BIarritz Magazine 204

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BIARRITZ magazine N°204 FÉVRIER 2011 LA VILLE L’ENFANT ET LE VÉLO VERS UNE GESTION DURABLE DES DÉCHETS L’ACTUALITÉ LES TEMPS FORTS DE LA HALLE D’IRATY BIARRITZ EN FORME BIARRITZ AU DIAPASON

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BIarrizt Magazine du mois de février 2011

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BIARRITZmagazineN°204 FÉVRIER 2011

LA VILLEL’ENFANt Et LE VÉLoVERs uNE gEstIoN

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sommaire2 LA TRIBUNELois d'Éthique 4 LE ZAPPING DE JANVIER

L’ACTUALITÉ6 Les temps forts de la Halle d'Iraty7 Biarritz en forme

LE DOSSIER10 Biarritz au diapason20 Rock eskola mukurru betea

LA VILLE18 DANS LES ÉCOLESL'enfant et le vélo 19 VIE QUOTIDIENNE Vers une gestion durable des déchets 21 RENCONTRES Les frères qui venaient du froid

LA VIE DES CONSEILS DE QUARTIER23 Le mot des conseils de quartier

LA VIE ASSOCIATIVE24 L’agenda des 3A, les vacances d'hiver, Energy's Pays Basque

L’AGENDA26 Les concerts de l'Atabal, les opéras du Met

29 L’EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES

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Février 2011 | n° 204Directeur de la publication Michel VeunacDirectrice de la communication Claire RipertRédactrice en chef Anne-Marie Galé Secrétaire de rédaction Sophie Vivé Participation rédactionnelle : A. Rode, S. Vivé, D. Yustède Dosiera : R. Rivière, traduction P. Heguy (Elhe)

Réalisation API® : Maquette Vincent Ahetz-EtcheberImpression SAI – BP 90 041 64201 Biarritz CEDEX – 05 59 43 80 30Publicité au journal : 05 59 52 84 00ISSN : 0998-0687

Couverture : Cœur de Pirate au Big Festival 2010, © Laurent Garcia

COURRIERMerci de nous contacter :

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“Le débat sur la liberté individuelle

de décider ce qui est le meilleur pour

soi-même, se heurte à la nécessité

d’un cadre général, qui garantisse la vie

en société”

la tribune

LLa tâche des parlementaires est souvent très délicate, particulièrement lorsqu’il s’agit de voter des lois touchant à la vie, à l’éthique. L’engagement personnel, la conscience

individuelle constituent bien sûr des éléments es-sentiels de réponse, mais une vision globale de la société, de son évolution et surtout de ses attentes sont tout autant à prendre en compte, dans le vote ou l’amendement de la loi.

Le parlementaire n’est pas seu-lement un individu avec ses convictions, ses espérances, ses rêves d’avenir, il est aussi le représentant du peuple, dans sa diversité, sa complexité, sa volonté.

Je fais ces quelques commentai-res, car aujourd’hui des interro-gations fondamentales, du point de vue de l’éthique, interpellent les députés et les sénateurs, qui devront répondre clairement et prochainement à l’occasion de scrutins publics.

***D’abord, est en cours de discus-sion, au Sénat, l’évolution de la législation sur la « fin de vie », qui pourrait aboutir « à auto-riser toute personne capable et majeure, en phase terminale d’une affection accidentelle ou pathologique, grave et incura-ble, subissant une souffrance physique ou psychique jugée insupportable par elle, de béné-ficier d’une assistance médicale permettant une mort rapide et sans douleur ». En un mot, sous conditions strictes d’une procé-dure en 6 étapes, la légalisation de l’euthanasie, en référence ou en réponse à des drames fami-liaux qui ont secoué, ces der-niers temps, l’opinion.

Ensuite, est lancé dans le cadre de la loi de bio-éthique sur l’utilisation des cellules souches em-bryonnaires un débat vif, opposant les recherches médicales, les espoirs de guérison de maladies incu-rables et l’approche éthique des Églises et de nom-breux philosophes et intellectuels par rapport à une certaine conception de la vie et de sa protection.

La loi française interdit aujourd’hui les expérimen-tations sur l’embryon, tout en ménageant des mora-toires limités dans le temps et très contrôlés. En un mot, s’amorce un échange profond entre Science et Éthique, que beaucoup de pays vivent actuellement avec des réponses divergentes mais la plupart du temps nuancées. L’alternative des « cellules adultes repro-grammées » constitue une approche intermédiaire qui n’implique pas la destruction d’embryons mais dont la pleine efficacité reste contestée par une large partie de la recherche médicale.

On peut évoquer également, dans cette réflexion rapide sur les problématiques liées à la vie, les infor-mations concernant l’application de la loi sur l’inter-ruption de grossesse qui témoignent d’une résistance de certains milieux médicaux à ces pratiques, rendant les « droits », issus de la loi, souvent théoriques et forçant encore quelques femmes en grande difficulté à aller à l’étranger se faire avorter.

Le nombre des établissements, en France, pratiquant l’interruption de grossesse a reculé et l’accueil négatif par un nombre non négligeable de médecins —qui ont le droit, eux aussi, à la liberté de conscience— laisse à penser qu’un problème existe qu’il faudra bien aborder avec courage, mesure, mais fermeté. Car la loi est la loi. Un récent reportage à la télévision était, à cet égard, édifiant.

***Par rapport à toutes ces interrogation délicates, parce qu’elles divisent, à partir de principes respectables et de convictions sincères, il me semble que trois ques-tions se posent :

1er) Appartient-il vraiment à la loi de régler tous ces problèmes ou en tout cas jusqu’où la loi doit-elle aller ? Le débat sur la liberté individuelle de décider ce qui est le meilleur pour soi-même, se heurte à la nécessité d’un cadre général, qui garantisse la vie en société, c’est-à-dire le droit de l’autre et les exigences fortes de la communauté en tant que telle.

Il apparaît avec évidence que la tradition française de légalité impose des règles écrites, précises, exhaustives et en perpétuelle évolution, pour orienter les compor-tements de nos concitoyens. Même s’il s’agit de pro-blèmes aussi complexes que ceux concernant la vie, la loi est indispensable pour mettre de l’ordre dans les idées. Elle paraît encore plus nécessaire, en période de mutation, de bouleversement social, alors que beau-coup perdent leurs repères et que les valeurs sociales de référence s’effritent, sinon disparaissent.

Le risque n’en est pas moins, en ouvrant de nouvelles voies pour la recherche fondamentale, pour les choix

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personnels, pour les règles collectives, de permet-tre des déviations, des contournements, des remises en cause graves de la liberté individuelle réelle et du respect des exigences essentielles de la vie en commun.

L’Homme est à la fois individu et être social. La loi a pour limite de ne jamais oublier cette dualité-là.

2e) Le débat public est-il suffisant, dans notre pays, pour éclairer les citoyens et faire émerger une conscien-ce collective, mûrir une réponse majoritaire ?

Les sondages faits sur ces questions – en admettant qu’ils aient valeur d’opinion consituée, ce qui reste à prouver – révèlent beaucoup d’incertitudes, d’incom-préhension, pour tout dire un manque total d’infor-mation.

Le débat sur l’euthanasie, par exemple, est animé par des parlementaires respectables et des associations très engagées, autour du thème sensible du « droit de chacun à choisir sa fin de vie », dans la dignité. Cette demande ne date pas d’aujourd’hui (chacun se rappelle les combats du sénateur Caillavet), elle pro-gresse probablement dans l’opinion et si je ne crois pas à l’issue positive de la démarche législative actuel-le, il me paraît certain que, dans les faits concrets et dans les esprits, la situation évolue rapidement. Mais, parallèlement, on peut observer une demande non moins importante d’explication sur les « soins pallia-tifs », leur mise en œuvre concrète, les avantages et les limites de ces pratiques. La proposition de loi sur l’euthanasie y fait, elle-même, référence formelle.

Les difficultés de l’avortement posent la même ques-tion d’un débat public insuffisant, tout comme la réflexion sur la réanimation néo-natale est restée tota-lement étrangère à l’opinion, malgré ses implications lourdes du point de vue de l’éthique, mais aussi de la médecine et de la famille.

Il manque trop souvent à notre démocratie la voix forte de philosophes, de penseurs, de médecins, de religieux, pour participer à ces confrontations sur l’avenir, sensibiliser l’opinion, rendre chacun un peu plus responsable des choix à faire, en un mot susciter une vision prospective et évolutive qui imprègne, avec le temps, les décisions individuelles et collectives.

L’information, aujourd’hui, n’est pas suffisamment profonde, sérieuse. Elle est réactive, elle flatte l’opi-nion, cultive la polémique, l’instantané, le scandale, elle ignore ou ne s’intéresse guère au fond des choses, à la réalité de la construction sociale.

Pour tout dire, l’information et le débat public qu’elle sous-tend, sont plus « marchands » que créateurs.

3e) La Science et l’Éthique continuent-elles, dans le monde moderne, à être opposées ? La contradiction sur les cellules souches embryonnaires pourrait le laisser croire. Mais, en fait, il existe de nombreuses passerelles entre ces approches différentes du monde, de la vie, de l’évolution et plus simplement du savoir.

Au scepticisme créatif de la recherche, s’oppose la vérité réconfortante de l’espérance, sinon de la foi. Ce sont deux facettes de la même réalité humaine. La Science est au cœur du progrès, rien ne l’arrêtera dans sa quête de connaissance, de compréhension du monde et d’amélioration de la condition humaine,

individuelle et sociale. Rien ne doit l’arrêter, sinon le respect de l’Homme et de la Nature dans laquelle ce-lui-ci s’épanouit.

Aujourd’hui, les lois d’éthique créent, progressivement, à tâtons, les normes de cette convergence Science-Éthique, les structures de cette cohabitation scientifiques-philosophes, qui doivent pouvoir faire de l’Homme un être plus libre et plus social.

La célèbre formule rabelaisienne « science sans conscience… » est, désormais, largement dépassée.

***Je regrette, pour ma part, le relatif désintérêt des pouvoirs publics en général et aussi des collectivités locales, en faveur de la formation et de la culture générale scienti-fiques, qui rendraient plus com-préhensible ce genre de débat.

Pour conclure ces quelques ré-flexions, motivées par l’actualité parlementaire, un petit mot sur la relation entre Morale et Société, qui com-mande bien entendu une réponse moderne et efficace aux problématiques sensibles concernant le progrès. La morale doit se situer, évidemment, dans le cadre de l’approche républicaine qui est la seule susceptible de rassembler l’ensemble de nos concitoyens. Chacun construit, par sa recherche personnelle, ses propres valeurs éthiques et les respecte comme il peut, mais il y a aussi une morale collective qui fonde l’existence même de la communauté et dont le respect s’impose à tous, sous le couvert de la loi.

Liberté, égalité, fraternité, de beaux principes uni-versels, qui ont été pendant longtemps le message et l’image de la France.

Hélas, aujourd’hui, l’écart est grand entre les principes et la réalité. Sans exagérer inutilement la dégradation des valeurs républicaines, force est de constater que la liberté individuelle est contrariée par la montée de la précarité et de la répression sécuritaire, que le principe d’égalité est bafoué par la discrimination et par l’écart devenu difficilement supportable entre la situation des plus favorisés et celle de la grande masse des autres, que l’idéal de solidarité faiblit avec le recul de la famille, l’explosion de la solitude et du chômage, la réappari-tion de la pauvreté.

Tout cela conduit presque mécaniquement à une violence sociale et physique, principalement dans les concentrations urbaines, qui doit rendre encore plus vigilant par rapport aux législations éthiques concer-nant la vie, sa protection, les droits et devoirs de chacun à cet égard. Il faut veiller à ce qu’aucun mauvais signal ne soit donné par rapport à la morale collective, fondée sur le respect fondamental de l’Homme.

La responsabilité du Parlement est, de ce point de vue, considérable. Les citoyens doivent, eux aussi, y être très attentifs.

Didier Borotra,sénateur maire

“Il manque trop souvent à notre démocratie la voix forte de philosophes, de penseurs, de médecins, de religieux, pour participer à ces confrontations sur l’avenir”

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1- Début janvier le sénateur maire Didier Borotra adressait ses vœux à ses administrés, aux maires de l’Agglomération Côte Basque-Adour et aux collectivités territoriales. De gauche à droite, autour du sénateur maire D. Borotra : J. Séguéla, vice-présidente du Conseil Général ; J. Jaccachoury, maire de Bidart ; J. Grenet, député maire de Bayonne et président de l’Agglomération Côte basque Adour ; M.-J. Espiaube, maire du Boucau ; le député D. Poulou ; J. Espilondo, maire d’Anglet ; le sous-préfet L. Nunez. © Bernard Photo

2 - D. Traille, S. Marconnet, J. Thion, I. Harinordoquy, D. Yachvili, les 5 Bleus du BO. © Bernard Photo

3 - Vanessa Paradis en concert acoustique dans une Gare du Midi pleine à craquer. © Séverine Sanon

4 - H Cup. Une très belle prestation du BOPB faceaux joueurs de Bath qui conduit les Biarrots à Anoeta.© Bernard Photo

5 - Les jurés du 24e Fipa. © P. Bachelot

le zapping de janvier

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l’actualitéLes temps forts de La HaLLe d’Iraty PHILIPPE KATERINE

à L’ATABAL

CHAmPIONS DU mONDE

PREmIèRE POUR LA PIèCE D’HOROVITZ

Le 18 mars, Philippe Katerine sera en concert à l’Atabal. Classé dans la catégorie chanson populaire expérimentale, le chanteur qui a la banane a connu la consécration avec la sortie de son dernier album Philippe Katerine. Avec un style qui tour à tour, dérange et plaît, des textes à mi-chemin entre le fantai-siste, le grossier et le grinçant, le tout servi à la sauce électronique, Katerine fait des émules aussi bien chez les petits que chez les grands. Atabal, 18 mars, 21 h. 05 59 41 73 20 [atabal-biarritz.fr].

