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Message de Faure Gnassingbé lu par Ahoomey-Zunu en Afrique du Sud

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°649 du 22 OCTOBRE

2013

P.4

Bank of Africa,un nouveau groupe

marocain, démarre au Togo

Elargissement du mondedes finances

P.7 En Afrique

Pauvretéet santé mentalesont parfois liées

Le Togo pour un Parlement panafricainqui va au-delà du simple rôle consultatif

Effets conjugués de hausse des carburants et de bonnes récoltes

Le taux d'inflationprojeté à 2,3%

en 2014 au Togo

P.4

Arthème Ahoomey-Zunu, Premier ministre du Togo

P.3

Projet d’approvisionnement en eau Sogakopé-Lomé

Les soumissions pourla consultation prévuespour janvier prochain

P.4

Crédit informel

Quandl’usure use

indéfinimentles poches descontractants

P.7

2

L’UNION N°649 du 22 OCTOBRE 2013

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L’UNION N°649 du 22 OCTOBRE 2013

NATIONALES

concept ion évolut ive desprérogat ives du Parlementpanafricain est sans doutel’expression de la sagesse et duréalisme des pères fondateurs denotre Union. En se gardant de toutdogmatisme et en laissant àl’instance suprême de décision auniveau continental, c’est-à-dire laConférence des Chefs d’Etat et deGouvernement, le soin de renforcer,le moment venu, les prérogativesdu Parlement, les pères fondateursde notre Union ont prémuni l’Unionafricaine contre les risques qui sontsusceptibles d’entraverprécocement le bonfonctionnement des organes denotre Union et donc de freiner lemoteur de l’intégration africaine».

Faure Gnassingbé et le Togoretracent la voie. «Malgré nosaspirations à l’unité et à la cohésion,force est de constater que l’Afriquereste encore une mosaïque depeuples. L’Afrique est multiple et sadiversité ne peut être une richesseque si nous parvenons à

Hier à Midrand en Afrique du Sud,le Premier ministre SéléagodjiAhoomey-Zunu était devant leParlement panafricain à l’occasionde l’ouverture de la troisième sessionordinaire de sa troisièmeLégislature, pour représenter lePrésident Faure Gnassingbé à quiune invitation était adressée. Lemessage du Chef de l’Etat togolaisse veut une prise de conscience dece que ressentaient les pères del’Union africaine. Un appel à quitterle simple rôle consultatif auquel estconfinée l’institution parlementairecontinentale, surtout que revientchaque année la quest ionfondamentale des prérogatives quidoivent revenir au Parlementpanafricain. Pour plus d’impact. Etce, après presqu’une décennied’expérience. «Il est bien légitimeque ceux qui y siègent au nom despeuples africains aspirent à un rôleplus affirmé. Cette aspiration estd’ailleurs conforme à la vocation duParlement panafricain telle queprévue par les textes. L’objectifultime qui lui est assigné est dedevenir à terme une institutiondotée des pleins pouvoirs sur leplan législatif et dont les membressont élus au suffrage universeldirect», a indiqué le message lu parAhoomey-Zunu. Et de préciser queles mêmes textes ne confèrent, pourl’instant, au Parlement qu’un rôleconsultatif et laissent aux Etatsmembres le soin de changer cettesituation par un amendement duProtocole y relat if . «Cette

Message de Faure Gnassingbé lu par Ahoomey-Zunu en Afrique du SudLe Togo pour un Parlement panafricainqui va au-delà du simple rôle consultatif

Dans la foulée des avis de recrutement des trois Commissaires

L’Autorité décrit les charges et responsabilités des futurs dirigeants de l’OTR

Late Pater

coordonne et supervise les activitésde liquidation, de collecte et derecouvrement des impôts intérieurset du domaine. Il est responsable dela mise en œuvre des modificationsdes lois, des règlements et desprocédures. De son côté, il va assurerla mise en œuvre des décisions etrésolutions ; proposer des projets deslois fiscales ou de décrets pour desmodifications de la législation desimpôts et taxes ; coordonnerl’élaboration et/ou la mise à jour desmanuels des procédures duCommissariat des Impôts ;coordonner et superviser laplanification opérationnelle etstratégique des activités de sonCommissariat ;  coordonner  etsuperviser l’élaboration desprévisions mensuelles, trimestrielleset annuelles des recettes des impôtsintérieurs et du domaine ; s’assurerque les plans de vérification et ducontrôle fiscal ont été préparés sur labase d’une analyse des risques etsuperviser la mise en œuvre de cesplans ; coordonner, superviserl’identification, l’immatriculation etmaintenir la base des données descontribuables ; assurer une gestionefficace des comptes courants fiscauxdes contribuables ; coordonner lerecouvrement des impôts et taxes sur

Commissariat pour les casdisciplinaires ou de règlement deconflits ; définir les objectifs de chaqueagent et effectuer chaque annéel’évaluation du personnel ainsi quele processus de définition desobjectifs ; veiller à ce que le personneldu Commissariat soit bien formé etinformé sur l’exécution de leurstâches ; coordonner les exigencesopérationnelles de l’Office avecd’autres organismesgouvernementaux en matièredouanière, etc.

Principalement, le Commissairedes Impôts gère le Commissariat desImpôts, élabore les plansopérationnels et stratégiques,

ou stratégie qui peuvent affecter leursprocédures opérationnellesnormales ou de prise de décision ;contrôler les performances duCommissariat au moyen de réunionsrégulières avec les Directeurs, ainsique des rapports hebdomadaires/mensuels ; prendre rapidement desmesures correctives, si nécessaire,surtout en matière de la collecte desdroits et taxes de douanes, la collectedes arriérés dus à l’État, l’éradicationdes opérations frauduleuses etpratiques malhonnêtes ; prendredes décisions sur les questions quine peuvent se résoudre au niveaudes Directeurs ; préparer ettransmettre au Commissaire Généralles rapports hebdomadaires,mensuels, trimestriels et annuels surles recettes collectées et sur toutesles activités opérationnelles duCommissariat ; assurer la liaison avecle Commissaire Général sur toutesles questions importantes quinécessitent l’intervention d’un organesupérieur ; superviser l’élaborationdu budget du Commissariat desDouanes, le réviser et l’approuveravant de le transmettre à la Directiondes Finances ; rejeter les demandesqui ne répondent pas aux dépensesbudgétaires approuvées ; agir enqualité d’autorité supérieure du

toute l’étendue du territoire ; fournirdes données statistiques auCommissaire Général sur le montantdes impôts collectés sur une basemensuelle et annuelle, par nature etpar type d’impôts ; fixer les objectifset les normes de performance desdifférentes directions ; évaluer laperformance des Directeurs sur unebase annuelle ; passer en revue lesrapports d’évaluation des Directeurs; préparer et transmettre auCommissaire Général les rapportshebdomadaires, mensuels,trimestriels et annuels sur les recettescollectées et sur toutes les activitésopérationnelles du Commissariat ;informer le Commissaire Général surles changements dans les prévisionsou les priorités opérationnelles ;superviser l’élaboration du budget duCommissariat des impôts, le réviseret l’approuver avant de le transmettreà la Direction des Finances ; rejeterles demandes qui ne répondent pasaux dépenses budgétairesapprouvées ; déléguer  le  pouvoirnécessaire aux Directeurs ;coordonner les exigencesopérationnelles de l’OTR avecd’autres organismesgouvernementaux en matière

