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Poster 1 10 ème journée romande de neuropsychologie communications affichées Hôpitaux Universitaires de Genève Auditoire Marcel Jenny Genève, le 4 octobre 2012 Comité d’organisation Frédéric ASSAL, MD, Responsable de l'unité de Neuropsychologie Marie-Dominique MARTORY, Logopédiste, Psychologue responsable de l'unité de neuropsychologie Alan PEGNA, Professeur, Neuropsychologue Arnaud SAJ, Neuropsychologue, Maître-Assistant

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Poster 1

10ème journée romande de neuropsychologie

communications affichées

Hôpitaux Universitaires de Genève Auditoire Marcel Jenny

Genève, le 4 octobre 2012 Comité d’organisation Frédéric ASSAL, MD, Responsable de l'unité de Neuropsychologie

Marie-Dominique MARTORY, Logopédiste, Psychologue responsable de l'unité de neuropsychologie

Alan PEGNA, Professeur, Neuropsychologue

Arnaud SAJ, Neuropsychologue, Maître-Assistant

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Poster 1

Amélioration significative des paramètres psychophysiologiques du stress chez les proches de patients Alzheimer suite à une prise en charge cognitivo-comportementale. Tatiana Aboulafia-Brakha1, Fernanda Gouveia Paulino2, Deborah Suchecki3

1Hopitaux Universitaires de Genève, Service de Neurologie et de Neurorééducation, 2Pontifícia Universidade Católica de São Paulo 3Universidade Federal de São Paulo Auteur correspondant : Tatiana Aboulafia Brakha, [email protected] Mots clés Proche-aidant, Stress, Cortisol, Maladie d’Alzheimer Introduction Les proches de patients souffrant de démence rapportent fréquemment des hauts niveaux de stress et présentent souvent des symptômes dépressifs. Les routines stressantes peuvent bouleverser les réponses de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et provoquer une augmentation de la libération de cortisol, avec un retentissement négatif sur la santé générale. Notre étude a eu pour but de vérifier les effets d’une intervention cognitivo-comportementale (TCC) en groupe sur les paramètres psychométriques et neuroendocriniens de stress chez les proches de patients Alzheimer. Matériel et méthodes Participants : Trente-deux proches de patients présentant une maladie d’Alzheimer modérée à sévère ont été divisés aléatoirement en deux groupes : Groupe 1: TCC, Groupe 2 : Intervention contrôle (psychoéducation). Des mesures psychométriques (Zarit, PSS, BDI, IDATE-E, PFEFFER) et psychophysiologiques (cortisol plasmatique et cortisol salivaire) ont été relevées une semaine avant le début de l’intervention (T1) et une semaine après l’intervention (T2). Traitement statistique : ANOVA pour mesures répétées à deux facteurs. Résultats Le groupe de patients ayant bénéficié de l’intervention TCC a montré une diminution significative des taux de cortisol salivaire (dans le sens attendu) en T2 par rapport à T1 alors qu’aucun changement significatif a été observé dans le groupe contrôle. Dans les deux groupes, aucune différence significative n’a été observée au niveau des mesures psychométriques. Discussion - conclusion Les résultats indiquent que la TCC peut être bénéfique pour améliorer certains paramètres psychophysiologiques du stress chez les proches-aidants de patients Alzheimer. Par ailleurs, l’absence d’effets significatifs au niveau de l’évaluation psychométrique, contrastant avec les effets obtenus au niveau physiologique, peut évoquer un choix inadapté des questionnaires.

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Poster 2

Prévalence des déficits, des prédicteurs de la lecture dans les troubles spécifiques du langage oral à 5 ans Laura Alaria1, Edouard Gentaz1, Liliane Sprenger-Charolles2

1Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université de Genève, Suisse. 2Laboratoire de Psychologie Cognitive (UMR CNRS 7290), Aix-Marseille Universités, Marseille. Auteur correspondant : Laura Alaria, [email protected] Mots clés Trouble Spécifique du Langage Oral, prédicteurs de la lecture, prévalence et risque de dyslexie. Introduction La présente étude vise à établir de nouvelles données francophones sur les prédicteurs du déficit de lecture chez les enfants avec Trouble Spécifique du Langage Oral (TSLO) et sur la proportion de ces enfants qui sont à risque de développer une dyslexie. Matériel et méthodes Une série de tests a mesuré, en sus des critères classiques du TSLO, les capacités de segmentation phonémique avec contrôle syllabique, de discrimination phonémique, de compréhension morpho-syntaxique, de dénomination sérielle rapide et de connaissance du son des lettres chez une population de 13 enfants présentant un trouble spécifique du langage oral et scolarisés en grande section de maternelle. Il s’agit d’épreuves reliées aux futures habiletés de lecture. Deux épreuves originales ont été créées spécialement, celles de discrimination phonémique et de compréhension morpho-syntaxique. Les résultats ont été comparés pour l’ensemble des tests à ceux d’une population de 82 enfants ayant un développement langagier typique et de même niveau scolaire. Résultats La comparaison des habiletés reliées à la lecture avant l’apprentissage explicite du langage écrit chez des enfants TSLO et chez des enfants sans trouble montre des différences significatives (et 92% des TSLO présentent un déficit.) Discussion - conclusion Ces résultats montrent l'importance de mettre en place des études longitudinales sur le développement de la littératie au sein de cohortes d'enfants TSLO francophones. Ce type d'étude pourrait aider les professionnels à proposer une remédiation davantage efficace qui limiterait leurs difficultés à l'écrit d'une part et d'autre part de comprendre mieux les liens forts et complexes entre les capacités de langage oral et la littératie.

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Poster 3

Prise en charge cognitivo-comportementale d’un syndrome cérébelleux Christelle Aubert 1, Nicolas Ruffieux1, Titus Bihl1, Florence Walther1, Annick Zappalà1, Françoise Colombo1. 1HFR Fribourg-Hôpital cantonal, 1708 Fribourg Auteur correspondant : Françoise Colombo, [email protected] Mots clés Comportement, cervelet, adolescent, troubles cognitifs, thérapie. Introduction En 1998, Schmahmann1 définit le syndrome cognitivo-affectif cérébelleux, démontrant ainsi le rôle du cervelet dans la régulation du comportement, des fonctions cognitives et des émotions. Toutefois, le rôle du cervelet dans les fonctions cognitives et émotionnelles reste aujourd’hui partiellement élucidé. Cas clinique A la lumière de ces connaissances, se pose la question de la prise en charge des patients présentant un syndrome cognitivo-affectif cérébelleux. Pour illustrer ce questionnement, nous présentons le cas de S.C., 16 ans, victime d’une hémorragie bilatérale du cervelet sur malformation artério-veineuse. D’abord pris en charge au centre de réhabilitation neuropédiatrique d’Affoltern am Albis, S.C. est admis dans le service de neuroréhabilitation de l’HFR Fribourg-Hôpital cantonal 9 mois après son accident cérébral. Il présente d’importants signes moteurs cérébelleux et des troubles majeurs du comportement (agressivité verbale et physique, désinhibition). L’examen neuropsychologique met en évidence un dysfonctionnement exécutif sévère, des troubles attentionnels, une atteinte de la mémoire verbale, de légers troubles langagiers, une dysarthrie et une dysgraphie. Une prise en charge multidisciplinaire intensive est organisée avec comme référence thérapeutique une approche cognitivo-comportementale. Discussion - conclusion Après 2 mois de prise en charge intensive à l’HFR Fribourg-Hôpital cantonal, S.C. montre une amélioration significative du comportement et du fonctionnement cognitif malgré la persistance d’un ralentissement grapho-moteur et d’une légère désinhibition. A sa sortie de l’hôpital, une réintégration scolaire et un suivi neuropsychologique sont organisés.

1 Schmahmann J.D. & Sherman J.C. The cerebellar cognitive affective syndrome. Brain 1998; 121 : 561-579.

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Poster 4

Spatial memory abilities in amnesia Pamela Banta Lavenex1,2, Titus Bihl3, Françoise Colombo3, Farfalla Ribordy2, Pierre Lavenex1,2

1Laboratory for Experimental Research on Behavior, Institute of Psychology, University of Lausanne, 1015 Lausanne, Switzerland 2Laboratory of Brain and Cognitive Development, Department of Medicine, and Fribourg Center for Cognition, University of Fribourg, 1700 Fribourg, Switzerland 3Neurorehabilitation Unit, Fribourg Hospital, 1700 Fribourg, Switzerland Corresponding author: Pamela Banta Lavenex, [email protected] Keywords Amnesia, Memory, Episodic, Spatial, Allocentric Introduction Studies of human spatial memory typically rely on virtual reality, or paper and pencil tasks, making their results difficult to relate to everyday life problems. Here, we report the spatial memory abilities of a 34-year-old female amnesic patient (SB) with bilateral hippocampal atrophy, in a real environment. Materials and Methods We tested SB’s ability to find goal locations in an open-field environment, with access to all sensory information normally available in the real world. In condition 1), local visual cues marked the goal locations, so that SB could use both local and spatial information to discriminate these locations. In condition 2), no local visual cues marked the goal locations, so that SB had to rely on an allocentric spatial representation of the environment to discriminate these locations. In condition 3), SB was tested with different goal colors, instead of locations. In condition 2 and 3, SB was tested one time performing a distracting memory task during the intertrial interval, and one time without. Results SB’s memory performance was worse than that of age-matched control women in all three conditions, when she had to perform a distracting task. In contrast, without interference, SB’s performance differed from that of controls only in the allocentric spatial memory condition. Nevertheless, SB exhibited some preservation of spatial memory function in this condition. Discussion We discuss the role of the hippocampal formation in the processing of allocentric spatial memory, a fundamental component of human episodic memory.

