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+ Directoire Yacine BEKBACHY Mohamed NAJI Analyse et Recherche Halima ABOUTAJ Kawtar KARBAL Othmane BENASSILA Intermediation Nizar KAZMANE Omar LOUZI Ghizlane TALOUFAT Tel. (0522).94.07.44 Fax. (0522).94.07.66 La Bourse des Valeurs de Casablanca boucle une année des plus moroses depuis le déclenchement de la crise financière internationale en 2008. Ainsi, le marché montre ses limites quant à l’attentisme effréné des investisseurs. En effet, la complexité des perturbations politico-économiques mondiales couplée au ralentissement des agrégats macro-économiques nationaux ne cesse de nourrir l’hésitation au sein de la place boursière casablancaise. Dans ce contexte, la BVC n’a pas pu stopper l’hémorragie et revient, ainsi, à un niveau identique à celui de fin 2006 ; Au final, les deux principaux baromètres de la place creusent leur contre-performance YTD pour atteindre -15,13% à 9 359,19 pts pour le MASI et à -15,51% à 7 614,04 pts pour le MADEX ; La léthargie de la cote provient, essentiellement, de la contre- performance de la quasi-totalité des grandes capitalisations. On note à cet effet les valeurs suivantes : BMCE BANK (-25,06%), IAM (-21,83%), ATTIJARIWAFA BANK (-10,60%), ADDOHA (-9,87%) et BCP (-0,81%) ; Ces cinq valeurs ont contribué, à hauteur de -8,27% à la perte affichée par le marché au terme de l’exercice 2012 ; La capitalisation boursière se situe à 445,27 Mrd MAD en contraction de -72,51 Mrd MAD, soit une perte de -14,05% en comparaison avec le 30 décembre 2011 ; Le Volume Quotidien Moyen se déleste de plus de 17% à 168,11 MMAD contre 203,49 MMAD une année plus tôt ; Drainé à plus de 70% sur le marché central, la volumétrie globale annuelle s’établit à 42,20 Mrd MAD en contraction de près de 18% par rapport au volume d’affaire de l’exercice 2012 ; Par compartiment, le volume du marché officiel ne dépasse pas les 29,73 Mrd MAD et s’affiche, par conséquent, en dégradation de 15,5% par rapport au flux généré l’année dernière ; Dans ce registre, les titres ATTIJARIWAFA BANK, IAM, CGI, BCP et ADDOHA captent plus de 52% des échanges. Ces cinq valeurs captent des volumes respectifs de 4,8 Mrd MAD ; 3,9 Mrd MAD ; 2,5 Mrd MAD ; 2,2 Mrd MAD et 2,1 Mrd MAD ; Dans un contexte boursier particulièrement dépendant des décisions politiques, du ralentissement général de l'activité du royaume ou encore du climat des affaires, la reprise risque de se faire attendre. La morosité du marché devrait en partie se poursuivre même en 2013, en témoigne, en effet, le rythme du MASI qui affiche une variation YTD négative de -3,52% à la mi-janvier 2013. Cependant, la seule issue vraisemblable à cette situation critique demeure la réforme des marchés financiers conjuguée à une régulation plus souple et de nouveaux instruments financiers. BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 - PERFORMANCES & VOLUMES MASI 9 359,19 MADEX 7 614,04 En M MAD VOLUME "M" Marché central 29 726,24 Marché de blocs 12 469,83 Marché global 42 196,07 PRINCIPAUX INDICATEURS P/E 11 P/E 12E 15,3 14,8 P/B 11 P/B 12E 3,1 2,8 D/Y 11 D/Y 12E 4,1% 4,2% * Ratio annualisé Capitalisation (MMAD) 445 268,0 Capi./PIB 12P 2012 -15,13% -15,51% 118,43 49,68 168,11 VQM Ratio de liquidité 2012* 168,1 6,7% INDICES Valeur 52,4% Volume global 2012 (MMAD) 42 196,1 VQM 2012 (MMAD) Performance

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Directoire Yacine BEKBACHY Mohamed NAJI Analyse et Recherche Halima ABOUTAJ Kawtar KARBAL Othmane BENASSILA Intermediation Nizar KAZMANE Omar LOUZI Ghizlane TALOUFAT Tel. (0522).94.07.44 Fax. (0522).94.07.66

La Bourse des Valeurs de Casablanca boucle une année des plus moroses depuis le déclenchement de la crise financière internationale en 2008. Ainsi, le marché montre ses limites quant à l’attentisme effréné des investisseurs. En effet, la complexité des perturbations politico-économiques mondiales couplée au ralentissement des agrégats macro-économiques nationaux ne cesse de nourrir l’hésitation au sein de la place boursière casablancaise. Dans ce contexte, la BVC n’a pas pu stopper l’hémorragie et revient, ainsi, à un niveau identique à celui de fin 2006 ;

Au final, les deux principaux baromètres de la place creusent leur contre-performance YTD pour atteindre -15,13% à 9 359,19 pts pour le MASI et à -15,51% à 7 614,04 pts pour le MADEX ;

La léthargie de la cote provient, essentiellement, de la contre-performance de la quasi-totalité des grandes capitalisations. On note à cet effet les valeurs suivantes : BMCE BANK (-25,06%), IAM (-21,83%), ATTIJARIWAFA BANK (-10,60%), ADDOHA (-9,87%) et BCP (-0,81%) ;

Ces cinq valeurs ont contribué, à hauteur de -8,27% à la perte affichée par le marché au terme de l’exercice 2012 ;

La capitalisation boursière se situe à 445,27 Mrd MAD en contraction de -72,51 Mrd MAD, soit une perte de -14,05% en comparaison avec le 30 décembre 2011 ;

Le Volume Quotidien Moyen se déleste de plus de 17% à 168,11 MMAD contre 203,49 MMAD une année plus tôt ;

Drainé à plus de 70% sur le marché central, la volumétrie globale annuelle s’établit à 42,20 Mrd MAD en contraction de près de 18% par rapport au volume d’affaire de l’exercice 2012 ;

Par compartiment, le volume du marché officiel ne dépasse pas les 29,73 Mrd MAD et s’affiche, par conséquent, en dégradation de 15,5% par rapport au flux généré l’année dernière ;

Dans ce registre, les titres ATTIJARIWAFA BANK, IAM, CGI, BCP et ADDOHA captent plus de 52% des échanges. Ces cinq valeurs captent des volumes respectifs de 4,8 Mrd MAD ; 3,9 Mrd MAD ; 2,5 Mrd MAD ; 2,2 Mrd MAD et 2,1 Mrd MAD ;

Dans un contexte boursier particulièrement dépendant des décisions politiques, du ralentissement général de l'activité du royaume ou encore du climat des affaires, la reprise risque de se faire attendre. La morosité du marché devrait en partie se poursuivre même en 2013, en témoigne, en effet, le rythme du MASI qui affiche une variation YTD négative de -3,52% à la mi-janvier 2013. Cependant, la seule issue vraisemblable à cette situation critique demeure la réforme des marchés financiers conjuguée à une régulation plus souple et de nouveaux instruments financiers.

BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

PERFORMANCES & VOLUMES

MASI 9 359,19MADEX 7 614,04En M MAD VOLUME "M"Marché central 29 726,24Marché de blocs 12 469,83Marché global 42 196,07

PRINCIPAUX INDICATEURSP/E 11 P/E 12E

15,3 14,8

P/B 11 P/B 12E3,1 2,8

D/Y 11 D/Y 12E4,1% 4,2%

* Ratio annualisé

Capitalisation (MMAD)

445 268,0Capi./PIB 12P

2012

-15,13%-15,51%

118,4349,68

168,11

VQM

Ratio de liquidité 2012*

168,1 6,7%

INDICES Valeur

52,4%Volume global 2012 (MMAD)

42 196,1VQM 2012 (MMAD)

Performance

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

LA BVC RECULE CINQ ANNÉE EN ARRIÈRE

Depuis le déclenchement de la crise financière internationale en 2008, la Bourse des Valeurs de Casablanca a connu une année des plus chaotiques motivée par :

La complication des tensions politiques dans le monde arabe conjuguée à une aggravation de la crise des dettes dans la zone euro consolident l’attentisme des investisseurs ;

La poursuite de la croissance économique du Royaume dans un contexte international difficile, manifestée par le maintien de la consommation et des investissements. Toutefois, les agrégats macro-économiques du Royaume se fragilisent sous l’effet du reflux de la demande étrangère adressée au Maroc et le déséquilibre de la balance des paiements ;

Des résultats semestriels, généralement, en berne précédés par une succession de profits warning ;

Le maintien, par l’agence de notation Standard & Poor’s, de la note souveraine du Maroc à BBB- dans la catégorie « Investment Grade » et le rabaissement de ses perspectives de stables à négatives et l’annonce de la sauvegarde de la note du secteur bancaire marocain- Banking Industry Country Risk Assessment (BICRA) à BBB-/Négative/A-3 en devise et en locale à BBB / Negative / A-2) avec la révision du risque de l’économie nationale du groupe 8 à 7 ;

La confirmation faite par l’agence internationale Fitch Ratings du soutien de la notation souveraine du Maroc à BBB- avec perspectives stables. Eu égard à tous ces éléments, le marché a clôturé l’année 2012 sur une contre-performance de -15,13% à 9 359,19 pts pour le MASI et de -15,51% à 7 614,04 pts pour le MADEX. Toutefois, l’évolution de ces deux baromètres de la place est scindée en trois phases distinctes :

Une première phase de relance s’arrêtant le 08 février et pendant laquelle le marché a dessiné une allure, globalement, haussière écourtée de quelques points d’inflexion. Et c’est ainsi que la place boursière casablancaise a clôturé cette période sur son pic annuel de 11 520,62 points, soit une performance de +4,47%. Comme à l’accoutumée, cette phase se nourrit d’anticipations sur les publications des résultats annuels au titre de l’exercice 2011;

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02/01 31/01 29/02 28/03 25/04 24/05 21/06 19/07 22/08 19/09 17/10 19/11 17/12

EVOLUTION DU MASI ET DU MADEX SUR L'ANNEE 2012(Indices indexés à 100 au 30/12/2011)

MASI MADEX

I- Relance II- Baisse aigue III- Flottement

Plus bas annuel de 9 094,90 pts (-17,53%),

Plus haut annuel11 520,62 pts (+4,47%),

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Une seconde phase de baisse aigue s’étalant du 09 février au 19 octobre 2012. Au cours de cette période, le marché casablancais n’a pas hésité à renouer avec son trend baissier pour aboutir, in fine, à son niveau annuel le plus bas de 9 094,90 points, correspondant à une contre-performance de -17,53%, un niveau non franchi depuis le mois de novembre 2006.

En effet, le marché a vu défiler un certain nombre de données pénalisantes. On note dans ce registre, (1) la franche déception des investisseurs vis-à-vis des résultats annuels 2011 en deçà des attentes, (2) la revue à la baisse de la pondération d’IAM dans le « MSCI Index » qui a provoqué un important mouvement vendeur quasi-généralisé dans le rang des investisseurs déjà en perte de confiance, (3) l’impact de l’annonce de Morgan Stanley de l’éventuel déclassement du Maroc des pays émergents au rang des pays frontières, pour sa prochaine révision de juin 2013. Ceci, s’est traduit par une réduction des positions des investisseurs étrangers au Maroc, (4) l’enchainement des alertes sous forme de profits warning pour des mises en gardes quant aux résultats de certaines valeurs telles que : DELTA HOLDING, COLORADO, SONASID, MAGHREB OXYGENE, SNEP et STROC INDUSTRIES, (5) la succession des publications de résultats, décevants dans l’ensemble, a tiré le marché vers le bas accentuée par la pondération du Maroc dans l’indice « S&P Pan Arab Index » qui passe de 4% à 3,89%, et (6) l’insensibilité face au maintien, par l’agence Standard & Poor’s, de la notation souveraine du Maroc ainsi que celle du secteur bancaire national.

Une dernière phase de flottement débutant le 20 octobre. A l’issue de cette période, la cote casablancaise a pu éponger une partie des pertes accumulées sans tarder, pour autant, à renouer avec sa spirale baissière. Cette phase a connu plusieurs événement tels que : (1) la publication des résultats de MAROC TELECOM à fin septembre 2012 qui restent en ligne avec les objectifs escomptés, (2) la cotation des 8 657 096 nouvelles actions BCP relative à l’augmentation de capital réservée à la SFI, (3) la propagation de la rumeur sur un éventuel acquéreur des 53% du capital MAROC TELECOM détenus par Vivendi.

Dans ce contexte, la valorisation globale du marché se situe à 445,27 Mrd MAD en contraction de -72,51 Mrd MAD, soit une perte de -14,05% en comparaison avec le 30 décembre 2011.

La léthargie du marché boursier casablancais provient, notamment, de la perte de zèle déclarée des secteurs phares de la cote, tels que : Banques, Télécommunications, Immobilier et Bâtiments/Matériaux de Construction. Notons que ces quatre secteurs captent, conjointement, près de 77% de la capitalisation flottante totale avec des poids respectifs de 33,25% ; 18,23% ; 12,86% et 12,24%.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

LES SECTEURS PHARES DANS LE ROUGE…SANS EXCEPTION !!

Reflétant le degré de morosité de la place, deux secteurs seulement de l’ensemble des 21 composant le MASI, ressortent dans le vert. Dans ce sillage, l’indice « Sociétés de Financement » affiche la plus forte hausse de l’année (+6,57%), grâce à la distinction des valeurs TASLIF (+43,23%), DIAC SALAF (+32,96%) et EQDOM (+13,75%). Pour sa part, la filière « Boissons » s’améliore de 5,57% grâce à la bonne tenue d’OULMES (+13,18%) et SBM (+6,34%).

Dans le palmarès des plus fortes baisses des indices sectoriels, la branche « Loisirs & Hôtels » figure en tête de liste en accusant une flagrante régression de -42,08% suite la dégringolade de son unique valeur RISMA. En seconde position, on repère le secteur « Matériels/Logiciels Informatiques » qui essuie une perte considérable de -39,00% et ce, en raison, de la mauvaise tenue de l’ensemble de ses valeurs, spécialement MICRODATA (-81,88%). En 3ème position se situe l’indice « Pétrole & Gaz» qui se déleste de 37,29% eu égard aux pertes enregistrées par ses deux valeurs, notamment, SAMIR (-51,11%).

Cet état chaotique du marché se dessine, particulièrement, à travers la contre-performance affichée par la quasi-totalité des grandes capitalisations, telles que : BMCE BANK (-25,06%), IAM (-21,83%), ATTIJARIWAFA BANK (-10,60%), ADDOHA (-9,87%) et BCP (-0,81%). Ces cinq valeurs ont contribué, à hauteur de -8,24% dans la contre-performance accusée par le marché au titre de l’exercice 2012.

VALEURS Cours Performance VQM (KMAD)

TASLIF 44,4 43,23% 26,70DIAC SALAF 44,5 32,96% 25,94AFRIC INDUSTRIES 279,0 16,25% 110,77

SOTHEMA 1 340,0 14,82% 13,20

EQDOM 1 994,0 13,75% 694,15S.M MONETIQUE 168,1 -47,48% 301,10DISWAY 162,0 -49,38% 292,03SAMIR 335,0 -54,11% 1354,27STROC INDUSTRIE 118,0 -57,86% 82,25MICRODATA 115,3 -81,88% 65,14

LES PLUS FORTES VARIATIONS DE L'ANNEE

Stés de financement

BoissonsAgroalimentaire/ProductionIndustrie pharmaceutique

MinesAssurances

DistributeursBanques

ImmobilierStés de portefeuilles Holdings

Bât & Matériaux de constructionTélécoms

Sces aux collectivitésTransport

Equip électroniques & électriquesIngénierie & biens d'équip ind

Chimie

Sylviculture & papierPétrole & Gaz

Mat/Log & sces info

Loisirs & Hôtels

-45% -40% -35% -30% -25% -20% -15% -10% -5% 0% 5%

VARIATION DES INDICES SECTORIELS SUR L'ANNEE 2012

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

DES ÉCHANGES ANÉMIQUES Se limitant à 42,2 Mrd MAD, le flux transactionnel global, au titre de l’exercice 2012, ressort en dégradation de près de 18% par rapport au volume total traité en 2011. Dans cette lignée, la part du lion revient au marché central qui s’accapare plus de 70% de l’ensemble du négoce.

Par compartiment, le volume du marché officiel ne dépasse guère 29,73 Mrd MAD et s’affiche, par conséquent, en affaissement de 15,5% par rapport au flux d’affaires de l’année 2011. Dans ce registre, les valeurs ATTIJARIWAFA BANK, IAM, CGI, BCP et ADDOHA raflent plus de 52% des échanges. A noter que, ces cinq titres captent des volumes respectifs de 4,8 Mrd MAD ; 3,9 Mrd MAD ; 2,5 Mrd MAD ; 2,2 Mrd MAD et 2,1 Mrd MAD.

Le marché de blocs s’est, quant à lui, contracté de près de 22,5% à 12,47 Mrd MAD. Dans ce contexte, près de 75% des transactions ont concerné les trois valeurs bancaires ATTIJARIWAFA BANK, BCP et BMCE BANK. Dans ce sens, la filiale bancaire de la SNI a fait l’objet d’un échange de 11 278 914 titres au cours moyen pondéré de 335,22 MAD pour un volume total de 3,8 Mrd MAD.

Pour leur part, 16 648 483 actions de la banque populaire ont été cédé à un CMP de 200,99 MAD générant un volume d’affaires de 3,3 Mrd MAD. Il est à noter que, cette opération concerne la cession de 10% de la participation de l’Etat dans le capital de la BCP au profit des Banques Populaires Régionales.

Pour ce qui est de la filiale du groupe Finance.Com, 12 369 904 unités ont été vendu au prix moyen de 178,47 MAD soit l’équivalent de 2,2 Mrd MAD. Dans ce registre, on note la vente de 2 300 000 actions BMCE BANK au prix unitaire de 200,00 MAD à la banque française CIC Crédit Mutuel, qui renforce sa participation dans le tour de table de la banque marocaine passant de 24,64% à 25,97% du capital.

1 594,70 1 889,57 1 743,77 2 118,40 1 918,93

5 252,74

1 180,62 1 400,24 2 194,78

1 235,43

8 299,49

581,38 1 756,42

168,91 192,96

1 165,21

15,33 9,45

3 920,09

465,21 29,00

4 165,89

900

3 900

6 900

9 900

Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

EVOLUTION MENSUELLE DES VOLUMES EN 2012

MB MC

Volumes (MMAD)

CMP NBRE TITRES VOLUME (MMAD) Part (%)Marché centralATTIJARIWAFA 331,61 14 542 376 4 822,35 16,2%ITISSALAT AL MAGHRIB 115,14 33 522 363 3 859,64 13,0%CGI 813,13 3 112 274 2 530,70 8,5%BCP 197,80 10 924 713 2 160,90 7,3%ADDOHA 67,80 31 432 391 2 131,17 7,2%Marché de blocsATTIJARIWAFA BANK 335,22 11 278 914 3 780,93 30,3%BCP 200,99 16 648 483 3 346,15 26,8%BMCE BANK 178,47 12 369 904 2 207,71 17,7%

LES VALEURS LES PLUS ACTIVES DE L'ANNEE

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

FAITS SAILLANTS DE L’ANNÉE 2012

CONJONCTURE ECONOMIQUE

Le chômage en hausse de +4,7% sur le troisième trimestre 2012

Selon les statistiques du Haut Commissariat au Plan, la variation du taux de chômage à la fin du troisième trimestre ressort à +4,7%, en comparaison avec la même période en 2011. En effet, la population active s’établirait, au niveau national, à 1.099.00 chômeurs au troisième trimestre 2012 par rapport à 1.049.000 au même trimestre de l’année précédente. Ce qui fait un total de 50.000 chômeurs de plus.

