Book Antichambre

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Studio de design graphique - La Rochelle

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34, rue Sardinerie17 000 La Rochelle

T 05 46 56 81 53E [email protected]

www.antichambre.net

Tous les travaux présentés © Antichambre

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!ntichambre est une agence de création graphique et intera"ive qui# par goût et par choix# travaille de préférence pour des clients issus des domaines culturel#artistique# institutionnel ou les entreprises qui ont conscience du rôle du design dans leur développement$

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le design compte ** et peut être même plus encore qu’on imagine.

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arts visuelsarts des sons

spectacle vivant + arts numériques + photographie +

résidences d’artistes + ateliers + stages + animations

+ rencontres

carré

amelotw www.carre-amelot.net

t 05 46 51 14 70

espace culturel de la ville de la rochelle

sai-son08+ +09

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L’oral de la danseuse aveugle

The eyeless dancer and the voice

Geste dansé, traversée sonoreDance and soundscape25 mins

/ Régine Chopinot

CORNUCOPIAE est soutenu par le Ministère de la Culture et de la CommunicationDirection Générale de la Création Artistique.

[email protected]+33(0)6 69 70 97 44Photo : João Garcia

Je continue à avancer en remontant le ! l du temps et de l’oubli. L’oubli de cette enfant pied-noire sur la plage des Bains-Romains, à l’ouest d’Alger, de 1952 à 1962. Un de mes rares souvenirs est le temps passé à scruter le sable, en mar-chant ou accroupie, pendant des heures, pour y dénicher des opercules, les yeux de Sainte Lucie. 10 années volatilisées. Où se sont-elles déposées ces années fantômes, au détour de quelle sorte de recoin perdu"?Aujourd’hui, je suis dans l’après Cornuco-piae, dernière pièce créée en novembre 2008 au sein de l’institution chorégra-phique de La"Rochelle, qui portait sur la disparition, sans visage ni regard. Je suis donc danseuse, nomade, sans désir de lieu ni de compagnie et prête à croiser l’espace de ce retour de mémoire, face à mes absences, des trous d’air.

L’oral de la danseuse aveuglePasser de l’œil à l’oreille, privilégier l’oral à l’écrit, l’écoute avant tout. Renouer avec une certaine idée de la représen-tation en choisissant un lieu non frontal pour s’exposer et se relier différemment. Se recoller au travers d’autres paroles collectées, fragments sensibles et exté-rieurs à soi. R.C.

I continue to go forward by retracing my steps, going back into forgotten times. Childhood days, a ‘pied-noire’, on the beach at Bains-Romains, west of Alger, between 1952 and 1962. One of the few memories l have left is of the hours spent studying the sand, walking or crouching, searching for the shells known as “St Lucy’s Eyes”. Ten years vanished into thin air. Where have those ghost years gone, lost in what hidden corner?Today, I’m in the phase that follows on from “Cornucopiae”, a work made in November 2008, concerned with disappearance - of both the face and the outward view - and the last work to be made at the dance centre in La Rochelle. So I’m a dancer, a nomad, without neither a company nor a base, ready to cross the space opened by these returned-to memories, my mind wandering, confronted by turbulence.

The eyeless dancer and the voiceTo pass from the eye to the ear, to privilege the oral over the written, above all to listen. To reconnect with a certain idea of rep-resentation by choosing to present one’s work in non-frontal contexts, to realign, to reassemble oneself using words gathered from others, fragments perceived by the senses and exterior to us. R.C.

«!… Arrivée au rivage, elle arrache ses yeux et avance ainsi vers la mer. Elle se met alors à danser la tête renversée vers l’arrière et en longeant la plage jusqu’à son extrémité. Toute la nuit. Ainsi chaque nuit. À l’aube, elle reprend alors ses yeux et les remet à leur place. …!».*

“… arriving at the shore, she tears out her eyes and advances towards the sea. She begins then to dance with her head tilted back towards what lies behind, following the beach to its limit. All night. The same each night. When dawn breaks, she gathers up her eyes once more and returns them to their sockets…” *

* extrait du mythe de la danseuse aveugle “De chair et de pierre. Essai de mythologie kanak (Maré, îles Loyauté)” – Charles Illouz

* extract from the myth of the blind dancer “Of # esh and blood. Essay in Kanak mythology (Maré, Loyalty Islands)” – Charles Illouz

Cornucopiae est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication - Direction Générale de la Création ArtistiqueLicence n°2 - 1019101

Production : Cornucopiae / Support : CDC Les Hivernales et la Maison Jean-Vilar / Photo : João Garcia

L’oral de la danseuse aveugleRégine Chopinot

L’oral de la danseuse aveugleRégine Chopinot

vendredi 23 juillet 2010 à 14h30Maison Jean Vilar, AvignonTarif unique : 6 !

vendredi 23 juillet 2010 à 14h30Maison Jean Vilar, AvignonTarif unique : 6 !

Cornucopiae / Licence n°2 - 1019101

Cornucopiae / Licence n°2 - 1019101

Min

got

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gotL’oral de la danseuse aveugle

Barillot Chopinot Fornet Gautier23.07.2010 / Maison Jean Vilar, Avignon

L’oral de la danseuse aveugle Barillot Chopinot Fornet Gautier20.07.2010 / Maison Jean Vilar, Avignon

L’oral de la danseuse aveugle Barillot Chopinot Fornet Gautier21.07.2010 / Maison Jean Vilar, Avignon

2011 20122013

CORNUCOPIAE est soutenue par le Ministère de la Culture et de la CommunicationDirection Générale de la Création Artistique.

Le projet Paci!que Sud en Nouvelle-Calédonie...

… mais aussi en Nouvelle-Zélande, au Japon et en Australie…

2011 20122013

Cornucopiae propose 3 nouvelles pistes de travail

1— EKE-ENY à Lifou - DrehuTemps de transmission, de recherche et de création chorégraphique et musicale

2— NOUVELLE DANSEUSE AVEUGLE - nDajuin 2011 – Festival d’Uzès

3— D’autres IN SITUen Nouvelle-Zélande, Japon et Australie

Durant le mois de mai 2010, l’équipe de Cornucopiae, au travers d’IN SITU À DREHU, a rencontré et travaillé avec un petit groupe d’artistes danseurs et musiciens du Wetr à Lifou - Îles Loyauté. Cette rencontre a donné lieu à une esquisse chorégraphique EKE-ENY (les 4 vents) et à un !lm retraçant les différentes étapes du travail, visible sur www.cornucopiae.net

Le projet Paci!que Sud

jLe projet Paci!que Sud 2011

EKE-ENY

nDa

IN SITU

f m a m j j a s o n d

NC NZ + JP NC

NZ

NC

JP

UZÈS

NC

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Cornucopiae the independent dance

1— EKE-ENY

à Lifou - DrehuTemps de transmission, de recherche et de création chorégraphique avec les artistes du Wetr et en association avec Moïse Kuiesine, chorégraphe, danseur, musicien, référent du projet au côté de Régine Chopinot. EKE-ENY est le résultat enthousiaste et inattendu d’IN SITU À DREHU, lorsque le désir est réciproque et qu’il s’appuie sur une expérimentation exigeante de part et d’autre.

À raison de 2 sessions par an, l’objectif est d’ap-profondir EKE-ENY et de constituer un groupe de 9/10 danseurs en tout, incluant les 4 danseurs ayant participé à la première session du mois de mai. À savoir, Sarah Huzue, Marc Thimana, Keving Maho et Hnailolo Lalie avec qui nous avons construit une première base commune. En ce qui concerne les nouveaux danseurs, il est souhaitable d’organiser les prochaines sessions de travail durant les va-cances scolaires car ils sont étudiants.L’idéal serait, que, petit à petit, nous puissions avan-cer et préciser la trame d’EKE-ENY a!n d’avoir une pièce suffisamment aboutie pour avoir envie de la montrer et de la diffuser ici et là-bas, ici et en Asie, ici et partout. Il faudra prévoir une dernière session plus longue (2/3 semaines) pour !naliser les différents versants du travail pour les «" lumière, son, scéno-graphie et costumes"». L’idéal serait de continuer à travailler en extérieur chez Joseph et Hélène Hnamano à Nathalo et éga-lement chez Moïse à Chepenehe.L’idéal serait de toujours montrer à un public poten-tiel, qu’il soit symbolique ou réel, le résultat du travail parcouru et réalisé. Cyril Pigeau avec Culture(s) en Chantier veille et participe activement à l’évolution et la réalisation du projet artistique de Cornucopiae en Nouvelle-Calédonie.

ÉQUIPERégine Chopinot (chorégraphe), Gianni Fornet (musi-cien), Moïse Kuiesine (chorégraphe et musicien), 10 danseurs, Maryse Gautier (lumière), Nicolas Barillot (son), João Garcia (image) et 1 administrateur.

CALENDRIER 2011- lundi 9 > samedi 14 mai 2011 - lundi 12 > jeudi 22 décembre 2011

CALENDRIER 2012-2013Tournée d’EKE-ENY en Nouvelle-Calédonie et ailleurs.Prévoir 2 autres temps de travail sur l’année 2012 pour arriver début 2013 à une forme chorégraphique aboutie.2012 : 2 nouvelles sessions de travail en Nouvelle-

Calédonie.2013 : tournée au printemps en Nouvelle-Calédonie,

Asie et Europe.

SONS / IMAGESRéalisation d’un deuxième !lm, à la fois trace et support de la création et de la transmission : Régine Chopinot, João Garcia (vidéo) et Nicolas Barillot (son).Plus 1 semaine de montage et de postproduction.Dans la mesure du possible, nous essayons de pré-voir son et image à chaque voyage.

NOTESPar expérience, nous savons que nous allons, à juste titre, être sollicités sur la formation de tech-niciens du spectacle vivant, notamment lumière et son. Cornucopiae est partie prenante pour y ré#échir avec les partenaires culturels. Si un tel projet annexe et complémentaire devait voir le jour, il serait anticipé sur un temps et un budget spéci!ques.

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Cornucopiae the independent dance

2— NOUVELLE DANSEUSE

AVEUGLE - nDa

... sur la route de l’oral et des contes Kanak, tra-versée sonore, geste dansé…

Une courte pièce de 25 minutes a été créée en fé-vrier 2010 pour les Hivernales d’Avignon. Elle s’est construite autour du mythe de la danseuse aveugle (voir annexes). Avec Régine Chopinot (danse), Gianni Fornet (musique), Maryse Gautier (lumière)et Nicolas Barillot (son).Après la rencontre avec Moïse Kuiesine, choré-graphe et musicien du Wetr, en mai 2010, le désir de travailler ensemble s’est vite imposé. Suite à une invitation du Festival d’Uzès 2011 en la personne de Liliane Schaus, directrice, nous avons imaginé une variation à cette première forme courte, la nouvelle danseuse aveugle - nDa.Avec l’aide de Charles Illouz, enseignant chercheur anthropologue et grand spécialiste des Îles-Loyauté, Doyen de l’UFR / FLLASH de La Rochelle, nous al-lons nous mettre en quête d’un nouveau conte issu, cette fois-ci de Lifou et donc en langue drehu.La durée, forte de cette première trace, sera d’une heure environ. La musique sera co-signée par Gianni Fornet et Moïse Kuiesine. Maryse Gautier abordera tant la lumière électrique que celle na-turelle du jour, intérieure et extérieure. Et Nicolas Barillot «!bricolera!» comme à son habitude, la plus grande technologie alliée à la disparition des objets traditionnels de sonorisation.Le lieu! : Le Jardin Médiéval d’Uzès. Car il est clair désormais, l’impact que provoque la nature du lieu sur l’ensemble de notre travail de création, pour la danse, le son, la lumière, l’équipe dans son en-tier mais également pour la réception du public. Nous avons choisi une salle rectangulaire de taille moyenne 15 m x 10 m, avec un beau volume, de pierres blanches, située à côté de la Tour du Roi et qui se nomme Salle des Gardes. Tout autour, le jardin médiéval avec ses plantes odo-rantes. Une des caractéristiques de la culture Kanak est la connaissance et l’utilisation de nombreuses plantes tant pour se nourrir que pour se soigner. Se retrouver, pour la création de nDa, entourée de jar-dins est un bon signe.

LIFOU - DREHUÉQUIPERégine Chopinot, Gianni Fornet, Moïse Kuiesine, Maryse Gautier, Nicolas Barillot, João Garcia (1 semaine) et 1 administrateur (1 semaine)

CALENDRIER 2010-2011décembre / janvier 2010-2011Répétitions chez Moïse Kuiesine à Chepenehe (Lifou - Drehu)Moïse Kuiesine + Gianni Fornet + Régine Chopinot- lundi 27 > jeudi 30 décembre 2010 - lundi 3 > samedi 15 janvier 2011

Présence de l’administrateur pour contacts du 12 au 16 janvier 2011. Puis, avec Régine Chopinot, rendez- vous en Nouvelle-Zélande avec Rafaël Pont, et au Japon avec Robert Lacombe et Daisuke Tomita. Retour en France le 24 janvier 2011.

mai 2011- lundi 16 > vendredi 27 mai 2011 à Lifou - Drehu

(2 semaines)

UZÈSEn résidence et en création à Uzès - FranceCOPRODUCTIONS ET DIFFUSION EN COURS

ÉQUIPERégine Chopinot, Gianni Fornet, Moïse Kuiesine, Maryse Gautier, Nicolas Barillot, João Garcia (2! se-maines), Jérôme Perrier (technique) et 1!administrateur.

CALENDRIER 2011- lundi 6 > jeudi 16 juin 2011 - résidence- vendredi 17 > mardi 21 juin 2011 - représentations

SONS / IMAGESCollectes de sons pour créations radiophoniques. Plus 1!semaine de postproduction : Régine Chopinot et Nicolas Barillot.

Réalisation d’un "lm et photos sur la création nDa. Plus 1 semaine de postproduction!: Régine Chopinot, João Garcia et Nicolas Barillot.

juin 2011 – Festival d’Uzès

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Cornucopiae the independent dance

3 — D’AUTRES IN SITU EN NOUVELLE-ZÉLANDE, JAPON ET AUSTRALIE

IN SITU, atelier de recherche du mouvement dan-sé proposée par Régine Chopinot.

