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programme sept-oct 2012

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bulletin d’information de l’association cinéfil blois n°91 septembre-octobre 2012

Trilogie Welcome in ViennaLes 15èmes Rendez-vous de l’histoire

La Nuit d’en face

L’été de Giacomo

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Maquette originale : Bleu Cerise (Blois) - Réalisation : Marie Tassigny

Rédaction : Catherine Bigot, Joris de Bisschop, Martine Boiteau, Christian Delage, Jean-Marie

Génard, Benoît Goldschmidt, Claude Joigny, Diane Vanhoutte. Citation : Serge Kaganski (Les Inrockupti-

bles), Alice Leroy (Critikat), Jacques Mandelbaum (Le Monde), Jérôme Momcilovic (Chronicart).

Photo de couverture : Welcome in Vienna d’Alex Corti

Chers amis cinéphiles,

C’est avec une belle soirée de cinéma que notre saison s’est achevée le 28 juin, dansla splendeur de la Grande Illusion. Transportés par l’esprit de fraternité et d’hu-manité que Jean Renoir a insufflé, les dialogues étincelants de verve et d’humour,le jeu savoureux de ces comédiens mythiques des années trente, vous avez partagévotre plaisir largement après le film autour d’un verre qui réunissait aussi les asso-ciations de jumelage et Europe ensemble. Pour marquer l’entrée dans la nouvelle saison, Ciné’fil et Les Lobis vous convientle samedi 8 septembre à une nouvelle soirée spéciale, avec deux films propres à vousembarquer dans le dépaysement des voyages, la nostalgie de la jeunesse et lesbonnes vibrations de la musique : Avé, road movie d’une piquante effrontée et d’unjeune homme sage au cœur de la Bulgarie, Les Saphires, ou l’aventure incroyablede quatre chanteuses australiennes des années 70, en tournée dans le Vietnam enguerre. Boissons et tapas seront offerts aux spectateurs ! L’autre temps fort de cette rentrée sera bien entendu, entre les 18 et 21 octobre, la15ème édition des Rendez-vous de l’histoire, qui s’attachent cette année à questionnerl’histoire et le devenir des paysans, sujet qui parle en chacun de nous. Avec ses for-midables images d’archives et ses documentaires, témoins du monde perdu d’antanet du présent parfois effrayant de la modernité agricole, ou avec ses fictions, por-teuses de représentations pittoresques, humoristiques, mais aussi politiques et tou-chantes, le cinéma jouera son rôle. L’association y contribuera activement par lesfilms qu’elle a sélectionnés, par le travail ô combien précieux de sa médiatrice, etpar la présence de l’équipe qui sera sur le pont. Cette année un trait d’union sera symbolisé par le film en couverture, Welcome inVienna d’Alex Corti : film primé par les Rendez-vous, couronné du « Prix 2012 dufilm de fiction pour une histoire du temps présent », et film que vous pourrez décou-vrir sur deux semaines de programmation dans sa version intégrale des trois épi-sodes. Cette odyssée de juifs de Vienne, dans la tourmente des années sombres entre1938 et 1945, fera d’ailleurs un étrange écho à cette Grande Illusion que j’évo-quais plus haut.Quant au reste de la programmation que je vous invite à découvrir au fil des pagesde ce Travelling, vous y retrouverez la diversité culturelle qui est notre credo, filmsiranien (du désormais célèbre, depuis Une séparation, Ashgar Farhadi), américain,égyptien, italien (un petit bijou, L’été de Giacomo, qui sera accompagné d’unerencontre avec un écrivain de cinéma passionnant, Jérôme Momcilovic), et chilien(l’oeuvre posthume du regretté Raoul Ruiz, La Nuit d’en face)…Et pour en savoir plus sur ces films, courez vous connecter à notre site Internet(www.cinefil-blois.fr), qui non seulement vous rappellera les horaires, mais vousdonnera accès à des dossiers de presse, des critiques, et des bandes annonces, dequoi vous donner envie de nous retrouver dans les salles des Lobis et de partagerde beaux moments de cinéma !

Jean-Marie Génard et toute l’équipe de Ciné’fil.

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Qu’est-ce que Ciné’fil ?

Ciné’fil est une association loi 1901 qui programme des films d’auteur avec

le désir de découverte ou de redécouverte de talents singuliers, de formes

cinématographiques audacieuses, originales et parfois marginales.

Pourquoi adhérer ?

Adhérer à Ciné’fil, c’est défendre un cinéma différent, un cinéma souvent

fragile, mais qui est la marque d’une diversité et d’une richesse multiculturelles, d’une

fenêtre ouverte sur les cinémas du monde. Plus les adhérents sont nombreux, plus

l’association a la liberté de proposer des films originaux et méritants.

