Bilan annuel boursier CDMC - 2010 -

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+ Directoire Yacine BEKBACHY Mohamed NAJI Analyse et Recherche Halima ABOUTAJ Kawtar KARBAL Intermediation Nizar KAZMANE Othman BENOUHOUD Guizlane TALOUFAT Tel. (0522).94.07.44 Fax. (0522).94.07.66 Relance du marché boursier casablancais après deux année successives de baisse grâce, notamment, au regain de confiance des investisseurs quant à la solidité des fondamentaux des principales sociétés composant le MASI et la résistance de l’économie marocaine pendant des périodes de récession économiques. Au final, les indices boursiers s’adjugent des progressions annuelles de +21,17% pour le MASI et de +22,10% pour le MADEX; La reprise de la trajectoire haussière au sein de la BVC est attribuable à l’embellie de la quasi-majorité des valeurs de cote casablancaise et essentiellement des grandes capitalisations telles que: BCP (+72,84%), ATTIJARIWAFA BANK (+50,74%), LAFARGE CIMENTS (+49,61%), IAM (+10,70%) et ADDOHA (+2,35%) ; Ces cinq valeurs participent, à elles seules, à hauteur de +14,90% à l’évolution du MASI sur l’année; Cependant, cette hausse a été limitée par la régression de certaines valeurs telles que : SBM (-35,91%), SONASID (-7,69%) et BMCE BANK (-1,51%), La capitalisation boursière se hisse à 579, 02 Mrd MAD en progression de près de +70,13 Mrd MAD (+13,78%) par rapport à fin décembre 2009; Le Volume Quotidien Moyen se bonifie de près de 45% à 645,65 MMAD contre 446,62 MMAD une année plus tôt; Drainé à hauteur de 63,6% sur le marché central, la volumétrie globale annuelle s’établit à 163,35 Mrd MAD en élargissement de près de 48% par rapport au volume réalisé en 2009; Les valeurs ONA, ATTIJARIWAFA BANK, ADDOHA et IAM captent près de 54% des échanges sur le marché officiel, avec des volumes respectifs de 18,50 Mrd MAD, 13,77 Mrd MAD, 11,96 Mrd MAD et 11,65 Mrd MAD; En 2010, la BVC a accueillie deux nouvelles valeurs, CNIA SAADA et ENNAKL Automobiles. La quatrième recrue du secteur de l’assurance et le distributeur tunisien ont pu concentrer des volumes respectifs de 2,65 Mrd MAD et 811,68 MMAD. Les deux nouvelles recrues de la cote casablancaise s’adjugent, au titre de leur 1 er exercice d’introduction, des performances de +22,99% et +2,77% respectivement; La bonne santé économique traduite par des indicateurs macro- économiques en amélioration, couplée à la volonté gouvernementale de la mise à niveau des filières jugées à fort potentiel ainsi que le nombre non négligeable des introductions attendues pour 2011, ne pourrait que rassurer les investisseurs et promettre d’un renforcement conséquent de la BVC. Dans cette lignée, nous estimons que la hausse de la BVC devrait se BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 - PERFORMANCES & VOLUMES MASI 12 655,20 MADEX 10 335,25 En M MAD VOLUME M % VQM Marché central 103 891,82 63,6% 410,64 Marché de blocs 59 458,68 36,4% 235,01 Marché global 163 350,50 100,0% 645,65 PRINCIPAUX INDICATEURS P/E 09 P/E 10E 20,6 17,5 P/B 09 P/B 10E 4,2 3,7 D/Y 09 D/Y 10E 3,5% 3,7% * Ratio annualisé 17,3% Capitalisation (MMAD) 579 019,8 Capi./PIB 10E 75,4% Volume global 2010 (MMAD) 163 350,5 VQM 2010 (MMAD) 645,7 INDICES Valeur Performance Ratio de liquidité 2010* Annuelle 21,17% 22,10%

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Directoire Yacine BEKBACHY Mohamed NAJI Analyse et Recherche Halima ABOUTAJ Kawtar KARBAL Intermediation Nizar KAZMANE Othman BENOUHOUD Guizlane TALOUFAT Tel. (0522).94.07.44 Fax. (0522).94.07.66

Relance du marché boursier casablancais après deux année successives de baisse grâce, notamment, au regain de confiance des investisseurs quant à la solidité des fondamentaux des principales sociétés composant le MASI et la résistance de l’économie marocaine pendant des périodes de récession économiques. Au final, les indices boursiers s’adjugent des progressions annuelles de +21,17% pour le MASI et de +22,10% pour le MADEX;

La reprise de la trajectoire haussière au sein de la BVC est attribuable à l’embellie de la quasi-majorité des valeurs de cote casablancaise et essentiellement des grandes capitalisations telles que: BCP (+72,84%), ATTIJARIWAFA BANK (+50,74%), LAFARGE CIMENTS (+49,61%), IAM (+10,70%) et ADDOHA (+2,35%) ;

Ces cinq valeurs participent, à elles seules, à hauteur de +14,90% à l’évolution du MASI sur l’année;

Cependant, cette hausse a été limitée par la régression de certaines valeurs telles que : SBM (-35,91%), SONASID (-7,69%) et BMCE BANK (-1,51%),

La capitalisation boursière se hisse à 579, 02 Mrd MAD en progression de près de +70,13 Mrd MAD (+13,78%) par rapport à fin décembre 2009;

Le Volume Quotidien Moyen se bonifie de près de 45% à 645,65 MMAD contre 446,62 MMAD une année plus tôt;

Drainé à hauteur de 63,6% sur le marché central, la volumétrie globale annuelle s’établit à 163,35 Mrd MAD en élargissement de près de 48% par rapport au volume réalisé en 2009;

Les valeurs ONA, ATTIJARIWAFA BANK, ADDOHA et IAM captent près de 54% des échanges sur le marché officiel, avec des volumes respectifs de 18,50 Mrd MAD, 13,77 Mrd MAD, 11,96 Mrd MAD et 11,65 Mrd MAD;

En 2010, la BVC a accueillie deux nouvelles valeurs, CNIA SAADA et ENNAKL Automobiles. La quatrième recrue du secteur de l’assurance et le distributeur tunisien ont pu concentrer des volumes respectifs de 2,65 Mrd MAD et 811,68 MMAD.

Les deux nouvelles recrues de la cote casablancaise s’adjugent, au titre de leur 1er exercice d’introduction, des performances de +22,99% et +2,77% respectivement;

La bonne santé économique traduite par des indicateurs macro-économiques en amélioration, couplée à la volonté gouvernementale de la mise à niveau des filières jugées à fort potentiel ainsi que le nombre non négligeable des introductions attendues pour 2011, ne pourrait que rassurer les investisseurs et promettre d’un renforcement conséquent de la BVC. Dans cette lignée, nous estimons que la hausse de la BVC devrait se

BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 -

PERFORMANCES & VOLUMES

MASI 12 655,20MADEX 10 335,25En M MAD VOLUME M % VQMMarché central 103 891,82 63,6% 410,64Marché de blocs 59 458,68 36,4% 235,01Marché global 163 350,50 100,0% 645,65

PRINCIPAUX INDICATEURSP/E 09 P/E 10E

20,6 17,5

P/B 09 P/B 10E4,2 3,7

D/Y 09 D/Y 10E3,5% 3,7%

* Ratio annualisé

17,3%

Capitalisation (MMAD)

579 019,8Capi./PIB 10E

75,4%Volume global 2010 (MMAD)

163 350,5VQM 2010 (MMAD)

645,7

INDICES ValeurPerformance

Ratio de liquidité 2010*

Annuelle

21,17%22,10%

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RELANCE DE LA TENDANCE HAUSSIÈRE À LA BVC

Après deux années consécutives de déprime à la place boursière casablancaise, cette dernière se ressaisit et clôture l’année 2010 sur une hausse significative. En effet, l’indice général place sa performance au-dessus du seuil de +21%, au moment où l’indice des valeurs les plus actives situe son évolution au-delà de +22%. Il est à noter que cette embellie se concrétise suite au regain de confiance des investisseurs quant à la solidité des fondamentaux des principales sociétés composant le MASI et la résistance de l’économie marocaine pendant des périodes de récession économiques -confirmés à l’échelle internationale- ;

Au titre de l’année 2010, le MASI et le MADEX ont affiché des progressions annuelles de +21,17% et +22,10% respectivement. Toutefois, l’évolution de ces deux baromètres de la place est scindée en quatre phases distinctes :

Une première phase de hausse accélérée, écourtée par quelques points d’inflexion. Durant cette période s’arrêtant au 19 mai, le MASI a atteint 12 457,59 points soit une performance de +19,28%. On note, dans ce sens, l’euphorie des investisseurs provoquée (1) généralement, par un retour aux fondamentaux du marché boursier marocain et (2) spécialement, par une réaction positive quant aux annonces de résultats 2009 jugés satisfaisants dans l’ensemble et l’opération stratégique du retrait de l’ONA et la SNI de la cote casablancaise ;

Une seconde phase de baisse dans l’ensemble, allant du 19 mai au 19 août, tachée par une forte volatilité. A ce niveau, le marché a pu consommer une partie des gains cumulés sur la première phase (soit -7,69%) et atteint, in fine, son niveau de 11 499,64 Pts, soit une évolution de +10,11%. Consécutivement à un mouvement de prises de bénéfice, cette correction a eu lieu dans le but d’éponger les excès de hausses opérés depuis le début de l’année.

Cette période a été marquée par la cotation de la valeur tunisienne ENNAKL survenue le 13 juillet 2010;

Une troisième phase de relance allant jusqu’au 09 décembre, pendant laquelle le marché reprend son souffle pour confirmer sa trajectoire ascendante et ce malgré l’air capricieux du marché. Cette montée en puissance s’est agrémentée par un plus haut annuel de 12 932,38 pts, soit un gain de +23,83% pour le MASI.

Cette reprise témoigne de (1) l’apaisement des tensions concernant la panique des investisseurs quant à une baisse indicielle en dessous de 12 000 pts, traduite par des ventes massives sur des valeurs jugées stables en cette période comme ADDOHA, (2) une réorientation de l’intérêt vers les grandes capitalisations telle que

Evolution du MASI et du MADEX depuis début 2010(Indices indexés à 100 au 31/12/2009)

95

100

105

110

115

120

125

04/01 30/03 22/06 17/09 15/12

MASI MADEX

Plus haut annuel de 12 932,38 pts (+23,83%) , le 09/12/10

Plus bas annuel de 10 291,75 pts (-1,46%) , le 01/05/10

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ATTIJARIWAFA BANK. Cependant, les sous-phases de baisse témoignent de l’interrogation des investisseurs quant au report de la cession de 8% de Maroc Telecom.

Cette phase a connu aussi l’introduction, le 22 novembre 2010, de CNIA SAADA la quatrième recrue dans le secteur de l’assurance.

Et une dernière phase d’évolution baissière, écourtée, toutefois, par quelques rebonds techniques. Sur cette période, le marché absorbe les excès de hausse cumulés sur l’année. Cet inversement de la trajectoire s’inscrit particulièrement dans une logique de réalisation des bénéfices avant la fin de l’année 2010.

Dans ce contexte, la valorisation globale du marché se hisse à 579,02 Mrd MAD en bonification de +13,78% comparativement à l’année précédente, soit un additionnel de +70,13 Mrd MAD.

L’embellie du marché boursier casablancais émane, notamment, de la bonne conduite des secteurs phares de la cote, tels que : Banques, Télécommunications, Immobilier et Bâtiments/Matériaux de Construction. Notons que ces quatre secteurs captent, conjointement, près de 80% de la capitalisation flottante totale avec des poids respectifs de 30,40%, 19,94%, 16,65% et 12,90%.

ÉVOLUTION GENERALISÉE DES BLUE CHIPS HORS BMCE BA NK

Force est de constater que 18 secteurs contre 3 ont clôturé l’année en hausse, en affichant, au final, des progressions variant entre +2,84% et +128,22%. A ce niveau, il est à noter que l’intérêt porté par les investisseurs aux petites et moyennes capitalisations sur le premier trimestre a été généralisé par la suite sur toute la cote.

L’indice « Mines» se place en tête de liste des performances avec une progression de 128,22%, tirant profit, de la bonne tenue de toutes ses valeurs, essentiellement, MANAGEM (+183,75%), SMI (+128,92%) et CMT (+72,23%). Le second rang est à accorder à l’indice « Agroalimentaire/Production» qui s’apprécie, pour sa part, de 35,15% grâce au bon comportement de toutes ses valeurs, notamment COSUMAR (+46,07%), LESIEUR (+37,44%) et CENTRALE LAITIERE (+19,64%). En troisième rang, se positionne l’indice « Bâtiments/Matériaux de Construction» en s’adjugeant un gain de +32,96% suite, essentiellement, à la bonne performance de toutes ses valeurs hors MEDIACO (-29,22%) et SONASID (-7,69%).

Variation des indices sectoriels sur l'année 2010

Assurances

Sces aux collectivitésTransportStés de portefeuilles Holdings

Stés de financementDistributeurs

Pétrole & GazTélécoms

Loisirs & Hôtels

Bât & Matériaux de construction

Sylviculture & papier

Boissons

Ingénierie & biens d'équipindChimie

Immobilier

Equip électroniques & électriques

Agroalimentaire/Production Mines

Banques

Mat/Log & sces info

Industrie pharmaceutique

-42% -32% -22% -12% -2% 8% 18% 28% 38% 48% 58% 68% 78% 88% 98% 108% 118% 128%

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 -

Dans le registre des baisses, l’indice « Sylviculture & Papier» affiche la plus forte contre-performance de -40,77%, suite de l’affaissement de son unique valeur MED PAPER. Pour sa part, l’indice « Boissons » se déleste de 17,50% à cause, particulièrement, de la régression de la valeur SBM (-35,91%). In fine, l’indice « Ingénierie & Biens d’Equipement Industriels» accuse un repli de 2,67% imputable au retrait de sa valeur Delattre Levivier Maroc

Le renforcement du marché émane, particulièrement, de la performance affichée par la quasi-majorité des grandes capitalisations telles que : ATTIJARIWAFA BANK (+50,74%), BCP (+72,84%), LAFARGE CIMENTS (+49,61%), IAM (+10,70%), et ADDOHA (+2,35%). Ces cinq valeurs ont, fortement, contribuer à tirer le marché vers le haut et ce malgré la forte volatilité qui a marqué le marché en 2010.

Par ailleurs, il est à signaler que le mouvement haussier du marché a été, partiellement, limité suite à l’évolution baissière de quelques grandes capitalisation telles que : SBM (-35,91%), SONASID (-7,69%) et BMCE BANK (-1,51%),

VALEURS Cours Performance VQM (KMAD)

MANAGEM 681,00 183,75% 8 721,71 SMI 1 900,00 128,92% 3 779,67 OULMES 1 094,00 102,22% 15,20

UNIMER 1 700,00 79,89% 77,45

BCP 420,00 72,84% 19 974,92 STOKVIS 52,50 -20,21% 888,03 MEDIACO MAROC 121,00 -29,22% 67,67 BRASSERIES DU MAROC 2 179,00 -35,91% 608,17 MED PAPER 78,78 -40,77% 605,54 BALIMA 197,00 -89,55% 0,16

LES PLUS FORTES VARIATIONS DE L'ANNÉE

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RENFORCEMENT DES ÉCHANGES Le flux transactionnel annuel transigé sur le marché boursier atteint 163,35 Mrd MAD en amélioration de plus de 47% par rapport à l’année dernière.

Par compartiment, le volume du marché officiel s’est élargi de près 45% à 103,89 Mrd MAD par rapport au flux d’affaires de l’année 2009. A ce niveau, les valeurs ONA, ATTIJARIWAFA BANK, ADDOHA et IAM raflent près de 54% des échanges.

En effet, ces quatre valeurs concentrent des volumes respectifs de 18,50 Mrd MAD, 13,77 Mrd MAD, 11,96 Mrd MAD et 11,65 Mrd MAD.

Le marché de blocs s’est, quant à lui, consolidé de près de 53% à 59,46 Mrd MAD contre 38,88 Mrd MAD une année auparavant. Dans ce contexte, 45% des transactions ont concerné l’échange de 7 702 913 titres CGI à un coût moyen pondéré de 1 758,37 MAD.

BMCE BANK a été, quant à elle, cédée à un prix unitaire de 255,63 MAD en monopolisant 18,7% des échanges sur le marché de gré-à-gré. Il est à noter que ces deux flux tiennent compte du rachat, par CDG Développement, de 8% du capital de BMCE Bank ainsi que l’acquisition, par RMA Watanya, de 8% du capital de la filiale immobilière du groupe CDG.

EVOLUTION MENSUELLE DES VOLUMES EN 2010

4 841 4 572

10 6858 882

3 2285 387

15 053

7 0925 491

19 770

10 5098 381

8 451

414

5 821

4532 780

11 900

10 409

2 729332

13 943

1 972256

50

3 050

6 050

9 050

12 050

15 050

18 050

21 050

24 050

27 050

30 050

Janv Févr Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

Vol MC Vol MB

Volumes (MMAD)

CMP NBRE TITRES VOLUME (MMAD) Part (%)Marché centralONA 1 611,04 5 741 944 18 501 17,8%ATTIJARIWAFA 334,11 20 612 338 13 774 13,3%ADDOHA 112,68 53 054 393 11 957 11,5%ITISSALAT AL MARGHRIB 151,99 38 334 459 11 653 11,2%BCP 268,03 9 911 209 5 313 5,1%Marché de blocsCGI 1 758,37 7 702 913 27 089 45,6%BMCE BANK 255,63 21 699 603 11 094 18,7%

LES VALEURS LES PLUS ACTIVES DE L'ANNÉE

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 -

FAITS SAILLANTS DE L’ANNÉE 2009 PROGRAMMES DE RACHAT

INTRODUCTIONS

Storc Industrie : Introduction en Bourse prévue pour début 2011 Stroc Industrie, le concurrent direct de Delattre Levivier Maroc (DLM) et e numéro 2 de la construction métallique lourde prépare son dossier d’introduction à la Bourse de Casablanca. Après l’augmentation de capital, qui a vu le tour de table passer de 30 à 50 MMAD via une incorporation de réserves, l’entreprise de la famille Ziatt nourrit de fortes ambitions sur la place de Casablanca. La société réclame un chiffre d’affaires 2010 de l’ordre de plus de 450 MMAD contre 402 MMAD en 2009 (+49%).

De nombreux chantiers sont lancés notamment dans les nouvelles zones de logistique, des entrepôts, des plateformes de dernière génération. L’entreprise ambitionne d’accompagner les différents projets de hubs logistiques initiés notamment par la SNTL et l’ONCF. Autres projets phares à l’actif de Stroc, des usines clés en main pour des équipementiers automobiles (à l’instar de Faurecia dans la région de Kénitra ou encore Snop dans la zone franche de Tanger). Stroc assure également d’importants chantiers pour le compte de l’OCP. Il s’agit notamment d’un projet de laverie pour le compte du phosphatier national à Khouribga. C’est une pièce maîtresse en amont du dispositif du gigantesque pipeline qui va relier le site de Khouribga à celui de Jorf Lasfar. Un marché de 300 MMAD.

Le business model de Stroc Industrie est, pour rappel, orienté vers trois principaux métiers: la construction d’unités de stockage et traitement de liquides et gaz, la construction d’installations de manutention de produits en vrac. Enfin, les bâtiments industriels.

CONJONCTURE ECONOMIQUE

Croissance économique nationale : 2009 : Légère révision à la baisse à 4,9% Selon les dernières estimations du HCP, la croissance économique en 2009 vient d’être révisée à la baisse à 4,9% au lieu de 5,2% annoncés en mars dernier. Cette réalisation est le résultat (1) d’une hausse de la valeur ajoutée agricole (non compris la pêche) de 30,6% au lieu de 16,3% en 2008, (2) d’une augmentation de la valeur ajoutée hors agriculture de 1% contre 4,1% en 2008 et (3) d’un accroissement de 4,6% des impôts nets des subventions contre 5% un an auparavant. A cet effet, le PIB hors agriculture (qui est égal à la valeur ajoutée hors agriculture augmentée des impôts sur les produits nets des subventions) a augmenté, en 2009, de 1,4% contre 4,2% en 2008.

Valeurs Délais d'acquisition

Prix maximum d'achat en MAD

Prix minimum de vente en MAD

Nombre maximum d'actions à acquérir

Date du démarrage du programme

ADDHA 18 mois 200 130 8 505 000 (3% du capital) 01/07/2009CARTIER SAADA 18 mois 30 17 468 000 (10% du capital) 25/11/2009IAM 18 mois 210 130 16 000 000 (1,82% du capital) 10/12/2009TIMAR 18 mois 380 250 19 500 (10% du capital) 28/12/2009BMCI 12 mois 1125 825 663 942 (5% du capital) 21/05/2010ATLANTA 18 mois 130 84 3 009 522 (5% du capital) 01/07/2010AUTO HALL 18 mois 130 80 944 000 (2% du capital) 06/07/2010LABEL VIE 18 mois 1500 1120 114 538 (5% du capital) 04/08/2010SALAFIN 18 mois 850 550 118 627 4,95% du capital) 17/08/2010SNEP 18 mois 600 380 120 000 (5% du capital) 01/09/2010ADI 18 mois 1000 650 605 000 (5% du capital) 09/11/2010

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 -

2010 : Une prévision de 3,2% Conforté par l’annonce anticipée du FMI sur la fin de la crise, le Centre Marocain de Conjoncture CMC prévoit une croissance mondiale de l’ordre de 2,8% en 2010. Le Maroc, pour sa part, réaliserait une croissance du PIB au-dessus de la moyenne mondiale à 3,2%. Cette estimation reste plus prudente que celle avancée par Bank Al Maghrib qui table, quant à elle, sur une progression de 3,5%. Ceci grâce à l’exceptionnel cru agricole de 2009, avec 102 millions de quintaux de céréales. Toutefois, les irrégularités des précipitations et les inondations récurrentes laissent entrevoir une baisse de -4,3% de la valeur ajoutée agricole. Dans ce contexte, le redressement de la demande extérieure est providentiel. Il bénéficiera en premier lieu au secteur des industries manufacturières dont la croissance serait portée à 3,6%. 2011 : Le CMC table sur un taux de 4,5% Pour le présent exercice, le CMC estime la croissance du PIB à 2,8% en termes réels, contre 4,9% en 2009.En moyenne le PIB mondial devrait croitre de 4% en 2010 après avoir fléchi de 0,6% en 2009. Ce redressement est le fruit du bon comportement des économies asiatiques qui ont présenté une certaine résilience face à la crise et ont repris avec une grande célérité leur tendance expansionniste. Ces pays devraient afficher un taux de croissance estimé à 8,5%. Le taux de croissance projeté par le Centre marocain de conjoncture (CMC) devrait se situer autour de 4,5% en termes réels du PIB. Ce qui se traduirait en un gain de 1,7 pt par rapport à 2010. Cette prévision table sur la reprise des activités industrielles et des services à la faveur de l’amélioration de la demande aussi bien interne qu’externe. 2011 : Le HCP prévoit une croissance de 4,3% Dans le budget économique exploratoire pour l’année 2011, le HCP table sur une croissance nationale de 4,3% en 2011. Dans ce contexte, l’organisme table sur une augmentation du PIB non agricole de 5,4%. Cette évolution est attribuable à une progression de 5,7% du secteur secondaire et de 5,3% pour le tertiaire. A contrario, le secteur primaire devrait connaître un léger recul de -2,7%. Cette donne se base sur un scénario moyen de 70 millions de quintaux pour la production céréalière durant la campagne 2010-2011, en diminution de 5 millions de quintaux par rapport à 2009-2010. Par ailleurs, la demande adressée au Maroc devrait connaître un rythme de croissance de 5,8% après son amélioration de 6% en 2010. Les transferts des MRE devraient, également, progresser de 10% alors que les recettes du tourisme international afficheraient une hausse de 12%.

