Bourse Uemoa PME au Togo Sécurité sanitaire La ...

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PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO N°0308 du Mardi 08 Juin 2021 CMJN Premier Quotidien Economique du Togo- REC N°0602/11/12/19/HAAC -N°0308 du Mardi 08 Juin 2021 Prix: 250Fcfa CMJN CMJN France (Page 03 ) La BRVM ouvre sa séance de cotation du jour en hausse par rapport à la séance précédente... La BRVM ouvre sa séance du Jour Bourse Uemoa (Page 07) (Page 04) Une amende de 220 millions d’euros pour Google PME au Togo Effets du covid-19 L’Autorité française de la Concurrence a péna- lisé le géant américain pour avoir favorisé ... La compétitivité pour stimuler la résilience (Page 04 ) Les commerçants de friperie toujours sous le choc Les prix alimentaires ont bondi de 40% en un an Alimentation La nette hausse enregis- trée en mai s’explique par la flambée des prix des huiles végétales, de ceux du sucre et des cé- réales ainsi ... La coordination genre se positionne pour les prochains défis Amnesty International Togo Réunies au siège de la section Togolaise d’Am- nesty International, les femmes et filles de la coordination ... (Page 08) (Page 08) Sécurité sanitaire Les aliments insalubres coûtent cher à l’économie des pays La Journée internatio- nale de la sécurité sani- taire des aliments a été célébrée, lundi ... (Page 11) (Page 02) La Banque mondiale appuie le Togo avec 70 millions de dollars Couverture sanitaire La Banque mondiale s’engage à accompagner le Togo dans l’atteinte de la couverture sanitaire universelle ... (Page 04) ShieldAfrica 2021 Deveryware renforce son ancrage en Afrique Deveryware, société fran- çaise experte des techno- logies d’investigation et des services de sécurité globale, ... (Page 06) du Togo Site web: www.leconomistedutogo.com LeJournaldesdécideurs

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PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO

1L’économisteLE JOURNAL DES DECIDEURS

N°0308 du Mardi 08 Juin 2021

du Togo

CMJN

Can 2015

Premier Quotidien Economique du Togo- REC N°0602/11/12/19/HAAC -N°0308 du Mardi 08 Juin 2021 Prix: 250Fcfa

CMJN

CMJN

France

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La BRVM ouvre sa séance de cotation du jour en hausse par rapport à la séance précédente...

La BRVM ouvre sa séance du Jour

Bourse Uemoa

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● (Page 04)

Une amende de 220 millions d’euros

pour Google

PME au Togo

Effets du covid-19

L’Autorité française de la Concurrence a péna-lisé le géant américain pour avoir favorisé ...

La compétitivité pour stimuler la résilience

● (Page 04 )

Les commerçants de friperie toujours sous le choc

Les prix alimentaires ont bondi de

40% en un an

Alimentation

La nette hausse enregis-trée en mai s’explique par la flambée des prix des huiles végétales, de ceux du sucre et des cé-réales ainsi ...

La coordination genre se positionne pour les prochains défis

Amnesty International Togo

Réunies au siège de la section Togolaise d’Am-nesty International, les femmes et filles de la coordination ...

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● (Page 08)

Sécurité sanitaireLes aliments insalubres coûtent cher à

l’économie des paysLa Journée internatio-nale de la sécurité sani-taire des aliments a été célébrée, lundi ...

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La Banque mondiale appuie le Togo avec 70

millions de dollars

Couverture sanitaire

La Banque mondiale s’engage à accompagner le Togo dans l’atteinte de la couverture sanitaire universelle ... ● (Page 04)

ShieldAfrica 2021Deveryware renforce son ancrage en Afrique Deveryware, société fran-çaise experte des techno-logies d’investigation et des services de sécurité globale, ... ● (Page 06)

du Togo

Site web: www.leconomistedutogo.com

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2L’économiste LE JOURNAL DES DECIDEURS

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0308 du Mardi 08 Juin 2021

du Togo ● Eco-Nation

Aux décideurs ...

La réduction de la pauvreté pourrait réduire la demande d'énergie, selon des recherches.En effet, la stratégie dominante pour mettre fin à l'extrême pauvreté repose

sur la conviction que nous devons faire croître le « tarte » économique afin de pouvoir produire plus de biens et de services, en même temps que la capacité de dépense des ménages et du gouvernement augmente pour consommer ces biens et prestations de service. Cependant, avec le creusement des inégalités et une crise sanitaire aiguë dans une grande partie du monde, beaucoup échappent encore aux avantages promis de la croissance économique. Il s'avère que la pauvreté n'est pas seulement une question de revenu : elle consiste en de multiples privations.En général, les gens sont pauvres non pas parce qu'ils ont moins de l’argent à dépenser qu'un certain seuil de pauvreté, mais parce qu'ils ne peuvent pas accé-der aux biens et services qui fournissent l'assainissement, l'éducation ou la santé. Souvent, ceux-ci ne sont pas accessibles même avec des revenus accrus. Nous avons constaté que les ménages qui ont accès à des combustibles propres, à de l'eau potable, à une éducation de base et à une alimentation adéquate - c'est-à-dire ceux qui ne vivent pas dans l'extrême pauvreté - peuvent utiliser aussi peu que la moitié de l'énergie de la moyenne nationale dans leur pays.C'est important, car cela va directement à l'encontre de l'argument selon lequel davantage de ressources et d'énergie seront nécessaires pour que les popula-tions des pays du Sud échappent à l'extrême pauvreté. Le facteur le plus impor-tant est le passage des combustibles de cuisson traditionnels, comme le bois de chauffage ou le charbon de bois, à l'électricité et au gaz plus efficaces (et moins polluants). Les ménages les plus pauvres utilisent plus d'énergie sale que les ménages plus riches, avec des impacts sur la santé et le genre. Cuisiner avec des combustibles inefficaces consomme beaucoup d'énergie.Mais les ménages avec des revenus plus élevés et plus d'appareils ont-ils une meilleure chance d'échapper à la pauvreté ? Certains le font, mais avoir des reve-nus plus élevés et des téléphones portables ne sont ni des conditions préalables ni des garanties pour que les besoins de base soient satisfaits. Les ménages plus riches sans accès à l'électricité ou à l'assainissement ne sont pas épargnés par la malnutrition des enfants ou les problèmes de santé liés à l'utilisation du charbon de bois. Ironiquement, pour la plupart des ménages, il est plus facile d'obtenir un téléphone portable qu'un combustible propre et non polluant pour cuisiner. Par conséquent, mesurer les progrès via le revenu des ménages conduit à une compréhension incomplète de la pauvreté et de ses privations.En abordant ces questions, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous de-mander pourquoi tant de pays de l'hémisphère sud ont une si faible capacité à in-vestir dans ces services. Cela a à voir avec le fait que la pauvreté n'arrive pas tout seul : elle est créée via des systèmes interconnectés d'extraction de richesse tels que l'ajustement structurel ou les coûts élevés du service de la dette nationale.Étant donné que le changement climatique est causé par la consommation d'éner-gie d'une riche minorité dans le nord du monde, mais que les conséquences sont supportées par la majorité dans le sud plus pauvre, le développement humain n'est pas seulement une question de justice économique mais aussi de justice cli-matique. L'investissement dans des services collectifs vitaux sous-tend les deux.

Pauvreté et énergie…

KPATIDE Komlan

Sécurité sanitaire

Les aliments insalubres coûtent cher à l’économie des pays La Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments a été célébrée, lundi 07 juin 2021. Une occasion de rappeler la nécessité de multiplier les efforts pour lutter contre les maladies d’origine alimentaire.