Le maintient des prévisions de croissance à 2,9%

Selon le HCP, les prévisions de croissance économique pour le troisième trimestre sont maintenues à 2,9% contre 2,6% le trimestre précédent. A cet effet, le troisième trimestre sera surtout marqué par une hausse de l’inflation, le maintien de la demande intérieure alors que la demande adressée au Maroc connaîtra un léger repli. Dans ce contexte, le niveau de croissance attendu est le résultat d’une hausse de 4,8% de la valeur ajoutée non agricole. De son côté, la valeur ajoutée du secteur agricole est affectée par le recul de 39% des récoltes des trois principales céréales et de 46% pour les légumineuses. En revanche, l’activité de l’élevage serait favorable malgré le renchérissement des prix des aliments de bétail. Un léger mieux est également attendu dans la pêche : la valeur ajoutée devrait augmenter de 11,3% en glissement trimestriel sous l’effet d’un accroissement des débarquements côtiers. Par ailleurs, le HCP prévoit, durant ce troisième trimestre, le maintien de la demande intérieure soutenant ainsi la croissance. L’organisme table ainsi sur le bon comportement de la consommation finale et un redressement modéré de l’investissement en produits industriels. Les importations de biens d’équipements seraient en hausse de 7% comparativement à l’année précédente alors que l’investissement dans le BTP ralentirait. Et ce sous l’effet d’un repli de 5,2% des ventes de ciment alors que l’encours des crédits à l’immobilier progresserait de 5,9%. Ceci étant, la FBCF serait en hausse de 2,8%.

Fitch conserve l’Investiment Grade du Royaume

L'agence internationale Fitch Ratings a confirmé, en date du mercredi 7 novembre 2012, la notation souveraine du Maroc à BBB- avec une perspective stable. La notation BBB- du Maroc se base sur la forte performance macroéconomique, illustrée notamment par une faible inflation et une croissance amorcée de son Produit intérieur brut (PIB). Dans ce sens, l'agence a mis la lumière sur les récents succès réalisés par le Maroc dans la gestion de sa transition politique, ce qui a amplement démontré la stabilité politique du Royaume. A ce titre, l’agence a maintenu ses notes du risque de défaut émetteur à long terme en devises et en monnaie locale à respectivement BBB- et BBB. Pour ce qui est du risque de défaut à court terme, l’agence de notation a confirmé sa note à F3. Cette appréciation se manifeste à quelques jours de la récente tournée du Roi Mohamed VI, qui a conforté le rapprochement avec les pays du Conseil du Golfe et a apporté un appui émancipé au statut avancé avec ces pays et au financement des projets d’investissement à caractère structurel. Sans oublier, également, les mesures contenues dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2013 (PLF) et qui, pour Fitch Ratings, s’inscrivent dans un sens positif visant la réduction du déficit budgétaire, le renforcement de la compétitivité et par conséquent la résolution du problème des déficits au niveau de la balance des paiements. Par ailleurs, il s’agit de rappeler que le Rating de l’agence Fitch tombe à point nommé à l’heure où le royaume décide de concrétiser sa sortie à l’international à travers une future émission obligataire.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Le déficit commercial s’établit à 164 Mrd MAD

Le déficit commercial national ressort à 164 Mrd MAD, en aggravation de 20 Mrd MAD en octobre. Le trou des échanges commerciaux représente désormais 20% du PIB. Sur les dix premiers mois de l’année en cours, les importations ont totalisé 314 Mrd MAD, en progression de +6,6%. Dans cette lignée, les importations de biens finis d’équipement ressortent en hausse de 6,2% à 3,1 Mrd MAD. Pour leurs parts, les importations de produits énergétiques ont dépassé les 85 Mrd MAD cadrant plus de 56% de cette progression.

Le taux d’intérêt appliqué par les banques ressort à 6,35%

Selon les statistiques de Bank al Maghreb, le taux d’intérêt débiteur moyen appliqué par les banques est passé de 6,13% à 6,35% au troisième trimestre 2012. Cette hausse a concerné les comptes débiteurs et crédits de trésorerie qui ont augmenté de +0,33%. En revanche, le coût moyen des prêts immobiliers régresse à 6%, soit le plus bas niveau enregistré depuis le quatrième trimestre 2009, soit un recul de 0,1%.

La recapitalisation de l’Office Nationale de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE)

L’Etat injectera 3 Mrd MAD au titre de la recapitalisation de l’Office Nationale de l’Electricité et de l’eau potable (ONEE). Ce montant sera inscrit dans le contrat-programme entre l’office et la direction publiques et de la privatisation. Un premier versement de 500 MMAD a été déjà effectué en octobre dernier et le second du même montant est prévu pour ce mois de novembre. Le reste, soit 2Mrd MAD, suivra en 2013. Par ailleurs la TVA sur les importations de charbon par l’ONEE baisserait à 10% au lieu de 20%.

L’Indice des Prix à la Consommation (IPC) augmente de 1,8%

Pour le mois d’octobre dernier, l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) s’est hissé de +1,8% par rapport à la même période de l’année dernière. Dans ce contexte, le transport et l’enseignement ont connu des hausses respectives de +4,8% et de +6,1%. Depuis le début de l’année, l’inflation demeure maitrisée à +1,2%. Un niveau jugé bon et obtenu à coup de subvention des produits pétroliers en particulier.

PIB : La demande intérieure continue de soutenir la croissance

Selon le HCP, la croissance de l'économie marocaine en 2013 serait soutenue, exclusivement, par la demande intérieure dont la contribution au PIB passerait de 3,5 % en 2012 à 6,3 % en 2013. La demande intérieure serait, selon la même source, en hausse de 5,4% en volume contre 3,1% en 2012, due notamment à la consolidation de la consommation des ménages et au dynamisme de l'investissement brut. Par ailleurs, la demande extérieure (exportations nettes de biens et services) afficherait une contribution négative, soit -2 points de croissance au lieu de -1,1 points en 2012. La consommation finale nationale, composée de la consommation des ménages résidents et de la consommation des administrations publiques, s'accroîtrait, par ailleurs, de 4,1% au lieu de 4,7% en 2012, induisant ainsi une baisse de sa contribution de 3,6 points à 3,3 points. Par ailleurs, la consommation des ménages résidents profiterait de l'amélioration des revenus en 2013 pour s'accroître de 4,5% en 2013 au lieu de 2,3%, alors que la consommation des administrations publiques ne progresserait que de 3% au lieu de 12,5% en 2012, en raison d'une éventuelle rationalisation des dépenses de fonctionnement non salariées dictée dans l'objectif de la préservation de l'équilibre budgétaire.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

FMI : Baisse des prévisions de croissance économique mondiale à 3,5%

Après avoir relevé ses prévisions pour le mois d’avril dernier, le Fonds Monétaire International (FMI) vient d’abaisser les prévisions de croissance économique mondiale à 3,5% en 2012, et 3,9% en 2013. Tous les pays sont concernés par cette baisse, à l’exception de l’Allemagne dont la croissance a été créditée de 1% en 2012, au lieu de 0,6% prévu en avril dernier. Par ailleurs, l’Espagne avec sa deuxième année consécutive de récession et la Grèce qui dépend de l’assistance financière internationale sont toujours pointés du doigt.

Réserve Fédérale : Lancement d’un nouveau plan offensif

La réserve fédérale lance un nouveau plan offensif pour soutenir l’économie américaine. En effet, la banque centrale américaine s’engage à racheter 40 milliards de dollars par mois de dette immobilière, sans limite dans le temps. La Fed a ainsi relevé sa prévision de croissance pour 2013 aux Etats-Unis. Et pour cause, la médiocrité de la croissance américaine et l’insuffisance des créations d’emplois inquiètent. Ce plan vient s’ajouter aux deux premiers lancés en 2008 puis en 2010 qui ont porté au total sur 2 300 milliards de dollars d’obligations du trésor. Au total, la banque centrale américaine va être acheteur de 85 milliards de dollars d’obligations à long terme du trésor d’ici la fin de l’année. Par ailleurs, comme prévu, la Fed repousse jusqu’à la mi-2015, au lieu de 2014, la date pour laquelle elle avait promis de maintenir des taux directeurs pratiquement nuls dans l’espoir de relancer un crédit à la consommation, toujours bridé. Néanmoins, la Fed reste optimiste pour 2013 : elle a revu à la hausse sa prévision de croissance économique pour les Etats-Unis de 2,5% à 3% contre 2,2% à 2,8% annoncée en juin dernier. Elle a, également, annoncé avoir abaissé sa prévision de croissance pour 2012.

Projet de loi de Finances 2013 : 4,5% de croissance et un déficit ramené à 4,8%

Le projet de loi de Finances 2013 a été présenté au Conseil des ministres présidé par le Roi, jeudi dernier. La réunion a en effet permis de connaître les grandes hypothèses de croissance et de déficit dont devrait tenir compte le gouvernement Benkirane. A cet effet, le projet se fixe comme objectif l’atteinte d’un taux de croissance de 4,5% en 2013. Du côté du déficit, le gouvernement envisage de le ramener à 4,8% du PIB de la même année. Cet objectif s’inscrit dans une approche gouvernementale visant à le ramener à 3% à l’horizon 2016. Concernant les échanges commerciaux, le projet de budget 2013 compte maintenir les avoirs extérieurs à 4 mois d’importations, avec la limitation des importations au niveau des investissements publics, en adoptant la logique de la préférence nationale. Sur le registre social, le ministre a annoncé les mesures visant à faciliter l’accès aux services de santé de base et au logement, au renforcement des mécanismes de solidarité et à l’amélioration des conditions de vie de la population, notamment en milieu rural. Une fois de plus, pas de répit pour la caisse de compensation, le gouvernement a à cet effet réservé plus de 46 MMDH pour soutenir les produits de premières nécessité, ce qui constitue une grande part du budget, avec un renforcement notable du rythme d’investissement public, avec plus de 92 MMAD de budget. Les dépenses de la dette publique ont quant à elles été fixées à 42,7 MMAD. Par ailleurs, le Budget 2012 a maintenu la hausse des frais d’immatriculation, fixant leur montant à 2 500 MAD pour les véhicules inférieurs à 8 CV, de 4 500 MAD pour les 8-10 CV, de 10 000 MAD pour les 11-14 CV et de 20 000 MAD pour les cylindrés supérieurs ou égales à 15 CV. Sur un tout autre registre, la loi a instauré fonds de contribution pour l’appui à la cohésion sociale, poussant ainsi les sociétés à mettre la main à la poche pour assurer son alimentation. Autre point essentiel de cette loi demeure l’exonération de la taxe spéciale sur le ciment pour toutes les conventions conclues avec l’état. Avec un taux de contribution de 1,5% pour les entreprises réalisant un bénéfice net compris en 50 et 100 MDH et plus. Pour ce qui est de la création d’emplois dans l’administration, on pourrait compter cette année sur la création de 26 204 postes budgétaires, accaparés par le ministère de l’intérieur avec 8 880 emplois, suivi du ministère de l’éducation nationale avec 7 200 emplois, de l’administration de la défense nationale avec 3 280 emplois et du ministère de la santé avec 2 000 emplois. Les moins lotis restent le ministère de la santé avec 10 postes, le ministère chargé des Relations avec le Parlement avec 5 postes et puis le ministère des Affaires générales avec 4 postes seulement.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

S&P : Confirmation de la note souveraine et rabaissement des perspectives à négatives

S&P annonce le maintient pour le Maroc de la notation Investment Grade tout en rabaissant ses perspectives de stables à négatives. En effet, l’amenuisement des déficits budgétaires et courants ayant atteint des niveaux inquiétants, a accentué la volonté de l’agence d’analyser de près la viabilité du plan de réforme de la caisse de compensation. En revanche, l’agence de notation demeure rassurée quant à la ligne de protection octroyée par le FMI et qui témoigne de la volonté du royaume de réduction de son déficit. De même, le bon démarrage de l’usine de Renault Tanger ainsi que les bonnes perspectives de l’OCP ont fait ressortir une possibilité de baisse du déficit courant.

Le déficit budgétaire : Creusement de 2 points chaque mois

Après avoir dépassé le seuil des 100 Mrd MAD, au terme du premier semestre de l’année en cours, le déficit commercial aurait atteint les 144 Mrd MAD, trois mois après, pour représenter 18% du PIB. Autrement dit, le solde commercial s’aggrave de presque 2 points de pourcentage par mois, chose qui pourrait impacter négativement l'offre exportable locale et avoir des effets sinistres sur la balance des paiements. A l'origine de ce déficit structurel on trouve la facture énergétique couplée avec la perte chronique de la compétitivité du pays. Dans ce contexte, le taux de couverture est ramené à 48,2%, au moment où les réserves de changes ne couvrent plus que 4 mois d'importations.

Standard & Poor’s maintient la note du secteur bancaire tout en manifestant son inquiétude pour ce dernier

S&P vient de dévoiler dans un communiqué paru en date du 18 octobre 2012, ses différentes appréciations sur le secteur bancaire et industriel marocains. A ce titre, elle maintient la note du secteur bancaire à BB-/Négative/A-3 en devise et en locale à BBB / Negative /A-2, au moment où le risque de l’économie a été révisé de 8 à 7. Pour ce qui est du risque industriel, ce dernier a été relevé de 5 à 6.

Finances publiques : Nouvelle stratégie de gestion des participations de l’Etat dans les entreprises

L’Etat marocain envisage de se doter d’une nouvelle stratégie de gestion active de ses participations dans les entreprises. Basée sur des objectifs clairement définis en termes de positionnement stratégique des Etablissements et des Entreprises Publiques (EEP), cette stratégie tiendra compte des efforts de libéralisation de l’économie nationale et de renforcement de son ouverture et des performances économiques, financières et opérationnelles, à travers l’amélioration du rendement de leurs fonds propres, de la maîtrise des risques et de l’amélioration de leur mode de gouvernance. De ce fait, cette politique viendra s’ajouter aux mesures de libéralisation progressive de l’économie nationale préalablement entamées, d’assainissement et de restructuration de certains EEP.

Commerce extérieur : Le déficit dépasse le seuil de 15% du PIB

Pour le mois d’août 2012, les exportations en « énergie et lubrifiants » ont quasiment doublé par rapport au même mois de 2011 passant de 3,1 Mrd MAD à 6,3 Mrd MAD. Cette performance s’explique surtout par l’amélioration des huiles de pétrole et lubrifiants qui affichent 3,8 Mrd MAD contre 2,5 Mrd MAD un an auparavant, soit une augmentation de 53,4%. Et pourtant, le déficit commercial –désormais structurel- dépasse la barre de 15% du PIB en août après avoir frôlé les 14% en juillet. Pour sa part, le taux de couverture se hisse à 48,3%, accentuant encore la pression sur les réserves en devises. De leur côté, les importations en produits énergétiques ont enregistré une hausse de 7,6% à 64,7 Mrd MAD. Une hausse particulièrement soutenue par l’augmentation des volumes et de la valeur du gas oil et fuels oils, du pétrole brut et de gaz de pétrole. Par ailleurs, les produits alimentaires affichent une hausse de 2,5% à l’import. Le gouvernement, estimant disposer de stock a limité l’importation du blé. En revanche, les autres produits alimentaires connaissent globalement une forte augmentation, notamment l’orge (1,3 Mrd MAD contre 467 MMAD en 2011).

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Balance des paiements : Baisse de -1,8% des MRE

A fin août 2012, les recettes des Marocains résidents à l’étranger (MRE) ont baissé de 1,8%. S’établissant à 38,07 Mrd MAD contre plus de 38,77 Mrd MAD durant la même période un an auparavant. Par contre, les transferts d’argent ont tout de même augmenté de 17,21% par rapport au mois précédent. En effet, en juillet 2012, l’Office des changes faisait état d’un volume des transferts de 32,48 Mrd MAD. Par ailleurs, les recettes de voyages ont également baissé de 5% en glissement annuel, passant de 40,44 Mrd MAD en 2011 à 38,40 Mrd MAD au cours du dernier mois. À contrario, les dépenses de voyages sauvent la mise en s’établissant à 7,70 Mrd MAD à fin août, contre de 7,27 Mrd MAD une année auparavant, ce qui représente une hausse de 5,9%, indique la même source. Pour leur part, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers se sont établies à plus de 18,37 Mrd MAD contre plus de 17,76 Mrd MAD, en glissement annuel, en progression de 3,4%, tandis que les dépenses desdits investissements ont affiché une progression de 7,1% (plus de 6,42 Mrd MAD contre plus de 5,99 Mrd MAD).

Avoirs extérieurs : Un repli de 17,04% depuis le début de l’année

Selon les chiffres préliminaires de l’office des changes, à fin juillet 2012, les avoirs extérieurs nets –AEN- se replient de 17,4% depuis le début de l’année se situant à 139,1 Mrd MAD. Rappelons que le Maroc s’est déjà engagé, lors de l’octroie de la ligne de précaution et de liquidité, à maintenir au minimum, ses AEN à 4 mois d’importation. Alors, à 139 Mrd MAD, nos avoirs en devises frôlent le point mort. La question désormais est de savoir comment le royaume pourrait gérer cette situation, dans la mesure où même les postes qui contrebalançaient auparavant l’aggravation du déficit de la balance des biens tournent au ralenti. Il s’agit des recettes MRE et voyages qui s’effritent pour la première fois sur les cinq dernières années. En effet et sur les sept premiers mois, elles ont baissé respectivement de 2,5% et 6,9%, soit (3,1 Mrd MAD en devises) et la situation ne pourrait pas se redresser sur le court terme vue la crise que connaît nos partenaires européens. A cet effet, le seul et unique poste reste « les investissements et prêts privés étrangers » qui devrait s’améliorer au moins suite au règlement des 6 Mrd MAD de la participation de DANONE dans Centrale laitière ou encore via l’émission à l’international de 1 milliard de dollar.

