Bilan économique Guadeloupe 2014 · 2014 -teinte Avril 2015 . Table des matières ... Les...

31
Département Economie/Amén B Un r nagement du Territoire/RUP Bilan économique Guadeloupe 2014 résultat en demi-tein Avril 2015 nte

Transcript of Bilan économique Guadeloupe 2014 · 2014 -teinte Avril 2015 . Table des matières ... Les...

Département Economie/Aménagement du Territoire/RUP

Bilan économique

Un résultat en demi

Département Economie/Aménagement du Territoire/RUP

Bilan économique

Guadeloupe

2014

Un résultat en demi-teinte

Avril 2015

teinte

Table des matières

Synthèse générale .................................................................................................................. 3

1) croissance modérée du Pib ......................................................................................... 4

2) Emploi : forte poussée du chômage ....................................................................... 4

3) Amélioration des offres d’emploi .......................................................................... 5

4) La consommation : principal moteur de l’économie .................................... 6

5) Entreprises : moins de création, soutien des établissements de

crédits .................................................................................................................................. 11

6) Faibles performances du commerce extérieur ........................................... 15

7) Le tourisme des résultats en demi-teinte ........................................................ 19

8) Hôtellerie .......................................................................................................................... 23

9) Bâtiment et travaux publics : essoufflement du secteur ..................... 24

10) L’industrie sucrière (canne/sucre/rhum) ..................................................... 26

11) Perspectives économiques ....................................................................................... 29

Sources documentaires ......................................................................................................... 30

Synthèse générale En 2013, le taux de croissance de l’économie à la Guadeloupe a été modéré, +0,7% en volume,

contre 0,3% pour la France entière. L’investissement a été le principal moteur de cette

croissance en Guadeloupe avec une contribution à hauteur de 1,7%, contre -1,2% en 2012.

La Guadeloupe connaît un chômage structurel qui est sur une pente ascendante et qui est

davantage préjudiciable aux femmes. Le taux de chômage est parmi les plus élevés dans les

Département français d’Amérique.

En 2014, la consommation des ménages a été soutenue, dans un contexte de faible pression

inflationniste, d’une baisse générale des prix de l’énergie, et de hausse des crédits à la

consommation. Les ventes de véhicules ont été soutenues.

Les résultats du commerce extérieurs ont par ailleurs été décevants, qu’il s’agisse des

importations ou des exportations en volume et en valeur, à l’exception des bananes dont le taux

de croissance est appréciable.

Les créations d’entreprises connaissent en 2014 un certain essoufflement. Le soutien des

établissements de crédits aux entreprises est sur la bonne pente à l’instar des crédits

d’exploitation et des crédits d’investissement.

En revanche, les taux d’intérêt débiteurs appliqués par les établissements financiers de la place

demeurent prohibitifs par comparaison avec les taux appliqués en France hexagonale ; c’est le

cas aussi bien pour les crédits moyen et long termes, l’escompte ainsi que les autres crédits

court termes.

Dans le domaine touristique, l’activité de croisière connaît une réelle embellie. La contribution

de la croisière basée à la croissance de ce secteur a été décisive. En revanche, en 2014, les

résultats du trafic aérien de passagers sont orientés légèrement à la baisse ; le trafic par réseau

est toujours dominé par le réseau métropole et le réseau Martinique Guyane.

Air France et Air Caraïbes se disputent le leadership de la desserte transatlantique. Air Antilles

express, est l’une des compagnies régionales qui poursuit sa stratégie de desserte dans la zone

Caraïbe et en Guyane. La durée moyenne de séjour des clients hôteliers s’établie en moyenne à

3 jours et le nombre de nuitées à 86.

L’édition 2014 de la Route du Rhum aura au cours du mois de novembre stimulé l’attractivité de

la Guadeloupe, l’animation et la consommation. Elle aura par ailleurs fourni un volant d’activité à

différents corps de métiers.

Le secteur du bâtiment et travaux publics aura été marqué en 2014 par un certain essoufflement

si l’on se réfère à l’indicateur ventes de ciment et aux permis de construire délivrés.

Bilan économique 2014

1)1)1)1) croissance modérée croissance modérée croissance modérée croissance modérée du Pibdu Pibdu Pibdu Pib

Les agrégats économiques du CEROM mettent en évidence un niveau de

croissance faible à la Guadeloupe, de 0,7% en volume en 2013. C’est un

résultat stable par rapport à 2012 (+0,8%). L’économie locale traduit un

certain dynamisme par rapport à la France métropolitaine (+0,3%) et par

rapport à la Martinique (-0,5%).

Source : Insee CEROM ; Comptes rapides

En 2012, le Pib par habitant de 19810€ représente 63% du niveau

métropolitain et 2,5 fois moins que le niveau de l’Ile de France (51 250€). Le

Pib moyen dans les 4 DOM est estimé en 2012 à 19439€ soit 61% du niveau

métropolitain.

