant des doutes et de l’incrédulité à l’égard de

l’Esprit de Prophétie, placent en eux une confiance

aveugle et condescendent à leur désir. En radiant ceux

qui sont en désaccord avec eux et en soutenant ceux qui

les portent aux nues, bien que ces derniers ne croient pas

en l’Esprit de Prophétie ou violent les commandements de

DIEU, ces hommes [ces dirigeants] prétendent en réalité,

s’élever au-dessus de DIEU ! La réalité de cette situation

n’éveillerait-elle pas l’église à prendre garde au conseil qui

va suivre ?

« Mais prenez garde de ne pas rejeter la vérité. Le grand

danger que court notre peuple, c’est qu’il place sa

confiance en l’homme, et qu’il fait de la chair son appui.

Ceux qui n’ont pas l’habitude d’étudier les Écritures pour

leur propre compte ou de peser les évidences, font

confiance aux frères dirigeants et acceptent les décisions

qu’ils prennent. Et c’est ainsi que nombreux seront ceux

Page 25: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

24

qui rejetteront les vrais messages que DIEU destine à son

peuple, si ces frères dirigeants ne les acceptent pas. » —

Testimonies to Ministers, p. 106

« Vous n’avez pas le droit de diriger [l’œuvre] » déclare

{T5 p 24} encore l’Esprit de Vérité, « sans tenir compte

des ordres de DIEU. Vous placez-vous sous son autorité

? Sentez-vous votre responsabilité envers lui ? …Le

temps où nous considérions ces hommes de la

Conférence Générale comme se tenant en un endroit

sacré pour être la voix de DIEU pour le peuple, –est

révolu. Ce que nous voulons maintenant c’est une

réorganisation » (Bulletin de la Conférence Générale,

34ème Session, V. 4, Supplément N°1, 3 avril 1901, page

25, Cols. 1, 2) au lieu de perdre du temps à se poser la

question de savoir :

Pourquoi DIEU A-T-Il Permis L’Introduction De Ces

Erreurs ?

Se demander pourquoi DIEU a permis à ces erreurs de se

glisser au sein de Son peuple, et qu’elles se soient si

largement répandues, reviendrait à se demander dans le

même temps pourquoi a-t-Il permis à ces erreurs de se

glisser parmi Son peuple d’antan, au point qu’ils perdirent

finalement de vue le point central même du système

cérémoniel tout entire –le grand Repaire Infaillible, Le Fils

de DIEU tant attendu-et que non seulement ils le perdirent

de vue, mais de plus, lorsqu’Il finit vraiment par arriver, Il

fut rejeté et crucifié parmi des brigands !

La raison pour laquelle les Juifs furent entraînés dans

cette voie obscure et tragique tient au fait qu’ils rejetèrent

et tuèrent les prophètes, que DIEU leur envoyait pour les

Page 26: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

25

corriger de leurs mauvaises voies, « jusqu’au jour où il n’y

eut point de remède. » 2 Ch. 36 : 16. L’expérience de

l’église aujourd’hui trouve un parallèle en tous points avec

celle des Juifs. En fait, dit l’Ange : « vous avez agi plus

mal encore. » Témoignages pour l’église, Vol. 1, p. 34 ;

{T5 p 25}

Testimonies, Vol. 1, p. 129. Même depuis le début, l’Israël

d’aujourd’hui disait ceci des Témoignages : « …Nous

acceptons cette partie des Témoignages que nous

pensons venir de DIEU, mais nous ne tiendrons pas

compte du reste. » Id, p. 234.

« Le SEIGNEUR se révèlerait en vision devant ces gens-

là, à notre époque », révèle encore l’Esprit de Prophétie «

leur indiquant leurs erreurs, les blâmant pour leurs

sentiments de propre justice et les condamnant pour leurs

péchés, qu’ils se lèveraient pour se rebeller [contre Lui]

tout comme les habitants de Nazareth, lorsque le Christ

leur révéla leur vraie condition. » Testimonies, Vol. 5, p.

689.

Il est, donc, grand temps de répondre à l’appel :

« Réveille-toi ! Réveille-toi ! Revêts ta parure, Sion !

Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte ! Car il

n’entrera plus chez toi ni incirconcis ni impur. » « Lève-toi,

sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de l’Éternel

se lève sur toi. » Es. 52 : 1 ; 60 : 1. Ne vous laissez plus

longtemps aveugler par les préjugés, mais venez,

raisonnons honnêtement ensemble pour savoir tout

d’abord si les trompettes sont

Page 27: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

26

Symboliques Ou Littérales.

C’est seulement lorsque la bonne réponse sera portée à

cette ques-tion que nous aurons la clef –la bonne

interprétation-qui nous permettra d’ouvrir cette grande

maison symbolique du trésor de la vérité. En initiant cette

recherche, commençons logiquement par le début du récit

que Jean fait de la vision des trompettes :

Ap. 8 : 7. « Le premier ange {T5 p 26} sonna de la

trompette. Et il en résulta de la grêle et du feu mêlés de

sang, qui furent jetés sur la terre : et le tiers des arbres fut

brûlé, et toute herbe verte fut brûlée. »

Nous savons, qu’en cas d’un mélange réel du « feu », de

la « grêle » et du « sang », que la grêle fondrait et le sang

se consumerait sous l’action du feu. Cependant, ce n’est

pas ce qui arriva suite au mélange des trois éléments, «

la grêle », le « feu », et le « sang », au moment où sonna

la première trompette. Donc, à ne pas s’y tromper, ces

éléments doivent relever d’une interprétation symbolique.

Et cette conclusion est renforcée par le fait que le feu brûla

toute « l’herbe verte », et seulement un « tiers » des «

arbres. » Cette situation anormale laisse à penser de

manière inéluctable, que l’herbe sèche, qui brûle plus

facilement, resta intacte, autrement on n’eût pas précisé

quel type d’herbe fut brûlée. Mais, puisqu’il est contraire à

la nature que l’herbe sèche ne soit pas consumée

lorsqu’on brûle l’herbe verte, « l’herbe verte » et « les

arbres » sont par conséquent le symbole de quelque

chose de vivant, de vulnérable au danger, tandis que

l’herbe sèche ne l’est pas.

Page 28: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

27

Et finalement, comme preuve, « dans une bonne mesure

secouée…, et qui déborde » (Luc 6 : 38), attestant que les

trompettes sont symboliques nous attirons l’attention sur

des évènements majeurs qui doivent avoir lieu, en relation

avec certains événements liés aux autres trompettes.

Lorsque sonne la seconde trompette, une grande «

montagne » pour ainsi dire, embrasée, {T5 p 27} « fut jetée

dans la mer. » Si la « montagne » n’était pas symbolique,

ou les vagues auraient éteint le feu, ou le feu aurait

transformé l’eau en vapeur après qu’elle eût été jeté dans

la mer. A l’inverse, cependant, une partie de la mer devint

du « sang » — une situation totalement contraire à toute

logique, et jamais connue dans l’histoire.

Donc, à l’évidence, la « montagne, » le « feu, » les «

bateaux, » les « créatures, » et la « vie » qui étaient en

elles, sont tous symboliques. Il en est nécessairement de

même de la mer, car seules les « créatures » qui étaient

dans la « mer » et qui « vivaient, » « moururent » ; une

indication montrant qu’il y en avait d’autres qui n’avaient

pas la vie, mais qui continuèrent à vivre. Si les créatures

n’étaient pas symboliques, il eût été superflu de dire que

ceux qui avaient la vie moururent car si elles n’avaient pas

la vie en elles, comment auraient-elles pu mourir ? De

plus, une « mer » naturelle, n’est jamais sans mouvement,

elle ondule toujours. En conséquence, s’il s’agissait d’une

mer littérale, il lui eût été impossible de circonscrire le «

sang » dans les limites du « tiers de la mer. »

Si « l’étoile » qui « tomba sur le tiers des fleuves et sur les

sources d’eau » n’était pas symbolique lorsque sonna la

troisième trompette, mais qu’elle était littérale, elle aurait

détournée la terre de sa course, et l’aurait détruite !

Page 29: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

28

Lorsque le quatrième ange sonna de la trompette, « le

tiers » du « soleil », de la « lune », et des « étoiles » furent

« frappés. » Toutefois, le fait qu’il soit {T5 p 28} impossible

de frapper les luminaires célestes, alors, ceux qui sont

décrits ici, comme étant « frappés, » sont manifestement

symboliques. Ceci se précise encore davantage par le fait

que même si elles étaient littérales, et qu’une partie

d’entre elles avaient été frappées, les deux autres parties

n’ayant pas été frappées, émettraient suffisamment de

lumière pour empêcher les ténèbres.

De la « fumée » qui s’éleva de « l’abîme », lorsque sonna

la cinquiè-me trompette, vinrent de fabuleuses «

sauterelles », inconnues en ce monde. Les sauterelles, la

« fumée », et le « puits » doivent eux aussi symboliser

quelque chose d’autre. Et de plus comme le pronom

personnel « il » s’applique à l’« étoile » (en anglais, version

King James), l’étoile est par conséquent le symbole d’un

mâle.

Qu’un cheval, comme celui de la sixième trompette, ait

une queue de serpents, une tête de lion, et une gueule qui

crache du feu, de la fumée et du soufre, voilà quelque

chose de totalement impossible, et qui relève du

fantastique ! Ces combinaisons anormales et grotesques

révèlent donc que la vérité sur les sept trompettes, doit

être uniquement révélée au moyen de la clef de

l’interprétation symbolique et que par conséquent, la Bible

Elle-même doit expliquer

La Nature Des Trompettes.

Page 30: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

29

Qu’un parallélisme singulier existe entre plusieurs

conséquences liées aux sept trompettes et plusieurs

conséquences liées aux sept plaies, cela se voit

clairement à travers les collocations suivantes: {T5 p 29}

1°) Les deux éléments de la première trompette (« l a grêle

et le feu mêlés de sang »), et le contenu de la coupe de la

première plaie sont jetés sur la « terre » (Ap. 8 : 7 ; 16 :

2).

2°) La « montagne », au moment où sonne la seconde

trompette, et le contenu de la « coupe » de la seconde

plaie trouvent leur point de similitude, en ce qu’elles

tombent toutes deux dans la « mer ». (Ap. 8 : 8 ; 16 : 3).

3°) « L’étoile » de la troisième trompette, et le c ontenu de

la « coupe » de la troisième plaie tombent toutes deux sur

les « fleuves et les sources d’eau. » (Ap. 8 : 10 ; 16 : 4.)

4°) Tout comme, au moment où sonne la quatrième tro

mpette, le soleil est affecté, de même lorsque la « coupe

» de la quatrième plaie est déversée, le soleil est aussi

affecté (Ap. 8 : 12 ; 16 : 8).

5°) Il résulte pareillement des ténèbres (Ap. 9 : 2 ; 16 : 10)

au moment où sonne la cinquième trompette, et au

moment où la cinquième plaie est déversée. (Ap. 9 : 2 ; 16

: 10).

6°) Tout comme lors de la sixième trompette le « fl euve

l’Euphrate » devient un point de convergence, il en est de

même lors de la sixième plaie. (Ap. 9 : 14 ; 16 : 12).

Page 31: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

30

7°) En mettant en lumière le septième parallèle, la

septième trompette et la septième plaie révèlent des

éléments identiques : le temple du ciel, les voix et les

tonnerres qui en sortent, le tremblement de terre et la

grêle. (Ap. 11 : 15 ; 16 : 17-21) –la seconde venue de

Christ. {T5 p 30}

Ces coïncidences démontrent, à n’en point douter, que la

nature et l’objectif des trompettes relèvent de la même

nature et du même objectif que ceux des sept plaies : la

destruction, qui sera celle des méchants après la fin de

leur temps de grâce.

Que l’on ne comprenne pas cependant que les

destructions respectives révélées dans le sujet des sept

trompettes doivent nécessairement se confondre avec les

destructions respectives des sept dernières plaies, pour

ce qui est du temps et de l’évènement. Une telle

conclusion s’avère impossible par le fait que la voix qui

s’adresse à l’ange au moment où sonne la sixième

trompette, lui disant « de délier les quatre anges qui sont

liés sur le grand fleuve l’Euphrate », provenait « des

quatre cornes de l’autel d’or » Ap. 9 : 13, 14. L’autel, étant

dans le lieu saint du sanctuaire céleste au moment où

sonne la sixième trompette, prouve que la trompette a

sonné avant que le lieu Très Saint ne fût ouvert pour être

en activité. Ca c’eût été le cas, « la voix » proviendrait

nécessairement du lieu où se trouve le trône. Ainsi cette

trompette a dû nécessairement sonner avant que la porte

du lieu Très Saint n’eût été ouverte et que le trône ne fut

occupé.

Page 32: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

31

Tout comme les sept plaies révèlent que les jugements de

DIEU doivent frapper les vivants après qu’ils auront rejeté

les messages de DIEU, à la fin de la période de l’histoire

de ce monde, ainsi, les sept trompettes révèlent, comme

nous le verrons, les destructions successives des

différentes {T5 p 31} générations de méchants dont le

temps de grâce s’est achevé pour chacune d’elles, suite

au rejet du message que DIEU leur a adressé en leur

temps respectif. Ainsi les trompettes culminent par ceux

qui rejettent le message que DIEU leur adresse

aujourd’hui.

Cette vérité fondamentale qui veut que chaque période de

destruction n’intervienne qu’après une période de

scellement correspondant à cette dernière est corroborée

par le fait que les sauterelles symboliques qui s’élevèrent

après que la cinquième trompette eût sonné, ne firent du

mal qu’aux hommes « qui n’avaient pas le sceau de DIEU

sur leur front. » Tout ceci montre non seulement que

chacune des trompettes suit une période de scellement

qui lui correspond, mais aussi que la nature des

trompettes met en évidence la punition infligée à ceux qui

n’avaient pas reçu le sceau de DIEU au cours de leurs

périodes respectives.

Ap. 8 : 1, 6 : « Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut

dans le ciel un silence d’environ une demi-heure… Et les

sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent

à en sonner. »

Les déclarations « les choses qui doivent arriver bientôt »

(Ap. 1 : 1) et « Je te montrerai ce qui doit arriver par la

suite » (Ap. 4 : 1), expriment que la Révélation est donnée

expressément afin de montrer que les « choses » se

Page 33: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

32

déroulent, non pas dans le passé, à l’époque de Jean,

mais dans l’avenir ; les références au passé n’étant faites

qu’accessoirement afin de poser la fondation nécessaire

sur laquelle s’édifiera l’avenir.

Par exemple : la vision de Daniel portant sur les {T5 p 32}

quatre bêtes fut donnée pour montrer en particulier, que

la « petite cor ne » (Da. 7 : 8) de la quatrième bête devait

faire la guerre aux saints du Très-Haut (Da. 7 : 25), et non

pas particulièrement pour prédire, le développement des

empires Babylonien, Médo-Persan, Grec et Romain. Car

ces empires étaient déjà révélés lors de la vision de la

grande statue de Daniel 2, qui à son tour à comme objectif

principal de montrer que les royaumes de ce monde,

seront détruits et finalement brisés par le royaume de

Christ, qui doit régner sur toute la terre. Toutefois, pour

mieux nous aider à voir facilement la vérité sur les

évènements derniers, la prophétie remonte et commence

depuis Babylone, pour englober ensuite, la montée et la

chute des grands empires historiques et terminer par

l’instauration du royaume de Christ, et la fin de ce monde

(Da. 2 : 44).

Pour me répéter, bien qu’il ne soit pas donné

principalement pour montrer ce qui est survenu pendant

la longue période de temps qu’il couvre, commençant par

le royaume Médo-Persan et culminant avec « le temps de

la fin », le onzième chapitre de Daniel attire cependant

véritablement notre attention sur cette longue période de

l’histoire prophétique afin de nous identifier le « roi du nord

» « au temps de la fin », celui qui « arrivera à sa fin sans

que personne ne lui vienne en aide. »

Page 34: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

33

Ainsi, quoique toutes ces prophéties attirent

nécessairement notre attention sur des évènements qui

se sont produits des siècles auparavant, cependant, tout

comme la Révélation, {TN5: 33.2} elles ont pour but de «

montrer » au peuple de DIEU les « choses qui doivent

arriver bientôt. » L’on voit donc que les prophéties qui ont

connu leur accomplissement, sont donc utilisées par les

Écritures pour servir uniquement de cadre pour la partie

de la prophétie dont la réalisation est encore à venir.

Toutefois, dans l’ensemble, les trompettes et les sceaux

dépeignent un évènement, qui par rapport au temps de

Jean, est à venir, et qui a lieu dans le ciel, bien qu’ils

symbolisent aussi des évènements qui sont en rapport

entre eux-mêmes. Pour ce qui est des évènements qui

sont liés entre eux, certains sont secondaires, d’autres

découlent de l’évènement prophétique principal ; les

premiers précédant tout naturellement les seconds, qui

eux, viennent tout naturellement par la suite, d’un point de

vue historique.

Cette double vérité, est élucidée de manière précise en

relation avec la seconde phase de cette dernière, par le

fait que lorsque la porte fut ouverte dans le sanctuaire

céleste et que le Jugement commença, -évènement qui

devait se passer « par la suite », postérieurement à la

période de Jean, –tous les développements historiques,

en relation avec les trompettes et les sceaux furent

révélés les uns après les autres, à mesure que chaque

période successive passait en revue devant le Tribunal du

Jugement. En d’autres termes, lorsque la porte fut ouverte

dans le sanctuaire, les périodes représentées par les

trompettes, et les périodes représentées par les sceaux

passèrent en revue devant Celui Qui étaient assis sur le

Page 35: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

34

Trône, et Qui tenait dans la main droite le livre dans lequel

étaient révélés les évènements des trompettes et des

sceaux.

Pour revenir aux trompettes proprement dites, nous {T5 p

34} considérons la déclaration suivante : « Les sept anges

qui avaient les sept trompettes se préparèrent à sonner. »

Quoiqu’elles n’aient sonné qu’après l’ouverture du dernier

sceau, cela ne permet pas de conclure que les

évènements symbolisés par les trompettes doivent

nécessairement se produire après les évènements

symbolisés par les sceaux. Cela montre au contraire, que

puisque les sceaux traitent d’un sujet et que les

trompettes traitent d’un autre sujet, les deux évènements

ne sauraient être rapportés en même temps ; les premiers

sont rapportés d’abord, et les autres ensuite, selon leur

ordre logique.

Ainsi, Jean a d’abord rapporté les détails concernant les

sceaux, et ensuite les détails relatifs aux trompettes. Les

sceaux viennent d’abord parce qu’ils révèlent, au cours du

jugement, les différentes périodes du scellement des

saints ; lesquelles précèdent nécessairement les

différentes périodes correspondant aux périodes des

trompettes relatives à la destruction de ceux qui n’ont pas

été scellés. Donc, tout naturellement, le premier sceau

doit précéder la première trompette, le second sceau doit

précéder la seconde trompette et ainsi de suite, de fil en

aiguille, au lieu que tous les sept sceaux ne précèdent

nécessairement toutes les sept trompettes. {TN5: 35.1}

Page 36: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

35

C’est ainsi que nous voyons la raison pour laquelle les

évènements des sceaux précèdent les évènements des

trompettes qui leur correspondent et comment, de ce fait,

les « sauterelles » savaient ceux qui avaient ou qui

n’avaient pas le sceau de DIEU, et savaient donc qui elles

devaient« tourmenter » ou pas.