PIB mondial : Hausse prévisible de 2,7% en 2010 Selon un rapport de la Banque Mondiale sur les perspectives économiques mondiales, le PIB mondial a reculé de 2,2% en 2009 et devrait augmenter de 2,7% cette année et de 3,2% en 2011. A ce niveau, les perspectives de redressement sont, relativement, bonnes pour les pays en développement, avec une croissance annoncée de 5,2% cette année et de 5,8% en 2011 contre 1,2% en 2009. Le PIB des pays riches, qui a baissé de 3,3% en 2009, devrait, quant à lui, augmenter de 1,8% en 2010 et de 2,3% en 2011. Le volume des échanges mondiaux, qui a accusé une baisse spectaculaire de 14,4% en 2009, devrait augmenter de 4,3% cette année et 6,2% en 2011. Quant au taux de croissance en 2009, il pourrait varier entre 2,5% et 3,4%. Les cours du pétrole devraient se maintenir autour de 76 dollars le baril en moyenne et les prix des autres produits de base ne devraient pas augmenter de plus de 3% par an en moyenne en 2010 et 2011.

Levée des fonds : Dominance des gestionnaires

La répartition par profil d’investisseurs de l’opération de levée de fonds du Maroc à l’international révèle une forte domination des gestionnaires de fonds à hauteur de 49%. Près de 20% du montant demandé a été apporté par les banques, 14% par les fonds alternatifs, 5% par les assurances et les caisses de retraite. Du point de vue géographique, la demande des obligations marocaines a été, fortement, ressentie à 47% auprès des pays d’Europe, 20% des Etats-Unis via des fonds offshore, 4% de l’Asie. Il est à noter que 8% de la demande parvient de la Suisse. Les 11 Mrd MAD issus de cette levée seront, exclusivement, réservés au financement du déficit budgétaire de 2011 qui a été estimé à 4% du PIB.

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Projet de loi de Finances 2011 : Plusieurs mesures de réformes Le projet de loi de finances 2011 a privilégié des mesures structurantes à travers des dispositifs d’accompagnement de réformes (La place boursière casablancaise) et la lutte contre l’économie informelle et plus globalement contre la dissimulation de la base de l’impôt. Dans ce contexte, les deux outils de mobilisation de l’épargne, le Plan d’épargne action (PEA) et le Plan d’épargne logement (PEL) se voient aménager des incitations particulières sous forme de franchise d’impôt sur les revenus générés. Dans le premier cas, l’épargne constituée sous forme d’actions cotées à la BVC (par les sociétés de droit marocain) serait exemptée d’impôt sous réserve d’être conservée pendant cinq ans et ne pas dépasser 600 000 MAD. Le PEL bénéficiera, également, d’une mesure d’exonération sur les intérêts générés s’il est destiné au financement de l’acquisition de l’habitation principale du bénéficiaire. Le plafond défiscalisé est fixé à 300 000 MAD.

Création d’un fonds pour la promotion des investissements L’une des nouveautés du projet budget 2011 est la création d’un fonds pour la promotion des investissements dont l’ordonnateur est le ministre des Finances. Il sera alimenté par 50% des produits de cession au secteur privé des participations de l’Etat dans les établissements publics. A cela s’ajoutent les dons, legs et les recettes diverses. Selon le projet de loi de Finances, ce fonds servira au développement des programmes d’investissements réalisés dans le cadre des stratégies sectorielles. Toutefois, il n’est pas à exclure que cette manne sert, également, à accompagner les grandes entreprises marocaines qui partent à l’assaut des marchés africains.

S’inscrit dans une logique de dynamisation des investissements publics Les priorités de la loi de Finances 2011 s’axent dans l’ensemble sur le renforcement de la dynamique économique avec la poursuite des grands chantiers et politiques sectorielles. Ainsi, le principal moteur de croissance sera encore une fois l’investissement public qui devrait passer à 167,3 Mrd MAD en 2011 contre 162,3 Mrd MAD pour cette année. Les infrastructures vont concentrer à cet égard un gros pavé de 6,5 Mrd MAD pour le programme routier dont 3,3 Mrd MAD pour les autoroutes, près de 11 Mrd MAD pour les chemins de fer et ports. Quant aux stratégies sectorielles, c’est une enveloppe de plus de 16 Mrd MAD qui sera accordée à l’eau, l’environnement et l’énergie. Le budget prévu pour l’agriculture et le plan vert s’élève à 8,5 Mrd MAD. S’y ajoutent 3 Mrd MAD destinés à la stratégie nationale pour le développement de la compétitivité logistique. Le pacte national pour l’émergence industrielle n’est pas en reste puisqu’il sera doté d’un budget de 1,6 Mrd MAD.

Un déficit budgétaire prévisionnel de 3,5% Selon le ministre des Finances, le niveau actuel de 4% du déficit budgétaire est jugé soutenable. Dans ce contexte, le ministre espère boucler le budget 2010 sans avoir recours à l’opération de privatisation de 8% du capital de Maroc Telecom. A ce niveau, il envisage de réduire le niveau actuel du déficit progressivement à 3% à l’horizon 2012, notamment à travers la baisse qui se profile des dépenses de fonctionnement du gouvernement. Rappelons que la prochaine loi de finances 2011 prévoit un déficit budgétaire de 3,5%.

Enquête Bank Al Maghrib : Des perspectives d’évolution favorable pour l’industrie Selon la revue mensuelle de la conjoncture du mois d’octobre éditée par Bank Al Maghrib, les perspectives d’évolution de l’activité manufacturière durant le 3ème trimestre sont favorables. En effet, les industriels ont anticipé une hausse de leur chiffre d’affaires même si deux mois plus tôt, les résultats de l’enquête de conjoncture révèlent une baisse de la production d’un mois à l’autre dans l’ensemble des branches, à l’exception des industries agroalimentaires, mécaniques et métallurgiques. Seulement, le taux d’utilisation des capacités de production s’est situé autour de 72%. Quant au niveau actuel des commandes il est jugé quasi-normal alors que celui des stocks de produits finis reste important selon les chefs d’entreprises.

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Inflation :

Hausse de 1% en 2009 Au titre de l’année 2009, l’inflation s’établit à 1% et se situe, à cet effet, en dessous des prévisions gouvernementales qui tablaient sur un taux de 2%. Pour le HCP, la hausse de l’indice des prix à la consommation est attribuée aux produits alimentaires dont l’indice a augmenté de 1% alors que celui des produits non alimentaires a progressé de 0,9%. Pour ces derniers, la variation s’inscrit dans une fourchette allant d’une baisse de -4,5% pour les « Communications » à une hausse de 5,4% pour l’ « Enseignement ». Pour le mois de décembre, l’IPC, qui couvre l’ensemble de la population urbaine, a reculé de 0,5% suite à la baisse de -1% des produits alimentaires couplée à une légère variation de -0,1% des produits non alimentaires. Hausse prévisible en 2011 Après une accalmie en 2009 et 2010, l’inflation devra repartir à la hausse l’année prochaine. En effet, d’après les estimations de Bank Al Maghrib, l’inflation devrait atteindre 2,3% en 2011, après un taux qui devrait ne pas dépasser 1% pour 2010, soit un niveau similaire à celui enregistré en 2009. Cette montée de l’inflation se déclencherait dès le premier trimestre de l’année prochaine. En fait, elle devrait se situer au cours des trois premiers mois de l’année 2011 autour de 2,3%. Et c’est le niveau qu’elle garderait durant le second trimestre de la même année, pour passer à un rythme supérieur au troisième trimestre, au cours duquel elle devrait atteindre 2,5% et finir à 2%. Ce taux devrait être maintenu au cours du premier trimestre de l’année 2012.

Compensation : l’Etat s’engage à verser 5 Mrd MAD d’arriérés d’ici fin décembre La Caisse de compensation a décaissé, cette semaine, 2 Mrd MAD au profit des pétroliers afin d’éponger une partie des arriérés de paiement de l’Etat qui reste redevable de 5 Mrd MAD. Selon le directeur de la Caisse de compensation, ce montant correspond à deux mois d’arriérés de paiement que le Trésor compte honorer d’ici décembre. En effet, l’année 2011 devra démarrer avec zéro dirham d’arriérés de paiement.

A fin octobre, les charges de compensation ont avoisiné 17,5 Mrd MAD dont 1,5 Mrd MAD pour la subvention du sucre. Les dépenses de compensation étant nichées dans les charges communes de fonctionnement, leur financement s’effectue via cette rubrique, en particulier par un redéploiement de crédit.

Pour le budget 2011, les dépenses de soutien des prix devraient rester dans la limite de 2 à 3% du PIB. Le budget 2011 prévoit une enveloppe de 17 Mrd MAD.

Standard & Poor’s : Le Maroc obtient l’ « Investment Grade » L’Agence internationale de notation Standard & Poor’s a réévalué le note accordée au Maroc en lui permettant le passage à « Investment Grade ». En effet, elle a revu à la hausse la note du crédit souverain de la dette à long terme en devises de BB+ à BBB- et celle de la dette en monnaie locale à long terme de BBB à BBB+ avec des perspectives stables. Le rating de Standard & Poor’s traduit les progrès enregistrés par le Maroc qui a réduit son endettement et modernisé son économie. Au cours des dix dernières années, les finances publiques ont connu une évolution soutenue.

Dettes publique : 47,1% du PIB 2009 Malgré une conjoncture difficile, la dette publique est ramenée à 47,1% du PIB en 2009. Avec une baisse de 0,2 point, le ratio de la dette du Trésor poursuit ainsi une tendance entamée depuis 10 ans et ce, à l’exception de 2005, une année marquée par la prise en charge des départs volontaires dans la fonction publique et l’apurement des arriérés de l’Etat vis-à-vis de la Caisse marocaine de retraite (CMR). Toutefois, en termes d’encours, la dette publique a progressé de 19,4 Mrd MAD (+6%) rompant ainsi avec les baisses successives enregistrées en 2007 et 2008. En effet, l’encours de la dette publique s’est établi à 345,2 Mrd MAD en 2009 contre 325,8 Mrd MAD en 2008. Cette évolution est attribuable à l’augmentation de l’encours de la dette intérieure de 8,9 Mrd MAD et à celui de la dette extérieure de 10,5 Mrd MAD sachant que l’année 2009 a été marquée par une baisse des transferts des MRE, un recul des flux des capitaux et de la demande étrangère.

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Dettes du Trésor : Un encours de plus de 161 Mrd MAD A fin juin, l’encours de la dette du trésor s’est établi à 161,3 Mrd MAD. Son poids dans le PIB avoisine traditionnellement 20%. Dans ce contexte, la structure de cet encours par créancier révèle une forte domination des institutions internationales à hauteur de 51%. Les créanciers libéraux, à savoir l’Union européenne, les pays arabes et d’autres pays viennent en seconde position avec un poids de 42%. Le reste a été assuré par les banques commerciales.

Créances sur l’économie : Hausse de 12% Les créances sur l’économie ressortent en progression de 12% à fin août. A la même période de l’année dernière, la hausse était de 17,8%. Pour leur part, les crédits à l’équipement s’apprécient de 25,8% tandis que les prêts immobiliers et à la consommation affichent des hausses respectives de 9,3% et 13,7%. Quant aux facilités de trésorerie, elles enregistrent une légère amélioration de 0,3%. Selon les statistiques de Bank Al Maghrib à fin août 2010, les créances sur l’économie laissent ressortir une baisse du taux de croissance des crédits destinés au secteur privé. Il passe de 15,2% à 9,7%. Dans le détail, les crédits accordés aux MRE reculent de 13,5% à 8,7% alors que les prêts destinés aux sociétés non financières se contractent de 9 points à 9,7%.

Campagne agricole : Une récolte de 75 millions de quintaux En dépit des aléas climatiques, le bilan de la campagne agricole 2009/2010 s’avère, finalement, satisfaisant. En effet, la production de céréales qui s’est établie à 74,6 millions de quintaux pour une superficie emblavée de 4,8 millions d’ha, soit un taux de rendement moyen de 15,6 quintaux/ha. Globalement, la production de la campagne est, certes, en baisse par rapport au record de 102 millions enregistré lors de la campagne précédente, mais de loin supérieure aux performances des années antérieures. Ainsi, par rapport à la moyenne des trois dernières campagnes, la hausse est de 27% et si l’on remonte à cinq ans, elle s’établit à 21,8%.

Levée : Levée d’un emprunt à l’international La sortie du trésor sur le marché international a porté sur un milliard d’euros correspondant à une demande de 3,2 milliards d’euros, soit plus que le double par rapport à l’offre. D’une durée de dix ans, ledit emprunt bénéficie d’un taux de 4,5%, soit près d’un point de moins qu’en 2007 (5,37%). A ce niveau, la prime de risque est de 200 points de base. Les investisseurs européens ont acquis 57% des obligations offertes par le Royaume. Ceux des Etats-Unis et de pays de la région Mena détiennent respectivement 20% et 19%. Suite au succès enregistré pour cette levée, le Maroc entend revenir de façon régulière sur le marché de la dette international. Il n’exclut pas, non plus, des levées libellées en dollars.

OCP : Le groupe et l’américain Jacobs mettent 45 MMAD dans leur co-entreprise marocaine Le groupe OCP et l’américain Jacobs ont crée, récemment, leur co-entreprise au Maroc au nom de Jacobs Engineering SA (JESA). Conformément au pacte d’actionnaires, le capital de cette structure, limité à 45 MMAD, est paritairement détenu entre les deux groupes. Il devrait être relevé aussi bien par des apports en nature, notamment certains actifs de la Société marocaine d’études spéciales et industrielles (SMESI), filiale de l’OCP dédiée à l’ingénierie, qu’en numéraire pour accompagner les investisseurs futurs. Au niveau de la gouvernance, chaque partie dispose de trois sièges dans le Conseil d’administration.

TMSA : Lancement d’un emprunt obligataire L’Agence spéciale TangerMed (TMSA) s’apprête au lancement d’un emprunt obligataire de 2 Mrd MAD garanti par l’Etat. Le financement du projet de TangerMed II dans sa première phase fait l’objet d’un tour de table avec plusieurs intervenants dont l’Etat, TMSA et le Fades et ce via la création d’une société dédiée, TM2. L’investissement total pour la première phase est de 7,5 Mrd MAD. Le financement est assuré, essentiellement, par un apport en fonds propres de 4 Mrd MAD répartis à parts égales entre l’Etat et TMSA. Les 3,5 Mrd MAD restants seront financés par endettement dont 2 Mrd MAD par l’emprunt obligataire. Le reste sera financé par un emprunt souscrit auprès du fades, de la BEI et du Fonds d’Abou Dhabi, selon le montage original du projet.

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CDG : Prise de participations multiples Un décret autorise CDG développement et la BCP à prendre participation dans le capital de « Maroc

Numéric Fund » et de la société de gestion MTC Capital. Créé en mai 2010, ce fonds de capital risque est doté d’une enveloppe de 100 MMAD, avec l’ambition affichée par ses créateurs de la porter à 150 MMAD. Le fonds est dédié exclusivement aux entreprises d’ingénierie technologique. Le ticket d’investissement varie entre 500 000 et 8 MMAD sur plusieurs tours de financement.

La caisse de dépôt et de gestion s’est vu autoriser, par un décret publié dans le BO du 21 octobre, une prise de participation dans le nouvel ensemble composé de l’ONA et de la SNI. La participation sera réalisée par conversion des 471 471 actions, soit 2,7% du capital de l’ONA que la CDG détient actuellement.

La CDG prendra une participation à hauteur de 100 MMAD dans le fonds « A6 immobilier ». Il s’agit d’un fonds d’investissement dont l’encours cible pour son premier closing est fixé à 2,4 Mrd MAD. Il interviendra dans des sociétés Ad-hoc porteuses de projets immobiliers. Le fonds investira principalement sur le segment résidentiel de l’axe Nord-Atlantique. Il investira dans un projet, par an, à hauteur de 120 MMAD à 1,5 Mrd MAD. ECONOMIE INTERNATIONALE

FMI :

Une reprise modérée et inégale en Europe Selon le dernier rapport du FMI, l’endettement public a atteint la cote d’alerte dans la plupart des pays européens. A cet effet, l’organisme préconise de vigoureux efforts de rééquilibrage à moyen terme. Selon ce rapport sur les perspectives économiques régionales, une reprise modérée et inégale et de l’activité dans toute l’Europe est observée, alimentée par le rebond du commerce mondial et les mesures de relance prises par les pouvoirs publics. A cet effet, le FMI s’attend à ce que la croissance s’accélère dans la région en 2010-2011, mais les moteurs traditionnels de la reprise seront, sans doute, moins vigoureux que par le passé.

FMI : Une croissance prévisionnelle de 4,2% pour le PIB mondial Le FMI a, légèrement, relevé sa prévision de croissance mondiale, mais a souligné les risques qui pèsent sur le reprise, en particulier la dette publique des pays développées et les déséquilibres dans les flux de capitaux. Après avoir reculé de 0,6% en 2009, le PIB mondial devrait croître de 4,2% cette année. Dans ce contexte, la croissance devrait être la plus lente en Europe (1,0% dans la zone euro, 1,3% au Royaume-Uni) et au Japon (1,9%). Elle serait plus élevée, en revanche, aux Etats-Unis (3,1%). Toutefois, elle serait tirée par les pays émergents et en développement (6,3%) avec en tête de liste, l’Asie (8,7% dont 10% pour la Chine). Par ailleurs, les perspectives de croissance pour le Moyen-Orient sont favorables malgré l’impact de la crise financière à Dubaï, en raison notamment de la politique de relance budgétaire et de la reprise de l’économie mondiale. Selon le FMI, le PIB pour l’ensemble de la région devrait progresser de 4,5% en 2010 puis de 4,75% en 2011. Pour le Maroc et la Tunisie, la croissance devrait se situer entre 3,25% et 4% en 2010 puis 4,5% à 5% en 2011 si les exportations, le tourisme, les transferts des expatriés et l’investissement direct étranger continuent de s’améliorer. Pour sa part, le taux de croissance de l’Algérie devrait atteindre 4,6% en 2010 et 4,1% en 2011.

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IDE : Une résistance face à la crise mondiale Le rapport annuel de la Cnuced explique que, malgré le fort impact de la crise économique et financière mondiale sur les programmes d’investissements des sociétés transnationales (STN), il n’y a pas eu d’importants retraits d’actifs à l’international. Pour les experts, les résultats du sondage suggèrent que la crise a eu un impact sur les IDE moins destructeur que ce qu’ils craignaient. Ainsi seulement 18% des 236 entreprises interrogées par les experts onusiens ont expliqué que la crise les avaient conduits à vendre ou à fermer une partie importante de leurs activités à l’international. A moyen terme, la Cnuced s’attend, néanmoins, à un renforcement des flux d’IDE. Ils devraient se situer dans une fourchette de 1 300 à 1 500 milliards de dollars pour 2011 et de 1 600 à 2 000 milliards de dollars pour 2012, des niveaux encore inférieurs au pic d’avant crise, en 2007 (2 100 milliards de dollars). Concernant la distribution géographique des investissements, les pays en développement et en transition vers l’économie de marché se sont confirmés être des destinations de choix des dépenses en capital. Selon les experts onusiens, sur les 15 principales destinations d’investissement pour la période jusqu’en 2012, neuf relèvent de cette catégorie de pays. La Chine, l’Inde et le Brésil sont, désormais, les trois pays qui sont considérés comme offrant le meilleur potentiel d’attractivité, les Etats-Unis ayant perdu leur deuxième place au classement. La Russie arrive toujours en cinquième position.

OMC : Révision à la hausse des prévisions de croissance du commerce L’OMC a revu à la hausse ses prévisions de croissance du commerce pour 2010. Elle s’attend ainsi à une progression sans précédent des échanges mondiaux de 13,5% contre 10% prévus jusqu’à présent. L’organisation relève, toutefois, que cette progression est largement imputable à la chute historique des échanges commerciaux de 2009. Le commerce mondial avait connu une baisse en volume de 12,2%, marquant l’effondrement le plus important depuis la seconde guerre mondiale à cause de la crise et d’une forte contraction de la demande mondiale. Malgré tout, la forte reprise du commerce amorcée ces derniers mois est un signal de l’amélioration économique mondiale. Ce rebond donne les moyens de sortir de cette récession économique et peut aider les gens à retrouver du travail.