2)2)2)2) EmploiEmploiEmploiEmploi : forte poussée du chômage: forte poussée du chômage: forte poussée du chômage: forte poussée du chômage

a. Aggravation du chômage

En fin décembre 2014, Pôle emploi a recensé 61940 demandeurs d’emploi de

catégorie A, un chiffre en croissance de 2,3% en variation annuelle. Le

chômage touche davantage les femmes qui représentent 57,2% des

demandeurs d’emploi contre 42,8% d’hommes. La Guadeloupe compte en fin

novembre 23 851 demandeurs d’emploi de catégorie A ayant un droit

payable au RSA inscrits en fin de mois à Pôle emploi.

Dans les départements français d’Amérique, en septembre 2014, on compte

129 397 demandeurs d’emploi de catégorie A dont 48% relèvent de la

Guadeloupe, 34,8% de la Martinique et 17,2% de la Guyane.

3,22,7

1,1

-4,8

2,7

1,30,8 0,7

-6

-4

-2

0

2

4

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Evolution du taux de croissance

La France entière enregistre des résultats plus décevants, +0,7% par rapport

à octobre 2014 et + 5,4% sur un an.

Demande d’Emploi de catégorie A

Source : CEROM

3)3)3)3) dégraddégraddégraddégradation dation dation dation des offres d’emploies offres d’emploies offres d’emploies offres d’emploi

A fin novembre 2014, 870 offres d’emploi sont proposées, un chiffre en

baisse en variation trimestrielle de 3% et de 5,9% en variation annuelle sur 3

mois glissants. 44,8% de ces offres sont des emplois durables (6 mois et

plus) contre 55% d’emplois non durables (< 6 mois).

Offre d’emploi

Source : Pôle emploi

60 570

61 940

56 000

57 000

58 000

59 000

60 000

61 000

62 000

63 000

2013 2014

620

1170

870

0200400600800

100012001400

2013

2014

a. Un taux de chômage supérieur à 25%

En Guadeloupe, le taux de chômage au sens BIT s’établit à 25,5% en 2013,

contre 22,2 à la Martinique et 20,7 en Guyane1.

Taux de chômage

Source : Insee

4)4)4)4) LLLLaaaa consommationconsommationconsommationconsommation : principal moteur de l’économie: principal moteur de l’économie: principal moteur de l’économie: principal moteur de l’économie

a. Modération des prix à la consommation

En 2013, la poussée inflationniste était modérée, et s’établissait en moyenne

à +0,9%, en deçà de celle enregistrée en 2012 de 1,9%, elle atteint 0,0% en

variation annuelle à la fin décembre contre +0,7% en France métropolitaine.

En décembre 2014, les prix progressent de +0,8% en variation mensuelle et

s’inscrivent en hausse de +0,6% en variation annuelle. Dans le détail, cette

progression est imputable à la hausse des prix des services et des produits

manufacturés partiellement compensée par le recul des prix de

l’alimentation et de l’énergie.

Les produits manufacturés augmentent de 1% conséquence notamment du

renchérissement des prix de l’habillement et chaussures. Les prix de

l’énergie s’inscrivent dans une baisse continue de 1,8% en décembre 2014

conséquence du recul des prix des produits pétroliers de 2,8%. Ainsi, les prix

1 Etre sans emploi, c'est à dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une heure, durant une semaine de référence ;

- être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ; - avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.

24,3%22,6%

25,5

22,2

20,0%

20,9% 20,7

0

5

10

15

20

25

30

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Guadeloupe Marinique Guyane

du supercarburant et du gazole fléchissent respectivement de 3,3% et 0,7%.

Celui de la bouteille de gaz étant en baisse également de 1,8%.

L’indice des prix des services s’inscrit en hausse à 1,8% en décembre

conséquence de la forte augmentation des prix des transports et

communications.

Prix à la consommation

Source : Insee

Prix à la consommation Guadeloupe et France

Source : Insee

b. Bonne orientation des ventes de véhicules neufs

Si les ventes de véhicules neufs ont été soutenues en 2011, (16413 unités)

une contraction de 5,6 est enregistrée en 2012. La reprise des ventes

observée en 2013 est néanmoins en deçà des performances de 2011 (16039).

En 2014, 16205 véhicules neufs ont été vendus, soit 106 véhicules de

mieux par rapport à 2013.

0,6

-0,8

0,8

-1,5

-1

-0,5

0

0,5

1

1,5

2

2,5

jan

v-1

3

févr

mar

s

avri

l

mai

juin

-13

juil.

aoû

t

sep

t-1

3

oct

no

v

déc

-13

jan

v-1

4

févr

mar

s

avri

l

mai

juin

-14

juil.

aoû

t

sep

t

oct

no

v-1

4

déc

-14

var annuelle var mensuelle

Linéaire (var annuelle) Linéaire (var mensuelle)

2,5

0,8

0,10

0,5

1

1,5

2

2,5

3

jan

vier

20

13

févr

ier

mar

s

avri

l

mai

juin

20

13

juil

aoû

t

sep

t 2

01

3

oct

no

v

déc

20

13

jan

vier

20

14

févr

ier

mar

s

avri

l

mai

juin

20

14

juil

aoû

t

sep

t 2

01

4

oct

no

v

déc

20

14

Guadeloupe France entière

Les ventes de véhicules neufs

Source : Préfecture

c. Baisse tendancielle du prix de l’Energie

i. Essence sans plomb

Depuis 2013, une réelle détente est de mise sur le prix au détail de l’énergie.