La carte d’adhérent permet de bénéficier :> du tarif privilégié de 6,20 € (au lieu de 8€) sur la programmation Ciné’fil,> du tarif privilégié de 6,20€ (au lieu de 6,50€) sur Le Film de la Semaine des Lobissoutenu par Ciné’fil,> de trois entrées gratuites à des films Ciné’fil ou Film de la Semaine aux Lobis (la 10ème, la 20ème et la 30ème de l’année),> de l’envoi à domicile du bulletin d’information Travelling,> de deux entrées gratuites à des avant-premières au cinéma Les Lobis,> du tarif réduit de 6,20€ aux Lobis les mercredi et vendredi (à partir de 18h),> du tarif réduit de 6,80€ à Cap’Ciné le vendredi (à partir de 19h30),> d’une réduction de 5€ aux concerts de jazz des Lobis.L’adhésion à l’association Ciné’fil est valable un an, de date à date.

Combien coûte l’adhésion ?

Plein tarif : 15€Titulaire du Pass Culture-Tourisme de la Ville de Blois : 13€

Tarif réduit : 10€ (étudiants, demandeurs d’emploi et personnes en invalidité)

Comment adhérer ?

Remplir le bulletin ci-dessous et le retourner à l’adresse suivante :

Ciné’fil - B.P. 162 - 41 0005 Blois Cedex,

accompagné d’un chèque du montant de l’adhésion, d’une photo d’identité,

et d’une photocopie du justificatif de tarif réduit.

Il est également possible de le donner en main propre à un membre du Conseil d’Ad-

ministration lors d’une de nos séances, dans le hall du cinéma. Nous essayons d’y

être présents le plus souvent possible !

Etudiants : vous bénéficiez du tarif privilégié de 5,20€ à chacune de nos séances !

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BULLETIN J’adhère pour un an à l’association Ciné’fil

Nom ........................................................................................................................

Prénom ...................................................................................................................

Adresse ..................................................................................................................

Téléphone (facultatif) .............................................................................................

Adresse internet......................................................................................................

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avéUn film de Konstantin Bojanov

Avec Anjela Nedyalkova, OvanesTorosyan, Martin Brambach...Bulgarie, 2011, 1h26, vostf

Kamen, étudiant aux Beaux-Arts deSofia, doit rejoindre son village aunord de la Bulgarie pourl’enterrement d’un ami d’enfance.Alors qu’il fait du stop sans succès,une jeune femme fait irruption ets’embarque sans façon dans sonvoyage. Intarissable bavardemythomane, effrontée et délurée,insolente et railleuse, la belle Avé adécidé de lui coller aux basques et valui réserver quelques surprises !Ce premier film, découvert à laSemaine de la critique de Cannes

2011, a le parfum des filmsaméricains des années 70, porté parune fraîcheur et une spontanéitéréjouissantes. Et si l’arrière planbulgare suggère les difficultés del’après-communisme, jamais il nes’appesantit, laissant au contraire unton poétique et humoristiques’imposer, dans le sillage de sespersonnages loufoques et profonds à

la fois. Les critiques ne s’y sont pastrompés, lui tressant quelques bellesguirlandes d’éloges.

J.-M. G.

« Premier long-métrage du plasticien etvidéaste Konstantin Bojanov, ce road-movie pour un anti-couple a le piquantet le fondant d'une châtaigne, bogueingrate et fruit tendre, mais sansmollesse. C'est vif et fort, nerveux etsecret, rageur et mélancolique. Unevraie rencontre ».

Le Figaro

« Le film peut faire confiance à sonduo de routards, bluffant de naturel :l’intense Ovanes Torosian (déjà vudans un autre très bon film bulgare,Eastern Plays) et l’incroyabledébutante Anjela Nedyalkova, tour àtour tête à claques, opaque et touchanteen diable. Leur tête-à-tête produit desmoments intimes bouleversants dechamaille et d’étreinte ».

Les Inrockuptibles

* Avé est programmé, ainsi que le filmLes Saphires deWayne Blair (voirpage 16), dans le cadrede la soirée de rentréeproposée samedi 8septembre par lecinéma Les Lobis etl’association Ciné’fil.2 films pour 12€ = 1boisson et 1 tapasoffert au bar desLobis, sur présentationdu ticket.

jeu. 6 sept. > 18 h et 20 h 30sam. 8 sept. > 18 h *dim. 9 sept. > 21 hlun. 10 sept. > 18 h et 21 hcinéma les lobis

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jeu. 13 sept. > 18 h et 20 h 30sam. 15 sept. > 16 h dim. 16 sept. > 21 hlun. 17 sept. > 18 h et 21 hcinéma les lobis

la FêtE du FEuUn film d’Asghar Farhadi

Avec Hedieh Tehrani...Iran, 2006, 1h44, vostf

La Fête du feu est le remarquabletroisième long métrage du réalisateurd’Une séparation et A propos d’Elly

(mais antérieur à ceux-ci).