transcender les particularismeshérités de l’histoire pour les mettreau service des politiques et desobjectifs communs de l’Unionafricaine. Je demeure, pour mapart, convaincu que tout est unequestion de temps et qu’à l’instardu Parlement panafricain, tous lesorganes de notre Union exercerontà terme avec plénitude lesprérogatives qu’il sied de leurconférer pour qu’ils épousent lamarche inexorable de l’Afrique versle progrès», écrit le numéro 1togolais. Mais, déjà, le changementdoit venir de l’intérieur. «Il vousappartient aussi à vous d’imprimerle bon rythme au processus devantdéboucher sur le renforcementdes prérogatives de votre institutionen exprimant avec force etconviction, chaque fois quel’occasion se présente, vos vues surles grands enjeux de l’heure (…)Je vous engage dans cetteperspective à retourner sur leterrain chaque fois que l’occasionvous en est donnée, pour vous

mettre à l’écoute de l’Afriqueprofonde, de l’Afrique des humblesqui, quoiqu’on puisse en dire,nourrissent des attentes précisesvis-à-vis du processus d’intégrationde notre continent dont ils veulentêtre des acteurs à part entière. Cesattentes communes sont d’autantplus profondes que les populationsperçoivent le processusd’intégration à l’échelle des sous-régions et du continent comme unmoyen de réparer les blessures del’histoire qui a séparé à l’aveugletteet éloigné par des front ièresartificielles des peuples jadisintimement liés», lance-t-il auxmembres du Parlement panafricainqui font des débats non moinsintéressants sur la crise financière,les changements climatiques,l’immigration, la paix et la sécurité,la crise alimentaire, lesinfrastructures, la lutte contre leterrorisme, etc.

Au demeurant, il ne faut pas setromper. L’Union africaine souffredans l’effectivité des organes prévuspar son Acte constitutif. Au niveaudu Parlement panafricain, le défimajeur actuel consiste à assurer sonfonctionnement optimal pour qu’ilcontribue à la pleine réalisation desobjectifs de départ. «La mise à ladisposition du Parlementpanafricain de moyens adéquatspour son fonctionnement optimalest un défi collectif, et il est tempsque des mécanismes soient mis enplace pour y remédier de la manièrela plus appropriée». C’est la voixdu Togo.

tâches et responsabilités principaleslui sont attribuées : assurer la miseen application des décisions etrésolutions du Comité de direction etdu Commissaire Général ; faireappliquer le Code des Douanes et laloi tarifaire de l’UEMOA, tenir informerle Comité de direction sur leursconséquences au niveau desopérations du commerce extérieur ;coordonner l’élaboration et/ou la miseà jour des manuels des procéduresdu Commissariat ; coordonner etsuperviser la planif icationopérationnelle et stratégique desactivités du Commissariat ;coordonner et superviser l’élaborationdes prévisions mensuelles,trimestrielles et annuelles des recettesdes droits et taxes douanières ;coordonner et superviser les activitésde transit douanier ; s’assurer que leplan de vérification post-douanière estpréparé sur la base d’une analysedes risques et superviser la mise enœuvre de ce plan ; s’assurer que lesDirecteurs soumis à son autoritérespectent les niveaux d’autorité etne se réfèrent pas inutilement àl’autorité supérieure ; répartir lestâches et les responsabilités entre lesDirecteurs des services douaniers ;veiller à ce que les Directeurs soientinformés sur les questions de politique

M. Robert Dussey, le tout nouveau ministre des affaires étrangères etde la coopération a été l’invité de Radio France Internationale, Rfi, levendredi 18 octobre dernier. Il a répondu à des questions pertinentesliées aux relations franco-togolaises, au prochain sommet sur la pirateriemaritime qui se tiendra en France, aux conflits sur le continent dont surtoutle cas malien, aux droits de l’Homme au Togo et à la politique intérieure duTogo.

En bon membre du gouvernement togolais, le professeur de philosophiea, avec toute la diplomatie qu’on lui connaît, tenté de démontrer auxauditeurs que son pays le Togo se porte bien. Et s’ébat dans les difficultésmondiales actuelles pour sortir la tête de l’eau.

Au Togo, l’on a tendance à faire croire à l’opinion que le PrésidentFrançais, François Hollande ne veut pas rencontrer Faure Gnassingbépour des raisons qu’on n’arrive pas souvent à élucider. Du coup, on tablesur des difficultés de coopération entre le Togo et la France. Ces affirmationsont été balayées du revers de la main par l’écrivain ministre qui expliqueque «Les relations entre la France et le Togo sont au beau fixe.» Lapreuve : «Le président Faure Gnassingbé a déjà rencontré le présidentFrançois Hollande (pas brièvement), une trentaine de minutes à NewYork.» Et pour trancher sur cette question, définitivement: «Donc, il n’y avraiment pas de problème entre la France et le Togo.»

L’un des sujets importants qui intéresse la presse sur le Togo estcertainement la situation des droits de l’Homme. A ce titre, le ministre chrétienféru de la Communauté Sant’Egidio, reconnaît les problèmes de respectdes droits de l’Homme partout dans le monde, mais affirme que son paysfait des efforts pour les améliorer. »Nous reconnaissons qu’il y a desdifficultés liées aux droits de l’Homme, pas seulement au Togo, maisdans tous les pays surtout en Afrique. Mais le président de la Républiques’est inscrit définitivement dans cette amélioration continuelle de la situationdes droits de l’Homme au Togo» a-t-il affirmé.

Parlant alors des prochaines échéances électorales, les locales misesde côté, tout le monde voudra bien connaître les intentions des prochescollaborateurs de Faure Gnassingbé. Sans détour, le patron de la diplomatietogolaise a donné la réponse inattendue, du moins pour l’opposition: «Jene sais pas. Mais si vous me demandez à moi Robert Dussey si leprésident se représentera, je vous dirai : pourquoi pas. Rien ne l’empêchede le faire». Et le débat a été lancé.

Dans la presse ce lundi, le ministre Robert Dussey a été l’objet detoutes les critiques. Il lui est reproché de vouloir cautionner une pérennitédu pouvoir de Faure Gnassingbé. Au point de lui rappeler ses beauxécrits sur les maux qui minent le développement du continent africain.

Mais en réalité, au jour d’aujourd’hui où la constitution ne limite pasencore le mandat présidentiel, où se trouve alors son tort de donner uneopinion personnelle sur le fait que rien n’empêche Faure Gnassingbé dese représenter en 2015 ? Qu’on le dise !

Le «tort» de Robert DusseyVERBATIM Par Eric J.