IN SITU peut se concevoir sur une durée minimale de 3 jours et dans sa forme idéale de 5 jours. La du-rée quotidienne est de 6 heures / jour. Il est ouvert à des artistes ayant une pratique régulière du corps en mouvement. En fonction de l’espace proposé, il peut accueillir 12 à 20 personnes. Chaque jour, il débute avec une «!mise en corps!» reliant le travail respira-toire et le mouvement (2 heures) et se poursuit par un travail d’atelier (4 heures) sur l’écoute et le dialo-gue en danse improvisée. Les outils et objectifs sont présentés par la chorégraphe a"n de mettre en place un canevas tant rythmique que spatial. Une capta-tion vidéo s’effectue en parallèle comme un outil à part entière du travail expérimenté mais aussi avec la "nalité de réaliser un montage vidéo sorte de do-cumentaire, témoignage de l’aventure.Il est également envisagé de pouvoir accueillir du public à la "n de la session où une forme d’une tren-taine de minutes sera présentée.IN SITU nécessite la présence de Régine Chopinot (chorégraphe), de Gianni Fornet (musicien), Moïse Kuiesine (artiste Kanak référent du Projet Paci"que Sud) ainsi que de Nicolas Barillot (son) et João Garcia (image photo et vidéo).Aujourd’hui la thématique abordée par Régine Chopinot et son équipe, au travers d’In Situ, est la recherche d’un espace commun et d’un dialogue to-nique entre tradition et modernité.Un voyage est prévu en janvier 2011 avec Régine Chopinot et l’administrateur pour mettre en place 2!nouveaux In Situ, l’un au Japon début mai 2011 et l’autre en Nouvelle-Zélande début décembre 2011. En ce qui concerne l’Australie, qui est à 2 heures d’avion de Nouméa, Cornucopiae a à cœur d’in-vestiguer ce nouveau continent à la recherche de la culture aborigène, à suivre… pour 2012!…

JAPONPour le Japon, nous avons deux interlocuteurs privilé-giés, relations construites sur la con"ance et la durée. Il s’agit de Robert Lacombe, directeur de l’Institut franco-japonais de Tokyo et de Daisuke Tomita, an-cien danseur-performer avec lequel Régine Chopinot a travaillé pour sa dernière chorégraphie au CCN de La Rochelle en 2008. Daisuke est également un cher-cheur doctorant à l’Université de Kobé, spécialiste en esthétique de la danse. Il connaît très bien le travail de Régine Chopinot et est indispensable comme in-terprète en vue d’une traduction pointue et sensible mais aussi comme une «!garantie!» intellectuelle et universitaire du projet. L’idée serait d’aller du côté des îles Ryukyu au sud du Japon pour travailler avec une ethnie qui se bat pour la reconnaissance de sa spé-ci"cité culturelle et d’organiser le travail d’atelier dans les studios du théâtre de Kanagawa à Yokohama.

NOUVELLE-ZÉLANDEPour la Nouvelle-Zélande, notre «!guide!» est Rafaël Pont qui a déjà accueilli Régine Chopinot pour un pro-jet similaire à Managua au Nicaragua en 2004. Rafaël Pont vient d’être nommé à l’Ambassade de France en Nouvelle-Zélande à Wellington en tant que Conseiller Culturel, Scienti"que et de Coopération. L’idée est toujours la même, aller au devant des danseurs et chorégraphes maoris et faire advenir un espace com-mun avec le travail de création de Régine Chopinot. Pour le moment, Rafaël Pont propose le Musée Te Papa – la grande institution dédiée au mariage des mondes maoris et pakeha – pour accueillir IN SITU À WELLINGTON.

ÉQUIPERégine Chopinot (chorégraphe), Gianni Fornet (mu-sicien), Moïse Kuiesine (chorégraphe et musicien), Maryse Gautier (lumière), Nicolas Barillot (son), João Garcia (image) et 1 administrateur.

CALENDRIER 2011Japon- voyage préparatoire d’une semaine en janvier 2011- lundi 2 > samedi 7 mai 2011 IN SITU À YOKOHAMA

Nouvelle-Zélande- voyage préparatoire d’une semaine en janvier 2011- 5 > 10 décembre 2011 IN SITU À WELLINGTON

Régine Chopinot le 7 novembre 2010

Cap au

Régine Chopinot et Cornucopiae présentent2010 — 2011 — 2012 — 2013

—SudSud !2

Introduction et états des lieux

page 3

Courants d’A.I.R.page 4

«!La guerre sans nom!» page 5

PaulRicard 1909 - 1997page 6

Radio Grenouille & Euphonia à Marseillepage 7

L’équipe cornucopiste

page 8

Biographie page 9

Repèrespage 10

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états des lieux

intro «! Cornucopiae! » c’est aussi le nom de ma dernière pièce, créée à La Rochelle en novembre 2008, un au revoir à l’institution chorégraphique. Dans un cadre glacé, l’errance lente et déterminée d’un petit peuple, aux re-gards escamotés. C’était un travail qui envisageait la disparition. Pour cette année 2010, «! L’oral de la danseuse aveugle! » en février en Avignon, «! Eke-Eny! » en mai à Lifou et INDEPENDANCE n°1 en juin à Montpellier, indiquent les nouvelles pistes en jeu. À savoir, la force de la parole dans la transmission orale, la découverte de l’étonnante culture Kanak en Nouvelle-Calédonie et le retour en arrière vers mon passé d’enfant né en Algérie. Lorsque la pe-tite histoire tutoie la grande histoire de la colonisation française. Et, puisque j’ai dépassé la moitié de la durée d’une vie, m’autoriser à danser ce que recouvre l’idée d’indépendance pour un individu, un citoyen, un politique, un philosophe et/ou un artiste. Quitter le pied à terre rochelais pour en trouver un à Toulon ou à La Seyne-sur-Mer ou pas loin de Châteauvallon…

Quitter l’Atlantique pour deux nou-velles étendues maritimes…

C O R N U C O P I A E, c’est le nom

de ma compagnie indépendante.

J’y entends corps, corps nu, copie,

copieux, corps copieux, corps nu

copieux, cornue, corne, bête à cornes.

Sonner le cor… Ne pas l’oublier,

saluer Rabelais…

C O R N U C O P I A E. Piae. Piae. Piae.

Pied. Pied. Pied. O U O I A E . Manque

l’ Y .

Se déplacer. Aller voir ailleurs. Revenir ici.

Repartir.

Marcher, courir. Prendre ou attendre le bus, le train, l’avion.

Toujours, principalement, souvent. Rarement le bateau.

J’ai oublié la voiture. Jamais à cheval ni à vélo.

Je ne conduis pas.

Bouger. Se mouvementer. Ne pas tenir en place.

Gigoter!? Danser!? S’animer!? Pour qui!? Pourquoi!?

Pour rien!.

Une petite, une intérieure, une au mi-lieu des terres, une où je suis née, la Méditerranée et l’autre, la plus vaste, l’extérieure, la lointaine qui porte le nom, si doux à dire, de Paci"que. Allons, héroïne, tenter l’un des plus surréalistes grands écarts qu’on puisse imaginer!! Il faut juste un esprit libre pour oser s’y aventurer… parcou-rir les 22 000 km qui relient Toulon à Lifou, changer d’hémisphère et obser-ver le monde cul par-dessus tête.

Cap au Sud - Sud!!

Compte tenu de mon goût immodéré pour les voyages et les rencontres artistiques et grâce à la fabuleuse connaissance acquise au sein du Centre Chorégraphique National de La Rochelle, l’essentiel est d’inven-ter une nouvelle structure, légère et efficace, pour continuer la création et la recherche en danse en relation avec le son, la lumière et l’image.

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Courants d’A.I.R., projet pour un Artiste Indépendant Résident relié au CNCDC à Châteauvallon que dirige Christian Tamet, répond à ce désir de légèreté et de liberté. Aujourd’hui, pour le registre de création que j’ai en tête, je n’ai pas besoin de lieu spéci!que ni de danseurs permanents. Je ne m’installe pas. Plus. Régulièrement, mais jamais très longtemps. C’est important de respirer l’air du Sud, de continuer à mouver et de rester dans un certain "ou avant d’acter.

Aujourd’hui, je suis une danseuse chorégraphe chineuse.

Ce que j’ai très envie de faire, c’est avant tout, d’orga-niser et de réaliser des collectes sonores, visuelles et gestuelles. L’équipe que je souhaite réunir désormais est une équipe occasionnelle et engagée, constituée principalement de preneurs de son, de musiciens, de raconteurs, de personnes qui travaillent la lumière, de capteurs d’images.

Je cherche à chiner la parole, les regards et les gestes des gens du Sud, des deux côtés de la Méditerranée. De part et d’autre. Pour y entendre d’autres sons de cloches. D’autres accents, d’autres langues. D’autres espaces. D’autres corps en mouvement.De ceux qui y vivent, ceux qui y travaillent, ceux qui y causent, ceux qui y rêvent, ceux qui y marchent, ceux qui y rouspètent, ceux qui y bricolent…

Mettre en relation, en articulation, en conjugaison…

L’art chorégraphique#!

Il ne faut jamais bien longtemps à un danseur pour tisser des liens, les cultiver et les partager. Forts de cette connaissance empirique nous avons une grande efficacité pour organiser et concrétiser des actions et des évènements.

Pour présenter le résultat de ces aventures, je suis très heureuse d’imaginer d’autres lieux que les théâtres et d’autres conditions de représentation comme autant d’opportunités de questionner la relation à un public non formaté.

Courants d’A.I.R. poursuit la ré"exion sur la notion d’in-dépendance. Le travail de recherche, de rencontres, de collectes représente trois à quatre mois de travail par an et aura pour traces des créations radiophoniques, des documentaires et des !lms, des écrits, des musiques, des gestes dansés présentés lors de pré-sentations publiques.

Le projet est donc itinérant et se balade sur les deux rives de la Méditerranée, en France mais aussi en Algérie, en Tunisie, au Maroc.co

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Courants d’A.I.R. est conçu pour durer 4 années!: 2010, 2011, 2012 et 2013. En 2013, le résultat artistique des 3 années pré-cédentes sera créé sous une forme spectaculaire, vernaculaire et inédite! : «! LA GUERRE SANS NOM!», une installation danse – son – lumière - image qui prendra appui sur tous les supports artistiques, humains, générés par les rencontres ou par la force des lieux. «!LA GUERRE SANS NOM! », un projet porté par Cornucopiae et le CNCDC à Châteauvallon vise à s’inscrire dans la programmation de Marseille - Provence 2013.

Ce qui est signi"ant avec ce drame qu’est la guerre d’indépendance de l’Algérie, c’est le si-lence qui la recouvre et qui dure encore après presque 50 ans. Pourtant, 50 ans c’est le temps qu’il faut pour que les historiens puissent se saisir de cette folie humaine. Les Français comme les Algériens portent encore en eux les stigmates de LA GUERRE SANS NOM.Après avoir réalisé la première série d’entretiens sur cette mémoire enfouie pour INDEPENDANCE n°1 de septembre 2009 à avril 2010 et être al-lée dans les Aurès en mai 2010, je dois continuer à entendre et à faire écouter en retour. Les per-sonnes qui ont bien voulu témoigner sont nées dans les années 1930/1940. Je compte dévelop-per une deuxième session avec des personnes nées aux alentours des années 60/70. Ces pa-roles multiples, complémentaires, paradoxales ou au contraire convergentes m’obligent à ré#é-chir, à m’ouvrir à ce que je ne connais pas. Je me rends compte du changement très profond que ce travail d’enquêtes opère dans mon imaginaire et la perception de la réalité. Cela change mon regard sur moi et les autres. Par exemple, je pen-sais avoir beaucoup de tolérance et je me rends compte, depuis, que j’ai du chemin à faire sur ce sujet. Que rien n’est acquis, jamais. Que chaque nouvelle expérience découvre des pans inconnus de notre nature.

Je suis très étonnée de constater que nous sommes si peu dans le spectacle vivant à nous intéresser à cette tragédie de la guerre de l’Algé-rie. J’ai lu Camus et des livres d’historiens, vu des "lms documentaires et des "lms d’auteur, assis-té à des pièces de théâtre mais jamais de danse. Pourtant le corps en mouvement est l’instru-ment rêvé pour évoquer l’étrange ambigüité des comportements des hommes et des femmes en temps de guerre.

À moi qui suis lente comme une tortue, il va falloir du temps pour parcourir cet impossible chemin de ré#exion et de création sur les indépendances. Un long trajet où j’espère faire des rencontres essen-tielles qui me permettront de déposer comme des jalons, des cailloux-bijoux de création sonore, vi-suelle et gestuelle.

Dans ce contexte, j’aimerais collaborer avec un réalisateur Algérien Tariq Teguia dont le travail cinématographique «!Inland!» (2008) m’a récem-ment bluffée, suspendue, rendue joyeuse comme lorsqu’on vient de voir quelque chose de rare et de bon. Je suis en contact avec lui et j’espère bien le convaincre de faire quelque chose ensemble. À suivre…

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paul ricardJe suis incapable d’expliquer raisonnable-ment mon attrait pour la personnalité et la vie de Paul Ricard. Je ne comprends pas pourquoi la démarche et le trajet de cet homme m’intriguent autant. Pour tenter une explication, je peux toujours essayer le cliché éculé des pieds-noirs attablés de-vant une kémia avec une anisette…. Non, ce n’est pas cela. Ou bien mettre en avant cette quête insensée à reproduire à l’iden-tique le goût de la toute première boisson Ricard. Non, ce n’est pas suffisant.Je ne suis pas une intellectuelle, je ré!échis avec le corps en entier, pas seulement avec la tête. Une sorte d’animal, qui hume pour découvrir et avancer. L’intuition et l’observa-tion sont mes partenaires. Je suis capable de rester longtemps à affiner un détail sans fatigue, avec passion, sans voir le temps passer. L’intuition n’est pas infaillible, loin de là, sur la justesse des chemins qu’elle nous fait prendre. Je le sais. Se perdre est secondaire car au fond, tous les chemins se valent.

Cheminer donc sur les pas de Paul Ricard.

Je n’ai visité que deux lieux Ricard pour le moment": le laboratoire et la première usine (devenue un entrepôt) de Sainte-Marthe à Marseille, endroit symbolique des dé-buts de l’aventure Ricard. Et le Centre de Production à Bordeaux, parce que c’est proche de La Rochelle où je vis encore. Pour ce deuxième rendez-vous, j’étais ac-compagnée par Nicolas Barillot l’homme du son et João Garcia le photographe. A chaque fois, la chaleur et la simplicité de l’accueil m’ont émue. Que cet homme ait pu transmettre une énergie aussi essentielle et que ça demeure après lui. Cela fait penser à la transmission orale chez nous les dan-seurs. Et également, comment la puissance d’un geste ou d’une danse est toujours en-gendrée par le petit, le proche du rien. Ça fait penser à l’impact de la pensée et de l’in-tention pour être au cœur des gestes qui ravissent l’imaginaire.

