BOTALA MINDELE - poche.be · A l’heure où j’écris ces lignes, le Poche est blindé de...

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BOTALA MINDELERémi De Vos / Frédéric Dussenne Du mardi 12 septembre au samedi 14 octobre

ON THE ROAD… ARoda Fawaz / Eric De Staercke Du mardi 3 au dimanche 8 octobre

LES CHATOUILLES Andréa Bescond / Eric Métayer Du mardi 21 octobre au samedi 2 décembre

DÉLESTAGE David-Minor Ilunga / Roland Mahauden Du mardi 28 novembre au samedi 23 décembre

L’HERBE DE L’OUBLI Jean-Michel d’Hoop Du mardi 9 janvier au samedi 3 février

LA VEDETTE DU QUARTIERRiton Liebman / Jean-Michel Van den Eeyden Du mardi 20 février au samedi 10 mars

LE PRINTEMPS DES BARBARESJonas Lüscher / Xavier Lukomski Du mardi 6 au samedi 31 mars

LOVE AND MONEYDennis Kelly / Julien Rombaux Du mardi 10 avril au samedi 5 mai

CIRCUS ’68Claude Semal / Charlie Degotte Du vendredi 11 mai au samedi 16 juin

LE VILLAGE DE LA CONTESTATIONDu vendredi 11 mai au samedi 16 juin

17/18

Sur mon bureau, entre les restes des rêveries de la veille, les ronds laissés par 43 tasses de café et la bouteille de Barbancourt que m’a ramenée un pote haïtien, trainent les 8 versions de Délestage, revisitées par son auteur David Ilunga. Il est kinois, la ville qui vibre et je me demande comment il peut écrire dans ce bruit. C’est l’aube. Enfin il est 10 h. Et j’ai encore les yeux gros de la veille.

A l’heure où j’écris ces lignes, le Poche est blindé de Catalans, dont les chants révolutionnaires font trembler les murs. Avec Pas Pleurer, nous opérons une plongée dans la guerre d’Espagne ; No Pasaran ! de grand matin ; j’ai mal au crâne, mais j’aime bien.

Hier, j’étais avec le metteur en scène Jean-Michel D’Hoop qui voulait mon numéro de passeport pour aller voir un bout de répétition de L’herbe de l’oubli en Biélorussie et prendre la mesure d’une catastrophe nucléaire. Comme j’ai déménagé, le passeport je l’ai paumé. Faut que je le refasse vite fait parce que c’est l’époque des grands festivals de théâtre africains et caribéens ; et qu’on ne saurait prendre le pouls du monde le cul vissé sur sa chaise. Le Franquisme ne passera pas, hurle-t-on dans la salle. Je suis bien d’accord.

Tiens voilà Frédéric Dussenne qui passe, lui. Il nous pond un vrai vaudeville sur les blancs d’Afrique qui m’a bien fait marrer : Botala Mindele le dernier texte de Rémi De Vos ( Occident ) avec une grande distribution très alléchante ; et Julien Rombaux qui nous ramène un nouveau texte de Denis Kelly ( Orphelins ): Love and Money. Kelly parle du capitalisme comme Le Printemps des Barbares de Jonas Lüscher. Par ailleurs, on fêtera le retour des Chatouilles qu’Andréa Bescond et Eric Métayer ont mis en scène avec une comédienne de chez nous ; les reprises de « Riton et Roda ». Et, dans la joie et les explosions de bonheur, la mé-moire de mai 68 dont nous fêterons l’anniversaire avec un paquet de révolutionnaires.Avec le recul, il me semble que le Poche a édifié sa saison comme le faisaient les compagnons bâtisseurs du Moyen Age : sous la direction de porteurs de projets, des corps de métiers ultraqualifiés développent un art de travailler ensemble qui n’a pas fini de m’éblouir. Au Poche on fait donc le grand écart entre les cathédrales et les révolutions. On est un peu Don Camillo, un peu Peppone. On rit et on réfléchit, ce qui n’est pas antinomique. On vient avec ce qu’on est, on prend un peu de ce qu’il y a à table. Hic et nunc. Ici et maintenant. Comme à l’auberge espagnole…

