Bouton Brochette - Numéro 0

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Bouton Brochette est un projet du collectif "Les 5s", développé autour d'une double plate-forme : un journal papier et une radio. Vous trouverez ici le numéro zéro du journal, mis à disposition en beta test, n'hésitez pas à faire vos retours.

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CHAQUE ÂGE A SES HUMEURS,SON GOÛT ET SES PLAISIRS...- - - -

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RESEAUX(POST)SOCIAUXUn point sur l’utilisation parfois abusive et injusti�ée des réseaux sociaux et de la bulle Internet

’est vrai que nous avons l’air intelligent quand nous lisons. Et puisque une fois n’est pas coutume, il nous est plaisant d’avoir l’air concentré sur des sujets

souvent moins profonds que ceux de la grande littérature. Après le phénomène «geek», hissé aux sommets de la mode depuis au moins deux ans (!), nous assistons à la généralisation incontestable de l’usage des réseaux sociaux dans l’univers d’Internet. Des performances, façons de se présenter, de se représenter, de percevoir le monde et d’y évoluer, doublées des innovations successives, toujours plus attrayantes, créent des habitudes adaptées et encourageantes à la vie occidentale contemporaine.

Alors qu’il nous a fallu plusieurs millénaires pour découvrir la poudre et encore quelques siècles pour en développer les coûteux aspects, voici que cent ans à peine après son premier coup de baguette, cette bonne vieille Fée Electrique est sacrée gardienne de l’environnement et de la liberté d’expression, répondant avec toujours plus de précision aux besoins et désirs que nous (nous) créons. L’arbre virtuel d’Internet capte les informations immédiatement et sans contrainte géographique, mais ses branches les plus récentes sont gangrenées par une profusion de données au contenu souvent débilisant et néanmoins consultées avec un intérêt croissant.

Vous serez surpris d’apprendre, sans doute, que les temps du morse, de la télévision noir et blanc et des processeurs de 64

MHz de la taille d’une salle de classe (de bien beaux jouets pour un humaniste) sont aujourd’hui révolus. Leur rareté les destinait à un usage avant tout pratique, de communication et d’information, avant de servir essentiellement d’instruments de divertissement et matraquage médiatique. Surpris aussi de constater à quelle vitesse, au nom parfois de vertus écolos, le format papier et matériel décroit ou se vulgarise (con�squant ainsi les documents authentiques), que le petit Mario atteint la renommée de Ronald Mac Donald, lui-même déjà célébré comme un prophète… En�n sûrement indifférents à l’idée que là où quelques uns brillaient d’ingéniosité pour apprendre, communiquer, créer et raisonner (ou même… tricher), nous nous habituons à consommer avec un émerveillement répété et banalisé les fruits impalpables et encore jeunes d’une société en cours de numérisation, nous donnant ainsi en quelques clics l’impression d’être géniaux, bienfaisants, ou simplement d’exister. La sensation grisante du moindre effort, de la vitesse de production et d’acheminement d’informations et de documents, peut aussi nous faire oublier que nous consacrons une grande partie de notre savoir-faire à un univers avant tout virtuel et numérique.Fini aussi l’antique Minitel; cet outil bien trop lourd pour l’immensité qu’il promettait est remplacé par des technologies portables adaptées au mode de vie nomade et détaché que nous mettons en place. Les portes nous sont désormais ouvertes pour un accès illimité à ce nouveau monde, éthéré, onirique, artistique, sans besoin d’être initié ou compétent, ni même d’en comprendre

l’élaboration et les enjeux. Dans la cité, cela relève de plus en plus d’une obligation. Ce que certains appellent la «culture média» ressemble fort à une entité aux aspects multiples, mais certainement pas garante de la mémoire collective (ou politique) ni de la stabilité de l’individu; le libre accès à l’information s’accompagnant d’une

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Un point sur l’utilisation parfois abusive et injusti�ée des réseaux sociaux et de la bulle Internet

exposition de plus en plus forte aux modes et clichés toujours actualisés d’une société en crise d’identité et de repères solides. Il semblerait que nous soyons tombés dans le panneau: Internet, ce réseau de communication initialement prometteur pour la diffusion de l’information et pour la démocratie, devenu nécessaire compte-tenu de l’explosion des besoins (logement, soins, justice, correspondance, sécurité, �nances…), présente aujourd’hui un avantage certain pour les publicitaires, politiques, sondeurs et tous ceux qui trouvent intérêt à ce que nous ayons la tête moins bien faite que pleine.

