Boîtes à pilulles, porcelaine de Limoges (de 1800 à 1920 ... · dell’Apprendista simboleggia...

26
N o 76 - 05 / 2013 Revue des francs-maçons du Grand Orient de Suisse Zeitschrift der Freimaurer des Grossorients der Schweiz Rivista dei liberi muratori del Grande Oriente della Svizzera Cahiers bleus Blaue Hefte Quaderni blù Boîtes à pilulles, porcelaine de Limoges (de 1800 à 1920) Musée maçonnique de Florence

Transcript of Boîtes à pilulles, porcelaine de Limoges (de 1800 à 1920 ... · dell’Apprendista simboleggia...

No 76 - 05 / 2013

Revue desfrancs-maçons

du Grand Orient de Suisse

Zeitschrift derFreimaurer

des Grossorientsder Schweiz

Rivista deiliberi muratori del

Grande Orientedella Svizzera

Cahiers bleus

Blaue Hefte

Quaderni blù

Boîtes à pilulles, porcelaine de Limoges (de 1800 à 1920)Musée maçonnique de Florence

Sommaire - Inhalt

Cahiers bleus Blaue Hefte Quaderni blùRevue des francs-maçons du Grand Orient de Suisse

Zeitschrift der Freimaurer des Grossorients der SchweizRivista dei liberi muratori del Grande Oriente di Svizzera

No 76 - 05 / 2013

Impressum GOS - Cahiers bleus Blaue Hefte Quaderni blù. Editeur: Grand Orient de Suisse: GOS - c/o Coopérativel’Acacia, Av. H.-Dunand, 14,1205 Genève Site internet: www.g-o-s.org. Rédacteur: René Mathey ([email protected]).La rédaction n’est nullement responsable des documents qui lui sont envoyés. Les articles expriment l’opinion personnel-le de leurs auteurs et n’engagent en aucun cas le GOS. Sauf avis contraire, les noms des auteurs ne sont pasindiqués.Copyright: reproduction autorisée avec la mention visible de la source et l’envoi d’un justificatif.

G∴O∴S∴

Éditorial 2

Nouvelles du GOS 5Une Loge se présente: Carpe Diem 6

Le Rite français: entre tradition et modernité 7 - 8Agenda du GOS 8

Qu’est-ce qui empêche et favorise notreépanouissement maçonnique? 9Was hindert und was fördert unsere freimaurerischeEntwicklung? 11

Visage actuel de la Franc-Maçonnerie française 13Calendrier maçonnique: Pourquoi 6013? 14

Bauriss über Selbstkritik 15Platon 19

La liberté 21Agenda / Arbeitsplan 24

Prochain numéro: N° 77 - 09 -2013Délai rédactionnel: 31 août 2013

www.g-o-s.org

1

Éditorial(français, italien)

Il n’est point d’Ordre sans ordre

par le F∴ Gr∴Secr∴

Prélevez un rejet de noisetier, symbole de sagesseet de justice. Fichez-le en terre. En respectantl’architecture du cadran solaire. Cette simple

baguette devient gnomon et indique aux FF∴ midiplein. Heure rituelle à la gloire du labeur. C’est ainsique l’ombre zénithale projetée sur la règle del’Apprenti symbolise le temps du travail consacré auperfectionnement de la connaissance, sans lequel toutne serait que chaos ou épars. Encore qu’il n’y a pointde règle sans exception.

La nature est bien faite, les règnes et les règles se com-plètent en harmonie. A la perfection. Nous, les hommes,nous devons alors concevoir notre existence, qu’en fonc-tion de ce qui nous entoure. Et c’est par cette prise de cons-cience que l’humain s’intègre au divin. Exister, c’est pren-dre connaissance, mieux encore, prendre conscience de ceque nous sommes, avec nos forces et nos faiblesses, nosqualités et nos défauts, nos lâchetés et nos victoires.

La formule Ordos ab chaos soudée comme un greffon àl’anagramme V.I.T.R.I.O.L. constitue les fondements ver-tueux de notre credo. Ce qui est vrai pour la grande rondeterrestre, l’est tout autant en Franc-maçonnerie dont lecaractère premier est l’émanation d’un pouvoir qui fondeet qui autorise, avec des lois précises pour l’exercice desobligations. Il n’y a pas d’Ordre initiatique sans ordre.Parce que tout Ordre constitué est régi par des lois stables,réfléchies et permanentes, de surcroit strictement entrete-nues et scrupuleusement maintenues.

Souvenez-vous, quand le Vénérable Maître pose sonépée flamboyante, vibrante d’un coup de maillet, sur lesommet du crâne puis des épaules du profane, en procla-mant avec solennité:«À la Gloire du Grand Architecte de l’univers, au nom etsous les auspices du Grand Orient de Suisse et par les pou-voirs qui m’ont été confiés, je vous reçois et constitueApprenti Maçon du Rite Écossais Ancien et Accepté, et

membre né de cette Respectable Loge.»

Le rituel s’impose par des mots, des gestes et des déam-bulations. Tout est question de mise en scène plutôt que detechnique. Mise en scène qui transcende les perceptionsordinaires en leur apportant plus de lumière. Chaque tenuepeut être comparée à une œuvre d’art unique. Tableau quirévèle sa propre lumière, celle de tous les FF en commu-nion, l’espace d’un instant. Egrégore.

L’ordre germe de l’identité

Outre son sens direct analogue à celui d’«Obédience»,l’ordre est une position symbolique statique prise par unfranc-maçon au cours d’une tenue. Se mettre à l’ordre aune signification qui a à voir avec la sincérité et le déta-chement par rapport aux troubles dus à l’émotion. L’ordredu degré d’apprenti rappelle une démarcation entre lecorps et la tête, c’est-à-dire la matière et l’esprit. Tant quel’être humain n’a pas élevé sa conscience au-delà du men-tal pour accéder au grand ordre de l’indéfiniment grandcomme de l’indéfiniment petit, principe du GADLU, il n‘aaucun pouvoir sur sa vie.

Il est le jouet des forces de l’illusoire réalité qui le mani-pulent à travers la peur, la souffrance et l’instinct de sur-vie. Ainsi, on peut raisonnablement concevoir que l’ordrecrée l’identité. En effet, en raison de sa très récente ouver-ture sur le monde moderne, avec la transmission fulguran-te des informations, l’homme est confronté à une surabon-dance d’impressions qu’il ne peut dominer seul et quitransitent, en ce qui nous concernent, par nos Ateliers.L’Ecole du Yin-Yang, parallèlement, relève que la viehumaine est considérée comme englobée dans la voie natu-relle et que cet ordre cosmique est en relation avec la viehumaine, la morale et la société.

Et l’Ordre maçonnique peut être considéré comme unephilosophie normative des actions humaines. A savoir un

2

ensemble de règles de conduite, de relations sociales uni-verselles que chaque société adapte selon sa culture, sescroyances, ses conditions de vie et ses besoins. En effet sil’homme est à l’image du monde par son corps et du divinpar son âme, peut-il encore se reconnaître à force de s’êtretravesti?

Mais, réfractaire à mon affirmation qu’il n’y a pasd’Ordre sans ordre, on vient d’écorcher mes oreilles enproclamant qu’un Franc-maçon est un homme libre dansune Loge libre. Certes, la liberté de conscience d’un Frèreest légitime pour autant qu’elle ne pratique pas le prosély-tisme et encore moins la désorganisation d’un Ordre millé-naire pour imposer ses fragiles convictions. Le non-respectest disqualifiant. Être et durer. Evidemment, il ne faut pascontenir l’ordre dans ses limites morale ou mécanique,mais reconnaître que l’ordre participe à ce qui est, avec sesrègles, ses rythmes et ses lois. Et si l’apprentissage peut-être considéré comme une discipline, la discipline maçon-nique se révèle transcendante puisqu’elle se fonde sur unetradition qui associe l’humain au Sacré. Et l’ordre s’épa-nouit quand toutes les discordances se taisent et que dusilence s’impose l’Ordre à perpétuité pour tous les Frèresqui sont aptes à l’accepter.

Prendete un ramoscello di nocciolo, simbolo disaggezza e giustizia. Piantatelo a terra rispet-tando l’architettura della meridiana. Questa

semplice bacchetta diventa un riferimento e indica aiFratelli mezzogiorno in punto; ora rituale della gloriaal lavoro. Così l’ombra zenitale proiettata sulla regoladell’Apprendista simboleggia il tempo dedicato al lavo-ro di perfezionamento della conoscenza senza il qualetutto sarebbe caos. Eppure non c’è regola senza ecce-zione.

La Natura è ben fatta, i regni e le regole si completano inarmonia alla perfezione. Noi uomini, dobbiamo progettarela nostra esistenza nei termini di ciò che ci circonda. Ed ècon questa presa di coscienza che l’uomo si integra al divi-no. Esistere è prendere conoscenza, meglio ancora prende-

re coscienza di ciò che siamo, con i nostri punti di forza ele nostre debolezze, le nostre qualità e i nostri difetti, lenostre sconfitte e le nostre vittorie.

La formula Ordos ab chaos saldata come un innestoall’acronimo V.I.T.R.I.O.L. costituisce le fondamenta delnostro credo. Ciò che è vero per la grande madre terra, èaltrettanto importante nella Massoneria la cui prima carat-teristica è l’emanazione di un potere che fonda e autorizza,con leggi specifiche l’esecuzione degli obblighi. Non c’èun ordine senza Ordine iniziatico. Perché qualsiasi Ordineè governato da leggi stabili, riflettute e permanenti, inaggiunta rigorosamente e scrupolosamente mantenute.