Olivier Blin, directeur

Dramaturgie et mise en scène Frédéric Dussenne

Avec Pricilla Adade, Valérie Bauchau, Stéphane Bissot, Philippe Jeusette, Etienne Minoungou, Benoît Vandorslaer, Jérémie Zagba

Scénographie Vincent Bresmal

Costumes Romain Delhoux

Lumière Renaud Ceulemans

Vidéo Dimitri Petrovic & Maxime Jennes

Son David Defour

DU 12 SEPTEMBRE AU 14 OCTOBRECRÉATIONUne coproduction de L’acteur et l’écrit, du Théâtre de Poche, du Rideau de Bruxelles, du Théâtre de Liège, de l�’Atelier Théâtre Jean Vilar et du Théâtre des Célestins ( Lyon ). Avec le soutien du Théâtre des Osses ( Suisse ). Editions Solitaires intempestifs 2017.

C’est le soir. Il pleut. A Bruxelles ? Non, à Kinshasa…

Ruben et Mathilde ont invité Daniel et sa femme, Corine, à dîner. Ruben fait des affaires avec le gouvernement congolais. Daniel a un projet qui concerne le caoutchouc. Il espère que Ruben pourra lui faire rencontrer un puissant ministre, lui aussi invité. Mais le ministre n’est pas pressé, vu qu’il parle aux Chinois Entre Beckett ( En attendant Godot ) et Feydeau ( pour la comédie des apparences ), Botala Mindele finit par exploser à la face du spectateur qui – hurlant de rire – se demandera peut-être s’il ne doit pas pleurer…

Botala Mindele illustre la fascination de cet homme blanc qui se croyait sur le toit du monde pour cette Afrique – représentée ici par les deux domestiques noirs, Louise et Panthère, dont la sensualité électrique fait tourner la tête à toute la maison - qu’il n’est jamais parvenu à considérer comme un partenaire égal et qui n’a plus besoin de lui.

La vision que nous offre De Vos de la débandade occidentale, si elle est sans complaisance, est compensée par une humanité profonde qui ne condamne aucun personnage.

Frédéric Dussenne avait mis en scène un formidable Occident de Rémi De Vos avec ( déjà ) Valérie Bauchau et Philippe Jeusette. « Rémi De Vos est venu voir le spectacle à Bruxelles à plusieurs reprises. A l’issue d’une représentation, je lui ai demandé sur quoi il travaillait. Il m’a dit qu’il écrivait une pièce sur le Congo. Je lui ai lancé, comme une boutade, qu’il n’allait tout de même pas confier à une compagnie française une pièce sur notre ex colonie… Il m’a envoyé le texte. Et là, j’ai arrêté de plaisanter ».

BOTALA MINDELE ( Regarde l’Homme blanc )

DE RÉMI DE VOS

« Si notre regard enferme les autres dans leurs plus étroites appartenances ; notre regard aussi peut les en libérer » Amin Maalouf.

Au sens littéral, Roda est un homme du monde. D’origine libanaise, il est né au Maroc, il a grandi en Guinée, il a la nationalité belge et se revendique d’une gueule d’italien pour faciliter ses sorties en boîte. Ses racines, il leur court après sous toutes les latitudes mais elles lui filent sans cesse entre les doigts Immigré de la deuxième génération, c’est-à-dire, pour certains « plus vraiment comme eux », mais « pas encore tout à fait comme nous », Roda a le cul coincé entre quatre cultures au moins, entre un besoin d’émanci-pation et la nécessité d’être de quelque part.