● Joël YANCLO

Les pays à faible et moyen revenu paient un lourd tribut au

phénomène de l’insalubrité des produits alimentaires. Chaque année, ceux-ci enre-gistrent en effet une perte de productivité estimée à 95 milliards $ en raison du fléau. C’est ce qu’a rappelé la FAO en marge de la Journée inter-nationale de la sécurité sani-taire des aliments célébrée le 7 juin pour la troisième année consécutive sous le thème « Des aliments sains aujourd’hui pour un avenir sain ». Pour les pays en dé-veloppement, le maintien de l’innocuité alimentaire tout au long de la chaîne alimen-taire est non seulement cru-cial pour la sécurité alimen-taire, mais aussi pour l’accès des produits agricoles aux marchés d’exportation. Au-delà des pays les moins nan-tis, l’organisme onusien in-dique qu’un renforcement de la sécurité sanitaire des ali-ments est un axe majeur dans la lutte contre les maladies d’origine alimentaire dans le monde. Ces pathologies touchent annuellement 600 millions de personnes à tra-vers le monde et engendrent 420 000 décès. « La journée internationale de la sécu-rité sanitaire des aliments est l’occasion idéale pour sen-

sibiliser les populations aux questions de sécurité sani-taire des aliments ; expliquer comment éviter les maladies grâce à la sécurité sanitaire des aliments, discuter d’ap-proches collaboratives pour améliorer la sécurité sani-taire des aliments dans tous les secteurs et promouvoir des solutions et des moyens de renforcer la sécurité sani-taire des aliments », indique la FAO. « Des aliments sains pour un avenir sain »La consommation et la pro-duction d’aliments sûrs ont des effets bénéfiques immé-diats et à long terme sur les personnes, la planète et l’économie. Il est possible de pérenniser l’accès à une nourriture saine et sûre pour tous grâce aux innovations technologiques, aux avan-cées scientifiques et au res-pect de pratiques séculaires. Les systèmes alimentaires doivent produire assez de nourriture sûre pour tous. La reconnaissance de rela-tions systémiques entre la santé des êtres humains, des animaux, des végétaux, de l’environnement et de l’éco-nomie nous aidera à répondre aux besoins de demain. Il est primordial de renforcer la collaboration multisecto-rielle, mais aussi de soutenir des actions locales souvent innovantes et qui reposent

sur des solutions équitables pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).

Sécurité sanitaire des aliments et

COVID-19Même si la transmission de la COVID-19 ne se fait pas par voie alimentaire, la pandémie a braqué les pro-jecteurs sur les questions de sécurité sanitaire des ali-ments, telles que l’hygiène, la résistance aux antimicro-biens, les zoonoses, le chan-gement climatique, la fraude alimentaire et les avantages potentiels de la numérisation des systèmes alimentaires. Elle a aussi permis d’iden-tifier les points faibles des systèmes de production et de contrôle des aliments. Dans l’immédiat, la limitation des perturbations survenant dans les chaînes d’approvisionne-ment alimentaire reste l’une des priorités absolues de l’ensemble des gouverne-ments, car les consomma-teurs doivent disposer d’un accès fiable à l’alimentation. Une approche fondée sur le risque en matière de sécurité sanitaire des aliments et de respect des exigences ré-glementaires afférentes peut aider à maintenir l’ouver-ture des marchés alimen-taires mondiaux et l’accès à l’alimentation pour les consommateurs

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PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO

3L’économisteLE JOURNAL DES DECIDEURS

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du Togo

CMJN

PME au Togo

La compétitivité pour stimuler la résilience Au Togo, les Petites et moyennes entreprises (PME) sont particulièrement vulnérables aux conséquences de la crise en cours. Le renforcement de leur compétitivité peut stimuler leur résilience, et leur permettre de survivre à la pandémie et de prospérer sur les marchés internationaux de demain. C’est le constat fait par, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) qui s’est associée au Centre du Commerce International (ITC), sous l’égide du Ministère du Commerce et de l’Industrie du Togo, pour évaluer la compétitivité des PME/PMI togolaises et examiner la manière dont elles ont vécu la pandémie de COVID-19.

● Joël YANCLO

Le rapport « Promou-voir la compétitivité des PME au Togo :

Un fondement résilient pour une croissance transforma-trice » publié le 03 juin 2021, démontre que l’amélioration de la compétitivité des Pe-tites et moyennes entreprises (PME) du Togo permettrait de les préserver des effets des crises, et de libérer leur po-tentiel en faveur d’une trans-formation économique. Sur la base des données recueil-lies dans le cadre de l’En-quête sur la compétitivité des PME, ce rapport montre que les entreprises togolaises qui ont le mieux résisté à la crise sanitaire liée à la COVID-19 partagent aussi des carac-téristiques communes : une meilleure adéquation et ges-tion des ressources humaines, des liens plus étroits avec les organisations d’appui aux entreprises, ainsi qu’une meilleure productivité. Néan-moins, l’accès à une force de travail compétente, au réseau électrique et à d’autres fac-teurs clés de compétitivité est disparate entre les régions, et varie également selon l’âge et le genre du chef d’entre-prise. Les PME représentent 99 % des entreprises enre-gistrées au Togo et génèrent environ 80 % du produit intérieur brut. En raison des emplois qu’elles créent et de leur impact sur la société, les PME jouent un rôle central dans le développement éco-nomique et la transformation du Togo. Leur importance s’avère d’autant plus cruciale à l’heure où elles affrontent le choc causé par la COVID-19 et cherchent à s’en redresser. La pandémie affecte l’écono-mie togolaise, dont la crois-sance devrait décliner de 5,3 % en 2019 à 1 % en 2020. Disposant de ressources plus limitées pour résister à la tourmente, les PME sont

particulièrement vulnérables aux conséquences de la crise en cours. Le renforcement de leur compétitivité peut stimuler leur résilience, leur permettant de survivre à la pandémie et de prospérer sur les marchés internationaux de demain. À cette fin, il est essentiel de comprendre les forces et les faiblesses de ces firmes, ainsi que l’envi-ronnement des affaires dans lequel elles opèrent.

Enquête menée auprès de 573 entre-

prisesPour enclencher ce pro-cessus de renforcement de capacité, le Centre du com-merce international (ITC) et la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) se sont associés pour établir un diagnostic de la compéti-tivité des PME dans le pays. Dans le cadre de cette colla-boration, l’Enquête de l’ITC sur la compétitivité des PME a été menée auprès de 573 entreprises à travers tout le Togo entre janvier et mars 2020. La CCIT a conduit une enquête complémen-taire en mars et avril 2020 auprès de 1 084 entreprises pour s’enquérir de l’impact de la crise sanitaire liée au coronavirus sur les activités des entreprises. Le rapport « Promouvoir la compétiti-vité des PME au Togo : Un fondement résilient pour une croissance transformatrice » met en lumière les résultats des deux enquêtes. Il tire aussi avantage du chevau-chement de certains partici-pants pour mieux identifier les facteurs de compétiti-vité et de résilience. Presque toutes les firmes interrogées (93 %) font état d’un chiffre d’affaires plus faible en mars 2020 en raison de la crise liée à la COVID-19. Le sous-sec-teur de l’hôtellerie et de la restauration a enregistré les chutes les plus drastiques, conséquences des effets du

couvre-feu. Plus de la moitié des compagnies togolaises (53 %) ont pu s’arranger en passant au travail à temps partiel, tandis que 21 % d’entre elles ont dû recourir au chômage technique, et 5 % n’ont eu d’autre choix que de licencier. Les petits entre-preneurs du Togo avouent être plutôt pessimistes quant au processus de redresse-ment post-COVID-19. Les deux tiers des firmes inter-rogées ont une mauvaise image de l’environnement économique. Pourtant, 20 % des chefs d’entreprise inter-rogés affirment au contraire être optimistes vis-à-vis de l’avenir, d’abord parce que la crise ouvre de nouvelles opportunités, ensuite parce qu’elle a conduit à mettre en place de nouvelles réformes et subventions.

Perspectives Plusieurs recommandations politiques peuvent être tirées des résultats des enquêtes. Le lien évident entre la com-pétitivité des entreprises en période favorable et leur ca-pacité à faire face aux chocs suggère d’investir dans la gestion des ressources hu-maines et les liens interen-treprises afin de renforcer la résilience des firmes togo-laises en période de crise.

De nombreux acteurs du secteur togolais des exporta-tions proviennent de régions relativement peu desservies. Cela signifie que des inves-tissements dans les infras-tructures et services de ces régions pourraient faciliter la transformation des produits et en faire des exportations togolaises à valeur ajoutée. En retour, cela permettrait d’établir des liens en amont et en aval à travers tout le pays, favorisant ainsi la transfor-mation structurelle du pays et la réalisation des objectifs de développement durable. La qualité des infrastructures du Togo pourrait être amélio-rée en s’attaquant aux coûts élevés de la certification, notamment pour les jeunes entrepreneurs. Il faut encou-rager les entreprises certifiées à développer un portefeuille d’acheteurs diversifiés, pour ne plus dépendre d’un débou-ché commercial unique et ainsi consolider leur capa-cité de résilience. La création d’un réseau de centres d’ap-pui aux entreprises pourrait faciliter la collaboration entre les firmes, leur permettant de résoudre leurs problèmes communs et d’assurer l’accès aux informations de marché. Des investissements soutenus dans une offre de formations

techniques, professionnelles et de niveau supérieur per-mettront de garantir que ces formations soient bien ali-gnées avec la demande du marché du travail. Il peut aussi être judicieux d’inci-ter les petites entreprises à suivre des formations

en gestion des ressources humaines, afin de leur per-mettre de mettre en place des processus formels de recrute-ment. Un appui plus marqué aux jeunes entrepreneurs est également essentiel, en ce qu’ils mènent l’intégration des technologies de l’infor-mation et de la communica-tion. Pour stimuler la montée en puissance des technolo-gies à travers tout le pays, l’amélioration de l’accès à Internet est cruciale, ainsi que la démonstration par ces jeunes entrepreneurs de leurs projets et techniques. L’ob-jectif de ce rapport, ainsi que les événements et collabora-tions annexes, est d’initier un dialogue sur la compétiti-vité des PME. Les solutions politiques suggérées permet-traient au Gouvernement du Togo de renforcer à la fois la compétitivité et la résilience face aux crises.

