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Broyeur mode in C-DARMA Dosso Moules en bois rouge, métallique et pressoirs Avantages - Disponibilité des compléments alimentaires des animaux en saison sèche - Valorisation des produits locaux - Amélioration de l’alimentation des animaux Applications - Production des compléments alimentaires - Création des unités de production des Blocs Contact des chercheurs impliqués PPAAO/WAAPP-Niger sis à l'INRAN-DECOR, Avenue du Château d'eau n°1,Plateau 35, CNI B.P. 10. 037 NIAMEY, NIGER Tél bur : + 227/ 20 72 67 98 Email: [email protected] Fodé Camara [email protected] 1.1.1.1. Production de larves L’alimentation des animaux nécessite des besoins en céréales importants. Il s’établit ainsi une concurrence entre leur alimentation et celle des humains pour les céréales. Cette technologie vise à produire des substituts alimentaires aux produits agricoles utilisés dans l’alimentation des animaux. Description Il s’agit de créer un environnement ou cadre d’élevage des mouches attirant les femelles matures qui vont y déposer des œufs 4 à 8 jours après accouplement. Le substrat d’élevage se compose de déchets des usines alimentaires, sang et tripes des abattoirs, déjections animales provenant des exploitations agricoles. Une femelle peut pondre en moyenne un millier d’œufs en plusieurs pontes, généralement de 100 à 150 œufs chacune à trois ou quatre jours d'intervalle. Leur développement est

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Broyeur mode in C-DARMA Dosso Moules en bois rouge, métallique et pressoirs

Avantages

- Disponibilité des compléments alimentaires des animaux en saison sèche - Valorisation des produits locaux - Amélioration de l’alimentation des animaux

Applications

- Production des compléments alimentaires - Création des unités de production des Blocs

Contact des chercheurs impliqués

PPAAO/WAAPP-Niger sis à l'INRAN-DECOR, Avenue du Château d'eau n°1,Plateau 35, CNI B.P. 10. 037 NIAMEY, NIGER Tél bur : + 227/ 20 72 67 98 Email: [email protected] Fodé Camara [email protected]

1.1.1.1. Production de larves L’alimentation des animaux nécessite des besoins en céréales importants. Il s’établit ainsi une concurrence entre leur alimentation et celle des humains pour les céréales. Cette technologie vise à produire des substituts alimentaires aux produits agricoles utilisés dans l’alimentation des animaux. Description Il s’agit de créer un environnement ou cadre d’élevage des mouches attirant les femelles matures qui vont y déposer des œufs 4 à 8 jours après accouplement. Le substrat d’élevage se compose de déchets des usines alimentaires, sang et tripes des abattoirs, déjections animales provenant des exploitations agricoles. Une femelle peut pondre en moyenne un millier d’œufs en plusieurs pontes, généralement de 100 à 150 œufs chacune à trois ou quatre jours d'intervalle. Leur développement est

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optimal dans des fientes à 40-70% d'humidité. Dans cet environnement fertile, les œufs éclosent rapidement, donnant naissance à des larves voraces qui vont consommer les protéines du substrat pour se développer. "En 72 heures, un kilo d'œufs se transforme en environ 380 kilos de larves".

Leslarvesdemouchescultivéessurdesdéchetsparl'entreprisesud-africaineAgriProteinafindeserviràl'AlimentationanimaleIPA/AgriProtein

Les larves sont ensuite récoltées, séchées et broyées jusqu'à obtenir la consistance de cornflakes, avant d'être livrées à un fabricant d'aliments pour animaux. Les larves séchées ont la même composition que la farine de poisson, couramment utilisée dans les aliments pour animaux.