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Poster 5

Quelle place pour les tests de validation de symptômes dans l’examen neuropsychologique ? Anne Bellmann1 et toute l’équipe de neuropsychologie de la CRR

1Unité de Neuropsychologie, Clinique romande de réadaptation SUVACARE, Sion Auteur correspondant : Anne Bellmann. [email protected] Mots clés Examen neuropsychologique, TCC, validation de symptômes, simulation Introduction Evaluer la validité d’un résultat déficitaire est la mission de chaque neuropsychologue. Une nouvelle génération de tests de validation de symptômes (TVS), destinés à ‘piéger’ les patients ne fournissant pas l’effort attendu a été développée ces dernières années. Cette étude vise à répondre aux questions suivantes : 1) Les TVS sont-ils nécessaires pour détecter une insuffisance d’effort ? 2) Quels sont les résultats au TOMM chez une population de TCC légers et sévères? 3) Quels sont les atouts et limites du TOMM ? Matériel et méthodes Population : 95 TCC, 65 légers, 30 sévères. Etude en double aveugle: 1) bilan neuropsychologique avec évaluation clinique du degré de validité des résultats 2) résultat au ‘Test of Memory Malingering’ (TOMM). Résultats Chez les TCC légers, l’évaluation clinique détecte 32% de performances invalides, le TOMM 27%. Les résultats correspondant à un ‘effort insuffisant’ sont associés à la présence de troubles psychiatriques et à un long délai entre le TCC et l’investigation. Chez les TCC sévères, l’évaluation clinique détecte 18,5% de performances invalides, le TOMM 22%. Le résultat au TOMM n’est pas corrélé au déficit mnésique. Discussion - conclusion Une évaluation neuropsychologique ne se résume pas à un compte-rendu de résultats, mais doit comporter une analyse critique argumentée. Ainsi menée, elle peut détecter les discordances, même sans l’appui de TVS. Le TOMM est utile pour quantifier l’insuffisance d’effort, même chez des TCC sévères. Les TVS restent des outils au service du neuropsychologue et non les seuls garants d’une évaluation critique.

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Poster 6

Excitabilité corticale (TMS) et « State Dependency » (dépression/attention/vieillissement) Lysianne Beynel1,2, Alan Chauvin1, Nathalie Guyader3, Sylvain Harquel1, Christian Marendaz1

1 Laboratoire de Psychologie et de NeuroCognition (LPNC), UPMF-CNRS, Grenoble. 2 Pôle Neurologie et Psychiatrie, CHU, Grenoble. 3 Grenoble Image Parole Signal Automatique (GIPSA-lab), UJF-CNRS, Grenoble. Mots clés Dépression sévère résistante, Stimulation Magnétique Transcrânienne (TMS), Neurotransmission GABA/glutamatergique, State Dependency. Introduction La dépression sera en 2020 la deuxième cause d’handicap au monde (OMS). Avancer en compréhension dans cette pathologie et sa thérapeutique nécessite de trouver des marqueurs biologiques du trouble. La littérature suggère un déficit d’inhibition GABAergique. Mais le patient en dépression sévère résistante est souvent âgé et dans un ‘certain état cognitif’. Nous nous sommes intéressés ici à l’impact de ces facteurs sur l’inhibition GABAergique. Matériel et méthodes La bobine TMS cible au niveau du cortex moteur un muscle intrinsèque de la main ; la réponse recueillie est le PEM du muscle visé. Différentes stimulations TMS sont réalisées, dont deux d’intérêt où deux impulsions consécutives (l’une infraliminale, l’autre supraliminale) sont séparées par un intervalle de temps (ISI) variable. Un ISI bref (2 ms) provoque une inhibition intracorticale relayée par la neurotransmission GABAergique ; un ISI long (15 ms), une facilitation intracorticale relayée par la neurotransmission glutamatergique. Ces mesures ont été réalisées chez des dépressifs, des personnes jeunes réalisant une tâche cognitive attentionnelle (vs. état de repos) et des séniors (vs. jeunes). Résultats La dépression, l’âge et la charge cognitive diminuent l’inhibition intracorticale et affectent donc, chacun, l’activité GABAergique. Discussion - conclusion La littérature recense souvent un déficit d’inhibition GABAergique dans la dépression. Mais comme nous le voyons ici, l’activité GABAergique est également modulée par l’état cognitif et l’âge des sujets. Suggérer l’inhibition GABAergique comme possible biomarqueur de la dépression requiert de mieux contrôler des facteurs potentiellement confondants comme l’âge ou l’état cognitif des patients.

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Poster 7

Prise en charge de la colère et de l’agressivité chez un patient ayant souffert d’un traumatisme crânio-cérébral sévère Mathilde Bostelmann1, Radek Ptak2, Tatiana Aboulafia-Brakha1,2

1Hopitaux Universitaires de Genève, Service de Neurologie, Unité de Neuropsychologie 2Hopitaux Universitaires de Genève, Service de Neurorééducation Auteur correspondant : Mathide Bostelmann [email protected] Mots clés Ttraumatisme crânio-cérébral, troubles comportementaux, thérapie cognitivo-comportementale. Introduction Outre les troubles sensitivomoteurs et/ou cognitifs objectivés à la suite d’un traumatisme crânio-cérébral (TCC), des troubles comportementaux, tels que la colère et l’agressivité sont fréquemment rapportés par les victimes elles-mêmes, ainsi que par leur entourage. L’objectif de cette étude de cas a été de vérifier l’efficacité d’une prise en charge cognitivo-comportementale sur les mesures d’auto-évaluation de la colère et de l’agressivité auprès d’un patient ayant souffert d’un TCC sévère. Matériel et méthodes Sujet : patient âgé de 45 ans, trois mois après le TCC, se plaignant de difficultés à réguler la colère. Intervention : programme individuel de huit semaines, à raison d’une séance hebdomadaire, axé sur a) l’auto-observation, b) des stratégies de régulation émotionnelle c) la restructuration cognitive, d) des stratégies de prévention. Evaluation : notre mesure principale d’intérêt a été le questionnaire d’agressivité AQ-12, administré avant l’intervention, juste après la fin du programme et à distance de deux mois. Nous avons également évalué la fréquence des épisodes de colère et leur intensité par le biais d’un journal. Résultats Les résultats principaux de l’étude montrent une baisse de l’agressivité perçue par le patient à la fin du programme, avec un maintien des résultats après deux mois. Nous avons également observé une nette diminution de la fréquence et intensité des épisodes agressifs. Discussion - conclusion Ces résultats suggèrent la possibilité et l’utilité de prendre en charge les troubles du comportement en phase aigue. Cependant, nous ne pouvons pas exclure l’implication/la contribution des phénomènes de récupération spontanée.

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Poster 8

Intégration sensorielle dans la perception de la verticale : le cas des patients cérébro-lésés. Bérenger Braem1,2,3, Jacques Honoré1,4,5, Marc Rousseaux1,2, Yann Coello1,3 Arnaud Saj 6,7

1 Univ. Lille Nord de France, Lille, France 2 Service de Rééducation Neurologique, CHRU, Lille, France 3 UDL3, Labo. URECA, Lille, France 4 UDSL, Labo. Neurosciences fonctionnelles et pathologies, Lille, France 5 CNRS, Lille, France 6 Neurology and Imaging of Cognition Laboratory, University of Geneva, Switzerland 7 Department of neurology, University hospital of Geneva, Switzerland Auteur correspondant : Bérenger Braem, [email protected] Mots-clés Négligence spatiale, Verticale subjective, Visuelle, Haptique, Intégration Sensorielle. Introduction En l’absence de contexte visuel, l’ajustement d’une barre à la verticale se fait sur la base d’information vestibulaires et somesthésiques. En mode haptique, le rôle des informations somesthésiques serait renforcé. En position couchée, le rôle des informations vestibulaires serait moindre. Dans ce travail, un modèle bayésien d’intégration multi-sensorielle (Ernst et Banks, 2002) a été appliqué à l’étude de la verticale subjective chez des patients cérébro-lésés droits. Méthodes Dix-huit patients cérébro-lésés, avec ou sans négligence spatiale, et huit contrôles sains devaient, en position assise ou allongée, placer une barre verticalement dans les modes visuel, haptique et visuo-haptique. Les poids relatifs des informations disponibles (PR) dans les modes haptique et visuel, calculés à partir des variabilités des ajustements unimodaux, servaient au calcul de prédictions pour la verticale subjective visuo-haptique. Résultats Chez les contrôles sains, le PR du mode visuel était plus élevé (91% en moyenne) que chez les patients (65%). Ce PR était plus faible que le PR du mode haptique chez cinq patients en position assise et sept en position couchée. Les valeurs prédites était fortement corrélées aux valeurs observées chez les contrôles, mais également chez les patients, assis ou couchés, et quel que soit le poids relatif des informations disponibles en mode visuel. Discussion Le poids relatif des informations vestibulaires et somesthésiques variait en fonction de la présence de troubles neurologiques. Cependant, le modèle bayésien d’intégration restait valide chez les patients, qui paraissaient donc conserver certaines capacités d’intégration des informations vestibulaires et somesthésiques pour estimer la verticale.