C’est le cas pour l’essence sans plomb. Le prix moyen du litre en 2012 de

1,58€, est de 1,56 en 2013 et 1,52 en 2014.

Source : DIECCTE

865

2403

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

jan

v

févr

mar

s

avri

l

mai

juin

juil.

aoû

t

sep

t

oct

no

v

déc

2011

2012

2013

2014

1,65

1,56

1,64

1,491,46

1,35

1,4

1,45

1,5

1,55

1,6

1,65

1,7

2012 2013 2014 Linéaire (2013)

Prix du super sans plomb (€/l)

2012 2013 2014 % var 14/12 % var 14/13

Janv 1,46 1,56 1,5 2,7 -3,8 février 1,52 1,58 1,48 -2,6 -6,3 Mars 1,57 1,64 1,49 -5,1 -9,1 Avril 1,64 1,6 1,49 -9,1 -6,9 Mai 1,65 1,57 1,53 -7,3 -2,5 juin 1,58 1,56 1,54 -2,5 -1,3 Juil 1,58 1,56 1,58 0,0 1,3 Août 1,6 1,6 1,59 -0,6 -0,6 Sept 1,62 1,58 1,54 -4,9 -2,5 Oct 1,61 1,55 1,56 -3,1 0,6 Nov 1,57 1,49 1,51 -3,8 1,3 déc 1,56 1,48 1,46 -6,4 -1,4

Source : DIECCTE

ii. Le Gazole route

Le prix à la pompe est orienté à la basse depuis 2012. 1,44€ en moyenne

annuelle par litre en 2012, 1,41 en 2013 et 1,34en 2014. En janvier 2014, il

s’établit à 1,26€/l, soit 18 centimes de moins par litre par rapport à janvier

2013.

Gazole route

Source : DIECCTE

1,48

1,3

1,2

1,25

1,3

1,35

1,4

1,45

1,5

2012 2013 2014 Linéaire (2014)

Prix produits pétroliers du Gazole route (€/l)

2012 2013 2014 % VAR 14/13 % var 14/13

Janv 1,38 1,44 1,38 0,0 -4,2

Février 1,43 1,44 1,33 -7,0 -7,6

Mars 1,44 1,45 1,34 -6,9 -7,6

Avril 1,47 1,44 1,33 -9,5 -7,6

Mai 1,43 1,39 1,33 -7,0 -4,3

juin 1,42 1,39 1,34 -5,6 -3,6

Juil 1,42 1,38 1,36 -4,2 -1,4

Août 1,44 1,41 1,36 -5,6 -3,5

Sept 1,44 1,4 1,37 -4,9 -2,1

oct 1,43 1,41 1,35 -5,6 -4,3

nov 1,44 1,38 1,31 -9,0 -5,1

déc 1,48 1,36 1,3 -12,2 -4,4

Source : DIECCTE

d. Tendance haussière des crédits à la consommation

Depuis 2010, les crédits à la consommation ont été orientés à la hausse

jusqu’en décembre 2013 excepté un repli de 0,1% en septembre 2013. Un

ralentissement est de mise durant deux trimestres consécutifs (mars et juin

2014). Une nette reprise est constatée au quatrième trimestre 2014 ; 996

millions d’euros de crédits octroyés, soit 1,4% de mieux qu’à la même époque

en 2013.

Source : IEDOM

922,4

975,4996,5

880

900

920

940

960

980

1000

1020

Crédits à la consommation

Crédits à la consommation

Linéaire (Crédits à la consommation)

5)5)5)5) EntreprisesEntreprisesEntreprisesEntreprises : moins de création, soutien des établissements : moins de création, soutien des établissements : moins de création, soutien des établissements : moins de création, soutien des établissements

de créditsde créditsde créditsde crédits

a. Repli des créations d’entreprises

En 2013, 4416 nouvelles entreprises ont complété le paysage

démographique de la Guadeloupe,

France entière. A la Guadeloupe,

secteur industriel, 6,2% pour la construction, 9,8% dans le commerce, les

transports, l’hébergement et la restauration. Les créations concernant les

services aux entreprises et aux particuliers, elles représentent

respectivement 11,3% et 11,8%.

Au cours du dernier trimestre de

ont été dénombrées en Guadeloupe.

de création d’entreprise notamment au deuxième et troisième trimestre

2014.