Avantages

- Potentiel de production élevé - Valorisation d’une ressource naturelle - Disponibilité des aliments pour les animaux - Assainissement du milieu

Applications

- Alimentation des animaux - Création des unités de production de larves

Contacts de chercheurs impliqués

CRRA DE SOTUBA SRZ/Sotuba, Institut d'Economie Rurale, B.P. 2162, Bamako, Mal [email protected]

1.1.2. DOMAINE : VALORISATION DES PRODUITS AGRICOLES LOCAUX En Afrique subsaharienne, selon les estimations fournies par la FAO (2012), 40% des pertes alimentaires sont constatées pendant la phase d’après récolte. Celles des céréales atteignent 10 à 20% soit environ 4 milliards de dollars représentant 13,5% de la valeur totale de la production céréalière de ces pays. Pour les produits

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périssables (racines et tubercules, fruits et légumes, etc.), les pertes dans les systèmes traditionnels peuvent atteindre 45% pour le manioc et jusqu’à 50% pour l’igname. Quant aux fruits et légumes, les pertes après récolte seraient comprises entre 15% et 50% dans les pays en voie de développement.

Au regard des données des importations de certaines produits agricoles transformés tels que les jus et compote de fruit, farines infantiles, farines de blé etc. il y a lieu d’affirmer que le marché en ces produits est important et qu’il y a une nécessité de développer une industrie locale de transformation des ces produits. Cette industrie accompagnerait la lutte contre les pertes post-récoltes et donnerait de la valeur ajoutée à la production agricole locale.

Les TI mises au point et relativement à la valorisation des produits agricoles locaux sont nombreuses. On peut les classer en deux types : TI concernant la transformation primaire et TI pour la transformation secondaire.

1.1.2.1. Transformation primaire Les TI de la transformation primaire (tableau 4) qui ont été retenues traitent la matière première agricole brute pour produire entre autres : les jus de fruits, la farine de haute qualité à partir des céréales, des légumineuses, du manioc, de l’igname et du plantain. Nous pouvons citer :

- Production des jus à base de fruits locaux et de savons à base de cacao - Production des farines de haute qualité des céréales, légumineuses,

manioc, igname, banane plantain. Tableau 4 : TI identifiées sur la transformation primaire et institutions d’origine Nom de la technologie Institution

origine

Activités génératrices de richesse et des emplois

Production de farine de haute qualité

CSIR ITA, ISRA, INRAN

création des unités de production de farine de haute qualité commercialisation des farines

Production des jus de fruits locaux

tous les SNRA création des unités de production des jus commercialisation

1.1.2.1.1. Production de farine de haute qualité Les pays de la zone CORAF/WECARD produisent les tubercules, la banane plantain, certaines légumineuses et les céréales qui sont généralement consommés en l’état brut et sans transformation suffisante permettant d’avoir de la valeur ajoutée.

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La technologie proposée permet de produire de la farine de haute qualité utilisable non seulement dans la production de pain, la pâtisserie mais également dans l’industrie textile, pharmaceutique…. Description Il s’agit de produire de la farine à base des produits locaux dont le manioc, la banane plantain, céréales igname … ayant les qualités suivantes :

- Une granulométrie fine et uniforme, voisine de celle de la farine de blé (environ 130micons) ;

- Une teneur en fibres inférieure à 1% ; - Un taux d’humilité inférieur à 10% ; - Une acidité inférieure à 1% en équivalent acide lactique ; - Une faible teneur en tanin.

Le procédé de production de farine comporte les étapes suivantes :

- Nettoyage qui permet d’éliminer les impuretés qui peuvent être à l’origine de goût et de texture désagréable ;

- Calibrage qui permet d’avoir des lots homogènes - Epierrage qui permet d’éliminer les pierres de même taille que les

grains par séparation densimétrique ; - Décorticage qui permet d’éliminer l’enveloppe indigeste ; - Mouture à l’aide d’un moulin à marteaux équipé d’un tamis de mailles de

0,5mm ou d’un moulin à cylindre pour obtenir des farines ayant une granulométrie avoisinant celle des farines de blé

- Ensachage (7,5kg) Avantages

- Valorisation des produits agricoles locaux - Réduction des importations de farine de froment - Opportunités de marché à l’extérieur

Applications

- Production de farines - Incorporation dans le processus de fabrication de pain et de la pâtisserie - Matières premières pour les industries textiles, papetières et pharmaceutiques

Contacts de chercheurs impliqués

M.T. Guèye, P.G. Darboux, Y. Diallo, A. Kane 00221 33 859 07 07 [email protected] CSIR-Food Research Institute, P. O. Box M20, Accra, Ghana Tel : (+233-302-519091-5 Fax : : (+233-302-519096/2500331