« L'action se déroule durant le NouvelAn iranien, Fête du feu d'originepersane vainement interdite par lerégime des mollahs, pendant laquelledes multitudes de feux et de pétardssont allumés dans les rues. Cecontexte de liesse populaire n'estpourtant que la toile de fondcollective d'un drame intime qui sedéroule pour l'essentiel en intérieur etmet aux prises quatre personnagesprincipaux. Ce drame, on y pénètred'abord en compagnie de Rouhi,future jeune mariée qui se rend audomicile conjugal d'un couple,Mojdeh et Morteza, pour y exercerquelques heures de ménage.La crise y bat son plein, avec pourcentre des débats le soupçonentretenu par la mélancolique Mojdehd'être trompée par son homme, quinie farouchement et met en cause sajalousie morbide. La source du conflitse nomme Simin, une belle etrayonnante divorcée, qui tient unsalon de coiffure sur le palier d'enface.

La remarquable intelligence duréalisateur est de faire de ce soupçonl'objet d'un suspense qui ne sera levéqu'à la fin du film, au terme d'une

série d'ingénieuses péripéties au coursdesquelles la jeune et innocenteRouhi, mille fois mise à la porte etmille fois retenue in extremis, seratour à tour instrumentalisée par lafemme et par son mari, épousant unpoint de vue qui tantôt confirme,tantôt dément la fatale liaison.

La brûlante portée politique de cepetit théâtre intime s'en déduitaisément. Par les manipulationsassumées et quasimenthitchcockiennes de la mise en scène,par le mensonge qu'il met en évidenceà travers le comportement de sespersonnages, par l'esseulement et ledoute qui finissent par les frapper,Farhadi signe un film à la foissubtilement et violemmentcontestataire, dans une société où ledogme théocratique a imposé la véritécollective des croyances et descomportements. »

Jacques Mandelbaum, Le Monde

Le Film de la Semaine des Lobis du 12 au 18septembre est : Les Enfants de Belle Ville, autrefilm d’Asghar Farhadi (lire page 17).

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l’Eté dEGiacoMoUn film d’Alessandro Comodin

Avec Giacomo Zulian...Italie, France, Belgique, 2011,1h18, vostfGrand Prix au Festival de BelfortLéopard d’or à Locarno

Giacomo, un adolescent sourd sepromène avec son amie Stefania,dans un coin de campagne italiennesauvage et paradisiaque. A l’heure oùnous écrivons ces lignes, l’étén’ayant pas encore pointé le bout deson nez sous nos latitudes, peut-êtrecelui de Giacomo fera-t-il office desession de rattrapage en septembre,tant le climat est une composantecentrale de ce film ô combiensingulier. Singulier par sa fraîcheurd’abord (un point commun avecnotre été !), l’impression d’unenature originelle, voiremythologique, une sensualité tactile,

et l’irruption parfois brutale des sonset du désir. Singulier aussi par sanarration qui fait exploser lesfrontières entre fiction etdocumentaire, partant de la réalitédes personnes, des lieux, du contexte « pour aboutir à quelque chose del’ordre de la fiction » (dixitAlessandro Comodin, le réalisateur).Singulier enfin par la place qu’illaisse à chacun pour se faire sonfilm, à ses acteurs pour le vivre, auspectateur pour définir les relationsentre les personnages, au filmeurpour déplacer sa caméra enpermanence de l’œil de Stefania à unpoint de vue objectif. Mais on oubliebien vite toutes ces audacesformelles pour se laisser saisir parl’émotion, notamment à partir dumoment où brutalement unepersonne quitte le film, remplacéepar une autre. On en sort chamboulé.

B. G.Ce film est soutenu par l’Acid (Association du

Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) et le

GNCR (Groupement National des Cinémas de

Recherche).

jeu. 20 sept. > 18 h et 20 h 30sam. 22 sept. > 16 h dim. 23 sept. > 21 hlun. 24 sept. > 18 h et 20 h 30*cinéma les lobis

*rencontre avecJérôme Momcilovic**

critique et enseignant en cinéma,

lundi 24 sept. à 20h30

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** Jérôme Momcilovic est critique de cinéma et responsable de la rubrique cinéma du ma-

gazine Chronicart (lire sa critique de Lenny & the kids page 6). Il participe ponctuellement

à l’émission «Le Cercle», sur Canal Plus, et enseigne à l’ESEC à Paris. Il était venu pré-

senter L’Homme léopard de Jacques Tourneur au Lobis en 2011. Il anime en ce moment-

même un atelier sur le thème des comédies américaines à la maison d’arrêt de Blois.

Il a eu l’occasion d’interviewer le réalisateur de L’Eté de Giacomo.