Système financier : Un nouveau projet de loi bancaire verra le jour

Le renforcement de la stabilité du système financier fait partie des principales nouveautés du projet de la loi bancaire. Si la solidité et la supervision du secteur financier figurent parmi les 5 conditions d’admissibilité du Maroc à la LPL (Ligne de précaution et de liquidité) qui lui a été octroyée en août par le FMI, il reste néanmoins des progrès à accomplir. Le projet de loi prévoit ainsi la création d’un nouveau comité dénommé « Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques » qui remplacera l’actuel « comité de coordination des organes de supervision du secteur financier ». Le comité sera composé des experts de la Banque Centrale, de l’autorité chargée du contrôle des entreprises d’assurances et de réassurances (DAPS) et de l’autorité chargée du contrôle des marchés de capitaux (CDVM). Il aura à sa tête le gouverneur de Bank Al Maghrib. Le secrétariat du Comité serait assuré par la Banque Centrale. Concrètement, le comité aura pour objectif la coordination des actions de ses membres en matière de supervision des établissements soumis à leur contrôle et en complément la surveillance des conglomérats financiers ainsi que la réglementation commune qui leur est applicable. Mis à part les missions de contrôle, ce Comité aura pour rôle de prévenir contre l’avènement des risques systémiques et d’en atténuer les effets dans le cas de leur survenance. Et cela passera, essentiellement, par l’analyse de la situation du secteur financier et de l’évaluation desdits risques.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Liquidité : Le déficit des trésoreries bancaires dépasse 60 Mrd MAD

Le déficit des trésoreries bancaires a dépassé la barre des 60 Mrd MAD, à fin juin. Dans ce contexte, le total des prêts accordés est en recul de 0,3% par rapport à fin 2011. Les comptes débiteurs et crédits de trésorerie et les prêts à l’équipement affichent, quant à eux, des baisses respectives de -5% et -1,7% par rapport à fin 2011. En effet, les banques se prêtent moins d’argent entre elles, que par le passé. En plus, les dettes envers les banques ont baissé de 6,6% à 23 Mrd MAD. A contrario, ces dernières ont fortement sollicité les établissements de crédits étrangers. En effet, l’encours des dettes envers les banques étrangères a doublé en un an pour atteindre les 16,5 Mrd MAD.

Bank Al Maghrib : Hausse de 21,6 Mrd MAD des encours des crédits

Selon les indicateurs clés des statistiques monétaires du mois de juillet 2012, publiés par Bank Al-Maghrib, l’encours des crédits bancaires ont atteint, à fin juillet dernier, un montant de 708,5 Mrd MAD, soit une hausse de 49,4 Mrd MAD en glissement annuel et une augmentation de 21,6 Mrd MAD year to date. En effet, les crédits à la consommation ont connu beaucoup de succès dans les périodes d’été, puisqu’ils ont enregistré une hausse de 41,2 Mrd MAD se bonifiant ainsi de 22,4% comparés aux résultats de juillet 2011. Pour leur part, les crédits immobiliers enregistrent également un bond de 7,9% entre le mois de juillet 2012 et celui de 2011. Ils ont, par ailleurs, atteint, à fin juillet 2012, un montant de 216,9 Mrd MAD, en hausse de 15,8 Mrd MAD sur une année. En gros, la ventilation du crédit bancaire par secteur institutionnel fait ressortir, selon Bank Al-Maghrib, une accélération du rythme d’évolution des crédits destinés aux ménages qui passent de 1,6 à 8%, ainsi que celui des concours alloués au secteur public qui ont affiché un taux en progression de 17,2%.

Commerce extérieur : Aggravation du déficit commercial

Le déficit commercial s’est hissé à 100 Mrd MAD au titre du premier semestre 2012, pour atteindre plus de 15 Mrd MAD en juin. Un niveau supérieur de 6,5 Mrd MAD en volume et 7% de plus en pourcentage par rapport à l’année précédente. Plusieurs raisons affectent la balance commerciale, parmi elles figure la flambée des cours des produits énergétiques dont le Maroc demeure fortement dépendant. Ajouter à cela, le recours important aux achats des céréales à l’étranger en raison des récoltes céréalières trop moyennes. L’explication de ce déficit provient également de la perte de compétitivité extérieure du pays, matérialisée par la progression des importations par rapport aux exportations.

Céréales : Hausse des prix

Le conseil international des céréales fait état dans son rapport, publié le 2 juillet 2012, de la hausse des prix du blé et du maïs sur les marchés agricoles mondiaux. En effet, ces derniers ont pris prés 16% en 15 jours. Cette situation revient à la dégradation de l’état des cultures engendrée par la sécheresse que connaissent les Etats-Unis et le bassin de la Mer Noire. L’objectif de cette étude est de livrer une orientation des marchés céréaliers mondiaux tout en mettant l’accent sur les prévisions 2012-2013. Pour les céréales, les projections de récoltes sont estimées à 1 868 Millions de tonnes, en hausse de 1,4% sur l’année dernière, et ce en raison de l’accroissement des semis et des rendements moyens. La consommation mondiale de céréales devrait dépasser la production en 2012/13 avec une progression de 1,8% sur cette période. Pour leurs parts, les prévisions de production de riz misent sur une hausse de la production de 467 millions de tonnes par rapport à la période précédente, marquée par un niveau record de production atteignant les 462 millions. En revanche, et selon l’étude, les perspectives de production mondiale de Soja restent mitigées, en raison de leur lien avec les récoltes Sud-Américaines qui ne seront renversées qu’en 2013. De ce fait, on prévoit un redressement de 12% à 266 millions de tonnes, correspondant au record de la période précédente.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Facture pétrolière : Hausse de 13% au cours des cinq premiers mois de l’année

La facture pétrolière nationale a connue une hausse de 13% au cours des cinq premiers mois de cette année, soit prés de 13,5 Mrd MAD. Cette hausse découle principalement de l’accroissement des prix à l’international. En effet, le prix moyen de la tonne importée s’est établi à 6 988 MAD contre 6 163 MAD à fin mai 2011. Les prix risquent d’augmenter de 20% si cette hausse des prix perdure. Dans la même lignée, la facture d’approvisionnement en pétrole brut et fuel a suivi la même tendance haussière. Le prix moyen de la tonne importée a augmenté de plus de 16%. Il en est de même pour les autres produits énergétiques importés, tels que les houilles, les cokes, les combustibles solides ainsi que les huiles de pétroles et lubrifiants, dont le prix a connu une hausse de 18%. Cette situation vient pour entraver le bon équilibre du budget de l’état, à travers sa caisse de compensation, dont prés de 80% a déjà été épuisé.

Zone Euro : La crise perdure

Les agences de notation restent pessimistes quant à la santé de la zone Euro. En effet, l’agence Moody’s vient d’abaisser de stable à négatif la perspective sur les notes AAA de la dette publique de l’Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg. Et pour cause, l’incertitude sur l’issue de la crise de la dette en zone euro et surtout sa contagion à d’autres pays. L’agence envisage également d’évaluer, d’ici la fin du troisième trimestre, les retombées de ces révisions sur les notes AAA de la France et de l’Autriche, dont la perspective a déjà été abaissée en Février. Pour les observateurs, les mesures validées à Bruxelles demeurent sans effets dans l’immédiat.

La croissance économique en baisse de 7,14% au deuxième trimestre

Selon les dernières statistiques du HCP, la croissance économique a légèrement fléchi au second trimestre 2012 par rapport au trimestre précédent et devrait en revanche, enregistrer une petite montée au troisième trimestre. En effet, s’établissant à 2,6%, au lieu de 2,8% au premier trimestre, la PIB devrait augmenter de 2,9%. Cette variation provient de la baisse de la valeur ajoutée agricole de 9,8%, par rapport à 8,3% le trimestre précédent. Ceci s’explique notamment par la baisse enregistrée par les trois principales céréales (blé, blé tendre et orge) de 39,3% par rapport l’année 2011.

Obtention par le FMI d’une nouvelle ligne de crédit pour le Maroc

La Maroc vient d’obtenir une Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL) du FMI, d’un montant de 6,2 Mrd de dollars. Selon le FMI, le gouvernement aurait l’intention d’utiliser cette ligne de crédit qu’en cas de besoins relatifs à sa balance des paiements courants, en raison de la détérioration du climat extérieur. Pour rappel, ce programme s’étend sur 2 ans et relève d’une facilité offerte depuis 2011 par le Fonds à destination des pays dits solides, mais exposés à des facteurs de vulnérabilité.

Rapport annuel de BAM : Nécessité d’un rééquilibrage de la balance commerciale

Suite à la présentation du rapport annuel de Bank Al Maghrib devant le souverain, le gouverneur de la Banque Centrale souligne l’urgence de l’Etat de prendre la situation en main. En effet, il s’agit pour le royaume de parvenir à un ajustement de sa politique macroéconomique pour espérer continuer à assurer une croissance saine et durable sur le long terme, ainsi que de pouvoir absorber avec succès les risques présents et futurs. De ce fait, il s’agirait de répondre aux deux problématiques liées à la situation des finances publiques et au déséquilibre de la balance commerciale. Le rapport de Bank Al Maghrib fait également état du repli du besoin de financement de l’économie nationale, qui s’est établi à 64,6 Mrd MAD en 2011, contre 34,3 Mrd MAD en 2010. Selon le gouverneur de la Banque Centrale, cette situation serait due à l’aggravation du déficit de l’administration centrale qui est passé de 34,1 Mrd MAD en 2010 à 59,8 Mrd MAD en 2011.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Le CMC prévoit un taux de croissance de l’économie nationale en 2013 de 4,1%

Le Centre Marocain de Conjoncture prévoit un taux de croissance de l’économie nationale en 2013 de 4,1%. Pour rappel, l’organisme s’appuie pour élaborer ses prévisions sur les perspectives de la conjoncture internationale et sur l’hypothèse d’un retour à des conditions climatiques plus favorables. En effet, sur le plan international, on s’attend à un redressement à un rythme long, en particulier pour les principaux partenaires du Maroc dans la zone euro, ce qui aura des incidences au niveau national. Au niveau interne, le CMC ne s’attend pas à des changements importants dans les conditions de l’offre. La production agricole pourrait s’améliorer en termes de pluviométrie. Quant aux performances des activités industrielles, elles dépendraient du taux d’utilisation des capacités, des prix de l’énergie et de matières premières, les coûts du travail et la productivité. A ce niveau le CMC s’attend à une hausse sensible des coûts des facteurs de production en raison de l’augmentation des prix intérieurs de produits pétroliers ainsi que le renchérissement des matières premières importées.

Balance commerciale : le déficit commercial représente 13,7% du PIB

Le déficit commercial poursuit son aggravation pour atteindre plus de 113 MMAD sur les 7 premiers mois de l’année, pour représenter 13,7% du PIB. A ce rythme le déficit commercial devrait s’aggraver de 2 points de pourcentage chaque mois. Cette situation trouve son origine, principalement, dans la flambée des cours des produits énergétiques dont le Maroc est fortement dépendant, ainsi qu’au faible recours aux achats de céréales à l’étranger en raison des récoltes jugées médiocres pour cette année.

Les statistiques de la Trésorerie Générale : Multiplication du déficit du Trésor par 5 sur un an

Selon les dernières statistiques de la Trésorerie Générale du Royaume, le déficit du Trésor aurait été multiplié par 5 sur un an. En effet, à fin juillet, il s’est aggravé à 23,6 Mrd MAD. Dans ce sens, les prévisions de la loi de Finances tableraient sur un déficit qui dépasserait les 75 Mrd MAD à fin 2012, sans prise en compte des arriérés de paiement. La hausse des prix des carburants supposée atténuer la charge de compensation, n’aurait pas réussi à freiner l’érosion budgétaire. Les dépenses de personnel, ont progressé de 13,4% à 55,9 Mrd MAD, en raison de l’impact des recrutements et promotions opérés. La tendance est inverse au niveau des recettes, qui ont quasiment stagné à 0,9%. Selon M. Adil Douiri, le président de l’Alliance des économistes Istiqlaliens, le pays risquerait d’aller vers un accident macroéconomique majeur.

Le stock de blé tendre atteint les 17,5 quintaux à fin août 2012

Selon le ministère de l’agriculture, le stock de blé tendre à fin août 2012 serait de 17,5 millions de quintaux, soit l’équivalent de 4 mois d’écrasement des minoteries. Ce niveau qui intègre également le stock de sécurité qui est de l’ordre de 2 à 3 mois des besoins des meuniers. L’Office National Interprofessionnel des Céréales et Légumineuses (ONICL) affirme que la collecte du blé tendre issu de la production nationale a porté jusqu’à la fin de la première décade du mois d’août sur 13,9 millions de quintaux, ce qui dépasse les prévisions initiales. Dans ce sens, le gouvernement a décidé de retarder l’ouverture des importations.

L’Etat envisage une économie de 10 Mrd MAD sur ses dépenses

Le gouvernement de Benkirane prévoit plus de 10 Mrd MAD d’économies sur les dépenses de l’Etat pour fixer le déficit à 5% du PIB cette année. L’objectif est de pouvoir le ramener à 3% du PIB en 2016. Selon le gouverneur de Bank Al Maghrib, la réduction de moitié de ce déficit sur les quatre prochaines années nécessitera des efforts sur la partie dépenses courantes en pourcentage du PIB, dans la mesure où les ratios des recettes ne peuvent être augmentés de manière significative sans préjudice pour l’économie nationale.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Casa Finance City : Le projet se concrétise

Le projet de création du centre financier de Casablanca se concrétise. Pas moins de quatre nouveaux statuts viennent d’être accordés. Selon le DG du Moroccan Financial Board, pilote de Casablanca Finance City, la commission CFC qui a tenu sa seconde réunion annuelle a attribué le label à une troisième société financière, Invest AD, une émanation d’un fonds souverain d’Abu Dhabi. Le cabinet d’avocats francophones Duhamel Blimbaum et Boston Consulting Group font également partie des entités labellisées. La quatrième entreprise qui devrait bénéficier du statut au titre des sièges régionaux de la multinationale est le groupe de pneumatique allemand Continental AG. Parallèlement à la délivrance des statuts, le management de MFB a paraphé son second partenariat de coopération et le premier avec une place financière européenne, celle de Luxembourg, vendredi 13 avril 2012. En effet, MFB entend profiter de l’expérience de Luxembourg For Finance (LFF), l’agence de promotion de la place luxembourgeoise pour se hisser aux meilleurs standards internationaux en matière de services financiers.

IDE : Hausse des investissements en Afrique

La hausse spectaculaire des investissements directs étrangers ces dix dernières années, grâce à une plus grande confiance dans les économies africaines. Selon une étude du cabinet de conseil Ernst & Young, le nombre de projets est passé de 339 projets en 2003 à 857 en 2011, suite à l’accroissement de l’optimisme et de la confiance des investisseurs internationaux. Les principaux investisseurs en Afrique ont été la banque portugaise Banco BPI, la banque panafricaine Ecobank, la banque française BNP Paribas, le conglomérat indien Tata Group, le géant informatique américain IBM, le groupe agroalimentaire suisse Nestlé et le brasseur britannique d’origine sud-africaine SABMiller, selon l’étude. Le cabinet reste enthousiaste et très positif sur l’Afrique mais sans perdre en réalisme. Le responsable régional du même cabinet constate que les Africains sont de plus en plus riches, avec un pouvoir d’achat totalisant près de 1 000 milliards de dollars. L’Afrique du Sud, la plus puissante économie du continent, est apparue comme la plus grande destination pour les investissements directs étrangers, avec 827 nouveaux projets entre 2003 et 2011, suivie par l’Égypte, le Maroc et l’Algérie. Par ailleurs, la région doit rattraper beaucoup de retard, en vue d’attirer autant de projets d’investissements que l’Inde ou la Chine.

HCP : Amélioration attendue de la demande mondiale adressée au Maroc

Selon le HCP, la demande mondiale adressée au Maroc devrait s’améliorer respectivement de +0,7% et +1,1%, selon une tendance trimestrielle, aux premier et au deuxième trimestre 2012 et ce en lien avec la reprise prévue du commerce mondial des biens. Ce redressement progressif de la demande annoncerait une tendance haussière, en rompant avec une baisse de -1,1% observée au quatrième trimestre 2011. A cette période, la demande avait été pénalisée par la détérioration du climat conjoncturel de la zone euro et la contraction de -0,4% du commerce mondial. Par ailleurs, les ventes à l’étranger de biens en valeur, hors effets saisonniers, profitant de l’évolution positive de la demande extérieure, auraient progressé, au 1er trimestre 2012, de 5,1% en variation trimestrielle, tirées par les ventes des biens d’équipement et des biens de consommation. De leur côté, les importations auraient augmenté de +5,3% par rapport au 4ème trimestre 2011, sous l’effet notamment de la hausse des achats de produits énergétiques, des biens de consommation et des produits semi-finis.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

BANQUES

Produits islamiques : le cadre réglementaire demeure très attendu

Hormis Dar Assafaa, filiale du groupe ATTIJARIWAFA BANK, qui propose une alternative islamique aux produits classiques de la banque, l’offre bancaire de ce type de produits reste limitée. Ce flop demeure imputable à l’absence de cadre réglementaire dédié à la banque islamique. En effet, les banques attendent l’application de la nouvelle loi bancaire pour redéployer au mieux cette activité. Pour rappel, cette loi ouvrira la voie à l’implantation de banques et d’institutions financières islamiques.

Industrie : L’accès au crédit reste difficile

L’accès au crédit bancaire pour les industriels marocains reste toujours difficile. En témoigne la dernière enquête de la Banque Centrale, qui fait ressortir un solde d’opinion pour l’accès au financement bancaire négatif à 24% pour le second trimestre. En effet, les industriels de l’ensemble des branches estiment que le coût du crédit est élevé et en augmentation au cours des trois derniers mois en particulier celui de la chimie/parachimie. De ce fait et pour financer leurs dépenses d’investissement, les industriels ont recours à l’autofinancement.

BCP : La participation de la CIMR dans la BCP passe de 5% à près de 4,79%

Suite à la dernière augmentation de capital de la BCP, les participations de la CIMR ont été diluées. Par cette opération, la caisse est passée en dessous du seuil de participation de 5% dans le capital de la banque, elle détient plus de 4,79% des actions de la BCP. Cependant, la CIMR envisage de poursuivre ses achats sur la valeur BCP dans les douze mois qui suivent ce franchissement de seuil.

BMCE : L’augmentation de capital par l’émission de 7,5 millions d’actions nouvelles

Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières a validé l’augmentation de capital de la BMCE. Sont concernés par cette opération, les actionnaires de référence de la banque qui sont la RMA Watanya, la Banque Fédérative du Crédit Mutuel, la CDG, le groupe Financecom, la Mamda-MCMA, la CIMR et Bes Vita. Par cette augmentation de capital, la BMCE émettra 7,5 millions d’actions nouvelles d’une valeur nominale de 10 MAD assortie d’une prime d’émission de 190 MAD. Dans ce sens, le capital social de la banque passera de prés de 1.72 Mrd MAD à plus de 1.79 Mrd MAD et induira une modification des statuts. Cette levée de fonds aura pour but de renforcer les fonds propres de la BMCE, d’accompagner sa stratégie de croissance organique et externe et de consolider la participation des actionnaires de référence du groupe.