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Poster 9

Traitement de l’héminégligence : la contrainte pour diminuer le déséquilibre interhémisphérique Emilie Byland1, Gérard Wicky1, Myriam de Ieso 2, Anne Bellmann Thiran1, Veronica Castillo Cruz1

1Service de réadaptation neurologique, unité de neuropsychologique, Clinique Romande de Réadaptation SUVA-Care, Sion 2Service d’ergothérapie, Clinique Romande de Réadaptation SUVA-Care, Sion Auteur correspondant : Emilie Byland, [email protected] Mots clés (Arial 12 gras) Héminégligence, compétition inter-hémisphérique, thérapie par la contrainte, déplacements. Introduction La présence d’une héminégligence gauche est prédictrice d’une plus faible récupération fonctionnelle (Katz et al., 1999). Diverses approches de réhabilitation sont communément utilisées, sans consensus quant à leur efficacité (Bowen & Lincoln, 2007). En se basant sur le modèle de compétition interhémisphérique (Kinsbourne, 1970), nous proposons une approche « bottom-up », visant à diminuer les stimulations provenant de l’hémi-espace droit, permettant, d’une part, de rétablir la balance interhémisphérique et, d’autre part, de contraindre le patient à orienter son attention vers la gauche. Une mesure du gain fonctionnel est réalisée. Matériel et méthodes Chez un patient présentant une héminégligence gauche multimodale massive post-AVC, nous avons fabriqué un « cache » (casquette avec un tissu cousu sur le côté droit de la visière), amputant le champ visuel de 55°. Comme mesure du gain fonctionnel, le nombre d’obstacles heurtés sur la gauche et la trajectoire lors des déplacements en chaise roulante sont calculés. Résultats Lors des déplacements en chaise, le port du cache permet de diminuer le nombre de heurt d’obstacles à G et de maintenir une trajectoire rectiligne. Après un mois de port du cache, le patient se déplace de façon autonome au sein de son lieu de vie actuel. Discussion - conclusion Le port d’un cache, en diminuant le nombre d’informations en provenance de l’hémi-espace droit, a permis de diminuer le déséquilibre interhémisphérique et d’améliorer les symptômes de l’héminégligence avec pour conséquence un gain fonctionnel pour le patient. Ce même mécanisme est décrit dans de récentes études rTMS (Cazzoli et al., 2010).

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Poster 10

Effets de la stimulation cérébrale profonde sur le fonctionnement cognitif et comportemental dans la maladie de Parkinson Sabina Catalano Chiuvé1, Eugénie Lhommée3, André Zacharia1, Joao Flores Alves Dos Santos4, S. Momjian5, Pierre R. Burkhard1,2, Pierre Pollak1,2

1Service de Neurologie, HUG, Genève 2Facutlé de Médecine, CMU, Genève 3Service de Neurologie, CHU, Grenoble 4Service de Psychiatrie, HUG, Genève 5Service de Neurochirurgie, HUG, Genève Auteur correspondant : Sabina Catalano Chiuvé, [email protected] Mots clés Maladie de Parkinson, stimulation cérébrale profonde, cognition, comportement Introduction La stimulation cérébrale profonde (SCP) des noyaux sous-thalamiques est reconnue comme un traitement de choix de l'atteinte motrice (notamment dyskinésies et fluctuations motrices) dans la Maladie de Parkinson (MP). Dans cette étude, nous évaluons les effets de la SCP sur l’évolution des symptômes cognitifs et comportementaux de la MP. Matériel et méthodes Un examen neuropsychologique évaluant le fonctionnement cognitif (échelle globale de démence, mémoire épisodique, fonctions exécutives) et comportemental (dépression, échelle comportementale de la MP) est réalisé à deux reprises -avant et à un an d’une SCP- auprès de 15 participants (âge moyen=63 ans) souffrant de MP (durée de la MP=14 ans). Le suivi à un an est analysé chez deux patients (AC : 66 ans, YM : 60 ans) qui sont également comparés au profil initial des autres patients de l’étude. Résultats AC montre à un an de la SCP une péjoration de son niveau dans une échelle globale de démence ainsi que du fonctionnement exécutif (initiation et programmation). Pour YM, nous observons l’apparition d’une apathie postopératoire accompagnée d’une amélioration des capacités de programmation. Discussion - conclusion Ces résultats révèlent des profils de changement distincts consécutifs à la SCP chez les deux patients, suggérant une importante hétérogénéité. Les facteurs potentiels déterminants leur évolution seront discutés. L’identification et la prise en compte de ces facteurs permettra d’offrir une prise en charge plus adaptée en fonction du profil cognitif et comportemental du patient. Enfin le rôle modulateur de la SCP tant sur les aspects moteurs que cognitifs et émotionnels doit être considéré.

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Poster 11

Effets du voisinage phonologique en mémoire de travail au cours du vieillissement Christian Chicherio1,2, Yasmine Cebe2, Patricia Marques Ribeiro2, Marina Laganaro2

1Unité de Neuropsychologie, Service de Neurologie, Département de Neurosciences Cliniques, Hôpitaux Universitaires de Genève 2Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université de Genève Auteur correspondant : Christian Chicherio, [email protected] Mots clés Voisinage phonologique, similarité phonologique, mémoire de travail, vieillissement. Introduction Il a été démontré que la densité du voisinage phonologique (DVP), ou similarité phonologique, interfère avec la mémorisation de mots dans des tâches de mémoire de travail (MdT). Toutefois, des effets opposés, interférents et facilitateurs, ont été rapportés dans la littérature chez l’adulte jeune uniquement. Dans cette étude, nous examinons les différences d’âge sur les effets de la DVP en MdT. Matériel et méthodes Trente adultes jeunes (20-35 ans), 30 adultes âgés de 60 à 70 ans et 27 adultes âgés de 70 ans et plus ont effectué une tâche d’empan complexe qui comprenait la mémorisation de listes de mots possédant une faible ou forte DVP et lecture simultanée de mots interférents présentant différents degrés de similarité phonologique avec le mots à mémoriser. Résultats Les résultats révèlent la présence d’un effet facilitateur indiquant que les adultes jeunes rappellent plus de mots si les mots interférents sont phonologiquement similaires aux mots à mémoriser. Cet effet facilitateur est atténué chez les adultes âgés de 60 à 70 ans. A l’inverse, chez les adultes les plus âgés (70 ans et plus), les mots à mémoriser possédant une forte DVP sont plus difficilement rappelés lorsque les mots interférents sont similaires phonologiquement, ce qui atteste d’un effet délétère sur la performance en MdT. Discussion - conclusion Ces résultats remettent en question certains modèles de MdT et suggèrent d’adopter un cadre interprétatif plus général provenant de la recherche sur le langage.

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Poster 12

Validité des méthodes de détection de la simulation/exagération des troubles cognitifs : Apport d’une approche corrélationnelle Christian Chicherio1,2, Pierre-Yves Dématraz1, Christel Nigg1, Alan Pegna1,3, Sébastien Fernandez1,4

1Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université de Genève 2Unité de Neuropsychologie, Service de Neurologie, Département de Neurosciences Cliniques, Hôpitaux Universitaires de Genève 3Laboratoire de Neuropsychologie Expérimentale, Service de Neurologie, Département de Neurosciences Cliniques, Hôpitaux Universitaires de Genève 4Ecole Hôtelière de Lausanne Auteur correspondant : Pierre-Yves Dématraz, [email protected] Mots clés Simulation/exagération des troubles cognitifs, mémoire, tests de validation des symptômes (TVS), temps de réaction (TR). Introduction Récemment, il a été suggéré que les méthodes de détection de la simulation et/ou l’exagération des troubles cognitifs doivent être examinées au niveau des relations qu’elles entretiennent avec des tests plus conventionnels employés pour identifier les troubles cognitifs. Aucune étude n’a cependant examiné les relations entre des TVS, des tests de mémoire et de TR. Matériel et méthodes L’empan de chiffres, le CVLT, le TOMM et l’ASTM ainsi que des tests de TR ont été administrés à 81 participants : a) devant effectuer les tests de leur mieux, b) devant simuler de façon plausible après avoir été coachés sur les symptômes et c) après avoir été coachés sur les symptômes et sur les tests. Résultats Dans le groupe contrôle, les test de TR et de mémoire corrèlent entre eux mais pas avec les TVS. Toutefois, le RDS, une mesure issue de l’empan de chiffre pour quantifier le manque d’effort fourni, corrèle avec le CVLT mais pas avec l’ASTM. Dans le groupe de simulateurs coachés sur les symptômes, les différentes méthodes corrèlent entre elles. Toutefois, le RDS corrèle avec l’ASTM mais pas avec le TOMM. Dans le groupe de simulateurs coachés sur les symptômes et sur les tests, les trois méthodes corrèlent entre elles. Discussion - conclusion Ces résultats suggèrent aux cliniciens de considérer avec prudence l’ASTM et le RDS, malgré leur usage courant, pour leur faible validité. Le recours aux TOMM et l’utilisation des TR dans la pratique clinique devraient être encouragées.