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1.1.2.1.2. Production des jus de fruits locaux L'Afrique regorge de nombreuses richesses naturelles notamment d'innombrables fruits. Grâce à son climat, et à la diversité de ses sols qui varient d'une région à une autre, elle dispose d’une grande variété de fruits qui sont peu utilisés pour la réalisation de jus de fruits et une grande partie est parfois perdue du fait d’une faible valorisation. Les technologies de production des jus visent à prolonger la vie des fruits et à créer de la valeur ajoutée

Description

Ces technologies comportent quelques étapes dont :

- la collecte et l’acheminement à l’unité de transformation - l’inspection et la sélection, - le lavage - le calibrage - le broyage et le pressurage ou extraction du jus - la finition et centrifugation - la pasteurisation - le conditionnement.

Avantages

- valorisation de la production des fruits locaux - réduction des importations des jus - création des emplois - opportunité de conquête des marchés internationaux

Application

- productions artisanale et industrielle des jus

Contacts des chercheurs impliqués

- Chercheurs en charge de la technologie alimentaire de tous les SNRA

1.1.2.2. Transformation secondaire

La transformation secondaire est relative à la formulation de produits (tableau 5) à partir des produits issus de la première transformation. On peut retenir :

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- Fabrication de pain composé

o Fabrication de pain composé farine-niebé

o Pains composés farine de blé/amidon de manioc et farine de blé/amidon d’igname

- Formulation des aliments pour enfants à partir des farines de haute qualité des produits locaux

- Production de l’aliment de complément RIAL (Riz-Arachide-Lait) Tableau 5 : TI identifiées sur la transformation secondaire et institutions d’origine Nom de la technologie Institution origine Activités génératrices de

richesse et des emplois Fabrication de pain composé farine-niebé

INRAN / Niger et CSRS Côte d’Ivoire

création des unités de de nouveaux produits commercialisation des vins

Formulation d’aliments de complément infantile par co-fermentation

INRAN création des unités de formulation de complément infantile commercialisation

Production de l’aliment de complément RIAL (Riz-Arachide-Lait)

IER création des unités de production de d’aliment de complément partir du riz, arachide et lait commercialisation des aliments

1.1.2.2.1. Fabrication de pain compose farine-niébé

Cette innovation a pour objet d’enrichir le pain et de valoriser le niébé en panification

Description

Les graines de niébé propres sont trempées puis séchées avant d’être dépelliculées. Les graines dépelliculées sont trempées 24 heures avec échange d’eau après 12 heures. Après essorage et séchage, les graines sont légèrement torréfiées et moulues. La farine ainsi obtenue est utilisée pour la panification.

La farine de blé et celle de niébé sont intiment mélangées dans une proportion de 80% et 20% respectivement

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Le mélange ainsi obtenu subit le procédé normal de panification avec ajout d’un améliorant

Avantages

- Amélioration de la nutrition des populations - Diminution de la dépendance vis-à-vis du blé importé - Faible coût du procédé grâce à l’utilisation des produits d’origine locale - Valorisation des produits locaux - Augmentation de la production du niébé - Augmentation du revenu des producteurs - Equilibre de la balance commerciale

Application

- Agro-industrie - Boulangerie - Nutrition

ContactsdesChercheursImpliqué[email protected]:+22796898165

1.1.2.2.2. Formulation d’aliments de complément infantile par co-fermentation

Cette innovation a pour objet de formuler un aliment de complément infantile à base des produits locaux

Description L’innovation comporte quatre principales techniques dont :

- 1ère étape : production de farine des différents composants - 2ème étape : Mise en fermentation du mélange de farine avec un taux de 30 %

de niébé - 3ème étape : Stabilisation du produit fermenté par pré- cuisson - 4ème étape : Séchage- broyage et conditionnement du produit

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Avantages

- Amélioration de la nutrition des enfants - Faible coût du procédé grâce à l’utilisation des produits d’origine locale - Valorisation des produits locaux - Diminution de la dépendance vis-à-vis des aliments infantiles importés - Equilibre de la balance commerciale