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lENNy aNd tHE kidSUn film de Joshua et Benny Safdie

Avec Ronald Bronstein, Sage etFrey Ranaldo...Etats-Unis, 2008, 1h30, vostf

« Lenny a la quarantaine, il est new-yorkais et, pour deux semainesseulement, il a la garde de ses enfantsqu'il ne voit presque pas le reste del'année. Sauf que Lenny (merveilleuxRonny Bronstein) n'est pas trèsresponsable, c'est lui-même un grandenfant : face à toute chose, ilimprovise. Alors il s'y prendn'importe comment et c'est, pour lesmômes, une joie en même tempsqu'une inquiétude. Les kids, ce sontles frères Safdie eux-mêmes, qui fontici le portrait de leur père. Pour quiles a suivis jusque-là (d'une poignéede courts métrages beaux et volatilesà The Pleasure of being robbed,premier long charmant réalisé parJosh), Lenny & the kids formule unpeu plus qu'une autobiographie. (...)Quand on leur demande à quel pointexactement le film estautobiographique, les frèresrépondent qu'il s'agissait moins dereprésenter leurs souvenirs que detrouver, à partir d'eux, une « fréquence », un signal où intégrer le

tournage, la mise en scène, lesévénements. (...) L'improvisationchez eux n'est pas une formule –new-yorkaise, indie... C'est plutôt unsujet et, surtout, une hypothèse.Lenny & the kids fait l'archéologied'un regard, celui légué aux Safdiepar leur père (qui avait la manie deles filmer tout le temps et cettemanie, expliquent-ils, n'est sûrementpas étrangère à leur vocation) (...) L'improvisation est une stratégieenfantine et joyeuse, mais le chaosenchanté contient aussi son envers deterreur. C'est là que le film est le plusbeau, dans la manière qu'il a de fairebasculer, régulièrement, l'euphoriedans l'angoisse pure et simple. Den'être pas léger et grave, maistoujours en équilibre sur la frontièreentre les deux, indécis, impossible àcerner. (...) C'est très fort, la façonqu'ils ont ici d'organiser un relaisconstant entre le regard du père etcelui des petits, et de nous faire à lafois les complices et les témoinseffarés des improvisations de Lenny.C'est fort, et c'est aussi courageux.Courageux parce qu'il leur aurait étéfacile de s'en remettre uniquement auversant enchanté de l'improvisation,et de faire de Lenny & the kids unecomédie new-yorkaise sympa. Ilssont trop inquiets pour ça, les Safdie,et cette inquiétude est le vrai sujet dufilm. (...) »

Jérôme Momcilovic, Chronicart

jeu. 27 sept. > 18 h et 20 h 30sam. 29 sept. > 16 h dim. 30 sept. > 21 hlun. 1er oct. > 18 h et 21 hcinéma les lobis

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la Nuit d’ENFacEUn film de Raoul Ruiz

Avec Christian Vadim, SergioHernandez, Valentina Vargas...Chili, France, 2012, 1h50, vostf

Nous avions quitté Raoul Ruiz il y adeux ans avec les somptueuxMystères de Lisbonne, grandefresque romantique et ludique quicélébrait le bonheur du récit et de sesinfinies possibilités. Avec La Nuit

d’en face, Raoul Ruiz nous plongedans un récit onirique oùs’entrecroisent trois âges de la vied’un homme. Celle d’un avocat, DonCelso, sur le point de prendre saretraite, dont le compagnon depromenade et meilleur ami senomme Jean Giono ; celle d’un jeunegarçon, Celso, enfant surdoué etobsédé par Beethoven, et enfin, celled’un voyageur dont on ne sait s’il estl’amant de la propriétaire d’une

pension de famille où les placardssemblent remplis de fantômes oul’homme de main dépêché pour tuerle vieil avocat.Avec ce film-testament*, Ruizrevient à l'enfance, dans son Chilinatal, en mettant au cœur dudispositif la figure de Celso, puits desavoir, qu'on verra facilement commeun double de Raoul Ruiz. Mais c’estavec Don Celso que Ruiz, qui sesavait condamné, joue de manièreironique avec la mort. Dans ce dernier opus tourné par lecinéaste, les histoires se mêlent,s’entrelacent, se contaminent dans ununivers poético-ludique et surréalistepropre à l’auteur. Le réalisateurmanie avec habileté les sautstemporels, les digressions formelleset littéraires permanentes. C’est unedélicieuse rêverie hors du temps,empreinte d’humour et de gaité, quinous replonge dans une espèced’enfance perpétuelle, état que RaoulRuiz n’avait jamais quitté.

C. B.

* Raoul Ruiz l’a conçu pour être vu aprèssa mort, qu’il savait prochaine.Ce film est soutenu par le GNCR (Groupement

National des Cinémas de Recherche).