Avec On the Road… A, il joue l’histoire de sa vie avec hu-mour et autodérision, incarnant à lui seul une vingtaine de personnages : ses potes Mohamed et Dorothée, un père fan-tasmé, un prof de religion islamique – une vraie terreur –, ses familles d’ici et d’ailleurs, Roda ne ressemble à personne et pourtant, chacun d’entre nous se reconnaîtra un peu en lui.

Roda livre une performance soufflante, sans temps mort, virevoltant entre les personnages tout en plongeant droit dans les yeux des spectateurs. Hilarant et touchant à la fois, Roda nous rappelle qu’on est toujours l’étranger de quelqu’un. Le Soir «««« Un moment éminemment jubilatoire. L’Echo Le comédien distille des punchlines taillées au scalpel et émotion subtilement dosée. Les rires fusent, l’émotion se déploie en nappes. C’est tendre et hilarant, fin, étincelant. La Libre

Vous avez fait de On The Road… A un formidable suc-cès. A la création, nous avions dû dédoubler le nombre de représentations. Pour recevoir votre demande nous reprendrons cette fois le spectacle dans une salle voisine, plus grande et sympa : le Centre Culturel d’Auderghem.

Mise en scène Eric De Staercke

Regard amical Angelo Bison et Cécile Delberghe

Lumières Fred Delhaye

AU CENTRE CULTUREL D’AUDERGHEM Bd. du Souverain 183, 1160 Auderghem

DU 3 AU 8 OCTOBRE

REPRISE

Lauréat des Prix de la critique du théâtre 2016

Une coproduction du Théâtre de Poche et du Théâtre Loyal du Trac, avec le soutien des Riches-Claires. En partenariat avec La Ligue des droits de l�’Homme

ON THE ROADDE ET AVEC RODA FAWAZ

LES CHATOUILLESOu la danse de la Colère

DE ANDRÉA BESCOND

Mise en scène Eric Métayer

Avec Fanny Dumont

Lumières Jean-Yves De Saint-Fuscien

Son Vincent Lustaud

DU 21 OCTOBRE AU 18 NOVEMBRE

A LA VÉNERIERue Gratès 3, 1170 Boitsfort

DU 20 NOVEMBRE AU 2 DÉCEMBRE

REPRISE

Il y a deux saisons, le Poche recevait Les Chatouilles; ce témoignage sur l’inceste qui réussissait la gageure d’être à la fois poignant et drôle. On sait combien Les Chatouilles y firent un succès public et d’estime. Le spectacle, depuis, a tourné dans les salles françaises les plus importantes, son interprète a reçu le Molière du meilleur seule en scène, et le film, réalisé par Andréa elle-même et Eric Métayer, est en cours de tournage.

Le spectacle est repris à Bruxelles pour une longue série, avec la comédienne belge Fanny Dumont dans le rôle d’Odette, mise en scène par Andréa Bescond et Eric Métayer.

Odette a 8 ans. Elle aime rire et dessiner. Elle fait confiance aux adultes. Pourquoi se méfierait-elle d’un ami de ses parents ? Pourquoi refuserait-elle de jouer aux « chatouilles » ?

Odette ne parle pas, elle ne croit pas qu’elle pourrait être crue. Pour qu’on la comprenne, elle danse. Face aux autres enfants, à ses parents, aux amis, aux flics, face à la justice, elle danse Le désir de vivre et de résilience entrainera Odette dans un jusqu’au-boutisme outrancier, rock n’ roll et souvent drôle. Car le spectacle, qui rassemble ici plus d’une vingtaine de personnages, nous fait passer salutairement du rire à l’émotion sincère. Ce qui est rare !