Le recul pris par Internet permet certes une vision plus globale et diversi�ée du monde, mais ne remplacera jamais la certitude tirée d’une expérience sensible, et ce malgré le réalisme des simulations ou la perfor-mance de Google Earth. Ce mal qui nous donne l’impression de déjà tout connaître sauf le calme et qui participe d’une lassi-tude ou d’un désespoir global ne trouvera pas de réponse tangible dans les pages actus MSN, ni sur un site de voyance gra-tuite. Certaines personnes sont ainsi amenées à vivre à travers leur(s) machine(s), dans la solitude parfois in-consciente d’une chambre au coeur de la capitale en mal d’humanité dans un pays en crise. La liberté d’expression, d’écoute, de représentation y étant tellement plus sûre, biaisée et facile… à condition de suivre le rythme imposé par le Réseau et de savoir compiler avec les dures obliga-tions que sont les moyens de subsistance et la vie sociale. Cet aspect est la base du succès des réseaux sociaux aux applica-tions super�ues; divertir par l’insigni�ant, véhiculer des valeurs publicitaires et mar-keting pour combler l’irresponsabilité et la médiocrité par une autosuf�sance appa-rente. Si cette mode ne nous convient pas, nous pouvons toujours l’adopter en en at-tendant une prochaine, qui nous sera plus adaptée; l’offre est tellement importante!

En faisant mine de nous occuper, à répétition, de télécharger, mettre à jour, appliquer, «twitter», «mailer», envoyer des SMS, des MMS, des messages d’humeur, changer d’avatar, intégrer un groupe, gérer ses «amis», actualiser son statut, nous faisons… du social? Nous croyons exprimer nos opinions à travers quelques sondages douteux dont les données servent à élaborer des statistiques de goût et d’idées? Nous con�ons avant tout nos données «con�dentielles» à un serveur sur lequel nous n’avons aucune prise… Un exhibitionnisme narcissique par lequel nous exposons notre vie privée, notre actualité personnelle et espérons,

un jour peut-être, devenir le centre d’un petit univers en captant suf�samment l’esprit des «invités». La stratégie de communication appliquée au particulier sans besoin absolu devient ainsi le mode d’expression principal des personnes qui n’ont pas le temps ou la force de se rencontrer, de parler et de se confronter réellement, sans �ltre, aux émotions qu’elles perçoivent et qu’elles éprouvent; ceux qui ne supportent pas totalement l’individualisme et la solitude qu’ils ont choisi de porter sur un piédestal. Tout seul chez soi, dans le métro, en soirée ou au travail, n’importe qui a maintenant la liberté de se recroqueviller dans son petit univers. Médiathèque portative et sur mesure, publicité à volonté, divertissement obsessionnel sans �nalité, un monde idéal qui survivra à l’internaute, qui peut-être volé, qui n’est donc pas lui. Nous oublions même que que le rythme du «buzz» entraîne avec lui celui des médias, des actions politiques, de notre information personnelle et de notre vie sociale, sans pour autant changer les cycles par lesquels notre planète évolue sur elle-même et dans l’espace.

C’est ce qui fait le paradoxe de l’idéal occidental, nous voulons des amis sans prendre le temps de les connaitre, nous souhaitons exister sans prendre le temps de nous éduquer nous-mêmes, nous

demandons un avenir et un respect dignes sans impliquer notre précieuse humanité, la gardant pour nous-mêmes, sous l’oreiller. Pourtant nous ne pouvons nous passer des autres. Ce phénomène de zapping nous ôte l’envie de savoir si ce que nous faisons est bien, quand bien même cette question intéresserait un athée incertain. Nous sommes uniques, libres de nos pensées et de nos choix, de nos attentes, de notre attente; nous sommes aussi semblables, héritiers de cultures précises qui deviennent �oues, contradictoires, tous visibles depuis la Lune et depuis Google, foulant du pied la même terre. Alors autant équilibrer les choses et se souvenir que les choix et les attitudes dans la vraie vie ont des conséquences, et demandent une concentration et un exercice qui nous donnent eux aussi un «air intelligent».

Planète Net, tu es certes réelle, mais tu n’es pas humaine.