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Poster 13

Functional brain networks involved in auditory spatial attention modulation through emotional prosody Leonardo Ceravolo1,2 & Didier Grandjean1,2 1 Neuroscience of Emotion and Affective Dynamics Lab, Department of Psychology, University of Geneva, Geneva, Switzerland 2 Swiss Center for Affective Sciences, University of Geneva, Geneva, Switzerland Emotional stimuli are often reported to be of particular relevance for humans. In the present work, we put an emphasis on the perception of human emotional prosody at various virtual distances. In order to test the hypothesis of a distance bias toward emotional prosody, we used a paradigm involving random presentation of neutral and angry onomatopoeia, virtually lateralized in the auditory space at four different distances. We hypothesized that angry compared to neutral stimuli would be evaluated as closer (relevance). The behavioral results revealed an interaction effect of Distance and Emotion showing that participants were significantly better to determine the distance of angry voices when they were far and neutral voices when they were close. Overall, a tendency was found for neutral stimuli to be evaluated closer and for angry stimuli to be evaluated farther away. Functional brain data showed greater activation in the dorsal stream of auditory processing involving the middle superior temporal gyrus (STG) and Inferior Parietal Lobule (IPL), when contrasting angry versus neutral voices independently of distance. Functional connectivity results reveal similar time series in the MFG, STG, IPL and thalamus as well as in other frontal and subcortical regions. These results talk in favor of an involvement of the STS and STG for the decoding of angry voices dependently of the distances and related to a bias in localization of emotional stimuli.

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Poster 14

Effects of selective attention on threat-related values of emotional faces with and without awareness Del Zotto Marzia1 , Legrand Lore B.1, Pegna Alan J.1 1Laboratory of Experimental Neuropsychology, Faculty of Psychology, University of Geneva; Neuropsychology Unit / Neurology Clinic, HUG, Switzerland. Auteur correspondant: [email protected], Key words Electrophysiology, visual perception, emotions, consciousness Introduction Neuroimaging studies have investigated processing of consciously detected emotional faces under conditions of focused or averted spatial attention, yielding contradictory results. Furthermore, the effects of selective attention on emotional face processing when the stimuli are not consciously detected remain unclear. To study the electrophysiological correlates of facial emotion processing for target vs. non-target, and conscious vs. non-conscious faces, we performed a backward-masking, selective attention task (simple reaction time). Material and Method Pparticipants were asked to detect positive (happy and neutral) or negative (fearful and angry) emotional faces, presented either subliminally (17 ms plus 283 ms of mask) or supraliminally (283 ms plus 17 ms of mask) at the center of a screen. On half the occasions, targets were positive stimuli, while on the other half targets were negative. A 256-channel surface EEG recording was performed in 22 healthy right-handed adults (11 males) while they carried out this task. Results Results showed that negative emotions elicited a greater N170 than positive ones especially over the right temporal middle areas. Moreover, this component was sensitive to targets compared to non targets only for negative emotions at both subliminal and supraliminal levels over left temporal and temporo-occipital regions. At the same latency, the right hemisphere differentiated conscious from unconscious processing independent of emotional valence. Conclusions These results lend further support to the fact that threat-related value expressions (anger or fear) tend to attract more attention than neutral or positive ones even in absence of awareness at an early stage of processing. Competition for attention thus appears to be biased towards negative emotional expressions.

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Poster 15

Déficits de la mise à jour égocentrée et de la mémoire du contexte spatial dans un cas d’amnésie développementale Gomez, A. 1, Rousset1, S., Bonniot, C., Moreaud, O. 1,2, Charnallet, A. 1,2.

1Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition, CNRS - UMR 5105, Université Pierre Mendès-France, BP 47, 38040 Grenoble Cedex 09, France. 2CMRR & Neuropsychologie. Pôle de psychiatrie et Neurologie, CHU de Grenoble, BP 217, 38043 Grenoble Cedex 09 Auteur correspondant : Alice Gomez, [email protected] Mots clés Hippocampe, Traitement spatial, Allocentré, Mémoire épisodique. Introduction Les patients souffrant de lésions bi-hippocampiques présentent à la fois des troubles de la mémoire épisodique et de certaines capacités spatiales. Cependant, la nature précise des déficits spatiaux, et leur lien avec les troubles mnésiques épisodiques ne sont pas encore clairement élucidés. Matériel et méthodes Nous présentons le cas d’une patiente, DM, qui souffre d’une ‘amnésie développementale’, à la suite de lésions hippocampiques bilatérales périnatales. Les performances de DM sont comparées à celles d’un groupe de 10 sujets contrôles, sur (a) diverses tâches spatiales évaluant le traitement des représentations allocentrées et celui de mise à jour des représentations égocentrées et (b) une tâche de mémoire épisodique écologique et incidente. Résultats DM présente des performances très déficitaires dans 3 tâches spatiales évaluant sa capacité à traiter les informations de mouvement de soi (i.e., idéotethiques) et à construire une représentation égocentrée mise à jour, tandis que sa capacité à traiter les repères externes stables (i.e., traitement allotethique) utiles dans la construction d’une représentation allocentrée est préservée. Concernant la mémoire épisodique, DM est très largement déficitaire en rappel libre et indicé. De plus, dans la tâche de rappel indicé, son déficit est plus marqué pour le rappel du contexte spatial que pour les informations factuelles ou temporelles. Discussion - conclusion Ces résultats permettent de conforter l’existence d’un lien entre les fonctions spatiale et épisodique de la formation hippocampique et d’en préciser la nature.

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Rotation mentale: effet de la manipulation et du contexte chez les enfants de 4 à 9 ans Julie Heiz1,2, Cécile Ballaz2, Leslie Betrisey1, Koviljka Barisnikov1 1Unité de Psychologie Clinique et de Neuropsychologie de l'Enfant, Université de Genève (Fapse), Genève 2Université de Genève (Fapse), Genève Auteur correspondant : Julie Heiz [email protected] Mots clés Rotation mentale, Enfants, Manipulation, Contexte, Développement Introduction Selon Piaget et Inhelder (1971), les enfants sont capables de se représenter mentalement la rotation d'un objet à partir de 7 ans. Cependant, les performances en rotation mentale peuvent être améliorées par un entraînement manuel (manipulation) selon Wiedenbauer et Jansen-Osman (2008), ainsi que par la mise en évidence d'un élément sur la figure selon Farah et Hammond (1988). Le but de cette étude est d’évaluer l'effet de la manipulation ainsi que celui de l'ajout d'un contexte, sur la capacité de rotation mentale des enfants tout-venants. Matériel et méthodes 86 enfants de 4 à 9 ans ont participé à cette étude. Des paires d'images sont présentées les unes après les autres sur un écran d'ordinateur. Le participant doit déterminer si l’image de droite est identique à celle de gauche, avant et après manipulation de l'image plane sur un écran tactile ainsi qu'avec ou sans contexte ajouté à la figure. Résultats Une ANOVA à mesures répétées a été réalisée en prenant en compte l'âge des enfants. Il a été montré que la manipulation et le contexte améliorent les performances en rotation mentale des enfants et cela proportionnellement à leur âge. Discussion - conclusion A la vue des résultats obtenus, une évolution des performances en rotation mentale, au cours du développement, peut être mise en avant. De plus, ces résultats peuvent être une piste intéressante à suivre pour une prise en charge de personnes présentant des déficits en rotation mentales.

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Poster 17

Rotation mentale: effet de la manipulation chez les personnes atteintes du Syndrome de Williams (SW) Julie Heiz1,2, Cécile Ballaz2, Leslie Betrisey1, Koviljka Barisnikov1 1Unité de Psychologie Clinique et de Neuropsychologie de l'Enfant, Université de Genève (Fapse), Genève 2Université de Genève (Fapse), Genève Auteur correspondant : Julie Heiz [email protected] Mots clés Rotation mentale, Syndrome de Williams, Manipulation, Contexte Introduction Le syndrome de Williams (SW) est un trouble génétique neurodéveloppemental associé à d’importants déficits visuo-spatiaux, dont celui de la rotation mentale (Thibault et Fayasse, 2003) . Des différences de performance importantes en fonction de la tâche à effectuer sont observées. Selon Farran, Jarrold et Gathercole (2001), les personnes SW semblent présenter de bonnes performances dans des tâches de rotation manuelle (manipulation), mais ils sont déficitaires lorsqu’il y a des rotations mentales à effectuer. Le but principal de cette étude est de mettre en évidence les compétences de rotation mentale chez les personnes SW en fonction de différents facteurs manipulés. Matériel et méthodes 5 personnes SW ont participé à cette étude. Elles ont été appariées à 86 enfants de 4 à 8 ans. Des paires d'images planes sont présentées les unes après les autres sur un écran d'ordinateur. Le participant doit déterminer si l’image de droite est identique à celle de gauche, avant et après manipulation de l'image. Celles-ci varient en fonction du contexte, de la familiarité et de leur angle de présentation. Résultats Les performances des SW ont été comparées à celle des enfants du groupe contrôle, et il a été montré qu’ils ne profitent pas des différents facteurs. Puis une analyse de cas a été réalisée, ce qui démontre une grande hétérogénéité des profils et performances des SW. Discussion - conclusion A la vue des résultats obtenus, l’analyse qualitative des différences interindividuelles démontre qu’une prise en charge personnalisée peut être mise en place afin de proposer une rééducation au niveau des déficits de rotation mentale.