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jeu. 4 oct. > 18 h et 20 h 30sam. 6 oct. > 16 h dim. 7 oct. > 21 hlun. 8 oct. > 18 h et 21 hcinéma les lobis

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la viErGE, lEScoptES Et MoiUn film de et avec Namir Abdel Messeeh

France, Qatar, Egypte, 2011,1h25, vostf

Un jour, Namir A. Messeeh visionneune cassette avec sa famille sur uneapparition de la vierge en Egypte. Acette époque, en 1968, Musulmans etCoptes y ont cru. C'était un an aprèsla guerre des six jours, le pays avaitbeaucoup perdu....N. A. Messeeh semble prendre ceprétexte pour interroger l'Egypte,pays de ses parents, de ses origines,bien qu'il ait vécu en France. Prétextequi va l'emmener là-bas dans unevisée première de documentariste,soutenu par un producteur qui y croit. Mais il va s'affranchir peu à peu, librede ses intentions, porté d'un désir derencontrer sa famille maternellecopte, pauvre, minoritaire, dans lenord du pays. Se posant comme sujet narratif d'unfilm se faisant, ce que N. A. Messeehnous donne à voir sera de l'ordre d'undétournement de ses objectifspremiers ; alliant amusement,autodérision, détournement desgenres cinématographiques, percéevers la fiction avec sa famille copte.... Et là, il sera question de cinéma, desorigines du miracle façon Méliès.Vous aurez compris que je ne révèle

rien de l'intrigue du film, ni dumiracle qui conduit le cinéaste versun questionnement documentaire nide la façon miraculeuse dont il va,par la magie du cinéma, vousamener vers une fiction magique etcomique. La musique de VincentSégal entre en connivence avec desclins d'oeil éclairés.On se souviendra du court métragedu réalisateur : Toi Waguih, déjàprogrammé par Cinéfil.

M. B.

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rencontre avecNathalie Najem

co-scénariste du film,

jeudi 11 octobre. à 20h30en partenariat avec

ciclic et l’acid

Ce film a reçu une aide au développement de Ciclic - Région Centreet est soutenu par l’Acid (Association du Cinéma Indépendant poursa Diffusion).

jeu. 11 oct. > 18 h et 20 h 30*sam. 13 oct. > 16 h dim. 14 oct. > 21 hlun. 15 oct. > 18 h et 21 hcinéma les lobis

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Raconter la vie des paysans, la dureté de leur condition, leur amour de la terre, leurscraintes sur leur identité : le cinéma, qu’il soit de fiction dès le temps du muet, ou docu-mentaire, très fécond jusqu’à aujourd’hui, s’en est acquitté avec éclat. Ce cycle est uneinvitation à cheminer, du passé au présent, dans les sentiers et les champs de la mémoirede ce monde paysan, au miroir idéal, fidèle ou railleur du cinéma.

SoirEE d’ ouvErturE Les Terriens, d’Ariane Doublet (France, 1999, 1h25) précédé de

La Douceur du village de François Reichenbach (1963, 47 min.)

En présence de la réalisatrice et de Ronald Hubscher, historien > Jeudi 18 oct. à 20h

SoirEE dE clÔturE L’Hiver dernier, de John Shank (France, Belgique, 2011, 1h43)

En présence du réalisateur > Dimanche 21 oct. à 19h (lire page 12)

QuatrE avaNt-prEMiErESIci et là-bas, d’Antonio Méndez Esparza (Espagne, Etats-Unis, Mexique, 2012,

1h50, Prix de la Semaine de la Critique Cannes 2012) Présenté par CharlesTesson, critique et historien > Samedi 20 octobre à 18h (lire page 11)

Le Capital, de Costa Gavras (France, 2012)

En présence du réalisateur > Samedi 20 octobre à 21h

Léger au front de Pierre Lanfranchi (ECPAD)

En présence du réalisateur > Vendredi 19 octobre à 16h

Drieu la Rochelle, Aragon, Malraux, l’engrenage de François Caillat (Ina)

En présence du réalisateur > Samedi 20 octobre à 19h15

QuatrE ciNE-coNcErtSAvec les Archives Françaises du Film du CNC : Peau de pêche de Jean Benoît-Levy(1928). Accompagnement piano par Samuel Liégeon. Présenté par Béatrice de Pastre, di-rectrice des collections aux AFF du CNC et Laurent Veray, historien.> Vendredi 19 octobre à 14h

Avec la Cinémathèque de Toulouse : La Ligne générale. L’Ancien et le nouveau deSergueï M. Eisenstein (1929) Accompagnement accordéon, tuba, percussions, violon-celle. Présenté par Natacha Laurent, directrice de la Cinémathèque de Toulouse > Vendredi 19 octobre à 21h

les paysansles 15èmes rendez-vous de l’histoire cycle cinéma du 17 au 23 octobre

Un cycle parrainé par la Région Centre, préparé avec le concours de l’association Ciné’Fil et avec les parte-

nariats du cinéma Les Lobis, du Conservatoire de musique (Agglopolys), de la Bibliothèque Abbé Grégoire,

de l’Ecole nationale supérieure de la Nature et du Paysage. Sous la présidence d’honneur de Costa-Gavras.