La société Lacroix Ruggieri, en charge chaque été des feux d'arti-fices de la ville, a remporté le titre de champion du monde 2010 des artificiers au cours de la compéti-tion qui s’est déroulée au Sulta-nat d’Oman.

La Halle d’Iraty sera encore cette année le théâtre de nombreuses manifestations : L’occa-sion pour celles-ci de présenter leurs nombreuses activités au public. du 11 au 14 février, le Salon des vins et de la gastronomie ou comment mettre en relation directe le producteur et le consommateur [www.performanceorganisation.fr] ; du 3 au 6 mars, la Feria du Camping Car avec une gamme impressionnante de modèles exposés [www.ypocamp.fr] ; du 8 au 10 avril, le salon Vivrexpo devient Avrilexpo, le salon maison, bien-être et loisirs du printemps [www.expomedia.fr] ; du 27 au 29 mai, le Sénior Event est destiné aux séniors du département [www.senior-event.com] ; du 11 au 15 août, le Salon des Anti-quaires pour les amoureux des antiquités tous styles confondus [www.expomedia.fr] ; du 16 au 18 septembre Sport et Santé tiendra salon pour donner une suite à sa journée prin-tanière de Biarritz en forme [www.expomedia.fr] (voir p. 7) ; Le 25 septembre se dérou-lera la 3e édition du Forum des associations, conviant les associations biarrotes à une journée festive déjà bien rodée ; du 6 au 9 octobre, Solutions Maison, le salon de l’habi-tat, éco-habitat, maison bois, décoration, immobilier, etc. [www.expomedia.fr] ; du 10 au 11 novembre, Bibobac, le salon dédié aux 0-18 ans [www.bibobac.com] ; du 3 au 5 décembre, le Salon du KDO Bask, dévolu aux produits basques [www.kdo-bask.com].

Les Amis du théâtre de la Côte basque, ont présenté fin janvier au Colisée en première mondiale à Biarritz, Trois semaines après le Paradis, d’Israël Horovitz avec dans le rôle principal, l’acteur biarrot Daniel San Pedro. Une représentation qui a donné lieu à une rencontre débat au théâtre du Versant en présence d’Israël Horovitz.

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11e Festival d’hiver de Biarritz LANGUES EN SCèNE

les grands rendez-vous du cluB hippiqueBIARRITZ EN fORmE LE 1er JOUR DU PRINTEmPS

Du 12 au 27 février se déroule la 11e édition du festival des Jeux de Biar-ritz : le Scrabble au Belle-vue du 12 au 20, le Bridge au Casino municipal du 21 au 27. Au programme.

Scrabble : Coupe des Basques-TH en 5 parties ; Coupe Har-roka-TRAP en Paires ; Coupe Ondartza-TH en Parties Origi-nales ; Coupe Itsasoa-TH en Blitz ; Coupe de Biarritz-TH en ½ rapide ; Etape du Grand Prix pour chaque TH ; Coupe Bel-levue-Tournoi homologable en scrabble classique. Bridge : Le Tournoi mixte – Dames ; le Patton international Lavazza ; unique en Europe… le 9e festival international de bridge de Cadets avec le concours de la Société Générale et de la Fédération française de bridge. Droits d’engagement offerts par l’organisation du festival.[www.biarritz-hiver.com]

Une première ! Le théâ-tre vient en renfort de l’apprentissage des lan-gues. Les ateliers en espa-gnol, anglais et basque ont débuté dans des éco-les de Biarritz, Guéthary et Saint-Jean de-Luz sous l’égide de l’association Langues en Scène. À l’école du Braou, Chris-topher Miles parent d’élè-ve et membre de l’asso-ciation, assurera la pratique du théâtre en anglais, sa langue maternelle, sur 18 séances de 1 h par semaine, dans la classe de CE1. Une expérimentation que l’association compte étendre sur l’ensemble de l’hexagone.Rens. : [www.langues-en-scene.com].

Le club propose pour l’année 2011 un pro-gramme très varié avec : 11 concours club dont 1 championnat départe-mental et 2 champion-nats régionaux ; 21 jour-nées de concours ama-teurs et pros dont le championnat d'Aquitaine de Hunter ; 16 journées de compétition consa-crées aux jeunes che-vaux ; l'incontournable Jumping de Biarritz qui

voit sa 126e édition couronnée d'un label international 1 étoile ; le Concours de Dressage International de Biarritz qui arbore fièrement ses 3 étoiles depuis 2009.

Pour la 2e année consécutive, les sportifs, pas sportifs, jeunes et moins jeunes sont invités à venir tester leur forme seuls, en famille ou entre amis le dimanche 20 mars au cœur de la ville. Cette manifestation s’inscrit dans la démarche sport - santé lancée par la Ville de Biarritz pour que chacun devienne acteur de sa santé. Lors de cette grande journée de la forme, le public va pou-voir participer à l’ensemble des animations qui se feront en pratique libre ou en groupe encadré, sans aucune contrainte de temps ni de compétition à travers des parcours de santé, d’orienta-tion, des tests de forme, des initiations…

ÉCHO DE mAG >>>>> LA CRÉATION LOCALE AU fIPA

Programmés au Fipa dans la catégorie Situation française, les documentaires de création, Magifique de Sonia Parano et Ray-mond Aubrac, Les années de guerre de Pascal Convert et Fabien Béziat sont un clin d’œil à la création locale. Le premier pour son thème : la réalisatrice suit le chorégraphe Thierry Malandain dans la création du ballet Magifique. Le second qui interroge Raymond Aubrac, sur ses années de guerre, a été co-réalisé par l’artiste biarrot, Pascal Convert.

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Équipe du film Raymond Aubrac, Les années de guerre

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CHANTÉE PAR LUIS mARIANO, CLAUDE NOUGARO, SÉBASTIEN TELLIER, BIARRITZ A ACCUEILLI LES PLUS GRANDES VEDETTES DE LA PLANèTE. AU DIAPASON DE L’ACTUALITÉ mUSICALE, LA VILLE ACCORDE UNE BELLE PLACE à TOUS LES RÉPERTOIRES, AU GRÉ D’UNE RICHE PROGRAmmATION ET D’UN ENSEIGNEmENT ÉCLECTIQUE DISPENSÉ PAR SON CONSERVATOIRE ET SON CENTRE DE mUSIQUES ACTUELLES.

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le dossierBIARRITZ AU DIAPASON

Classique, jazz, pop, rock, métal, musique tradition-nelle, Biarritz donne le La ! Concerts, festivals, rencontres musicales, les Affaires

culturelles de la Ville et Biarritz Culture, à l’instar des orga-nisateurs et des associations, concoctent tout au long de l’année : un agenda musical très fourni et apprécié du public. Le 5e art à Biarritz, c’est aussi le conservatoire Maurice Ravel qui prodigue à quelque 250 élèves l’enseignement du sol-fège et de divers instruments. Dans un autre registre, l’Ata-bal, entièrement dédié aux musiques actuelles, cumule une salle de concerts et divers studios dévolus aux répétitions, cours de musique et enregistrements. Un équipement qui, avec la Gare du midi et la Halle d’Iraty, hisse Biarritz au pal-marès des grandes scènes nationales.

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BIARRITZ CONNAîT LA mUSIQUE !Fille d’un pays où la musique est reine, Biarritz a conjugué au fil du temps les rengaines populaires de ses valeureux marins, avec des accords plus délicats tout droit sortis de ses salons mondains. Les plus grands musiciens se sont pressés dans la ville à la suite du Gotha européen. Parmi eux, le grand violo-niste navarrais Pablo Sarasate, dont une avenue porte le nom, a séjourné à Biarritz jusqu’à sa mort en 1908. Natif de la ville et auteur de nombreuses partitions pour orgue et piano, Maurice Journeau figure comme l’un des composi-teurs majeurs du xxe siècle. Qui sait que les 11 et 14 novem-bre 1917, Claude Debussy a donné ses deux derniers concerts à Biarritz ? Et le grand Igor Stravinsky lui-même, s’est établi à Biarritz sur les conseils de son ami Maurice Ravel de septembre 1921 à mars 1924, y composant quelques-unes de ses œuvres, dont la transcription de Petrouchka.

mÉLOmANES mADE IN BIARRITZPour la petite histoire, Biarritz est la ville natale d’André Das-sary qui a fait une grande carrière de crooner et de chanteur d’opérette, dont le grand succès reste Ramuntcho (1944). Un autre Biarrot, Henri Bourtayre, a d’abord entamé une car-rière de pianiste dans les cabarets locaux avant d’écrire les chansons pour Luis Mariano, Ray Ventura, Tino Rossi, Robert Lamoureux, André Dassary pour ne citer qu’eux. Poursuivant dans la même voie, son fils Jean-Pierre est devenu le composi-teur attitré de Claude François. Côté musique traditionnelle, il faut aussi rappeler que Biarritz est le berceau d’une des plus anciennes chorales basques, les chœurs Oldarra.

LES ARTISTES D’AUJOURD’HUINombre de vedettes séduites par Biarritz y ont élu domicile : le regretté Daniel Balavoine, Catherine Lara, Diane Tell et DJ Falcon. Comme Luis Mariano et Claude Nougaro avant lui, la cité balnéaire a inspiré Sébastien Tellier qui lui a dédié une chanson, Roche, dans laquelle il “rêve de Biarritz en été…” Autre amoureux de la ville, le guitariste concertiste Michel Sadanowsky, a quitté Paris pour un pied-à-terre à Biar-ritz, qu’il occupe entre deux tournées internationales. Côté création, la production locale n’est pas en reste… Pour preuve, le Biarrot Xavier Lorente-Darracq qui a signé Aupa Bo et une kyrielle de disques et chansons, notamment pour Niko Etxart ou Anne Etchegoyen. On ne présente plus le chanteur Daguerre qui a travaillé avec Cali et Francis Cabrel. Le groupe biarrot If Renaud was a punk repasse à la sauce punk les standards de Renaud. Chez la nouvelle génération, le duo électro eLeNeS s’est illustré en remportant la finale du Trem-plin EHZ 2010 organisé à l’Atabal. Plus power pop, les trois Biarrots du groupe Chocolaté, viennent de signer leur pre-mier album, Deluxe, mélange de douceur mélodique et de rythmique de plomb. Wave stylée et look punk hardcore, les cinq musiciens très emos d’Eskemo fréquentent les studios de répétition de l’Atabal depuis son ouverture. À suivre…

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On a tous dans l’cœur un concert à Aguilera… Yes, Patty Smith, Téléphone, Police, Jeff Beck, A-ha, Sting, America… les années 1970-1980 ont mis au

goût du jour les grands concerts en plein air, une tendance qui s’est généralisée la décennie suivante avec les super pro-grammations du Biarritz Surf Festival ou du festival des Extravagances.Aujourd’hui, avec son agenda musical tous azimuts, des têtes d’affiche nationales et internationales, Biarritz tient la com-paraison avec ses voisines, Donostia, Pau, Bordeaux. La Gare du midi et l’Atabal accueillent régulièrement les grosses vedettes : hier Vanessa Paradis, demain Philippe Katerine.

Pour sa 2e édition, le Biarritz international groove festival (Big) a inauguré la scène de la Halle d’Iraty, un équipement dévolu aux très gros concerts. Chaque été, les théâtres natu-rels des plages du Port Vieux et d’Ilbarritz font respective-ment le plein, lors des incontournables Roxy Jam et Rip Curl Music festival. Autant de manifestations orchestrées par les sociétés de production Entractes organisations, Prolymp, Prod’Events, Redux, La Dinamo, Roxy, Rip Curl, Lickshot, Live Nation, Euskal Herria Zuzenean, Get in producciones, Kalage Prod, etc., la liste n’est pas exhaustive. Rentrent aussi en compte les programmes proposés par le Festival Biarritz Amérique latine, Biarritz culture avec le fes-

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le dossier

BIARRITZ DANS LA COUR DES GRANDES

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tival Bi harriz lau xori, le service des Affaires culturelles (Opéras du Met, Musique au jardin…) et par Biarritz Événe-ments. Plus modestes, mais plébiscités par un public non moins averti, sont tous les rendez-vous musicaux donnés par diver-ses associations, au Colisée, au Casino municipal, dans les églises, dans les salles et autres cabarets, sur les places publi-ques. Début août, le Festival piano classique (Biarritz/Arcan-gues) convie tous les amateurs de musique classique. Petit festival tranquille, le Festilasai célèbre depuis six ans la glisse et le rock, fédérant chaque année plus d’un millier d’adeptes au skate park de la Négresse. Également inscrit à l’agenda de l’Atabal, le Taratatabal est un sympathique plagiat de l’émis-sion bien connue, qui fait la part belle à l’improvisation musi-cale, révélant au passage de nouveaux talents.

