Bourgeois L’écoconception levier de performance - … · Guy Babolat, le directeur de Bourgeois...

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L'atout CetimLa méthodologie Maieco (Méthode d’apprentissage

organisationnel pour l’intégration de l’écoconception), développée par l'Ensam et le Cetim, a servi de base pour l’élaboration de la norme prNF E 01-005 « Produits mécaniques - Méthodologie d'écoconception » grâce aux efforts communs de la FIM, de l'UNM et du Cetim.

Une consommation d’énergie en baisse de 35 %, une masse réduite de 10 %, une recyclabilité qui dépasse 90 % : autant de résultats éloquents pour Bourgeois. Le secret : l'utilisation de la méthode d'écoconception Maieco pour optimiser ses fours de cuisson.

Lors du renouvellement de ses gammes, l’entreprise savoyarde Bourgeois a

lancé une démarche globale d'écoconception de son nouveau four Zenith. Dès le départ, elle a demandé au Cetim de l’accompagner durant le processus. Un groupe de projet pluridisciplinaire impliquant tous les acteurs concernés dans l’entreprise a été constitué. Dans un premier temps, le groupe a défini le profil environnemental du produit pour connaître les impacts importants tant en ce qui concerne les matières premières, la fabrication, l’utilisation du produit, sa recyclabilité, que les substances dangereuses, le transport et l’emballage.

Recyclable à plus de 90 %Cette approche a montré le fort impact environnemental des postes « utilisation », « matières premières et recyclabilité » et celui, bien moindre, des « opérations d’emballage et de transport ». À l’issue de cette phase, la PMI a pu définir des axes de progrès prioritaires et des indicateurs de suivi de performance sur le plan environnemental, mais aussi mécanique. Guy Babolat, le directeur de Bourgeois est satisfait du nouveau four : « nous avons diminué son contenu énergétique de 14 %. Il consomme environ 35 % d’énergie en moins que le modèle précédent et nous avons réduit sa masse de 10 %. De plus, grâce à la mise en place

de nouvelles filières de recyclage et à l’effort réalisé en terme de séparabilité des composants, son taux de recyclabilité dépasse les 90 %. » Des performances qui auront permis à l’entreprise de rebondir et d’aborder les marchés avec de sacrés atouts tant en matière d’innovation que de différenciation.

Une premièreGuy Babolat apprécie aussi ce nouveau modèle car : « il anticipe la mise en vigueur des futures normes européennes dans le domaine énergétique et garantit le respect des directives sur l’élimination des substances dangereuses. » L’entreprise qui s’est appropriée la méthodologie Maieco pourra dorénavant l’utiliser seule lorsqu’elle développera de nouveaux produits. Quant au Cetim, qui a décerné sa première attestation Cetim-environnement à Bourgeois, il continuera à apporter son expertise technique, le cas échéant, en fonction des besoins.

Bourgeois

L’écoconception comme levier de performance

Biens d’équipement

Raison sociale : Bourgeois

Activité :fabrication de fours de cuisson professionnels

pour la restauration, les collectivités, les hôpitaux

C.A :9 millions d'euros de

chiffre d'affaires en 2009 dont 50 % à l’export

Effectif :70 salariés

Notre CLieNt

Service Question RéponseTél. : 03 44 67 36 82 [email protected]

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Flexitech Europe Évaluer la contaminationparticulaire

Les grands donneurs d’ordres de l’automobile imposent à leurs sous-traitants la mise en œuvre de mesures permettant d’évaluer la contamination particulaire des pièces qu’ils livrent à leurs clients. Pour répondre rapidement à cette demande, Flexitech Europe a fait appel aux experts du pôle Qualité, sécurité et environnement du Cetim.