J’aimerais continuer à me rendre sur les lieux qui ont jalonné la vie profes-sionnelle de Paul Ricard, à savoir le domaine de La Margeray et visiter les appartements créés pour les employés de la société, le domaine de Méjanes en Carmargue, l’île de Bendor, l’Obser-vatoire de la mer sur l’île des Embiez, la commune de Signes où il fut maire et la thébaïde sur le piton de la Tête-de-l’Evèque. Tous les lieux choisis par lui sont remarquables tant esthétiquement que symboliquement! ; ils ré"échissent la personnalité singulière et avant-gar-diste d’un homme visionnaire.

Au cœur de l’aventure Cap au Sud - Sud"!, je vais me plonger dans l’étonnant louchis-sement du pastis au contact de l’eau… a#n d’y voir moins clair"!!!

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marseilleJe me souviens dans les années 80 de l’incroyable avènement des radios libres, de leur impact, de leur créativité. Je me souviens que leur surgissement avait forte-ment in!uencé notre environnement sonore et que, par exemple, une de mes pièces Grand Écart avait pour bande son une création sonore inspirée par Radio Nova, la radio libre et branchée de l’époque.Dans l’équilibre que je cherche entre l’image et le son, dans l’évolution per-sonnelle qui me conduit à prendre en considération la force de la transmission orale, le son et ses développements artis-tiques sont au tout premier plan dans ma manière de travailler.Mettre en avant et privilégier la "nesse de l’oreille est aussi important que de savoir voir. L’œil et l’oreille doivent aller ensemble et dialoguer. Depuis le début de mon par-cours en danse, j’ai été accompagnée par la crème des sonorisateurs du spectacle vi-vant et j’ai la chance d’avoir appris avec les meilleurs.

Que ce soit au quotidien ou pour la scène, l’univers sonore est un par-tenaire subtil et puissant. Il touche directement l’imaginaire et pour cette raison, c’est un élément précieux qui accompagne et suscite l’espace de la pensée. Lorsque je danse, le son est un partenaire indispensable qui ouvre des chemins imprévisibles à l’expérimenta-tion du présent. La diffusion sur les ondes radio est un sup-port prioritaire à développer pour témoigner des multiples collectes que nous faisons au sein de Cornucopiae avec Nicolas Barillot.À chaque déplacement que nous ef-fectuons, que ce soit en Algérie, en Nouvelle-Calédonie, chez Paul Ricard ou à Marseille, nous enregistrons les paroles, les bruits, les paysages urbains ou ruraux, nous collectons, trions et rangeons toutes les mémoires audio de ces différentes pé-régrinations.À Marseille, j’ai rencontré et visité l’équipe qui anime la fameuse Radio Grenouille et le studio de création sonore Euphonia. Nous sommes en train d’imaginer un espace

commun de créations radiophoniques qui devrait apporter ses premières réalisations autour de LA GUERRE SANS NOM.Des rendez-vous sonores seront inventés en association avec d’autres radios#:- avec RFI en la personne de Pascale

Paradou – Culture Vive, qui aimerait ac-compagner les différents déplacements occasionnés par Courant d’A.I.R. et le pro-jet Paci"que Sud en Nouvelle-Calédonie.

- avec les Ateliers de Création Radio-phonique sur France Culture, porté par Frank#Smith.

Une autre dimension du travail de Nicolas Barillot, au sein de Cornucopiae, consiste à enregistrer régulièrement le travail musical de Gianni Fornet, guitariste qui accom-pagne depuis 2004 mon travail de création.La rencontre avec Moïse Kuiesine mu-sicien du Wetr à Lifou, la découverte des chants Kanak, donneront lieu à un autre registre de collectes et à de nouvelles op-portunités de création musicale, à diffuser.

radio grenouille & euphonia

8

Elle est composée de fadas, de passionnés. Je les ai rencontrés, certains depuis longtemps. Comme Maryse Gautier qui a créé les lumières de Végétal en 1995, avec qui je travaille toujours. Avec Gianni Fornet, musicien, auteur de textes poétiques, metteur en scène de théâtre et Nicolas Barillot, l’homme son comme je le nomme, nous travaillons ensemble très réguliè-rement depuis 2004.João Garcia, photographe et graphiste, avec qui je travaille depuis juin 2009. Depuis, nous co-réalisons tous les !lms de Cornucopiae. Nous avons tous en commun, une manière exi-geante de voir le monde et de nous y engager. Des tatillons, qui ne comptent pas leur temps et avec lesquels un regard suffit pour se com-prendre.

C’est une petite équipe. Légère.

Grande dans son efficacité. Puissante.

Lors de récents voyages, d’autres personnes ont rejoint l’équipe cornucopiste comme par exemple cela s’est produit avec les artistes et danseurs du Wetr à Lifou en Nouvelle-Calédonie. Dans la mesure du possible, je souhaite privilégier la régularité et la durée pour travailler et avancer ensemble.

l’équipe cornucopiste

Page 7: Book Antichambre

Le CCN est soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC de Poitou-Charentes, le Conseil régional de Poitou-Charentes et la Ville de La Rochelle

DÉ—VIA—TION

LE CCN DE LA ROCHELLE / POITOU-CHARENTESKADER ATTOU / CIE ACCRORAPPRÉSENTE

CiE MASSALA - FOUAD BOUSSOUF

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PARVIS DE LA MÉDIATHÈQUE MICHEL-CRÉPEAU

LA ROCHELLEDANS LE CADRE DE L’INAUGURATION

DU PAVILLON KALEIDOSCOPE / DOUBLED

DE DAN GRAHAM

www.ccnlarochelle.com

Dans le cadre d’une commande publique, le Ministère de

la Culture et de la Communication (DGCA / Drac de Poitou-

Charentes) et la Ville de La Rochelle ont sélectionné

l’artiste Dan Graham pour le projet de réaménagement

du parvis de la médiathèque Michel -Crépeau.

Le CCN de La Rochelle a souhaité s’associer à ce moment

en proposant à la cie Massala de Vitry-sur-Seine,

deux temps dansés articulés autour de l’inauguration

du pavillon KALEIDOSCOPE / DOUBLED.

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DÉVIATION, UNE

CHORÉGRAPHIE DE

FOUAD BOUSSOUF

QUI MET EN SCÈNE

QUATRE INTERPRÈTES EN

UN SPECTACLE JOYEUX

ET VIREVOLTANT AUTOUR

D’UNE VOITURE ET

D’OBJETS FAMILIERS DES

SENTIERS URBAINS.

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en compagnonnage au CCN de La Rochelle

Le Centre Chorégraphique National de La Rochelle / Poitou-Charentes, Kader Attou / Cie Accrorap est soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC de Poitou-Charentes, le Conseil régional de Poitou-Charentes, la Ville de La Rochelle et par Culturesfrance pour certaines de ses tournées à l’étranger.

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AU CCN CHAPELLE FROMENTIN - LA ROCHELLE

Renseignements / réservations : 05 46 00 00 46 Renseignements / réservations : 05 46 00 00 46 plein tarif : 5 ! — tarif réduit : 3 ! - Étudiants, moins de 18 ans, demandeurs d’emploi, plein tarif : 5 ! — tarif réduit : 3 ! - Étudiants, moins de 18 ans, demandeurs d’emploi, Renseignements / réservations : 05 46 00 00 46 plein tarif : 5 ! — tarif réduit : 3 ! - Étudiants, moins de 18 ans, demandeurs d’emploi, Renseignements / réservations : 05 46 00 00 46

bénéficiaires du RSA, intermittents du spectacle — tarif Pass’Culture Étudiant : 2 !

Ce projet ouvre une nouvelle aventure hu-maine, née du besoin de mettre en oeuvre un autre processus de création, que celui que uti-lisé jusqu’alors. Comme l’écriture automatique développée par les surréalistes, je recherche des états de corps pour me conduire au geste. Ma danse, nourrie de mes univers conscients et inconscients où se croisent ma culture africaine, ma culture Hip Hop et mon vécu, se déploie comme une recherche ontologique sur le geste. Dans la pratique, l’ensemble des mouvements de cette danse qui proviennent en partie de mon subconscient, construit des séquences qui viennent peu à peu former les chapitres de la pièce. Le spectacle, tout dans

l’urgence de souligner les contradictions hu-maines, sera une invitation à plonger dans un «moi» multiple entre l’intime et le monde.Bintou Dembélé

Chorégraphie et interprétation : Bintou Dembélé / Dramaturgie : Eric Legay / Bande son : Thierry Bertomeu / Conception lumière : David Baudenon, Costume : Nilia Idir /Production : cie La Rualité / Coproductions : CCN de La Rochelle, CNCDC Châteauvallon, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France, Parc de La Villette avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations et de l’Acsè) / Avec l’aide du Conseil régional d’Île-de-France, du Conseil général de l’Essonne et de la Ville de Morangis / Avec le soutien de l’Espace 104 - Établissement artistique de la Ville de Paris, de la Ménagerie de Verre et de l’association Des Pas Des FiguresPour en savoir plus : www.myspace.com/compagnierualite

CIE MIRASÉBASTIEN VÉLA LOPEZ - YVONETTE HOAREAU / DUO MIRAen compagnonnage au CCN de La Rochelle

L’histoire du duo Mira : Le projet est celui d’une autofiction écrite et interprétée par Yvonnette Hoareau et Sébastien Vela Lopez. C’est l’histoire de leur couple : une histoire d’amour, atypique, une histoire intime. C’est l’histoire d’un couple mixte, immigration es-pagnole et comorienne, dans un contexte de fort brassage culturel. En contrepoint de cette histoire d’amour, il y a le parcours du danseur avec ses réussites, ses angoisses, avec la rage de vivre et la rage de danser… qui ont abîmé les corps. Il y est fortement question de la blessure, de l’usure des corps, mais aussi de mots plus terribles : la recon-version et le recyclage du danseur. De quoi sera fait l’avenir ? Cette histoire est à replacer dans le contexte d’une époque ou dans cer-tains quartiers de France, la danse était l’un

des échappatoires possibles pour prendre de la distance avec toutes les dérives sociales.

Conception et direction : cie Mira / Direction artistique et chorégraphie : Sébastien Vela Lopez / Interprétation : Yvonnette Hoareau et Sébastien Vela Lopez / Regards complices : Kader Attou et Hamid Ben Mahi / Scénographie : Gilles Rondot / Composition : Manuel Wandji / Création lumières et régie plateau : Antoine Auger et Fabrice Barbotin / Aide et soutien artistique : cie Accrorap, cie Hors-Série / Production : cie Mira / Coproductions : Pôle Sud, Scène Conventionnée pour la danse et la musique de Strasbourg, CCN de Franche-Comté à Belfort, CCN de La Rochelle, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France, Parc de La Villette avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations et de l’Acsè), le Centre de danse du Galion d’Aulnay-sous-Bois Festival H2OLa cie Mira est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication - Drac d’Alsace et par la Ville de StrasbourgPour en savoir plus : http://compagnie-mira.fr/Le duo MIRA sera aussi présenté vendredi 11 février au Théâtre de la Coupe d’Or, salle des Fourriers à Rochefort et la cie Mira sera en résidence pour sa prochaine création CUERPO au CCN Chapelle Fromentin du 11 au 30 juillet 2011.

CIE RUALITÉ BINTOU DEMBÉLÉ / AVANT-PREMIÈRES DE MON APPART’ EN DIT LONG

LE CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE LA ROCHELLE / POITOU CHARENTESKADER ATTOU / CIE ACCRORAP CHAPELLE FROMENTIN - 14 RUE DU COLLÈGE - LA ROCHELLE

Page 8: Book Antichambre

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F3DAlain DORETDu 8 novembre au 20 décembre 2008Création in situ

Né à Barbezieux en 1969, il vit et travaille à Châteauroux.L’artiste a exposé au Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) Poitou-Charentes à Angoulême, à l’ESAC de la Villa Formose, à la Galerie Aperto à Montpellier, à la Galerie du Haut Pavé à Paris… et participe régulièrement à des expositions collectives organisées par le FRAC Limousin.Alain Doret a été invité à travailler in situ : il propose une exposition alliant divers médiums : peintures, sculptures, modules et dessins fondés sur une recherche des formes nommées « F3D » : Formes en trois dimensions. L’artiste a réalisé des dessins et peintures muraux où les motifs F3D circulent et se déploient sur les cimaises, transformant ainsi l’Espace Art Contemporain en un tableau monumental.

« La partie la plus importante de la recherche d’Alain Doret concerne la série des F3D, les formes en 3 dimensions.Il s’agit d’un répertoire d’une douzaine de formes, géométriques complexes, impossibles à décrire en un seul mot, qui font penser à des outils, à des formes provenant de l’industrie.L’une rappelle un décapsuleur, l’autre la silhouette d’un ustensile de cuisine, ou de bricolage...Chaque forme est constituée d’un coffrage en bois au bord épais (30cm) et s’accroche au mur, tel un relief de couleur.Chacune de ces formes s’est vue attribuer une couleur, traitée en aplat mat ou satinée.Si on peut envisager cette série comme une sorte de répertoire de formes et de couleurs associées, ces silhouettes se déclinent parfois en noir et blanc, sous forme de dessin mural, par exemple, ou plus modestement, sur le papier, l’écran d’ordinateur, etc. On peut également l’envisager comme un vocabulaire visuel, le dessin de la ligne et son code couleur. (...) » Y. Miloux, j’écris ce que je veux, Collège Marcel Duchamp, Alain Doret, 2006.

DomusChrystèle LERISSEDu 10 janvier au 28 février 2009

Née en 1960, elle vit et travaille à Saint-Gilles-Les-Fôrets, Haute-Vienne.Elle « est entrée » en photographie en 1975.Elle est représentée par la Galerie Baudoin Lebon.Chrystèle Lerisse expose régulièrement en France : l’Arboretum à Argenton-sur-Creuse, au Centre international d’art et du paysage à Vassivière, à la Galerie Baudoin Lebon à Paris. De nombreuses œuvres font parties des collections publiques : artothèque d’Angers et du Limousin, FRAC Orléans, FRAC Poitou-Charentes, Fonds National d’Art Contemporain (FNAC), Galerie du Château d’Eau à Toulouse,…

« Le voilà l’écrit, par traits, barres contenus dans un carré, face à face : la demeure.Un toit suggéré : une honte. Une construction à l’œuvre. Ces demeures où ces pans gris deviennent surfaces entourées et cernées de blanc. Les traits noirs incisent la profondeur. Les gris vibrent. L’immobilité devient active. Elle recompose un équilibre. Le blanc comme découpe, impose son ombre. C’est le silence qui cerne. Le mur devient chair. (…)Grâce à l’acharnement, la profondeur, l’obstination qui distinguent Chrystèle Lerisse et qu’elle nous renvoie dans ses images, nous assistons à l’ineffable gestation de la forme. L’imposante frontalité, opposée au format se resserre, se concentre dans une cristallisation en quête d’un point ultime. Alors demeure l’essentiel. Dans la différence, contre le discours et l’éloquence, la division s’instaure. Au-delà du mot, dans la solitude prenante, dense et envoûtante, nous nous retrouvons dans ce corps inspirant et expirant sans cesse. »Jacques Victor Giraud, extrait du catalogue « Domus », édité par Baudoin Lebon, 2007.