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Nik

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POURQUOI LA VIE ?

e Hasard me direz vous ? Ah! Il est bien beau le hasard! Une décennie musicale proche du néant, une grille de loto toujours perdante, une batterie de portable qui vous lâche au mauvais moment ? La première phrase qui vous vient à l’esprit est

«Comme par Hasard !». Et bien le hasard n’a rien à voir la dedans. Trop souvent nous assimilons le hasard à nos malheurs. Si il y a bien une chose qui est responsable de nos déboires c’est la vie !

Mais alors pourquoi la vie, me direz vous ?

Prenons un exemple tout simple : Quand vous attendez votre métro et que vous voyez celui d’en face passer et repasser, eh bien c’est la vie, c’est bien elle qui vous nargue. Le métro ne va pas au prochain arrêt, non, il revient un peu avant l’entrée de votre station attend 45 secondes et repasse. Si vous faites bien attention, vous remarquerez que le conducteur est exactement le même! Il complote avec la vie, comme beaucoup d’autres.

Cette fois ci, un exemple plus personnel : Vous arrivez chez le buraliste il y a une queue immense et les gens sont pressés. Votre tour arrive, vous demandez des Phillip Morris , on vous répond qu’il n’y en a plus ( admettons que ce soit un manque de chance ). Puis vous réclamez des Malboros , le buraliste vous donne le mauvais paquet, celui de 30 cigarettes, vous lui dites que vous voulez des basiques et celui ci s’empresse de vous donner un paquet de Basic. A ce stade la , la vie se joue de vous, et exerce une machination. Mais attention, il ne faut pas crier à « la vie » sous prétexte que vous n’arrivez à rien, il suf�t juste de savoir doser sa mauvaise foi .

Il vous est très certainement arrivé dans un instant de désespoir de crier « Eh , allez ! Merci la vie, encore une fois ça t’amuse ! » Eh bien c’est sur le mot « La vie » qu’il faut retenir notre attention. Dix ans auparavant lors du fameux bug de l’an 2000, une « Erreur 404 » aurait provoqué un choc spatio temporel qui ramena sur terre une personne du nom de Marcel Lavie...

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PARISCANAILLE...«Paris spoïlé, Paris brisé, Paris violé mais Paris aimé ?»

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a petite ceinture... pas celle d’Elodie, non, celle de la plus belle des Ca-tins déjà violée par des années d’abandon.

Quelques heures seulement passées entre poneys de manège désarçonnés, Palmiers de pacotille qui se cassent la gueule sous un soleil incertain, se couchant dans le merdier des carcasses de téléviseurs abandonnés, de biberons entrelacés aux canettes d’hy-pothétiques bières infâmes qui réchauffent le ventre affamé de la misère parisienne…

Dernier vestige d’un Paname point trop lisse mais vivant, vivotant.

Où est-il le terrain vague de Marcel? Pas même une carcasse de bagnole, oh non. Des barbelés fraîchement posés, l’ogre de barbarie…Un petit air de Buchenwald de la street culture, à voir ce tunnel presque innocent protégé par ces �ls-de-fer ciselés comme une machine de la guerre contre le vieux, le sale, l’usé, l’authentique !La guerre a 3750 euros contre les derniers «barbares» de la parisi cataphile, souterraine.Derniers vestiges d’un Paname sauvage, parler d’abandon en serait tristement injus-te, la où courait l’herbe folle entre traverse et ballast, voilà qu’on bétonne !! Permis de construire sur les derniers hectares d’une Lutetia indomptée et démolie… «Lutetia» ou «La boue» bouffée par les loups garants d’une société cloisonnée. 3,8 hectares de « béton écologique », près de 20 000 m2 de bureaux alors qu’on ne peut plus seloger décemment a Paris.

Alors quoi ? Les promoteurs n’en ont pas eu assez de saccager des quartiers entiers ? La petite ceinture dont je te parle est elle même sanglée entre les murs sans autre charme que celui douteux du béton des ‘60. Il y’a encore dix ans de cela, à défaut d’avoir su préserver la nature ouvrière et ses charmants quartiers classés « insalubre », les terrains vagues lui faisaient encore concurrence.Le �euron de la modernité parisienne, en piétinant la friche anarchique a éclot ses tours de verre et d’acier a la gloire d’un ker-mitterand, a l’époque lointaine où l’on se souciait plus de littérature classique que de