Juste, beau, optimiste : Un implacable rendez-vous avec l’émotion, l’élégance et la force de la nuance. Ça chamboule, ça fait sauter les verrous et goûter à la vie. La Libre Une standing ovation instinctive du public, merci et délivrance à la fois. Splendide ! RTBF Un spectacle captivant, drôle, bouleversant et révoltant. Forcément, ça réveille ! Le Soir

Une production en Belgique de La Charge du Rhinocéros

DELESTAGEDE ET AVEC DAVID-MINOR ILUNGA

Mise en scène Roland Mahauden

Scénographie Olivier Wiame

Lumières Xavier Lauwers

Son Marc Doutrepont

DU 28 NOVEMBRE AU 23 DÉCEMBRE

CRÉATION

« Oui, m’dame, à Kinshasa, la mort est un état civil qui nous colle à la peau et on s’en moque. Comme ces gamins qui jouent au football avec elle dans le quartier, pieds nus, en chevauchant des câbles électriques dénudés et béants au sol et on s’en moque ».

Un Congolais est arrêté en situation irrégulière à Bruxelles lors d’un contrôle policier, suspecté d’être un terroriste potentiel – on est au lendemain des attentats en Europe – il est interrogé par des policiers avec lesquels il partage une même passion pour l’Euro de foot et l’équipe nationale belge. Entre supporters il se croit naïvement tiré d’affaire, mais ce soir-là les Diables Rouges perdent le match contre le Pays de Galles et il est transféré en centre fermé…

Là, face à une avocate commise d’office et peu motivée, il parle de son pays… Avec en vrac : Papa Wemba, la Cour pénale de La Haye, les migrants, les chiottes collectives, les délestages en tous genres, le terrorisme, les casques bleus, le Dieu Coltan, la rumba des kalachs, le ndombolo-couper-décaler des élections libres et, bien sûr, l’article 15 de la constitution populaire : « débrouillez-vous »…

La création de Délestage s’inscrit bien dans le développement d’une coopération artistique entre des acteurs majeurs de Belgique et du Congo, dont le Théâtre de Poche est l’initiateur et le réceptacle depuis vingt ans. Délestage est une « kinoiserie » drôle, émouvante, interpellante, d’une sincérité troublante.

« Il y a quelque chose d’inquiétant dans l’humour de ce jeune auteur congolais, un peu comme le rire d’une hyène qui va passer à table » Roland Mahauden.

Une coproduction du Théâtre de Poche, du Tarmac �– scène internationale francophone (Paris), de la Charge du Rhinocéros, avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International, du Tarmac des Auteurs (Kinshasa) et de la Loterie Nationale.

Avec Léone François Janssens, Léa Le Fell, Héloïse Meire, Corentin Skwara et Benjamin Torrini

Vidéos Yoann Stehr

Musique Pierre Jacqmin

Scénographie Olivier Wiame

Marionnettes Ségolène Denis assistée de Monelle Van Gyzegem

Lumières Xavier Lauwers

DU 9 JANVIER AU 3 FÉVRIER

CRÉATION

Le 26 avril 1986, le cœur du réacteur numéro quatre de la centrale de Tchernobyl explose et prend feu, projetant un nuage de radioactivité dont on a retrouvé des traces dans toute l’Europe. Poussières, aérosols et gaz radioactifs ( dont le césium et l’iode ) sont projetés dans l’atmosphère. Le quatrième réacteur, nom de code « Abri », conserve toujours dans son ventre gainé de plomb et de béton armé, près de vingt tonnes de combustible nucléaire.

Tchernobyl, en Russe, se traduit absinthe, l’herbe de l’oubli…

Et trente ans après, quelles leçons retient-on de cette explosion ?

Composé à partir de la parole de survivants à la catastrophe, d’habitants proches de la zone d’exclusion en Biélorussie, de scientifiques actifs dans le dépistage de césium 137, de personnes ressources partisanes – ou non – du nucléaire qu’a rencontrés la compagnie Point Zéro ; L’herbe de l’oubli, s’inspire de la prise de témoignages réalisée à Tchernobyl par Svetlana Alexievitch, prix Nobel de Littérature 2015 ( La Supplication, éditions JC Lattès ).