Lancé le 11 octobre 2013, l’avisde recrutement des troisCommissaires des Douanes, desImpôts et des Services générauxpour le compte de l’Office togolais desrecettes (OTR) prend fin le 25 octobreprochain. Et il faut déjà, pour toutcandidat, avoir une idée du travail àfaire avant de postuler. C’est le sensde la description, par le ministère del’Economie et des finances, des postesde ces futurs dirigeants de l’OTR quiauront comme supérieurhiérarchique le CommissaireGénéral. Aussi apprend-on que,sous la supervision de celui-ci, etcomme membre du Comité dedirection de l’OTR, le Commissairedes Douanes gère le Commissariatdes Douanes, élabore les plansopérationnels et stratégiques,coordonne et supervise les activitésde liquidation, de collecte et derecouvrement des droits et taxesdouanières. Il est responsable de lamise en œuvre des modifications deslois, des règlements et desprocédures douanières. Il maintientles contacts avec les autresCommissaires de l’OTR, lesInstitutions gouvernementales, lesecteur privé et avec les autresInstitutions douanières régionales etinternationales. Pas moins de 27

Adji Otèth Ayassor, Ministre del’Economie et des Finances

(suite à la page 4)

L’UNION N°649 du 22 OCTOBRE 2013

ECO-NATIONALE 4

Jean Afolabi

4ème émission de bons du Trésor publicLes soumissions au-delà

des attentes des autorités

Effets conjugués de hausse des carburants et de bonnes récoltesLe taux d'inflation projeté

à 2,3% en 2014 au TogoSous les effets conjugués d'une

hausse attendue des prix des produitspétroliers et d'une bonne productionagricole sur trois annéesconsécutives, une étude de laBanque centrale des Etats de l'Afriquede l'ouest (Bceao) projette le niveaudu taux d'inflation à 2,5% à fin 2013au Togo. Et un peu moins, à 2,3%en 2014. Il était de 2,6% en l'annéeprécédente. Pour l'ensemble despays de l'Union économique etmonétaire ouest africaine (Uemoa),les prévisions tablent sur une haussetendancielle de 5,0% de la productioncéréalière au cours des campagnesagricoles 2013/2014 et 2014/2015.Toutefois, compte tenu de la fortedépendance de la production agricoleaux aléas climatiques, un scénariopessimiste et un scénario optimisteretenant respectivement une baissede 5,0% et une hausse de 10% dela production ont été établis parl'étude.

Outre ces hypothèses formulées,les projections des prix en 2013 et

2014 tablent sur la poursuite, dansles Etats membre de l'Union, depolitiques budgétaires axées sur unemeilleure qualité de la dépensepublique. Par ailleurs, ellessupposent le maintien d'une politiquemonétaire prudente, traduite par uneprogression de la liquidité globaleen adéquation avec l'évolution del'activité économique.

Sur la base de ces hypothèses,le taux d'inflation en moyenne pourl'ensemble de l'Union se situerait à2,5% en 2013 et fluctuerait dans unintervalle de 1,3% à 3,6%. Lahausse des prix serait impriméeessent iellement par lerenchérissement des produitsalimentaires, notamment ceuximportés. Elle résulterait égalementde l'augmentation des prix à la pompedes carburants avec des effets induitssur les prix des autres biens etservices.

Le taux d'inflation s'établirait àenviron 2,3% en 2014 contre 2,5%en 2013. Cette décélération de

l'inflation repose essentiellement surl'hypothèse d'une seconde bonnecampagne agricole en 2013 aprèscelle de 2012 qui conforterait la détentedes prix des céréales locales.

De manière générale, lacampagne agricole 2012/2013 a étécaractérisée par une bonnerépartition spatio-temporelle despluies, permettant d'enregistrer descumuls pluviométriques supérieurs àla moyenne observée au cours destrente dernières années (1971-2000) et proches de ceux de l'année2010, considérée comme l'une desplus pluvieuses de la dernièredécennie. La situation phytosanitairea été relativement calme, malgréquelques attaques de ravageurssignalés dans certaines localités.Selon les estimations du Comité Inter-Etats de lutte contre la sécheressedans le Sahel (Cilss), la productioncéréalière 2012/2013 est évaluée enhausse de 21,8% par rapport à laproduct ion de la campagneprécédente.

Pour un montant de 25,000milliards de francs Cfa mis enadjudication pour l'échéance du 16octobre dernier, la Banque centraledes Etats de l'Afrique de l'ouest(Bceao), pour le compte du Trésorpublic du Togo, en est arrivée à33,550 milliards, soit un taux decouverture par les soumissions de134,20%. La Banque centrale arejeté 8,550 milliards, pour neretenir que le montant mis enadjudication.

L'opération a connu quinzeparticipations de cinq des huit Etats

Conscientes qu’elles sontdésormais des besoins de plus enplus croissants en eau de leurspopulations, les autorités du Ghanaet du Togo se sont finalement résoluesà accélérer la réalisation du vieuxprojet d’approvisionnement en eau àpartir de la Volta, à Sogakopé. Ellesviennent, à cet effet, d’introduire unedemande de financement auprès duguichet de la Facilité africaine de l’eaude la Banque africaine dedéveloppement (Bad) pour lesservices liés au projet. De sourceofficielle ghanéenne, les dossiers desoumissions sont attendus en janvier2014, pour le recrutement deconsultants pour lesdits services deconseils techniques et d’étude d’impactenvironnement et social. Il sera fait àtravers une offre compétitive sur labase d’une liste restreinte desoumissionnaires internationaux. Lesprocédures de la sélection prennenten compte la qualité et le coût despropositions.

Spécifiquement, les servicesconsistent à actualiser un embryonde projet et son étude de faisabilité, àentreprendre une étude d’impactenvironnemental et social, à proposerun cadre légal et financier pour lefinancement et la réalisation du projettransfrontalier d’approvisionnementen eau Sogakopé-Lomé à travers unpartenariat public-privé.L’adjudicataire devra enfin assister legouvernement dans la sélection dupartenariat privé. Le but visé par leprojet Eau Sogakopé-Lomé estd’améliorer l’accès à l’eau potable despopulations de Lomé et de la régioncôtière du Ghana entre la Volta etAflao, à travers la construction d’uneinfrastructure qui apporte l’eau de laVolta vers Lomé et des communautés– environ 26 petites agglomérations– du Ghana le long du canal detransport.

Projet d’approvisionnement en eau Sogakopé-LoméLes soumissions pour la consultation

prévues pour janvier prochain

La capitale togolaise connaît desérieuses difficultés – connues partous – pour satisfaire les besoins eneau potable de sa population, quitourne autour de 2 millionsd’habitants avec une demande deplus en plus croissante. De sourcebien informée, les prévisions dansce sens sont estimées à 24 millionsde m3 en 2010, et à 48 millions dem3 en 2020 pour Lomé et sesenvirons. Ce qui laisse entrevoir undéficit respectivement de 2,2 millionset 22 millions de m3. Du fait del’absence de grands fleuves, la villeest toujours alimentée par desforages depuis la colonisation. Mêmeà ce niveau, le potentiel deressources disponible actuellementne permet pas de faire face à lademande et aux besoins de Lomé.D’où l’idée récente de dépoussiérerun vieux projet d’importation d’eaupotable à partir de la ville ghanéennede Sogakopé, attenante au fleuveVolta. L’eau traitée à partir du fleuveVolta sera acheminée sur unecentaine de kilomètres surl’agglomération de Lomé.

Le projet Eau Sogakopé-Loméétait au départ un vieux projet nourripar le Ghana depuis les années 70-80, expliquait-on à la directiongénérale de la société Togolaise desEaux (TdE). Il devait, au départ,alimenter 26 petites agglomérationsde la Volta Region jusqu’à Aflao, dansle Ghana. «Mais le projet ne seraitpas viable si on n’alimentait que depetites villes. Ils ont donc pensé à

Lomé, une grande agglomération etqui a des problèmes de déficit d’eau»,affirme-t-on. Mais à quel coût ? A quelprix ? C’est là l’une des éventuellesdifficultés. Une étude de faisabilitéconfiée en 2001 par le Ghana à lasociété américaine LemnaInternational fixait un prix pas assezintéressant pour le Togo. Du coût,personne n’a plus pensé à ce projet.