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Poster 18

Évaluation de l’orientation spatiale dans un jardin thérapeutique adapté aux sujets atteints de la maladie d’Alzheimer ; une étude en cours. Christel Jacob12, Alain Trognon1, Constant Rainville3, Thérèse Rivasseau-Jonveaux12, Martine Batt1, Alina Pop2, Gabriel Malerba2, Laëtitia Demarche2, Reinhard Fescharek4. 1 Groupe de Recherche sur les Communications, Laboratoire Interpsy EA 4432 Université Nancy 2, Nancy. 2 Centre Paul Spillmann, CHU de Nancy 3 Centre de Recherche, Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal, Montréal, Canada 4 Fescharek sculpture & design, Marburg/Lahn, Germany. Christel Jacob, [email protected] Mots clés Orientation spatiale, Maladie d’Alzheimer, Eléments de conception, Analyse du discours. Introduction Les sujets atteints de la maladie d’Alzheimer (MA) ont tendance à se déplacer dans un endroit non familier, d’un point de décision à un autre, dans un ordre linéaire et séquentiel (Passini et al., 1997). Ainsi, les points de repère jouent-ils un rôle crucial dans leur orientation spatiale (OS). Quels sont-ils dans un environnement naturel tel qu’un jardin thérapeutique ? Notre étude a pour objectif de décrire et comparer la nature et la fréquence des éléments du jardin « art, mémoire et vie » du Centre Paul Spillmann (Rivasseau-Jonveaux et al., 2011, 2012) impliqués dans les décisions d’OS entre un groupe de sujets atteints de la MA et un groupe de sujets contrôles sains. Matériel et méthodes Trente patients atteints de la MA à un stade léger à modéré seront recrutés, ainsi que 30 sujets sains appariés. La capacité des sujets à s’orienter dans le jardin sera évaluée à l’aide d’une tâche d’apprentissage de trajet : celui-ci devra être reproduit à trois reprises, après l’avoir parcouru une fois avec l’expérimentateur. Durant l’exécution du trajet, le sujet devra expliquer à voix haute vers où il se dirige (décision d’orientation) et ce qu’il voit (point de repère sous-jacent). Ses propos seront enregistrés et retranscrits verbatim. L’analyse des données textuelles sera inspirée de la logique interlocutoire (Trognon et Batt, 2007, 2010, 2011) et de la résolution de problème d’OS (Rainville et al., 2001) afin d’identifier les éléments du jardin et leurs caractéristiques, qui auront contribué aux décisions d’OS.

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Poster 19

A one-year survey of cursive letter handwriting in a French second-grade child with developmental coordination disorder Caroline JOLLY 1, Caroline HURON 2, and Edouard GENTAZ 1,3

1 LPNC, UMR5105, University Pierre Mendès-France, 38040 Grenoble, France. 2 INSERM U562, NeuroSpin, Saclay, 91191 Gif-sur-Yvette cedex, France. 3 FPSE, Geneva University, Geneva, Switzerland. Corresponding author : Caroline Jolly, [email protected] Keywords Handwriting, developmental coordination disorder, typical development, longitudinal study, single case. Introduction We examined the evolution of cursive letter handwriting in a French girl with Developmental Coordination Disorder (DCD) throughout the second-grade, and compared it to that of pre-school, first-grade and second-grade typically developing (TD) children. Material and methods Children were asked to write cursively 20 randomly-dictated letters. Five control groups of TD children were generated: pre-schoolers (N=98), mid-year first-graders (N=85), end-of-year first-graders (N=85), mid-year second-graders (N=88), and end-of-year second-graders (N=88). Each letter track was monitored using a graphic tablet, and ten kinematic parameters were measured to evaluate writing fluency. Results The DCD child's handwriting productions did not improve significantly over the second-grade year, and remained more similar to those of pre-schoolers than to those of first- or second-graders. The most discriminative parameters were total length of tracks and mean speed. Discussion - conclusion The lag between the handwriting productions of DCD and TD children tends to increase with time, despite remediation. Overall, our observations suggest (i) that the DCD girl had reached a steady-state level reflecting her maximal writing skills, and (ii) that beyond this state, remediation would not be beneficial to the child.

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Poster 20

Reading without seeing: Early effects of emotional words on event-related potentials in cortical blindness Leonie Koban1,2, Arnaud Saj2,3, Patrik Vuilleumier1,2,3

1 Swiss Center for Affective Sciences, University of Geneva, Geneva, Switzerland 2LabNic, Département des Neurosciences Fondamentales, Université de Genève, Genève 3Département de Neurologie, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève Previous evidence in brain-damaged patients indicates that some stimuli can be detected in the absence of visual cortex (blindsight), presumably involving an alternative “fast” visual route via the superior colliculi and the pulvinar. Although blindsight is usually observed for relatively simple visual attributes (shape, location), some findings suggest that emotional information conveyed by complex stimuli such as faces might also be extracted without visual awareness in cortically blind patients (affective blindsight). However, it is unknown whether these effects may extend to emotional words. Further, the underlying neural processes are still debated. Here we measured EEG during visual presentation of thirty emotionally positive, negative, and neutral words to a 65-year-old cortically blind male patient (SR) with bilateral occipital stroke and anosognosia (Anton Syndrome). After the task, the patient was unable to remember any of the presented words. Nevertheless, event-related potentials showed an early processing advantage for emotional words, with significantly increased N1 amplitude, but also an effect of repeated word presentation, possibly reflecting repetition suppression. These preliminary findings suggest that the primary visual cortex might not be necessary to unconsciously detect the meaning, and modulate processing of emotional words in intact extrastriate visual areas.

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Poster 21

Apport de l’évaluation neuropsychologique dans le diagnostic de l’hydrocéphalie à pression normale Magali Laidet1, Marie-Dominique Martory1, Frédéric Assal1, Gilles Allali1

1Département des Neurosciences cliniques, service de Neurologie, Hôpitaux Universitaires de Genève, Suisse Auteur correspondant : Magali Laidet, [email protected] Mots clés Neuropsychologie, Démence réversible, Hydrocéphalie à pression normale Introduction L’hydrocéphalie à pression normale (HPN) est l’une des rares causes de démence réversible. Elle est caractérisée par une triade clinique associant des déficits cognitifs, des troubles de la marche et une incontinence urinaire. Cette symptomatologie est peu spécifique puisque retrouvée dans d’autres pathologies neurodégénératives ou cérébrovasculaires. L’objectif de cette étude était de comparer les performances neuropsychologiques de patients avec un diagnostic d’HPN avec celles de patients présentant une symptomatologie mimant ce diagnostic. Méthode Parmi les 16 patients inclus dans cette étude, 9 présentaient un diagnostic de possible ou de probable hydrocéphalie et 7 avaient une pathologie neurologique mimant ce diagnostic. Des tests neuropsychologiques évaluant les fonctions instrumentales, le fonctionnement exécutif, la mémoire à court et à long terme, les capacités attentionnelles, ainsi que le transfert inter-hémisphérique ont été utilisés. Les comparaisons intergroupes ont été effectuées avec le test de Mann-Whitney ou le test de Fisher. Résultats Les deux groupes présentaient des caractéristiques cliniques équivalentes (Age moyen : 73 ± 5 ans ; score moyen au MMSE : 25 ± 7 points). Le groupe de patients avec HPN était significativement moins performant dans la tâche de mémoire épisodique (rappel libre/rappel indicé 16 items ; P= 0.02) et meilleur dans l’épreuve de flexibilité mentale (color trails test, P = 0.02). Les autres fonctions montraient des performances équivalentes. Conclusion Une évaluation neuropsychologique détaillée, et en particulier les épreuves mnésiques et exécutives, constitue un élément important dans le processus diagnostique afin d’identifier les patients avec une HPN de ceux présentant une pathologie similaire.

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Poster 22

Amygdala response for faces in a patient with cortical blindness Lore Billie Legrand 1,2*,Alexis Hervais-Adelman3* , Marzia Del Zotto1,2, Alan J. Pegna1,2

1Lab. of Experimental Neuropsychology, Neurology Clinic, Geneva University Hospitals, Geneva 2Faculty of Psychology, University of Geneva, Geneva 3Brain And Language Laboratory, University of Geneva Medical School, Geneva *These authors contributed equally to this work. Auteur correspondant : Lore Billie Legrand, [email protected] Mots clés Neuropsychologie Introduction Bilateral destruction of primary visual areas leads to blindness of cortical origin. Here, we report the case of a well-known cortically-blind patient who presents affective blindsight. Previous observations had shown that emotional facial expressions gave rise to right amygdala activation. Material and method In this follow-up study, we carried out a block-design fMRI procedure in which neutral faces were presented along with other objects (cars, bodies, butterflies and scrambled figures) that could not be reported by the patient. Results When faces were contrasted with other stimuli both amygdalae were found to be activated. Discussion - conclusion Affective blindsight therefore seems to extend beyond emotional stimuli to include behaviourally-relevant stimuli on a more global scale.

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Poster 23

Incomplete development from topological to metric representation of space – a case report U. Lopez1, V. Descloux2, A. Pegna, R1. Maurer2 1 Neurology Department, Geneva University Hospital, Switzerland. 2 University of Geneva, FPSE, Switzerland. Background and objective Presently, very little is known about the development of spatial abilities. One of the rare existing theories has been described by Piaget. He distinguished two main representations of space in children: the first, acquired around 7 years of age, is a topological one, which defines the spatial relationships of vicinity, order, division, and continuity. The second space developed later around 12 years of age is a metric one, which defines the spatial relations between objects in a global Euclidian reference frame, that is, in terms of precise angles and distances. Here we present the case of a 29-year old patient presenting an incomplete spatial development in the absence of any neurological or intellectual disorder. Methods and Results In all the spatial tests performed (map drawing, descriptions of well-known routes, localisation of familiar landmarks on a map, etc.), the patient correctly recalled the topological aspects of the environment (e.g. the order of the landmarks in a route). By contrast, the metric relations of the environment were poor or incorrect, leading to distorted productions. In spite of these difficulties, the patient could correctly navigate and orient himself in a large scale environment. Conclusions Our case report demonstrates that spatial developmental difficulties can exist which are congruent with the stages of Piaget’s theory. To our knowledge, such a dissociation between topological and metric space has not yet been described in the adult literature. Similar observations might possibly be made in adults after acquired cerebral lesions. We argue that these concepts should be taken into account in neuropsychological models.