BMCI : Emission d’un emprunt obligataire subordonné de 750 MMAD

La BMCI vient de lancer un emprunt obligataire d'une valeur nominale de 100 000 MAD et d'une maturité de 10 ans. En effet, portant sur un montant global de 750 MMAD, cette levée de fonds s'étalera sur une période allant du 7 au 13 novembre 2012 inclus et servira à renforcer les fonds propres de la banque afin d'accompagner le développement de son activité. Pour la souscription à cet emprunt, la banque envisage de solliciter les investisseurs qualifiés de droit marocain (OPCVM, compagnies financières, établissements de crédit, entreprises d’assurances et de réassurance, CDG et organismes de pension et de retraite).

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Prêts bancaires : Ralentissement du niveau de croissance à 6%

Selon l’institut d’émission, le rythme de croissance des prêts bancaires poursuit son ralentissement. Leur évolution ne dépasse pas les 6% pour un montant total de 705 Mrd MAD à fin août. Cependant, cette variation cache des évolutions mitigées. En effet, au moment où le crédit d’équipement accuse une régression de -2% en un an, avec un encours de 135 Mrd MAD, les prêts immobiliers, de trésorerie et à la consommation arrivent à maintenir un niveau de progression convenable. De ce fait, les crédits immobiliers affichent une amélioration de +7,4% pour se fixer à 218 Mrd MAD. Les crédits à la consommation, pour leur part, s’adjugent un gain de +16,5% pour se chiffrer à 39 Mrd MAD. Ceci est dû à la multiplication des besoins des ménages pendant le mois de Ramadan. Côté impayés, l’encours des créances en souffrance s’apprécie de 7,8% pour se fixer à plus de 35 Mrd MAD.

Le secteur bancaire marocain sous les loupes de S&P

Le gouverneur de BAM, Mr JOUAHRI a manifesté sa déception quant au maintient de la notation du secteur bancaire national par l’agence Standard & Poor‘s. Cette dernière qui, pour rappel, a maintenu le Banking Industry Risk Assessement (BICRA) pour le secteur bancaire marocain à 7. Une notation qui serait justifiée par le besoin important de liquidité survenu suite à l’augmentation des prêts des banques qui ne serait pas proportionnelle à l’augmentation de la base des dépôts.

BCP: Entrée de BPCE dans le capital

Le Groupe français Banque Populaire et Caisse d’Epargne (BPCE) et le Groupe marocain Banque Populaire (GBP) sont convenus de mettre en place un partenariat industriel, commercial et capitalistique. Ce partenariat porte prioritairement sur (1) la coopération sur le marché des migrants, notamment par la mise en place de produits et services financiers à destination des marocains résidant en France, (2) la coopération sur le lancement de produits et services bancaires à destination des clients réalisant des opérations de banque commerciale entre la France et le Maroc, (3) la coopération sur les activités de banque privée et de gestion de patrimoine, (4) l’établissement des relations d’affaires entre Natixis et le réseau des Banques Populaires marocaines aux bénéfices des entreprises marocaines, (5) la mutualisation de plateformes techniques et (6) la collaboration en matière de croissance à l’international. Pour sceller ce partenariat, les instances de gouvernance de la Banque Centrale Populaire (BCP) et du Groupe BPCE ont approuvé la prise de participation de BPCE Maroc, filiale de BPCE International et Outre-Mer, au capital de la BCP à hauteur de 5%. Cette prise de participation s’effectuera via une augmentation de capital réservée au Groupe BPCE, sur la base d’une valorisation de 201 MAD par action, correspondant aux deux dernières opérations réalisées sur le capital de la Banque Centrale Populaire. A l’issue de cette prise de participation, un siège au sein du Conseil d’administration de la BCP sera attribué au Groupe BPCE.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Deutsche Bank Research salue la bonne gestion macroéconomique du Maroc durant la crise financière et le printemps

Dans sa dernière note sur le Maroc parue durant le mois d’avril 2012, le bureau de recherche de Deutsche Bank -DBR- a affirmé que le pays a fait preuve d’une gestion macroéconomique saine tout au long de la crise financière mondiale et le printemps arabe, mettant en relief ses principaux points forts à savoir le degré élevé de sa stabilité macroéconomique, la faible volatilité de sa croissance économique et son taux d'inflation globalement stable. La note de DBR a également salué la bonne santé des finances extérieures du pays, puisque sa dette extérieure se situe à des niveaux confortables d’environs 30% du PIB, généralement de nature concessionnelle. De même, la poursuite des réformes structurelles ainsi que la diversification économique dont a fait preuve le pays durant ces dernières années lui ont permis de renforcer sa croissance dans les secteurs manufacturier (nouvelle usine de Renault) et des services (Port Tanger Med). Toutefois, compte tenu de non flexibilité de son taux de change, la compétitivité du Maroc s'érode lentement comparativement à des pays tels que la Turquie ou la Roumanie. La note signale également un creusement considérable du déficit du compte courant en raison de la charge des importations de produits énergétiques, devant ainsi le situer autour de 5% du PIB en 2012 après 6,5% en 2011. De même, la hausse des dépenses sociales incluant salaires et subvenions ont fortement creusé le déficit budgétaire qui s’est situé à 7% du PIB en 2011. Bien que le gouvernement se soit engagé à le réduire à 5% du PIB en 2012, l'encours de la dette publique devrait continuer à augmenter pour atteindre 55% du PIB. Enfin, DBR a constaté la forte dépendance de l’économie marocaine de l'agriculture et des échanges commerciaux avec l'UE. En effet, avec une VA agricole ne dépassant pas les 14% du PIB pour plus de 40% des emplois créés, le Maroc reste fortement dépendant des conditions climatiques.

ATTIJARIWAFA BANK : Succès de l’augmentation de capital réservée aux collaborateurs

Les salariés d’Attijariwafa Bank ont contribué à hauteur de 95% du montant de l’augmentation qui leur a été réservée. La totalité des actions proposée par la Formule classique (5,8 millions d’actions à 240 MAD unitaire) a été cédée. Plus de 2 millions d’actions à un prix unitaire de 290 MAD ont été attribuées pour la Formule Plus. De ce fait, la participation des collaborateurs d’Attijariwafa Bank est portée à 4,98%. A noter que le groupe bancaire prévoit une autre augmentation de capital de 1 Mrd MAD pour ses salariés à l’étranger.

TÉLÉCOMS

IAM

Vivendi est sollicité pour la vente de ses 53% dans l’opérateur historique

Vivendi a annoncé avoir reçu quatre marques d'intérêt pour la vente de sa participation de 53% dans l'opérateur Maroc Telecom. Le groupe estime à cet effet encaisser 5,5 milliards d'euros, selon Reuters. A priori l'intérêt a été exprimé par quatre opérateurs de télécom internationaux : Qatar Telecom, le saoudien STC, l'émirati Etissalat et le sud-africain MTN, souligne la même source. En revanche, aucune deadline limite officielle n'a été fixée pour les soumissions des offres. En outre, Vivendi aspire céder la filiale marocaine, d'ici la fin du premier trimestre de l'an prochain. Rappelons que désormais la capitalisation boursière de la participation de Vivendi dans Maroc Telecom avoisine les 4,35 milliards d'euros.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Des résultats en hausse pour le 1er trimestre 2012

IAM réalise des résultats en croissance, avec le retour au vert du chiffre d’affaires et des marges, et la hausse de 12,6% de la base clients du groupe, à 29,5 millions. Dans ce sens, les réalisations au Maroc font ressortir (1) un chiffre d’affaires sortant Mobile en hausse de 2,2% avec progression de 40% des usages, (2) la poursuite de la croissance des parcs Mobile (+3,2%), Internet 3G (+70%) et ADSL (+19%) et (3) la Baisse du churn Mobile de 3,9 points, à 18,9%. A l’International, le chiffre d’affaires enregistre une appréciation de +21% et les parcs s’améliorent de +36%. Dans ce sens, l’opérateur a enregistré une nette amélioration de la marge d’exploitation qui progresse de 4,4 points. Les résultats consolidés référent à un chiffre d’affaires en légère hausse de 0,1% à 7,5 Mrd MAD et un résultat opérationnel en hausse de 2,2% à 3,0 Mrd MAD, soit 40,4% de marge. Concernant les perspectives l’année 2012 maintenues, le groupe télécoms s’attend à une marge d’exploitation (EBITA) d’environ 38%, des flux nets de trésorerie opérationnels (CFFO) stables à 11,5 Mrd MAD. Le président de directoire d’IAM précise que ces réalisations sont le fruit d’une stratégie axée sur l’innovation et les investissements dans la qualité de ses services et de ses réseaux.

L'offre pour la 3ème licence camerounaise déposée

Sur les 7 pré-qualifiés de la 1ère phase, Maroc Télécom figure parmi les 4 candidats ayant déposé leurs offres pour l’attribution de la 3ème licence de téléphonie mobile au Cameroun, selon le Comité de pilotage spécialisé du ministère des Postes et Télécommunications. Le Comité de pilotage dispose de 7 jours à compter de lundi dernier pour étudier leurs offres et dresser son rapport. Pour rappel, le marché de la téléphonie mobile au Cameroun est actuellement détenu à parts presque égales par le français Orange et le sud-africain MTN.

L’effet de la baisse des prix

Selon l’observatoire de l’Agence nationale de règlementation des télécommunications (ANRT), le revenu moyen par minute, pour le mobile, a baissé de -25% à 0,97MMAD/HT à fin septembre 2012. L’usage moyen sortant mensuel par client mobile s’est, quant à lui, apprécié de +20% pour atteindre 72min/client/mois. Le nombre d’abonnés à téléphonie mobile s’est apprécié de +2,31% pour s’établir à 38.287.208 abonnés à fin septembre 2012 et de +5,91% par rapport à la même période un an plus tôt. Dans cette lignée, IAM a vu son parc mobile s’apprécier de +3,66% sur un trimestre pour atteindre 18.022 milliers d’abonnés au moment où le parc mobile des opérateurs Médi Telecom et Wana Corporation a progressé de +0,23 et +2,35%. En terme de parts de marché, l’opérateur historique arrive en tête avec 47,07% du parc mobile suivi de Médi Telecom avec 29,93% et puis Wana Corporation avec 23%.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

IMMOBILIER

ADI : le CDVM vise la note d’information relative à l’émission d’obligations remboursables en actions

Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) a annoncé hier avoir visé la note d’information relative à une émission d’obligations remboursables en actions (ORA) par Alliances Développement Immobilier (ADI). La souscription est réservée aux actionnaires actuels et aux détenteurs de droits préférentiels de souscription de la société ADI. A noter que la période de la souscription s'étale du 2 novembre au 19 décembre 2012 inclus.

Habitat : coup de pousse pour la classe moyenne

La classe moyenne se trouve au cœur du Projet de Loi de Finances pour l’année à venir. En effet, le gouvernement a prévu tout un dispositif incitatif visant à stimuler ce segment d’habitat. Dans ce sens, les promoteurs qui s’engagent dans la construction des unités pour cette catégorie de la population pourront bénéficier de 50% d’abattement sur l’IS ou sur l’IR. Les mêmes dispositions ont été prévues pour les personnes physiques s’inscrivant dans cette opération. De ce fait, le produit destiné à la classe moyenne sera vendu à un prix de 6 000 MAD le mètre carré, pour une superficie allant de 100 à 150m².

ADDOHA : Bonnes réalisations financières

L’assemblée générale du groupe Addoha prédit de bonnes réalisations financières semestrielles, avec des créances clients évoluant favorablement au cours du premier semestre 2012. La société envisage par ailleurs de procéder au paiement des jetons de présence (1 million de DH) aux membres du conseil et des dividendes de 1,5 Dh au titre de l’exercice 2011.

PRESTIGIA : Construction d’un Polo Resort à Marrakech

Prestigia se lance dans la conception d’un Polo Resort à Marrakech. S’étendant sur une superficie de 50 ha, le futur Kamelis Marrakech Polo Resort disposera de deux terrains de polo, d’écuries et d’une école de Polo. Il comprendra également une partie résidentielle avec 400 villas réparties autour des terrains de polo. Nécessitant une enveloppe globale d’un Mrd MAD, ce projet constitue la première tranche d’un projet, comprenant à terme, un Golf Resort incluant à la fois une partie résidentielle en villas, un hôtel et un golf de 18 trous. La livraison est prévue de 24 à 36 mois suivant le démarrage des travaux.

Segment social : Un million de logements sociaux

Le segment du logement social connait un dynamisme particulier. Dans ce sens, le nombre de projets en démarrage s’élève à 166 totalisants 124 700 logements mis en chantiers. Quant aux conventions, elles s’élèvent à 574 contrats déposés par 523 promoteurs immobiliers portant sur la construction de 977 850 logements. C’est dire que bientôt la barre de 1 million de logements sociaux prévus sera franchie, au grand bonheur des différents intervenants dans le secteur qui tablent sur de bonnes perspectives en 2012 malgré le contexte économique mondial défavorable. Notons que sur les 574 conventions déposées, 476 sont signées par le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville et le ministère de l’Economie et des Finances permettant la construction de 873 411 logements. Signalons également que 225 projets sont autorisés totalisant 166 644 unités sociales tandis que 349 autres, relatifs à la réalisation de 261 516 logements, ont reçu un avis favorable. De plus, 452 projets ont été déposés pour autorisations au niveau des agences urbaines portant sur 369 892 unités.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

L’année 2012 sera également une année charnière pour ce segment très prisé par la population vu l’accessibilité de son prix. D’ailleurs, la Loi de finances 2012 devra contenir un amendement portant sur l’élargissement des bénéficiaires du Fogarim aux personnes qui perçoivent un salaire équivalent à 2 Smig au lieu de 1,5 Smig auparavant. Autre nouveauté apportée en 2012, la réduction du nombre de logements sociaux réalisés pour les promoteurs voulant bénéficier des exonérations fiscales. Le seuil minimal devra passer de 500 à 200 unités en ville et de 100 à 50 logements dans le milieu rural. Cette mesure contribuera à l’accélération de la construction de ce type d’habitat très demandé par le marché. Quant au relèvement de la taxe sur le ciment, de 5 centimes/kg, (soit 0,15 MAD/kg) imposé aux cimentiers, elle a été maintenue. Elle devra renflouer les caisses du Fonds de solidarité Habitat qui vient de changer d’appellation pour élargir son champ d’action à la Politique de la ville. Il est baptisé Fonds de solidarité Habitat d’intégration urbaine (FSHIU).

Segment moyen standing : Des logements de 100 m2 à 500 000 MAD

Selon le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Politique de la ville, rien n’a été retenu pour 2012 pour la classe moyenne. Toutefois, des discussions sont en cours avec la fédération nationale des promoteurs immobiliers pour se mettre d’accord sur un produit qui répondra aux besoins de cette population. Le ministère a proposé des logements dont le prix variera de 300 000 à 800 000 MAD alors que les membres de la FNPI préfèrent opter pour un produit de 100 m² à 500 000 MAD qui sera prévu dans le cadre de l’offre dédiée au logement social (10 % du programme). Pour y remédier, l’accent a été mis, en 2012, sur l’accompagnement de cette tranche de la population en lui permettant d’accéder à la location « low cost ». En effet, un amendement a été apporté à la Loi de finances 2010 permettant aux institutionnels d’acquérir plusieurs unités sociales dont le prix plafonné à 250 000 MAD et de les destiner à la location durant une durée minimale de 8 ans. Le prix du loyer ne dépassera guère les 1 200 MAD afin d’offrir aux jeunes, aux ménages moyens et aux personnes mobiles de trouver un logement décent à la portée de leur budget, sachant que les prix de la location ont flambé ces dernières années.

ADDOHA : La conquête du Cameroun.

Lancement du chantier de construction du projet de cimenterie du groupe Addoha au Cameroun, le 19 mai dernier, en présence de son PDG, Anas SEFRIOUI en compagnie du ministre camerounais Philémon Yang. Cet investissement de taille, nécessitera prés de 50 millions d’euros en vue de la production de 500 000 tonnes de ciments par an. L’achèvement des travaux est prévu pour décembre prochain, et la nouvelle usine portera le nom des cimentiers d’Afrique « CIMAF ».

AGROALIMENTAIRE

DANONE : Le soutient des filières laitières locales

Avec un investissement de 550 millions d'euros, la prise de contrôle du groupe marocain Centrale Laitière opérée par le groupe français Danone, lui permettra de se renforcer dans un marché émergent. En effet, selon Frank Riboud, le PDG du groupe, cette opération vient pour concrétiser la stratégie d’internationalisation de Danone dans les pays émergents à forte croissance, à l’image du Maroc dont la stabilité et le développement de l’économie vont de paire. Le président a également rappelé les points forts de la filiale de la SNI, en termes de part de marché (60%) et de croissance (8%), en soulignant la volonté de Danone de soutenir le développement des filières laitières locales afin de contribuer aux prérogatives du Plan Maroc Vert.

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UNIMER augmente son capital de 1.400.000 actions

Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilière a visé, en date du 5 novembre 2012, la note d’information relative à l’augmentation de capital de la société UNIMER au titre de l’opération de fusion absorption des Conserveries Nord Africaines (CONSERNOR S.A). L’augmentation de capital porte sur un total de 1.400.000 actions émises avec une parité de 35 actions UNIMER en échange d’une (1) action CONCERNOR existante. Le montant d’opération est évalué à 252 MMAD avec un prix d’émission de 180 MAD. la date d’échange a été fixé au 30 novembre et ce, après l’approbation des Assemblées Générales Extraordinaires respectives d’UNIMER et de CONSERNOR prévues le 21 novembre 2012.

DARI COUSPATE : la société booste sa production

Devant la hausse de sa clientèle de plus en plus exigeante, le professionnel du couscous et des pâtes alimentaires Dari Couspate envisage d’augmenter sa productivité. Pour ce faire, une enveloppe globale de prés de 40 MMAD a été allouée pour un nouveau plan d’investissement. S’étendant sur la période 2012- 2014, le projet se déclinera en deux parties. La première, couvrant l’année 2012, avec la construction d’une nouvelle plateforme logistique de 2.000m², servant à l’optimisation de l’approvisionnement et le raccourcissement des délais de livraison. Avec également, la construction et l’équipement d’un nouveau siège regroupant l’ensemble des bureaux administratifs. La deuxième phase, couvrira la période 2013- 2014, avec la construction d’une nouvelle ligne de production de couscous. L’objectif étant de porter sa capacité de production de 52.000 à 70.000 tonnes/an en vue de développer de nouveaux produits. Le financement de ce projet se fera, quant à lui, en partie par des fonds propres et des crédits bancaires.

CENTRALE LAITIERE: Danone devient, désormais, le principal actionnaire

Un protocole d’accord a été signé entre la SNI et Danone au terme duquel ce dernier devient l’actionnaire majoritaire de Centrale Laitière à hauteur de 67%. Le prix de la transaction est de 1 700 MAD par action. Avec l’acquisition de 37,8% du capital de Centrale Laitière, Danone, déjà actionnaire de la société à hauteur de 29,2%, détiendra la majorité absolue (soit les 2/3 du capital) et deviendra l’opérateur industriel de la société. Cette transaction s’inscrit dans le cadre de la stratégie de Danone visant à investir dans des pays à forte croissance, notamment au Maghreb. Elle devrait permettre à Danone d’accélérer son développement au Maroc, lequel permettrait, en outre, de contribuer au succès du Plan Maroc Vert dans sa composante Lait. Suite à cette opération stratégique, une partie significative du capital de Centrale Laitière sera mise en bourse ultérieurement par SNI élargissant ainsi le flottant de la société. La réalisation de ces opérations est prévue au cours du second semestre 2012 et sera soumise à l’obtention des autorisations réglementaires applicables.