Depuis 2009, le dossier a étérelancé, avec des réunions conjointesà Sogakopé, Lomé et Nangbéto, etl’implication personnelle du défuntprésident ghanéen John Atta Mills etde son successeur John DramaniMahama. Mais, cet intérêt renaît aumoment où des travaux de recherche,cités récemment par l’agenceonusienne IRIN, annoncent la pertede grandes quantités d’eau dans lebassin de la Volta en Afrique de l’Ouest– dont la surface est partagée par leBénin, le Burkina Faso, la Côted’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo –, et qui pourrait priver des millions depersonnes de nourriture et d’énergiehydroélectrique au cours desprochaines années à cause duchangement climatique. La hausseannoncée des températuresmoyennes de 3,6 degrés Celsius aucours des cent prochaines années, etune diminution des précipitationspourraient provoquer une baisse duniveau des eaux du bassin de 24 pourcent d’ici 2050, et de 45 pour cent d’ici2100, selon une nouvelle étude del’Institut international de gestion desressources en eau (IWMI).

de l'Union économique et monétaireouest africaine (Uemoa). Uneproposition de 9,000 milliardsprovient du Bénin dont seulement5,900 ont été retenus. La Banquecentrale a retenu les 8,000 milliardsdu Burkina Faso, ainsi que les 4,000milliards de la Côte d'Ivoire. Enrevanche, elle a rejeté les 2,000proposés par le Sénégal, et a retenu7,100 milliards des 8,650 milliardsproposés par le Togo. La Guinée-Bissau, le Mali et le Niger n'ont pasparticipé aux soumissions.

C'est la quatrième émission debons de cette pour le compte duTrésor public togolais. Elle a une

durée de 364 jours, avec pouréchéance le 16 octobre 2014. Letaux marginal et le taux moyenpondéré se sont respectivementétablis à 4,7700% et 4,5618%.Trois autres émissions ont déjà eulieu respectivement le 1er février, le26 avril et le 26 juillet au mêmemontant de 25,000 milliards. En plusd'une émission d'obligations de35,000 milliards le 23 août dernier.Pour l'année, il est reste unedernière émission de bons de25,000 milliards prévue pour le 18décembre, pour une durée dedouze mois aux taux multiples,d'après la Banque centrale.

Elargissement du monde des financesBank of Africa, un nouveau groupe

marocain, démarre au TogoEn attendant la cérémonie

officielle, prévue pour le 25 octobre,Bank of Africa (BOA) a ouvert sesportes au public le week-enddernier à Lomé, sous le nom deBOA Togo. En début d’année, legroupe annonçait l’obtention del’agrément lui permettant d’ouvrir auTogo sa 16e banque. La filialetogolaise permettra au Groupe BOAde compléter son implantation dansla zone de l’Union économique etmonétaire ouest africaine (Uemoa).Installée dans un premier tempsboulevard de la République et àFréau Jardin, BOA-Togo a recrutépour son démarrage une premièreéquipe de 37 personnes, enmajorité des jeunes diplôméstogolais, rapporte l’agence Ecofin.

BOA-Togo offre une large gammede produits pour la clientèle desparticuliers comme celle desentreprises, et se veut une banqueaccessible à tous, proche de sesclients, avec pour ambition decouvrir à terme la totalité du territoirenational, précise la même source.L’établissement bénéficie de la

puissance du réseau Bank of Africa,de l’expertise de chacune de ses15 filiales bancaires et du savoir-faire de ses équipes centrales. C’estainsi qu’elle peut proposer à sesclients «une offre innovante,moderne et compétitive, ainsiqu’une qualité de service sans cesseaméliorée».

Depuis 2010, le Groupe Bank ofAfrica est majoritairement détenu parBMCE Bank (Banque Marocaine duCommerce Extérieur), 2èmebanque privée au Maroc. BMCE

Bank apporte un puissant soutienstratégique et opérationnel auGroupe Bank of Africa, ainsi qu’unaccès direct à des marchésinternationaux grâce à sa présenceen Europe et en Asie. Né il y a prèsde 30 ans au Mali, le Groupe BOAcompte aujourd’hui environ 5 000collaborateurs, présente au 31décembre 2012 un total de bilanconsolidé de 4,4 milliards d’euroset enregistre à cette date un bénéficenet consolidé de 56,2 millionsd’euros.

Le siège de BOA-Togo à Lomé

l ’administration de l’OTR ;coordonner et rassembler les plansannuel et pluriannuel duCommissariat et les soumettre auCommissaire Général ; répartir lestâches et les responsabilités desDirecteurs des Services Généraux; contrôler les performances de sonCommissariat au moyen desréunions régul ières avec lesDirecteurs, ainsi que des rapportshebdomadaires/mensuels, etprendre rapidement des mesurescorrectives, si nécessaire ;superviser l’élaboration du budgetdu Commissariat des impôts, leréviser et approuver avant de letransmettre à la Direction desFinances ; rejeter les demandes quine répondent pas aux dépensesbudgétaires approuvées, etc.

le soumettre à l’avis du Comité deDirection ; établir les activitésannuelles des Directeurs (Budget,Ressources Humaines,Technologies de l’Information et dela Communication, etc.) soumisespour examen, en vue de la mise àjour de la politique de l’OTR et desobjectifs de leur Direction ; recevoir,approuver ou réviser les propositionsde stratégie ou des activités desDirections ;  s’assurer  que  lesDirecteurs respectent les niveaux deresponsabilité et ne rapportent àl’autorité supérieure que pour les casdépassant leur compétence ; sousl’autorité du Commissaire Général,mettre en place et superviserl’exécut ion des politiques etprocédures en matière de gestion desressources humaines, del’informatique, de la formation et de

fiscale…Enfin, le Commissaire des

Services Généraux est chargé dediriger et de guider le Commissariatdes Services Généraux del’administration de l’OTR. Il devrafournir un soutien administratif auxCommissariats des Impôts, desDouanes et des directions d’appui,planifier et coordonner la gestionefficace et efficiente de toutes lesressources de l’Office. Dans sestâches et responsabilités, il vaparticiper aux réunions du Comitéde Direction et assurer la mise enapplication des décisions etrésolut ions du Comité et duCommissaire Général ; dirigerl’élaboration des propositions pourla gestion administrative de l’OTR et

Dans la foulée des avis de recrutement des trois CommissairesL’Autorité décrit les charges et responsabilités

des futurs dirigeants de l’OTR(suite de la page 3)

La traversée de la Volta

L’UNION N°649 du 22 OCTOBRE 2013

5SPORTSFOOTBALL / D1- 26E JOURNEE

La valse des leaders se pour-suit inlassablement en tête du cham-pionnat. Si en milieu de semaine,Semassi a profité de la mise à jourdu calendrier et du derby deSokodé face à Unisport (2-1) pourreprendre le fauteuil du leader, sondéplacement à Womé ne lui a pasporté chance, s'inclinant 1-0 devantles Messagers qui ont entamé leurremontée dans le classement aprèsavoir connu une période de va-che maigre.

Du coup, ce sont les Anges deNotsè qui en profitent à Tsévié chezKoroki. Les poulains du coach Oli-vier Yaro ont été sans pitié pourles joueurs de Tchamba corrigés3-0. Avec 47 points, les Anges fontde nouveau la course en tête duclassement. Mais c'est sans répitpuisque suivis par un trio à 45points, notamment Semassi,Foadan et AS Douanes. Les Lionsde Tone, auteurs d'une victoire de2-0 sur Agaza, conservent toujoursleur 3e place de meilleure équipeà domicile avec 9 victoires sur 13réceptions devant AS Douanes (10sur 14) et Semassi (10 sur 13).