Application

- Agro-industrie - Nutrition

Chercheurs Impliqués

- Mme Seydou Ramatou [email protected] Tel : +227 96 89 81 65

1.1.2.2.3. Production de l’aliment de complément RIAL (riz-arachide-lait)

L’aliment de base de la majorité des enfants est la bouillie de céréale. Cependantelle présente des insuffisances nutritionnelles notoires relativement aux protéines, aux lipides, aux minéraux, aux vitamines et à l’énergie. Par ailleurs, certaines catégories de personnes (femmes enceintes et vielles personnes) souffrent de malnutrition dans les milieux ruraux et les villes. Ainsi, l’aliment de complément doit être utilisé pour pallier aux insuffisances des apports journaliers du régime alimentaire à base de céréales. La technologie proposée vise à réduire la malnutrition et à valoriser les produits agroalimentaires locaux.

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Description Le RIAL Instant, est un complément alimentaire (pour les enfants en âge préscolaire, les femmes allaitantes et les personnes âgées), prêt pour la consommation et comprenant le riz, l’arachide et le lait. La mise en œuvre de la technologie exige de :

- Respecter l’hygiène durant toutes les étapes de la production - Trier l’arachide pour éliminer les graines défectueuses - Conserver l’aliment de complément dans un récipient sec à l’abri de l’humidité.

Avantages

- Amélioration de la nutrition des enfants, des femmes enceintes et vielles personnes

- Faible coût du procédé grâce à l’utilisation des produits d’origine locale - Valorisation des produits locaux - Diminution de la dépendance vis-à-vis des aliments infantiles importés - Equilibre de la balance commerciale

Applications

- Agro-industrie - Nutrition

Contacts des chercheurs impliqués

Dr. Salimata SIDIBE COULIBALY, Technologue Agroalimentaire [email protected]; Tel. 00223 66 04 68 25 DIABATE Morimoussou DOUMBIA, Ingénieur Agronome [email protected]; Tél : 00223 66 73 99 07 Aliou COULIBALY Technologue Agroalimentaire [email protected]; Tel. 00223 62 60 46 74

1.1.3. DOMAINE MISE AU POINT DES MATERIELS ET OUTILS

Les opérations agricoles au champ et les étapes de la transformation peuvent être fastidieuses et constituer un goulot d’étranglement dans la chaine de valeur. Les matériels ou outils qui permettent de lever ces contraintes conduisent à l’accroissement de la productivité et à la réduction de la pénibilité du travail (Cf. tableau 6). Nous avons identifié celle relative par exemple au décorticage du fonio comme susceptible de donner lieu à la création des entreprises pour traiter de ces préoccupations.

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Tableau 6 : TI identifiée sur les matériels et outils Nom de la technologie Institution

origine Activités génératrices de richesse et des emplois

La machine à décortiquer le fonio à palettes abrasives

ITA Sénégal

création des unités de fabrication des machines à décortiquer le fonio et commercialisation création des unités de pressage de manioc

1.1.3.1. La machine à décortiquer le fonio à palettes abrasives Le fonio présente des atouts sur les plans agronomique, nutritionnel et économique. Mais en raison de la pénibilité de la transformation, sa culture a connu un déclin. La mise au point d’une technologie mécanique de décorticage approprié pour la céréale du fonio contribue à améliorer la production et la consommation, et partant les revenus des producteurs. Description Le principe de décorticage mécanique utilise des palettes abrasives souples et flexibles tournant par rapport à un plateau fixe avec un dispositif incorporé de séparation du grain et du son. Un Seul passage du produit est suffisant avec un temps de séjour de 8mn pour une charge de 5 kg de fonio brut

Avantages

• Décorticage par pression souple sur la matière • Taux de décorticage-blanchiment est de 99% • Taux de brisure de 1%

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• Séparation simultanée grain-son par un dispositif incorporé de ventilation • Création des unités de décorticage

Applications

- Industrie de fabrication de décortiqeurs de fonio - Transformation du fonio

CONTACT Sanoussy Diakité, Institut de Technologie Alimentaire (ITA), Tél. (221) 77 633 42 39 ; email : [email protected]