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PÉTROLE & GAZ

Gaz : Les distributeurs en quête d’une augmentation de leurs marges de bénéfice

Le gouvernement et les dépositaires du gaz se sont donnés rendez-vous en fin de semaine prochaine pour faire le point sur la situation gazière au Maroc. Après un été assez mouvementé, rythmé par des menaces de suspension de la distribution de gaz, les dépositaires avaient finalement décidé de répondre positivement aux demandes du gouvernement, en maintenant la fourniture de gaz. Dans ce contexte, la principale doléance des distributeurs concerne l’augmentation de leur marge de bénéfices, au point mort depuis quatorze ans. Une stagnation qui affecte considérablement les revenus des distributeurs, selon eux. Il est à noter qu’une étude récemment commanditée par ces professionnels révèle que la plupart des dépositaires seront obligés de cesser leur activité si rien n’est fait pour revoir ces marges à la hausse. Cette étude a recommandé une révision urgente de la marge pour limiter le déficit accusé par les opérateurs car la situation d’exploitation d’un grand dépositaire permet de constater un déficit important de 312 000 MAD par an. Les professionnels réclament, ainsi, une augmentation de marge (HT) pour le grand dépositaire, de plus de 0,50 MAD pour une recharge de 3 kg, de 1 MAD pour une recharge de 6 kg et de 2 MAD pour une recharge de 12 kg. Une nouvelle marge qui permettra au grand dépositaire de réaliser un bénéfice annuel de 557 746,78 MAD, ce qui reste très minime pour le chiffre d’affaires et les charges, selon l’étude. Quant aux petits et moyens dépositaires, les pertes se situent entre 100 000 et 300 000 MAD, en plus de leurs charges de fonctionnement qui ont augmenté.

Produits pétroliers : Le gouvernement met en place une nouvelle politique

A l’image de l’opération menée en 2009 pour les produits pétroliers, une refonte avait permis à l’Etat d’économiser près de 3 Mrd MAD via la suppression d’une dizaine de postes. Avant la décompensation de cette filière (gaz, butane) et sa tarification, le gouvernement doit attendre les résultats de l’étude lancée par le ministère de l’énergie et des mines. Pour une maîtrise parfaite des charges, des frais de passage et de transit, le gouvernement veut mettre en place une politique de stockage afin de diversifier ses ressources d’approvisionnement et de développer sa logistique du transport pétrolier.

SAMIR: Mise en activité de son Topping 4

La Samir annonce, qu’après les vérifications d’usage et les tests réglementaires, le Topping 4 a été mis en production en date du 7 août 2012. Pour rappel, le projet consiste en une unité de distillation de pétrole brut, d’une capacité de 4 millions de tonnes par an ainsi qu’une unité de production de carburéacteur Jet A1, d’une capacité annuelle de 600 000 tonnes. Les deux unités font partie intégrante du complexe de raffinage de la Samir. A ce niveau, la capacité de production totale de la raffinerie de Mohammedia passerait à 10 millions de tonnes par an, soit 200 000 barils par jour. Il est à noter que le Topping 4 permettra à la société de mettre sur le marché un millions de tonnes de gasoil 50 ppm supplémentaires. En outre, le raffineur pourra exporter en Europe le carburéacteur Jet A1 et la Virgin Naphta, utilisée dans l’industrie de la pétrochimie.

SAMIR : Un retour prévu à la distribution

Le retour à la distribution pour la SAMIR, sept ans après en être sorti. En effet, le groupe attend le feu vert du ministère de l’énergie pour ce faire. Le repositionnement dans la distribution apparaît comme une anticipation à l’évolution du marché et notamment dans le sillage du démantèlement douanier. En 2011, l’industriel s’est plaint de la hausse des importations et surtout la non application de la priorité à la production locale et des droits de douane sur les importations hors déficit. Pour ce faire, SAMIR doit, dans un premier temps, investir dans la construction de 30 stations services pour répondre aux exigences réglementaires.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Les dépositaires du gaz : Menace de hausse des prix

Suite aux pertes accusées par le secteur, les dépositaires du gaz au Maroc envisagent de procéder à l’augmentation de leurs prix, avec même une possibilité d’arrêt de la distribution des bonbonnes de gaz. En effet, selon M. Mohamed Benjelloun, le président de l’association interprofessionnelle des dépositaires de gaz au Maroc, le secteur souffre depuis des années d’une réduction de ses marges et cette décision vient pour inciter le gouvernement à répondre aux revendications du secteur, visant à revoir à la hausse la marge bénéficiaire des dépositaires du gaz.

Distributeurs gaziers : Engagement pour l’approvisionnement régulier du marché

Les distributeurs de gaz s’engagent pour le maintien d’un approvisionnement régulier du marché national en butane. Cette décision fait suite à la réunion des professionnels du métier avec le département de tutelle et le ministre chargé de l’Energie. A cet effet, la distribution des bonbonnes de gaz se fera aux prix fixés par le gouvernement. Il est à rappeler que l’association nationale des distributeurs avait menacé de suspendre l’approvisionnement du marché en cas de non réponse du gouvernement à ses revendications.

Pétrole : l’usage du gaz comme alternative

Face aux coûts du pétrole devenus trop élevés et imprévisibles, le ministre de l'Industrie et de l'Energie a annoncé à l’occasion d’un meeting sur les ressources gazières au Maroc, que la meilleure solution pour le pays serait l’adoption de l’usage du gaz qui demeure un combustible compétitif, propre et polyvalent. De plus, les réserves nationales de gaz naturel peuvent représenter jusqu'à 200 ans de consommation alors qu’actuellement, il ne satisfait que 4% des besoins énergétiques du Maroc contre 25% au niveau international. Un déficit devant être prochainement comblé notamment suite à la découverte de nouveaux gisements gaziers sur le territoire marocain. A cet effet, le gouvernement serait en train de mettre en place un nouveau dispositif législatif pour le secteur et devrait incessamment créer une autorité de régulation. Pour sa part, Jérôme Ferrier, vice-président de l'Union Internationale de l'Industrie du Gaz, a affirmé que la stratégie gazière marocaine est bien établie, grâce notamment aux ressources gazières estimées pour le Maroc ainsi qu’à l’accord conclu entre Sonatrach et l'Office National d'Electricité pour l’achat de 640 millions de m3 de gaz naturel par an d’Algérie.

L’exploration pétrolière en 2011

Selon l’ONHYM, la production de gaz naturel a augmenté de 7,08% en 2011, à 37,78 millions de normaux mètres-cubes (Nm3) contre 35,28 millions de Nm3 en 2012. Par ailleurs, le montant des investissements de l’ONHYM dans le domaine pétrolier s’est élevé à 69,25 MMAD en 2011, alors que les partenaires ont investi près de 1,17 Mrd MAD. Dans ce contexte, l’exercice 2011 a été caractérisé par une activité d’exploration pétrolière (hydrocarbures conventionnels) réalisée sur un domaine minier s’étalant sur 447 448,82 km2 et constitué de 54 permis en onshore, 5 autorisations de reconnaissance en onshore, 3 en offshore et 10 concessions d’exploitation.

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BATIMENTS ET MATERIAUX DE CONSTRUCTION

CIMENTS DU MAROC : Le cimentier se préoccupe des énergies solaires et renouvelables

Ciments du Maroc et Italgen Maroc ont signé une convention avec l’institut de recherches en énergie solaire et en énergie renouvelables .Ce projet a pour but de définir une méthodologie pour l’évaluation des performances du système thermo solaire. Il prévoit l’installation de 3 Concentrateurs paraboliques solaires de 216 m de longueur chacun, avec une surface de 6160 mettre carré et d’une capacité électrique nette de 200 KW.

Prix du ciment : Des marges qui varient selon le mode de distribution

La dernière étude réalisée par le Conseil de la concurrence sur le secteur du ciment a permis de lever le voile sur la structure des marges réalisées sur ce produit. A ce niveau, il s’agit d’établir une nuance entre la vente à l’usine et au détail. Dans le premier cas, la marge commerciale dégagée par les cimentiers ressort en moyenne à 29%. C'est-à-dire que pour un prix de 800 MAD la tonne, la marge brute est de près de 180 MAD. Ce prix dépend, en effet, du coût de l’énergie, de la quantité achetée par le client, de la catégorie de celui-ci (grossiste, entreprise de construction, entreprise de fabrication…etc.) ou encore de son ancienneté. Par ailleurs, au niveau du marché du détail, les prix sont conditionnés par l’offre et la demande avec des niveaux de marge variant d’un acteur de distribution à un autre. En chiffres, les marges des grossistes représentent 10 à 15% du prix de vente sortie d’usine augmenté de 10 à 15% de marge appliquée par les détaillants avec un supplément de 5 à 10% relatif aux frais de transport.

CIMENTS DU MAROC : Reconversion de l’ancienne cimenterie d’Anza en zone résidentielle et touristique

Ciments du Maroc envisage la reconversion d’une parcelle de plus d’une cinquantaine d’hectares, qu’elle exploitait pour son ancienne cimenterie appelée « Agadir Oasis », en zone résidentielle, touristique et balnéaire. A cet effet, le cimentier prévoit de réaliser des hôtels, résidences touristiques, programmes de promotion immobilière ainsi que des équipements publics (écoles, mosquée, dispensaire…). Ce projet fait suite au changement de la vocation de la zone d’Anza où se trouvait l’ancienne usine et qui a été répertorié en tant que zone touristique.

Marché du Ciment : Concurrence acharnée et division en blocs régionaux

Selon les analystes du bureau d’études SIS Consultants, le marché du ciment se situe dans une zone de risque aggravé en termes de concurrence, en raison du degré de concentration des producteurs. En effet, 38%% des marchés locaux sont en situation de monopole ou de quasi-monopole au moment où la moitié est en situation oligopolistique. A ce niveau, les quatre premiers producteurs marocains, à savoir, Lafarge ciments, Ciment du Maroc, Holcim et Asment Temara détiennent 92% de parts de marché. D’après la même étude, le secteur national serait divisé en trois blocs régionaux, le premier, dit « le plus porteur » représente 62% de la consommation globale de ciment et engloberait la région de Casablanca, la zone du Nord ainsi que la zone de l’orientale. Le second bloc, appelé «le marché moyen », engloberait les régions Fès-Boulmane, Meknès- Tafilet, Doukkala Abda et représente 34% de la consommation. Quant au troisième bloc, qualifié de « faible », se limiterait à 4% de la consommation et représente une zone beaucoup plus vaste, s’étendant vers les provinces du sud. A noter que dans chaque région, il existe au moins un dominant et un faiseur de prix.

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Sidérurgie : Soumission des importations à une déclaration préalable

En matière de sidérurgie, l’Office des changes vient de notifier la décision du ministère de l’Industrie, en soumettant et pour une durée de neuf mois, les importations de fil machine et rond à béton à une déclaration préalable. Ce dispositif permettrait la réduction des flux d’importations de produits venant en particulier du sud de l’Espagne. Selon Abdelhamid Souiri, président de la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécanique (FIMME), il s’agirait d’une mesure transitoire appliquée en attendant les conclusions de l’enquête de sauvegarde lancée par le ministère de tutelle le 25 septembre dernier.

Ciment : Progression des ventes de +0,38%

Au titre du mois de septembre 2012, les ventes nationales de ciment se sont établies à 1 356 762 tonnes, soit +0,38% par rapport au même mois de l’année dernière. Dans ce contexte, la région du Grand Casablanca affiche un repli de -11,37% de la consommation, durant le mois de septembre, comparée à celle du même mois de 2011. Les écoulements ont, à peine, atteint 184 552 tonnes contre 208 218 tonnes. Durant les neuf premiers mois de l’année, le marché a baissé de près de 7% au niveau de cette région pour totaliser 1,7 million de tonnes contre 1,83 million de tonnes à fin septembre 2011. Notons que cette région s’accapare toujours la tête de classement, malgré cette régression. Elle est suivie de Tanger-Tétouan qui a vu ses ventes de ciment augmenter de près de +10% en septembre dernier (156 067 tonnes contre 142 127 tonnes durant le même mois de 2011). Durant les neuf premiers mois de 2012, la région a absorbé un volume de 1 418 908 tonnes contre 1 330 383 tonnes, soit près de +7% d’augmentation par rapport à 2011. Quant au cumul national, il a été ramené à 12,3 millions de tonnes contre 12 millions, durant les neuf premiers mois de 2011, en appréciation de près de +2,5%. Ces résultats publiés par l’Association professionnelle des cimentiers (APC) rejoignent les dernières prévisions revues par les professionnels qui tournent autour de 0% à 2% par rapport à l’année écoulée.

CIMAR : Des résultats en berne au titre du premier semestre 2012

Le conseil d’administration de Ciments du Maroc, réuni en date du 26 juillet 2012, a fait état de l’activité de la société au terme du premier semestre 2012. A ce niveau, les ventes du cimentier ont enregistré une stabilité tandis que le chiffre d’affaires opérationnel s’est établi à 2,00 Mrd MAD, en recul de 1,6% par rapport à la même période de l’année précédente. Pour sa part, l’EBE s’est établi à 870 MMAD, en retrait de 2,5% par rapport au premier semestre 2011. Au même niveau, le résultat net du premier semestre 2012 s’est établi à 485 MMAD, en recul de 16,2% comparativement à celui enregistré au premier semestre 2011, avec une capacité d’autofinancement en dégradation de 11,1% pour se fixer à 702 MMAD.

SONASID : Profit Warning affirmant une baise du résultat consolidé S1-2012

Le groupe SONASID a publié un profit warning faisant état d’un résultat consolidé S1 2012 en retrait par rapport au S1 2011. En effet, l’évolution de l’activité du sidérurgiste a été affectée en ce premier semestre par le niveau du résultat financier de sa filiale Longométal Armatures qui, pour rappel, a subi un plan de redressement sur le plan managérial. L’activité du groupe a également souffert de la conjoncture actuelle, suite à la dégradation du climat général des affaires, à la faible croissance due au retard du démarrage des investissements publics, mais également à l’augmentation des prix de la ferraille, notamment locale entre S1 2011 et S1 2012.

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Earthstone Group s’installe au Maroc pour investir plus de 435 MMAD

Le groupe indonésien Earthstone Group se prépare à s’installer dans la ville de Taroudant pour investir plus de 435 MMAD dans une grande aciérie, et ce via sa filiale Earthstone Metal and Mining Sarl. Le projet sera installé au niveau de la zone dédiée aux activités industrielles située au pôle urbain de Lastah Al Madina, sur un terrain communal de 50 hectares. L’unité fabriquera plusieurs produits en acier d’une consistance de 150 000 tonnes par an. L’activité devrait offrir 500 emplois directs.

Métallurgie : Les Espagnols envahissent le secteur

L’industrie métallurgique espagnole envahit le marché marocain, avec des prix défiant toute concurrence. En effet, souffrant d’une surcapacité entrainée par le boom de l’immobilier, les entreprises ibériques commencent à écouler leur surplus au Maroc, ce qui porte préjudice aux producteurs locaux. Cette situation pousse les professionnels du secteur à penser à la mise en place de barrières non tarifaires pour atténuer cette nouvelle forme de Dumping.

Par ailleurs, le secteur souffre également d’un blocage du développement de l’activité à l’export. En effet, sur les 1 300 entreprises, seules 15 exportent et seulement prés de 1.4% sont totalement exportatrices. De ce fait, les professionnels de la métallurgie travaillent sur le lancement d’une stratégie de passage de 14,3 Mrd MAD à 56,3 Mrd MAD en cinq ans. Ce nouveau plan quinquennal sera réparti en deux phases. La première s’étend de 2012 à 2015. Elle aura pour objectif le renforcement de la compétitivité et l’amélioration de la valeur ajoutée de l’offre. La seconde phase, qui s’étend de 2015 à 2017, se basera sur la diversification des produits et des marchés.

Ciment : Forte hausse trimestrielle

Selon le PDG de CIMAR, Mohamed Chaibi, le marché du ciment a progressé beaucoup plus vite que les estimations des professionnels. Visiblement, les professionnels du BTP ont dépassé la période d’attentisme pour rattraper le retard enregistré en 2011. En effet, les livraisons prévues pour 2012 des trois opérateurs immobiliers côtés à la BVC devraient approcher les 60 000 unités en forte amélioration par rapport à l’exercice 2011.

Au 1er trimestre, les cimentiers ont écoulé plus de 4,5 millions de tonnes de ciment, 815 000 tonnes de plus qu’en 2011 à la même période, soit une progression de +22%. Cette hausse s’explique par l’accélération des programmes sociaux et la reprise du moyen standing.

Le parc éolien de CIMAR : investissement au service de l’environnement

Le parc éolien de la ville de Safi sera réalisé par Ciments Du Maroc. Doté d’une capacité de 10 MW, ledit investissement s’élèvera à 200 MMAD. Les travaux devraient être lancés avant fin 2012 tandis que les éoliennes pourraient être opérationnelles début 2014. Il est à noter que ce projet rentre dans le cadre du dispositif de protection de l’environnement développé par le cimentier. Pour rappel, CIMAR a investi près de 400 MMAD entre 1993 et 2003 dans la protection de l’environnement. De ce fait, l’usine de Had Hrara, dans la province de Safi, dispose de toutes les certifications internationales en usage dans le secteur. De plus, un dispositif informatisé permet de contrôler en temps réel les émissions de soufre, de poussières et autre gaz carbonique. Concrètement, le cimentier importe des pneus déchiquetés, qui sont utilisés comme source d’énergie. Une matière première introuvable au Maroc, malgré les milliers de tonnes de pneus qui sont annuellement retirés de la circulation. En cause, l’absence d’un marché structuré. En effet, les pneus ne représentent que 100 000 tonnes, soit environ 6% des matières premières utilisées par le cimentier, contre 90% au Japon, par exemple. L’objectif pour les cimentiers est de passer d’un taux de substitution moyen de 12% en 2012 pour le secteur à 40% à l’horizon 2020.

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Hausse de la taxe a été répercutée sur le consommateur

Les prix du ciment ont été augmentés avec l’entrée en vigueur de la Loi de finances 2012. Cette révision en hausse de 50% (portant le prix de 0,10 MAD/Kg à 0,15 MAD/Kg), décline la volonté des industriels de répercuter sur les consommateurs l’augmentation de la taxe spéciale sur le ciment décidée dans le budget actuel.