A Kégué, Dyto n'a pu se défairedu piège de l'AS Togo Port. Les

Anges FC a repris de nouveau le fauteuil de leader du championnat national de première division à l'issue de la 26ejournée disputée dimanche. Pendant que Semassi de Sokodé tombait devant Maranatha 1-0 à Womé.

Anges FC revient, Semassi chute

Militaires qui ont pourtant dominéleurs sujets se sont fait gruger dansles derniers instants par les Por-tuaires 0-1. Une défaite qui ne faitpas l'affaire des Militaires (5e,40pts) qui sont désormais distan-cés de sept points par les Anges deNotsè. Quant aux Portuaires, ils en-chaînent une seconde victoire quileur fait du bien après avoir connudes résultats en dents de scie audémarrage de la phase retour.

Au bas du classement, siTchaoudjo A.C battu à Sokodé 1-0par les Kondonas de la Kozah a,lui, perdu depuis quelques jour-nées déjà tout espoir d'échapper àla relégation, l'Etoile Filante (15e,21 pts), tenue en échec par Gomidode Kpalimé 0-0, semble, lui aussi,avoir fait ses adieux à la premièredivision même si les Shooting Starsgagnent leurs quatre dernièresrencontres.

Résultats de la 26e journée :AS Douanes vs Unisport 1-0 ; Etoilevs Gomido 0-0 ; Koroki vs Anges0-3 ; TAC vs Asko 0-1 ; Maranathavs Semassi 1-0 ; Foadan vs Agaza2-0 ; Gbikinti vs Kotoko 1-0 ; Dytovs AS Togo Port 0-1.

Chelsea: Eto'o a débloqué son compteurSamuel Eto'o a inscrit son

premier but en Premier Leaguesous les couleurs de Chelsea,et le deuxième de son équipe,samedi face à Cardiff City (4-1).La saison de l'attaquant inter-national camerounais est peut-être enfin lancée.

Samedi après midi, à l'occasionde la 8eme journée de la PremierLeague anglaise, l'international ca-merounais a trouvé le chemin desfilets. Chelsea recevait à StamfordBridge la modeste équipe de Car-diff City. Les Blues se sont large-ment imposés sur le score de 4-1.Samuel Eto'o a inscrit le troisièmebut à la 66eme, soit trois minutesseulement avant d'être remplacé.Face aux Gallois, Samuel Eto'o dis-putait son sixième match (quatrecomme titulaire) depuis son recru-tement en septembre 2013 chez lesBlues.

Après une entrée en compétition

Une finale Orlando Pirates - Al AhlyLa finale de la Ligue des

champions Orange 2013 verraOrlando Pirates et Al Ahly s'af-fronter pour la troisième foisdepuis le mois de juillet. 24 heu-res après la qualification desSud-Africains à Tunis contrel'Espérance, le club égyptien,détenteur de la couronne, a ob-tenu chez lui à El Gouna de ladéfendre après avoir dû atten-dre cependant l'épreuve destirs au but pour décrocher son

billet.Au terme du temps réglementaire

les Egyptiens étaient tenus en échec(1:1) par Coton Sport, le mêmescore qu'au match aller quinze joursauparavant à Garoua. Et il aura fallul'échec de Jacques Haman dans satentative - la 16ème de la séance -face au gardien Sherif Ekrami pourfaire la différence (7:6).

Tout avait pourtant bien commencépour les Cairotes qui avaient prisles devants très rapidement (3') sur

décevante , le Lion Indomptable leplus titré sur le Vieux Continent (3trophées de Ligue des Champions,meilleur buteur et plusieurs foischampion de la Liga avec le FC Bar-celone, vainqueur du scudetto avecl'Inter Milan, etc.) confirme, aprèsson excellent match le 2 octobredernier en Ligue des Championscontre le Steaua Bucarest, qu'il aretrouvé ses repères dans les sur-

faces adverses. Prochaine sortie,aujourd’hui en match de poule de laLigue des Champions contre les Al-lemands de Schalke 04.

Il veut tout gagneravec Chelsea

" Je suis Blues et je veux toutgagner cette saison ", a lancé Sa-muel Eto'o après l'ouverture de soncompteur but. "Tout cela ne serapossible que si je continue à avoir

un tir d'Abdullah Al-Saied. Les Ca-merounais auraient pu égaliseravant la mi-temps sur leur plus belleaction de la phase initiale, unefrappe d'Emmanuel Mbongo stop-pée à bout portant par Ekrami. Illeur faudra attendre la 65' minutepour, enfin égaliser, et revenir à lahauteur de leur adversaire. Un butsigné Alexis Yougouda Kada,meilleur buteur de l'épreuve cetteannée avec sept réalisations.

Al Ahly, sept fois vainqueur de la

compétition jouera sa neuvième fi-nale de l'épreuve-phare du calen-drier africain. Il retrouvera donc laformation sud-africaine qui lui avaitinfligé une cinglante défaite à ElGouna (0-3) lors de leur premièrerencontre au mois de juillet dernieravant d'aller obtenir un nul (0 :0) àJohannesburg. La finale aller auralieu sur le terrain d'Orlando Piratesle 2 ou le 3 novembre. Le retour,une semaine plus tard en Egypte.

FOOTBALL / LIGUE AFRICAINE DES CHAMPIONS

votre inconditionnel soutien " a-t-ilajouté à ses nombreux fans. Parmiles chantiers qui attendent le qua-druple Ballon d'or africain cette sai-son, figure aussi ce match décisifcontre la Tunisie pour la qualifica-tion en phase finale de la Coupe dumonde 2014. Rencontre détermi-nante qui aura lieu le dimanche 17novembre 2013 à Yaoundé.

A 32 ans, Samuel Eto'o se dirigevers le crépuscule de sa riche car-rière de football. Et pour un happyend, il promet de ne ménageraucune efficacité afin de permettre àla sélection camerounaise d'être auBrésil dans huit mois pour la plusgrande fête du football. Si cet ob-jectif est atteint, Samuel Eto'o signeraà cette occasion, sa quadrirème par-ticipation à une phase finale deCoupe du monde. Ce qui sonnecomme un record pour un footbal-leur africain.

FOOTBALL / ANGLETERRE

FOOTBALL/

Coupe de l’UFOA B: Le Togologé dans le groupe B

Le Togo défendra son trophée de la Coupe des nations de l'Union desFédérations ouest-africaines de football (UFOA B) dans le groupe B.C'est le verdict du tirage au sort effectué vendredi à Accra.

Le Togo se retrouve dans le groupe B en compagnie du Niger, duSénégal et du Gabon.

Quand au Ghana, le pays organisateur, il jouera contre la SierraLéone le match d'ouverture avant de rencontrer le Bénin et le BurkinaFaso.

Ce tirage au sort préalablement prévu pour le 24 octobre a été unepremière fois reporté sur le 17 octobre. Mais finalement, vendredi que letirage a eu lieu.

Le Bénin garde toutes ses chances pour jouer les premiers rôles à la6ème édition du tournoi de football de l'Union économique et monétaireouest-africaine ( UEMOA), qui se déroulera du 26 octobre au 2 novem-bre à Abidjan en Côte d'Ivoire, a déclaré samedi, l'un des encadreurstechniques des Ecureuils locaux du Bénin, Moussa Latoundji.

