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le BIM

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Niveaux numériques

Niveaux BIM

le futur... le présent le passé

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Plans papiers

Plans DAO

Plans DAO 3D

Maquette numérique

Échangesunidirectionnels

ÉchangesbidirectionnelsNon intégrés

Maquette numérique sur serveur

Intégration de l’ingénierie

Plateforme cloud

TRAVAIL INDÉPENDANT TRAVAIL COLLABORATIF

leBIM

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mise à jour le 20 octobre 2016

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Quel domaine plus collaboratif que celui du bâ-

timent et de la construction ? Rien ne se fait dans

l’acte de concevoir et de bâtir sans une chaine

extrêmement dense et variée de métiers, de sa-

voir-faire, de compétences et de qualifications.

Des notaires en passant par les bureaux d’études,

les administrations ou la totalité des entreprises du

bâtiment, chaque projet implique, à minima, une

quarantaine de savoir-faire différents.

Au-delà du triptyque bien connu Maîtrise

d’œuvre / Maîtrise d’Ouvrage / entreprises, se glissent

des dizaines et des dizaines d’autres savoir-faire,

d’autres métiers qui, chaque jour, participent à

l’action de bâtir.

La communication entre tous ces métiers est per-

manente : courriels, téléphone, réunions ( et Dieu

sait si on en fait, des réunions ) permettent quoti-

diennement de faire évoluer les projets et de les

imaginer ensemble.

Depuis quelques mois, on parle d’un nouveau

mode de discussion, un standard contemporain,

celui d’un fichier mis en commun ( pour faire simple

mais ce ne l’est pas tant que ça ), sous le générique

BIM ( Building Information Modeling ).

Pour nous, ce nouveau mode de transfert des don-

nées en est à ses balbutiements, même s’il a déjà

fait ses preuves sur de nombreux projets. L’idée est

clairement de collaborer tous azimuts sur un for-

mat tridimensionnel. Alors chez map, on pratique

la BIM attitude, on pense et on conçoit 3D, et on

communique en 4D !

C’est pour cela qu’avec tous nos partenaires, qu’il

soit Maître d’Ouvrage, bureau d’étude, entre-

prise, administration, « facility manager », nous tes-

tons cette façon de dialoguer et d’échanger sur

tous les projets sur lesquels nous avons l’opportu-

nité de le faire.

Mais ce n’est pas parce que nous travaillons en 3D

depuis tant d’années que nous avons forcément la

capacité d’être « BIM compatible » instantanément.

Ainsi, à travers la cellule de Recherche & Dévelop-

pement animée par Plamen Krastev et par cer-

tains architectes référencés comme « BIM mana-

ger », nous développons un dialogue avec le plus

de référents possibles, afin d’apprivoiser ce qui de-

main va devenir le standard commun de la com-

munication dans l’immobilier et dans le bâtiment.

Les Ateliers Métropolitains du 5 octobre 2016 ont

réuni chez map toutes les catégories d’acteurs du

bâtiment et de l’immobilier afin de voir ensemble

quelles sont nos pratiques, l’avancement de nos

expériences et le regard que nous avons sur le BIM.

Dans les diffusions du site web de l’agence, un

point régulier sera fait sur l’expérience BIM map et

sur notre BIM attitude.

Renaud Tarrazi Architecte associé map

De la BIM attitude chez map

octobre 2016Niveaux numériques

Niveaux BIM

le futur... le présent le passé

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Plans papiers

Plans DAO

Plans DAO 3D

Maquette numérique

Échangesunidirectionnels

ÉchangesbidirectionnelsNon intégrés

Maquette numérique sur serveur

Intégration de l’ingénierie

Plateforme cloud

TRAVAIL INDÉPENDANT TRAVAIL COLLABORATIF

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Rencontres autour de l’actualité de nos métiers

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Ce premier atelier de la Saison 02 a pour but de faire un point, d’échan-

ger, sur la vision qu’ont les différents partenaires de l’acte de construire.