Raison sociale : Flexitech Europe (Freudenberg)

Activité :Conception et fabrication de flexibles de frein

C.A :50 millions d’euros

Effectif280 personnes

NotrE cliENt

l’origine des polluants avant d’engager les mesures pour les réduire ou les éliminer. Parallèlement, nous étudions, effectivement, la création au sein même de l’entreprise d’un laboratoire d’analyse en prise directe sur la production. »

Installée à Saint-André le Puy, à trente kilomètres de Saint-Étienne, l’entreprise Flexitech Europe (Groupe Freudenberg) conçoit et fabrique des canalisations de freinage pour l’automobile et les cyclomoteurs. Pour répondre rapidement à la demande de ses principaux clients du secteur automobile et préparer sa mise en conformité aux cahiers des charges des donneurs d'ordres en liaison avec la prochaine norme ISO 16232 sur la propreté particulaire, elle a confié au Cetim les opérations de comptage des particules présentes dans ses flexibles de frein.Cette action qui a compris le rinçage des pièces, l’extraction

des particules et leur comptage par niveau de granulométrie, a duré six mois pendant lesquels les experts du Cetim ont également aidé Flexitech à construire sa bibliothèque de contaminants.« Cette phase a été indispensable, non seulement pour répondre dans les temps aux exigences de

nos clients, mais aussi pour nous former à ce type d’analyse », explique Christian Aberlenc, responsable Expertise métier chez Flexitech.

Une assistance et des conseilsL’action entreprise par le Cetim s’est accompagnée d’une mission de conseil et de formation afin d’aider Flexitech à comprendre l’origine des polluants et à construire par la suite son propre laboratoire d’analyse particulaire.« Nous sommes, aujourd’hui, dans une phase de capitalisation des connaissances, continue Christian Aberlenc. Nous engrangeons les résultats des analyses afin de déterminer

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AUTOMOBILE

l'atout cetimLe Cetim dispose d’équipements de laboratoire pour le comptage, l’examen et l'identification des

particules (ex. : microscope électronique à balayage).Il fournit ses services et ses compétences tant en matière de nettoyage et de dégraissage que dans les domaines des méthodes et des outils pour évaluer la contamination et la propreté des pièces mécaniques.

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Tél. : 03 44 67 36 82 [email protected]

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Raison sociale : Schaeffler France

Activité :Production de pièces de précision pour l’automobile et l’ensemble des branches de l’industrie


Effectifs :2 470 personnes

Contexte :Implanté à Hagueneau (67), Schaeffler France fabrique des roulements, des systèmes de guidage linéaire et réalise du découpage de pièces fines. L’entreprise fait partie du groupe allemand Schaeffler. Elle est certifiée ISO 14001 et Emas

Notre clieNt

l'atout cetimL’objectivité

du Cetim et ses compétences dans le domaine du traitement des fluides utilisés en mécanique, accumulées sur des milliers d’heures d’essais, constituent une aide au choix des installations les mieux adaptées.

L'él iminat ion en centre agréé des effluents industriels

est, de plus en plus, coûteuse et notamment depuis que les aides à la destruction, accordées par les Agences de l’eau, sont moins nombreuses. Pour la société Schaeffler France, la facture annuelle est de l’ordre de plusieurs centaines de milliers d’euros. C’est la raison pour laquelle l’entreprise a choisi d’étudier l’implantation d’une station de traitement de ses effluents sur son site de Hagueneau. Tout en réduisant les coûts d’élimination, cette solution doit permettre de supprimer les rejets aqueux à l’exutoire

suivant le concept du « zéro rejet » liquide et de garantir la pérennité environnementale du site vis-à-vis des réglemen-tations plus contraignantes. Le Cetim a accompagné l’in-dustriel tout au long de la démarche : détection du besoin par analyse environnementale dans le cadre de l'ISO 14001; essais de faisabilité au Cetim puis sur site industriel avec les pilotes de traitement des effluents du Cetim (déshuileur, électrocoagulateur, évapora-teur sous vide, pilote de techniques membranaires) ; aide à l’élaboration du cahier des charges de consultation (défi- nition des objectifs à atteindre) ; analyse conjointe des proposi-

tions des fournisseurs et aide à la sélection de la solution la mieux adaptée ; aide à la rédaction des exigences de commande.

