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H P B.BLAVATSKY

LES ORIGINES U RITUELdans

l Égliseet dansla Maçonnerie

(traduit de l Anglais,Adgar, Pamphlets n 109-110

PA A l : : .

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LES ORIGINES U RITUELdans

l Égliseet dansla MaçonnerieP R

H P B BLAVATSKY

(tra duit de l Anglais,Adyar, Pam phlets n 01 109 -110)

È DITIONS ADYAR4 S q u a r e R a p p

PARIS vue)

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LES ORIGINES DU RITUEL

dans l Eglise et dans la MaçonnerieP R

H . P . B.BLAVATSKY

(Traduit e l .A11glair, .Adyar Pamphlets no• 1 0 9 -11 0 )

1

Les Théosophes sont très souvent et très injustementaccusés d être des infidèles ou même des athées. C'estune grave erreur, spécialement en ce qui concernecette dernière accusation.

Dans une Société importante, formée de membresappartenant à tant de races et de nationalités différentes; dans une association ou chaque homme (ou chaque femme) est laissé libre de croire ce qu il ou ellep r ~ f è r ede suivre ou de ne pas suivre - suivr.nt sondésir - la religion dans laquelle il est né et a étéélevé, il n y a que peu de place laissée à l'athéisme.Quant à l'accusation d'infidèle », elle devient unnon-sens eL une fantaisie. Pour en démontrer l absur-dité, i l nous suffira de dem .nJer à nos diffamateurs Je

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nQtl • mnntrcr, dam le mnnde ch·ili (· en entier, la

prr-nnnc qui n'est pas con-.idérée comme une infi

do >lc , par quelque autre p r r ~ : : m n eappartenant à unefoi différente. Que vous ahnrdiez les rerrles hautementre,pectables et orthodo:xi"S, ou la ~ o c i é t éQoi-disanth t l ~ r o ù o : œ s ,il en est partout de mèmc. C est là unenccu-aûon mutuelle. tacitcmt nt el non ouvertement

exprimée; une sorte de jeu de raquette mental, où

chat•tm se rcnroie la balle, dans un silence poli.

En r é a l i t • ~ .~ u n théosophe non plus qu un non

théosophe ne peul être un cc infidèle • et d un autre

côté, il n t·:>l pas J être humain qui ne soit un infidèle 11 -uivant J'opinion l un sectaire quelconque.

Quant à l a c c u ~ a t i o nd athéisme, c'est toute une autre

'JIIe5tion.Q u e s t - e ~

que l athéisme? demandt-rons-nous en premier lieu. J:,.,t-ce le fait de ne pas croire en l e x i ~ t e n c e

d un Dieu, ou des dieux, et de la nier, ou simplementJ ~ refus d acrepter une déi t personnelle, suivant la

Mfinition quelque peu Yiolente de R. Hall, qui expli

JIIC l a t h é i ~ m ecomme un système féroce qui nelais<.e rien rw dessus 0) de nous pour inspirer la ter

reur, et rien autour de o u ~ pour .-,, eiller la tend r e , ~ e11 ( ) Si la première donnée e:.t acceptée, celaP,.>l douteux pour la plupart de nos membres, car ceux

de l Inde de la Birmanie, etc., croient en des dieux,

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en des ètres divins et craignent Leaucoup certains

d entre eu:\ De même un grand nombre de 1héo:;opllf'-; occidentaux ne manqueraient pas de confc,ser

leut· enW•re croyance en des ~ p r i t splan{;taires ou de

l'espace, f a n l m ~ou anges. Beaucoup parmi nousacceptent l'existence d'intelligence:; :;upérieures el inférieures, d Etres aus:.i grands <.ue n importe quel Dieu

per-.onnel >J. Ceci n'e:.t pas un secret occulte. Laplupart d entre nous croient en la survivance de l'Egospi1·ituel, aux Esprit planétaires et aux i\irmanaka)as,

ces g r a n d ~Adepte:; des àges pa 'sés qui, renonçant àleu1's droits au i\irvana, demeurent dans les sphèresoù nous vivons, non comme des u E·sprits », maiscomme des E t r ~::.pirituels humains complets. Ils res

tent tels qu ils furent, sauf r-our ce qui est de leurenveloppe corporelle visible qu ils ont abandonné,

afin de venir en aide à la pauvre humanité, autantque cette aide peut être donnée sans aller à l encontre

de la loi karmique. Ceci est vraiment le Grand Renoncement n un incessant sacrifice conscient à travers lesœons et l es âges, jusqu au jour où les yeux de l'a

Yeugle humanité s'ouVI'iront et où tous au lieu d unpetit nombre, rcconnailront l universelle Vérité. Sice Etre-. ,-oulaient seulement permettre que le feu qui

anime nos cœurs, à la pensée du plus pur de lousles sacriflces, soit embrasé d'arioration, et offert sur un

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autel é levé en leur honneur, ils pourraient être regar

dés comme Dieu ou comme des Dieux. Mais ils ne leveulent pas. En vérité, c'est se-ulement dans le secretdu cœur que doit s'élever ùans ce cas le plus beautemple de Dévotion, tout autre ne serait que ostentation profane.

ConsidéTons maintenant ces au t res Etres invisiblesdont quelques-uns sont plus leut et d'autres plus basdans l 'échelle de l 'évo lution divine. Des derniers nousn'avons rien à dire; quant aux premiers, ils ne peuvent rien nous dire car nous sommes non existantspour eux . L homogène ne peut avoir connaissance del 'hétérogène, et à moins que nous n apprenions à nousévader de notre enve loppe mortelle et à communier

« d esprit à esprit>>

nous ne pouvons espérer reconnaître leur nature réelle.~ l i schaque vrai théosophe soutient que le Soi su

périeur divin de chaque homme mortel est de lamême essence que celle de ces Dieux. L Ego incarné,

doué du libre arbitre, et possédant de ce fait une plusgrande responsabilité, est même supérieur à nos

yeux, sinon plus divin, que n importe quelle ntelli-gence sptrituelle qui en est encore à attendre l 'incarnation. Du point de vue philosophique, la raison en

est claire et tout métaphysicien de l'Ecole oriental'e lacomprendra. L'Ego incarné e st aux prises avec des

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- 9 -d i f f i r u l t é ~qui n e x i ~ t • • n tpas pour la pure Ec:-cn::cdivine non a c : s o c i ~ e: la matii·re; ici, il n ) 1 au• 1111

mérite personnel, tandis que 'Ego en incarnation Pstsur le chemin de son perfectionnement final à tra\crsdes é p r e u v e < ~de l'e\.istence, de la peine ct de la :.ouff rance.

L ombre de Karma ne peut tomber sur ce qui estdivin, pur de tout alliage, et si diffl renl cie nou- qu ilne peul y avoir entre nous aucune rclaticon. Quant

ces ùéi tés qui sont regardées dans le Panthéoné q o t • ~

rique hindou comme finies, nt par con-éqnent -ournises au Karma, nu l véritable philosophe ne consentir ljamais à les adorer; ce sont des signes et des symboles.

Serons-nous a lors considérés comme athées, parce

que croyant en des Phalanges Spirituelles - en ces

êtres qui en sont venus à ê t r ~adorés dans leur collectivité comme un Dieu personn - nous r f u ~ o n s

absolument de les regarder comme rcpréscnLmt leUn 1neon nu parce que nous affirmon.; qur lt Prin

cipe éternel, le Tout en Toul du PouYoir . ~ b - o h 1 ,dela Totalité, ne peut être exprimé par de.; parole" limitées ni avoir pour symbo le auc-un attribut conditionné

et qualificatif Bien plu :, lai,.qcrons-nou" passer •ansp r o t e ~ t a l i o nl a c c u ~ a t i o nd idolàtrie que portent contre

n ous les Catholiques romains Eux, don t la religion

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0 -

es t aussi païen ne qu a ucune d e c elle des ado rateundes é l ~ m n t sst du système sola i re. Eux, qu i on t ti r é

d'elle- leur credo, exis ta n t q uo iq ue d im in ué , desséché, hien des âges avant l An 1 de l Ere ch r é ti e nn e ;dont les dogme\\ et les ri tes so n t les m ~ m sq u e ceux

de toute nation idolâ t r e si toutefois une telle n ation

existe.~ u rtoute la sur face de la Ter r e, du P ô le Nord a u

Pole Sud, depuis les golfes g lacés des pays n ordiques

jusqu aux plaines torrides du Sud de l In de, de l Amériquu Centrale, en Grèce el en Ch aldée, le Feu Solaire,

en tant que symbole du Divin P ouvo i r cr.Sateur de la,·ie et de l amour, était adoré L union du So leil (l'élément mascu lin) avec la ter re et l eau la matière

élc ment féminin) était célébrée dans les Temples Jel'unhcr:> entier. Si les paiens avaien t un e fête contmé

morati\e de cette union - fête qu i ls célébraient neu fm o i ~avant le Soblice d Hiver, alors était-il dit qu Isis,

ani t concu, le:. chrétiens catholiques roma ins l on tallS.':ii.

e grand et saint jour de l Annonciation , le jour oùla Vierge ;\larie >> r eçut la faveur de (son) Dieu et

conçut le u Fils duTrès Haut >>

est célébré par leschrétiens neuf mois avant :Vofil. D où vient J'adoration du Feu, les l u m i è r ~el t · ~ lampes •Ltn - Je" Eglises? Pourquoi ct la? P arce que Vulcain, le Dieu du

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_,,-Feu épousa V é n u ~ .la clf.r<se de la mer; rl l''r.<l pourcet:P rnème raison que les l \ l a g ~ ~vc>ill .ic.:ul ~ r leFeu sacré. ai nc;i q ur les ViPrges-vrstalca Pn Occidenl.

Le Soleil étail Ir '' Père n de la ~ a t u r eélcrncllcVierge-)fère; Osiris el Isis; E:;prit-\latii·re, ce demiPradoré :;ous ses troie; élals par les païens el J e ~chrf.tiens.Voilà d'où viennent les \ ïerges - il en est même au

Japon - vêtues de bleu étoilé, se tenant ;U, le croissant lunaire, symbole e la Nature féminine (en S P ~

trois éléments: air, eau et feu ; le Fru ou le Soleil,mâle, la fécondent annuellement de ses rayons radieux

(les ' ' langues de feu n du Saint-Esprit.)Dans le Kalévalo le plus ancien poème épique des

Finnois, d'une antiquité pré-chrétienne dont aucun

érudit ne peut douter, on nous parle des dieux de Fin

lande, les dieux de l 'air et de l 'eau, du feu et des

forêts, du ciel et de la terre. Dans la magnifique tra

duction de J.-M. Crawford, Rume L (l'ol. I l . le lecteur trouvera la légende tout entière de la \ ïerge

Marie en :Mari.atta enfant de beauté,V i e r g e M ~ r edes Terres 'iordiques . . . (p. 720).