Sont réunis des administrations, à travers la présence de plusieurs ser-

vices de la ville de Marseille, des grands groupes énergéticiens, ENGIE

entreprises et facility managers AXIMA, des Maîtres d’Ouvrages PROFILS

et des Maîtres d’œuvre, TPFI G2I et, bien sûr, map.

La discussion est très dense, énormément de points sont abordés…

Chacun des participants ayant de multiples interrogations !

Quelques éléments de conversation échangés...

Du coté des administrations, les problématiques sont multiples. Le cadre

légal tout d’abord : Peut-on imposer le BIM? Dans les consultations pu-

bliques, çela existe. Saurait-on instruire des PC en BIM ?

Mais aussi le coût d’investissement pour une administration. Problème

de soft et de hard…

D’autres interrogations sont partagées, comme par exemple Qui est le

propriétaire de la maquette BIM ?

Ce qui ressort rapidement, c’est que Le BIM est avant tout une méthode de

collaboration, à prendre avec beaucoup d’humilité. D’après les phases

qui sont aujourd’hui diffusées, nous n’en sommes qu’au commencement.

Il a plus de vingt usages pour une même maquette mais l’important

est de fixer des objectifs. Cette maquette évoluant dans le temps, elle

est aussi capable de s’adapter à de multiples usages ( notion de mo-

dèles simplifiés ). Nécessité de gérer le BIM pour une fonction, avec les

livrables adaptés.

L’architecte est, en quelque sorte, celui qui va lancer le processus BIM,

avec des éléments comme des relevés 3D ( saisi de points relevés de

l’existant ) voir des programmes 3D.

Le BIM, où en est-on ?

Point sur un nouveau mode de communication professionelle

retourama saison 02/épisode 01

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Le transfert de la maquette en phase DOE lance la nouvelle fonction

du modèle BIM dans sa vie en fonctionnement et non plus en concep-

tion et construction.

« Le BIM manager » devient un pilote du projet BIM, il rédige les proto-

coles et la convention de travail, puis agit comme un chef d’orchestre.

Les plateformes qui vont accueillir ces modèles doivent aussi évoluer

pour gérer l’avatar numérique du bâtiment.

La maquette est consultable par des viewers installés sur des postes de

manière très légères, ce qui répond partiellement aux problématiques

de coûts d’investissement matériel et logiciel.

Les industriels commencent à travailler sur le BIM qui va devenir un formi-

dable terrain d’expansion commercial… susceptible de dérives industrielles.

Plus la maquette est sophistiquée, plus les fossés seront important entre

la conception et l’acte de construire qui reste encore très artisanal.

Le BIM est aussi un outil formidable sur les engagements de performance,

d’ailleurs ENGIE mise énormément sur le BIM comme un des axes priori-

taires de développement.

La machine est lancée ! Bientôt tous les nouveaux projets sortiront en BIM.

Fort de la richesse des échanges, il est décidé de reprogrammer un ate-

lier en fin d’année pour aller plus loin dans les partages d’expériences.

Une méthode de travail, un esprit, interopérabilité

et collaboration, un outil, pour la transition énergétique économique et digitale de la construction et l'immobilier,

mutation profonde des habitudes et modes de fonctionnement.

Instantanéité de la présentation

Gain de temps dans tout le processus

Convergence des compétences et de l’information

Facilité d’éclatement du contenu pour

en observer chaque aspect

Prises-en compte de l'erreur, collision,

en observant une maquette immersive

Le BIM permettrait de faire une progression dans de l'investissement,

80 % du surcout en conception et construction est lié aux erreurs de plans et leurs mises à jour,

la marge est là !