Les créations d’entreprises (source

Source : Insee

0

200

400

600

800

1000

1200

Trim 1

: moins de création, soutien des établissements : moins de création, soutien des établissements : moins de création, soutien des établissements : moins de création, soutien des établissements

créations d’entreprises

En 2013, 4416 nouvelles entreprises ont complété le paysage

démographique de la Guadeloupe, soit 0,8% des créations totales pour la

A la Guadeloupe, en 2014, 6,3% des créations sont dans le

2% pour la construction, 9,8% dans le commerce, les

transports, l’hébergement et la restauration. Les créations concernant les

services aux entreprises et aux particuliers, elles représentent

respectivement 11,3% et 11,8%.

du dernier trimestre de l’année 2014, 1167 entreprises nouvelles

ont été dénombrées en Guadeloupe. Par rapport à 2013, il y a eu une baisse

de création d’entreprise notamment au deuxième et troisième trimestre

Les créations d’entreprises (source : Insee)

: Insee

Trim 1 Trim 2 Trim 3 Trim 4

10391106

969916

1167

2013

2014

: moins de création, soutien des établissements : moins de création, soutien des établissements : moins de création, soutien des établissements : moins de création, soutien des établissements

En 2013, 4416 nouvelles entreprises ont complété le paysage

soit 0,8% des créations totales pour la

en 2014, 6,3% des créations sont dans le

2% pour la construction, 9,8% dans le commerce, les

transports, l’hébergement et la restauration. Les créations concernant les

services aux entreprises et aux particuliers, elles représentent

entreprises nouvelles

, il y a eu une baisse

de création d’entreprise notamment au deuxième et troisième trimestre

Les créations d’entreprises en données trimestrielles

Source : Insee

b. Bonne orientation des crédits d’exploitation

Sur la période 2010-2013, la courbe d’évolution des crédits d’exploitation

accordés aux entreprises est contrastée. A compter de décembre 2013

jusqu’en septembre 2014, la tendance est à la hausse, (+19,9% en mars,

+4,5% en juin, et +5,3% en septembre). En septembre 2014, 382M€ de

crédits d’exploitation ont été accordés aux entreprises contre 329M€ en

septembre 2013, soit une hausse de 16,2%. En décembre 2014, on a atteint

330M€ de crédits d’exploitation, un chiffre en hausse de 13,5% par rapport à

2013 (290,3M€).

Les crédits d’exploitation

Source : Iedom

1 784

1 535

916

1 167

0200400600800

1 0001 2001 4001 6001 8002 000

Trim 1

2010

Trim 3

Trim 1

2011

Trim 3

Trim 1

2012

Trim 3

Trim 1

2013

Trim 3

Trim 1

2014

Trim 3

2014

290,3

382,9330

0

100

200

300

400

500

sept-10sept-11sept-12sept-13 déc-13 mars 2014

juin-14 sept-14 déc-14

crédits d'exploitation

c. Hausse continue des crédits d’investissement

La courbe de tendance de septembre 2010 à septembre 2014 traduit une

croissance régulière des crédits d’investissement accordés aux entreprises,

excepté le mois de septembre 2012. Au quatrième trimestre de 2014,

1409M€ de crédits accordés soit +5,9% par rapport au quatrième trimestre

2013.

Source : Iedom

d. Des taux d’intérêt débiteurs prohibitifs

i. Les crédits long et à moyen et long termes

L’examen des taux moyens pondérés débiteurs en avril 2014 laisse

apparaître pour la Guadeloupe un taux de 3,95% contre 2,7% pour la

métropole soit un écart de 1,25 point. En juillet 2014, si le taux moyen

fléchit légèrement pour s’établir à 3,88% contre 2,44% en métropole, l’écart

se creuse cependant de 1,44 point. Dans le détail, à noter que les taux

d’intérêt varient en fonction de trois tranches des crédits accordés, (≤ à

15 245 ; > 15 245 et< 45 735 ; ≥ 76 225) ; dans ces 3 cas de figure, les taux

d’intérêt sont supérieurs à la Guadeloupe et les écarts aussi importants.

1262,3

1409

1150

1200

1250

1300

1350

1400

1450

sept-10 sept-11 sept-12 sept-13 déc-13 mars 2014

juin-14 sept-14 déc-14

Crédits d'investissement

Taux moyen pondéré global

Taux moyen débiteur en % Taux moyen pondéré global Dont tranche 1≤ à 15 245

Dont tranche 2 > 15 245 et< 45 735 Dont tranche 3: ≥ 76 225

Crédit moyen et long termes Gpe Métropole Gpe Métropole Gpe Métropole Gpe Métropole

avr-14 3,95 2,7 5,09 3,06 5,01 2,78 n.s.(1) 2,86

Ecart Guadeloupe métropole 1,25 2,03 2,23

juil-14 3,88 2,44 6,09 2,98 4,95 2,68 n.s.(1) 2,68

Ecart Guadeloupe métropole 1,44 3,11 2,27

(1) Non significatif en fonction du nombre d'observations insuffisants Source : IEDOM

ii. Le taux moyen débiteur de l’escompte

En avril 2014, le taux d’escompte s’établit à 5,07% en Guadeloupe contre

2,3% en métropole, soit un écart de 2,77 points. En juillet 2014, ce taux

fléchit à la Guadeloupe à hauteur de 3,86% alors qu’il demeure stable en

métropole ; l’écart est de 1,56 point.