Les résultatsL’étude approfondie menée par le Cetim a permis à Schaeffler France de se préparer à changer rapidement de stratégie au cas où l’équilibre économique du traitement serait menacé. Et c’est au final une solution extérieure à l’entreprise qui a été choisie.« L’étude détaillée du Cetim nous a permis de mieux connaître les processus pour traiter nos effluents aqueux. Fort de ces connaissances, nous avons, trouvé sur le marché allemand des entreprises spé-cialisées dans l’élimination des déchets parfaitement compé-tentes et très compétitives », explique Patrice Hommel, res-ponsable du service Sécurité & environnement de Schaeffler France.

Par l’assistance à maître d’ouvrage, le Cetim facilite la gestion des projets tout en réduisant les risques de mauvais choix et de surcoûts.

Schaeffler France

Aide à la décision pour les rejets industriels

ROULEMENTS/COMPOSANTS

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Respecter les normes environnementales en matière de rejets d’effluents industriels a un coût. Accompagnée dans ses choix, Thyssenkrupp Sofedit a opté pour une solution économique, efficace et éprouvée.

Équipementier auto-mobile de premier rang, Thyssenkrupp

Sofedit fabrique des pièces de structure sur son site du Theil-sur-Huisne (61). Après les opérations d'emboutissage, puis d’assemblage, les éléments de carrosserie sont dirigés vers une chaîne de traitement de surface pour un dégraissage lessiviel et une protection par cataphorèse. Les 30 000 m3 d'effluents générés annuellement sont traités par une station physico-chimique avant rejet dans le milieu naturel. « Cet ouvrage d'épuration ne permet plus de respecter les limites de rejet imposées par l’arrêté préfectoral

d'autorisation d'exploiter, note David Lelardeux, responsable environnement sécurité. Nous avons donc fait appel au Cetim pour trouver une solution efficace qui permette d'assurer la conformité réglementaire des rejets, sans pour autant mettre en œuvre un système d'épuration biologique d'un coût d'investissement trop considérable et nécessitant une immobilisation de surface importante. »

L’assistance à maîtrise d’ouvrageDans le cadre de son action d'assistance à maîtrise d'ouvrage, le Cetim a réalisé l’étude préalable sur le site afin d'analyser de façon globale la gestion des

effluents. Différentes solutions permettant d’améliorer la qualité des rejets ont été préconisées. Puis, des essais de faisabilité ont été réalisés afin de garantir la conformité réglementaire des rejets, tout en limitant au minimum les modifications des installations existantes et donc les investissements.Les solutions techniques retenues en concertation avec Thyssenkrupp Sofedit : l’installation d'un évapo-concentrateur pour l'épuration des effluents à forte charge en DCO ; le recyclage des distillats dans le bain de cataphorèse ; l’optimisation de la station physicochimique existante ; la mise en conformité des rétentions en cas de fuite des effluents liquides.L’ensemble a bénéficié d’une subvention de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne à hauteur de 50 % pour l'étude et 29 % pour les investissements.

Thyssenkrupp Sofedit

Le respect des normes… et des coûts

Équipements automobiles

Raison sociale : Thyssenkrupp Sofedit

Activité :réalisation de pièces de structures pour l'industrie automobile par la mise en œuvre de techniques d'emboutissage, notamment d'embou-tissage à chaud

C.A :162 millions d'euros

Effectif :environ 1 000 personnes

Notre cLieNt


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L'atout cetimLa neutralité du Cetim,

associée à sa longue expérience avec des milliers d’heures d’essais dans

le domaine du traitement des effluents des industries mécaniques, sont des atouts précieux pour les PME lors du choix de leurs installations.

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Veolia Eau a opté pour une politique d’achats durables. KSB, fournisseur stratégique de l’entreprise, a adhéré à cette démarche en se soumettant à un audit « développement durable » très positif. Explications !