Donc, puisqu’elles se suivent dans un ordre logique,

chaque période de scellement précédant une période de

destruction, il s’avérait nécessaire {T5 p 35} que les

sceaux et les trompettes fussent présentés les unes après

les autres dans cet ordre. Il apparaît donc que ceux qui, à

chaque période, rejetèrent la vérité qui leur était présentée

à ce moment-là, ne furent pas scellés et furent en

conséquence détruits, étant frappés par les jugements de

DIEU. Ainsi, alors qu’un sujet dévoile les périodes

successives de scellement, l’autre sujet révèle, de

manière analogue, les périodes de destruction qui s’en

suivirent. Elles montrent toutes deux, qu’elles couvrent

collectivement la même période de temps.

(Pour une présentation des « sceaux », lire la Brochure

sur L’Ouverture des Sept Sceaux.)

Tout comme l’alphabet se prête à la fabrication de mots,

d’expressions, de phrases, pour les transformer en un

schéma prédéterminé de la pensée, soutenu et cohérent,

de même la Bible, quand Elle se définit parfaitement Elle-

même, transforme merveilleusement ses matériaux riches

et variés (ses types, ses symboles, ses paraboles, ses

allégories, ses nombres etc.) pour les édifier en une

révélation majestueuse, une vérité parfaitement

coordonnée et salutaire dont les prévisions sont

ordonnées d’avance. Par conséquent, tout comme

Page 37: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

36

chaque lettre, chaque mot et membre de phrases, doit

jouer un rôle particulier pour donner du sens à

l’expression de la pensée qu’on entend véhiculer, de

même, tout passage de l’Écriture a son rôle particulier à

jouer dans la Révélation des vérités bibliques. Lorsque

chacun d’eux est soigneusement relié pour être mis

parfaitement en relation avec l’image de la vérité, un

passage conduisant vers l’autre pour le mettre en pleine

lumière, le grand dessein global se dresse dans toute la

majesté solennelle que lui confèrent sa plénitude et sa

splendeur. {T5 p 36}

« Le chiffre sept », dit l’Esprit de Prophétie, en considérant

comme il se doit la signification de ce nombre fondamental

de la Bible, « indique la plénitude » — The Acts of the

Apostles, p. 585 (Conquérants Pacifiques, p. 521)

La vérité des sept trompettes doit par conséquent

englober, toutes les destructions qui ont fait suite à

chaque période de scellement, depuis l’existence du

monde. De plus, puisqu’il est vrai que les trompettes

passent en revue devant le tribunal céleste lorsque

commence le jugement et que les livres sont ouverts, et

qu’elles commencent par les premiers habitants de la

terre, voilà donc la double preuve qu’elles couvrent, en ce

qui les concerne, toute l’histoire de l’humanité,

quoiqu’elles se déroulent pendant le jugement ; tout

comme le montrent les sceaux en ce qui les concerne.

Ces observations préliminaires ayant préparé la voie à

une étude correcte des trompettes, nous allons

maintenant les considérer dans leur ordre respectif, l’une

après l’autre, en commençant par

Page 38: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

37

LA PREMIÈRE TROMPETTE.

Apocalypse 8 : 7.

Ap. 8 : 7. « Le premier sonna de la trompette. Et il y eut

de la grêle et du feu mêlés de sang, qui furent jetés sur la

terre : et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte

fut brûlée. » (version King James)

Puisque les trompettes présentent de manière symbolique

la destruction des méchants suite à leur rejet des

messages que DIEU leur a donnés et que le chiffre « sept

» dénotant la totalité, englobe toute la période {T5 p 37}

du temps de grâce jusqu’à la seconde venue de Christ,

l’on devrait s’agissant de la première trompette, remonter

autant que possible dans l’histoire pour la retrouver

comme étant la première destruction qui frappa une

multitude d’impies, résultant du rejet du message que

DIEU leur avait adressé. Et puisque le déluge est la

première destruction qui s’apparente à cette description,

alors, à l’évidence, la première trompette, alors qu’elle

passe en revue devant le trône du jugement, révèle la

prédication de Noé, le but poursuivi dans la construction

de l’arche et la raison pour laquelle DIEU détruisit l’ancien

monde par le déluge.

Maintenant, en faisant appel à la raison qui se veut tel un

interprète de ce symbolisme, afin qu’il parle de lui-même,

nous découvrons que la « grêle et le feu mêlés de sang,

» « jetés sur la terre, » dénotent quelque chose dont

l’origine doit être nécessairement externe à la terre elle-

même ; sinon, il eût été impossible de dire « qu’ils furent

jetés sur la terre. » De plus, ces trois éléments (la grêle,

le feu, et le sang) représentent quelque chose qui doit être

Page 39: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

38

compris comme étant composé de trois éléments et qui

n’étant pas limités à une partie ou à des parties

particulières de la « terre, » furent par conséquent « jetés

» sur la terre entière. En poursuivant maintenant la

compréhension du symbolisme tel qu’il se définit

pratiquement lui-même, l’étudiant [de la vérité] verra, en

la circonstance, non seulement le sujet s’élucider de plus

en plus, une vérité concordant avec une autre, et chacune

d’elles renforçant l’idée d’ensemble, mais aussi que ce

symbolisme détient une vibrante leçon de vérité présente.

Devant cette réalité, il saura, que le temps désigné par

DIEU pour la révélation des trompettes est venu, et qu’Il

met en lumière cette importante vérité présentée {T5 p 38}

dans ces lignes.

Ainsi donc, en poursuivant son étude à la lumière de cette

prise de conscience, afin de découvrir la signification du «

feu » (considérant d’abord cet élément, comme l’élément

le plus naturel des trois éléments concernés), l’étudiant

sera guidé par le triple fait que la présence de DIEU dans

le « buisson », se manifestait à Moïse sous la forme d’une

flamme de feu (Ex 3 : 2 ; 19 : 18) ; que le SEIGNEUR

compare Sa Parole à un feu (Jé. 23 : 9) ; et que le jour de

la Pentecôte, le Saint-Esprit apparut sous la forme de «

langues de feu. » Actes 2 : 3.

A la lumière de ces trois événements, l’on voit que le feu

jeté sur la terre, doit être nécessairement le symbole de la

descente du Saint-Esprit accompagné des paroles de la

Vérité, dans lesquelles sont le Père et le Fils. Ainsi, au

travers de l’Esprit, dont l’Influence Omniprésente ne

saurait être circonscrite, notre SEIGNEUR « alla prêcher

» aux habitants du monde avant que ne survînt le déluge.

Page 40: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

39

C’est aussi par Lui qu’il fut « rendu vivant. » 1 Pi. 3 : 18,

19, 20.

Ensuite, puisque la Parole déclare que « la vie est dans le

sang » (Lé. 17 : 11), l’on voit donc que « le sang » est le

symbole de la vie des mortels.

Et la simple question que DIEU présente à Job : « As-tu

vu les dépôts de grêle, que je tiens en réserve pour les

temps de détresse ? » (Job 38 : 22-23), révèle que la «

grêle » est un symbole de destruction. {T5 p 39}

Et, étant de l’eau congelée, la grêle dénote, une

destruction par l’eau -le déluge, qui n’aurait pu être

symbolisé par l’eau dans sa forme liquide, puisque l’eau

fluide représente symboliquement la « vie », ou des «

peuples. » (Voir Jean 4 : 14 et Apocalypse 17 : 15.) Ainsi

donc la grêle est le seul élément qui puisse parfaitement

symboliser une destruction par l’eau.

Ainsi, par ces trois éléments (la grêle, le feu, le sang),

nous avons une description symbolique de la prédication

du message de Noé : à savoir la destruction par l’eau (la

grêle), la construction de l’arche pour préserver la vie des

mortels (le sang) et la puissance de l’Esprit de Vérité (le

feu) par lequel le message fut apporté et proclamé. Pour

présenter les choses en d’autres termes, l’Esprit de Vérité,

au travers du message de Noé, pourvut à l’arche afin de

préserver les vies (le sang), de tous ceux qui avaient

entendu Sa Voix, et qui y étaient entrés. Cependant, le

message amena la destruction par le déluge (la grêle) sur

tous ceux qui n’acceptèrent pas Sa Voix, et qui n’entrèrent

pas dans l’arche.

Page 41: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

40

Quand Noé sut que l’œuvre que DIEU lui avait assignée

était terminée, parce que la multitude des impies avaient

« méprisé, dénoncé, ridiculisé et rejeté » son message, sa

famille et lui entrèrent dans l’arche. Puis vint le déluge, et

tous ceux qui n’avaient pas cherché refuge dans l’arche

furent emportés par les eaux en furie.

C’est ainsi que les victimes du déluge sont symbolisées

par le tiers des « arbres, » et par « l’herbe verte, » (Ap. 8

: 7) {T5 p 40} lesquelles furent brûlées par l’Esprit

(condamnées par la puissance de l’Esprit contre Lequel

ils avaient péché) et qui se distinguent en deux catégories

d’individus.

Mais pourquoi furent-elles « brûlées » au lieu d’être «

noyées » ? N’oublions pas que nous étudions la vérité

contenue dans ces lignes au moyen de symboles. L’acte

de destruction symbolisé par une signification littérale du

mot « noyé » serait réelle au lieu d’être symbolique et

aurait ainsi forcé la clé de l’interprétation : car si tous les

termes employés n’étaient pas symboliques, comment

établirions-nous la différence entre ceux qui le sont et

ceux qui ne le sont pas ? Comment saurions-nous par

quels termes définir la vérité ? » Le terme « noyés », ne

signifierait pas symboliquement détruits mais immergés

dans la vie –submergés au sein de grandes masses de

peuples (Ap. 17 : 15).

Et puisque le « feu » est le symbole de l’Esprit de Vérité,

il en résulte donc que ceux qui péchèrent contre l’Esprit,

en rejetant le message de Noé, furent symboliquement «

brûlés, » et que par conséquent les méchants subirent la

vengeance (« le feu ») pour avoir péché contre Lui.

Page 42: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

41

Comme illustration, prenons quelqu’un qui aurait commis

un crime, et serait condamné par une loi qui exigerait la

peine capitale, ce dernier le paierait alors de sa vie et

serait exécuté.

Mais est-ce le crime ou l’application de la peine qui

causerait sa mort ? Le crime bien sûr, car si l’accusé est

reconnu innocent, la loi ne peut lui infliger la peine. {T5 p

41}

Ainsi en a-t-il été des Antédiluviens : ils ne périrent pas à

cause de la venue du déluge, car quiconque le voulait

aurait pu entrer dans l’arche. En effet, s’ils s’étaient tous

repentis, ils auraient de ce fait permis à DIEU, même de

retenir le déluge. Mais ils commirent le péché

impardonnable contre le Saint-Esprit, rejetèrent le

message de Noé, et refusèrent d’entrer dans l’arche –un

péché qui attira sur eux le châtiment de la loi divine (le

déluge).

Que « l’herbe verte », et les « arbres » symbolisent deux

catégories d’êtres vivants, cela se voit aisément par le

rêve de Nébucadnetsar dans lequel il s’est vu comparé à

un « arbre », et le peuple de son royaume, comme «

l’herbe verte des champs. » Da. 4 : 10 ; 14, 15, 20, 22 ;

Es. 40 : 6

-7. Et JÉSUS, parlant de ceux qui occupent des positions

de responsabilité, déclare que « tout arbre qui ne porte

pas de bons fruits est abattu, et jeté au feu. » Mt. 3 : 10.

Alors, de manière manifeste, le peuple détruit par le

déluge, était symbolisé par « l’herbe verte », et leurs

dirigeants, par le tiers des « arbres. » « Tous les êtres qui

étaient sur la face de la terre, » nous rapporte le récit, «

Page 43: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

42

furent exterminés, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux

reptiles et aux oiseaux du ciel : ils furent exterminés de la

terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans

l’arche. » Ge. 7 : 23.

Devons-nous donc conclure qu’il y eut deux fois plus de

sauvés qu’il n’y eut de perdus, {T5 p 42} simplement parce

que le fait que le tiers qui fut brûlé laisse à penser que les

deux tiers furent épargnés ? Et puisqu’il y eut huit

personnes de sauvées, allons-nous conclure qu’il n’y eut

que quatre âmes (arbres) de perdues ?

On ne peut arriver à de telles conclusions que si l’on met

de côté la règle de l’interprétation. N’oubliez jamais que

nous étudions des évènements prophétiques à travers

des symboles. Ne nous permettons pas de passer d’un

aspect symbolique pour arriver à une énumération littérale

de ceux qui périrent et de ceux qui survécurent.

En nous référant à l’explication donnée « du tiers des

étoiles du ciel » (Ap. 12 : 4), –les mauvais anges que

Satan entraîna avec lui –nous voyons que « le tiers des

arbres » symbolisent les mauvais dirigeants du monde

antédiluvien. Les deux tiers des étoiles ou des anges, qui

restèrent au ciel, étaient les bons anges. En

conséquence, les deux tiers des arbres qui ne furent pas

brûlés symbolisent les justes qui survécurent au déluge.

Si l’inspiration avait dit que les deux tiers furent brûlés et

que le tiers fut épargné, au lieu du contraire, la déclaration

eût été symboliquement incorrecte, parce que le « tiers »

symbolique, s’agissant des trompettes, signifie toujours

les méchants indépendamment de leur nombre.

Page 44: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

43

Pourquoi toutes les personnes qui furent sauvées dans

l’arche sontelles symbolisées par des arbres ? Parce que

l’herbe comparée aux arbres n’a pas les caractéristiques

propres à ces derniers, telle que la stature, la vigueur, la

stabilité, et {T5 p 43} une longue vie. L’herbe en

conséquence ne saurait, ou du point de vue de la logique

ou du point de vue des Écritures, symboliser les habitants

de l’arche, en tant qu’ancêtres de toutes les nations qui

existèrent après le déluge.

Ainsi, toute l’histoire du déluge, étant racontée dans un

seul court verset, nous voyons à travers le symbolisme de

la première trompette, non seulement une merveille de

simplicité et de précision dans la narration du passé, mais

aussi une grande économie de temps et de support

d’écritu re ; ce dernier étant à cette époque d’une grande

rareté. Et cette même sagesse suprême continue à se

distiller à travers

LA SECONDE TROMPETTE.

Apocalypse 8 : 8, 9.

Ap. 8 : 8, 9. « Le second ange sonna de la trompette. Et

quelque chose comme une grande montagne embrasée

par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint

du sang, et le tiers des créatures qui étaient dans la mer

et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires périt. »

Puisque l’accomplissement de la première trompette nous

amène jusqu’au déluge et l’englobe également, l’on doit

chercher le temps de l’accomplissement de la seconde

trompette à travers la première destruction qui survint

après le déluge et qui fut précédée d’un message. Pour

en situer le début, il nous faut simplement accepter l’idée

Page 45: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

44

que puisque d’un point de vue Scripturaire, une montagne

représente une église (Za. 8 : 8 ; Es. 2 : 3), en

conséquence « la grande montagne » enveloppée de feu,

tout comme le buisson duquel Dieu parla à Moïse

(Ex.3:2,4), {T5 p 44} ne peut signifier que la présence de

DIEU se manifestant au sein de Son peuple, et

l’environnant tout autour. A cette époque il s’agissait,

comme nous le savons, du mouvement Israélite, la

première église qui fit suite au déluge et dotée d’un

message –le système cérémoniel. Lui ouvrant la voie, la

colonne de feu conduisait cette puissante armée du

SEIGNEUR, et lui fermant la marche, elle lui servait de

protection.

Après que cette montagne eut été embrasée, elle fut «

jetée dans la mer. » La mer, le berceau des eaux,

représente la demeure originelle des « peuples, des

multitudes, des nations, et des langues » (Ap. 17 : 15).

Ainsi, tout en représentant le monde dans son intégralité,

le lieu où résident les nations (les eaux), elle situe de

manière précise l’endroit où apparaît l’église (la

montagne). Ceci est mis en évidence par les paroles du

prophète : « Chantez à l’Éternel un cantique nouveau,

Chantez Ses louanges aux extrémités de la terre, Vous

qui voguez sur la mer [où le monde prit naissance –la

Palestine] et vous qui la peuplez, îles et habitants des îles

! » Es. 42 : 10.

Gardez à l’esprit que seul le tiers de « la mer [le monde]

devint du sang », et aussi que le mouvement Israelite

n’atteint que le tiers du monde (en termes symboliques le

« tiers » de la « mer ») –les païens avec lesquels ce

mouvement se trouva en rapport étroit, particulièrement

dans la terre promise. Alors, de manière tout à fait

Page 46: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

45

évidente, la « montagne » symbolise l’église de l’Ancien

Testament.

Lorsque la « montagne » (l’église) fut jetée dans la «mer»

{T5 p 45} et que le « tiers de la mer devint du sang », « le

tiers des créatures qui étaient dans la mer, et qui avaient

la vie mourut. » Le « sang », là encore, représente bien

sûr la vie des mortels. Puisqu’il en est ainsi, il en résulte

que le tiers de la « mer » (le monde) qui devint du « sang

» (la vie), constituait cette partie [du monde] dans laquelle

la « montagne » fut « jetée », dans laquelle fut amené le

peuple de DIEU. En conséquence, ce territoire, la

Palestine, devint un refuge salutaire pour ceux qui

s’unissaient sans réserve à ce mouvement, mais une

destruction pour tous ceux qui ne s’y joignaient pas ; tout

comme l’arche de Noé fut un refuge salutaire pour tous

ceux qui y entrèrent, mais un agent de destruction pour

tous ceux qui n’y entrèrent pas.

Concernant le tiers des créatures qui mourut, la Bible

serait accusée de grossière redondance si, en disant que

ceux qui avaient la « vie », elle voulait parler de la vie d’un

mortel ; car comment pourraient-elles mourir à moins

qu’elles n’aient eu la vie humaine ? Elles [les créatures]

ne symbolisaient par conséquent que les vivants qui

avaient le privilège d’avoir la vie éternelle, et qui une fois

l’avoir embrassée, la perdirent plus tard après avoir

sombré dans la méchanceté. Ainsi, seul un « tiers »

symbolique de tous ceux qui avaient la vie éternelle, mais

qui la perdirent en péchant contre DIEU (« qui moururent

») furent détruits.

Page 47: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

46

Ap. 8 : 9, dernière partie. « et le tiers des navires fut

détruit. » (Version Darby).

La « mer », étant le symbole de l’ancien monde, les «

bateaux » doivent par conséquent symboliser des objets

qui étaient censés {T5 p 46} abriter, transporter des gens,

et qui, bien que leur donnant l’assurance de les

transporter en sécurité sur la mer (le monde),

n’atteignirent pas l’autre rivage. Ils ne peuvent représenter

par conséquent que les religions païennes et leurs

temples, qui offraient à leurs croyants le transport dans

l’au-delà. Mais n’étant pas des embarcations sûres, ils

firent naufrage pendant le voyage. Leurs temples furent

détruits par les Israélites en réponse à l’ordre du

SEIGNEUR : « Vous détruirez tous les lieux [temples –«

bateaux »] où les nations que vous allez chasser servent

leurs dieux, sur les hautes montagnes, sur les collines, et

sous tout arbre vert. Vous renverserez leurs autels, vous

briserez leurs statues, vous brûlerez au feu leurs idoles,

vous abattrez les images taillées de leurs dieux, et vous

ferez disparaître leurs noms de ces lieux-là. » De. 12 : 2-

3.