...SERRE LA CEINTURE

« montres de luxe intertemporelles »  mais où l’érection des constructions d’une grandeur démesurée, était déjà à l’image du pouvoir en place.Un coup de gueule parce qu’on resserre la ceinture à en faire éclater des parterres de lyserons et de chardons chatouillant les bottes de chantier des ouvriers démolissant les terres de leurs camarades du siècle dernier…C’est un pavé nostalgique dans la mare du Paris aseptisé.En�n il faut savoir, que les « écologistes du samedi soir », quarante ans après l’assassi-nat de Baltard , sont ceux qui bétonnent la petite ceinture pour une « écozac » propre

et lisse.Il ne restera plus grand chose après la ceinture, pour m’énerver…

Ici Paris ! Epargne Moi ici Paris ! Epargne toi... [ …]

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- - - - EXPLIQUER UNE ALLUSION

CULTUREL, C'EST COMME PISSERSUR UN VER LUISANT : CA L'ETEINT.

Une légende à lui tout seul, découvrez la vie de ce père du rock au fascinant répertoire de 7000 chansons

as besoin d’être allé aux États-unis pour se faire une idée de l’américain moyen rentrant d’une journée de glande et allant vider sa panse le long du comptoir d’un bistro paumé du minnesota et

se foutant sur la gueule avec ses potes rentrés plus tôt de l’usine automobile du coin pour éviter une crise conjugale.Crade, vicieux, braillard, bagarreur, et excessivement de-janté, Hasil Adkins s’inscrit dans la lignée des Rockers fous un poil raté sur les bords mais débordant d’une energie absolue.

Avec tout ce que l’on entend à droite à gauche, on a du mal à ne pas s’y attacher, et zc’est plutôt marrant. Pour exemple, il s’en�lerait jusqu’à 4 litres de Vodka et de café par jour comme d’autres s’en�lent péniblement 1 litre et demi d’eau (et ce, pour la santé!).On dit aussi qu’il était capable de tenir plusieurs semaines sans dormir, et qu’il pouvait se nourir exclusivement de viande crue, chose qu’il stockait dans son frigo. Ces informa-tions sont pourtant relayées et accentuées. Quoique, en y pensant, deux semaines sans dormir reviendrait à tra-vailler un mois, donc glander deux semaines (pas mal comme solution pour le régime des retraites). Bref ça nous semble un chouïa exagéré.Mais bon, il ne faut pas oublier qu’Hasil Adkins c’est un Bonhomme, un vrai.Un bourlingueur de première, un cinglé sans réel concurrence, un frappadingue surexcité, un monstre de créativité.

D’autres données, avérées celles-ci, semblent remettre les choses dans leur contexte de légende.D’abord il y a la musique : Avec 7000 chansons enregistrées dans sa caravane , sur un magnétophone acquis à la sueur du coude de mécano qu’il était, d’un son cradingue comme on aime maintenant à reproduire, mais tellement inimitable. 7000 perles donc, oscillant d’un country joyeux et punk avant l’heure, Rock braillard à l’huile de vidange et Rockabilly fantastique (et nous ne sommes qu’à l’aube des années 50’ !!).Avec la chance que l’on a, on peut se délecter de ces hits qui font ce qu’Hasil est, bien que l’on ne connaisse qu’une petite partie de sa production gargantuesque.Avec un «She said» on peut se déhancher un body, l’hymne jouissif du désordre conjugal reprise en hommage par les Cramps ou par Dead Elvis (plus actuel). Ou encore un «No more Hot dogs» dans laquelle il annonce à sa petite amie qu’il n’en peut plus et qu’il va lui couper la tête a�n qu’elle arrête de manger des Hot-dogs.Alors que le Rnb afro-américain et la country Blanche américaine annoncent l’arrivée du Rock and Roll et des Elvis Presley, Bill Haley, ou Gene Vincent en italie, les chanteurs de ces 50’s n’avaient vraisemblablement pas cette veine musicale démesurément psychotique, préférant les

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P

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- - - - EXPLIQUER UNE ALLUSION

CULTUREL, C'EST COMME PISSERSUR UN VER LUISANT : CA L'ETEINT.

