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La Bhagavad-gita telle qu'elle est Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedānta Swāmī Śrīla Prabhupāda Le chant de Dieu en 18 Chapitres résumés ecole.namapedia.com Ce document pédagogique est destiné aux étudiants, qu’ils soient débutants ou confirmés. 1. Juste après la présentation du contexte historique, l’étudiant lit 2 ou 3 fois l’introduction et le jeu commence ! Tu dois demander à un ami de te poser les questions que tu viens de lire. FACILE N’EST -CE-PAS ! 2. Après la lecture de chaque chapitre résumé, résume encore en 2 ou 3 lignes. Quand tu as passé les 18 chapitres en revue, va comparer tes résumés avec la dernière page de ce document; ne triche pas, Krishna te regarde !! 3. Les Questions- Réponses à la fin de ce document : Bien s’entrainer avec les Questions-Réponses , les consulter plusieurs fois. 4. Les illustrations dans les tableaux peuvent s’imprimer sur bristol et se découper en jeu de cartes; fais tirer une carte à tes amis, ils doivent dire ce que leur inspire cette carte et s’ils le savent, dire le verset qui correspond ! (tu peux éventuellement écrire au verso ce verset ou juste sa référence) 5. AUTRE JEU : Tu peux commencer un verset et laisser tes amis le terminer : - Mes purs dévots absorbent en Moi leurs pensées … … Ils s’entretiennent de Moi sans fin, et trouvent une satisfaction et une joie immenses.. BG X 9 Ce sont des super animations pour recevoir tes amis ou autour d’un feu de camp; prévoir des récompenses pour les gagnants ! LES 10 LILAS-INCARNATIONS PRINCIPALES BG 4. 7 Qui est à l’origine de toutes les incarnations : BHAGAVĀN ŚKṚṢṆA. 1 ère colonne : Matsya, Kūrma, Varāha, Nṛsiṁhadeva, Vāmanadeva, 2ème colonne : Paraśurāma, Śrī Rāmacandra, Śrī Balarāma, Buddha, Kalki. bhagavad-gita.org

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La Bhagavad-gita telle qu'elle est Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedānta Swāmī Śrīla Prabhupāda

Le chant de Dieu en 18 Chapitres résumés

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Ce document pédagogique est destiné aux étudiants,

qu’ils soient débutants ou confirmés. 1. Juste après la présentation du contexte historique,

l’étudiant lit 2 ou 3 fois l’introduction et le jeu commence !

Tu dois demander à un ami de te poser les questions que

tu viens de lire. FACILE N’EST-CE-PAS ! 2. Après la lecture de chaque chapitre résumé, résume

encore en 2 ou 3 lignes. Quand tu as passé les 18 chapitres

en revue, va comparer tes résumés avec la dernière page

de ce document; ne triche pas, Krishna te regarde !! 3. Les Questions-Réponses à la fin de ce document :

Bien s’entrainer avec les Questions-Réponses,

les consulter plusieurs fois. 4. Les illustrations dans les tableaux peuvent s’imprimer sur

bristol et se découper en jeu de cartes; fais tirer une carte à tes

amis, ils doivent dire ce que leur inspire cette carte et s’ils le

savent, dire le verset qui correspond ! (tu peux éventuellement écrire au verso ce verset ou juste sa référence) 5. AUTRE JEU :

Tu peux commencer un verset et laisser tes amis le terminer :

-Mes purs dévots absorbent en Moi leurs pensées … …

Ils s’entretiennent de Moi sans fin,

et trouvent une satisfaction et une joie immenses.. BG X 9 Ce sont des super animations pour recevoir tes amis ou autour

d’un feu de camp; prévoir des récompenses pour les gagnants !

LES 10 LILAS-INCARNATIONS PRINCIPALES BG 4. 7

Qui est à l’origine de toutes les incarnations : BHAGAVĀN ŚRĪ KṚṢṆA.

1 ère colonne : Matsya, Kūrma, Varāha, Nṛsiṁhadeva, Vāmanadeva,

2ème colonne : Paraśurāma, Śrī Rāmacandra, Śrī Balarāma,

Buddha, Kalki.

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Chaque chapitre de la Bhagavad-Gītā est un yoga, la science de la relation :

entre l’âme individuelle et l’âme Suprême de Dieu.

Les chapitres 1 à 6 parlent de la science de Dieu par les actions.

Les chapitres 7 à 12 parlent du cœur de Krishna sur le chemin de la dévotion.

Les chapitres 13 à 18 parlent de la science de Dieu par l’intellect. Śrī Krishna parle la Bhagavad-Gītā sur le champ de bataille de Kurukṣetra, il y a 3102 ans avant J.C. ; (l’année du couronnement de Mahārāja Yudhiṣṭhira)

L’éternelle connaissance de la Bhagavad-Gītā précède les différentes religions établies des millénaires plus tard.

Moïse 2 400 ans av JC, Buddha 600 ans av JC, puis Jésus, Mahomet 570-632.

L’historique guerre fratricide entre les Kurus et les Pāṇḍu s’inscrit dans le récit du Mahābhārata écrit par

Śrīla Vyāsadeva, l’incarnation littéraire de Śrī Krishna. Dans la Bhagavad-Gītā, Arjuna appelle le Seigneur Suprême Śrī Krishna par 41 noms différents.

Quelques noms sont prédominants comme : Acyuta, Bhagavān, Govinda, Hari, Īśvara, Janārdana, Keśava,

Hṛṣikeśa, Mādhava, Puruṣottama, Yogeśvara, Vāsudeva, Viṣṇu, Madhusūdana,

1785 la Bhagavad-Gītā fut d’abord traduite en anglais par Charles Wilkins;

1823 en latin par Schlegel ; 1828 en allemand par Von Humbolt;

1846 en français par Lassens; 1848 en grec par Galanos.

En l’an 2000, des traductions existent en 50 langues comme le russe, le chinois, le japonais, l’espagnol, l’italien,

l’allemand, l’hébreu, le portugais, l’arabe, l’hindi, le bengali, etc. ...

De nombreux érudits et notables ont lu la Bhagavad-Gītā et ont célébré son message universel : A. C. Bhaktivedānta Swāmī Prabhupāda : Si un seul homme devait, grâce à la Bhagavad-Gītā, devenir un pur dévot

du Seigneur, nous considérerons que nos efforts ont été couronnés de succès.

Olivier Lacombe : Ce chant jouit dans le Brahmanisme de l'autorité doctrinale la plus élevée. (La Sorbonne- 1975)

Albert Einstein : Quand je lis la Bhagavad-Gītā, je pense à la manière dont Dieu créa l’univers, alors tout devient superflu.

Mahatma Gandhi : Je puise dans la Bhagavad-Gītā un réconfort que je ne trouve pas ailleurs...