En d’autres cas, dans des circonstances différentes,

lorsque l’église traverse symboliquement la terre, à la

place de l’eau, les chars, au lieu des bateaux, sont

employés pour symboliser l’église. (Voir La Brochure N° 2

, Le Paradoxe Des Âges).

En représentant parfaitement et de manière respective les

deux premières périodes de l’ancien monde, les deux

premières trompettes nous donnent l’assurance que les

périodes qui suivent sont aussi parfaitement symbolisées

Page 48: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

47

par les autres trompettes. La vérité concernant la

troisième période est symbolisée par {T5 p 47}

LA TROISIÈME TROMPETTE

Apocalypse 8 : 10-11.

Ap. 8 : 10. « Le troisième ange sonna de la trompette. Et

il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un

flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les

sources des eaux. »

Le fait que « l’étoile » tombe du ciel, indique clairement

qu’elle ne peut représenter uniquement qu’une sorte

d’objet céleste descendant sur la terre. Le fait qu’elle brûle

comme une lampe, indique que cet objet a de manière

intrinsèque, le pouvoir de donner de la lumière, et le seul

objet porteur de lumière et descendant du ciel, c’est la

Parole de DIEU : « Ta Parole, » corrobore le Psalmiste, «

est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier.

» Ps. 119 : 105. Et puisque l’étoile ne tomba que sur « le

tiers » des fleuves (des nations –Ap. 17 : 15), elle se

révèle comme étant le symbole des Écrits de l’Ancien

Testament qui en ce temps-là, n’étaient pas accessibles à

toutes les nations (les fleuves) de la terre, mais ne l’étaient

qu’à une partie (un tiers symbolique, non réel) d’entre

elles.

Bien que l’étoile ne tombât que sur le tiers des « fleuves

», elle illumina toutes les « sources d’eau. » Ce fait révèle

que les Écrits de l’Ancien Testament tombèrent aux mains

de deux catégories de personnes –les fleuves, et les «

sources »-la première représente les nations qui se

trouvèrent en contact étroit avec la Bible, (telles « les

puissantes grandes eaux du fleuve, le roi d’Assyrie » És.

Page 49: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

48

8 : 7.) Ces {T5 p 48} dernières représentent Son peuple

élu (les douze tribus d’Israël) au sein duquel Sa Parole

constituait les eaux de la vie, faisant de ce peuple des

sources vivantes. C’est ainsi que « Celui qui croit en Moi

» déclare le SEIGNEUR lui-même…, « des fleuves d’eau

vive couleront de son sein » (Jean 7 : 38) ; et : « la source

de Jacob est à part dans un pays de blé et de moût. » De.

33 : 28.

Ap. 8 : 11. « Le nom de cette étoile est Absinthe ; et le

tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup

d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient

devenues amères. »

Plante amère, aromatique, l’absinthe agit à la fois comme

purgatif et comme tonique –dont l’importance des qualités

et des vertus doivent révéler la signification symbolique du

nom « Absinthe ». Une cathartique étant une plante aux

vertus purgatives et purifiantes, le nom « Absinthe » doit

par conséquent tout d’abord, dénoter un agent

purificateur. Et comme, la Parole de DIEU a le pouvoir

d’éliminer les causes et les effets de la débilité spirituelle

et de restaurer les fonctions de la santé et d’apporter de

la vigueur à l’âme malade du péché, elle constitue, à

l’évidence, le seul agent, qui en la circonstance, est

parfaitement symbolisée par le nom « Absinthe ». {TN5:

29.2}

Par conséquent, les vertus purgatives et toniques de la

Parole de DIEU dénotent que la Parole de DIEU, bien

qu’étant amère pour l’homme charnel, est pour celui qui

est honnête, qui L’aime pour le bien qu’elle lui procure, (la

purification de l’âme et du cœur), sa plus douce joie ;

tandis que pour le malhonnête, celui dont le goût charnel

Page 50: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

49

est le dieu, et {T5 p 49} qui n’aime pas la vérité, La Parole

est à sa bouche comme du fiel. Il en est doublement ainsi,

parce qu’il préfère davantage les voies du monde à celles

du salut ; voies que condamne La Parole de DIEU.

La qualité aromatique de cette herbe révèle que ceux qui

mangent la Parole de DIEU, bien qu’elle soit toujours

amère pour le charnel, trouveront en Elle, l’arôme inégalé

de l’influence du ciel, qui l’aidera à respirer une « odeur

de vie donnant la vie. »

Révélant chacune de manière progressive des vérités

importantes, les trois premières trompettes laissent à

penser que les quatre autres devraient révéler de plus en

plus, davantage de vérités importantes à mesure qu’elles

approchent la période qui doit bénéficier de toutes les

leçons capitales qui sont révélées par l’ensemble de ces

symboles. Et c’est précisément ce dont se rendra compte

celui qui étudie le sujet alors qu’il aborde maintenant

l’étude de la

LA QUATRIÈME TROMPETTE.

Apocalypse 8 : 12.

Ap. 8 : 12. « Le quatrième ange sonna de la trompette. Et

le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers

des étoiles, afin que le tiers en fût obscurci, et que le jour

perdît un tiers de sa clarté, et la nuit de même. »

Ayant affecté les étoiles, la lune, et le soleil, symbole de

l’intégralité du système solaire, dont la vie dépend pour

son existence, l’action révélée dans ces versets montrent

que ces objets célestes représentent des éléments sans

lesquels toute {T5 p 50} vie terrestre cesserait d’exister.

Page 51: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

50

Ils doivent nécessairement, sans discussion aucune,

symboliser dans ce contexte l’église de DIEU –la lumière

et la vie du monde. Ainsi, il en resort de manière tout à fait

claire et transparente la double leçon qui nous enseigne

que c’est à cause de l’église uniquement que le monde

existe en réalité aujourd’hui, et que sans sa lumière et son

énergie vivifiante, la vie sur la terre s’éteindrait aussi vite

que le soleil et la lune cesseraient d’exercer leur influence

de la terre.

Toutefois, puisque l’interprétation présentée, ici, repose

non seulement sur la logique mais aussi sur les Écritures

Elles-mêmes, aussi, c’est vers Elles que nous nous

tournerons, pour avoir le dernier mot s’agissant de cette

situation ponctuelle. Et cela, nous le trouvons dans le rêve

de Joseph et de son interprétation : « Et voici, le soleil, la

lune et les onze étoiles », dit Joseph, « se prosternaient

devant moi… et son père le réprimanda, et lui dit : que

signifie ce songe que tu as eu ? Faut-il que nous venions,

moi, ta mère et tes frères, nous prosterner en terre devant

toi ? » Ge. 37 : 9-10.

Du temps de Jacob, sa famille était (1) le dépositaire de la

Parole orale de DIEU, (2) le saint temple, (3) l’assemblée

des saints. Etant les trois à la fois, elle constituait donc

l’église de DIEU. En conséquence Jacob interpréta, le

soleil, la lune et les étoiles comme le symbole de sa

maisonnée –la lumière du monde d’alors.

Et le fait que le père, la mère, {T5 p 51} et les douze fils

constituaient l’église de DIEU à cette époque atteste de

manière probante que le soleil, la lune, et les étoiles sont

le symbole de l’église de DIEU, en trois parties, dont la

première partie est

Page 52: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

51

Le Soleil Frappé

En tant que grande force physique, irradiante de lumière

et vivifiante de tout le système solaire, le soleil symbolise

à l’évidence, la Parole de DIEU dans l’église –la grande

source de lumière spirituelle qui procure la force de Sa vie

au monde. En conséquence, le fait qu’il soit frappé indique

que la lumière de l’église de l’époque fut atténuée. Cela

nous amène à considérer dans l’ordre, le symbolisme

exprimé par

La Lune Et Les Etoiles Frappées

Réfléchissant la lumière du soleil, lorsque le soleil n’émet

pas ses rayons, la lune par conséquent, symbolise l’église

qui émet le message (la lumière) de la Parole (le soleil) au

monde enténébré. Cette interdépendance symbolique

entre la lune et le soleil indique que sans l’église, la Parole

Elle-même ne peut briller sur la terre. Et puisque la lumière

émanant de la Parole, symbolisée ici par le soleil, était le

système cérémoniel qui ne pouvait être transmis sans une

structure particulière, « la lune » constitue par conséquent

le symbole du tabernacle et du temple, par lesquels se

transmettait la lumière de son message –le système

cérémoniel ; ceci étant vrai, « les étoiles » symbolisent

donc manifestement les membres d’églises. Ainsi, le fait

que les {T5 p 52} étoiles furent frappées de même que le

soleil et la lune, révèle symboliquement le châtiment

infligé à l’ancien Israël.

Page 53: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

52

Mais puisque seul un tiers d’entre eux fut frappé, il en

résulte donc que l’histoire de la Nation Israélite se divise

en trois parties dont une seule fut frappée. Et comme

l’histoire de cette nation englobe trois périodes distinctes

(d’abord, de l’exode de l’Égypte jusqu’à la possession de

la terre promise ; deuxièmement de l’occupation de la

terre promise jusqu’à la captivité à Babylone ; et

troisièmement de la délivrance de Babylone, jusqu’à

l’Avènement de Christ), c’est donc pendant l’une de ces

périodes qu’elle fut « frappée. »

D’après l’interprétation de ces symboles du système

solaire (« soleil »,

« lune » et « étoiles ») qui ne saurait être contredite, l’on

voit que la quatrième trompette révèle le châtiment infligé

à la nation Juive au cours de la période des rois, car c’est

à cette époque que le temple, ses services, et le peuple

de DIEU furent « frappés » ; c’est-à-dire, que la nation (les

étoiles) fut emmenée à Babylone en captivité, que le

temple (la lune) fut détruit et que le service cérémoniel (le

soleil) fut aboli pendant un certain temps. Ainsi, en résulta-

t-il des ténèbres spirituelles sur la terre, comme cela est

symbolisé par « l’obscurité » du « tiers » du « jour » et de

la « nuit. »

Cette grande ruine fut causée par les chefs Juifs : « parce

qu’ils se moquèrent des envoyés de DIEU, ils méprisèrent

ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes, jusqu’à

ce que la colère de l’Éternel contre son peuple {T5 p 53}

devînt sans remède. Alors l’Éternel fit monter contre eux

le roi des Chaldéens, et tua par l’épée leurs jeunes gens

dans la maison de leur sanctuaire ; il n’épargna ni le jeune

homme, ni la jeune fille, ni le vieillard, ni l’homme aux

Page 54: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

53

cheveux blancs, il livra tout entre ses mains… Ils brûlèrent

la maison de DIEU, ils démolirent les murailles de

Jérusalem, ils livrèrent au feu tous ses palais et

détruisirent tous les objets précieux. Nébucadnetsar

emmena captifs à Babylone ceux qui échappèrent à

l’épée ; et ils lui furent assujettis, à lui et à ses fils, jusqu’à

la domination du royaume de Perse, afin que s’accomplît

la parole de l’Éternel » 2 Ch. 36 : 16, 17, 19, 20, 21. « Les

fils de Sédécias furent égorgés en sa présence ; puis on

creva les yeux à Sédécias, on le lia avec des chaînes

d’airain, et on le mena à Babylone. » 2 Rois 25 : 7.

Ainsi, parce que les services religieux, le temple, et la

nation furent frappés, la lumière qui brilla jadis par leur

intermédiaire, fut éteinte pendant plus de soixante dix ans

jusqu’à la reconstruction du temple, et le rétablissement

des services cérémoniels. Donc à l’évidence, « le jour »

(cette partie de la terre où la lumière du soleil brille

directement), représente la « terre promise, » et la « nuit

» (cette partie de la terre où la lumière du soleil est

réfléchie par la lune et les étoiles), symbolise la terre des

païens.

Alors, de manière évidente, le symbolisme révèle {T5 p

54} que lorsque la nation fut emmenée en captivité, que

les objets sacrés lui furent enlevés et laissés de ce fait à

l’abandon, les ténèbres spirituelles se répandirent en tout

lieu. Cette vérité est mise en évidence par le parallèle

établi par le principe physique (duquel provient ce

symbolisme) qui veut que lorsque la terre accomplit une

révolution complète sur son axe en un jour et une nuit,

chaque coin de la terre est dans l’obscurité pendant ces

vingtquatre heures. De même, ce symbolisme montre que

le système religieux de l’Israël ancien constituait la seule

Page 55: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

54

lumière spirituelle, de tout l’ancien monde, et Israël lui-

même, la seule église reconnue par l’Auteur des Écritures.

Quelle importante vérité aujourd’hui pour la Chrétienté en

proie au sectarisme ! Qu’elle serve de mise en garde à

tous ceux qui choisissent de marcher dans la lumière afin

D’Éviter Les Erreurs Des Autres.

Oh quelle terrible pensée que celle de fermer le cœur, et

par la même de faire la sourde oreille aux suppliques de

l’Esprit de DIEU ! Pensez quel grand chagrin et quelle

grande souffrance auraient pu être évités si les hommes

ne s’étaient pas endurcis dans l’orgueil et la vanité ! C’était

trop humiliant pour ces chefs d’Israël d’antan de

reconnaître leurs erreurs, et d’accepter les corrections des

humbles serviteurs de DIEU, les prophètes. Mais, le fait

qu’ils aient ignoré la vérité, ne garantit pas pendant

longtemps leurs élévations aux yeux du peuple, comme

ils l’espéraient. Le fait d’avoir tué les prophètes ne

corrigea pas leurs erreurs, ni ne couvrit leurs péchés ; pas

plus qu’il n’ait réduit DIEU au silence. {T5 p 55}

Au contraire, cela, avec le temps exposa leur totale

ignorance et révéla leur honte à la face du monde entier.

Si le peuple de DIEU, devait, à cette heure répéter les

erreurs des Juifs, alors le châtiment décrété dans ces

mots, « il y aura des pleurs et des grincements des dents

» (Mt. 24 : 51), ne connaîtrait pas en intensité de pareil au

monde. De plus, se faire simplement une parfaite idée du

désappointement qu’on éprouverait d’être au bord même

de l’éternité, mais de ne pas y être admis et de se voir au

contraire plongé en enfer, ne serait -ce pas suffisant pour

être traversé de la plus grande des angoisses et du plus

Page 56: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

55

grand des remords ! Ouvrons donc tout grand notre cœur

alors que nous lisons l’appel miséricordieux du

SEIGNEUR :

« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui

lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-Je

voulu rassembler tes enfants, comme une poule

rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez

pas voulu ! Voici, votre maison vous sera laissée déserte.

» Mt. 23 : 37-38.

« La voix de l’Éternel crie à la ville, et celui qui est sage

craindra ton nom. Entendez la verge et celui qui l’envoie !

» Mi. 6 : 9. N’oubliez pas que faute d’avoir entendu Sa

voix,

DIEU Peut Vous Frapper, Mais Pas Les Hommes.

Tout comme il est impossible à tout être humain, à part

DIEU, de nuire à la course des planètes, de même, est-il

impossible, selon ce symbolisme, de nuire {T5 p 56} à

l’église, quand elle se soumet totalement à DIEU, et

qu’elle est de ce fait, sous Sa protection. Ainsi assure-t-Il

de manière symbolique à Son peuple, qu’Il ne permet

qu’aucun malheur ne l’atteigne, sauf ceux qu’il s’attire sur

lui-même, et ceux qu’Il permet pour son propre bien. «

Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui Qui garde Israël. »

Ps. 121 : 4. « …Car celui qui vous touche, touche la

prunelle de Son œil. » Za. 2 : 8.

Bon nombre des serviteurs de DIEU permirent à ces

promesses de devenir réalité. Ce fut notamment le cas

lorsque, le mouvement de l’exode atteignit la Mer Rouge,

et plus tard, le fleuve du Jourdain dont les masses d’eau

« s’élevèrent pour former un tas » pour assurer au peuple

Page 57: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

56

un passage sûr, et pour détruire leurs ennemis. Ce fut

aussi le cas lorsque les trois Hébreux furent délivrés de la

fournaise ardente ; lorsque Daniel fut délivré de la fosse

aux lions ; lorsque Mardochée et son peuple furent

délivrés de la mort dont Haman fut l’instigateur ; et

lorsqu’Élie fut délivré de la main d’Achab et de Jézabel.

En vérité, « si vous aviez de la foi comme un grain de

sénevé » déclare le Sauveur, « vous diriez à cette

montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait

; rien ne vous serait impossible. » (Mt. 17 : 20), bien que

les méchants amènent

LES MALHEURS

Apocalypse 8 : 13

Ap. 8 : 13. « Je regardai, et j’entendis un ange qui volait

au milieu du ciel, {T5 p 57} « disant d’une voix forte :

Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à

cause des autres sons de la trompette des trois anges qui

vont sonner ! » (version King James)

Les trois dernières des sept trompettes étant des

trompettes de malheur, contrairement aux quatre

premières, un changement doit manifestement s’opérer

entre les quatre premières et les trois dernières

trompettes.

Nous ayant amenés, jusqu’à ce stade, à la destruction du

premier temple, puis à la construction du second, la

Parole prophétique de DIEU, nous conduit maintenant

vers le premier avènement de Christ, et vers Sa

crucifixion, les prochains grands évènements associés

aux trompettes. Et ces évènements, terminant l’ère de

Page 58: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

57

l’Ancien Testament pour introduire celle du Nouveau

Testament, révèlent que les trois dernières trompettes

embrassent l’histoire de la période du Nouveau

Testament. Ces malheurs indiquent par conséquent,

d’abord les persécutions que mènera Satan à l’encontre

des fidèles dans le but de les empêcher d’embrasser la foi

chré-tienne et deuxièmement, la persécution perpétrée à

l’encontre des païens pour les forcer à devenir Chrétiens

! Le premier malheur arrive avec

LA CINQUIÈME TROMPETTE.

Apocalypse 9 : 1-12.

Ap. 9 : 1-4. « Le cinquième ange sonna de la trompette.

Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La

clef du puits de l’abîme lui fut donnée, et elle ouvrit le puits

de l’abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la

fumée d’une grande fournaise ; et le soleil et l’air furent

obscurcis par la fumée du puits. De la fumée sortirent des

sauterelles, qui se répandirent sur {T5 p 58} la terre ; et il

leur fut donné un pouvoir comme le pouvoir qu’ont les

scorpions de la terre. Il leur fut dit de ne point faire de mal

à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre,

mais seulement aux hommes qui n’avaient pas le sceau

de DIEU sur le front. » (version King James)

En prenant les éléments de la cinquième trompette dans

l’ordre (« l’étoile », la « clef », « l’abîme », la « fumée »,

les ténèbres et les sauterelles), nous en venons d’abord à

L’Étoile.

Tout comme l’étoile de la troisième trompette, l’étoile de

la cinquième trompette descendit elle aussi du ciel sur la

Page 59: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

58

terre. Et puisque l’« Etoile » de la troisième trompette a

été identifiée de manière probante comme représentant

l’avènement de la Bible, cette dernière, étant donc

similaire à la première, doit nécessairement représenter

quelque chose d’équivalent.

La Bible et Christ étant dans leurs rapports,

complémentaires, en ce qu’ils représentent tous deux la

Parole de DIEU (Jean 1 : 1-4), alors la descente de la

première « étoile », symbole de l’avènement de la Bible,

nous oblige à conclure que la descente de la seconde

étoile, est le symbole de la première venue de Christ. De

plus, la personnification de l’étoile par le pronom

personnel « Lui »(« Him », genre masculin) [notion propre

à la langue anglaise, (Version King James)], limite ainsi

son application à un homme. Et finalement Christ donne

Lui-même le témoignage qu’Il est « l’étoile brillante du

Matin. » Ap. 22 : 16. C’est à Lui, ne l’oublions pas, que fut

donnée

« La Clef De L’Abîme. »

« Puis je vis descendre {T5 p 59} du ciel un ange, qui avait

la clef de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il

saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et

Satan, et il le lia pour mille ans. » Ap. 20 : 1, 2.