Ukko le g,rand E <prit, dont la demeure est enYi\mala, (le Ciel ou Paradis), choisit comme véhicule

ln Vierge l\larialta, pour s'incarner par elle eP Homme

Dieu. Elle devient enceinte en cueillant et eo m o

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gcao •me hme rouge marja) ; répuùi.ée ~ r ses parents, elle .tnnoe naissance à un u Flls tmmorld

rians l crèche d l l étable Ensuite l e« Saint Enfan t»dis parait t ~ M.arialta se met à sa recherche. Elle demande a une ~ : l o t i e l Etoile directrice des Pa) s ~ o r -

dique.s , , où •e u Saint Enfant » demeure caché, mais

l'étoile lni · · ~ p o n dirritée:

Si je savais, Je ne le le dirais pas ;

C'est ton enfant qui me créaDans le froid pour briller à jamaif:> . . . .

et elle ne dit rien à la Vierge. La lune dorée ne consent pas dannt<lge à l aider, car l enfant de :\larialla

l'a c r ~ ~ eet l'a i i s ~ edans le granJ ciel

Ici pour errer dans les ténèbresPour errer toute seule le soirBrillant pour le bien des autres . . . . .

Seul le •• Soleil Argenté prenant en pitié la Virrge-Mère. lui dit :

Là-bas est l enfant doréLà lon Saint Enfant renose dormantCaché dans l'eau jusqu.'à la ceinture

Caché dans les roseaux el les joncs . . . .

Elle fmmi·ne le Saint Enfant chez elle et tandisqu'elle l'appelle Fleur '

D'autres le nomment le Fils e l Douleur.

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3 -~ e s - o u sici en présence d une léj r.nde posl·

chréllenne? 1\ullemenl car je l ai déjà dit, c'est une

légended une nrioine essentiellement païenne el reconnue prl--rhrPliennP. Ils en suit qu avec dl pareillesdon nres litlérai e ~ en mains les accusations toujoufrctpf.iées d i d v l à t r i · ~ct d athéisme doivent prendre fin.])'nilll'nrs le eroneiùolàlrie est d origine c .rétienne.Ce lorme ût employé par les premiers l \ a z a r é e n < ~pen·

dant les deux premiers siècles et la première moitiédu troisième sièclede notre ère, contre t e ~nations quif a i ~ a i e n tusage de temples et d é g l i ~ e s .de statues eld images parce que, eux, les premiers chrétiens, n a -

vaient n temples, n statues, n images, autant dechoses qu ils abhorraient .

Le terme idolàtres », par conséquent convient

beaucoup mieux à nos accusateursqu à nous-mêmes,ain si que cet article le prouvera. Avec Purs MaJoncsà chaque t;J'OÎsementde routes, leursmilliers àe ~ l a

t u e ~de Chrits et d Anges de toutes formes, jusqu àc-elle desSaints el ùes Papes, l eat assezdangereux pou run catholique d accuser un hind ou ou un bouddhisted id olàtrie.

Cell\J assertionrloil maintenant être prou,ée.

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l

Nous pouYons c<Jmmcnce r avec l orig ine du mot

Dieu Gud).Quelle est la significatio n réelle et primitive de re

terme?~ c ssignifications et étymolog ies sont at·ssi nombreu-

s e ~que

v a r i ~ e sL une d'elles nous montre le mot dérivéd un terme Per5an très ancien et très mystique : Goda.

Ce terme veut dire u lui-m_;me )), ou quelque chose éma-nant par soi-mème du Principe absolu . La racine dumot e.•l Godan d'où Wotan, Woden e t Odin, le radical Oriental ayant été presque inaltéré par les racesgermaniques. C'est ain•i qu elles firent de ce radir.al

Got: duquel J'adjecif r;ut Good (bon), commeau,.si Je terme Cola ou idole, dérivèrent. Dans la Gr(·reancienne Je mot Zeus cl Tlteos conduisirent au mo tlatin [.,ws. Ce Goda 1 ~ m a n a t i o nn eat et ne peul êtreider .l •pre à cP dont il ~ m a n eet par conséqut>nl e ~ t

seiJI menl une manifc•lation ~ r i o d i q u efinie. L anlÎfJilC .\ratus qui écrivit u pleins de Zeus sont toutes

le; rues et les man hés fréquentés par les hommes,plein de Lui ~ o n tles mers et sont aussi l es ports )),

ne limite pas la Mitr à une ~ e u e rrflcxion temporairesur notre plan terrestre comme Zeus, ou m ême so n

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S

antécMent D y a u ~mais l'étend au Principe univer-sel, omniprésent. AvanL que Dyaus, le dieu rayonnantJe ciel) n ail attiré l'aLLcntion de l homme, il y avait

le Védique Tat << cela li qui, pour l initié et pour :ephilosophe ne porte aucun nom défini, qui est la nuitabso lu e cachée sous chaque radiante lumière mani-festée. Mais pas plus que le m ~ t h i q u eJupiter, ultimeréflexion de Zeus -Sourya le soleil, la première mani-fe:;tation dans le monde de ~ l a y a le fils de D ~ a u q

n e pouvaiL manquer d ètre appelé le Père , parl ignorant.

Ainsi, le soleil devint très-raptclement synonyme deDyaus eL ne fiL plus qu un avec lui ; pour quelquesuns il fut le Fils. pour d autres le Père dans leciel radieux. Dyaus-Pitar, le Père d < ~ n sle Fils et le Filsdans le Père, montre cepcnrlant son origine finie,puisque la Terre lui a été assignée cotnme épouse.C'est duranL la pleine décadence de la philosophiemétaphysique que Dyavaprlhil i le Ciel el la Terrecommencèrent à être représentés comme les parentscosmtqucs. universels, non «culement des hommes,llll\ÎS aussi des dieux. La conception originelle de lacause •Male qui était abstraite et poétique, tomba dansla gro >Sièrcté. D ~ a u sle ciel, devint rapidement Dyausle Paradi.3, l.t clemeuro du « Pt-re >> et finalement cePl>re lui -même. Ensuite le Solail dnint le symbole de

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e dernier, reçut le titre de Dirw Kara cc celui qui crée~ jour u de Bhdskara celui qui crée la lumière 1

dès lors le Père de son Fils ~ vice versa.Le règne du ritualisme t du C'ultc anthropomorphi-

que fut désormais établi et f i n a l e ~ 1 e ? tavi·l·il le mondetout eotier étendant sa suprémalle JUSqu a noLre âge: : : Ï Y Ï l i ~ é .

L'oriaine commune étant telle, il ne nous reste0

plus qu'à établir le contraste entre le s deux déités, -le dieu des Gentils et le dieu des Juifs - en prenantpour base leur propre révélation, en les jugeant d'a rès leur propre ddinilion, nous concluerons intuiti-

cment quelle est celle qui est le plus près du plushaut idéal.

Jlious citerons le colonel In gersoll, qui a mis Jeho

vah et Brahma en parallèle. Des nuages etd e ~

ténèbres du Sinaï, Jehovah dit aux Juifs :

Tu ne reronnailra d autre dieux que moi . . . Tu

u ne te prosternera pas devant eux, m ne les servira,car, ~ l o i ,le Seigneur, ton Dieu, je suis un Dieujaloux, reportant les iniquités des parents sur les

u enfants jusqu'à la troisième ct quatrième généra lion, afin qu'ils me craignent.

Comparl'z reci avec les parolf' mises par l'Hindou11 d n ~la hourhe de Brahma : u .Te suis le même pour

tous les ~ t r e s .Ceux qui, honnêtement sen·ent les

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< autres dieux:, involontairement m adorent. Je suisu Celui qui participe à toute adoration el je suis lau récompense de lous les adorateurs _ - Comparezc e ~ p a s s a g e : ~Le premier un _ieu ob-.cur où :.'insinuent des c h o ~ e : ;qui naissent de la vase; l'autre,;.:rand comme le firmament c: .ont la voûte est parsemC:c de soleils.

Le premier est le dieu qui hantait l imagination de

Calvin, lorsqu'il ajoutait à sa doctrine de la préde..,tiuation celle de l enfer pavé des crâne:- des enfanb,11nn baptisés Les croyances et les dogmes de nos église sont, par les i d é e ~qu'elles impliquent, autrementhla,phématoires que ceux des p ï e n ~plongé:. dans l s

f h t i bresl<n vérité, ils pourront badigeonner cl déguiser au

tant qu il leur plaira le dieu J Abraham el d'Isaac, i l ~

ne seront jamais capablet< e réfuter l'assertion deMarcion, qui nie que le Dieu de haine puisse être lemème que le u Père de Jésus n. Quoi qu il en soit,hi-résie ou non, le u Père qui e l dans le ciel n J e ~

Eglbe-> est demeuré depuis ~ e u eépoque une créaturehyhriùe, un m ~ l n g cent re le Jave (Jupiter) de la fouler hez les païens, et le u Dieu jaloux n de Moïse, exotèl"i'tllement le soleil, dont la demeure est dans les cieux,ou, ésothiquement, le ciel.

Ne donne-t-il pas naissance à la lumière u qui brille

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ùans les téni:bres I l au jour, le brillant Dya u s, le F i ls,et n est-il pas le Très-Haut Deus cœlum Et n'est-ce

point encore Terra la Terre l l la Vierge toujoursimmaculee qui engendrant sans cesse, fécondée par

l'ardente areinte de son Seigneur - les vivifiants

ra)ons du soleil - devient oans la sphère t e r r ~ l r e

la mère de toul e qui vit et "spire en son vaste sein?

De là, dans le rituel, le c a r a ~ t è r esacré de ce qu'elle

produit; - le pain et le vin. De là aussi l'ancienmessis le grand sacrifice à la déesse des moissons

(Cé rès Eleusina, encore la terre) : messis pour les init i é ~ mis s pour Je profane r devenu aujourd'hui lamesse chrétienne ou liturgie. L'ancienne offrande des

fruits de la Terre au Soleil, le Deus ltissimus u leTrès-Haut n, le symbole du G. A. O. T. U. des francs

maçons d'aujourdnui, devint la Lase du rituel le plus

important parmi Je_, cérémoniel> de la nouvelle reli~ i o n .L adoration offerte à Osiris-Isis (le soleil et laterre) (2) à Bel et la cruciform< Astarté des Babylo

niens, à Odin ou Thor et Freya, des Scandinaves; àBel en et la Virgo J>aritura de.' Celtes; à Apoli on et

(1> De. r ~ • avant • el tanum le • temple • , c e s t - ~ · d i r

les n o n - t m l l ~ sqm se tiennent devant le temple m i ~n osent y entrer .

(2 ) La Terre e l la Lune sa parente, <ont similaires. Ainsitoutes. les d ~ e S ~ e SlunatreS etaient aUSSI des symboles repré ·sentaltfs de la Terre (Voir Doctrine Secrète Symbolysme).

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la agna ater des Grecs; tous ces couples, ayantla même signification, passèrent comme représentation corporelle chez les chrétiens el furent transforméspar eux en Seigneur Dieu ou le Saint-Esprit descendant sur la Vierge Marie.

Deus Sol ou Solus le Père, fut confondu avec leFils : le u Père n dans sa gloire rayonnante de Midi,devint le u fils n au Soleil levant, quand on disait

de lui qu il u était né >> Cette idée recevait sa pleineapothéose annuellement, le 2S décembre, pendant lesolstice d hiver, alors que le soleil, disait-on - étaitné - il en était de même pour les dieux solaires detoutes les nations. 1\atalis solis invicte. Et le << précurseur n du Soleil réssuscité croit et se fortifie jusqu à

l équinoxe de printemps qu md le Dieu-Soleil commence sa course annuel1e sous le règne de Ram ou duBélier, la première semaine lunaire du mois.

