Bousille et les justesTitre: Bousille et les justes.

Auteur: Gratien Gélinas, dramaturge québécois.

Petit contexte historique: La Grande Noirceur (1945-1959): La Grande Noirceur fut

une période très importante dans l’histoire québécoise. Ce dernier fut marqué par

plusieurs réformes politiques conservatrices que Maurice Duplessis aurait employées

de 1945 jusqu’à sa mort en 1959. La Révolution tranquille (1960s) représente la

reconstruction d’un nouveau Québec. Adoptant un nouveau nationalisme, les

Québécois se croient maintenant séparés du Canada. La province a aussi adopté les

idéologies d’un état providence et on sépare maintenant l’état de l’église, ce qui était

incroyable dans ce temps.

Date de parution: 1959, à Montréal.

Genre théâtral: La pièce est dramatique/mélodramatique

Courant littéraire: Réalisme. L’histoire est crue et l’auteur reste fidèle à la réalité.

Tonalité: Les tonalités tragique, comique et satirique accompagnent l’histoire. Cette

tonalité est présente tout au long de l’histoire. Ensemble, la tonalité tragique et le genre

dramatique illustrent les émotions poignantes dans la pièce. De plus, la comédie et la

satire sont présentes et illustrées par l’exagération du thème de la religion et les

leitmotivs.

Thèmes principaux

1) Manipulation : Phil et Henri manipulent Bousille à changer son témoignage en

faveur d’Aimé.

2) Religion : Démontrée par la mère qui prie tout le temps. Aussi avec le frère

Nolasque, qui représente la religion catholique.

3) Justice : Puisque l’histoire est essentiellement le tribunal d’Aimé.

Les symboles principaux dans l’oeuvre et leur signification:1) La justice et le tribunal (la cour de justice, la loi, l’avocat) : permet à Aimé et à la

famille Grenon de manipuler et de prendre avantage du système.

2) La religion et la spiritualité (l’Église, le vocabulaire religieux/sacré, le chapelet) :

démontre la croyance de la mère Grenon et de Bousille, ainsi que du contexte

religieux de l’époque. La religion est à la mode, mais peu pratiquée dans ce

temps-là.

3) Le regret et la honte (le suicide de Bousille, en raison de son témoignage) :

Bousille est allé à l’encontre de ses pensées et croyances, ce qui lui donne une

honte insurmontable.

4) Le malheur et les conflits/problèmes de la vie (l’alcool) : on utilise l’alcool afin de

nier ses problèmes, en les oubliant temporairement. On résout un problème

temporairement, en le mettant de côté.

5) La vie occupée, le stress et le chaos (le téléphone) : on utilise le téléphone

comme symbole de communication entre un personnage et un autre, ou avec un

parti inconnu par l’audience. On amène toutefois des nouvelles informations à

l’audience en l’absence d’une foule de personnages. Les individus sont souvent

stressés ou peu confortables lorsqu’ils parlent au téléphone.

Les personnages dans l’oeuvre:1) La famille Grenon :

a) La mère Grenon

b) Le fils ainé de la mère, Henri, et sa femme, Noëlla

c) La fille de la mère, Aurore, et son mari, Phil

d) Le cadet (le fils plus jeune) de la mère, Aimé (il est accusé d’avoir tué

Bruno Maltais)

e) Le cousin éloigné d’Aimé, Bousille (Blaise Belzile)

2) Les autres personnages

a) Le demi-frère de Bousille et religieux, le frère Nolasque

b) L’avocat d’Aimé lors du procès

c) Collette, blonde d’Aimé et amoureuse de Bruno

Révision de Bousille et les JustesContenu (suite)

Catherine, Justin, Odette, Rebecca

PERSONNAGESCostumes:

Costumes: Des années 1950. Relativement conservatrice.Décors: Le décors est le même pour les quatre actes. L’action se passe à Montréal dans une chambre d'hôtel de deuxième ordre. Côté jardin: Un petit secrétaire avec téléphone.Côté cour: Devant la fenêtre, un fauteuil et un radiateur. Plus haut, le lit et sa petite table de chevet. « Montréal, dans une chambre banale d’un hôtel de deuxième ordre, à deux pas du Palais de justice.Fauteuil, lit, salle de bain, fenêtre, porte, téléphone, radiateur, petite table de chevet.Les murs, décorés d’une couple de chromos insignifiants, ont pris cette teinte flétrie que donnent la poussière et la fumée. » (didascalie initiale)

ORGANISATION THÉÂTRALE

1. Découpage de la pièceLa pièce est découpée en quatre actes.

Acte 1 : Scène d’exposition, Phil lit un article de journal qui décrit la situation et le procès d’Aimé. Toute la famille Grenon avec la belle-famille, ainsi qu’un cousin (Bousille), se rencontrent dans une chambre d’hôtel en attendant l’avocat, pour expliquer en général le procès.

Le frère Nolasque est présenté pour venir soulager la mère qui a été tentée d’être convaincue qu’Aimé sera surtout proclamé innocent.

Acte 2 : Noëlla et Bousilles parlent et ce dernier révèle son ancien vice avec l’alcool et comment il s’en est tiré. La soirée de cette même journée, Colette Marcoux vient exposer son témoignage à l’Avocat, ainsi que Bousille. On apprend qu’elle a en fait presque peur d’Aimé, lorsqu’on apprend qu’il était violent. Quant au témoignage de Bousille, il ajoute une partie que personne d’autre ne savait et qui pourrait aussi changer le verdict à la cour. Il rajoute que lorsqu’il a frappé Bruno, ce n’était pas juste un acte de défense puisqu’il avait l’intention de donner un deuxième coup. De plus, un appel nous fait apprendre que Phil trompe sa femme Aurore.

Acte 3 : Le matin du témoignage de Bousille commence avec Phil qui se réveille tard après avoir passé la nuit avec sa maîtresse. Phil et Henri, qui veulent absolument l’innocence d’Aimé, pour ne pas entacher la réputation de la famille, forcent Bousille à ne pas ajouter cette dernière partie dans son témoignage. Henri va surtout utiliser la violence et la force pour que Bousille jure à ne pas exposer ce témoignage prolongé, alors que Phil tente une approche plus personnelle et tranquille. Henri va même utiliser l’ancien vice de Bousille (l’alcool) contre lui pour le faire parjurer sur la Bible.

Acte 4 : Le procès est terminé et la famille attend pour les nouvelles. La mère, qui est toujours dans la chambre d’hôtel, prête à prendre une crise, reçoit la bonne nouvelle de Phil en premier qu’Aimé est libéré et jugé innocent. La famille célèbrent tous ensemble lorsqu’ils reçoivent un appel de Saint-Tite, où la jeune fille d’Aurore vient de trouver Bousille dans le grenier qui s’est pendu à la suite de son témoignage. Phil et Henri réalisent ce qu’ils ont fait pour éviter un scandale pour leur famille, mais maintenant la famille vient d’en recevoir un autre.

Scène d’exposition : Aimé est accusé d’avoir tué Brunos Maltais «Ce matin à dix heures, devant la Cour du banc de la Reine, présidée par l’honorable juge Bernard Montgrain, s'instruira le procès d’Aimé Grenon, de Saint-Tite de Champlain. Grenon, célibataire âgé de vingt-quatre ans, de Montréal, au cours d’une rixe survenue le trente mai dernier dans un restaurant de Pont-Viau.»

Péripéties : - avocat entre en scène p. 24 “La porte s’ouvre : Henri entre, accompagné

de l’avocat”

- Collette donne son témoignage sur Aimé p.61 «Mademoiselle Marcoux, je tiens d’abord à vous remercier pour l’entrevue que vous voulez bien m’accorder.»