Puisque Christ est celui qui garantit la captivité de Satan,

et qui inaugure de ce fait la voie du millénium, Lui seul

peut à juste titre, être symbolisé par « l’ange… ayant la

clef de l’abîme » et par « l’étoile », à qui fut donnée la «

clef » ! Entendu « qu’avoir en sa possession » quelque

chose, est nécessairement subordonné au fait qu’elle

Page 60: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

59

vous ait été « donnée » auparavant, les verbes « donné

», et « avoir en sa possession » (Ap. 20 : 1 ; 1 : 18)

indiquent bien sûr deux périodes différentes. Christ reçut

« la clef » au moment où sonna la cinquième trompette,

un certain temps avant le millénium. Ainsi au

commencement du millénium, il l’avait déjà en sa

possession.

La Mission de Christ étant d’apporter la délivrance de la

prison du péché, et de la mort (l’abîme), chose rendue

possible par la prédication de l’Evangile, la clef par

conséquent doit être nécessairement le symbole de

l’Evangile, la seule puissance capable de libérer ceux qui

sont emprisonnés dans

« L’Abîme. »

Puisque « l’abîme » d’Apocalypse 20 : 3 est le symbole de

la terre comme prison pendant le millénium, ainsi, «

l’abîme » d’Apocalypse 9 : 1 étant identique, doit de même

symboliser {T5 p 60} la terre comme prison à une autre

époque. La caractéristique implicite de l’interprétation

Biblique de « l’étoile », de « la clef » et de « l’abîme »,

révèle que la terre, lors de la première venue de Christ

était devenue une prison (un abîme) pour le peuple de

DIEU, et que Christ est venu ouvrir cette prison afin de l’en

délivrer.

Une défaite du peuple de DIEU, bien qu’investi de la

puissance lui permettant de garder l’abîme ouverte,

signifierait la fermeture de l’abîme devenu une prison de

laquelle aucune évasion ne serait possible à moins d’une

réouverture de cette dernière. Et ainsi Satan, vers la fin de

l’histoire des Juifs, comme l’histoire sacrée le rapporte, les

Page 61: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

60

attaqua, les amena en captivité, et referma ainsi l’abîme.

Et sachant que le Sauveur l’ouvrirait quand Il serait venu,

le dragon se tint donc debout « pour dévorer l’enfant à sa

naissance » Ap. 12 : 4. Mais perdant de vue, l’enfant

Christ, il poussa Hérode à tuer « tous les enfants qui

naîtraient à Bethléem » (Mt. 2 : 16), espérant éliminer le

Sauveur. Toutefois, sous la protection de la Providence,

Christ fut épargné de la sanglante main d’Hérode. Puis,

par la suite, muni de la clef de l’évangile, Il ouvrit « l’abîme

» et libéra Son peuple. Voilà ce qu’il déclara lui-même à

ce sujet :

« L’Esprit du SEIGNEUR » déclara-t-il « est sur Moi, parce

qu’il M’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux

pauvres ; Il {T5 p 61} m’a envoyé pour guérir ceux qui ont

le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et

aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer

libres les opprimés, pour publier une année de grâce du

SEIGNEUR. » Luc 4 :18-19. Et par suite de l’ouverture du

puits, il monta de

La Fumée, Des Ténèbres Et Des Sauterelles.

Ap. 9 : 2. « Et Il ouvrit le puits de l’abîme. Et il monta du

puits une fumée, comme la fumée d’une grande fournaise;

et le soleil et l’air furent obscurcis par la fumée du puits. »

Pour la signification de la « fumée », il nous faut

simplement nous diriger vers le système cérémoniel,

lequel était « une prophétie condensée de l’Evangile. » —

The Acts of the Apostles, p. 14. (Conquérants Pacifiques,

p. 15.) Nous y contemplons la fumée qui s’élève de

l’offrande cérémonielle, qui comme nous le savons,

préfigurait le grand sacrifice de Christ en faveur de la race

Page 62: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

61

humaine. Par conséquent, la fumée qui s’éleva du « puits

» c’est le symbole de la crucifixion du Christ et

«l’obscurcissement du soleil » et de l’air est le symbole

des « ténèbres sur toute la terre », « de la sixième… à la

neuvième heure » (Marc 15 : 33) –alors qu’Il mourait sur

la croix. Et les ténèbres couvrant la terre pendant cette

période de trois heures, indiquent, qu’au moment où

sonna la sixième heure, le « puits » fut ouvert.

La séquence claire de ces faits montre que grâce à la clé

de l’Evangile (la bonne nouvelle du salut par l’effusion de

Son sang) Christ {T5 p 62} ouvrit aux captifs la voie de la

délivrance, de la prison –de « l’abîme » du péché et de la

mort.

Pour récapituler brièvement, nous voyons donc que «

l’étoile » symbolise Christ ; « la clef » symbolise l’Evangile

; « le puits », la terre ; « la fumée », Son sacrifice ;

l’obscurcissement du « soleil » et de « l’air », « les

ténèbres » qui couvrirent le monde pendant Sa crucifixion

–de parfaits symboles.

Ap. 9 : 3-4. « De la fumée sortirent des sauterelles, qui se

répandirent sur la terre ; et il leur fut donné un pouvoir

comme le pouvoir qu’ont les scorpions de la terre. Il leur

fut dit de ne point faire de mal à l’herbe de la terre, ni à

aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux

hommes qui n’avaient pas le sceau de DIEU sur le front.»

Puisque la fumée symbolise la crucifixion, et que les

sauterelles sortirent de la fumée, la seule conclusion que

l’on puisse admettre c’est que les sauterelles symbolisent

la présence des Chrétiens qui firent leur apparition comme

résultat du sang du sacrifice [du Christ] répandu au

Page 63: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

62

Calvaire. Et le fait qu’elles « ne devaient faire du mal qu’à

ceux qui n’avaient pas le sceau de DIEU sur leurs fronts

» confère encore à cette conclusion quelque chose de

plus incontournable. En effet seul un vrai Chrétien, celui

qui a une expérience avec DIEU, une connaissance

parfaite de Sa parole, et qui est rempli de l’Esprit sait

distinguer un saint d’un pécheur. Lui seul, peut

reconnaître celui qui a le sceau de DIEU, de celui qui ne

l’a pas, lorsque ce dernier est revêtu d’une contrefaçon de

la robe de justice. {T5 p 63}

L’idée selon laquelle les sauterelles symbolisent les

guerriers « Sarrasins » est à la fois non scripturaire et

illogique car contrairement aux sauterelles, les Sarrasins

tuèrent tous ceux qui s’opposaient à eux. Ils nuisirent

particulièrement aux Chrétiens –ceux qui avaient « le

sceau de DIEU » sur leurs fronts. Et telle fut précisément

l’œuvre de Satan, qui voulait tuer tous ceux qui avaient le

sceau de DIEU. Toutefois, à ceux qui représentaient les «

sauterelles » fut « donnée l’injonction de ne tuer »

quiconque (Ap. 9 : 5). Ils n’avaient au contraire, comme

tâche de « ne faire du mal qu’à ceux qui n’avaient pas le

sceau de DIEU sur leurs fronts » (Ap. 9 : 4). Pour cette

raison, et aussi celle indiquée précédemment, « les

sauterelles » ne sauraient symboliser les disciples de

Mahomet ou tout autre agent de Satan.

Si les Chrétiens n’avaient pas reçu « l’ordre de ne pas tuer

», ils n’auraient naturellement pas su qu’ils entraient dans

la période de grâce, et auraient ainsi suivi l’exemple de la

nation Juive lorsque, en tant que théocratie chargée

d’exécuter les jugements de DIEU, ils reçurent l’ordre de

tuer et de chasser de la terre (comme le montre les trois

premières trompettes), ceux qui se détournaient de Lui, et

Page 64: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

63

ceux qui ne Le reconnaissaient pas, Lui, comme le seul

vrai DIEU. Toutefois, l’ordre donné aux sauterelles de «

ne pas tuer » inaugure un changement significatif dans les

rapports que le peuple de DIEU avait avec Ses ennemis.

Ce grand principe de non résistance {T5 p 64}

recommandé dans ce changement d’attitude, Christ l’a

énoncé sur la montagne en ces termes :

« Vous avez appris qu’il a été dit : œil pour œil, et dent

pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au

méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite,

présente-lui aussi l’autre. » Mt. 5 : 38-39.

La prédication de Christ, et de Christ crucifié, fut une

coupe amère à boire pour tous ceux qui par amour du

monde, et la haine des reproches, Le haïssaient ainsi que

Ses disciples. Les Chrétiens par conséquent devinrent

pour leurs opposants une véritable nuisance et une

source de contrariété. En effet, tout comme les Écrits de

l’Ancien et du Nouveau Testament, les « deux témoins »

que sont « les deux oliviers » — « les deux prophè tes »

(Ap. 11 : 3, 10) –étaient une grande source de tourments

pour les méchants pendant les « quarante-deux mois »,

(Ap. 11 : 2), de même les sauterelles devinrent par la

prédication de l’Evangile, une source de tourment si

importante que les Juifs et les Romains persécutèrent et

tuèrent autant de Chrétiens que le temps le leur permit,

accomplissant ainsi « le premier malheur. »

Pensez simplement au grand nombre de personnes qui

furent converties le jour de la Pentecôte uniquement ! –«

Environ trois mille » ! Mais aussi que, suite à ce jour, « le

SEIGNEUR ajouta à l’église ceux qui étaient sauvés »

(Actes 2 : 41, 47). Cette grande augmentation soudaine

Page 65: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

64

du grand nombre des Chrétiens leur donnaient l’aspect

d’un vol de « sauterelles. »

De plus, les sauterelles ne peuvent ni {T5 p 65} se laisser

effrayer, ni être amenées à se défendre quand elles sont

attaquées. On ne ressent pour elles non plus ni chagrin,

ni pitié quand elles sont l’objet de tueries impitoyables.

Cependant, elles ne peuvent être exterminées par la main

de l’homme. Elles constituent donc, pour ces raisons, un

parfait symbole de courage indomptable et de la douceur

des premiers Chrétiens face à la cruelle oppression que

leur faisaient subir leurs cruels ennemis, incapables

d’amener la fin du Christianisme.

Ap. 9 : 7, première partie. « Ces sauterelles ressemblaient

à des chevaux préparés pour le combat. »

Les chevaux sont préparés pour la bataille, parce qu’ils

sont bien entraînés ; un fait qui en l’occurrence dénote de

manière manifeste que les premiers Chrétiens, telle une

armée préparée au combat, propageaient leur message

avec rapidité et efficacité.

Ap. 9 : 7, deuxième partie. « Il y avait sur leurs têtes

comme des couronnes semblables à de l’or ».

Le fait que les sauterelles portent des « couronnes d’or »,

et cela semble si évident qu’on se passerait

d’interprétation, signifie qu’elles sont investies d’une

autorité pure et excellente, l’autorité de Christ. Tel fut le

seul et exclusif investissement des membres de l’église

Chrétienne primitive. Christ le leur avait garanti, dans les

termes de Son engagement.

Page 66: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

65

« Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que

tu lieras sur la terre sera lié dans les {T5 p 66} cieux, et ce

que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux ».

Ap. 9 : 7, troisième partie. « Et leurs visages étaient

comme des visages d’hommes ».

Observez que les sauterelles avaient les faces d’homme,

symbole d’intelligence, mais notez bien qu’elles étaient de

type masculin. Elles eussent eu un visage de femme, que

le symbole eût été erroné, car le visage de femme

n’indique pas tout naturellement les caractéristiques d’un

soldat.

Ap. 9 : 8, première partie « Elles avaient des cheveux

comme des cheveux de femmes ».

Puisque les cheveux d’une femme constituent sa gloire (1

Co. 11 : 15), et qu’« une femme » est le symbole d’une

église (Jé. 6 : 2), le fait que les « sauterelles » avaient des

cheveux de femmes montre qu’« elles » étaient affiliées à

l’église, et que cette église représentait leur gloire.

« Ainsi », dit l’apôtre Paul, « nous nous glorifions de vous

dans les églises de DIEU, à cause de votre persévérance

et de votre foi au milieu de toutes vos persécutions et des

tribulations que vous avez à supporter. » 2 Th. 1 : 4.

Ap. 9 : 8, deuxième partie. « Et leurs dents étaient comme

des dents de lions. »

Bien que le lion soit le plus terrible des animaux,

cependant, s’il n’a pas de dents, il serait à peine plus

dangereux qu’un chien. Le fait que les sauterelles avaient

des dents, dénote que les premiers Chrétiens avaient une

puissance beaucoup plus importante leur permettant de

Page 67: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

66

se défendre et de tuer tout autre bête (homme) autre que

celles de leur espèce (les Chrétiens), que ne l’avait l’Israël

d’antan face aux Païens d’antan. C’est {T5 p 67} pour

cette raison, que les « sauterelles » reçurent comme ordre

formel de ne pas tuer.

Une démonstration de la puissance qu’elles possédaient,

nous est donnée dans le sort d’Ananias et de Saphira, qui,

à l’instant même tombèrent frappés de mort au pied des

Apôtres après que Pierre leur eût révélé leur péché de

dissimulation. Manifestement, de toute évidence, si

Pierre, sans effort de sa part, avait suffisamment de

pouvoir pour détruire les hypocrites qui vinrent vers lui, il

avait très certainement autant de puissance pour détruire

les païens qui essaieraient de retarder les progrès de

l’Évangile.

Ap. 9 : 9, première partie. « Elles avaient des cuirasses

comme des cuirasses de fer. »

La signification que donne la Bible d’une « cuirasse » c’est

la « foi et l’amour » (1 Th. 5 : 8) –la seule défense du

Chrétien ; or les cuirasses des sauterelles étaient « de fer,

» le métal le plus dur de l’époque. Par conséquent, la foi

de ces intrépides soldats de la croix était si invincible, et

leur Amour pour Christ et pour Son peuple, si pur et si

indomptable « qu’ils ne cessaient, chaque jour, dans le

temple et dans les maisons, d’enseigner, et d’annoncer la

bonne nouvelle de JÉSUS-CHRIST » (Actes 5 : 42) ; bien

que ce faisant, on les tuait comme des sauterelles. Quel

contraste, entre ces héroïques esclaves d’amour pour

Christ, et la plupart des Chrétiens d’aujourd’hui ! {TN5:

68.3}

Page 68: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

67

Ap. 9 : 9, deuxième partie. « Et le bruit de leurs ailes était

comme un bruit de chars à plusieurs chevaux qui courent

au combat. »

Comme nous l’avons vu jusqu’ici, les symboles de {T5 p

68} la cinquième trompette montrent que bien que les

premiers disciples fussent l’objet d’une persécution

impitoyable, et se faisaient tuer, ils se pressèrent

cependant en masse ouvertement et sans peur vers le

front de bataille, pour proclamer l’Evangile de Christ.

Donnant lui-même un simple aperçu de leurs efforts

intrépides, Paul déclare : « Vous savez que je n’ai rien

caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint

de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et

dans les maisons, annonçant aux Juifs et aux Grecs… ne

sachant pas ce qui m’y arrivera. » Actes 20 : 20-22.

Combien de disciples de Christ risqueraient sciemment

leurs vies pour la proclamation de l’Évangile ? Même en

temps de paix, la plupart des Chrétiens préféreraient

envoyer un missionnaire faire la tâche que le SEIGNEUR

réclame au lieu d’y aller eux-mêmes. En se servant

d’intermédiaire, pour ainsi dire, par procuration, ils

n’agissent pas différemment du coucou qui pond ses œufs

dans le nid d’un autre oiseau pour qu’ils les couvent et

s’en occupent à sa place. Et certains, ignorant que la

Majesté et la Puissance de Christ peuvent les sauver, et

étant aveugles au sens de leur devoir et de leur «

rétribution », ont même honte de Le confesser en paroles

et en actions.

Page 69: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

68

(Le verset 10 sera expliqué après le verset 11)

Ap. 9 : 11. « Elles avaient sur elles comme roi l’ange de

l’abîme, nommé en Hébreu Abaddon, et en Grec

Apollyon. »

Les véritables Chrétiens, en tant que sujets du {T5 p 69}

royaume de Christ, ont au-dessus d’eux, Christ comme

Roi. Régnant sur eux pendant l’Ancien Testament (1 Co.

10 : 1-4) mais aussi pendant le Nouveau Testament, ils

l’ont donc comme Roi pendant les deux périodes. Par

conséquent, les Écrits de l’Ancien Testament, étant écrits

en Hébreu, lui donnent comme nom : Abaddon ; tandis

que dans les Écrits du Nouveau Testament, étant

originellement écrits en Grec, lui donnent comme nom :

Apollyon.

A la lumière vive qui illumine ce symbole et qui intensifie

l’illumination qui se dégage de toute cette série de

symboles dont ce dernier fait partie, et qu’aucun esprit

humain ne pourrait ni concevoir, ni interpréter comme il

convient, on voit clairement que Christ est le Roi de Son

peuple tant dans l’Ancien, que dans le Nouveau

Testament, et l’auteur des Écritures tant dans l’Hébreu

que dans le Grec. Et de ce fait, il en résulte ceci : puisque

Christ est la « Parole » (la Bible en forme humaine), Son

nom Hébreu, Abaddon, est aussi le nom des Écrits de

l’Ancien Testament, et Son nom Grec, Apollyon, est aussi

le nom des Écrits du Nouveau Testament.

Montrant qu’il reconnaissait la souveraineté de Christ sur

l’église, non seulement au cours de la période du

Nouveau Testament, mais aussi de la période de l’Ancien

Testament, Paul dans son épître aux Corinthiens déclarait

Page 70: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

69

: « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos

pères… ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et

dans la mer… et qu’ils ont tous bu le même {T5 p 70}

breuvage spirituel, car ils buvaient à un Rocher spirituel

qui les suivait, et ce Rocher était Christ. » 1 Co. 10 : 1-4.

Malheur à celui qui accepte un Testament et en rejette

l’autre ; qui n’écoute ni l’un, ni l’autre, ou qui exalte la

tradition au-dessus des deux !

Abaddon, le nom de Christ en Hébreu, dont la signification

est « destructeur », montre qu’au cours de la période de

l’Ancien Testament, Il se contenta de détruire un grand

nombre de Ses ennemis ; tandis que Apollyon, Son nom

dans le Grec dont la signification est « exterminateur, »

montre que dans la période du Nouveau Testament, Il

exterminera tous les méchants (quelle précision et

connotation magnifiques contenues dans ces appellations

symboliques !). Et cette œuvre d’extermination est

symbolisée de manière vivante dans la scène

exceptionnelle qui va suivre.

« De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les

nations ; Il les paîtra avec une verge de fer ; et Il foulera la

cuve du vin de l’ardente colère du DIEU Tout-Puissant. Il

avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : ROI

DES ROIS ET SEIGNEUR DES SEIGNEURS. Et je vis un

ange qui se tenait dans le soleil. Et il cria d’une voix forte,

disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel

: Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de DIEU,

afin de manger la chair des rois, la chair des chefs

militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et

de ceux qui les {T5 p 71} montent, la chair de tous, libres

et esclaves, petits et grands. » Ap. 19 : 15-18.