Cependant, le prix du sac du ciment de 50 Kg sera majoré de plus de 2 MAD, soit plus de 4 centimes de surcoût par Kg. Le prix du CPJ 45 (utilisé pour les bétons armés courants et les bétons destinés aux travaux en grandes masses) quant à lui, passe de 60 MAD à 62 MAD le sac. Le CPJ 35 (utilisé pour les bétons faiblement sollicités, non armés et tous les types de mortiers) passe de 58 MAD à 60 MAD le sac. Ajouter à cela, la TVA sur le supplément de taxe spéciale (20%) soit 4 centimes de plus par sac.

MONETIQUE

M2M : Une nouvelle plateforme d’offre billettique

La société M2M Group vient de fournir une nouvelle plateforme d’offre de billettique, en faveur du projet de Tramway de l’agglomération de Rabat-Salé. A cet effet, la société a assuré la fourniture du système de personnalisation de masse des cartes sans contact et des services d’intégration, de formation, et de mise en service. Pour rappel, M2M Group a également fournit les prestations de maintenance et de support pour le système global.

NTIC

IB MAROC : maintien des prévisions sur le CA malgré le retard dans le calendrier prévisionnel

Au premier semestre 2012, la société IB Maroc et ses filiales ont enregistré un chiffre d’affaires de 123,68 MMAD, avec un total de contrats et de commandes fermes de 96,10 MMAD. Ces résultats traduisent un retard dans le calendrier prévisionnel du chiffre d’affaires de l’année 2012 provenant essentiellement de l’annulation unilatérale d’une commande en Algérie totalisant les 16 MMAD et aussi les reports de passation de commandes su Secteur Public liés au vote tardif de la Loi de Finances. Néanmoins, la société maintient sa prévision de chiffe d’affaires 2012 à 300 MMAD pour l’ensemble des filiales de la société.

MICRODATA : La société procède à la division de son nominal

La société MICRODATA a décidé de diviser la valeur nominale de son action de 100 à 25 DH. La cotation des nouvelles actions avec la nouvelle valeur nominale se fera à partir du 11 juillet. A terme de cette opération, le nombre total des titres composant le capital de la société s’élèvera à 1 680 000 actions.

DISWAY : La mise à jour annuelle du programme d’émission de billets de trésorerie

Le CDVM a visé, en date du 12 novembre 2012, la mise à jour annuelle 2011 du dossier d’information relatif au programme d’émission de billets de trésorerie par Disway. Les principales caractéristiques du programme susmentionné sont :

- Plafond de l’émission : 300 MMAD ; - Valeur nominale unitaire : 100 000 MAD ; - Maturité : de 10 jours à 12 mois ; - Taux d’intérêt : Déterminé pour chaque émission en fonction des conditions du marché.

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DISWAY : Conclusion d’un partenariat avec MCI

Disway, premier opérateur marocain de la distribution informatique et Micro Conseil international, distributeur Apple pour 35 pays d'Afrique francophone, dont le Maroc, annoncent un accord de partenariat pour la distribution des produits Apple au Maroc.

L’objectif de cet accord est de renforcer la distribution des produits Apple au Maroc et DE l’étendre au réseau de revendeurs couvert par DISWAY, offrant ainsi aux utilisateurs potentiels Apple un réseau de proximité leur permettant d'accéder plus facilement à l’ensemble de la gamme.

ASSURANCES

WAFA ASSURANCE : Embellie générale des résultats au premier semestre 2012

La publication des résultats semestriels de Wafa Assurance, fait ressortir une croissance de son chiffre d’affaires, qui s’est établi à 3,01 Mrd MAD, en hausse de 13,6% par rapport au premier semestre 2011. Cette croissance est tirée principalement par l’activité Vie dont le chiffre d’affaires s’est fixé à 1,41 MMAD, en hausse de 21,3%. A cet effet, la société dégage un bénéfice net S1-2012 de 440 MMAD en progression de 10,6% comparativement à la même période de l’année précédente, avec des fonds propres atteignant les 3,62 Mrd MAD en croissance de 160 MMAD sur le semestre.

Sociétés de portefeuilles/Holdings

DELTA HOLDING : Les résultats semestriels 2012 seront impactés par les actes de sabotage

Suite aux effets de la conjoncture économique difficile, les activités du groupe Delta Holding ont été fortement perturbées par l’occupation et les blocages illégaux de plusieurs de ses locaux à Kenitra par d’anciens ouvriers temporaires. Dans ce contexte, le chiffre d’affaires semestriel devrait être en baisse de 20% par rapport à l’année 2011, avec une dégradation prévue du résultat net.

DELTA HOLDING : Reprise de l’activité

La reprise de l’activité dans les usines du groupe Delta Holding situés à Bir Rami à Kenitra depuis le 29 juin 2012, suite à l’intervention des autorités. Même avec le maintien du campement des grévistes devant les usines, les employés ainsi que les camions des fournisseurs et clients du groupe y accèdent sans difficultés ni opposition de la part de la cinquantaine d’ouvriers saisonniers en sit-in depuis fin 2011.

MINES

MANAGEM : Emission d’obligations non convertibles

L’Assemblée Générale Extraordinaire de MANAGEM vient de valider l’autorisation de 5 ans au Conseil d’Administration pour émettre des obligations non convertibles pour un montant plafonné de 1 Mrd MAD sur un ou plusieurs tirages. Toutefois, MANAGEM entend émettre prochainement des obligations non cotées d’une valeur de 600 MMAD pour une maturité de 2 ans. Ce premier tirage devrait permettre à l’entreprise de restructurer sa dette actuelle et de suivre son programme d’investissement.

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OCP : Signature d’un accord de financement de 130 millions d’euros

Le groupe OCP S.A et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) ont signé, à Paris, en date du 8 octobre 2012, un nouvel accord de financement de 130 millions d’euros. Ce montant destiné à contribuer au financement des investissements importants entrepris par le Groupe OCP afin de moderniser ses infrastructures et de renforcer ses capacités de production. En effet, ce prêt servirait d’une part, à la réalisation de deux usines de lavage et d’enrichissement des phosphates à faible teneur à Khouribga et d’autre part, au remplacement d’unités de production d’acide sulfurique par deux nouvelles usines plus modernes à Safi.

MANAGEM : Le conflit social refait surface

Le conflit social qui sévit depuis quelques mois dans la mine de Bou-Azzer du groupe Managem, entre la société sous-traitante Agzoumi et ses employés, a fini par rejaillir. Lundi dernier, la ville d’Ouarzazate a été marquée par une grève générale, suite à un appel de la CDT. Des sit-in ont été, par ailleurs, organisés devant le tribunal de Première instance et devant le siège de la province de la cité. Cette situation de crise a eu lieu en réaction à l’arrestation de huit ouvriers déférés ce jour là devant la justice avec pour motif d’accusation, entre autres, l’entrave au libre exercice du travail, précise une source syndicale. Pour l’heure, le procès en question a été reporté au 22 octobre prochain, selon les syndicalistes de la CDT. La situation est revenue à la normale dans la ville, mais généralement les grévistes campent sur leur position. Ils disent maintenir la grève dans le site de production de Bou-Azzer, tant que leur employeur, la société Agzoumi, ne respecte pas leurs droits et le code de travail. A ce sujet, ils avancent que certains ouvriers, après trente ans de travail, sont employés avec des CDD renouvelés tous les trois mois. Aussi, ils soutiennent qu’ils continuent à manifester jusqu’à la libération des ouvriers arrêtés. Du côté de Managem, on précise que la situation est préoccupante car le conflit entre la société sous-traitante en question et ses employés dure depuis le mois d’avril, ce qui a engendré la fermeture de la mine entre le mois de mai et juin. Le groupe minier souligne, ainsi, qu’il est intervenu pour tenter de trouver une issue au conflit entre les deux parties mais en vain. Notons que ce ne sont pas moins de trois ou quatre millions de dirhams qui ont été perdus par jour non travaillé, soit des centaines de millions depuis le début de ce conflit.

MANAGEM : Emission d’obligations non convertibles

L’Assemblée Générale Extraordinaire de MANAGEM vient de valider l’autorisation de 5 ans au Conseil d’Administration pour émettre des obligations non convertibles pour un montant plafonné de 1 Mrd MAD sur un ou plusieurs tirages. Toutefois, MANAGEM entend émettre prochainement des obligations non cotées d’une valeur de 600 MMAD pour une maturité de 2 ans. Ce premier tirage devrait permettre à l’entreprise de restructurer sa dette actuelle et de suivre son programme d’investissement.

OCP : Signature d’un accord de financement de 130 millions d’euros

Le groupe OCP S.A et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) ont signé, à Paris, en date du 8 octobre 2012, un nouvel accord de financement de 130 millions d’euros. Ce montant destiné à contribuer au financement des investissements importants entrepris par le Groupe OCP afin de moderniser ses infrastructures et de renforcer ses capacités de production. En effet, ce prêt servirait d’une part, à la réalisation de deux usines de lavage et d’enrichissement des phosphates à faible teneur à Khouribga et d’autre part, au remplacement d’unités de production d’acide sulfurique par deux nouvelles usines plus modernes à Safi.

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MANAGEM : Le conflit social refait surface

Le conflit social qui sévit depuis quelques mois dans la mine de Bou-Azzer du groupe Managem, entre la société sous-traitante Agzoumi et ses employés, a fini par rejaillir. Lundi dernier, la ville d’Ouarzazate a été marquée par une grève générale, suite à un appel de la CDT. Des sit-in ont été, par ailleurs, organisés devant le tribunal de Première instance et devant le siège de la province de la cité. Cette situation de crise a eu lieu en réaction à l’arrestation de huit ouvriers déférés ce jour là devant la justice avec pour motif d’accusation, entre autres, l’entrave au libre exercice du travail, précise une source syndicale. Pour l’heure, le procès en question a été reporté au 22 octobre prochain, selon les syndicalistes de la CDT. La situation est revenue à la normale dans la ville, mais généralement les grévistes campent sur leur position. Ils disent maintenir la grève dans le site de production de Bou-Azzer, tant que leur employeur, la société Agzoumi, ne respecte pas leurs droits et le code de travail. A ce sujet, ils avancent que certains ouvriers, après trente ans de travail, sont employés avec des CDD renouvelés tous les trois mois. Aussi, ils soutiennent qu’ils continuent à manifester jusqu’à la libération des ouvriers arrêtés. Du côté de Managem, on précise que la situation est préoccupante car le conflit entre la société sous-traitante en question et ses employés dure depuis le mois d’avril, ce qui a engendré la fermeture de la mine entre le mois de mai et juin. Le groupe minier souligne, ainsi, qu’il est intervenu pour tenter de trouver une issue au conflit entre les deux parties mais en vain. Notons que ce ne sont pas moins de trois ou quatre millions de dirhams qui ont été perdus par jour non travaillé, soit des centaines de millions depuis le début de ce conflit.

PHARMACEUTIQUE

Médicaments : Baisse prévisionnelle des prix

Une nouvelle baisse des prix des médicaments est prévue pour le mois de décembre prochain. Allant jusqu’à 60%, cette décision interviendrait juste après l’écoulement des stocks de 3 mois auxquels sont tenus les laboratoires pharmaceutiques. Dans ce contexte, le ministère de la santé aurait sollicité les industriels à ajuster leurs tarifs en vue de cesser les aberrations sur les prix.

SOTHEMA : La fourniture de 1,6 millions de boites d’insuline

La société SOTHEMA vient de décrocher l’appel d’offres lancé par le ministère de la Santé pour la fourniture de 1,6 millions boites d’insuline. La transaction portera sur un montant de 31 Mrd MAD à raison de 19,20 MAD l’unité au lieu de 16,7 MAD pour l’appel d’offres précédent, soit un surcoût de 4 MMAD pour le budget de la tutelle faute de concurrence.

Automobiles

AUTO HALL : Réduction du capital de 560 820 MAD

Les actionnaires de la société Auto Hall sont convoqués, le 19 décembre prochain pour une Assemblée Générale Extraordinaire (A.G.E) qui sera consacrée à l’approbation de la décision de réduction du capital d’une somme de 560 820 MAD. Cette opération aura également comme but l’annulation des actions détenues par la société à l’issue du programme de rachat en bourse de ses propres actions, en date du 28 juin 2010.

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TRANSPORT

ONCF : Révélation de l’état d’avancement des chantiers et de la politique tarifaire

L’Office National des Chemins de Fer (ONCF) a dévoilé le mercredi 02 octobre, l’état d’avancement de ses différents chantiers. Il a également présenté sa nouvelle politique tarifaire, ainsi que sa nouvelle offre de services. A ce niveau, le chantier de la gare Casa-Port connait un taux d’avancement de 75% et la livraison de la première tranche de ce projet serait prévue pour le deuxième trimestre 2013. Pour sa part, l’extension de la gare de Mohammedia (9.000 m²), sera achevée en Octobre de l’année courante, pour un budget total de 30 MMAD. De plus, l’Office vient de rajeunir son parc de prés de 311 voitures classiques et 14 trains automoteurs, pour un investissement global de près de 855 MMAD. Pour ce qui est de sa politique tarifaire, l’Office vient de lancer 5 nouvelles cartes de réductions destinées à plusieurs segments de sa clientèle.

DISTRIBUTION

Hausse des ventes d’automobiles de 20,13% à fin juillet 2012

Les ventes d’automobiles ont été écoulées avec une hausse de 20,13%. En effet, à fin juillet 2012, 71 581 véhicules particuliers ont été vendus, profitant ainsi des effets du salon Auto Expo 2012. En tête de liste, la marque Dacia continue à trôner sur le marché des VP, avec 16 357 immatriculations, suivie par Renault qui totalise 11.255 véhicules écoulés et puis Peugeot qui marque une hausse de 15,36%.

Secteur automobile : Les ventes progressent de plus de 22%

Le marché des véhicules particuliers (VP) clôture le premier semestre 2012, sur une progression de plus de 22%. En effet, les ventes de véhicules importés montés (CBU) ont enregistré une augmentation de 31 ,82%, alors que les véhicules montés localement ont marqué un léger rebond de 1,27%. Cette hausse provient essentiellement du succès de l’Auto Expo, qui s’est tenu du 14 au 23 mai et qui a boosté les ventes des véhicules particuliers. Pour leur part, avec une baisse semestrielle de -6,23%, le marché des véhicules utilitaires légers (VUL) souffre du repli des investissements des entreprises et du retard pris dans les appels d’offres de l’Etat.

Ventes automobiles : une baisse de -4,15% des transactions à fin septembre

L’administration et les entreprises auraient considérablement réduit le rythme d’acquisition de véhicules utilitaires légers (VUL). De ce fait, le marché clôture les neufs premiers mois de l’année en cours, sur une baisse de 4,15%. Cela correspondrait à un volume de moins de 9 000 véhicules. Cette situation serait due à la fragilité de la santé économique, mais également à la mauvaise saison agricole. Ce qui a conduit les agriculteurs à réduire leurs acquisitions de Pick-up. En effet, 53% des ventes se réalisent sur le segment des pick-up, principalement dominé par Mitsubishi et Toyota. D’autres analyses considèrent d’autres éléments comme responsables de cette situation, à savoir la non-application rigoureuse du code de la route, entraînée essentiellement, par l’utilisation de camions et d’autres modes de transport non adaptés à la circulation dans le périmètre urbain. A ce niveau, dans le palmarès des ventes de véhicules utilitaires légers, arrivent Renault (1 489 unités) et Toyota (1 486 unités). La troisième place étant détenue par Mitsubishi (1 131 unités), suivie de Hyundai qui se positionne en 4 ème position, avec un volume de vente en progression de 11% par rapport à la même période en 2011 (1 022 unités). Ford a, quant à elle, clôturé le top five avec 667 nouvelles immatriculations.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

LABEL VIE : Cession des 1 300 actions détenues par Etamar

La société Etamar se désengage du tour de table de Label Vie. La société a ainsi cédé sur le marché 1 300 actions du distributeur au prix unitaire de 1 420,23 MAD. A ce niveau, Etamar dépasse le seul de participation à la baisse de 5% dans le capital de Label Vie pour ne plus détenir que 4,97%.

CHIMIE

COLORADO : Baisse attendue du chiffre d’affaires à fin juin 2012

Suite au fléchissement de la consommation nationale de peinture et à la concurrence agressive des acteurs les plus structurés, la société Colorado a publié un profit warning affichant des résultats en baisse. En effet, le chiffre d’affaires de la société reste en légère baisse, avec une marge brute impactée négativement par l’inflation des coûts des matières premières. Par voie de conséquence, le résultat net du premier semestre 2012 devrait s’inscrire en baisse par rapport au premier semestre de l’année précédente.

Maghreb Oxygène : Les résultats semestriels 2012 sont en deçà des prévisions

La société Maghreb Oxygène a publié un Profit Warning faisant état de résultats financiers bénéficiaires pour 2012, mais en repli par rapport aux prévisions. La société met en avant le ralentissement économique qui induit le report de certains investissements. Le management de la société a également évoqué la persistance d’une concurrence déloyale à travers le détournement et le conditionnement illégal de bouteilles de gaz propriété d’autrui. Pour remédier à cette situation, la société indique avoir procédé à la nomination d’un nouveau management, ainsi qu’à la mise en place d’une action commerciale visant à recruter de nouveaux clients et à assurer une rigueur dans la maîtrise des coûts. En parallèle, MOX s’est également lancée dans la lutte à la concurrence déloyale à travers la poursuite en justice de ces dits malfaiteurs.

SNEP : Baisse des bénéfices au titre du premier semestre 2012

La SNEP vient d’annoncer une baisse de ses bénéfices au titre du premier semestre de l’année en cours. En effet, la société est en train de subir en même temps, l’influence défavorable de la conjoncture internationale toujours marquée par la récession, ainsi que les pratiques de dumping sur son produit phare le PVC, de la part des producteurs américains. Dans ce contexte, le chiffre d’affaires de filiale du groupe Ynna Holding devrait baisser de 14% suite à la régression de -18,7% du volume des ventes de PVC. A ce niveau, la société serait contrainte de s’aligner sur les prix dumping d’importation au dépend de ses marges, supportant l’impact sur son résultat tout en mettant en œuvre des mesures antidumping sur les importations du PVC en provenance des USA.

INGENIERIE & BIENS D'EQUIPEMENT INDUSTRIELS

STROC INDUSTRIE : Résultat semestriels 2012 prévoyant une baisse de l’activité

La société Stroc Industrie a publié un profit warning sur les résultats semestriels 2012 prévoyant une baisse de l’activité, avec un carnet de commande de l’ordre de 700 MMAD, ne pouvant être converties en chiffre d’affaires que partiellement, à fin juin. En effet, dans son avertissement, l’entreprise fait état de la dégradation du volume d’activité et de la marge de certains projets impactés par le conflit social ainsi que par le caractère incompressible de certaines charges fixes. La société devrait se redresser en 2013, et ce après une réorganisation et consolidation prévue avec le lancement de chantiers internes majeurs en 2012.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

TOURISME

Tourisme : Progression des arrivées de +2%

Selon l'Observatoire du tourisme, le volume des arrivées touristiques aux postes frontières a enregistré, en septembre 2012, une progression de +2%, à 694 000 arrivées. Cette amélioration s'est accompagnée par des performances positives au niveau des marchés français, espagnol, allemand et italien, avec des hausses respectives de +2%, +1 %, +1 % et +4 % par rapport au même mois de l'année 2011, relève l'Observatoire, citant des données de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Les arrivées en provenance du Royaume-Uni se sont, quant à elles, stabilisées. Pour leur part, les nuitées dans les établissements d'hébergement touristique classés ont avancé de 11 % durant le mois de septembre en glissement annuel. Une hausse qui a été enregistrée principalement à Marrakech (+13 %), Agadir (+7 %), Casablanca (+28 %) et Fès (+8 %).Quant aux nouvelles stations touristiques d'El Jadida-Mazagan et d'Essaouira-Mogador, elles ont réalisé respectivement une augmentation de +16 % et de +23 % en termes de nuitées pour la même période. Par ailleurs, les recettes touristiques ont régressé de 3,6% durant les neufs premiers mois de l'année 2012, en glissement annuel, se chiffrant à 43,7 Mrd MAD.