Le taux moyen débiteur d’escompte

Taux moyen débiteur en % Taux moyen pondéré global Dont tranche 1: ≤ à 15 245

Dont tranche 2 > 15 245 et< 45 735 Dont tranche 3: ≥ 76 225

Escompte Gpe Métropole Gpe Métropole Gpe Métropole Gpe Métropole

avr-14 5,07 2,3 4,94 3,17 4,53 4,3 n.s.(1) 3,4

Ecart Guadeloupe métropole 2,77 1,77 0,23 3,4

juil-14 3,86 2,3 4,94 3,17 4,53 4,3 n.s.(1) 3,4

Ecart Guadeloupe métropole 1,56 1,77 0,23

Source : IEDOM

iii. Le taux moyen débiteurs des autres crédits à court termes

Le taux moyen pondéré des autres crédits court termes atteint des sommets

en Guadeloupe en avril 2014 ; 7,21% contre 1,98% en métropole. L’écart est

de 5,23 points. En juillet 2014, il est de 4,51 contre 1,97 en métropole.

A noter que les prêts se situant dans la tranche 1 sont fortement pénalisés

puisque le taux moyen en avril 2014 à la Guadeloupe s’établit à 14,13%

contre 3,35% en métropole, soit 10,78 points d’écart. En juillet 2014, il est

de 11,33% contre 3,36 en métropole soit 7,9 points d’écart.

Taux débiteur des autres crédits court termes

Taux moyen débiteur en % Taux moyen pondéré global Dont tranche 1≤ à 15 245

Dont tranche 2 > 15 245 et< 45 735 Dont tranche 3: ≥ 76 225

Autre crédit à court terme Gpe Métropole Gpe Métropole Gpe Métropole Gpe Métropole

avr-14 7,21 1,98 14,13 3,35 n.s.(1) 2,99 n.s.(1) 2,49

Ecart Guadeloupe métropole 5,23 10,78 2,49

juil-14 4,51 1,97 11,33 3,36 n.s.(1) 3,08 n.s.(1) 2,77

Ecart Guadeloupe métropole 2,54 7,97

Source : IEDOM

6)6)6)6) Faibles performances du cFaibles performances du cFaibles performances du cFaibles performances du commerce extérieurommerce extérieurommerce extérieurommerce extérieur

a. Les importations en valeur

En 2013, les importations en valeur progressent de 4% après un recul en

2012. Ce bon résultat est du à la demande soutenue des entreprises de

biens d’équipement. A l’inverse, c’est la prudence qui était de mise côté

ménages et qui explique le repli des importations des produits

agroalimentaires et des biens d’équipement. En valeur, pour répondre à sa

demande intérieure, la Guadeloupe aura engagé 2755,6 millions d’euros.

En 2014, il y a une tendance à la baisse du premier trimestre jusqu’au

troisième trimestre. Une reprise est cependant à souligner au dernier

trimestre de l’année avec une hausse à 644,8M€ ; un peu moins qu’en 2013

avec une différence de 0,1% à la même période.

Les impor

Source : Douane

b. Les importations en volume

Sur la période 2010-2012, les importations ont été soutenu

2011, +4% en 2012. Depuis 2013, la tendance est à la baisse.

eu 2 535 335M de tonnes

rapport à 2013.

Import en volume

Source : Grand Port Maritime

c. Les exportations en valeur

Les exportations ont été particulièrement soutenues en 2013

croissance de 24% par rapport à 2012. Cette croissance s’établit à 3% hors

560

580

600

620

640

660

680

700

720

Trim 1 2013

2 300 000

2 400 000

2 500 000

2 600 000

2 700 000

2 800 000

2 900 000

Les importations en valeur

: Douane

Les importations en volume

2012, les importations ont été soutenu

% en 2012. Depuis 2013, la tendance est à la baisse.

M de tonnes de marchandises importées, en repli de 1

Import en volume

: Grand Port Maritime

Les exportations en valeur

Les exportations ont été particulièrement soutenues en 2013

croissance de 24% par rapport à 2012. Cette croissance s’établit à 3% hors

656,5

633,9619

Trim 1 2013

Trim 2 Trim 3 Trim 4 Trim 1 2014

Trim 2 Trim 3

2010 2011 2012 2013 2014

2 843 637 2 824 151

2 535 335

2012, les importations ont été soutenues, +6,3% en

% en 2012. Depuis 2013, la tendance est à la baisse. En 2014 il y a

, en repli de 10,2% par

Les exportations ont été particulièrement soutenues en 2013 avec une

croissance de 24% par rapport à 2012. Cette croissance s’établit à 3% hors

619

644,8

Trim 4

produits pétroliers. Ces bons résultats sont dus au dynamisme du secteur

agricole, notamment la banane et le melon.

Au dernier trimestre 2014, la Guadeloupe a exporté pour 49,5M€, soit une

baisse de 6,6% par rapport à 2013.