Page 71: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

70

A ceux, par conséquent, qui acceptent Christ comme leur

Roi, Il est un Sauveur, tandis qu’à ceux qui refusent que

Celui-ci règne sur eux (Luc 19 : 14), Il est un destructeur.

Ainsi donc, les malédictions ou les jugements tomberont

(comme les trompettes le révèlent) sur ceux qui rejettent

les enseignements et l’autorité de la Bible, et qui en

conséquence n’auront pas le sceau.

Ces faits solennels nous conseillent sérieusement de ne

pas oublier les avertissements de la Bible qui nous

enseignent que la façon dont nous la considérons

entraînera l’une ou l’autre de ces deux conséquences –la

mort ou la vie.

Ap. 9 : 10, première partie. « Elles avaient des queues

semblables à des scorpions et des aiguillons »

Nous avons vu que « les sauterelles » symbolisent les

soldats de la croix ; nous savons [d’autre part] que la

queue d’un animal, se trouve à l’extrémité de son corps,

en d’autres termes c’est son arrière-garde. Ainsi n’avons-

nous pas d’autre choix que de conclure que la queue des

sauterelles symbolisent l’arrière-garde de l’église –ses

disciples. De plus, la queue, étant reliée au corps, montre

que les dirigeants et les membres de l’église Chrétienne

primitive étaient liés de manière inséparable en Christ

(Ro. 12 : 5), qu’ils étaient en parfaite collaboration. Ainsi,

dans le récit sacré nous lisons : « Car il n’y avait parmi eux

aucun indigent : tous ceux qui possédaient des champs

ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce

qu’ils avaient vendu, et le déposaient {T5 p 72} aux pieds

des apôtres ; et l’on faisait des distributions à chacun

selon qu’il en avait besoin. » Actes 4 : 34-35.

Page 72: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

71

Ap. 9 : 10, deuxième partie. « Et c’est dans leurs queues

qu’était le pouvoir de faire du mal aux hommes pendant

cinq mois. »

Leurs queues, représentant les convertis et munies en

même temps d’un aiguillon, il y a donc à l’évidence, dans

la rapidité avec laquelle les disciples accédaient à la

religion de Christ, comme un aiguillon, un tourment pour

les méchants. « Que ferons-nous à ces hommes ? »

crièrent-ils donc en désespoir de cause ? « Il est manifeste

pour tous les habitants de Jérusalem qu’un miracle

signalé a été accompli par eux, et nous ne pouvons pas le

nier. Mais, afin que la chose ne se répande pas davantage

parmi le peuple, défendons-leur avec menaces de parler

désormais à qui que ce soit en ce nom-là. Et les ayant

appelés, ils leur défendirent absolument de parler et

d’enseigner au nom de JÉSUS », car « le monde est allé

après Lui. » Actes 4 : 15-18 ; Jean 12 : 19.

Ap. 9 : 5, 6. « Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les

tourmenter pendant cinq mois : …et en ces jours-là, les

hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas ;

ils désireront mourir, et la mort fuira loin d’eux. »

Puisque les « sauterelles » symbolisent les disciples de

Christ après Sa crucifixion, et qu’ils reçurent l’ordre de ne

pas résister à leurs ennemis, les « cinq mois » débutent

donc à ce moment-là. Et d’autre part, puisque la mort n’a

jamais fui d’aucun homme, mais qu’elle règne encore sur

tous les hommes, les « cinq mois » sont par conséquent

{T5 p 73} symboliques et s’étendent de la crucifixion

jusqu’au temps où « la mort fuira » de certains hommes ;

c’est-à-dire jusqu’au temps où certains hommes seront

rendus invulnérables à la mort.

Page 73: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

72

Ap. 9 : 10, troisième partie. « Et c’est dans leurs queues

qu’était le pouvoir de faire du mal aux hommes pendant

cinq mois. »

Le fait que les trompettes soient symboliques, est une

preuve supplémentaire que ces cinq mois soient aussi

une période symbolique. Mais pourquoi, la période au

cours de laquelle, les sauterelles, les Chrétiens, ont le

pouvoir de tourmenter les hommes est-elle limitée à « cinq

mois » ? Il est à remarquer que les 144 000 sont appelés

« les prémices », ce qui dénote qu’ils sont scellés au

commencement de « la moisson » — le début de la

période où « l’ivraie » est séparée du « bon grain. » Nous

devons nous tourner donc vers la parabole de la «

moisson » pour une parfaite explication de la période des

« cinq mois. »

Dans La Brochure N° 3, La Moisson, nous remarquons

que la période allant du baptême de Christ jusqu’à la fin

du temps de grâce est illustrée par douze mois

symboliques –six mois allant du baptême de Christ à sa

crucifixion, et cinq mois de sa crucifixion à l’engrangement

des prémices (Les 144 000 –Ap. 14 : 4) ; ce qui laisse un

mois pour le rassemblement des seconds fruits (la grande

foule –Ap. 7 : 9.)

Pendant ces cinq mois symboliques, les « sauterelles »

reçurent l’ordre de tourmenter ceux qui n’avaient pas le

sceau de DIEU, mais de ne pas les tuer. Cet ordre

implique qu’après l’expiration de cette période, {T5 p 74}

l’ordre de ne pas tuer cessera, et que de cette période

jusqu’à la fin, les méchants seront tués, au lieu d’être

Page 74: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

73

tourmentés uniquement. A ce moment-là « les quatre

anges » d’Apocalypse 9 : 15 seront préparés pour tuer le

« tiers des hommes. »

Ces nombreux faits reliés les uns aux autres présentent

une solide chaîne de preuves qui montrent que durant

l’ère Chrétienne, durant les cinq mois symboliques, DIEU

a différé Sa vengeance et a opté pour la grâce. Il en

résulte alors de manière inéluctable que les Chrétiens qui

exécuteraient la peine de mort sur ceux qui divergeaient

d’eux, œuvreraient contre Christ, et non pas en Sa faveur

; car en tant que Chrétiens (sauterelles), ils reçurent

l’ordre de ne pas tuer, mais de bénir, ceux qui les«

mépriseraient. » En effet, à quiconque les frapperait sur

une « joue », ils devaient leur tendre « l’autre » joue. Et si

quelqu’un leur prenait le « manteau », ils leur laisseraient

aussi la « tunique. » Luc 6 : 28-29.

Après l’expiration de la restriction des cinq mois

symboliques durant lesquels ils ne devaient pas tuer,

certains seront rendus invulnérables à la mort pour

terminer l’œuvre évangélique, et si nécessaire,

s’acquitteront de leur responsabilité, à savoir celle

D’Être Joyeux De Mourir, Mais Ils Ne Le Pourront

Pas.

Ap. 9 : 6. « En ces jours-là, les hommes chercheront la

mort, et ils ne la trouveront pas ; ils désireront mourir, et

la mort fuira loin d’eux. »

L’expérience des premiers disciples de Christ {T5 p 75}

explique la raison pour laquelle, après l’expiration des «

cinq mois » des hommes désireront mourir mais ne le

pourront pas. En dépit de la grande persécution perpétrée

Page 75: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

74

contre les fidèles de l’église Chrétienne primitive, leur

vision du grand besoin du monde les poussa à poursuivre

la prédication de l’Evangile de Christ au prix de leur vie.

Et malgré la plus cruelle des morts qui les attendait,

animés de la foi et du courage en DIEU, ils présentèrent

la lumière de l’Évangile devant le peuple avec la même

constance que le soleil émet ses rayons vers la terre.

« Vous savez de quelle manière » atteste l’apôtre menacé

par la mort, « depuis le premier jour où je suis entré en

Asie, je me suis sans cesse conduit avec vous, servant le

SEIGNEUR en toute humilité, avec larmes, et au milieu

des épreuves que me suscitaient les embûches des

Juifs…

« Et maintenant voici, je sais que vous ne verrez plus mon

visage, vous tous au milieu desquels j’ai passé en

prêchant le royaume de DIEU. C’est pourquoi je vous

déclare aujourd’hui que je suis pur du sang de vous tous,

car je vous ai annoncé tout le conseil de DIEU…

« Quand nous entendîmes cela, nous et ceux de l’endroit,

nous priâmes Paul de ne pas monter à Jérusalem. Alors il

répondit : Que faitesvous, en pleurant et en me brisant le

cœur ? Je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore

à mourir à Jérusalem pour le nom du SEIGNEUR Jé sus

». Actes 20 : 18-19, 25-27 ; 21 : 12-13

En prêchant au nom de Christ, les {T5 p 76} Chrétiens du

temps de Paul cherchaient vraiment la mort. Estimant que

mourir pour le Christ relevait du plus grand privilège et du

plus grand honneur, ils y consentiraient volontiers, si, par

leur mort, d’autres pourraient obtenir la vie éternelle.

Page 76: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

75

Bien que le peuple de DIEU, aujourd’hui, passera par « un

temps de détresse tel qu’il n’y en a jamais eu » (Da. 12 :

1), lorsque les tribunaux terrestres feront que « tous ceux

qui n’adoreront pas l’image de la bête soient tués » (Ap.

13 : 15), la parole de DIEU, cependant, déclare : « …En

ce temps-là, tous ceux qui seront trouvés inscrits dans le

livre seront sauvés » Da. 12 : 1.

Oh quelle promesse et quelle assurance ! Qui peut

comprendre la toute puissance de DIEU, et la gloire de

cette délivrance tant attendue ? Ceux qui pourraient

vraiment la comprendre, et qui croient entièrement au

SEIGNEUR « sortiront donc », pour le bien de Son peuple

« pour aller avec lui, hors du camp, en portant Son

opprobre. » Hé. 13 : 13.

En poursuivant leur course au mépris de toute faveur

humaine (en proclamant le message de « l’heure »), ils

sortiront « comme des brebis », au milieu des loups (Mt.

10 : 16) –« cherchant la mort. » Et bien qu’ils seront

heureux de « mourir » pour l’amour de Christ, ou comme

le Révéla teur le dit, bien « qu’ils désireront mourir, » la

promesse est que « la mort fuira loin d’eux, » les

empêchant ainsi de mourir. Même l’épée des méchants

qui sera levée pour les tuer se brisera et {T5 p 77} tombera

comme des « fétus de paille » (Premiers Écrits, p. 34), ce

qui les rendra totalement invincibles.

« En ce jour-là » dit L’ÉTERNEL, « celui qui cherchera à

sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra, la retrouvera

» Luc 17 : 31, 33. En bref, seuls ceux qui désireront mourir

pour Christ obtiendront la vie éternelle.

Page 77: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

76

« Le premier malheur [la cinquième trompette] est passé ;

voici, il arrive encore deux malheurs après ces choses »

Ap. 9 : 12 , dont le prochain est

LA SIXIÈME TROMPETTE.

Apocalypse 9 : 13 à 11 : 4.

Ap. 9 : 13, 14. « Le sixième ange sonna de la trompette.

Et j’entendis une voix venant des quatre cornes de l’autel

d’or qui est devant DIEU, et disant au sixième ange qui

avait la trompette : Délie les quatre anges qui sont liés sur

le grand fleuve l’Euphrate. » (version King James)

Venant de « l’autel d’or », l’ordre, « Délie les quatre anges,

» montre que la sixième trompette sonna un certain temps

avant que le voile ouvrant sur le lieu Très Saint du

sanctuaire céleste ne fût levé ; autrement la voix serait

venue du trône –du lieu Très Saint (Pour une étude

détaillée sur la levée du voile, voir la Brochure N° 3 , La

Moisson.) Mais comme nous l’avons vu, nous sommes

encore à la période de la cinquième trompette ; un fait qui

évoque la question suivante : Comment la sixième

trompette pourrait-elle alors avoir sonné avant que {T5 p

78} es évènements de la cinquième trompette aient

expiré?

L’on observera que bien que chacune des trompettes

commencent à un temps défini, cependant chacune

d’elles se chevauchent, et toutes les sept s’étendent

jusqu’à la seconde venue de Christ. Cela se voit à travers

la coexistence des vérités de chacune des sept

trompettes. Le déluge (la première trompette), le

Mouvement de l’Exode (la seconde trompette), la

révélation des Écrits de l’Ancien Testament (la troisième

Page 78: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

77

trompette), l’église qui va en captivité (la quatrième

trompette), la première venue de Christ, et les

évènements qui y sont liés (la cinquième trompette), sont

tous des évènements qui parlent avec plus de force

aujourd’hui que jamais auparavant. Et comme ces vérités

constituent l’Évangile d’aujourd’hui, il est évident, que bien

que les trompettes se succèdent les unes après les

autres, chacune d’elles commençant à un moment

différent, elles continuent toutes à résonner en force

jusqu’à la fin du monde, en marquant sa fin. Ainsi donc, le

rejet d’une trompette équivaut au rejet des sept trompettes

et la leçon qu’on en tire de manière tout à fait claire, c’est

que rejeter une vérité, c’est rejeter toute la vérité.

Avec le verset 14 d’Apocalypse 9, commence la

description de la sixième trompette, qui se termine avec le

quatorzième verset d’Apocalypse 11, lequel annonce que

« le second malheur [la sixième trompette] est passé et

que vient rapidement le troisième malheur. » Par

conséquent, chaque évènement prophétique rapporté

entre Apocalypse 9 : 14 et Apocalypse 11 : 14, doit trouver

son accomplissement dans la période de la sixième

trompette –entre le premier et le second malheur.

A la lumière de cette réalité, nous voyons que le {T5 p 79}

temps où les « deux témoins » d’Apocalypse 11 : 3

devaient prophétiser pendant 1260 jours revêtus de sac »

doit nécessairement intervenir pendant le moment où

sonne la sixième trompette. Et étant au futur, la phrase, «

prophétiseront pendant 1260 jours (Ap. 11 : 3), montre

qu’au moment où la trompette commença à sonner, cette

période de 1260 jours était encore à venir.

Page 79: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

78

La voix venant de l’autel d’or dit au « sixième ange qui

avait la trompette, de délier, les quatre anges qui sont liés

sur le grand fleuve l’Euphrate ». Afin d’identifier « les

quatre anges », il nous faut d’abord comprendre la

signification littérale du fleuve l’Euphrate.

La capitale de l’ancienne Babylone était bâtie sur les deux

bords de l’Euphrate, divisant ainsi la ville en deux parties.

Le fleuve constituait aussi une source d’eau qui

approvisionnait une motte fortifiée située près de la ville.

Ainsi, puisque les anciens Babyloniens étaient les

premiers à bâtir sur les bords de l’Euphrate et parce que

la première application doit se référer aux premiers

habitants de cette région, « le grand fleuve l’Euphrate »

émerge comme un type des « eaux… sur laquelle la

femme est assi se » (Ap. 17 : 15) –La Babylone moderne.

Et cette vérité importante est amplifiée par le fait que

l’ancienne ville Babylone n’existe pas aujourd’hui, alors

que la prophétie fait appel à une Babylone moderne.

Or pour qu’il y ait une Babylone {T5 p 80} moderne, il faut

qu’il y ait nécessairement aujourd’hui une répétition des

conditions et des évènements qui ont marqué

essentiellement les rapports que l’ancienne Babylone a eu

avec le peuple de DIEU. Par conséquent, leur captivité à

Babylone, le type (Jé. 29 : 10), doit trouver son parallèle

dans la Babylone antitypique. Manifestement, le fait que

l’ange soit « lié sur le grand fleuve l’Euphrate », doit

nécessairement être le symbole de l’église Chrétienne,

durant sa période de captivité dans la Babylone

antitypique –« la grande ville », qui s’éleva

postérieurement à l’époque de Jean.

Page 80: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

79

De plus, la déclaration faite par la voix provenant de l’autel

d’or, « délie les quatre anges qui étaient liés », prouve de

manière probante que lorsque « la voix » se fit entendre,

l’église (les anges) était déjà en captivité et devait être

déliée.

Ap. 9 : 15, première phrase. « Et les quatre anges furent

déliés. »

L’exécution de l’ordre, « délie les quatre anges », ce qui

signifie de libérer l’église de sa captivité à Babylone, a

résulté en la libération du long esclavage de la tyrannie de

la loi de l’église et de l’état, et en la restitution de la Bible

au peuple de DIEU. Ainsi, les enfants de DIEU purent-ils

étudier et adorer, ni dans la crainte, ni en faveur d’un

homme, mais uniquement selon les dictats de leur

conscience et de leur DIEU. Suite à la dissolution de

l’union de l’église et de l’état qui s’ensuivit, « les quatre

anges » se virent relâchés.

Ap. 9 : 15, dernière partie. « …qui furent préparés pour

l’heure, le jour, le mois et l’année afin de tuer le tiers des

hommes. » {T5 p 81}

L’accomplissement de la prédiction de Josiah Litch

(calculant « l’heure, le jour, le mois, l’année »

d’Apocalypse 9 : 15, pour un total de 391 années et 15

jours, sur la base d’un jour égal à une année, selon

Ézéchiel 4 : 6) est le plus fort semblant de vérité que l’on

puisse trouver dans l’interprétation de Uriah Smith sur les

trompettes. Pas étonnant donc, que ceux qui préconisent

ce livre font de leur mieux pour forcer le peuple à y

adhérer, en maintenant que la Tragédie des Siècles

Page 81: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

80

apporte son soutien à la position établie par les

prédictions de Litch.

« En 1840 » rapporte le récit en question, « un autre

accomplissement des prophéties provoqua le plus vif

intérêt. Deux ans auparavant, Josiah Litch, l’un des

principaux hérauts du retour du Christ, avait publié une

explication du neuvième chapitre de l’Apocalypse où est

prédite la chute de l’empire ottoman. Selon ses calculs,

cette puissance devait être renversée le 11 aout 1840…

« À l’époque spécifiée, la Turquie, par ses ambassadeurs,

acceptait la protection des puissances européennes et se

plaçait ainsi sous la tutelle des nations Chrétiennes. Cet

évènement accomplissait exactement la prédiction. » —

The Great Controversy, pp. 334, 335 (La Tragédie des

Siècles, p. 361.)

Dire ce que la Tragédie des Siècles déclare, est tout à fait

acceptable ; mais dire qu’elle supporte l’idée que

l’interprétation donnée par Josiah Litch de « l’heure » « du

jour » {T5 p 82} et « de l’année », dénote d’un point de vue

Biblique une période de « 391 ans, 15 jours » se terminant

en 1840 après JÉSUS-CHRIST, n’est pas acceptable. De

plus, l’évènement qui eut lieu en 1840 ne réalisa pas la

prédiction Biblique pour la simple raison qu’à la fin de «

l’heure, et… du jour, et… du mois et… de l’année, » « les

quatre anges devaient tuer le tiers des hommes. » En fait,

à la date où se réalisa la prédiction de Litch, il n’y eut

aucune tuerie, et la Turquie, au lieu d’être renversée, fut

placée sans effusion de sang, sous la tutelle des nations

Européennes ! De plus, les « quatre anges », et non pas

une nation (car une nation n’est jamais symbolisée par

des anges), furent libérés, et devaient ensuite tuer « le

Page 82: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

81

tiers des hommes » ; tandis que les Turcs ne tuèrent

personne, mais au contraire furent libérés et placés en

réalité sous tutelle. De plus, Jean entendit que le nombre

des cavaliers qui devaient exécuter ce massacre s’éleva

exactement à 200 000 000 (de « cavaliers. ») Or, la

Turquie n’a jamais eu de son existence une telle cavalerie!