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Les projections ont lieu au cinéma Les Lobis, aux auditoriums du Conservatoire de musique et de la bib-

liothèque Abbé Grégoire, à l’Espace Quinière. Accès payant pour certains films (plein tarif 6,20 € ; tarif

réduit 5,20€ ; groupes scolaires 4€). Le programme complet sera disponible au moment du festival. Vous

pouvez aussi consulter le site Internet : www.rdv-histoire.com.

Avec la Cinémathèque française : La Terre d’André Antoine (1921) accompagnementpiano par Samuel Liégeon. Présenté par Christophe Gauthier, responsable du départementaudiovisuel de la BNF. > Samedi 20 octobre à 10h

La Maison de la rue Troubnaïa de Boris Barnet (1928) accompagnement accordéon par Virginie Lunais. Présenté par Annie Fourcaut, historienne > Dim. 21oct. à 11h15

dES rENcoNtrES avEc dES ciNéaStESChristian Rouaud (Tous au Larzac, Bernard Lambert, paysan et rebelle), Otar Iosselliani(Pastorale, Euskadi), Aurélien Lévèque (El Puesto), John Shank (L’Hiver dernier),Marek Halter (Birobidjan, Birobidjan !), Pierre Beccu (La Dernière saison), Gilles Perret(Mémoires d’ouvriers), etc.

uN « liBrES courtS » : « éclats de vies paysannes »Un programme de cinq courts métrages proposé en partenariat avec Ciné’fil, Les Lobis etCiclic. > Samedi 20 octobre à 14h et dimanche 21 octobre à 11h (voir détail dans letiré-à-part)

dES docuMENtairESFarrebique et Biquefarre de Georges Rouquier, Des paysans deJean-Claude Bringuier, Kashima paradise de Yann Le Masson,Cochon qui s’en dédit de Jean-Louis Le Tacon, Profils paysans, LaVie moderne Raymond Depardon, Solutions locales pour un dé-sordre global de Coline Serreau, Paul dans sa vie de Rémi Mauger,Le Temps des grâces de Dominique Marchais, Hors des sentiersbattus de Dieter Auner, Bovines d’Emmanuel Gras, etc

dES FictioNSLes Raisins de la colère de John Ford, Goupi mains rouges de Jacques Becker, Jeuxinterdits de René Clément, Riz amer de Giuseppe de Santis, La Guerre des demoi-selles de Jacques Nichet, L’Arbre, le maire et la médiathèque d’Eric Rohmer, LaPart animale de Sébastien Jaudeau, etc.

dES proGraMMES d’arcHivESIssus de l’Ina, les AFF du CNC, de la Cinémathèque de Toulouse, de la Cinémathèquede l’Agriculture, de la BNF, des Archives nationales, de Ciclic. A noter par exemple le programme « Des paysans au travail », archives amateur de larégion Centre présentées par Julie Guillaumot de Ciclic et Amandine Royer de la Di-rection de l’Inventaire du Patrimoine > Vendredi 19 octobre à 16h

dES coNFErENcES Et dES dEBatS avec Dominique Auzel, Antoine de Baecque, Dominique Briand, Alain Carou, RonaldHubscher, Edouard Lynch, Joëlle Olivier, Tanguy Perron, Valérie Pozner, Jean-ClaudeRaspiengeas, etc.

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Ces films vous sont proposés par Ciné’fil dans le cadre du cycle cinéma des 15èmes Rendez-vous de l’histoire sur le thème des Paysans.

ici Et là-BaSUn film d’Antonio Méndez Esparza

Avec Teresa Ramírez Aguirre...Espagne, Etats-Unis, Mexique,2012, 1h50, vostfPrix de la Semaine de la Critique Cannes 2012

Pedro, un paysan musicien, revientdans son village de montagne, aprèsde longues années passées aux Etats-Unis. Il y retrouve sa femme et sesdeux filles, des adolescentes qu'il doitapprendre à connaître, comme elles-mêmes doivent se familiariser avec cepère resté trop longtemps absent. Cefilm mexicain d'une grande tendresseet subtilité, prend le contre-pied denombreux films sur l'exil, ne montrantpas l'aller du voyage périlleux, mais leretour, tout aussi incertain. AntonioEsparza fait en sorte que le spectateurpuisse habiter le film de la mêmemanière que les habitants leur village.Ce mélodrame dénué de pathosparvient en effet à accueillir lemoindre geste de ceux qui se trouventdémunis devant un destin tragique.Essentiel. J. D. B.