BIARRITZ EN mUSIQUELes associations dédiées à la musique sont nombreuses à Biarritz : académie andré marchal contact@andrémarchal.com ; academia del arte flamenco, Hermanos sanchez (stages de guitare, concert), tél. : 05 59 23 80 21 ; art Lyrique (programmation concerts), tél. 05 59 41 30 90 ; ateliers Chanson de Biarritz (formation au chant, concerts), [email protected] ; danza y musica sin fronteras ! Cours de guitare (avec ou sans solfège) [email protected] ; euterpe (concerts d’art lyrique), tél. 05 59 41 93 79 ; escalazur (concerts poésie et chanson française), [email protected] ; Horma’dixiland txaranga (animations diverses), tél. : 06 63 61 29 32 ; Jeunesses musicales de france (actions de sensibili-sation scolaires), [email protected] ; Le Kiosque à musique-Itsas soinua, Harmonie municipale, (organisation de concerts, animations diverses) Académie Internationale de Musique [email protected] ; ttipitto Banda (banda, animations diverses), tél. 05 59 23 68 98. Chœurs basques : arroka, tél. : 06 09 13 85 00 ; etorburu (Chorale du Pays Basque), tél. : 05 59 22 06 80 ; Kantariak, tél. : 05 59 23 17 88 ; Itsasoa, tél. : 06 80 20 58 47 ; oldarra, tél. : 05 59 24 09 67.

KANTALASAILa musique adoucit les mœurs, l’association Arroka, initia-trice du Kantalasai, l’a bien compris en conviant une fois par mois, devant les Halles, tous les amoureux de la chanson basque, à venir donner de la voix, juste pour le plaisir…

OPÉRAS SAISON 3Une façon de démocratiser l’opéra et d’offrir le meilleur à un public grandissant : les Affaires culturelles de la Ville pro-gramment depuis 3 saisons à la Gare du Midi, les retrans-missions en direct d’opéras donnés au Metropolitan Opera de New-York. Lors de la saison 2009 /2010, quelque 3500 spectateurs sont venus assister à la diffusion des quatre opé-ras. Cette année au programme : Boris Godounov de Mous-sorgski, Don Carlo de Verdi, Iphigénie en Tauride de Gluck (26 février), Lucia di Lammermoor de Donizetti (19 mars), Il Trovatore de Verdi (30 avril).

Don Carlo (Opéras du Met)

Mick Tailor à l'Atabal

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le dossier

BIARRITZ CLASSIQUE ET ROCK’N’ROLLLE CONSERVATOIRE mAURICE RAVEL

Porté par un syndicat mixte regroupant les communes de l’Agglomération Côte Basque-Adour ainsi que les villes de Saint-Jean-de-Luz et Hendaye, et réparti sur les sites de Bayonne, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye, le Conservatoire de région Maurice Ravel prodigue à quel-que 1700 élèves l’enseignement de la musique, de la danse et de l’art dramatique. Située au cœur du quartier Jules Ferry, l’annexe de Biarritz accueille 355 inscrits dont les deux tiers suivent les cours de musique. Le Conservatoire propose un cycle spécialisé permettant aux étudiants qui le souhaitent d’envisager une orientation professionnelle. Une dizaine d’entre eux quitte ainsi chaque année la région pour rejoindre une formation supérieure. Un petit pas vers le professionnalisme, l’Orchestre régio-nal Bayonne Côte Basque entretient une relation étroite avec le Conservatoire, dans la mesure où les musiciens du premier sont également les professeurs du second. Il donne environ 25 concerts par an, interprétés en formation réduite (quatuor, octuor, quintette, etc.) ou en formation orches-trale (35 à 60 musiciens).

QUESTIONS à… marie Contraires, adjointe au maire, déléguée aux Affaires culturelles, présidente du conservatoire Maurice Ravel.Biarritz magazine : La retransmission en direct des opéras du Metropolitan Opera de New York, a trouvé son public. Vous attendiez-vous à un tel succès ? Marie Contraires : “Il y a ici un public pour la musique et pour les spectacles de qualité, la Gare du Midi est une salle ma-gnifique, l’écran est grand, le son de haute qualité et la visibilité est excellente. Pour une somme très raisonnable, le public se

retrouve, en direct, comme s’il était assis aux meilleures places du Met, à New-York avec en prime, un passage côté coulisses pendant l’entracte ! Des voix superbes, parmi les plus célèbres au monde, de grands chefs et des mises en scène souvent intéressantes : tout semble réuni pour faire de ces moments lyriques, un succès. Certes, rien ne

remplace le spectacle vivant mais pour les Biarrots, cela vou-drait dire 200 km de route pour Bilbao ou Bordeaux et des tarifs naturellement beaucoup plus élevés. Ils ont su apprécier ces belles soirées de retransmission. Dorénavant nous retrans-mettront six opéras par saison.”

Btz mag : Les Affaires culturelles réitèrent Musique au Jar-din, pouvez-vous nous en dévoiler le contenu ? M. C. “Le thème de cette année, thème national, Le jardin nourricier, s'organise en étroite collaboration avec la Média-thèque, sans oublier les scolaires. Nous pouvons d’ores et déjà assurer que juin sera un moment fort avec la création par le service des Jardins, d’un jardin éphémère aux Rocailles, où le 16 juin, un concert alliera piano et textes pour nous transpor-ter dans les jardins des 5 continents. Un bel exemple de coor-dination entre plusieurs services de la Ville.”

Btz mag : Le conservatoire a-t-il trouvé sa place au cœur du quartier culturel de Jules Ferry ?M. C. “Oui, il a trouvé sa place, en tant qu'établissement dé-volu à la formation, à l'éducation artistique pour la Musique, la Danse et le Théâtre, mais il accueille aussi des stages de danse, ou des répétitions d'associations extérieures. Il se trou-ve au milieu des Rocailles qui sont devenues en quelques an-nées un pôle culturel très vivant avec la Médiathè-que, l’école Supérieure d'Arts plastiques, le BTS audiovisuel, et dès la ren-trée prochaine, le BTS photo qui prendra ses quartiers à la villa Les Acanthes. Ce sont donc tous les arts qui sont ras-semblés sur quelques hec-tares : musique, danse, théâtre, livre, peinture, sculpture, film, photo qui trouvent ici leur place ! Le Conservatoire est donc à sa place !”

Le Conservatoire Maurice Ravel

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L’ATABAL

Centre de musiques actuelles de Biarritz et scène incontour-nable en Aquitaine, l’Atabal vient de fêter ses 5 ans d’exis-tence. Outre la programmation annuelle de quelque 30 concerts par an, sans compter les cafés concerts, l’équipe-ment abrite des activités tournées vers la musique et le multi-média, des studios de répétition fréquentés par des groupes locaux (70 groupes dont une trentaine très assidu). Des cours de guitare et de batterie y sont également dispensés, notamment dans le cadre de la Rock eskola (voir dosiera).

Le Tremplin EHrZAu printemps, le festival Euskal Herria Zuzenean*, orga-nise avec l’Atabal le Tremplin EHrZ, un crochet musical ouvert à tous les groupes du Pays Basque. Une première sélection désigne trois groupes qui se produisent ensuite en live sur la scène de l’Atabal. Le groupe vainqueur est invité à participer au festival, ainsi qu’à la programmation de Donos-tia Kultura (dans le cadre d’un partenariat Biarritz / Donos-tia). *Le plus gros festival du Pays Basque qui se tient du 1er au 3 juillet à Hélette.

Le Taratatabal

Les Apéro concertsUn vendredi par mois, le bar de l’Atabal devient scène ouverte, l’occasion pour les groupes qui répètent régulière-ment dans les studios, de se produire en public. À noter le prochain rendez-vous : Tikilau, le 11 février à 19 h.

QUESTIONS à… michel Poueyts, adjoint, délégué à la Jeunesse, président de l’Atabal

Biarritz magazine : L’Atabal vient de fêter son 5e anniversaire, quel bilan dres-sez-vous ?Michel Poueyts : “Dans un contexte éco-nomique peu favorable où la concurrence en matière d’offre musicale devient forte, l’Atabal tient encore un rang privilégié. En 2010, l’Atabal a produit 17 concerts et autant de café-concerts pour environ 14 000 entrées au cours de l’année. Par

ailleurs, l’activité des studios de répétition (40 groupes régu-liers et occasionnels pour environ 160 musiciens, 150 h de ré-pétions hebdomadaires) et celle de la Rock Eskola (40 ateliers dans l’année pour 154 élèves, 50 h d’enseignement par semai-ne) sont une incontestable réussite. Cela confirme, s’il en était besoin, la forte demande en lieux d’expression musicale.”

Btz mag : Côté musiques actuelles, quels sont les projets à venir ?M. P. : “Les pratiques culturelles et sociales autour des musi-ques actuelles sont devenues un véritable phénomène de so-ciété, avec un développement sans précédent sur les 30 der-nières années. Biarritz, avec son soutien aux musiques actuelles (Atabal, Big Festival, Roxy Jam, Rip Curl Music Festival, Fes-tilasai…), se tourne résolument vers un secteur économique en devenir. Lequel peut et devra s’organiser autour d’un pôle de coopération économique, sociale et culturelle. Dans un premier temps, cette démarche s’appuiera sur la mise en place d’un réseau s’articulant autour de l’Atabal, et sur les festivals organisés tout au long de l’année. Elle devrait à terme permet-tre de mutualiser, avec l’organisation d’un salon puis d’un pôle de coopération des musiques actuelles, les projets des nombreux acteurs de la filière.”

Organisé par l’association Kalage Prod en partenariat avec l’Atabal, le Taratatabal est une soirée publique se déroulant sur le principe de la célèbre émission de télévision. Enregis-tré en public, le Taratatabal fait la part belle aux rencontres et improvisations musicales, une façon ludique de présenter la scène locale, tous styles de musique confondus.

Scène de l'Atabal

Le Taratatabal 2010

Répétition dans un studio de l'Atabal

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le dossier

ILS SONT PASSÉS PAR Là

Johnny Hallyday au Casino municipal

Henri Salvador au Régina

Hugues Auffray au Port des Pêcheurs

Antoine accueilli par des danseuses à l’aéroport de Parme

Édith Piaf dans les jardins de l’Hôtel du Palais

Salvatore Adamo surfant une vague

Les Compagnons de la Chanson au Casino Municipal

Jaques Dutronc

Luis Mariano et le Duc de Baena

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fÉVRIER 2011 N°204 | BIARRITZ magazine 15

DES STARS ABORDABLESBiarritz reste une destination privilégiée pour les vedettes des hits parade. Aussi bien sur scène qu’en villégiature !Les clients d’une célèbre thalassothérapie de la station balnéaire ont déjà pu croiser Johnny Hallyday, Michel Sardou ou Mireille Mathieu en peignoir, mais, plus récemment, c’est la venue – incognito – de la superstar latino Shakira, à l’Hôtel du Palais, qui a déchaîné les passions. La chanteuse a passé plusieurs jours dans la station en compagnie de son agent et ex-petit ami avec qui elle a partagé soins au spa impérial, promenades dans l’arrière-pays et circuit gas-tronomique. Les artistes en concert dans la station profitent bien souvent de leur venue à Biarritz pour prolonger leur séjour sur la Côte basque, à l’instar de Vanessa Paradis récemment, Grégoire, très entouré par ses fans, ou Florent Pagny qui ont tous les trois rempli la Gare du Midi. Christophe Maé, la star du moment, logeait au Radisson Blu Hôtel lorsqu’il a donné son concert l’été dernier à Bayonne. Il a posé volontiers avec ses admiratrices ; les vedettes sont en général très accessibles, comme le fut aussi Bono, à son arrivée sur le tarmac de l’aéroport du BAB, avant son show avec U2 à Saint-Sébastien, en signant moult autographes ! Tout aussi abordables, car domiciliées sur la Côte basque, les locaux peuvent croiser en ville Diane Tell, la chanteuse québécoise mariée à un Biarrot, Claire Keim, la compagne de Bixente Lizarazu, qui s’est lancée dans la chanson ou Olivia Adriacco, une fidèle du Sofitel Miramar. Jean-Luc Lahaye qui a grandi dans la région, est revenu deux étés de suite. Dans un autre registre, Joey Starr, venu plusieurs fois à l’Atabal et au BIG, est un habitué de la destination Biarritz où il rejoint son agent Sébastien Farran. À la plage ou en discothèque, le Jaguar ne refuse jamais un autographe !