Compensation : FIN d’année tendue Depuis près de deux mois, les cours des produits pétroliers, en particulier le butane, ont flambé. L’année s’est également caractérisée par une augmentation des cours de produits tels que le sucre. Conjuguée au taux de change élevé, le «cocktail» est loin d’être facile à digérer. Ainsi, à côté des 14 Mrd MAD inscrits dans la loi de finances 2010, la Caisse a également eu droit à des transferts d’argent pour faire face aux charges supplémentaires dues à la flambée des cours. Le ministère des Finances opère un redéploiement sur les postes de fonctionnement pour honorer les engagements de la Caisse. La facture pourrait augmenter de 13 Mrd MAD sans pour autant atteindre les niveaux de 2008 (4,6% du PIB). La part de la compensation dans le PIB serait contenue aux environs de 3%. Cette situation et d’autres points dont les scénarios 2011 seront à l’ordre du jour du conseil d’administration de la Caisse prévu jeudi 23 décembre. Le conseil d’administration examinera aussi les résultats du contrôle des entreprises bénéficiaires des montants de la compensation. Externalisé depuis novembre 2008 à des cabinets privés, ce contrôle n’a pas révélé de dysfonctionnement pour l’année en cours. Le cabinet Masnaoui Mazars prend en charge la filière sucrière alors que Fidaroc contrôle le secteur des hydrocarbures. Jusque-là, la démarche poursuivie dans la réforme de la compensation, via l’amélioration de la gouvernance du système et la refonte de la structure des prix des produits pétroliers, a permis de réaliser des économies importantes. Idem pour la baisse du montant accordé à la compensation du fuel industriel, laquelle pourrait se poursuivre durant les prochaines années.

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POLITIQUE MONETAIRE

BANK AL MAGHRIB : De nouvelles mesures

Autre que le maintien du taux directeur à 3,25%, plusieurs décisions ont émané du conseil de Bank Al-Maghrib. BAM a, ainsi, statué sur la mise en place des mesures de relance de la petite et moyenne épargne, et ce, dès le début de 2011. Cela se traduira par «la généralisation des chèques pré-barrés, le relèvement du plafond des comptes sur carnet à 400 KMAD (300 KMAD avant) et surtout ils seront enlevés de l’assiette de calcul de la réserve monétaire». Conséquence pour le système bancaire, l’injection de cash de l’ordre de 3 à 4 Mrd MAD. Autre mesure à venir, l’ouverture d’un compte zéro, sans exiger de mise de fonds de départ, avec une tolérance de 6 mois. En parallèle, le conseil a, dans le cadre de l’effort de bancarisation, fixé un objectif aux banques de bancariser les 2/3 de la population dans les 3 années à venir, en dépit de certaines réticences. Pour ce faire, Jouahri leur propose de poursuivre leurs efforts de diversification de produits (mobile banking …) et de communication. Pour ce qui est de l’accompagnement de TPE et PME, le conseil a demandé aux banques de faire une évaluation de toute l’action menée en faveur de ces entreprises depuis 2007. A ce titre, une rencontre régionalisée pour ces entreprises est envisageable à l’image de celle de 2007. Le conseil de BAM se mobilise également avec les banques pour Casablanca Finance City (CFC). Pour les autorités monétaires, deux chantiers doivent être accélérés. Le premier a trait au financement «le financement par le marché». Les institutions qui vont s’y installer sont des grosses capitalisations qui vont apporter toute l’innovation financière et tous les produits dont elles disposent. Il est donc nécessaire que nos banques et notre place soient préparées à supporter la concurrence et surtout la comparaison. Le secteur bancaire doit, à son tour, y apporter sa contribution notamment via une présence sur place ou encore une coordination entre les acteurs bancaires et financiers pour apporter une solution à l’objectif de développement économique et social dans cette déclinaison territoriale.

Banque Mondiale : Un financement de 4,8 Mrd MAD pour le Maroc La Banque Mondiale a mis en évidence les nouvelles lignes directives du Cadre de Partenariat stratégique (CPS) pour la période 2010-2013. Le partenariat en question sera financé à hauteur de 600 millions de dollars (4,8 Mrd MAD) par an, soit le double du financement annuel accordé au Maroc dans le cadre de la précédente stratégie de coopération (CAS 20065-2009). Le CPS s’articule autour de trois axes majeurs. Le premier est relatif à la croissance, la compétitivité et l’emploi. A ce titre, l’objectif de la banque est d’aider le Maroc à créer un plus grand nombre d’emplois et de meilleure qualité, par le biais d’un ensemble intégré d’interventions politiques visant l’accroissement des investissements et une croissance accélérée dans les secteurs à forte valeur ajoutée. Pour le deuxième volet, l’accent sera mis sur la prestation de services aux citoyens. Dans ce cadre, les principaux instruments d’interventions de la Banque Mondiale restent une combinaison de services et de conseils et de prêts à l’appui de la réforme de l’administration publique (PARL). A cet effet, la banque continuera, également, d’apporter son soutien à l’INDH, dans le cadre de la deuxième phase d’’éxécution du projet, qui s’étalera sur la période 2011-2015. Elle prévoit, aussi, de s’impliquer dans l’amélioration de la qualité des soins de santé et dans un accès plus équilibré à ceux-ci. Le troisième volet couvre le développement durable dans un contexte de changement climatique. A cet effet, des prêts d’investissement et des lignes de crédit seront mis en place pour promouvoir l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables, ainsi que l’investissement dans des sources d’énergie à faible intensité de carbone.

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FMI : Résilience de l’économie marocaine Le FMI demande à ce que sur le budget, l’Etat marocain soutienne l’investissement public. Tant il est vrai que l’expansion rapide au crédit ces dernières années fait craindre au FMI de voir les créances en souffrance augmenter de façon significative. Pourtant, l’expansion du crédit est tombée en moyenne de 23% par an entre 2006 et 2008, à 12% environ 2009. Parallèlement, la part des créances en souffrance a fortement diminué au cours des cinq dernières années. Par ailleurs, les analystes suggèrent que le taux de change actuel soit globalement en ligne avec les paramètres économiques fondamentaux. D’autant plus que l’évolution du solde extérieur courant ainsi que des indicateurs fondés sur les prix laissent entrevoir une légère appréciation du taux de change réel en 2009. Cependant, selon le FMI, des efforts considérables s’imposent pour diversifier l’économie et la rendre moins dépendante de l’agriculture, améliorer la productivité, le climat des affaires, etc La croissance hors agriculture, a été de l’ordre de 2,3% et selon les projections, la croissance globale devrait s’élever à 4% en 2010. Pour sa part, l’inflation est l’une des plus faibles de la région tandis que la politique budgétaire a été expansionniste et le taux de change effectif est resté proche de son niveau d’équilibre.

Concours à l’économie : Poursuite de la tendance haussière Selon les statistiques monétaires du mois d’avril de Bank Al Maghrib, les concours à l’économie ont progressé de 2% comparativement à fin 2009 pour s’établir à 597,2 Mrd MAD. Cet accroissement est, notamment, le fruit de la hausse de 3,4% à 533,7 Mrd MAD des crédits accordés aux entreprises et aux particuliers. Dans le détail, la Banque Centrale signale dans son rapport que l’ensemble des catégories des crédits a connu une hausse au terme des quatre premiers mois de l’année en cours. En effet, les crédits à la consommation se sont bonifiés de 3,2% tandis que les prêts à l’équipement et de trésorerie se sont accrus de 2,7% et de 0,2% respectivement. Toutefois, l’engouement le plus marquant du début de l’année 2010 était relatif aux crédits immobiliers dont l’encours s’est apprécié de 4% pour s’établir à 179,3 Mrd MAD. Cependant, cette évolution positive des indicateurs d’activité des banques a été entravée par l’alourdissement de 1,8% de l’encours des créances en souffrance des banques marocaines. Ce dernier s’est établi, en effet, à 31,6 Mrd MAD à fin avril 2010.

Bank Al Maghirb : Maintien du taux directeur à 3,25% Selon Bank Al Maghrib, le redressement des activités non agricoles devrait se confirmer à condition que, sur le plan international, la détérioration récente de la situation financière ne se propage pas à la sphère réelle. Dans ce contexte, les experts de BAM estiment que le PIB devrait progresser à un rythme inférieur à celui enregistré en 2009, soit entre 3% et 4%. En cause, la contraction prévisible de la production agricole par rapport au niveau exceptionnel connu en 2009. Pour la Banque Centrale, la hausse prévisionnelle de l’inflation devrait se hisser à 1,7% en moyenne sur l’horizon de six trimestres, contre 1,4% en mars 2010. Pour l’année 2010, elle devrait s’élever en moyenne à 1,2% comparativement à 1% dans le rapport de la politique monétaire de mars 2010. Au troisième trimestre 2011, elle devrait se situer à environ 2%. Dans ce contexte, les risques d’inflation restent, légèrement, orientés à la hausse en rapport avec les perspectives d’évolution des prix à l’importation et du crédit bancaire. A cet effet, Bank Al Maghrib décide de maintenir le taux directeur à 3,25%.

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COMMERCE EXTERIEUR

Commerce extérieur : La facture pétrolière se hisse à 22,1 Mrd MAD Selon l’office des changes, les exportations de biens ont marqué, à fin novembre 2010, un rythme de croissance plus soutenu par rapport aux importations. En effet, elles ont crû de 26,6% alors que les achats à l’extérieur ont progressé de 12,7%. Cette embellie est due pour l’essentiel aux performances des phosphates et dérivés qui ont rebondi de 88% à 32,1 Mrd MAD. Hors phosphates et dérivés, les exportations ont augmenté de 14,6% à près de 100 Mrd MAD.

Pour leur part, les importations, hors pétrole, ont augmenté de 10,2% à près de 247,7 Mrd MAD contre 224,7 Mrd MAD à fin novembre 2009. Quant à la facture pétrolière, elle s’est élevée à 22,1 Mrd MAD contre 14,6 Mrd MAD au terme des 11 premiers mois de 2009.

A cet effet, le déficit commercial s’est encore creusé à 137,7 Mrd MAD en raison, particulièrement, du poids de la facture pétrolière ainsi que les importations des demi-produits notamment, les achats des composants électroniques, de produits chimiques, des matières plastiques, de cuivre, de fer et d’acier.

Les données de l’Office des changes font aussi état d’une augmentation de 7,5% des transferts des MRE, dégageant une amélioration de près de 3,5 Mrd MAD d’une période à l’autre. Leur montant global a atteint 49,5 Mrd MAD contre 46 Mrd MAD à fin novembre 2009.

De leur côté, les investissements extérieurs et prêts étrangers confirment le léger redressement des recettes déjà observé à fin octobre dernier après un recul durant tous les autres mois de l’année. Ces recettes ont enregistré une hausse de 2,2% au terme des 11 premiers mois en comparaison avec la même période de l’année précédente. Au total, 25,4 Mrd MAD ont été comptabilisés comme recettes au lieu de 48,3 Mrd MAD. Néanmoins, les dépenses ont explosé de 87% pour atteindre près de 23,3 Mrd MAD contre 12,4 Mrd MAD à la même période de 2009. Cette aggravation s’explique, en particulier, par la hausse des dépenses au titre des cessions d’investissements étrangers dont le montant a grimpé à 21,4 Mrd MAD. Ceci, en dépit du faible niveau des remboursements des prêts privés dont le montant a atteint 628,6 MMAD.

Echanges extérieurs : Les exportations se distinguent Pour le 5ème mois consécutif, la hausse des exportations dépasse celle des importations. En effet, à fin octobre dernier, les exportations des biens ont augmenté de 26,8% en glissement annuel à plus de 121 Mrd MAD contre 95,4 Mrd MAD à la même période de 2009. Toutefois, les importations, en progression de 13,3%, pèsent toujours sur le déficit commercial. Même en gagnant 5,2 points ce dernier reste encore à moins de 50%. A elle seule, la facture énergétique s’est aggravée de 58,4% à 20,6 Mrd MAD contre 13 Mrd MAD à la même période de l’année précédente. Hors pétrole, les achats à l’extérieur ont marqué une croissance de 10,4% à 224,6 Mrd MAD au lieu de 203,4 Mrd MAD. Hors phosphates et dérivés, les exportations ont progressé de 15% totalisant un montant de 91,7 Mrd MAD contre 79,7 Mrd MAD.

Les résultats préliminaires des échanges extérieurs font état de l’amélioration de la majorité des secteurs suivis par le Comité de veille stratégique. Il en est ainsi de l’activité automobile dont les exportations ont augmenté de 39,5% et celles du secteur électronique de 22,6%. Pour leur part, les produits de la mer, articles de bonneterie et l’aéronautique ont amélioré leurs expéditions, respectivement de 6,7% ; 2,6% et 2,2%.

Par ailleurs, les recettes de voyages et les transferts des MRE ont progressé respectivement de 6,3% et de 7,7%. Les transferts de fonds effectués par le MRE ont affiché une amélioration de plus de 3,2 Mrd MAD passant de 41,9 Mrd MAD à 45,1 Mrd MAD.

Quant aux recettes de voyages, la progression s’est traduite par un mieux de 2,7 Mrd MAD. Au total, les recettes ont atteint 47 Mrd MAD au lieu de 44,3 Mrd MAD à fin octobre 2009. Etant donné, la hausse des dépenses qui s’est située à 17, 3%, le solde dégagé s’est établi à près de 38,9 Mrd MAD contre 37,3 Mrd MAD, soit une amélioration de 4,2%.

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 -

Commerce extérieur : Un taux de couverture de l’ordre de 74,6% Selon l’Office des changes, sur la période de janvier à octobre, le taux de couverture des importations par les exportations s’est amélioré de plus de 1,9% par rapport à la même période de l’année précédente pour se hisser à 74,6%. Dans le détail, les exportations de phosphates se sont envolées de 87,2% pour atteindre 29,3 Mrd MAD. Au total, les exportations du Maroc ont progressé de 17% à 208 Mrd MAD.

Du côté des importations, l’accroissement s’est limité à 14%. Ainsi leur volume s’est établi à 279 Mrd MAD dont la grande majorité a concerné les achats de biens, en particulier, le pétrole dont l’importation s’est accrue de 26% à 20 Mrd MAD.

Pour leur part, les recettes touristiques se sont appréciées de 6,6% par rapport à fin octobre 2009, pour se hisser à 47,2 Mrd MAD. Dans cette lignée, elles sont restées supérieures à 6,7% comparées à la moyenne des 10 premiers mois des années 2005 à 2009.

De son côté, la contribution des MRE s’est appréciée de 7,7% pour s’élever à 45 Mrd MAD contre 42 Mrd MAD à fin octobre 2009. Par ailleurs, Le montant des IDE s’est amélioré de 1,7% pour s’établir à 24 Mrd MAD, soit une manne supplémentaire de 402 MMAD. Toutefois, comparées à la moyenne des dix premiers mois des années 2005 à 2009, ces recettes ont baissé de 7,5%. Toutefois, les avoirs extérieurs nets se délestent de 2,2% à 188 Mrd MAD. Ce repli est imputable aux avoirs extérieurs nets des autres institutions de dépôt. Ceux de Bank Al-Maghrib se sont au contraire bien comportés.

Métaux précieux : Une stabilisation des cours est attendue

Les professionnels du secteur des métaux précieux tablent sur une stabilisation du cours de l’or pendant les douze mois à venir. Selon les banquiers, courtiers et compagnies minières participant à la conférence organisée par le marché londonien LBMA, l’once d’or devrait atteindre dans un an un prix de 1 400 dollars. Face à l’incertitude entourant la solidité de la reprise économique, notamment aux Etats-Unis et à la volatilité des marchés d’actions et d’obligations, l’or jaune joue plus que jamais son rôle de valeur refuge. Le métal jaune entraîne dans son sillage l’argent ainsi que d’autres métaux précieux, comme le platine et le palladium.

POLITIQUE MONETAIRE

Créances sur l’économie : Un repli de -0,7% Au terme du mois de juillet, la masse monétaire s’est établie à 882,78 MMAD, en croissance de 0,3% sur un mois et de 6,3% sur une année. Quant aux créances sur l’économie, elles se sont situées à 703,32 MMAD, en recul de 0,7% sur un mois. Cette évolution est liée à un repli de -4,5% des créances diverses sur la clientèle et à un retrait de -3,1% des comptes débiteurs et des crédits de trésorerie. A contrario, les crédits à l’équipement ont progressé de 3,6%, au terme de juillet 2010 tandis que les crédits immobiliers et à la consommation ne se sont crûs que de 0,9% et de 0,6% respectivement. Les créances en souffrances, quant à elles, ont augmenté, sur un mois, de 2,5% à 32,40 MMAD.

Bank Al Maghrib : Maintien du taux directeur à 3,25% Le Conseil de Bank Al-Maghrib, qui a tenu sa réunion trimestrielle mardi 21 septembre, a finalement opté pour le maintien du taux directeur au niveau actuel de 3,25%. Cette décision a été, en partie, motivée par une stabilité des prix des matières premières. En effet, selon la Banque Centrale, l’inflation est restée modérée, du fait de l’absence de pressions significatives émanant de la demande interne et du niveau bas de l’inflation chez les principaux partenaires extérieurs. Celle-ci est revenue, en glissement annuel, de 1,1% en juillet à 0,6% en août. En revanche, l’inflation sous-jacente, qui reflète la tendance fondamentale des prix, s’est stabilisée autour de 0,4% au cours des quatre derniers mois après s’être établie à 0% depuis la fin de 2009.

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TELECOMMUNICATIONS

Télécommunications : Stagnation du pars fixe et Internet ADSL Selon l’ANRT, le taux de pénétration sur le segment mobile a atteint, à fin septembre 2010, 97%, soit 30,5 millions d’abonnés pour 31,4 millions d’habitants. Sur ce marché, Maroc Telecom se positionne en tête de liste avec plus de 16,7 millions de clients, suivi de Méditel avec près de 10,7 millions et Inwi qui a réussi à capter 3 millions d’abonnés. Sur le marché de l’Internet, l’ADSL reste stagnant en nombre de lignes depuis deux ans. Cette offre attire 29,29% des 1,65 million d’internautes. Pour sa part, le parc Internet 3G reste très dynamique avec presque 150 000 clients nets par rapport à juin 2010. Il porte sur 70,53% de part de marché pour plus de 1,16 million de clients où l’offre Maroc Telecom progresse au détriment d’Inwi et de Méditel. Par ailleurs, le marché du fixe, dont le parc global est de 3,7 millions de clients, ne connaît, non plus, de révolution. Il reste stable avec une très légère croissance du parc Bayn d’Inwi (66,49% de part de marché) devant Maroc Telecom (33,12%) et Méditel (0,39%). A ce niveau, on note le maintien d’une position éminente de l’opérateur historique sur le fixe entreprise (94,16%) contre 3,66% pour Méditel et 2,18% pour Inwi.

Télécoms : Une vraie bataille se prépare entre les différents opérateurs Le Maroc est le pays ou l’on téléphone le moins. Mais les dépenses en télécommunications y sont les plus élevées. En effet, le pays affiche une moyenne de 52 minutes consommées par mois par client contre 284 minutes pour les pays émergents, en moyenne. Cette particularité du marché des télécoms marocain tient à la cherté des tarifs de communications. La minute est facturée en moyenne à 2 MAD, bien loin des 0,8 MAD pratiqués en moyenne au niveau international. Il reste que dans la configuration actuelle du marché national, les sources de croissance futures sont intimement liées à une baisse des tarifs. L’agence nationale des télécommunications (ANRT) n’a pas manqué de le rappeler dans sa dernière note d’orientation 2010-2013. Elle a également imposé de nouveaux tarifs de terminaison mobile que les opérateurs doivent respecter avant cette échéance. Il s’agit des frais facturés par l’opérateur de l’abonné appelé à celui du client qui émet l’appel. Maroc télécom et Méditel devront baisser leurs tarifs de 65% et 70% pour Wana. Le tarif d’interconnexion sera ainsi ramené à 0,40 MAD pour l’ensemble des opérateurs. En attendant que les opérateurs s’alignent sur les mêmes tarifs, Méditelecom payera désormais 0,80 MAD au titre des frais d’interconnexion à IAM contre 1,15 avant juillet. Cela permettra également de réduire le coût de la communication supporté par le client.

Maroc Telecom :

Cession définitive de 51% de Gabon Telecom à Maroc Telecom L’Etat gabonais et Maroc Telecom ont signé, le 23 décembre à Libreville, un accord qui clôt définitivement le processus de privatisation de Gabon Telecom et sa filiale de téléphonie mobile, Libertis.

Au titre des engagements pris dans le mémorandum d’entente, il a été procédé à la restructuration financière de Gabon Telecom. Dans ce contexte, l’acquisition de la majorité du capital de Gabon Telecom aura coûté 61 millions d’euros, soit près de 679 MMAD.

Croissance soutenue sur toutes les activités Au cours des neuf premiers mois de l’année, Maroc Telecom réalise un chiffre d’affaires consolidé de 23,7 Mrd MAD, soit une hausse de près de 6% par rapport à 2009. Cette performance s’explique par la bonne tenue de son marché domestique et par la poursuite de la croissance de ses filiales en Afrique. Dans le détail, IAM draine pour le seul troisième trimestre 2010, des revenus équivalents à 8,2 Mrd MAD en progression de 5% par rapport au Snd trimestre. Dans ce sillage, la base clients du groupe culmine à 25,1 millions à fin septembre en hausse de plus de 17%. Elle est principalement portée par une croissance du parc des filiales en Afrique, qui s’est établi à près de 6,3 millions de clients mobiles, en hausse de près de 58% par rapport à la même période de 2009.

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L’activité du mobile au Maroc, qui progresse de 10%, a également contribué à l’augmentation de la base client du groupe. Côté exploitation, l’Ebitda, à fin septembre, s’élève à près de 14 Mrd MAD, soit plus 5,1% comparativement à 2009. De fait, l’opérateur maintient une marge toujours élevée, à 59%, et ce «grâce à la hausse des revenus et à la poursuite de l’optimisation des coûts au Maroc et dans les filiales».

L’Ebit ressort, quant à lui, à 10,5 Mrd MAD en progression de 3,5%. Dans la foulée, la marge sur résultat opérationnel demeure, également, élevée à 44,3%, en dépit de «la hausse des amortissements consécutive à la poursuite du programme d’investissements». En consolidé, le résultat opérationnel du 3ème atteint 3,8 Mrd MAD, en hausse de 6,6% par rapport à 2009. Par conséquent, la marge opérationnelle sur une base comparable marque une amélioration de 1,1 point, à 46,6%.

Par filiale, le Maroc, qui reste le moteur de croissance du groupe, génère un chiffre d’affaires net de 19,6 Mrd MAD, en légère progression de 2%. Une évolution attribuable, en grande partie, au bon comportement de l’activité mobile qui draine un CA de 14,7 Mrd MAD (+5,2% par rapport à 2009) sous l’effet de la progression du parc, du maintien de l’Arpu à un niveau élevé (95 DH) et de l’augmentation du revenu entrant international. Au volet opérationnel, le résultat, en progression de 1%, a atteint 9,6 Mrd MAD, «en partie à l’optimisation du prix d’achat des terminaux et à la baisse du prix des liaisons louées par le fixe de Maroc Telecom au réseau mobile».