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du Togo ● Eco-NationEffets du covid-19

Les commerçants de friperie toujours sous le chocLe marché de Hedzranawoé communément appelé ‘’Assiyéyé’’ à Lomé, a perdu depuis l’avènement de la pandémie du coronavirus en mars 2020, son animation d’entant. Malgré l’allègement des restrictions, les vendeurs de friperie tentent en vain de se relever.

● Eyram AKAKPO

Le marché de Hedzra-nawoé situé au cœur de la ville de Lomé,

sur le boulevard du Haho, est le principal marché de friperie dans la capitale togo-laise. Chaque année, les mil-liers de tonnes de vêtements d’occasion qui arrivent au port autonome de Lomé, sont la plupart déversés dans ce marché qui s’anime les lundis et jeudis de chaque semaine. Ce commerce est détenu en grande partie par les nigérians vivant au Togo, appelés communément Ibo. Avant l’avènement de la covid-19 en mars 2020, le marché de Hedzranawoé aux jours de son animation fai-sait son plein déjà à 3 heures du matin. Les commerçants venus des pays de la sous-région comme le Bénin, le Ghana, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Nigéria, sans oublier les togolais se bousculent déjà à cette heure, pour s’acheter les habits de premières qualités surnom-mé les ‘’premiers choix’’. Même si avant 2020, certains commerçants ressentaient

déjà une crise de mévente, les choses allaient encore un peu mieux. « Dans le passé, nous écoulons parfois plus de la moitié de nos marchan-dises avant 9 heures du ma-tin. Pour ceux qui viennent du Nigéria et du Ghana, les échanges de monnaie se fai-saient sur place dans le mar-ché, ce qui démontre le busi-ness qui s’effectue ici. Tout le monde était satisfait, ven-deur comme acheteur. Nous vendons des chaussures, des habits (T-shirt, chemise), des pantalons Jeans, tout ce qui concerne l’habillement », a expliqué M. Okwonko

Moses, commerçant au marché de Hedzranawoé. « La majorité de mes clients venaient du Ghana et du Nigéria. Ils achetaient leurs marchandises en gros, ce qui me permet aussi de re-faire d’autres commandes. Mes clients ont une préfé-rence pour les pantalons jeans, les polos et les t-shirts de qualité », précise Tinonso, commerçante. Effets covid-19 Face à l’avènement de la pandémie du covid-19 au Togo, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé avait décrété le 1er avril 2020,

l’état d’urgence sanitaire et un couvre-feu allant de 19h00 à 6h00 du matin pour éviter la propagation du virus. « Face à la gravité de la situation et en conformité avec les dis-positions constitutionnelles, je décrète l’état d’urgence sanitaire au Togo pour une période de trois mois (…) », avait déclaré le président de la République dans un mes-sage télévisé. Outre, le gou-vernement depuis le 21 mars 2020 avait fermé toutes les frontières terrestres du pays et interdit les rassemblements de plus de 15 personnes sur toute l’étendue du territoire natio-nal. Ces mesures restrictives mises en place par les autori-tés togolaises pour limiter la propagation de la maladie à coronavirus ont eu de lourdes conséquences sur les activités économiques, surtout sur chez les commerçants de friperie du marché de Hédzranawoé, qui ont la grande majorité de leurs gros clients dans les pays voisins. L’allègement des res-trictions n’a pas changé grand-chose auprès de ces commer-çants étant donner que les gouvernements de la Commu-nauté économique des Etats

de l’Afrique de l’ouest (CE-DEAO) maintiennent leurs frontières fermées. « Difficile de vivre, difficile de nourrir la famille. Avec la fermeture des frontières les clients de l’extérieur n’arrivent plus. Il y a une différence nette entre les périodes d’avant covid-19 et aujourd’hui. C’est inexpli-cable ce qui se passe dans ce marché », s’est indigné Okwonko Moses. « Avant, déjà à 3 heures du matin, tu as ton pain pour la journée, le marché s’anime et tu as for-cément déjà gagné quelque chose. Aujourd’hui même à 6 heures du matin tu peines à trouver un client. Ce qui est grave, il n’est pas exclu que tu rentres à la maison à 17 heures sans avoir rien vendu

», a ajouté Tinonso. « On n’a rien à faire pour s’en sortir, nous prions à chaque fois qu’on met pied dans ce mar-ché, le grand Dieu de nous donner au moins notre pain quotidien. Nous sommes ses enfants et il ne nous lais-sera pas », a –t-elle ajouté. La fermeture des frontières en Afrique de l’ouest conti-nue de nuire l’économie de toute la sous-région notam-ment celle de l’Union éco-nomique et monétaire ouest africain (UEMOA). Selon la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest, « le taux de croissance du produit in-térieur brut de l’UEMOA est estimé à 0,9% en 2020 après 5,7% en 2019 ».

Couverture sanitaire universelle

La Banque mondiale appuie le Togo avec 70 millions de dollarsLa Banque mondiale s’engage à accompagner le Togo dans l’atteinte de la couverture sanitaire universelle avec une enveloppe de 70 millions de dollars. Cette annonce a été faitte lors de la première réunion du comité de pilotage des services de santé essentiels de qualité pour la couverture sanitaire universelle tenue ce jeudi 3 juin 2021.

● Bernard AFAWOUBO

Présidée par la Cheffe du gouvernement Vic-toire Tomégah-Dogbé,

la première réunion du co-mité de pilotage des services de santé essentiels de qua-lité pour la couverture sani-taire universelle qui s’était tenue le Jeudi 3 Juin dernier a connu la participation de la Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo, Mme Coralie Gevers. En effet, l’atteinte de couverture sa-

nitaire universelle au Togo est un programme phare de la feuille de route gouver-nementale. Ainsi, le pays a fait un pas de plus vers

l’assurance maladie uni-verselle puisque les travaux de la réunion ont permis de mettre en place la structure institutionnelle de coordi-

nation de l’assurance maladie universelle avec la définition des rôles de chaque acteur. La Directrice des opérations de la Banque mondiale, Coralie Gevers a réitéré l’engagement de son institution à accompa-gner le Togo dans l’atteinte de la couverture sanitaire uni-verselle avec une enveloppe de 70 millions de dollars. « Pour la Banque mondiale, le projet vient renforcer les ser-vices essentiels de santé et lancer la couverture sanitaire universelle pour les Togolais. », a-t-elle déclaré. Pour sa part, le gouvernement togo-

lais a salué cet appui de la Banque mondiale sur les cinq prochaines années en faveur des couches les plus vulnérables. « Il s’agira prin-cipalement d’augmenter les centres de santé sur le terri-toire national, de mieux les équiper, de recruter des res-sources humaines en santé et réduire l’effort financier à l’accès aux services de santé de base en permettant à ces populations vulnérables de bénéficier d’une assurance maladie. C’est dans ce cadre que Son Excellence Madame le Premier Ministre a présidé

le premier comité de pilotage du projet de services de santé essentiels et la couverture sanitaire universelle », a ex-pliqué Dr Mamessilé Agba-Assih, Ministre Déléguée chargée de l’Accès universel aux soins. Par ailleurs, en dehors du comité de pilotage qui regroupe les ministères sectoriels, des unités de ges-tion de projets seront égale-ment mis en place pour une assurance maladie univer-selle réussie pour les popu-lations.

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5L’économisteLE JOURNAL DES DECIDEURS

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du Togo ● Eco-Opportunités

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6L’économiste LE JOURNAL DES DECIDEURS

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0308 du Mardi 08 Juin 2021

du Togo ● Eco-RégionShieldAfrica 2021

Deveryware renforce son ancrage en Afrique Deveryware, société française experte des technologies d’investigation et des ser-vices de sécurité globale, participe au salon Shield Africa 2021 dédié aux enjeux de sécurité et défense. Du 8 au 10 juin - à l’Ecole de Police d’Abidjan - l’entreprise mettra son expertise pointue au service des acteurs africains désireux de répondre efficacement aux défis sécuritaires du continent.

