202 ÉTÉ 2019 AVENTURE-CHASSE-PECHE.COM

PAR FRANÇOIS ARSENEAU, PATRICK MCKINNON, GABRIEL ALLARD ET PHILIPPE ARSENEAU

Brochet : 

technique ultra-agressive

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Eh oui, vous avez bien lu! N’ayez pas peur d’utiliser votre moteur à essence, et ce, avec seulement une quinzaine de pieds de ligne derrière le bateau. Pourquoi, nous direz-vous? Tout simplement parce que, selon nos expériences, le brochet n’a pas peur du bruit et des vibrations. Bien au contraire, on dirait qu’il est attiré par ces deux facteurs. Il lui est très difficile d’éradiquer son petit côté curieux! Nous avons d’ailleurs un fait cocasse à vous raconter et qui est à la base de la technique de pêche que nous vous exposons aujourd’hui. Il y a plusieurs années, lorsque nous étions sur un de nos lacs de prédilection, la coque de notre embarcation en déplacement a frappé un objet à la surface. Au départ, nous pensions tous à un morceau de bois ou quelque chose du genre. Hélas, ce n’était pas le cas, car après analyse, aucun objet ne flottait près du bateau, mais plutôt un brochet qui s’éloignait de nous à toute allure. Ce n’est pas de la fabulation. Pour la première fois de notre vie, nous venions de rentrer en collision avec un poisson… Avec nos leurres toujours à l’eau et le moteur remis en marche, ce beau brochet s’est repointé et a violemment attaqué la cuillère Syclops n° 3 argent et bleu installée sur une ligne située près du hors-bord. Un excellent combat s’en est suivi et j’ai, par la suite, réussi à le ramener dans l’épuisette. Il faut dire qu’en prenant un brochet près du bateau, le combat est souvent intense et très spectaculaire. Certains resteront incrédules face à l’histoire que nous venons de raconter. Vous avez le droit! Toutefois, pour nous qui étions dans l’embarcation, nous nous sommes posé beaucoup de questions. Les brochets tolèrent-ils la présence des embarcations? Était-ce commun de capturer un poisson si près du hors-bord? Pouvions-nous bâtir une technique de pêche avec cette expérience hors du commun? Au fil des années et des sorties de pêche au brochet, nous avons fini par répondre à toutes ces questions par un « oui » unanime. Nous avons même reconsidéré totalement notre manière de pêcher ce poisson. En effet, depuis cette histoire, nous attrapons énormément, pour ne pas dire tous nos brochets à la traîne, en pêchant à moins de 30 pieds de l’embarcation. Parfois même, nous obtenons des attaques directement dans le bouillon du moteur à des distances encore moindres. De plus, il n’est pas nécessaire de garder le silence ou de faire attention aux bruits avec ce type de pêche pour que les poissons s’approchent. Il nous arrive même parfois d’écouter de la musique. Ici, oubliez l’approche discrète…

TECHNIQUE DE PÊCHE Laissez-nous vous expliquer la technique que nous utilisons et qui procure de très bons résultats tout au long de la saison de pêche estivale, mais plus

SELON LES ESPÈCES DE POISSONS CONVOITÉES, LA PLUPART DES PÊCHEURS UTILISENT UNE APPROCHE PERSONNELLE LORSQU’ILS PARTENT TAQUINER LE POISSON AVEC LEUR EMBARCATION. PAR EXEMPLE, LORSQU’ON CIBLE LES SALMONIDÉS, CERTAINS PÊCHEURS AFFIRMENT QU’IL EST PRÉFÉRABLE DE LIMITER LE BRUIT AU MAXIMUM ET DE FAIRE ÉVOLUER SON LEURRE À PLUS DE 100 PIEDS DERRIÈRE LE BATEAU POUR NE PAS EFFRAYER LE POISSON. POUR LE BROCHET, L’ESPÈCE QUI NOUS INTÉRESSE DANS CET ARTICLE, NOUS PRÉCONISONS UNE APPROCHE TOTALEMENT DIFFÉRENTE : CELLE DE NE PAS AVOIR PEUR DE FAIRE DU BRUIT.