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Arrivée de Joan Baez à l’aéroport de Parme

Jessy Norman lors de l’inauguration du Casino municipal

Lorin Maazel lors d’un Festival de mai

Les Beach Boys sur le promenoir de la Grande PlageSting

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eskoletan edo kontserbatorioan eskaintzen diren pedagogia erakargarriagoei esker. Ikasketa bukaerako diplomaren truke, Rock eskolak tauladaren gainera igaiteak sortzen duen

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dosiera

ROCK ESKOLA mUKURRU BETEA

R ock eskola ez da usaiako musika eskola bat eta, haren izenburuak adierazten digunez, gaurko musikei zuzentzen zaie. « Lekuarekin bat egiten dugu »

laburbiltzen digu musika estudioak eta bertan eskainiak diren musika klaseak kudeatzen dituen Yann Meuriot, Atabaleko errejidoreak. Horra eskainia zaizuen hautua: baxua, bateria, gitarra, teklatua eta kantua. Rock talde sendo baten osatzeko doia. Bai eta gazteen igurikimenei erantzuteko ere. « Metala da gehienik eskatua » dio Yann-ek eta azaltzen digu jazz-ak ez duela tokirik hemengo programaketan. Hala ere, irakasle bakoitzak, berak nahi duen musika mota erabil dezake haren irakaspenak zurkaizteko eta tresnarekiko teknika aipatzeko. Baina Rock eskolaren xedea, eta berezitasuna, praktika kolektibora heltzea da, erran nahi baita talde bat osatzea. Ikasleek urte bukaeran lortzen duten helburua, ekainean, musikari gazteek eskaintzen dituzten emanaldien karietara lortzen da, eta hurbiltasunari esker sortzen diren taldeak osatzean. Talde hauek ditugu, horrela, jendez gainezka diren Atabaleko estudioetan.

Nahikeria honi esker, musika molde ludikoan ikasteko paradari bide zabala irekitzen zaio, tresnaren bitartez eta usaiako musika

Jadanik hiru urte Biarritzeko « rock eskola » sortu dela eta erran daiteke emaitzak ekarri dituela. Horrek agerian uzten du hautatu saila eta metodo pedagogikoak, egokiak zirela oso. ez du balio atabalera joatea, klaseak bertan ematen baitira, bateria gisako tresna batzuk jotzen ikasteko, lekurik ez da gehiago, ordutegiak eta eremuaren kudeaketa berriz ikusi arte, eta hau ez da 2011ko sartzea aitzin gertatuko. 160 ikasle inguru hurbildu da rock eskolara, 4. denboraldi honetan. Hau da atabalera errepikatzera etortzen diren taldeekin partekatu behar diren geletan onar daitekeen kopururik handiena.

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fÉVRIER 2011 N°204 | BIARRITZ magazine 17

urduritasuna eskaintzen du. « Hori bederen » azken hiru urte hauetan Rock eskolan pianoa irakasten duen Xabirentzat, nahiz eta « beti teoria piska bat » erabiltzen duen. « Ez da arrunt eskola bat bezala, dio Xabik, ikaslearen jakin-nahia, berak erakutsi motibaziotik baitator. Oinarriak irakasten dizkiegu eta irakasle guziek helburutzat hartzen dute ikasleak laster bakarrik konpontzea ». Gogoa eta gutizia garatzea beraz, eta bortxatu ordez ikaslea laguntzea.

Tresnak taldean jotzeko parada eskaintzen duten tailerrak sortzera bortxaz eramaten duen erritmoa beraz. Eta talde bat sortzen bada, eta ikasleek laguntzarik gabe bakarrik konpontzen hasten badira ere, irakasleak beti inguruan dira aholku bat edo gainbegirada bat emateko. Libertimendua pedagogiaren heinera eraman lezakeen egiazko famili bat. Eta zer plazerra bai irakaslea eta bai ikaslearentzat.

Euskal Herrian oso ezagutua den Xabi ofiziozko musikariak, plazer handia hartzen dio irakasteko molde honi. Norberak bere jakitatea besteei helaraztearekin « burua berriz ordenatzea da » ere edo, gehitzen digunez « bere buruari hobekuntzak ekartzea ». Hastapen batean irakaskuntzan hasi aitzin zalantzak bazituen ere, gaur egun, hiru ikasleko ikasgela ttipi horiei esker « gogobeterik » dela azaltzen digu. Berak ere ez du horrelako paradarik ezagutu eta, 11 urte betetzean, kolorezko teklak zituen lehen piano ttipia eskainia izan zitzaiolarik, ez bakarrik solfeoa ikasi baina ere, herri musika eskola batean sartzeko proba beldurgarri bat pasatu behar izan zuen. Klase partikularrak karioegiak izanki harendako, erresuminez tronboia hautatu zuen musika ikasteko eta gaur egun oraindik, gorroto sakona atxikitzen dio tresna honi. Bakarrik ikasi du pianoa jotzen, nerabezaroan talde osatzen zenbilenean. Egiazko biziaren eskola, bertan ikasi duenaz jabeturik, ogibide atzeman duelako. Eta gaur, eszenatokira eraman duen bere biziko zati baten onena bezala partekatzen ahal duen esperientzia bakuna.

HIZteGIa LEXIQUERock eskola : école de rock • Errepikatze : répétition Errejidoreak : régisseur • Tailerra : atelier

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La Rock eskola, un modèle triomphant Résumé de l’article en français

La Rock eskola de Biarritz a déjà célébré ses trois ans et peut se targuer aujourd’hui d’un bilan positif, qui souligne le triomphe des méthodes pédagogiques choisies et le créneau occupé. À l’Atabal, où les cours sont dispensés, on refuse désormais les demandes pour l’apprentissage de certains instruments, comme la batterie, attendant un réajustement des horaires et une nouvelle gestion de l’espace, pas avant la rentrée 2011. Près de 160 élèves fréquentent la Rock eskola saison 4, au maximum de sa capacité dans des locaux à partager également avec les groupes. La Rock eskola n’est pas une école de musique comme une autre mais annonce déjà, dans son intitulé, sa vocation pour les musiques actuelles. « On colle au lieu » résume Yann Meuriot, régisseur de l’Atabal, en charge notamment de la gestion des studios de musique et des cours. Au programme, basse, batterie, guitare, clavier, chant. De quoi faire un solide groupe de rock et parvenir rapidement à une pratique collective, but recherché par les enseignants. Cette intention contribue largement à une approche ludique de la musique, par le biais de l’instrument et d’une pédagogie plus séduisante que celles proposées dans des écoles de musique conventionnelles ou au conservatoire. Contre le diplôme de fin d’étude, la Rock eskola propose l’exaltation de la scène. Et une pratique de l’instrument presque directe, après seulement trois mois de cours théorique pour les débutants. « Un minimum » pour Xabi Leon, professeur de piano depuis trois ans à la Gau eskola, qui dispense toutefois « toujours un peu de théorie ». « Ce n’est pas vraiment comme une école, explique t-il, car l’intérêt de l’élève réside dans sa motivation. On leur apprend les bases et le but est que les élèves se débrouillent tout seuls rapidement ». Cultiver l’envie et le désir, en somme et accompagner l’élève plutôt que le contraindre. Un plaisir partagé par les professeurs, à l’image de Xabi, musicien professionnel bien connu au Pays Basque, qui en profite pour « se perfectionner » et se sent aujourd’hui « comblé » par ses petites classes de trois élèves.

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la villeDANS LES ÉCOLES

L’ENfANT ET LE VÉLO

Sur le même principe que le programme l’Enfant et l’Océan, la Ville de Biarritz en partenariat avec l’Amicale Bibi, le BO cyclotourisme et la Police municipale, a lancé début janvier, dans l’ensemble des écoles biarrotes, un protocole pédagogique, L’Enfant et le vélo. Organisé en cycle de sept séances, le projet englobe l’apprentissage du vélo et de la réglementation routière, mais dispense aussi une initiation à la mécanique, ainsi que des connais-sances sur les bienfaits du cyclisme sur la santé et l’envi-ronnement.

QUESTIONS à… Jean-michel Sorraits, conseiller municipal délégué aux Affaires Scolaires

Biarritz magazine : L’apprentissage du vélo, ne va-t-il pas de soi, pourquoi ini-tier une telle action pédagogique ?Jean-Michel Sorraits : “D’abord, il faut rappeler que le vélo est la première activité physique et sportive sur le territoire fran-çais avec 23 à 25 millions de pratiquants réguliers. L’apprentissage du vélo semble donc aller de soi, et pourtant à y regarder

de plus près, on constate une pratique réelle plutôt déficiente chez nos jeunes. En effet, avant l’âge de 10 ans, entre 20 et 30 % des enfants savent faire du vélo, autant n’en ont jamais fait ; le niveau des autres ne leur permet pas d’être autonomes et de rouler en sécurité. Ce constat national est largement par-tagé par les enseignants et les policiers municipaux à l’occasion

de l’activité « sécurité routière » menée dans les écoles de la ville. J’ajouterai la volonté municipale d’initier et de dévelop-per dans le cadre scolaire des projets s’inscrivant dans la dyna-mique sport santé, à dimensions écologique et citoyenne. C’est déjà le cas avec L’enfant et l’océan. Le projet vélo vien-dra compléter l’offre en direction des jeunes et sensibilisera l’enfant : à la sécurité par l’apprentissage de la réglementation routière mais également par la prévention du risque, à la santé par l’évaluation et la maîtrise de l’effort physique en 2 roues ; au respect de l’environnement par la suggestion au réflexe du déplacement propre ; au lien social par l’encouragement à la pratique d’activités de loisirs partagées entre amis et en fa-mille.”

Btz mag : Quels sont les élèves concernés par le projet ?J.-M. S. : “Nous avons souhaité rééquilibrer l’offre sportive, principalement orientée aujourd’hui vers le cycle 3 (CE2, CM1, CM2), en proposant cette activité aux enfants de cycle 2 et en priorité aux élèves de CE1. C’est ainsi que 13 classes de tous les groupes scolaires de Biarritz, environ 300 enfants, participeront à cette première. Les directions d’école et ensei-gnants de CE1 ont largement adhéré à ce projet, puisque leur participation ne revêtait aucun caractère d’obligation. Il faut mentionner aussi le rôle de l’inspecteur départemental de l’éducation nationale, M. Viguier, qui a suivi de près l’évolu-tion de ce projet et en a facilité la mise en œuvre sur le ter-rain.”

Btz mag : Comment s’organisent les séances ?J.-M. S. : “Jusqu’au 25 mars, du lundi au vendredi, nos édu-cateurs municipaux conduisent avec les enseignants concernés, 7 séances d’une heure par classe. Les enfants sont transportés et accueillis sur le site de l’hippodrome des Fleurs qui nous est apparu comme le plus approprié en termes d’environnement et de sécurité (certaines cours d’école ne semblaient pas ou peu adaptées). Le « Polo » sera donc le point de départ des activités ainsi que le lieu de stockage du matériel. Le contenu pédagogique répond à des objectifs clairement définis comme : la technique d’utilisation, la maîtrise de l’équilibre, la connais-sance du matériel et son entretien, la sécurité seul et en grou-pe, la maîtrise de la vitesse, de l’environnement et la gestion de l’effort. Chaque séance prévoit la mise en place de 2 ate-liers encadrés par l’enseignant et les 3 éducateurs. La dernière séance prévoit une sortie vélo extérieure sur un parcours sécu-risé qui nécessite le renfort d’associations sportives de la ville comme le BO cyclotourisme et l’Amicale Bibi, ainsi que de la Police municipale. Il s’agira d’une mise en situation réelle pour les enfants qui je l’espère, se poursuivra en famille ou entre amis. C’est en tout cas l’objectif.”

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VIE QUOTIDIENNE

VERS UNE GESTION DURABLE DES DÉCHETS

En 2010, près de 67 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés ont été collectés par le service « gestion des déchets » de l’Agglomération et récupérés dans ses déchet-teries. L’Agglomération Côte basque – Adour, en charge de la collecte, entend œuvrer toujours plus aux côtés de ses partenaires, pour tendre à ses objectifs : prévenir la pro-duction de déchets, notamment par des actions de préven-tion, trier plus et mieux, et sensibiliser toujours plus.

Prévenir la production de déchets. Il faut éviter, réduire ou retarder l'abandon de produits ou de substances qui contribueront aux flux de déchets, et limiter leur nocivité ou leurs traitements. Plusieurs actions sont engagées pour y parvenir :- le compostage individuel est un procédé biologique natu-rel qui permet de convertir et valoriser les matières orga-niques en compost. Un moyen idéal pour alléger sa pou-belle et produire son propre terreau naturel. Fin 2010, le taux d’équipement atteint 22 % des ménages logés en habitat individuel sur l’agglomération. Les composteurs peuvent être retirés, contre une participation financière de 10 euros, au Centre Technique de l’Environnement (CTE) de l’Agglomération (17 avenue de l’Adour à Anglet / tél.05 59 57 00 00).- le compostage collectif en bas d’immeuble est testé par l’Agglo sous forme d’opérations pilotes. Des résidences ont été choisies à Bayonne, Anglet et Biarritz. Des habi-tants volontaires y seront désignés référents. Les compos-teurs seront, eux, conçus sur mesure par le foyer d’inser-tion Atherbea.- Pour les déchets encombrants ou l’électroménager, il existe plusieurs bons plans à connaître : donner à des associa-tions ; privilégier des bourses locales d’échange à l’image de celle organisée avec le SEL Agora Côte basque (voir film www.trierplusfort) : penser, pour l’électroménager défectueux, au principe du 1 pour 1 (le magasin reprend

l’appareil électrique défectueux pour l’achat d’un appareil neuf équivalent). - Penser aussi au stop pub sur la boîte aux lettres (disponi-bles au CTE), à utiliser un cabas pour réaliser des achats, aux produits en grands formats, aux écorecharges, aux piles rechargeables, aux couches lavables…

Augmenter les performances du tri, tant en quantité qu’en qualité. Si les résultats montrent que le geste tri augmente au fil du temps, les performances méritent tou-tefois d’être améliorées, notamment pour le verre et les bouteilles / flacons en plastique. Des actions spécifiques seront menées en ce sens. Et la sensibilisation sera privilé-giée notamment en direction des 18-24 ans.