Source : Douane

L’exportation des produits agroalimentaires s’établit quant à elle à 59,8M€,

soit 29,5% des exportations totales. On constate une légère baisse par

rapport à 2013 de 3%.

Les exportations de produits des Industries agroalimentaires

Source : Douane

d. Les exportations en volume

Les exportations en volumes qui ont été soutenues depuis 2012

connaissent un essoufflement à partir de 2013. En cumul, en 2014,

80,1

53 49,5

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

Trim 1 2013

Trim 2 Trim 3 Trim 4 Trim 1 2014

Trim 2 Trim 3 Trim 4

12,4

15,1

0

5

10

15

20

25

Trim 1 2013

Trim 2 Trim 3 Trim 4 Trim 1 2014

Trim 2 Trim 3 Trim 4 2014

765 064 tonnes de marchandises exportées

rapport à 2013.

Les exportations en volume

Source

e. Bonne tenue d

En 2014, les exportations de bananes ont été particulièrement

soutenues ; 17 611 tonnes exportées. Tout de même

recul de 10,5% par rapport

Les exportations de bananes

Source

0

100 000

200 000

300 000

400 000

500 000

600 000

700 000

800 000

900 000

1 000 000

-

5 000

10 000

15 000

20 000

onnes de marchandises exportées ; un repli de

Les exportations en volume

Source : Douane

Bonne tenue des exportations de bananes

2014, les exportations de bananes ont été particulièrement

17 611 tonnes exportées. Tout de même, il est a noté un

r rapport à 2013.

Les exportations de bananes

: Cerom

917 207859 737

765 064

0

100 000

200 000

300 000

400 000

500 000

600 000

700 000

800 000

900 000

1 000 000

2010 2011 2012 2013

5 000

10 000

15 000

20 000

Trim 1 2013

Trim 2 Trim 3 Trim 4 Trim 1 2014

Trim 2 Trim 3

12 989

19 830

repli de 11% par

2014, les exportations de bananes ont été particulièrement

il est a noté un

765 064

2014

Trim 4 2014

19 830

17 611

7)7)7)7) Le tourismeLe tourismeLe tourismeLe tourisme des résultats en des résultats en des résultats en des résultats en

a. Trafic passagers aériens

En 2011, le transport

s’établissait à 2 050 471 millions

en 2012. En 2013, la progression est d’environ

En 2014, au total,

transportés, soit 4 683

Le trafic

Source : Aéroport Pôle Caraïbes

1960000

1980000

2000000

2020000

2040000

2060000

des résultats en des résultats en des résultats en des résultats en demidemidemidemi----teinteteinteteinteteinte

Trafic passagers aériens

, le transport de passagers aériens à l’aéroport Pôle Caraïbes

471 millions. Il est suivi d’un léger repli

En 2013, la progression est d’environ 2%.

2014, au total, il y a eu 2 029 080 millions de

683 passagers de moins par rapport à 2013.

Le trafic de passagers aériens

: Aéroport Pôle Caraïbes

2011 2012 2013 2014

2050471

1994575

20337632029080

passagers aériens à l’aéroport Pôle Caraïbes

Il est suivi d’un léger repli de 2,7%

millions de passagers

2013.

b. Le Trafic par réseau

Les compagnies aériennes qui desservent la Guadeloupe opèrent

principalement sur 6 réseaux. L’essentiel de la demande porte sur deux

réseaux, la France hexagonale et la Martinique/Guyane qui drainent

82% de la clientèle. 8% du trafic concernent l’axe Amérique et 9% le

trafic domestique.

Source : Aéroport

c. Le trafic par compagnie : Leadership Air France/ Air Caraïbes

Sur les 17 compagnies aériennes qui ont desservi la Guadeloupe en

2013, 5 d’entre elles occupent le haut du palmarès. Air France détient

le leadership avec 34,4% de part de marché suivie d’Air Caraïbes,

33,9%, Corsair 13,2% Air Antilles Express, 10,14% et XL Airways,

4,4%.

9%

21%

5%

3%

61%

2%

Réseau domestiques

Martinique - Guyane

Caraïbes + Sud Amérique

Amérique du Nord

France Hexagonale

INT'L (EUROPE + Divers)

Le trafic par compagnies

Source : Aéroport

d. La croisière

i. Le trafic global

Sur la période 2011-2014, l’activité de croisière a été marquée par une

forte volatilité.2

Après une croissance forte en 201

le nombre de croisiéristes s’est stabilisé

embellie caractérise la saison 2014 puisque

47,96% en variation annuelle.