- Bousille donne son témoignage et ajoute de l’information qu’il avait oubliée p.75 « [...] celui-là, c’est pour ta maudite lettre à Collette. Il y a deux mois que je me promets de le donner!»

Noeud : Henri frappe Bousille et le force à boire de l’alcool afin de le faire jurer de donner un faux témoignage. p.107 Bousille, «Mais, je ne peux pas répondre non, quand... » Henri, le gifle.

Dénouement : Le verdict du jury revient et Aimé est jugé innocent. p.122 “Eh oui! Votre enfant de coeur vient d’être acquitté haut la main!”

Situation finale: Bousille se pend, la famille réalise qu’ils auront un autre scandale à affronterp.127 “AURORE, la voix blanche… vient de trouver Bousille… dans le grenier du garage... pendu!”p. 128 “PHIL, se tourne lentement vers lui et murmure, les dents serrées. Tu voulais éviter un scandale: prépare-toi à nous sortir de celui-là, mon salaud!”

Schéma actanciel

Nicole, Emilie, Kasey, Dominique

Fiche de révision d’une oeuvre théâtrale

Organisation théâtrale

3- Analyse des scènes d’exposition: quelles techniques théâtrales le dramaturge utilise-il pour informer le spectateur sur les personnages et l’action principale? (en tenant compte des conventions propres au genre théâtral).

- le journal = important car ça décrit l’intrigue de la pièce. p.17 (dialogue théâtrale) “PHIL, lisant. “Aimé Grenon aux assises. Ce matin à dix heures devant la Cour […] Bruno Maltais, vingt-deux ans, de Montréal, au cours d’une rixe survenue le trente mai dernier dans un restaurant de Pont-Viau.””

- Au téléphone, Henri dit que l’avocat doit défendre son frère. p.14: “ … Eh oui, il doit défendre mon frère, Aimé, aux assises à dix heures …”

- Didascalie initiale qui décrit la scène. p.13

4- Analyse des scènes finales (scènes de dénouement): peut-on relever un vocabulaire de l’achèvement (champs lexical annonciateur de la fin, par exemple des termes annonçant la mort d’un personnage) ou un coup de théâtre (technique théâtrale qui met en scène un événement inattendu qui modifie le déroulement de l’action)?

- coup de théâtre (suicide de Bousille) p. 127: “ AURORE, la voix blanche, ...vient de trouver Bousille… dans le grenier du garage…. pendu!”

- Henri et Phil ont les dernières paroles: met en évidence leur culpabilité. p. 128- Phil essai de mettre la responsabilité sur les épaules d’Henri. p.128: “PHIL, se tournant

lentement vers lui et murmure, les dents serrées. Tu voulais éviter un scandale: prépare-toi à nous sortir de celui-là, mon salaud!”

- Signes annonciateurs: conversation entre Bousille et Noëlla au sujet de comment la religion lui a permis de survivre (p. 47) et qu’il aimerait mieux mourir que de retoucher à l’alcool (acte 2 = vocabulaire de l’achèvement, car il y a un lien avec la mort à la fin).

5- Comparaison des scènes d’exposition à celles du dénouement : y a-t-il des ressemblances, des différences? Y a-t-il un retour à l’équilibre?

- Retour à l’équilibre: Au début, les personnages tentent de résoudre le scandale du meurtre de Bruno Maltais commis par leur frère, Aimé Grenon, mais à la fin de la pièce, le scandale du suicide de Bousille le remplace, donc l’équilibre est maintenu.

Scène d’exposition Scène finale

Présence du téléphone

Tout le monde arrive dans la chambre d’hôtel. p. 13: “Phil, qui porte un flacon enveloppé,

est entré à sa suite et s’arrête pour inspecter la chambre d’un regard circulaire.”