Le premier mars était fêlé dans toute la Grècepalenne et ses neomenia étaient consacrés à Diane.Pour la même raison les nations chrétiennes célèbrentleur fêle de Pâques, le premier dimanche qui suit

la pleine lune de l équinoxe du printemps. De mêmeque l e ~fêtes païennes, les vêlements canoniques ontété copiés par le christianisme. Ceci peut-il être nié?D a n ~l a vie de r.onslantin Eusèbe confe<:<:e d i ~ a n t

ainsi peul-êre l unique vérité qu il eùt jamais profé-

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rée dans sa Yie que afin de rendre le Christianismeplus attrayant pour les Gentils .les prêtres (du Christ)adoptèrent les vêtements extén.eur.s et les ornementsutilisés dans le culte païen r aurait pu ajouter leursrituels et dogme:> également.

Bien qu on ne puisse ~ rapporter au témoignage de l histoire, c est cependant un point historique, - car un grand nombre de faits relatés par lesanciens écrivains le corroborent - que le Rituel de

l Eglise et de la Franc-Maçonnerie jaillirent de lamême source et se développèrent la main dans la

main .. La Maçonnerie était, tout simplement à sonorigine de Gnosticisme archa ique, ou le christianisme

ésotérique primitif; le Riluel de l Eglise était et estcelui d un paganisme exotérique pur et simple remo-delé car nous ne pouvons dire réformé.

Lisez les œuvres de Ragon, un maçon qui laissa dans

l oubli plus l ong que n en connaissent les maçons d au-jourd hui. Etudiez, collationnez les faits accidentelsmais nombreux qui se trouvent dans les écrivains grecset latins dont plusieurs furent des initiés et le plusgrand nombre des néophytes instruits et des partici-

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panGi aux Mystères. Lisez enfin les calomnies, soigneusement élaborées par les Pères de l Eglisecontre les Gnostiques, les ~ y s t è r e set leurs initiés, etvous finirez par démêler la vérité. C est un petit nombre de philosophes, chassés par les évènements politi·ques de l époque, traqués et persécutés par les évêquesfanatiques du Christianisme primitif qui n avait encore ni rituel, ni dogmes, ni églises, ce sont ces païens

qui fondèrent le christianisme.~ l é l n g e n lde la façon la plus irréligieuse les véri

té de la religion-sagesse avec les fictions exotériquessi chères aux masses ignorantes, ce sont ux qui posèrent les premières fondations ritueliques des égliseset des Loges de la franc-maçonnerie moderne. Ce dernier rait à été démontré par Ragon, dans son Ante m n l ~de la Liturgie moderne, comparée avec lesanciens mystères, et montrant le Rituel mis en œuvrepar les premiers francs-maçons.

La première a ~ s e r t i o npeul· I r e vérifiée à l aide d unecomparaison entre les costumes en usage dans leséglises, les vases sacrés, les fêles des églises latines

el autres, et ces mèmes choses chez les nations païennes. Mais les églises et la fra:1c-maçonnerie ont com·piètement divergé, deplùs le jour où les deux ne faisaient qu un. Si quelqu un s étonne qu un profanepuisse connaître cela, nous leur répondrons : l étude

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impulsive à la c i v i l i ~ a l i o nce drmt 1 {lorifient orgueiiJeu:.ement ses fidèll-s, elle l'a retardée durant le long

et insipide moyen àge.C'est seulement sous les assauts répétés de la science

et par suite de la révolte des hommes e:-sayanl de serendre libres, que l'Eglise commença à perdre du terrain ct ne put arrèl •r plus longtemps la lumière.A t -elle adouci, comme elle l'affinne, l'esprit LarLare elu paganisme n? De toutes nos forces, nousdisons : non ..... Les César païens furent-ils plus altérésde sang ou plus froidement cmels que ne le sont lespotentats modernes et leurs umées? A quelle époque,trouvait-on des millions de prolétaires affamés comme ils le sont de nos jours? Quand l 'Humanité a-l·elle versé plus de larmes et souffert davantage que

dans la période présente?Oui, il y eut un jour où l'Eglise et la Maçonneriefurent une. Ce furent alors .bs siècles d'intense r{action morale. une période de transition où la penséPétait pesante comme dans un cauchemar, un âge delutte. Ainsi, quand la création de nouveau:\: idéal 'conduisit à l apparent renversement des vieux t e m p l e ~

et à la destruction des vieilles idoles, cela ~ e terminaen réalité par la reconstruction de ces temples à l'aided e < ~vieux matériaux el ;\ l ' é r - ~ c t i o ndes m ~ m sidole -

sous de nouveaux noms. Ce fut une réorganisation et

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un replâtrage universels, nuis seulement à fle u

de peau n.L J i i ~ t o i r ene nous dira jamais - mais la t radi ti o

et les recherches judicieuses nous l apprennent -combien de semi-Hiérophantes et de hauts I n i tiéfurent o b l i g é ~de devenir renégats pour assure r la suvivance des secrets de 1 Initiation. Praetextatux, proconsul d'Archaïe, est digne de foi quand au quatrième

siècle de notre ère, l a fait remarquer que priver

les Grecs des mystères sacrés qui reliaient l Humanité

tout entière équivalait à les priver de la vie ». L e

initi{, peut-être le comprirent, ils se joignirent nolenolens aux partisans de la nouvelle foi qui devenai

dominatrice et ils agirent en conséquence.

Quelques Juifs gnostiques hellénisant firent dm • ~ m eet ainsi, plus d un Clément d Alexandr ie- u

converti en apparence, mais de cœur un ardent néoplatonicien et philosophe paien - devinrent les instructeurs des ignorants évêques chrétiens. En un motle converti malgré lui mélangea les deux mytholo

gie ~ x t é r i e u r e sl'ancienne et la nouvelle, et donnantl'alliage à la multitude, garda pour lui les véritéssacrées.

L'exemple de Synesius, néo-platonicie n , nous mon · Cl que fût cette sorte de chrétiens. Que l savan

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peut ignorer le fait, U ~ C permPtlre de OÏPr f(lle le

disciple dévoué et favori d U y p a t h i c- la , iergc philosophe el mart) re ictime de l infâme CHi Ill.: d Al e x a n d r i e - n avait pas rnème 6té ltaptist-. rpJand les

évêques d E g ~pte lui offrirent l a r c h P H ~ r h é de la Ptolémaide? Tout étudiant sail qur, lorsqu il fut rînalement baptisé, après qu il eut accepté l t mploi pr oposé,oe fut si, à la légi·re, qu il ne signa récllrment sonconsentement que lorsque tnutPS se< condition furentacceptées el ses futurs pri\ ilègcs garantis. Pam1i cesconditions, il en était une, la principale, qui était vraiment curieuse : c est qu il lui soit permis sine u ~ non

de s abstenir de professer es doctrines chrétiennesauxquelles lui, le nouvel rvêqut, ne croyait pas. \insi.quoique baptisé el ordonné dans les dogmes du diaconat, de la prêtrise et de I Ppiscopat, il ne se sfparajamais de sa femme, n abandonna jamais la philosophie platonicienne, non plus que ses divertissements(sportl ), si strictement interdits à tout autrr évêque.Ceci était survenu à la fin du c i n r r u i ~ r n cs i ~ r l e .

De semblables concessions entre les philosophe-. ini

t iés ct les prt\tres réformés du judaïsme étaient nombreuses à cette époque. es premien; cherchaient l

maintenir les sermrnts p r ~ t é saux l\lystt rrs et leurdignité personnelle. Pour faire cela, ils étaient o ù l i ~ é s

de recourir à u n compromis regrettable avec l ambi-

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li on J'ignonnce, et la Tague naissante du fanati smp o p ~ a i r e .Ils croyaient dans l U ~ t éDivine l e Un o

olw inoondiûonné et inconnaassable, et pourtant,ils consentaient à rendre un hommage public au SoJe soleil se mouvant panni sea douze apôtres, les douze

eign es du zodiaque . autrement dit, les d o uze fil s d

J acob . Le oi pollo (la foule ) restant ignorant dl'Unique, adorait le so leil et c hacun en lui -même rendait hommage au Dieu qu'il h ono rait anciennement.Tran sfére r cette adoration des Déités so lair es et lunai-

r es el au t res déités cos miqu ea aux T r ônes, aux Ar c han-ges, aux Dominations, aux Sa int s n 'l·tai t pas ch osdifficile, d'autant mi eux que ces Déités sidérales fur enadmises dans le nouv ea u ca no n ch r étien a \·ec leurs

noms anciens, sans presque auc un changement. C'es

ainsi que pendant lame8 se

, le Grand Elun

rPn ou,·elait à ,·oix basse son adhésion abso lu r à l ' UnitSuprême Unh·erselle de l ' In compréhe n sib l e Ouvrier , et prononçait aolenE>llemr.nl Pl à haut e voix lmot sac ré, alors que son assi Lant con tinua it, en rha ntant la yriel des noms de ces êtres sidéraux in fér ieursque lea m s ~ e sdevaient adorer.

ux profanes catéchumènes qui, peu de mois oud e ~semaines auparava nt , ofrraient ) 'urs pril•res auBœuf Apis et aux Sai n ts C y n o c é p h a l e ~à l l h i ~ ~ n c

el à r o ~ i r i sà tê te de faucon, en vtrité l 'aigle de

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Sain t-Jea n (r) et à la Colontbl' Divine (rPIIc fJIIÏ, dansle bapl•\mc plaue ~ u r J'agneau de {lieu) p r . i a•n tcomme Il' cl(vPioppr•rnf'rtl naturel t: la c;uile Je lrurpropre z o o l o ~ : i t •nationale e t s a < T t ~ equ'il.. a v o ~ i c n l

a p p r i ~à adorer depuis leur enfanct•.

{1 C'est une erreur de dire que Jean l'EvangNislc nedevint le Sninl Patron de la Franc-.\lact>nnPrlequ'aprè leXVI• • i i - c l ~ ;il v a là unP doutJir erreur. Entrl' Jean le• Divin •. le • \ 'oyant • l 'auteur J,, o H ~ \ l o l a t i u n ,..t .l:·anI E v a u . é l i ~ t equ'on nous pré•tntl ' :lujourd'h•tt Ct>OlJ a<>niede l'Ai gle, il y :1 une ~ r a n d edtfTércnce pUISquelo dl'r111erJean est une créAtion <l'lr{•née, dPnu'rne qui' te quatrièmeEvsmgtle. L une ('( l :> ut re furent le ré•ult nt ùe la querelle deI'Evèque de Lvon avec le• G n o , t t q n e ~ .et nul ne pourraja mats dire qut>l tut l 'auteur réf' du plus grand de·' E\'&n·gtles. ~ l a i s ce que nous s a v o n ~ .c b t que l'a1gle e-t lapropriété l ~ g n l ede Jenn, l 'auteur de l 'Aroc alyp c, dont l'origine rcmontl' à des s i è c l e ~avant Jésu Chri't el u t •culement réédtlé avant de ro•c••vnit• l'hOSJ)IIaltté c a n o m q u ~ .CeJean, ou Johannes, ét:Jit le patron accepté de tou le< gno•tiques grecs cl égyptiens qui furent

lespremiers construc'eur'

ou n r o n ~du Templr de Salomon comme antêrteurementils le furent des Pyrnrnides). L'Aigle, son a t t r i b u t - le plusarchalque d e ~ ~ y m b o l e s- éta1t le Ah l o i ~ e a ude Zeusconsacré au Soletl par lous les anciens peuples Le- K&bba·l i ~ les 1 n i t i ~ s .mc rn l ' parmi les Juifs, l'adoptèrent commele symbole du :::ephirod T1phi-e-relb. I'Acther Spirttuel ouair, tel que le dit M. ~ l y e r sdans la 1\abbalah A n c lesDruides l'Aigle tut le symbole de la Déité l'ttprt·me et nu5siun e partit> du ymbole se rnpportant aux h é r u b t n ~ .Adoptépar l ~ l >gnosltque pré·chréltcns on peut le vo1r au pted du

Tou en Egyple, avant qu'il n':ut été p l a c ~dans le degréRose-Croix au pied de la croix chrêho'nne.Par d e ~ s u stout, l'oi seau du soleil, 1',\ tgle. est e•senttelle

ment lié à chaque dieu solaire; il est lt> symbo1e de ~ h u q u e

vo,·nnt qui r e ~ a r d edans la lumtère astrale et y \'Ott 1 ombredu· passé, du prése nt, de l 'avenir auibÏ aisément que l'atglerPRarde le eoleU.