Le Burkina Faso, qui est le Snd contributeur de la croissance du groupe en termes de chiffre d’affaires avec 1,4 Mrd MAD, réalise une progression de 9% de ses revenus et ce «en dépit d’un contexte fortement concurrentiel». Tendance plus accentuée pour le résultat opérationnel, qui a bondi de 49% à 360 MMAD, par rapport à fin septembre 2009. Cette réalisation incombe «à la croissance des revenus et à une constante optimisation de la structure de coûts de l’entreprise». Au Mali, dernière acquisition du groupe, l’ensemble des activités génèrent un chiffre d’affaires net de 1,1 Mrd MAD, plus 25% sur une base comparable, et un résultat opérationnel de 144 MMAD. «Sur le seul 3ème trimestre, le chiffre d’affaires progresse de 40% sur une base comparable, reflétant le dynamisme insufflé depuis l’acquisition en août 2009», selon le management d’IAM.

En Mauritanie, l’activité de Maroc Telecom s’apprécie de 7% pour s’établir à 894 MMAD, suite à une politique promotionnelle intense et à la hausse du trafic international entrant et sortant. Dans la foulée, le résultat opérationnel ressort à 284 MMAD, mais baisse de 4,7%, dans un contexte fortement concurrentiel. Côté perspectives, Maroc Telecom ambitionne une légère progression du chiffre d’affaire consolidé tout en maintenant une rentabilité élevée.

Signature de la 4ème tranche PACTE Maroc Telecom vient de signer avec l’ANRT une convention portant sur la 4ème et dernière tranche de Pacte (Programme d’accès aux télécoms) qui permettra de couvrir 1 573 localités. Cette tranche fait partie d’un programme englobant 7 338 communes rurales parmi les plus difficiles d’accès, pour un investissement global estimé à 2,8 Mrd MAD. Il est à noter que 5 765 d’entre elles auront été équipées par Maroc Telecom entre 2008 et fin 2010. Nouvelle orientation stratégique pour le secteur Le conseil d’administration de l’ANRT a validé la nouvelle note d’orientation du secteur pour la période 2010-2013 dont l’objectif est de favoriser le développement de l’accès à la téléphonie et internet en poussant à une concurrence plus accrue dont le but recherché est la baisse des prix. Les objectifs quantitatifs fixés sont d’atteindre 39,3 Mrd MAD de chiffre d’affaires annuel d’ici quatre ans, d’atteindre entre fixe, mobile et internet, un parc de 36 millions de clients/abonnés contre 31 millions environ à fin 2009, soit une hausse de 16%. De plus, il est prévu le passage à la norme de 4ème génération de téléphonie mobile qui permettra au téléphone mobile d’atteindre des débits réels pour le consommateur dépassant 1Mo/s. Un nouvel opérateur, pourrait s’ajouter aux trois opérateurs globaux, disposant d’une licence de téléphonie fixe nouvelle génération uniquement.

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Décision d’une asymétrie tarifaire L'ANRT vient d'adopter une décision majeure d'asymétrie tarifaire qui rentrera en vigueur dès le 1er juillet 2010. En effet, Méditel payera moins à Maroc Telecom lorsque l'un de ses clients passera un appel vers un abonné de l'opérateur historique. Pour rappel, chacun des deux opérateurs prélève 1,15 MAD sur les coûts de communication entrant sur son réseau. De ce fait, l'asymétrie tarifaire accordée à Méditel devrait être répercutée sur le prix final appliqué au consommateur et va permettre à Méditel d'avoir une plus grande marge de manœuvre financière. Lancement de Mobicash Maroc Telecom propose, désormais, un service de transfert d’argent et de paiement par téléphone mobile « Mobicash ». L’objectif de cette offre est de favoriser, à la clientèle, l’accès aux principales transactions financières et commerciales via un téléphone mobile. De ce fait, l’opération de télécommunication s’est entourée d’Attijariwafa bank et de la Banque Populaire. Selon l’opérateur télécoms, le cœur cible de cette nouvelle offre est constituée, principalement, des personnes à faibles revenus et des clients non bancarisés. Il s’agit, notamment, d’appuyer l’effort de bancarisation de la population. Concrètement, l’utilisation de ce service nécessite l’ouverture d’un compte Mobicash à 20 DH. Après activation du compte, l’usager bénéficie d’un certain nombre de prestations. Pour le moment, ils se limitent au dépôt, au retrait et au transfert national d’argent. L’opération de dépôt est gratuite. Quant au retrait et au transfert d’argent, les frais exigés varient entre 5 et 30 DH. A noter que le montant des retraits est plafonné à 5 000 DH contre 3 000 DH pour le transfert national. Selon le management de Maroc Telecom, le transfert d’argent sera élargi prochainement à l’international. Il concernera, dans un premier temps, la Belgique et la France. Suivront l’Italie et l’Espagne. En outre, l’offre Mobicash permettra, notamment, le paiement des achats auprès de prestataires agréés et également le règlement des factures Maroc Telecom à partir du téléphone mobile. L’Etat se désengage d’une partie du capital L’Etat va procéder à la cession en Bourse d'une partie de sa participation dans Maroc Telecom. L'opération, qui porte sur un maximum de 8% du capital de l'opérateur historique, est officiellement mise sur les rails. En effet, le ministère des Finances a lancé un appel d'offres pour les banques d'affaires aussi bien marocaines qu'étrangères portant sur la sélection du conseiller arrangeur de l'opération. L'ouverture des plis est prévue le 6 août.

Distinction de Wana Corporate dans les segments Fixe et Internet Au 31 mars 2010, le parc des abonnés mobile a atteint 27 045 951 soit une croissance de 6,86% sur les trois premiers mois de l’année 2010. En termes de part de marché, l’opérateur historique détient 57,60% du parc mobile suivi de Meditél avec 37,63% et Wana Corporate avec 4,77%. Pour sa part, le parc global d’abonnés au fixe a atteint 3 444 6585 (contre 3 516 281 abonnés à fin décembre 2009) dont 2 193 863 en mobilité restreinte. A cet effet, le parc de la téléphonie fixe a connu une baisse trimestrielle de -2,04% à la fin du premier trimestre 2010 contre une croissance de 3,60% réalisé en décembre dernier. En termes de part de marché, l’opérateur Wana Corporate détient 63,89% du parc fixe suivi d’IAM avec 35,78% et Meditél avec 0,33%. Au final, le parc total Internet a atteint 1 362 017 abonnés contre 1 186 923 à fin décembre dernier, en enregistrant une augmentation de 14,75% au cours du premier trimestre 2010 et de 63,22% par rapport à mars 2009. En termes de part de marché, IAM détient 53,80% du parc Internet suivi de Wana Corporate avec 31,36% et de Meditél avec 14,64%.

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France Télécom : Acquisition de 40% du capital de Méditel Fipar-Holding (groupe CDG), FinanceCom et France Télécom ont signé un protocole d’accord visant l’acquisition par France Télécom de 40% du capital et des droits de vote de Médi Télécom. France Télécom consolidera cette participation dans ses comptes par voie d’intégration globale à partir de l’exercice 2015. A travers ce partenariat, France Télécom entend contribuer au développement stratégique de Médi Télécom dans les segments sensibles à la valeur, notamment dans les activités mobile voix, mobile données, de contenus, et pour le marché Entreprises. La transaction porte sur un montant de 640 millions d’euros pour 40% du capital et des droits de vote de Médi Télécom, correspondant à une valeur d’entreprise de 2 140 millions d’euros. A la date de la transaction, France Télécom reprendra aussi 40% des comptes d’actionnaires de Médi Télécom soit environ 78 millions d’euros. La transaction entraînera une création de valeur pour l’ensemble des actionnaires de Médi Télécom, qui percevront la totalité de son cash flow disponible sous forme de dividende. Elle sera relutive pour France Télécom dès 2011 en termes de cash flow par action et de bénéfice par action. Par ailleurs, les groupes CDG, FinanceCom et France Télécom sont convenus d’introduire Médi Télécom à la Bourse des Valeurs de Casablanca à court-moyen terme. La signature de la documentation finale et la réalisation de la transaction sont attendues pour fin 2010. La réalisation de la transaction reste, par ailleurs, conditionnelle à l’approbation préalable par l’ANRT.

PETROLE & GAZ

OPEP : Révision à la hausse des prévisions de la demande mondiale de brut Dans son rapport d’octobre, l’OPEP a révisé en légère hausse sa prévision de la demande mondiale de brut pour 2010. Dans ce sens, l’organisme table, désormais, sur une hausse de 1,3% et a laissé inchangés ses pronostics pour 2011. Dans ce contexte, le cartel souligne que l’économie mondiale continue de soutenir la consommation de pétrole malgré quelques revers et turbulences. Comparé à 2009, l’OPEP s’attend à une croissance de 1,3% ou 1,13 millions de baril par jour (mbj) sur l’ensemble de 2010. Il mise, auparavant, sur une hausse de 1,2% ou 1,05 mbj. Ce relèvement est motivé par une croissance plus forte que prévu au premier semestre de cette année, soutenue par les programmes de relance économique. Pour 2011, la demande mondiale devrait progresser de 1,2% à 86,64 mbj.

Pétrole :

Un léger recul de la demande est attendu à fin 2010 L’OPEP table sur un léger recul de la demande mondiale de pétrole brut au second semestre, avec le déclin des mesures de relance économique. En outre, le cartel confirme sa précision de stabilité pour 2011. En effet, dans son rapport de septembre, l’organisme affirme que la demande mondiale de brut en 2010 reste, largement, inchangée à un million de baril par jour (mbj) et a été plus forte que prévu au 1er semestre, suite aux mesures de relance dans les grands pays consommateurs. Avec le déclin de ces mesures, la demande devrait reculer au second semestre. Pour l’ensemble de l’année 2010, l’OPEP table, toujours, sur une demande mondiale de 85,8 mbj, comme lors de ses précédentes prévisions. Ce montant devrait passet à 86,6 mbj en 2011.

Ralentissement sensible de la croissance de la demande en 2011 Selon l’Agence internationale de l’énergie, la croissance de la demande mondiale de pétrole devrait ralentir sensiblement en 2011. L’organisme prévoit un marché de l’or noir relativement stable pour l’année prochaine. Dans ce contexte, la consommation de pétrole devrait augmenter de 1,3 million de barils par jour (mbj) en 2011 (soit +1,6%), contre +1,8 mbj cette année. Elle devrait atteindre, à cet effet, 87,8 mbj. Ce ralentissement s’explique par une amélioration de l’efficacité énergétique dans les pays développés de l’OCDE ainsi que par le retrait des plans de relance économique dans les pays non membres de l’OCDE. A ce niveau, l’ensemble de la croissance viendrait, comme cette année, des pays émergents d’Asie, du Moyen-Orient et d’Amérique latine.

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Lancement du projet de la deuxième raffinerie Selon le responsable de la direction des combustibles et des carburants au ministère de l’Energie, le projet de la raffinerie de pétrole, d’une capacité de 10 millions de tonnes/an devrait entrer en chantier en 2010 et les négociations avec des investisseurs étrangers sont en cours. Evoquée pour la première fois au lendemain de l’incendie de la raffinerie Samir de Mohammedia, cette deuxième plateforme répond à un besoin exprimé par des investisseurs émiratis et libyens notamment. Dans sa phase de lancement, ce projet verra son coût d’investissement atteindre 5 milliards de dollars pour des contraintes d’environnement à respecter. Et pour une mise en service annoncée à l’horizon 2020, cette deuxième raffinerie retient dans son business plan 200 000 barils par jour pour une production destinée pour 75%, au moins, à l’export.

Hydrocarbures : La TVA passe de 7% à 10% La nouvelle structure des prix des produits pétroliers prend en compte une TVA de 10% au lieu de 7% sur certains carburante et gaz. Cette mesure, contenue dans la loi de finances 2010, concerne, notamment, les carburant, gaz, huiles de pétrole et schistes bruts ou raffinés. Selon cette nouvelle structure des prix des hydrocarbures, la caisse de compensation prendra en charge le différentiel de 3%. Autrement dit, rien ne changera dans les prix à la pompe aussi bien pour les distributeurs que les dépositaires. Ces derniers se verront ainsi restituer ce différentiel par la caisse de compensation. Par contre, c’est la péréquation qui va changer. C'est-à-dire, la subvention de l’Etat du fait de l’augmentation du prix du baril par rapport à l’hypothèse retenue dans la loi de finances 2010 de 75 dollars le baril.

Afriquia Gaz : Inauguration du terminal de Jorf Lasfar Dans le cadre d’une convention signée en 2008 entre le gouvernement et Afriquia Gaz, la filiale du groupe Akwa a inauguré, le 06 janvier, la première phase de la station de stockage de gaz à Jorf Lasfar. Elle porte sur deux sphères de stockage de gaz propane dont la capacité est de 2 780 m3 chacune pour un investissement de 100 MMAD. Cette réalisation a permis la création de 37 emplois directs et indirects. Pour sa part, la totalité du projet, dont la mise en service de la deuxième phase est prévue pour septembre 2011, nécessitera à terme un investissement de 340 MMAD. Selon le top management de l’entreprise, Afriquia Gaz contribuera, avec cet investissement, à augmenter la capacité de stockage nationale de 10% à l’horizon 2011 ce qui devrait, à terme, conférer à l’opérateur une capacité de stockage additionnelle plus importante et un seuil de sécurité plus que confortable. Notons que la mise en service de cette première phase a porté la capacité nationale de stockage de propane à 13 080 tonnes contre 10 480 tonnes. A terme, le site de Jorf Lasfar constituera le plus grand terminal de stockage aérien de butane au Maroc. En outre, la technologie utilisée pour la construction de ces sphères a l’avantage de permettre la réalisation de stockages importants dans des endroits qui ne se prêtent pas à des stockages souterrains. En plus de son aspect sécuritaire, ce nouveau terminal gazier permettra de diversifier les points d’entrée et d’approvisionnement.

SNI & Akwa Group : Signature d’une convention de partenariat pour la réalisation d’un terminal gazier au Maroc

SNI et Akwa group ont conclu un accord de partenariat en vue de la réalisation d’un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) au Maroc. Cette infrastructure stratégique sera composée d’un terminal destiné à accueillir les navires méthaniers, d’infrastructures de stockage, d’installations de regazéification, ainsi que d’un gazoduc et du réseau de distribution nécessaires pour la desserte de l’économie marocaine. Le consortium SNI-Akwa Group ambitionne à travers ce projet de faire bénéficier les secteurs de la production électrique et de l’industrie des avantages qu’offre le gaz naturel -en comparaison avec le charbon et le fuel- que ce soit en termes de coût, de sécurité ou de respect de l’environnement. Notons que, malgré ses multiples avantages, le gaz naturel est, en l’absence d’infrastructures adéquates, une source d’énergie sous-utilisée au Maroc. En effet, sa contribution est limitée à près de 4% de la consommation nationale d’énergie. Toutefois, il représente près de 25% de la consommation énergétique mondiale.

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SAMIR : Nouvelles opportunités d’exportation La Samir se prépare à faire face au potentiel d’excédent de sa production, suite au renforcement de ses unités dédiées. Le raffineur prospecte, actuellement, de nouvelles opportunités d’exportation mais, également, d’importation. Selon Youssef Touijer, senior trader export, Samir est en recherche d’opportunités d’importation de pétrole brut et de produits pétroliers pour lesquels elle affiche un déficit. A ce niveau, le groupe est en prospection avancée en Guinée Equatoriale, au Gabon. Le raffineur cherche, également, des débouchés pour certains produits pétroliers finis ou semi-finis et pour ses huiles de base, destinées à la production de lubrifiants. Dans ce contexte, le japonais Itochu a remporté un contrat auprès de la Samir pour l’achat de naphta (liquide issu de la distillation du pétrole). Le marché concerne près de 50 000 tonnes qui seront acheminées vers l’Asie en juin. BATIMENT ET MATERIAUX DE CONSTRUCTION

Ciments : Une prévision de croissance de 1% pour l’année 2010 Au titre du mois d’août 2010, les ventes de ciment ont baissé de 128 575 tonnes à 1,113 million de tonnes contre 1,231 million une année auparavant, soit un repli de -9,63%. Sur les huit premiers mois de l’année, en cumul, l’activité n’a reculé que de 0,2%. Dans ce contexte, la plupart des industriels du ciment s’attendent à une année, globalement, calme. Selon leurs prévisions, le marché devrait croître de 1% en 2010, soit une production de 18,2 millions de tonnes contre 17,6 millions en 2009. En outre, les industriels tablent sur les mesures d’incitation pour le logement social. Toutefois, leur impact sur le secteur devrait se ressentir vers la fin de 2010, voir début 2012. Par ailleurs, le cumul à fin août montre un décrochage de la consommation du ciment dans quatre grandes régions dont Doukkala-Abda (-17,3%), Tanger-Tétouan (-9,8%), Chaouia-Ourdigha (-8,5%) et l’Oriental (-4,4%).

Ciments de l’Atlas : Eventuel rapprochement avec Ciments du Maroc Ciments de l’Atlas démarrera incessamment la production de l’usine de Ben Ahmed. Situé à 70 km de Casablanca, le site devrait développer, annuellement, une capacité de production de 1,6 million de tonnes. A ce niveau, un éventuel rapprochement avec Ciments du Maroc via des participations croisées est déjà à l’étude. Dotée d’un investissement de 2,5 Mrd MAD, cette unité a pour vocation d’approvisionner la région de Casablanca qui représente près de 15% de la demande nationale. En plus de l’unité de Ben Ahmed, une seconde usine localisée à Béni Mellal devrait ouvrir ses portes en décembre prochain. Cette cimenterie aurait la même capacité de production que celle de Ben Ahmed et nécessiterait le même montant d’investissement.

Holcim : Doublement officiel de la capacité de production de la cimenterie de Fès La cimenterie d’Holcim-Fès va, officiellement, doubler sa capacité de production. Située dans la localité de Ras El Ma à une quinzaine de kilomètres de la ville, cette unité qui existe depuis 1993 est dotée d’une capacité de production de 600 000 t. le projet d’extension coûtera 1,44 Mrd MAD et nécessitera 18 mois de travaux intenses. Selon le management d’Holcim Maroc, la société anticipe, grâce à ce projet, la croissance de la demande en ciment de la région. En plus, l’opérateur devrait réduire les coûts de production en doublant la capacité de ladite usine, en modifiant la technologie employée et en installant un précalcinateur. Par ailleurs, ce projet comporte un volet environnemental puisqu’il portera la capacité de valorisation actuelle des déchets de 8 000 à 24 000 tonnes grâce aux technologies de traitement des déchets mises en place.

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IMMOBILIER Hausse des prix et baisse des transactions

Selon le troisième rapport trimestriel de Bank Al-Maghrib et l'ANCFCC concernant la tendance générale du marché immobilier, la tendance des prix du marché de l'immobilier au Maroc est à la hausse pour le deuxième trimestre 2010. Cependant, le volume des transactions est à la baisse. En effet, après la baisse (en glissement annuel) qui a débuté au 3ème trimestre 2008, l'Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a enregistré au deuxième trimestre, un accroissement de 1,4 % sur l'ensemble des actifs immobiliers. Cette hausse recouvre une amélioration de 3% des prix des appartements, elle intègre, également, une quasi-stagnation (0,1%) des prix des maisons et une dévaluation de 3% des prix des villas, et ce, en rythme annuel. En outre, d'un trimestre à l'autre, l'IPAI s'est accru de 2,2 % (après une baisse de 3,2 % au trimestre dernier) recouvrant les prix des appartements avec 3,8%, ceux des maisons avec 1,4% et les prix des villas avec -1,3%.

Un Indice des Prix des Actifs Immobiliers

Dans le cadre de leur partenariat, Bank Al Maghrib et l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC) ont, conjointement, décidé de communiquer, trimestriellement, les résultats de l’évolution de l’Indice des Prix des Actifs Immobiliers (IPAI), sur la base des données de l’ANCFCC. De périodicité trimestrielle, l’IPAI devrait permettre d’apprécier l’évolution des prix en valeur courante des actifs immobiliers, tant au niveau national que régional, et ce pour différentes catégories de logements ainsi que pour certaines grandes villes (Rabat, Casablanca, Marrakech, Tanger, Fès, Oujda, El Jadida, Agadir, Kenitra et Meknès).

L’IPAI a été élaboré sur la base de la méthode des ventes répétées. Largement en vigueur sur le plan international, cette méthode permet de remédier au problème de l’hétérogénéité des biens immobiliers en assimilant l’évolution des prix à l’évolution moyenne constatée par les ventes d’unités ayant fait l’objet d’au moins deux ventes successives durant la période analysée. L’indice a pour base 100 l’année 2006 avec un historique remontant au 1er trimestre 2006. La première publication parue le 15 mars 2010, porte sur les résultats du 4ème trimestre 2009. Ils fons états d’un redressement progressif des prix immobiliers au cours de deux derniers trimestres 2009, d’une atténuation de la baisse du rythme d’augmentation des prix à la baisse du nombre de transactions au 4ème trimestre 2009 et d’une forte disparité de l’évolution des prix de logements au niveau régional.

FNPI : Approbation du plan d’action et du budget 2010-2011

Le Conseil d’Administration de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) a approuvé le plan d’actions et le budget de l’exercice 2010-2011. Le tout nouveau plan s’articule autour de plusieurs volets qualifiés de stratégiques. Parmi les priorités du dit plan, la poursuite des chantiers structurants déjà lancés. A leur tête, vient l’opération anti-noir via la campagne d’affichage des prix à travers l’ensemble des régions du pays. S’ajoute à cela, la mise en place d’un système de labellisation des logements et de catégorisation des différents standings (luxe, moyen, économique, social…). Sur le plan organisationnel, la fédération compte fournie des propositions concrètes pour l’amélioration du cadre juridique de la profession ainsi que la poursuite des actions en vue de la promulgation des lois relatives à la copropriété, la Vefa (vente en l’état futur d’achèvement) et au code de la construction.