Les passagers de croisière

Source : Grand Port Maritime

2 La volatilité traduit une variation forte

XL AIRWAYS France; 4,42

0

100 000

200 000

300 000

Le trafic par compagnies

: Aéroport

La croisière : de belles performances

Le trafic global

2014, l’activité de croisière a été marquée par une

croissance forte en 2012 de près de 55% par rapport à 2011

le nombre de croisiéristes s’est stabilisé en 2013 à 158 356

embellie caractérise la saison 2014 puisque la croissance est de

% en variation annuelle.

passagers de croisière

: Grand Port Maritime

La volatilité traduit une variation forte

AIR ANTILLES EXPRESS; 10,14

AIR France; 34,46

CONDOR; 0,04

CORSAIR; 13,26

AIR CARAIBES; 33,98

XL AIRWAYS France; 4,42

NEOS; 0,10

WHITEJET; 0,02 SEABORNE AIRLINES; 0,31

Autres; 3,21

2011 2012 2013 2014

102 281158 288 158 356

234 304

2014, l’activité de croisière a été marquée par une

par rapport à 2011,

en 2013 à 158 356. Une réelle

la croissance est de

AIR ANTILLES EXPRESS; 10,14

ii. La croisière basée

La croisière basée apparaît comme un modèle économique viable

tenu de sa contribution à la croisière globale en Guadeloupe. Sur la

période 2011-2014, cette contribution s’établit en moyenne à

La saison 2014 est marquée par un

marché de 27%.

La croisière basée

Source : Grand Port Maritime

A noter que 110 700 passagers de croisière ont transité par la Guadeloupe

en 2014.

Les passagers en transit

Source : Grand Port Maritime

0

50 000

100 000

150 000

200 000

0

50 000

100 000

150 000

croisière basée : poursuite de l’embellie

La croisière basée apparaît comme un modèle économique viable

tenu de sa contribution à la croisière globale en Guadeloupe. Sur la

2014, cette contribution s’établit en moyenne à

La saison 2014 est marquée par un accroissement de ce segment de

: Grand Port Maritime

passagers de croisière ont transité par la Guadeloupe

Les passagers en transit

: Grand Port Maritime

2011 2012 2013 2014

84 601

142 453 150 148

190 983

2011 2012 2013 2014

26 585

51 912

77 216

110 700

!

La croisière basée apparaît comme un modèle économique viable compte

tenu de sa contribution à la croisière globale en Guadeloupe. Sur la

2014, cette contribution s’établit en moyenne à près de 82%.

de ce segment de

passagers de croisière ont transité par la Guadeloupe

8)8)8)8) HôtellerieHôtellerieHôtellerieHôtellerie

i. Durée moyenne de séjour

Selon l’enquête de fréquentation de l’Insee-DGCIS, la durée moyenne de

séjour est de l’ordre de 3 jours sur la période 2009-2013. Le nombre

moyen de nuitées s’établit en octobre 2014 à 58 mille personnes soit une

baisse de 6,45% par rapport à 2013.

Durée moyenne de séjour

Durée moyenne en jours

écart en point

2009 3,5

2010

3,2 -7,8

2011 3,3 3,5

2012 3,4 0,2

2013 3,1 -6,9

Source : Enquête de fréquentation hôtelière - Insee - DGCIS

Nombre de nuitées (en millier)

2012 2013 2014

janvier 119 108 117

février 124 125 120

mars 117 124 111

avril 100 95 101

mai 84 89 70

juin 60 57 47

juillet 81 70 66

aout 92 95 79

septembre 27 33 23

octobre 53 62 58

novembre 80 81

décembre 105 99 Source : Enquête de fréquentation hôtelière - Insee – DGCIS - CEROM

9)9)9)9) Bâtiment et travaux publicsBâtiment et travaux publicsBâtiment et travaux publicsBâtiment et travaux publics : essoufflement du: essoufflement du: essoufflement du: essoufflement du secteursecteursecteursecteur

i. Contraction des ventes de ciment

L’évolution des ventes de ciment sur la période 2010-2013 a été

particulièrement contrastée. Après les bonnes performances de 2010 où

les ventes s’établissaient à 241 483 tonnes, une contraction de 3% est de

mise en 2011 suivie d’une forte reprise de 6% en 2012. 2013 et 2014

seront marquées par un essoufflement du marché avec des baisses

consécutives de 4,42% et 10,9%. A noter que 8% des quantités produites

en 2014 ont été écoulées dans les Iles du Nord, principalement à Saint

Barthélémy.

Les ventes de ciment

Source : Ciments antillais

JANVIER

FEVRIER

MARS

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLET

AOÛT

SEPTEMBRE

OCTOBRE

NOVEMBRE

DÉCEMBRE Source

190 000

200 000

210 000

220 000

230 000

240 000

250 000

Année 2010

241 483

Les ventes de ciment

Ciments antillais

Les ventes de ciments

MARCHE INTERIEUR ILES DU NORD

JANVIER 18 033 1 671

FEVRIER 16 841 1 131

MARS 16 868 1 106

AVRIL 17 452 1 543

MAI 15 955 1 097

JUIN 16 565 1 788

JUILLET 17 408 1 271

AOÛT 13 832 1 587

SEPTEMBRE 16 074 810

OCTOBRE 17 337 1 696

NOVEMBRE 13 774 1 265

DÉCEMBRE 14 067 872

Source : Ciments antillais

Année 2010

Année 2011

Année 2012

Année 2013

Année 2014

241 483

234 211

248 700

235 704

210 043

ii. Contraction des permis de construire délivrés

En 2013, 4091 permis de construire ont été délivrés aux porteurs de

projets immobiliers. En 2014, 3960 permis ont été délivrés, un résultat

qui se contracte légèrement par rapport à 2013 de 3,20%.