Aldous Huxley : La Bhagavad-Gītā est le témoignage le plus compréhensible de la philosophie éternelle.

Madhvācarya (13è siècle) : La Bhagavad-Gītā est apauruseya, ce qui indique son origine divine et éternelle.

G.W. Hegel : Par la Bhagavad-Gītā nous pouvons atteindre une idée claire de la plus pratiquée, mais aussi de la plus

haute de toutes le religions de l’Inde.

André Malraux : Ce sont des paroles divines… l’action est purifiée quand l’homme est en communion suffisante avec

Dieu pour lui dédier sa vie comme un sacrifice.

La Bhagavad-gita telle qu'elle est Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedānta Swāmī Śrīla Prabhupāda

Le chant de Dieu en 18 Chapitres résumés Inspiration et Remerciements à lumieredesvedas.com

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Présentation ……

Introduction ……

Illustrations ……

QUI EST QUI ….

Chapitre un ……

Chapitre deux….

Chapitre trois ….

Chapitre quatre...

Chapitre cinq…..

Chapitre six…….

Chapitre sept…...

Chapitre huit…...

Chapitre neuf…..

Chapitre dix……

Chapitre onze…..

Chapitre douze…

Chapitre treize….

Chapitre quatorze.

Chapitre quinze…

Chapitre seize…..

Chapitre dix-sept..

Chapitre dix-huit..

Contexte historique et l’auteur

Questions Réponses en mini-quizz

Les 18 chapitres

jeu interactif

Sur le champ de bataille de Kurukṣetra

Aperçu de la Bhagavad-Gītā

Le karma-yoga

Le savoir spirituel et absolu

L’action dans la conscience de Krishna

Le sankya-yoga (ou dhyâna-yoga)

La connaissance de l’Absolu

Atteindre l’Absolu

Le plus secret des savoirs

Les gloires de l’Absolu

La forme universelle

Le service de dévotion

La nature, le bénéficiaire et la conscience

Les trois guṇas

La Personne Suprême

Natures divine et démoniaque

Les branches de la foi

Le parfait renoncement

40 Versets illustrés et plus encore.

Mini-Quizz des 18 chapitres résumés

BG IV-3 Śrī Krishna dit à Arjuna :

« Si je t’enseigne aujourd’hui cette science très ancienne,

c’est parce que tu es Mon ami et Mon dévot,

et qu’ainsi tu peux en percer le mystère sublime. »

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La Bhagavad-Gītā telle qu'elle est

PRÉSENTATION

La Bhagavad-Gītā est universellement reconnue comme le joyau de la sagesse spirituelle de l'Inde.

Elle représente l'essence de la littérature védique. La nature de Dieu, de l'âme, du cosmos, du temps,

ainsi que le karma, la réincarnation, les différentes formes de yoga, la libération, le service de dévotion,

et bien d'autres sujets essentiels sont traités dans la Bhagavad-Gītā.

La Bhagavad-Gītā présente un dialogue entre Śrī Kṛṣṇa la Personne Suprême, et Arjuna Son dévot, ami intime et disciple. Arjuna interroge Kṛṣṇa qui lui répond en exposant la science de la réalisation spirituelle.

La Bhagavad-Gītā fait partie du Mahābhārata que compila Śrīla Vyāsadeva, l'avatāra-Écrivain,

paru sur Terre il y a 5 000 ans, comme Śrī Kṛṣṇa, pour faire le bien des générations à venir en mettant

par écrit la sagesse védique.

LE CONTEXTE HISTORIQUE

La matière du Mahābhārata est constituée par le récit historique des hauts faits du grand roi Bhārata

et de ses descendants, jusqu'aux trois fils du roi Vicitravīrya : Dhṛtarāṣṭra, Pāṇḍu et Vidura.

Dhṛtarāṣṭra aveugle de naissance, eut cent fils, dont le principal se nommait Duryodhana.

Pāṇḍu hérita du trône (en raison de la cécité de son frère), il eut cinq fils:

Yudhiṣṭhira, Bhīma, Arjuna, Nakula et Sahadeva;

Jamais Dhṛtarāṣṭra n'avait accepté la prééminence de son jeune frère, et il éleva ses fils pour qu’ils

règnent sur le monde, à la place des Pāṇḍavas, les fils de Pāṇḍu. Pāṇḍu mourut prématurément, et ses

fils furent désormais placés sous la tutelle de Dhṛtarāṣṭra qui attenta à leur vie et à celle de leur mère,

Prtha, qu'on appelle aussi Kuntī. Mais les complots de l'aveugle furent déjoués, grâce à la sainte in-

tervention de Vidura, l'oncle des Pāṇḍavas, et à la protection aimante de Śrī Kṛṣṇa.

Les guerriers et les chefs kṣatriya observaient un code de chevalerie qui leur interdisait de refuser

un défi, pour le combat ou pour le jeu. Abusant de ce code, Duryodhana parvint à dépouiller les

cinq frères de leur royaume par le jeu, et les força à un exil de douze ans. Ces douze années

écoulées, les Pāṇḍavas se rendirent à la cour de Duryodhana, et lui demandèrent quelque terre où régner,

car selon le code kṣatriya, un guerrier ne pouvait remplir d'autres fonctions que de protecteur ou de

souverain, mais Duryodhana les accabla de son mépris: jamais il ne leur accorderait fût-ce assez de

terre pour planter une aiguille.

Arjuna et ses frères n'eurent donc d'autre choix que de recourir aux armes.

Śrī Kṛṣṇa tenta d'intervenir en faveur d'un règlement pacifique, mais Duryodhana était déterminé

à gouverner la Terre comme bon lui semblait et à se défaire des Pāṇḍavas, dont l'existence même

menaçait son droit à la couronne.

Les Pāṇḍavas, purs dévots du Seigneur, et de la plus haute vertu morale,

reconnaissaient Kṛṣṇa comme Dieu la Personne Suprême;

mais les fils de Dhṛtarāṣṭra, privés d'une telle vertu, s'aveuglaient sur Sa nature divine.

Śrī Kṛṣṇa offrit cependant de participer à la bataille, en respectant le désir de chacun des antagonistes.

Arjuna choisit Śrī Kṛṣṇa qui devint le conducteur du char,

et Duryodhana choisit les armées du Seigneur.

Alors commença la Bhagavad-Gītā : les armées furent déployées en ordre de combat,

et Dhṛtarāṣṭra inquiet, demanda à son secrétaire, Sañjaya, de lui décrire la situation.

"Qu'ont fait mes fils et les fils de Pāṇḍu?"

La bataille de Kurukṣetra dura dix-huit jours, entraîna la mort de 640 millions d'hommes,

uniquement des militaires accourus du monde entier pour se mettre

au service des Kurus ou des Pāṇḍus.