L’utilisation des marionnettes au théâtre est la marque de fabrique de la compagnie Point Zéro ( Les Trois Vieilles et L’Ecole des Ventriloques de Jodorowsky, GunFactory… ), celle-ci apporte à L’herbe de l’oubli l’indispensable humanité et la poésie qui permettent de mettre le sujet à distance.

L’HERBE DE L’OUBLIPartition nucléaire pour acteurs et marionnettes

ECRITURE ET MISE EN SCÈNE JEAN-MICHEL D’HOOP

Une coproduction du Théâtre de Poche et de la Compagnie Point Zéro

Collaboration artistique à la mise en scène Jean-Michel Van den Eeyden

Lumières Xavier Lauwers

Scénographie Olivier Wiame

Création sonore Vincent Cahay

Collaboration vidéo Simon Delecosse

AU POCHE DU 20 AU 24 FÉVRIER

A LA VÉNERIERue Gratès 3, 1170 Boitsfort

DU 26 FÉVRIER AU 10 MARS

REPRISE

Riton Liebman est un concentré d’humour juif et belge qui fonctionne ( donc ) à l’autodérision. Sa quête du Graal, il l’entame à 13 ans en jouant dans Préparez vos Mouchoirs de Blier avec Dewaere et Depardieu. Son passage dans le lit de Carole Laure ( à poil ) pour les besoins du film le traumatise un peu et fait de lui la vedette des copains, du quartier, du milieu... Il quitte l’école, joue au Théâtre du Parc qu’il quitte en piquant des costumes, descend à Paris, fait des piges au Canard Enchaîné, joue des rôles d’ado, vit et sort avec des ados avec lesquels il partage des rêves de projets et de notoriété.

Et toujours, il y a Marcel Liebman, ce père brillant, envahissant, aimant qui l’accompagne et Bertrand Blier, l’autre père – artistique – que Riton cherche sans cesse à atteindre.

Avec son carnet de bord, Riton nous offre autant l’histoire d’un mec qui se prend les pieds dans les portes du paradis, que celle d’un enfant perdu dans un monde de faux-semblants.

Le pari est risqué. Ne parler que de lui. Mais qu’importe le sujet, seule compte la manière de l’aborder. Et cette manière, ce chic, cette sincérité, Riton Liebman les porte en lui et nous les offre avec courage et générosité. En étant lui-même, tout simplement. La Libre Belgique Il y a une sincérité, une distance, une résilience qui font de cette chute en vrille, de ce parcours du combattant, de cette mise à nu, une leçon de vie, pour tout le monde. L’Echo Difficile de cerner ce qui nous aimante à cette Vedette du quartier. Seule certitude : on a déjà envie d’être au prochain épisode. C’est bon signe ! Le Soir «««

LA VEDETTE DU QUARTIERDE ET AVEC RITON LIEBMAN

Une coproduction du Théâtre de Poche et du Théâtre de l�’Ancre

Mise en scène Xavier Lukomski

Avec Pierre Sartenaer

Lumières Xavier Lauwers

Son Marc Doutrepont

DU 6 AU 31 MARS

CRÉATION

Imaginez le Thousand and One Night Resort, un cinq étoiles fait de tentes climatisées au milieu du désert tunisien dans lequel de talentueux traders londoniens se mettent en scène à l’occasion d’un mariage ( qu’il aurait été trop banal d’organiser à Londres ou ailleurs en Angleterre ). Et imaginez que la crise bancaire engendrée par la faillite-surprise du géant Lehman Brothers n’ait été qu’un léger avant-goût d’une débâcle financière généralisée plus violente encore…

L’Angleterre est en faillite. Sa monnaie est brutalement dévaluée. Du jour au lendemain, les cartes de crédit en livres sterling ne sont plus que de petits bouts de plastique sans utilité.