Les permis de construire

Source : Cerom

10)10)10)10) L’industrie sucrièreL’industrie sucrièreL’industrie sucrièreL’industrie sucrière (canne/sucre/rhum)(canne/sucre/rhum)(canne/sucre/rhum)(canne/sucre/rhum)

En 2014, 587 676 tonnes de canne ont été broyées ; 31,17% de plus qu’en

2013 avec 448 022 tonnes.

La richesse en saccharine a connu une légère baisse en 2014, (9,17% contre

9,26 en 2013), en revanche le sucre produit (59 249 tonnes) augmente de

30,6% en variation annuelle. C’est aussi 11098 tonnes de mélasse en plus

par rapport à 2013.

1236

653

1229

973 956 915

1300

789

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

Trim 1 2013

trim 2 trim 3 trim 4 2013

Trim 1 2014

trim 2 trim 3 trim 4 2014

Source : Direction de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt

77 431 HAP3 de rhum ont été produits en 2014, en augmentation de 4,7%

par rapport à 2013.

Les exportations de rhum connaissent une augmentation en 2014 de 17,6%

par rapport à 2013.

Les performances à l’export varient selon le type de rhum proposé. Ainsi,

41% du rhum agricole produit étaient exportés en 2012, 44% en 2013 et

34% sur les 9 premiers mois de 2014.

Sur la même période, les statistiques de la Douane nous indiquent de 100%

du rhum industriel a trouvé un débouché sur les marchés extérieurs, 85%

en 2013 et 92% sur les 9 premiers mois de 2014.

3 HAP : hectolitre d’alcool pur

0

100 000

200 000

300 000

400 000

500 000

600 000

700 000

* usines * distilleries Sucre produit (tonne)

Richesse en saccharine (%)

Mélasse (tonne)

2014

2013

*Cannes broyées (tonnes)

Rhum agricole et sucrerie (HAP)

Source : Direction de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt

77 431

18 788

58 91873 938

18 367

50 079

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

70 000

80 000

90 000

production marché local exportation

2014

2013

11)11)11)11) Perspectives économiquesPerspectives économiquesPerspectives économiquesPerspectives économiques

Les perspectives de développement économique de la Guadeloupe dépendent

étroitement des mesures de relance de l’économie mises en place par l’Etat,

notamment le Pacte de responsabilité dont l’objectif est de rendre les

entreprises plus compétitives par la mise en place de conditions favorisant

les créations d’emploi. Les principaux leviers étant la baisse du coût du

travail (-450€/mois/SMIC), la réduction d’impôt des entreprises (28% en

2020 contre 33% aujourd’hui), la simplification de la vie des entreprises. Une

mesure dont la pleine application dépend de la signature des accords de

branche.

La mobilisation depuis 2013 du dispositif Crédit d’Impôt Compétitivité

Emploi par les entreprises (CICE) encore timide en Guadeloupe4 devrait

renforcer cette compétitivité notamment le soutien aux efforts

d’investissement, de formation, de recherche, de prospection, de transition

énergétique et écologique ou de reconstitution de fonds propres des

entreprises.

L’adoption et la mise en œuvre de la Loi MACRON5 devrait conférer aux

entreprises quelques opportunités d’affaires, notamment l’extension des

ouvertures dominicales6 , la création de zones touristiques internationales

principalement dans les grandes agglomérations et dans les gares7.

Certaines mesures à l’instar de la simplification de l’épargne salariale, le

développement de l’actionnariat salarié devrait par ailleurs favoriser

l’investissement.

4 En 2014, la Banque publique d’Investissement a accordé une trentaine de préfinancement de CICE pour

environ 2, M€. 5 Présenté en Conseil des ministres le 14 décembre 2014.

6 Jusqu’à 12 dimanches par an sous réserve de délivrance par les maires des autorisations d’ouverture

7 Ces zones devraient s’ajouter aux 671 zones commerciales et touristiques et aux périmètres d’usage de

consommation exceptionnelle bénéficiant d’ores et déjà de dérogation.

Sources documentairesSources documentairesSources documentairesSources documentaires

� Pôle emploi

� DIECCTE

� Ciments antillais

� Grand Port Maritime

� INSEE

� Sitadel

� DGCIS

� Douane

� IEDOM

� Centre technique de la Canne et du Sucre

� Aéroport Pôle Caraïbes

� DEAL

� CEROM

� Préfecture

Département Economie/Aménagement du Territoire/RUP

Rédaction

Mathias BINI

Chef du Département Economie/Aménagement du Territoire/Régions ultrapériphériques

Avec la contribution de Mlle Rébecca JOSEPH

Université de Créteil

Mars 2015