"A ce tournoi, nous devons avoir espoir, même si nous pensons qu'ilne faut pas précipiter dans nos ambitions. Une équipe qui participe àune compétition veut toujours remporter. Pour le moment, nous nesommes pas encore là. Nous allons prendre les matches un à un et voirce que cela va donner. L'importance, c'est d'assurer une bonne perfor-mance", a-t-il confié. Ainsi, à moins d'une semaine de cette compétitionsous régionale, l'encadrement technique a retenu une liste de 23 joueursévoluant tous dans les différentes équipes du championnat de premièredivision de football béninois.

Le Bénin évoluera dans la poule B en compagnie du Sénégal, duNiger et de la Guinée-Bissau, alors que la Côte d'Ivoire, pays organisa-teur, s'alignera dans le groupe A qui comprend aussi le Togo, le Mali et leBurkina Faso. Lancée en 2007, à l'initiative de la Commission de l'UEMOA," la Coupe de l'Intégration Ouest-Africaine" vise à favoriser l'appropria-tion de l'idéal et de la culture de l'intégration, en rassemblant les équipesnationales de football des Etats membres, composées exclusivement dejoueurs locaux.

Trois trophées sont décernés à l'occasion du tournoi de football : leTrophée de l'Intégration Ouest Africaine, le Trophée du Fair-play et celuidu Meilleur buteur.

FOOTBALL/

L'UEMOA : Le Béningarde toutes ses chances

L’UNION N°649 du 22 OCTOBRE 2013

6CULTURETogo Culture Plus lance un concours de dictée Sami Tchak

Langue française

Il est rare que les artistes togolaissoient valorisés par leurscompatriotes, qu’une école ou uneinstitution porte le nom d’un des plusillustres talents nationaux, qu’une ruesoit adressée à un nom porté parun auteur, un plasticien ou unchanteur. On a fini par se faire unereligion :  l’expression  nul  n’estprophète chez soi est une invention,un savant héritage apporté par le

Tintin, un trésor inépuisable

personne ne fréquente, quel autrelieu culturel porte le nom d’un artistetogolais ?

L’association Togo Culture Plus,organisatrice du FESTEKPE, unfestival de danse traditionnelle enpays tem, vient de lancer unconcours d’orthographe dénommé« DICTÉE SAMI TCHAK », du nomdu très sulfureux écrivain togolaisSami Tchak, alias Aboubacar

Bande dessinée/Cinéma

L'église catholique soumet les fidèles à une nouvelle lectureDans le mois de novembre prochain, une phrase de la prière

"Notre père" va être changée.Depuis 1966, les croyants catholiques francophones disaient "Et

ne nous soumet pas dans la tentation". Ils devront dire désormais"Et ne nous laisse pas entrer en tentation". Selon le Vatican, cettemodification accorde plus de place au libre arbitre des chrétienscatholiques. Des centaines d'autres passages de la Bible ont étéaussi changés. Le livre sacré des chrétiens a été entièrementretraduit par une équipe de 70 théologiens spécialistes qui onttravaillé pendant 17 ans. Cette nouvelle traduction a été validée parle Vatican et sera disponible le 22 novembre 2013. Au Togo, laconférence des Evêques du Togo n'a pas encore informéofficiellement les fidèles.

Handicapé ou personne handicapée, que dire?Les professionnels de la communication ont été outillés sur les

droits et devoirs des personnes handicapées le mercredi 9 octobre2013 par l'Ong Handicap international à Lomé.

Selon les derniers résultats de l'Organisation mondiale de la santé,15% de la population porte un handicap dont 82% vivrait dans lespays en développement. En Afrique, le handicap est perçu commeun sort et beaucoup de personnes stigmatisent les personneshandicapées (visuels, auditives etc.) C'est pour corriger ces clichésque le projet Decisiph a été initié par Handicap international poursensibiliser et former les populations sur le droit et devoir despersonnes handicapées. Ce projet vise à faire comprendre auxpopulations que les personnes handicapées ont les mêmes droitsque tout le monde et qu'ils ne doivent pas être stigmatisés. Parexemple, les gouvernants doivent équiper les différents services derampe pour faciliter l'accueil des personnes handicapées. Il incombeégalement à l'Etat de ratifier les textes d'application pour faciliter lessensibilisations des populations. Les professionnels des médiasdoivent désormais utiliser les termes appropriés comme personneshandicapées au cours de la rédaction de leurs articles ou émissions.Pour le Chef du projet Decisiph, Mme Mathilde Ezih : "Lorsquel'environnement est favorable, il n'y a plus de handicap.".

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Imprimerie: St Laurent

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: patrie006@yahoo.fr

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

communautaires, Sami Tchak étantd’origine tem, né en 1960 dans levillage de Bowounda, il est avanttout l’un des écrivains dont lamaitrise, la connaissance de lalangue française est la plus aboutie.On se douterait bien de ses originestogolaises et tem en attendant parlerSami Tchak, qui a une vasteconnaissance de la littérature.

C’est donc tout un symbole queles responsables de Togo CulturePlus ont choisi pour porter le nomdu concours d’orthographe. De buten blanc, au moment où certainsvoudraient porter encore lesempiternel débat sur la promotiondes langues «nationales», TogoCulture Plus n’a pas barguigné : leseul chemin possible actuellementquant à l’accès au savoir reste avanttout le français, langue officielle quepartagent tous les Togolais. Samaitrise surtout de l’orthographes’impose donc pour le bon usage etl’amélioration de la pratique de lalangue de Voltaire.

L’écrivain est honoré et «séduitpar l’initiative». «…lorsque mononcle et petit frère Alabassa Woroudonc, que je ne connaissais pas,m’avait écrit pour me soumettre sonidée, je n’avais pas hésité à dire oui,non parce qu’il me faisait l’honneur

Sadamba TCHA-KOURA, lauréatdu Grand Prix de la Littératured’Afrique Noire en 2004, pourl’ensemble des œuvres écritesjusqu’à cette date. Si ce choixs’explique d’abord pour des raisons

Togo à la culture française. Car,exception faite de la Bibliothèquemunicipale Félix Couchoro, laquellebibliothèque est reléguée dans uneencoignure obscure de deux ruesdu Grand Marché que presque

Sami Tchak

REPERES

Trop d’aluminium dans les laits pour bébés ?

ET SI ON EN PARLEPar Maurille AFERI

Omniprésent dans l’alimentation, l’aluminium n’est pas unmétal sans risque. En mesurant les taux d’aluminium dans lespréparations pour nourrissons, des chercheurs pointent ànouveau le problème. Selon leurs résultats, la majorité deslaits maternisés seraient fortement contaminés par cet élémenttoxique.

L’aluminium est un des métaux les plus abondants de la croûteterrestre et est exploité dans différentes industries comme le transport,le bâtiment, la médecine ou encore le traitement des eaux. Il estégalement largement utilisé dans l’agroalimentaire, car il favorise laconservation des aliments, peut servir de colorant et d’agent levant.On en trouve donc un peu partout et particulièrement dans les céréales,les légumes, les boissons et… les préparations pour nourrissons !

Contrairement à d’autres métaux, l’aluminium n’a pas de fonctionbiologique connue et peut s’accumuler dans les organes. Ses effetstoxiques ont été démontrés à plusieurs reprises. Il serait par exempleassocié à certains cancers et à des maladies des os. Des chercheursde l’université de Keele au Royaume-Uni se sont penchés sur laquestion de l’aluminium dans les laits industriels pour bébés. Lesconclusions, publiées dans la revue BMC, sont loin d’être rassurantes.Selon les auteurs, ces préparations présenteraient des taux d’aluminiumsupérieurs aux normes et pourraient nuire à la santé des bébés.