Pour analyser la p e r f o r m a n c e « Développement

durable » de ses fournisseurs stratégiques, la direction des Achats de Veolia Eau France a lancé une campagne d’audits. Pour KSB, fournisseur stratégique de Veolia Eau, les résultats sont positifs puisque l’entreprise s’est vue attribuer la note de 78/100, avec 74/100 pour le domaine de l’environnement, 84/100 pour le social et 77/100 pour l’économie. KSB se positionne ainsi au-dessus de la note moyenne de son secteur (74/100).Les fournisseurs du site de Lille-Sequedin ont été impliqués dans cette cascade vertueuse.

Quinze points gagnésKSB privilégie depuis longtemps les solutions respectueuses de l’environnement. Dès les années 1980, l’entreprise exploite des produits à faibles impacts environnementaux : huiles de coupe « vertes » recyclées, huiles de lubrification des paliers de pompes submersibles de qualité alimentaire, etc. L’écoconception mise en pratique en 2003, puis l’analyse du cycle de vie du principal produit de l’usine de Lille-Sequedin, la pompe Amarex N pour les eaux usées, ont été réalisées en collaboration avec le Cetim. Elles ont permis de gagner quinze points de rendement hydraulique. La consommation électrique a été réduite et les pièces d’usure ont pu être rationalisées. L’utilisation d’une

huile végétale, l’application de peintures sans solvant et la réduction des déchets à retraiter ont été privilégiées.

Une démarche de progrèsEn 2006, le bilan « Gaz à effet de serre » de la pompe Amarex N établi par le Cetim en partenariat avec l’Ademe et Profluid a permis d’estimer l’impact CO

2 et de le réduire.

Cette démarche de progrès est aujourd’hui appliquée à toutes les pompes de l’usine. Elle régit également la fabrication de robinets à papillon de marque Amri, dans une autre usine.Enfin, la prise de conscience des enjeux liés aux émissions de gaz à effet de serre s’est traduite en 2006-2007 par la réalisation avec le Cetim d’un Bilan carbone de l’activité complète du site de Lille-Sequedin.

L'atout CetimLa démarche engagée

par KSB avec le Cetim a été le déclencheur de sa participation à l’opération Gipem de

diagnostics énergétiques et de transfert de savoir-faire en gestion de l’énergie. Elle s’est achevée pour KSB par des gains sur l’éclairage, le chauffage et la peinture.

KSB

L’achat durable mis en œuvre avec Veolia Eau

Pompes d'assainissement

Raison sociale : KSB S.A.S

Activité :En France, le groupe KSB produit et commercialise des pompes et de la robinetterie, pour de multiples applications dans les secteurs de l'industrie, de l'énergie, de l'eau propre, des eaux usées et du bâtiment. Il fournit aussi les services associés (montage, réparation, maintenance, etc.) sur tout le territoire

C.A : 314 millions d’euros

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Transport ferroviaire

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Raison sociale Alstom Transport

Activité Équipements et services pour le transport ferroviaire : matériels roulants (tramway, métro, tram-train, TGV, etc.), infrastructures, signalisation, services, systèmes de transport « clé en main »

C.A 5,8 Md€ (2009-2010)

Effectif 26 000 personnes dont 8 800 en France

Le tram-train de nouvelle génération d'Alstom Transport faitl'objet d'études environnementales poussées. À preuve, mêmeles poussières de freinage émises lors d'un trajet test ont étéanalysées et caractérisées.

Alstom Transport

caractériser les poussièresde freinage

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« Nous avons simulé un trajet de 52 minutes sur une distance de 63,8 km parcourue à la vitesse moyenne de 64 km/h, avec neuf arrêts d’environ 40 secondes chacun, commente Valérie Correia. La complexité des situations simulées a nécessité deux mois de programmation chez Knorr-Bremse. Celle-ci a été réalisée en coopération avec Alstom Transport. »Les essais ont permis de connaître la masse des particules émises pendant le freinage, leur répartition granulométrique, ainsi que leur composition chimique. Ils ont fourni la nature et la masse des composés organiques volatils émis, et leur concentration.