Le secteur touristique retrouve son zèle

Après une période de baisse d’activité, le secteur touristique reprend ses forces à la fin du mois de juin 2012. En effet, les arrivées touristiques aux postes frontières au cours du même mois, ont marqué une progression de +10%, après un début de saison souffrant de la conjoncture économiques et politique sur le plan international. Les principales augmentations proviennent des marchés espagnols et britanniques, avec respectivement +37% et +9%. La même tendance a été constatée pour l’arrivée des MRE, dont l’afflux était massif depuis le début du mois de juin. A ce niveau, les nuitées dans les établissements d’hébergement touristiques classés ont enregistré une hausse de +13%. Cette progression a concerné les villes de Marrakech (16%), Agadir (13%) et Casablanca (+11%). Cette tendance traduit l’engouement des touristes nationaux sur les offres promotionnelles proposées dans le cadre de la formule Kounouz Biladi, laquelle porte sur plus de 150 offres émanant d’hôteliers et d’agences de voyage qui proposent des packages complets, à l’instar de ce qui se fait pour la clientèle étrangère.

RISMA : Mise en garde sur les résultats

RISMA annonce que des décalages subis dans la mise en œuvre de plusieurs projets immobiliers et hôteliers, ainsi que la sous-performance de 2 établissements, amènent le groupe à revoir en nette baisse ses prévisions de résultats pour l'exercice 2012. 3 facteurs expliquent, selon RISMA, l'essentiel de cette révision : (1) les retards de plus de 6 mois subis dans le cadre des ouvertures de 2 unités importantes (les Sofitel d'Agadir et de Casablanca), (2) les 2 actifs (les anciens Coralia Club) qui pénalisent la performance consolidée du groupe et (3) les résultats de Saemog (Essaouira) dont les résultats consolidés ont été significativement revus à la baisse en raison de la conjoncture. A noter que le groupe RISMA prévient qu'il ne pourra pas tenir les résultats positifs annoncé lors de l'émission des Obligations Remboursables en Actions en 2010 et anticipe désormais des résultats nettement déficitaires pour 2012.

Fusion-absorption de la société FASTOTEL

Le directoire de la société RISMA S.A a profité de la réunion du 24 août 2012, pour examiner et arrêter le projet de fusion ayant pour objet l’absorption de la société FASTOTEL S.A. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la continuité de la stratégie de développement engagée par l’opérateur hôtelier. Le Directoire aurait convoqué, à l’unanimité, l’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires le 15 octobre 2012, en vue de délibérer le projet de fusion.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Un nouvel Ibis Budget a Agadir

Après avoir ouvert le premier hôtel de la marque économique au monde, à Tanger, suivi de celui d’El Jadida, le groupe Accor vient d’inaugurer son nouvel Ibis Budget à Agadir. En effet, s’inscrivant dans le cadre de la stratégie Mégamarque Ibis, cette ouverture sera suivie par plusieurs d’autres notamment à Fès, à Casablanca, mais aussi à Rabat où un Ibis Budget de 121 chambres est également attendu. Selon le PDG d’Accor Maroc, l’objectif à plus long terme, est de tisser un réseau d’hôtels économiques à travers tout le territoire marocain pour arriver ainsi à 24 hôtels.

Automobiles

AUTO HALL : Réduction du capital de 560 820 MAD

Les actionnaires de la société Auto Hall sont convoqués, le 19 décembre prochain pour une Assemblée Générale Extraordinaire (A.G.E) qui sera consacrée à l’approbation de la décision de réduction du capital d’une somme de 560 820 MAD. Cette opération aura également comme but l’annulation des actions détenues par la société à l’issue du programme de rachat en bourse de ses propres actions, en date du 28 juin 2010.

Sociétés de financement

Crédit à la consommation : Baisse du coût du risque

Après s’être multiplié par 3,5 entre 2007 et 2011, les sociétés de crédit à la consommation ont réduit leur coût du risque de 17%, le ramenant ainsi à 771 MMAD en 2011. L’amélioration de la situation des ménages marocains et l’assainissement des portefeuilles sont les deux raisons avancées pour cette décision. Le régulateur du marché, semble bien décidé à encadrer l’activité de crédit à la consommation à travers un certain nombre d’actions comme le relèvement du capital minimum requis de 20 à 50 MMAD. De ce fait, les banques ainsi que les sociétés de financement doivent respecter, dans un délai maximum de deux mois, un ratio de solvabilité minimum de 12% et de 9% pour le nouvel indicateur de solidité des opérateurs, appelé le Tier One.

DIAC SALAF : Volonté d’un fonds d’investissement de finaliser son partenariat

La société DIAC SALAF a reçu un courrier en date du 04 août 2012 par lequel le Fonds d’Investissement informe la société de sa volonté de finaliser son partenariat dans les meilleurs délais, tout en rappelant que la période de réalisation d’actifs déjà engagés en Bourse en vue de la couverture des engagements pris, serait un peu plus longue que prévue, et ce en raison de la conjoncture internationale et des nombreuses formalités à effectuer pour assurer le respect des nouvelles dispositions légales. En revanche, la même note rappelle que le délai nécessaire à la finalisation de cette opération ne devrait pas dépasser le 15 septembre prochain.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Valeur Au Performance Capitalisation31-déc YTD 2010 2011 2012E 2013P 2010 2011 2012E 2013P 2010 2011 2012E 2013P 2010 2011 2012E 2013P 2010 2011 2012E 2013P

Marché (MASI) 9 359,19 -15,13% 14,4 14,8 14,3 13,0 3,3 3,0 2,7 2,4 4,2% 4,2% 4,3% 4,7% 445 267 987 867,40Banques 18,4 17,1 16,0 14,9 2,5 2,1 1,9 1,6 2,1% 2,5% 2,8% 3,0% 148 253 202 740ATTIJARIWAFA 313,00 -10,60% 20,4 22,2 24,3 26,6 8,0 8,5 9,0 9,5 15,4 14,1 12,9 11,8 2,8 2,6 2,3 2,1 2,6% 2,7% 2,9% 3,0% 62 989 085 918BCP 196,90 -0,81% 10,2 10,5 11,1 11,5 4,0 4,4 5,0 6,0 19,2 18,7 17,7 17,1 2,6 1,8 1,4 1,2 2,0% 2,2% 2,5% 3,0% 34 091 644 639BMCE 160,00 -25,06% 4,6 4,7 4,9 4,9 3,0 3,0 3,0 3,0 35,1 33,8 32,9 32,4 2,4 2,4 2,3 2,2 1,9% 1,9% 1,9% 1,9% 28 714 142 400BMCI 831,00 -8,18% 59,3 61,3 64,7 67,0 25,0 25,0 25,0 25,0 14,0 13,6 12,8 12,4 1,7 1,5 1,4 1,2 3,0% 3,0% 3,0% 3,0% 11 034 718 533CDM 575,00 -25,32% 39,4 36,0 35,5 37,3 30,0 32,0 32,0 32,0 14,6 16,0 16,2 15,4 1,9 1,7 1,6 1,4 5,2% 5,6% 5,6% 5,6% 5 303 751 700CIH 230,00 -14,50% 8,8 13,8 15,6 17,7 6,0 11,0 12,0 12,0 26,3 16,6 14,8 13,0 1,9 1,4 1,2 1,0 2,6% 4,8% 5,2% 5,2% 6 119 859 550Sociétés de financement 23,5 14,8 16,8 15,5 1,9 1,8 1,8 1,6 3,3% 3,9% 2,8% 3,1% 8 125 216 372AXA CREDIT 340,00 -17,07% 35,7 33,3 37,1 40,7 23,0 17,0 18,6 20,5 9,5 10,2 9,2 8,3 1,6 1,4 1,2 1,1 6,8% 5,0% 5,5% 6,0% 204 000 000DIAC SALAF 44,54 32,96% -17,2 -15,5 -13,9 -12,5 - - - - NS NS NS NS 0,8 NS NS NS - - - - 46 918 614EQDOM 1 994,00 13,75% 151,5 155,7 141,4 154,4 60,0 60,0 54,5 59,5 13,2 12,8 14,1 12,9 1,5 1,5 1,4 1,2 3,0% 3,0% 2,7% 3,0% 3 330 478 500MAGHREBAIL 655,00 -22,85% 79,2 78,4 44,1 45,0 50,0 55,0 30,9 31,6 8,3 8,4 14,9 14,5 1,5 1,4 1,5 1,4 7,6% 8,4% 4,7% 4,8% 671 584 600MAROC LEASING 418,65 -5,28% 22,3 23,3 21,1 23,1 20,0 15,0 12,1 13,8 18,8 18,0 19,9 18,1 1,7 1,6 1,6 1,5 4,8% 3,6% 2,9% 3,3% 1 162 493 923SOFAC 259,45 -11,04% -58,6 7,8 8,7 9,8 - - - - NS 33,4 29,7 26,4 2,1 2,0 1,9 1,7 - - - - 367 553 475TASLIF 44,40 43,23% -4,2 0,8 1,1 1,3 - 0,5 0,7 0,8 NS 53,6 40,5 35,2 5,8 3,2 3,2 3,1 - 1,1% 1,5% 1,7% 953 379 000SALAFIN 580,00 -2,19% 41,9 38,9 34,7 36,4 21,0 39,4 19,7 21,9 13,8 14,9 16,7 16,0 2,7 2,6 2,7 2,3 3,6% 6,8% 3,4% 3,8% 1 388 808 260Assurances 15,7 15,1 13,6 12,3 3,3 2,9 2,6 2,3 2,7% 2,8% 3,1% 3,2% 20 603 655 454AGMA 2 171,00 -18,08% 202,5 216,5 228,7 228,7 200,0 215,0 220,0 225,0 10,7 10,0 9,5 9,5 12,7 10,5 10,2 9,3 9,2% 9,9% 10,1% 10,4% 434 200 000WAFA ASSURANCE 3 219,00 -13,00% 206,8 231,4 259,9 292,4 70,0 80,0 85,0 90,0 15,6 13,9 12,4 11,0 4,3 3,5 2,9 2,5 2,2% 2,5% 2,6% 2,8% 11 266 500 000ATLANTA 69,94 -0,09% 4,1 2,6 2,7 2,8 3,0 2,6 3,0 3,0 17,0 26,7 26,1 24,7 3,8 4,0 3,8 3,8 4,3% 3,7% 4,3% 4,3% 4 209 719 094CNIA SAADA 1 140,00 -8,80% 73,5 85,7 96,5 106,4 22,0 26,0 28,0 28,0 15,5 13,3 11,8 10,7 1,9 1,7 1,6 1,4 1,9% 2,3% 2,5% 2,5% 4 693 236 360 Stés de portefeuilles/Holdings 10,7 11,2 9,7 8,5 2,1 1,8 1,7 1,5 2,4% 5,0% 5,8% 7,1% 3 227 129 269ZELLIDJA 581,00 -19,42% 130,0 68,2 67,7 66,8 20,0 20,0 20,0 20,0 NS 8,5 8,6 8,7 0,9 0,8 0,8 0,7 3,4% 3,4% 3,4% 3,4% 332 825 269DELTA HOLDING 33,04 -17,40% 2,6 2,8 3,4 3,9 1,5 1,7 2,0 2,5 12,8 11,6 9,8 8,5 2,4 2,1 2,0 1,7 4,5% 5,1% 6,1% 7,6% 2 894 304 000Immobilier 16,4 13,5 12,0 10,7 3,2 3,0 2,8 2,6 2,6% 2,4% 2,9% 3,4% 41 281 788 000

ADDOHA (conso) 63,00 -9,87% 5,4 5,8 6,5 7,3 2,0 1,5 2,0 2,5 11,8 10,8 9,6 8,7 2,2 2,1 1,9 1,7 3,2% 2,4% 3,2% 4,0% 19 845 000 000BALIMA 172,00 9,41% 7,9 7,6 7,3 7,2 3,3 3,6 3,6 3,5 21,7 22,7 23,5 23,9 5,1 4,3 3,8 3,4 1,9% 2,1% 2,1% 2,0% 299 968 000CGI 790,00 -21,08% 21,2 20,4 21,7 23,7 18,0 19,0 20,0 22,0 37,3 38,7 36,5 33,3 3,5 3,5 3,4 3,2 2,3% 2,4% 2,5% 2,8% 14 542 320 000ALLIANCES DVPT IMMOBILIER 545,00 -19,85% 35,0 68,8 81,0 93,7 8,0 14,0 15,0 17,0 15,6 7,9 6,7 5,8 2,5 2,0 1,8 1,5 1,5% 2,6% 2,8% 3,1% 6 594 500 000Pétrole & Gaz 9,1 11,7 14,7 7,4 1,5 1,4 1,3 1,2 2,6% 3,0% 3,4% 3,7% 9 613 575 275AFRIQUIA GAZ 1 637,00 -3,71% 95,8 101,8 111,7 121,7 73,0 84,0 94,7 103,2 17,1 16,1 14,7 13,4 3,6 3,4 3,3 3,2 4,5% 5,1% 5,8% 6,3% 5 627 187 500SAMIR 335,00 -54,11% 61,2 39,8 22,8 74,4 - - - - 5,5 8,4 14,7 4,5 0,8 0,8 0,7 0,6 - - - - 3 986 387 775Mines 30,9 19,7 22,4 16,8 16,4 6,9 6,3 5,3 1,9% 2,0% 1,9% 2,5% 22 056 255 876MANAGEM 1 500,00 -2,85% 24,3 44,1 37,9 42,5 12,0 15,0 14,7 16,5 61,8 34,0 39,6 35,3 19,2 5,6 5,2 4,8 0,8% 1,0% 1,0% 1,1% 13 738 048 500SMI 3 690,00 -2,64% 134,5 213,1 198,6 292,9 100,0 100,0 93,2 137,5 27,4 17,3 18,6 12,6 8,4 7,2 6,1 4,5 2,7% 2,7% 2,5% 3,7% 6 070 382 100REBAB 283,50 -14,09% 35,2 24,7 -105,4 10,0 - - - - 8,1 11,5 NS 28,3 1,2 1,0 1,6 1,5 - - - - 50 025 276CMT 1 480,00 -33,33% 178,4 243,9 222,0 296,6 100,0 100,0 91,0 121,6 8,3 6,1 6,7 5,0 5,8 3,8 2,9 2,0 6,8% 6,8% 6,1% 8,2% 2 197 800 000Chimie 7,3 10,6 15,7 14,0 1,1 1,0 1,0 1,0 8,3% 3,6% 3,1% 3,4% 1 157 648 150SCE 300,00 13,64% 24,1 34,5 55,7 66,2 15,0 15,0 24,2 28,8 12,5 8,7 5,4 4,5 0,8 0,7 0,7 0,6 5,0% 5,0% 8,1% 9,6% 184 934 400MAGHREB OXYGENE 169,10 -29,83% 22,2 11,2 8,7 9,4 18,0 7,0 5,4 5,9 7,6 15,1 19,5 18,0 0,8 0,9 0,8 0,8 10,6% 4,1% 3,2% 3,5% 137 393 750COLORADO 45,68 -40,77% 6,7 6,0 3,6 3,8 4,5 3,0 1,8 1,9 6,8 7,6 12,7 12,0 1,7 1,6 1,5 1,4 9,9% 6,6% 4,0% 4,2% 411 120 000SNEP 176,75 -37,32% 26,8 10,5 -26,7 -24,4 13,0 - - - 6,6 16,8 NS NS 0,9 0,9 0,9 1,0 7,4% 0,0% - - 424 200 000Industrie pharmaceutique 22,0 21,3 18,0 16,0 4,1 3,9 3,6 3,3 2,9% 3,3% 3,4% 3,8% 3 030 000 000SOTHEMA 1 340,00 14,82% 40,0 40,7 58,4 67,6 23,3 30,0 33,9 39,3 33,5 32,9 22,9 19,8 6,5 6,3 5,7 5,1 1,7% 2,2% 2,5% 2,9% 2 412 000 000PROMOPHARM 618,00 -46,49% 65,4 68,8 62,8 67,7 45,0 45,0 41,0 44,3 9,5 9,0 9,8 9,1 1,7 1,6 1,5 1,4 7,3% 7,3% 6,6% 7,2% 618 000 000Boissons 21,3 19,7 18,3 17,3 5,2 5,1 4,6 4,4 5,1% 4,5% 4,9% 5,3% 8 578 098 230

BRANOMA 1 665,00 -16,75% 90,4 121,2 139,7 161,5 80,0 100,0 120,0 130,0 18,4 13,7 11,9 10,3 11,0 5,6 5,1 4,7 4,8% 6,0% 7,2% 7,8% 832 500 000BRASSERIES DU MAROC 2 230,00 6,34% 88,5 124,5 131,5 135,7 100,0 110,0 120,0 130,0 25,2 17,9 17,0 16,4 5,9 5,3 5,0 4,8 4,5% 4,9% 5,4% 5,8% 6 300 198 230OULMES 730,00 13,18% 54,2 12,1 13,6 15,5 60,0 12,0 12,0 12,0 13,5 60,2 53,6 47,2 2,8 4,4 3,2 3,1 8,2% 1,6% 1,6% 1,6% 1 445 400 000Agroalimentaire/Production 17,6 21,0 19,2 17,4 3,6 3,5 3,6 3,3 1,8% 3,7% 3,9% 4,1% 24 546 461 364