Exposition réalisée avec le partenariat du Ministère de la culture : Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) Limousin, DRAC Centre, DRAC Poitou-Charentes, la Région Centre, Arboretum, lieu d’art contemporain, Argenton-sur-Creuse, l’artothèque, Galerie de prêts d’Angers, le Centre d’art Contemporain, Meymac, le Musée de l’Hospice Saint-Roch, Issoudun et la Ville de La Rochelle.

La vie en roseFrançoise PETROVITCHDu 21 mars au 23 mai 2009Installations

Née en 1964 à Chambéry, elle vit, travaille à Cachan et enseigne à l’Ecole Supérieure Estienne.Elle est représentée par la Galerie RX à Paris.Françoise Pétrovitch expose régulièrement en France et à l’étranger. Dernières expositions personnelles : Galerie Teo à Tokyo, Galerie Céline One Omostesando à Tokyo, Musée d’art moderne, Saint Etienne / Villa Tamaris, La Seyne-sur-mer / Centre d’art- Parc Saint-Léger, Pougues-les-Eaux. De nombreuses œuvres sont présentes dans les collections publiques : FNAC, FRAC Alsace, FRAC Haute-Normandie, Mac/Val,…L’artiste propose un projet spécifique en résonance avec le lieu : « Demis », animaux en verre réalisés avec le CIAV (Centre international d’art verrier), posés en équilibre sur des tables tréteaux transparentes ; « La vie en rose », salle de bal habitée de personnages en céramique, étranges et familiers, animés sur boîtes à musiques, aquarelles,…

« La variation d’échelle est une des données les plus présentes dans mon travail. J’ai aimé et j’aime travailler sur le cahier d’écolier, dans sa relation très modeste, petite et délicate. Il est certain que le livre pour moi a une place importante. Ce n’est pas que de l’édition, c’est aussi un lieu de création, pleinement, c’est un format petit, manipulable ; quand j’aborde le dessin très grand, des dessins qui peuvent aller jusqu’à 6 ou 8 m de hauteur, nous sommes placés à l’intérieur. On se déplace. C’est-à-dire que l’échelle des sculptures bouge aussi de la même façon. En tous cas ce qui m’intéresse c’est cette liberté que l’on ressent quand on peut aller du petit au grand. C’est également une fluidité de penser, de se dire que notre regard n’est pas toujours à la même distance. On peut être enfoui, on peut être à un moment donné très éloigné de ce que l’on fait, on peut au contraire avoir une relation intime par une consultation de page à page. Je trouve que cela change aussi le regard… évidemment le mien, mais surtout le regard de l’autre, comme une interrogation. »Françoise Pétrovitch, extrait de l’entretien avec Valérie Pugin à l’occasion de l’exposition au Centre d’art du Parc Saint-Léger, 2007.

http://www.francoisepetrovitch.com

RE/DEMarie-Jeanne HOFFNER Du 4 juillet au 22 août 2009Création in situArtiste invité : Stephen GarrettArtistes en résidence au Centre Intermondes en mai / juin

Née en 1974, elle vit à Paris et à Châteauroux.Marie-Jeanne Hoffner est diplômée de l’Ecole des Beaux-arts de Nantes, elle expose régulièrement en France et à l’étranger : Mac/Val, Galerie municipale de Vitry-sur-Seine. Point Ephémère, Parc Saint-Léger, Ernesto Catena contemporary photograhy Gallery à Buenos Aires et participe à de nombreuses résidences : Synagogue de Delme, la galerie de l’Alliance française de Melbourne en Australie, RIAA : International Artist Residency in Argentina, BS1 project à Bristol,… Elle est actuellement en résidence à la Cité internationale des arts à Paris.Marie-Jeanne Hoffner propose d’inviter l’artiste australien Stephen Garrett autour d’une réflexion commune sur l’usage des matériaux de la sculpture en lien avec l’espace architectural. Les deux artistes en résidence au Centre Intermondes vont être amenés à expérimenter et habiter l’Espace Art Contemporain. L’idée étant de modifier les perceptions de l’espace d’exposition en créant de nouveaux endroits de passage, permettant ainsi de se confronter à l’architecture du site. Le lieu invitera à son tour le visiteur à déambuler dans « ces espaces déconstruits et reconstruits, étapes de post-constructions, avant la création en quelque sorte…. »

« Les dessins muraux et installations architecturales de Marie-Jeanne Hoffner témoignent d’une perception de l’espace en tant qu’habitat, lieu du corps et cartographie. La transcription qu’elle en fait est à la fois physique et mentale. D’un côté des tracés, des plans, des volumes, proposent une expérience concrète de l’espace tandis que de l’autre, des superpositions sémantiques et des fausses perspectives suggèrent un espace imaginaire venant se calquer partiellement à notre appréhension initiale du réel. »Marianne Lanavère, texte paru à l’occasion de l’exposition personnelle au « Project room, de la Galerie Ludovic de Wavrin, Paris 2002.

http://www.mariejeannehoffner.org

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© Marie Jeanne Hoffner

© Chrytèle Lerisse © Alain Doret © Françoise Pétrovich

Créé en 1999, l’Espace Art Contemporain est un lieu de création, d’exposition, de recherche et d’expérimentation de l’art contemporain, situé dans un espace de 250 m2 à l’architecture originale, un ancien palais épiscopal du XVIIIème siècle.Il défend l’art de notre temps par la production d’œuvres, l’aide à l’édition, l’accueil d’artistes en résidence et des activités de sensibilisation des publics aux arts visuels.

Ce lieu constitue un véritable outil de travail pour les artistes, dans la mesure où il s’agit de leur o! rir un lieu de recherche et de création, ainsi que les moyens fi nanciers pour permettre la réalisation d’un projet spécifi que et de poursuivre leurs recherches personnelles. Depuis 2003, l’Espace Art Contemporain construit un laboratoire de la création contemporaine, à travers un programme qui s’articule autour de quatre à cinq expositions monographiques ou collectives par an.

Ces événements sont accompagnés d’activités développées par l’ « Atelier » : rencontres avec l’artiste, visites commentées, expérimentations plastiques,... afi n que le public alimente sa connaissance de l’art d’aujourd’hui, de manière originale et conviviale.

Cette mission de médiation culturelle est une priorité au sein de ce lieu, il y est accordé une attention particulière aux populations de la Ville de La Rochelle, de son agglomération et de la région. L’Atelier réalise un véritable travail de prospection et de contacts avec diverses maisons de quartiers, écoles, associations, structures culturelles afi n d’inventer de nouvelles formes de partenariat pour une meilleure sensibilisation à l’art d’aujourd’hui.Il développe ainsi des actions hors les murs : des ateliers artistiques au sein du service de la Clinique de l’enfant de l’Hôpital Saint Louis, des interventions d’artistes à l’association La Mission Populaire « La Fraternité » (lieu d’accueil interculturel) et dans les centres de loisirs, des classes à Pac (classe à Projet artistique et culturel), qui enrichissent la rencontre des publics et la création contemporaine.

SAISON

Novembre 2009 / Avril 2010FLORENT SILLORAYCarnet de voyage d’un monde imaginaire

Projet développé en partenariat avec l’Hôpital Saint-Louis et la D.R.A.C. Poitou-Charentes.

L’intérêt des ateliers réside dans la volonté de sortir des espaces réservés à l’art contemporain et de proposer aux enfants hospita-lisés de créer et d’échanger, cela grâce aux di! érentes propositions et aux dispositifs inventés par les artistes. Le projet de cette année est axé sur le thème du voyage. A travers la cartographie et les carnets de voyage, les enfants et adolescents vont s’évader et imaginer de mul-tiples aventures, en s’appropriant l’univers et les techniques de l’il-lustrateur professionnel.

Avril 2010ÉLODIE CARRÉ ET PASCAL SÉMURMusée personnel, Bibliothèque des rencontres

Projet développé en partenariat avec la Mission Populaire « La Fraternité » et la D.R.A.C. Poitou-Charentes dans le cadre du plan Dynamique Espoir Banlieues.

L’Espace Art Contemporain et l’association La Mission Populai-re « La Fraternité » coopèrent à la réalisation d’un projet consis-tant, via l’intervention artistique d’Élodie Carré et Pascal Sémur, à la mise en place, avec les usa-gers de la structure, de dialogues et de discussions individuelles et communes, autour d’une ins-tallation d’objets personnels, du quotidien. Le but est de constituer une bi-bliothèque commune conçue par autant de musées personnels qu’il y a de participants.

www.la-cantine-populaire.com

› Exposition de photographies à la Galerie du Carré Amelot et à l’Ancien Marché de l’Arsenal / Du mardi 20 avril au jeudi 27 mai 2010

› Des ateliers du regard seront proposés au jeune public, dans le cadre des ateliers hors les murs de l’Espace Art Contempo-rain / mai 2010

› Rencontre / débat au Centre In-termondes / avril 2010

www.francoismechain.com

Mais aussi…DAN GRAHAMCommande publique sur le parvis de la Médiathèque Michel Crépeau

Projet développé en partena-riat avec le Fonds national d’art contemporain, la D.R.A.C. Poitou-Charentes, les Musées d’art et d’histoire de La Rochelle, la Mé-diathèque Michel Crépeau, West Morisson et le Centre Intermon-des à La Rochelle.

Né en 1942, Dan Graham vit et travaille à New-York.Dan Graham est représenté par la Galerie Marian Goodman.A la fois photographe, vidéaste, sculpteur et critique, l’artiste ques-tionne les rapports entre l’art et la ville. « L’architecture est au centre de ses préoccupations pour sa ca-pacité à révéler le sujet social. » Ses œuvres fi gurent dans les collections les plus importantes d’Europe et des États-Unis. Il est aujourd’hui l’un des artistes qui a le plus infl uencé la jeune généra-tion d’artistes internationaux.

L’artiste Dan Graham propose une œuvre à la fois sculpture et archi-tecture : « une machine optique ». Ce « pavillon » de verre s’inscrit dans une réfl exion sur l’espace et les oppositions : intérieur / ex-térieur, opacité / transparence, espace public / espace privé. Le spectateur est invité à déambu-ler, à traverser et à expérimenter cette œuvre. Populaire et ludique, elle s’adresse aux enfants, adultes, personnes à mobilité réduite, …

› Inauguration de l’œuvre sur le Parvis de la Médiathèque / date à préciser

› Cycle de conférences sur la commande publique au Centre Intermondes / date à préciser

› Exposition / date à préciser

www.mariangoodman.com

2010

Des visites spécifi ques sont proposées par les médiateurs culturels pour les groupes. Elles peuvent être construites suivant la demande particulière, uniquement sur réservation.

Les ateliers sont proposés dans le cadre des expositions, l’information concernant l’inscription est adressée aux écoles.

www.barcilon.com

Né en 1967, Emmanuel Barcilon vit et travaille à Paris. Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Cergy.Emmanuel Barcilon est représenté par la galerie Dukan & Hourde-quin à Marseille.L’artiste expose régulièrement dans des galeries et foires d’art contemporain en Europe : SCOPE à Basel, Foire d’art contemporain à Bâle (2009), Artissima à Turin, TIAF à Toronto, Art Paris, Slick foire d’art contemporain à Paris (2009).

Emmanuel Barcilon, dans son tra-vail, est en constante recherche et expérimentation. Lors de la réalisation de ses peintures, la matière subit les interventions de l’artiste et inver-sement, l’artiste subit les humeurs de la matière et les accidents qui en découlent. Ses toiles compo-sées de nombreuses strates de vernis pigmenté constituent une surface marquée d’empreintes. Ainsi, un peu à la manière d’un ar-chéologue, il gratte, cherche et découvre.

« Sur la toile, entre les couches de vernis, on découvre des dessins, des mots, des taches, parfois ré-duits au gribouillage, parfois plus

lisibles, toujours arrachés à la cha-pe des superpositions. On y voit des dessins d’anatomies — certai-nes renvoient aux recherches de Léonard de Vinci —, on rencontre le géant Hulk ou des personnages de BD, parfois d’obscurs gra! -tis. Mais on n’est pourtant pas là dans le sampling et le collage. Ceux-ci imposent au regard leur immédiateté présente, dépour-vue d’épaisseur temporelle. Avec Barcilon, en revanche, il faut pren-dre le temps de s’avancer, d’aller chercher, de se laisser surpren-dre, de revenir à la surface lisse, puis de se laisser de nouveau hap-per par la matière. Les dessins qui émaillent la laque, nerveusement et humoristiquement, sont, com-me chez Cy Twombly, des fl ashes et des échos, qui font sauter quel-ques uns de nos verrous intérieurs. Ils ouvrent en nous une aptitude à ressentir la proximité du gou" re du temps, nous invitent à expé-rimenter autant son vide que sa richesse. »

Anne MalherbeSeptembre 2007

Avec le soutien de l’Atelier d’Estienne, espace d’art contemporain de Pont-Scor" en Bretagne, la Galerie Dukan et Hourdequin à Marseille et la Mike Weiss Gallery à New-York.

Du 22 janvier au 20 mars 2010

© Emmanuel BARCILON

www.martineschildge.com

Née en 1951, Martine Schildge vit et travaille à Paris. Dans son travail, Martine Schildge se met à l’ouvrage en nous propo-sant des installations de textiles blancs. Coutures et broderies se dévoilent au fi l d’un parcours conçu de volumes intrigants.Le blanc donne le ton et apporte aux formes la douceur et la fl ui-dité que la subtilité des matières accentue. Dans ce monde, l’intimi-té et le silence sont de mise. Mais le songe bascule lorsque l’on contemple de plus près ces fi gu-res. Les formes, de plus en plus inquiétantes, sont suspendues, errantes ou encore pour certai-nes, enfermées et lovées dans des cages de tissus.