● Vivien ATAKPABEM

Présent en Afrique de-puis plus d’une décen-nie, le groupe Deve-

ryware propose une offre large et complète, allant de l’investigation judiciaire et numérique aux plateformes de géolocalisation en temps réel, en passant par la cyber-sécurité, la lutte contre la fraude, la gestion de crise, les communications d’urgence et l’analyse dédiée à l’enquête - à travers notamment la pla-teforme DeveryAnalytics Telephony Data. L’ancrage africain de Deveryware, qui se traduit par l’ouverture d’une filiale à Dakar en 2010, permet à l’entreprise de pro-poser les solutions techno-logiques les plus adaptées aux besoins des forces de sécurité issues du continent, luttant au quotidien contre la délinquance, le terrorisme ou encore la radicalisation. Le Groupe a par ailleurs noué de nombreux partenariats avec des organisations locales : à travers sa filiale Tracip, l’en-treprise assure un programme de formations auprès l’Ecole Nationale de Cybersécurité de Dakar (ENVR). Deve-ryware vient également de nouer un partenariat avec le laboratoire clinique et de recherche Sequence Africa, basé à Abidjan. A l’édition 2021 du salon ShieldAfrica – qui se tiendra à Abidjan - le Groupe présentera no-tamment dans l’enceinte de son stand deux innovations majeures : Mobil’RNA-CO-VID, laboratoire mobile et autonome, qui propose une analyse PCR pour virologie COVID-19 avec des résul-tats en moins de 4h, et Mo-bil’DNA, qui permet l’ana-lyse express des profils ADN pour l’identification rapide de victimes. Deux outils en tout point révolutionnaires, développés par la filiale Tracip, en partenariat avec la Gendarmerie Nationale

française. David Boisseau, Directeur export du Groupe Deveryware, déclare : « L’Afrique de l’Ouest est un terrain stratégique pour De-veryware. Notre souhait est d’accompagner les institu-tions issues de la sous-région à relever leurs défis sécuri-taires grâce à des dispositifs novateurs, qui répondent aux enjeux de demain de manière concrète ».

A propos de Deve-ryware

Créé en 2003, Deveryware est l’expert des technolo-gies d’investigation et des services pour la sécurité globale, engagé à servir la sécurité des Etats, des entre-prises et des populations par des technologies numériques innovantes et des solutions à haute valeur ajoutée. L’offre du groupe avec ses filiales OAK Branch, Tracip, Resi-liency et Crisotech couvre l’investigation judiciaire et numérique, les plateformes de géolocalisation en temps réel, la cybersécurité, la lutte contre la fraude, la gestion de crise et les communications d’urgence. Avec un chiffre d’affaires de 37 M€ en 2020 et 140 collaborateurs, le groupe est présent en Eu-rope, Afrique, Amérique du Nord et du Sud. Il accorde une importance significative à la Recherche & Développe-ment et y investit 10% de son chiffre d’affaires. Ses valeurs

de respect de la vie privée et sa connaissance historique sur le marché de la Sécu-rité en font un partenaire de confiance reconnu auprès de nombreux acteurs tels que les services du Premier Ministre, les Ministères français de l’Intérieur, de la Justice, de l’Économie et des Finances, ou des acteurs privés tels que Total, Axa et Veolia, SNCF, RTE. Centré sur la satisfac-tion clients, le Groupe Deve-ryware déploie depuis 2012 une démarche Qualité-Envi-ronnement pour laquelle il a reçu une certification ISO 9001 et ISO 14001.

A propos de Sequence Africa

SEQUENCE AFRICA SAS est un laboratoire clinique et de recherche à Abidjan, fondé en août 2020 par le Dr. Henri CHENAL et Chris-tophe KAISER, en parte-nariat avec COFIPRI West Africa SA, le groupe français DEVERYWARE SAS et sa filiale TRACIP SAS, ayant une vocation sous-régionale, en Afrique de l’Ouest. Il pro-pose notamment aux minis-tères, gouvernements, Etats, organisations internationales et directions générales en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest, les laboratoires mobiles d’analyse ADN et RNA- COVID dévéloppés par la société TRACIP, filiale du groupe Deveryware.

Événement virtuel

Huawei rejoint l'initiative Responsible Business 2021 Responsible Business 2021, événement virtuel organisé par Reuters Events, a servi de plateforme pour fournir des données critiques et décisionnelles. Des intervenants issus de gouvernements, d'organisations internationales et d'entreprises ont partagé leurs points de vue sur les accords internationaux, les engagements et les mesures en faveur de la transition vers la durabilité mondiale.

● Junior AREDOLA

Comment parvenir à un alignement autour d'un objectif et d'une

stratégie clairs, tout en créant une nouvelle structure et un nouveau modèle pour éva-luer les nouvelles opportu-nités ? Le développement durable étant devenu l'acti-vité même de l'entreprise et non plus un programme distinct, des opportunités commerciales naissent de nouveaux contrats verts des-tinés à stimuler la croissance économique tout en traitant les problèmes de change-ment climatique.Des sec-teurs comme celui des TIC ont été à l'avant-garde, en fournissant des technologies habilitantes pour un monde plus vert. Les économies d'énergie et les réductions d'émissions de carbone réa-lisées grâce aux TIC dépas-seront de loin celles réalisées par l'industrie elle-même, contribuant ainsi à économi-ser l'énergie et à réduire les émissions dans le monde en-tier. « La neutralité carbone, l'économie circulaire, l'effi-cacité énergétique ou la ges-tion des déchets sont au cœur de cette transition durable tant attendue », a déclaré

Catherine Chen, vice-prési-dente principale de Huawei et directrice du conseil d'ad-ministration. Dans son dis-cours d'ouverture, elle a sou-ligné l'importance de réduire les émissions de carbone et de favoriser l'utilisation des énergies renouvelables, et a mis en avant la solution Huawei Smart PV qui est largement utilisée dans plus de 60 pays. « Globalement, lorsqu'elles sont déployées dans de grandes centrales électriques au sol, les solu-tions photovoltaïques intel-ligentes de Huawei peuvent contribuer à réduire les coûts de production d'électricité de 7 %. Lorsqu'elles sont utili-sées dans les campus d'en-treprises et les foyers, elles

peuvent augmenter le rende-ment énergétique de 2 % et réduire les coûts de consom-mation d'énergie », a-t-elle déclaré. En tant qu'entre-prise citoyenne responsable, Huawei s'engage à minimiser son impact environnemen-tal dans la production, les opérations et tout au long du cycle de vie de ses produits et services. L'objectif principal est de réduire les émissions de carbone, de promouvoir les énergies renouvelables et de contribuer à des systèmes économiques plus régéné-rateurs. En 2020, Huawei a collaboré avec 93 de ses 100 principaux fournisseurs pour fixer un objectif de réduction des émissions de carbone.

● David Boisseau - Directeur export Groupe Deveryware ● Mme Catherine Chen, Vice-présidente senior de

Huawei et directrice du conseil d'administration lors de la conférence Responsible Business 2021

Afrique

L’agriculture sous la menace des Espèces exotiques envahissantesLes espèces exotiques envahissantes (EEE) constituent à l’échelle mondiale l’une des principales menaces pesant sur la biodiversité et les services écosystémiques associés. Les impacts négatifs de ces espèces sur l’économie et la santé humaine ont été aussi largement rapportés. L’agriculture apparaît aujourd’hui comme le cheval gagnant sur lequel mise l’Afrique pour assurer son développement, comme en témoignent les nombreux efforts consentis par les États africains depuis plusieurs décennies.

Mais le continent noir risque de perdre environ

3,66 billions de dollars par an si des stratégies ne sont pas élaborées pour endiguer l’impact des Espèces exo-tiques envahissantes (EEE), qui sapent la production ali-mentaire vitale. Selon les résultats des travaux publiés dans CABI Agriculture and Bioscience, les conclusions d’un groupe de chercheurs du Ghana, du Kenya, du Nigeria, du Royaume-Uni et de la Suisse montrent que les pertes de rendement, la réduction du cheptel et les coûts de main-d’œuvre et de gestion des revenus consti-tuent les pertes causées par les EEE – plantes, animaux, agents pathogènes et autres organismes non indigènes à un écosystème. « L’étude

fournit aux décideurs poli-tiques des preuves pour gui-der et prioriser la gestion et les coûts de l’élimination des EEE », a souligné Rene Eschen, l’auteur correspon-dant. Les experts ont notifié dans leurs travaux la néces-sité d’une détection précoce et d’une réponse rapide pour réduire les énormes coûts potentiels futurs. En outres, les chercheurs ont invité à un contrôle à grande échelle des espèces exotiques envahis-santes largement répandues, à faible coût pour les agricul-teurs et les autres utilisateurs des terres concernés, afin de réduire les pertes et d’amé-liorer les moyens de subsis-tance. Pour sa part, Solomon Duah, l’un des chercheurs du Ghana, s’est prononcé sur la nécessité de développer et de mettre en œuvre une ges-

tion des EEE qui soit efficace contre les espèces ciblées, sans danger pour l’environ-nement et les personnes, et adaptée aux circonstances locales. « Les faits montrent la nécessité d’un renforce-ment des mesures de qua-rantaine et phytosanitaires nationales et régionales pour empêcher l’entrée et la pro-pagation de nouvelles EEE à travers l’Afrique », a laissé entendre M. Duah. « L’étude réaffirmait certaines solu-tions fondées sur la nature pour protéger la biodiversité en investissant dans des me-sures neutres en carbone afin de sécuriser les terres pour l’agriculture a, de son côté renchéri Jean-Paul Adams, expert en changement clima-tique et en ressources natu-relles.