Ricordate, quando il Maestro Venerabile mette la suaspada fiammeggiante e vibrante con il maglietto, sullaparte superiore della testa e le spalle del profano, procla-mando solennemente:«Alla Gloria del Grande Architetto dell’Universo, in nomee sotto gli auspici del Grande Oriente di Svizzera e con ipoteri a me conferiti, vi creo e vi ricevo Apprendista mura-tore del Rito Scozzese Antico e Accettato, e neonato mem-bro di questa Rispettabile Loggia.»

Il rituale s’impone con parole, gesti e deambulazioni. E’tutta una questione di messa in scena piuttosto che di tec-nica. Messa in scena che trascende le percezioni ordinarieapportando più luce. Ogni Tornata può essere paragonata aun’opera d’arte unica. Quadro che rivela la propria luce,quella di tutti i Fratelli in comunione nello spazio di unattimo. Egregore.

L’Ordine germina dall’identità

Oltre al senso analogo di Obbedienza, l’ordine è unaposizione simbolica statica presa da un massone in unaTornata. Mettersi all‘ordine ha un significato che ha a chefare con la sincerità e il distacco dai disordini legati all’e-mozione. L’ordine al grado di Apprendista richiama unadistinzione tra il corpo e la testa, vale a dire tra materia espirito. Tanto che l’essere umano non ha sollevato la suacoscienza al di là della mente per accedere al grande sche-ma dell’indefinitamente grande come l’indefinitamentepiccolo, principio G.A.D.U., non ha alcun potere sulla suavita.

E‘ in balia di forze dell’illusoria realtà che lo manipola-no attraverso la paura, la sofferenza e l’istinto di sopravvi-venza. E’ ragionevole quindi immaginare che l’ordine creal’identità. Infatti, a causa della sua recente apertura delmondo moderno, con la trasmissione rapida di informazio-ni, l’uomo è di fronte ad un flusso di informazioni che non

3

può dominare. La Scuola di Yin-Yang, parallelamente,osserva che la vita umana è considerata inglobata nelle vienaturali e che l’ordine cosmico è legato alla vita umana, lamorale e la società.

L‘Ordine Massonico può essere considerato come unafilosofia normativa delle azioni umane. Vale a dire, unaserie di norme di comportamento, di relazioni sociali uni-versali che ogni società adatta secondo la propria cultura,le credenze, le condizioni di vita e le esigenze. Infatti, sel’uomo è l’immagine del mondo attraverso il corpo e deldivino attraverso la sua anima, può ancora riconoscere aforza di essersi travestito?

Ma refrattari alla mia affermazione che non esiste unOrdine senza ordine, si proclama che un Massone è unuomo libero in una Loggia libera. Certo, la libertà dicoscienza di un Fratello è legittima purché non pratichi ilproselitismo ed ancor meno delle interruzioni di un Ordinemillennio per imporre le sue fragili convinzioni. Il nonrispetto è disqualificante. Essere e perdurare. Ovviamente,non si deve contenere l’ordine nei suoi limiti morali o mec-canici, ma riconoscere che l’ordine è parte di ciò che è, conle sue regole, i suoi ritmi e le leggi. E se l’apprendimentopuò essere visto come una disciplina, la disciplina masso-nica si dimostra trascendente perché si basa su una tradi-zione che unisce l’umano al Sacro. L’ordine prosperaquando tutte le discrepanze spariscono e dal silenzio siimpone l’Ordine, perpetuamente, per tutti i fratelli chesono in grado di accettare.

4

« La rédaction des Cahiers Bleus recherche activementdes FF∴ se proposant à la traduction de français enallemand et d’allemand en français.Nous vous remercions de prendre contact avec le rédac-teur ou sur le mail: [email protected] »

5

Le Musée maçonnique de Florence est ouvert!MU∴S∴MA∴ Via dell’Orto, 7 - Firenze (www.musma.firenze.it)

Aujourd’hui comme par lepassé, Florence reçoit sesamis, ses invités, ses visi-

teurs dans ce qu’elle a de plus beau,de plus précieux; elle se pare desatours les plus chatoyants, offre desmets succulents sur des tables somp-tueusement décorées. Véritable Tourde Babel, on y parle toutes les lan-gues et les gestes qui accompagnentles phrases prononcées par les Flo-rentins sont souvent les meilleursdictionnaires bilingues que l’ontrouve sur le marché.

La Renaissance y a laissé tant derichesses sous toutes les formes quel’on peut voir dans les nombreux etextraordinaires musées de la ville.

L’on a souvent comparé Florence àune femme, c’est vrai, elle possède laplupart des qualités que l’on attribueaux femmes.

La beauté, la générosité, le mystère àdécouvrir et la richesse qu’est l’intui-tion associée au charme naturel qu’el-les savent si bien mettre en valeur.

Réjouissons-nous qu’elle soit tou-jours belle, accueillante, généreuse,amoureuse de la vie et des Arts.

Réjouissons-nous aussi que notreF∴ Cristiano Franceschini a eu l’ex-cellente idée de doter sa ville du seulmusée qui lui manquait, un muséeconsacré à la Franc-maçonnerie.

Avec ses FF et SS de la Loge

Kipling, de la Grande Loge d’Italie etde tous les généreux donateurs qui ontapporté leurs contributions au muséeen gestation, il est aujourd’hui prêt àrecevoir tous ceux qui sont intéresséspar la franc-maçonnerie; il y a la pos-sibilité pour le public profane etmaçonnique, de venir admirer tant detrésors qui caractérisent la Franc-maçonnerie depuis 1723.

Florence et la Franc-maçonnerie ont-elles un secret pour rester jeunes?

Laissons leur le secret, les francs-maçons et les femmes se mettent géné-ralement à plusieurs pour le porter.

Comme c’est le cas pour Florence,souhaitons que la Franc-maçonneriesoit toujours accueillante, généreuse,fraternelle, amoureuse de la vie et desarts.

Parler du musée est une chose, allerle visiter en est une autre.

J’ajoute à ce texte quelques imagesrécentes qui vous don-neront envie d’y aller.

Bien située au cœurde l’Europe, Florenceest facilement accessi-ble par trains, avions ouvoitures.

Un déplacement aumusée de la Franc-maçonnerie pourraitfaire partie de la forma-tion des apprentis etêtre compris dans les

voyages des Compagnons, c’est unesuggestion.

Plat en porcelaine (Angleterre 1750)

Cordon de Maitre, grande oriented'italiia environ 1920- 1945

6

Une Loge se présentUne Loge se présentee ::

La J∴ & P∴ L∴Carpe Diem

à l’O∴ de Morges

La Respectable LogeCarpe Diem a été crééesuite au désir de plu-

sieurs FF∴ d’Evolution àl’Orient de Lausanne d’essai-mer à Morges.

Le 30 janvier 5996, l’ActeConstitutif à été dressé.

Il a été signé par huit FF∴Fondateurs et deux FF∴ amis dela Respectable Loge Evolution,lors de la cérémonie de l’érec-tion des Colonnes.

Les FF∴ fondateurs de laLoge Carpe Diem se sont enga-gés à poursuivre les buts expri-més par les Constitutionsd’Anderson et ont admis sansrestriction les accords deStrasbourg de 5961.

Les Tenues se vivent au RituelEcossais Ancien et Accepté, unpeu allégé, (Ruchon)

La Loge est masculine, maisdeux fois par année, les FF∴œuvrent sur un sujet commun,avec les SS∴ de la RespectableLoge Iris.

Il est à relever que par l’espritmaçonnique fortement cultivé,l’harmonie a régné et règne tou-jours sur les Colonnes de laLoge.

Après plusieurs années vécues ensituation «sauvage», la RespectableLoge Carpe Diem a rejoint les FF∴ duGrand Orient de Suisse.

Des centaines de Planches, desdivers travaux sur la symbolique, dessujets d’actualités et de sensibilitéspersonnelles préparés par les FF∴ ontdonné de beaux salaires à tous les FF∴de la Loge.

Au cours des années, cinq profanesont été initiés, et un F∴ a été affilié.

Notre bien aimé F∴ J-L. B∴ nous aquitté pour un Orient inconnu et deuxFF∴ ont démissionné pour des raisonspersonnelles dans l’honneur et l’har-monie.

En général, lors de nos Tenues ouséances 10 à 12 FF∴ sont présentsainsi que des FF∴ visiteurs, toujoursles bienvenus.

Les FF∴ de Carpe Diem ont occupéplusieurs locaux à Morges, actuelle-ment, ils travaillent au Lavoir àCossonay-Gare, deux mardis par mois.

Tous les FF∴ sont les bienvenus ànos Tenues et Séances, les SS∴ aussi,mais sur invitation.

7

Le Rite français:entre tradition et modernité

F∴ J.-D. N.

Le rite français, égalementappelé parfois rite «moderne»,est apparu en 1786 à la créa-

tion du Grand Orient de France, il esttoujours «le rite officiel» de cetteObédience. Le rite Français est un ritemaçonnique pratiqué sous différentesformes et par plusieurs obédiencesfrançaises et étrangères.

Un peu d’histoire:Le rite français est intimement lié à

la Franc-maçonnerie spéculative engénéral et de la maçonnerie continenta-le en particulier, à la naissance de laFranc-maçonnerie en France. Les exi-lés britanniques apportent le rite desModernes qui sera traduit, progressive-ment en français. Mais si cette formehybride ne connaît pas encore le nomde RITE FRANÇAIS, c’est bien pourse distinguer des systèmes dits «écos-sais» que celui-ci se forme.

Afin d’assurer une franc-maçonnerieà dimension nationale, le GODF orga-nise l’uniformisation des rites «mo-dernes» de l’hexagone dès 1782. En1785, le modèle est fixé pour les troispremiers degrés en «loge bleue» quiconnaissent une forte influence anglai-se en distinction toujours des ritesécossais.