Les ambassadeurs du tri de l’Agglomération. Ils assu-rent la communication de porte à porte auprès des ména-ges pour expliquer les consignes de tri, former aux gestes à adopter, informer des conséquences des erreurs de tri, et des interventions dans les écoles pour sensibiliser les enfants à la bonne gestion des déchets. À Biarritz, entre 2009 et 2010, 10 611 foyers ont été vus (soit 33 %), les autres ont reçu un avis de passage et près de 700 élèves ont été sensibilisés. Les ambassadeurs du tri ont également réalisé des animations au marché nocturne des Halles, au Salon Éco vie, au Centre Leclerc pour l’opéra-tion Dégage l’emballage pendant la semaine du dévelop-pement durable. Ils poursuivront leurs actions en 2011.

Les professionnels sont également appelés à participer à la pré-vention des déchets. Pour ce faire, plusieurs conseils sont re-censés dans le mémo tri professionnels téléchargeable sur le site www.trierplusfort.com.

www.trierplusfort.com pour tout savoir Le site www.trierplusfort.com est spécifiquement dédié à la thématique des déchets. Informatif, ludique et interactif avec une large part dédiée à la vidéo, il présente au travers de courts reportages, les missions des ambassadeurs du tri, le travail des ripers, les opérations pilotes en matière de pré-vention et de tri des déchets ou encore des informations pratiques sur la collecte des encombrants, le tri des emballa-ges ménagers, les services offerts en déchetterie, le compos-tage des bio déchets, la prévention…

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la ville

DANS LA VILLE

Informations sur les refus de tri. Dans la collecte sélec-tive des emballages ménagers, les bouteilles en verre ou en plastique mal vidées peuvent générer un refus de tri. De fait, le traitement de ces objets mal triés coûte beau-coup plus cher à la collectivité. Afin de baisser ce taux de refus, les ambassadeurs diffuseront toujours plus d’infor-mations en direction du grand public.En 2011, la dotation en sacs transparents a été augmentée pour inciter davantage au tri des emballages (bouteilles et flacons en plastique, briques alimentaires, cartonnettes, boîtes de conserves, canettes, barquettes, etc.)

Lutter contre les dépôts sauvages de déchets. Malgré les services de collecte de déchets proposés et les efforts réalisés par l’Agglomération et les villes en termes de communication et d’éducation à la citoyenneté, les dépôts sauvages de déchets restent fréquents, notamment aux abords des bacs et des conteneurs dédiés à la col-lecte. Ces incivilités répétées nuisent à la propreté et à l’image de l’agglomération. De fait, l’Agglomération et les villes doivent engager des moyens pour assurer le ramas-sage de ces dépôts sauvages. Outre des dispositifs de pré-vention, des procédures de poursuite des contrevenants sont envisagées avec la mise en place de patrouilles char-gées de « poursuivre» dépôts et contrevenants.

RECRUTEmENT DES SAISONNIERSLa Ville de Biarritz va procéder pour l’été au recrutement des saisonniers dans divers secteurs dont : la propreté urbaine, les espaces verts, la police municipale, la sur-veillance des expositions, l’animation au Centre de loisirs à Mouriscot, l’entretien de locaux,… Les candidats intéressés doivent adresser une lettre de motivation avec CV et justifi-catif de domicile récent (adresse étudiante et adresse des parents) à : Monsieur le Maire, Hôtel de Ville, BP 58 -64202 Biarritz Cedex. Avant le 15 mars pour la Police municipale ; le 31 mars pour le Centre de loisirs ; le 30 avril pour les autres secteurs. Ils préciseront les secteurs dans lesquels ils souhaitent travailler ainsi que leur période de disponibilité et seront informés de la suite donnée à leur demande courant juin.

VœUX DE L’AGGLO C’est au Bellevue que Jean Grenet, président de l’Agglomération Côte Basque-Adour et député maire de Bayonne a présenté ses vœux, entouré des maires de l’agglo : Didier Borotra, sénateur maire de Biarritz ; Jean Espilondo, maire d’Anglet ; Marie-José Espiaube, maire du Boucau ; Jean Jaccachoury, maire de Bidart.

VœUX DE LA RÉGION Alain Rousset, président de la région Aquitaine, a choisi le Lycée Hôtelier de Biarritz pour présenter ses vœux aux acteurs du département des Pyrénées-Atlantiques.

prévention des chutes pour les seniors La CARSAT Aquitaine (caisse d’assurance retraite et santé au travail) oganise des ateliers de prévention des chutes des personnes âgées vivant à leur domicile (15 séances collectives d’une heure). Participation : 20 € (ensemble des séances). Le CCAS en partenariat avec l’association Atout Age, propose une conférence de présentation de ces ateliers le jeudi 3 mars de 15 h à 16 h, Maison des asso-ciations, 2, rue Darichon. Atout Age : 06 85 94 38 40.

Pour toute information concernant la collecte des déchets et la propreté urbaine, un numéro vert est à disposition : 0 800 111 899. Pour la collecte des objets encombrants, composer le : 05 59 57 00 00. www.trierplusfort.com

VIE QUOTIDIENNE

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Biarritz Magazine : Magnus, pourquoi avoir choisi Biarritz en 2008 ?Magnus Lund : Je jouais en Angleterre. Je cherchais un nouveau chal-lenge, un nouveau défi. J’avais déjà joué 2 fois contre Biarritz et je savais que c’était un endroit magique. Aussi, lorsque le club m’a fait une proposition, j’étais très content d’avoir l’occasion de venir ici.Btz Mag : Erik, que vous a dit votre frère pour vous convaincre de venir le rejoindre à Biarritz ?Erik Lund : Avant tout, il m’a dit que la ville était très jolie, très agréa-ble à vivre. De plus, en Angleterre tout le monde connaît le club de Biarritz. Donc pour moi, c’était un choix assez simple de venir ici.Btz Mag : Quelle impression cela fait-il de jouer entre frères dans une même équipe ? Aviez-vous déjà eu l’occasion de le faire auparavant ?M.L : Non, c’est la première fois. Nous avions déjà joué l’un contre l’autre il y a 2 ans quand j’étais à Sale et Erik à Leeds mais jamais ensemble dans la même équipe. D’ailleurs, au début, c’était plutôt marrant et très sympa de jouer avec son frère.Btz Mag : Erik, vous êtes l’aîné, est-ce vous qui avez initié Magnus au rugby ? E.L : En fait on a commencé tous les deux à l’école en Angleterre. Nous n’avons jamais joué dans la même équipe car j’étais plus âgé.Btz Mag : Votre double culture norvégienne et anglaise est certaine-ment assez différente de celle d’ici. Avez-vous réussi à bien vous inté-grer ?M.L : C’est sûr que ce n’est pas du tout pareil car le nord de l’Angle-terre, c’est complètement différent ! Mais la vie ici me plaît beaucoup : c’est calme, les gens sont très généreux. Ça a été également très facile de s’intégrer avec les autres joueurs avec qui on s’entend très bien. E.L : Pour moi, ça a été encore plus facile car je suis arrivé après mon frère.Btz Mag : Même si le rugby vous prend beaucoup de temps, quelles sont les autres activités que vous pratiquez ?M.L : Je fais un peu de surf ; j’ai d’ailleurs ouvert un magasin à la Côte des Basques avec mon coéquipier Campbell Johnstone. Je fais aussi pas mal de moto, des balades à l’intérieur du pays basque, jusqu’en Espa-gne. E.L : En arrivant à Biarritz, moi aussi je me suis mis au surf mais je commence à peine… Btz Mag : Un mot sur votre look qui est un peu votre « marque de fabrique familiale » !M&E.L : Ça nous fait rire mais on n’y pense pas trop.

Btz Mag : Seriez-vous prêts à le sacrifier en cas de victoire exception-nelle du BO ?E.L : Moi, oui ! Je l’ai déjà annoncé aux autres joueurs : si on gagne la H Cup, je rase ma barbe ! Ça sera plus simple pour moi que pour Magnus, et puis, il ne serait pas très bien s’il se rasait la tête !Btz Mag : Pour conclure, existe-t-il un 3e frère Lund qui pourrait rejoindre le XV biarrot ?M&E.L : Non, nous sommes seuls ! M.L : Mais on a un cousin en Norvège qui est assez grand pour jouer 2e ligne… malheureusement, il ne sait pas jouer au rugby !

RENCONTRE

LES fRèRES QUI VENAIENT DU fROIDAu lendemain d’une brillante qualification pour les ¼ de finale de la H Cup et au cœur de la saison de Top14, les deux vikings du XV biarrot magnus et Erik Lund se sont prêtés au jeu de l’interview.

sur quelle plage croiser les frères lund ? Magnus a un petit penchant pour Marbella alors qu’erik est plutôt côte des Basques.

Erik est né en Norvège le 3 juillet 1979. À 4 mois à peine, il arrive avec sa famille en Angleterre où Magnus naît 4 ans plus tard. Erik a ainsi joué pour le XV norvégien alors que Magnus a revêtu le maillot de la Rose.

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(Corinne Martinot) ; Commerce (Brigitte Destizon) ; Commu-nication (Anne Cécile Durand-Purvis et Francis Chrisodoulos) ; Animation (Jean Balthazar) La mise en place éventuelle d’une permanence d’accueil ré-gulière : le conseil de la Négresse va se rapprocher des conseils de quartier qui en ont l’expérience pour évaluer la réelle effica-cité. Création d’un logo associé à un site internet spécifique à la Négresse : une large majorité s’est prononcée pour ces outils de communication, un long débat a suivi pour définir la forme gra-phique du logo afin qu’il renvoie clairement le message que nous souhaitons véhiculer. À partir des idées formulées nous solliciterons des professionnels locaux pour nous aider dans cette réalisation.Dans deux mois environ, chaque commission présentera, pour dé-cision, ses travaux lors d’une séance plénière à déterminer.

Contact : [email protected]

SAINT-CHARLES / LE PHARE / LAROCHEfOUCAULD La permanence tenue le vendredi 14 janvier a permis à cinq per-sonnes d'exprimer leur mécontentement concernant les station-nements sauvages et répétés sans intervention de la police, ou le désarroi de certaines personnes âgées devant la disparition de moyen de transport avenue de Verdun et rue Lahouze, entre autres. Cette permanence a aussi révélé l'inquiétude de la direc-trice de l'École Maternelle Larochefoucauld devant la baisse d'effectifs de son école : en effet, avec 43 élèves, cette école jouit de deux classes non surchargées alors que certaines écoles sont obligées de refuser des élèves. Malheureusement, la norme ac-tuelle de 30 élèves par classe en maternelle met en danger les postes d'enseignants de cette école. Peut-être cette école souffre de ne pas être plus connue et reconnue. Une journée portes ouvertes sera organisée prochainement et nous l'annoncerons avec plaisir. Les conseillers constatent avec plaisir que la rénova-tion du square Lafaille avance, en concertation avec les élus et les services municipaux : nous remercions la municipalité d'avoir répondu à notre appel.

La prochaine permanence aura lieu le vendredi 11 février de 17 h 15 à 19 h 15, salle L1 au rez-de-chaussée du Lycée André Malraux. Contact : [email protected]

RÉPUBLIQUE / SAINT-mARTIN / LAHOUZE / LARREPUNTE / CHÉLITZ Dates et horaires des permanences au Centre Maria Pia : les lundi 14 février et vendredi 25 février, de 17 h à 18 h 30. Contact : [email protected]

BRAOU / RANQUINE / AGUILERALors de la réunion plénière du 30 novembre, la Commission Quotidienneté a établi un contact avec les conseils de quartier Milady, Colline, Beaurivage et République, Saint-Martin, La-houze, Larrepunte, Chélitz pour la création d’une commission inter-quartier sur le sujet de « l’enfouissement des réseaux aé-riens ». La commission étudie aussi la possibilité d’implantation d’un guichet bancaire dans le quartier. La prochaine réunion plénière est fixée au mardi 18 janvier (Maison des Associations à 18 h 30). Contact : [email protected]

CENTRE VILLE Création d’une commission sur les aménagements de l’avenue de Verdun. Le conseil de quartier Centre-Ville a décidé de créer une commission de réflexion et d’étude sur les aménagements prévus par la municipalité dans le bas de l’Avenue de Verdun. Cette commission sera animée par Henri Berthoumieu, conseiller de quartier. Contact : [email protected]

LA NÉGRESSE La première réunion plénière du 13 janvier avait pour objectif principal d’organiser l’assemblée autour de moyens nouveaux pour faire mieux connaître les besoins des habitants mais aussi améliorer l’image de notre quartier. Elle s’est orientée vers trois axes de travail principaux :

La réorganisation des commissions avec leurs animateurs : Place du quartier, circulation (Denis Paris) ; Environnement ©

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la vie des conseils de quartier

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à VOS SKIS, LUGES Le 5 mars, le Centre Maria Pia propose une sortie neige à Gourette. Les enfants de moins de 12 ans doivent être accompagnés d'un adulte. Inscriptions avant le 26 février au 05 59 43 90 78 [maria-pia.org]

ENERGy’S PAyS BASQUE Programme des journées aux sports d’hiver à la Pierre Saint-Martin, Gourette ou Artouste les 13 et 27 février, les 13 et 20 mars et le 3 avril, départ 6 h. Parking Charles Floquet, 16/13 €. À signaler aussi une soirée avec ses membres et ses sympathisants le 18 février au Parc Grammont, dîner 15/17 €. Rens. : 05 59 23 50 14.