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ment nier que, de nom, ils sont Solicoles les adora

leurs du soleil dans les cieux, en qui Hagon l éruditvoyait le magnifique symbole du G. A. D. U. ce qu ilest sûrement.

La seule difficulté était pour lui de prouver - ceque personne ne peul f i r e que le G. A. D. U. n étaitpas plutôt le Sol du menu fretin exotérique des Profanes que le solus du Grand Epoplai. Car le secret des

feu\. de Solus l esprit qui rayonne dans l Etoile Flamb o ~ante est un secret hermétique. et à moins qu unMat; Onn étudie la vraie théosophie, ce secret est perdupour lui. Il ne peul comprendre même les petites in-discrétions de Ttshuddi. Aujourd hui, les ~ l ç o n scomme les Chrétiens sar.etifient le jour du sabbat et lenomm ent le jour du Seigneur; cependant, aussi bienque quiconque, ils savent que le Sunday et le

Sonntaa >> des protestants anglais et allemands signifient le jour du soleil tout comme il ) a 2.ooo ans.

Et vous, Révér ends, Bons P ères, Prêtres et Evêquesqui appelés si chatitablement. la Théosophie idolâtri e >> ct rondamnez ouvertement ct en particulier,ses adhérents à la perdition éternelle, pourriez-vousvous vanter de posséder un simple rite, un seul Yêtement ou un vase sacré, s0it dans l Eglise, soit dansle Temple qui ne soit venu du paganismû Non; il seraittrop dangereux d oser l affirmer non seulement Î.S-à-

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vis de J'histoire, mais également devant les con fessions

des fonctionnaires sacerdotaux.Récapitulons seulement pour justifier nos assertions.

Du Chou tcrit :Les sacrificateurs romains devaient se confesser

avant de sacrifier. Les Prêtres de J upiter se coiffaientd'un haut bonnet noir carré, la coiffure des Flanti·

cc n s (voir la coiffure des prêtres arméniens et grecs

modernes). La soutane noire des prêtres catholiquesromains est la hiérocarace noire, la robe ample desprêtres de ~ I i t h r aappelée ainsi parce qu'elle est

cc de la couleur des corbeaux (corax). Le prêtre roi deBab) one possédait un sceau qu'il portait au doigt,

un anneau d'or. Il avait des pantoufles que les po·tentats soumis à sa domination venaient baiser, un

manteau blanc, une tiare d'or à laquelle deux bande h ~ t l e sétaient -;u-;p,.ndues. Les papes possèdent l'an neau d'or el les pantoufles pour le même usage, un

manteau de satin blanc bordé d'étoiles d'or, unetiare avec deux bandelettes couvertes de pierreries,etc ... Le Y < ~ t . m c n tùe toile blanche alba veslis) esI'P)ui ùe-: p r ~ l r r sd'bi ; le sommet de la Lèle desprêtres cl' ,\nu Ji., ~ l a i trasé (Juvenal), d'où la ton·srur; la rlwsuh/P des Pères n chrétiens est la copied vf.l,..•nent JIIÎ recouvrait lee; prêtres sacrifirateurs

des Phéniciens, vêlement appelé calasiris il élail lié

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« à leur cou et descendait ju f]u'aux talons. L étoile« est Yenue à nos prêtres du vêtement féminin porté

par le Galli, les danseurs du Temple dont la foncee lion était celle du K a d a ~ h i mjuif (pour le véritable

terme VO) cz II rois X XIII, 7; leur ceinture de puretéleur venait de l'éphode des juifs et de la corde des

prètres d'Isis; ceux-ci étant voués à la chasteté (pou rles détails voyez Ragon).

Les ancien-. païens se servaient de l 'eau sainte oulustrale pour purifier leurs cités, leurs champs, leuf 3temples et ~ hommes, tout comme cela se pratique

aujourd'hui dans les contrées catholiques romaine".Les fonts baptismaux se trouvaient à la porte de chaque

temple•, r< mplis d'eau lustrale, et se nommaient f vis-s s et quim n aria Avant d'offrir le sac rifi ce le Pontife

ou le curion (d'où le mot français curé) plongeait

dans l 'eau lustrale une branche de laurier et en aspergeait ensuite la pituse congrégation a ~ e m b l é e ;ce qui

était alors appelé lustric el spergilium se nomme denos jours asperseoir ou goupillon, n français. Ce gou-

pillon était entre les mains des prêtresses de .Mithra l

symbole du l ing m universel. Pendant les mystères l

était plongé dans le lait lustral et on en aspergeait lesfidèles. C'était l 'emblème de la fécondité universelle;

l 'usage de l'cau bénite dans le c hristianism e est doncu rite d'origine phallique. Bien plus, l idée qui r é s i ~

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3 - 0 US ce fait est purement occul te, et appartie nt au

cérémonial magique.Le purifications s'accomplisliaient par le feu, l e

soufre, l'air l les élément.;. Pour attire r l ' atte n tio nd e ~dieux célestes, on a ' ail recours aux ablutions elpour conjurer et éloigner les dieux in fé ri eurs on f ais ait

u ~ . • ; ; ~de J'a<:persoir.Le- ,oùtes des cathédrales et des églises, grec q ues o u

romaine-. •ont sou\enl peintes en Lleu et parsemées

d étoile, d'or pour représenter la voûte céleste. Celac-l copié des temples égyptiens où le soleil el les étoi lesétaient a d o r é ~ .Le même hommage est encore rendu àl'Urieul, comme au jour du paganisme par l 'arch i tecture chrétienne el maçonnique. Ragon établit pleinement ce fait dans s c ~ volumes, aujourd'hui détruits.Le princeps port , , la porte du monde, el du u 1\o ide Gloire , par lequel était d'abord désigné le soleil elqui maintenant, est appliqué à son symbole humain leChri . t e'l la porte de l'Orient et fait face à l'Est danstou l temple ou église. C'est par cette « porte de vie ula ' oie ,oleooelle, qui lai,.se journellement entrer lalumi ère d n ~le carré oblong (r) de la terre ou Je Ta-

(Il U n terme maçor:nlque, un symbole de l ' a rche dt.l :'\oaet de 1 Alliance, du temple de Salomon du tabernacle et du~ arn 11 Iles israelites, l . > u ~c o n ~ l r u i l se ~ • carrés oblong, • ·lcrcure l Apollon étaient représentés par des cubes et des

carre s oblongs el i l en est. de mème d e la Ka aba le gr a ndernple de la MecQue . •

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bernacle du soleil que Je nouveau-né est introduit etporté aux fonts baptismaux. C'est à la gauche de l'édifi

ce (le sombre Nord d où partent les u apprentis » eloù les candidats passent leur épreuve e l'eau) quesont placés aujourd hui les fonts baptismaux et que,dans l'antiquité, les piscines de l'eau lustrale se trouv i ~ n l; les anciennes églises ayant été de templespaùms. Les autels de la païenne Lutèce furent enterréset retrouvés sous le chœur de Notre-Dame.de-Paris; lepuits où était conservée l'eau lustrale existe encore aujourd hui dans cette église. Presque toutes les grandeset anciennes églises du continent qui sont antérieuresau Moyen-Age. étaient primitivement des Templespa1ens et ont été construites sur cet emplacement, envertu des ordres donnés par les évèque et les Papesromains. Grégoire le Grand donne ainsi ses ordres aumoine Augustin, son Missionnaire en Angleterre: u Dé-trui.,ez les idoles, mais jamais les templ6l A ~ p e r g e z l e s

d eau bénite, placez-y des reliques, el que leg peuplesadorent là où ils ont coutume de le faire. ,,

I\ous n'avons qu à consulter les œ u v r ~du Cardinal Baronius pour trouver sa confession en l'année

XXXVI de ses Annales. Il fut permis, dit-il, à laSainte Eglise de :;'approprier les rites et les cérémoniesutilisés par les païens dans leur culte idolàtre puisqu elle (l'Eglise) les rt génira par sa consécration. Dans

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- les antiquités auloises de Fauchet , nous lisons

que lel> è q u i de France adoptèren l et. i ~ e n tusage

des céremorucs païennes afin de converti r~

p at ensau chrislianbrne.

Ceci 5e pa,.sait quanà ies Gaules étaient encore un econtrée pa•cnne. Les mêmes rites el les m è m t · ~cérémonie:. en u ~ a g eaujourd hui dans la France dlrétienne el Jans le:> autres nations catholiques sout-ils

toujours accomplis dans un esprit de gratituoe el de

reconnaissance envers les pa1cns et leurs d teux. ~

vJusqu au quatrième siècle , · ~ Eglises n avaient pas

d'autels. Jusqu à ~ e t t eepo)<.JUP., l'autel etait une tab leélevée dans le miheu du temple pour l usage de la

communion ou repas fraternel. La Cène comme mes: eétait, à l'origine, dite le soir). De même, aujourd hui ,la table ~ l dres5ée Jans la u oge n pour les banquetsm a ç o n n i q u ~qui terminent ordinairement les activité:d une L o ~ c pendant lesquels le::. Hiram Abtfs re.:.suscités, les u fils de la veuve ,, ennoblissent leurs toastspar f i r ~ i n aun mode maçonn•que de transubstanlia

tion. Aprwllt·rons-nous aussi autP.Is les tables de leursbanquet.; .' ?o•mp10i pas ? Les autels furent c o p i : · ~de'Ara \111 rimn ,Je la Rome paH'nne. Les L a t i n ~pla

raient dca pierres Cal rée:. ct cLlongucs près de leurs

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- ; s ·

tombt>s e t les appelaient Ara autels ellc,q étaien tconsacrées aux dieux lares - t aux ' l l i l n e ~ .o autehc h ~ r i v e n ttle ces pierre,; carré•'S a u t r e ~forme'> des Ù(lrne s-frontiè-res co nnu e comme l>icux T('rmcs, les ~ r

m ès et les Mercure, d'où les \ lcrcure 11 quatlratu , qua

drifron, , etc . . >> les dirux à quatro> Jar Ps dont re , pit: r ·res carréPs ~ o n tles symboles upui- ; la p l u ~haute anli·

quité, la piPrre sur laquelle m couronnait r · ~ ancien•

rois d'Ir lande était un semblaile

autel.Il y a

une de

ces pierre-> à l 'abbaye de \ \ p.. lmi n' ter ;, laqul'lle aus u r p l u ~on attribue une voix. \in'li, t o u ~no autelqe t nos t n)nps descendrnt dirertPmPnl d e ~hornes fron·

ti ères priapiques des païens, Je., Dieux Termes.