Retrouvez Hasil Adkins chez les bons disquaires tel que Born Bad à Bastille (ils font des rééditions fantastiques). Au magasin Silly melody à côté de saint-michel, à Gilbert joseph à Luxembourg (Import de 45t de chez Norton records)Rocket Records vers montmartre, Ground Zero à Belleville, le Silence de la Rue à Rockin’ Rollin...

chansons d’amour bleuettes aux paroles niaises (en comparaison bien entendu).Les Balades d’Hasil Adkins, elles, sont des epopées brulantes de folie, des derives sexuelles, des approches à la mort, des envies de décapitation, les aliens, le suicide, la viande en boîte, les poulets de KFC.Il écrit et joue tous ses morceaux seul, avec une frénésie comme peu savent le faire.Il ne sortit que très rarement de sa Virginie natale (par souci de pureté?), mais ça n’a pas empeché Adkins de se lancer dans la musique après avoir entendu Hank Williams sur son transistor. Persuadé que ce dernier était tout seul à faire « tout ce barouf », il monta immédiatement son « One man band », jouant de tout à la fois lors de ses performances, guitare, batterie, chant, harmonica, orgue…

Alors il vous plait le Hasil? Parce que depuis 5 ans il nous a quitté, nous laissant seuls orphelins d’un père que l’on aura jamais, d’une mère que l’on ne veut surtout pas, d’un �ls que l’on abandonne les soirs de noël, d’un ami que l’on jalouse, d’un oncle qu’on trouve rigolo, d’un homme unique que l’on ne remerciera jamais assez.Cette semaine promis, j’irais manger un nuggets au poulet et par le cul monsieur!

« Les humoristes d’aujourd’hui sont trop dans le divertissement et pas assez dans l’humour »

choses a�n de les rendre plus lisibles. Les artistes du stand up «français» ont tendance en grande partie à occulter tout cela.Le premier problème du stand up français : une pâle copie du modèle américain.Les comédiens faisant du stand up ont tendance à faire des illustrations de leurs propos de vingt secondes durant un long discours d’une heure et demi. À peine, commence-t-on à rentrer dans l’univers du personnage que le comédien interrompt sa prestation et revient à sa propre personnalité. Ce qui provoque un sentiment de frustration, (plaisir inachevé).

Phrase type pour commencer son stand up: « Je suis super content d’être la ce soir! Nan franchement, ca me fait super plaisir. Vous savez y’a un truc que je supporte pas , c’est les préjugés! Nan, mais c’est vrai...»

Le thème principal : Raconter la vie du spectateur, le faire rire sur des situations banales tout en tirant une conclusion comique.Ça part d’un bon sentiment , passer un bon moment, donner l’impression que le spectateur est actif (c’est vous sur scène,) on vous raconte ce que vous vivez au quotidien.Malheureusement après avoir compris le procédé du stand up, on est de moins en moins surpris, il n’y a plus aucune prise de risques. Le Jamel Comedy Club était marrant au début, «liberté» de ton. Puis il a sombré dans

les thèmes clichés et déjà vu comme les rapport hommes/femmes, les préjugés,le sexe etc... Deux artistes sortent tout de même du lot car ils ont su trouver leur propre style : Fabrice Éboué et Thomas N’gigol.Des artistes comme Desproges, Bedos, Alévèque par exemple, arrivent très bien à s’affranchir du sketch car ils sont dans l’humour politique qui leur permet de faire réagir le spectateur sur ce qui l’entoure et non sur sa propre existence.

Au �nal est ce que la disparition des sketchs emmerde-t-elle réellement les gens ?

Peut être que la plupart des gens cherchent tout simplement à oublier leur quotidien en allant voir ce genre de spectacle .

Je suis sans doute un nouveau vieux con de 22 ans , mais tout ce que je sais c’est qu’à cause du stand up francais, Arthur est sur scène maintenant...

DISPARITION

SKETCHS

LA

DES

ù sont passés les sketchs qui ont bercé mon enfance, les personnages et les situations absurdes ?

Le comédien a pour rôle premier de prêter son physique, sa voix à un personnage. Le genre qui s’y prête le mieux pour les humoristes est à mon sens, « le sketch». Il permet au comédien de pouvoir rentrer pleinement dans le rôle d’un personnage et il contribue à raconter une histoire, et non pas une simple anecdote.Ainsi, l’artiste peut parler de sujets tabous et grâce au personnage qu’il incarne il peut taper la où ça fait mal. Il grossit les

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O

Eh Mais revenez ?!

!

Till

L’ep.

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CHRONIQUE S.FTellement «Fiction» qu’elle existe pas...

epenser le système : c’est la mission essentielle que se donne l’auteur de Science-FIction. Et quel meilleur laboratoire que la ville pour tester ses idées ? Plus abordable que l’Etat, plus représentatif que

la communauté, de l’Utopie de Thomas More à Trantor, la ville-monde des Fondations d’Asimov, la cité est le noyau de la plupart des grands romans de SF.