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particulièrement lorsque l’eau est plus chaude comme en juillet, août et même septembre. Après avoir démarré le moteur et enclenché la marche avant pour pêcher à la traîne, il suffit de faire un lancer de force moyenne derrière l’embarcation en refermant aussitôt le moulinet de sorte que le fil ne puisse s’éloigner du bateau. Par la suite, assurez-vous simplement que votre leurre nage juste derrière le bouillon ou, si vous préférez, derrière le remous que génère votre moteur (+/- 50 pieds). Vous l’avez sûrement déjà remarqué, il se forme derrière l’hélice en mouvement un mélange de bulles et de tourbillons. C’est exactement derrière cet endroit qu’il faut faire évoluer votre leurre. Ne vous surprenez pas si vous remarquez que le leurre évolue tout près de la surface. C’est bien normal, car avec une telle distance, le leurre n’a pas vraiment la latitude pour prendre de la profondeur. Toutefois, le pêcheur doit être attentif à un point : l’action du leurre. En effet, il doit s’assurer que la cuillère ou le poisson-nageur oscille de manière erratique. Il faut vraiment qu’il soit attirant aux yeux du brochet en ayant une démarche provocatrice. Aussi, il est important que le leurre se maintienne sous la surface de l’eau. Il ne doit pas flotter. S’il nage à seulement 1 ou 2 pouces sous la surface et qu’il est bien visible du pêcheur, c’est bien. La profondeur de nage du leurre à laquelle nous avons le plus de succès se situe entre 2 pouces et 3 pieds. S’il est difficile d’obtenir une nage provocatrice avec un leurre ou encore une profondeur de nage adéquate, il faut ajuster la vitesse de traîne ou compenser en

effectuant des mouvements de va-et-vient avec la canne afin de trouver l’action optimale du leurre. Avec un peu de pratique, vous apprendrez à connaître la vitesse qui permet d’obtenir le maximum de potentiel de chaque leurre. Petit conseil : regardez vos leurres travailler dans l’eau tout juste à côté de l’embarcation, et ce, tout en variant la vitesse. Vous arriverez plus rapidement à comprendre l’action du leurre selon la vitesse. Cette technique est efficace surtout en surface où se trouve la majorité des vibrations causées par le hors-bord. Il arrive parfois (quoique moins souvent) que les brochets se retrouvent plus en profondeur. Dans ce cas, il faut ajuster notre vitesse de croisière et utiliser des leurres qui descendent plus profondément sous la surface de l’eau tels des poissons-nageurs. Toutefois, plus en profondeur, avec des leurres qui nagent sous la barre des 5 pieds, la technique est moins efficace. On prend moins de poissons. Or, quand rien ne va et que le brochet est en profondeur, nous avons remarqué que les poissons-nageurs qui possèdent de petites billes d’entrechoquement à l’intérieur sont plus efficaces. Côté vitesse, n’ayez crainte d’aller rapi-dement, chers pêcheurs! Le but de notre technique est de créer de la commotion à la surface de l’eau, de faire du bruit et des remous afin d’attirer l’attention des prédateurs dans le secteur. L’adage « Au fond, Léon! » prend ici tout son sens. En plus, aller rapidement permet de couvrir plus de territoire et d’augmenter les chances de succès. Pour nous, la majorité des captures s’effectuent à des vitesses variant aux

alentours de 4 miles/heure. Certains de nos plus beaux brochets se sont même laissé prendre à des pointes de 5,2 miles/heure! Mais soyez conscients que la température de l’eau est en étroite relation avec la vitesse de traîne choisie. Plus l’eau est chaude et plus il y a de chances qu’une vitesse rapide soit efficace. Le contraire est également vrai. Bien entendu, si plu sieurs pêcheurs se trouvent dans l’embarcation, ils ne doivent pas tous faire nager leur présentation au même endroit! Vous imaginez les

risques d’emmêlement que cela pourrait provoquer si trois leurres se retrouvaient derrière le bouillon en même temps? Dans une telle situation, les autres pêcheurs doivent explorer d’autres avenues afin de couvrir une plus grande surface. Ils doivent donc varier les distances des leurres versus le derrière de l’embarcation. Par exemple, un pêcheur peut faire évoluer un leurre à 100 pieds derrière l’embarcation en plaçant sa canne sur le côté avec un type de leurre différent de celui qui patiente tout juste derrière le bouillon du hors-bord. Il pourrait aussi être intéressant d’employer un dériveur de surface pour accroître encore davantage la zone exploitée. Cependant, faites-le évoluer loin des herbiers.

OÙ? Ces grands carnassiers que sont les brochets chassent la plupart du temps en embuscade. Ils se cachent donc à des endroits très stratégiques et attendent qu’une proie passe près d’eux avant de passer à l’attaque avec une vitesse hors du commun. Évidemment, on peut les retrouver prêts à l’attaque dans les herbiers. C’est une structure classique qui nous apporte notre lot de succès. Il est donc impératif de chercher à longer le plus près possible ces plantes avec l’embarcation lorsque ce type de pêche agressif est effectué. Les vibrations et les remous engendrés par le moteur ne passent pas inaperçus aux yeux de ce prédateur. S’il est en mesure de voir le leurre, l’attaque se fera généralement dans les instants qui suivent. Le conducteur de l’embarcation doit donc être précis dans ses manœuvres et se mettre dans la peau d’un brochet qui attend une proie. Il doit évoluer à quelques pieds des lignes d’herbages. Chaque agglomération d’herbes doit être exploitée. Une fois que les zones d’herbe ont été visitées, il est important d’effectuer des passes de traîne autour de ces dernières. Il arrive parfois que des sujets chassent en maraude et ils seront tentés d’aller voir ce qui cause les bruits et les vibrations dans leur secteur. Il est bon de spécifier également que lorsque nous pêchons dans les herbiers, mais que notre leurre se trouve près du moteur, le bouillon formé par ce dernier écarte souvent les herbes, ce qui diminuera vos chances de rester accroché. Si vous ne réussissez pas à identifier les zones herbeuses sur votre plan d’eau, dirigez-vous vers les rétrécissements, les charges et les décharges du lac ou vers les îles. Exploitez

LAISSER ÉVOLUER LE LEURRE DERRIÈRE LE BOUILLON QUE FORME VOTRE MOTEUR ÉVEILLE LA CURIOSITÉ DES BROCHETS.

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toujours les endroits vers lesquels le courant, le vent et les vagues dirigent la nourriture. Ils sont souvent des aimants à brochets. Concernant la profondeur des structures exploitées, nous avons généralement plus de succès dans moins de 10 pieds de profondeur. Nous supposons que les brochets ont plus de facilité à percevoir les sons et les vibrations qui les attirent à l’intérieur de telles profondeurs. Dans un tout autre ordre d’idées, n’ayez pas peur de prospecter vos endroits favoris même si certains facteurs semblent déranger l’environnement habituel. Par exemple, si des brochets se tiennent près d’un quai de riverain et que le propriétaire tond son gazon, n’hésitez pas à y aller quand même. Même chose pour les baigneurs dans l’eau. N’oubliez pas que ces carnassiers sont de grands curieux!

QUAND? Selon notre expérience, le brochet est très actif lorsque le temps est plutôt venteux et nuageux avec des conditions climatiques changeantes, ce qui entraîne donc une eau agitée, propice aux attaques. En fait, c’est lorsque le temps n’est pas favorable aux sorties de pêche que les résultats sont les meilleurs! Prenez note que de belles captures peuvent se faire en d’autres temps comme en pleine canicule ou par temps calme. Pour certaines espèces de poissons, il existe des périodes de la journée qui sont plus propices aux attaques que d’autres. Par exemple, le doré, qui n’affectionne particulièrement pas la lumière, aura tendance à être plus actif tôt le matin ou en fin de journée. Pour ce qui est du brochet, ce n’est pas vraiment le temps de la journée qui compte. Ce sont les conditions

climatiques qui définissent une bonne période de pêche ou non.

VROUM!L’utilisation d’un moteur à essence pour ce style de pêche est fortement recommandée. Soyons francs, le moteur électrique n’effectue pas un brassage d’eau aussi important qu’un hors-bord à essence. Il n’y a pas vraiment de force de moteur à respecter. Allons-y simplement avec le fait que plus un moteur dérangera la surface de l’eau, plus la technique sera productive. Oui, il est toujours possible d’utiliser un moteur électrique, mais comme la technique exige une vitesse élevée, vous devrez avoir un engin puissant et vous devrez vous munir de plusieurs batteries, car ces dernières s’essouffleront rapidement. Concernant la conduite proprement dite, n’hésitez pas à varier le régime de votre moteur tout en effectuant des courbes et des virages brusques. Ces changements de direction venant de votre embarcation forcent votre leurre à faire des mouvements erratiques à des vitesses différentes, ce qui attirera d’autant plus le poisson. De plus, un brochet suivant un leurre a beaucoup plus de chance de l’attaquer si ce dernier change de direction et d’action.

LES PRÉSENTATIONSConcernant le choix des leurres, nous vous recommandons d’y aller dans le même style que la technique, soit de façon agressive. Concrètement, un leurre qui offre une action dérangeante pour le poisson avec une couleur assez voyante est gagnant. Nous utilisons souvent des cuillères ondulantes Syclops

argent/bleu et des Williams Whitefish. Les cuillères aux couleurs d’imitation de grenouille et de perchaude connaissent aussi un succès fracassant. Les leurres rouges et les roses sont encore pour nous des valeurs sûres. Les spinnerbaits Booyah sont également efficaces, surtout dans les endroits très encombrés par la végétation. La taille du leurre est un autre paramètre à considérer. Il existe une règle générale à laquelle nous devons nous rallier : plus l’eau est froide, plus votre leurre devra être petit. En effet, une eau froide n’est pas stimulante pour le brochet et il aura moins tendance à dépenser de l’énergie sur de grosses proies. C’est dans ce type d’occasion que nous utilisons principalement des petits poissons-nageurs d’une longueur d’environ 2 ¾ de pouces et qui contiennent des billes à l’intérieur afin d’augmenter les vibrations dans l’eau froide. À mesure que l’eau devient plus chaude, c’est à ce moment qu’il est bon d’utiliser de grosses cuillères affriolantes! N’hésitez pas à utiliser des grosseurs variant de 4 à 6 pouces en de telles situations, vos cuillères trouveront preneurs sans problème! En automne, même si l’eau redevient plus froide, les brochets ont tendance à se gaver pour l’hiver. L’utilisation de grosses cuillères peut très bien être une approche encore très productive. N’oubliez jamais qu’à la pêche, rien n’est certain. Différents facteurs peuvent affecter les captures! Comme vous vous en doutez sûrement, les attaques d’un brochet tout près d’une embarcation sont souvent très franches, directes et brutales. Cela ne veut pas dire que si nous ferrons un brochet près du bateau que le combat est gagné pour autant! Bien entendu, le poisson fera face au sentiment de panique habituel lorsqu’il apercevra votre embarcation. Une fois qu’il est bien accroché à votre ligne, le combat reste le même, il faut travailler le poisson de façon à ce qu’il s’approche de lui-même vers nous. Comme tout se passe généralement à plus courte distance, la marge d’erreur du pêcheur est diminuée. Soyez très attentifs aux manœuvres du poisson et tentez de le suivre du mieux que vous le pouvez autour du bateau. Faites attention au pied du moteur. Comme le brochet est près du hors-bord et qu’il a encore beaucoup de force, il peut arriver qu’il cherche des objets ou des obstacles pour se libérer. Certains pêcheurs sont convaincus qu’après un combat féroce avec un poisson, le site sur

LONGER LA LIGNE D’HERBIERS COMME DÉCRIT DANS CET ARTICLE EST TRÈS PROFITABLE POUR FAIRE RÉAGIR L’INSTINCT DE PRÉDATEUR DU BROCHET.

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lequel ils se trouvent devient inévitablement non productif, car les poissons sont méfiants à cause du bruit engendré par la capture. Eh bien, réjouissez-vous! Il en est tout le contraire! Si d’autres brochets sont présents, ils viendront à coup sûr jeter un coup d’œil à ce qui vient de se passer! Il n’est pas rare d’entendre des pêcheurs raconter que, lors de la récupération d’un brochet ou de tout autre poisson, un autre brochet est venu attaquer en même temps! Bien entendu, tout dépend du potentiel de brochets dans le plan d’eau… Comme ils sont quand même des prédateurs acharnés, il ne faut tout de même pas s’attendre à retrouver des dizaines de brochets au même endroit! Or, il est tout à fait possible de prendre deux spécimens sur le même secteur.

QUAND IL Y A TROP D’HERBIERS En deuxième partie de cet article, nous aimerions vous transmettre une autre technique qui se trouve à être très productive. La majorité des pêcheurs affirment que les grandes baies herbeuses peu profondes sont souvent un endroit de prédilection pour l’embuscade de beaux brochets. Cependant, elles peuvent être trop denses en herbes si bien qu’il est pratiquement impossible d’y pêcher. Que faire? Donc, avant de commencer votre pêche, naviguez dans le secteur qui est rempli d’herbiers, mais sans pêcher. Évidemment, il doit y avoir assez profond d’eau pour que le pied du hors-bord ne touche pas le fond. L’idée ici est de quadriller la zone dense en herbes tous les 40 à 50 pieds. En faisant cela, vous forcerez les brochets à se déplacer vers un endroit plus calme, où il sera plus adéquat pour vous de pêcher. Une fois que les herbiers

ont tous été dérangés, il vous suffit d’attendre quelques minutes en prenant soin d’arrêter le hors-bord. Choisissez un secteur sans herbes, mais près de la zone dérangée. Elle doit avoir été laissée tranquille, sans que l’embarcation y ait navigué. Essayez de pêcher dans les différentes zones sans herbiers tout autour du secteur trop dense. Lorsque les zones libres de végétaux ont été bien exploitées, il est temps de retourner pêcher à la traîne directement dans le secteur quadrillé auparavant. Les brochets peuvent avoir repris position dans les herbes. Prenez soin de faire nager les leurres très près du hors-bord et de naviguer aux mêmes endroits. À la surface, il est généralement facile de voir les herbiers s’être « ouverts » lors du passage de l’embarcation. C’est là qu’il faut pêcher puisqu’il y a moins d’herbes. De plus, il faut faire évoluer le leurre très près de l’embarcation. L’action de l’hélice sous l’eau aide à écarter les herbiers du leurre. Je ne vous dis pas que le leurre n’agrippera jamais d’herbe, mais cette manière de procéder sera nettement moins pire.

CONCLUSION Pour conclure cet article, nous ne le répéterons jamais assez, le brochet est un poisson curieux et opportuniste. Utilisez donc ce que vous avez en votre possession pour l’exciter, par exemple votre hors-bord! Vous découvrirez une nouvelle manière très intéressante et productive de capturer notre requin d’eau douce. Par-dessus tout, pêcher comme nous vous l’avons proposé n’a rien d’ennuyeux ou de monotone. L’embarcation est toujours en mouvement, nous visitons continuellement de nouveaux secteurs, mais surtout, les attaques sur les leurres sont violentes et mémorables à souhait!

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