Les citadins souhaitent se déplacer entre leur centre-ville et les cités

voisines sans être obligés de changer de mode de transport. C’est pour eux qu’Alstom Transport introduit le tram-train de nouvelle génération capable de circuler à la fois sur le réseau ferré et sur les voies du tramway en ville. « Ce tram-train fait l’objet d’études environnementales poussées : consommation d’énergie, recyclabilité, analyse du cycle de vie, etc. », indique Valérie Correia, expert ecodesign chez Alstom Transport. C’est dans ce contexte que la SNCF a notamment demandé à Alstom Transport de caractériser les émissions de poussières et de gaz lors du freinage de son tram-train.

Pour cela, Alstom Transport a fait le choix du Cetim afin de rédiger le protocole d’essais et de mener ceux-ci à bien.

Simuler le freinage au banc dynamométriqueLes essais ont été conduits sur le banc dynamométrique de Knorr-Bremse à Münich, une entreprise spécialisée dans les systèmes de freinage pour les véhicules utilitaires et pour le transport sur rails. Les conditions journalières de fonctionnement du tram-train ont été simulées sur un parcours type SNCF avec la prise en compte de la montée et de la descente des passagers pendant les heures de pointe et les heures creuses, ainsi que les arrêts en stations.

l'atout cetim

Grâce à son savoir-faire dans le domaine de la caractérisation des poussières métalliques,

à la maîtrise de la gestion de projet et à son réseau technique, le Cetim est à même d’accompagner son client tout au long du projet, depuis l’identification des besoins, jusqu’à la présentation des résultats au donneur d'ordres.


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Rivard

Réduction des COV et gains de compétitivité

Se conformer à la réglemen-tation peut, on le sait, se révéler

très bénéfique ! Installée à Daumeray dans le Maine-et-Loire, l’entreprise Rivard SA fabrique des systèmes d’hydrocurage par haute et très haute pression, des pompes et des trancheuses pour l’installation ou la maintenance des réseaux (eau, gaz, électricité, etc.). Soucieuse d’améliorer la per-formance de ses procédés de peinture et de revêtement et de se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation concernant les émissions de Composés organiques volatils

(COV), elle décide début 2005 de réaliser un Schéma de maî-trise des émissions (SME).

Une modification des procédés« Pour réaliser le SME et nous aider à définir de nouveaux procédés de peinture plus conformes à la réglementa-tion et plus économiques, nous avons immédiatement fait appel aux ingénieurs du Cetim avec lesquels nous avons l’habitude de tra-vailler », explique Jean-Pierre Lac, ingénieur chimiste res-ponsable des procédés.Après analyse, l’équipe du Cetim propose alors à

l’entreprise de mettre en place un processus automatisé et continu comprenant à la fois : la préparation des peintures à partir des bacs d’origine (pompage, dosage, mélange) ; l’alimentation en direct de pistolets à pulvé-risation électrostatique ; ainsi qu’un système de contrôle des consommations par débitmètres et compteurs volumétriques. Et les résultats ne se sont pas faits attendre !

Des gains de 50 %« La nouvelle installation a permis de réduire les émissions de COV de 50 %, continue Jean-Pierre Lac. Sans compter un gain immédiat de 30% de consommation de peinture qui procure alors un retour sur investissement de deux ans et trois mois. »

Pour réduire ses émissions de Composés organiques volatils (COV), Rivard SA a modifié ses procédés de peinture et ses équipements. Résultats : une diminution de 50% des émissions de COV, une consommation de peinture réduite de moitié et un retour sur investissement de deux années.

L'atout Cetim

Les expertises réglementaire et technique du Cetim permettent d’allier la conformité aux normes et les gains de compétitivité. Des savoir-faire pratiques et techniques qui permettent des retours sur investissement rapides et sûrs.