> Séance unique en avant-premièreprésentée par Charles Tesson (critique et historien) samedi 20 octobre à 17h30

cocHoN QuiS’EN dEditUn film de Jean-Louis Le Tacon

France, 1974, 37 min., super 8Prix Georges Sadoul 1980

Selon l'ami Patrick Leboutte, invité denotre semaine “A la marge” du moisde mai dernier, le cinéma militant deJean-Louis Le Tacon est le chaînonmanquant entre Jean Rouch etl'acceptation généralisée du cinémadocumentaire comme cinéma d'auteur(Comolli, Philibert, Kramer).Cochon qui s'en dédit est un filmrabelaisien qui nous montre la réalitéd'un élevage hors sol de porcs et cellede son exploitant qui est devenul'esclave d'une machine industriellequi envahit son corps, ses rêves, toutesles sphères de sa vie. Maxime estpossédé par son outil de travail plusqu'il ne la possède car il croule sousles dettes. A travers ce film radical etpoétique, nous éprouvons la lutte d'unhomme asservi pour sauvergarder sapeau. Inoubliable. J. D. B.

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l’HivErdErNiErUn film de John Shank

Avec Vincent Rottiers, AnaïsDemoustier, Florence Loiret-Caille...France, Belgique, 2011, 1h43

Quelque part sur un plateau isolé.Johann a repris la ferme de son père.Il y consacre tout son temps et touteson énergie. Aux portes de l'hiver,l'équilibre fragile de son exploitationest menacé. Johann se replie sur lui-même, fuit les êtres qui l'entourent.Prisonnier de son héritage, ilcontinue à accomplir les mêmesgestes et tente d'aimer comme il peutl'univers dans lequel il vit, aumoment même où ce monde est surle point de disparaître.

> Séance présentée en soirée declôture du festival, par leréalisateur, dimanche 21 oct. à 19h.en partenariat avec Ciclic.

Ces films vous sont proposés par Ciné’fil dans le cadre du cycle cinéma des 15èmes Rendez-vous de l’histoire sur le thème des Paysans.

El puEStoUn film d’Aurélien Levêque

France, 2011, 1h15

«El Puesto» signifie « poste degarde ». Un homme vit et travailledans le sud de l'île de Terre de feu,en Patagonie, Argentine, il s'occupedes chevaux, de leur domptage, desmoutons, des barrières, des piègesqu'il a posés... Seul, si ce n’est de lavisite de quelques voisins éloignés. Le lien de l'homme et d'un paysageplus imposant que lui est là, vibrant,dans l'arcane d'un travail en lutte, auprix de la solitude, mais dans lerapport d'un marché économique, àpeine évoqué... Filmé en super 16mm, cinémascope(profitons de ces derniers plans decinéma voués à disparaître), cedocumentaire nous confronte, vousl'aurez compris, au rapport oublié del'homme et la nature. M. B.

> Séance présentée par leréalisateur, vendredi 19 oct. à 16h.en partenariat avec l’Acid.

Les autres horaires des séances de ces4 films seront précisés ultérieurementsur le site Internet www.cinefil-blois.fr etsur le catalogue du cycle cinéma desRendez-vous de l’histoire.

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Ces films vous sont proposés par Ciné’fil dans le cadre du cycle cinéma des 15èmes Rendez-vous de l’histoire sur le thème des Paysans.

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Une trilogie d’Axel Corti

Avec Johannes Silberschneider,Barbara Petritsch, ArminMueller-Stahl...Suisse, Autriche, RFA, 1982, vostfPrix du film de fiction pour l'histoire du

temps présent, décerné par les Rendez-vous

de l'histoire et l'IHTP-CNRS.

Réalisée entre 1981 et 1986, latrilogie du réalisateur autrichien AxelCorti, Dieu ne croit plus en nous,Santa Fé, Welcome in Vienna,fondée sur un scénario écrit parGeorg Stefan Troller inspiré de sapropre vie de juif autrichien, n’étaitconnue jusqu’à présent que pour sa

dernière partie, montrée en France en1986. La sortie, en salles et ennumérique, de la version intégrale

l’hiver dernier, et cet automne, enDVD, a été saluée par la presse et lepublic comme un événement.

La trilogie garde en effet toute sonoriginalité et reste mêmeétonnamment inscrite dans le tempsprésent, par sa vision très quotidiennedes événements qui ont conduit de la« Nuit de cristal » à la défaite dunazisme et à la reconstruction d’uneEurope où l’Autriche ne figure pasau premier rang des nationsdénazifiées.

Car le mérite principal et le trèsgrand attrait du film de Corti vient dece pari qu’il a réussi de construire unrécit à hauteur d’homme dans le fluxterrible de la grande histoire, ce quirelève du tour de force. En suivant latraversée d’un groupe depersonnages, d’Autriche en France,puis outre-Atlantique, enfin desÉtats-Unis vers l’Autriche, de 1938 àl’après-guerre, le film s’inscrit dansle cadre chronologique de lapolitique de persécution des Juifs par

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les nazis et de la Deuxième Guerremondiale, marqué à intervallesréguliers par des films d’actualité del’époque, tout en nous permettant denous identifier à des gens ordinaires,interprétés par des comédiens peuconnus, ce qui ajoute à l’effet réalistede la mise en scène.