Pour les jeunes loups de la finance anglaise, le réveil au lendemain de la fête est brutal. En panique, Ils perdent toute retenue : du maître-nageur aux dromadaires, nul n’échappe à leur folie destructrice Et la clientèle jet-set va se transformer en une horde de barbares déboussolés

Conte philosophique drolatique, spectacle sur le capita-lisme anthropophage mais également joyeuse comédie de mœurs, Le Printemps des Barbares est avant tout une formidable satire de notre époque.

LE PRINTEMPSDES BARBARESDE JONAS LÜSCHER

Une coproduction du Théâtre de Poche et du Théâtre des 2 Eaux

D’après « Le Printemps des Barbares » de Jonas Lüscher traduit par Tatjana Marwinski aux Editions Autrement

Mise en scène Julien Rombaux

Avec Sarah Espour, Gwendoline Gauthier, Sarah Lefèvre, Magali Pinglaut, Cédric Coomans et Philippe Grand’Henry

Lumières Xavier Lauwers

Scénographie Estelle Rullier

DU 10 AVRIL AU 5 MAI

CRÉATION

Une pièce qui commence par une déclaration d’amour et qui finit en créances douteuses…

Et si nous nous laissions aller aux joies du consumérisme, si on ouvrait les vannes, si rien ne nous retenait, ni notre éducation, ni notre morale, ni nos valeurs ? Quels fous furieux, quels barbares pourrions-nous devenir ?

C’est à ce jeu que s’est livré Dennis Kelly – l’auteur anglais probablement le plus punchy de sa génération – en nous offrant une galerie de personnages endoctrinés par le besoin supérieur d’avoir, de posséder Un jeune gauchiste virant sa cuti pour devenir le pire des traders, des parents profanateurs de tombes par la force des choses, une idéaliste devenant une toquée de l’achat compulsif, …

Mais qu’on ne s’y trompe pas, Kelly ( auquel on doit le formidable Orphelins créé au Poche il y a trois ans ) nous livre ici moins une pièce sur l’argent que sur la recherche effrénée du bonheur. Money and Love, Love and Money.

Un spectacle où l’on ose rire de nos excès.

Un brulot contemporain, et la meilleure pièce que vous êtes susceptibles de voir sur la dette. Chicago Tribune Un regard neuf sur la nature destructive du matérialisme. The Independant Une des meilleures nouvelles pièces de l’année... Un dramaturge béni questionnant ici fondamentalement la société dans laquelle nous vivons. Daily Telegraph

( A Léonard, 13 ans, qui veut que je remplace ma vieille Volvo par une Ferrari. )

LOVE AND MONEYDE DENNIS KELLY

L’�Arche Editeur est éditeur et agent théâtral du texte représenté

Une coproduction du Théâtre de Poche, du Théâtre de l’Ancre et de la Maison de la Culture de Tournai

Avec le soutien du ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Service du Théâtre ( CAPT )

Mise en scène Charlie Degotte

Avec Claude Semal et François Sikivie

DU 11 MAI AU 16 JUIN

Sous chapiteau

CRÉATION

Un cabaret burlesque et enragé sur le mythique printemps des barricades. Une mise en scène de Charlie Degotte pour deux acteurs protéiformes entourés d’un collectif de créateurs. Ils réinventent pour nous les pavés et la plage, les CRS et les manifs, les slogans d’anthologie et les lacrymos, la poésie des affiches en sérigraphie et l’accordéon des usines en grève.

Un spectacle-reportage à travers ce joli mois de mai 1968 qui fut à la fois, en France, le plus grand mouvement social de l’après-guerre, avec ses dix millions de grévistes, et le creuset de toutes les contestations de la fin du XXème siècle : féminisme, écologie, anticapitalisme, mouvement anti-guerre, critique de la famille patriarcale, éducation antiautoritaire, libération de la parole, autogestion...