« Les pièces ou installations pro-posées dans ce parcours sont toutes faites de tissu blanc. La transparence de l’organdi, du tulle ou du lycra révèle des formes rem-bourrées, compactes : le vide est ainsi opposé au plein, l’absent au présent, le léger au pondérable. Bâties comme des architectures, ces structures textiles deviennent des habitacles aux peaux de tissu qui marquent des mondes inté-rieurs, qui délimitent des fron-tières tactiles, qui protègent des intimités. Intimes, publiques, ces sortes de maisons sont des corps aux en-fermements ouatés. Sou# es et fl uides pour l’intime ; broderies et marques pour le social. Trouées, déformées, jamais déchirées, ces parois vivantes et impénétrables laissent cependant voir des limi-tes. Les mondes intérieurs sont comme dévoilés, secrets, mais perceptibles.Ce parcours en 6 actes est le ré-cit, chronologique et organisé de la vie de ces corps blancs, entre labyrinthes intimes et monolithes sociaux. »

Claude Meunier2003

Du 10 avril au 5 juin 2010

© Martine SCHILDGE

Du 3 juillet au 28 août 2010

www.geraldpetit.net

Né en 1973, l’artiste vit et travaille à Dijon.Gerald Petit est représenté par la galerie LMAKprojects à New-York ainsi que par la galerie Caroline Pagès à Lisbonne.Il expose régulièrement en Fran-ce et à l’étranger : LMAKprojects à New York ; Caroline Pagès Gal-lery à Lisbonne ; Palais de Tokyo à Paris ; La Salle de Bains à Lyon ; Galerie des Beaux-Arts de Mont-pellier ; Chapelle du Carmel à Chalon-sur-Saône, Centre d’art contemporain à Albi.

Gerald Petit se joue de la réalité en modelant l’image à sa guise. Travaillant la représentation es-sentiellement via la photographie mais aussi via la peinture, l’ins-tallation lumineuse et la vidéo, l’artiste a quelques sujets de pré-dilection : ceux du mythe, de la rumeur ou bien encore du conte fantastique.Dans son travail, Gerald Petit aborde la question du récit en nous donnant, pour chacune de ses expositions les sensations d’une trame narrative.

« … Toute la recherche de Gerald Petit consiste à expérimenter les modalités d’apparition, de géné-ration et de fi xation des images. Il utilise pour cela plusieurs mé-diums, tels des outils, et plusieurs catégories de représentation. Son analyse de l’image se constitue sur le socle référentiel de la peinture, à travers les diverses aventures de sa fonction représentante. Son usage de la photographie se dé-ploie sur un large spectre de styles et de genres, de la conven-tion du portrait à la mise en scène d’univers fi ctifs. L’énigme de l’iden-tité pourrait rassembler toutes les images qu’il produit. Quelque chose d’irréductible, propre à l’art, et qui traverse toute son histoire par le biais de mythes sans ces-se reformulés : l’ambivalence de la représentation, par son carac-tère vériste et sa force d’illusion ; le fantasme absolu du dédou-blement, de la projection dans un personnage qui n’est pas soi. Tant les huiles sur toile, les gran-des peintures murales que les photographies de Gerald Petit ex-plorent cela : qui est la personne représentée ? quelle énigme por-te-t-elle ? »

Pascal Beausse

© Gerald PETIT

Octobre / novembre 2010

www.centre-intermondes.com

Ce document illustre la programmation en cours

Né à Calcutta en 1974, Nikhil Chopra vit et travaille à Bombay.Après des études aux États-Unis, il retourne en Inde en 2005. Artiste de renommée interna-tionale, il a représenté l’Inde à la dernière Biennale de Venise 2009 et a bénéfi cié de nombreu-ses résidences, dont celle de La Serpentine Gallery à Londres et récemment à New-York.

Le travail de Nikhil Chopra se si-tue à la frontière entre théâtre, performance, peinture, photogra-phie et sculpture.L’artiste entre dans la peau de personnages fi ctifs, inspiré par son grand-père, peintre paysa-giste. Passant d’hier à aujourd’hui, de l’Orient à l’Occident, de l’hom-me à la femme, Chopra signe une performance ra" née qui ques-tionne les notions d’identité et d’hybridité culturelles, mais aussi la façon dont le monde contem-porain a transformé le paysage et sa représentation.

« Dans toutes ses actions, il fait preuve d’une extrême concentra-tion et d’une minutie tout aussi intense. Bien que la performan-ce soit en partie improvisée (…), chaque geste est exécuté avec une réfl exion et une lenteur qu’il semble adouber, confi rmant cet-te impression de temps suspendu. Nikhil Chopra est loin de donner tout à voir à un spectateur pres-sé. La découverte de son univers se mérite. Un quart d’heure de vi-site peut le montrer en train de pratiquer une seule action ou tout simplement de poser, car chaque scénette est ponctuée de longs temps d’inaction qu’il investit d’un regard mélancolique. »

Marie Maertens

Nikhil Chopra est en résidence au Centre Intermondes dans le cadre du programme « Les escales Indiennes ».

Artiste invité : Laurent MILLET

Exposition présentée en simultané avec la Galerie du Carré Amelot.Workshop avec des lycéens rochelais.

© Shivani GUPTA

Décembre 2009 / mai 2010FRANCOIS MÉCHAINEntre digue et mur, ou comment l’histoire balbutie

Projet développé en partenariat avec le Carré Amelot, espace culturel de la Ville de La Rochelle, l’Espace d’Arts du Lycée René-Jo-sué Valin et le Centre Intermondes à La Rochelle.

Né en 1948 à Varaize en France, François Méchain vit et travaille en Charente-Maritime. François Méchain est représenté par la Galerie Michèle Chommet-te à Paris et la Galerie Spectrum Sotos à Saragosse. Diplômé de l’École Nationale des Beaux-Arts de Bourges, il enseigne depuis 1977 la photographie à l’École des Beaux-Arts de Saint-Etienne.

Ancré dans l’histoire de la ville de La Rochelle, le projet traitera de murs, de démarcation, de cloison-nement, de scissions… Du mur passé aux murs présents, l’Histoire se nourrit et se ravive à la lumière des monuments. Le creusement des écarts sera au cœur de la réfl exion que propo-se François Méchain. Distance entre les peuples, démarcation entre des habitants licites et il-licites, entre des territoires, des espaces valorisés ou dénigrés… questionnement sur le sens du lieu, l’occupation du territoire, ce qui rassemble ou sépare les habi-tants d’une ville, d’un pays, d’un continent, du monde.

« François Méchain peut être présenté de multiples maniè-res. Artiste paysagiste (ses interventions dans le paysage sont connues, en Grèce, au Cana-da et en maints autres lieux), il est aussi un façonnier précis qui s’ins-crira à l’occasion dans la grande tradition picturale...Concepteur d’espaces en milieu public, il est aussi un photogra-phe exigeant. Un axe dominant structure toutefois son travail, depuis ses débuts. De même que le monde selon Mallarmé est censé aboutir à un livre, celui de Méchain se condensera dans la matière d’une image, en l’occur-rence photographique.»

Paul ARDENNE, 2006

Le projet comporte di! érents volets :› Création d’une œuvre éphémère in-situ au parc d’Orbigny / avril - mai 2010

ESPACE ART CONTEMPORAIN28, rue Gargoulleau — 17000 La RochelleTéléphone 05 46 34 76 55

Horaires Hiver : tous les jours de 14h30 à 17h30Eté : tous les jours de 14h30 à 18h00(sauf mardis, dimanches et jours fériés)Entrée libre

Renseignements Direction des A! aires Culturelles de la Ville de La Rochelle — Téléphone 05 46 51 50 65e-mail : a! [email protected]

Accessible aux personnes à mobilité réduite

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L’Espace Art Contemporain est géré par la ville de La Rochelle, Direction des A! aires Culturelles.Il est accompagné dans ses actions par le Collectif Rochelais pour l’Art Contemporain (C.R.A.C.), avec le soutien du Ministère de la Culture, D.R.A.C. Poitou-Charentes, de la Région Poitou-Charentes et de l’Inspection Académique de la Charente-Maritime.

design graphique www.antichambre.net

Place de Verdun Marché XIXèmeRue Gargoulleau

Page 9: Book Antichambre

Palais des Congrès + Ancienne École de Médecine NavaleEn liaison avec l’exposition temporaire au Musée d’Art et d’Histoire Hèbre de Saint-Clément

« Andreas Dettloff, à l’artiste polynésien inconnu » et le réseau Asie-Imasie du CNRS

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Plus d’informations au 06 69 52 82 83 ou sur http://cinemadesailleurs17.weebly.com

Avec le soutien du Secrétariat d’État à l’Outre Mer

Page 10: Book Antichambre

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Président de la Communauté d’Agglomération

Député-Maire de La Rochelle

a le plaisir de vous inviter au baptême des deux bus de mer à propulsion électrosolaire

« Copernic » et « Galilée »

conçus par Philippe PALLU DE LA BARRIERE (Alternatives Energies)

parrainés par Catherine CHABAUD et Jean-Louis ETIENNE

Jeudi 7 mai 2009 à 16h30

Ponton d’embarquement - face à la Médiathèque Michel Crépeau à La Rochelle

en présence de :

Ségolène ROYAL

Présidente de la Région Poitou-Charentes

Henri MASSE

Préfet de la Charente-Maritime

Jacques DESCHAMPS

Directeur Régional de l’ADEME

MODE D’EMPLOI

Réalisez votre plan de déplacementsentreprise

Communauté d’Agglomération de La Rochelle

0208Communauté d’Agglomération de La Rochelle

RAPPORT D’ACTIVITÉS

Un développement concerté, solidaire et durable

Un territoire, une organisation

Deux scénarios de développementpour le SCOTLe SCOT (Schéma de COhérence Territoriale)a pour objectif de planifier l’aménagementde l'agglomération pour les 15 prochainesannées. L’année 2008 a été consacrée à l’élaborationdes projets de développement de l’agglomé-ration, sur la base des quatre scénarios issusde la phase de diagnostic et de concertationmenée en 2007. Deux scénarios ont été sou-mis à l’avis du public : pour l’un, la prioritéétait d’intensifier l’urbanisation du centre del’agglomération (La Rochelle, Aytré, Lagord,Périgny, Puilboreau) ; pour l’autre, d’urba-niser de nouveaux espaces en deuxièmecouronne.Plusieurs temps de concertation ont étéorganisés afin d’échanger avec les habitants,

É laboration des scénarios du Schéma de COhérence Territoriale (SCOT), adoption du Programme Local de

l’Habitat (PLH), aménagement de Zones d’Aménagement Concerté (ZAC) à vocation d’habitat et création de l'Établissement Public Foncier (EPF) : en 2008, la Communauté d’Agglomération s’est donné les moyens de répondre, de manière concertée, solidaire et durable, au développement de son territoire.

recueillir leurs réactions et affiner les orien-tations proposées :- la RandoSCOT-Littoral (7 juin) ;- la RandoSCOT-Espaces naturels (4 octo-

bre) ;- l’exposition itinérante dans les commu-

nes « les scénarios de développement »accompagnée de 6 réunions publiques ani-mées par les élus (du 12 novembre au 15décembre).

L’année 2009 sera consacrée au choix duscénario par le Conseil communautaire et àl’écriture des documents.

Un nouveau programme pour l’habitat socialLe Programme Local de l’Habitat 2009-2014a été adopté le 19 décembre 2008. Il doitpermettre de répondre aux besoins en loge-ments de toutes les catégories de population,grâce notamment à une amplification de laproduction d’habitations à loyer modéré. Il fixe des objectifs et des modalités d’actionqui, automatiquement retranscrits dans lesPlans Locaux d’Urbanisme (PLU) de chaquecommune, permettront de développer uneoffre équilibrée et diversifiée de logementssur l’ensemble du territoire communautaire.L’objectif est d’atteindre l’obligation légaleposée par la loi Solidarité et RenouvellementUrbain (SRU) de 20 % de logements à loyermodéré en 2020 dans les communes de plusde 3 500 habitants*. Pour les communes demoins de 3 500 habitants, le PLH impose unquota d’au moins 25 % dans les programmesimmobiliers de plus de 10 logements. Cescommunes pourraient ainsi disposer surleur sol de 7 à 20 % de logements aidés àl’horizon 2020.* Angoulins-sur-Mer, Aytré, Châtelaillon-Plage, Dompierre-sur-

Mer, Lagord, La Rochelle, Nieul-sur-Mer, Périgny, Puilboreau et Saint-Xandre.

Des Zones d’Aménagement Concerté pour se logerPour développer l’offre de logements demanière maîtrisée, la CdA a initié en 2008plusieurs Zones d’Aménagement Concertéà vocation d’habitat. Grâce à cet outil d’ur-banisme, la collectivité peut décider quelstypes de logements seront construits etquels prix de vente pratiqués, sur le périmè-tre de la ZAC. Elle facilite ainsi l’accessionà la propriété des classes moyennes, etl’accès au logement des ménages ayant desrevenus modestes. Les ZAC sont créées par la CdA en concerta-tion avec les communes sur lesquelles ellesseront réalisées.

4

Communauté d’Agglomération de La Rochelle - Rapport d’activités 2008

La « Maison de l’Emploi -Cité des Métiers » en activité› La première tranche de travaux de

la « Maison de l’Emploi - Cité des Métiers » a été livrée en octobre, permettant la mise en place d’un guichet d’accueil mutualisé entre la Maison de l’Emploi et le « Pôle emploi » à l’entrée du site de Bel Air, et d’un numéro unique d’appel.

› L’ANPE, la Maison de l’Emploi, la Mission Locale, le Club des cher-cheurs d’emploi, l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économi-que) et la Couveuse d’entreprises ont ouvert leurs portes le 13 octo-bre dans les locaux rénovés du site de Bel Air.

› Deux « Zoom emploi » (carac-téristiques socio-économiques du territoire) ont été édités à desti-nation du grand public et des décideurs, et mis en ligne sur le site internet de la Maison de l’Emploi : www.maisonemploilarochelle.fr.

Le soutien à l’insertion par l’activité économique› La CdA s’est engagée dans un

programme de relogement de Structures d’Insertion par l’Activité Économique (SIAE) qui en font la demande :- un ensemble immobilier de

1 566 m! a été livré sur la Zone des Rivauds pour l’extension des locaux de T’CAP Eco ;

- des études ont démarré pour le relogement du chantier d’inser-tion « Paniers de la Mer », sur une surface de 420 m! dans la zone Agrocéan, ainsi que pour le relogement de Blan’cass.

› La CdA soutient le développement des Structures d’Insertion par l’Activité Économique (SIAE) en intégrant des clauses d’insertion sociale dans les marchés publics, afin de générer des postes de tra-vail pour les publics les plus en

› 12 580 passages enregistrésà la « Maison de l’Emploi-Citédes Métiers » d’octobre àdécembre 2008.

› 16 320 ! versés par la CdA pour le fonctionnement deBlan’cass.

› 6 460 heures de travail effectuées sur des marchés de travaux par des personnes en insertion sur les chantiers de réhabilitation/extensionde la Maison de l’Emploi, surles ensembles immobiliers deT’CAP Éco et de la Régie de quartier Diagonales.

› 198 personnes sorties duPlan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE) dont 172 surun emploi durable et 26 sur des formations qualifiantes.

› 90 262 ! de subventions versées par la CdA pour lefonctionnement des PointsEmploi de Quartiers.