Ayant vu déjà que « le feu, la fumée et le soufre » sont

symboliques, et ne relèvent pas du littéral, et que par

conséquent, ne provenaient pas, telle une salve, des

armes des Turcs, nous voilà donc dans l’obligation d’aller

plus loin pour en avoir la signification. Pour y arriver, nous

voyons que le verset 20, révèle que le feu, la fumée et le

soufre, symboliques, sont la conséquence de « plaies » ;

ce n’est donc pas par le biais des armes, mais par le biais

des plaies {T5 p 83} que les cavaliers tuent le « tiers des

hommes. »

Puisque « les autres hommes qui ne furent pas tués par

ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs

mains, afin de ne point adorer les démons, et les idoles

d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent

ni voir, ni entendre, ni marcher » (Ap. 9 : 20), le but de la

destruction du tiers des hommes ne relève manifestement

pas de l’accomplissement d’un but égoïste quelconque,

mais plutôt d’aider les hommes à se repentir.

Pour revenir à la prédiction de Litch, il est clair de

constater que la Tragédie des Siècles ne cherche pas,

dans sa déclaration, à expliquer le sujet des trompettes.

Elle rapporte simplement un événement historique. Par

conséquent, la déclaration : « En 1840, un autre

accomplissement des prophéties provoqua le plus vif

intérêt », ne doit pas être interprétée à tort comme un

Page 83: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

82

soutien à l’interprétation que fait Josiah Litch de la

prophétie du Révélateur. Il faut plutôt y voir comme un

récit de l’accomplissement de sa prédiction basée sur le

récit de l’Apocalypse. C’est donc cette dernière, et non

pas celle de la Bible, ni celle de la position de la Tragédie

des Siècles, qui « accomplissait parfaitement la

prédiction. »

Mais à supposer qu’on se demande si le texte

d’Apocalypse 9 : 15, sur lequel s’appuie la prédiction de

Josiah Litch en référence à la date en question, n’a pas

trouvé son accomplissement à la date indiquée, qu’est-ce

qui a, alors amené les Turcs a accepté précisément à

cette date de se mettre sous la tutelle des nations

Chrétiennes ? Satan, a-t-il habilement amené {T5 p 84}

les Turcs à accepter cet accord à la date prédite par Litch,

afin d’anticiper et de discréditer cette merveilleuse vérité

des Trompettes, et de ce fait, enraciner fermement ses

tromperies dans l’église ?

Quant à cela, nous n’en savons rien, mais ce que nous

savons vraiment c’est que bien que Litch ait, sans le

vouloir, fait une mauvaise application des Écritures,

cependant le jour même où il prédit « la chute de l’Empire

Ottoman », une autre puissance plaça cet empire sous «

la tutelle des puissances alliées de l’Europe. »

Ainsi, bien qu’il soit certain qu’à cette date précise, la

Turquie fut le théâtre d’un évènement, il est encore plus

certain que cet évènement n’était en rien

l’accomplissement de la prophétie Biblique.

Contentonsnous toutefois de dire simplement que DIEU

transforma la prédiction de Litch en bénédiction.

Page 84: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

83

« Quand la chose fut connue, des foules furent

convaincues de l’exactitude des principes d’interprétation

[des 2300 jours] adoptées par Miller et ses collaborateurs,

ce qui donna au mouvement Adventiste une impulsion

merveilleuse. Des hommes instruits et influents s’unirent

à Miller pour prêcher et publier ses convictions. Aussi, de

1840 à 1844, l’œuvre fit-elle de rapides progrès. » — The

Great Controversy, p. 335 (La Tragédie des Siècles, p.

362.)

Jadis les hommes ont combattu les découvertes

astronomiques de Galilée. Ils le forcèrent même à se

rétracter lorsqu’il affirmait que la terre était ronde. Mais

leur opposition à la vérité ne firent pas la terre devenir

plate. De même, quiconque {T5 p 85} s’opposerait à des

évidences claires attestant que Apocalypse 9 : 15 ne s’est

pas accompli en 1840, ou à vrai dire, toute tentative de ce

dernier visant à voiler la lumière sur tout autre vérité

Biblique, ne saurait aucunement ni l’obscurcir, ni lui jeter

l’anathème, mais ne fera que plonger son auteur dans les

ténèbres et se condamner lui-même.

Mais ayant pendant longtemps, dans l’intérêt des idées

qu’ils chérissent, jeter la confusion parmi les membres en

donnant une mauvaise interprétation des enseignements

de la Verge du Berger, les adversaires de la Vérité

Présente agiront sans doute de même avec cette

brochure et avec la déclaration de la Tragédie des

Siècles, s’agissant de la prédiction de Litch. Par

conséquent, ceux qui ont l’habitude de laisser les autres

penser à leur place, mais qui s’intéressent à leur bien-être

éternel, sont avisés de s’écarter du danger mortel d’une

telle voie et de prendre garde de ne pas rejeter la vérité.

Car « le grand danger que court notre peuple », dit l’Esprit

Page 85: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

84

de vérité « c’est qu’il place sa confiance en l’homme, et

qu’il fait de la chair son appui. Ceux qui n’ont pas

l’habitude d’étudier les Écritures pour leur propre compte

ou de peser les évidences, font confiance aux frères

dirigeants et acceptent les décisions qu’ils prennent. Et

c’est ainsi que nombreux seront ceux qui rejetteront les

vrais messages que DIEU destine à son peuple, si ces

frères dirigeants ne les acceptent pas. » — Testimonies

to Ministers, p. 106.

Maintenant pour continuer, nous dirigeons notre attention

sur la vérité concernant les quatre anges « qui étaient

préparés pour l’heure, le jour, le mois, et l’année, afin de

{T5 p 86} tuer le tiers des hommes. » Ap. 9 :15 dernière

partie.

La traduction en marge donne la proposition « à » au lieu

de la préposition « pour » ; ce qui donne comme lecture

pour ce verset « à une heure, un jour, un mois, une année.

» Une meilleure traduction du verset nous donnerait ceci

maintenant : « à une heure, à un jour, à un mois, et à une

année. » Ainsi, sont désignés quatre périodes « où » les

quatre anges étaient préparés à tuer « le tiers des

hommes. » Et puisque « le tiers », s’agissant des

trompettes, représente comme nous l’avons vu, ceux qui

rejettent les appels de DIEU à la repentance et au salut,

ainsi donc, le fait que les anges se préparent à quatre

occasions successives à frapper finalement de mort « le

tiers des hommes », montre que les hommes rejetteront

un message à quatre volets (quatre doctrines), dont

chacune des phases leur sera révélée de manière

successive. {TN5: 87.1}

Page 86: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

85

1°) La seule révélation de vérité relative à « une heure »

et arrivant à « une heure » c’est la proclamation du

message de l’ange : « Craignez DIEU, et donnez-Lui

gloire, car l’heure de Son jugement est venue. » Ap. 14 :

7.

2°) La seule révélation de vérité relative à « un j our » et

arrivant à « un jour » c’est l’avertissement du jour de «

vengeance, » (Es. 63 : 4) le « jour grand et terrible de

L’ÉTERNEL, » qui doit être proclamé par le « prophète

Elie » promis (Mal. 4 : 5) ; Testimonies to Ministers, p. 475.

{TN5: 87.3}

3°) La seule révélation relative « à un mois » {T5 p 87} et

arrivant « à un mois » c’est « la pluie de l’arrière-saison du

premier mois. » (Joël 2 : 23) Version Darby –la lumière de

l’ange qui doit éclairer la terre de sa gloire (Ap. 18 : 1 ;

Premiers Écrits, p. 277-278). Puis « après cela » dit le

SEIGNEUR « Je répandrai mon Esprit sur toute chair. »

Joël 2 : 28. Cette glorieuse promesse prophétique,

envisage la puissance que DIEU doit déverser sur Ses

messagers qui doivent proclamer le message qui est

révélé au temps de « la pluie de l’arrière-saison. » « Au

bon moment » dit l’Esprit de Prophétie, « Il enverra Ses

fidèles messagers accomplir une œuvre semblable à celle

d’Élie. » — Testimonies, Vol. 5, p. 254. (Pour une étude

complémentaire sur la pluie de l’arrière-saison, voir La

Verge du Berger Vol. 2, p. 256-257, pagination anglaise.)

4°) Et finalement, la seule révélation relative « à une

année », et arrivant à « une année » qui prépare les quatre

anges « à tuer le tiers des hommes », c’est, dit le

SEIGNEUR, « l’année de Mes rachetés » (És. 63 : 4). Et

cette « année », au cours de laquelle Son peuple est

Page 87: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

86

racheté, c’est bien sûr l’époque du scellement et la

délivrance des 144 000, –les rachetés qui échappent à la

destruction décrétée dans Ézéchiel 9. De ces derniers, le

SEIGNEUR déclare : « Je mettrai un signe parmi elles, et

j’enverrai leurs réchappés vers les nations… aux îles

lointaines, qui jamais n’ont entendu parler de Moi, et qui

n’ont pas vu Ma gloire ; et ils publieront Ma gloire parmi

les nations et ils amèneront tous vos frères en offrande à

L’ÉTERNEL de toutes les nations… {T5 p 88} à ma

montagne sainte, à Jérusalem, …dans un vase pur, à la

maison de l’Éternel. » És. 66 : 19-20.

Ces quatre messages préparent les quatre anges « à tuer

le tiers des hommes » — tous ceux qui omettront

d’appliquer dans leurs vies la vérité salvatrice de

l’Évangile révélée dans ces quatre messages. Ce sont

pour récapituler (1) ceux qui ferment leurs yeux à la

proclamation du jugement, qui est révélée « à une heure

» ; (2) ceux qui ne prennent pas garde à l’avertissement

solennel annonçant le jour de la vengeance de DIEU qui

est révélé « à un jour » ; (3), ceux qui ne reçoivent pas la

pluie de l’arrièresaison, qui est révélée « à un mois » ; et

(4) ceux qui ne se joignent pas à « Ses rachetés » (les

144 000), qui sont scellés « à une année. » Tous ceux qui

omettront de faire les préparatifs nécessaires en vue du

Paradis après que la vérité leur aura été proclamée,

périront à l’ordre donné par les cavaliers évangéliques

dont l’armée s’élève à 200 000 000 d’hommes.

Ap. 9 : 16-19. « Le nombre des cavaliers de l’armée était

de deux myriades de myriades : j’en entendis le nombre.

Et ainsi je vis les chevaux dans la vision, et ceux qui les

montaient, ayant des cuirasses couleur de feu,

d’hyacinthe, et de soufre. Les têtes des chevaux étaient

Page 88: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

87

comme des têtes de lions ; et de leurs bouches il sortait

du feu, de la fumée, et du soufre. Le tiers des hommes fut

tué par ces trois fléaux, par le feu, par la fumée, et par le

soufre, qui sortaient de leurs bouches. Car le pouvoir des

chevaux était dans leurs bouches et dans leurs queues ;

leurs queues étaient semblables à des {T5 p 89} serpents

ayant des têtes, et c’est avec elles qu’ils faisaient du mal.»

Ces versets évoquent immédiatement la question de

savoir : Qui sont ces « cavaliers » et ces « chevaux » au

nombre de 200 000 000 chacun, formant « l’armée » qui

doit tuer « le tiers des hommes » ?

Pour répondre à cette question, on doit se rappeler que

de même que « les quatre anges » devaient « tuer le tiers

des hommes », on doit aussi se rappeler qu’ils

symbolisent le quadruple message présenté dans les

paragraphes précédents. Ainsi, de manière irréfutable, «

l’armée » des « chevaux », symbolisent les ouvriers qui

proclament le dernier message.

Que le symbole des chevaux soit correctement interprété

pour représenter les ouvriers évangéliques, cela est en

outre confirmé par les paroles de Za. 14 : 20. Dans ce

verset, les chevaux sont employés pour symboliser des

prédicateurs qui font résonner les cloches, l’alarme, le

message du salut. Comme les « sauterelles », ils

représentent donc les messagers de DIEU, mais en

d’autres circonstances. (Pour une explication détaillée sur

la signification symbolique des chevaux, lire la Brochure

N° 2 , Le Grand Paradoxe des Âges de Zacharie 6.)

Ainsi, puisque les chevaux représentent les messagers

évangéliques, et puisqu’ils sont contrôlés et guidés par

Page 89: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

88

leurs cavaliers (les êtres célestes), il en résulte donc

automatiquement que les « cavaliers » représentent

l’armée évangélique qui dirige et assiste les saints dans

leur œuvre de proclamation, {T5 p 90} et par la suite, lors

de la destruction du tiers des hommes qui rejetteront ce

message. Mais puisque ce sont les cavaliers, et non pas

les chevaux qui donnent la mort au cours de la bataille, ce

sont ces êtres surnaturels, l’armée angélique, qui donnent

la mort en réalité ; d’où le fait qu’ils ont des « cuirasses

couleur de feu, d’hyacinthe et de soufre » [la protection de

l’Esprit].

Quelle est donc, pourrait-on se demander, « la puissance

» que possèdent les chevaux ? Comme nous l’avons

appris, ces 200 000 000 de chevaux symbolisent une

grande armée d’ouvriers évangéliques, des lèvres

desquels se propagent un message de vie ou de mort.

Voilà donc la puissance qu’ils ont dans la bouche. Par

conséquent, le « feu », la « fumée » et le « soufre » qui

procèdent « de leur bouche » doivent symboliser le

message qu’ils proclament : la puissance du Saint-Esprit

(le « feu »), les sacrifices de Christ (« la fumée »), et les

jugements destructeurs de DIEU (« le souffre »). C’est par

ce triple message, que sera tué le « tiers des hommes »

(Ap. 9 : 18).

« Car la nation et le royaume qui ne te serviront pas

périront, ces nations-là seront entièrement exterminées. »

És. 60 : 12 ( version King James)

« Sur une montagne nue [la sainte église de DIEU]

dressez une bannière », dit L’ÉTERNEL », élevez la voix

[la proclamation de l’Evangile] vers eux, faites des signes

avec la main, et qu’ils franchissent les portes des [nobles*,

Page 90: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

89

version Darby] ! J’ai donné des ordres à Ma sainte milice

[le ministère –« 200 000 000 » de « chevaux »], J’ai appelé

{T5 p 91} aussi pour ma colère Mes hommes forts [l’armée

angélique –200 000 000 de cavaliers], ceux qui se

réjouissent de Ma grandeur. On entend une rumeur sur

les montagnes, comme celle d’un peuple nombreux

[l’armée d’Apocalypse 9 : 16] ; on entend un tumulte de

royaumes, de nations rassemblées : L’Éternel des armées

passe en revue l’armée qui va combattre. Ils viennent d’un

pays lointain, de l’extrémité des cieux : L’Éternel et les

instruments de sa colère vont détruire toute la contrée.

« Gémissez, car le jour de l’Éternel est proche : Il vient

comme un ravage du Tout-Puissant. C’est pourquoi toutes

les mains s’affaiblissent, et tout cœur d’homme est abattu.

Ils sont frappés d’épouvante ; les spasmes et les douleurs

les saisissent ; ils se tordent comme une femme en travail

; ils se regardent les uns les autres avec stupeur ; leurs

visages sont enflammés. Voici, le jour de l’Éternel arrive,

jour cruel, jour de colère et d’ardente fureur, qui réduira la

terre en solitude, et en exterminera les pécheurs. Car les

étoiles des cieux et leurs astres ne feront plus briller leur

lumière, le soleil s’obscurcira dès son lever, et la lune ne

fera plus luire sa clarté. Je punirai le monde pour sa

malice, et les méchants pour leurs iniquités ; Je ferai

cesser l’orgueil des hautains, et J’abattrai l’arrogance des

tyrans. Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin ; {T5

p 92}

Je les rendrai plus rares que l’or d’Ophir. C’est pourquoi

J’ébranlerai les cieux, et la terre sera secouée sur sa

base, par la colère de l’Éternel des armées, au jour de son

ardente fureur. » És. 13 : 2-13.

Page 91: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

90

« Élisée pria, et dit : Éternel, ouvre ses yeux, pour qu’il

voie. Et l’Éternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la

montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour

d’Élisée. » 2 Rois 6 : 17.

Si nos yeux étaient ouverts, comme l’étaient ceux « du

jeune hom me », nous verrions aussi l’armée angélique

autour des « Élisée » d’aujourd’hui.

Maintenant, s’agissant de la cause de l’accroissement du

nombre des prédicateurs de 144 000 à 200 000 000

[d’hommes], le SEIGNEUR déclare :« Et je prendrai aussi

parmi eux [ceux que les 144 000 amèneront d’entre «

toutes les nations », après l’accomplissement d’Esaïe 66

: 16 –la purification de l’église] « des sacrificateurs, des

Lévites », dit l’Éternel » És. 66 :20 Le nombre même d’une

telle armée d’ouvriers parle de lui-même, pour montrer

qu’ils sont engagés à engranger la moisson du monde.

Ici, de manière certaine, DIEU prédit en des termes on ne

peut plus clairs, que bon nombre de ceux qu’Il amènera

dans l’église après la purification, se joindront aux 144 000

dans la proclamation du message destiné au monde

entier, lorsque la terre sera éclairée de la gloire de l’ange

(Ap. 18 : 1). {T5 p 93}

Alors « Les fils de l’étranger rebâtiront tes murs, et leurs

rois seront tes serviteurs ; car je t’ai frappée dans ma

colère… Les fils de tes oppresseurs viendront s’humilier

devant toi, et tous ceux qui te méprisaient se

prosterneront à tes pieds ; ils t’appelleront Ville de

l’Éternel, Sion du Saint d’Israël… On n’entendra plus

parler de violence dans ton pays, ni de ravage et de ruine

Page 92: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

91

dans ton territoire ; tu donneras à tes murs le nom de

Salut, et à tes portes celui de Gloire. Ce ne sera plus le

soleil qui te servira de lumière pendant le jour, ni la lune

qui t’éclairera de sa lueur ; mais l’Éternel sera ta lumière

à toujours, ton DIEU sera ta gloire » És. 60 : 10, 14, 18-

19.

« Dans tout le pays, dit l’Éternel, les deux tiers seront

exterminés, périront, et l’autre tiers restera. Je mettrai ce

tiers dans le feu, et je le purifierai comme on purifie

l’argent, Je l’éprouverai comme on éprouve l’or. Il

invoquera Mon nom, et Je l’exaucerai ; je dirai : C’est mon

peuple ! Et il dira : L’Éternel est mon DIEU ! » Za.13 : 8, 9.

Deux tiers de perdus et un tiers de sauvés font trois tiers

en tout. « Le tiers » (Ap. 9 : 15) sera tué par la fumée et le

soufre (Ap. 9 : 18), avant la fin du temps de grâce. Le reste

des méchants qui sont tués par les plaies (Ap. 16) {T5 p

94} et par l’éclat de Sa venue (2 Th. 2 : 8), après la fin du

temps de grâce, constituent l’autre tiers. Les sauvés, le

dernier « tiers, constituent le tiers qui sera laissé. » Za. 13

: 8.

Ap. 9 : 17. « Les têtes des chevaux étaient comme des

têtes de lions »

Le lion, roi des animaux, est fort et intrépide, en

conséquence, le dernier ministère évangélique, symbolisé

ici par les têtes de lions, manifestera un courage intrépide

dans ses efforts engagés pour répandre la vérité

évangélique et triomphera de toutes les nations.