L’ATELIER DE fROGGyLe Secours Catholique propose l’atelier de Froggy, un espace de convivialité qui permet, autour d’un goûter, de tricoter ou confectionner des objets ou vêtements qui serviront ensuite à soutenir des personnes en difficulté. Afin de faire vivre cette activité, un appel à la générosité est lancé : laine, coton, tissu, boutons, tout le matériel nécessaire à la couture sera le bienvenu. Cet atelier a lieu tous les mardis de 14 h 30 à 18 h, au local de la paroisse Saint-Joseph, au 9 rue Victor Hugo. Rens. : 05 59 24 10 64 05 59 23 43 88

LOTO DES KIwANIS CLUB BAyONNE BIARRITZ CôTE BASQUELes Kiwanis organisent leur grand loto annuel au Casino municipal le samedi 19 février à 20 h au profit de leurs œuvres sociales. Le but de ce club est de venir en aide à l’enfance défavorisée, quelles qu’en soient les causes. Grâce à de généreux donateurs, environ 5 000 € de lots seront mis en jeu. Rens. : 05 59 22 44 66.

LES AmIS DE mILADy PLAGE

BIARRITZ fAIT SON CARNAVAL

Organisent le 13 février le nettoyage de la plage de la Milady de 10 h à 12 h, le verre de l'amitié sera offert à tous les participants. À noter aussi le 26 février un tournoi de poker, salle Bibi Beaurivage, au 26 ter, av. Pioche, de 16 h à 20 h. Rens. : 06 16 66 24 28.

Pour la troisième année, les associations biarrotes se mobili-sent le samedi 26 février pour fêter le carnaval et défiler dans les rues de la ville. Le matin, Arroka chantera au fil des rues son répertoire basque. L’après-midi plusieurs associations se-ront regroupées à Pétricot, face à la maison de quartier De-nekin, et donnent rendez-vous à tous ceux qui souhaitent défiler déguisés à 14 h 30. Vers 15 h, le défilé partira avec en tête Ttipitto banda ; la cavalcade sera rythmée aux sons de Mestre Pastel de capoeira, de Danzà y Mùsica avec Pablo Nunez, de HipHipHop, de Maria Pia et ses cow-boys, de Energie Full, de Denekin qui traînera Zan Panzar vers la sen-tence que les enfants lui auront réservée. À noter, à 22 h à la Négresse, le Gaztetxe organise une soirée concert.Rens. : 05 59 23 06 14.

la vie associative

fÉVRIER AUX 3A Sortie bowling le 1er, après-midi crêpes le 2, loto gourmand le 7, goûter de la Saint-Valentin le 14, balade verte le 16, atelier cuisine suivi du déjeuner le 17, portes ouvertes autour des cartes le 21, marching le 23, Les bouquinistes le 25. Les 3A organisent aussi un voyage à Madère du 4 au 11 juin et un autre en Jordanie et en Israël du 12 au 21 octobre. Également au programme : tous les mercredis randonnée groupes bleu et jaune, des activités sportives : aquagym, gym collective, gym douce, danses, marche active, réouverture du cours qi gong le jeudi matin, ateliers de langues anglaise et espagnole, informatique, dessin, chorale, jeux mémoire, belote, tarot, scrabble et chiffres et lettres, création couture et tricotage, déco. Rens. : 05 59 24 15 39 [biarritz.fr]

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BRADERIE D’HIVER DE LA CROIX-ROUGELa Croix-Rouge organise une braderie de vêtements de saison, chaussures, sacs, linge de maison… le 11 février de 13 h à 18 h et le 12 février de 10 h à 17 h au 28, rue Bellevue. Le produit de cette vente servira à améliorer les colis alimentaires. Rens. : 05 59 24 24 13.

COLOR’TOI Color'toi est une junior association créée depuis maintenant plus de 3 ans, composée d'une dizaine de jeunes filles de 12 à 21 ans, dans le but d’aider un village de la brousse sénégalaise avec Les Amis de Baboucar. Grâce à un concert organisé en 2007, des moustiquaires ont été fournies à de nombreux villages pour combattre le paludisme. Le prochain concert donné en faveur de Color’toi aura lieu le 12 février au Colisée à 19 h 30 avec : Eros, Napasos, Betty Kiwi et Tinkerbell. 6/8 €. Rens. : 06 73 67 36 99 et 06 71 56 04 81.

INITIATION AU KUNmINGLe 19 février (de 15 h à 18 h) et le 20 février (de 9 h à 12 h et de 15 h à 18 h) . Stage de 9 h, 40 €, plus adhésion à l’association 32 € et éventuellement licence de la FFW aemc 28 €. Halle sportive, av d’Étienne. Rens. : 05 59 22 35 47 06 65 31 32 83.

LE SKATE PARK ALAIorganise un stage d'initiation de skateboard du lundi 14 au vendreidi 18 février de 10 h à 12 h, à 120 €. Skates, casques, protections sont mis à disposition, avec un libre accès au skatepark pendant les horaires d'ouverture. Rens. : 05 59 23 53 15 [skateparkalai.com]

LE CLUB HIPPIQUE D’ILBARRITZ propose des stages de tous niveaux (de l'initiation au Galop 8) pour tous les enfants à partir de 4 ans et adultes. Rens. : 05 59 23 52 33 [biarritzcheval.com]

QUESTION D’ART programme des stages enfants à partir de 8 ans, aux A.E.L. 8, rue Jean Bart, les 15, 16, 24 février de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h 30. Ils découvriront la gravure sur linoléum, le modelage ou le travail du bas relief. Tarif de la journée 20 € (matériel compris). Des stages pour les adolescents, de modelage ou peinture autour du corps humain avec un modèle vivant, sont également organisés les 13 de 10 h à 17 h et 23 février de 10 h à 12 h 30. Rens. : 06 84 77 36 74.

LE mUSÉE ASIATICA organise pour les enfants dès 6 ans, 4 ateliers par semaine sur les thèmes suivants : parcours découverte surprise du musée et concours de dessin, fabrication de masques et de coiffes en lien avec les collections du musée, création de bijoux à partir de perles, pendentifs, grelots, sequins indiens. 4 €, de 14 h 30 à 17 h. Rens. : 05 59 22 78 78.

ÉQUILIBRE organise les 21, 22, 23 février des stages découverte de gymnastique loisir, ouverts aux filles (débutantes et non licenciées, dès 6 ans) de 10 h à 13 h. 30 € et des stages de gymnastique compétition, de 10 h à 16 h, 36 €, pique-nique à apporter. Rens. : 05 59 41 17 54.

PROGRAmmE DE DENEKIN

LE CENTRE mARIA PIA

L’ÉCOLE DE CIRQUE BALLABULLE

VACANCES D’HIVER

Le 14 février, fabrication de Zan Panzar en papier mâché, le 15, fabrication de sucettes en chocolat au musée du choco-lat, le 16, atelier lecture avec l’écrivain Chantal Laborde, le 17, atelier restauration des géants, le 18, atelier cuisine, le 21, atelier Zan Panzar et déguisements, le 22, bowling, le 23, finitions déguisements pour le carnaval du 26, le 24, fi-nitions Zan Panzar, le 25, atelier cuisine. Rens. : 05 59 23 06 14 [[email protected]]

Le centre Maria Pia organise des vacances très animées et ri-ches en activités pour les 3-5 ans et les 6-11 ans. Ses adhé-rents participeront notamment activement au carnaval le 26 février. Rens. au 05 59 43 90 78.

Propose des stages pour les 4-6 ans (à partir de la moyenne section maternelle) 5 matinées de 10 h à 12 h à 70 € et pour les 7-11 ans (et plus) 5 après-midi de 14 h à 17 h à 95 € du 14 au 18 février et du 21 au 25 février. Rens. : 06 14 97 10 84 / 05 59 52 19 62 [ballabulle.org]

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RÉCITAL ESPAGNOL, PIANO ET DANSE La danse classique espagnole regroupe les danses régionales d'Espagne stylisées et interprétées sur des musiques de la période dite classique espagnole dont Albéniz, Granados, Turina et de Falla sont les principaux représentants. Ces œuvres pour piano prennent tout leur sens avec les choré-graphies de Catalina Gómez et alternent avec des pièces où le piano de Philippe Biros se suffit à lui-même. Colisée. 25 février. 20 h 30. 15/10 €. Rens. : 06 75 58 16 99.

l’agenda

L’OPÉRA SAISON 3La saison 3 des retransmissions en direct du Metropolitan Opera de New-York se poursuit avec Iphigénie en Tauride de Gluck le 26 février (19 h, Gare du Midi), un opéra sublime (en français) situé dans la Grèce antique, avec Plá-cido Domingo. Le 19 mars (18 h, Casino municipal, nou-velle date) Natalie Dessay interprètera le rôle titre de Lucia di Lammermoor de Donizetti. L’Écosse au xvie siècle, sur fond de guerres entre catholiques et protestants. Le 30 avril (19 h, Gare du Midi) place à l’un des plus beaux opéras de Verdi, Le Trouvère, avec Dmitri Hvorostovsky. À noter éga-lement une nouvelle retransmission en direct du Palais Gar-nier, le 9 juillet (19 h 30, Gare du Midi) : Les Enfants du Paradis, par le Ballet de l’Opéra national de Paris, en avant-première de sa venue exceptionnelle à Biarritz les 28 et 29 octobre prochain. Tarifs : 20/14/12 €. Gratuit jusqu’à 18 ans. Rens. : 05 59 41 57 50.

LES RENDEZ-VOUS DE L’ATABAL

Le 12 février, La Rumeur, devenue une pièce maîtresse de la scène underground française, 21 h, 18/14 € ; le 19 février, Lee Perry, un des pionniers du reggae et du dub, 21 h, 20/16 € ; le 18 mars, Katerine, présente son tout dernier album Philippe Katerine, un show hors du commun 21 h, 25/21 €. À noter également, une fois par mois le vendredi, au bar de l’Atabal, une soirée apéros concerts est organisée avec le 11 février le groupe Tikilau. 19 h, entrée libre. Rens. : 05 59 41 73 20.

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Patrimoine À la découverte de l'histoire de Biarritz et de son patrimoine architectural. Visite guidée du centre ville, organisée par le Musée historique. 2 h de parcours. 5 €. Rens. : 05 59 24 86 28.

DU LUNDI 21 AU DImANCHE 27 fÉVRIER Festival des jeux de Biarritz. Bridge au Casino municipal. Rens. : 06 13 58 42 81 [biarritz-hiver.com]

LUNDI 21 fÉVRIER

Ballet La Belle au bois dormant. Par le Saint-Petersburg Ballet Théâtre, en collaboration avec Malandain Ballet Biarritz, d’après Charles Perrault et les Frères Grimm. Musique Tchaïkovski. Gare du Midi. 51/46 €. Rens. : 05 59 22 44 66 et 05 59 59 23 79[entractes-organisations.com]

VENDREDI 25 fÉVRIER Musique Récital espagnol. Le pianiste Philippe Biros accompagne les danseuses Catalina Gommez, Fanny et Suzanna Gomez dans le Generalife de Joaquin Turine, Andaluza… Le Colisée. 15/10 €. Rens. : 06 75 58 16 99

SAmEDI 26 fÉVRIER

JEUDI 10 fÉVRIER Conférence Nouveautés en prostate et sexualité par Pierre Réveillard, urologue, andrologue, sexologue. Maison des Associations. 16 h 15. 5 € pour les non-adhérents. Rens. : 05 59 41 29 82

DU SAmEDI 12 AU LUNDI 14 fÉVRIER Salon des vins et de la gastronomie. Halle d’Iraty [performanceorganisation.fr] (Voir l’Actualité)

SAmEDI 12 fÉVRIER Concert organisé par Color’toi, association à but humanitaire qui soutient des projets de développement d’un village du Sénégal Baboucar-Toumbou. Le Colisée. 19 h 30. 8/6 € Rens. : 06 73 67 36 99

Concert La Rumeur. Hip hop. L’Atabal. 20 h 30. 14/18 €. Rens. : 05 59 41 73 20

DU SAmEDI 12 AU DImANCHE 20 fÉVRIER Festival des jeux de Biarritz. Scrabble duplicalte et scrabble classique au Bellevue. Rens. : 06 13 58 42 81 [biarritz-hiver.com]

LUNDI 14 fÉVRIER

Musique Récital de Piano. Vahan Mardirossian, œuvres de Schumann, Beethoven. Présenté par Agur Arménie. Hôtel du Palais. 25 €. 19 h. Rens. : 05 59 22 44 66.