Le lerl t ·ur fidèle aux r ensei nemenh dt I ' E ~ : l i ~ elesentira-t-il i n d i ~ n ési on lui apprend q u ~ >l e ~ chré

tiens n'ad0ptl-rent le mode p ï rn d'adoration dans untemple que sous le rf-cne de I .od t i e n ~Jucqu'à cette

t ~ p o q u t >ils éprouvaient m'e in-.urmontahle horreurd e ~ault')., l't des lempire et pt•nd.tnt lrs 25o prt>mii'>r(':1a n n t l e ~de notre ère, les ronsi,f,\rai<'nt comme nne abo

mination. Ces c h r é t i e n < ~primit i f , {>LaientH:umcnt rlc.;r h r t ~ l e n ~ . Les chntlit•n-. mcdcrnl'" sont pin'- p:t"ien;;qu'aucun d e < ~anciens idôlatre.c J ~ premirr.; {>tairnt refTUC son t lM théosophPs de nos jours : à partir du

qua tri ?•mc ,jf.c le, ils de ' i n r e.11 t C's helleno- judaïques,

des gentil:;, moins la philos ophie n é o - p l a to n i c i e nn ~ .

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nicle cc o n n'en connait aucun qui assiste au service

divin . . . . . l 'Eglise leur est odieuse • et sur-le-champdonnant libre carrière à sa colère, il 'en accable ~infidèles, les païens M. S. T.

L'homme d'Eglise moderne jelle aussi des pierresau t h ~ o s o p hcomme le firent ses ancêtres, les Phari

si,.n-. de la cc Synagogue des Libertins quand ilsapidèrenl Etienne pour avoir dit ce que disent même

bPauconp de théosophes chrétiens, à savoir que cc eTrèc; Haut ne r é ~ i r l epas dans un temple construit parles rnains des hommes n, et ils n hé,. itenl pas, comme

l e 11rent ces juQ es iniques, à surbomer des témoinspour nous accuser

VILa théorie du cc mythe solaire » semble de nos jours

tcll< menl ressassée cc d nauséam. », que nous l entendom répéter des quatre points cardinaux de l orientalisme et du symbolisme, on l'appliqne sans discernement à toute chose ou à toute reliQ ion, sauf à l E

glise chrétienne et auxr e l i g i o n ~

d'Etat.a n ~

doute,le soleil a étt<, dans toute l antiquité ct depuis destemps immémoriaux, le symbole de la divinité créatr i ce, non seu lement chez les Parsis, mais dans chaquenati on. e t l en est de même de tous les cultes r i t u a ~

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l i ~ t e s: comme i l en é tait autre f ois, i l e n est e n co

aujuurd lnu. ~ o t r cétoile cent1 ale est l e Père pu ur l

Pro-Fanes, le Fils de la Divinité I nconua issaLle pou

J Epoptai. Ragon Je )laçon L'ejà cité, nous dit : uSoleil était J image la plus suol ime et la p l us nature ldu Grand Architecte, de même que la plus ingénieuse

de t o u t e ~les allégories par t•:;quellcs l homme moraf t bon \le vrai sage) ait jamais symbolisé l lntell

gencl . infinie, sans limiLe. >> En dehors de cette dernièreaflirmati on, Hagon a raic:on ; n o u ~montre le ~ y

bole ;,'( oignant graduellement de l ' ldénl ainsi conçu

et représenté, f i n i ~ s a n tpar devenir dans l espri t d

ses adorateurs ignorants, non plus un symbole, ma

Je 'Oieil lui-même. Le grand écrivain maçonnique

prouve ensuite que c est le sc.leil physique qui éta

con-.iùéré comme le Père el le Fils par les premien

chrétiens. Il s écrie: Frères Initiés, pouvt•z.vou" ouLlier que h n s J e ~ tem pies de la religion exiu tante, une gra1.de l mpe L ùle nui t et j o u r ~ Elu est s u ~ r w n u een fare de l a utel principa l, là o

est déposée l'ar<'he du soleil. Une autre l mpe brù

lanl de,·ant l autel de la Vien..re rnl>rc < sl l't>rnblèmc d r la clarté de la lune. Clément ù , \kxandr ic nou

apprend I]UC les F ~ y p l i e n <furent les premiers

u ét Llir l usage relif[H.'IIX dt•s larn ['<'' • .« · · · · · · · · · . l'\e sait-on pas que le plus sacré et

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plus terrible devoir était confié aux Vestales Si« les temples maçonniques sont éclairés par trois lu mii res astrales, le soleil, la lune et l'étoile aéomé-

t>trique, et par trois lumières vitales, l lliérophanteet ses deux épiscopes (surveillants en français), c'estparce que l un des pères de la Maçonnerie, le savantPythagore, suggéra habilement que nous ne devionspas parler de choses divines sans être éclairés par

une lumière. Les païens célébraient la fête des lam pes, appelées lampadophories », en l honneur de

Minerve, Prométhée et Vulcain. Mais Lactance >t

quelques-uns des premiers [ .ères de la nouvelle foi« se plaignaient amèrement .. e l'introduction païenne« des lampes dans les églises. Lactance écrit : S ils

« daignaient contempler cette lumière que nous appe- lons l soleil ils reconnaîtraient bientôt que Dieu

n a pas besoin de leurs lumpes » et Vigilantusajoute : Sous prétexte de religion, l'Eglise a 6Labli

u la coutume des Gentils d'éclairer avec de mesquinesu chandelles, tandis que le soleil est là nous éclairant

de mille lumières Est-ce là un grand honneur pour

u l \gneau de Dieu, le soleil i n ~ i représenté qui, selenanl au milieu du Trône (l't:nher:;) Je remplit du

u rayonnement de sa majesté De tels passages nousprouvent qu en ces jours, J'Eglise primitive adoraitle Grand Architecte de l'Univers dans son image,

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11 le Sole il Un ique, le seul de so n espèce la esse eses Mystères . >>

En vt rité, pendan t que les ca ndidats ch ré ti ens doivent prononcer le serment nt<tçounique tour n és versJ'Est et que leur u \ énérable >• reste du co té oriental:parce que les neophytes faisaient ainsi dans les Mystères pa1cn:.) J"Eglise conserve , à so n tour , le même

rite. Pendant la Grand-Messe, le grand autel ar a

maxima) est orné avec Je tabernacle ou yx (la boite:lans laquelle le Saint·Sacremenl es t enfe rm é) et avecsix lampes ; la signification e 1.otérique du pyx: el de

son contenu, symbole du chrisl·so leil », e:>l la représentation du luminaire resplend issa nt , et les six cie rges, celles des six planètes (le:. premiers chrét iens n 't nconnaissaient pas davantage) trois étant à sa droite,

el trois à sa gauche. Ceci est une cop ie du chandelie rà sept branches de la Synagogue dont la signification

est identi•Jue. Sol est o n u n u ~Meus le Soleil est mon

Seigneur 1 I l :.'écrie David d:·ns le psaume XCV, l:

cela est traduit très ingénieusement dans la version

autorisée par : Le e i ~ n e u rest un grand Dieu, un

grand Roi, au·dessus de tous le-> Dieux 1»

(V. 3) ou,en vérité, les planètes. Augustin Chalis es t plus si nc ~ r e ,lor,nu il s ' ~ t r i e dans -a philosophi des Religwns C o ' t _ D o r l ' o • ~ :Tous sont des dev (démons) sucette terre, sauf le D 1eu des v anls (Initiés). el si en

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Christ vous ne voyez rien que le soleil, vous adorezun dev, un fanlôme tels que h. sont tous les Enfantsde la nuit. »

L Est étan t le point cardinal d où surgit l astre dujour, le Grand Dispensateur et soutien de la vie, créateur de tout ce qui existe et respire sur ce Globe, ilne faut pas s étonner que toute:; les nations de la terreaient adoré en lui l Agent visible du Prin ripe et de la

Cause invisible, et quo la messe soil dile en l honneurde celui qui est le dispensateur des messis ou moissons. Mais, entre l adoration Je l Idéal en soi et l adorati on du symbole, l y a nn abime. Pour le docteEgyptien, le soleil était l œil d Osiris, non Osiris luim ême ; i l en était de même pour les savants adorateurs de Zoroastre.

Pour les premiers chrétiens, le soleil devint la divinité n toto et par la force l ~ la Casuistique, du -

phisme et des dogmes qui ne doivent pas être discutês, les Eglises chrétiennes modernes ont fini par obliger les personnes cultivées, elles-mêmes, à acceptercette opinion. Elles les ont hypnotisées dans unecroyance que leur Dieu est la seule Divinité vivante,le créateur du Soleil, non le Soleil, démon adoré parles païens ». Mais quelle est la différence entre unmauvais démon et un Dieu anthropomorphique leiqu il est représenté dans les roverbes de Salomon

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Ce Dieu , à mo ins que le:; pauvres, les d é ~ f ' s p

les ienorants n e n appellen t à lui, quand leur crainto

les étreint com m e une déao lation » el que leur destruction tombe sur eux comme un tourbillo n , » ce Dieu le

menace avec des paro les comme ce ll es-ci : « Je rirade v s calamités, je me moquerai de vos craintes >

(Prov. i 27). Comparez ce Dieu avec le Grand Avatarsur lequel est fondée la légende chrétienne, el identifiez-le avec le Gra nd Initié t ui a dit : « Bénis :;oientceux qui pleurent car ils seront consolés ». Quel estle résultat de cette comparaison ?