Ce n’est qu’en 1801 que le GODFimprime le rite au titre du Régulateurdu Maçon qui contient d’ailleurs denombreux ajouts et rectifications parrapport à la version précédente qui cir-culait sous forme manuscrite et discrè-te au sein des loges.

Plusieurs réformes du rite vont êtreentreprises.

En 1858 s’impose le Rite français ditMurat qui revient aux fondements desConstitutions d’Anderson, sans pourautant transformer durablement le rite.

Après la rupture de 1877, le GrandCollège des Rites du GODF décided’une nouvelle réforme. Celle-ci auralieu en 1879 où sont évincés du RITEFRANÇAIS les formules à connota-tions religieuses dont, par exemple, laréférence au GADLU et les devoirsenvers Dieu.

La commission dirigée par LouisAmiable en 1886 conclura la forme durite en lui donnant une teinte positivis-te. On parlera après cette date du Ritefrançais dit Amiable. Ce dernierconnaîtra quelques rectifications demoindre importance en 1907 pour res-ter tel quel jusqu’en 1938.

1938 voit l’initiative du GM ArthurGroussier du GODF pour une nouvelleréforme du rite. Elle est une initiative

d’un retour aux sources après lasomme des rajouts et des suppressionsqui rendirent le Rite français quelquepeu illisible et surtout dénué de sonâme. La version définitive du Ritefrançais dit Groussier sera achevée en1955 sous l’autorité de Paul Chevalier.

Dans les années 1960-70, plusieursmaçons- dont René Guilly- en quête del’essence originelle du rite opérerontune nouvelle tentative afin de réanimerle caractère initiatique et symboliquede celui-ci. René Guilly sera à l’origi-ne de la création d’un chapitre de RiteFrançais Traditionnel, chapitre tou-jours existant aujourd’hui au sein de laLoge Nationale Française. En 1974,naîtra, un autre chapitre à Paris sousl’impulsion d’un membre de laGLTSO. Ce dernier conduira par sesantennes, à la création du SouverainCollège du Rite Français Traditionnel àvocation pluri-obédientielle.

Les recherches d’autres maçons lesconduisent au Brésil et c’est leSuprême Conseil du Rite Modernepour le Brésil qui leur accordera unepatente afin d’établir le Grand Chapitrefrançais en 1989. C’est la renaissancedu Rite français dit Moderne rétabli;qui prendra le nom de Rite FrançaisTraditionnel qui avait disparu deFrance depuis plus d’un siècle et demi.La volonté de pratiquer ces rituels sans‘ajout’ ultérieur, sans modification niinfluences externes, a fait la spécificitéde ce rite. Comme le disait RogerGirard: «la spécificité du rite français,c’est justement de ne pas en avoir!».

8

On peut penser que ce rite est sansdoute le plus conforme à celui qui étaitpratiqué en France dans la 2ème moitiédu XVIIIème siècle.

Pratique du rite au sein des obédien-ces:

Le Rite Français est pratiqué par dif-férentes obédiences maçonniques dontle GODF où il est majoritaire à 80%mais également: à la GLNF, à laGLTSO, à la GLMDF, à la LNF, etc.En 1973, le GODF a remis la patentedu rite français à la GLFDF.L’obédience a donc développé une ver-sion du rite français adaptée à ses spé-cificités. (féminines).

On le trouve sous diverses dénomi-nations et réformes au sein de ces obé-

diences dont le Rite Français de 1801,Aimable, Groussier, Traditionnel,Rétabli…

Hors de France, le Rite français estdiffusé en Belgique, au Brésil, au Pays-Bas, en Suisse, au Monténégro, etc. Ilexiste de manière plus minoritaire dansd’autres pays, surtout ceux dans les-quels le GODF a implanté des loges.

Degrés:Le système du rite français est un régi-me en sept grades ou degrés:En « loges bleues»:- 1 Apprenti- 2 Compagnon- 3 MaîtreQuatre ordres:- Premier ordre (4ème degré); Elu sec-

ret- Deuxième ordre (5ème degré); Grand

élu écossais- Troisième ordre (6ème degré);

Chevalier d’Orient- Quatrième ordre (7ème degré);

Souverain Prince R+C, et ParfaitMaçon Libre, Grand Commandeurdu Temple.Il existe un cinquième ordre, prévu

dès l’origine du Rite. Ce cinquièmeOrdre est mentionné dans la premièreversion du «Régulateur» en 1801. Il estpratiqué au GODF, à GLNF et auGrand Chapitre Général Féminin de

France et se matérialise au sein des au-tres GGCCGG Suisse, Belge, Monté-négrin, Portugais, Marocain etc.

Son rituel principal (sur les 80 rituelsqui sont soumis à l’étude des Maçonsde cet Ordre) est très proche de celuidu 28ème au 33ème degrés du rite REAAcorrespondant au: 1ère Arche Chevalierdu Soleil, 2ème Arche Prince duSouverain Sanctuaire-Maître du tem-ple et 3ème Arche sous le titre dePhilosophe Inconnu.

Spiritualité:Le Rite Français est souvent considé-

ré comme le rite maçonnique leplus «Laïque» dans sa version prati-quée au GODF. Le Rite Français est enfait le plus fidèle à celui de la GrandeLoge de Londres, rite fondateur de laFranc-maçonnerie spéculative. Il per-pétue notamment quelques principesfondamentaux, dont la position descolonnes J et B, la disposition deschandeliers autour du tapis de loge, lesbatteries en 2 coups brefs et un long,l’entame du pied droit, etc. toutes cho-ses que la loge des «Anciens», chan-gea, par la suite.

Agenda du Grand Orient de Suisse

29 juin 2013 Réunion des VV∴MM∴ et du C∴O∴ à Genève

31 août 2013 Réunion des VV∴MM∴ et du C∴O∴ à Berne

9 novembre 2013 Convent du GOS à Morges

Qu’est-ce qui empêche et qui favorisenotre épanouissement maçonnique ?

Synthèse des réflexions des SS∴ de la RL «Die Plejaden» à l’O∴ de Berne(Convent 2012 de la GLFS)

9

La Franc-Maçonnerie est toutà la fois une attitude menta-le et une école de vie. La

manière de laquelle nous, les Franc-Maçons, nous nous présentons, nousagissons, comment nous résolvonsnos conflits et allons au-devant denos semblables, tout cela doit nousdistinguer du monde profane. Etcela même lorsque nous devonsconstater que nous ne pouvons réali-ser nos Idéaux qu’en avançant àpetits pas en commençant parl’Amour du prochain, la Tolérance etl’Equité.

Il est également important de gardercourage et de résister à l’état d’espritde ce début de siècle, qui marque uneindifférence croissante envers ce quifait la dignité de l’homme et de la natu-re.

L’écrivain hindou SarvapaliRadhakrishnan - homme d’Etat etphilosophe (1888 – 1975) exprimaitdéjà ces idées de la manière sui-vante, lorsqu’il disait:

«L’Histoire n’est pas inéluctable.Le fait de supposer que nous som-mes des êtres incapables et aban-donnés dans le fleuve de la vie quinous entraînera finalement versl’abîme signifierait rendre hom-mage à une philosophie du dés-espoir, au nihilisme. Mais nouspouvons aussi nager contre le cou-rant et nous pouvons même déter-miner notre propre direction».Par ailleurs, on peut comprendre la

présence des obstacles comme autantd’épreuves sur un chemin maçonniquepersonnel et librement choisi. Nouspensons tout particulièrement au faitde s’attacher à sa propre identité, d’af-ficher une attitude présomptueuse ainsique de faire preuve de dogmatisme,tous ces éléments étant l’apanage dumonde profane.

De plus, il n’est pas profitable auxmembres d’une Loge de manquer àleur devoir qui est de se rencontrer etde se respecter avec équanimité, enmettant en pratique ce que leur ensei-gne, entre autres, la symbolique duNiveau.

En effet, le manque de compréhen-sion mutuelle et de confiance en notrecommunauté nuit à l’esprit maçon-nique ainsi qu’à l’échange fraternelentre les Sœurs.

En général, nous avons perdu de vuenos objectifs communs, c.à.d. l’oppor-tunité qu’ont les Francs-Maçons departiciper à ce grand mouvement spiri-tuel sans toutefois qu’ils ne s’isolentdans un cercle d’influence traditionna-liste fermé ou rigide.

Nous parlons beaucoup de la signifi-cation des Pierres, mais en-dehors duTemple nous ne construisons pas.Nous avons tendance à oublier les cir-constances dans lesquelles nousdevrions mettre en œuvre le Ciseau etle Maillet.

La motivation pour laquelle on dépo-se une demande de candidature auprèsd’une Loge est très importante. Est-cepar curiosité, est-ce l’envie de faire

partie d’un club ou est-ce qu’on se meten quête d’un groupe d’entraide parcequ’on n’est pas capable de résoudre sesproblèmes personnels? Toutes ces rai-sons-là ne peuvent en aucun cas justi-fier une demande d’admission dansune Loge.

La Franc-Maçonnerie, nous ne vou-lons pas l’oublier, est le résultat d’unprofond désir de reconnaissance de lapart de la Bourgeoisie. C’est justementsuite à une volonté d’émancipation etde libération de la tutelle du clergé etde la noblesse que la Bourgeoisie du18

esiècle s’est développée et transfor-

mée en une couche sociale et culturel-le importante.

Cet héritage-là, nous, les Francs-Maçons, l’avons adopté et c’est pourcela, pour élargir notre horizon mental,que nous devons prendre en comptenon seulement l’aspect ésotérique dela Franc-Maçonnerie mais égalementapprofondir nos connaissances cultu-relles. Car celles-ci sont aussi néces-saires à notre perfectionnement et nouspermettent d’élever notre esprit, ce quiaura pour conséquence une influencepositive sur le maintien de notre envi-ronnement.