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Poster 24

Alzheimer type dementia impairs the two languages in bilinguals. Melanie Manchon1, Karin Buetler1, Françoise Colombo2, Lucas Spierer1, Frédéric Assal3, Jean-Marie Annoni1

1Laboratory for Cognitive and Neurological Sciences, Dpt de Médecine, Fribourg University and Hospital, Switzerland 2Neuropsycholgical Unit Fribourg Hospital (HFR), Switzerland 3Department of Clinical Neurosciences, HUG, Geneva, Switzerland Auteur correspondant : [email protected] Keywords Alzheimer, late bilinguals. Introduction Behavioral, clinical and neuroimaging evidences indicate that the first language (L1) and the second language (L2) of bilingual individuals are generally supported by partially overlapping anatomo-functional pathways and may have a parallel impairment after stroke patients. However, neuropsychological models predict that, in late bilinguals, L2 can be selectively impaired after cortical neurodegenerative diseases (Paradis, 2008). Clinical data have at the moment failed to evidence such dissociation. Method To address this question in the dementia domain, we compared language performances in different aspects of oral comprehension (semantic, syntactic) and production (naming, repetition, fluency) in L1 and L2 in a group of 13 bilinguals with Alzheimer type dementia (ATD) with 12 healthy late bilinguals matched in several demographic and linguistic factors including education level, age of L2 acquisition and immersion. Results Two-ways, mixed repeated measures ANOVAs with factors Language and Group reveal main effects of Group (p<0.05) in all language task except for the counting task and the BAT sentence repetition, indicating that DTA patients showed language impairments in almost all tested tasks. Our analyses did not reveal any significant interaction between Group and Language, suggesting that DTA impacted similarly on both languages. Conclusion Our results suggest that like in stroke patients, neurodegenerative disease affects in a parallel manner both languages. These results do not support certain models of bilingual brain representations, and rather support arguments for a substantially shared L1 and L2 network.

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Poster 25

Impairments in the imitation of meaningless gestures after right cortico-subcortical lesions revealed by a large scale voxel-based lesion symptom mapping study Aurelie L. Manuel1, Leila Chouiter2, Françoise Colombo3, Titus Bihl,3, Stephanie Clarke1, Jean-Marie Annoni2 and Lucas Spierer1,2 1Department of Clinical Neurosciences, Neuropsychology and Neurorehabilitation Service, Vaudois University Hospital Center and University of Lausanne, Lausanne, Switzerland 2Department of Medicine, Neurology Unit, University of Fribourg, Fribourg, Switzerland 3Neuropsychology Unit, Hospitaux Fribourgeois, Fribourg, Switzerland Auteur correspondant : Leila Chouiter, [email protected] Keywords ideomotor apraxia, imitation, meaningless gestures, parietal, basal ganglia Introduction Imitation of meaningless gesture (MGI) is a widely used task to assess apraxia following brain lesion. MGI requires a visuo-spatial analysis of the model’s body configuration, its transformation into body-centered coordinates and the production of the gesture. Putatively due to differences in the specific body part implicated in the imitation and in patients’ selection criterion across studies, MGI deficits have been inconsistently associated with right and left hemispheric damage and to anterior or posterior lesion sites. Material and methods Here, we conducted a large-scale voxel-based lesion-symptom mapping statistical analysis on a group of 68 unselected unilateral right and left stroke patients and their respective scores in MGI collected during the subacute stage. Results Our results reveal that MGI is associated with a right hemispheric parieto-basal network and the white matter tracts connecting these two regions. Discussion This pattern provides strong evidence for a right hemispheric dominance in MGI and underlines the critical involvement of cortico-subcortical tracts in the transformation of the visual analysis of new body configurations into motor action required for accurate MGI.

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Poster 26

Rivastigmine for the Treatment of HIV-associated Neurocognitive Disorders: a Randomized, Double-blind, Placebo-controlled, Crossover Pilot Study S. Simioni1, M. Cavassini2, M. Métral7, J.-M. Annoni6, K. Iglesias3, A. Rimbault Abraham7, S. Jilek5, A. Calmy8, H. Müller7, A. Fayet-Mello4, E. Giacobini9, B. Hirschel8, R. A. Du Pasquier1,5 Departments of 1Neurology, 2Infectious diseases, 3Clinical Research Center, 4Clinical Pharmacology, and 5Immunology and Allergy, CHUV, Lausanne, Switzerland, 6University Hospital of Fribourg, Fribourg, Switzerland 7Departments of Neurology, 8HIV/AIDS, and 9Rehabilitation and Geriatrics, HUG, Geneva, Switzerland Background: The prevalence of HAND remains high despite antiretroviral therapy. The aim of the study was to assess the efficacy and safety of rivastigmine for the treatment of HIV-associated neurocognitive disorders (HAND) in a cohort of long-lasting aviremic HIV+ patients. Methods: 17 aviremic HIV+ patients with HAND were enrolled in a randomized, double-blind, placebo-controlled, crossover study to receive either oral rivastigmine (up to 12mg/day for 20 weeks) followed by placebo (20 weeks), or placebo followed by rivastigmine. Efficacy endpoints were improvement on rivastigmine in the Alzheimer’s Disease Assessment Scale-Cognitive Subscale (ADAS-Cog) and individual neuropsychological scores of information processing speed, attention/working memory, executive functioning and motor skills. Measures of safety included frequency and nature of adverse events, abnormalities on laboratory tests and on plasma concentrations of antiretroviral drugs. ANOVA with repeated measures were computed to look for treatment effects. Results: There was no change on the primary outcome ADAS-Cog on drug. For secondary outcomes, processing speed improved on rivastigmine (Trail Making Test A: F(1,13)=5.57, p=0.03). One measure of executive functioning just failed to reach significance (CANTAB Spatial Working Memory [strategy]: F[1,13]=3.94, p=0.069). No other change was observed. Adverse events were frequent, but not different from those observed in other populations treated with rivastigmine. No safety issues were recorded. Conclusions: In small trials, drug effects need to be very large to reach statistical significance. This pilot study suggests that rivastigmine in aviremic HAND+ patients may improve typically affected cognitive functions, i.e. information processing speed and executive functioning. A larger trial with the better tolerated transdermal form of rivastigmine is warranted.

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Poster 27

Déficits des capacités de représentation spatiale chez des patients présentant un accident vasculaire cérébral droit: une étude avec des épreuves piagétiennes Rainville Constant1,2, Passini Romedi1. 1 Centre de Recherche, Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal, Montréal, QC, Canada. 2 Département de Psychologie, Université de Montréal, Montréal, QC, Canada. Auteur correspondant : Constant Rainville, constant.rainville@umontréal.ca Mots clés Accident vasculaire cérébral droit, Représentation spatiale, Épreuves piagétiennes, Neuropsychologie Introduction Les déficits dits «visuo-spatiaux» suite à un accident vasculaire cérébral de l’hémisphère (AVC) droit sont fréquents et variés. Les capacités de représentation de l’espace mettant en jeu les relations projectives (droite/gauche, avant/arrière) ont peu été étudiées. L’objectif de la présente recherche concerne l’analyse des déficits des relations spatiales projectives. Matériel et méthodes Sujets : Groupe expérimental : 24 patients ayant eu un AVC droit depuis au plus 6 mois (Âge : M=59,3 (ET=12,1) ; Scolarité : M=11,7 ans (ET= 3,3)). Groupe contrôle : 23 personnes appariées en fonction du genre, de l’âge et de la scolarité (Âge : M=60,3; (ET=12,6) ; Scolarité : M=11,6 (ET=2,6)). Matériel : Trois tâches de représentation de l’espace (projectif) : 1) Notions de Droite/gauche; 2) Sites topographiques; 3) Mise en relation des perspectives. Résultats À l’épreuve droite/gauche, au score total, les patients sont significativement moins bons que les contrôles. L’analyse par niveau ne met pas de différence significative entre les groupes. La hiérarchie des niveaux est respectée pour les deux groupes. À l’épreuve des sites topographiques, les patients ont des difficultés aux problèmes impliquant la rotation mentale (section 2). L’analyse par niveau montre une différence significative entre les groupes. La hiérarchie des niveaux est respectée pour les deux groupes. À l’épreuve de Mise en relation des perspectives, les patients ont des résultats significativement moins bons à chacun des 3 problèmes. L’analyse par niveau montre une différence significative entre les groupes. Les patients présentent une attitude égocentrique. Discussion – conclusion Les patients atteints d’un AVC droit présentent une atteinte des capacités de représentation spatiale impliquant les relations projectives.