Les honoraires restent encrore inadaptésaux exigences de la démarche BIM Sylvia Pinel

Bertrand Delcambre

Passage en revue du BIM

au travers de quelques

concepts clés

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Niveaux numériques

Niveaux BIM

le futur... le présent le passé

0 1 2 3

Plans papiers

Plans DAO

Plans DAO 3D

Maquette numérique

Échangesunidirectionnels

ÉchangesbidirectionnelsNon intégrés

Maquette numérique sur serveur

Intégration de l’ingénierie

Plateforme cloud

TRAVAIL INDÉPENDANT TRAVAIL COLLABORATIF

Les niveaux du BIM

Au-delà des modes de travail traditionnels ( production, échange de documents graphiques et pièces écrites sous forme de dossier papier ) une nouvelle dé-

marche de développement, de réalisation et de suivi des projets de construction s’ouvre à travers le travail collaboratif autour d’une maquette virtuelle. Cette

méthode offre la possibilité aux intervenants de pouvoir réaliser et de valider les choix de chaque discipline ( architecture, second œuvre, génie civil, espaces

verts, plomberie... ) dans un environnement virtuel accessible ou partagé.

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BIM !

Cela fait plus de 30 ans déjà que la conception et la communication

de nos projets s’appuie sur le numérique et les performances exponen-

tielles de l’ordinateur. Bien qu’il s’agisse là d’un bond de productivité ex-

traordinaire, il y a toujours de puissants outils de CAO, DAO ou PAO d’un

côté, et des architectes assistés de l’autre...

Aujourd’hui encore, un projet se concrétise par la production de plans,

coupes, façades, de perspectives et autres images. C’est un modèle

de production classique, unilatérale, de communication entre « initiés »,

chacun produit ses propres documents ( architectes, bureaux d’études,

constructeurs ). C’est un modèle qui reste cependant coûteux sous bien

des aspects : le nombre des intervenants et la diversité des outils et des

formats utilisés impliquent des saisies multiples, induisant de potentielles

incohérences à chaque réécriture et, souvent, la perte d’une grande

quantité d’information à chaque étape.

Le Building Information Modeling ( BIM ) ?

Un « fichier BIM » d’architecte est, au départ, une maquette numérique

3D modélisée dans un logiciel dynamique. Elle inclut les informations ac-

cumulées à chaque étape du processus sur la morphologie et la géolo-

calisation de la construction, contient la quantité et la définition des pro-

priétés des « éléments intelligents » ( objets, murs, portes, fenêtres ) ainsi

que leurs interactions spatiales.

Un fichier BIM autorise un travail collaboratif simultané sur une maquette

numérique unique. Architectes, bureaux d’études et autres intervenants

alimentent un même fichier sans que le travail des uns n’interfère avec le

travail des autres. La maquette peut être interrogée pour extraire, selon

les besoins du moment, les informations à jour indispensables à la pour-

suite de l’action en cours. Ainsi, sont par exemple incorporés les calculs

structurels et énergétiques, les dimensionnements chauffage, climatisa-

tion, aéraulique, emplacement des équipements, alarmes et sécurité,

maintenance, etc.

BIM : méthode ou outil ?

Résolument les deux. Sa force réside dans le partage du savoir et l’intel-

ligence d’usage de l’information.

Le BIM regroupe des processus pour produire, communiquer et analyser

des modèles de construction, des données de gestion. Il permet de pro-

poser un modèle unique du bâtiment, pour aboutir à une cohérence glo-

bale de documentation graphique, quantitative, qualitative et d’impact.

Cette méthode orientée « modèle 3D » est plus proche de la réalité, elle

apporte une meilleure anticipation des problèmes, conserve l’aspect

dynamique du projet et permet de générer directement, à partir du mo-

dèle, les vues en plan, coupe et façade.