SAmEDI 19 fÉVRIER Loto des Kiwanis, au profit d’œuvres sociales en faveur de l’enfance. Casino municipal. 20 h. Rens. : 05 59 22 44 66

Théâtre Homme femme mode d'emploi. Le Colisée. 20 h 30. 17/20 €. Rens. : 05 59 22 44 66

LA SAINT-VALENTIN à L’HôTEL DU PALAIS Du 1er au 28 février, l’hôtel du Palais fête la Saint-Valentin avec un séjour romantique (chambre double avec vue sur l’océan, champagne, petit-déjeuner, dîner et l’accès au Spa impérial Guerlain…). Le 12 février, une soirée dansante vénitienne est animée par Jean-Christophe Galliano et son Trio à 20 h 30 avec un menu gastronomique. Le 14 février, un récital de piano Vahan Mardirossian (Beethoven - Schu-mann) est donné au Salon impérial à 19 h, suivi d’un dîner romantique de la Saint-Valentin. Rens. : 05 59 41 64 00.

THÉS DANSANTS AU CASINO mUNICIPAL Biarritz Événements programme le 12 mars (21 h) Bal du Carnaval avec Yves et son ensemble, le 17 avril les années 80 avec Tatoom, le 15 mai avec Alegerak, le 23 octobre avec Tatoom, le 27 novembre spécial tango : Sueño Milonga, le 11 décembre avec Yves et son ensemble. À 15 h. Salle des Ambas-sadeurs. Les tarifs d’entrée, donnant droit à une pâtisserie et 2 boissons : 9 € et 7 € tarif réduit (membres de l’Age d’Or, demandeurs d’emploi…). Rens. : 05 59 22 50 50.

L’AGENDA DU CLUB HIPPIQUE DE BIARRITZ

Un Concours de dressage le 6 mars et un Concours national des étalons pottoks le 13 mars. Cette année encore le club reçoit ce concours national réservé aux étalons de la race pottok en vue de leur agrément sport, organisé par l’A.N.P. (Association Nationale du Pottok). Type, modèle, caractère et aptitudes sportives seront jugés tout au long de cette journée. Un concours de dressage pro, amateur & shf est pro-grammé du 18 au 20 mars, premier concours de dressage de haut niveau organisé au club hippique. Ces trois jours de compétition seront réservés aux cavaliers amateurs et pros et comporteront des épreuves spécifiques à destination des jeunes chevaux de 4, 5 et 6 ans. Rens. : 05 59 23 52 33 [biarritzcheval.com]

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l’agenda

Carnaval Départ 15 h, du quartier Pétricot, puis défilé en musique à travers les rues de la ville. Rens. : 05 59 23 06 14. (Voir Vie associative)

Cinéma Iphigénie en tauride. Opéra en quatre actes de Christoph Willibald Gluck

Retransmission Metropolitan Opera de New-York avec le célèbre ténor Plácido Domingo dans le rôle principal. Gare du Midi. 19 h. Rens. : 05 59 41 57 50 [biarritz.fr]

Musique Ray Layzelle Nu-Soul Project. Ray Lazelle, auteur compositeur interprète, présentera en avant-première son nouvel album de chansons soul/jazz, accompagné d’Eric Oxandaburu à la contrebasse et de Jérôme Martineau à la batterie. Le Colisée. 20 h 30. 12 /10 €. Rens. : 06 77 91 32 45

LUNDI 28 fÉVRIER Humour Les nouvelles brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio. Avec Anne

Greforio et C. Neuwith. Adaptation mise en scène de Jean-Michel Ribe. Gare du Midi. 20 h 30. 43/48 €. Rens. : 05 59 22 44 66 et 05 59 59 23 79 [entractes-organisations.com]

JEUDI 3 mARS Conférence La pêche dans le golfe de Gascogne depuis la chasse à la baleine jusqu’aux pêches actuelles par Françoise Pautrizel, océanographe, directrice du Musée de la mer. Maison des Associations. 16 h 15. 5 € pour les non-adhérents. Rens. : 05 59 41 29 82

DU JEUDI 3 AU DImANCHE 6 mARS Foire exposition Féria du Camping Car. Halle d’Iraty. Rens. : 05 59 22 44 66 [ypocamp.fr]

VENDREDI 4 mARS Conférence Une histoire de l’alimentation par André Fabre, ingénieur au CNRS. Maison des Associations. 14 h 30. 5 € tarif non-adhérents. Rens. : 05 59 41 29 82

Musique Divin Opéra, les prières de l’opéra. Gare du Midi. 20 h 30. Rens. : 05 59 22 44 66

SAmEDI 5 mARS Théâtre Hall d'Egarés par l'Arta Théâtre. Création de Claire Vidal et Marc Plaza, un vaudeville du xxe siècle. Le Colisée. 20 h 45. 8/10 €. Rens. : 05 47 64 11 64

EXPOSITIONS

Julie Le Berre. Entre la vie apparente et la vie rêvée : exposition de peintures. Jusqu’au 19 février. L’Atabal. Entrée libre.Rens. : 05 59 41 73 20.Artistes du Pays basque : rencontre avec l'Asie. Jusqu’au 5 mars. 12e édi-tion de cette exposition collective qui perpétue cette voie d'échanges de la culture et de l'art entre Orient et Occi-dent. Entrée libre. Rens. : 05 59 22 78 78

LECTURES

Femmes de dictateur de Diane Ducret. Biarrote et ancienne élève de la Sorbonne et de l’école normale supérieure, Diane Ducret raconte par le menu les rencontres, les stratégies de séduc-tion, les rapports amoureux, l’intervention de la politique et les destinées diverses, souvent tragiques, des femmes qui ont croisé le che-min des dictateurs. Éditions Perrin. 21 €.L’art contemporain entre la

vie et la mort de Catherine Dargent. Plas-ticienne, elle partage son temps entre l’en-seignement, la recherche et la création. De l’art d’accommoder les restes à l’art de s’accommoder de la mort, les artistes nous interrogent sur la vie et ses évolu-tions. Éditions Atlantica-Séguier. 20 €.

Waltary de Catherine Biros. Depuis le fronton de son enfance, en bas de son immeuble, au cœur de La Havane délabrée des années quatre-vingt-dix, jusqu’au trinquet Moderne des Fêtes de Bayonne, le chemin de Waltary a été tor-tueux, long et difficile. Mais il est, à son image, fait de détermination, de respect et, surtout, d’une indéfectible joie de vivre inhérente au

Cubain qu’il ne cessera jamais d’être, lui qui a trouvé au Pays basque sa patrie d’adoption.

BIARRITZTARRAK Organise au fronton couvert de Plaza Berri, 42 av Foch, le Trophée Arthur Pascual, tournoi international de main nue du 16 février au 8 juin (finale), ainsi que le Biarritz Chal-lenge Corta, tournoi international de pala corta du 16 février au 13 avril (finale). Chaque mercredi à 18 h 30, avec au programme une partie de main nue suivie d'une partie de pala corta. Entrée libre. Rens. : 05 59 22 17 07.

LE TEmPS DES mômES Du 9 au 12 février Biennale de la danse jeune public sous la direction artistique de Thierry Malandain : le 9 février Les voisins, Battit et Luzia, Auzokoak par la Compagnie Traver-sée. Colisée. 16 h. 12 €. ; le 11 février Et droit devant jusqu'au matin par la Compagnie NGC 25. Gare du Midi. 20 h 30. 12 €. ; le 12 février Animale par la Compagnie Pernette. Les Découvertes. 11 h. 12 €., à 15 h Boum pour les enfants à partir de 5 ans, accompagnés de leurs parents au Rincon Habanero.Rens. : 05 59 22 20 21 [biarritz-culture.com]

mATCHES DU BOPB 12 février Stade Français/Biarritz (stade Charléty) ; 19 février Stade Toulousain/Biarritz (stade Ernest-Wal-lon) ; 4-5 mars Biarritz/La Rochelle (stade Aguilera) ; 11-12 mars Biarritz/Racing Métro 92 (stade Aguilera).Rens. : 05 59 01 64 64 [bo-pb.com]

WaltaryDe La Havane au trinquet Moderne

l’itinéraire d’un champion d’exception

Catherine Biros

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atlanticaPrix : 12 €ISBN : 978-2-7588-0371-3 atlantica

S É G U I E R

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Depuis le fronton de son enfance, en bas de

son immeuble, au cœur de La Havane déla-

brée des années quatre-vingt-dix, jusqu’au trin-

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de Waltary a été tortueux, long et difficile.

Mais il est à son image, fait de détermination,

de respect et, surtout, d’une indéfectible joie

de vivre inhérente au Cubain qu’il ne cessera

jamais d’être, lui qui a trouvé au Pays basque

sa patrie d’adoption.

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fÉVRIER 2011 N°204 | BIARRITZ magazine 29

l’expression des groupes politiques

Les jeunes sont mal partis*

Les responsables politiques que nous sommes portent le souci des jeunes générations. Mais il faut oser re-

considérer leur situation sociologique, dans notre pays, dans notre ville, à notre époque.Louis Chauvel, sociologue, explique combien la confron-tation entre générations est instructive. Portés dans leur jeunesse par l’élan moral, économique et social des trente glorieuses, les sexas et les septuagénaires d’aujourd’hui touchent des retraites dont ils ont pu garantir la péren-nité, vivent dans des logements souvent grands, en ville, sans emprunt à rembourser, accèdent à des loisirs et à la culture, surveillent leurs économies et placements. Les générations suivantes, celles de leurs enfants et de leurs petits enfants, arrivent tard sur le marché de l’emploi, subissent la menace du chômage, se voient donc offrir des emplois peu rémunérés, et bien souvent pour des niveaux de diplômes que leurs aînés et leurs supérieurs n’ont pas obtenus. S’y ajoutent les problèmes pour se lo-ger, l’obligation d’habiter en périphérie, la crainte de ne pas pouvoir élever des enfants, la difficulté à faire des emprunts, et pour finir la perspective incertaine d’une retraite décente. C’est donc la génération des 20-25-30-35 ans qui se révèle de plus en plus comme une généra-tion sacrifiée.Or notre véritable richesse n’est-elle pas cette généra-tion ? Comment rétablir une justice générationnelle ? Par exemple en offrant des emplois mieux payés aux jeunes plutôt que toujours favoriser la rémunération du capital et la richesse qui n’est pas le fruit du travail. Ou encore en investissant en direction de l’emploi plutôt que sur des produits financiers ou des biens de consomma-tion de luxe…La deuxième urgence est un plan de moyen et long ter-me de constructions collectives de qualité pour densifier le tissu urbain. Dans une ville resserrée comme Biarritz, où le projet du quartier Kléber va donner un peu d’oxy-gène, il faudra encore trouver des solutions audacieuses pour augmenter le parc locatif urbain accessible aux jeu-nes. La troisième urgence est de donner des fonctions de

mAJORITÉ mUNICIPALE LES BIARROTS RASSEmBLÉS

décisions aux 30-40 ans, dans les entreprises et dans les instances syndicales, associatives et politiques. Outre la parité des sexes, engageons-nous pour une parité généra-tionnelle : des places doivent être libérées.**Il faut réagir, et si l’on désire vraiment œuvrer à faire avancer cette génération de jeunes, nous avons toutes les raisons d’agir !* Louis Chauvel, Sociologue. Le Monde du 4 Janvier 2011. ** Louis Chauvel, Le destin des générations, Puf 2010.

Marie Contraires, Adjoint au maire, déléguée aux Affaires

culturelles et Patrimoine

Mais que vais-je faire dans cette galère ?En ces temps où chacun s’interroge sur l’avenir, où l’on se méfie des responsables politiques, il me prend l’envie de vous livrer mon avis sur cette question. Je suis une femme, habitant Biarritz, conseillère municipale et de gauche. Si je partageais l’idée que rien n’est possible, qu’il n’y a rien à faire sur rien, je renoncerais à toute activité publique. Jour après jour, avec les associations, les servi-ces techniques, je travaille à rendre la ville plus accueillan-te aux accidentés de la vie. Ma conviction est que toute amélioration pour les plus faibles, les plus démunis, est un facteur de progrès et de pacification pour la société toute entière.L’autre voie, nous la connaissons, c’est celle qui dresse les catégories les unes contres les autres, qui prêche le repli sur un confort égoïste, qui veut protéger les privilèges par d’impossibles frontières. Cette voie là rend la société plus dure, plus tendue, elle est porteuse de conflits incontrô-lables. Certains pensent que c’est l’orientation du pou-voir central qui dorlote davantage les privilèges que les épreuves. J’en ai parfaitement conscience. Si on gouver-nait Biarritz comme d’autres gouvernent en ce moment le pays, je n’aurais pas de place dans l’équipe municipale. Comme ce n’est pas le cas, j’y suis tout à fait à l’aise. Ce n’est donc pas à moi qu’il faut poser la question du titre.

Brigitte Pradier, conseillère municipale, déléguée au Handicap

et à l’Intergénérationnel.