Avec VivAfrik

Agro

Le Rooibos, premier produit africain bénéficiant d’une appellation d’origine protégée dans l’UE En Afrique, plusieurs opportunités s’offrent aux pays africains pour faire face à la volatilité des marchés agricoles. Parmi ceux-ci figurent les produits du terroir qui permettent de valoriser les potentialités des territoires et d’améliorer les revenus des producteurs.

En Afrique du Sud, le Rooibos a été enre-gistré récemment

comme produit agricole bé-néficiant d’une appellation d’origine protégée (AOP) de l’Union européenne (UE) par la Commission européenne. Cette reconnaissance fait de ce produit du terroir, le pre-

mier du continent africain à profiter d’une telle protection du bloc économique. Endé-mique à la nation arc-en-ciel, le Rooibos (Aspalathus linearis) est une plante qui pousse exclusivement dans le sud-ouest dans une for-mation végétale particulière (fynbos) dont les caractéris-

tiques comme le climat ou la qualité des sols déterminent sa particularité. Le pro-duit qui est consommé sous forme de tisane de couleur rouge après fermentation des feuilles connaît un regain de la demande mondiale depuis quelques années en raison de ses vertus médicinales.

Avec Agence Ecofin

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PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO

7L’économisteLE JOURNAL DES DECIDEURS

N°0308 du Mardi 08 Juin 2021

du Togo ● Eco-BourseBRVM 10 129,95

Variation Jour 0,60 %

Variation annuelle -0,71 %

BRVM Composite 156,47

Variation Jour 0,70 %

Variation annuelle 7,64 %

BULLETIN OFFICIEL DE LA COTE

N° 107 lundi 7 juin 2021 Site : www.brvm.org

Actions Niveau Evol. Jour

Capitalisation boursière (FCFA)(Actions & Droits) 4 708 878 789 231 0,70 %

Volume échangé (Actions & Droits) 167 106 55,84 %

Valeur transigée (FCFA) (Actions & Droits) 342 998 372 9,47 %

Nombre de titres transigés 42 2,44 %

Nombre de titres en hausse 19 18,75 %

Nombre de titres en baisse 9 -35,71 %

Nombre de titres inchangés 14 27,27 %

Obligations Niveau Evol. Jour

Capitalisation boursière (FCFA) 6 523 935 669 339 -0,24 %

Volume échangé 801 331 166,44 %

Valeur transigée (FCFA) 7 913 267 144 165,75 %

Nombre de titres transigés 6 -25,00 %

Nombre de titres en hausse 0 -100,00 %

Nombre de titres en baisse 1

Nombre de titres inchangés 5 25,00 %

PLUS FORTES HAUSSES

Titres Cours Evol. Jour Evol. annuelle

SETAO CI (STAC) 585 7,34 % 108,93 %

SICOR CI (SICC) 1 485 7,22 % 20,73 %

BOLLORE (SDSC) 1 790 7,19 % 15,48 %

SUCRIVOIRE (SCRC) 1 055 7,11 % 111,00 %

CFAO MOTORS CI (CFAC) 615 6,96 % 70,83 %

PLUS FORTES BAISSES

Titres Cours Evol. Jour Evol. annuelle

NEI-CEDA CI (NEIC) 250 -7,41 % 8,70 %

AIR LIQUIDE CI (SIVC) 345 -6,76 % 86,49 %

SAFCA CI (SAFC) 265 -5,36 % -5,36 %

NESTLE CI (NTLC) 3 000 -3,23 % 837,50 %

ONATEL BF (ONTBF) 3 055 -1,45 % 6,63 %

Base = 100 au 14 juin 1999 Nombre de sociétés Valeur Evol. Jour Evol. annuelle Volume Valeur PER moyen

BRVM - INDUSTRIE 12 68,37 0,18 % 88,61 % 24 814 51 811 680 14,17

BRVM - SERVICES PUBLICS 4 418,62 0,10 % 1,99 % 42 437 119 987 155 6,80

BRVM - FINANCES 15 58,92 0,72 % -1,78 % 66 781 130 731 162 11,48

BRVM - TRANSPORT 2 435,97 7,03 % 15,13 % 2 425 4 349 485 7,24

BRVM - AGRICULTURE 5 142,47 0,70 % 64,63 % 17 247 22 032 195 9,54

BRVM - DISTRIBUTION 7 254,42 2,39 % 12,36 % 13 049 13 881 940 15,72

BRVM - AUTRES SECTEURS 1 721,82 7,34 % 108,93 % 353 204 755 3,39

BRVM - PETITES CAPITALISATIONS - - - - - - -

INDICES SECTORIELS

DéfinitionsVolume moyen annuel par séance

Valeur moyenne annuelle par séance

Ratio moyen de liquidité Ratio moyen de satisfaction

Ratio moyen de tendance Ratio moyen de couverture

= Volume annuel échangé / nombre de séances= Valeur annuelle échangée / nombre de séances= Moyenne des ratios de liquidité (Titres échangés / Volume des ordres de vente)= Moyenne des ratios de satisfaction (Titres échangés / Volume des ordres d'achat)= Moyenne des ratios de tendance (Volume des ordres d'achat / Volume des ordres de vente)= Moyenne des ratios de couverture (Volume des ordres de vente / Volume des ordres d'achat)

Taux moyen de rotation

PER moyen du marché

Taux de rendement moyen

Taux de rentabilité moyen

Prime de risque du marché

= moyenne des taux de rotation des actions cotées (volume transigé/capi flottante)= moyenne des PER des actions cotées ayant un PER positif= moyenne des taux de rendement des actions cotées ayant distribué un dividende= moyenne des taux de rentabilité des actions cotées= (1 / le PER moyen du marché) - le taux de référence actuel des emprunts d'Etat

Indicateurs 1er et 2è Comp. BRVM PC

PER moyen du marché 9,68

Taux de rendement moyen du marché 7,22

Taux de rentabilité moyen du marché 11,16

Nombre de sociétés cotées 46

Nombre de lignes obligataires 89

Volume moyen annuel par séance 204 144,00

Valeur moyenne annuelle par séance 1 192 784 977,55

Indicateurs 1er et 2è Comp. BRVM PC

Ratio moyen de liquidité 3,19

Ratio moyen de satisfaction 74,73

Ratio moyen de tendance 2 344,51

Ratio moyen de couverture 4,27

Taux de rotation moyen du marché 0,02

Prime de risque du marché 4,44

Nombre de SGI participantes 30

BRVM - BOURSE REGIONALE DES VALEURS MOBILIERESBRVM - Société Anonyme au capital de 3.062.040.000 CFA - RC : CI - ABJ - 1997 - B - 208435 - CC : 9819725 - E

Siège Social : Abidjan - CÔTE D'IVOIRE. Adresse : 18,Rue Joseph ANOMA (Rue des Banques) - AbidjanTél : +225 20 32 66 85 / 86, Fax : +225 20 32 66 84, Mail : [email protected], Site Web : www.brvm.org

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8L’économiste LE JOURNAL DES DECIDEURS

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0308 du Mardi 08 Juin 2021

du Togo

France

Une amende de 220 millions d’euros pour GoogleL’Autorité française de la Concurrence a pénalisé le géant américain pour avoir favorisé ses propres services de publicité en ligne.