Raison sociale : Rivard SA

Activité :Conception de systèmes d'hydrocurage haute pression

C.A :36 Millions d'euros

Pays :France

Contexte :Mise aux normes réglementaires COV et amélioration des procédés

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PEINTURE ET REVÊTEMENT

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Raison sociale : S.T. Dupont


Effectif :650 personnes

Contexte d’activité :Fondée en 1872 parSimon Tissot-Dupont,l’entreprise acquiert dansles années 30 un savoir-faire unique : la laque de Chine sur métal.Aujourd’hui, la marqueest le leader mondial dubriquet de luxe, avec plus de 70 % du marché.

Notre clieNt Dans le cycle de fabrication de ses briquets et de ses

stylos, S.T. Dupont utilise du trichloréthylène. L’entreprise est donc tenue de proposer aux autorités un « plan d’actions de mise en conformité », pour répondre aux exigences de rejets atmosphériques consignées dans son arrêté d’exploitation. De plus, depuis juillet 2002, ce solvant est classé « cancérogène catégorie 2 », ce qui lui impose de modifier profondément son mode d’application.

Contourner l’obstacleLes experts du Cetim commen-cent donc par dresser un bilan des activités de dégraissage. Il

porte sur le fonctionnement des installations, les pièces à nettoyer et leurs besoins, qui diffèrent suivant les phases de fabrication. Une mesure des émissions leur permet de dresser un bilan solvant.Devant la difficulté de mettre l’activité de l’entreprise en conformité, ils s’orientent plutôt vers la substi-tution des procédés existants.

Satisfaire les autoritésÀ partir de leurs observations, ils ont établi un plan d’actions progressif qui comprend les études internes et les essais à réaliser, ainsi que les investissements à prévoir. Il constitue la base du dossier que S.T. Dupont présentera

aux autorités après avoir pris un certain nombre de décisions internes. Le bilan solvant précis a abouti au « plan de gestion des solvants », à présenter aux autorités.

Préparer les changementsDu fait, S.T. Dupont bénéficie d’une étude complète sur les solutions envisageables, avec comparaison de leurs perfor-mances techniques, de leur adaptabilité aux différents pos-tes et à leurs besoins, de leurs coûts d’investissement et d’ex-ploitation, de leurs modes de gestion des déchets, etc. Cette étude lui permettra d’engager un dialogue constructif avec des fournisseurs, d’autant que des cahiers des charges simpli-fiés y sont inclus. Et à terme, ces préconisations, agrémentés de conseils d’ordre organisa-tionnel, vont permettre à l’en-treprise de réduire d’au moins 90 % ses émissions de COV.

La société S.T. Dupont étant tenue de mettre ses activités dedégraissage en conformité avec la réglementation, le Cetim luipropose un ensemble de solutions qui vont lui permettre deréduire ses émissions de COV de 90 %.

S.T. Dupont

Briquets et stylos :dégraissage en règle

TRAVAIL DES MÉTAUX

l'atout cetimUn suivi

de projet, jusqu’à réception du matériel, incluant diagnostic adapté, validé par l’Ademe, et réalisation de tests de faisabilité sur ses propres moyens d’essais. Une indépendance complète vis-à-vis des fournisseurs.

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L'atout CetimLe Cetim fournit ses services et ses compétences tant pour le nettoyage et le dégraissage, que dans

les méthodes et les outils pour évaluer la contamination et la propreté des pièces mécaniques. Il appuie les entreprises dans la mise en place de leur démarche propreté : expertise, conseil, formation.

Danfoss Commercial Compressors a optimisé son activité de mesure de la propreté des pièces. L’industriel dispose aussi d’un outil plus performant pour garantir la qualité de son processus de lavage des pièces et de sa production.

À Trévoux dans l'Ain, Danfoss Commercial Compressors nettoie la

plupart des pièces entrant dans la fabrication des compresseurs, qu’elles soient usinées dans ses ateliers ou livrées par les fournisseurs. La raison ?« La moindre trace de résidus dans nos compresseurs risque de nuire à leur bon fonctionnement », explique Régis Poyet, responsable du service métrologie et mesure de l’usine.