1.2. COUTS DE MISE EN ŒUVRE La mise en œuvre des TI agricoles se fait ou doit se faire dans des unités qui permettent l’opérationnalisation de celles-ci et conduire à des produits correspondant aux besoins des consommateurs. La création de ces unités exige non seulement les investissements mais également des financements pour le fonctionnement (cf. tab. 7 à 12). Selon les moyens mis en jeu, les unités peuvent être de grande, moyenne, ou petite importance, voire artisanale. Nous présentons ici non pas le compte d’exploitation des unités, mais une estimation grossière de leur mise en œuvre et la marge qui peut en résulter. Cette présentation comporte les coûts de mise en œuvre par unité, ou série, la production annuelle ou de série, la valeur de la production et la marge brute. Cette présentation permet de contribuer au marketing des TI et susciter des projets, pouvant intéresser les investisseurs et les bailleurs de fonds pour le développement.

1.2.1.1. PRODUCTION RAPIDES DES BOUTURES DES TUBERCULES

Tableau 7 : bilan sommaire de mise en œuvre de production de boutures et plants

technologie cout de mise en œuvre

production/an

valeur de vente marge brute

Pré-germination des mini-fragments d’igname en pépinière

300 USD/unité 10 000 unités

200000USD 1700 USD

production de semenceaux d’igname à partir des mini-fragments

400 - 600 USD/unité

1000 unités

1 000 USD 400 – 600 USD

technique de multiplication rapide du manioc par recépage

2 800 USD/ha 50 000 boutures

9 600 USD 6 800 USD

Production de masse de 400 – 10 000 – 4000 - 40 000 3600 -

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bananiers par la technique (PIF)

2 000 USD/unité

100 000 USD 38 000 USD

Le greffage : une voie de domestication pour la promotion du karité (vitellaria paradoxa c.f.gaertn. Ssp. Paradoxa)

800 USD/unité 500 plants par an

2 500 USD 1700 USD

1.2.1.2. PRODUCTION DES SEMENCES AMELIOREES

Tableau 8 : bilan sommaire de mise en œuvre de production de semences

Technologie Coût de mise en œuvre/unité

Production par ha/ par an

Valeur de vente

Marge brute

Variété de maïs résistante à la sècheresse au Striga hermonthica

1 200 USD/ha 2 000 kg après le tri 1600 kg/consommation

2600 USD 1 400 USD

Variété de Sorgho résistante à Striga hermontica

600 USD/ha 1 000 après tri 500 kg/consommation

1300 USD USD700

Variété d’arachide pour l’écologie subhumide

3 000 USD/ha 1 000 kg

6 600 USD 3 600 USD

1.2.1.3. PRODUCTION DES FARINES DE CEREALES, DES TUBERCULES ET BANANE PLANTAIN

Tableau 9 : bilan sommaire de la production des farines de céréales et tubercules et banane plantain

Technologie Coût de mise en œuvre

Production Valeur de vente

Marge brute

production des farines de haute qualité (céréales, tubercules et banane plantain)

2 000 USD/ série

700 kg/ série 4 200 USD 2 200 USD

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1.2.1.4. PRODUCTION DES JUS A BASE DE FRUITS LOCAUX

Tableau 10 : bilan sommaire de la production des fruits technologie cout de mise

en œuvre production valeur de vente marge brute

production de jus de fruits

1900 – 3000 USD

6 000 litres

9 600 USD 6 600 - 7 700 USD

1.2.1.5. PRODUCTION DES ALIMENTS DES ANIMAUX Tableau 11 : bilan sommaire de la production des aliments pour animaux Technologie Cout de mise

en œuvre Production Valeur de vente Marge brute

Production de larves

100 USD /unité

380 kg de larve par série

380 USD 280 USD

Utilisation de la variété de niébé (vigna unguculata) à usage double pour la production du fourrage en contre-saison

320 USD/ha : 800 kg/ha (graines : 1800 kg/ha (fanes)

300 USD (graines)

180 USD

(fanes)