En terme d’architecture, évidemment : c’est la vision classique des immeubles vertigineux, des voitures volantes, de l’épaisse couche de pollution et des gens qui ne se connaissent plus. Il faut garder en tête que ce n’est qu’un habillage, un prétexte. Au delà de l’élément de décor, c’est l’ensemble d’une alter-société qui se dessine en toile de fond de l’intrigue (qui se révèle souvent, elle aussi, être un prétexte). L’enjeu est politique, scienti�que et psycho-social. L’altérité permet de mieux comprendre notre propre système et ce en quoi il ne fonctionne pas, mais surtout de combattre la résignation qui nous guette tous.

La ville est avant tout un lieu fermé. Coupé du reste du monde, si possible physiquement (on peut facilement citer, à la volée, «Le Monde Inverti», de Christopher Priest, où la ville est construite sur une voie ferré, ceinte d’une muraille, avançant continuellement vers son avenir, sans aucun contact - ou si peu - avec le reste de l’humanité) ou tellement isolé que cela revient au même (le Royaume de Tachychardie, du Roi et l’Oiseau, gisant au milieu d’un désert que l’on imagine in�ni, a tout de même droit à ses remparts, au cas où). Cette solitude, c’est la base du «laboratoire». Un environnement fermé dans lequel on peut placer ses personnages, quelques extra-terrestres (alter-humains par dé�nition) et appliquer ses théories. Quelques lectures.

Dans «Face aux feux du soleil» (1957), énième opus de la série des Robots, Isaac Asimov développe la vision terrible d’une cité souterraine tentaculaire, surpeuplée, invivable, et qu’il annonce comme futur inévitable de nos villes d’aujourd’hui. Il contrebalance ce spectre par un autre, bien pire encore : sur Solaria, une planète voisine de la Terre, s’est construite une société exactement opposée : une population sub-numéraire, où chaque habitant dispose d’une propriété et de terrains immenses lui permettant de ne jamais avoir à rencontrer ses concitoyens autrement que par visioconférence (fun fact : 43 ans avant cha-troulette, les habitants de Solaria n’ont aucun mal à se présenter nus à leurs correspondants holographiques puisque ce n’est qu’une image, donc «pas vrai». Ainsi disparaît la notion de pudeur). De là nait une phobie absolu des contacts physiques.

Dans l’étonnant (et nécessaire) « Le Diable l’Emporte», écrit en 1948 par Barjavel, la terre passe à côté d’une nou-velle guerre mondiale, chaque puissance revendiquant avoir la première planté son drapeau sur la Lune. En arrière plan, les britanniques construisent une ville prétendue utopique : «Moontown», au sommet de laquelle vit «l’homme du futur», être parfait et avenir de l’humanité que tous les citoyens du monde viennent visiter, ébaubis et plein d’espoirs. [SPOIL] Au fur et à mesure du livre, chacun de ses organes sera remplacé par un substitut robotique a�n de le ren-

dre immortel, sa part de travail s’amoindrira a�n de le protéger de toute fatigue, et le roman s’achèvera sur l’épouvantable image de «l’homme du futur», seul immobile sur un trône dans la position du Penseur, répétant grâce à un synthétiseur de voix : «Je suis heureux, je suis heureux…», tandis que dans le dernier abri souterrain les femmes se battent pour le dernier homme.[/SPOIL]

En 1990, alors que le SIDA fait rage, Francis Berthelot, affecté par la mort de proches, livre «Rivage des In-touchables». Sur Erda-Rann, deux espèces ne cohabi-tent pas : les Gurdes et les Yrvènes. Quelques habi-tants de la planète, pourtant, ne respecteront pas la «Loi d’Instinct» et créeront des liens inter-raciaux. Unanimement condamnés, ils deviendront des «transvers» et bâtiront Arangwad, seule ville dans laquelle leurs idéaux pourront s’épanouir, loin de leurs civilisations respectives. Là, en�n, peuvent-ils vivre en toute liberté. Mais rapidement se répandra un mal fatal : l’épidermie, fruit de l’inconscient de chaque transvers et de la Loumka, grande mer insondable de la planète qui a sa volonté propre.Une route étroite et vraisemblablement in�nie, jalon-née de Bunkers tous les 180 kilomètres, c’est l’univers de «Lord Gamma», publié en 2003. Sous chaque bunker identique, une petite cité souterraine identique.