› 58 280 ! : c’est la sommeglobale attribuée par la CdAà 59 porteurs de projet dans le cadre des Bourses Tremplinpour l’Emploi.

passages enregistrés à la« Maison de l'Emploi-Cité des Métiers »

12 580

Un an d'actions

Le développement économique et l’emploi

Des

chiffres qui parlent…

(suite)

10

Communauté d’Agglomération de La Rochelle - Rapport d’activités 2008

Angoulins-sur-Mer 3 3 701 786Aytré 6 8 687 1 222Châtelaillon-Plage 5 5 911 659Dompierre-sur-Mer 5 5 275 1 837Esnandes 2 1 988 745Lagord 5 6 986 804La Jarne 2 2 218 842La Rochelle 40 77 196 2 918L’Houmeau 2 2 129 412Marsilly 2 2 438 1 191Nieul-sur-Mer 5 5 608 1 096Périgny 5 6 623 1 089Puilboreau 3 4 990 788Saint-Rogatien 2 1 808 518Sainte-Soulle 2 3 223 2 182Saint-Vivien 2 873 827Saint-Xandre 3 4 470 1 329Salles-sur-Mer 2 1 997 1 403Total CdA 96 146 121 20 648

Source : Insee – recensement de la populationPopulation municipale au 1er janvier 2006

Entre les recensements de 1999 et 2006, les 18 communes qui composent la Communauté d’Agglomération ont affiché un solde migratoire positif et élevé, conséquence de l’arrivée d’étudiants, de retraités et surtout,de nombreux actifs.

ommunesn ontéquence

La Rochelle

Sainte-Soulle

Saint-Xandre

Puilboreau

Angoulins-sur-Mer

Périgny

Dompierre-sur-Mer

Nieul-sur-Mer

Lagord

Châtelaillon-Plage

Saint-Rogatien

L’Houmeau

Marsilly

Esnandes

Saint-Vivien

Salles-sur-Mer

La Jarne

Aytré

Commune dont la population est :

comprise entre 8 000 et 10 000 habitants

comprise entre 3 000 et 5 000 habitants

supérieure à 70 000 habitants

inférieure à 3 000 habitants

comprise entre 5 000 et 8 000 habitants

Communes

Nombre

d’habitants*

Superficie

en hectare

sNombre

de

délégués au Conseil

communautaire

4496

18538

63146 121

20 648années de coopération intercommunale

élus siégeant en Conseil communautaire

communes

agents

km de côtes

habitants

hectares

La Communauté d’Agglomération de La Rochelle

Quelques chiffres

Un établissement pour faciliterles acquisitions foncièresL'Établissement Public Foncier (EPF) dePoitou-Charentes a été créé par décret du30 juin 2008 pour répondre aux tensions fon-cières croissantes dans les aires urbaines de la Région. À partir de 2009, il pourra réaliser des acquisitions et du portage foncier afin que les collectivités mettent en œuvre leurs politiques de développement, autour des axes prioritaires d'intervention fixés par l'EPF (habitat social, développement économique, protection de l'environnement, maintien des commerces et services en milieu rural, requalification des friches, infrastructures). L'EPF n'est ni aménageur, ni promoteur, ni constructeur, ni bailleur. C'est un opérateur foncier disposant de moyens propres, pro-venant des dotations d'État, de la Région Poitou-Charentes, de l'emprunt, de la taxe spéciale d'équipement, de la revente des terrains acquis et de subventions éventuelles d'autres collectivités.

5

Communauté d’Agglomération de La Rochelle - Rapport d’activités 2008

› Livraison de la deuxième tranche des travaux de la « Maison de l’Emploi-Citédes Métiers » en juinavec le redéploiement de tous les acteurs sur le site pour une ouverture aupublic en octobre.

› Relogement de l’entreprise d’insertion Blan’cass,spécialisée dans la remise en état des vieuxappareils électroménagers, également appelésdéchets « blancs ».

› Transfert de la gestionet de l’animation du PLIE ainsi que du personnellié à cette mission de l’association PARIE vers la Maison de l’Emploi.

› Augmentation de l’enveloppe allouée à laformation dans le cadre du PLIE de 16 625 ! à41 337 !.

› Changement d’appellation des « Bourses Tremplin

pour l’Emploi » en « Bourses RégionalesDésir d’Entreprendre ».L’occasion pour laCdA de relancer unecampagne d’informationglobale à destination des professionnels de l’emploi et descandidats : éditions,temps fort au Salon del’entreprise, relais dansla presse spécialisée etinstitutionnelle.

mération à travers le réseau des Points Emploi de Quartiers.

› En 2008, les Points Emploi de Quar-tiers ont vu leur flux augmenter de 27 %. 24 647 passages ont été enregistrés. 2 098 personnes ont fréquenté la structure au moins une fois (+ 35 % par rapport à 2007).

Aide à la création ou à la reprise d’entreprises › Le service Emploi et insertion

professionnelle pilote et assure la gestion des Bourses Tremplin pour l’Emploi, un dispositif mis en place pour faciliter la création ou

la reprise d’entreprises. En 2008,11 jurys – auxquels a participé leservice Développement Économi-que via son pôle Créatio – se sontréunis pour attribuer des boursesallant de 1 000 à 10 000 !. Cin-quante et une entreprises sont néesgrâce aux Bourses Tremplin pourl’Emploi en 2008.

› La Mission Locale, avec son Atelierde la Création, accompagne, orienteles porteurs de projet vers les bonsexperts et anime le jury des Ateliersde la Création de la CdA. En 2008,l’Atelier de la Création a reçu 344personnes et 153 ont bénéficié deson accompagnement.

difficulté. Ainsi, dans le cadre dela mise en place de la directiveeuropéenne sur la collecte et lavalorisation des déchets d’équipe-ments électriques-électroniques,la CdA a demandé à l’éco-organis-me en charge de traiter ces déchetssur l’agglomération de La Rochellede travailler avec Blan’cass. Cemarché a permis de créer 11 postesd’insertion.

Des actions en faveur de l’insertion professionnelle› Le PLIE (Plan Local pour l’Inser-

tion et l’Emploi) est un dispositifpartenarial État/Département/CdAqui a pour vocation de faire accéderles habitants de l’agglomération engrande difficulté d’insertion pro-fessionnelle à un emploi durable ouà une formation qualifiante. 1 171personnes ont été accompagnéesen 2008.

› Le PLIE s’inscrit dans le Program-me Opérationnel National du FondsSocial Européen (FSE) - objectif« Compétitivité et Emploi », pour lapériode 2007 – 2013. Le FSE sou-tient et amplifie les efforts déployéspar la CdA et l’État en direction despublics en grande difficulté selon leprincipe des contreparties.

› La CdA est devenue en 2008 orga-nisme intermédiaire pour assurerla gestion, l’administration et lecontrôle du FSE (Fonds SocialEuropéen) après avoir signé uneconvention de subvention globaleavec l’État. Le montant de la sub-vention globale FSE pour les troisans est de 1 979 475 !. La CdAfinance la prospection des entrepri-ses à hauteur de 106 500 !.

› La CdA a mandaté l’associationPARIE (Plan de l’AgglomérationRochelaise pour l’Insertion et l’Em-ploi) pour assurer l’animation et lagestion opérationnelle du dispositifPLIE, pour un montant de 162 815 !.

Un accompagnement spécifique pour les demandeurs d’emploi des ZUS› La CdA finance l’accueil, l’informa-

tion et le conseil des demandeursd’emploi des quartiers « ZoneUrbaine Sensible » (ZUS) de l’agglo-

Les perspectives pour 2009

11

Communauté d’Agglomération de La Rochelle - Rapport d’activités 2008

Page 11: Book Antichambre

236,7 Mde budget général

78,2 M d’investissements (hors remboursement de la dette en capital) dont :

32,6 M pour les services de proximité : eau, déchets, stations d’épuration, transport…

25,2 M pour le développement économique et l’emploi : parcs d’activités, immobilier d’entreprise, Maison de l’Emploi, aide à l’insertion professionnelle, Grand Port Maritime de La Rochelle…

4,6 M pour l’éducation et la culture : Univer-sité, recherche, logement étudiant, Espace Musiques Actuelles…

4,6 Mpour l’habitat : logements sociaux, créa-tion de réserves foncières, renouvellement urbain…

FonctionnementBudget Edito

«Faire ensemble ce que chaque commune ne pourrait pas faire seule.

Améliorer la vie quotidienne des habitants tout en garantissant

un développement cohérent et solidaire du territoire. Telles sont les

forces de l’intercommunalité. Une coopération de longue date qui

dote l’agglomération de La Rochelle de moyens humains et financiers

lui permettant de fournir à tous des services et des équipements

de qualité. Le réseau de transports en commun, la collecte sélective,

la Maison de l’emploi ou le Théâtre Verdière ne sont que quelques

exemples de ce que l’union de nos 18 communes a pu réaliser ces

dernières années. Et si la Communauté d’Agglomération (CdA) ne

peut agir que dans le cadre des compétences qui sont les siennes,

celles qui lui ont été transférées par les communes membres, elle

leur fournit un appui logistique et financier dans les domaines d’action

qui leur sont propres. C’est aussi cela la solidarité intercommunale.

Ensemble nous avançons, ensemble nous réalisons, ensemble nous grandissons pour

le bien être de tous les habitants. »

Maxime BONOPrésident de la Communauté d’Agglomération

Député-Maire de La Rochelle

Du ramassage des déchets au livre emprunté à la médiathèque,

du bus au logement social en passant par les hôtels d’entreprises, chaque jour la CdA concourt au quotidien des habitants, favorise l’implantation d’entreprises, développe les déplace-ments propres… Elle dispose pour ce faire d’un budget : des ressources et une capacité d’investissements.

› EVOLUTION DU BUDGET 2000-2009

Depuis 2000, le budget de l’agglomération a progressé de 51 %. Cette évolution est nota-ment liée à l’accroissement des compétences communautaires.

› LE CONSEIL COMMUNAUTAIRELa CdA est administrée par le Conseil Communautaire dont les 96 membres se réunissent en séance publique une fois par mois dans l’une des communes de l’agglomération. Il débat puis vote les propositions qui lui sont soumises par le Bureau Communautaire. Ses décisions sont retranscrites sous forme de délibérations.

› LE BUREAU COMMUNAUTAIRE Le Bureau Communautaire est composé de 29 membres : un Président, 27 Vice-Présidents et le Président de la Commission d’appel d’offres (CAO), élus par le Conseil Communautaire le jour de son installation. Il se réunit deux fois par mois, au siège de la Communauté d’Agglomération, fait des propositions et vérifie l’exécution des décisions votées. Chaque Vice-Président est en charge d’une ou de plusieurs délégations. 16 Conseillers Communautaires Délégués sont également associés aux réunions du Bureau Communautaire.

Une instance qui propose (le Bureau Communautaire) et assiste l’exécutif (le Président), une assemblée qui vote (le

Conseil Communautaire), des groupes de réflexion restreints (Commissions et Groupes de travail) et des services qui mettent en œuvre. Ainsi fonctionne la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Tous les 6 ans, les Conseils Municipaux de chaque commune membre nouvellement élus désignent en leur sein leurs représentants au Conseil Communautaire, selon une répartition fixée par les statuts, en fonction du nombre d’habitants de la commune, modulé de manière à garantir une représentation équilibrée du territoire.

«Fun développement cohérent et solidaire du territoire. Telles sont les

Président1

Vice-Présidents27

Conseillers Communautaires(dont le Président et les Vice-Présidents) 96

› LA TAXE PROFESSIONNELLE Principale ressource de la CdA, elle est ver-sée par les entreprises exerçant une activité sur le territoire communautaire (35 M). Son taux est inchangé depuis 2003.

› LES DOTATIONS DE L’ÉTAT La plus importante se nomme Dotation Générale de Fonctionnement (DGF). Elle est attribuée en fonction du nombre d’ha-bitants (26,6 M).

› LA TAXE D’ENLÈVEMENT DES ORDURES MÉNAGÈRES Elle est assise sur la Taxe Foncière et non sur les tonnages ramassés. Son taux (8,30 %) n’a pas augmenté depuis 2003 (12,2 M).

› LA REDEVANCE ASSAINISSEMENT Elle est calculée en fonction de la consom-mation d’eau du foyer (10,8 M).

› LE VERSEMENT TRANSPORTS Il est dû par les employeurs publics et privés de plus de 9 salariés en fonction de leur masse salariale (14 M).

› L’EMPRUNT Il complète les recettes propres de la CdA quand elle engage des investissements importants afin d’en étaler le financement sur plusieurs années (29,5 M).

RessourcesLes chiffres clés du budget 2009

Pas d’impôt supplémentaireLa CdA a choisi de ne pas lever d’impôt direct sur les ménages. Elle ne prélève aucun impôt additionnel sur la taxe d’habitation, la taxe sur le foncier bâti ou la taxe sur le foncier non bâti.

Mode d’emploi 2009

Communautéd’Agglomération de La RochelleÊtre ensemble a un sens

Création du SIVOM (Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple)1964Le SIVOM regroupe 9 communes (La Rochelle, Aytré, Périgny, Saint-Rogatien,

Puilboreau, Lagord, Châtelaillon, Angoulins, L’Houmeau).

Création de la Communauté d’Agglomération (CdA) 20001er Janvier 2000 : La Communauté d’Agglomération rassemble 18 communes.

Création de la Communauté de Villes (CdV)19931994 : La CdV compte 15 communes, dont 6 nouvelles (Nieul-sur-Mer, Saint-Xandre,

La Jarne, Dompierre-sur-Mer, Salles-sur Mer, Saint Vivien).1997 : 18 communes composent la CdV, dont 3 nouvelles (Esnandes, Marsilly, Sainte-Soulle).

Ensemble nous avançons, ensemble nous réalisons, ensemble nous grandissons pour

le bien être de tous les habitants. »

Maxime BONO

Compétences

› L’ÉCONOMIE, L’EMPLOI ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE :création, implantation et développement des entreprises ; coordination des actions en faveur de l’emploi…

› L’AMÉNAGEMENT DE L’ESPACE COMMUNAUTAIRESchéma de Cohérence Territoriale (SCOT), Zones d’Aménagement Concerté (ZAC), Zones d’Aménagement Différé (ZAD)...

› L’ORGANISATION DES TRANSPORTS PUBLICS URBAINStransports publics, déplacements alternatifs, sites propres pour les bus, parkings-relais, pistes cyclables…

› LE DÉVELOPPEMENT DURABLEcollecte sélective, traitement et valorisation des déchets ménagers, production d’eau, assainissement des eaux usées, soutien aux énergies renouvelables, espaces naturels…

› LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATIONcouverture du territoire en réseau haut débit…

› L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET LA RECHERCHEconstruction de nouveaux bâtiments univer-sitaires, soutien à la recherche, logement étudiant…

› L’EQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT ET LA POLITIQUE DE LA VILLElogement social, réserves foncières, terrains d’accueil pour les gens du voyage, actions dans les quartiers prioritaires…

› LA CULTUREconstruction et gestion d’équipements culturels, coordination du réseau des écoles de musique et de danse et des bibliothèques communales, musiques actuelles…

› LA SOLIDARITÉ ENVERS LES COMMUNESaides financières aux équipements commu-naux d’envergure communautaire et soutien logistique…

La Communauté d’Agglomération exerce ses compétences afin de répondre aux besoins de la population et garantir un développement cohérent du territoire.

› LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUTAIRESla station d’épuration et l’unité de valorisa-tion énergétique à Port-Neuf, l’ensemble de production d’eau potable de Coulonge-sur-Charente, la Maison de l’Emploi, des hôtels d’entreprises, La Coursive (Scène Nationale), la Médiathèque Michel Crépeau, le Conservatoire de musique et de danse…

Communauté d’Agglomération de La Rochelle6 rue Saint-Michel - BP 1287 - 17086 La Rochelle CEDEX 02Téléphone :Fax :E-mail :Photos : Fred Lelan

1993l’Université de La Rochelle accueille ses premiers étudiants. Elle en compte aujourd’hui 6 800.

1998Ouverture de la Médiathèque Michel Crépeau : 300 000 entrées annuelles ; près de250 000 documents.

1999Mise en place de la collecte sélective des déchets en porte-à-porte (plus des points d’apport volontaire sur tout le territoire).

2002Le Conservatoire de musique et de danse de La Rochelle devient communautaire. Il accueille aujourd’huiplus de 1 000 élèves chaque année.

2006Une nouvelle station d’épuration ultra-moderneà Port-Neuf d’une capacité de 170 000 équivalents habitants.

2008Ouverture du premier village d’entreprises à Périgny pour favoriser l’accession à la propriétédes PME.

2009Deux nouveaux bus de mer prennent du service entre les Minimes et le Vieux-Port, premiers navires à passagers à propulsion électrosolaire.

2008Mise en service desgares d’Aytré-Plage et Porte-Dauphine à La Rochelle, sur la ligne La Rochelle-Rochefort.

2009Ouverture de la Maison de l’Emploi-Cité des Métiers, un guichet unique pour les demandeurs d’emploi, salariés et entreprises.

1994Un nouveau Port à Chef-de-Baie, pour la mise en marché des produits de la mer.

1999Premier service de voitures électriques en auto-partage : Liselec. 50 voitures électriques disponibles 24h sur 24.

2007Une troisième salle pour le Coursive : le Théâtre Verdière (385 places) complète la salle Bleue (280 places) et la Grande salle (1 000 places).

Quelques grandes réalisations

2009

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

222 M

214,8 M

204,8 M

208,9 M

203,3 M

183,2 M

175,4 M

168,4 M

156,6 M

236,7 M

Réseau des Écoles de Musique et de Danse de l’agglomération de La Rochelle 2009 / 2010

MusiqueDanse

Écoles de

et de

« C’est à travers des dispositifs comme le Réseau des écoles de musique et

de danse que le « faire ensemble » prend tout son sens. En créant ce réseau,

nous avons fait le choix de la diversité dans l’unité, de la qualité dans la

proximité et de l’enrichissement mutuel.

Une démarche originale dont bénéficient aujourd’hui 2 800 élèves. De

La Rochelle à Sainte-Soulle, d’Esnandes à Châtelaillon-Plage, chacun peut

désormais exprimer sa fibre musicale et ses talents chorégraphiques au

plus près de son domicile, tout en ayant la possibilité de se professionnaliser

au Conservatoire de La Rochelle en intégrant le Cycle d’Enseignement

Professionnel Initial créé en septembre 2007. Un réseau qui ouvre donc le

champ des possibles en proposant pas moins de 40 disciplines.

La mise en commun des compétences de chaque professeur garantit

un enseignement d’égale qualité sur l’ensemble du territoire, dans un

cadre pédagogique et tarifaire cohérent, tout en respectant l’identité et les

spécificités de chaque école. Elle a aussi permis aux enseignants de constituer

l’ensemble « C d’Accord » grâce auquel ils expriment tout leur talent d’artistes

et font partager leur passion hors du cadre pédagogique, pour notre plus

grande joie.

En soutenant financièrement et en coordonnant le réseau à travers son

Schéma communautaire de développement de l’enseignement de la musique

et de la danse, la Communauté d’Agglomération apporte la garantie d’un

développement harmonieux de ses écoles constituées en réseau. »

Maxime BONOPrésident de la Communauté d’AgglomérationDéputé-Maire de La Rochelle

Edito

Edito

Des écoles en accord

Un réseau est né

Chiffres à la clé

Comment ça marche ?

Diffusion culturelle

Un territoire en réseau

Les disciplinesDisciplines instrumentales

Voix

Pratiques collectives

Culture musicale érudition

Danse

Les écoles

Renseignements pratiques

Les diplômes

2

4

5

6

7

10

12

12

14

14

18

22

23

Sommaire

Photos : Fred Lelan et iStockPhoto

6 7

Comment ça marche ?

Aussi pédagogues soient-ils, les ensei-gnants du réseau des écoles de musique et de danse sont aussi des artistes qui aiment à faire vivre la musique. Sous le nom de l’ensemble « C d’Accord » ils proposent une saison de concerts, allant du duo à l’orchestre symphonique en passant par le quatuor à cordes et toute autre formation musicale. Le réseau par-ticipe ainsi à la diffusion de la musique dite « savante ». Il s’ouvre également à d’autres styles - jazz, tango, etc. - en particulier lors de son Festival musical d’automne. Ce temps fort, où chaque commune de l’agglomération accueille un concert gratuit, a réellement su trouver son public. En 2009, se tiendra la cin-quième édition de cette série de concerts très appréciée. Cette année et à l’avenir, le Festival s’achèvera sur un grand « final » intégrant ensemble la musique et la danse, avec la participation simultanée de toutes les écoles de l’agglomération.

Diffusion culturelle

18 communes, 10 écoles

Les Écoles

2. AYTRÉ École municipale de musique et danse

3. CHÂTELAILLON-PLAGE Musicadanse

6. LAGORD Espace musique Sainte-Cecile

8. L’HOUMEAU Arpège

11. PÉRIGNY École de musique de Périgny

11. PÉRIGNY Co-Ansidanse

12. PUILBOREAU A deux PAS de LA

12. PUILBOREAU Mille et une Notes

13. LA ROCHELLE Conservatoire de musique et de danse

15. SAINTE-SOULLE École de musique de la Petite Aunis

Un territoire en réseau

LES COMMUNES

1. Angoulins-sur-Mer

2. Aytré

3. Châtelaillon-Plage

4. Dompierre-sur-Mer

5. Esnandes

6. Lagord

7. La Jarne

8. L’Houmeau

9. Marsilly

10. Nieul-sur-Mer

11. Périgny

12. Puilboreau

13. La Rochelle

14. Saint-Rogatien

15. Sainte-Soulle

16. Saint-Vivien

17. Saint-Xandre

18. Salles-sur-Mer

Plus de 130 « enseignants-artistes » distillent toute l’année leur savoir et savoir-faire dans les dix écoles de musique et de danse du réseau des écoles de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Associées, réparties sur le territoire, avec pour figure de proue le Conservatoire de La Rochelle, ces écoles sont soutenues et coordonnées par la Communauté d’Agglomération qui veille à offrir aux élèves, enfants et adultes, un enseignement de proximité et de qualité.2.

11.

4.

15.

17.

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7.

1.

16.

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3.

13.

8. 6.

10.

9.

5.

12.

Le réseau des écoles de musique et de danse s’appuie sur un chef de file : le Conservatoire de musique et de danse de l’agglomération de La Rochelle, classé par l’Etat « Conservatoire à rayonnement départemental ». Le Conserva-toire est donc le référent du réseau. Il en réunit périodiquement les responsables en conseils techniques et pédagogiques, lieux d’échange et de concertation. Les enseignants tendent progressivement vers la même qualification professionnelle. Certains sont communs au Conservatoire et à plusieurs écoles. Le Conservatoire a en charge l’organisation des examens de fin de cycles d’apprentissage. Leur passage n’est pas obligatoire dans les écoles du réseau. Les élèves qui s’y présentent valident leurs acquisitions selon des critères qui sont les mêmes pour tous, au sein de l’ag-glomération et au-delà. Les diplômes obtenus ont une reconnaissance nationale (voir détail page 23). Organisation originale et encore peu imitée en France, le réseau des écoles de musique et de danse de l’agglomération de La Rochelle élargit, par la mise en commun de moyens et de compétences, les possibilités de pratiquer la musique et la danse sur notre territoire. Chacun y trouvera une façon de donner de la voix, du souffle, du geste, de s’exprimer avec son instrument, avec d’autres et dans un environnement de qualité.

Page 12: Book Antichambre

4 EXPRESSIONS UN MAGAZINE À L’OUEST 5

EXPRESS EXPRESS

« Le-gros-bus-jaune-de-la-fête »

Pour quelques euros de plusLa grille et le billard

S iné Hebdo est mort. Après 86 numéros, le

« magazine mal élevé » est sorti en kiosque pour la dernière fois le 28 avril dernier. Vive le magazine Rue89. Support résistant diffusé sur Internet depuis le 6 mai 2007 (date de l’élection de Nicolas Sarkozy), Rue89 paraît depuis le 16 juin en version papier. Les Français parlent aux Français. • P.L.* www.mourirplutotcrever.com

F in mai à Angoulême : l’affiche du festival Musiques Métisses utilise

pour son visuel un beau vieux bus de brousse jaune sur fond rouge. Début juillet à La Rochelle : l’affiche des Francofolies utilise pour son visuel un beau vieux bus de brousse jaune

et rouge. Et c’est la catastrophe : la communication visuelle qui patine, carambolage graphique, du jaune et du rouge partout, des designers en panne d’inspiration hagards sur les routes de la région, à côté de vieux bus en surchauffe ! Terrible. • P.G.

Le 15 mai dernier, la nuit (gratuite) des musées a été

une vraie réussite à Rochefort-sur-Mer tant au niveau de la qualité des prestations que de la (forte) fréquentation. En revanche, j’ai été déçu d’apprendre que l’exposition du musée Hèbre de Saint-Clément, « À l’artiste polynésien inconnu » d’Andreas Dettloff, accessible, ludique, originale, inventive, n’avait connu qu’un nombre modeste de visiteurs malgré le soutien d’Expressions (n° 11). Sans doute en raison d’un tarif d’entrée exorbitant : 3,50 ! et 2,50 !. • P.T.

Au Forum culturel permanent de Niort,

on se défend de réunir une élite locale qui ferait la pluie, le beau temps et validerait des projets en en rejetant d’autres. On assure en revanche qu’il s’agit d’un lieu de concertation, de rencontre mensuelle devenu indispensable. Et « on », c’est qui ? Tous les représentants du monde culturel niortais ou presque – qui sait si la culture est politiquement colorée ? – et les élus, avec en tête Nicolas Marjault, bouillonnant adjoint à l’origine de cette initiative. Lorsqu’elle est arrivée aux affaires, cette municipalité a mobilisé en initiant, dès 2008, les premières Assises de la culture. Deux attentes ont été formulées : que perdurent les Assises (2009 a eu lieu ; l’édition 2010 est

prévue à l’automne) et que le processus de concertation soit régulier. Ainsi est né le Forum. Il permet la communication interne entre les structures (gestion des agendas notamment), et externe auprès des publics. « C’est un privilège de disposer de ce type d’outil de développement culturel pris en amont par les acteurs eux-mêmes » souligne Lionel Rogeon (Camji). On s’étonne que d’autres villes aient oublié d’en faire la dépense – une dépense intellectuelle, ça coûte pas cher ! • E.M.

www.vivre-a-niort.com

Le Festival international du film de La Rochelle offre depuis trois ans son cadre à un réalisateur en résidence

et y implique les habitants de quartiers « excentrés ». Valérie Mréjen, remarquée par des textes où elle mettait en scène les voix de ses proches, devenue depuis une artiste versant de manière très contemporaine dans la vidéo et les dispositifs artistiques, revient pour présenter ses deux réalisations : Journal d’un festivalier et Avenue de Moscou, Mireuil. Aux antipodes l’un de l’autre, ces deux objets ténus – 5 mn chacun, mais peut-on faire plus lorsqu’on reste une semaine dans un centre social ? – sont à l’image du travail de l’artiste, habile à fouiller avec humour et sensibilité les lignes de fracture de nos discours, à capter nos solitudes : une festivalière s’enivre face à la grille du festival dans la recherche d’une programmation parfaite, des enfants jouent au billard, se racontent et s’échappent vite. Cette année l’invité est un Anglais, Andrew Kötting (photo), qui promet de pourchasser les

SINÉ HEBDO

FESTIVALS 3

ROCHEFORTFESTIVAL 1

BREF...

Agora de la culture

NIORT

Malicorne aux Francofolies

Ernest Pignon-Ernest

Traverse avant de regarder

Les « gros » festivals

se lancent à la fois dans la surenchère

et dans la programmation formatée aux prestations scéniques calibrées, du moins sur les scènes « grand public ». Pour les meilleurs d’entre eux, la surprise est donc à chercher sur les scènes annexes et, dans ce registre, les Francos ont toujours su se distinguer. Ainsi cette année, ne manquez pas le concert dédié à Gabriel Yacoub (une voix délicate et exceptionnelle) remettant en scène Malicorne (dernière tournée en 1988) le 15 juillet à 19 heures à La Coursive. Cela dit, à Saint-Jean-d’Acre, Gaëtan Roussel, très bonne surprise sur scène, et Dominique A sont très recommandables et Higelin père indéracinable. • P.T.

I l arpente les villes depuis presque quarante ans, écoute les murs,

les voix qui se sont tues, l’histoire, traverse les ombres et les nuits, pour saisir l’insaisissable, l’esprit d’un lieu… Alors il appose ses personnages énigmatiques, sérigraphiés grandeur réelle, sur les murs humbles témoins du temps qui passe. C’est une grande installation qu’il va créer à La Rochelle, une œuvre en soi, un « Parcours Éphémère » où l’on pourra s’immerger, du 3 juillet au 23 août, dans la grande halle de l’Espace Encan. • D.H.