Deux mois pour refaire le monde. Jusqu’à ce paradoxal premier bilan : les grévistes arracheront la semaine de 40 heures et de fortes augmentations salariales ( + 35% pour le SMIG ), mais De Gaulle triomphera aux élections législatives du 30 juin.

Et pendant ce temps, en Belgique...

CIRCUS ’68DE ET AVEC CLAUDE SEMAL ET FRANÇOIS SIKIVIE

Avec la complicité d�un collectif de créateurs ( dont Guillaume Istace à la création sonore )

Une coproduction du Théâtre de Poche et du Théâtre du Chien Ecrasé

© Marc Riboud/Magnum Photos

DU VENDREDI 11 MAI AU SAMEDI 16 JUIN

Pour prendre le pouls du monde :

Dans le cadre du 50ème anniversaire de mai 68, le Théâtre de Poche ouvre son Village de la Contestation. On y entendra des philosophes, des témoins d’ici et d’ailleurs, de la musique, du punk et de la clarinette, du théâtre adulte et jeune public, la parole mêlée des anciens combattants et des résistants d’aujourd’hui On y verra des expos, du cinoche ; on tentera des plateaux libres où viendront s’exprimer les artistes qui le souhaitent. On essaiera d’être la mémoire des révolutions passées et de comprendre les manifestions de la décennie.

Le Village de la Contestation est un festival où l’on viendra comme cela, au débotté parce qu’il s’y passe toujours quelque chose, parce qu’il y aura toujours quelqu’un avec qui causer… Deux chapiteaux seront installés autour du théâtre, il y aura des arbres à palabres et des tonnelles sous les sapins. On n’occultera pas la part de romanesque que confère le temps qui passe aux révolutions ( et en particulier à mai 68 ), mais en n’oubliant pas que les acquis sociaux et culturels y ont été gagnés face à une répression policière ou militaire extrêmement violente.

D’ores et déjà au programme : Vernon Subutex de Virginies Despentes avec Kris Dane au rock ( mis en scène par René Georges ), Don Quichotte de Cervantes un spectacle musical et familial ( mis en scène par Eric De  Staerke ), La Disparition des Lucioles du collectif liégeois Darpa, Didier Super, Uman, Les Royales Marionnettes ….

LE VILLAGE DE LA CONTESTATION

En partenariat avec Bruxelles Laïque, Amnesty International et l’Echevinat de la Culture de la Ville de Bruxelles

Le Poche sort du Bois…

Au Poche, on a décidé d’aller vers… De faire la route avec une série de compagnons. D’ici et d’ailleurs. En Afrique, en France – notamment à Paris et Avignon – dans l’ensemble de la Wallonie…

Ainsi, dans un souci de nourrir le travail de coopé-ration artistique développé par notre administrateur Roland Mahauden en RDC depuis une vingtaine d’an-nées, le Poche crée cette saison Délestage, le formi-dable texte d’un jeune auteur congolais David Ilunga. Délestage verra le jour à Kinshasa, au Tarmac des Auteurs, avant d’entreprendre une tournée africaine. Il sera présenté ensuite au Poche et au Tarmac, ce très important théâtre de l’est parisien engagé et révéla-teur de dizaines d’artistes et de spectacles essentiels de la Francophonie non française.

Ainsi, nous créerons en juillet 2017 au festival d’Avi-gnon un ELDORADOME avec nos potes du théâtre de l’Ancre. Une vraie salle dans laquelle nous jouerons

HORS LES MURS

On the Road… A de Roda Fawaz, mais également six spectacles de compagnies et théâtres de Fédération Wallonie Bruxelles. On y retrouvera notamment le Théâtre de l’Ancre avec La Route du Levant de Dominique Ziegler; le Théâtre de la Guimbarde avec Sank ou la patience des morts d’Aristide Tarnagda ; l’association Bande de Canailles ! avec Morgane en concert de Morgane Raoux ; Eno Krojanker et Hervé Piron avec C’est toujours un peu dangereux de s’atta-cher à qui que ce soit ; et le Théâtre National avec La Convivialité.