Tout le monde se prépare à quitter la chambre d’hôtel. p.126: “LA MÈRE, qui sort de la

chambre voisine, manteau sur le dos, chapeau sur la tête et sac au bras. Allons-y: je suis

parée.”

Didascalies d’actions, beaucoup de mouvement, peu de dialogue, CHAOS = atmosphère de stress (tonalité dramatique)

Procès d’Aimé: il pourrait être en prison pour le reste de sa vie ou il pourrait avoir la peine

de mort

Le suicide de Bousille

Essaie d’éviter la honte finale. Ils doivent faire face à leur honte familiale. p.128: “Henri, baisse la tête, le regard

stupide.”

Il y a une forte croyance dans la religion, surtout chez la mère. p. 23: “LA MÈRE. C’est

mon chapelet qu’il me faut!”* La mère prie Dieu de sauver Aimé

Encore une forte croyance dans la religion “LA MÈRE. C’est un vrai miracle” p. 124* La mère pense que c’est à cause de Dieu

qu’Aimé est sauvé.

6- Cette pièce respecte-t-elle les règles des trois unités du théâtre classique?

- Même lieu (un seul lieu) VRAIChambre d’hôtel: p.9, p.126

- Unité de temps (la pièce se déroule en 24 heures) FAUX48 heures dans cette pièce (proche tout de même)

- Une seule intrigue VRAILe procès d’Aimé

Équipe 4 : Grace, Isabelle, Jane et Sophie

Composition du discours théâtral1- Types de discours : Autre que dans les scènes d’exposition (situation initiale et élément

déclencheur), pouvez-vous trouver des parties du texte théâtral (dialogues) qui ont pour but d’informer le spectateur (comme le récit), de convaincre un autre personnage (tirade) ou d’émouvoir le public (monologue)? Y a-t-il des stichomythies? Vous devriez appuyer votre réponse par au moins 4 passages cités.

Dialogues qui informent le spectateur :

Tirade : p.63 « Écoutez, monsieur Lacroix : vous m’avez l’air d’un avocat qui n’a pas de temps à perdre. Si quelqu’un – ici ou ailleurs – a essayé de vous faire croire qu’ Aimé et moi formions un couple d’amoureux idéal, détrompez-vous: Roméo et Juliette avaient leur façon à eux de se passer la main dans les cheveux; nous, nous avions la nôtre, différente au possible. À mon grand regret, laissez-moi vous le dire. »Monologue : AUCUNStichomythies : p.29 « L’AVOCAT. Et c’est dans un restaurant de l’endroit que l’accident s’est produit? AURORE. C’est là qu’Aimé les a surpris la main dans le sac. L’AVOCAT. Vous voulez parler de mademoiselle Marcoux et de la victime? AURORE. Bruno Maltais, oui. »

2- Procédés lexicaux : Dans chacun des passages relevés, caractérisez le lexique employé (se référer aux procédés lexicaux).

Champ Lexical : L’amour (la tirade) et le crime (la stichomythie).

Répétitions de mots : AUCUN

Vocabulaire appréciatif/dépréciatif : AUCUN

Autres :

3- Analyse des didascalies   : Quels types de didascalies sont présents dans ce texte théâtral? Donnez deux exemples de chaque type et analysez ce qu’elle révèle soit du point de vue des décors, des entrées et sorties des personnages, des gestes en scène ou de la façon de prononcer une réplique par un personnage. Cite deux ou trois exemples de didascalies pour chacun des trois types.

1) Didascalies dénominatives   : Indiquent, avant chaque réplique, le nom du personnage qui parle et parfois à qui il parle.

Citations et page Déduction

p.19 « À Aurore »Permet de laisser savoir au lecteur à qui

Henri s’adresse

p.90 « À Henri »Permet de laisser savoir au lecteur à qui

Henri s’adresseCes didascalies nous aident à comprendre le contexte ou qui parle à qui.

2) Didascalies expressives   : Dénote les sentiments, les attitudes des personnages et le ton à employer.