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Poster 28

Temporalité et maladie d’Alzheimer: un champ des connaissances sémantiques méconnu ? Thérèse Rivasseau Jonveaux1,2, Martine Batt2, Alain Trognon2

1CMRR de Lorraine Hôpital de Brabois CHU Nancy, 3 Rue du Morvan 54500 Vandoeuvre les Nancy, France 2Groupe de Recherche sur les Communications Laboratoire Interpsy EA 4432 Université de Lorraine, Département de Psychologie BP 33-97 F-54015 Nancy cédex, France Auteur correspondant : Thérèse Rivasseau Jonveaux [email protected] Mots clés Neuropsychologie, maladie d’Alzheimer, temporalité, mémoire sémantique Introduction Les connaissances sur la segmentation et la représentation symbolique du temps appartiennent à la mémoire sémantique. Ce domaine de la mémoire sémantique est encore peu exploré dans la Maladie d’Alzheimer (MA). Matériel et méthodes Nous proposons les résultats préliminaires d’une échelle exploratoire de la sémantique de la temporalité (EST) réalisée auprès d’un groupe de 22 patients atteints de MA aux stades légers à modérés comparés à un groupe témoin apparié selon le sexe, l’âge et le niveau culturel. Cette échelle comporte une analyse de la lecture de l’heure, de la capacité à utiliser le cadran, de la connaissance de la segmentation temporelle du calendrier et de l’estimation de durée. Résultats Les connaissances sémantiques liées à la temporalité sont toutes altérées significativement chez les patients MA par rapport aux témoins mais, les connaissances liées au calendrier semblent mieux préservées que les autres composantes évaluées. Une altération des processus sémantiques liés à la temporalité dans la MA, corrélée avec l’évaluation globale du degré de sévérité de la maladie est constatée. Discussion - conclusion Le repérage et le suivi des troubles sémantiques de la temporalité apparaît important car ils sont source de difficultés dans la relation que les patients MA entretiennent au temps dans leur vie quotidienne. Ce constat une fois réalisé, l’élaboration de stratégies d’aménagement de l’environnement adaptées peut être proposée et une approche de réhabilitation cognitive esquissée.

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Poster 29

Représentation de la navigation spatiale chez les patients négligents Arnaud Saj1,2, Radek Ptak3

1Service de Neurologie, Département des Neurosciences Cliniques, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève 2LabNic, Département des Neurosciences Fondamentales, Université de Genève, Genève 3Service de Neurorééducation, Département des Neurosciences Cliniques, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève Auteur correspondant : Arnaud, Saj, [email protected] Mots clés Navigation spatiale ; négligence spatiale ; représentation spatiale Introduction Plusieurs types de référentiels et plusieurs stratégies cognitives sont utilisés par le cerveau pour établir des relations entre les objets de l’environnement et notre corps. Plusieurs travaux ont confirmé l’existence de réseaux pariéto-frontaux spécialisés dans divers types de fonctions de mémoire visuo-spatiale et notamment celles qui sont impliquées dans la perception égocentrique des relations entre le corps et l’espace. L’objectif de notre travail était d’étudier la représentation de la navigation chez les patients cérébrolésés avec une négligence spatiale. Matériel et méthodes Sept patients négligents et sept non négligent étaient comparés à sept sujets sains, d’âge et de niveau d’éducation comparable. La tâche consistait à s’imaginer de se déplacer dans une matrice constituée de 5 x 5 carrés, suivant des ordres de déplacement donnés par l’expérimentateur. Les départs étaient situés soit au centre, soit en haut (à gauche ou droite), soit en bas (à gauche ou droite). Quels que soit le point de départ, le point d’arrivé était toujours situé au centre de la matrice. Résultats L'analyse des données a montré que les patients négligents présentaient un biais dans leurs représentations de leurs navigations avec un point d'arrivée localisé en haut à droite. Quand le premier mouvement était ‘d'aller en arrière’ ou ‘aller à droite’, la performance des groupes était la même, alors que lorsque le mouvement était 'd’aller droit devant’ ou ‘aller à gauche’, la performance montrait une différence significative. Ainsi, les patients négligents ne présentaient aucune difficulté lorsque le premier mouvement était ‘d'aller à droite’ quelque soit le second mouvement. Lorsqu’un premier mouvement était ‘d'aller en arrière', les patients négligents montraient une différence significative avec les autres groupes, uniquement lorsque le second mouvement était ‘d'aller à gauche’. Par contre, quelque soit le second mouvement, les patients négligents présentaient une différence significative dès que le premier mouvement était ‘d'aller tout droit’ ou ‘d’aller à gauche’. Discussion - conclusion Ces résultats semblent confirmer les travaux précédents montrant que les difficultés des patients négligents sont basées sur les processus d'intégration et sur le traitement représentée de l'information ‘idiothétique’.

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Poster 30

Le développement de la cognition spatiale et les compétences de lecture chez l’enfant en âge scolaire Arnaud Saj1,2, Charlène Bernard3, Koviljka Barisnikov3

1Service de Neurologie, Département des Neurosciences Cliniques, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève 2LabNic, Département des Neurosciences Fondamentales, Université de Genève, Genève 3UPCNE, Section de Psychologie, FPSE, Université de Genève, Genève Auteur correspondant : Arnaud Saj, [email protected] Mots clés Neuropsychologie de l’enfant, cognition spatiale, lecture Introduction L’apprentissage de la lecture est complexe et s’appui sur les capacités de traitement phonologique, ainsi que sur les compétences mnésiques, visuo-perceptives et visuo-spatiales. L’objectif principal de cette étude est de mettre en évidence les processus sous-jacents à la cognition spatiale dans le développement et leurs liens avec les compétences de lecture? Matériel et méthodes Les participants étaient des enfants scolarisés dans 4 niveaux (3ème, 4ème, 5ème et 7ème primaire). Les tâches consistaient en une tâche de bissection, de recherche spatiale et de mémoire spatiale. Les tâches étaient présentées dans trois champ visuel (gauche, centre, droit). Les performances étaient comparées en fonction du niveau de classe mais aussi en fonction du niveau de d’apprentissage de lecture. Résultats 49 enfants ont participé à cette étude. Les résultats montrent un effet du groupe (p<0,001), de la tâche (p<0,001) et du champ visuel (p<0,001), ainsi qu’une interaction groupe*tâche*champ visuel (p=0,045). Pour la tâche de bissection et la recherche visuelle et pas pour la mémoire spatiale, les enfants les plus jeunes (3ème, 4ème primaire) montrent un effet plus important du champ visuel (gauche) par rapport au droit, alors que les plus âgés ne présentent pas de différence. Cette différence dans le champ visuel gauche est corrélée avec le niveau d’apprentissage, plus un enfant a des difficultés de lecture plus il présente des difficultés dans les taches de bissection et de recherche spatiale. Discussion - conclusion Nos données préliminaires semblent mettre en évidence un lien entre les capacités de lecture et les capacités d’exploration du champ visuel gauche. Cette difficulté tend à s’amoindrir avec l’âge et le développement des capacités de lecture. La maturation cérébrale de l’hémisphère droit semble être en lien avec l’apprentissage de la lecture et du sens de la lecture.

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Poster 31

Extension of egocentric space in a patient with an insulo-thalamic lesion Arnaud Saj1,2, Juliane Hardie2, Markus Gschwind3, Héloise Hémond1, Frédéric Assal1

1Département de Neurologie, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève 2LabNic, Département des Neurosciences Fondamentales, Université de Genève, Genève 3Département des Neurosciences Cliniques, Service de Neurologie, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Université de Lausanne, Lausanne Auteur correspondant : Arnaud, Saj, [email protected] keywords Egocentric and Allocentric space, stroke patient Introduction We investigated a patient (TR) with damage to the right insula and the right thalamus who presented with increased the limits of her peripersonal and extrapersonnal egocentric space representation. Based on previous conceptual framework on personal, peripersonal and extrapersonal spaces, we hypothesized this phenomenon would be measurable and consistent, and based on significant differences in space perception when compared to normal controls. Materiel and methods TR presented acute ischemic lesions located in the right thalamus and the right insular region. Results for all neuropsychological tests were normal. The patient was compared with 10 healthy controls, matched for age and level of education in three tasks tackling different representations of space. Egocentric reachable task: The task was thus to estimate whether or not they could reach the 25 targets randomly presented two times to a total of 50 trials; Egocentric distance task. Subjects had to estimate the distance between them and the experimenter appearing in front of the subject; Allocentric distance task. Subjects had to estimate the distance between two objects. Results In both egocentric tasks, patient significantly differed from the control group (p > 0.001), unlike in the allocentric task (p = 0.64). For the egocentric distance task, T.R. showed significant difference compared with the control group (p> 0.001; p>0.004) with increasing of the distance of 21.4±8.6 cm compared to the real distance (p > 0.001; p>0.04). In the allocentric distance task, the patient showed no significant difference compared with the control group, with an error of 4.1±1 cm and 5.8±2.4 cm for controls (p=0.46; p=0.25). T.R. had therefore no difficulty in estimating the distance between two objects placed in extrapersonal space. Discussion - conclusion Our data thus suggest that one’s interactions with the surrounding world is likely represented as separate modular networks in the brain, and provide novel information and suggestions to foster further investigations on the nature of space representation in human.