La défense dans la civilisation védique utilisait des armes nucléaires (brahmāstra)

plus subtiles que les nôtres, mais aussi des armes psychiques,

et d'autres encore agissant par l'eau, l'air, le feu, toutes dotées d'un grand pouvoir destructeur.

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Abbay Charan Bhaktivedānta Swāmī Śrīla Prabhupāda

-1896, Abbay naquit dans une famille Vaiṣṇava à Calcutta.

Son père Gour Mohan avait un magasin de tissus, mais son occupation première était le pūjā.

Il voulut que son fils joue du mṛdaṅga et soit un dévot de Rādhārāṇī.

Il refusa de l’envoyer en Angleterre pour étudier le droit et devenir un alcoolique et un coureur de jupons.

-Abhay était un enfant chéri. Sa mère remplissait ses poches de Kachauri ‘friandise salée’.

Il pleura pour avoir deux pistolets en disant : ‘c’est parce que j’ai deux mains !’.

Il conduisit un mini Jagannātha Ratha-yātrā, le festival du Seigneur de l’Univers.

Il peignit personnellement le char avec les seize colonnes, le cheval en bois et le cocher.

-1902, son père lui acheta des petites Déités de Rādhā-Kṛṣṇa, Abbay les mettaient au lit; il offrait sa

nourriture et des lampes de ghee. Abbay Charan disait : ‘Je jouais au cerf-volant avec ma sœur Pishima,

elle priait Govinda, alors son cerf-volant volait plus haut que le mien !’

-1922, Abbay achève ses études à l'Université de Scottish Church à Calcutta. Afin de protester avec

Mahātma Gandhi contre l’occupation britannique, il refusa ses diplômes de philosophie et d’économie.

-1922, Abbay rencontra Śrīla Bhaktisiddhānta, le fondateur des 64 Gauḍīya-Maṭha ‘Vedic institutes’;

Le maître ordonna à Abbay de prêcher la conscience de Krishna au public anglais.

-1932, Śrīla Śrīmad Bhaktisiddhānta Sarasvatī Gosvāmī Mahārāja Prabhupāda mena une procession

de mille dévots autour de Vraja. Śrīla Bhaktisiddhānta convainquit des prêtres de Vṛndāvana,

que l’on est un brāhmaṇa en qualités et pas de naissance

et qu’un homme ordinaire peut devenir un brāhmaṇa s’il est initié par un maître authentique,

tout comme le fer mélangé au mercure se transforme en or ;

toute personne qui chante Hare Kṛṣṇa devrait être reconnue comme une personne sainte.

-1933, Śrīla Bhaktisiddhānta initia Abbay à Allahabad.

-1935, À Rādhā Kuṇḍa, Śrīla Bhaktisiddhānta dit :

« Si un jour tu as de l’argent, imprime des livres pour le monde occidental. »

-1936, Śrīla Bhaktisiddhānta, son maître spirituel quitta ce monde.

-1944, Abbay rédigea tout seul le BTG, Back To Godhead, un magazine bi-mensuel.

-1947, la Société Gauḍīya Vaiṣṇava l’honora avec le titre Bhaktivedānta.

-1950-54, il adopta le vānaprastha, l’ordre du renoncement.

-1959, il reçut sannyās de Śrīla Bhakti Prajñāna Keśava Mahārāja à Mathurā, imprima trois livres

du Śrīmad-Bhāgavatam. Il écrivit Easy Journey to Other Planets.

-Au temple Rādhā Dāmodara, il resta cinq ans jusqu’en 1965.

-1965, il supplia Sumati Morarji « Je dois partir, Mon maître spirituel me l’a ordonné. »

Elle lui donna le ticket, il embarqua pour l’Amérique sur le Jaladhuta, cargot à vapeur.

Il souffrit de deux attaques cardiaques.

A New-York il trouva un vieux magasin ‘le cadeau sans pareil’ et ouvrit un temple avec ses disciples.

-1966, en juillet, il enregistra ISKCON. Śrīla Prabhupāda et ses disciples firent des kīrtanas

(chant religieux) à Tompkins Square Park. La devise était ‘vie simple et hautes pensées’.

-1971, SP prêche à Moscou.

-1972, SP enseigne le sanskrit dans la première école de Dallas, le Gurukula .

-1974, SP et ses disciples chantent devant 10 000 personnes à San Francisco au festival du Ratha-yātrā.

-1975, SP ouvre le temple Krishna-Balarāma à Vṛndāvana; et Śrīdhāma Māyāpur au Bengale

-1977, SP retourne à Dieu, le 14 novembre. SP fit 12 fois le tour du monde, fit 5000 disciples,

fonda 108 temples, des ashrams, des écoles, des fermes communautaires. Il écrivit soixante volumes

utilisés dans de nombreux collèges, traduits en 11 langues, puis 50 langues en l’an 2000.

1965

1975

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1965 Rādhā Dāmodara

mridanga & kartal

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1. Sur le champ de bataille de Kurukṣetra Krishna conduit le char d'Arjuna, Son pur dévot.

2. Aperçu de la Bhagavad-Gītā La transmigration de l'âme BG 2. 13

3. Le karma-yoga Qu’est-ce qui, même contre son gré, pousse l’être au

péché, comme s’il y était contraint ? BG 3. 36

4. Le savoir spirituel et absolu Il te faut, armé du glaive du savoir, trancher les doutes

que l'ignorance a fait germer en ton coeur… BG 4. 42

5. L’action dans la conscience de Krishna L'humble sage … voit d'un oeil égal le brāhmaṇa

noble et érudit, la vache, l'éléphant, … BG V 18

6. Le sankya-yoga Qui a maîtrisé le mental, et ainsi gagné la sérénité,

a déjà atteint l'Ame Suprême … BG 6. 7

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7. La connaissance de l’Absolu BG 7. 6

De toutes choses en ce monde, matérielles comme

spirituelles, sache que Je suis l'Origine et la Fin.

8. Atteindre l’Absolu ...celui qui toujours se souvient de Moi, sans écart,

M'atteint sans peine, ô fils de Pṛthā BG 8. 14

9. Le plus secret des savoirs BG 9. 22

Ceux qui M'adorent avec dévotion, … Je comble

leurs manques et préserve ce qu'ils possèdent.

10. Les gloires de l’Absolu … Je dissipe, du flambeau lumineux de la connais-

sance, les ténèbres nées de l'ignorance. BG 10. 11

11. La forme universelle … Je te confère les yeux divins par quoi tu pourras

contempler Mes inconcevables pouvoirs. BG 11. 8

12. Le service de dévotion Simplement fixe ton mental sur Moi, Dieu, la Per-

sonne Suprême, et loge en Moi toute ton intelligence.