CGI : Emission obligataire d’un montant de 1,5 Mrd MAD La CGI a émis un emprunt obligataire ordinaire réservé aux investisseurs qualifiés et personnes morales de droit marocain et étranger. L’emprunt obligataire susmentionné porte sur un montant global de 1 ,5 Mrd MAD réparti comme suit :

- Une tranche A cotée à la Bourse de Casablanca, à taux révisable; - Une tranche B cotée à la Bourse de Casablanca, à taux fixe ; - Une tranche C non cotée, à taux révisable;

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- Une tranche D non cotée, à taux fixe.

La partie fixe sera déterminée sur la base des taux de bons du Trésor 5 ans (3,84%) avec une prime de risque variant entre 110 et 150 points de base. Pour sa part, le taux révisable sera indexé annuellement au taux plein 52 semaines avec une prime de risque variant entre 100 et 140 points de base. Il est à noter que la période de souscription s’étale du 21 au 23 décembre 2010.

A la clôture de la période de souscription, près de 6,2 Mrd MAD ont été apportés pour une demande de 1,5 Mrd MAD. Dans ce contexte, les OPCVM et les établissements de crédit ont été les principaux souscripteurs, apportant respectivement 3,4 Mrd MAD et 1,3 Mrd MAD. Les compagnies d’assurances ont souscrit 699 MMAD et les Caisses de retraite ont apporté 800 MMAD. Au final, 180,4 MMAD ont été retenus pour la tranche B (cotée) de l’émission et 1,3 Mrd MAD pour la tranche D (non cotée). Les deux tranches sont soumises à un taux fixe compris entre 4,95% et 5,34%.

Signature d’un partenariat avec Mawared International Après le démarrage de la phase de commercialisation de la partir résidentielle, la CGI s’attèle à la partir tertiaire du projet de Casablanca Marina. Dans ce cadre, elle vient de concrétiser avec son partenaire Mawared International, le partenariat stratégique les liant depuis le 13 janvier 2008. A cet effet, les deux parties ont signé, le 19 janvier 2010, deux pactes d’actionnaires qui définissent les modalités de financement, de gestion et de développement des deux sociétés qu’ils ont créées : Major et New Marina Casablanca. Ces deux sociétés vont réaliser, sur une durée de 36 mois, un projet multifonctionnel constitué de deux unités hôtelières de luxe d’une capacité globale de plus de 1 000 lits, un palais de congrès associé à un centre d’affaires et un port de plaisance de 15 000 m2, bordé de commerces et de loisirs . L’ouverture de la Marina est programmée en 2012 et l’investissement nécessaire à ces projets s’élèvent à 2 Mrd MAD.

ADI : Emission éventuelle d’un programme de rachat Les actionnaires d’ADI sont convoqués en AGO le lundi 1er novembre 2010 en vue d’autoriser le programme de rachat par la société de ses propres actions en vue de régulariser le cours boursier. Les caractéristiques dudit programmes sont : - Nombre maximum d’actions à acquérir : 605 000 actions, soit 5% du capital ; - Somme maximale à engager par la société : 605 MMAD ; - Délai de l’autorisation : 18 mois ; - Durée du programme : du 09 novembre 2010 au 08 mai 2012 ; - Fourchette d’intervention : [650 MAD, 1 000 MAD] ; - Mode de financement du programme : par trésorerie disponible et concours bancaires.

ADDOHA : Un objectif de 100 000 unités sur 5 ans Capitalisant sur la visibilité qu’octroie le nouveau dispositif de relance sur l’habitat social, le groupe ADDOHA ambitionne de produire 100 000 unités d’ici fin 2014. Entré en vigueur le 1er janvier 2010, ledit dispositif offre aux promoteurs immobiliers engagés à construire un minimum de 500 logements sociaux sur cinq ans, des exonérations fiscales et de droits d’enregistrement, notamment la TVA et une aide de 40 000 MAD au profit de l’acquéreur, proposée par l’Etat pour combler le différentiel de TVA. Au niveau d’ADDOHA, les conventions seront signées le 1er mars, date du démarrage des chantiers de construction et devraient drainer, à cet effet, un investissement global de plus de 2 Mrd MAD. Ce type de produit va être déployé, dans un premier temps, auprès de cinq villes du Royaume, à savoir Casablanca, Agadir, Meknès, Marrakech et Tanger. A lui seul, l’axe Casa-Kenitra devrait accaparer 15 000 logements enclenchés dès le mois prochain.

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Revue à la hausse des prévisions Le groupe ADDOHA revoit ses prévisions à la hausse. Le leader du logement social et économique s’engage à produire 150 000 logements à 250 000 DH à l’horizon 2015, au lieu des 120 000 initialement prévus. Les logements prévus seront répartis sur 13 villes. Casablanca et Marrakech vont bénéficier de la plus grande part avec la construction de 35 000 unités dans chacune des 2 villes. Ce projet nécessitera un investissement de 3 Mrd MAD. Renforcement du positionnement dans le logement social Le groupe ADDOHA envisage de consacrer les 2/3 du montant levé lors de l’augmentation de capital de 3 Mrd MAD pour renforcer son positionnement dans le secteur du logement social, particulièrement à Casablanca. A cet effet, le groupe est en cours d’acquisition de 250 hectares de foncier qui y seront affectés en majorité. Une petite partie de con foncier sera consacrée à des villes dans lesquelles le promoteur immobilier n’est pas présent (El Jadida, Béni Mellal et Oujda). Il est à noter que le foncier qui sera acquis par le biais de cette augmentation de capital étoffera une assiette foncière de 5 754 hectares. Par ailleurs, le groupe accordera un tiers du montant de l’augmentation de capital pour le haut standing. L’objectif est d’accélérer le rythme de livraison dans ce segment par la multiplication des sociétés de construction pour chaque projet. Augmentation de capital d’un maximum de 2,99 Mrd MAD L’augmentation de capital d’un montant de 2,992 Mrd MAD sera ainsi réalisée par apport en numéraire et principalement souscrite par les actionnaires de la société à titre irréductible et à titre réductible le cas échéant. Cette recapitalisation porte sur un total de 31,5 millions d’actions pour une valeur nominale de 10DH qui seront émises au prix unitaire de 95 DH, soit une prime d’émission de 85 DH par action. Cela résulte sur une parité de souscription d’une action nouvelle pour 9 anciennes. La détermination du prix de souscription intègre une décote de 21,2% sur la base du cours en Bourse du 19 mai 2010. Cette décote s’explique par le besoin pour ADDOHA de fidéliser ses actionnaires historiques. C’est ainsi qu’à l’issue de l’opération, la famille Sefrioui détiendra plus de 194,5 MMAD, soit 61,75% du capital. ADDOHA réussit son emprunt obligataire La société immobilière a bouclé avec succès un emprunt obligataire de 2 Mrd MAD. Après 6 jours de souscriptions (du 29 juillet au 3 août), 2,1 Mrd MAD ont été apportés. L’appel de fonds était destiné uniquement aux institutionnels et aux OPCVM. Ces derniers ont mobilisé un peu plus de 1,7 Mrd MAD. Les sociétés d’assurances et de réassurances ainsi que les établissements de crédit ont souscrit respectivement 255 et 105 MMAD. La tranche C qui est non cotée a mobilisé à elle seule 1,5 Mrd MAD. L’emprunt servira principalement au refinancement des dettes contractées par le passé. Il s’agit d’un emprunt obligataire par placement privé de 1,5 Mrd MAD contracté en 2009 et qui arrive à maturité le 13 août. S’y ajoute une dette bancaire de 500 MMAD. L’opération porte sur un montant de 3 Mrd MAD, la plus importante augmentation de capital d’une société présente à la cote. La totalité du montant sera apportée en numéraire. Concrètement, 31,5 millions d’actions nouvelles seront attribuées à un prix unitaire de 95 DH.

IPAI : Un repli de -3,3% au 1er trimestre 2010 Selon Bank Al Maghrib et l’ANFCC dans les dernières statistiques de l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI), les prix des actifs immobiliers ont reculé de 3,3% au terme du 1er trimestre 2010. Les tarifs des appartements ont baissé de 3,6% contre 2,9% et 6% respectivement pour les maisons et les villas. Selon l’étude, les régions Fès-Boulmane et l’Oriental sont les plus chères. Dans ce contexte, les ventes de biens immobiliers se limitent à 15 520 en recul de 1,4% sur un an.

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NOUVELLES TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION

Cartes bancaires : Emission de 6,9 millions unités Au terme des neuf premiers mois de 2010, le nombre de cartes GAB émises par les banques marocaines a atteint 6,9 millions d’unités, soit 11% par rapport à fin 2009. Il s’agit de 5,8 millions de cartes de paiement et retrait émises sous les labels Visa, Mastercard et la marque nationale CMI (Centre Monétique Interbancaire). La croissance de l’encours s’est traduite par une réduction du nombre de cartes privatives retrait (-24%) et une importante progression des cartes de paiement (+22%) par rapport à fin 2009.

Une progression de plus de 16% de l’activité Pour l’année 2009, le total des opérations effectuées par carte bancaire au Maroc se sont élevées à 138 millions. Leur montant annuel culmine à plus de 119 Mrd MAD et marque ainsi une progression de 16,3 % par rapport aux réalisations de 2008. Dans ce sillage, les banques, à elles seules, ont émis 6 millions de cartes pour la seule année 2009, soit une hausse de 20,3%. Il est à noter que plus de trois quart, environ 4,8 millions d’unités, est opéré par les cartes marocaines. Celles-ci s’établissent à 130 millions pour un montant total de 106 Mrd MAD, soit une performance de 19% par an. A ce niveau, les règlements effectués par les détenteurs de cartes marocaines ont été majorées de plus de 24% d’une année à l’autre. Evalués à 8 millions d’opérations, ces paiements ont réalisé un montant annuel de plus de 5 Mrd MAD. En revanche, les opérations effectuées par carte étrangères régressent de 3% pour s’arrêter à 12,7 Mrd MAD. En 2009, le nombre de guichets automatiques bancaires a franchi la barre de 4000 GAB. Ce sont ainsi, 515 nouvelles installations qui ont enrichi un réseau qui atteint 4144 unités couvrant 254 localités.

HPS : Partenariats à l’international Le spécialiste de la PowerCard HPS vise à renforcer sa position sur le marché européen via l’acquisition de 100% du capital d’un acteur français, opérant dans les domaines du conseil et des services informatiques et notamment la monétique. Toutefois, la mise en œuvre de cette opération, prévue pour le courant du 1er semestre 2010, est assujettie à la réalisation des conditions suspensives usuelles en la matière, notamment l’obtention des autorisations légales et réglementaires nécessaires. Le montant de l’opération n’a pas encore été arrêté. Dans la même lignée, HPS a signé un contrat avec la société brésilienne Embratec qui aura recours, désormais, à la solution PowerCard. La première phase de ce projet a démarré en ce début d’année. Augmentation de capital par apport en nature Le Conseil d’Administration de HPS, tenu en date du 27 mai 2009, a approuvé le projet d’acquisition par HPS de 100% du capital social et des droits de vote de ACPQualife selon les modalités suivantes : - Acquisition par HPS de 40,0% du capital social et des droits de vote de la société ACPQualife auprès des actionnaires de ACPQualife, ce qui correspond à 1 186 actions, et ce en contrepartie du paiement en numéraire d’un prix de cession d’un montant de 2 206 882,31 euros. - Augmentation du capital de HPS d’un montant de 36 983 310 MAD, prime d’émission incluse, ouverte exclusivement aux actionnaires de ACPQualife. A cet effet, Le Conseil d’Administration a décidé de proposer à l’AGE du 05 juillet 2010 une augmentation de capital selon les modalités suivantes : - Nature : Une augmentation de capital par apport en nature de titres de capital de ACPQualife représentant 60,0% du capital social et des droits de vote de la dite société ; - Prix d’émission : 690,0 MAD dont 100 MAD de valeur nominale ; - Montant de l’augmentation du capital social : 5 359 900 MAD, représentant 7,6% du capital social et des droits de vote de HPS, par la création de 53 599 actions d’un nominal de 100 MAD chacune ; - Restriction : l’opération d’augmentation de capital est ouverte exclusivement aux actionnaires de ACPQualife.

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La présente opération répond aux objectifs suivants : - Consolider le positionnement de HPS sur les marchés où intervient ACPQualife, notamment le marché européen ; - Etre présent sur les secteurs d’intervention de ACPQualife ; - S’appuyer sur ACPQualife pour le développement du produit PowerCard de HPS en Europe; - Compléter l’offre de HPS par un autre module développé par ACPQualife : Logiciel Vision. Ce produit intervient en amont de la chaîne de valeur ; - Disposer de certaines expertises techniques notamment au niveau de l’activité de la qualification pour une utilisation aussi bien interne (pour le produit PowerCard) qu’externe (pour les clients de HPS) ; - Acquérir l’expertise J2EE dont dispose ACPQualife afin de pouvoir réduire les délais de développement.

Matel Pc Market & Distrisoft : Naissance du groupe Disway Issu du rapprochement entre Matel Pc Market et Distrisoft, le groupe Disway revendique une part de marché de 30% sur le segment de la distribution du matériel informatique. Ce nouvel opérateur cible, dans son développement à l’international, le marché maghrébin sur lequel il a des points d’entrée, notamment, la Tunisie (filiale) et la Lybie (export) et l’Afrique de l’Ouest, en particulier le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone et l’Afrique Centrale, précisément le Cameroun. A ce niveau, l’entité envisage l’implantation de filiales ou des partenariats. Les orientations stratégiques de Disway lui permettraient de réaliser un chiffre d’affaires de 1,7 Mrd MAD en 2010. D’après les prévisions du management, le volume d’affaires devrait atteindre 2,1 Mrd MAD en 2012, soit une croissance annuelle moyenne de 11,4%. Parallèlement, l’opérateur anticipe des profits de 78 MMAD cette année, pour s’établir à 102 MMAD en 2012. TRANSPORT

TIMAR : Création d’une filiale dans la Zone Franche Logistique

La direction générale de TIMAR informe par communiqué de presse sur la création d’une filiale dans la Zone Franche Logistique gérée par Medhub du port de Tanger Med.

Cette filiale aura une double vocation : (1) proposer un service de groupage entre le reste du Monde et l’Afrique de l’Ouest et (2) proposer aux fournisseurs étrangers un service logistique et de gestion de stock avancé au Maroc.

Le financement prévu pour la filiale sont l’exercice débutera au 1 er janvier 2011 dans la Zone Franche Logistique du port de Tanger Med, est de l’ordre de 7 MMAD correspondant à des investissements en équipements, aménagements et au besoin en fonds de roulement.

Les investissements en immobilisations corporelles et incorporelles sur la période 2010-2013 sont de l’ordre de 12,5 MMAD en 2010, 7,1 MMAD en 2011, 3,9 MMAD en 2012 et 7,0 MMAD en 2013.

Les agrégats prévisionnels devrait s’inscrire en hausse. Dans ce sens, le chiffre d’affaires devrait passer de 152,1 MMAD en 2010 à 193,4 MMAD en 2013. Le resultat d’exploitation, quant à lui, ressort à 11,9 MMAD en 2010 pour passer à 18,8 MMAD en 2013. In fine, le résultat net devrait se situer à 9,3 MMAD en 2010 contre 13,1 MMAD en 2013.

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ONCF : Un programme d’investissement de 33 Mrd MAD Le nouveau contrat-programme entre l’Etat et l’ONCF pour la période 2010-2015 vient d’être signé et porte sur un programme d’investissement de 33 Mrd MAD. Sur ce montant, 20 Mrd MAD seront consacrés à la réalisation du projet du train à grande vitesse TGV. A ce niveau, le bouclage du financement est définitivement arrêté et la partie la plus importante du montage financier viendra de prêts à taux préférentiels auprès d’institutions financières à hauteur de 12,3 Mrd MAD. Selon les estimations de l’ONCF, le TGV transportera 8 millions de voyageurs dès sa mise en service contre 2 millions actuellement. La préparation de ce chantier pour cette ligne à grande vitesse, reliant Casablanca à Tanger en 2 heures et 10 minutes, est bien avancée. Ainsi, l’ONCF a créé une direction chargée de la réalisation de ce projet, composée de 65 ingénieurs dont les 2/3 sont marocains. Pour sa part, le planning de réalisation prévoit le démarrage des travaux en juin prochain pour un deadline à fin 2014 et une mise en service en décembre 2015. La deuxième composante du contrat-programme concerne la poursuite de la modernisation du réseau actuel pour un montant de 13 Mrd MAD. Ce programme porte sur l’électrification et la mise à niveau de la ligne Fès-Oujda, l’acquisition et la réhabilitation du parc de matériel roulant. En pratique, l’ONCF démarre cette année avec la construction d’une nouvelle ligne Tanger-Kénitra (200 km) qui sera exploitée par des trains à grande vitesse à 320 km/h. Une connexion à partir de Kénitra sur la double voie permettra de relier Tanger à Rabat en 1h20 mn.

MINES

Secteur minier : Une nouvelle stratégie de développement devrait voir le jour Le ministère de l’Energie et des Mines vient de commander, à travers un appel d’offres ouvert, une étude pour l’élaboration d’une nouvelle stratégie de développement du secteur minier national. Cette étude portera sur quatre points. Il s’agit, en premier lieu, de la réalisation d’un diagnostic complet et précis de la situation du secteur minier marocain, de ses forces et faiblesses et des contraintes auxquelles il est confronté. En deuxième lieu, il est question de la proposition d’un projet de stratégie minière nationale qui devrait intégrer les propositions d’amélioration formulées à l’issue du diagnostic, et devant permettre un développement harmonieux du secteur minier national. En troisième lieu, il s’agit de procéder à la définition, après présentation de la stratégie proposée, des axes stratégiques prioritaires. Au final, il est question d’établir un plan d’action à court, moyen et long termes pour la mise en œuvre de cette stratégie.

OCP :

Lancement d’un appel d’offres international L’OCP vient de lancer l’appel d’offres international pour la réalisation du pipeline entre Khouribga et Jorf Lasfar. D’une longueur de 180 Km, ce projet sera financé par un emprunt de 240 millions d’euros (2,6 Mrd MAD) contracté auprès de l’agence française de développement (AFD) et assurera le transport hydraulique de la production de phosphate de Khouribga à Jorf Lasfar. Ceci devrait permettre à l’OCP d’augmenter ses capacités de production et d’exportation tout en assurant une optimisation des charges d’exploitation. Les travaux d’ingénierie du pipeline sont bouclés et l’OCP a, également, avancé dans l’achat de terrains. En outre, le pipeline entre Khouribga et Jorf devrait, également, avoir des retombées environnementales importantes. Il permettrait un gain d’énergie de 1.000 GWh et près de 3 à 4 millions de m3 d’eau par an. Il éviterait aussi l’émission de 900 000 tonnes de Co2. Pour le financement de ces investissements, le groupe bénéficie de la garantie de la Coface (crédit acheteur) à hauteur de 500 millions de dollars, soit un peu plus de 4 MMAD.

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Réalisation d’un chiffre d’affaires de 21 Mrd MAD L’OCP a réalisé un exercice 2009 moins bon que le précédent. De 60 Mrd MAD en 2008, le chiffre d’affaires s’est replié à 21 Mrd MAD. Il est même moins élevé que 2007 (24,2 Mrd MAD), dont le dernier trimestre s’était également caractérisé par l’amorce de la hausse des prix. Selon Mohamed El Hajjouji, directeur exécutif en charge du pôle finances, le chiffre d’affaires a dépassé les objectifs de 4% sans compter que l’activité chimie a été suspendue pendant au moins trois mois pour une maintenance poussée de l’outil industriel. L’audit des comptes n’est pas encore achevé, mais l’OCP prévoit un résultat d’exploitation, après amortissements, de 3,5 Mrd MAD. Pour leur part, les fonds propres s’élèvent à 18 Mrd MAD à fin 2009. La production et les exportations sont en amélioration A fin février, la production marchande de phosphates s’est établie à 3,7 millions de tonnes, soit 5,3 fois le volume produit à la même période de l’année précédente. La production des dérivés a atteint, pour sa part, 569 115 tonnes pour l’acide phosphorique et 519 085 tonnes pour les engrais. Ce qui représente, respectivement, 8,2 et 3,8 fois le tonnage produit à fin février 2009. Par ailleurs, l’activité à l’export du groupe OCP a généré, à fin février 2010, un chiffre d’affaire de 3,6 Mrd MAD par rapport à fin février 2009. Cette évolution s’explique par l’appréciation de la valeur des ventes à l’étranger des phosphates et de l’acide phosphorique respectivement de 32,6% et 70,1%, en glissement annuel. Les exportations des engrais ont, de leur part, rapporté 1,08 Mrd MAD, soit 3 fois le montant des recettes réalisées à la même période de l’année précédente.

CMT : Création d’une filiale en Mauritanie La Compagnie Minière de Touissit (CMT), filiale d’Osead Maroc Mining (OMM), vient de créer une filiale en Mauritanie pour l’exploration et l’exploitation de mines d’uranium. Cette entité a été créée avec le groupe mauritanien Azizi. Il s’agit de l’opérateur qui détient le plus grand nombre de permis d’exploration minière (uranium, fer, or…) dans le pays. Il est à rappeler que la Mauritanie dispose des plus importants gisements d’uranium au monde. Selon la société minière Osead France, l’avantage d’un partenariat avec le groupe mauritanien tient au fait que l’opérateur Azizi a opté pour une politique de diversification (mines, logistique, BTP, transit et consignation…). Notons qu’outre la Mauritanie, Osead mène des recherches minières en Côte d’ivoire et a des projets d’exploitation en Algérie. Pour CMT, le plan stratégique prévoit le développement de l’activité sur le continent africain. En plus de la filiale mauritanienne, d’autres acquisitions de sociétés minières sont à l’étude, notamment en Côte d’Ivoire pour l’or et au Burkina Faso pour le zinc.

TOURISME

Tourisme Un objectif de 20 millions de touristes en 2020 Le contrat programme 2010-2020 des assises du tourisme a pour objectif de donner une nouvelle impulsion à la destination Maroc en insistant sur l’innovation, l’intégration de nouvelles tendances de voyages et la préservation des patrimoines naturel, culturel…Le pari principal est d’arriver à quelque 20 millions de touristes à l’horizon 2020. Un pari certes ambitieux, mais réalisable s’il est ramené aux prévisions de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Selon l’OMT, le marché mondial comptera 1,5 milliard de touristes sur la prochaine décennie. Près de la moitié de ces touristes sont d’origine européenne. Or, l’Europe est le principal continent émetteur de la destination Maroc. Avec l’objectif des 20 millions de touristes, le Maroc ne table que sur 2% de l’ensemble des touristes européens potentiels sur la prochaine décennie.