Cette exigence nous conduira égale-ment à percevoir les choses et à défi-nir nos tâches avec une perspectiveplus juste.

Lorsque Goliath alla combattre lesIsraélites, ceux-ci ne purent s’empê-cher de penser: «Il est tellement grandque nous ne pourrons jamais le vainc-re». David, lui aussi, regarda ce géant

10

mais il se dit en lui-même: «Il est tel-lement grand que je ne peux pas lerater».

De ce point de vue, notre attitudepositive ne devrait pas seulement s’ex-primer dans le cadre de nos Travaux deLoge, mais elle devrait également êtrepratiquée dans le monde profane entant que modèle de vie en société.

L’exemplarité et la faculté d’adapta-tion sont les conditions nécessaires audéveloppement harmonieux de chaquesociété humaine.

Cependant, il n’y a pas lieu d’enlevertoutes les aspérités de notre Pierrebrute pour que la Pierre cubique puis-se s’intégrer dans la construction denotre Temple. En veillant à ce que sataille et ses mesures angulaires soientconformes aux autres Pierres cubiques,notre Pierre ne montrera en effet quepeu d’originalité.

Au contraire, nous devons particuliè-rement être attentifs à ne pas limer lescoins et les arêtes afin de ne pas tou-cher au noyau de la personnalité, quise différencie justement des autres parson charisme. Les petites faiblesses,qui se révèlent souvent être des atoutset qui, avec le temps, nous sont deve-

nues familières, il nous faut les prend-re en compte avec notre sympathie fra-ternelle.

Si l’exploration de l’Univers et lacohésion fraternelle dans une harmo-nie universelle sont importantes, lapriorité doit être donnée à un agisse-ment exemplaire dans un petit cercle,c’est-à-dire dans la famille, au travail,avec des amis et «last not least» au seinde la Loge.

Nous allons donc, encore une fois,rappeler la signification des 3 pas etnous souvenir de leur importancelorsque, en partant depuis lesColonnes, nous entrons dans leTemple. - Le premier Pas signifie l’as-siduité, le deuxième Pas la persévéran-ce et le troisième Pas la précision.

Dans ce sens, l’Equerre ainsi exécu-tée signifie que nous devons toujoursmarcher avec droiture et nous souvenirde nos devoirs afin d’être au plus prèsdes idéaux de la Franc-Maçonnerie.

Et ces idéaux: Humanité, Accep-tation et Fraternité, qui font partie denotre Tradition maçonnique, ne doi-vent pas être remis en question.

Dorénavant, une Loge ne devra tou-jours pas être un endroit propice à la

vanité et aux prises de pouvoir, ni unejoyeuse table ronde où l’on échangedes «Small Talk»

Nous allons nous efforcer de prati-quer un travail sérieux, ce qui consti-tue par ailleurs la base essentielle denotre Loge «Die Plejaden», et nous laprotégerons afin qu’elle reste un lieude paix et de confiance.

11

Die FM ist eine Geisteshal-tung und eine Lebens-schule zugleich. Wie wir

in Erscheinung treten, was wirtun, wie wir unsere Konfliktelösen, und wie wir den Mitmen-schen begegnen, das alles soll unsals FM auszeichnen; auch wennwir uns eingestehen müssen, dasswir die Ideale wie Menschenliebe,Toleranz und Gerechtigkeit nur inkleinen Schritten annähernd ver-wirklichen können.

Ebenso wichtig ist die daraus resul-tierende Ermutigung, Widerstandgegen einen Zeitgeist zu leisten, dersich in zunehmendem Masse alsGleichgültigkeit gegenüber derWürde des Menschen und der Naturenttarnt. Diesen Gedanken drücktder indische SchriftstellerRadhakrishnan aus, wenn er sagt:

„Es gibt keine Unabwendbarkeitder Geschichte. Anzunehmen,dass wir hilflose Wesen seien,dem Strom ausgeliefert, der unsschliesslich in den Abgrund reis-st, hiesse einer Verzweiflungs-Philosophie huldigen, einemNihilismus. Wir können auchgegen den Strom schwimmen,und wir können sogar seineRichtung bestimmen.“Hindernisse sind auch Prüfsteine,

um den eigenen, selbstbestimmtenFM-Weg gehen zu lernen. Wir denkendabei an das Verlangen nachSelbstdarstellung, an Überheblichkeit

bürgertum der Aufklärung hervor-gegangen.

Gerade die Emanzipationsbestre-bungen sich von der Bevormundungdes Klerus’ und des Adels loszusa-gen, waren es, mit denen sich dasBürgertum im 18. Jht. zur kulturtra-genden Gesellschaftsschicht ent-wickelte. - Dieses Erbe haben wirangetreten, und deshalb gehört esdurchaus zur Erweiterung des geisti-gen Horizonts, wenn wir uns nebender Esoterik auch mit den Werkender Kultur befassen, die in gleicherWeise zur Veredelung und Vervoll-kommnung der Geisteshaltung undder Gestaltung der Umwelt führen.

Eine solche Förderung bewirktauch, die Dinge und Aufgaben ausder richtigen Perspektive zu sehen.

Als Goliath den Israeliten entge-gentrat, dachten alle Soldaten: „Derist so gross, den können wir niemalsüberwältigen.“ - Auch David sahsich den Riesen genau an und sagtesich: „Der ist so gross, den kann ichgar nicht verfehlen.“

Aus diesen Gesichtspunkten her-aus sollte unsere Lebenshaltungnicht nur im Rahmen unsererTempelarbeiten zum Ausdruckgebracht, sondern auch in der profa-nen Welt als Gesellschaftsmodellpraktiziert werden.

Vorbild und Anpassung sind injeder menschlichen Gemeinschaftdie notwendigen Voraussetzungenzum guten Gelingen des Ganzen.Doch nicht alle Kanten unseres

Was hindert und was fördert unserefreimaurerische Entwicklung?

Synthese der Betrachtungen zum Thema der Gemeinschaftsarbeitder Loge «Die Plejaden» im O∴ zu Bern

(Konvent 2012 de la SFGL)

oder aber einen starren Dogmatismus,an dem sich die Mittelmässigen fes-thalten. Weiterhin ist es für denUmgang der Logen- Mitglieder nichtförderlich, wenn sie es versäumen, sichauf der Ebene der Gleichwertigkeit imSinne der Setzwaage zu begegnen unddemgemäss zu achten.

Es fehlt auch zuweilen an derVerständigung untereinander, undder Mangel an Vertrauen zu unsererGemeinschaft verhindert oft dieUmsetzung der FM- Gedankeninnerhalb der schwesterlichenKommunikation.

Wir haben im allgemeinen dieZiele aus den Augen verloren, dieFM zu einer grossen geistigenBewegung zu gestalten, die sichnicht im Bannkreis desTraditionalismus isoliert.

Wir reden viel über die Bedeutungder Steine, aber ausserhalb desTempels bauen wir nicht. Offenbarvergessen wir zuweilen, wo mitHammer und Meissel noch Arbeit zuleisten ist.

Es ist auch eine Frage derMotivation, warum jemand in eineLoge eintreten will. Ist es Neugierde,Verlangen nach Unterhaltung alsClub-Mitglied oder die Suche nacheiner Selbsthilfe-Gruppe, wenn dieeigenen Probleme nicht allein bewäl-tigt werden können. Alle dieseGründe sind keine Rechtfertigungfür einen Logeneintritt.

Die FM, und das wollen wir nichtvergessen, ist aus dem Bildungs-

12

rauen Steins müssen abgeschliffenwerden, um den kubischen Stein inden Tempelbau einzufügen. InGrösse und Winkelmassen vollkom-men gleich, weist er in der Tat wenigOriginalität auf. Wir müssen viel-mehr sorgfältig darauf achten, dasskeine Ecken und Kanten abgeschlif-fen werden, die den Kern derPersönlichkeit tangieren, der ebengerade sein Charisma ausmacht.

Kleine Schwächen, die sich oftgenug auch als Stärken erweisen,sind uns im Laufe der Zeit vertrautgeworden, und wir nehmen sie mithinein in unsere schwesterlicheSympathie.

Nicht die Erforschung desUniversums, nicht die brüderlicheVerbundenheit innerhalb derHarmonie des ‘Kosmos’ sind dasGebot der Stunden, sondern das bei-spielgebende Wirken im kleinenKreis, und damit meinen wirFamilie, Beruf, Freunde und “lastnot least” unsere Loge.

Also werden wir uns nochmalsdie drei Schritte und ihre Bedeu-tung vergegenwärtigen, wenn wirvon den Säulen her in den Tempeleintreten. - Der erste Schritt bedeu-tet Fleiss, der zweite Ausdauer undder dritte Genauigkeit. Die in die-sem Sinne vollzogenen Winkelbedeuten: Immer nach Recht und

Pflicht voranzugehen, um demIdeal der FM näher zu kommen.Und diese Ideale, Humanität,Akzeptanz und Brüderlichkeit, diedie Maxime unserer FM- Traditionausmachen, müssen weder hinter-fragt, noch begründet werden.

Die Loge wird weiterhin keinSpielplatz für Eitelkeiten und Macht-ansprüche sein, auch keiner für fröh-liche Tafelrunden um ihrer selbstwillen und für Gelegenheiten zumSmall Talk.

Wir werden uns bemühen, nebenernsthafter Arbeit, und das ist derGrundtenor der Plejaden, diese Logeals einen Ort der Geborgenheit unddes Vertrauens zu bewahren.

Visage actuel de la Franc-Maçonnerie française

F∴ JDN

France (accepte les FF en visite):environ 14’000 membres pourquelque 400 Loges.