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Effect of prism adaptation in cortical activity in neglect patient Arnaud Saj1,2, Yann Cojan2, Roland Vocat3, Jacques Luauté4, Patrik Vuilleumier1,2 1Department of Neurology, University Hospital of Geneva, Geneva, Switzerland 2Department of Neurosciences, University of Geneva, Geneva, Switzerland 3Health Network Valais, St-Maurice, Martigny and Sierre, Switzerland 4Department of Neurological Rehabilitation, Hospital Henry Gabrielle, Saint Genis Laval, France keywords Rehabilitation, spatial neglect, fMRI, prism adaptation Introduction Hemispatial neglect is often resistant to rehabilitation. Recent studies suggested that this disorder may be improved by prism-adaptation, with remarkable generalization and persistence of such effects, but the underlying neural mechanisms remain unclear. Functional neuroimaging in healthy volunteers indicates that prism-adaptation relies on a distributed network including posterior parietal, temporal, and cerebellar regions, which is partly damaged in neglect patients. Methods We used fMRI to investigate the effect of (right-deviating) prism-adaptation on seven patients with left neglect while they perform various cognitive tasks on the same visual stimuli (bisection, search, and memory), before and after a brief prism-adaptation session. Results Behavioural data showed significant improvement (p<0.03) following prism-adaptation only for the line bisection and visual search tasks. fMRI analysis comparing brain activity after > before adaptation showed selective increases in activation (p = 0.001) of the right posterior parietal cortex and left superior parietal cortex, as well as bilateral occipital cortex. For the search task, the right temporo-parietal junction was significantly more activated, together with bilateral posterior parietal cortex and bilateral occipital cortex. No significant changes in behavioural performance or cortical activity were found in any region. Conclusion Our results provide new evidence that the beneficial effects of prism adaptation on neglect are linked to a specific modulation of brain regions crucially involved in spatial attention.

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Poster 33

Capacités de localisation spatiale des enfants avec Infirmité Motrice Cérébrale (IMC) Emilie Schmetz1, Koviljka Barisnikov2

1Unité de psychopédagogie de la personne handicapée, FAPSE, Université de Liège, Belgique 2Unité de psychologie clinique et de neuropsychologie de l’enfant, FPSE, Université de Genève, Suisse Auteur correspondant : Emilie Schmetz, [email protected] Mots clés Neuropsychologie, Enfant, Infirmité Motrice Cérébrale, Localisation spatiale Introduction Les fonctions visuo-spatiales sont présentes dans un grand nombre d’activités de la vie quotidienne et de matières scolaires. Les enfants IMC présentent d’importantes difficultés dans ces tâches (Zabalia, 2002, 2004). Les capacités de localisation des objets dans l’environnement semblent particulièrement déficitaires chez ces enfants. L’objectif de cette étude est l’élaboration de tâches adaptées aux enfants IMC permettant d’évaluer les capacités de localisation d’éléments les uns par rapport aux autres avec ou sans points de repères. Matériel et méthodes Les 21 enfants IMC sont appariés aux enfants typiques sur l’âge chronologique, âgés de 6 à 14 ans. La capacité de localisation est évaluée à l’aide de deux tâches d’appariement d’un modèle avec une cible identique parmi des distracteurs. Les enfants doivent localiser les différentes cases (carrés) rouges présentées au sein d’un cadre extérieur ou d’un quadrillage. Les réponses correctes et les temps de réaction sont considérés. Résultats Quel que soit l’âge ou l’atteinte motrice des enfants IMC, ils obtiennent des résultats significativement inférieurs aux deux tâches pour le nombre de réponses correctes et des temps de réponse significativement supérieurs aux enfants typiques. Néanmoins, pour chaque type d’enfants, les résultats sont équivalents pour les deux types de tâches. Discussion - conclusion Les capacités de localisation spatiale des éléments les uns par rapport aux autres sont déficitaires chez les enfants IMC, quels que soient les indices fournis, leur âge et leur atteinte motrice. Une meilleure connaissance de leur fonctionnement permettra la mise en place de moyens de rééducations pour soutenir ces enfants dans leurs apprentissages scolaires.

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Poster 34

Neuropsychological profile of agenesis of the corpus callosum – A systematic review Vanessa Siffredi1, Vicki Anderson1 2, Richard Leventer1 2 3, Megan Spencer-Smith 1 4 1 Murdoch Childrens Research Institute, Melbourne, Australia 2 University of Melbourne, Melbourne, Australia 3 Royal Children’s Hospital, Melbourne, Australia 4 Karolinska Institute, Stockholm, Sweden Corresponding author: Vanessa Siffredi, [email protected] Key words Agenesis of the corpus callosum, Intellectual function, Neuropsychological functions, Systematic review Introduction Developmental absence (agenesis) of the corpus callosum (ACC) is a common brain malformation that may present in isolation or in association with other conditions. Variability in aspects of neuropsychological functioning has been reported in small samples of these individuals. The aim of this study was to conduct a systematic review of the literature to characterize the neuropsychological profile of individuals with ACC. Methods The literature was searched systematically using electronic databases and broad keyword searches restricted to English-language publications in peer-reviewed journals from January 1980 to January 2011. We included only studies that focused on individuals diagnosed with ACC via magnetic resonance imaging and reported standardized performance scores on neuropsychological tests and/or compared performance with a healthy control group. Results A total of 47 articles describing individuals aged 3 months to 73 years met inclusion criteria. Results showed an overall mean IQ of 82.2 (SD=24.05, n=110). Pragmatic language and mathematical skills were at high risk of impairment. Individuals with ACC may present with difficulties in visual and spatial skills, expressive and receptive language skills, information processing speed, attention, executive functions, and memory. Performances within the ‘Average’ range have been found in vocabulary, visual-spatial long-term memory, reading, and spelling skills. Discussion It is unclear from the identified literature whether the lack of a characteristic profile of individuals with ACC is purely related to methodological limitations or reflective of the inherent heterogeneity of the causes and comorbidities of ACC. The developmental aspect of ACC in opposition to “split-brain patients” is highlighted.

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Poster 35

Musical hallucinations involve auditory associative brain networks – a case study Wiebke Trost1, Cristina Granziera2, Sven Haller2, Sebastian Rieger1, Margitta Seeck2, Patrik Vuilleumier1

1Labnic, Département de Neurosciences, Université de Genève, Genève 2Hôpitaux Universitaires de Genève, Université de Genève, Genève Auteur correspondant : Wiebke Trost [email protected] Mots clés (Arial 12 gras) Musical hallucinations, fMRI, auditory cortex, multisensory associative areas. Introduction Auditory hallucinations are often developed after acquired deafness and may turn into musical perceptions, often consisting of familiar tunes from the past. It has been suggested that musical hallucinations (MH) are generated due to reduced inputs in primary auditory cortex which consequently lead to random noise activity projected into secondary auditory cortex areas that is erroneously interpreted as familiar through pattern matching processes (Griffiths, 2000). Another explanation is that associative areas are more solicited to compensate the perceptual difficulties caused by the auditory deficit. Matériel et méthodes Here we report a 58-year-old hearing-impaired woman suffering from MH since several years. We designed four fMRI experiments with the goal to localize the brain networks involved in the generation of MH. Résultats We found a region in the right secondary auditory cortex that activated both when the participant was singing mentally (contrasted to speaking) and when she was concentrating on the MH versus concentrating on her left hand. A second region showing stronger activity during attention to the MH (versus the control hand condition) was found in the posterior superior temporal sulcus on the right side. Interestingly, the same region was identified when the participant was watching pictures showing scenes associated with auditory events (orchestra, tools, etc), relative to pictures of silent scenes. Discussion - conclusion These results provide evidence for the notion that MH involve increased activity in auditory associative areas, as well as multisensory associative regions, which might associate internal noisy inputs with stored auditory patterns.

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Prise en charge d’un comportement problématique après traumatisme crânio-cérébral : collaboration avec la famille Victorine Zermatten12, Anne Bellmann2, Gérard Wicky2, Claire Bindschaedler1

1Université de Genève 2Clinique romande de réadaptation, SUVACARE, Sion Auteur correspondant : Victorine Zermatten [email protected] Mots clés : Troubles du comportement ; Traumatisme crânio-cérébral ; Thérapie assistée par la famille Introduction La survenue de troubles comportementaux après lésion cérébrale n’est pas rare et s’aggrave souvent avec le temps (Alderman, 2001). Ces troubles perturbent le fonctionnement de la personne et de son entourage au quotidien. Un sentiment de fardeau peut apparaître chez les proches. Matériel et méthodes Madame S., 52 ans, victime d’un traumatisme crânio-cérébral grave le 4 novembre 2005, présente des troubles comportementaux (demandes répétitives, interruptions des discussions en cours, commentaires trop directs,…) Une approche inspirée de la technique du coût de réponse (Aldermann & Ward, 1991) et du renforcement différentiel à bas taux de réponse (Wood & Alderman, 2011) a été mise en place avec la collaboration de la famille sur un comportement cible choisi avec eux. Les mesures pré- et post-intervention comportaient différents questionnaires mesurant le sentiment de fardeau, la qualité de vie subjective et la satisfaction des domaines de la vie ainsi que des observations réalisées par la thérapeute et par les proches. Ainsi, l’intervention d’une durée de 4 semaines diminuerait l’occurrence du comportement cible spécifique et cette diminution devrait s’accompagner d’une augmentation de la qualité de vie de la famille. Résultats Les résultats ne montrent globalement pas de changement à ces différentes mesures : l’occurrence du comportement cible et le sentiment de fardeau n’ont pas diminué. Discussion - conclusion Cette approche « écologique », réalisée au domicile de la famille, nous permet de comprendre la difficulté de collaborer avec la famille et l’importance d’un environnement structuré pour la mise en place d’une procédure thérapeutique.