L’Autorité française de la concurrence a infli-gé 220 millions d’eu-

ros (environ 240 millions de francs suisses) d’amende à Google pour avoir favorisé ses propres services dans le secteur de la publicité en ligne, a-t-elle annoncé lun-di dans un communiqué. Google «n’a pas contesté les faits» et l’amende a été déci-dée dans le cadre d’une pro-cédure de transaction avec le géant américain, a indiqué l’Autorité de la concurrence qui avait initialement été saisie par trois groupes de presse, News Corp, le Figaro et Rossel. Le groupe Figaro s’était ensuite retiré de la pro-cédure. Google, de son côté, n’a pas commenté le montant de l’amende imposée, mais a confirmé qu’il s’était mis d’accord avec l’Autorité de la concurrence sur un certain nombre de solutions à appor-ter pour améliorer le fonc-tionnement du marché de la publicité en ligne, dont il est un acteur dominant. «Nous allons tester et développer ces modifications dans les mois qui viennent, avant de les déployer plus largement, dont certaines à l’échelle

mondiale», a indiqué Maria Gomri, directrice juridique de Google France, dans une réaction publiée sur le blog de l’entreprise. Sur le fond, l’Autorité de la concurrence a indiqué avoir «constaté que Google a accordé un traite-ment préférentiel à ses tech-nologies propriétaires propo-sées sous la marque Google Ad Manager», selon un com-muniqué. «Les pratiques en cause sont particulièrement graves car elles ont pénalisé les concurrents de Google sur le marché des SSP (pla-teformes sur lesquelles les éditeurs mettent en vente leurs espaces publicitaires, NDLR) et les éditeurs de sites et d’applications mo-biles», dont notamment les

éditeurs de presse. «C’est une décision historique» car «c’est la première décision au monde se penchant sur les processus algorithmiques complexes d’enchères par lesquels fonctionne la publi-cité en ligne display» (qui vient s’afficher sur les écrans des internautes), a souligné la présidente de l’Autorité de la concurrence, Isabelle de Silva, lors d’une conférence de presse. Alphabet, la mai-son mère de Google, a réalisé 55,31 milliards de dollars de chiffre d’affaires au premier trimestre 2021, majoritaire-ment grâce à la publicité en ligne. L’entreprise fait face à des poursuites des autorités de plusieurs pays sur le front du droit de la concurrence.

(AFP)

Pollution de l’air

La justice européenne accuse l’AllemagneLe pays aurait violé, de façon «systématique et persistante», les limitations sur l’émission de dioxyde d’azote.

La justice européenne a estimé jeudi que l’Al-lemagne avait dépas-

sé de façon «systématique et persistante» entre 2010 et 2016 le seuil limite dans l’air de dioxyde d’azote, gaz pol-luant principalement issu des moteurs diesel. Ce jugement ouvre la voie, dans un deu-xième temps, à d’éventuelles sanctions, si rien n’est fait pour remédier à la situation. L’Allemagne a «violé la di-rective concernant la qualité de l’air en ayant dépassé de façon systématique et persis-tante, à partir du 1er janvier 2010 jusqu’à l’année 2016 incluse, la valeur limite an-nuelle fixée pour le dioxyde d’azote (NO2) dans 26 des 89 zones et agglomérations évaluées», déplore dans une décision la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Parmi ces agglomérations figurent notamment Ber-lin, Stuttgart, Hambourg ou encore Fribourg, Cologne et Düsseldorf. La situation s’est toutefois améliorée ces der-nières années, selon l’agence gouvernementale pour l’environnement, avec des dépassements constatés en 2020 dans six villes, contre 25 en 2019 et 57 en 2018.

Une décennie de mise en garde

La Commission européenne avait saisi la Cour en mai 2018 après près d’une dé-cennie de mises en garde contre plusieurs pays, dont l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. La justice eu-ropéenne reproche en outre à l’Allemagne de ne pas avoir adopté à partir de juin 2010 «des mesures appropriées pour garantir le respect des valeurs limites fixées pour le NO2 dans l’ensemble des zones litigieuses». L’Alle-magne n’a «manifestement pas adopté en temps utile des mesures appropriées pour que le délai de dépassement des valeurs limites fixées pour le NO2 soit le plus court possible dans les 26 zones litigieuses», déplore la Cour. La Cour a rejeté l’argument soulevé par Berlin selon le-quel les dépassements sont

«essentiellement imputables aux propres omissions de la Commission», faute d’une «législation efficace visant à limiter les émissions de ce polluant par les véhicules fonctionnant au diesel». La Cour rappelle à cet égard «qu’outre le fait que les véhi-cules à moteur soumis aux normes établies au niveau de l’Union européenne ne sont pas la seule et unique cause des émissions de NO2», il revient aux Etats membres de l'UE de «respecter les valeurs limites fixées par la directive" européenne. Selon le dernier rapport de l’Agence européenne de l’environnement sur la quali-té de l’air publié mi-octobre, le dioxyde d’azote (NO2) est responsable de 68’000 décès prématurés par an dans l’UE.

(AFPE)Alimentation

Les prix alimentaires ont bondi de 40% en un anLa nette hausse enregistrée en mai s’explique par la flambée des prix des huiles végétales, de ceux du sucre et des céréales ainsi que des prix de la viande et des produits laitiers.

Les prix mondiaux des produits alimentaires ont bondi en mai de

près de 40% sur un an, attei-gnant leur niveau le plus haut depuis septembre 2011, a annoncé jeudi l’Organisa-tion des Nations unies pour l’alimentation et l’agricul-ture (FAO). L’Indice FAO des prix des produits ali-mentaires s’est établi en moyenne à 127,1 points en mai, soit 4,8% de plus que le

mois précédent et 39,7% de plus qu’en mai 2020. Il s’agit de la plus forte progression mensuelle de l’indice depuis octobre 2010. C’est aussi la douzième hausse mensuelle consécutive de cet indice, qui mesure la variation men-suelle des cours internatio-naux d’un panier de produits alimentaires de base. La nette hausse enregistrée en mai s’explique par la flambée des prix des huiles végétales (soja, huile de palme…), de

ceux du sucre et des céréales (maïs, blé) ainsi que par le raffermissement des prix de la viande et des produits laitiers, explique la FAO. L’organisation a annoncé s’attendre à une production mondiale «record» pour les céréales en 2021. Elle devrait s’établir à 2821 millions de tonnes, soit une progression de 1,9% par rapport à 2020.

(AFP)

Attractivité

La France toujours première en Europe en 2020Les investisseurs étrangers se sont davantage tournés vers l’Hexagone l’an dernier. En Suisse, les projets d’investissement sont en hausse.

La France est restée en 2020, pour la deu-xième année de suite,

le pays le plus attractif pour les investisseurs étrangers en Europe, malgré une baisse plus importante qu’ailleurs du nombre de projets, selon un baromètre que publie lun-di le cabinet EY. Le nombre d’investissements directs étrangers annoncés l’an dernier a chuté de 18% par rapport à 2019 en France, à 985. Au niveau européen, la baisse moyenne est de 13%. Et le fléchissement n’est que de 12% au Royaume-Uni, qui talonne la France avec 975 projets, et de 4% en Allemagne (930 projets). Les investisseurs interrogés par EY estiment toutefois que la France, où le poids de l’aéronautique et du tourisme sont importants, a «relati-vement bien défendu son attractivité» durant la crise sanitaire «notamment grâce aux mesures de soutien et au plan de relance». Seulement un sur dix trouve le plan français moins performant

que celui des autres pays, contre 44% qui le jugent plus performant. Les perspec-tives sont meilleures que l’an dernier. En 2020, les deux tiers des dirigeants disaient vouloir réduire leurs projets d’implantation en France à cause de la crise sanitaire. Ils n’étaient plus que 44% en mars et avril derniers, 40% affirmant vouloir les main-tenir et même 2% les aug-menter. Le secteur ayant reçu le plus d’investissements étrangers en France en 2020, avec 146 projets, reste celui des logiciels et technologies de l’information, malgré une diminution de 29% par rap-port à 2019. La numérisation des services figure d’ail-leurs en tête des tendances

qui vont s’accélérer durant les trois prochaines années, selon les entretiens menés avec les dirigeants. Les équi-pements industriels et le sec-teur transport et logistique ont également souffert de la crise du Covid-19 avec un nombre de projets presque divisé par deux. À l’inverse, ils ont plus que doublé l’an dernier dans la pharmacie, passant de 26 à 58, et connu une progression encore plus importante dans le secteur ameublement, bois, verre et céramique, qui passe de 15 à 46 projets. EY a recensé au total 5578 projets d’investis-sement direct étrangers dans 44 pays européens sur l’an-née 2020. Le cabinet a aussi conduit des entretiens avec 200 dirigeants de groupes internationaux de tous sec-teurs implantés en France et en Europe et organisé trois ateliers avec plus de 40 diri-geants d’entreprises étran-gères implantées en France.

(AFP/Comm)

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PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO

9L’économisteLE JOURNAL DES DECIDEURS

N°0308 du Mardi 08 Juin 2021

du Togo ● Eco-Détente

Le secteur argent subira des impacts célestes négatifs. Cela ne vous menacera pas d'une

ruine soudaine, rassurez-vous. Mais plutôt de retard dans les paiements que vous attendez, au moment où des échéances risquent de vous tomber dessus. Prudence, donc !