Page 93: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

92

Témoignant prophétiquement de la puissance

conquérante de ce ministère, le prophète Joël déclare : «

Voici un peuple nombreux et puissant, tel qu’il n’y en a

jamais eu, et qu’il n’y en aura jamais dans la suite des

âges… Devant lui est un feu dévorant, et derrière lui une

flamme brûlante ; le pays était auparavant comme un

jardin d’Éden, et depuis, c’est un désert affreux : Rien ne

lui échappe.

« À les voir, on dirait des chevaux, et ils courent comme

des cavaliers. À les entendre, on dirait un bruit de chars

sur le sommet des montagnes où ils bondissent, on dirait

un pétillement de la flamme du feu, quand elle consume

le chaume. C’est comme une armée puissante qui se

prépare au combat. Devant eux les peuples tremblent,

tous les visages pâlissent.

« Ils s’élancent comme des guerriers, ils escaladent les

murs comme des gens de guerre ; chacun va son chemin,

sans s’écarter de sa route. {T5 p 95}

Ils ne pressent point les uns les autres, chacun garde son

rang ; Ils se précipitent au travers des traits sans arrêter

leur marche. Ils se répandent dans la ville, courent sur les

murailles, montent sur les maisons, entrent par les

fenêtres comme un voleur. Devant eux la terre tremble,

les cieux sont ébranlés, le soleil et la lune s’obscurcissent,

et les étoiles retirent leur éclat. » Joël 2 : 2-10.

« Le reste de Jacob » déclare Michée « sera au milieu des

peuples nombreux comme une rosée qui vient de

l’Éternel, comme des gouttes d’eau sur l’herbe elles ne

comptent pas sur l’homme, elles ne dépendent pas des

enfants des hommes. Le reste de Jacob sera parmi les

Page 94: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

93

nations, au milieu des peuples nombreux, comme un lion

parmi les bêtes de la forêt, comme un lionceau parmi les

troupeaux de brebis : lorsqu’il passe, il foule et déchire, et

personne ne délivre. Que ta main se lève sur tes

adversaires, et que tous tes ennemis soient exterminés !

» Mi. 5 : 7-9.

« En ce jour-là » ajoute L’ÉTERNEL, « Je ferai de

Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous

ceux qui la soulèveront seront meurtris ; et toutes les

nations de la terre s’assembleront contre elle… En ce

jour-là, l’Éternel protégera les habitants de Jérusalem, et

le faible parmi eux sera dans ce jour comme David ; La

maison de David sera comme DIEU, comme l’ange de

l’Éternel {T5 p 96} devant eux » Za. 12 : 3, 8.

Ap. 9 : 19. « Car le pouvoir des chevaux était dans leurs

bouches et dans leurs queues. »

Comme nous l’avons déjà observé, la seule puissance qui

sera dans la bouche du peuple de DIEU, c’est la Parole

qu’ils proclament : « Car la Parole de DIEU est vivante et

efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux

tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit,

jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les

pensées du cœur. » Hé. 4 : 12.

« La puissance » qu’ils ont dans « leurs queues » — qui

réside dans leur suite-c’est la puissance des gens qui

seront convertis. Ceci est confirmé par la signification

identique des queues des sauterelles qui (comme nous

l’avons expliqué précédemment) représentent les

convertis amenés par les premiers dirigeants Chrétiens.

Alors, de manière analogue, les queues des chevaux

Page 95: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

94

représentent les convertis qui doivent être amenés par le

ministère Chrétien des derniers jours. Ayant des «

queues… semblables à des serpents, et …des têtes [avec

lesquelles] …ils faisaient véritablement du mal », ils

constituent « un peuple grand et fort, tel qu’il n’y en a point

eu avant eux, ni après eux. » Joël 2 : 2. C’est l’armée

invincible du SEIGNEUR !

C’est ainsi qu’à la fin de l’œuvre accomplie en faveur du

monde, le peuple de DIEU surpassera en puissance

même les premiers disciples du Christ. Une telle foi, une

telle sagesse, une telle détermination, un tel zèle, qui n’ait

jamais été l’apanage d’aucun autre peuple, investira

chaque croyant d’une puissance dont les proportions

dépasseront toute puissance connue d’aucun autre

peuple à ce jour. {T5 p 97}

En conséquence, devant eux « tous les visages pâlissent

» et rien ne prévaudra contre eux ; non, pas même « les

portes de l’enfer. » Tout comme l’accession rapide des

convertis (« des queues ») à l’église d’hier, provoqua la

colère des ennemis de Christ qui voulaient assujettir le

peuple, ainsi, la conversion de la grande foule à l’église,

aujourd’hui, « nuira » à ceux qui veulent garder la main

mise sur le peuple de DIEU aujourd’hui. Le fait même que

les queues, pareilles à des serpents, avaient des têtes

grâce auxquelles elles « faisaient du mal », dénote que

ceux qui se convertiront à l’église prendront une part

active avec les dirigeants [de l’église] lors de la

proclamation de l’Évangile.

Page 96: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

95

Ces chevaux, chacun d’eux munis de manière assez

significative, de têtes en forme de tête de lion, et de

queues semblables à des serpents, l’une regardant vers

l’avant, l’autre protégeant l’arrière-garde, ne peuvent

représenter donc qu’une armée soudée, telles des «

troupes sous leurs bannières », « avançant dans le monde

entier en vainqueur et pour vaincre. » — Prophets and

Kings, p. 725 (Prophètes et Rois, p. 549.)

Ce symbolisme complexe, le cavalier –la tête de lion, le

corps de cheval, et les « queues » en forme de serpents-

comparé au symbole « des sauterelles», indique que si

les premiers Chrétiens se faisaient tuer par leurs ennemis

comme des sauterelles sans défense, le peuple de DIEU

aujourd’hui, tels des chevaux invincibles, ne seront les

victimes de quiconque ; ces êtres angéliques « qui les

montent » sont ceux qui, bien qu’invisibles à l’œil nu les

conduiront « chacun dans {T5 p 98} ses sentiers » et «

munis de cuirasse de feu, d’hyacinthe et de soufre »,

briseront toute épée levée contre les saints, qui tomberont

comme des « fétus de paille. » (Voir Premiers Écrits, p.

34, 285 ; The Great Controversy, p. 631 ; La Tragédie des

Siècles, p. 684 ; Life Sketches, p. 102.)

Ap. 9 : 20-21. « Les autres hommes qui ne furent pas tués

par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs

mains, de manière à ne point adorer les démons, et les

idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne

peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ; et ils ne se

repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs

enchantements, ni de leur impudicité ni de leurs vols. »

Page 97: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

96

Le fait que « le reste des hommes qui n’avaient pas été

tués » par la « fumée » et le « soufre » ne se repentirent

pas, prouve de façon probante que lors des derniers

évènements de la sixième trompette et du début des

évènements de la septième, l’œuvre évangélique doit

parvenir à son terme et que le temps de grâce doit prendre

fin : « Au jour de la voix du septième ange, quand il sera

sur le point de sonner de la trompette, le mystère de DIEU

sera terminé, comme Il en a annoncé la bonne nouvelle à

Ses serviteurs les prophètes. » Ap. 10 : 7 (Version Darby)

Alors sera-t-il dit : « Que celui qui est injuste soit encore

injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que

le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint

se sanctifie encore » Ap. 22 : 11

Maintenant pour suivre l’ordre des évènements de la

sixième trompette, nous en venons aux {T5 p 99}

Évènements Qui Doivent Avoir Lieu Juste Avant Que

Ne Sonne La Septième Trompette

Apocalypse 10.

Ap. 10 : 1-3, 8-10. « Je vis un autre ange puissant, qui

descendait du ciel, enveloppé d’une nuée ; au-dessus de

sa tête était l’arc-en-ciel, et son visage était comme le

soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. Il tenait

dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit

sur la mer, et son pied gauche sur la terre ; et il cria d’une

voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept

tonnerres firent entendre leurs voix. »

Page 98: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

97

« Et la voix, que j’avais entendue du ciel, me parla de

nouveau, et dit : va, prends le petit livre ouvert dans la

main de l’ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre.

Et j’allai vers l’ange, en lui disant de me donner le petit

livre. Et il me dit : prends-le, et avale-le ; il sera amer à tes

entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du

miel. Je pris le petit livre de la main de l’ange, et je l’avalai

; il fut dans ma bouche doux comme du miel, mais quand

je l’eus avalé, mes entrailles furent remplies d’amertume.»

(Nous avons omis le verset 4, qui traite des sept

tonnerres, un sujet pour lequel Jean reçut l’ordre de ne

pas écrire et qui demeure non révélé.)

On a depuis longtemps admis que cet « ange puissant »,

qui met le pied droit sur la mer, et le pied gauche sur la

terre, et qui donne à Jean l’ordre de manger le livre,

représente le message qui devait être proclamé tant sur

la mer que sur la terre, dans le monde entier, par William

Miller et ses associés, au début de 1831 (The Great

Controversy, p. 331 ; La Tragédie des Siècles, p. 357), et

qui connut son apogée lors du désappointement {T5 P

100} de 1844. (Ce sujet est plus largement traité dans la

Brochure N° 6, Pourquoi Périr, Édition Révisée pp. 59-63

pagination anglaise.)

La joie incomparable qui étreignait les croyants, avec

l’unique pensée que Christ apparaîtrait à l’automne 1844,

était vraiment pour les croyants, « doux comme du miel. »

Mais quand l’heure tant attendue arriva, et ne combla pas

leur joyeuse espérance, le doux espoir se changea en

amer désappointement. Expérience amère, non

seulement parce qu’ils devaient rester plus longtemps sur

cette terre maudite et pleine d’infortunes, rongée par le

Page 99: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

98

péché, fatiguée de la mort, au lieu d’entrer dans une terre

où « la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri,

car les premières choses ont disparu. » (Ap. 21 : 4) ; mais,

ils étaient aussi l’objet de railleries de la part d’une

multitude d’impies, qui se refusaient à l’idée que le monde

puisse en venir alors à sa fin.

A travers cette grande joie, que leur procurait l’attente, et

l’amertume engendrée par le désappointement,

s’accomplissaient ces paroles : « il fut dans ma bouche

doux comme du miel, mais quand je l’eus avalé, mes

entrailles furent remplies d’amertume. » Ap. 10 : 10.

Nous voyons que le chapitre 10 verset 10, nous a amené

au désappointement de 1844, et que les versets 10 et 11

se suivent dans un ordre chronologique. A l’évidence, le

dernier verset doit donc nous amener au prochain grand

évènement qui devait avoir lieu, et qui devait apporter la

lumière, l’espoir, et le courage à l’église de DIEU, alors,

en proie au découragement. S’agissant de la prédiction de

l’ange concernant l’évènement qui devait suivre, Jean

déclare : {T5 p 101}

Ap. 10 : 11. « Puis on me dit : il faut que tu prophétises de

nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de

langues, et de rois. »

Pour corriger leur méprise sur Daniel 8 : 14, la Parole

prophétique de DIEU affirma : « Il faut que tu prophétises

de nouveau. » C’est-à-dire il faut que tu renouvelles la

prédication de la venue de Christ sur la terre. Mais comme

son peuple était en proie à une grande confusion, et

incapable d’harmoniser les Écritures, DIEU envoya au

sein de son peuple et à son attention, Ellen G. Harmon

Page 100: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

99

âgée de 17 ans comme porte-parole. Elle reçut une vision

relative au désappointement et au rassemblement des

prémices, les 144 000. (Voir Premiers Écrits, pp. 13-20).

A ce moment-là, l’on comprit que la déclaration, « le

sanctuaire sera purifié », ne signifiait pas que Christ devait

purifier la terre en 1844, mais plutôt, qu’Il devait purifier le

sanctuaire céleste, en accomplissement des paroles de

Daniel 7 : 9-10. Tel fut précisément l’évènement qui ouvrit

les sceaux et fit sonner les trompettes ; lequel, comme

nous l’avons vu, selon ce que [la voix] dit à Jean, devait

se passer « par la suite » (Voir Apocalypse, chapitres 4 et

5). Muni de cette compréhension, un petit groupe de

croyants qui s’appellera plus tard « les Adventistes du

Septième Jour », s’organisa en tant que corps et

poursuivit sa tâche avec zèle, avec pour objectif de

rassembler « les serviteurs de DIEU » (les 144 000). Cette

tâche leur parut particulièrement écrasante, et fut

accueillie de tout bord par le mépris. {T5 p 102}

Quand l’on atteint ce nombre de membres vivants tant

attendu (144 000) en 1917, et que le monde avait été à

peine touché par le message, les dirigeants de la

dénomination furent plongés dans la confusion, tout

simplement parce qu’ils perdirent de vue la réalité qu’il y

avait des mauvais et des bons, dans « le filet » (l’église

évangélique), comme Christ l’avait prédit.

« Le royaume des cieux est encore semblable à un filet

jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute

espèce. Quand il est rempli [quand le nombre potentiel est

atteint], les pêcheurs le tirent ; et, après s’être assis sur le

rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils

jettent ce qui est mauvais. » Mt. 13 : 47-48.

Page 101: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

100

Ainsi, commencèrent-ils à douter, à s’interroger, et à

trouver toutes sortes de justifications pour rejeter leur

première position tant sur le plan du nombre qui devait

être engrangé que sur le plan de la génération qui verrait

la fin ; et jusqu’à ce jour, le sujet des 144 000 leur est

devenu l’un des sujets Bibliques des plus troublants et des

plus controversés.

Mais maintenant, le message de La Verge du Berger

révèle que le nombre désigné des prémices qui doivent

être scellés dans l’église, les 144 000 (dans la bouche

desquels il n’y a point de fraude), doivent être séparés de

ceux qui ne sont pas consacrés. Et le nombre de ceux qui

sont scellés, étant beaucoup plus inférieur que le nombre

des membres d’église, nous rappelle tristement qu’il se

trouve en leur sein un grand nombre d’« ivraie. »

Puisque l’objectif primordial et {T5 p 103} l’espoir de la

dénomination des Adventistes du Septième Jour dès le

début, a été de rassembler les 144 000, elle devrait être

plus au fait de ce sujet qu’aucun autre, « étant toujours

prêts, à donner une réponse à quiconque vous demande

raison de l’espérance qui est en vous. » 1 Pi. 3 : 15.

(Version King James ,édition française) Cependant, ce

n’est tristement pas le cas ; au contraire, elle est plus

ignorante sur la question de savoir l’identité des 144 000,

qu’elle ne l’est peut-être de tout autre vérité Biblique

connue. Et ce qui est encore plus triste, c’est que bon

nombre d’enseignants qui refusent l’acceptation de « cette

révélation des plus étonnantes » (Testimonies to

Ministers, p. 445), insistent maintenant sur le fait que la

connaissance de ce sujet n’est pas essentielle au salut de

leur âme. Et en disant cela, ils disent qu’ils « sont riches,

qu’ils se sont enrichis, qu’ils n’ont besoin de rien »,

Page 102: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

101

impliquant ainsi que DIEU a mis dans la Bible un sujet qui

n’est pas essentiel ! Ainsi, se condamnent-ils eux-mêmes,

à rester malheureux (tristes), misérables (troublés),

pauvres (sans besoin de vérité), aveugles (plongés dans

les ténèbres), nus (dépourvus de la justice de Christ), et

de ce fait à rejeter les paroles du Christ : « Je te conseille

d’acheter de Moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu

deviennes riche ; … et un collyre pour oindre tes yeux, afin

que tu voies. » Ap. 3 : 17-18.

Et ce qu’il y a encore de plus triste, même après qu’on leur

ait montré clairement que les 144 000, ne sont que « les

prémices, » et que les seconds fruits doivent être

rassemblés par la suite, nos frères refusent d’en être

convaincus en suivant obstinément la fatalité qui dès le

début, {T5 p 104} a conduit dans la fosse, tous les

dirigeants lors de la révélation d’un nouveau message.

Faute, comme le veut l’ordre naturel des choses,

d’accepter que « l’ange » ait déclaré : « Il faut que tu

prophétises de nouveau sur beau coup de peuples, de

nations, de langues, et de rois » Ap. 10 : 11, et non pas à

toutes les nations, ils insistent aveuglément sur le fait

qu’ils en ont reçu l’ordre et sont prêts à prophétiser, à

toutes les nations, c’est-à-dire l’ordre de terminer l’œuvre

dans le monde entier, et ceci en dépit de la condition

déplorable de Laodicée !

Ce symbolisme prophétique (de cette trompette), nous a

maintenant conduits jusqu’au temps du rassemblement

des « prémices », (les 144 000). Le terme prémices (en

anglais, premiers fruits) implique la notion de seconds

fruits, car il est nécessairement vrai qu’il ne saurait y avoir

de premiers, s’il n’y a pas de seconds. Par conséquent,

Page 103: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

102

tout comme il y a un ordre prophétique donné pour le

rassemblement des prémices du sein de « beaucoup de

nations », il doit y avoir aussi un ordre prophétique donné

pour le rassemblement des seconds fruits de « toutes les

nations ». De plus, le fait qu’il y ait eu un évènement et un

message importants au début du rassemblement des «

prémices » du sein d’un grand nombre de nations depuis

1844, il doit y avoir aussi un évènement et un message

important signalant le début du rassemblement des

seconds fruits, la grande foule d’entre toutes les nations.

Cette logique nous conduit à la prophétie d’Esaïe :

« C’est par le feu que l’Éternel exerce ses jugements, c’est

par son glaive qu’il châtie toute chair ; et ceux que tuera

l’Éternel seront en grand nombre… Et {T5 p 105}

J’enverrai leurs réchappés vers les nations… qui jamais

n’ont entendu parler de Moi, et qui n’ont pas vu Ma gloire

; et ils publieront Ma gloire parmi les nations. » Es. 66 : 16,

19.

L’action mentionnée dans le verset 20, montre que la

destruction mentionnée au verset 16 opère la séparation

des prémices dans l’église. En effet, si l’église n’était pas

le théâtre de cette destruction, alors, ceux qui en

échappent ne sauraient être envoyés par DIEU vers les

nations (les Gentils), car eux-mêmes seraient des païens

au lieu d’être des Chrétiens, que DIEU enverrait vers des

païens ! Et puisque les rescapés doivent être envoyés

vers les Gentils pour leur publier Sa gloire, la destruction,

à l’évidence, a lieu avant la fin du temps de grâce, et

n’affecte pas ceux qui à ce moment-là ne savent rien de

la gloire de DIEU.

Page 104: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

103

Le verset 20 d’Ésaïe 66 révèle aussi, que ceux qui

échappent à la destruction opérée par le SEIGNEUR,

seront envoyés, non pas vers « beaucoup, » mais vers «

toutes les nations. » Il révèle aussi qu’au lieu de ne

rapporter que 144 000 [personnes], les réchappés

amèneront : « tous » « leurs frères du milieu de toutes les

nations, en offrande à l’Éternel, sur des chevaux, des

chars et des litières, sur des mulets et des dromadaires, à

Ma montagne sainte, à Jérusalem, dit l’Éternel, comme

les enfants d’Israël apportent leur offrande, dans un vase

pur, à la maison de l’Éternel. » Es. 66 : 20.

Ap. 11 : 1. « On me donna un roseau semblable à une

verge, en disant : lève-toi, et mesure le {T5 p106} temple

de DIEU, l’autel, et ceux qui y adorent. »

Bien que le dernier verset (le verset 11) du chapitre 10

nous amène à la naissance de la dénomination Adventiste

du Septième Jour, et à l’ordre qui lui est donné d’aller vers

« beaucoup de nations », il ne révèle pas le message que

la dénomination devait proclamer. Aussi le onzième

chapitre, étant la continuation du dixième chapitre, doit-il

nous le révéler.