5. 1958 Grande Loge Traditionnelle etSymbolique Opéra (masculine):environ 4’500 membres et 300Loges.

6. 1965 Grande Loge Féminine deMemphis Misraïm: environ 1’000membres répartit dans quelque 50Loges.

7. 1968 Loge Nationale Française(masculine): environ 600 membres.

8. 1973 Grande Loge Mixte Univer-selle compte environ 2’000 mem-bres.

9. 1982 Grande Loge Mixte de Fran-ce: environ 3’800 membres pourquelque 190 Loges.

Sous l’impulsion des neufObédiences principales, les GGMM,signent le texte fondateur de la«Maçonnerie Française» et le GODFdépose la marque.

Parmi leurs principes communs, ondistingue le fait qu’elles décident detravailler ensemble à l’amélioration del’Homme et de la Société.

En octobre 2002 cet ensemble créel’Institut maçonnique de France qui àpour but de «Promouvoir l’image cul-turelle de la FM Française à travers sonhistoire et sa diversité» et de faire

Après bien des vicissitudes,souvent politiques, et enparticulier lors de son con-

flit historique avec l’église catho-lique romaine, c’est dans un climatplus Fraternel que la franc-maçon-nerie française a pu se développer.

Quelques repères historiques:Le nombre d’obédiences ne se

compte plus dans le paysage Françaisde la maçonnerie, car depuis sa créa-tion en 1738 (création de la GLDF), lenombre d’Obédiences n’a cessé decroitre au gré des différents courantset des humeurs, il faut bien le dire.

A l’origine, la FM en France fûtimplantée par les émigrants anglais au18ème siècle.

Au XXIe siècle, on peut dire que lesprincipales Obédiences sont au nomb-re de neuf.Les voici, classées par date de fonda-tion:1. 1738 GLDF

2. 1773 Grand Orient de France, partransformation de la Grande Logede France 1738 (compte environ50’000 membres pour 1’200Loges).

3. 1893 La Fédération du «DroitHumain» (mixte) par des francs-maçons issus du GODF de l’é-poque (soit environ 15’000 memb-res comptant quelque 520 ateliers).

4. 1952 Grande Loge Féminine de

13

mieux connaître aux intéressés, lesvaleurs culturelles et éthiques de laFM.

En juillet 2006, la GLDF se retire del’association et le GODF annule lamarque «M∴F∴» de l’INPI.

Depuis une trentaine d’années, ilapparaît et disparaît de nouvellesObédiences et ceci chaque année.

Ce mouvement se remarque, surtout,après la crise des rites maçonniqueségyptiens en 1998.

La plupart ne sont que des groupus-cules et très souvent éphémères.

En 2012, sous l’influence des GLRégulières, de Suisse, d’Allemagne,D’Autriche, du Luxembourg et deBelgique (déclaration de Bâle), s’estcréée une «Confédération» sous l’im-pulsion de la GLDF, de la GLTSO, dela LNF, et suite aux tempêtes qu’a tra-versé la Grande Loge NationaleFrançaise (régulière GLUA), de deuxnouvelles GL, il s’agit de la GLIF et dela GL-AMF.

Aux dernières nouvelles un mouve-ment d’humeur a provoqué le départ dela LNF qui a claqué la porte de cetteinstitution, le 21 janvier 2013.

Il est à craindre que d’autres désac-cords ne provoquent encore d’autresbouleversements.

Marianne maçonnique (1879) par PaulLecreux dit aussi Jacques France, névers 1826, mort à Paris en 1894

14

Les Romains commençaientl’année au premiers mars;c’est d’après eux que les

mois de septembre, octobre, novem-bre et décembre conservent encoreaujourd’hui leur dénomination dansle calendrier romain. Sous la monar-chie française, l’année catholiquecommença à Noël et à Pâques.L’année, commençant à Pâques,était tantôt de onze mois, tantôt detreize, suivant le détour de la lune, cequi devait compliquer le commerce.

En 1564, un édit de Charles IX fit inva-riablement commencer l’année au pre-mier janvier 1565. Cet édit fut suivi enFrance jusqu’en 1792 où la républiquesuccéda à la monarchie et changeaentièrement l’ordre et le nom du calen-drier. L’année commença au 22 sep-tembre. Les noms des mois anciensfurent remplacés par des noms analo-gues aux fleurs, aux prés, aux saisons,etc.

Tous les mois de cet annuaire étaientde trente jours, plus cinq jours complé-mentaires, six pour les années bissexti-les. Les saints de l’ancien calendrierétaient remplacés par les noms deslégumes et des arbres ou par ceux desgrands hommes de chaque siècle, cecien attendant que la France eût comptéses mois et ses jours par ses héros oupar ses personnages célèbres dans sarévolution.

En 1806, deux ans après l’élection deBonaparte comme Empereur, le calen-drier républicain est réformé; la France

adopte deux annuaires, celui de l’empi-re, qui répond au 2 décembre, premierde l’empire et l’ancien, nommé calen-drier grégorien, qui commence au pre-mier janvier.

Généralement, nous utilisons enfranc-maçonnerie, pour nos actes oucorrespondance, l’ère maçonnique;mais attention, cette ère varie sensible-ment selon les rites et les obédiences.

D’une manière générale, les logesfrançaises, allemandes, anglo-saxon-nes, suisses et le reste de l’Europe uti-lisent l’année de la Vraie Lumière oul’ «anno Lucis» afin de remonter sym-boliquement l’origine de la maçonne-rie à la création du monde selon la tra-dition biblique. Il est admis que cettechronologie a été empruntée par lesmaçons anglais aux travaux d’un prélatanglican, James Usher, né en 1580 àDublin et qui écrivit une chronologiebiblique remontant à 4004 avant J.-C. .Le calendrier utilisé par Anderson,dans la partie historique de sesConstitutions, correspond avec cettechronologie, généralement acceptéepar les différentes Eglises anglaises audébut du XVIIIème siècle et qui coïn-cide avec les données bibliques.Il convient donc, pour obtenir la datemaçonnique, d’ajouter 4000 ans à ladate calendaire ou «Ère Vulgaire».

L’emploi des mois hébraïques estaujourd’hui sorti d’usage, sauf parfoisau Rite Ecossais, mais on n’emploiepas les noms des mois courants, uni-quement leurs quantièmes. Exemplesle 03 février 2013 est le «troisième jour

du douzième mois de l’année 6012Année Lumière et le 1er mars de lamême année est le premier jour du pre-mier mois de l’année 6013 de la VraieLumière.

Nous trouvons également chez cer-tains maçons écossais l’emploi enparallèle et en même temps que lesmois hébraïques, un calendrier utili-sant la «chronologie juive», l’annohebraico ou l’anno mundi.

Ce calendrier commence mi-septem-bre et il faut ajouter 3760 ans (jusqu’enseptembre) ou 3761 ans au calendriergrégorien.

Pour un grade spécifique, la date dupoint de départ du calendrier est celledu début de la reconstruction duSecond Temple par Zorobabel, datefixée à 530 avant J.-C. et anno inven-tionis. Pour d’autres, le point de départest la date de la dédicace du Temple deSalomon, soit 1000 ans avant J.-C.C’est l’anno depositionis.

Vous trouverez aussi l’anno ordinischez les Templiers, où ils comptentdepuis la date de création de l’Ordre duTemple en 1118 après J.-C. .

Ceci dit, aujourd’hui encore, nous nesommes pas vraiment certains de ladate de naissance de Jésus, selon lesexperts, nous nous situons entre moins4 à moins 9 ans de notre ère, donc, àmes yeux, l’important n’est pas desavoir la date exacte où nous sommes,mais simplement d’y être !

▲Source: dictionnaire de la franc-maçonnerie de D. Ligou

Calendrier maçonnique:pourquoi 601pourquoi 60133 ??

F∴ Ph. A.

Gewinnträchtige und defizitäre,dann als unproduktiv bezeichneteUnternehmensbereiche lassen sich sogut unterscheiden. Die Gruppe vonFührungskräften / Manager ent-wickeln so das Konzept des „ Tötenund Gedeihen“.

Viele Manager betrachten dasShareholder – Value Konzept als eingeeignetes Lenkungsinstrument fürdas Unternehmen. Die Ressourcenwerden nicht mehr beachtet, sondernder Focus wird nur auf kurz – odermittelfristig rentable Geschäftegesetzt. Nachhaltigkeit, was langfri-stige Rentabilität bedeutet, spielt beiden Betrachtungen keine Rolle mehr.

Mit Ressourcen sind in der Spracheder Manager oftmals die Mitarbeitergemeint (Human Ressources) .Folglich kann der Fokus auf die werte-schaffenden Kerngeschäfte zumVerlust von Kernkompetenz führen.Es besteht die Gefahr einer kurzsichti-gen, an Dividenden und KurswertenausgerichtetenUnternehmenssteuerung

Diese Unternehmen werden in derRegel nicht mehr von typischenUnternehmern geführt, sondern vonManagern mit auf wenige Jahrebegrenzten Verträgen.

Leider trifft dies auch immer mehrauf Unternehmen des Mittelstands zu,diese glauben mit Konzernen schritt-halten zu müssen, um dann dochgeschluckt zu werden.

Scheitert ein Konzern - Manager,wird er praktisch nie in die

Nach einer Tempelarbeitschließt der MvSt.∴ dieLoge mit den folgenden

Worten:„Geht nun zurück in die Welt undbewährt Euch als Freimaurer!Wehret dem Unrecht, wo es sichzeigt, kehrt niemals der Not und demElend den Rücken, seit wachsam aufEuch selbst! Es geschehe also, zieht hin inFrieden!Und was machen wir? Es ist doch ein klarer Auftrag deruns erteilt wurde.