Ainsi, nul doute, tu vivras toujours en Moi. BG 12. 8

De l'eau Je suis la saveur, ô fils de Kunti,

du soleil et de la lune la lumière,

des mantras védiques la syllabe OM.

Je suis le son dans l'éther,

et dans l'homme l'aptitude. BG 7. 8

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13. La nature, le bénéficiaire et la conscience Qui en chaque être voit l'Ame Suprême, partout la même,

ne laisse pas son mental l'entraîner à la dégradation.

Ainsi parvient-il au but suprême et absolu. BG 13. 29

14. Les trois gunas BG 14. 17 De la vertu naît le savoir véritable, et de la passion l'avidité.

La folie et la sottise, l'illusion aussi, viennent de l'ignorance.

15. La Personne Suprême BG 15. 06 Ce Royaume suprême, le Mien, ni le soleil, ni la lune,

ni la force électrique ne l'éclairent.

Pour qui l'atteint, point de retour en ce monde.

16. Natures divine et démoniaque BG 16. 7 Ce qu'il faut ou ne faut pas faire, les êtres démoniaques

l'ignorent. En eux, ni pureté, ni juste conduite, ni véracité.

17. Les branches de la foi - Les hommes gouvernés par: -la vertu vouent leur culte aux dévas,

-la passion, aux êtres démoniaques,

-l'ignorance, vivent dans le culte des fantômes et autres esprits.

18. Le parfait renoncement BG 18. 57 Dans tous tes actes, ne dépends que de Moi, et place-toi

toujours sous Ma protection. Ce service de dévotion,

accomplis-le en pleine conscience de Ma Personne.

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BG 17. 4

Vivasvān, Brahmā, Śiva

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Citez les 5 relations avec Dieu : appelées : svarūpa-siddhi -śānta : neutre ... l’herbe, les arbres, les animaux -dāsya : service de dévotion -sakhya : amical comme Arjuna -vātsalya : parental, Yaśodā... -mādhurya: conjugal Śrī Rādhé

Que représente cette image ? les 5 chevaux: les 5 sens les rênes : le mental le chauffeur : l’ intelligence le passager : l’âme le chariot : le corps Quels sont les quatre défauts de l’être humain ? 1) commettre des erreurs, 2) être illusionné, 3) tromper autrui, 4) avoir des sens imparfaits Quels sont les trois modes de la nature matérielle ? vertu -passion -ignorance Sattva guṇa -raja guṇa -tama guṇa Krishna dit j’incarne la BG : Ch. 1 à 5 : mes 5 têtes

Ch. 6 à 15 : mes bras

Ch. 16 : mon estomac

Ch. 17-18 : mes 2 pieds de lotus.

Quels sont les attributs de Dieu dans sa forme complète ‘vigraha’ de Syamasundara ? -sat : éternité du Brahman

‘aspect impersonnel de l’absolu’

Sandhinī-śakti

-cit : connaissance du Paramātmā

‘âme suprême en chaque être’

Samvit-śakti

-ānanda : joie de Bhagavān

‘possesseur des six opulences’

Hlādinī-śakti

Sur les planètes supérieures comme la lune et le soleil, y a-t-il naissance, mort, maladie et vieil âge comme sur les planètes intermédiaires: la terre planètes inférieures: Pātālaloka Oui Ce monde matériel représente

un quart de Goloka Vṛndāvana

le ciel spirituel; de ce ciel émane

une lumière qui s’appelle ?

Brahmajyoti Bg 15.6

Pourquoi le Seigneur descend-

il dans ce monde mortel ?

Pour montrer Ses divertisse-

ments joyeux à Vṛndāvana,

avec Ses amis les pâtres, les

gopīs, les vaches, tout ses amis.

Un homme qui tue un animal

crée -t-il du karma ?

(réaction bonne ou mauvaise)

Oui il est responsable;

un animal qui en tue un

autre n’est pas responsable.

Comment se souvenir du

Seigneur, 24 heures par jour ?

Écouter, chanter, se souvenir

des noms de Dieu. SB 7.5.23

śravaṇaṁ kīrtanaṁ viṣṇoḥ ...

Citez 5 vérités essentielles de la science de Dieu appelée Vérité Absolue : BG VII - 5 1. īśvara : contrôleur dans le cœur de chacun.

2. jīvas : les êtres vivants subordonnés à Dieu.

3. prakṛti : la nature cosmique temporaire.

4. karma : l’action temporaire.

5. kala : la durée de vie de l’univers.

Quelle est la religion éternelle,

qui n’a ni début ni fin ? sanātana-dharma

Qu’est-ce que la svarūpa de chacun ?

C’est la position constitutionnelle de chacun

de pouvoir rendre service au Suprême,

tout comme un ami sert un autre ami.

Puisque l’humanité a besoin d’unité, que Srila Prabhupada propose t-il? Qu’il y ait :

une sainte écriture : Bhagavad-gītā,

un Dieu : Śrī Kṛṣṇa,

un mantra : Hare Kṛṣṇa,

un travail : le service à Dieu la Personne Suprême.

Devinez à quoi est comparé ?

La Bhagavad-gītā : à une vache,

Śrī Kṛṣṇa : à un pâtre,

L’essence des Védas : à du lait,

Arjuna buvant le lait : au veau.

Les 4 chatur ślokas : BG X 8,9,10,11 8 -De tous les mondes spirituels et matériels,

Je suis la source, de Moi tout émane.

Les sages qui connaissent parfaitement cette

vérité, de tout leur cœur Me servent et M’adorent.

9 -Mes purs dévots absorbent en Moi leurs pensées ...

Ils s’entretiennent de Moi sans fin,

et trouvent une satisfaction et une joie immenses..

10 -Ceux qui toujours Me servent et M’adorent

avec amour et dévotion, Je leur donne l’intelli-

gence par quoi ils pourront venir à Moi. 11-Vivant dans leur cœur,

et plein pour eux de compassion, Je dissipe,

du flambeau lumineux de la connaissance,

les ténèbres nées de l’ignorance.

Bhagavad-Gītā telle qu’elle est Sa Divine Grâce

A.C. Bhaktivedānta Swāmī Śrīla Prabhupāda Lire une fois les Questions-Réponses,

demandez à quelqu’un de vous poser les questions. Les réponses sont en rouge. C’est facile !

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CAMP DES KAURAVAS Dhṛtarāṣṭra + Gāndhārī.

Sañjaya : secrétaire de l’aveugle roi Dhṛtarāṣṭra.

Vyāsadeva (l’incarnation littéraire de Kṛṣṇa) lui conféra le

don de vision afin de narrer la bataille de Kurukṣetra;

il fut également un roi dans la dynastie Ikṣvāku. Bhīṣma : fils de Mahārāja Śantanu et Gaṅgā-dévī.