Les astres prescriront aujourd'hui le succès aux affaires d'argent. En particulier, les activités compor-tant l'achat ou la vente ou se rapportant à une promotion seront favorisées. Attaquez-vous à des projets à longue échéance qui attendent une conclusion. Concentrez aussi votre attention sur toute affaire qui commence à s'agiter et qui mérite que vous vous en occupiez. Ne négligez pas les bons conseils que vous pourrez trouver.

Saisissez les chances au fur et à mesure qu'elles se présenteront. Vos affaires vont être bien proté-gées. Mais que cela ne vous empêche pas, dans le domaine financier, de faire preuve de prudence.

Avec cet aspect de Jupiter, on peut dire que vous serez plutôt verni sur le plan financier. Grâce à l'inter-vention de certaines personnes qui croient en vous, votre situation évoluera. Vous pourrez compter sur une rentrée d'argent conséquente pour faire croître vos gains plus rapi-dement que prévu. Si vous continuez sur cette lancée, vous serez bientôt en mesure de réaliser un projet d'envergure.

La planète Neptune vous obligera à vous mon-trer économe en limitant vos dépenses de consommation courante. Cependant, elle ne fera rien pour vous dissuader d'engager d'énormes dépenses pour les loisirs ou pour les amours ; il vous incombera donc de faire preuve de bon sens dans ces domaines.

A vous les placements fructueux et les opéra-tions financières juteuses. Il faut dire que vous vous donne-rez tant de mal pour faire prospérer vos ressources. Vous saurez doser très habilement l'audace et la prudence. Le résultat sera superbe.

Balance

Scorpion

Sagittaire

Capricorne

Verseau

Poissons

Depuis quelque temps déjà vous n'aviez plus guère envie de vous battre pour augmenter vos

revenus ; vous vous laissiez plutôt porter par les événe-ments. Mais tout ça, c'est fini maintenant ! Sous l'impulsion d'Uranus, vous retrouverez toute votre combativité et votre esprit d'initiative. De grands événements positifs vont bien-tôt survenir.

Sur le plan financier, vos idées vaudront sou-vent de l'or. Dépêchez-vous de les traduire

en pratique, et vous pourrez améliorer sensiblement votre pouvoir d'achat. Par contre, ne prenez pas de risques ex-cessifs.

Si vous n'avez pas empoché de gros gains dernièrement, ce sera maintenant le mo-

ment de vous rattraper. Cette fois, diversifiez vos inves-tissements. Tentez votre chance tous azimuts : sports, courses de chevaux, casinos, grattages, etc. Un seul do-maine à éviter, celui des jeux de cartes entre amis : vous êtes trop naïf et seriez rapidement plumé !

Financièrement, vous pourriez connaître des moments difficiles. Mais Uranus vous donnera

le don de passer par le chas de l'aiguille et de redresser les situations les plus compromises.

Ce sera plus fort que vous : vous ne résisterez pas au plaisir d'acheter tout ce qui vous plaît, de la

plus infime babiole au plus bel objet de collection. Ne vous étonnez pas si vous avez une fin de mois difficile.

Vos rapports avec l'argent seront difficiles et vos finances vous donneront des sueurs froides.

Vous auriez mêmes des démêlés avec votre banquier. Il sera tard, mais pas trop tard, de prendre les devants en faisant de sévères économies.

Bélier

Cancer

Vierge

Lion

Gémeaux

Taureau

Journal spécialisé d’informations d’analyses et d’investiga-tions économiques, financières et boursières

Email : [email protected] Site web: www.leconomistedutogo.com

REC N°0602/11/12/19/HAAC Adresse: AGOE Route de la cour d'Appel ( derrière institut IPP)

Tél: 00228 97 25 84 84 Lomé, Togo

Administrateur Général

Léonard DOSSOU

Administrateur délégué

Anicet Carlos Oké

9L’économiste

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU BENIN

LE JOURNAL DES DECIDEURS

1927 du Lundi 07 Juin 2021

● Eco-Message

Rendez-vous économiquesEVENEMENTS DATE LIEUX ORGANISATEURS/CONTACTS

Salon international du Food service 29 mai au 2 juin 2021 France sirha.com

Réunion du Comité Régional des Négociations Commerciales 15 juin 2021 Virtuel http://www.uemoa.int/fr

Organisation des réunions du cadre de concertation avec les OIG 15 au 30 juin 2021 Abuja, Nigéria http://www.uemoa.int/fr

Rencontre du réseau des Organismes de promotion du commerce 22 au 23 juin 2021 Virtuel http://www.uemoa.int/fr

9ème Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique

31 mai au 4 juin 2021 Cap vert https://www.uneca.org/fr/events/centre-afri-cain-pour-la-politique-en-mati%C3%A8re-de-climat/neuvi%C3%A8me-conf%C3%A9rence-sur-le-changement

Conférence internationale sur l'enseignement forestier 8 au 10 juin 2021 Virtuel [email protected]

Assemblées annuelles du Groupe de la BAD 23 au 25 juin 2021 Virtuel https://www.afdb.org/fr/news-and-events/pressreleases/assemblees-annuelles-2020-du-groupede-la-banque-africaine-de-developpe-ment-communique-final-37563

4e Conférence mondiale sur le teck Du 23 au 26 août 2021 Accra, Ghana [email protected]

4e Conférence mondiale sur le teck 3 au 26 août 2021 Accra (Ghana) [email protected]

Salon international de l'industrie et de l'industrie du futur 7 au 10 septembre 2021 France global-industrie.com

Conférence internationale dédiée aux moyens de paiement et aux ser-vices financiers

21 au 23 septembre 2021 Amsterdam, Pays-Bas europe.money2020.com

● ●

Les astres vous seront favorables financiè-rement. Si vous êtes artiste, vous allez en-

fin connaître le succès. Si vous travaillez dans la restau-ration, vous allez récolter le fruit de vos efforts et de vos investissements. Pour tous les salariés du secteur privé, ce sera le moment de demander une prime quelconque.

Si vous êtes du premier décan, méfiez-vous de toute opération financière au-

jourd'hui : elle pourrait se révéler désastreuse. Pour tous les natifs, une opportunité touchant l'immobilier pourra s'offrir à eux ; s'ils laissent passer l'occasion, ils auront à le regretter.

L'immobilier sera nettement défavorisé aujourd'hui. N'effectuez donc aucune

transaction, qu'il s'agisse d'achat ou de vente. Même si vous trouvez un appartement ou une maison à votre goût, mieux vaudra temporiser.

Pluton en aspect harmonique pourra vous permettre de vous enrichir, mais

seulement si vous contrôlez les excès propres à cette planète. En effet, Pluton rend très audacieux, et vous risquez de faire des choix périlleux sans en mesurer toutes les conséquences. Ne prenez aucune décision sur un coup de tête ; ce sera le meilleur moyen d'éviter les erreurs et de mettre la chance de votre côté.

N'hésitez pas à demander une prime quelconque, quitte à insister. On essaiera

de vous faire comprendre que ce n'est pas le moment, mais vous obtiendrez quand même satisfaction. Par ail-leurs, excellente journée pour réorganiser la gestion de vos économies.

Vu les influx astraux actuels, vos chances financières seront très faibles

aujourd'hui. Evitez donc les spéculations boursières. A propos, ne négligez pas les valeurs traditionnelles : l'Ecureuil, la pierre, les objets d'art, etc.

Balance

Scorpion

Sagittaire

Capricorne

Verseau

Poissons

N'écoutez surtout pas les conseils de vos amis en matière de placements. A moins

qu'ils ne soient des spécialistes compétents, ils pour-raient vous faire commettre d'énormes erreurs. Et ce serait à vous de payer les pots cassés !

Vous pourrez compter sur de bons coups de pouce de la chance, et les cir-

constances vous seront particulièrement favorables pour réaliser des opérations lucratives. De plus, vous saurez faire preuve de rigueur et de sagesse dans la gestion de vos ressources, et vous consoliderez votre situation matérielle.

Jupiter, planète éminemment béné-fique, vous assurera de la chance en

matière finan- cière. Mais ce ne sera pas une raison pour abandonner toute prudence. Dans ce domaine comme dans d'autres, soyez raisonnable. Même si vos rentrées d'argent sont régulières ou augmentent, évitez les dépenses inutiles.

Tâchez de mettre vos finances à jour avant la fin de la journée, autrement les astres

vous infligeront une surprise très désagréable. Réglez vos comptes à la maison et au bureau, et n'oubliez pas que "qui paie ses dettes s'enrichit" (proverbe français).prendre d'heureuses initiatives financières.