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Programmateurs

Écon

omistes

Informaticiens

BC

Indust

riels

Produits

du bât

imen

t

Géomètres

Architectes

BIM m

anager

Entrepris

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Constructeurs

Exploitants

Banque de

données

Documents

BE

ingénierie

Pouvoirs

publics

Missions et niveauxde développement

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DOESYNTHÈSE EXE

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ND : niveau de dé�nirion

Le processus

Coût / E�ort

Phases

APD DCE EXE

CONSTRUCTION

EXPLOITATION

Modi�cationsfacilement réalisables

Coût des modi�cations

Processusclassique

ProcessusBIM

Principe collaboratif du BIM & courbe dite « Mac Leamy »

Illustration des différents cycles de convergence des compétences et de l’in-

formation autour de la maquette numérique avec les différents intervenants

possibles impliqués dans une maquette BIM. Autour des trois stades d’un pro-

jet – conception, réalisation, exploitation – on retrouve la segmentation clas-

sique des phases basée sur la loi MOP. Les niveaux de développement ( les li-

vrables ) sont définis par la superposition entre une phase du cycle de vie d’un

projet et le phasage de la loi MOP.

Le déploiement du BIM est une opportunité pour faire évoluer significative-

ment la qualité des études, la réalisation des travaux. L’incorporation des com-

posantes multiples du projets, dès le démarrage des études, et la rigueur de

l’outil permet au maître de l’ouvrage d’analyser et de « synthèser » les infor-

mations et ainsi optimiser les coûts de construction en réduisant sensiblement

le coût induit des modifications en phase de réalisation.

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C’est donc une base d’échange cohérente entre les divers acteurs du

processus de bâtir, elle leur offre la possibilité de travailler en collabo-

ration et de résoudre, au plus tôt, dès les premières phases de concep-

tion, les problèmes inhérents aux aspects structurels, techniques, éco-

nomiques et réglementaires.

Là, l’architecte ne dessine plus vraiment, il construit.

Une démarche architectonique bien plus en adéquation avec l’étymo-

logie de notre titre.

Le travail collaboratif entre les BIM

Concrètement, le BIM est une fonctionnalité proposée par les éditeurs

de logiciels. Chacun des intervenants que sont l’architecte, l’ingénieur

structure, l’ingénieur fluide, le thermicien ou le gestionnaire de projet uti-

lise ses logiciels spécifiques, partage ses fichiers sur ses BIM. Tout ceci n’a

bien entendu d’intérêt que si le BIM de l’architecte peut se synchroniser

avec celui de l’ingénieur, par exemple. Les échanges entre les interve-

nants et leurs logiciels standards transitent alors par des exports vers des

flux et des formats ouverts : c’est l’Open BIM, le travail collaboratif entre

des BIM spécifiques. Suite à un effort international très large, des formats

d’échange certifiés ISO sont apparus, utilisés par l’industrie du bâtiment,

le format IFC ( Industry Foundation Classes ) en est un des plus universel-

lement reconnu.

Questions de droit

Autour du BIM des questions inévitables de droits se posent : à qui la pa-

ternité du « modèle », à qui la responsabilité des erreurs éventuelles au

cours de la collaboration ? Le travail véritablement collaboratif devenant

peu à peu norme, la définition des périmètres progresse.

Véritable BIM bang !

Les donneurs d’ordre, publics ou privés, sont de plus en plus sensibles à

cette méthode de travail car elle leur apporte une meilleure gestion et

exploitation des biens dans le post-traitement du modèle, étape suivante

logique de la vie du projet, c’est le « facility management ».

Déjà très répandu dans le monde anglo-saxon, le travail collaboratif fait

désormais son apparition en France comme spécification. Nombreux

concours et projets prestigieux en font désormais un critère prépondé-

rant dans le choix du lauréat, la généralisation du BIM pour tous les bâ-

timents publics se fera sans doute à l’horizon 2017.

Nous sommes prêts car nous avons anticipé.

Plamen Krastev

Directeur agence MAP

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map4, place Sadi Carnot13002 MarseilleTél. +33 ( 0 )4 95 09 42 [email protected]

& U R B A N I S M E

A R C H I T E C T U R E

membre du Groupe MAP