Ich bin FM und für mich gilt es, dieGedanken und den Sinn der Freimau-rerei aufzunehmen, zu verinnerlichenund in meinem Alltag zu integrieren,also Beispiel zu leben. Keinesfallsendet die FM im Umgang mit denBrüdern, sondern beginnt da, wo wirdie Tempeltür hinter uns schließen undins profane Leben eintreten.

Aber wie nun setze ich den Sinn derFreimaurerei um, gerade in diesermodernen Zeit der Globalisierung undder Finanz – und Wirtschaftskrisen,die sich wie Sackgassen vor uns auf-bauen und in denen es scheinbar keineWendemöglichkeiten gibt?

Nachfolgend benutze ich in meinenAusführungen absichtlich „Anglizis-men“ und künstliche Begriffe aus derWirtschaft um die Kälte der Worteauszudrücken. Für die meisten Wortefindet sich ja gar keine exakte deut-sche Übersetzung, was auch zeigt, wo

15

dieses Marktkonzept, besser dieseManipulation des Menschen seinenUrsprung hat.

In den Konzernen, hat nur eine ganzkleine Gruppe von sog. Führungs-kräften, mit einer ausgeprägtenShareholder – Value – Orientier-ung, das Sagen. Diese Gruppe trifftEntscheidungen, die oftmals kurzfri-stig einen finanziellen Erfolg verspre-chen, doch wer kümmert sich um dieKonsequenzen, vor allem um dieKonsequenzen, die andere treffen?

In letzter Konsequenz stellt dieUnternehmenspolitik die Marktwert- Maximierung des Eigenkapitalsin den Vordergrund.

Die Shareholder interessiert inerster Linie, nein ausschließlich dieCash flow Rendite. Diese mussgrößer als die Kapitalkosten sein.

Die Folge daraus ist die Anfor-derung nach umfassenden Control-ling Verfahren über die dieseEigenkapitalkosten bestimmt undberechnet werden können, der Profitwird dann den jeweiligen Bereichenzugeordnet.

Bauriss über Selbstkritik

Br∴ Georg E. U.

«Scheitert ein Konzern -Manager, wird er prak-tisch nie in die Verant-

wortung genommen, sondernverabschiedet sich meist, unddas leider nur vorübergehend,mit einem „golden handsha-ke“.»

16

Verantwortung genommen, sondernverabschiedet sich meist, und das lei-der nur vorübergehend, mit einem„golden handshake“.

Das Schlimme ist, dass diese nurgeringe Anzahl der sog. „Wirtschafts –Elite“ nicht nur die Märkte, sondernüber Filz und Sponsoring auch diePolitik, und Wissenschaft dominiert.Dazu gibt es auch „Seilschaften“, ein-flussreiche Lobbies und wie man heuteweiß, auch weltweite Kartelle, die dieStaaten dazu zwingen, sich ihrenInteressen zu beugen.

Auf die undurchsichtige Rolle derRating Agenturen und derenMarktbeeinflussung gehe ich hier garnicht ein.

Das soziale Netz, zugegeben auchmanchmal ausgenutzt, wird strategischabgebaut.

Die Folge: Die „Starken“ helfennicht mehr den „Schwachen“ undimmer mehr „schwächeln“.

Internationale Finanzmärkte und dieGeschichte um den Euro beginnenselbst denen Angst zu machen, diedavon profitieren. Es sind dieGrößenordnungen um die es dabeigeht, 100 Milliarden Euro fürGriechenland, Billionen alsSicherheitsschirm für jeden der eshaben möchte. Nur nicht für dieBürger.

Beängstigend ist freilich auch, wennsich die Vereinigung von Orientie-rungslosigkeit und einem Überangebot

an Informationen sich dazu auf-schwingt, die Herrschaft über die Erdezu übernehmen. Der Bürger zieht ausdem Überangebot an Informationenkeinen Nutzen mehr und wird nochdazu manipuliert. Die Folgen darauskönnen auch Angst und Depressionensein. Ich habe Mitarbeiter erlebt derenbestes Versteck um nicht aufzufallen,die Menge, also der Kollegenkreis warund deren bester Datenschutz war es,die Daten in einer Überfülle von Datenund Informationen zu vergraben.

Wir Freimaurer sind gegenüber dengeschilderten Wirtschaftskartellen,Lobbies und Seilschaften nur eine klei-ne Gruppe.

Wir sind, oberflächlich betrachtet,nicht einflussreich und auch nichtmehr ganz so freie Männer wie wir esgerne seien möchten.

Wenn wir im Arbeitsleben stehen,sind wir oft so stark eingebunden, dasskaum Luft zum Atmen bleibt.

Am schlimmsten sind die Brüderbetroffen, die unfreiwillig durchKündigung die Arbeitswelt verlassenmüssen und sich nunmehr Sorgen umFamilie und Existenz machen.

In unserer heutigen Zeit ist es,obwohl es sehr nötig wäre, schwer

geworden, freimaurerisches Gedan-kengut zu verbreiten und erst Rechtdanach zu leben.

Ich glaube schon, dass es vor derTempelpforte erforderlich ist sich alsFreimaurer mit den täglichenProblemen zu befassen, gesellschaft-lich aktiv zu sein und nicht immer nurvon „alten Zeiten“ zu sprechen.

Freimaurer haben die modernenDemokratien gegründet oder warenzumindest daran beteiligt.

Was aber ist daraus geworden??Wo sind die Leitbilder der Freimau-

rer geblieben?Wir sollten unseren längst verstorbe-

nen Brüdern nacheifern, diese warenihrer damaligen Zeit weit voraus eshilft nicht, ihnen nicht nur in derBruderkette zu gedenken.

Ich finde die Zirkelgespräche inunserer Loge dazu eine willkommeneGelegenheit, um uns mit den Themender aktuellen Zeit auseinander zu set-zen und um uns die Kraft zu geben, einbesseres Leben zu führen.

Sicher kann die Freimaurerei nichtals Organisation in der Öffentlichkeitpolitisch und gesellschaftlich Stellungbeziehen. Aber in den Logen solltenwir uns, abseits vom Ritual und in dazugeeigneten Zirkeln darin bestärken,dass der Freimaurer selbst auch in die-ser oder gerade in diese Zeit vollerKrisen eine herausragende Verantwor-tung gegenüber dem Gemeinwesen

«Die „Starken“ helfennicht mehr den„Schwachen“ und

immer mehr „schwächeln“.»

17

und seiner Familie wahrzunehmen hat. Eine für mich wesentliche Erfahrung

in der Freimaurerei ist die überauspositive „Streitkultur“ mit der wir unsin der Loge in Zug begegnen.

Dies ist eine wichtige Grundlage umDiskussionen z. B. über Ethik, Moral,Gerechtigkeit, Toleranz undHumanität in unserer Gesellschaft zuführen. Hier können wir lernen:

Andere Meinungen zu tolerierenEine Meinung zu bilden

Die eigene Meinung zu überprüfenSich mit Problemen unserer

Gesellschaft auch und erst recht,wenn sie uns nicht direkt selbst

betreffen, auseinander zu setzen.Letztlich so wie es das Ritual einfor-dert, den rauen Stein zu bearbeiten

und sich selbst zu erkennen.Gemäß der „Alten Pflichten“ von

1723 werden FM nur freie Männervon gutem Ruf.

Zu Beginn des 17. Jahrhundert, alsoals es noch Leibeigene gab, war klarwas es bedeutet ein freier Mann vongutem Ruf zu sein. Wie aber sieht esheute aus? Es gibt nicht mehr den(jedenfalls nicht in unseremKulturkreis) Gegensatz Leibeigener /frei Geborener, sondern nur noch denGegensatz zum geistig und wirt-schaftlich freien Mann.

Dem trägt auch das RitualRechnung, indem der MvSt.∴fragt:„Wodurch soll sich einFreimaurer im Leben von anderenMenschen auszeichnen?Darauf antwortet der II.Aufseher:„Durch winkelrechteLebensführung, von der Sklavereider Vorurteile befreite Gedankenund echte Freundschaft zu seinenBrüdern!“

Doch was sind heute freie Männer?Können wir noch frei entscheiden

oder entscheiden wir häufig ausSachzwängen heraus anders als es unsunser Gewissen vorschreibt?

Können wir uns für einen Kollegenoder eine Kollegin einsetzen die vomVorgesetzten „gemobbt“ wurde ohneAngst um den eigenen Arbeitsplatz zuhaben?

Können wir frei wählen. (oderwählen wir bei aller Parteienstrukturnur das kleinere Übel?)

Sind Mitarbeiter die durch Arbeits-platzverlust staatliche Hilfe erhaltenfreie Menschen?

Wirtschaftlich sicher nicht. Durchdiesen Schicksalsschlag gezeichnetverlieren sie auch ihre geistigeFreiheit. Sie sind in ihrer Würde ver-letzt.

In Deutschland arbeiten sie teilweisezu Hungerlöhnen obwohl sie überqua-lifiziert sind. Ich nenne dasZwangsarbeit.

Das sind so Fragen, die ich mir stel-

le und nicht immer positiv beantwor-ten kann.

Sind FREIE MÄNNER nicht die,die unbequeme Fragen stellen, die Ihreeigenen Ideen entwickeln und versu-chen diese auch umzusetzen?

FREIE MÄNNER sind die, die mitanderen Freien Männern offen disku-tieren und andere Meinungen tolerie-ren

Und wichtig: FREIE MÄNNER ste-hen ihrem Staat und der Firma in dersie beschäftigt sind nur so lange loyalgegenüber, solange diese die Würdedes Menschen und dessen Rechterespektieren.