Il n’eut jamais d’enfant mais éduqua les princes Dhṛtarāṣṭra

et Pāṇḍu. Il est un des 12 mahājanas qui enseignent le servi-

ce de dévotion. Il est l’aïeul des guerriers Kuru qui conduisit

les armées de Duryodhana. Le 10è jour de la bataille de

Kurukṣetra, il fut assailli par les flèches d’Arjuna.

Il trépassa glorieusement à un moment de son choix.

En présence de Śrī Kṛṣṇa, il instruisit Yudhiṣṭhira pendant 52 jours. Śakuni : frère de Gāndhārī. Il tricha au jeu de tric-trac

(les échecs) pour faire perdre aux Pāṇḍavas leur royaume,

leur épouse. Complotant avec Duryodhana, il les obligea à

s’exiler pendant 12 années et la 13è année ils devaient rester

incognito. À la bataille de Kurukṣetra il fut tué par Sahade-

va (le 5ème Pāṇḍava). Duryodhana : premier des 100 fils de Dhṛtarāṣṭra.

Afin de devenir le roi du monde, il attenta plusieurs fois à

la vie de ses cousins les Pāṇḍavas.

Avec arrogance il ignorait les conseils de Bhīṣma, Drona

et Kṛṣṇa. Il entraina les Kurus dans la bataille de Kurukṣetra.

Comme tous ses frères, il périt des mains de Bhīma qui le

frappa à la cuisse, pour avoir désiré Draupadī. Duḥśāsana : deuxième fils de Dhṛtarāṣṭra. Il humilia la

princesse Draupadī en la trainant par ses cheveux sanctifiés,

devant toute l’assemblée des Kurus. Il fut tué par Bhīma

pendant la bataille de Kurukṣetra. (Droṇa Parva, Mahābhārata) Dronācārya : un brāhmaṇa puissant qui devint expert

dans les arts martiaux. Il enseigna les Pāṇḍavas et les

Kauravas. Au service de Dhṛtarāṣṭra, il combattit en tant

que général des Kauravas. Son fils était Aśvatthāmā.

Il fut tué par Dhṛṣṭadyumna (le fils de Drupada). Aśvatthāmā : fils de Droṇācārya, ami de Duryodhana

il combattit contre les Pāṇḍavas. À la fin de la bataille,

il se vengea désespérément en tuant les cinq fils des

Pāṇḍavas pendant leur sommeil.

Il attenta aussi à l’embryon de Uttarā, Mahārāja Parīkṣit le

dernier héritier qui fut finalement protégé par Kṛṣṇa. Kṛpācārya : fils de Śaradvān. Brāhmaṇa de naissance,

enclin au devoir guerrier, il enseigna le Dhanur-Veda :

la science de la guerre : aux princes Pāṇḍavas et Kauravas.

Il fut un général dans le camp des Kauravas.

Plus tard il enseigna Mahārāja Parīkṣit. Karṇa : fils caché de Kuntī, né avant son mariage avec le

roi Pāṇḍu. Elle avait reçu un mantra de Durvāsā Muni qui

lui permettait d’appeler des dévas et concevoir des enfants.

En toute innocence elle appela Sūrya, le dieu-soleil et

Karṇa fut conçu. Par crainte de sa famille, elle abandonna

son enfant dans un panier qui navigua sur la rivière.

Il fut recueilli par le cocher Adhiratha et Rādhā.

Après la mort de Droṇācārya il était devenu général des

armées. Il combattit contre les Pāṇḍavas, fut tué par Arjuna.

CAMP DES PĀṆḌAVAS Pāṇḍu + Kuntī et Mādrī.

Yudhiṣṭhira : l’aîné des Pāṇḍavas engendré par Dharmarāja,

le garant des principes religieux et de la justice.

La dispute de sa succession au trône fut à l’origine de la

bataille de Kurukṣetra. Ensuite il fut nommé empereur du

monde à la cérémonie rājasūya-yajña. Bhīmasena : 2ème Pāṇḍava, la reine Kuntī invoqua le déva

Vāyu pour l’engendrer, car son mari Pāṇḍu ne pouvait

concevoir d’enfant à cause d’un mauvais sort.

Combattant à la masse, mangeur vorace, impitoyable envers

les agresseurs, il tua tous les frères Kaurava. Arjuna : 3ème Pāṇḍava et grand archer. La reine Kuntī

invoqua le déva Indra (Dieu de la pluie) pour l’engendrer.

Kṛṣṇa conduisit son char, et lui enseigna la Bhagavad-gītā

juste avant la bataille de Kurukṣetra.

Dans sa vie passée, Arjuna était Nara, un associé eternel du

Seigneur Nārāyaṇa à Badarikā (Himālayas), pratiquant de

sévères austérités pour le bienfait du monde. Drupada : roi de Pāñcāla, père de Draupadī et Dhṛṣṭadyumna.

À la suite de sa querelle avec Droṇa son ami d’enfance,

il organisa une cérémonie pour obtenir un fils qui tuerait

Droṇa et une fille qui marierait Arjuna. Mais finalement

c’est Droṇa qui le tua à la bataille de Kurukṣetra. Draupadī : fille de Drupada et épouse des cinq Pāṇḍavas.

Lors du svayaṁvara le choix de l’époux, Arjuna gagna sa

main en tirant une flèche dans l’œil d’un poisson qui tour-

nait sur une girouette.

Pour avoir tenter de la déshabiller dans l’assemblée royale,

les Kurus furent condamnés à l’annihilation de leur dynastie.

Grande dévote de Kṛṣṇa, Surya, le dieu du soleil lui donna

un récipient qui fournissait de la nourriture une fois par jour. Dhṛṣṭadyumna : frère jumeau de la princesse Draupadī;

Drupada les fit naître pour détruire la dynastie Kuru.

Général des armées, dans le camp des Pāṇḍavas,

il trancha la tête de Droṇa selon la prédiction de son père.

(Pourtant Droṇa lui avait communiqué tous ses secrets guerriers).

Il fut tué par Aśvatthāmā à la fin de son sommeil. Abhimanyu : fils unique d’Arjuna et Subhadrā.

Il n’avait pas 20 ans quand il fut pris au piège par les Kuru,

et tué par le fils de Duḥśāsana.

Son épouse Uttarā, était enceinte du futur Mahārāja Parīkṣit. Kāśīrāja : roi de Kāśī : Bénarès, ville favorite de Śiva,

(vers Prayāga au bord de la Gaṅgā). L’un des 7 lieux sacrés

qui confèrent la libération. Bhīṣma y kidnappa 2 princesses

qui deviendront les mères de Dhṛtarāṣṭra et Pāṇḍu.