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Nuitées touristiques : Hausse de 11% à fin septembre 2010 Selon les statistiques du département du Tourisme, le volume des nuitées dans les établissements classés a enregistré, durant le mois de septembre 2010, une hausse de 30% par rapport au même mois en 2009. A ce niveau, la majorité des destinations se sont inscrites à la hausse. Pour sa part, l’arrivée des touristes aux postes frontières a progressé de 27% (28% pour les étrangers et 27% pour les MRE). Sur les neuf premiers mois de 2010, le nombre total des nuitées enregistrées dans les établissements d’hébergement touristique a affiché une progression de 11%. De janvier à septembre, près de 7,15 millions de touristes sont passés par les postes-frontières marocains. Ainsi, le volume des arrivées a augmenté de 11% par rapport à la même période de 2009. Durant cette période, les nuitées ont enregistré une hausse de 11%. Des perspectives prometteuses pour l’année 2011 Selon le président de la Fédération nationale du tourisme (FNT), le taux d’occupation litière, en 2011, devrait enregistrer une augmentation variant entre 5% et 10% par rapport à l’année 2010. Le chiffre d’affaires 2011 devrait, également, afficher une augmentation de 10% comparativement à l’année en cours. La comparaison s’explique par le fait que la saisonnalité du tourisme n’est plus à la mode face au développement de la clientèle individuelle via l’Internet. En effet, ce canal concentre entre 30 et 40% du marché. Un plan d’accompagnement axé sur le développement durable Le ministre du Tourisme Yassir Znagui prépare un plan d’accompagnement du secteur sur le thème du développement durable. Il s’agira d’identifier les besoins des acteurs du tourisme et de leurs principaux partenaires, en matière de compétences à développer pour leur permettre une bonne compréhension des enjeux. Le département du Tourisme est également sur le point de déployer un plan de mise à niveau des PME touristiques. Actuellement à la phase du diagnostic, celui-ci ciblera les transporteurs touristiques routiers, les agences de voyages ainsi que les établissements d’hébergement touristiques.

Tourisme économique : Partenariat entre AKWA et RISMA Risma et Akwa ont conclu une joint-venture baptisée la Société marocaine d’hôtellerie économique (SMHE SA). Détenue à part égales par les deux groupes, la nouvelle entité se donne pour objectif de développer la chaîne hôtelière économique Etap via la construction d’un réseau composé de 24 établissements en 8 ans. Dans ce contexte, la stratégie de développement prévoit une expansion déclinée en trois étapes. La première phase représentera, à elle seule, un investissement global de plus de 380 MMAD pour un maillage constitué de 8 Etap Hôtel et offrant une capacité d’accueil globale de 1 100 chambres. L’ouverture des premiers établissements hôteliers est prévue entre 2011 et 2012.

Tourisme Mondial : Repli de -8,5% des dépenses en 2009 Le secteur du tourisme et des voyages a, nettement, pâti de la crise. En effet, les dépenses mondiales ont chuté de 8,5% en 2009 et devraient augmenter seulement de 1,1% en 2010, selon une étude du conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC). A ce niveau, les dépenses mondiales du tourisme devraient atteindre en 2010 plus de 5 500 milliards d’euros. Au total, l’activité du secteur devrait afficher en 2010 une croissance de 0,5% après un repli de -4,8% en 2009. Dans ce contexte, le secteur devrait contribuer à hauteur de 9,2% au PIB mondial. En attendant une reprise plus palpable en 2011, le secteur du tourisme devrait, sur dix ans, croître de 4,4% en moyenne par an et fournir à l’horizon 2020 plus de 300 millions d’emplois, soit 9,2% des emplois de la planète.

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RISMA : Emission d’obligations remboursables en actions

Le CDVM a visé, en date du 28 octobre 2010, une note d’information relative à une émission d’obligations remboursables en actions (ORA) par RISMA d’un montant maximum de 346 222 500 MAD. La souscription est réservée aux actionnaires actuels et aux détenteurs de droits préférentiels de souscription de la société RISMA. L’émission des ORA porte sur un nombre maximum de 3 462 225 titres qui seront émis selon les modalités suivantes :

- Nombre maximum des ORA : 3 462 225 ORA ; - Prix d’émission : au pair, soit 100 MAD ; - Parité de souscription : 10 ORA pour 18 droits préférentiels de souscription ; - Montant de l’opération : 346 222 500 MAD ; - Période de souscription : du 11 novembre au 14 décembre 2010 inclus.

L’émission d’obligations remboursables en actions a été bouclée avec succès le vendredi 24 décembre. Au terme de la période de souscription, le montant total demandé s’est élevé 414,75 MMAD dont 341,1 MMAD à titre irréductible et 73,61 MMAD à titre réductible. Les institutionnels marocains, les OPCVM et les personnes morales non institutionnelles sont les principaux souscripteurs à titre irréductible. A la clôture, 98% du montant de l’opération a été souscrit à titre irréductible.

Cette émission d’obligations remboursables en actions a pour objectif de doter Risma de capitaux permanents pour financer une partie de son programme d’investissement sur la période 2010-2013.

ASSURANCES

Compagnies d’assurances : Franchissement du seuil de 20 Mrd MAD A fin 2009, l’activité des assurances a enregistré une croissance de 6% contre 7% en 2008 et 20% en 2007 pour un chiffre d’affaires s’établissant à 20,939 Mrd MAD. Dans ce contexte, le plus gros des recettes est porté, essentiellement, par la non-vie qui concentre un volume d’activité de 14,2 Mrd MAD contre 13 Mrd MAD de primes émises en 2008 et 11,7 Mrd MAD en 2007. A ce niveau, le moteur de l’assurance automobile est toujours en tête avec 6,5 Mrd MAD de chiffre d’affaires contre 5,99 Mrd MAD en 2008, soit une croissance de 10%.

Pour sa part, l’assurance vie & capitalisation a réalisé un chiffre d’affaires de 6,7 Mrd MAD, en progression de 1,6% et en net recul par rapport aux 12,3% enregistrés en 2007/2008. L’essoufflement de l’assurance vie est, en particulier, attribué à l’effet de la crise internationale. A ce niveau, la profession qui finalise son contrat-programme a exploré certaines pistes susceptibles de relancer l’assurance vie. C’est le cas de la suppression de la taxe de 3,45% sur les produits de capitalisation. Une mesure qui permettrait de s’aligner sur les standards internationaux et de renforcer l’attractivité du produit. Le comité de pilotage propose aussi de faire profiter l’épargne vie des mêmes avantages que ceux accordés aux produits d’épargne des comptes à court terme et aux OPCVM, soit la possibilité de prélèvement libératoire à 30% au lieu de l’IR potentiellement à 40% et des abattements au-delà de 8 ans. Dans les assurances vie & capitalisation, ce sont les assurances vie (toutes branches confondues) qui se retrouvent en tête avec 6,6 Mrd MAD de primes émises dépassant pour la première fois l’automobile.

Pour ce qui est du classement par compagnie, Wafa Assurance et RMA Watanya figurent, toujours, en tête de peloton, avec toutefois un léger avantage pour la première. Wafa Assurance a bouclé 2009 avec 4,29 Mrd MAD de primes émises contre 4,2 Mrd MAD pour RMA Watanya. Les deux compagnies sont suivies par Axa Assurance Maroc et Cnia Saada qui sont respectivement à 3 Mrd MAD et 2,8 Mrd MAD de DH de chiffre d’affaires. Sanad est à 1,12 Mrd MAD de chiffre d’affaires contre 1 Mrd MAD pour Atlanta.

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CNIA SAADA ASSURANCES: Introduction de 15% du capital en Bourse Le gendarme de la Bourse a accordé son visa pour l’introduction de CNIA SAADA Assurances. Cette introduction sera la deuxième au titre de l’année 2010 après celle d’ENNAKL et donc une occasion pour les investisseurs après le report de la cession de 8% de Maroc Telecom.

L’assureur accédera au premier compartiment de la bourse par cession de 15% de son capital, soit 617 531 actions. Ces titres étaient détenus jusque-là par PCAIP-PAIP (11,65%), Saham Finances (2,35%) et Sanam Holding (1%). La cession des actions se fera au prix unitaire de 1 044 MAD, soit un montant total de 644,7 MMAD. L’opération valorise la compagnie d’assurance à 4,3 Mrd MAD.

L’offre est destinée aux OPCVM actions et diversifiés, aux personnes physiques et morales marocaines ou étrangères. Leur participation à l’opération atteint 67,5% du total, l’équivalent de 435 MMAD. Les salariés permanents de la compagnie ainsi que les intermédiaires pourront souscrire pour un montant maximal de 128,9 MMAD. Les compagnies d’assurances et de réassurances, les caisses de retraite et la CDG apporteront jusqu’à 80,7 MMAD.

Selon le management, les actionaires détenant au moins 5% du capital ne souscriront pas à l’opération. Il s’agit de Saham Finances et Sanam Holding. Ils détiennent ensemble 72,2% du capital post-introduction. Leur part passera à 68,9% après l’opération. Les investisseurs disposent de quatre jours, du 02 au 05 novembre, pour souscrire à l’opération. Une clôture anticipée est prévue à partir du 03 novembre en cas de forte demande.

Le taux de satisfaction global se situe à près de 7,5% L’opération d’introduction de CNIA SAADA a été, fortement, plébiscitée par les investisseurs (soit 38 258 personnes de 31 nationalités et de 17 régions).

En effet, sur 617 531 titres ont été offerts et plus de 8,27 millions de titres qui ont été demandés, soit un taux de satisfaction de près de 7,5%. Le montant souscrit a avoisiné, au final, les 8,64 Mrd MAD pour une valorisation de 644,7 MMAD. Par type d’ordre, les salariés ont été satisfaits à hauteur de 77%, soit 60 729 titres pour 367 souscripteurs. Le second type d’ordre, qui concerne les intermédiaires et les courtiers en assurance, a été servi à hauteur de 94% pour un total de 40 259 titres offerts et 121 souscripteurs. Pour la troisième catégorie, qui concerne les personnes physiques, le taux de satisfaction s’élève à 26% avec une attribution de 214 089 titres pour 37 113 souscripteurs, (soit l’équivalent de 6 actions par personne). Les personnes morales, qui composent le quatrième type d’ordre, ont été satisfaites à 7,2% pour un total d’actions attribuées de 81 418. Les deux derniers types d’ordre ont concerné les OPCVM et les investisseurs qualifiés (CDG, organismes de prévoyance…). D’ailleurs, ils ont été, respectivement, servis à hauteur de 2,55 et 13,8%, pour un total de titres attribués de 143 676 et 77 358.

BANQUES

Bâle III : L’application des règles coûtera 271 MMAD aux banques marocaines Selon une étude de Sia Conseil, un cabinet de conseil en management et en stratégie opérationnelle, la facture de l’application des règles prudentielles Bâle III s’élèvera à 271 MMAD pour les banques marocaines d’ici 2015. Pour rappel, le comité de Bâle préconise l’amélioration de la qualité des fonds propres et la mise en place d’un dispositif harmonisé de surveillance prudentielle du risque de liquidité.

Les axes de réforme concernent, également, la prise en compte d’un ratio de levier en complément au ratio minimum de solvabilité ainsi que le renforcement de la gouvernance en matière de gestion des risques. Pour les banques marocaines, le chantier « risque de contrepartie » a été identifié comme le plus coûteux par les experts de Sia Conseil. Il devrait accaparer 21% des montants engagés. Les chantiers relatifs à l’amélioration de la qualité des fonds propres, aux stress test et aux ratios de liquidités représenteraient chacun 19% du montant total. L’essentiel du coût de la mise en œuvre de Bâle III sera engagé entre 2012 et 2014. Selon la situation de chaque banque, l’application des nouvelles normes coûtera entre 10,5 MMAD et 52 MMAD.

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Banques : de nouveaux privilèges pour les MRE

Les banques sont dorénavant habilitées à accorder des crédits aux MRE pour l’acquisition ou la construction de résidences dans la limite de 70% du prix du bien. Quant aux cautions à émettre en faveur des banques étrangères qui accordent des prêts en devise à moyen ou à long terme aux personnes physiques étrangères non résidentes ou à des MRE et destinés à l’achat de résidences au Maroc, peuvent dorénavant couvrir jusqu’à 100% de la valeur du bien.

Repli des dépôts de la clientèle et hausse des créances en souffrance Au terme du premier trimestre 2010, et comparativement à la même période de l’exercice 2009, l’encours des ressources du secteur bancaire a reculé de 0,44% à 628,32 Mrd MAD. Cette baisse est consécutive au repli de -1,32% des dépôts de la clientèle sous l’effet, essentiellement, de la baisse de 7,19% des comptes courants à 92,09 Mrd MAD. Par ailleurs, face à la raréfaction des ressources, les banques s’adaptent en serrant l’octroi des crédits à l’économie. Ainsi, après les progressions à deux chiffres des années passées, la croissance des emplois du secteur bancaire n’ont été que de 2,4% à 582,04 Mrd MAD. Les créances sur la clientèle n’ont augmenté que de 2,64% à 528,53 Mrd MAD sachant que tous les segments du marché sont concernés par ce ralentissement de la croissance des crédits. En effet, les crédits à l’équipement n’ont affiché qu’une hausse de 3,87% à 129,92 Mrd MAD. De leur côté, les crédits à la consommation n’ont progressé que de 2,36% à 30,5 Mrd MAD. Pour leur part, les crédits immobiliers ont, fortement décéléré, avec une appréciation de 3,29% à 114,66 Mrd MAD pour ceux octroyés aux particuliers et seulement une hausse de 1,48% pour ceux accordés aux promoteurs immobiliers. Au final, après plusieurs mois de baisse, les créances en souffrance sur clients, nettes de provisions et agios, ont augmenté de 10,27% à 8,85 Mrd MAD, attestant ainsi la montée des risques des impayés.

BMCE BANK : Augmentation du capital La BMCE bank procédera une nouvelle augmentation de capital avant la fin de l’année. l’opération sera, cette fois-ci, réservée au personnel. Plus de 5 600 collaborateurs pourront souscrire à la première tranche de 500 MMAD. 2,5 millions nouvelles actions seront émises, soit 1,5% du capital. Le prix de cession subira une décote de 15% par rapport au prix (235 MAD) de l’augmentation de capital réservée au groupe Crédit Mutuel-CIC. La deuxième tranche de l’augmentation de capital (500 MMAD), réservée au personnel, sera bouclée avant fin 2012.

CIH : Une prise de décisions stratégiques Le Conseil d’Administration du CIH s’est réuni le 25 novembre et a pris les décisions suivantes :

- Acquisition des participations de la CDG dans la société SOFAC au prix de 350 MAD l’action ; - Augmentation de capital pouvant atteindre 1,2 Mrd MAD pour le financement des acquisitions du CIH dans Maroc Leasing et SOFAC et en vue de soutenir le développement de la Banque ; - Mise en place d’un programme d’émissions obligataires de 3,7 Mrd MAD pour une durée de 5 années. L’objectif de cette opération est de permettre à la Banque de renforcer le rythme de croissance de son activité de distribution des crédits immobiliers, notamment dans le logement social ; - Extension du programme d’émission de certificats de dépôts à 5 Mrd MAD.

Crédit Du Maroc : Augmentation de capital par conversion des dividendes en actions Le CDVM a visé en date du 15 juin 2010 une note d’information relative à l’augmentation de capital, par conversion optionnelle des dividendes relatifs à l’exercice 2009, de la société CREDIT DU MAROC. La souscription est réservée aux actionnaires actuels du CDM. L’augmentation de capital porte sur un total de 328 548 actions qui seront émises selon les modalités suivantes : - Prix de souscription : 703 MAD par action ; - Prime d’émission : 603 MAD par action ; - Montant de l’opération : 230 969 244 MAD ; - Date de jouissance : 1er janvier 2010 ; - Période de souscription : du 21 juin au 20 juillet inclus.

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Attijariwafa Bank : Emission d’un emprunt obligataire subordonné Le CDVM a visé en date du 14 juin 2010 une note d’information relative à l'émission par Attijariwafa Bank d’un emprunt obligataire subordonné. Cette émission est réservée aux investisseurs institutionnels de droit marocain tels que définis dans la note d’information visée par le CDVM. L’emprunt obligataire susmentionné porte sur un montant global de 1,2 Mrd MAD réparti comme suit : - Une tranche A cotée à la Bourse de Casablanca, à taux fixe; - Une tranche B cotée à la Bourse de Casablanca, à taux variable ; - Une tranche C non cotée, à taux fixe; - Une tranche D non cotée, à taux variable. La période de souscription est étalée du 18 au 22 juin inclus.

BCP : Approbation de la fusion-absorption de la BPC par la BCP Les AGE de la Banque Populaire de Casablanca et la Banque Centrale Populaire seront convoquées pour le 29 octobre 2010, afin d’approuver la fusion-absorption de la BPC par la BCP par augmentation de capital de cette dernière. Une fois votée, ladite fusion sera effective au 31 octobre 2010 avec effet rétroactif au 1er janvier 2010. Les apports de la Banque Populaire de Casablanca portent sur l’universalité du patrimoine figurant sur les états de synthèse arrêtés au 31 décembre 2009. Prise de participation dans la BMICE La BCP vient d’être autorisée à prendre une participation dans le capital de la Banque Maghrébine d’Investissement et du Commerce Extérieur (BMICE) à hauteur de 6 millions de dollars US. Cette prise de participation s’inscrit dans le cadre de la réalisation des objectifs des pays de l’UMA, dont celui de créer une banque maghrébine dédiée au développement de l’investissement et des échanges commerciaux entre lesdits pays.

CHIMIE

COLORADO : Conclusion d’un partenariat avec Valspar COLORADO et Valspar ont singé, le 9 juin 2010, un accord de partenariat pour la commercialisation au Maroc d’une gamme de peintures carrosserie automobile. Cet accord donne à COLORADO la représentation commerciale exclusive au Maroc et en Algérie de la marque internationale « Octoral ». Cette dernière, présente dans plus de 90 pays dans le monde, est fabriquée par le groupe Valspar en Hollande depuis 1910. A cet effet, l’opérateur marocain accède à une nouvelle catégorie de clients tels que les revendeurs spécialisés en peinture carrosserie, les concessionnaires automobiles, les ateliers de carrosserie… Il est à noter que Valspar a été crée en 1806 et est devenu, en 2009, le 6ème producteur de peinture dans le monde. A partir de son siège situé aux Etats-Unis, Valspar emploie plus de 7 000 salariés sur plus de 80 sites de production à travers le monde. Inauguration de la nouvelle usine COLORADO a inauguré sa nouvelle usine, dotée d’un investissement de 95 MMAD et qui sera décliné en deux étapes. La première a duré 12 mois. Située à Dar Bouâzza, la nouvelle unité de production de COLORADO s’étend sur 9 hectares. Elle devrait permettre à COLORADO de tripler sa capacité de production qui passe de 25 000 tonnes actuellement à 75 000 tonnes. A ce niveau, la production sera destinée, essentiellement, au marché local. La deuxième phase du projet porte sur la construction des locaux destinés à accueillir, à l’horizon 2012, le siège social de l’entreprise à Dar Bouâzza.

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SNEP : La requête de mesures de sauvegarde est retirée La SNEP a retiré sa requête adressée en août 2009 au ministère du Commerce extérieur. En effet, la société y revendiquait-au nom de la branche de production nationale- l’application de mesures de sauvegardes sur l’application de mesures de sauvegardes sur l’importation de Polychlorure de vinyle (PVC) mélangé ou non à d’autres substances. Il est à rappeler que la SNEP motive sa demande par un accroissement massif des importations depuis le 1er trimestre 2009 et ayant causé ainsi une baisse de ses ventes PVC. Or l’Association marocaine de plasturgie (AMP) contexte cette version car il fallait, dès 1999, mettre fin à la protection douanière dont bénéficiait la filiale du groupe Chaâbi.

Maghreb Oxygène : Emprunt obligataire de 100 MMAD Le recours au marché de la dette subordonnée est en vogue en ce moment. La dernière société en date à y recourir n’est autre que Maghreb Oxygène qui a émis un emprunt obligataire portant sur un montant global de 100 MMAD. Cette émission est composée d’une tranche cotée et d’une autre non cotée. Elles seront soumises à un taux fixe de 4,8%. Portant sur une maturité de 5 ans, la prime de risque est estimée à 0,92%. La période de souscription à l’émission est fixée entre le 9 et le 13 juillet inclus. SOCIETES DE FINANCEMENT

Taslif concrétise l’absorption de sa filiale Salaf L’acquisition Salaf s’est faite suite à l’augmentation de capital de 200 MMAD début 2008 qui a été réservée à CNIA SAADA, lui permettant ainsi de devenir majoritaire. Sur ce montant 150 MMAD ont été affectés à l’acquisition de Salaf, et les 50 millions restants pour des investissements opérationnels. Les actions Taslif ont été valorisées à 434,61 MAD, alors que celles de Salaf ont été estimées à 196,43 MAD chacune. Ce qui se traduira sur un plan pratique par l’échange de 9 actions Taslif pour 20 titres Salaf. Suite à la fusion, l’activité sera étendue au financement de véhicules. La société a également l’ambition de mettre à profit son nouveau système d’information et le réseau de son actionnaire de référence, pour atteindre de nouvelles cibles : crédit revolving et les produits alternatifs. INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

Marché pharmaceutique mondial : Prévision de croissance de 5 à 7% en 2011 Selon la dernière analyse sur la dynamique de marché réalisée par IMS Health, les prévisions de croissance du marché pharmaceutique mondial sont de 5 à 7% en 2011, atteignant 880 milliards de dollars. Pour l’année 2010, les prévisions sont de 4% à 5%. Le moteur de croissance sera le marché chinois qui devrait progresser de 25% à 27%. Cette tendance serait de la Chine le troisième marché pharmaceutique du monde, avec plus de 50 milliards de dollars. Les pays émergents devraient eux aussi bondir sur le marché, avec un potentiel de croissance de 15% à 17%, selon IMS Health. Au total, le chiffre d’affaires pourrait représenter 170 à 180 milliards de dollars. Ces pays profitent de deux tendances : l’accroissement de la dépense publique de santé et un financement public et privé de la santé.