Total 480 USD

160 USD

Production du bourgou (Echinochloa stagnina) en zone irriguée

400 USD/ha 32 tonnes /ha de MS

3200 USD 2800 USD

Production des blocs multi nutritionnels densifiés pour bétail

160USD/unité 300 kg/série 300 USD 140 USD

1.2.1.6. UNITE A DECORTIQUER LE FONIO Tableau 12 : bilan sommaire d’une unité de décorticage de fonio Technologie Coût de mise

en œuvre production Valeur de

vente service Marge brute

Unité à décortiquer le fonio à palettes abrasives

2 600 USD 100 tonnes 5 000 USD 2400 USD

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Certaines technologies sont facilement appropriables par les femmes et les jeunes et, constituent ainsi des opportunités de création des entreprises synonyme aussi de création des emplois.

Il s’agit en particulier de :

- production de farine de haute qualité pour boulangerie et pâtisserie,

- production des blocs multi-nutritionnels,

- production des semences et de plants de bananiers par la technique PIF,

- production des jus des fruits.

Les bailleurs de fonds et les ONG peuvent accompagner les petits producteurs (femmes et jeunes) aux moyens financiers modestes à s’approprier les dites technologies et à les mettre en œuvre à une petite ou moyenne échelle.

Les gros investisseurs peuvent également les mettre en œuvre à une grande échelle.

1.3. AVANTAGES DE LA COMMERCIALISATION DES TECHNOLOGIES/INNOVATIONS

La commercialisation des TI a pour finalité leur mise sur le marché afin non seulement de les faire connaitre aux professionnels et au grand public mais aussi de favoriser leurs exploitations.

Les avantages de cette commercialisation sont nombreux et concernent trois groupes d’acteurs (consommateurs des TI, structures de recherche et la communauté régionale et nationale).

Acteurs consommateurs des TI

- une diffusion plus large des informations techniques concernant les TI retenues;

- une sensibilisation des décideurs à la mise en place des politiques en vue de leurs mises œuvres ;

- une sensibilisation des investisseurs et producteurs aux opportunités économiques offertes par les TI

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- une sensibilisation des bailleurs de fonds et ONG aux initiatives de développement offertes par les TI

Structures de recherche et les chercheurs

- bonne lisibilité des acquis de la recherche

- meilleure mise en valeur des technologiques produites par les chercheurs, les instituts de recherche

- contribution au développement de la recherche

Communauté régionale et nationale

- possibilité d’accroissement des productions

- possibilité de meilleure valorisation des produits dans la chaine de valeur

- possibilité de création des emplois et de la richesse

- valorisation à l’échelle régionale des technologies créées dans un pays

- réduction des importations des produits de même qualité

- amélioration de la balance commerciale

1.4. ACTIONS NECESSAIRES POUR UNE COMMERCIALISATION EFFICACE DES TI.

La commercialisation des TI exige une approche distincte de celle des produits de consommation courante bien que pouvant utiliser les méthodes d’analyse de marché, de communication et de marketing traditionnelles. La vente concerne celle des idées (techniques), du matériel (végétal) et des outils de transformation qui s’adressent non pas au grand public mais à un monde de professionnels comprenant entre autres les opérateurs de la production agricole, les bailleurs de fonds, les Etats, les ONG et les investisseurs.

Elle nécessite une approche plus efficace consistant en trois points : l’étude de marché, le prix de produit et le marketing de la technologie et l’innovation.

Etude de marché

La vente d’une TI est une tâche énorme. Bien que les TI soient pertinentes car correspondant aux besoins sociétaux, il y a une nécessité de mener une étude de

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marché en rapport avec l’adoption par les potentiels opérateurs. Pour ce faire, il convient de réaliser l’analyse des nouvelles tendances techniques, de la concurrence et des besoins des clients. Le but de cette technique est d’aider à mieux commercialiser la TI. Quelques points sont à renseigner :

• les avantages qu’offrent les TI proposées ; • les caractéristiques de la TI qui plaisent aux potentiels utilisateurs ; • la source de financement de la clientèle ; • le marché potentiel (quantité potentielle à livrer sur le marché.

Le prix du produit

Avant de présenter la technologie ou l’innovation aux professionnels visés, les stratégies de tarification doivent être prêtes. Il s’agit avec le prix d’atteindre un nombre maximum d’acheteurs des TI.