Sans aucun pathos, le film montrebien, dans les déplacements forcésque subissent les personnages, lamanière dont, Juifs autrichiens pourla plupart, ils ont tenté de maintenirune forme de sociabilité dans lestourments d’une histoire à peineréparée par la sortie de guerre.

Christian Delage

« Cette amère ironie traverse unefresque humaine et historique dignedes plus grands romans, marquée dusceau de la vérité et de la complexité,alliant sobriété stylistique et retenue(donc puissance) émotionnelle,déroulant tout du long une grandeurqui ne la ramène jamais. » 

Serge Kaganski, Les Inrockuptibles

** Christian Delage est historien, réalisateur et commissaire d'exposition. Il enseigne à l'université Paris

8, à Sciences Po Paris et à la Cardozo Law School (New York), et participe aux travaux de l'IHTP

(CNRS). L'exposition dont il est le commissaire, « Filmer les camps », présentée à Paris, au Mémorial

de la Shoah, en 2010, se tient actuellement à New York, au Museum of Jewish Heritage. Son dernier

film, De Hollywood à Nuremberg : John Ford, Samuel Fuller, George Stevens, diffusé sur Ciné+ et His-

toire, sort en DVD en septembre 2012 (Arcadès).

Partie 1 Dieu ne croit plus en nous (1h55)

jeu. 18 oct. > 18 h jeu. 25 oct. > 18 h dim. 28 oct. > 21 hPartie 2 Santa Fé (2h04)

ven. 19 oct. > 18 h jeu. 25 oct. > 20 h 30 lun. 29 oct. > 18 hPartie 3 Welcome in Vienna (2h07)

sam. 20 oct. > 16 h 15 *sam. 27 oct. > 16 h lun. 29 oct. > 21 hcinéma les lobis

«  L'une des réflexions les pluspuissantes au cinéma sur la naturehumaine, loin des poncifs d'unhéroïsme de commémoration ».

Alice Leroy, Critikat

> Projection de la partie 3 suivied'un débat animé par ChristianDelage**, samedi 20 oct. à 16h15.

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Les Nouvelles Aventures de Capelito de Rodolfo Pastor

(Espagne, 2012, 40min, dès 2 ans)

Capelito, le champignon magique réussit à se sortir de situations loufoques grâce à un peu d’astuce, beaucoup d’amitié... et un nezmagique. > Du 26 septembre au 14 octobre >> Attention : le film sera peut-êtreremplacé par Kirikou, les hommes et les femmes en sortie nationale le 3 octobre.

Bovines d’Emmanuel Gras

(France, 2011, 1h04, dès 6 ans)

Dans les champs, on les voit, étendues dans l’herbe ou broutant paisiblement.S’est-on demandé ce qu’elles faisaient de leurs journées ? A quoi elle pensent? Au rythme de l’animal, au milieu d’un troupeau, Bovines raconte la vie desvaches, la vraie. > Du 17 au 23 octobre

Jeux interdits de René Clément

(France, 1951, 1h25, dès 8 ans) Avec Brigitte Fossey...Les parents de la petite Paulette sont tués lors des bombarde-ments de juin 1940, dans le centre de la France. La fillette decinq ans est recueillie par les Dollé, une famille de paysans. Elle devientl'amie de leur jeune fils de onze ans, Michel. > Du 17 au 23 octobre

Le Jour des corneilles de Jean Christophe Dessain

(France, 2011, 1h35, dès 6 ans) Avec les voix de

Jean Reno, Isabelle Carré, Lorànt Deutsch

Ignorant le monde des hommes, le fils Courge est élevé par son père au cœurde la forêt. Jusqu’au jour où le garçon découvre un village voisin…> A partir du 24 octobre

10, 11, 12 Pougne le hérisson de Pierre-Luc Granjon et Antoine Lanciaux

(France, 2012, 47 min, dès 4 ans)

Après Léon, Mélie pain d’épice et Boniface, c’est au tourde Pougne le hérisson d’être le héros d’aventures épiques !Lui et ses amis réussiront-ils à faire revenir les histoires auroyaume de Léon ?> A partir du 24 octobre

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ECiné Dimanche, labellisé Art et Essai Jeune Public par le CNC, propose unchoix de films de qualité de différents genres pour les enfants et les adultesafin que chacun y trouve plaisir. C’est un partenariat Ville de Blois / LesLobis. Renseignements au 02 54 44 52 15. Dates et horaires disponibles sur la plaquette Ciné Dimanche.

vacances d’automne

dans le cadre des rendez-vous de l’histoire

Film de rentrée

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www.cinefil-blois.fr

Sauf mention spéciale, les projections se déroulent

au cinéma Les Lobis (12 avenue Maunoury à Blois).

*Projection accompagnée d’une rencontre-débat

Ciné’fil adhère à l’ACOR (Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche), àl’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa diffusion)

et à l’ACC (Association des Cinémas du Centre)

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