SOTHEMA : Arrêt de la production de l’insuline Les blocs stériles de SOTHEMA servant à la fabrication de l’insuline sont à l’arrêt. A l’origine de cet arrêt de production locale, un appel d’offres lancé en 2009 par le département de la Santé, pour l’achat de 2,5 millions de flacons d’insuline, que le laboratoire SOTHEMA a perdu. A rappeler que SOTHEMA et le seul fabricant de l’insuline au Maroc depuis 30 ans. Le Maroc compte plus de 3 millions de diabétiques insulinodépendants.

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Acquisition de l’unité industrielle de Novartis Pharma Maroc SOTHEMA vient d’acquérir l’unité industrielle de Novartis Pharma Maroc, située à Aïn Sebaâ. Selon le DGA du laboratoire, l’acquisition de cette unité va servir dans un premier temps à la production des produits du groupe suisse en façonnage. Par la suite, une coordination sera réalisée entre cette unité industrielle et le site de Bouskoura qui abrite les sites de production de SOTHEMA. A ce niveau, toutes les productions injectables et stériles se feront au sein de la nouvelle unité de Bouskoura. VEHICULES

Automobile : Réalisation d’un baromètre Le cabinet d’étude et de sondage Ipsos Maroc vient de réaliser un baromètre de l’automobile pour le compte de la société du crédit à la consommation Eqdom. Selon ce dernier, le taux d’équipement est de 16% au Maroc et l’âge moyen des véhicules est de 10 ans au Maroc contre 8,8 en France. L’étude qui a touché une population urbaine de 1 000 personnes (50% de possesseurs et 50% de non possesseurs) révèle, également, que 53% de possesseurs ont l’intention d’acquérir une voiture neuve. Toutefois, les automobilistes ayant un véhicule neuf et qui projettent d’en acquérir un deuxième ou un troisième ne représentent que 3% de l’échantillon. Pour 31% de sondés qui n’ont pas de voiture, l’acquisition d’un véhicule n’est pas prévue dans l’immédiat.

Automobile : repli de -2,86% des ventes Au terme du mois d’août 2010, les ventes de voitures personnelles neuves ont accusé une baisse de -2,86%. Celles-ci ont atteint un cumul de 62 627 unités contre 64 469 pour la même période de l’année dernière. Sur le seul mois d’août, le marché n’a pas pus faire mieux que 6 208 immatriculations contre 8 711 en juillet, 9 459 en mai et 7 050 en avril. Dans le détail, les ventes de voitures montées localement (CKD) connaissent un repli de plus de -6,46% à fin août à 20 937 véhicules vendus. Du côté de l’importé monté (CBU), les ventes passent à 41 690 contre 42 086 pour la même période en 2009, soit une baisse de -0,94%.

AUTO HALL : Conclusion d’un partenariat commercial avec Fiat Group Auto Hall et Fiat Group Automobile Maroc (FGAM) ont scellé un partenariat commercial. A cet égard, FGAM a signé avec la Société nouvelle du garage universel (SNGU), filiale du groupe Auto Hall, un contrat de distribution des produits de marques Fiat, Fiat Professional, Alfa Romeo et Lancia. A ce niveau, FGAM devrait bénéficier d’une large couverture du territoire à travers le réseau d’Auto Hall moyennant une marge. En effet, la SNGU va commercialiser les produits FGAM et assurera, progressivement, le service après-vente pour les marques Fiat et Fiat professional à travers les succursales du groupe Auto Hall, notamment dans les villes de Fès, Marrakech, Béni Mellal, Safi, Settat, Attaouia, Chemmaia. Pour les marques Lancia et Alfa Romeo, la commercialisation va se limiter aux villes de Marrakech, Tanger et Fès. FGAM compte développer ses parts de marché surtout dans les villes émergentes. Dans un premier temps, la SNGU contribuera à augmenter les ventes des produits FGAM de 20% permettant aux marques italiennes d’arriver à moyen terme à 30% du volume global des ventes de FGAM.

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ENNAKL Automobile : Introduction à la BVC et à la Bourse de Tunis Le CDVM a visé en date du 10 juin 2010, une note d’information relative à l’introduction en bourse par cession de 3 000 000 actions de la société, de droit tunisien, ENNAKL AUTOMOBILES SA sur la Bourse de Casablanca. Cette opération se fera par cession de 40% du capital dont 30% sur la place de Tunis et 10% sur la place de Casablanca. Ces actions ne peuvent pas faire l’objet d’un transfert entre les deux places boursières de Casablanca et de Tunis. La cotation des actions ENNAKL AUTOMOBILES à la Bourse de Casablanca, se fera au 1er compartiment et l’admission desdites actions aux négociations sur ce marché s’effectuera selon la procédure d’Offre à Prix Ferme. Les principales caractéristiques de l'opération sont les suivantes : - Nombre de titres cédés : 3 000 000 actions ; - Prix de l’action : 64,22 MAD par action ; - Montant de l’opération : 192 660 000 MAD ; - Période de souscription : du 23 juin au 2 juillet inclus (clôture anticipée possible à partir du 24 juin 2010). Un taux de satisfaction de plus de 12,6% L’opération d’introduction en bourse de la société ENNAKL a été sursouscrite 8 fois, soit un taux de satisfaction de plus de 12,6%. Pour cette OPV, le nombre de souscripteurs se hisse à 9 011, soit une demande de titre équivalente à 23,7 millions actions. DISTRIBUTION

LABEL VIE : Emission d’un emprunt obligataire

Le CDVM a visé, en date du 21 septembre 2010, une note d’information relative à l'émission par LABEL VIE d’un emprunt obligataire. Cette émission est réservée aux investisseurs institutionnels de droit marocain. L’emprunt obligataire susmentionné porte sur un montant global de 500 MMAD réparti comme suit : - Une tranche A cotée à la Bourse de Casablanca, à taux révisable (5,01%); - Une tranche B cotée à la Bourse de Casablanca, à taux fixe (5,50%); - Une tranche C non cotée, à taux révisable (5,01%); - Une tranche D non cotée, à taux fixe (5,50%).

FENIE BROSSETTE : s’allie à New Holland pour l’exclusivité sur ses produits FENIE BROSSETTE vient de conclure un partenariat avec New Holland, filiale de Fiat S.P.A, spécialisée dans la production d’engins de chantier. Ce partenariat accorde l’exclusivité de distribution des produits de New Holland à Fenie Brossette. Il permettra aussi à l’entreprise de compléter et d’élargir sa gamme de produits pour couvrir les besoins de son portefeuille client notamment dans les travaux publics. Le but étant de détenir 15% des parts de marché des engins de chantier dans les trois ans à venir.

Avec cette diversification des produits, le poids du matériel BTP dans la structuration de l’entreprise devrait avoisiner 120 MMAD dans les trois prochaines années. Ce qui correspondrait aujourd’hui à près de 15% de notre chiffe d’affaires.

Ce partenariat intervient dans un contexte un peu tendu où le marché des engins de chantiers est constitué à moitié par du matériel d’occasion. Aujourd’hui, il y a une prise de consciences de l’administration avec l’interdiction du dédouanement des véhicules de plus de 5 ans. La logique voudrait que les engins de travaux publics suivent cette tendance de rajeunissement. Autre nouveauté dans ce secteur, un projet de régulation des équipements d’occasion est en cours d’élaboration. Même si ce marché souffre depuis quelque temps d’un flottement, le management de FENIE BROSSETTE mise sur une reprise prévue dès début 2011.

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A rappeler que différents chantiers de BTP ont accusé des retards à cause des intempéries durant le 1er trimestre 2010. Ce qui a eu un impact sur le résultat semestriel de FENIE BROSSETTE. Le volume d’affaires à fin juin 2010 a baissé de 6,5% à 320 MMAD. Mais ce contexte risque de se poursuivre pour le reste de l’année. Il est surtout attribué aux habituels retards dans les chantiers avant et après l’Aïd El Kébir et des éventuelles perturbations météorologiques. Cependant, l’activité n’a démarré réellement qu’à partir du 2ème trimestre Mais pour le 2ème semestre, la société table sur une performance meilleure que l’année dernière. Dans sa stratégie de développement, FENIE BROSSETTE mise, entre autres, sur les programmes des routes rurales et secondaires auxquels s’ajoutent les projets des villes nouvelles. Quant à l’éventuelle aventure africaine, évoquée lors de l’introduction de l’entreprise en Bourse en 2006, le mangement se dit prêt à étudier toutes les propositions de partenariat. HOLDINGS

ONA-SNI : Réorganisation des deux holdings Réunis le 25 mars 2010, les Conseils d’administration de SNI et ONA ont décidé de procéder à une réorganisation visant la création d’un holding d’investissement unique non coté, et ce à travers le retrait de la cote des deux entités suivi de leur fusion. Le projet s’accompagne d’une mutation de la vocation du nouvel ensemble qui agira désormais en tant qu’actionnaire professionnel, catalyseur de création de valeur dans des entreprises leaders et incubateur de projets structurants. Ce projet a, également, pour objectif l’autonomisation des entreprises détenues ayant atteint un stade de développement pérenne à travers la cession de leur contrôle au marché. Le projet de réorganisation vise les objectifs suivants : -Évolution d’une vocation de groupe multi-métiers intégré vers celle de holding d’investissement : Il implique pour la nouvelle entité : (1) L’évolution du mode de gouvernance à travers le passage d’une gestion opérationnelle directe à un pilotage stratégique par le biais des organes de gouvernance, (2) le changement de mode de participation à travers la détention de participations significatives non majoritaires, à l’exception, (i) des contrôles conjoints à l’instar de Lafarge Maroc et Sonasid pour lesquels la gestion est confiée à des partenaires métiers mondiaux et (ii) de l’incubation de nouveaux projets ou de participations en développement (Wana, Marjane, Onapar, Nareva, Optorg) ; - Autonomisation des entreprises en portefeuille ayant atteint un stade de développement pérenne ; - Élimination des contraintes associées aux cascades de holdings cotés. A cet effet, SNI et ONA laissent place à un holding unique non coté à travers les étapes suivantes : 1- Offres Publiques de Retrait : Deux offres publiques de retrait seront déposées sur les titres SNI et ONA par leurs principaux actionnaires respectifs aux prix d’offre de 1 900 MAD pour l’action SNI et 1 650 MAD pour l’action ONA ; 2- Radiation de la cote : Les OPR seront suivies de la radiation des titres SNI et ONA ; 3- Fusion SNI/ONA : Un projet de fusion de SNI et ONA sera proposé aux actionnaires des deux entités dans le cadre de leurs AGE ; 4- Optimisation et rationalisation du périmètre du groupe : Le nouvel holding d’investissement procédera à une réduction progressive de son périmètre à travers la cession sur le marché boursier du contrôle d’entités autonomisées avec, dans un premier temps, Cosumar, Lesieur et l’ensemble Centrale Laitière/Bimo/Sotherma. Détail de l’OPR

Le CDVM a visé, en date du 13 mai 2010, la note d’information (1) relative à l’OPR obligatoire visant les actions SNI, initiée par le Consortium mené par COPROPAR et composé de COPROPAR, GROUP INVEST et LAFARGE SA et (2) celle relative à l’OPR obligatoire visant les actions ONA, initiée par le Consortium mené par SNI et composé de SNI, SIGER, Compagnie GERVAIS DANONE et BANCO SANTANDER, Axa Assurance Maroc, Société Générale Marocaine de Banques, INVESTIMA et FIII. Les principales caractéristiques de la première opération sont : - Nombre de titres visés : 4 071 421 actions. - Prix: 1 900 MAD par action.

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- Montant maximal de l’opération : 7 735 699 900 MAD ; - Durée de l'offre: du 24 mai au 15 juin 2010 inclus. Pour la seconde opération : - Nombre de titres visés : 8 663 680 actions ; - Prix: 1 650 MAD par action ; - Montant maximal de l’opération : 14 295 072 000 MAD ; - Durée de l'offre: du 24 mai au 15 juin 2010 inclus.

Dominance des personnes morales marocaines

Pour un total de 4 144 270 actions apportées et vendues, les résultats de l’OPR en vue de la radiation de l’ONA se déclinent comme suit : - 43,33% pour les personnes morales marocaines ; - 37,52% pour les OPCVM ; - 11,51% pour les personnes physiques marocains résidentes ; - 3,96% pour les personnes morales étrangères ; - 2,73% pour les institutionnels marocains ; - 0,58% pour les associations ; - 0,32% pour les personnes physiques étrangères résidentes ; - 0,02% pour les personnes physiques marocaines non résidentes ainsi que les institutionnels étrangers ; - 0,01% pour les personnes physiques étrangères non résidentes. SERVICES AUX COLLECTIVITES

Lydec : Emission d’un emprunt obligataire Lydec lance un emprunt obligataire de 1,2 Mrd MAD réservé aux institutionnels. L'opération comporte 2 tranches, cotée et non cotée, avec une maturité de 15 ans, un taux d'intérêt facial de 5,62% et une prime de risque de 150 points de base, période de souscriptions court du 2 au 6 juillet.

AGROALIMENTAIRE

Cartier Saada : Doublement de la production Le producteur envisage une extension de son unité sise à sidi ghanem, et probablement une nouvelle levée de fonds en bourse. La PME a présenté, lors d’une conférence tenue à Marrakech, ses réalisations. Celles-ci ont dépassé les prévisions financières avec un résultat d’exploitation qui avoisine à fin 2009, les 9 MMAD. Soit 6% de ce qui était prévu. Son chiffre d’affaires n’accuse qu’un léger repli de 6% avec 72,2 MMAD.

UNIMER : Autorisation de la fusion-absoprtion de la Monégasque Vanelli

Le Conseil d’administration d’Unimer, tenu le 03 septembre, a autorisé la fusion-absorption de la Monégasque Vanelli par augmentation de capital d’un montant de 55 MMAD, réservée aux actionnaires de l’opérateur de semi-conserves d’anchois. Suite à cette fusion, le capital d’Unimer sera porté à 110 MMAD. Selon le management, la fusion-absorption de Consernor -une autre filiale agroalimentaire du groupe Sanam- se fera après la réalisation de cette première opération.

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Valeur Au Performance31-déc YTD 2008 2009 2010e 2011p 2008 2009 2010e 2011p 2008 2009 2010e 2011p 2008 2009 2010e 2011p 2008 2009 2010e 2011p

Marché (MASI) 12 655,20 21,17% 21,7 20,5 17,8 15,1 4,5 4,2 3,7 4,1 3,4% 3,5% 3,7% 3,9% 579 019 827 939,60Banques 28,8 26,3 21,7 18,0 4,3 3,7 3,4 3,1 1,4% 1,7% 2,0% 2,3% 180 351 107 435ATTIJARIWAFA 407,00 50,74% 16,2 20,5 24,5 31,1 5,0 6,0 7,1 9,0 25,2 19,9 16,6 13,1 4,4 3,9 3,4 3,0 1,2% 1,5% 1,8% 2,2% 78 549 355 720BCP 420,00 72,84% 12,4 16,0 26,8 30,0 5,8 6,0 8,7 9,7 33,8 26,2 15,7 14,0 3,3 2,6 2,3 2,1 1,4% 1,4% 2,1% 2,3% 27 892 514 160BMCE 261,00 -1,51% 4,9 2,3 2,9 3,2 3,0 3,0 3,0 3,0 53,3 NS 91,5 80,5 8,7 7,3 7,4 6,7 1,1% 1,1% 1,1% 1,1% 44 229 944 790BMCE J01/01/2011 258,00 29,00% 645 000 000BMCI 1 030,00 11,35% 54,9 60,8 63,5 67,1 33,8 50,0 52,2 55,2 18,8 16,9 16,2 15,4 2,3 2,1 2,1 2,1 3,3% 4,9% 5,1% 5,4% 13 677 208 290CDM 905,00 39,23% 41,8 48,7 56,9 66,8 26,0 28,9 33,7 38,9 21,6 18,6 15,9 13,6 3,5 3,2 2,7 2,4 2,9% 3,2% 3,7% 4,3% 7 830 797 575CIH 330,00 4,76% 17,7 10,0 12,3 13,9 18,0 6,0 6,0 6,0 18,6 33,0 26,7 23,8 3,1 3,1 2,8 2,6 5,5% 1,8% 1,8% 1,8% 7 526 286 900Sociétés de financement 14,7 14,8 14,6 12,5 2,7 2,3 2,3 2,1 3,7% 3,7% 3,9% 4,1% 8 177 629 304ACRED 800,00 -10,11% 50,8 45,2 41,3 46,3 47,0 47,0 40,6 45,5 15,7 17,7 19,4 17,3 3,5 3,5 3,6 3,4 5,9% 5,9% 5,1% 5,7% 480 000 000DIAC SALAF 109,55 -12,40% -19,6 -16,5 -16,3 -16,1 - - - - NS NS NS NS 1,2 1,5 1,9 2,7 - - - - 115 400 408EQDOM 1 620,00 14,08% 137,8 140,5 142,9 145,3 60,0 60,0 61,6 62,7 11,8 11,5 11,3 11,1 2,5 2,4 2,2 1,9 3,7% 3,7% 3,8% 3,9% 2 705 805 000MAGHREBAIL 730,00 43,98% 69,8 75,4 80,9 86,9 45,0 50,0 52,9 56,8 10,5 9,7 9,0 8,4 2,0 1,8 1,7 1,6 6,2% 6,8% 7,2% 7,8% 748 483 600MAROC LEASING 540,00 50,00% 23,8 39,3 46,0 50,9 11,5 20,0 23,0 25,4 22,7 13,7 11,7 10,6 4,7 2,1 2,0 1,9 2,1% 3,7% 4,3% 4,7% 1 499 454 720SOFAC 300,00 -11,76% 37,2 -8,1 -36,4 5,5 18,0 - - - 8,1 NS NS 54,7 1,6 1,8 2,1 2,0 6,0% - - - 424 999 200TASLIF 710,00 -5,33% 35,0 45,7 41,0 36,7 28,0 28,0 29,0 26,0 20,3 15,5 17,3 19,3 2,0 1,9 1,9 1,8 3,9% 3,9% 4,1% 3,7% 508 182 500SALAFIN 708,00 20,00% 42,4 42,2 42,5 45,4 20,8 21,0 21,0 22,4 16,7 16,8 16,7 15,6 3,4 3,1 3,2 2,7 2,9% 3,0% 3,0% 3,2% 1 695 303 876Assurances 26,7 25,7 24,3 24,8 4,3 3,7 3,4 3,1 2,3% 2,1% 2,3% 2,4% 20 252 658 480AGMA 2 880,00 -1,91% 225,0 196,5 207,2 237,4 225,0 220,0 220,0 220,0 12,8 14,7 13,9 12,1 15,4 15,7 12,0 9,7 7,8% 7,6% 7,6% 7,6% 576 000 000WAFA ASSURANCE 2 839,00 48,87% 133,6 193,5 196,3 184,3 45,0 50,0 50,7 51,0 21,3 14,7 14,5 15,4 5,0 4,4 4,3 4,0 1,6% 1,8% 1,8% 1,8% 9 936 500 000ATLANTA 74,00 -14,07% 4,1 1,2 1,7 2,0 3,5 2,5 2,5 2,5 18,2 62,8 43,2 36,3 3,6 4,7 3,9 3,4 4,7% 3,4% 3,4% 3,4% 4 454 092 264CNIA SAADA 1 284,00 22,99% 37,8 68,3 72,9 84,3 14,0 14,0 21,9 25,3 34,0 18,8 17,6 15,2 3,5 2,3 2,2 2,0 1,1% 1,1% 1,7% 2,0% 5 286 066 216Holdings 40,9 18,8 15,8 13,4 0,2 0,2 0,2 6,7 23,1% 24,4% 27,8% 4,3% 4 573 137 490ZELLIDJA 1 010,00 -2,32% -108,7 47,2 53,1 61,9 20,0 20,0 20,0 20,0 NS 21,4 NS 16,3 1,8 1,6 1,6 1,4 2,0% 2,0% 2,0% 2,0% 578 577 490DELTA HOLDING 91,20 37,97% 4,0 4,9 5,9 7,0 1,7 3,0 3,6 4,2 23,0 18,5 15,4 13,0 4,0 3,4 3,2 2,9 1,9% 3,3% 3,9% 4,6% 3 994 560 000Immobilier 41,9 44,3 29,5 21,9 6,8 8,5 5,5 5,1 1,0% 1,1% 1,1% 2,0% 75 029 508 000