Marketing de la TI

Il participe à faire connaitre davantage les TI et attirer les opérateurs économiques à investir dans leurs mises en œuvre. Il s’opère à travers une stratégie commerciale et les ressources à mettre en œuvre.

Stratégie commerciale

Si les études du marché sont bien faites et les cibles déterminés, l'étape suivante consiste à se doter d'une stratégie commerciale. Dans le cas des TI il s’agit d’accroitre l’utilisation et la mise en œuvre des technologies mises au point dans les SNRA. Dans cette mise en œuvre il faut répondre aux besoins de la clientèle cible et l'inciter à acheter à travers des méthodes publicitaires dont :

Site Web : Dans le monde " branché " dans lequel nous vivons, il est indispensable de posséder un site Web (ce qui est le cas avec le CORAF/WECARD et les SNRAs) à jour qui permet aux potentiels opérateurs utilisateurs des TI de communiquer avec les institutions de recherche et le CORAF/WECARD) par courriel ou par des médias sociaux tels que blogues, Facebook et Twitter.

Médias imprimés : Il est utile d’élaborer des brochures, faire passer des messages dans les magazines, de revues spécialisées, etc.

Médias électroniques : Même s'il est plus coûteux, le recours aux médias électroniques, comme la radio et la télé, permet de joindre un auditoire plus vaste.

Affichage : constitue une des formes pour faire connaitre les produits, les TI.

Marketing direct : Si l’étude de marché est bien faite, il est possible d’obtenir des clients potentiels leurs adresses courriel, leurs numéros de téléphone, leurs adresses ou toute autre information utile pour les joindre (avec leur permission bien entendu). Ces informations permettent de faire le marketing direct, personnalisé, puisque le message s'adresse à des clients connus et non au public en général.

Page 17: B.P. 10. 037 NIAMEY, NIGERmita.coraf.org/fichiers/documents/rapport_final_2.pdfLa farine de blé et celle de niébé sont intiment mélangées dans une proportion de 80% et 20% respectivement

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Événements spéciaux : Ils permettent de donner encore plus de visibilité aux actions de promotion des TI. Elles concernent les foires, des rencontres avec les bailleurs de fonds et les industriels.

Ressources disponibles

Il est crucial d’affecter des ressources financières et de gestion à la mise en œuvre du plan de commercialisation.

1.5. FEUILLE DE ROUTE POUR LA COMMERCIALISATION DES TI

Dans le cadre de la commercialisation des TI identifiées, nous avons cinq types d’acteurs (i) les chercheurs et institutions créateurs de la technologie et innovation, (ii) les systèmes nationaux de valorisation des acquis de recherche, (iii) le CORAF, (iv) les CIIA et (v) les Etats. Chacun des acteurs a certaines actions à mener comme indiqué ci-après :

Les chercheurs et institutions créateurs de la technologie et innovation

- Faire connaitre davantage les technologies et innovations retenues o Interventions à la radio et télé o Forum et foires

- Accompagner les opérateurs qui s’intéressent aux technologies dans leur mise en place

Les systèmes nationaux de valorisation des acquis de recherche

- Coordonner avec les SNRA les actions de marketing des TI - Mettre en place des conditions favorables à la mise en œuvre des

technologies et innovations retenues - Aider les opérateurs intéressés à évaluer les marchés - Montage des projets - Accompagner les opérateurs intéressés par les TI à rechercher les

financements auprès des investisseurs et bailleurs de fonds Le CORAF

- Mettre à la disposition des CIIA les TI identifiées - Organiser des foires aux TI dans la zone CORAF - Organiser avec le CIIA des recherches de financements en vue de

l’accompagnement des opérateurs intéressés aux TI Les CIIA

- Intégrer les TI (transformation et fabrication des outils) dans leurs portefeuilles - Accompagner les opérateurs dans la mise en œuvre des TI

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Les Etats

- Créer les conditions favorables à la valorisation des TI identifiées - Accorder plus de moyens aux structures de valorisation des acquis de

recherche - Créer des incubateurs des TI