Contrôle à réceptionPour aller plus loin, l'industriel a souhaité optimiser le processus de nettoyage et renforcer la maîtrise des mesures de la qualité. « Nous envisageons de recevoir certaines de nos pièces fabriquées

à l’extérieur déjà lavées, continue Régis Poyet. Il est donc impératif de contrôler, à réception, leur niveau de propreté. » L'industriel a également souhaité augmenter le nombre de personnes formées à ce type de mesure de la propreté afin d’accroître la réactivité des opérations notamment dans le cadre des nouveaux projets.

Laboratoire optimiséPour cela, les responsables de l’usine se sont tournés vers le Cetim. Après un audit effectué en juillet 2010, Danfoss Commercial Compressors a amélioré ses modes opératoires, installé des bacs de rétention pour éviter aux solvants de se répandre au sol, remis en état le système de ventilation et mis en place des

procédures de sécurité. Puis, les dix personnes du service qualité et méthodes, ont suivi une formation d’une journée sur la sécurité et les modes opératoires de mesure.La reprise en main sur ses contrôles donne aujourd'hui à l'entreprise des marges de manœuvre sur l’amélioration continue de son process, et offre ainsi aux équipes les moyens de concourir à l'amélioration combinée de la satisfaction client et de l'optimisation des coûts.« Aujourd’hui, nous contrôlons la propreté de toutes nos pièces par prélèvement aléatoire et nous allons pouvoir optimiser la fréquence de vidange de nos bains de lavage », se félicite Régis Poyet.

Danfoss Commercial Compressors

Améliorer la mesure de propreté des pièces

Contrôle

Raison sociale Danfoss Commercial

Compressors

Activité Fabricant de

compresseurs hermétiques pour la

réfrigération et pour la production d’air. L’usine

de Danfoss Commercial Compressors de Trévoux fait partie de la division

« Réfrigération et conditionnement

d’air » de Danfoss

C.A 390 millions d’euros

Effectif 600 personnes (France)

1 700 (Monde)

Notre CLieNt


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Usinage


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Le traitement des boues d'usinage constitue un problème récurrent pour les entreprises mécaniciennes. Pour y remédier, SFH a conçu des presses capables de les compacter. Les produits sont ensuite valorisés en fonderie ou en aciérie.

Raison sociale SFH

ActivitéSpécialiste de

l'hydraulique de puissance, SFH a développé une gamme de presses à

compacter les copeaux et les boues d’usinage. Elle propose des lignes

complètes de traitement de copeaux (essorage, broyage, compactage)

avec la regénération des liquides de coupe

C.A. 20104,5 millions d’Euro

Effectif30 personnes

Notre clieNt

SFH

compacter les boues d’usinage et les valoriser

Que faire des boues d’usinage ? La solution, SFH l’a pré-

sentée au salon « Industrie » qui s’est tenu à Lyon du 5 au 8 avril 2011. L'entreprise commercialise, en effet, une gamme de presses allant de 20 à 300 tonnes, capables de traiter ce type de boues. Les machines permettent aussi de réutiliser les fluides de coupe et de réduire ainsi la quantité d’effluents à traiter en externe. Quant aux boues, après compactage, elles peuvent devenir une matière première valorisable en aciérie. La gestion des déchets génère ainsi un gain financier au lieu d’entraîner une dépense.

Un co-développement SFH - Cetim« À la demande de nos clients, nous produisons depuis plusieurs années des machines pour revaloriser les liquides de coupe, explique Yves Marnas, p.d.-g de SFH. Nous avons voulu aller plus loin en compactant les boues elles-mêmes. »Concevoir cette presse a posé des problèmes complexes.