FESTIVALS 2

LA ROCHELLE

FESTIVALS 4

Mourir ? Plutôt crever !*Le Street Art débarque sur les rives de la Gironde le temps des

Grandes Traversées. Ce festival des arts contemporains propose en effet à des artistes invités, dont le

plasticien américain Mark Jenkins, de créer des œuvres sur les plages, dans les rues ou sur les places de Royan, la pointe du Médoc et de Bordeaux. Jusqu’au 10 juillet, l’événement monopolise l’espace public et propose à ses occupants de l’investir sous un prétexte artistique. Avec comme point d’orgue de cette expérience permissive la « plage » aménagée

sur les quais de Bordeaux à partir du 7 juillet. Mesurez-vous à la concurrence en matière de pâtés de sable ! •P.L.

fantômes dans une fourgonnette noire… Le festival va étendre cette action aux quartiers de Villeneuve et Aytré. • C. F.-L.Le Festival du film de La Rochelle, du 2 au 11 juillet 2010. www.festival-larochelle.org

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8 EXPRESSIONS UN MAGAZINE À L’OUEST 9

INTERVIEW BENOÎT DELÉPINE

Benoît Delépine est un enfant de la télé. Formé à l’école des Guignols de l’Info, il agite toutes les semaines le chiffon rouge sur Canal Plus dans l’émission Groland. Mais sa verve d’auteur s’exprime bien au-delà des coins carrés du petit écran. Il affirme désormais ses positions grâce à des scénarios de films et de bandes dessinées. Sans détour. Une bonne raison pour nous frotter à Delépine.

Delépine : l’as de

pique

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Vous êtes un passionné de bandes dessinées. En quoi cette passion influence-t-elle votre travail à la télévision et au cinéma1 ?

Tout a commencé avec le magazine Pilote. Perdu dans ma campagne, vers 15 ou 16 ans, j’adorais la bande dessinée mais j’étais incapable de sortir un dessin. Le scénario a été un moyen de se lancer dans la BD. Pour la télé, à l’époque des Guignols déjà, j’étais dans la caricature, mais sans dessiner. Et puis, en passant sur grand écran, j’ai gardé en tête que dans cinématographique, il y a « graphique ». Dans chacun de nos plans, nous essayons de trouver un angle original, de jouer sur l’esthétique de l’image en optant pour certains choix de techniques et de pellicules2. C’est une façon de forger un style très personnel, comme les dessinateurs peuvent en avoir. Une

image banale, ça nous fait chier ! Gustave et moi partageons le même goût pour le dessin et la peinture. Ça se voit dans nos films. Avida était un vrai hommage au surréalisme [ndlr : le nom du personnage Avida Dollars est une anagramme de Salvador Dali]. Mammuth un hommage à l’art brut. Pourtant nos films ne sont pas storyboardés, à la différence de ceux des gens issus de la BD, qui mettent des planches originales à l’écran. C’est le style de Jeunet, par exemple. Je préfère vivre des choses pendant le tournage, sans être prisonnier d’un cadre. Être étonné par les acteurs et par les potentialités que nous offre la vie. Si c’est pour réaliser un film qu’on a déjà dessiné, autant produire de la 3D ou sortir une BD !

Et cet amour de la BD se concrétise également dans la création de scénarios ?

Quand j’ai une idée mais qu’elle n’est pas réalisable en film, j’écris un scénario de BD. C’est le cas des trois albums de SF [science-fiction] que j’ai publiés avec Stan et Vince3. Ce sont des histoires impossibles à transposer au cinéma. Ou alors il faut dévouer sa vie à un seul film, trouver des budgets et essayer de convaincre des gens de se lancer dans un projet de fou furieux, avec un résultat aléatoire. Les BD sont de vraies aventures humaines, comme les films. Mon album avec Diego Aranega aurait pu être

Réaction pachydermique

Le nouveau long-métrage de Benoît Delépine et

Gustave Kervern met en scène un Gérard Depardieu baptisé « Mammuth » (du nom de la moto qu’il possède) qui, aux premiers jours de sa retraite d’ouvrier, part en quête de son passé. De son passé administratif pour glaner auprès de ses anciens employeurs des points de retraite manquants mais aussi de ses histoires d’amour, hantées par la disparition tragique de sa passion de jeunesse (interprétée par Isabelle Adjani). Mammuth, que les auteurs voulaient ancrer dans la satire sociale, est finalement un film délicat, légèrement relevé par des incartades made in Groland. Un pachyderme louvoyant dans un magasin de porcelaine. En salle le 21 avril. •

EXPLICITEEX PROFESSO

8 EXPRESSIONS UN MAGAZINE À L’OUEST 9

INTERVIEW PAUL VIRILIO

Paul Virilio est venu à l’architecture, à l’urbanisme et à la question sociale à travers une archéologie des bunkers du littoral atlantique. Nous vivons aujourd’hui, selon lui, une révolution de nos modes de vie et surtout de notre rapport au monde et à l’espace. Dans ce contexte, quel avenir pour le littoral, l’Atlantique et ses plages ? se demande ce Rochelais d’adoption, avec en toile de fond une ville submergée par la mer deux mois auparavant.

>

Quel rôle a joué le contact avec le rivage et l’horizon dans la formulation de votre pensée ?Je me sens profondément littoraliste : je vis dans la proximité avec la mer, sans pour autant être un marin. Quand je vois la mer, je suis chez moi. J’entretiens un rapport particulier avec les ports qui me poursuit d’âge en âge. J’ai grandi à Nantes sous l’Occupation, alors que la poche de Saint-Nazaire était continuellement bombardée, et à la Libération j’ai sauté avec un cousin dans la micheline, direction La Baule où je découvre un rivage qui nous avait été interdit tout au long de la guerre. Pour un enfant, la découverte de l’horizon marin est un moment extraordinaire, l’horizon négatif, sans fin, un horizon où il n’y a que de l’horizon, rien d’autre que la dynamique des fluides. Et puis je découvre en même temps les bunkers : architectures cryptiques, temples abandonnés en attente d’un événement qui aura eu lieu ailleurs. Je prends alors la mesure de l’infini marin, l’endroit où se rejoignent les trois éléments de la biosphère : l’atmosphère, la fin de la lithosphère et le début de l’hydrosphère.

Dans quelle mesure l’urbanisation de ce littoral lance-t-elle aujourd’hui un défi à notre civilisation ?Le littoral pose aujourd’hui une série de questions cruciales puisqu’il est devenu l’élément-clé du peuplement de notre planète : les deux tiers de la population urbanisée se retrouvent en effet à moins de 100 kilomètres des seuils littoraux. À mon sens, le littoral est notre ultime frontière. Le littoral, c’est l’endroit que chacun cherche à atteindre. Les frontières artificielles, politiques, sont désormais toutes dépassées, en premier lieu par la mondialisation qui implique pour moi le primat conjugué du temps réel – de l’immédiateté, de l’instantanéité et de l’ubiquité – sur l’espace réel et donc sur les distances.

La fin de la géographie ?La fin de la géographie, oui, mais qu’il ne faut surtout pas assimiler à une fin de l’histoire. Au contraire ! Le moment du contact romantique avec la mer est aujourd’hui dépassé et nous avons retrouvé pour une part les premières logiques des modes de peuplement : les cités lacustres, aux architectures très sophistiquées, nées du contact avec l’eau. Pensez aux pilotis et aux colonnes… L’endroit où nous nous trouvons, c’est le bord du monde, un lieu éminemment anthropologique où tout va se jouer. Les actes de souveraineté s’y multiplient ces derniers temps et ils dépassent de loin la question pétrolière, conjuguant désormais les derniers développements des biotechnologies et l’exploitation des ressources potentielles du plateau continental. La dynamique des fluides s’apprête à prendre le pas sur la mécanique des sols.

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Le littoral, la dernière

frontière

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les Chroniques Lycéennes,…),

Les Francos Juniors Pros : plateforme d’échanges pour un réseau de

professionnels du spectacle jeunes publics (Le Grin,…).

Sommaire

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soyez des nôtres

partenaire

de La Rochelle…

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au cœur

Scène Star /// Saint Jean d’Acre

Scène Star Saint Jean d’Acre(Esplanade)

Scène Francos Juniors et Premières Francos(La Coursive)

Scène Club Cosy et la Boîte des Francos(Le Cosy, Casino Barrière)

Scène Not ze Francos(Motte Rouge)

Scène de l’Horloge(Cours des Dames)

Accueil

La Rochelle(centre-ville)

Les scènes et la programmation› La Scène « Star » : scène grand public

Esplanade St Jean d’Acre /// Scène extérieure payante grand publicExemples de programmation : Mika, Bénabar, Jean Louis Aubert, Yannick Noah, Tryo, Vanessa Paradis, Jane Birkin, Olivia Ruiz, Christophe Maé, Renan Luce, Anaïs, Grégoire, Christophe Willem, Raphaël…

› La Scène « Not Ze Francos » : scène rockMotte Rouge /// Concerts Musiques ActuellesScène extérieure gratuite la journée, payante le soirExemples de programmation : Yodelice, Cocoon, Naive New Beaters, General Elektriks, Sporto Kantes, Yuksek, Oxmo Puccino, Soko, Syd Matters, Beat Assailant, Hugh Coltman, Grace…

› La Scène de l’Horloge : scène festiveCours des Dames /// Scène extérieure gratuite tous publicsExemples de programmation : Pony Pony Run Run, La Casa, The Dodoz, Oncle Ben, Tom Frager, Hocus Pocus…

› La « Boîte des Francos » : scène électroCosy, Casino Barrière /// L’after rock et électro - Scène intérieure payanteExemples de programmation : Stuck in the Sound, Sliimy, Missill, Rubin Steiner, DJ Zebra…

› Les « Francos Juniors » : scène jeune publicSalle Bleue à la Coursive /// Concerts « jeune public » (8-12 ans), cible familiale - Scène intérieure payanteExemples de programmation : Aldebert, Pascal Parisot, Sophie Forte, Elise Caron…

› La Scène « Premières Francos » Théâtre Verdière à la Coursive /// Découverte de jeunes talents (Première programmation aux Francofolies) - Scène intérieure payanteExemples de programmation : Cœur de Pirate, Constance Verluca, Helena Noguerra, Housse de Racket, Izia, Buridane, Ben Mazué, Claire Denamur, Bensé, Carmen Maria Vega…

› La Scène « Prestige »Grand Théâtre à la Coursive /// Créations et spectacles inéditsScène intérieure payanteExemples de programmation : Hommage à Nino Ferrer, à Boris Vian, Nouvelle Vague et Stacy Kent en français, Christophe, Yaël Naïm

› La Scène « Collections Particulières » Salle Bleue à la Coursive /// Créations uniques, spectacles originaux et cartes blanches - Scène intérieure payanteExemples de programmation : Création Folk d’Evelyne Girardon, cartes blanches aux Voix du Sud et aux Trois Baudets

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21 rue Saint-Nicolas 17000 La Rochelleemail : [email protected] / web : www.lessaisons.fr

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Chers Amis Dompierrois,

Estrud eugiam, summy nulput non utate min eugait la alis nullan vel ea adipisit nibh eniat. Delit in utate dolesent doluptat ut nos ad et nisit nit ulla aciliqui tem vel et praessit prat loreet prat. Usciduisit exercilis dip-suscip erilla facinim dolessequip euis ad modo dolorem quisit ullandignisl ex et niam, core tionsed min ullam dit iliquamet, volessed esent luptat iuscipit amet praestie facidunt praesecte do conummy nibh esectet, sit acillaor accummy nostrud delestrud dolore ming eu facin vel.Ecte dolortisl ut am duis do enissenis adionsed mod min utem ea augiamet acilit am, core dipsuscil dio core mod del enisisl ing ex eumsandre core vulla consenim in utpa-tem do commy nonullaor accummy nosto del irit ven-dree tumsand iamconulla acincidunt lorer adignim quis num velit wis aut wissi bla autatis modiate volor augiat dignismod magna facidunt veliquipit ullandipit, veros dolorer suscilit lam nosto exero digna facincinibh ero del delismolore magna conseni amconulput veliqui psummy nonsed duisit lortie min ullandiat ulput nit lum il ullan ercip erat. Ectem in eum il do od dolestio consectem velit aut la conse velesto dunt num quissismodo od min-cipsum vel do odolesed et nummolo borting euguer si.Oreet auguercidunt aut autpat alisism odionsectem el et ad elestie commy nonum dolorem ipit, velesectem doloreet veliquat nonsequisl dit veniam, venis do dolore corer irit veros num quat, si eummolorting ex eu facilla aliquam conumsa ndipism oluptat, velit vero commod min et am, quat, sequissim at. Per at la conse molor alis ad deliquat praesto corper ipismod tiscinim dolenim non eum quamet, sequatu eriusci liquips uscillaore magniat in ver senibh exercil dolore dipis augiat. Ed dionseq uissit non eugiam iure tem vel in vel utat lor sectem iu-rem veliquat ulput lum eugue veliquatem incipisl dolore tem delestrud dolortie el eu feu faccum velestrud molor accum dignit, se exerili quamet dunt landip eugiamet, commy nos euguer sequatie feu faci enibh et, quis etum delis dolor amcon eugiam nulputet, se vulpute tie et ut

wisl ex eriusto odion velis nostionum veratio odolorem dionsequam ea feum num dipit wisi.Ut utpat iliquatie tat. Ut nit, con ut utat adio eriustrud tat laor sum erit vullaore volor sed dolor susci exero exerilit luptatisi.Ipsuscidunt utat luptat. Duis niam in henibh et aci tie molorem vent wis augiamcore del ut wiscilluptat ut nisi.Rem verci blam delent vel del incidunt ut alisit laor si.Ut lore dolorem velessectem vulla feuis exero commy nonsecte feuguero dunt venibh eummolor susci tat exerius cidunt ipis dio dignim inis duis eugiat, sequisis niatie vullandreet loreet nonsequi bla con volorem diat.Od duisim voloboreet volore dunt aut lortin ullan ea faci bla conullut la faciliquis et, corercilla faccum ver sequipi-sim auguerit ullut dolorem illa faccum deliquis et, quam, velisi blan utpat. Ut ulla faci ting er in ullandre duipisl iuscilisis nosto et lam dio odo eum do conseniam qua-met lor augiat praese corem zzriureriure faccum elenim nummy nismodit lorer sequam.Met verit dignis nonsed min velit acil inibh er amcore consent ip eliquis dolutpat praesto odolor sisi.Unt lore feugait wis adigna feu feugiam, corperos exer at vullum nulla consed eugiamcon utat atue magna feugue magna faciduisim dipis el iustinim adigna faccum iure dipit incipisl diam, si bla conulpute modio odio odolum eum illuptatem nulput aliquisim ip et lut iuscip et wisi blam, cortionse consed exeraesting endit, qui tat, ver sim ipsusto consenisim diamet la feu facil et, veraesed mincipsum vel er augiam, sequis del dolummod eum dolorpero eugait nos niamconullan eu faccum zzrillan enis dolor sisiscing et nullumsan el et, quisi blan ut ad mod dolessit, commy nibh umsan el et, quisi blan ut ad mod dolessit, commy nibh.

Michel Martial Durieux

Chers Amis Dompierrois,

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