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30 BIARRITZ magazine | fÉVRIER 2011 N°204

L'affaire Valdes

Tout le monde en parle : l’œuvre monumentale de Valdès, réin-venteur de l’art intemporel : « la Dame de la Mer », haute de

10 m, devrait agrémenter le giratoire de la future Cité de l’Océan. Les Biarrots connaissent bien Valdès : « la Cabeza de Regina », choisie avec le concours de P. Levai, Pdt de la Galerie Malbo-rough, occupe depuis 2003 la place des 100 Gardes. L’artiste reconnu unanimement par la critique internationale comme sculpteur contemporain majeur n’est en rien mis en cause! Mais il y a un hic, son prix : 500 000 € votés au Siazim, par 6 voix ma-joritaires de Biarritz , réglés statutairement à 85 % par Biarritz et 15 % par Bidart. La polémique qui alimente les journaux et les conversations vient de la réticence du Maire de Bidart , J. Jacca-choury, irréductible : d’accord pour participer à l’aménagement du Rond Point, mais pas à l’achat somptuaire d’une sculpture !Situation pas facile à démêler : on comprend que la commune de Bidart ait des priorités, que 70 000 € sont bienvenus dans le contexte actuel tendu des finances publiques… Il est maladroit de présenter cette dépense comme un voeu personnel de l’architecte pour identifier la Cité de l’Océan – le décideur est-il le payeur ?…On est choqué que P. Levai , nous jouant du violon, veuille nous faire croire que son intérêt dans la transaction est « minime », qu’il a joué des coudes financiers pour le seul rayonnement de no-tre ville !!! On comprend mal le terme d’opération « marketing » ou « placement, »une œuvre d’art ne générant aucun revenu pour le contribuable-payeur…Dans cette affaire, il y a eu mauvaise compréhension entre les 2 villes et maladresse ; en dépit des contestations qu’ils engen-drent, l’art et la culture sont partie intégrante de notre vie, de notre ville… Un seul bémol, pour dépenser les deniers publics, il faut « raison garder » ou séduire : tout est dans la forme…NB. Maïder Arostéguy, candidate aux Cantonales, n’écrira rien dans BTZ-Mag jusqu’aux élections.

Denise Servy, Maider Arosteguy,

www.biarritz-demain.com

UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE POUR BIARRITZ

GROUPE INDÉPENDANT mAIDER AROSTEGUy ET DENISE SERVy

Quoiqu’il en soit de ses origines, ce quartier est le plus étendu de la Ville dont il représente avec prés de 300 hectares plus du quart. Mais ce quartier a été trop longtemps considéré comme le « fourre tout » de tous les projets des municipalités successives depuis la fin de la dernière guerre. Cela a commencé avec l’implantation de la gare au XIXème siècle puis s’est poursuivi avec l’extension de l’aé-roclub d’avant guerre pour en faire un aéroport de passagers après la guerre. Puis ce fut les années soixante-dix et la construction du viaduc qui va couper le quartier en deux afin de réduire les mons-trueux embouteillages de l’été, alors célèbre dans toute la France de l’époque. Concomitamment, c’est l’autoroute qui va border le quartier au sud et à l’ouest. Du fait de l’existence de foncier dispo-nible, c’est tout naturellement ce quartier qui accueillera l’essentiel du programme de constructions de logements sociaux, avec pour les plus anciens d’entre eux un mépris total de l’esthétique archi-tecturale. Plus récemment ce fut l’aménagement en zone naturelle du lac Mouriscot, les implantations du Centre de musique actuelle Atabal, de la Halle économique d’Iraty et des parkings de déles-tage du centre ville. Demain ce sera l’ouverture de la Cité du Surf en limite de zone qui va générer de nouvelles nuisances dans le quartier, l’ouverture prochaine d’une grande surface commerciale et la construction d’un hôtel social qui verra le jour en 2013, … Nous ne contestons pas que certains de ces investissements étaient nécessaires, voire souhaitables, parfois indispensables mais l’accumulation de ces différents projets s’est réalisée sans aucune réflexion d’ensemble, sans perspective ni concertation.Les municipalités successives se sont servies des terrains disponi-bles de ce quartier pour réaliser leurs projets sans jamais s’inté-resser au bien être de ses résidents. Ainsi ce quartier peuplé de Biarritz, riche de sa mixité sociale, ne dispose pas réellement d’une place de quartier qui soit un lieu de vie et de convivialité. Il a fallu une initiative privée pour créer un véritable lieu de vie commercial avec les Docks de La Négresse. Ce quartier est également le plus mal desservi de la commune en matière de transports en commun, celui qui concentre les populations économiquement les plus fragi-les de la ville et celui qui souffre le plus de la circulation automobile et de nuisances sonores (chemin de fer, aéroport, autoroute, viaduc et avenue Kennedy,…).Alors mesdames et messieurs de la majorité, il serait temps de vous interroger comment améliorer le cadre de vie des habitants de La Négresse et de ne plus vous contenter de concevoir ce quartier comme le réceptacle passif de tous vos projets, plus ou moins bien-venus d’ailleurs.

Patrick Destizonwww.udecbiarritz.fr - [email protected]

Permanences sur RDV : samedi matin de 10 heures à 12 heures.Patrick DESTIZON – Karine DUBOURG – Éric FOUCHER

Les oubliés du quartier La Négresse !

Le quartier La Négresse est un des plus anciens quartiers de Biarritz. Jadis ce fut le quartier Harausta qui devint le quartier

dit de La Négresse fin XVIIIème ou début XIXème du fait, semble t’il, de la présence d’une auberge tenue par une femme de couleur. Certains prétendent que ce serait une cantinière antillaise de l’ar-mée du maréchal Soult, alors poursuivie par les troupes de Wel-lington durant la campagne de France en 1814. Cette personne aurait ainsi ouvert un établissement qui allait devenir l’auberge de La Négresse et donné son nom par extension au quartier.

Les Conseils de quartier peinent à s’imposer

C’était le titre du Sud-Ouest du 29 octobre 2010 faisant le bilan mitigé d’une année de fonctionnement. L’Assemblée

générale au Casino Municipal a traduit l’insatisfaction des diffé-rents conseils devant un dévoiement du système qui, au lieu d’être

RASSEmBLEmENT POUR LE RENOUVEAU DE BIARRITZ

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fÉVRIER 2011 N°204 | BIARRITZ magazine 31

BIARRITZ à CœUR ÉLUS DE LA GAUCHE UNIE

fRONT DE GAUCHE

ELKARTU – BIARRITZ CITOyEN SOLIDAIRE

Le tonneau des danaïdes

La polémique biarrote sur la Cité du Surf s’étend jusque nos voisins Bidartars. Par la voix du maire de Bidart Jean Jacca-

choury, les élus de cette ville réfutent les arguments du maire de Biarritz, sur l’édification d’une statue géante près du rond- point de ladite Cité. Après avoir dépensé 1,5 million d’euros pour un carrefour sans intérêt, Didier Borotra comme à l’accoutumée, met-tra 500 000 euros pour l’achat d’une énième statue d’importation. Ce choix intervient sans aucune délibération du conseil municipal de Biarritz. Evidemment seule la voix du maire prime, et cela au mépris du Code du Marché public. Encore un projet dispendieux et inutile comme notre maire a le secret ! Mais tel un Pharaon, il faut bien à Didier Borotra sa pyramide pour la postérité. Il est facile de dépenser une fortune quand cela ne sort pas de sa poche. Les Biarrots attendront pour la réfection des routes, logements sociaux et autres maisons de retraite. Reste encore la construction d’un parking, pour ce puits sans fond.

Galéry Gourret-HousseinConseiller municipal PS

courriel : [email protected] blog : www.biarritzacoeur.com

RGPP c’est quoi ?

Il y a deux façons de se moquer des fonctionnaires territoriaux :

- humoristique à la Courteline, facile et sans trop de conséquences, - cynique, comme le fait M. le Maire qui écrivait en juin 2008 : « Mais je pense que le Gouvernement a raison de s’engager avec détermi-nation, sans complaisance, dans ce qu’il appelle la Révision Générale des Politiques Publiques et ne doit pas se préoccuper, au jour le jour, des réactions de l’opinion. Car celle-ci reconnaitra le bien fondé des réformes entreprises lorsqu’elles se traduiront par la baisse du taux de chômage, l’augmentation des revenus, l’amélioration de la situation des plus fragiles ». Il faut oser !Non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la re-

un véritable lieu d’échange entre citoyens et mairie, a été confis-qué pour servir de tribune à la majorité municipale. Sous cou-vert de réunions d’informations les élus de la majorité ont défilé, porteurs de la « bonne parole » afin de tenter de convaincre de la pertinence de choix de plus en plus contestés. Telle n’est pas la finalité des Conseils de quartier. Ceux-ci doivent permettre de recueillir les intéressantes suggestions des Biarrots afin d’améliorer leur environnement. Le sentiment est que l’écoute n’est pas là et les réponses encore moins. Cette bonne institution des Conseils de quartiers reste donc à mettre en œuvre dans des conditions normales, exemptes d’arrières pensées politiciennes.

J.-B. Saint-Cricqwww.jbsaint-criq.fr

traite, non titulaires craignant pour leur avenir, c’est contraire à l’intérêt général, dégradant pour les conditions d’exercice de leurs missions et n’améliorera pas le service public au moment ou les citoyens de tous âges ont de plus en plus de difficultés.

Bernard [email protected]

PCF 64.org

À propos de la sculpture…

La création artistique contemporaine est souvent sujet à contro-verses passionnées, chacun y allant de son point de vue sur l’in-

térêt esthétique ou l’inutilité manifeste de telle ou telle œuvre. A Ilbarritz la sculpture de Manolo Valdès n’échappera pas à la règle.Notre propos n’est pas une posture anti art qui serait dictée par un aveuglement stupide ou un quelconque repli devant toutes formes de modernisme. L’art fait avancer nos sociétés car il en est souvent le reflet ou l’aiguillon, parfois dérangeant pour nos certitudes.Dans ce qu’il est maintenant convenu d’appeler « l’affaire de la sculpture d’Ilbarritz » les biarrots ont légitimement exprimé émoi, incompréhension et mécontentement.Car en vérité la méthode a de quoi choquer !Par les temps qui courent dépenser là 500 000 € d’argent public a véritablement de quoi surprendre et troubler. Ce n’est certaine-ment pas judicieux car il y a actuellement d’autres priorités com-me le logement des familles, la création d’emploi, la solidarité ou même l’état des chaussées et des trottoirs dans les quartiers.Ce n’est pas valorisant pour le débat public que de vouloir passer cette décision en douce, dans le dos des biarrots en la faisant voter en catimini par le Siazim… en fait de discrétion c’est plutôt raté…et d’ailleurs ce syndicat intercommunal n’a-t-il pas plutôt été créé pour préserver le littoral entre Biarritz et Bidart ? Mais c’est aussi un terrible aveu de faiblesse car l’architecture de la Cité du Surf est tellement décevante qu’elle nécessite déjà qu’on la signale au promeneur !Quelle est dérangeante cette méthode qui s’est installée et qui consiste à disséminer ci et là en ville des sculptures de plus en plus chères sans aucun appel d’offre, sans jamais consulter le gout ou les envies des biarrots, sans jamais y associer ou si peu les artistes et créateurs locaux. Que dit le Code des marchés Publics et plus prosaïquement que pensent les biarrots de ces choix décidés et imposés sans consultation aucune ?Cette sculpture sera posée sur un rond point et dans la polémique. Il est encore temps d’en stopper la commande.

Régine Daguerre & Peio [email protected]

http://biarritz.citoyen.solidaire.over-blog.com

ErratumLe texte prévu dans le magazine de janvier (n°203) n’a pas été intégré, mais remplacé par celui du mois précédent. La rédaction de Biarritz Magazine adresse au groupe Elkartu – Biarritz citoyen, toutes ses excuses pour cette confusion.

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32 BIARRITZ magazine | fÉVRIER 2011 N°204

NAISSANCESDÉCEmBRE Tom RoDRiGUEZ FoRTUNÉ ■ maxim SCHRiJvER ■ BENJamiN WaYmEL ■ CHaRLoTTE WaYmEL ■ aLiZÉE EL GNaoUi ■ amaiUR QUENaULT ■ WaEL iDHimE ■

DÉCèSDÉCEMBRE JEaNNE aUGÉ (1920) ■ miCHEL oYHamBERRY (1956) ■ HaLiNa BaLaYER (1921) ■ FRaNçoiS vERRoLLES (1935) ■ CHRiSTiaN NoGUÉS (1944) ■ JaCQUES HÉGUiLLoR-oURKia-DiHaRCE (1927) ■ maRiE BoUBÉ (1920) ■ NiCoLE LaSSaLLE (1945) ■ maDELEiNE CLavERiE (1919) ■ JaCQUELiNE BUREaU (1914) ■ SopHiE BaRBERTEGUY (1984) ■ JANVIER aNDRÉE LoUBES (1919) ■ JEaNNE BoUSQUET (1915) ■ JEaNiNE mERiaDEC-vERNiER DE BYaNS (1921) ■ CaRmèNE DaSi (1927) ■ oDETTE HERRaNT (1918) ■ miCHEL TREmoULET (1941) ■ BERNaRD LaFiTTE (1936) ■ JoSEFa DoS REiS (1946) ■ JEaN mERCÉ (1923) ■ FERmiN vaZQUEZ (1931) ■ aLiCE CaSEmaJoR (1925) ■ aLiS RaCoUET (1919) ■ DoLoRèS CRUaNèS (1910) ■ maRiE-FRaNçoiSE BERRoNDo (1918) ■ paUL SaLLEFRaNQUE (1926) ■ aLBERT ToUZERY (1943) ■ aDèLE BiSoiRE (1914) ■ aLaiN DEpEiGE (1941) ■

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le carnetBIENVENUE à…

marlo Terral majonchi, né le 4 janvier.

Noah Jarnac, né le 6 janvier.

Alizée-Abrar El Gnaoui, née le

18 décembre 2010.

marin Lejealle, né le 13 décembre.

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