Ainsi, nous tournerons à Bruxelles et en Wallonie, nombre de nos dernières créations : On the Road… A de Roda Fawaz, Pas pleurer de Lydie Salvayre, Quartier 3, Destruction totale de Jennifer Haley et notamment à Tournai, Arlon, Nivelles, Verviers, Braine-L’Alleud, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Flémalle, Liège, Eghezée, Gembloux, Bastogne, Charleroi, La Louvière et bien d’autres villes encore.

Last but not least, nous bâtissons des ponts avec la Vénerie, le Centre Culturel de Watermael-Boitsfort, qui accueille les reprises des Chatouilles et de la Vedette du Quartier, afin que nous puissions consacrer notre scène à la création de nouveaux spectacles. La Vénerie est solaire, le parking est aisé, le bar est sym-pa… La Vénerie, ce sont surtout des potes avec les-quels nous aimons refaire le monde Rejoignez-nous.

Voilà, le Poche fait son Kerouac et taille la route…

UNE FORMULE SIMPLE ET NON NOMINATIVEUn accès à 9, 6 ou 4 spectacles au choix parmi les 9 propositions Une affiche du spectacle offerte à chacune de vos visitesLa possibilité de réserver vos places quand vous le désirez dans la limite des places disponibles

Nouveau ! L’ABO PREM’S� Une formule économique qui vous permet d’assister au spectacle la première semaine des représentations et de bénéficier d’un tarif encore plus avantageux. Pour les avant-gardistes, les aventuriers, ceux qui ont le swag.

+ de 26 ans ( prix plein : 20 € ) L’ABO L’ABO PREM’S

9 spectacles 126 € (14 €/pl) 96 € (10,67 €/pl)

6 spectacles 96 € (16 €/pl) 72 € (12 €/pl)

4 spectacles 72 € (18 €/pl) 52 € (13 €/pl)

– de 26 ans ( prix plein : 12 € ) L’ABO L’ABO PREM’S

9 spectacles 54 € (6 €/pl) 48 € (5,33 €/pl)

6 spectacles 48 € (8 €/pl) 40 € (6,67 €/pl)

4 spectacles 40 € (10 €/pl) 34 € (8,50 €/pl)

ABONNEMENT

Senior ( prix plein : 17 € ) L’ABO L’ABO PREM’S

9 spectacles 99 € (11 €/pl) 78 € (8,67 €/pl)

6 spectacles 78 € (13 €/pl) 60 € (10 €/pl)

4 spectacles 60 € (15 €/pl) 45 € (11,25 €/pl)

Miam ! LE PASS CONFORT4 places de théâtre + 4 repas = 110 €

� En partenariat avec notre voisin

La Brasserie de la Patinoire ( 02/649.70.02 )

Du mardi au samedi de 18h à 23h, boissons non comprises, 3 plats au choix.

LE POCHE SUR UN PLATEAU… DE FROMAGEOn se tape l’incruste dans votre salon, poussez les meubles, on arrive…Que diriez-vous d’une présentation conviviale de la saison rien que pour vous et vos amis, autour d’un plateau de fromage ? Décidez d’une date et d’un lieu ; Invitez entre 10 et 20 de vos amis ; Nous amenons le fromage, vous prévoyez le vin ; et nous tentons de faire de vous nos abonnés.

Plus d’infos sur poche.be ou en nous passant un petit coup de fil…

HORAIRES :

Spectacle à 20h30 – Bar et guichet accessibles à partir de 19h30Relâche les dimanches et lundis – Matinées scolaires les jeudis à 14h30

Représentations ponctuelles les samedis et dimanches après-midi

Illustrations Olivier Wiame – © Yves Kerstius et Marc Riboud / Magnum « Jamais je n’hésiterai à lever le point/mai 68 » – illustration Dôme Christian François