D’une station à l’autre, les 628 habitants qui la peu-plent sont identiques, et pour cause : ce sont des clones. Stan, seul dans sa Pontiac, parcourt cette route à la recherche du modèle original de sa petite amie, Prill, poursuivit par les «runners», avec pour seul interlocuteur le mystérieux «Lord Gamma», qui s’adresse à lui via la radio de sa voiture. Dans ce road «movie» (qui n’en est pas un, puisque c’est un bouquin, eh !) post-apocalyptique (à moins que…?) l’Allemand Michael Marrak aborde la réalité virtuelle, le clonage et l’IA de façon surprenante et intelligente.

R

Locke

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CHRONIQUE S.FTellement «Fiction» qu’elle existe pas...

Christopher Priest, 1974, éditions Folio SF n°91

Isaac Asimov, 1957, éditions J’ai Lu SF Poche N°468, ou en recueil aux éditions Omnibus (Le Grand Livre des Robots, Tome I : Prélude à Trantor)

René Barjavel, 1959, éditions Folio SF n°48

Francis Berthelot, 1990, éditions Folio SF n°43

, Michael Marrak, 2000, éditions de L’Atalante

LES RÉFÉRENCES :

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rock

Liar, Liar The Castaways

What a way to die Pleasure Seekers

Shout Shake and Go !Brian Diamond & Cutters

She saidHasil Adkins

HerbstlaudDie Butlers

Again and Again The Iguanas

Le barbu sans barbeLes Haricots Rouge

Momma love TequilaJunior and his soulettes

Shake Real GoKing Khan

Daddy LoveThe Trashwomen

Indian BabouchkaLe Tone

Let’s stompThe Staggers

Cheveu

Everybody Sexareeno !Les sexareenos

UmbrellaThe baseballs

A G E N D A

les Mercredis 5, 12 et 26 : "Entre 2 étages", Au Théo théatre.20 rue due Théodore Deck Paris XVe, 20h30.

Les 8 Janvier et 12 Février : "Les Flibustiers de l'imaginaire" (théatre d'impro). 49 rue Vergniaud Paris XIIIe, à L'Amphithéâtre Thévenin, 20H3O et c'est Gratuit !

Mercredi 05 : Somewhere de So�a Coppola ; O Somma Luce de Jean-marie Straub.

Mercredi 12 : The Green Hornet de Michel Gondry.

Jeudi 13 : Nude et janske beats, à la java ; 5 euros et c'est du Garage-Rock.

Mardi 18 : Captain elephant / deaf preachers à la scène bastille ; 10 euros et c'est du Garage.Mardi 18 : Sortie Of�ciel de Little Big Planet 2 sur Playstation III.

Du 25 au 29 : "Your Brother Remember ?" à la MAC Créteil, 20h30 (12euros via le net).

Mercredi 26 : "La BM du Seigneur" de Jean-Charles Hue ; "Carte des sons de Tokyo" de Isabel Coixet.

Jeudi 27 : Sortie du nouvel album de Cheveu "Mille" sous le Label Born Bad et à retrouver chez les bons disquaires.les 28, 29 et 30 : Mo'Fo Festival #11, à Mains d'Oeuvres à Saint Ouen (93) avec Concerts Pop-Rock-Ga-rage et sérigraphie!

Du 3 au 5 : "Le recours aux Forêts", Carolyn Carlson/Michel Onfray/Jean Lambert-Wild à la MAC Créteil.

Samedi 5 : Soirée Born Bad avec Frustration, magnetix, cheveu à saint germain en laye, @la clef.

Dimanche 6 : Vide grenier, Retro spécial Vintage, Paris XIe (attention aux Bobos...).

Mercredi 9 : Tron l'Héritage de Joseph Kosinski.

Vendredi 11 : Didier Super au Bataclan Paris XIe, 24€ (hum, c'est cher, mais c'est 3 heures fofolles...).

Lundi 14 : Soirée Saint-Valentin au 2+2 ; Branle bas de combat !

Mercredi 23 : Le Voyage de Gulliver de Rob Letterman.

JANVIER

FÉVRIER

Et aussi...

C u l t u r e l

Tous les Dimanches : Jam session avec Moe seager, jazz-poetry.La Miroiterie 88 Rue de Ménilmontant, Paris XXe, 19h30-00h00

Tous les dimanches : Jam Session au balajo 9 rue de Lappes, Paris XIe, le soir.