Lieu où Śrī Caitanya convertit au Vaiṣṇavisme, ‘le bhakti-

yoga’, l’impersonnaliste Prakāśānanda Sarasvatī. Kṛṣṇa : Dieu la Personne Suprême dans Sa forme originelle,

assume le rôle d’un jeune pâtre à Vṛndavana. À l’âge de 10

ans, Il partit à Mathura et Dvāraka où Il fut un vaillant prince.

Śrī Kṛṣṇa est l’origine de toutes les incarnations. Vyāsadeva : fils de Parāśara et Satyavati,

il rédigea le Mahābhārata. Il guida souvent les Pāṇḍavas.

Il vit toujours à Badarikāśrama dans les Himālayas.

À la demande de sa mère, il féconda les princesses

Ambikā et Ambālikā qui engendrèrent Dhṛtarāṣṭra et Pāṇḍu.

Le représentant de Vyāsa s’assoit sur un vyāsāsana.

QUI EST QUI jeu interactif, il s’agit d’assembler les liens de parenté, ou bien les conques des combattants. clic ici

Page 10: Bg condensée

CHAPITRE 1 Sur le champ de bataille de Kurukṣetra

Prélude au combat (1et2)

Alors que se déroule l’intrigue du Mahābhārata, les armées antagonistes,

les Pāṇḍavas contre les Kauravas se préparent à l’offensive.

La diplomatie de Duryodhana (3à11)

Duryodhana rappelle à Dronācārya son erreur d’avoir communiqué

ses secrets au fils de son ennemi; également il ne devra pas être indulgent

envers les Pāṇḍavas qui furent ses élèves affectueux. Signes de la victoire des Pāṇḍavas (12à20)

-Kurukṣetra (à 90 miles Delhi-Nord) est un lieu de culte sacré de la dynastie Kuru.

Brahmā avait béni le roi Kuru que celui qui mourrait à Kurukṣetra pendant la bataille,

serait promu directement sur les planètes édéniques.

-Śrī Kṛṣṇa conduit le char d’Arjuna; là où est Kṛṣṇa, la déesse de la fortune est aussi présente. Hanumān aussi est présent.

-Les Pāṇḍavas soufflent glorieusement dans leur conques divines, (le symbole de Visṇu). Ils ont totale confiance en Kṛṣṇa. Krishna est Bhakta-Vātsala la relation parentale (21à27)

Krishna a accepté de conduire son char, Il est Acyuta, il ne manque jamais d’affection envers son dévot.

Arjuna, horrifié, voit alors ses proches et ses amis dispersés dans les deux camps, prêts à livrer bataille.

Arjuna est Gudakeśa, celui qui a conquis, sommeil et ignorance; Kṛṣṇa est Hṛṣīkeśa maître des sens de tous les êtres. Les 5 nobles raisons de ne pas combattre (28-46) [Krishna répondra aux 5 raisons d’Arjuna au chapitre 2]

1) la compassion : Arjuna est accablé de chagrin, il ne veut pas tuer ses proches. (28,29,30)

2) la réjouissance : Que peut apporter de bon ce combat, où sera massacrée ma propre famille? (31-35)

3) destruction de la famille : Arjuna pense que ses rivaux ne comprennent pas les conséquences néfastes d'un tel défi. (37-38)

4) crainte des réactions pécheresses :

Faire périr les anciens est une faute capitale; Une progéniture indésirable envahira la société. (39-44)

5) indécision : Mieux vaut mourir ..., sans armes et sans faire de résistance, que de lutter contre eux. (44-46)

Śrīla Vyāsadeva écrit cette épopée

de la Bhagavad-Gītā ;

Il est fils de Parāśara et de Satyavati,

Bien qu’il fut un ascète, il engendra 3 fils :

Dhṛtarāṣṭra : l’aveugle

Pāṇḍu : le blême

Vidura : le fils d’une servante

Bhīṣma, l’aïeul a fait ce vœu déchirant de ne jamais engendrer

afin de laisser le trône aux 2 fils de Satyavati, la 2ème épouse

de son père Mahārāja Śantanu.

Bhīṣma fut blessé le 10è J de la bataille.

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CHAPITRE 2 Aperçu de la Bhagavad-Gītā

L’étude analytique du corps et de l’âme conduit à la réalisation du soi

sans attachement aux fruits de l’action.

La confusion : (1-10)

- Suite à l’indécision d’Arjuna, Krishna l’appelle non-aryen,

celui qui ignore les valeurs de la vie (2).

La théorie de l’invasion des Aryens venant de l’Iran a été prouvé fausse en 1990.

La vérité est que les Aryens sont des Hindous d’origine.

- Plutôt que de rester perplexe et confus devant les problèmes de l'existence,

il faut demander l’aide du maître spirituel.

Arjuna s'en remet à Krishna pour recevoir son enseignement :

« La défaillance m’a fait perdre tout mon sang-froid;

je ne vois plus où est mon devoir. Indique-moi clairement la voie juste.

Je suis à présent Ton disciple et m’en remets à Toi; éclaire-moi, je T’en prie. » (7)

Jñāna-yoga - l’âme est éternelle sat, le corps est temporaire asat (11à30)

-Kṛṣṇa confirme Son individualité dans le passé, le présent et le futur, (12)

ainsi que les êtres distincts qui sont des émanations de Lui-même.

-Ce qui fait l’individualité de l’âme sont ses caractéristiques éternelles : non née, immortelle, originelle,

elle ne peut-être fendue, brûlée, mouillée, desséchée. (23) elle est invisible, inconcevable.

-Celui qui est sobre dhīraḥ ou sage paṇḍitāḥ, n’est pas troublé par le changement de corps, ni par les joies et les peines. (14)

-Krishna argumente à la première raison de ne pas combattre : la compassion d’Arjuna.

Afin de calmer Arjuna, horrifié à l’idée de tuer ses proches, Krishna met en contraste la nature éternelle de l’âme

(le vrai soi) avec la nature temporaire du corps matériel (l’enveloppe extérieure de l’âme).

- L’âme (âtmâ) est éternelle; elle continue d’exister même après la mort du corps :

« L’âme ne connaît ni la naissance ni la mort. Vivante, elle ne cessera jamais d’être.

Non née, immortelle, originelle, éternelle, elle n’eut jamais de commencement et jamais n’aura de fin.