Citations et page Déductionp. 19 « Henri, sèchement » Le lecteur peut comprendre les émotions

que ressentent les personnages et deviner leur ton

p.55 « Aurore, éclate » Le lecteur peut comprendre les émotions que ressentent les personnages et deviner

leur ton

3) Didascalies liées à l’action   : Décrit les déplacements et les gestes des personnages.

Citations et page Déductionp.57 « Lui offrant un verre» Démontre l’importance de l’alcoolisme

p.16 « Henri, lui arrache les journaux » Démontre l’impatience d’Henri

4- Relevez les registres de langues utilisés dans les répliques des personnages : quels éléments servent à les caractériser (procédés lexicaux, grammaticaux et syntaxiques)? a) Comment contribuent-ils à l’analyse du milieu géographique et social de la pièce? b) Quel est l’effet de l’utilisation de ces différents registres de langues?

Nom du ou des personnages et réplique citée.

Procédés lexicaux/grammaticaux/syntaxiques

Analyse du milieu géographique et/ou social de la pièce (déduction en lien avec les procédés utilisés pour représenter le niveau de langue)

Registre neutre : Noëlla Grenon (1)La mère (2)Colette Marcoux (3)

-Grammaire standard-Construction syntaxique de norme

Elles appartiennent à la classe moyenne et parle formellement dans une situation formelle.

Registre soutenu :Frère Nolasque (4)L’avocat (5)

-Grammaire standard-Construction syntaxique plus complexe

Ils sont dans un contexte professionnel.

Registre familier :Aurore Vezeau (7)Phil (8)

- « ça »

- élision familière « v’la » (les mots sont coupés)

Ils sont de la classe moyenne et sont parmi leur famille.

Registre populaire :Bousille (6)Henri (9)

- Présence de jurons et d’expressions locales-Anglicismes

Ils sont possiblement d’une communauté plus rurale. Aussi, Henri est très émotif, donc il se sert de son vocabulaire pour appuyer son message et laisser sortir ses émotions.

Procédés :1- p.31 « Je peux vous débarrasser de votre chapeau? / Je lui téléphonerai cet après-midi. »2- p.54 « Je n’ai pas besoin du docteur. »3- p.65 « Tu sais que pour rien au monde je ne voudrais te faire de la peine. »4- p.36 « À propos, ma tante, je vous ai apporté un petit cadeau qui vous encouragera. »5- p.35 « Je vous remercie […] »6- p.17 « J’ai parqué l’auto à côté de l’hôtel. »7- p.55 « Allez donc répéter ça à maman […] / Ça ne me tente pas fort. »8- p.52 « V’la ce que j’attendais […] »9- p.57 « Fermez vos gueules, bon Dieu! » / Mam’zelle (p. 14)

5- Y a-t-il des éléments récurrents (*idiolectes) dans la pièce (ex. idées, préoccupations, tics des personnages, leitmotivs)? Qu’est-ce que ces idiolectes nous apprennent? Que symbolisent-ils?Assure-toi de citer quelques exemples de didascalies ou de répliques de personnages afin d’appuyer tes réponses aux questions. Nommez-en au moins quatre de nature différente (différent procédé).*Un idiolecte est un ensemble des usages de langage propres à un individu. Sous cette définition, on peut identifier le choix de mots (registre de langue), la prononciation et les phrases particulières (leitmotivs : expression souvent répétée par un personnage).

1- p.87 « Mon Dieu » : Leitmotiv qui illustre que la mère est religieuse./ La Mère : Leitmotiv : « Bonne Sainte Anne! »2- Phil qui boit : Préoccupation et signifie que Phil est alcoolique, il dépend de cela pour rester calme. 3- Colette qui déteste Aimé : Idée qui représente la vérité. 4- « Au téléphone » : Aurore (tics des personnages). Cela démontre à quel point la communication est importante.