Damit wir freie Männer bleibengehört auch die ständige kritischeAuseinandersetzung mit den Institu-tionen des Staates dazu. Es giltMachtmissbrauch zu verhindern.

Als FM haben wir die Aufgabe einesoziale Schieflage zu verhindern undimmer wieder auf Missstände hinzu-

weisen.Die Arbeit dazu fängt in der Loge

an. Hier sollte, wie schon erwähnt, inDiskussionen und eventuell mittelsBauriss eine Auseinandersetzung überdie Entwicklung unserer Gesellschafterfolgen.

Wir können uns doch nicht einfachzurücklehnen und uns mit den „altenZeiten“ zufrieden geben.

Die FM muss sich anpassen, wennsie überleben will.

Wie oft werden wir gefragt, oder fra-gen uns selbst, welche Aufgabe hat dieFM in der heutigen Zeit.

An der Antwort werden wir gemes-sen.

Ihr werdet es gemerkt haben, ichmeine damit nicht das Ritual was unsStärke und Besinnung gibt und auchnicht die zu erhaltenden und zu schüt-zenden Werte der Freimaurerei, son-dern einzig und allein Ihre Auf-geschlossenheit mit der Moderneumzugehen und sich den Fragen die-ser Zeit zu stellen.

Die Geheimhaltung des gesproche-nen Worts (Arkandisziplin), derRespekt und die Toleranz unter denBrüdern ist Beispielgebend für dasprofane Leben und sollte uns Kraftgeben unsere unterschiedlichstenAnsichten ohne Rücksicht eben aufunsere Bindungen außerhalb der Logezu äußern.

Auch das ist – nach meinemVerständnis- Arbeit am rauen Stein.

Man kann der Menschheit auf unter-schiedlichste Weise dienen, auchFreimauerei ist Dienst an derGesellschaft. Eben das ist es, was dasRitual von uns verlangt…. Kehrt nie-mals der Not und dem Elend denRücken.

Für einen FM liegt seine Wurzel inder Loge.

Dienen heißt, arbeiten, tätig sein. Wir sind alle gleich. Wir begegnen uns auf gleicher

Ebene, unter Wahrung menschlicherWürde, uns wird gleiches Ansehenzuerkannt.

«Sind Mitarbeiter diedurch Arbeits-platzver-lust staatliche Hilfe

erhalten freie Menschen?»

18

Wir kennen nur einen Ehrgeiz inunserer Loge, dienen zu dürfen.Dienen im Besten Sinne.

Dienen beginnt im Beruf und hört inder Familie und im Bruderkreis nichtauf. Dienen erstreckt sich auf alleMenschen in unserem Umfeld.

Wir haben als FM die Werkzeugeum an uns zu arbeiten und uns zu ver-bessern und wir verhindern, wenn wirin der profanen Welt so leben wie wires uns als FM vorstellen, das dieGesellschaft stagniert.

Wir haben die Pflicht das kulturelle,geistige und ethische Erbe unsererGesellschaft zu erhalten und zubewahren.

Zugegeben ein sehr hoherAnspruch, doch wer soll es tun wennnicht wir die FM?

heureux d’être au monde et d’y voir clair...

LAURENT LOUP, OPTICIEN A GENEVE

15, rue François-Versonnex - 1207 Genève

Tél. 022 735 70 20

Platon

(427 - 347 av.J.-C.)

19

Dans le monde intelligiblel’Idée du Bien est perçue ladernière et avec peine, mais

on ne peut la percevoir sans conclu-re qu’elle est la cause de tout ce qu’ily a de droit et de beau en toutes cho-ses; qu’elle a, dans le monde visible,engendré la lumière et le souverainde la lumière; que, dans le mondeintelligible, c’est elle-même qui estsouveraine et dispense la vérité etl’intelligence; et qu’il faut la voirpour se conduire avec sagesse dansla vie privée et dans la vie publique. (Platon, la République, liv. VI)

Elève de Socrate, Platon pensaitcomme lui que la vocation de la philo-sophie était d’apprendre à penser etnon de construire un système. Fidèle àla devise inscrite sur le temple deDelphes, «Connais-toi toi-même», etconvaincu comme son maître que l’onfait toujours un bien meilleur usage dece que l’on ignore que de ce que l’oncroit savoir, Platon assura la postéritéde sa méthode en retranscrivant sesdiscours. La condamnation capitale deson maître par une démocratie qui l’ac-cusait de subvertir les esprits le détour-na définitivement de la politique auprofit de la philosophie. Celle-ci est eneffet seule capable de réformer une citédans laquelle le philosophe n’a d’autrechoix que de se plier à des lois injustes,à l’image de Socrate ingérant la mor-telle ciguë. Platon s’attacha donc àréfléchir à l’organisation d’une cité

juste – c’est l’objet de la République -,et à former des hommes aptes au gou-vernement des cités dans l’école qu’ilfonda, l’Académie.

Sortir de la caverneLa philosophie, pour Socrate comme

pour Platon, est d’abord un «entretiende l’âme avec elle-même» (leSophiste). Contre le mauvais usagequ’en font les sophistes aux seules finsd’emporter l’adhésion de leur interlo-cuteur, la bonne philosophie se carac-térise par un juste usage du logos dontla première condition est la prudence:Socrate se plaisait à dire que la seulechose qu’il savait était qu’il ne savaitrien. Bien peu de convictions résistenten effet à l’ironie socratique (du greceirôneia: «art d’interroger en feignantl’ignorance»), c’est-à-dire à l’usage decette forme de naïveté qui, enjoignantses interlocuteurs à préciser et justifierleurs affirmations, leur en dévoilait lafragilité. Distinguer le savoir de l’opi-nion, les apparences de la réalité est leprérequis à toute recherche sincère duvrai et du bien, et cela va si peu de soique Socrate, dont la mère était sage-femme, se voulait lui-même «accou-cheur des esprits».

La situation de l’homme est compa-rable à celle d’un prisonnier que l’onaurait enchaîné au fond d’une caverne :placé de force face à un mur sur lequelne lui apparaissent que des ombres dela réalité, il prend naturellement cessimulacres pour vrais. Et après un long

séjour dans la pénombre, il lui est péni-ble de revenir à la lumière. Ebloui eteffrayé par le soleil, il cherche d’abordà se détourner de ses clartés.L’allégorie de la caverne décrit ainsi lechemin difficile et exigeant qui estpour Socrate celui de la connaissance,c’est-à-dire d’une dialectique menantdu sensible à l’intelligible, des ombresà ce qui les produits.

Le ciel des IdéesS’il existe pour Socrate quelque

chose de vrai, c’est que quelque chosed’à la fois immuable et éternel doitexister, où l’apparence coïncide avecl’être. Or il n’y a rien, dans le mondesensible, qui ne change ou ne périsse.La conviction de Socrate est qu’il exis-te un monde intelligible, un ciel desIdées dans lequel le sensible existesous une forme pure et inaltérable.Chaque chose sensible est une formedégradée de l’Idée, dont elle «partici-pe» dans la mesure où elle en a laforme. C’est ainsi parce qu’elle partici-pe à l’Idée de beauté qu’une chose estbelle, de même qu’une chaise participeà l’Idée de chaise, l’homme à l’Idéed’homme, etc. La «chute sensible»désigne le moment où tombée du cieldes Idées, l’âme – que Platon penseimmortelle – s’incarne dans un corpsqui devient son tombeau. Socrate com-pare l’âme à un attelage ailé composéd’un bon et d’un mauvais cheval et queson conducteur a par conséquent biende la peine à diriger : l’une de ses mon-

20

aptitudes. Hommes ou femmes, lespolitiques seraient ainsi choisis puislonguement formés à la philosophie,aux sciences et à la gymnastique avantde gouverner. La sécurité de l’Etatserait assurée par des gardiens entrelesquels il faudrait instaurer, pourqu’ils ne soient perturbés de leur fonc-tion en aucune manière, le communis-me des biens et la communauté desfemmes et des enfants. Les artisans etpaysans veilleraient enfin à assurerune production suffisante à la surviede tous. Gouvernée par des politiquesphilosophes ayant le Bien pour seulepréoccupation, la cité idéale fonction-nerait ainsi sur un modèle dont lesclasses – gardiens, guerriers et artisans– reproduiraient la tripartition del’âme entre raison, énergie et appétits.

(Source: Le grand livre de la philosphie)▲

tures est d’essence divine, quand l’au-tre rêve à son enveloppe sensible et ladétourne du vrai. L’âme tient ce qu’el-le a de divin de ce qui a précédé sachute: elle a contemplé les Idéesqu’elle peut retrouver par le procédéde sa chute: elle a contemplé les Idéesqu’elle peut retrouver par le procédéde la réminiscence. Socrate accoucheainsi Ménon, un jeune esclave igno-rant tout de la géométrie, du procédépermettant de doubler la surface d’uncarré.

Dans le ciel des Idées il en est unequi joue un rôle particulier: l’Idée duBien en effet, est celle qui rend possi-ble l’intelligence des essences. Elle estdonc le terme de la dialectique puisquecelui qui possède l’Idée du Bien lespossédera toutes. Si l’âme peut se sou-venir des Idées par réminiscence,encore faut-il qu’elle en ait le désir.L’amour est pour Socrate ce qui rend à

l’âme les ailes qu’elle a perdues aumoment de sa chute sensible: en luifaisant désirer la beauté de l’amant, illui fait désirer le beau en soi, et l’idéede Beauté menant à celle du Bien, ilest le plus puissant moteur de la dia-lectique ascendante. Chez Platon l’a-mour est ainsi la condition de la philo-sophie et de la recherche du vrai, ilrend possible la réminiscence.