CARTIER SAADA 17,48 -2,56% 1,5 1,6 1,8 1,9 0,8 0,8 0,8 0,8 11,5 10,6 9,6 9,1 1,3 1,2 1,1 0,7 4,6% 4,6% 4,6% 4,6% 92 032 200CENTRALE LAITIERE 1 378,00 5,19% 62,0 48,7 53,3 59,9 59,0 46,5 48,0 50,0 22,2 28,3 25,8 23,0 7,2 7,6 9,8 9,1 4,3% 3,4% 3,5% 3,6% 12 980 760 000COSUMAR 1 562,00 -9,71% 137,8 148,4 163,6 181,9 86,0 100,0 110,0 120,0 11,3 10,5 9,5 8,6 2,7 2,4 2,2 2,0 5,5% 6,4% 7,0% 7,7% 6 546 431 034DARI COUSPATE 472,00 -29,55% 64,8 37,7 41,2 39,8 30,0 30,0 30,0 30,0 7,3 12,5 11,4 11,9 1,2 1,2 1,1 1,1 6,4% 6,4% 6,4% 6,4% 140 833 000LESIEUR 103,00 3,00% 5,7 1,2 1,2 1,1 5,5 - - - 18,0 86,5 86,9 90,0 1,9 2,1 2,1 2,0 5,3% 0,0% - - 2 846 045 530UNIMER 170,00 -5,56% 4,2 3,3 3,1 3,0 3,0 3,0 3,0 3,0 40,5 52,0 54,9 56,9 2,1 2,0 2,0 1,9 1,8% 1,8% 1,8% 1,8% 1 940 359 600Bâtiment & Matériaux de Construction 15,0 14,2 15,6 14,6 3,5 3,5 3,4 2,9 4,7% 4,9% 4,0% 4,3% 46 310 068 259ALM MAROC 1 148,00 -15,46% 118,6 126,2 108,7 115,9 100,0 120,0 82,5 87,9 9,7 9,1 10,6 9,9 1,6 1,6 1,7 1,5 8,7% 10,5% 7,2% 7,7% 534 915 192CIMAR 763,00 -19,68% 59,9 67,6 56,5 58,6 30,0 35,0 27,2 28,2 12,7 11,3 13,5 13,0 2,3 2,1 2,0 1,8 3,9% 4,6% 3,6% 3,7% 11 014 671 052HOLCIM 1 975,00 0,77% 130,9 136,6 146,2 156,0 131,0 130,0 113,7 121,3 15,1 14,5 13,5 12,7 5,2 5,2 4,9 4,3 6,6% 6,6% 5,8% 6,1% 8 314 750 000LAFARGE 1 255,00 -19,03% 96,1 95,0 85,1 91,6 66,0 66,0 54,3 58,5 13,1 13,2 14,7 13,7 4,7 5,7 5,6 4,3 5,3% 5,3% 4,3% 4,7% 21 923 736 815MEDIACO MAROC 37,52 -33,92% -92,9 -276,0 -172,2 -74,7 - - - - NS NS NS NS 9,2 1,2 NS NS - - - - 16 086 700SONASID 1 019,00 -46,93% -4,7 27,4 -3,7 6,3 - - - - NS 37,2 NS NS 2,1 1,8 1,8 1,7 - - - - 3 974 100 000JET ALU MAROC 187,70 -27,14% 16,5 19,1 29,3 31,3 12,3 9,5 20,5 21,9 11,4 9,8 6,4 6,0 3,5 1,7 1,4 1,4 6,6% 5,1% 10,9% 11,7% 450 480 000AFRIC INDUSTRIES 279,00 16,25% 26,2 21,1 21,7 23,5 18,2 29,0 27,5 21,4 10,7 13,2 12,8 11,9 2,0 2,4 2,8 2,9 6,5% 10,4% 9,9% 7,7% 81 328 500Ingénieries & biens d'équipement industriels 5,4 15,6 15,1 9,6 1,4 1,2 1,1 1,0 6,6% 4,5% 2,9% 3,6% 405 449 770DELATTRE LEVIVIER MAROC 217,00 -37,61% 77,1 32,8 42,9 52,9 21,0 21,0 18,9 23,3 2,8 6,6 5,1 4,1 0,7 0,7 0,6 0,6 9,7% 9,7% 8,7% 10,7% 135 625 000STROC INDUSTRIE 118,00 -57,86% 22,0 4,4 -15,1 7,2 10,8 4,0 - - 5,4 26,6 NS 16,4 1,9 0,9 1,0 0,9 5,0% 1,8% - - 147 324 770Equipements éléctoniques & éléctriques 8,1 11,7 20,5 21,3 0,7 0,7 0,7 0,6 6,1% 3,7% 2,1% 2,0% 442 983 024NEXANS MAROC 197,45 -31,68% 24,3 16,9 9,6 9,3 12,0 12,0 4,1 4,0 8,1 11,7 20,5 21,3 0,7 0,7 0,7 0,6 6,1% 6,1% 2,1% 2,0% 442 983 024Sylviculture & papier NS NS NS NS 0,6 0,7 0,7 0,7 - - - - 77 218 395MED PAPER 29,90 -37,16% -11,9 -9,2 -5,4 -5,2 - - - - NS NS NS NS 0,6 0,7 0,7 0,7 - - - - 77 218 395Transport 8,2 8,8 23,0 22,6 1,2 1,0 1,0 0,9 9,2% 4,4% 1,4% 1,4% 319 882 290CTM 180,00 -34,07% 25,0 23,0 4,5 4,4 22,5 10,0 1,9 1,9 7,2 7,8 40,4 41,1 1,0 1,0 0,9 0,9 12,5% 5,6% 1,1% 1,1% 220 676 040TIMAR 407,00 1,75% 34,3 33,2 34,6 35,9 10,0 8,0 8,5 8,8 11,9 12,2 11,8 11,3 2,0 1,3 1,2 1,1 2,5% 2,0% 2,1% 2,2% 99 206 250Distribution 17,7 21,5 20,0 18,7 2,6 2,3 2,1 2,0 3,1% 2,3% 2,4% 2,5% 9 989 861 805AUTONEJMA 1 600,00 6,67% 109,0 96,7 119,8 126,8 55,0 50,0 62,0 65,6 14,7 16,6 13,4 12,6 3,9 3,7 3,1 2,8 3,4% 3,1% 3,9% 4,1% 1 637 222 400AUTO HALL 58,80 -16,00% 4,0 3,8 3,8 3,8 3,5 3,5 3,5 3,6 14,8 15,6 15,4 15,3 1,9 2,1 1,9 1,9 6,0% 6,0% 6,0% 6,1% 2 832 741 274F.BROSSETTE 193,65 -34,80% 27,3 9,2 11,2 12,5 15,0 5,0 5,4 6,0 7,1 21,0 17,3 15,5 0,9 0,8 0,8 0,7 7,7% 2,6% 2,8% 3,1% 278 659 252FERTIMA 154,65 -3,34% -5,0 0,9 0,8 0,9 - - - - NS NS NS NS 1,9 1,9 1,9 1,9 - - - - 177 847 500SRM 300,80 -35,73% 44,0 49,6 60,6 67,2 15,0 20,0 - - 6,8 6,1 5,0 4,5 0,9 0,8 0,7 0,6 5,0% 6,6% - - 96 256 000STOKVIS 28,00 -22,48% 2,7 1,5 1,1 1,1 2,0 - - - 10,2 18,3 25,3 25,8 1,1 0,9 0,9 0,8 7,1% - - - 257 464 200LABEL VIE 1 340,00 -2,90% 21,0 18,8 26,7 38,0 - - - - 63,9 71,3 50,1 35,2 4,4 2,8 2,6 2,4 - - - - 3 410 671 180ENNAKL 43,30 9,62% 4,5 3,0 2,6 2,4 1,44 - - - 9,7 14,3 16,4 18,2 3,3 2,7 2,3 2,0 3,3% - - - 1 299 000 000NTI 6,6 71,8 19,4 13,7 1,0 1,1 1,0 1,0 8,6% 4,9% 4,5% 4,7% 1 087 189 519IB MAROC 181,00 -34,27% 20,5 -46,7 -16,9 13,3 18,0 - - - 8,8 NS NS 13,6 0,9 1,2 1,2 1,1 9,9% - - - 75 564 966INVOLYS 141,50 -10,44% -1,7 2,2 3,3 4,9 - - - - NS NS 43,2 28,8 0,9 0,9 0,9 0,8 - - - - 54 154 314HPS 250,00 -31,25% 32,5 -67,5 21,9 22,6 8,0 - - - 7,7 NS 11,4 11,1 1,1 1,5 1,3 1,1 3,2% - - - 175 899 750DISWAY 162,00 -49,38% 38,0 13,8 13,7 14,1 21,0 13,0 12,9 13,3 4,3 11,8 11,8 11,5 0,6 0,6 0,6 0,6 13,0% 8,0% 8,0% 8,2% 305 493 444M2M GROUP 228,50 -25,08% 33,6 27,3 9,2 8,4 - - 8,7 7,9 6,8 8,4 24,7 27,2 1,2 1,0 1,1 1,1 - 0,0% 3,8% 3,4% 148 017 045MICRODATA 115,25 -27,52% 14,9 14,0 12,5 13,1 14,3 13,8 12,3 12,9 7,7 8,3 9,3 8,8 2,9 3,0 2,4 2,0 12,4% 11,9% 10,6% 11,2% 193 620 000S.M MONETIQUE 168,05 -47,48% 18,8 17,8 21,4 23,9 - 19,0 17,1 19,1 8,9 9,4 7,9 7,0 2,6 2,4 2,1 2,6 - 11,3% 10,2% 11,4% 134 440 000Télécoms 9,8 11,5 11,2 10,6 9,4 11,0 9,4 8,7 10,0% 8,7% 8,9% 9,4% 93 184 106 040ITISSALAT AL MAGHRIB 106,00 -21,83% 10,8 9,2 9,5 10,0 10,6 9,3 9,5 10,0 9,8 11,5 11,2 10,6 9,38 11,0 9,4 8,7 10,0% 8,7% 8,9% 9,4% 93 184 106 040Services aux collectivités 8,0 8,9 9,6 8,7 1,6 1,6 1,5 1,4 8,8% 9,0% 9,0% 9,0% 2 048 800 000LYDEC 256,10 -24,68% 32,0 28,9 26,7 29,4 22,5 23,0 23,0 23,0 8,0 8,9 9,6 8,7 1,6 1,6 1,5 1,4 8,8% 9,0% 9,0% 9,0% 2 048 800 000Loisirs & Hôtels 92,6 62,9 50,1 43,5 1,1 0,8 0,7 0,6 - - - - 929 398 037RISMA 117,90 -42,08% 1,3 1,9 2,4 2,7 - - - - 92,6 62,9 50,1 43,5 1,1 0,8 0,7 0,6 - - - - 929 398 037

"NS" : non significatif (>100 ou <0)Les P/Es marché et sectoriels sont calculés en excluant les sociétés déficitaires.Les DPA 2008 de BCP, BMCI, SALAFIN et ATLANTA sont ajustés par rapport au nombre d'actions 2010Les BPA et DPA 2008 et 2009 de CDM, COLORADO, SOTHEMA , ENNAKL, ADDOHA, BALIMA et HPS sont ajustés par rapport au nombre d'actions 2010Les DPA et BPA 2008, 2009, 2010 d'UNIMER, LESIEUR, CENTRALE LAITIERE, STROC,S2M, TASLIF et MANAGEM sont ajustés par rapport au nombre d'actions 2011

DONNÉES FONDAMENTALESDPA P/EBPA D/YP/B

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Valeur Au

31-déc CMP Plus haut Plus bas Performance VQM (KMAD)

Marché (Masi) 9359,19 - 98033,11 9094,90 -15,13% 118 431,22Banques ATTIJARIWAFA 313,0 331,6 377,5 304,5 -10,60% 19 212,53BCP 196,9 197,8 204,0 190,0 -0,81% 8 609,15BMCE 160,0 190,0 216,9 155,1 -25,06% 7 461,01BMCI 831,0 849,3 910,0 721,0 -8,18% 2 010,93CDM 575,0 648,6 815,0 564,0 -25,32% 221,60CIH 230,0 244,5 282,5 197,0 -14,50% 778,06Sociétés de financementAXA CREDIT 340,0 365,8 410,1 340,0 -17,07% 2,23DIAC SALAF 44,5 60,6 98,1 32,0 32,96% 25,94EQDOM 1 994,0 1 939,7 2 000,0 1 588,0 13,75% 694,15MAGHREBAIL 655,0 786,2 894,0 630,0 -22,85% 28,34MAROC LEASING 418,7 431,0 500,0 366,7 -5,28% 49,40SOFAC 259,5 310,1 347,3 232,0 -11,04% 2,72TASLIF 44,4 34,6 44,4 26,8 43,23% 26,70SALAFIN 580,0 551,0 641,0 470,0 -2,19% 137,94Assurances

AGMA LAHLOU TAZI 2 171,0 2 557,1 2 949,0 2 125,0 -18,08% 64,10WAFA ASSURANCE 3 219,0 3 315,0 4 002,0 2 990,0 -13,00% 2 077,18ATLANTA 69,9 64,4 69,9 51,6 -0,09% 567,35CNIA SAADA 1 140,0 1 158,7 1 260,0 1 086,0 -8,80% 458,89HoldingsZELLIDJA 581,0 551,6 850,0 549,0 -19,42% 114,94DELTA HOLDING 33,0 38,3 45,0 33,0 -17,40% 1 326,78ImmobilierADDOHA 63,0 67,8 74,9 59,0 -9,87% 8 490,73BALIMA 172,0 178,5 187,0 157,2 9,41% 7,81CGI 790,0 813,1 1 060,0 680,0 -21,08% 10 082,45ALLIANCES DVPT IMMOBILIER 545,0 677,4 736,0 529,0 -19,85% 4 973,74Pétrole & GazAFRIQUIA GAZ 1 637,0 1 627,4 1 765,0 1 453,0 -3,71% 770,87SAMIR 335,0 504,9 798,0 335,0 -54,11% 1 354,27MinesMANAGEM 1 500,0 1 619,4 1 815,0 1 374,0 -2,85% 6 429,72SMI 3 690,0 3 477,8 4 198,0 2 830,0 -2,64% 1 944,62REBAB 283,5 317,8 348,8 267,9 -14,09% 0,33CMT 1 480,0 1 909,1 2 325,0 1 420,0 -33,33% 1 496,14ChimieSCE 300,0 319,9 330,0 253,8 13,64% 86,28MAGHREB OXYGENE 169,1 217,1 261,5 160,0 -29,83% 22,08COLORADO 45,7 52,5 80,5 42,0 -40,77% 115,92SNEP 176,8 216,6 302,8 153,0 -37,32% 190,04Industrie pharmaceutiqueSOTHEMA 1 340,0 1 118,9 1 340,0 277,0 14,82% 13,20PROMOPHARM 618,0 1 148,1 1 155,0 603,0 -46,49% 345,95BoissonsBRANOMA 1 665,0 1 768,9 2 000,0 1 399,0 -16,75% 270,94BRASSERIES DU MAROC 2 230,0 2 123,3 2 230,0 1 566,0 6,34% 151,05OULMES 730,0 526,1 730,0 380,0 13,18% 214,89Agroalimentaire

CARTIER SAADA 17,5 18,8 20,7 17,1 -2,56% 26,56CARTIER SAADA J01/04/2012 17,2 20,7 16,0 -100,00% 0,31CENTRALE LAITIERE 1 378,0 851,9 1 573,0 1 251,0 5,19% 590,49COSUMAR 1 562,0 1 598,8 1 780,0 1 476,0 -9,71% 1 645,81DARI COUSPATE 472,0 511,1 675,0 461,0 -29,55% 27,81LESIEUR 103,0 51,2 111,9 100,0 3,00% 131,90UNIMER 170,0 120,3 200,0 116,1 -5,56% 208,87Bâtiment & Matériaux de ConstructionALM MAROC 1 148,0 1 411,3 1 725,0 1 148,0 -15,46% 271,55CIMAR 763,0 785,4 1 095,0 702,0 -19,68% 1 629,64HOLCIM MAROC 1 975,0 1 901,6 2 250,0 1 665,0 0,77% 1 041,98LAFARGE CIMENTS 1 255,0 1 362,1 1 660,0 1 255,0 -19,03% 6 698,40MEDIACO MAROC 37,5 42,2 56,0 35,0 -33,92% 2,15SONASID 1 019,0 1 468,1 2 025,0 1 019,0 -46,93% 635,99JET ALU MAROC 187,7 208,0 267,9 157,3 -27,14% 231,26AFRIC INDUSTRIES 279,0 269,9 296,5 256,0 16,25% 110,77Ingénieries & biens d'équipement industrielsDELATTRE LEVIVIER MAROC 217,0 392,3 579,0 205,3 -37,61% 24,37DLM 2L J01/01/13 196,0 STROC INDUSTRIE 118,0 192,6 270,9 110,0 -57,86% 82,25Equipements éléctoniques & éléctriquesNEXANS MAROC 197,5 253,8 297,0 197,5 -31,68% 12,14Sylviculture & papierMED PAPER 29,9 32,0 49,9 22,3 -37,16% 88,21TransportCTM 180,0 229,8 283,0 180,0 -34,07% 15,53TIMAR 407,0 462,1 515,0 360,1 1,75% 11,00DistributionAUTONEJMA 1 600,0 1 616,4 1 737,0 1 320,0 6,67% 37,75AUTO HALL 58,8 60,5 75,6 52,5 -16,00% 617,78F.BROSSETTE 193,7 216,8 295,0 193,7 -34,80% 1 514,22FERTIMA 154,7 192,8 233,0 132,6 -3,34% 5,76SRM 300,8 395,2 486,0 272,2 -35,73% 8,93STOKVIS 28,0 32,3 39,7 28,0 -22,48% 505,79LABEL VIE 1 340,0 1 467,1 1 600,0 1 307,0 -2,90% 1 193,81ENNAKL 43,3 52,6 65,5 36,8 9,62% 700,99NTIIB MAROC 181,0 229,9 290,0 175,8 -34,27% 5,76INVOLYS 141,5 168,3 228,5 133,5 -10,44% 14,21HPS 250,0 298,2 364,0 245,0 -31,25% 129,20DISWAY 162,0 202,5 338,8 160,0 -49,38% 292,03M2M GROUP 228,5 236,6 323,3 205,0 -25,08% 23,66MICRODATA 115,3 215,4 175,0 113,7 -81,88% 65,14S.M MONETIQUE 168,1 237,9 313,0 165,0 -47,48% 301,10TélécommunicationsITISSALAT AL MAGHRIB 106,0 115,1 143,0 93,2 -21,83% 15 113,23Services aux collectivitésLYDEC 256,1 319,6 375,0 250,0 -24,68% 250,37Loisirs & HôtelsRISMA 117,9 137,6 218,9 115,0 -42,08% 225,10CMP : Cours moyen pondéré (volume / nbre de titres échangés)VQM : Volume quotidien moyen du marché central en KMADLes plus hauts et plus bas concernent les cours de clôture

Données 2012

DONNÉES TECHNIQUES

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2012 -

Directoire Yacine BEKBACHY

Mohamed NAJI

Analyse & Recherche Halima ABOUTAJ Kawtar KARBAL

Intermediation Nizar KAZMANE Saad EDDEBAGH

Omar LOUZI Ghizlane TALOUFAT

8, Rue Ibn ou Hilal – Casablanca

Tél. : 0522 94 07 44 – Fax : 0522 94 07 66

Les informations, estimations et commentaires contenus dans le présent document sont établis par les analystes financiers de Crédit Du Maroc Capital à partir de sources que nous tenons pour dignes de foi, mais dont ni l’exactitude ni l’adéquation ne sont garanties. Ils reflètent notre opinion à la date de parution et ne constitue pas une incitation à l’investissement.

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