Elle ne meurt pas avec le corps. » (20)

- À la mort, l’âme transmigre dans un nouveau corps : « À l’instant de la mort, l’âme revêt un nouveau corps et

quitte l’ancien, devenu inutile, de même qu’on se défait de vêtements usés pour en revêtir de neufs. » (22)

-La violence est autorisée seulement si Krishna l’ordonne. (29 et 30)

-Si le corps est un assemblage de particules chimiques, selon les athées, pourquoi se lamenter sur une telle perte ! Karma-kāṇḍa (31-38) enseigne les devoirs prescrits

« Tu connais tes devoirs de kṣatriya : ils t’enjoignent de combattre selon les principes de la religion;

tu ne peux donc hésiter. » (31)

- Réponse de Krishna à la 2è raison de ne pas combattre du chapitre 1. - quelle réjouissance y a-t-il à combattre :

Arjuna ne devrait pas s’affliger d’avoir à tuer le corps temporaire dans l’exécution de son devoir de kṣatriya (soldat),

qui consiste à prendre part à la bataille imminente :

Vainqueur, Arjuna obtiendra le royaume; tué au combat, il verra s'ouvrir pour lui la porte des planètes édéniques.

Quoiqu'il arrive, le combat tournera à son avantage. (32)

- Réponse de Krishna à la 4è raison de ne pas combattre du chapitre 1. - crainte des réactions pécheresses : -Tu pécheras pour avoir manqué au devoir, et perdras ainsi ton renom de guerrier. (33)

-Les hommes, à jamais, parleront de ton infamie, et pour qui a connu les honneurs, la disgrâce est pire que la mort. (34) Buddhi-yoga (39-53) accomplir le service de dévotion en étant détaché du fruit de l’action.

Qui marche sur cette voie est résolu dans son effort, poursuit un unique but (41).

Krishna explique ensuite l’art d’agir, le karma-yoga.

«Sois ferme dans le yoga, ô Arjuna. Fais ton devoir, sans être lié ni par le succès ni par l'échec.

Cette égalité d'âme, on l'appelle yoga.» (48). Sthita-prajñā être situé au niveau spirituel (54-72) 2. 54 Arjuna dit: A quoi reconnaître……………..(Les réponses de Krishna)

1) Celui qui baigne ainsi dans la Transcendance? ... (2. 55) le sthita-prajñā s’affranchit des milliers de désirs ...

2) Comment parle-t-il, et avec quels mots? ……….(2. 56) les trois formes de souffrance ici-bas n'affectent plus …

3) Comment s'assied-il et ………………………….(2. 58,59) l'âme incarnée goûte une joie supérieure

4) Comment marche-t-il, ô Keśava? ……………….(2. 64) Il maîtrise ses sens en observant les principes régulateurs.

Śrī Kṛṣṇa sourit en voyant que Son ami a choisi de devenir

Son disciple. BG 2. 10

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CHAPITRE 3 Le Karma-yoga Renoncement ou travail (1à9)

Arjuna est déconcerté par les instructions de Krishna, il croit à tort que

Ses instructions sont équivoques : (1-2).

-Comment peut-on se livrer simultanément à l’action

-et maîtriser ses sens, fixant ses pensées et son intelligence sur le Suprême ? Du Karma-kāṇḍa au karma-yoga (10à16)

Krishna lui demande de s’engager dans la guerre, remplis ton devoir.

Le Karma, l’action intéressée, apporte souffrances et plaisirs matériels.

Agréables ou non, les fruits de l’action nous lient au cycle des morts et renaissances

successives en l’Univers matériel.

Mais Krishna ajoute que l’inaction ne suffit pas à nous protéger contre les chaînes

de la matière qui nous asservissent.

Par nature, chacun se voit contraint d’agir, ne serait-ce que pour maintenir son corps

physique.

Il s’agit donc de travailler de façon à ne pas s’empêtrer davantage dans la matière.

Cet art d’agir le karma-yoga consiste à œuvrer pour la satisfaction de l’Être Suprême (Viṣṇu ou Kṛṣṇa) :

« Mais l’action, il convient de l’offrir en sacrifice à Vishnu, de peur qu’elle enchaîne son auteur au monde matériel.

Aussi, ô fils de Kuntī, remplis ton devoir afin de Lui plaire, et à jamais tu seras libéré des chaînes de la matière. » (9)

- Le karma-yoga nous élève graduellement jusqu’au bhakti-yoga, le pur service de dévotion à Krishna.

Le yajña (sacrifice), c'est-à-dire les devoirs prescrits dans les Védas, et qui peu à peu purifient, élevant leur auteur de

l’action intéressée à l’action spirituelle (10-16). Niṣkāma-karma yoga (17-35)

connaissance et détachement pour la satisfaction de Viṣṇu.

- L’être pleinement réalisé n’a plus besoin d’accomplir de tels devoirs,

étant d’ores et déjà entièrement pur et son service rendu lumineux par le Seigneur.

Il doit cependant continuer d’exécuter ses devoirs pour montrer l’exemple aux êtres

attachés aux fruits du travail (17-29). Il n’est pas l’auteur de ses actes

Concluant Ses instructions sur le karma-yoga et le yajña, Krishna prie Arjuna :

«Me consacrant toutes tes actions, absorbant tes pensées en Moi, libre de toute

indolence, de tout égoïsme et de toute motivation personnelle, combats. » (30)

Arjuna demande pourquoi on doit agir ainsi, Krishna explique le karma-yoga,

ou l’art d’accomplir des actions libres de tout désir de gain intéressé

et dédiées à l’Âme Suprême (35). Concupiscence et colère (36-43)

« Qu’est-ce qui, même contre son gré, pousse l’être au péché,

comme s’il y était contraint ?» (36)

Krishna répond : « C’est la concupiscence, ce dévastateur de la connaissance et de la réalisation spirituelle. »

Il prescrit la façon de conquérir cette source de péché : la maîtrise des sens inspirée par le savoir spirituel.

Les sens (indriyas), le mental (manas) et l’intelligence (buddhi), voilà où se loge cette concupiscence.

Sachant le soi au-delà des sens, mental et intelligence matériels :

« Maîtrise ta nature inférieure par ta nature supérieure

et conquiers ainsi cet ennemi insatiable, la concupiscence. » (37-43)

par la nature.

Le corps de tout être subsiste grâce aux aliments dont les pluies permettent la croissance. Et les pluies coulent du yajña, le sacrifice qu'accomplit l'homme en s'acquittant des devoirs qui lui sont prescrits. BG 3. 14

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CHAPITRE 4 Le savoir spirituel et absolu

Connaissance transcendantale (1-10)

-Dans le chapitre précédent, le karma-yoga (l’action désintéressée)

et le yajña (le sacrifice) furent recommandés pour l’élévation spirituelle.

-Au quatrième chapitre, Krishna explique que le jñāna-yoga, l’élévation

à la conscience de Dieu par la culture du savoir spirituel est supérieur,

car le karma-yoga et le yajña culminent dans un tel savoir.

Donc jñāna-yoga > karma-yoga + yajña

La science spirituelle la connaissance de Dieu, du jīva (l’âme distincte)

et leur relation éternelle est élaborée dans ce chapitre de la Gītā.