Des taux jusqu’à trois fois plus importants que la normePour cette expérience, les chercheurs ont mesuré les taux d’aluminium

de 30 marques différentes de lait liquide et de lait en poudre, grâce àune technologie de spectrométrie moderne. Ils les ont ensuite comparésaux normes recommandées par l’Organisation mondiale de la santé(OMS) pour l’eau potable qui est de 0,2 mg/l.

Selon leurs analyses, les deux types de préparation sont contaminéspar de l’aluminium à des taux allant de 0,1 à 0,43 mg/l. Dans les laits,les concentrations sont encore plus élevées et avoisinent les 0,7 mg/l,soit plus de 3 fois la dose à ne pas dépasser pour l’eau. En compilantles données, les auteurs estiment que les bébés nourris au lait industrielingèrent en moyenne 0,1 à 0,3 mg d’aluminium par jour. Pour ceuxalimentés au lait de soja, la quantité d’aluminium ingéré par jour est enmoyenne de 0,7 mg. Des études supplémentaires sont cependantnécessaires pour étudier l’effet de ces doses sur l’organisme desnourrissons.

Avec cette étude, les auteurs tirent la sonnette d’alarme surl’omniprésence de l’aluminium dans les préparations pour nourrissons.Ils appellent les fabricants de laits maternisés à réduire au maximum letaux de ce métal afin de protéger la santé des enfants

Avec Natura Santé

de donner mon pseudonyme à cettedictée, mais surtout parce que j’avaiscompris que cet événement àl’intérieur d’un événement culturelplus vaste était un prétexte à autrechose : encourager des élèves àaller vers l’excellence. Le volet prixet bourses en est la preuve. L’idéeva au-delà de la dictée, elle vise àidentifier dans l’espace tem de bonsélèves parmi celles et ceux quiauront le courage de se soumettreà l’épreuve de la dictée pour lesaccompagner par une aidematérielle, la bourse. Cela m’a séduitcomme initiative», a-t-il déclaré surwww.icilome.com

Connu pour son apport à lacritique de la littérature francophone,Sami Tchak n’a pas manqué desouligner pendant son interview lesinsuffisances de la littératurefrancophone d’Afrique, surtout lecaractère le caractère marginal ducontinent en matière de marché dulivre.

Le Festival Festekpe a été crééen 2007 et a lieu chaque année. Ilmet en valeur la chanson et la dansetem. Plusieurs chanteurs tem ontbénéficié des voyages en Europepour des spectacles à la suite decertaines éditions du Festekpe.

Explication de la nuit d’Edem AwumeyVient de paraitre

L’écrivain togolais Edem Awumeyrésidant au Canada, vient de faireparaitre un quatrième roman,Explication de la nuit. Voici lerésumé de la quatrième decouverture : «Ito Baraka va mourir.À Gatineau, loin du soleil, dansl’obscurité humide de ce minableappartement qu’il partage avec sacompagne, Kimi, autochtone et junkie.Mais, avant de mourir, il a ce livre àfinir. Ce roman où il raconte desévénements qui se déroulent dans

un pays où le soleil brûle, brûle lapeau, brûle le cerveau, brûle la rétinede ceux qu’on oblige à le regardersans ciller. Dans un pays où brilleégalement un autre soleil, celui d’undictateur en proie à la peur. Et quandun dictateur a peur, il ratisse large.D’abord, il y a ces jeunes, àl’université, qui affichent leur libertéen montant Beckett. Ensuite, il y a lesvieux, qui sont, on le sait bien, devins,mages, charlatans et surtoutensorceleurs. La magie n’est-elle pas la plus dangereuse forme de sédition?

C’est ainsi que Ito, dans sa cellule,fera la connaissance de Koli Lem,l’aveugle qui ne se sépare jamais deses livres. Au milieu de la nuit la plusnoire, dans les paroles échangées,dans leur chair, ils seront l’un pourl’autre l’unique lumière.»

Edem Awumey est né en 1975 àLomé, la capitale du Togo. Se

considérant lui-même comme unécrivain voyageur entre les mots etles géographies, ses livres ont ététraduits en anglais, en espagnol et ennéerlandais. Son roman Les Piedssales, publié aux Éditions du Boréalet au Seuil en France en 2009, a étésélectionné pour la première liste duprix Goncourt. Il habite à Gatineau.

Il faut savoir finir une guerre.Casterman et Moulinsart ont mis finau différend qui les oppose depuisplusieurs années à propos de Tintin.Les deux entités ont annoncé leurrapprochement "autour de projetscommuns", lundi 21 octobre. Filialedu groupe Flammarion, Castermanest l'éditeur historique des aventuresdu reporter en culottes de golf.Dirigée par le Britannique NickRodwell, l'époux de la veuve dudessinateur (disparu en 1983),

Moulinsart SA est la société anonymechargée de l'exploitation commercialede l'oeuvre d'Hergé.

La brouille avait atteint sonparoxysme au moment desnégociations engagées autour du filmde Steven Spielberg, Le Secret de laLicorne (2011). Les trois parties -Casterman, Moulinsart et le réalisateur- n'avaient pas réussi à s'entendrefinancièrement sur les accordsd'exploitation du long-métrage. C'estchose faite désormais.

Plus de papier pour Le Grand RobertLivre

Pour ses 60 ans, Le GrandRobert se numérise. La nouvelleédition du Grand Robert seradésormais disponible en formatnumérique uniquement à partir du24 octobre, symboliquementaccompagné d’un coffret qui pourcette année 2014 enferme deux

ouvrages : 100 mots à découvrir,sélectionnés par Alain Rey etL’aventure du Grand Robert, 50 ansd’histoire, ainsi qu’une lettremanuscrite d’Alain Rey à l’intentiondes lecteurs. Le Petit Robert et sesdérivés sont toutefois conservésdans leur format papier.

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L’UNION N°649 du 22 OCTOBRE 2013

Loterie Nationale TogolaiseCOMMENTAIRE DU TIRAGE N°251

DE LOTO KADOO DU 11 OCTOBRE 2013Le tirage de LOTO KADOO du vendredi 18 Octobre 2013 porte le N° 252.

Au tirage précédent, la LONATO avait fait le bonheur de nombreux parieursavec des gros los remportés à DAPAONG, KARA, BADOU et LOME.

Ainsi, les opérateurs 1124, 7308 et 2129 basés respectivement à DAPAONG,KARA et BADOU ont recensé chacun, un lot de 500.000F CFA.

Dans la capitale, il a été enregistré, un lot de 500.000F CFA et gros lot de2.000.000F CFA gagnés sur les points de vente 3067 et 7729.

La remise des lots à LOME se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur dupays dans les Agences Régionales.

AVEC LOTO KADOO, TOUS LES VENDREDIS,UNE FAÇON DE DEVENIR TRÈS RICHE BONNE CHANCE A TOUS !!!

Résultats du tirage N°252 de Loto Kadoo du Vendredi 18 Octobre 2013Numéro de base

09 49 50 9003

LOTO KADOO

ACTU-PLUS

même hypothéqué son salaire. Çalui a valu au moins deux ans degalère», s’indigne- t-elle. Ellerelève tout de même que lasituation de sa sœur était moinsfâcheuse que celle de biend’autres.