Il y a là de quoi justifier la joie diabolique de Ter·tullien qui wuriait et se réjoui.,,ait à J idée que sonproche parent « infidèle >> r ô l i ~ s i tdans le feu dt

l enfer ; ainsi que le conseil donné par Hieronymus

au Chrrtien convert i de fouler u ~ pieds le corps desa mrre paienne si elle cherche à l empêcher de l a-bandonner à jamais, pour suivre le Christ

VII

Le rituel du christianisme primit if - comme l es

mainlrnant suffisamment démontré - dérive ùe l an·cienne ~ l a ç o n n e r i e .Celle-ci est à son tour l hèritièred ~ m ~~ l ; . n . presque disparus à cette époque. Jlious

dirons quelques mots de ceux-ci :

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Il e ~ thil'n ronnu que, dan, toute l'antif'{uité, à côtéde l 'aùoratwn populaire, fait e dt: la lelin· morte, etde forme:. vides des c-érémonies e x o t é r i q u e ~ehac1uenation avait son culte secret, d ~ s i g n édans le monde

comme étant les ~ I y s t i . r e s .Strabon, parmi tant d'autres, porte témoignage de cette assertion Georg Lib X

:'lui ne pouvait être admis aux Mystères s'i l n'étaitpr-c;paré par un entraînement particulier. Les Néo-

, ' t es qu'on in struisa it dans la partie supérieure des1cm pies étaient initiés dans les cryptes au ~ l: · ~ t ~ r e

final. Ces in structions conslitua1ent le dermer heritage, la dernière survivance de la sagesse antique etc'est sous la direction des Hauts Initi és que les ~ I y s -

tères étaient représentés. Nous employon:; à d e ~ s e i nleterme représenté car les instructions orales à voiJ

b sse étaient donné es seulement dans les cryptes, ensecret et dans un silence solennel. Les leçons sur lathéogonie et la cosmogon ie étaient exprimées par d..:s

représentations allégoriques; le modus operaruli dt•l 'évo luli on grad uelle du Kosmos, de mondes, et finalement de n otre terre, des Dieux et de5 homme•, toutcela était communiqué symboliquement. Les grandesreprésentati o ns publiques qui se donnaient pendantles fêtes des Mystères anient pour témoin la foule quiadorait aveuglément les vérités qui y étaient personnifie es . Seuls, les IIauts Initiés, les Epopta; compre-

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naient leur langage et leurs sig nifi cat ions réelles. Toutcela, et bien plus encore, est connu dans le monde

savant.Toutes les ancie nnes nations ont prétendu savoir

que es ~ y s t è r e sréels concernant ce que l on appelle,si peu philosophiquement la création, furent divulgués aux €lus de notre race (la cinquième) par ses premières dynasties de Rois ivins - Dieux dans lachair >> incarnation divine » ou « Ava lars ».

Les dernières stances tirées du Livre de Dzyan dansla octrine Secrète (vol. 3 page l? ) parlèrent de ceuxqui régnèrent sur les descendants issus du SamtTroupeau » et... qui redescendirent et firent la Paixavec la cinquième race, l enseignèrent et l instruisirent».

La phrase firent la paix » montre qu il y avait

eu une qu r ll précédente. Le sort des Atlantes dansnotre philosophie et celui des pré-diluviens dans laBiLle corroborent cette idée. Une fois de plus, et celabien des siècles avant les Ptolémées, le même abus dela science sacrée gagna lentement les Initi és du Sanc·tuaire égyptien. Bien que conservés dans toute leurpûreté pendant des siècles innombrables, les ensei

gnements sacrés des Dieux, de par J ambition personnelle et l égoïsme des Initiés, furent de nouveau corr o m p u ~La signification des symboles ne se trouvaque trop souvent profanée par d inconvenantes inter-

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prélations, el bientôt, les mystèresd ~ l c u s i srestèrentles seuls, purs de toute altüation el de toute innova

tion saclÎlt·ge. Ils étaient célébrésà Athènes enl'hon.ncur de ( Ccrè, ) Demeler ou la 1\aturc, et c'estlà queJ'élite intellectuellede la Grt·ceet de l \sic \fi neurefût

initiée. Dansson quatrième Livre, Zozimeexpose quecc- Initiés appartenaient à toute J'Humanité(1), elA r i ~ t i d eappelle les ~ l ) · s t è r e , ;: Le Tcmple communà toute la terre ·

Ce fut pour conserver quelques souvenirs de cetemple n ct le reconstruireà l'occasion,que certains

élus parmi les Initiés furent choisis et mis à part.Ceci fut accompli par leur Grand Hiérophanteen chaque siècle, depuis l'époque où les allt gories sacréesmontrèrent les premiers symptômesde profanation t

de décadence.Finalement, les Grands Mystèresd ~ l e u s i spartagèrent la destinée desautres. Leur supérioritépremièreet leur but primitif sont dlcrits par Clément d'AleHndrie qui nous montre que les Grands Mystèresdivulguaient les secrets el le mode de construction del'Lnivers, ceci étant le commencement,la fin et lebut ultime de la connaissancehumaine.Et l'on mon-

1) Cicéron dit dan ' : De Nat. Deorum l i ~ 1 : • OmitloEleusinem snnc t am Ulam t augustam ubt lOttlaturgentesororum ultime• .

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trait à J1nitié la nature el toutes choses, telles qu'ellessont ( trom 8). Voilà la Gnose Pythagoricienne « lac o n n a b ~ a n c e

des choses telles qu e ll es so n t ,,,~ p i l l · t rparle de ces instructions dans les termesles plus é l e n ; ~: u Toul ce qui est établi là le fut parnos .\laitres pour Iïnstmclion des hommes et la correction de no-. mœuN ,, opud Arriam . Disst>rl. lib.cap. ~ 1 . Platon dit de même, dans le Phédon;t'objet des Jy::-tères était de rétablir l âme dans sa pu

reté primitive, cet état de perfection qu elle v itperdu

VIII~ l a i sl'époque arriva où les Mystères dévièrent de

leur pureté comme l en est des religions exotériques.Cela commença quand l €tat, sur le conseil d'Aristogiton, entreprit de retirer des Mystères d eleusis unec o n ~ t a n t eel féconde source de revenus. Une loi fut

édictée à cet effet. Désormais, nul ne pouvait ètre

initié sans payer u ne certaine somme pour ce privilège. Ce qui, jusque là ne pouvait être acquis qu au

prix d un effort incessant, presque surhumain vers laYertu et la perfection, put l acquérir désormais avecde l'or. L e ~Laïques et les prètres eux-mêmes -acceptant c e t t ~profanation, perdirent leur rc,pect

pa-.é pour ll's \ ~ . . ; t f > r cinlt;rieurs, et ceci finit par

conduire à la profanation de la science sactée. La dé-

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chirurc faite dans le voile s élargit n e chaque s i ~ c l e

et plus que jamais, les s u h l i m e ~Hiérophante:. redou

tant la publication et l'altération de, secrets les pluss a c r { o < ~ie la nature, travaillèrent à les élimiHer duprogramme intérieur, limitant la pleine connaissanceà un petit nombre.

Ceux-là, qui furent mis à part, devinrent les seulagardien du divin héritage des âges passés.

Sept siècles plus tard, nous trouvons Apulée, mal

gré sa ~ > i n c è r einclination vers la magie el la mystique,écrivant dans son<< Age d Or n une satire amère contrel h ~pocrbie et la débauche de certaim ordre-. deprêtres, demi-initiés; par lui aussi, nous apprenons

que de son temps (deuxième siècle après J.-C.), lesMystères étaient devenus si communs, que des personnes de toutes conditions et de toutes classes, daas

chaque nation, hommes, f e m m e ~ ,enfants, tot S étaientinitils 1 L Initiation était en ce lemps-là, aussi néces;aire que le baptême l'est aujourd hui pour les Chret i e n < ~elle était ce qu e,t le baptême de nos jours :une cérémonie sans signification et de pure fonne.P l u ~tard encore, les fanatiques de la nouvelle religionabattirent leur lourde main sur les Mystères.

Les IZpoptaï ceux qui voient les choses tellesqu elles sont disparurent un t un émigrant dans lesrégions inaccessibles aux chrétiens. es ltly stts (mystee

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tr ine exotérique était aussi désignée, parfois, sous len om de « Temple et la religion populaire exotériquepar celle de u cité ». Construire tUt temple signifiait fonder une école exotérique; construire •m tem·ple dans la ité n se rapportait à étallhr un culte pu·

blic. Par conséquent, les vrais survivants des ~ l a ç o n s

sont ceux du Templ<> Inférieur ou la crypte la placesacrée de l initiation; ils sont les seuls gardiens desvéritables secrets maçonniques perdus maintenant

pour le monde .Volontiers, nous accordons à la fraternité moderM

des Maçons le titre de u constructeurs du u Temple

supérieur quoique la supériorité donnée à priori parl adjectif est aussi illusoire que la flamme du b u i s ~ o n

de Moïse dans les Loges des Templiers.

IX

L allégorie mal comprise qui est connue sous lenom de la descente aux Enfers a causé beaucoup demal. La « Fable ésotérique d Hercule et de Théséedesrendant dans les régions infernales; le voyage auxEnfers d Orphée qui trouva son chemin grâce au pouvoir de sa lyre (Ovide « Métamorphoses n celui deKrishna et finalement celui du Christ qui u descen·dit aux Enfers et ressuscita des morts le troi-sième jour, ont été rendus méconnaissables par les

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qu elle sa inteté de caractère nous devrions acquéri r

po u r pouvoi r entre r d ans u n endroit aussi sacré.Les païens n étaient pas les seuls à avoir leurs Mys-

tères. Bellannin (de Eccl. riumph lib. Il cap. 14)affi rme q ue les premiers chrét iens adoptèrent, d'aprèsl ensemble des cérémonies païennes, la coutume des ~ rassembler dans l 'Eglise durant les nuits qui pré

cédaient leur fête, pour y tenir vigiles ou veilles >>

Leurs cérémonies furent d abord accomplies avecpureté el la p lus édifiante sainteté, mais des abus

d immoralité ne lardèrent pas à se glisser d a o ~ce

assemb lées , si bien que les évêques j u ~ ? è r r n lutile deles abolir. Nous avons lu dE. s douzaines de livres par-

lant de la li cence qui régnait dans les f ê l e ~religieuses païennes. Cicéron (de Leg Lib. J cap. t5) n o u ~

montre Diagondas Je Thébain ne trouvant, pour remldier à de pareils d é ~ a s t r e sdans les c é r é m o n i e ~d'aut res moyens que la suppression des \ l r ~ · l è r e seuxmêmes. Toutefois, lorsque nous corn a r o n ~ ~ rlt'IIX

sortes de cé lébrations, les m y ~ t \ re s paiens s a n c t i l l ~

depuis les âges, bien dee s i ~ c l c ~avant notre ère, etles agapes chrétiennes d'•Jne religi on à pein< nt'>e et

prétendant à une si g r a n d ~mUut nce purilir.tlnr<' sur

ses conver tis, nous ne pouvons que plaindre t 'a,eu·

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glement mental de ses défenseurs et c i t er à leur intention cette demande de Ro sco mmon :

Quand vous commencez avec telle ~ o m pe_t. ostentationPourquoi vot.re On tsl-elle s• mesqUine et. s basse?

e christianisme primitif - é tant dérivé de la Ma

çonnerie primitive - avait aussi ses sig n es, ses mots

de passe et ses degrés d initiation. re Maçonnerieest un terme ancien et son emploi ne remonte pas

tr ès loin dans n otre ère. Paul s intitule un rr MaîtreConstru cteur et l en était un.