La cité idéaleAfin d’être gouvernée par l’Idée du

Bien, la cité ne peut être gouvernéeque par celui que son amour pour lavérité détourne de celui du pouvoir: lephilosophe doit se faire roi, ou le roiphilosophe, afin de mettre en œuvredans la cité la même forme de justicequi gouverne dans l’âme.

Fondée sur une aristocratie du méri-te, la citée idéale reposerait sur unedivision du travail en fonction des

21

Cette indifférence que je sens,lorsque je ne suis pointemporté vers un côté plutôt

que vers un autre par le poids d’aucu-ne raison, est le plus bas degré de laliberté, et fait plutôt apparaître undéfaut dans la connaissance, qu’uneperfection dans la volonté ; car si jeconnaissais toujours clairement cequi est vrai et ce qui est bon, je neserais jamais en peine de délibérerquel jugement et quel choix je devraisfaire ; et ainsi je serais entièrementlibre, sans jamais être indifférent.Descartes (Méditations métaphy-siques)

Caractérisant nos actions commedélibérées et volontaires, l’idée deliberté semble coextensive à notrehumanité, dans la mesure où elle faitde nous des êtres autonomes, non sou-mis au déterminisme et par là respon-sable. Mais c’est aussi le paradoxe dela liberté qu’elle ne peut être penséeautrement que comme solidaire de l’i-dée de nécessité, car quelle serait lavaleur d’une liberté envisagée commepure gratuité, en dehors de toute normeet de toute valeur? Nombreux sont lesphilosophes qui l’ont ainsi conçuecomme la juste compréhension, et leprolongement de cette compréhensiondans la volonté qui nous pousse à agir,de la nécessité qui préside à notre exis-tence, que cette nécessité soit de natu-re morale, biologique, sociale ou méta-physique. A supposer que l’on puissedire l’homme libre, dans quelle mesure

la liberté qui nous est donnée nous per-met-elle de décider de nous?

La liberté est d’abord le fait de ne pasêtre contraint à agir, d’être libre de sesmouvements et de ses pensées.Envisagée comme telle, notre libertéest absolument souveraine puisque rienne vient a priori influencer nos actes.Descartes la définit dans les Principesde la philosophie comme une puissan-ce infinie de choisir nos actions « parune détermination de notre volonté »sans y être déterminés et contraints parun principe étranger. Contrairement àl’âne de Buridan qui se laisse mourirde faim et de soif parce qu’il est inca-pable de se décider entre l’eau et l’a-voine placées à égale distance de lui,nous sommes doués de volonté et notrelibre arbitre est susceptible de déciderpar lui-même, quand bien même lesalternatives du choix pourraient sem-bler égales, indifférentes.

Or, qu’est-ce qui nous distingue del’âne, si ce n’est l’entendement?Influencé par lui, nous sentons quenotre volonté n’en est que plus libre,puisqu’il n’est rien d’extérieur à nousd’une part, et que nous pressentonsqu’il nous oriente vers ce qui est bonpour nous de l’autre. Et si l’entende-ment nous prescrit de faire ceci plutôtque cela, son pouvoir n’est jamais sou-verain, et nous pouvons parfaitementchoisir de faire l’opposé et de laissernos penchants prendre les commandesde notre volonté.

L’indifférence, que l’on a tendance àse représenter comme la liberté suprê-

me, n’est en fait que le plus bas degréde la liberté, celui de l’absence decontrainte. Un choix indifférent est enréalité un choix contraint, non libre dèslors qu’il n’est pas éclairé par l’enten-dement.

Les penseurs du soupçon que sontNietzsche, Freud et Marx, ont profon-dément remis en cause la notion delibre arbitre. Pour Nietzsche, cettenotion n’est qu’une «fable» inventéepar les faibles pour pouvoir condamnerles actions des forts qui sans cela lessoumettraient: la morale n’a pourNietzsche d’autre fondement que lanécessité pour une partie de la sociétéde se protéger d’une autre. Avec lanotion d’inconscient et la «psychologiedes profondeurs» qui la sous-tend,Freud a définitivement ébranlé lareprésentation du sujet conscient ettransparent à lui-même héritée deDescartes. L’une des conséquences enest qu’une partie de notre vie psy-chique, des motifs qui nous poussent àagir, de nos paroles et de nos pensées(les actes manqués et le rêve notam-ment) échappent à ce que nous nousreprésentons comme «notre volonté».Marx enfin, a pour sa part montré quela lutte des classes était susceptible deproduire un inconscient social quiconditionne a priori les comporte-ments, les goûts et les représentationsen fonction de l’appartenance de classede chacun, c’est-à-dire de sa positiondans l’économie capitaliste.

Le libre arbitre cartésien sembledonc doublement entamé: parce qu’il

La liberté

F∴ PHL

22

nous arrive de céder à nos penchantsplutôt que de suivre notre raison d’unepart, et parce que ce qui peut nousapparaître comme des choix délibérésprocède en fait de schémas sociaux,qu’ils nous soient transparents ou non,ou de causes inconscientes. Comme ledisait déjà Spinoza bien avant les troispenseurs du soupçon: «les hommes sefigurent être libres parce qu’ils ontconscience de leurs volitions et deleurs désirs, et ne pensent pas, mêmeen rêve, aux causes par lesquelles ilssont disposés à désirer et à vouloir.»

Faut-il pour autant en conclure que laliberté est une notion vide de sens pourl’homme? Rousseau dit pourtant bienque «l’obéissance à la loi qu’on s’estprescrite est liberté». La dimensionpolitique, qui détermine largement lanotion de liberté, en donne aussi la clé:

la liberté du sujet d’un Etat de droit n’ad’autre contenu que l’obéissance à laloi à laquelle il a librement choisi de sesoumettre. Notre libre arbitre peutsembler mis à mal par quantité de

déterminismes bons ou mauvais, ilreste qu’il est dans notre condition dedécider de nous. Contrairement à l’ânede Buridan qui pourrait mourir de nepas choisir entre l’eau et l’avoine, noussommes, pour reprendre la belleexpression de Sartre, «condamnés àêtre libres», c’est-à-dire à choisir. Noussommes peut-être plus souvent agisque nous nous n’agissons vraiment, etde fait nous délibérons rarement avecnous-mêmes, mais peu importe carnous avons toujours déjà décidé denous. Sartre pense notre liberté commeun «projet» qui s’inscrit dans unenécessité que nous n’avons pas choisie(la situation dans laquelle nous noustrouvons) et dont notre existencedéroule les effets sans que nous ayonsbesoin de les penser avant d’agir. C’estdans ce sens que Bergson dit que «noussommes libres quand nos actes éma-nent de notre personnalité entière,quand ils ont avec elle cette indéfinis-sable ressemblance qu’on trouve par-fois entre l’œuvre et l’artiste».

En prenant ces grands principes nousavons un premier problème en ce débutdu 21ème siècle, c’est de bien compren-dre le mot «liberté» et je reprends untexte de la Loge Espérance etCordialité à l’Orient de Lausanne(Alpina) «Dans les temps les plusanciens, quand l’esclavage et le serva-ge étaient roi, la première des libertésétait celle pour laquelle des millionsd’hommes ont combattu jusqu’à lamort, celle qui consiste à se libérer dela tyrannie des usurpateurs». En 2013,nous devons trouver un autre modèle,surtout en pensant aux événements quise vivent actuellement dans certainesparties du monde et je pense en pre-mier lieu au fameux Printemps Arabeet ses suites. Changer un tyran par unautre tyran, où se situe la liberté? Etceci nous le voyons depuis des décen-nies.

Il me serait très intéressant d’avoirl’avis du Souverain Chapitre à ce sujetet de bien comprendre ce que nousvoulons dire par le mot «liberté».

Sources:Collection des Grands livres de la philo-sophieChloé SalvanLoge Espérance et Cordialité (Alpina)

Saint Augustin fut l'un des premiers àméditer le concept de libre arbitre(portrait imaginaire par Botticelli, v.1480).

23

Agenda des Loges du Grand Orient de SuisseArbeitsplan der Logen des Grossorients der Schweiz

Fidélité & Liberté

14, av. H.-Dunant

1205 Genève

1er et 3e jeudis

Apollonius de Tyane

14, av. H.-Dunant

1205 Genève

2e, 3e et 4e lundis

Mozart & Voltaire

14, av. H.-Dunant

1205 Genève

2e et 4e vendredis

Les Trois Temples

14, av. H.-Dunant

1205 Genève

2e et 4e jeudis

Les Amis de St-Jean

14, av. H.-Dunant

1205 Genève

1er vendredi

et 3e lundis

Le Labyrinthe

Rte de Colovrex, 25

1218 Genève

1er et 3e mardis

José de San Martin

Rue de l’Athénée,12

1206 Genève

4e vendredi

Genève Vaud Neuchâtel

Bern

Zürich

Zug

Evolution

Valentin 62 bis

1004 Lausanne

2e et 4e jeudis

Venoge

Le Lavoir

1305 Cossonay-Gare

1er et 3e lundis

Phoenix

Rue du Port 11

1815 Clarens

2er et 4e jeudis

Odyssée

Ferme du Désert

Pierrefleur 74

1004 Lausanne

1er et 3e mercredis

Carpe Diem

Le Lavoir

1305 Cossonay-Gare

1er et 3e mardis

Aristote

Rue du Temple 5

2014 Bôle

1e et 3e lundis

Zum Flammenden Stern

Zentweg 19

3001 Bern

1. und 3. Freitag

Heinrich Pestalozzi

Falkenstrasse 23

8008 Zürich

1.,3. und 5. Mittwoch

Libertas et Progressus

Eschenweg 14

6340 Inwill/Baar

1. und 3. Donnerstag

Saint-Gall

Officium et Fidelitas

7320 Sargans

(Loge en formation)