Krishna trace d’abord l’histoire de la transmission orale de la Gītā

dont Il est la source à travers la succession disciplique (paramparā).

Mais la succession s’étant rompue au fil du temps, Krishna énonce à nou-

veau la Gītā à Arjuna qui, en tant que dévot du Seigneur, est qualifié pour

« en percer le mystère sublime. » (1-3)

- Krishna explique la nature transcendantale du Suprême,

Il descend régulièrement en l’Univers matériel

pour rétablir le dharma, les principes de la spiritualité (4-8).

Qui comprend la nature absolue de Son avènement et de Ses actes atteint

la libération. (9) Quiconque cherche refuge en Lui est purifié par ce savoir

et développe son amour pour Lui. (10) Krishna est le but de tous les varṇāśrama (11-15)

Krishna échange avec les jīva selon le degré de leur abandon à Lui (11). Krishna crée les quatre divisions de la société afin que les êtres puissent

satisfaire leurs désirs et progresser vers la libération (13). Karma-yoga (16-24)

Krishna à nouveau explique toute la complexité de l’action et le moyen

de s’affranchir des suites karmiques.

L’être éclairé, pleinement conscient que l’âme est de nature spirituelle et

soumise au Seigneur Suprême, renonce aux actions égoïstes pour n’agir

que pour Lui. Abandonnant tout sentiment de propriété sur ses biens

et n’œuvrant que pour les éléments nécessaires à sa survie,

il n’est pas touché par les suites de l’action :

« Celui qui, affranchi de la dualité et de l'envie,

voit d'un même œil l'échec et la réussite,

satisfait de ce qui lui vient naturellement,

celui-là, bien qu'il agisse, ne s'enlise jamais. » (22) Les sacrifices conduisent à la Connaissance transcendantale (25-33)

Krishna décrit diverses formes de sacrifices qui culminent tous

dans le savoir spirituel et absolu (33).

Comme il a été dit ce qu’il convient de faire (3. 9-16) :

Mais l'action, il convient de l'offrir en sacrifice à Viṣṇu,

de peur qu'elle enchaîne son auteur au monde matériel.

Aussi, ô fils de Kunti, remplis ton devoir afin de Lui plaire,

et à jamais tu seras libéré des chaînes de la matière. Résumé de la Connaissance transcendantale (34-42)

-Puis, Krishna révèle la façon d’acquérir ce savoir en approchant

un maître spirituel réalisé afin de comprendre que tous les êtres

font partie intégrante de Krishna (34-35).

-Le savoir spirituel détruit les suites du karma et apporte

« la plus haute paix spirituelle. » (36-39)

-Mais ceux qui doutent de ce savoir sacré, cependant,

ne peuvent ni devenir conscients de Dieu ni connaître de bonheur (40).

-En conclusion, Krishna exhorte Arjuna à détruire ses doutes

à l’aide du savoir absolu :

« Fort de l’arme du yoga, lève-toi et combats. » (41-42)

Le varṇāśrama-dharma BG 4. 13

4 ordres sociaux et 4 ordres religieux.

J'ai créé les quatre divisions de la société...

Mais sache que si Je les ai créées, elles ne

Me contiennent pas, car Je suis immuable.

Libres de toute attache,

affranchis de la peur et de la

colère, complètement absorbés

en Moi et en Moi

cherchant refuge, nombreux

ceux qui devinrent purifiés en

apprenant à Me connaître,

et tous développèrent ainsi un pur

amour pour Moi. BG 4. 10

BG 4. 9

Celui, ô Arjuna, qui connaît l'absolu de Mon

avènement et de Mes Actes n'aura plus à re-

naître dans l'univers matériel; quittant son

corps, il entre dans Mon royaume éternel.

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CHAPITRE 5 L'action dans la conscience de Krishna Au chapitre 3 le savoir nous libère de la nécessité d’accomplir quelque devoir prescrit.

Au chapitre 4 Krishna informa Arjuna que toute forme de sacrifice culmine dans le savoir, néanmoins Arjuna

doit combattre. Arjuna est confus, croyant que l’action et le renoncement sont incompatibles.

Au chapitre 5 Krishna explique que l’acte dévotieux tout empreint de savoir n’entraîne aucune réaction matérielle

et ne diffère donc pas du renoncement à l’action. Mais plus haute est l’action dévotionnelle (2). Karma-yoga = renoncer à l’action (1-6)

Krishna dit à Arjuna : ‘Le renoncement aux actes et l'acte dévotieux mènent chacun à la libération,

mais plus haut est l'acte dévotieux’. (2)

Ainsi le bhakta peut rapidement et facilement atteindre Krishna.

Comment accomplir le Karma-yoga (7-12)

Bien que toujours actif, jamais il ne tombe dans les rets du karma (7)

Le péché n'affecte pas celui qui, sans attachement, s'acquitte de son devoir, (10)

(de même que l’eau ne mouille pas les feuilles du lotus).

L'âme établie dans la dévotion trouve, en M'offrant les résultats de tous ses actes, une paix sans mélange (12)

Jīva-l’être vivant, Paramātmā-l’Âme Suprême, Prakṛti-la nature (13-16)

-Quand l'âme incarnée Jīva, domine sa nature inférieure Prakṛti; ce Jīva renonce par la pensée, à toute action.

L’âme vit en paix dans la cité aux neuf portes [le corps] et n'accomplit, ni ne cause, aucun acte matériel. (13)

Jamais l'Etre Suprême ne peut être tenu pour responsable des actes, vertueux ou coupables, de quiconque. (15)

Se libérer en concentrant sa conscience sur Paramātmā (17-19)

-Celui dont l'intelligence et le mental, dont le refuge et la foi reposent en l'Absolu, celui-là voit la connaissance

pure le débarrasser de tous ses doutes; il avance alors d'un pas ferme sur le sentier de la libération. (17)

-L'humble sage, éclairé du pur savoir, voit d'un œil égal le brāhmaṇa noble et érudit, la vache, l'éléphant, ou encore

le chien et le mangeur de viande. (18) Il prend conscience de leur nature spirituelle au-delà du corps matériel.

-Celui dont le mental demeure toujours constant a déjà vaincu la naissance et la mort.

Sans faille, comme le Brahman Suprême, il a déjà établi sa demeure en Lui. (19)

-N’étant pas attiré par la jouissance matérielle, il goûte au bonheur intérieur,

s’absorbant dans la pensée de l’Être Suprême (18-28). La formule de la paix (29) le sage Me connaît comme : le but ultime, le souverain, l’ami et bienfaiteur.

bhoktāraṁ yajña-tapasāṁ

sarva-loka-maheśvaram

suhṛdaṁ sarva-bhūtānāṁ

jñātvā māