Brasier Décembre 2014 N° 93 Eucharistique - adoperp.fr · Dieu, il ne faut plus goûter dñautre...

BrasierEucharistique

La revue des adorateurswww.adoperp.FR

N° 93DDéécceemmbbrree 22001144

Notre « grâce de Noël » Célébrer Noël, c’est se souvenirque c’est un mystère de joie :« Où irions-nous chercher notrejoie sinon dans ce beau mystère[de Noël] ? Nous avons besoinde cette joie pour porter les croixqui nous viennent de l’Amour etqui doivent nous conduire à unplus grand amour. Maispour puiser à pleinesmains dans ce trésor etpour boire à plein cœur àcette source, il ne faut pluschercher d’autre bien queDieu, il ne faut plus goûterd’autre joie qu’en Dieu.Après la joie d’aimer Dieu,il n’y en a pas de plusgrande que de le donner.Aimons-le donc ce Dieu sibon, et faisons-le aimer » .

Oui, Dieu habite parminous, avec nous et ennous ! Ne cessons pas denous en émerveiller ! Ilprend soin de nous, danssa sainte Providence : pasun détail ne lui échappe,tout ce qui nous concernele touche ! Mais surtout ilnous aime infiniment et saprésence eucharistiqueest le signe visible de cetamour : il est là présent au Saint-Sacrement pour nous, rien quepour nous. C’est aussi une im-mense action de grâce de voirdes nouveaux lieux d’adorationun peu partout : la chapelleNotre Dame du Saint-Sacrement

(Paris XVIème) où plus de 200adorateurs se relaient jour etnuit; Grenoble où ce sont 237personnes qui se sont engagéeslors de la mission. Et d’autresvont voir le jour : Sophia Antipo-lis (06), Tours (37), Saint Céré,Sainte Suzanne (53)] Merci

Seigneur pour toutes ces per-sonnes qui chaque semaine vien-nent fidèlement vous adorer !

Nous pourrons lire dans ce Bra-sier, la très belle conférence deMonseigneur Dominique Rey

« sur le regard », donnée lors ducongrès adoratio2014 à Saint-Maximin, ainsi que le compte-rendu de la rencontre àMontmartre des coordinateurs.La prochaine aura lieu le 10 oc-tobre 2015 dans la paroisseSaint-Pierre du Gros Cailloux à

Paris. Nous irons mainte-nant visiter les paroissesparisiennes. Nous propo-sons aussi une belle heuresainte pour vous aider àadorer pendant le tempsde Noel !

Nous avons aussi l’im-mense joie de vous annon-cer l’ouverture des ins-criptions pour le congrèsadoratio2015 du 19 au 24juillet prochain, avec depassionnants intervenants: le Cardinal Robert Sarah,le Cardinal Duka, Monsei-gneur Léonard, le père Gis-lain Roy, David Macaire,Florian Racine, Sean Da-vidson, et des témoins dontl'actrice italienne convertieà la foi catholique ClaudiaKoll et d'autres...(www.adoratio2015.com)

Sr Beata Véronique

Brasier Eucharistique Décembre 2014 N°931

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Sidoine ou la conversion du regardpar Monseigneur Rey

lors du congrès Adoratio2014 à Saint Maximin la Sainte Baume

le 20 juillet 2014

En ce jour où nous célébronsl’élévation des reliques de Si-doine, qui viennent d’être retrou-vées en cette basilique de StMaximin, je voudrais souligner lelien singulier que la foi entretientavec le regard. L’aveugle-né del’Evangile de Jean nous invite àune catéchèse du regard.

En remontant en amont de l’Ecri-ture, le livre de la Genèse asso-cie la Création au regard.Chaque journée qui scande lecommencement du monde setermine par un regard. « Dieu vitque cela était bon ». L’hommenaît du regard divin. Et, à l’in-verse, après la chute originelle,Adam et Eve se cachent pourfuir le regard divin. Toute l’his-toire du salut sera cette quêtedes yeux pour voir Dieu. « Toutœil le verra », proclame le livrede l’Apocalypse (Ap 1, 7). « Ilsverront son visage » (Ap 22, 4)

Le regard vaut pour la création ;il vaut aussi pour la rédemptionaccomplie par Jésus qui est,selon la belle formule des An-ciens « le visible du Père invisi-ble ». On découvre en lisantl’Evangile que l’amour que Jésusexprime vis-à-vis des êtres passepar son regard. Ainsi en est-il dujeune homme riche. « Jésus fixasur lui son regard et l’aima » (Mt19, 21). Jésus, note encore Mat-thieu (21, 12) « porta son regardsur tout ce qui l’entourait ».

Ce regard de Jésus est réalistesur l’état des choses. En mêmetemps, il est ample. Il considèrela totalité du temps, l’avant etl’après. Il donne accès à demain.

C’est un regard miséricordieux.« Je suis un pécheur sur lequelJésus a posé son regard »,confiait le pape François audébut de son pontificat. Le re-gard de Jésus est pur, car leChrist est le seul être qui neconnaît pas de retour sur lui-même, et ce faisant, crée lesconditions aimantes pour révélerà l’autre sa beauté intérieure etsa promesse. Il laisse libre (cf lejeune homme riche s’en re-tourne), car la dignité d’un être

est de ne jamais être possédé.Alors que « les hommes vontvers la lumière, non pas pourmieux voir, mais mieux briller »(Nietzsche), comme le disait StAmbroise, « le visage de Dieuéclaire celui qui le regarde »,et « la lumière du visage duChrist s’imprime en nous. »

Oui, le regard est la condition in-dispensable pour pouvoir croire.La foi n’est pas aveugle. « Nouscheminons, non par la vue, mais


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l’amour. A propos du jeunehomme riche : « Jésus le re-garda et il l’aima ». Pensons àcette expression de Bernadetteà Lourdes à propos de la Viergequi lui apparaissait : « Elle m’aregardée et elle m’a parlécomme à une personne »

Je rencontrai il y a peu un SDFqui mendiait dans la rue. Il me di-sait : « le plus grand drame pourmoi ce n’est pas d’avoir faim,soif mais de ne compter pourrien ni pour personne. Et peut-être ajoutait-il cruellement, « demourir un jour comme unemerde ».

Chacun de nous a besoin d’unregard de reconnaissance, d’es-time, de considération. « Sei-gneur, personne ne pourraitsurvivre si tu détournais ton vi-sage » (St Ambroise). Le regardque pose Dieu sur nous contem-ple et se réjouit de notre unicité,de notre singularité car commele souligne un dicton juif, « Dieune sait compter que jusqu’à 1 ».« Je suis unique au monde, ir-remplaçable ».

Avoir la foi ce n’est pas simple-ment croire en Dieu, c’est savoirque j’existe pour Dieu, que j’ai duprix à ses yeux. Dans le regard de

Dieu, je trouve la source et la plé-nitude d’un amour qui m’a créé,qui me fait vivre, et qui me porteaujourd’hui. « Qui regarde versLui resplendira, sans ombre nitrouble au visage » (Ps 33)

Dans un monde où fleurissentles écrans plats, les télévisionsles ordinateurs et les smart-phones, la lumière qui jaillit del’objet nous fascine, au pointqu’elle peut nous emprisonner etnous manipuler. Au contraire,dans le regard de Dieu, je puisela liberté et la confiance filiale.

2) La reliance

Le regard de Dieu nous relie àLui, mais il nous relie aussi auxautres, à nos frères. Par le re-gard, la foi conduit à une congré-gation, à une communauté.Rappelons-nous la célèbremaxime : « L’homme seul est enmauvaise compagnie ». Dans unmonde économique où l’autren’est appréhendé que commeun consommateur, un acheteurpotentiel ou une force de travail,on assiste à la dépersonnalisa-tion des relations humaines.L’autre devient soit un ennemi,soit un concurrent soit une proie,soit encore par la tyrannie del’ego, un étranger que nous

par foi » (Lc 5). La foi commencepar les yeux qui s’entrouvrent àla lumière. « Ne t’ai-je pas ditque si tu as la foi, tu verras lagloire de Dieu », dira Jésus àMarthe, la sœur de Lazare (Jn11, 40). « Il vit et il crût » (Jn 20,8), dit encore l’Evangile à proposdu disciple bien aimé qui décou-vre le premier le tombeau vide.« Heureux vos yeux parce qu’ilsvoient » (Mt 13). Mais la perfec-tion de la foi est de croire sansvoir, comme le reprochera JésusRessuscité à Thomas, l’incré-dule (Jn 20, 29)

A contrario, plus le mondes’éloigne de Dieu, plus il perd lavue. « C’est un jugement que jesuis venu apporter au monde,pour que ceux qui ne voyaientpas, voient, et que ceux quivoyaient deviennent aveugles »(Jn 9, 34). « Ils ont des yeux etne voient pas ; des oreilles etn’entendent pas » (Jer 5, 21).L’aveugle-né témoigne de ce re-tournement singulier : une lu-mière qui aveugle ceux qui larefusent, et qui guérit ceux quiconsentent à l’accueillir. Pourceux qui refusent de croire, la lu-mière du monde (Jn 8, 12 et 9,5)devient ténèbres, la clairvoyancedevient aveuglement. « Si vousétiez des aveugles, vous seriezsans péché. Mais vous dites « nousvoyons », alors votre péché de-meure » (Jn 9, 39)

L’apôtre Pierre disait à l’hommeboîteux : « Regarde-nous ! ». Ilregarda Pierre et fut éclairé etguéri par la grâce de la foi » (StAmbroise)Nous avons comme chrétiens 3conversions du regard à vivre.

1) La reconnaissance

Il s’agit d’être vu de Dieu à partirdu regard du divin qui « sonde lesreins et les cœurs » (Ps 7). « Dieuvoit tout ce qui est sous le ciel »(Jb 28, 24), en particulier les « filsd’Adam » (Ps 33). « Le Seigneurregarde les justes », dit le Ps 33.Et dans l’Evangile Jésus associele regard à l’expression de


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de coups. Il ne va trouver sonsalut que par le regard posé parla bienveillance et la compassionde cet étranger.

Pensons aussi aux fortes parolesde Jésus qui nous invite à suivreson exemple. « Ce que tu as faitau plus petit d’entre les miens,c’est à moi que tu l’as fait ». « J’a-vais faim, et vous m’avez donnéà manger ; j’avais soif, et vousm’avez donné à boire ; j’étais unétranger, et vous m’avez ac-cueilli ; j’étais nu, et vous m’avezhabillé ; j’étais malade, et vousm’avez visité ; j’étais en prison, etvous êtes venus jusqu’à moi ! »(Mt 25)

Etre relié aux autres, c’est ac-cepter de se recevoir des autres,de dépendre des autres. Maisc’est aussi accepter de servir lesautres. L’autre détermine désor-mais mon agenda de vie. Je re-connais en mon frère laprésence de Jésus lui-même etje vais à la rencontre de l’autreau nom de Jésus, pour lui révé-ler Son infini amour.

3) La résilience

Le regard de Dieu nous res-taure. Un neuro-pychiatre tou-lonnais Boris Cyrulnik utilisecette expression qui rendcompte de l’adaptabilité des ma-tériaux, à la capacité de la struc-ture psychologique, de rebondirsuite à des traumatismes, ou àdes chocs émotionnels. Le chris-tianisme est la religion de la ré-

silience, « de la deuxièmechance ». Elle est l’exacte ré-ponse à la résignation et au fata-lisme qui nous enferme dans lepassé sous le poids de la routineou du défaitisme.

Chaque personne rencontrée parle Christ vit un réveil, un renou-veau. Le Christ nous guérit de ladésespérance. Comme l’écrivaitsi bien Benoit XVI, la foi est la ca-pacité à se laisser transformerpar Dieu. Et cela affecte directe-ment le regard. Il est des regardsqui enferment, qui emprisonnent,qui déshabillent, qui agressent,voire qui tuent. D’autres ont lavertu de distiller l’espérance, laconfiance. « Nous tous qui réflé-chissons, le visage découvert,comme un miroir, la gloire deDieu, nous sommes transfigurésen cette même image, toujoursplus glorieuse (2 Cor 3-17) Ainsipeut-on saisir la beauté de Dieuen ce qu’elle rend beau ce qu’elletouche. En chaque personne onpeut ainsi discerner la splendeurde l’invisible. « Dieu sera tabeauté » (Is 6, 19)

Un proverbe chinois conseillait :« Chaque fois que tu regardes,lave tes yeux ». Par notre ma-nière de regarder les autres et lemonde, notre mission de chré-tiens est de susciter en nos frèresla joie de vivre et leur faire dé-couvrir leur propre beauté inté-rieure. Le chrétien n’est pasappelé toujours à l’avant-scènede l’histoire, sous les feux de larampe, mais à se laisser traver-

sommes tentés d’ignorer.Aimer, c’est s’ouvrir à autrechose que soi-même et l’expé-rience humaine nous apprendqu’on ne peut pas être heureuxau détriment des autres.

Parce que nous avons perdu latrace d’un regard qui nous aimepour ce que l’on est, nous som-brons facilement dans la culturedu narcissisme et du nombri-lisme, et nous cultivons des ef-fets de miroir.

Permettez-moi cette histoiredrôle et triste à la fois : unefemme coquette confesse à unprêtre sa vanité. « Je me re-garde dans une glace et je m’ad-mire sans cesse » avoue t-elle.Alors son confesseur la dévi-sage et lui répond : « Si tu tetrouves belle, ce n’est pas unpéché, mais une erreur] »Tant de personnes autour denous se trouvent très isolées.Cette solitude est accusée par lesruptures familiales et intergénéra-tionnelles, par les nouveauxmodes de vie et les mobilités pro-fessionnelles. Le regard posé surl’autre est la première conditionde la reliance dont nous avonsbesoin pour nous découvrir mu-tuellement frères et solidaires.

Seul, on va peut-être vite, maisà plusieurs, on va toujours plusloin. L’Evangile en fournit lapreuve à chaque page. Pensonsà la parabole du bon Samaritain.Le prêtre et le lévite ignorentl’homme tombé à terre et roué


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donnancement. Tant de viessont déséquilibrées, désaxées,sujettes à la maladie et sou-mises au handicap, tant au ni-veau spirituel qu’humain, justeparce qu’elles ont oublié ouperdu la finalité. Les voilà livréesà l’insécurité, au repli sur soi, aumal être. Il s’agit de prendre de ladistance, « d’adorer la distanceentre soi et ce qu’on aime ».Lorsqu’on est trop près de laterre, on peut la contempler. C’estla distance qui fait la magie dupaysage et la poésie de l’astre.

Le rôle du prêtre, (ministre « or-donné ») est de remettre Dieu àsa place : au centre et au som-met de chacune de nos vies.C’est la condition de la cohé-rence et de la paix comme lerappelle St Augustin. « La Paixc’est la tranquillité dans l’ordre ».« Avant de mourir, je veux re-mettre de l’ordre dans ma vie »,me confiait Léonce, au termed’une vie agitée, quelques joursavant son départ. Il avait 41 ans.

Voir Dieu, « les yeux dans lesyeux » (Is 52, 8) est le désir leplus profond qui traverse l’Ecri-ture Sainte, mais aussi mobilisele cœur de tout homme. La nos-talgie du paradis participe de cedésir d’un contact personnel, im-médiat et familier avec le Sei-gneur que l’on veut voir. Et

l’espérance nous porte inlassa-blement à guetter sa face. (Apo22, 4) « Fais-moi voir ta gloire »(Ex 33, 18)

En Jésus-Christ, Dieu fait voirles merveilles inouïes promisespar les prophètes (Is 52, 15), les« choses jamais vues » (Mt 9,33). Siméon pourra s’en aller enpaix, « ses yeux ont vu le salut »(Lc 2, 30). « Heureux les yeuxqui voient ce que vous voyez] »,dira Jésus, ce que bien des pro-phètes et des justes ont souhaitévoir et n’ont pas vu (Mt 13, 16)

La prise de hauteur est la condi-tion de l’éblouissement, et doncde la contemplation. Elle estaussi le motif de la lucidité par laraison parce qu’elle est alors dé-gagée des sentiments que pro-voque la proximité.

2 - Rayonner.

« Il y a des yeux qui reçoivent lalumière il ya des yeux qui la don-nent », disait Claudel. Le regardque je pose sur les autres per-met de communiquer ce quim’habite. La foi est une questiond’intensité, de densité intérieure.Elle se « réfléchit ». Elles’échappe souvent par le regard.« Plus la matière est dense, pluselle rayonne ». Les pèlerinsd’Emmaüs qui cheminaient au-

ser par la lumière divine afin dela réfracter autour de soi, et dedésigner dans le Christ, sasource originelle et ultime. Lechrétien assume ainsi la voca-tion de « veilleur ». Un veilleurqui apprend à voir jusqu’au mi-lieu de la nuit, avec un regard« né d’en haut », un regard théo-logal qui considère les per-sonnes et les événements àpartir de ce que Dieu veut, eneux et par eux, accomplir. C’estun regard excentré qui voit leschoses à partir de Dieu. Ce pas-sage par Dieu change tout. Lechrétien comprend qu’il ne peuten rester à ce que le monde ditde lui-même, à ce que l’obser-vation médiatique permet deconnaître et d’appréhender. Il luifaut tourner les yeux vers Dieupour regarder le monde avec lesyeux d’un être qui perçoit la pro-fondeur cachée, le mystère dece qu’il n’observe plus seule-ment, mais qu’il contemple. Carce qui se passe dans le monde,ne relève pas uniquement dumonde. La foi, non seulementregarde Jésus, mais elle regardedu point de vue de Jésus, avecses yeux. Elle est une participa-tion à sa façon de voir » (LumenFidei, n° 18)

Le triple regard de reconnais-sance, de reliance et de rési-lience que nous recevons duChrist nous invite à plusieurs at-titudes, que je voudrais rapide-ment expliciter :

1 - Voir haut.

« Ce qui est accroché par lehaut, tient en équilibre », rappel-lent le vieux principe de pesan-teur et la loi de gravité. Notreregard de foi doit se porter surles réalités d’en haut, nous reditSt Paul. Il nous faut tourner lesyeux vers le Seigneur. Le Christest la tête de son Corps qu’estl’Eglise et l’attitude croyanteconsidère son « altitude » lui quidomine toute chose puisqu’il ré-capitule toute chose. Perdre devue le Christ, c’est perdre notreaxe, notre équilibre, notre or-


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3 - Avancer.

La lumière de la foi éclaire lechemin à parcourir. A la diffé-rence de l’idole, qui fixe le regarddans l’immobilité de sa fascina-tion, le regard divin met en route.L’étoile que les bergers et lesmages ont vu scintiller dans lanuit de Bethléem, les a entraînésvers Celui que le prophète Si-méon appelle « la Lumière desnations ». De même, après saguérison, Sidoine, l’aveugle-nérecouvrant la vue, devient no-made. La lumière de la foi faitvivre des déplacements. Onmarche avec le Seigneur, vers leSeigneur. La Bible de Chouraquitraduit le mot « béatitude » par «en marche ». Ainsi, les apôtres,subjugués par la lumière divinedont Jésus fût revêtu au Thabor,furent invités à monter avec luivers Jérusalem.

La Parole de Dieu éclaire laroute des disciples. La vérité dela foi dissipe les ténèbres dupéché. Elle nous convie à l’itiné-rance, à comprendre notrecondition de croyant comme unevocation de pèlerin en quête duregard divin, à vivre cette doubleattente : « être toujours avec leSeigneur » (1 Th 4, 17) et « voirDieu » (Mt 5, 8) qui ne cesse dese redonner dans son Eglise.« On découvre le chemin enmarchant », prédit la Sagessetraditionnelle. Et marcher, c’est

quitter, abandonner ses sécuri-tés dans lesquelles notre confortnous installe, se confier à la Pro-vidence de Celui qui s’est définipar ces mots : « Je suis le Che-min ». En effet, Dieu se révèledans le mouvement qu’il im-prime. Il donne sa loi, la Torah,au cœur de l’exode dans le dé-sert du Sinaï. De même qu’il lais-sera entrevoir sa présence au fildu chemin que parcoururent lespèlerins d’Emmaüs. Marie-Ma-deleine se verra reprocher par leRessuscité sa hâte de fixer saprésence. « Ne me retiens pas »,lui dira-t-il. On ne peut rejoindrele Christ que dans le mouvementpar lequel sans cesse, Il sedonne.

Chaque déplacement supposenon seulement d’être disponible,mais d’être désencombré, mobi-lisé par le désir de Dieu vers le-quel nous entraîne la lumièreentraperçue. « Ne prenez rienpour la route », dira Jésus auxdisciples devenus ses ambassa-deurs. Lorsqu’on interrogeait lecuré d’Ars sur la source de sonapostolat, il répondait : « Le secretde ma vie, c’est de tout donner etde ne rien garder pour moi ».

4 - Discerner.

La conversion du regard à la-quelle nous invite le Christ nouspermet de discerner sa pré-sence en nous, dans le monde

près de Celui qu’ils n’avaient pasencore reconnu, expérimentè-rent ce rayonnement. « Notrecœur n’était-il pas tout brûlanttandis qu’Il nous commentait lesEcritures (Lc 24, 32). C’est alorsque dans l’auberge qui repré-sente déjà l’Eglise, ils Le « re-connurent » à la fraction du pain.« Ce que tu veux allumer chezles autres, doit d’abord briller entoi et éclairer ta route », (St Au-gustin). Moïse dont le visage de-meurait lumineux au sortir de latente de la rencontre, Jésus auThabor, témoignent de cette brû-lure de l’amour dont ils étaientsaisis du dedans.

Il y a quelque chose en nous quiest plus grand que nous, et qui seréfracte dans le visage. Dans unmouvement continuel de conver-sion du cœur, tout notre exerciceest de laisser le dynamisme inté-rieur de la foi devenir un feu qui,passant à travers nous, touche etirradie le regard de ceux que nousrencontrons. L’irradiation de labeauté intérieure sur l’apparencevisible trouve même une alliéedans l’usure du temps ou la fragi-lité du corps, pour mieux se ma-nifester au dehors : un voile uséest plus transparent qu’un voileneuf. Je pense à ces beaux vi-sages de personnes âgées oud’handicapés dont la vulnérabilitélaisse filtrer avec plus de vérité laprofondeur de l’âme.

Dans notre société qui fait unegrande place aux médias, nousfaisons la redoutable expériencede la fascination idolâtrique del’image. Lorsque la télévision oul’écran plat règnent en maîtres,nouveaux « tabernacles catho-diques », l’image qu’ils distillentà flux continu peut devenir idolâ-trique quand elle se repait d’elle-même. Quand elle capte, arrête,fixe la lumière, le mouvement dela lumière, la tension du regard.L’idole colle à son objet, auto-suffisante, courbée sur elle-même, narcissique, mortifère.On pourrait définir ainsi l’idolâtriecomme une tentative de capturede la lumière.


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ne voit pas Dieu, il voit le mondedans l’éclairement de Dieu. Onne voit pas la lumière, mais onvoit les objets éclairés par elle.

Notre chemin de foi est de dé-tecter l’habitation invisible deDieu dans les moindres détailsde l’existence, « mettre beau-coup d’amour dans les petiteschoses », était le mot d’ordre deThérèse de l’Enfant Jésus. Le P.Gilberto fondateur de la commu-nauté brésilienne des Salvistes,avait pour slogan : « Mettre lemaximum (d’amour) dans le mi-nimum ». Tout dépend de la qua-lité de notre regard. Lorsque lavision intérieure s’ajoute à la vuecharnelle, l’apparence extérieuredevient apparition. « Celui quin’aime pas son frère qu’il voit,comment aimera-t-il Dieu qu’il nevoit pas ? » Le Dieu de Jésus-Christ noue une relation indisso-ciable avec le cosmos et avecl’humain. Privé de ce lien essen-

tiel, la création devient opaque,son apparence sans transcen-dance la replie sur elle-même.Elle ne laisse plus entrevoir la lu-mière divine.

Le philosophe Lavelle définissaitainsi l’amour comme une « atten-tion pure à l’existence d’autrui ».En sachant dépasser sans cessel’apparence « nous ne regar-dons pas aux choses visiblesmais aux choses invisibles, di-sait l’apôtre Paul (2 Cor 4-18). StVincent de Paul conseillait à sesfrères « il faut voir les chosescomme elles sont en Dieu, etnon pas comme elles nous ap-paraissent. Autrement nousnous tromperions gravement ».

C’est ainsi que les yeux de la foi,purifiés par la prière, découvri-ront les germinations de la grâce,« les semences du Verbe », lapromesse du Royaume à venir,dans la banalité des jours. Lesêtres et les choses d’ici-bas sontà la fois des reflets de Dieu etdes voiles qui masquent Dieu.Ce sont aussi des viatiques ap-portés à notre faiblesse pournous permettre sans mourir detraverser le silence de Dieu.Mais attention, ne faisons pasdes symboles, des substituts.On investit tellement dans deschoses le divin, que le signe de-vient idole. Le substitut n’estqu’un symbole avorté, une ap-parence sans transparence.Alors qu’il devrait réfléchir la lu-mière de Dieu, voici qu’il lamasque. Le besoin de paraîtreavec toutes les formes d’enflureet de vanité, trahit le sentimentde vide et la volonté de compen-ser le manque intérieur par l’ac-cumulation d’apparences et desensations.

De ce point de vue, l’eucharistiequi atteste la présence réelle etsubstantielle du Christ tout en lacachant au regard extérieur, as-sume parfaitement cette missionsymbolique au sens étymolo-gique du terme : le Saint Sacre-ment peut être à la fois regardéet « vécu », synthèse sacramen-

et chez nos frères et sœurs enhumanité. Par l’incarnation deson Fils, Dieu a voulu habiternos limites humaines. Son éter-nité se déploie dans le temps denotre histoire. L’éternel se trouvedans l’éphémère. Notre conti-nuelle tentation consiste à vou-loir transgresser nos limites, quece soit les limites du temps oucelles de la nature cosmique, ex-ploitation de l’environnement ouhumaines (manipulation du vi-vant)

Cependant la présence de Dieuest cachée, cachée dans lacréation, cachée dans l’histoire,cachée dans les Ecritures, ca-chée dans les sacrements, ca-chée dans nos frères (« ce quetu as fait au plus petit d’entre lesmiens]. ») Depuis que, enJésus, l’infini de Dieu s’est blottidans les limites de notre huma-nité, « ce qu’il y a d’invisible sefait voir » (Rm 1, 20). Le chrétien


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conviennent : l’autre est le meil-leur moyen de se connaître soi-même, et donc d’avancer. Leregard que l’on porte les uns surles autres, s’il s’est affranchi del’appétit de la possession et dujugement, nous permet de voirjuste, loin, profond, de gagner enréalisme et donc en précision.Encore faut-il avoir l’humilité suf-fisante pour accueillir ce regardqui ne vient plus de nous-mêmes. Notre besoin d’êtrecomplété par les autres atténuenotre rêve égocentré d’autono-mie, d’auto-suffisance et d’auto-référencement. De même quedans notre visage, un unique re-gard est porté par deux yeux,une commune vision nous estofferte par un regard croisé,lorsqu’on l’associe à celui desautres. Le Christ citant le pro-phète Isaïe, utilise bien le plu-riel lorsqu’il évoque sacrucifixion. « Ils regarderontcelui qu’ils ont crucifié »

Le patriarche Bartolomée défi-nissait le christianisme comme la

« religion des visages ». A l’invi-tation de Sidoine, l’aveugle-né,dont nous célébrons l’élévationdes reliques en la basilique de StMaximin, nous sommes appelésà sa suite à purifier notre regardqui manque à la lumière.

N’y a-t-il pas continuité du re-gard entre celle qui a vu Jésus,Marie-Madeleine, mais qui a eutellement de peine à le recon-naître au matin de Pâques, et Si-doine, qui apprit, au terme d’unelongue polémique suivant saguérison, à découvrir la véritableidentité de Jésus. Tous deuxsont des chercheurs de Dieu,saisis, guéris par la lumière duChrist. Ils nous invitent l’un l’au-tre, à laisser la lumière du Christpénétrer de sa vive clarté, cha-cune de nos vies et éclairer lavie du monde.

Mgr Dominique Rey,évêque de Fréjus-Toulon

telle de l’intime et de la distance ;de l’habitation et de la contem-plation ; expression sublime dece qu’est la vraie beauté.

5 - Croiser nos regards.

Convertir notre regard, c’estchausser les lunettes de la foique nous offre l’Eglise. Carl’Eglise a reçu une vision escha-tologique du monde. elle consi-dère l’histoire du salut à partir deson accomplissement dans leChrist. Elle est à l’image deMarie, déjà élevée dans la gloireaux côtés de Jésus-Christ victo-rieux. L’Eglise énonce des véri-tés sur Dieu et sur le monde quine sont pas encore saisies parl’intelligence humaine, fût-ellepurifiée par la foi. L’Eglise a l’artde contempler, puisque le Christlui a confié la vérité de la Révé-lation.

Ce serait une grande erreur etbeaucoup de dommages que devouloir prétendre voir tout seul.Tous les psychologues en


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Rencontre annuelle des coordinateurs à Montmartre

tique. Ce thème lui tient à cœur, beau-coup de personnes demandant quefaire et comment adorer. Nous nousrendons ensuite à la messe avec lesSœurs. C’est aujourd’hui la fête de StJean XXXIII. Mgr Gilson célèbre lamesse et nous parle avec une grandesimplicité et une tendre émotion de cesaint qu’il a côtoyé ; il nous montreainsi que la sainteté, c’est pour au-jourd’hui et c’est possible ! Merci Mon-seigneur !Le repas est un bon momentd’échanges à bâtons rompus de nosexpériences, de nos joies et de nosdifficultés. Nous les reprendrons dansl’après midi dans un long temps departage. Bruno de Fromont (Saint-Pierre du Gros Caillou) nous donned’abord des explications sur la « pi-qûre de rappel » et surtout des bien-faits de celle-ci pour nos paroissesadoratrices. (Lorsqu’elle a eu lieu danssa paroisse, 60 nouveaux adorateursse sont inscrits !). François et BéatriceCazaban (Vannes) font part de l’expé-rience de la rencontre régionale qui aeu lieu l’an dernier pour les 7 pa-roisses adoratrices du Grand Ouest ;au cours de cette rencontre étaient in-

vités les prêtres, coordinateurs, res-ponsables divisions et équipes. En2015, il y aura une rencontre régionaleà Paris en mars et à Toulon en mai.Un temps de questions-réponses s’en-suit sur le rôle des chefs d’équipes(qui sont avant tout veilleurs du bondéroulement de l’adoration) et la for-mation des adorateurs, comment ap-peler de nouveaux adorateurs…lesfruits de l’adoration dans les paroisses(à Arras et Bougival des vocationssont le fruit de la prière des adora-teurs, des conversions dans un dio-cèse, l’occasion de rencontrer desgens que l’on aurait jamais rencontré,c’est la communion (Dijon).Après une bénédiction et une prièred’envoi des coordinateurs, chacun sedisperse, les uns rentrant chez eux,les autres partageant le diner maistous attendent avec impatience la ren-contre de l’année prochaine. Il est bonde vivre ces moments fraternels decommunion et de partager nos expé-riences.Pour l’année prochaine nous avonschoisi de visiter des paroisses pari-siennes. Chers coordinateurs à vosagendas : la prochaine rencontre descoordinateurs aura donc lieu le samedi10 octobre 2015 à la paroisse SaintPierre du Gros Caillou (75). Merci àMarie-Chantal pour l’organisation decette belle journée.Pour l’année prochaine nous avonschoisi de visiter des paroisses pari-siennes. Chers coordinateurs à vosagendas : la prochaine rencontre descoordinateurs aura donc lieu le samedi10 octobre 2015 à la paroisse Saint-Pierre du Gros Caillou (75). Merci àMarie-Chantal pour l’organisation decette belle journée.

Béatrice et François Cazaban

Samedi 11 octobre 2014, nous mon-tons à Montmartre rejoindre les coor-dinateurs de l’adoration ainsi que lePère Florian Racine et Sœur Beata.Nous commençons cette journée parune heure d’adoration dans la Basi-lique. Nous ne nous connaissons pastous, mais déjà nous sommes en com-munion les uns avec les autres autourdu Cœur de Jésus. Ensuite nous nousrendons au prieuré Saint Benoît, chezles Bénédictines de Montmartre quinous accueillent. C’est alors que nousdécouvrons nos frères et sœurs ado-rateurs de France. Nous sommes 35,représentant 19 paroisses adoratrices. Certains sont là en couple, d’autressont venus en force avec quelquesresponsables de division. Certainesparoisses adorent quelques jours parsemaine et une ou deux nuits, d’autresinterrompent l’adoration au week-endou pendant les vacances, quelques-unes adorent sur plusieurs lieux etd’autres enfin adorent sans cesse,mais toutes reconnaissent qu’il y abeaucoup de joies à avoir l’adoration.Après un temps de présentation, lePère Florian nous donne un ensei-gnement sur la méditation eucharis-


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"L'Eucharistie fait l'Eglise"Radio Vatican

Le Pape invite les baptisés à remettre l’adoration à lapremière place, tant dans leur prière personnelle quedans la liturgie eucharistique.

Elisabeth de Baudouin pour aleteia (cf http://www.aleteia.org/)

Sainte-Marthe, 22 novembre 2013. Soulignant que le mot« temple » désigne à la fois ce lieu matériel où l’on setient devant Dieu et le corps de tout baptisé, en qui ha-bite l’Esprit Saint, le Pape a insisté sur le primat de l’ado-ration dans la relation avec Dieu. Et ce, qu’il s’agisse decélébrations liturgiques (la messe, en particulier), ou dela prière personnelle. Une homélie qui rappelle àl’homme qu’il n’est pas le centre de lui même et qu’il fautsans cesse recentrer la foi autour de sa dimension ver-ticale.

« Le temple est le lieu où la communauté va prier, louerle Seigneur, rendre grâce, mais surtout, adorer. Dans letemple, on adore le Seigneur. Cela, c’est le point le plusimportant. Cela vaut aussi pour les célébrations litur-giques. Dans une célébration liturgique, qu’est-ce qui estle plus important ? Les chants, les rites ? Tout cela estbien beau. Mais le plus important, c’est l’adoration : toutela communauté réunie regarde l’autel où on célèbre lesacrifice et adore. Mais moi, je crois – je le dis humble-ment – que nous, les chrétiens, nous avons peut-être unpeu perdu le sens de l’adoration, et nous pensons : allonsau temple, pour nous réunir comme des frères (…) Maisle centre est là où est Dieu (…) Nos temples sont-ils deslieux d’adoration ? Favorisent-ils l’adoration ? Nos célé-brations favorisent-elles l’adoration ?

Saint Paul nous dit que nous sommes les temples del’Esprit Saint. Je suis un temple. L’Esprit de Dieu est enmoi. Et il [Saint Paul] nous dit aussi : « Ne contristez pasl’Esprit du Seigneur qui est au-dedans de vous ». Et làaussi, nous ne pouvons peut-être pas parler de l’adora-tion comme précédemment, mais d’une sorte d’adora-tion où le cœur cherche l’Esprit du Seigneur au-dedansde lui et sait que Dieu est au-dedans de lui, que l’EspritSaint est au-dedans. Il l’écoute et il le suit.

Dans ces deux temples -le temple matériel, lieu d’ado-ration, et le temple spirituel qui est au-dedans de moi etoù habite l’Esprit Saint-, notre attitude doit être la piétéqui adore et écoute, qui prie et qui demande pardon, quiloue le Seigneur ».

Le monde d’aujourd’hui est en mal d’espérance. C’estpourquoi l’humanité a besoin d’entendre le message del’espérance chrétienne. Le Pape François l’a affirmé cesamedi matin. Il s’adressait au Comité pontifical pour lesCongrès eucharistiques internationaux qui vient d’ache-ver son assemblée plénière au Vatican, en présence dedélégations venues du monde entier. Le Saint-Père arappelé que l’espérance chrétienne passe par la ren-contre avec Jésus dans l’Eucharistie. Il est donc néces-saire d’aider les fidèles partout dans le monde à mieuxcomprendre la valeur et l’importance de l’Eucharistiedans leur vie, car c’est « l’Eucharistie qui fait l’Eglise ».

Le Pape François a insisté sur le lien qui unit l’Eucharis-tie, la mission et l’espérance chrétienne. L’Eglise est ap-pelée à le proclamer avec une ardeur renouvelée, enayant recours à de nouvelles méthodes et à de nouveauxlangages. Elle doit annoncer ce message à tous, en par-ticulier aux baptisés qui se sont éloignés de l’Eglise etqui vivent sans aucune référence à la vie chrétienne. Etle Souverain pontife a exhorté les chrétiens à offrir l’es-pérance, le pardon, la guérison et l’amour à tous ceuxqui en ont besoin, en particulier aux pauvres, aux per-sonnes défavorisées et opprimées. Au début de son dis-cours, le Pape François a salué chaleureusement ladélégation de Cebu. C’est cette ville des Philippines quiaccueillera le prochain Congrès eucharistique interna-tional en janvier 2016.

Pape François : « Le plus important, c’est l’adoration ! »

Aleteia


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Groupe de prière Abba Qui regarde vers Lui resplendira !

"Témoignage paru dans le blog Jeunes Cathos"

Le groupe de prière Abba, fondé en l’an 2000, anime des veillées d’adoration eucharistique, tousles mercredis soirs à l’église Saint-Étienne-du-Mont (Paris 5ème). Avant de connaître Abba, Guil-laume ne connaissait pas l’adoration, il a été touché en plein cœur.

J’ai découvert les veillées d’adoration ‘Abba’ il y a un peu plus de deux ans. À cette époque, je croyaisen Dieu, mais Il était loin d’être au centre de ma vie. La foi m’avait été transmise mais ne me parlait pasau cœur. Je n’avais jamais fait partie d’un groupe de prière, et je ne m’imaginais pas que cela m’arri-verait un jour. L’adoration eucharistique ? Je ne savais pas vraiment ce que c’était]

J’ai d’abord été ému par la beauté, de la veillée, de l’église, et tout particulièrement des chants. Etaussi, curieusement, par la beauté des visages] Je n’avais pas encore bien conscience de la pré-sence cachée dans l’hostie, mais je sentais qu’une présence vivante et joyeuse habitait les visages etles voix des adorateurs.

Je suis revenu régulièrement. Je voulais comprendre d’où venait cette beauté qui me touchait à chaquefois. Et peu à peu, j’ai compris que la contemplation du Verbe fait chair, de Jésus présent dans l’hostieconsacrée, était la source de la beauté des veillées et de la joie ancrée en chacun des adorateurs. Unpsaume résume tout : « Qui regarde vers Lui resplendira ! ».

Semaine après semaine, les grâces sensibles ont laissé la place à une foi profonde en la présence réelle deDieu dans le Saint-Sacrement, à une soif de venir L’adorer et me laisser aimer par Lui. Mais la prière d’ado-ration ne rend pas immobile. Au contraire, elle pousse à l’action. Elle a mis dans mon cœur le désir de par-tager les trésors reçus, avec mes frères chrétiens, mais aussi avec ceux qui ne Le connaissent pas. Celui quis’imaginait ne jamais faire partie d’un groupe de prière est venu frapper à la porte du groupe Abba]

L’ENGAGEMENT EN CÉNACLEPoussé par l’Esprit, j’ai demandé à faire partie d’un « cénacle », petit groupe de 6 à 8 personnes se re-trouvant chaque semaine (en plus des veillées d’adoration le mercredi soir) pour un temps de prière,pour partager un repas, et faire l’expérience d’une vie fraternelle simple et joyeuse.

Membre de cénacle, j’ai été invité à suivre une petite charte de vie fondée sur quelques piliers : une viequotidienne enracinée dans le Christ, présent dans l’Eucharistie, dans Sa parole, et en chacun de mesfrères ; une vie nourrie et fortifiée par les sacrements, la prière et le jeûne ; une vie consacrée à Marie,priée humblement par le chapelet. Ces quelques exigences d’amour sont de beaux moyens qui m’ontaidé – et continuent de m’aider – à rendre ma vie spirituelle plus riche et plus belle. Chacun est biensûr invité à les vivre avec discernement et surtout avec amour, dans le but de devenir saint !

L’année en cénacle est également marquée par des week-ends et pèlerinages, vécus tous ensembleet permettant de construire notre unité. Je connais peu de groupes où les origines, les caractères, lescharismes, les activités étudiantes ou professionnelles de chacun sont aussi divers. Nous ne noussommes pas choisis, et beaucoup d’entre nous nous nous connaissons finalement assez peu. L’unitéentre nous est pourtant très forte ! Lorsque nous nous tournons vers le Père en l’appelant « Abba »,nous sommes vraiment frères et sœurs dans le Christ. Lorsque nous adorons, nous regardons ensembledans la même direction, Saint-Exupéry en déduirait sans doute que nous nous aimons ! La communion dessaints se vit alors de manière lumineuse.


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Bouquet de prières : nous confions à votre prière :13-14 décembre : piqûre de rappel à Nantes (44) et à Villemomble (93). Mission de lancement àsainte Suzanne (53).Prions pour que le Synode sur la famille soit un encouragement pour les familles à persévérer surle chemin de la sainteté.Prions pour ceux qui ont à rendre-compte de leur foi par le don de leur vie.Prions pour que le Seigneur nous donne de saints prêtres et de saintes vocations religieuses.

Dans les trous des pauvresIEnfin, les cénacles sont régulièrement invités à répondre aux appels de l’Esprit-Saint et de l’Église à

partir en mission. Des paroisses nous invitent à animer des temps d’adoration, à témoigner, à faireconnaître Jésus-Eucharistie et à attirer à Lui tous les cœurs. Comme à Mère Teresa, le Seigneur nousdit : « Mes touts petits, portez-moi dans les trous des pauvres ». Conscients de notre propre pauvreté,nous allons, tout joyeux, porter le Christ en priorité auprès des plus petits, de ceux qui souffrent, de ceuxqui ne Le connaissent pas. Quand j’évangélise mon frère, je suis toujours le premier évangélisé, etpour cela je rends grâce à Dieu chaque jour ! Guillaume

Témoignage de Philippe Tessier (groupe abba) sur le congrès adoratio2015.« Au cœur de la mission pour l'animation des chants, la grande proximité des témoins m'a profondé-ment touché. Loin d'être inaccessibles, ils nous ont invité à leur manière et par leur témoignage à fairepartie de ces Hommes debout et libre, quelles que soient les adversités et les attaques directes del'Adversaire. Rien ne les faisait reculer, parce que l'Esprit Saint était avec eux. Je pourrai dire, à l'imagedes apôtres d'Emmaüs, "Mon cœur n'était-il pas tout brûlant quand il nous expliquait les Ecritures ?".

Aveugles, brisés par la violence, ou poursuivis par la colère d'une famille, rien, mais rien ne les sépa-rait de l'Amour du Christ. Devant nous, ils continuaient à se laisser transformer par Lui. A petit pas maisconfiant dans Sa grâce puissante et infinie.A cette heure même, je me rappelle ces instants de grâce et je bénis le Ciel de m'avoir conforté dansmon choix souvent vacillant de Le suivre jusqu'à la Croix, école supérieure de l'Amour ». Philippe

Pour tout renseignement et contact : site internet www.groupeabba.org


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Brasier Eucharistique Novembre 2014 N°921Brasier Eucharistique Fevrier 2013 N° 7512

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Brasier EucharistiqueDirecteur de la Publication et Rédacteur en chef : Florian Racine Rédacteurs: Sean Davidson, Soeur Beata Véronique, Mise en page: B.Bro Routage : AIR impression, La Garde Commission paritaire : 0318 G 87770 Imprimerie: Online printers Le magazine est édité pa r: « Les Missionnaires de la Sainte Eucharistie » B.P. 540, 83470 St Maximin la Ste Baume

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(St Eymard)Adorer le Père par Jésus dans L’Eucharistie.Conseils spirituels, méthode d’adoration...Réimpression de la XVème édition du tome I: “La Présence Réelle” de la “Divine Eucharistie”.

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Très belle prière du P. Eymard à Notre Dame du Très-Saint-Sacrement nous invitant à souvent aller voir son Fils au Saint-Sacrement.Taille : 7,5 x 10,5

Prix : 0,30 € ; les 10 pour 2 €

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9 enseignements sur l’Adoration Eucharistique (EWTN)- qu’est-ce que l’adoration,Pourquoi, comment, saints, mission...

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CD 10 Les cinq grâces de l’Adoration (P. Florian Racine) 5 €CD 11 Jeunes et Eucharistie (P. Florian Racine) 5 €CD 12 Adorer Jésus avec Marie (P. Florian Racine) 5 €CD 13 Adorer avec st Pierre-Julien Eymard (P. Florian Racine) 5 €CD 14 Adorer dans le désert (P. Florian Racine) 5 €CD 15 Questions brûlantes sur l’Adoration (P. Florian Racine) 5 €CD 20 Chants pour l’adorer (Brigitte Bro) 5 €

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HEURE SAINTE POUR NOËL(par Laurence Corompt)

même, Jésus vivant et vraimentprésent dans cette Hostie. Noussommes à la crèche, mais unecrèche vivante, où l'enfant Jésusn'est pas une simple statue,mais réellement présent sousles apparences de l'Hostie.

Reccueillons nous un instantcomme si nous arrivions à lavraie crèche, celle qui a vu naîtrel'enfant Dieu venu il y a plus de2000 ans pour que nous soyonscomme Lui des enfants du Père.Reccueillons nous devant l'En-fant Jésus présent devant nous.

TEMPS DE SILENCEPuis chant]

II°) "Ce soir" nous dit Jésus,"tu peux M'adorer avec lecoeur de chacun des person-nages de la crèche":

- "Tu peux M'adorer avec lecoeur des bergers: ils ont suivil'étoile sans vraiment savoir quiou quoi trouver au bout du che-min... Comme toi peut être ce

soir ? Tu as suivi, sans savoirque Moi Je t'attendais. Peu im-porte tu vois ! Les bergers M'onttrouvé et dans leur coeur, ils ontsu M'adorer. Ta présence Mesuffit, tu n'as pas besoin de sa-voir prier pour que Je t'aime. Re-garde Moi seulement, c'est unebelle prière."

- "Tu peux aussi M'adorer avecle coeur des mages. Ils venaientde loin, comme toi. Dans toncoeur, tu sais bien que tu viensde loin, toi aussi, à ta façon.Mais Moi, depuis toujours, Jet'attendais ce soir. Donne Moi lescadeaux que tu voudrais m'offrirce soir, et si tu n'as rien à M'offrir,donne Moi ta pauvreté: c'est leplus beau cadeau que l'onpuisse Me faire, c'est celà mêmeque Je suis venu chercher enl'Homme de la crèche à la Croix".

- "Tu peux M'adorer aussi avecle coeur de Joseph: c'est lecoeur de l'ami et époux fidèle àla fois, qui écoute Ma voix et lamet en pratique. Si jusqu'ici tu ne

Chant d'entrée:

I°) Noël :

Je vous annonce une grande joie:Jésus est né... Le Père, notrePère des cieux dans sa Ten-dresse ne pouvait se résigner àabandonner l'Homme aux consé-quences de son péché. AlorsJésus est né pour que rien, plusrien n'empêche l'Homme de res-ter l'enfant bien aimé de Dieu.Jésus s'est fait l'un d'entre nouspour nous sauver de toutes nosfautes. Voilà la grande joie, le ca-deau de Noël: rien, plus rien nepeut me couper définitivement del'amour de mon Père du Ciel.

Dans beaucoup d'églises, lacrèche est représentée, avecson poupon de cire ou de plâtre,pour nous faire méditer sur cegrand mystère, cette grande joie:"Un sauveur nous est né".

Mais durant cette Heure Sainte,ce n'est pas un souvenir quinous rassemble, c'est Jésus Lui-


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l'Amour qui veut se révéler dansta propre faiblesse. Reçoisl'Amour qui se donne et entourele de ton amour en Lui donnanttout ce que tu es".

TEMPS DE SILENCEPuis chant]

III°) - "La crèche, la Croix, l'Eu-charistie, sont une mêmechose et un même mystèresous différentes formes :

C'est le mystère de ton Dieu quise fait petit, de ton Dieu qui serend vulnérable entre les mainsde l'Homme pour que l'Hommeaccepte de devenir petit et vul-nérable entre les Mains de Dieu.

A l'aube de cette nouvelleannée, veux-tu bien accepter dedevenir petit et vulnérable entreles Mains de ton Dieu comme Ils'est fait petit et vulnérable entretes mains?

- L'Amour est inventif, Il sait re-joindre l'Homme où il ne L'at-tends pas, où il en a le plus

besoin: C'est pour te rejoindre làoù tu en avais le plus besoin queton Créateur a voulu êtreHomme parmi les Hommes. Aucoeur de ta vie, Il trouvera tou-jours un chemin pour être au-près de toi, en toi, quelle que soitta situation aujourd'hui.

A l'aube de cette nouvelleannée, veux tu bien accepter dete laisser surprendre par l'amourde ton Dieu et de Lui faireconfiance pour tout ton avenir?

- L'Amour est don. Le péché abrisé le bonheur que le Pèreavait voulu donner à toute créa-ture. Dieu le Père n'a jamais re-noncé et ne renoncera jamais aubonheur qu'Il veut pour toi. Voilàpourquoi à la crèche, Il donneSon Unique. Dieu le Fils donnesa vie en réponse d'amour auPère pour que le Saint Esprit soitdonné et répandu sur l'Hommeet que l'Homme devienne enfantet héritier de Dieu.

A l'aube de cette nouvelleannée, veux-tu bien accepter de

M'as pas écouté, ou trop mal entous cas, tout peut encore chan-ger. Ce soir J'ai quelque chose àdire à ton coeur, il suffit que tul'ouvres tout grand et que tufasses silence: Tu entendras Mavoix te dire à quel point tu esaimé du Père. Regarde Moi:dans l'Hostie ce soir comme à lacrèche, J'ai voulu être petit, fai-ble et dépendant des Hommespour te montrer que l'Amour nese révèle que dans la faiblesse,que l'Amour a la douceur et latendresse de l'enfance, et qu'Ilne s'impose pas aux Hommes".

- "Enfin tu peux M'adorer avec lecoeur de Marie, le coeur d'uneMaman qui aime et qui irajusqu'au bout avec Moi pouraimer. Veux tu bien être pour Moice soir pendant une heure aumoins comme une Mère quiveille sur Moi? J'ai besoind'âmes délicates et attention-nées envers Moi, à la crèchecomme au Saint Sacrement.L'Amour a voulu être petit enfantpour te crier à quel point Il a be-soin de toutes tes attentions.".

- "Mais si tu ne t'es reconnu enaucun de ces personnages, aumoins peux-tu Me réchauffer deta présence comme le boeuf etl'âne de leur souffle, ou simple-ment être les langes qui cou-vrent ma nudité de nouveau né? Certes, ce n'est pas un rôleglorieux, mais c'est un des plusbeaux: Par ton humilité tu de-viendras Mes langes. Au-jourd'hui à la crèche, demainjusqu'à la Croix, et chaque jourau Saint-Sacrement tu peuxcouvrir ainsi d'un voile de pudeurla Présence de ton Dieu... Et enéchange, la tendresse du Pèrete couvrira de son ombre".

"Oui ce soir en Ma Présence auSaint-Sacrement, viens M'adorerà la crèche avec le coeur de tousceux qui M'entourent: les ber-gers, les mages, Joseph ouMarie, ou même le boeuf et l'âneou les langes qui m'habillent.Contemple l'Amour qui se révèledans la faiblesse d'un Enfant,


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qui tu es envoyé ce soir. Lamoisson est abondante, lesâmes ont soif de Mon Amour,mais les ouvriers peu nombreux.A l'aube de cette nouvelleannée, veux tu bien t'embaucherà mon service et au service detes Frères? Voulez-vous prendresoin les uns des autres tout aulong de l'année par une bienveil-lante charité? Veux tu bien ap-

porter le Feu de Mon Amour quibrûle dans ton coeur à tous ceuxqui ont froid autour de ta mai-son?Alors l'année sera une belleannée, une sainte année, uneannée de Mission ayant valeurd'Eternité.

TEMPS DE SILENCE Puis chant]

te donner à l'autre comme tonDieu s'est donné à toi, comme Ils'est donné pour toi?

Oui! A l'aube de cette nouvelleannée, veux-tu bien accepterd'être l'instrument de MonAmour qui reçoit tout de Moipour pouvoir mieux donner?Tant d'hommes et de femmes àcôté de toi tout au long de cetteannée auront besoin que tu sois,au coeur de leur souffrance, unsigne de Mon Amour et de sadouceur....Vas tu garder pour toiseul l'amour et les consolationsque Je te donne?

A l'aube de cette nouvelleannée, veux-tu bien accepter deMe laisser faire dans ta vie? Situ es comme un enfant entre lesMains du Père, tu sauras rece-voir ce qu'Il veut te donner toutau long de cette année. Si tu te-laisses aimer, ce n'est plus toiqui vivras, mais Moi qui vivrai entoi. Ce n'est plus toi qui aimerasceux qui t'entourent, mais Moiqui aimerai ton prochain en toi.

Je ne te demande que troischoses: ton abandon confiant, tabonne volonté et ta générosité.Le reste, mon Père et Moi nousle ferons en toi par notre Espritd'amour, en toi, et en tous ceux à

CCeess 4488 ppaannnneeaauuxx ((6600xx8800 ccmm)) oonntt ééttéé ffiinnaannccééss ppaarr llaa ppaarrooiissssee SSaaiinnttee--JJeeaannnnee--dd''AArrcc àà VVeerrssaaiilllleess qquuii lleess aa ccoonnffiiééss aauuxx «« MMiissssiioonnnnaaiirreess ddee llaa SSaaiinnttee EEuucchhaarriissttiiee »»..

CChhaaccuunn ddeess pprrooddiiggeess eeuucchhaarriissttiiqquueess sséélleeccttiioonnnnééss aa ééttéé aapppprroouuvvéé ppaarr ll''OOrrddiinnaaiirree dduu lliieeuu.. IIllss pprroovviieennnneenntt ddee nnoommbbrreeuuxx ddiiooccèèsseess ddee FFrraannccee eett dduu mmoonnddee eennttiieerr..

LLeess ppaarrooiisssseess qquuii ddééssiirreerraaiieenntt aaccccuueeiilllliirr cceettttee eexxppoossiittiioonn iittiinnéérraannttee aauurroonnttccoommmmee sseeuullee cchhaarrggee dd’’aalllleerr llaa cchheerrcchheerr ddaannss llaa ppaarrooiissssee llaa pprrééccééddaanntt eett ddee llaaccoonnsseerrvveerr ddaannss llee mmeeiilllleeuurr ééttaatt ppoossssiibbllee...... PPoouurr pplluuss dd''iinnffoorrmmaattiioonn,, vvoouuss ppoouu--

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EXPOSITION DES MIRACLES EUCHARISTIQUES


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Brasier Décembre 2014 N° 93 Eucharistique - adoperp.fr · Dieu, il ne faut plus goûter dñautre...

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