ADDOHA (conso) 104,00 2,36% 3,7 2,8 4,9 6,7 1,4 1,4 1,4 3,3 28,4 37,3 21,3 15,5 6,8 6,9 3,7 3,3 1,3% 1,3% 1,3% 3,2% 32 760 000 000BALIMA 197,00 4,45% 4,0 7,5 8,1 9,1 5,2 5,8 5,0 5,0 49,5 26,1 24,2 21,5 7,3 23,5 6,9 6,5 2,6% 2,9% 2,5% 2,5% 343 568 000CGI 1 780,00 9,14% 20,6 23,7 30,4 41,3 15,0 17,0 18,0 20,0 86,4 75,0 58,5 43,1 8,2 8,0 6,8 6,7 0,8% 1,0% 1,0% 1,1% 32 766 240 000ALLIANCES DVPT IMMOBILIER 757,00 11,32% 20,6 30,1 35,7 44,9 6,0 7,0 8,0 8,0 36,7 25,2 21,2 16,9 4,3 3,8 3,5 3,3 0,8% 0,9% 1,1% 1,1% 9 159 700 000Pétrole & Gaz NS 15,0 9,0 5,2 2,8 2,4 2,0 1,5 1,8% 1,9% 2,1% 2,4% 12 734 190 520AFRIQUIA GAZ 1 669,00 22,45% 75,9 85,3 89,1 101,5 67,0 70,0 78,6 89,6 22,0 19,6 18,7 16,4 4,0 3,9 3,7 3,6 4,0% 4,2% 4,7% 5,4% 5 737 187 500SAMIR 588,00 7,69% -100,5 46,6 93,0 177,8 - - - - NS 12,6 6,3 3,3 2,3 1,8 1,4 1,0 - - - - 6 997 003 020Mines NS 29,9 18,3 13,8 6,9 7,5 7,3 5,7 0,9% 2,1% 1,8% 2,8% 11 361 776 457MANAGEM 681,00 183,75% -69,2 2,7 21,7 24,8 - - - - NS NS 31,4 27,5 6,3 6,7 5,5 4,6 - - - - 5 793 758 001SMI 1 900,00 128,92% 4,6 89,9 54,7 156,7 - 60,0 36,5 104,5 NS 21,1 34,8 12,1 5,7 4,5 5,3 3,8 - 3,2% 1,9% 5,5% 3 125 671 000REBAB 376,00 3,58% -26,9 13,7 28,9 34,2 30,0 30,0 15,5 18,3 NS 27,4 13,0 11,0 1,7 1,7 1,7 1,6 8,0% 8,0% 4,1% 4,9% 66 347 456CMT 1 600,00 72,23% 62,9 139,3 229,4 232,7 62,5 90,0 91,8 93,1 25,4 11,5 7,0 6,9 16,9 8,2 5,2 3,6 3,9% 5,6% 5,7% 5,8% 2 376 000 000Chimie 8,2 12,4 13,8 10,6 2,3 2,2 2,1 1,9 5,7% 4,6% 3,9% 4,7% 2 196 019 920SCE 290,00 -9,94% 77,6 16,3 15,2 17,7 21,0 15,0 9,1 10,6 3,7 17,8 19,0 16,4 0,8 0,8 0,8 0,7 7,2% 5,2% 3,1% 3,6% 178 769 920MAGHREB OXYGENE 260,00 52,94% 13,4 21,4 22,0 23,1 12,0 16,0 18,0 20,0 19,4 12,2 11,8 11,2 1,3 1,3 1,3 1,3 4,6% 6,2% 6,9% 7,7% 211 250 000COLORADO 94,00 11,90% 7,5 9,6 7,1 8,8 3,2 4,5 2,9 2,9 12,6 9,8 13,3 10,7 4,7 3,7 4,3 3,9 3,4% 4,8% 3,1% 3,1% 846 000 000SNEP 400,00 -6,98% 59,2 26,5 28,4 40,8 31,0 16,0 16,0 23,0 6,8 15,1 14,1 9,8 2,4 2,5 2,1 1,9 7,8% 4,0% 4,0% 5,8% 960 000 000Industrie pharmaceutique 17,6 24,5 24,2 21,7 4,2 4,4 4,0 3,7 3,3% 2,5% 2,5% 2,7% 2 853 000 000SOTHEMA 1 130,00 50,00% 52,5 28,2 28,6 35,7 26,7 14,0 14,4 17,9 21,5 40,1 39,5 31,7 5,9 6,8 5,8 5,3 2,4% 1,2% 1,3% 1,6% 2 034 000 000PROMOPHARM 819,00 15,03% 67,5 65,7 66,6 67,5 45,0 45,0 45,0 45,6 12,1 12,5 12,3 12,1 2,4 2,4 2,2 2,1 5,5% 5,5% 5,5% 5,6% 819 000 000Boissons 22,6 22,2 19,2 16,6 4,3 4,5 5,0 4,4 4,3% 4,7% 4,8% 4,8% 9 522 232 979

BRANOMA 2 400,00 -0,21% 121,7 144,2 166,8 191,1 120,0 184,0 190,0 190,0 19,7 16,6 14,4 12,6 7,9 7,8 8,2 7,1 5,0% 7,7% 7,9% 7,9% 1 200 000 000BRASSERIES DU MAROC 2 179,00 -35,91% 116,9 110,9 127,1 145,3 117,0 117,0 117,0 117,0 18,6 19,6 17,1 15,0 3,8 5,6 4,8 4,2 5,4% 5,4% 5,4% 5,4% 6 156 112 979OULMES 1 094,00 102,22% 15,1 21,8 27,6 34,7 11,0 15,0 17,0 17,0 72,3 50,2 39,6 31,5 5,1 4,9 4,4 4,0 1,0% 1,4% 1,6% 1,6% 2 166 120 000Agroalimentaire/Production 21,4 16,3 13,8 12,2 4,9 4,6 4,2 3,9 3,9% 4,6% 5,1% 5,5% 25 268 640 875

CARTIER SAADA 20,98 16,69% 1,5 2,5 2,0 2,3 0,5 1,0 1,5 1,5 14,0 8,5 10,4 9,0 1,5 1,4 1,3 1,2 2,4% 4,8% 7,1% 7,1% 98 186 400CENTRALE LAITIERE 12 550,00 19,64% 495,8 663,5 823,0 910,8 490,0 555,0 619,3 685,4 25,3 18,9 15,2 13,8 9,6 8,8 7,8 7,2 3,9% 4,4% 4,9% 5,5% 11 822 100 000COSUMAR 1 950,00 46,07% 119,3 132,3 124,7 159,4 86,0 86,0 75,3 89,4 16,3 14,7 15,6 12,2 3,9 3,7 3,4 2,9 4,4% 4,4% 3,9% 4,6% 8 172 561 150DARI COUSPATE 785,00 7,39% 70,2 82,2 101,6 110,7 30,0 40,0 40,0 40,0 11,2 9,5 7,7 7,1 2,4 2,1 2,0 1,8 3,8% 5,1% 5,1% 5,1% 234 224 375LESIEUR 1 450,00 37,44% 57,1 105,5 162,2 165,4 47,0 79,0 121,3 123,6 25,4 13,7 8,9 8,8 2,9 2,8 2,7 2,4 3,2% 5,4% 8,4% 8,5% 4 006 568 950UNIMER 1 700,00 79,89% 55,0 79,1 70,5 73,7 37,0 40,0 37,0 37,0 30,9 21,5 24,1 23,1 4,8 4,3 4,1 4,0 2,2% 2,4% 2,2% 2,2% 935 000 000Bâtiment & Matériaux de Construction 19,0 19,1 16,6 14,8 7,1 6,2 5,4 4,6 3,1% 3,3% 3,3% 3,6% 73 250 619 170ALM MAROC 1 390,00 26,36% 120,7 120,7 148,0 172,8 85,0 100,0 100,0 100,0 11,5 11,5 9,4 8,0 2,0 2,0 2,0 1,9 6,1% 7,2% 7,2% 7,2% 647 676 060CIMAR 1 200,00 28,07% 44,0 66,8 74,2 80,5 25,0 27,5 30,5 33,5 27,3 18,0 16,2 14,9 4,5 3,9 3,4 3,0 2,1% 2,3% 2,5% 2,8% 17 323 204 800HOLCIM 2 654,00 41,17% 138,9 158,8 174,7 190,7 86,0 132,0 123,4 130,6 19,1 16,7 15,2 13,9 6,5 6,7 6,7 5,6 3,2% 5,0% 4,7% 4,9% 11 173 340 000LAFARGE 2 120,00 49,61% 96,3 106,2 137,0 154,1 60,0 66,0 72,9 80,8 22,0 20,0 15,5 13,8 9,4 8,0 7,0 5,8 2,8% 3,1% 3,4% 3,8% 37 034 519 560MEDIACO MAROC 121,00 -29,22% 5,2 -22,8 5,4 7,6 - - - - 23,5 NS 22,2 15,9 1,0 1,2 1,2 1,1 - - - - 51 878 750SONASID 1 800,00 -7,69% 230,1 75,9 38,0 52,3 115,0 66,0 33,0 45,4 7,8 23,7 47,4 34,4 17,7 10,2 6,0 5,3 6,4% 3,7% 1,8% 2,5% 7 020 000 000Ingénieries & biens d'équipement industriels 17,8 18,2 15,3 12,8 2,3 2,3 2,1 2,0 3,4% 3,4% 4,0% 4,8% 387 500 000DELATTRE LEVIVIER MAROC 620,00 -2,67% 34,9 34,0 40,5 48,3 21,0 21,0 24,7 29,5 17,8 18,2 15,3 12,8 2,3 2,3 2,1 2,0 3,4% 3,4% 4,0% 4,8% 387 500 000Equipements éléctoniques & éléctriques 10,3 10,5 10,6 9,6 1,1 1,1 0,9 0,9 3,5% 4,3% 3,7% 4,1% 632 223 936NEXANS MAROC 281,80 25,80% 27,5 27,0 26,5 29,3 10,0 12,0 10,3 11,4 10,3 10,5 10,6 9,6 1,1 1,1 0,9 0,9 3,5% 4,3% 3,7% 4,1% 632 223 936Sylviculture & papier 3,2 NS NS 3,6 0,9 1,3 1,3 1,0 - - - - 203 453 683MED PAPER 78,78 -40,77% 24,5 -23,5 -1,6 22,2 - - - - 3,2 NS NS 3,6 0,9 1,3 1,3 1,0 - - - - 203 453 683Transport 9,0 14,5 15,1 14,1 1,4 1,7 1,4 1,2 5,6% 7,7% 2,0% 2,3% 421 190 796CTM 282,00 12,44% 33,8 17,2 15,4 16,7 18,0 25,0 4,4 4,8 8,3 16,4 18,4 16,9 1,3 1,7 1,4 1,2 6,4% 8,9% 1,6% 1,7% 345 725 796TIMAR 387,00 47,71% 27,2 41,6 46,1 48,8 7,5 10,0 15,1 18,8 14,2 9,3 8,4 7,9 1,9 1,7 1,5 1,3 1,9% 2,6% 3,9% 4,9% 75 465 000Distribution 13,8 20,7 19,9 13,1 3,4 3,3 3,2 2,7 3,2% 3,8% 2,9% 4,3% 12 696 783 887AUTONEJMA 1 529,00 -0,97% 109,0 90,9 93,6 99,5 50,0 40,0 42,1 44,7 14,0 16,8 16,3 15,4 5,7 4,7 3,9 3,4 3,3% 2,6% 2,8% 2,9% 1 564 570 656AUTO HALL 90,50 22,13% 9,3 4,4 4,4 8,6 3,5 3,5 2,2 4,3 9,8 20,6 20,4 10,6 3,0 2,9 2,8 2,3 3,9% 3,9% 2,4% 4,7% 4 271 600 000BERLIET 212,00 -18,77% 55,7 -2,7 8,4 9,3 6,0 72,0 0,9 1,0 3,8 NS 25,2 22,8 0,8 0,9 1,8 1,1 2,8% 34,0% 0,4% 0,5% 265 000 000F.BROSSETTE 509,00 27,25% 41,1 68,2 32,8 45,6 21,0 20,0 13,2 18,4 12,4 7,5 15,5 11,2 2,5 2,0 2,2 1,8 4,1% 3,9% 2,6% 3,6% 732 442 856FERTIMA 231,00 -0,52% 2,2 -54,8 -19,5 -7,7 - - - - NS NS NS NS 1,8 2,7 3,6 4,0 - - - - 265 650 000SRM 490,00 23,43% 72,2 57,0 7,5 49,0 30,0 20,0 2,9 18,8 6,8 8,6 65,7 10,0 1,8 1,7 1,7 1,4 6,1% 4,1% 0,6% 3,8% 156 800 000STOKVIS 52,50 -20,21% 5,0 5,5 3,6 4,3 3,0 3,5 2,2 2,7 10,6 9,5 14,7 12,1 2,1 2,0 2,0 1,8 5,7% 6,7% 4,2% 5,1% 482 745 375LABEL VIE 1 300,00 9,24% 18,7 34,5 44,1 65,8 14,5 30,0 35,3 52,7 69,6 37,7 29,5 19,7 4,0 3,9 3,6 3,4 1,1% 2,3% 2,7% 4,1% 2 977 975 000ENNAKL 66,00 2,77% 4,2 4,4 5,4 6,2 2,8 1,8 3,5 4,2 15,7 15,0 12,2 10,6 9,0 8,9 5,4 5,0 4,3% 2,7% 5,3% 6,4% 1 980 000 000NTI 15,1 15,7 12,0 11,7 3,2 3,2 2,0 2,1 5,2% 1,9% 4,2% 5,0% 2 363 964 365IB MAROC 424,15 21,19% 34,5 43,1 49,0 55,7 30,0 30,0 38,3 43,6 12,3 9,8 8,7 7,6 2,1 2,0 1,8 1,7 7,1% 7,1% 9,0% 10,3% 177 076 687INVOLYS 247,95 27,88% 3,6 -17,9 -2,2 -0,6 10,0 - - - 68,4 NS NS NS 1,4 1,6 1,6 1,6 4,0% - - - 94 894 432HPS 782,00 27,78% 44,6 30,6 48,5 66,4 24,7 12,9 24,2 33,2 17,5 25,6 16,1 11,8 4,5 4,4 3,7 3,2 3,2% 1,7% 3,1% 4,2% 550 214 418DISWAY 529,00 43,73% 19,3 27,2 41,3 46,1 15,0 - 20,0 24,0 27,4 19,5 12,8 11,5 4,5 3,9 1,7 1,6 2,8% - 0,04 0,05 997 568 098M2M GROUP 490,00 -2,20% 39,6 26,1 30,6 36,4 53,0 - 14,5 17,2 12,4 18,8 16,0 13,4 2,9 4,6 2,6 2,5 10,8% 0,0% 3,0% 3,5% 317 410 730MICRODATA 540,00 24,00% 53,9 58,6 48,0 50,3 48,0 56,0 44,3 46,4 10,0 9,2 11,3 10,7 4,5 4,5 5,2 4,4 8,9% 10,4% 8,2% 8,6% 226 800 000Télécoms 13,9 14,0 13,7 13,0 12,4 14,6 13,3 12,4 7,2% 6,9% 7,0% 7,4% 131 864 301 000ITISSALAT AL MARGHRIB 150,00 10,70% 10,8 10,7 10,9 11,5 10,8 10,3 10,5 11,1 13,9 14,0 13,7 13,0 12,4 14,6 13,3 12,4 7,2% 6,9% 7,0% 7,4% 131 864 301 000Services aux collectivités 14,3 14,5 12,3 10,7 2,8 2,8 2,7 2,4 4,5% 4,5% 4,5% 4,5% 3 196 000 000LYDEC 399,50 24,07% 27,9 27,6 32,4 37,3 18,0 18,0 18,0 18,0 14,3 14,5 12,3 10,7 2,8 2,8 2,7 2,4 4,5% 4,5% 4,5% 4,5% 3 196 000 000Loisirs & Hôtels 58,4 NS 66,1 60,0 1,8 2,1 2,0 2,0 - - - - 1 683 889 642RISMA 270,20 6,65% 4,6 -23,9 4,1 4,5 - - - - 58,4 NS 66,1 60,0 1,8 2,1 2,0 2,0 - - - - 1 683 889 642

"NS" : non significatif (>100 ou <0)Les P/Es marché et sectoriels sont calculés en excluant les sociétés déficitaires.Les DPA 2008 de BCP, BMCI, SALAFIN et ATLANTA sont ajustés par rapport au nombre d'actions 2010Les BPA et DPA 2008 et 2009 de CDM, COLORADO, SOTHEMA , ENNAKL, ADDOHA, BALIMA et HPS sont ajustés par rapport au nombre d'actions 2010

DONNÉES FONDAMENTALESBPA DPA P/E P/B D/Y

Capitalisation

Page 41: Bilan annuel boursier CDMC - 2010 -

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 -

DONNEES TECHNIQUESValeur Au

31/12/2010 CMP Plus haut Plus bas Performance VQMMarché (Masi) 12655,20 - 12932,38 10291,75 21,17% 645,65 Banques ATTIJARIWAFA 407,00 331,3 420,0 252,6 50,74% 54 441 BCP 420,00 263,3 429,7 237,0 72,84% 21 000 BMCE 261,00 243,5 268,9 217,0 -1,51% 9 107 BMCE 258,00 - BMCI 1030,00 969,9 1 078,0 831,0 11,35% 1 872 CDM 905,00 845,4 940,0 650,0 39,23% 1 262 CIH 330,00 338,0 381,7 302,0 4,76% 3 354 Sociétés de financementACRED 800,00 839,7 939,0 740,0 -10,11% 3 DIAC SALAF 109,55 109,7 147,2 81,0 -12,40% 155 EQDOM 1620,00 1 647,7 1 825,0 1 375,0 14,08% 456 MAGHREBAIL 730,00 655,5 776,0 530,0 43,98% 223 MAROC LEASING 540,00 505,2 614,0 369,0 50,00% 1 871 SOFAC 300,00 292,6 349,6 268,0 -11,76% 24 TASLIF 710,00 668,7 750,0 618,0 -5,33% 41 SALAFIN 708,00 615,0 709,0 541,0 20,00% 1 347 AssurancesAGMA LAHLOU TAZI 2880,00 2 923,9 3 090,0 2 815,0 -1,91% 183 WAFA ASSURANCE 2839,00 2 471,5 2 900,0 1 950,0 48,87% 3 573 ATLANTA 74,00 85,5 97,0 74,0 -14,07% 1 584 CNIA SAADA 1284,00 1 284,0 1 388,0 1 135,0 22,99% 10 483 HoldingsZELLIDJA 1010,00 1 001,4 1 148,0 907,0 -2,32% 204 DELTA HOLDING 91,20 87,6 96,2 68,0 37,97% 5 248 ImmobilierADDOHA 104,00 112,8 118,8 98,2 2,35% 47 260 BALIMA 197,00 1 999,0 1 999,0 197,0 -89,55% 0 CGI 1780,00 1 798,8 1 957,0 1 570,0 9,14% 6 958 ALLIANCES 757,00 744,5 790,0 645,0 11,32% 9 842 Pétrole & GazAFRIQUIA GAZ 1669,00 1 390,9 1 688,0 1 310,0 22,45% 2 750 SAMIR 588,00 652,5 739,0 540,0 7,69% 4 625 MinesMANAGEM 681,00 432,3 705,0 235,0 183,75% 8 778 SMI 1900,00 1 304,2 1 995,0 820,0 128,92% 3 823 REBAB 376,00 378,3 447,0 321,0 3,58% 8 CMT 1600,00 1 339,8 1 700,0 915,0 72,23% 4 975 ChimieSCE 290,00 307,4 345,0 268,0 -9,94% 37 MAGHREB OXYGENE 260,00 259,7 278,0 168,2 52,94% 211 COLORADO 94,00 105,7 124,0 79,0 11,90% 500 SNEP 400,00 413,6 499,0 360,0 -6,98% 1 357 Industrie pharmaceutiqueSOTHEMA 1130,00 1 219,6 1 440,0 744,7 50,00% 371 PROMOPHARM 819,00 811,7 870,0 702,0 15,03% 337 BoissonsBRANOMA 2400,00 2 604,9 2 921,0 2 260,0 -0,21% 185 BRASSERIES DU MAROC 2179,00 2 822,6 3 500,0 2 179,0 -35,91% 688 OULMES 1094,00 564,3 1 094,0 504,0 102,22% 17 AgroalimentaireCARTIER SAADA 20,98 19,5 22,3 16,7 16,69% 135 CENTRALE LAITIERE 12550,00 11 898,6 14 480,0 10 260,0 19,64% 3 840 COSUMAR 1950,00 1 673,3 1 950,0 1 335,0 46,07% 2 573 DARI COUSPATE 785,00 757,8 929,0 680,0 7,39% 125 LESIEUR 1450,00 1 243,1 1 471,0 1 031,0 37,44% 1 009 UNIMER 1700,00 1 075,8 1 700,0 868,0 79,89% 88 Bâtiment & Matériaux de ConstructionALM MAROC 1390,00 1 335,5 1 585,0 1 100,0 26,36% 689 CIMAR 1200,00 1 621,6 1 270,0 852,5 28,07% 6 492 HOLCIM MAROC 2654,00 2 226,7 2 790,0 1 830,0 41,17% 6 370 LAFARGE CIMENTS 2120,00 1 998,3 2 239,0 1 400,0 49,61% 13 693 MEDIACO MAROC 121,00 158,9 191,0 121,0 -29,22% 69 SONASID 1800,00 2 152,8 2 550,0 1 680,0 -7,69% 6 421 Ingénieries & biens d'équipement industrielsDELATTRE LEVIVIER MAROC 620,00 654,8 720,0 601,0 -2,67% 158 Equipements éléctoniques & éléctriquesNEXANS MAROC 281,80 259,2 298,0 215,1 25,80% 73 Sylviculture & papierMED PAPER 78,78 95,6 137,8 77,9 -40,77% 610 TransportCTM 282,00 292,4 348,0 245,0 12,44% 281 TIMAR 387,00 318,6 430,0 251,7 47,71% 155 DistributionAUTO NEJMA 1529,00 1 511,6 1 668,0 1 436,0 -0,97% 44 AUTO HALL 90,50 94,6 107,7 74,0 22,13% 4 596 BERLIET 212,00 294,1 365,0 210,0 -18,77% 743 F.BROSSETTE 509,00 504,0 594,0 381,0 27,25% 1 086 FERTIMA 231,00 232,7 259,0 208,6 -0,52% 14 SRM 490,00 489,6 570,0 397,0 23,43% 102 STOKVIS 52,50 57,6 72,5 47,0 -20,21% 992 LABEL VIE 1300,00 1 189,4 1 396,0 1 100,0 9,24% 2 578 ENNAKL 66,00 76,9 86,0 66,0 2,77% 3 208 NTIIB MAROC 424,15 450,6 531,0 351,2 21,19% 531 INVOLYS 247,95 213,5 274,9 168,0 27,88% 137 HPS 782,00 827,4 911,0 619,0 27,78% 2 629 DISWAY 529,00 539,7 610,0 370,0 43,73% 2 556 M2M GROUP 490,00 560,5 641,0 475,0 -2,20% 452 MICRODATA 540,00 578,3 707,0 418,6 24,00% 420 TélecommunicationsITISSALAT AL MAGHRIB 150,00 152,0 163,9 135,2 10,70% 46 059 Services aux collectivitésLYDEC 399,50 417,1 461,0 316,0 24,07% 1 401 Loisirs & HôtelsRISMA 270,20 305,2 354,7 218,5 3,96% 889

Cours et Volumes : Source FINACCESSCMP : Cours moyen pondéré (volume / nbre de titres échangés)VQM : Volume quotidien moyen du marché central en KMADLes plus hauts et plus bas concernent les cours de clôture

Données 2010

Page 42: Bilan annuel boursier CDMC - 2010 -

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BILAN ANNUEL MARCHÉ ACTIONS – 2010 -

Directoire Yacine BEKBACHY

Mohamed NAJI

Analyse & Recherche Halima ABOUTAJ Kawtar KARBAL

Intermediation Nizar KAZMANE

Othman BENOUHOUD Ghizlane TALOUFAT

8, Rue Ibn ou Hilal – Casablanca

Tél. : 0522 94 07 44 – Fax : 0522 94 07 66

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