Les astres n'étant pas cléments avec vous sur le plan financier aujourd'hui, vous de-

vrez concentrer vos efforts en vue d'améliorer votre situation. Vous avez les qualités requises pour arri-ver. Cependant, attention à ne pas compromettre vos chances en recourant à n'importe quel procédé. Soyez raisonnable ; et surtout ne vous jouez pas des lois, car cela est susceptible de ne vous amener que des ennuis.

Avec cet aspect de Jupiter, votre vie finan-cière sera à la fois moins protégée et moins

animée. Ne craignez rien : le pire qui puisse vous arri-ver, c'est que l'augmentation récente de vos revenus ou de vos capitaux fait maintenant place à la stagna-tion.

Bélier

Cancer

Vierge

Lion

Gémeaux

Taureau

Journal spécialisé d’information d’analyse et d’investigation économique, financière et boursière Edité par l’Agence de

Communication ‘’CHEZ VOUS’’N° 0997 MISP / DC / SG / DAI / SCC du 25 / 10 / 2007Sikèkodji zone résidentielle, 2ème rue à droite en quittant le

carrefour Marina pour la Mairie de Cotonou, carré N°83Email : [email protected]

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Couffo)

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10L’économiste LE JOURNAL DES DECIDEURS

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0308 du Mardi 08 Juin 2021

du Togo ● Eco-Opportunités

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PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO

11L’économisteLE JOURNAL DES DECIDEURS

N°0308 du Mardi 08 Juin 2021

du Togo ● Eco-Actualité-DiversJournées FIFA

Les Eperviers du Togo joue la GambieLes Eperviers du Togo après leur victoire sur la Guinée, affrontent ce 8 juin 2021 en amical la Gambie de Tom Saintfiet.

● Eyram AKAKPO

Les Eperviers du Togo sous la conduite du coach intérimaire, Jo-

nas Komla, croisent les cram-pons ce jour à Antalya, avec les Scorpions de la Gambie qui participeront à leur pre-mière Coupe d’Afrique des nations cette année au Ca-meroun. Le Togo, qui avant le match face à la Guinée n’avait plus connu de victoire depuis près d’un an, se doit de se rassurer et se redon-ner confiance en disposant de cette équipe gambienne avant le début des élimina-toires de la coupe du monde Qatar 2022. Dans le cadre de la fenêtre Fifa, les Eper-

Togo / Décès de deux élèves à Sessaro

Le gouvernement témoigne sa compassionLe gouvernement togolais a officiellement exprimé sa compassion aux familles tou-chées par le drame survenu à Séssaro Mazada, dans la commune de Sotouboua 2, localité située à 284 km au nord de Lomé.

● Eyram AKAKPO

Le 31 mai 2021, deux élèves en classe de 6ème ont trouvé

la mort suite à l’effondre-ment d’un apatam amélioré au lycée de Sessaro où les apprenants suivaient des cours. L’apatam selon les informations s’est écrou-lé lors des vents violents accompagnés d’une pluie diluvienne. Outre les deux décès, on dénombre éga-lement 35 blessés dont 22 filles qui ont tous été éva-cuées dans les Centres hos-

pitaliers régionaux de Sotou-boua et de Sokodé pour des soins. Dans un communiqué en date du 6 juin 2021, « le gouvernement présente ses sincères condoléances aux familles éplorées et à toute la communauté éducative et leur témoigne sa compassion. Il exprime sa sympathie aux blessés et leur souhaite une prompte guérison », a indiqué le communiqué du gouver-nement signé par le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Prof Komlan Do-dzi Kokoroko. Le ministre

déclare par ailleurs que toutes les dispositions sont prises pour apporter un sou-tien aux familles touchées par ce drame. Notons que le 15 novembre 2018 dans le canton de Togblékopé, dans la préfecture d’Agoè-Nyivé, un bâtiment d’établissement scolaire s’était effondré cau-sant la mort d’un élève et fai-sant plusieurs autres blessés. Ces situations qui deviennent récurrentes au Togo, doivent stimuler le gouvernement pour la construction de nou-velles salles de classe digne de nom dans nos localités.

viers du Togo sont en stage en Turquie depuis le 28 mai et ce, jusqu’au 10 juin 2021, avec 25 joueurs convoqués par le sélectionneur par inté-rim, Jonas Kokou Komla. A l’instar du Togo, d’autres sé-lections africaines joueront en amical ce jour comme la Guinée qui sera face à la Ko-

sovo à Antalya, le Bénin face à la Zambie, le Maroc face au Ghana, la Mozambique face à l’Eswatini et le Séné-gal face au Cap Vert. Notons que le match du Togo est à suivre en direct sur la page Facebook de la Fédération Togolaise de Football.

Université de Kara

L’administration du Sinovac débute le 9 juin A la suite de l’enrôlement des étudiants pour la vaccination contre la covid-19, s’ouvre la phase de l’administration du vaccin chinois, Sinovac. Selon un programme établi par le président de l’Université de Kara(située à 420 km au nord de Lomé), professeur Komla Sanda, ce sont quatre facultés et instituts (FAST, ISMA, MPD, PSE-PDL) qui ouvriront le bal mercredi 9 juin prochain.

S’en suivront la FaSEG, la FDSP, la FLESH (SL, LM, Philosophie

et Anglais) et les apprenants en EA, Sociologie, Géogra-phie et Histoire. Les étu-diants sont toujours invités à « poursuivre leur enrôlement à travers la syntaxe « 844# et enregistrer leur code sur les fiches prévues à cet effet dans leurs facultés et institut respectifs ». Pour une forte participation des plus de 21 000 étudiants que comptent l’établissement, le président de l’université dit attacher « du prix à la participation ef-fective des personnes concer-nées par cette vaccination en vue de soutenir les efforts des pouvoirs publics pour un retour à une vie ». Pour les étudiants de l’Université

de Kara et Lomé, ce sont plus de 120 000 Sinovac , le vaccin chinois qui seront mis à la disposition des deux universités publiques (UL et UK). Cette quantité permet-tra aux étudiants de prendre la première et la seconde dose pour plus d’efficacité.

Les vaccins des laboratoires chinois Sinopharm et Sino-vac ont montré qu’ils étaient sûrs et efficaces contre le Covid-19, mais des données supplémentaires sont néces-saires, ont indiqué fin mars les experts de l’OMS.

Avec 24heureinfo.com

Amnesty International Togo

La coordination genre se positionne pour les prochains défis Réunies au siège de la section Togolaise d’Amnesty International, les femmes et filles de la coordination genre ont échangé sur le bilan des coordinatrices qui arrivent à la fin de leur mandant. Cette coordination est le regroupement des femmes d’Amnesty International qui traite spécifiquement des questions liées au genre.

Cette rencontre a pour but de passer en revue les acti-

vités menées au cours de leur mandant. C’est aussi le moment d’apprécier les résultats obtenus et les prochains défis auxquels la section fera face. Mme ANIKA Christine, co-coor-dinatrice, est revenue sur les sensibilisations commu-nautaires, les causeries édu-catives, les émissions radio, les soirées militantes et bien d’autres. Ces activités ont eu le mérite de mobiliser les filles et femmes autour des thématiques liées au genre et autour des ques-tions qui retardent l’éman-cipation de la femme. « Nous avons eu l’occasion de toucher un plus groupe nombre de personnes avec des sujets précis qui sont chers au mouvement à tra-vers plusieurs émissions radios notamment sur Pya-mide fm et Radio Lomé » a-t-elle ajouté. Entre autres thème d’émission, le harcè-

lement en milieu scolaire, le harcèlement en milieu profes-sionnel, les violences basées sur le genre. Les défis sur les grossesses précoces et non dé-sirées en milieu scolaire et au sein des foyers, les violences conjugales ont été abordés également au cours de ces émissions. C’est l’occasion de remercier ces deux radios qui soutiennent la section en nous laissant leur antenne. Mme Maryam ISMAILA est reve-nue sur les résultats obtenus à travers leurs actions. Elle a mis particulièrement l’accent sur l’impact de la section dans le Canton d’Agoméglozou où intervient la Section depuis

5 ans. L’intervention d’Am-nesty International dans ce Canton a permis de prémunir les filles et les femmes sur leurs droits sexuels et de re-production. Les activités me-nées ont permis par exemple de constater une réduction sensible des violences conju-gales, une augmentation des fréquentations des centres de santé pour des consulta-tions en planning. Au sein des établissements scolaires, les chefs des établissements pilotes au projet ont fait part d’une nette diminution des grossesses en milieu scolaire.

Avec amnestytogo.org

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12L’économiste LE JOURNAL DES DECIDEURS

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0308 du Mardi 08 Juin 2021

du Togo ● Message

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