Les anciens Maçons étaient désignés par des noms

différents, la plupart des Eclectiques a e x a n r l r i t ~ ~1er.

théosophes de Amonnius Saocas et les dernierE néoplatoniciens étaieet tou s virtuellemeRt d ~ Maçom.Tous Haient liés par serment au secret. o u ~ se considéraient co mm e une fraternité el ils ava1ent aussileurs signes de reccmn ai<1sance. Lœ E c l e c t 1 q u e ~ou

Ph ilalèthcs comptaient dans leurs rang s e ~ savantles plus ..:apables et les plus érudits de l époque, com

me aussi plusieurs lêles c o u r o n n é e < ~L auteu r de laPhilo·-npl ie Ecln tique Q'exprimr> ainsi :

Leurs doctrine11 furent a d o p t é ~ > <par les païens et<t par lf's rh;étJP.I1 -. en Asie el en J ~ u r o p er t penda nt« un lempa, tout semLlail favorable à un e fusion

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générale des croyance:. religieuses. Les empereurs« Alexandre, Sévère et Julien, les cmbrasserent. Leur

« influence prédominante sur les idées religieusesexcitèrent la jalousie des Chrétiens d Alexandrie;

l école fut transférée à Athènes, el ensuite fermée

par l empereur Justinien. Ses professeurs se r ti-

rèrent n Perse ( 1) où ils firent de nombreux dis ciples. »

Quelques autres détails pourraient être intéressantsNous savons que les M) stères d Eleusis curvécurent àtous les autres. Tandis que les cultes secrets des Dieuxi\Iineurs, tels que les Curules les Dactyli les adora

teurs d Adonis, de h.abiri el même ceux de la vieillel:g)· pte, disparaissaient sous la main vindicative etcruelle de l impitoyable Théodose (2), les y s t ~ r e s

d Eieusis ne pouvaient aussi aisément être supprimés;ils étaient, en vérité, la religion de l Humanité, et

brillaient dans toute leur antique splendeur, sinondans leur pureté primitive. Il fallait plusieurs sièclespour les abolir t ils se perpétuèrent jusqu en l an 3g6de notre ère. C est alors que les Constructeurs du

T emple Supérieur ou du Temple de la Cité apparu-

(Il Nous pouvons ajouter ct au-dclb, dans l Inde, dansJ A sie centrale, car noue; trouvons leur influence dans toulesles contrées asiatiques.

( 2) Le m ~ u r l r i e rd e ~Th( ssalonicicns qui Curent massacréspar ce tllspieux de l E ~ t l ib e .

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- 5 6 -

rent po ur la première fois sur la scène et travaillè rentsans répit pour introduire leur ntuel et leur dogmeparticulier dans l'Eglise naissante, to u jours quere lleuse et comLattante. Le Tripic Sanctus de la messe

de l 'E;;lbe catholique romaine est le S.S.S. de ces.Maçons primitifs et c'est le préfixe moderne de leursdocuments, ou de tout balustre 11 r ) ; l initiale de

alutem ou Santé comme cela a été dit âprement par

un ~ l a ç o n: u Cette triple salutation maçonnique estla plus ancienne parmi les Maçons . (Ragon.)

XI

~ J a i sle3 greffes maçonniques sur l arbre de la religi on chrlticnne ne se limitent pas à cela. Pendant

les \ ~s è r e s d'Eieusis, le d n représentait BACCHUSet EHES le pain, ou le blé (2).

(1) b a l u ~ l r tterme maçonnique signifiant travail écrit(nole ou Lraù. )

:: Uoc chus est certainement d origine hindoue. Pausaniasle . l'luntre comme étant le prenu•r qui condui >it une expédition contre l Inde el qui jeta un pont sur l Euphrate. • Lec a ~ l e q ~ 1~ ~ r ~ a 1 là umr l ~ s deux rives opposées, e ~ ; tmontréaUJOurd hut d1l un h1slor1en ; •1 tSI t1ssé de ceps de vigne etde branche; de herre r a m p a n t ~ · ~· X XXIV 4 . Ar1anus etQu1nte-Curce expliquaient i'alh:gone rJe la nais,ance deBacchu< Eorl• de la cu1sse lie /.Puo en disant qu il éla•l nésur le mont -'lêrou, nous s a v o n ~que ' ' raloslhèn<'s e l l r a b o

croyall'nl que le U a c c i J u ~tli . •Jt•ll ava1t été 1nventé par deseourllli3D d'Alexandre, S l m p l ~ m e n tpour lu 1 plaire, c8 11 celui ·

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Or, Cérès ou Demeler était le principe producteur

féminin de la terre, l'épousedu pt'>re Aether ou Zeu\ ;et Bacchus, Je fils de Zeus-Jupiter, était son père manifesté. En d autres termes, C é r è ~et Bacchu:o étaientles per:>onnificationsde la substance et de J e,pril le:odeux principes vi, ·ifiants dans la nature ct :our la terre.Le lliérophante Initiateur p r . > ~ e n t a i l) mboliquement

aux candidats, avant la révélation finale des ~ l y s t è -

r c ~ . le vin et le pain qu il mangt'ait et buvait pourtémoigner que l esprit devait \ÏVifier la matière, c est ·il-elire que la Di ine Sagesse du oi ~ u p é r i e u rdevaitpénétrer le Soi intérieur ou ~ m e en pn.:ndre posses·\ion par elle, se révéler à lui-même.

Ce rile fut adopté par l'Eglise chrltil nne. Le Hiérophante qui était alors appelé le cc Père ,, est mainte-

ci ee complaisait à penser ~ o i lavait conquis l Inde commeon supposait que Bacchus 1avait lait.

Mais d un autre côté, Cicéron mentionne le Dieu comme6lanl flls de Thyone el de Nisus ; Dlosinos signifie le DieuDie, du mont Nys dans l Inde.

Bacchus couronn6 de lierre ou Kissos n est autre queKrishna dont un des noms était Kissen. Dionioosavant toutétai t le Dieu sur lequel on comptait pour libérer lesâmes des

hommes de leur prison de chair; llédès ou le Tartarehumain en l un de ces sens symboliques. Cicéron appelleOrphée •un fils de Bacchus• el ici nous rencontrons unetradition qui, non seulement représente Orphée commevenant de l Iode (on le disait brun el de teint basané}.malsqui l'identifie avec Ardjouoa le chela l fils adoptif deKrishma (Ste liue Y ta r of Thtosophy.

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nant devenu - moins la connaissance - le p ~ t r

11 père » qui administre la mème communion. Jésus

s"' nomme lui-même la vigne < 1 il nomme son Père ,,Id \ igocron; ~ parole au Oc rnier Repas montre saparfaite c o n n i ~ s n c eJe la "ignification symboliquedu pain cl du in , ain ..i que de son identification avecle.; logoï d ~ Anciens. Quiconque mange ma chairet boit mon >ang aura la ie ·teroelle _ . . . . Il ajoute :u l e ~ paroles rllemata ou paroles secrètes) que je vousdonne ~ o Esprit et Vie ,,, Files le sont parce que« c'e-.t l'E >prit qui Yhifie _ Ce; rhemala de Jésus

sont en \érité le parole· secrètes d un Initié.

~ l i sentre re noble rite, aussi vieux que le symbo

lisme, et 58 dernière interprétation anthropomorphi

que qui e-t maintenant connue comme transubstan

tiation, il ) a tout un abîme de sophisme ecclésiastique. De quelle force est l'exclamation : Malheur àvou-:, Homme; de Loi », car t•ous aue: rejeté l clefde l conmliss n ,, (et vous ne permette1. pas mêmeaujourd hui, que la gnose soit donnée aux autres), ct

moi, aver. unf' force décuplée je dis, que jamais autant que de no<; jours ces paroles n ont été d une plus

grande application.

Oui, rette g n o ~ e<c YOus ne J laissez pas pénétrer envouc;-mt:me, et ceux qui ont oulu et eulent l'attein-

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dr e, vous les en avez empêché et vous les empêchezencore.

Les prêtres modernes ne méritent. pas seu ls ceLlâme. Les maçons, les decendanls ou, en tous cas,les successeurs des constructeurs du Temple Supé·rieur du temps des ~ l y s t è r e seux qui devraient avoirune meilleure connaissance, bafouent et méprisentceux d entre leurs frères qui se souviennent de leur

\'érilable origine. Plusieurs g rand s savants et Kabha·lïstes modernes, qui sont Maçons el que nous pour·rions nommer, reçoivent plus qu un haussement d'é·paule dédaigneux de leurs frères. C'est toujours lamême vieille, vieille histoire. Mème Ragon, le plusérudit jusqu à ce jour parmi les Maçons de notre siè·c ie , s'en es tl plaint en ces termes :

« Tous les anciens récits attestent que les initiations« dans l'antiquité comportaient un cérémonial impo·

sant devenu à jamais mémorable par suite des gran- des vérités divul guées el de la connaissance qui en« r é ~ u l t e .Et cependant, quelques Maçons modernes« d un demi savoir se hâlent de traiter de cha rlatans

« tous ceux qui, heureusement, se souviennent de cesu a n ·iennes cérémonies el eu lent les leur explique r Cou,.s Philos. .

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6 0 · -

XII

l anitus, ttanitatum : Rien n est nouveau sous le soleil. Le ; Litanies de la lîerge Marie le prouvent d e lafaçon la pins certaine. Le pape Grégoi re 1er intr odu isi tJ'adoration de la Vierge ~ I a r i eet le Concile de Chalcé-doine la proclama la ~ è r ede Dieu. ~ f a i sl auteur desLitanies n a pas craint ,ou est-cc la faute de son intelligence) de les orner de t i t r ~ set d a dj ec tif s païenscomme je vais le démontrer.

Il n y a pas un symbole, pas une métaphore dansces fameuses Litanies qui n appartiennent à une foulede dées,e-; toutes ~ o n tReines, \ïerges ou Mères. Ces

trois till è.s s'appliquent à Isis, Rhéa, Cybèle, Diane,Lucifera, Lucina, Luno, Tellus, Latone, Triformis,

Pro Crpine, Recale, Junon, Yesta, Cé rès, Leucot h éa,

Astarté,la

céleste Vénus et Uranie, Alma Vénus, etc.,etc., etc ...

A côté de la signification primitive de la Trinité( ignification é ~ o t é r i q u eou celle du Père, de la ~ è r e

et du Fils) en trouvons-nous pas la rimourti occidentale (Dieu à trois faces) qui, dans le Panthéon maçonnique représentP : le soleil, la lune et le Véné

rable? u légère altération, en Yéri té, du Nord et duGennani(1ue Feu , Soleil cl Lune.

C'est la connai,,ance intime de ceci qui fit peul-

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être écrire au .Maçon Ragon .a profession de foi suivante :

Pour moi, le fils est le même que Horus, fils d Ou siris el d Isis; il est le Soleil qui, chaque année,

sauve le monde de la stérilité, et toutes les races dea mort universelle.

Et l continue, parlant des litanies de la Vierge1\Iarie, des temples, des fêtes, des messes et sen·icesde l Eglise, des p é l e r i n a g ~oratoires, jacobins, fran

ciscains, vestales, prodiges, t3·-voto, niches, statues,etc

De Malville, un grand savant hébraïque, traducteurde la littérature rabbinique, obsene que les Juifs donnent à la Lune tous les noms qui se trouvent dans lesLitanies el qui sont utilisés pour glorifier la Vierge.Il trouve dans les Litanies de Jésus tous les attributs

d Osiris - le soleil éternel, tJ de Horus - le soleilannuel

Et il le prouve.ater Christi est la mère du u Rédempteur des

\laçons anciens qui est le Sol ll. Parmi les Egyptiens,le.; oi pollo'i prétendaient que l Enfant, symbole dela grande étoile centrale, Horus, était le Soleil d Osircht et Oseth, dont les âmes, après leur mort, avaientanimé le Soleil et la Lune. Avec les Phéniciens, Isisdevint Astarté, nom sous lequel ils adoraient la Lune

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qui était personnifit-e par une femme parée de cornes

qui S) mbolisaient le croissant. Astarté éta i t représen

téeà

l équinoxe d automne, après que son époux (leSoleil) n i t été vaincu par le Prince des Ténèbres,

et qu il était descendu aux en fers, comme pleurant

sur la perte de cet époux qui est aussi son fils, comme

le fait Isis sur celle de soo époux, frère et fils (OsirisHorus.) Astarté Lient dans sa -nain une baguette cruc i-

forme, une croix régulière et se tient toute en pleur

sur le croissant de la Lune. La Vierge chrétienne Marie~ souvent représentée dans la même atti tude se tenant sur la nouvelle Lune entourée d étoiles et pleu

rant son fils : justa crucem lacrymosa dum pendebatfilius (voyez Stabat l a er Dolorosa). N est-ce pas làle successeur d'Isis et d Astarté? demande l auteur?