D’où un rapprochement avec le Cetim, qui travaille sur le traitement des boues d’usinage depuis une quinzaine années.« Nous voulions aboutir à une solution pérenne, mais nous avions besoin d’aide en matière de législation, d’écoconception, de communication, etc. », énumère Yves Marnas. L’association de SFH avec le Cetim s’est montrée efficace . Mise en place en avril 2010 sur la base d’une prestation éligible au crédit impôt-recherche complétée par un contrat de co-développement, elle a abouti à une machine fonctionnelle moins d’un an après. Au cours des études, deux brevets ont été pris par SFH. Principale avancée tech-nique, les boues considérées

auparavant comme non compactables peuvent désormais être compactées.

Des solutions adaptées « Nous mettons en place des essais avec différentes professions de la mécanique. Ce que nous proposons aujourd’hui, souligne Yves Marnas, c’est un ensemble d’éléments plutôt qu’une machine, afin que chaque client puisse disposer de la solution la plus apropriée à sa situation personnelle. »

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l'atout cetimAvec le co-développement, le Cetim s’engage aux côtés d’une PME pour l’aider à concevoir

et développer un produit innovant en rémunérant sa prestation sur des royalties perçues lors de la commercialisation du produit. Un partage des risques qui soulage la trésorerie de la PME pendant la phase de développement.

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Raison sociale : EDF GAZ de France Distribution

Activité :EDF GAZ de France Distribution est l'opérateur commun à EDF et Gaz de France. Il exploite et assure la maintenance du réseau, réalise la construction et l'entretien des ouvrages de distribution d'électricité, et gère les opérations de comptage

Notre clieNt

l'atout cetimLe Cetim

possède des compétences solides dans tous les domaines qui touchent à la protection des sols et à l’environnement. N’étant pas impliqué dans la dépollution, son impartialité est un gage de sérieux et une source d’économies pour les entreprises.

De fait, après étude, aucun des huit sites diagnostiqués n’a présenté de contamination no- table au regard de la régle-mentation applicable et des usages d’EDF Gaz de France Distribution Metz Lorraine. Du coup, aucune action particulière de réhabilitation n’a donc été nécessaire ! Une heureuse surprise qui a permis aussi de limiter le nombre d'analyses aux premiers mètres dès lors que ceux-ci se révélaient conformes. Une attitude qui ne semble pas être fréquente sur le juteux marché du diagnostic. Dans ce domaine, « j’ai particulièrement apprécié la transparence et l’indépen-dance du Cetim », continue Pascal Cauchin-Simon.Une satisfaction qui s’est aussitôt traduite dans les faits puisque l’entreprise a confié au Cetim le diagnostic de deux autres sites en 2007.Engagés dans une dé-

marche de certification ISO 14001, les respon-

sables d’EDF Gaz de France Distribution Metz Lorraine déci- dent de mener une réflexion sur les questions environ-nementales. Ils s’interrogent alors plus précisément sur les risques éventuels liés aux anciennes activités de stockage de transformateurs électriques sur un site de Moselle. « Au départ, dans une approche très sécuritaire, nous envisa-gions, tout simplement, de décaisser l’ensemble des anciennes zones de stockage de transformateurs sur un mètre de profondeur, et d’éliminer les terres suspectes par incinéra-

tion », explique Pascal Cauchin-Simon, responsable immobilier au sein d’EDF Gaz de France Distribution Metz Lorraine. Une solution qui aurait coûté plusieurs millions d’euros !

Investir sur le diagnostic… pour économiser sur le curatifMais pour s’assurer de la pertinence de la démarche, l’entreprise décide de demander au Cetim un diagnostic de sols. Cette action comprend une étude historique des terrains suspectés et une étude du milieu environnant pour connaître sa vulnérabilité. Et les résultats furent inattendus !

Avant de se lancer dans une éventuelle opération de réhabilitation des sols, EDF Gaz de France Distribution Metz Lorraine a préféré demander au Cetim de procéder à un véritable diagnostic. Un choix judicieux qui permit à l’entreprise de réaliser des économies substantielles.

EDF Gaz de France Distribution

De l'importance du diagnostic de sols

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Bourgeois L’écoconception levier de performance - … · Guy Babolat, le directeur de Bourgeois...

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