C’est ce que semble dire IbrahimT. en service dans l’administration,témoin de nombreuxdésagréments que cause unecélèbre usurière bien connuedans la ville de Lomé. «Cettefemme a plus d’une dizaine demaisons conf isquées à desdébiteurs insolvables. Elle jouit

Crédit informelQuand l’usure use indéfiniment les poches des contractants

Etonam Sossou

Souple au départ, l’usure qui sedéfinit comme l’intérêt perçu au-delà du taux licite, ou encore undélit commis par celui qui prête del’argent à un taux d’intérêt excessif,a des conséquences parfoissuicidaires. Car, les garantiesexigées par les usuriers sontdémesurées, et les taux d’intérêtsprohibitifs. «Pour 200 000Fcfaparfois, en dehors des 30% quevous devez lui donner en sus, vouslaissez un ou plusieurs articles engage, pouvant couvrir votre

troubles de santé mentale à euxseuls coûteront 16 000 milliards dedollars de plus sur la même période.

« Il s’agit vraiment d’une questionde développement et d’économie— on ne peut plus ignorer cesaspects», a dit M. Minas. «C’estmaintenant tellement clair que tousles ministères de la Santécommencent à réfléchir à desmanières de développer leursprogrammes de santé mentale.»

Les recherches démontrent queles pays à revenu faible ouintermédiaire peuvent offrir desservices de santé mentale efficacesà moindre coût grâce à desstratégies facilitant, par exemple, lesprocédures de détection et dediagnostic, ou en ayant recours àdes travailleurs de la santé nonspécialisés et en intégrant les soinsde santé mentale dans les systèmesde santé primaire.

Bien qu’un certain nombre deprojets aient réussi à s’accorderavec les structures publiquesexistantes pour intégrer la santémentale dans les soins de santéprimaire, la mise à l’échelle de cesinitiatives est freinée par un manqued’investissement. Le financementdes systèmes de santé africainsdépend en effet toujours en grandepartie des priorités des bailleurs defonds et la santé mentale n’en faitpas partie.

«Des mil l iards de dollarsd’origine philanthropique sontdépensés dans le domaine du VIH/SIDA, de l’eau ou du paludisme »,a dit Liz Alderman, cofondatrice dela fondation Peter C. Alderman(PCAF), qui intervient auprès desvictimes du terrorisme ou de laviolence de masse. «Mais si lesgens n’ont pas réellement envie devivre, ils ne peuvent pas tirer profitde ces services qui leur sontofferts».

En AfriquePauvreté et santé mentale

sont parfois liées

l’étude.On observe dans le monde entier

un lien entre les maladies mentaleset la persistance de la pauvreté.Selon un rapport de 2011 du Foruméconomique mondial, les maladiesnon transmissibles coûteront àl’économie mondiale plus de 30 000milliards de dollars d’ici 2030 et les

1980 entre le gouvernement etl’Armée de résistance du Seigneur— des chercheurs ont étudiél’impact des conseils en groupe surles populations vulnérables commeles victimes de violences sexuellesou familiales, les personnesséropositives au VIH etd’anciennes victimes d’enlèvement

insolvabilité», renseigne unevictime de l’usure. Parfois, aprèsavoir pris la carte bancaire commegage, ils vont jusqu’à exiger sonnuméro.

DésagrémentsLéonie B. attribue la misère de

sa sœur, cadre dans une micro-finance, à l’usure. « Ma sœur acontracté une dette de500.000Fcfa auprès d’uneusurière. A cause des difficultésqu’el le a rencontrées pourrembourser la somme empruntéeà temps. Elle s’est retrouvée avecplus d’un million d’intérêts. Elle a

Cette forme d’emprunt illégal fait courir plusieurs citoyens qui se font prendre au piège de créanciers peu scrupuleux. Parce que la banque ne peut pas toujoursrépondre aux sollicitations des usagers, que certains individus ne disposent pas de compte dans les établissements financiers ou que les clients trouvent le tempsde réaction de la banque long, beaucoup se tournent vers les usuriers, qui eux, délient rapidement la bourse, non sans exiger quelques garanties.

tranquillement de ces biens «malacquis?», déclare-t-il.

Malgré tout, l’usure reste pourcertains un mal nécessaire avecses avantages. «On n’a pasbesoin de longues procédurespour avoir le prêt demandé»,susurre un journaliste. Pour lui,c’est ce rôle que devait jouer lamicro-finance. Mais, regrette-il, «lamicro-finance dupe toujours lesclients. Au départ , on vousprésente des condit ionsd’emprunt alléchantes. Mais au furet à mesure que vous payez, cesintérêts augmentent ».  L’autre

avantage de l’usure est qu’il n’y ani jour férié ni heures tardiveschez le créancier. Il vous donnel’argent à tout moment dès quevous le sollicitez. » Mais la liste deproblèmes est aussi longue que ladurée de ce phénomène. Faillite,misère, endettement lourd,précari té et bien d’autresdommages sont causés à ceux quise frottent aux usuriers.

D’après certaines sources,même les administrations publiquesn’échappent pas au recours àl’usure. Certains témoignagesrévèlent que pour des raisons de

lenteurs administratives, desgestionnaires font appel auxservices des usuriers pourfinancer des activités. En guise degarant ie, i ls of f rent deuxpossibilités : soit le demandeursigne une reconnaissance dedette, soit il établit un acte de ventepostdaté d’un bien, meuble ouimmeuble, qui l’autorise à lerécupérer à l’échéance, en casd’insolvabilité.

Bien de gens s’interrogentcependant sur la promptitude desbanques à payer les chèquesportés par les usuriers. «Lebanquier est le mandataire de so,nclient. La relation qui existe entrelui et son client se limite à exécuterles ordres de ce dernier ; de cepoint de vue, il ne peut et ne doits’immiscer dans les relationsconflictuelles ou non qui pourraientexister entre des personnes qu’il(banquier) ne connaît pas.Autrement dit, quelle que soit laraison qui motive l’émission d’unchèque, dès qu’il est émis, lebanquier est tenu de le payer s’ily a une provision suffisante encompte», explique Rodolphe, chefservice client dans une banque.

Les bailleurs de fonds consacrent leur budget au VIH, à la santé reproductive etau paludisme, ils doivent aussi se rappeler que ces priorités non financées commela santé mentale sont des problèmes transversaux et affectent également lesperformances des autres programmes comme ceux qui concernent le VIH. EnAfrique, où de nombreux pays sont confrontés à des urgences ou l’ont récemmentété, l’OMS voit des possibilités d’amélioration des soins de santé mentale.

«L’augmentation massive del’aide, combinée à l’attentionsoudaine portée à la santé mentalede la population, créent desoccasions uniques de transformerles soins de santé mentale demanière durable », ont dit lesauteurs du rapport Reconstruire enmieux : Pour des soins de santémentale durables après unesituation d’urgence, publié ce mois-ci.

Dans le nord de l’Ouganda —pays déchiré par deux décenniesde guerre depuis la fin des années

lors de la guerre civile. Ils ont révélé,dans une étude publiée en juilletdans le Journal of AffectiveDisorders, que les personnes ayantbénéficié de conseils en groupeétaient capables de reprendre unevie normale nettement plusrapidement que les autres et avaientmoins de risques d’être atteints detroubles psychiatriques à longterme.

«Il faut être en bonne santémentale pour sorti r de lapauvreté», a dit à IRIN EthelMpungu, chercheuse principale de

LOTTO DIAMANTRésultats du tirage N° 662 de Lotto Diamant du lundi 21 Octobre 2013

Numéro de base

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