Gauthier Riesser , Xavier Houssin, Vladimir Demoule, Romain Bernard, Vincent Lepagnol, Nicolas Lemoël, Tom Gorju, Pierre Lefranc.

Laurence Manolakakis, Françoise Dubois, Raphaël Massoud, Nils Ortoli , Lucie Gavinet, Pixel le, Mathie Bernard.

[email protected]

Équipe :

Remerc iements :

Lien :Cinéma Concert ThéâtreSpécial Jeux Vidéos

The 5678’sRock an Roll Santa

Don’t believe in ChristmasThe Sonics

JUKEBOXLE

Faites-nous vos retours pour un putain de Numéro 1 :

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rock

Liar, Liar The Castaways

What a way to die Pleasure Seekers

Shout Shake and Go !Brian Diamond & Cutters

She saidHasil Adkins

HerbstlaudDie Butlers

Again and Again The Iguanas

Le barbu sans barbeLes Haricots Rouge

Momma love TequilaJunior and his soulettes

Shake Real GoKing Khan

Daddy LoveThe Trashwomen

Indian BabouchkaLe Tone

Let’s stompThe Staggers

Cheveu

Everybody Sexareeno !Les sexareenos

UmbrellaThe baseballs

A G E N D A

les Mercredis 5, 12 et 26 : "Entre 2 étages", Au Théo théatre.20 rue due Théodore Deck Paris XVe, 20h30.

Les 8 Janvier et 12 Février : "Les Flibustiers de l'imaginaire" (théatre d'impro). 49 rue Vergniaud Paris XIIIe, à L'Amphithéâtre Thévenin, 20H3O et c'est Gratuit !

Mercredi 05 : Somewhere de So�a Coppola ; O Somma Luce de Jean-marie Straub.

Mercredi 12 : The Green Hornet de Michel Gondry.

Jeudi 13 : Nude et janske beats, à la java ; 5 euros et c'est du Garage-Rock.

Mardi 18 : Captain elephant / deaf preachers à la scène bastille ; 10 euros et c'est du Garage.Mardi 18 : Sortie Of�ciel de Little Big Planet 2 sur Playstation III.

Du 25 au 29 : "Your Brother Remember ?" à la MAC Créteil, 20h30 (12euros via le net).

Mercredi 26 : "La BM du Seigneur" de Jean-Charles Hue ; "Carte des sons de Tokyo" de Isabel Coixet.

Jeudi 27 : Sortie du nouvel album de Cheveu "Mille" sous le Label Born Bad et à retrouver chez les bons disquaires.les 28, 29 et 30 : Mo'Fo Festival #11, à Mains d'Oeuvres à Saint Ouen (93) avec Concerts Pop-Rock-Ga-rage et sérigraphie!

Du 3 au 5 : "Le recours aux Forêts", Carolyn Carlson/Michel Onfray/Jean Lambert-Wild à la MAC Créteil.

Samedi 5 : Soirée Born Bad avec Frustration, magnetix, cheveu à saint germain en laye, @la clef.

Dimanche 6 : Vide grenier, Retro spécial Vintage, Paris XIe (attention aux Bobos...).

Mercredi 9 : Tron l'Héritage de Joseph Kosinski.

Vendredi 11 : Didier Super au Bataclan Paris XIe, 24€ (hum, c'est cher, mais c'est 3 heures fofolles...).

Lundi 14 : Soirée Saint-Valentin au 2+2 ; Branle bas de combat !

Mercredi 23 : Le Voyage de Gulliver de Rob Letterman.

JANVIER

FÉVRIER

Et aussi...

C u l t u r e l

Tous les Dimanches : Jam session avec Moe seager, jazz-poetry.La Miroiterie 88 Rue de Ménilmontant, Paris XXe, 19h30-00h00

Tous les dimanches : Jam Session au balajo 9 rue de Lappes, Paris XIe, le soir.

Gauthier Riesser , Xavier Houssin, Vladimir Demoule, Romain Bernard, Vincent Lepagnol, Nicolas Lemoël, Tom Gorju, Pierre Lefranc.

Laurence Manolakakis, Françoise Dubois, Raphaël Massoud, Nils Ortoli , Lucie Gavinet, Pixel le, Mathie Bernard.

[email protected]

Équipe :

Remerc iements :

Lien :Cinéma Concert ThéâtreSpécial Jeux Vidéos

The 5678’sRock an Roll Santa

Don’t believe in ChristmasThe Sonics

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