En Yérité, vous n'avez q u ~réciter les Litanies e

la 1 icrge de l'Eglise catholique romaine pour constater que ·vous répétez les antiques incantations adres lées à Adona.Ja ( V én u ~ . la mère d Adonis, le dieu

solaire de tant de nations; à Mylitla (la Vénus assyrienne, ) déesse de la :\ature; à Alilat que les Arabes

synJiloli.,ent par les deux cornes lunaires; à Séléné,

femme et sœur d'Hélios, le oleil dieu des Grecs; ou,à la .\fagna mater ..... honeslissima punsstm catis. .S l ~ , la Mère Universelle Je tous les Elres, parcequelle est la NATURE Mf:RE.

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C est vraiment JI aria (Marie 1 qui e:.l l his ~ 1 )rion)·

mos, la déesse mere aux dix mille noms Comrue le

soleilqui élail PhMJUs dans

les cieux,devint

ApolkJnsur la terre el Pluton dans les régions encore p l u ~in

férieures (apt·ès le coucher du soleil), de m<}me laLune qui élail Phébé dans les Cieux, Diane sur la terre

(Gata, Latone, Cérès), devint Hécate el Proserpine

dans le Hadès. raul-il s étonner alors, que )larie soit

appelée régin virginum Reine ùes Vierges n,Calissima

(la plus chaste), lors mème que les prières qui lui sont offertes à la :.i: <.ième heure du matin

l't du soir soient ropiées sur eelles chantées par lesGentils (païens) aux mèmes ht·ure.s en J honneur JePhébé et d Hécate? :'lous savons que le \ers des i-tanies e la l' ierge n Stella l\latutina est une copie

fidèle du vers qui se trouve rians les Litanies des Tri-

formis des païens. C est le Concile qui condamna \ ( ; ~ ·

torius qui, pour la première fois, désigna )iarie com-

me la « Mère de Dieu \laler Dei

Plus tard, nous aurons quelque cho e à dire sur cesfameuses Litanies Je la Vierge, et nous démontrerons

pleinement . l'etu ot·igine. l'lous t ucillcrons les preuye,,

puisées d n ~les rlassiques et 1 s modernes, à me,nn

que nous a anrcrons et nous t o m p l ~ t e r o n sle tout pat·I P ~ lnn les d t ~}kligions, t e l l e ~qu on le- trom·c dansè ùoclrine ésotérique. Mais en attcnJant, nous pou-

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, 0 ns ajouter quelques autres exposés et donner l'étymologie des termes les plus sacrés du rituel ecclésiastique.

)..III

Prètons quelques moments d attention aux Assemblées ùes Constructeurs du Temple Supérieur » dansle, premiers temps du Christianisme. Ragon nous a

montré pleinement l'origine des termes suivants :a) Le mot Messe vient du latin Messis -

moisson » d'où le nom de Messias celui qui faitmûrir les moisson s, - Christ-Soleil ».

b Le mot Loge » dont se servent les maçons, faibles successeurs des Initiés, prend sa racine dans loga( oka en sanscrit) une lo ca lité et un monde et du

grec logos le Mot, un discours; dont la pleine signification est un lieu où certaines choses sont discu é ~

c Les réunions des logos des Maçons primit ifs Ini-tiés finirent par être appelés synaxis assemblées »

de Frères, dans le but de prier et de célébrer la Cène

(so uper ), où seules, les offrandes non entachées deang, les fruits et céréales élaient utilisés. Bientôt

aprè s, ces offrandes furent appelées hostiœ ou hostiespures et sacrées, par contraste, avec les sacrifices im-

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purs (comme les prisonniers de gue rre, hostes d oùlt> h u ~ l a g e- otages) et par ce que les offrand es consistaient en fruit s de la moisson, les premiers fruits deIIII Ssis. Puisqu aucun Père ie l Eglise ne mentionneco mm e certains savants l auraient fait que le motmesse vien t de l ébreu Missab (( lblatum, offrande), cetteexplication est aussi bonne que l autre. (Pour une enqu ête approfondie sur le mot l\lissah et Mizda, voir

les Gnostics, par Kin g page 1 et suivantes.)Maintenant, le mot synaxis avait, chez les Grecs,

son équivalent dans le mot agyrmos (une réuniond hommes, une assemblée). se rapportait à l initiali on dans les Mystères. Les deux mots syn xis et agyr-mos (1) tombèrent en désuétude et le mot missa, oumesse, prévalut et demeura.

Désireux, comme ils le sont, de vo iler so n éthymolog ie, les h ~ o l o g i e n snous dir?nt que le terme me: -

sias » (.Uessiah) e ~ dér ivé du mot latin Missus (Message r , l Envoyé). Mais, s il en est ainsi, ce mot pourrait

tout aussi bien ê tr e app liqué au Soleil, le messager an-

1) Hesycbius donne le nom agyrmo• au premi er jo .ur del initiation dans le s s l ~ r e sde Cérèa , déesse des mo1s5oneet en parle aussi soua le nom de Syna:llir. Les premiers chrét i ens avan t que ce terme rut adopté, appelèrent leur messeet 1 ;cél éb ratiou de leurs mystères S11nari• mot e o ~ p o s édu tun (avec) et a o (je conduis) d ol) le grec Sgna:zu ouune assemblée.

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nu el, t •m O) é pour apporter une nouvelle vie à la terre

et à ' a production. Le mot hébreu .Messiah masltiah(l'oint, de mas/tait oindre) pourrait difficilement être

appliqué dan le sens ecclésiastique ou son emploi

être justifié comme authentique, pas plus que le motlatin . l ssai (messe) ne dénve de J'autre mot latinmille re, mis.sum, envoyer ou renvo) er n. Parce

que le sen·icc de Ja communion, son cœur et son âme,

est fondée ~ u la consécration el l 'oblation de l 'hostie

oulwsli

(sacr ifice ), un pain azyme (un pain mincecomme une feuille ) représentant le corps du Christ

dam l'Eu chari--tie, un tel pain de fleur de farine est

un dé,eloppement direct de h moisson ou offrandes

de céréale-..En outre, les messes primitives étaient des Cènes (le

dernier rt•pas de la journée), simples repas des ro

mains où cc ils faisaient des olutions >> étaient ointset portaient un vêtement sen.lfory, quj devinrent des

repa-. c o n - . a cr . ~ , à la mémoire du dernier souper duChrist.

Au lemps des apôtres, les .ru ifs i'onverlis se réunis

.. aient à leurs synaxes pour lire les Evangiles et leurs

corre-.pondance . (Epitres). SalOl Justin (l 'an r5o de

notre è r . ~ nous dit que ces Assemblées solennellesétaient IPnUe• le jour app 'lé ~ u n (le jour du Sei·~ r n e u ret en latin, dies maunus . Ces jours-là com-

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d'or et couronné de r a ~ · o n snoirs comme d épines (sy m -hoJh.ant cette perte ); l uulrt , le essie triomphant,

qui a attei nt le sommet de l'arche du ciel personnifiépar Je Lion de la Tr ibu dt• Judas. Dans les deux cas,il a la croix ....

Aux Ambarvalès les fêles données en l honneur deCé rès, le 4 rval, l a:ssistant du Grand Prêtre, vêtu de

Liane immaculé, plaçant su r ostia (les off r and es du~ . t c r i f l c eun gâteau de blé, de l eau et du vin, goùtait

Je i n des libations et le donnait à go ût er à tous lesautres. L'oblation (ou offrand ) étai t a lors élevé e parle Grand Prêtre. Cette o ffr and e symbolisait les tr oisr o ~aumes de la Xa ture : le gâteau de blé (le royaume

égétal), le vase du sacri fice ou calice (le roya um e mi -néral ) et le pall (l écharpe) du Hiérop hante, dont uneextrémité était posée s ur la coupe contenant le vin d e

l oblation. Cette écharpe étatt faite en pure laineblan che de toison d agneau.

Le: Prêtres modernes répètent geste pour geste lesactes du culte paien. Ils élèvent et offren t le pain pour1 t c o n ~ é c r a t i o nils bénissent l eau qu i doit ê tr e misedan . le calice el il'> y versent ensuite le vin; il s e nc('n ·f nt J au tel, etc., etc., et, retournant à l autel, ils sc

lavent les doigts disant : J e lrverai mes mains parmilt J u te et j entourerai ton au tel, ô Grande Dée s e(Cé ri>s) 11, Il fait cela par ce <Jue l anc ien prêtre païen

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agbsait ainsi d isant : Je lave mes mains (avec l'eau

lustrale) parmi le Juste (les frères complètement ini

t iés) ct j 'entoure ton autel, 0 graude déesse (Cérès) n

Le Grand Prêtre faisait trois foi:. le tour de l'autelportant les offrandes, élevant au-de-sus de sa tète le<·alice recouvert avec l 'extrémité de son écharpe faitede laine d'agneau, blanche comme neige . . . .

Le vêtement consacré, porté par le pape, pallium,

a la forme d une écharpe et e il faite e laine blanchebordée de croix pourpres. Dans l'Eglise grecque, lePrètre couvre le calice avec l 'extrémité de son écharpe

jetée sur son épaule.

Le Grand Prêtre de l'antiquité répétait trois foi,,pendant le service divin, son 0 Redemptor Mundi

à Appollon, - le Soleil : son Mater Sulvatoris A

Cérès - la Terre; son Virgo Partitura à la Viergedéesse, etc .. et prononçait sept commémorations ter-naire . (Ecoutez ô Maçons). Lo nombre terniaire si

révéré dans l 'antiquité comme de nos jours, est prononcé sept fois p ~ n d n tla ~ e s s e nous a>ons troislnlroïbo, trois ll.yrie Eleison, trois Mea culpa, troisagnus Dei, trois Dominus vooisctlnl, de vraies sérieg

maçonniques Ajoutons-y les trois t cum spiritu hwet la messe chrétienne nous offrira Je, mèmes s ptCtJmmémorations triples.

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Paganisme, )laçonnerit> et rhéologie, telle e ;t la tri

nité historique qui gouwrne le monde sub rosa

Pom·ons-nous terminer avec un salut maçonniqueet dire : Illustre dignitaire de Hiram Abif Initié etu Fib de la \Puve n le Royaume des Ténèbres et de ] i .

gnorance d i ~ p r i trapidement, mais i l e >t encore desrégions inexplorées par les savants et qui sont aussinoires que la nuit d EgJ pte. l ratres sobrii estote et

Yigilate.

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