Durant la période de la sixième trompette, il n’y a pas de

temple littéral. Ainsi, (Ap. 11 : 1) le fait de mesurer [le

temple] ne peut se référer qu’à un temple spirituel

composé de pierres vivantes (de saints), comme

Ephésiens 2 : 20-22 le décrit, ou être employé pour

représenter le temple céleste. Dans l’un ou l’autre cas, la

phrase « mesure… ceux qui y habitent », doit

nécessairement signifier symboliquement qu’ils sont

dénombrés, car les adorateurs ne sont pas mesurés mais

comptés. En considérant cette réalité, nous sommes dans

Page 105: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

104

l’obligation de conclure, à moins qu’on nous le montre

autrement, que le temple, l’autel, et ceux qui y adorent,

doivent, chacun d’eux, être nécessairement le symbole

d’une catégorie de croyants ; et tous trois devraient être

mesurés (comptés) après le désappointement de 1844,

durant la période du mouvement Adventiste du Septième

Jour.

En considérant le fait qu’il y a au sein du mouvement, des

« bons » et des « mauvais » membres, alors, de toute

évidence, le fait de mesurer ou de dénombrer des

adorateurs, n’est rien de plus qu’une œuvre

d’investigation, et de jugement de leur fidélité à la vérité.

C’est donc une œuvre qui consiste à ne conserver dans

les livres que les noms de ceux qui {T5 p 107} ont

persévéré jusqu’à la fin, et qui ont été à la mesure de la

norme du Jugement –le caractère de Christ. Donc, de

manière irréfutable, le fait de mesurer ou de dénombrer

symbolise l’œuvre du jugement investigatif.

Ainsi la doctrine du jugement investigatif ainsi que la

doctrine du rassemblement et du dénombrement des 144

000, englobent la vérité présente confiée à la

dénomination Adventiste en 1844. Et voilà donc ces deux

grandes vérités jusqu’au message additionnel

d’aujourd’hui (Premiers Écrits, p. 277), que la

dénomination devait proclamer « devant beaucoup de

peuples, de nations, de langues et de rois. »

« Le jugement investigatif » décide des cas de ceux qui

ont professé croire en DIEU, et qui, en conséquence, ont

vu leurs noms inscrits dans les livres (Da. 7 : 10), mais

dont certains n’ont pas persévéré jusqu’à la fin. Il

détermine quels noms seront conservés et quels noms

Page 106: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

105

seront effacés. Aussi, tant que l’investigation ne sera pas

achevée, et que le sanctuaire ne sera pas purifié des

membres indignes, les livres n’afficheront pas le nombre

exact des noms qui seront conservés, et jugés dignes de

la vie éternelle.

Toutefois, la part la plus importante de cette œuvre, n’est

pas le dénombrement, mais la séparation –tâche du

tribunal céleste qui siège dans le but de rassembler, pour

parler symboliquement, « les bons dans des vases, et

jeter les {T5 p 108} mauvais » du « filet » (Mt. 13 : 48) qui

contient les morts depuis Adam jusqu’à 1844 ; filet qui

sera jeté de nouveau pour attraper les 144 000 saints

vivants.

Le jugement investigatif, s’agissant des morts, a lieu par

conséquent, dans le sanctuaire céleste uniquement ;

tandis que le jugement investigatif des vivants a lieu dans

le temple céleste, mais aussi dans le temple terrestre.

Tandis que les registres du ciel sont remplis dans le

sanctuaire céleste, les gens sont examinés en vue de la

séparation dans le sanctuaire terrestre (Mt. 22 : 11-13).

(Voir Malachie 3 : 1-3). Et puisque cet acte de mesurer est

le symbole de la même œuvre [que le jugement], nous

voilà amenés à la conclusion que « le temple », « l’autel

», « et ceux qui y adorent » doivent nécessairement

représenter les catégories de personnes qui doivent être

jugés.

Le temple, et l’autel, objets inanimés, doivent

nécessairement symboliser deux catégories de saints

inanimés –les deux catégories de saints morts. De plus,

un autel, à l’évidence, ne saurait être installé dans un

temple avant que le temple ne soit bâti ; et d’autre part, sa

Page 107: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

106

dimension est à titre de comparaison beaucoup plus

inférieure à celle d’un temple. L’autel doit alors

naturellement symboliser une catégorie de saints qui

viennent uniquement après ceux qui sont symbolisés par

le temple, et dont la dimension est aussi

proportionnellement beaucoup plus inférieure.

Ainsi, le temple, le premier et le plus gros objet, doit

nécessairement représenter le premier et le groupe le plus

important de morts justes, ceux de l’époque {T5 p 109}

d’Adam jusqu’au début du jugement de 1844. Tandis que

l’autel, un objet particulier et de dimension inférieure, doit

nécessairement représenter un groupe particulier et

moins important de morts justes –les justes qui sont morts

depuis 1844 jusqu’à aujourd’hui et qui doivent ressusciter

lors de la résurrection spéciale de Daniel 12 : 2, (Premiers

Écrits, p. 285.)

Ceux « qui y adorent », étant les saints vivants qui doivent

être « mesurés », ne peuvent représenter que les 144

000. –ceux que la dénomination, devait rassembler depuis

1844, en vue d’être transmués.

Ap. 11 : 2. « Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le

en dehors, et ne le mesure pas ; car il a été donné aux

nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant

quarante-deux mois. »

Mais pourquoi laisser le parvis de coté ? Pourquoi ne pas

le mesurer aussi ? Puisqu’il fait partie de l’édifice, lui aussi,

doit être le symbole de saints ; parce qu’à l’évidence, il

représente « la grande foule que personne ne peut

compter [mesurer], de toutes nations, de toutes tribus, de

toute langue et de tout peuple » (Ap. 7 : 9) –le dernier

Page 108: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

107

groupe de saints qui provient des Gentils. « Le parvis » en

d’autres termes, représente la moisson des seconds fruits

que l’on ne peut mesurer (que l’on ne peut compter), qui

sera engrangée après la moisson des premiers fruits que

l’on peut mesurer (que l’on peut compter) –les 144 000.

Elle n’est pas mesurée (examinée) parce qu’elle

représente ceux parmi lesquels, il n’y a aucune âme «

mauvaise » qui doive être jetée dehors, car elle est

engrangée après la purification du temple (Da. 8 : 14) –

après le {T5 p 110} jugement des morts-après la

séparation des « mauvais » d’entre « les bons », dans

l’église, comme l’illustre la parabole du filet (Mt 13 : 47-

48). Ce sont ceux qui, dénommés « Mon peuple » (Ap. 18

: 4) sont appelés à sortir de Babylone et qui, sans qu’il n’y

ait d’impur parmi eux (Es. 52 : 1), sont invités à se joindre

à l’église vivante de DIEU, purifiée au préalable. (Pour une

explication plus détaillée sur le sujet du jugement

investigatif, voir notre Brochure N°3, La Moisson,

troisième édition.)

Les « quarante-deux mois », (à raison de 30 jours par

mois, et calculés sur la base de calcul un jour, une année

–Éz. 4 : 6), représente la période prophétique de 1260

années ; de 538 à 1798 (Voir La Verge du Berger, Vol 2,

pages 142, 261, pagination anglaise.) « Les Gentils »

mentionnés ici, sont ceux qui « ont piétiné » la « sainte

cité », (l’église) ; acte qui appelle à notre attention la

prédiction du Maître concernant le sort réservé aux saints

pendant cette période de quarante deux mois :

« Et ils (l’église) tomberont sous le tranchant de l’épée, ils

seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et

Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à

ce que les temps des nations soient accomplies » (Luc 21

Page 109: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

108

: 24), le temps pour les Gentils de sortir de Jérusalem, et

pour les Israélites d’y retourner.

L’occupation de la Terre Promise aujourd’hui, est

préfigurée par {T5 p 111} celle des Gentils dans le passé.

Et lorsque l’ancien Israël retourna d’Egypte vers la terre

promise, le temps des Gentils fut accompli à cette époque.

De même, aujourd’hui, lorsque l’Israël antitypique, les 144

000, serviteurs irrépréhensibles de DIEU, seront scellés

et emmenés sur le Mont Sion, pour s’y tenir avec

l’Agneau, le « temps des Gentils » sera accompli en ces

jours-là.

(Nous omettons Apocalypse 11 : 3-12 de cette explication,

car ces versets sont expliqués dans La Verge du Berger

Vol 2, p. 270, 283, 289, pagination anglaise ; dans La

Brochure N° 2, révisée, Le Paradoxe Des Âges, p. 47, 48,

pagination anglaise et dans The Great Controversy, pp.

286-288 ; La Tragédie des Siècles, p. 306-309.)

Ap. 11 : 13. « Et à cette heure-là, il y eut un grand

tremblement de terre, et la dixième partie de la ville, tomba

; sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de

terre, et les autres furent effrayés et donnèrent gloire au

DIEU du ciel. »

« L’heure, » le « tremblement de terre, » « la dixième

partie, » « la ville, » « les sept mille tués » et « le reste »

doivent, pour maintenir l’intégrité du symbolisme entier,

être eux aussi symboliques.

Parvenant à l’apogée de l’évènement symbolisé, le reste

fut effrayé et donna gloire au DIEU du ciel. Seuls ceux qui

« gardent les commandements de DIEU, et qui ont le

témoignage de JÉSUS-CHRIST » peuvent vraiment

Page 110: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

109

craindre DIEU et Lui donner gloire. Par conséquent, en la

circonstance, le reste doit symboliser nécessairement les

justes, « le bon grain » qui se trouve dans la partie de la

ville {T5 p 112} qui s’écroule. Ceci montre que les 7 000

tués symbolisent les injustes, « l’ivraie » qui se trouve

parmi les justes. Ainsi donc, la dixième partie représente

l’Eglise qui est d’abord purifiée –église dans laquelle les

impies, l’ivraie, sont séparés d’entre les justes, le bon

grain. Donc à l’évidence, le reste de la ville, dans cette

circonstance, est une représentation du reste du monde

Chrétien –la Chrétienté en général.

Ainsi, « le tremblement de terre » a lieu non pas dans toute

la Chrétienté en général, mais dans l’église de laquelle

sont enlevés les prémices–les 144 000. Et puisqu’un

tremblement de terre est une secousse [un criblage],

ainsi, celui mentionné dans ce verset est un criblage qui a

lieu dans l’église.

Il y a de cela bien des années, l’église Adventiste fut

avertie par le biais de l’Esprit de Prophétie (Premiers

Écrits, p. 270) de l’arrivée de ce criblage. Et maintenant,

l’on voit, à travers cette représentation symbolique, la fin

tragique de l’église –la destruction de tous ceux qui ne

sont pas effrayés et qui ne donnent pas gloire à DIEU.

Dénombrés symboliquement au nombre de sept mille,

ceux qui sont « tués » dans l’église, comprennent ceux qui

ne soupirent, ni ne gémissent contre les abominations

(Éz. 9 : 4), et qui en conséquence ne reçoivent pas la

marque (Éz. 9 : 4), ou le sceau (Ap. 7 : 3-8) de

l’approbation Divine. Tous ceux qui composent cette

catégorie sont retranchés, pour ne laisser que le « reste »

qui est « effrayé » — ceux qui ont vraiment soupiré et gémi

contre les abominations et qui en conséquence ont reçu

Page 111: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

110

la marque ou le sceau, pour échapper au massacre. Ce

sont ceux qui {T5 p 113} « chanteront à la majesté du Sei

gneur » (És. 24 : 14) –qui donneront gloire au DIEU du

ciel.

Les chapitres 10 et 11 d’Apocalypse couvrent une série

d’évènements différents du chapitre 9. Le verset 13 du

onzième chapitre nous amène uniquement au moment de

l’accomplissement du scellement et de la destruction

(Ézéchiel 9) dans l’église, ou au début du Grand Cri du

Message du Troisième Ange. Le chapitre 9, versets 20 et

21, nous amène à la fin de [la proclamation] de l’évangile

et au rassemblement des saints. « Le second malheur

[sixième trompette] est passé ; et voici que le troisième

arrive rapidement » (Ap. 11 : 14)–

LA SEPTIÈME TROMPETTE.

Apocalypse 11 : 15-19.

Ap. 11 : 15. « Le septième ange sonna de la trompette. Et

il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : le royaume

du monde est remis à notre SEIGNEUR et à Son Christ ;

et Il régnera aux siècles des siècles ».

Le signal de la septième trompette annonce que « les

royaumes de ce monde sont devenus les royaumes de

notre SEIGNEUR », tout comme l’ange l’a expliqué : « Au

jour de la voix du septième ange, quand il sera sur le point

de sonner de la trompette, le mystère de DIEU aussi sera

terminé comme il en a annoncé la bonne nouvelle à Ses

esclaves, les prophè tes » (Ap. 10 : 7 version Darby). L’on

voit donc, qu’alors que les évènements de la sixième

trompette tirent à leur {Tract 5, p. 114} fin, et que

commencent les évènements de la septième trompette,

Page 112: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

111

l’œuvre de l’Évangile (le mystère de DIEU) doit être

achevée.

Ap. 11 : 16-18. « Et les vingt-quatre vieillards, qui étaient

assis devant DIEU sur leurs trônes, se prosternèrent sur

leurs faces, et ils adorèrent DIEU, en disant : nous Te

rendons grâces, SEIGNEUR DIEU tout-puissant, qui es,

et qui étais, et qui sera, de ce que Tu as saisi Ta grande

puissance et pris possession de Ton règne. Les nations

se sont irritées ; et Ta colère est venue, et le temps est

venu de juger les morts, de récompenser Tes serviteurs

les prophètes, les saints et ceux qui craignent Ton nom,

les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent

la terre. » (version King James)

Comme le montre l’illustration de la page de couverture, «

les vingtquatre vieillards » font partie du tribunal, du

jugement investigatif du sanctuaire céleste. (Pour de plus

amples explications sur les vieillards, étudiez La Verge du

Berger, Vol 2, p. 187-221, pagination anglaise). Par

conséquent, les paroles qu’ils prononcent au moment où

le septième ange commence à sonner de la trompette,

révèlent que l’œuvre du jugement de « l’Ancien des jours

» (Da. 7 : 9 ; Ap. 4 : 3), de l’Agneau (Ap. 5 : 6), « des

myriades de myriades et des « myriades de myriades »

d’anges (Ap. 5 : 11), des anciens, et des « êtres vivants »

était sur le point de se terminer. Leurs paroles révèlent

aussi que le temps de la résurrection –le temps pour les

saints de recevoir la rétribution de la vie éternelle, et pour

le Christ de détruire ceux qui détruisent la terre, était venu.

Alors manifestement, « le temps pour les morts d’être {T5

p 115} jugés » (Ap. 11 : 18) a lieu durant le millénium, et

constitue le jugement final des méchants.

Page 113: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

112

Ap. 11 : 19. « Et le temple de DIEU dans le ciel fut ouvert,

et l’arche de Son alliance apparut dans Son temple. »

Étant bâti d’après le modèle céleste, le temple terrestre

montre que le temple céleste est divisé en deux parties –

le lieu saint et le lieu Très Saint. Le jour des expiations (du

jugement) du temple terrestre, la porte du lieu Très Saint

était ouverte et la porte du lieu saint était fermée. Ce

service préfigurait le début de l’expiation antitypique (le

jugement) lorsque la porte du lieu Très Saint du sanctuaire

céleste serait ouverte et que l’entrée du lieu saint serait

fermée. En d’autres termes, lorsque la porte intérieure

était ouverte, la porte extérieure était fermée ; ce qui

transformait de ce fait les deux parties du sanctuaire en

une seule et même pièce. (Voir Lévitique 16 : 2, 17 ;

Apocalypse 4 : 1 ; 15 : 5 ; Premiers Écrits, page 42.) Ainsi,

le temple étant fermé pendant que le jugement était en

cours, rendait impossible la vue de « l’arche de l’alliance

» de l’extérieur avant que le jugement ne soit achevé ;

moment où selon Apocalypse 15 : 1, 5-8, elle sera ouverte

de nouveau.

Par conséquent, l’accomplissement de la déclaration

prophétique : « le temple de DIEU fut ouvert dans le ciel,

et l’arche de Son alliance apparut dans Son temple » (Ap.

11 : 19), deviendra réalité après la fin du jugement {T5 p

116} tout comme elle l’était au commencement du

jugement ; c’est-à-dire, après la fin du temps de grâce,

lorsque la porte du temple sera ouverte. Et après que le

tribunal aura laissé le temple, « l’un des quatre êtres

vivants » donnera aux « sept anges, les sept coupes d’or

remplies de la colère de DIEU » (Ap. 15 : 7), et le temple

sera « rempli de fumée qui procède de la gloire de DIEU

et de Sa puissance et personne » ne « pouvait entrer dans

Page 114: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

113

le temple jusqu’à ce que les sept fléaux des sept anges »

fussent « accomplis. » Ap. 15 : 8. (Pour une explication

détaillée d’Apocalypse 15, voir La Verge du Berger, Vol 2,

p. 170-173, pagination anglaise).

Et finalement, le fait que la septième trompette ne sonnera

toute juste qu’après la fin de la proclamation de l’Evangile,

est la preuve irréfutable que le sujet des trompettes traite

de la destruction des méchants dont le temps de grâce est

terminé suite au rejet du message que DIEU leur a

envoyé.

Existerait-il un individu, qui ait gravi les hauteurs de la

Révélation Divine du moment, lui offrant une vue

d’ensemble du conflit séculaire alors qu’il passe en revue

devant le trône du Jugement, et que ce dernier n’ait pu

tout de même prendre conscience que sa destinée

éternelle dépend de son adhésion volontaire aux

exigences du message de l’heure ? Si un tel individu ne

s’est pas laissé persuader par cet avertissement final, « il

ne se laissera pas alors persuader quand bien même

quelqu’un des morts ressusciterait. » Luc 16 : 31. Il fera

l’expérience d’une tragédie indescriptible : Son nom sera

effacé des livres {T5 p 117} Sa vie sera livrée aux

destructeurs, et son âme défaillira avec « des pleurs et

des grincements de dents » Mt. 8 : 12, il sera détruit de

cette terre –perdu pour toujours.

Celui, cependant, qui se laissera persuader, et qui

marchera dans la lumière, expérimentera une joie

indicible : il recevra la « marque » (Éz. 9 :4) le « sceau »

(Ap. 7 : 2-3), de l’approbation divine. Ses péchés seront

effacés. Son nom sera inscrit irrévocablement dans le livre

de vie de l’Agneau. Il verra de ses yeux Micaël se lever et

Page 115: BROCHURE 5 - LA VERITE PRESENTE

114

le délivrer « du temps de détresse, tel qu’il n’y en a jamais

eu. » (Da. 12 : 1). Il retournera au milieu des rachetés du

SEIGNEUR, et retournera à Sion avec « chants de

triomphe et une joie éternelle lui couronnera » la tête. «

L’allégresse et la joie s’approcheront de lui, la douleur et

les gémissements s’enfuiront. » És. 35 : 10. Il héritera la

terre –il sera sauvé éternellement !

————-0-0-0———–

« Si l’Éternel est DIEU, allez après lui ; si c’est Baal, allez

après lui ! » 1 Rois 18 : 21. {T5 p 118}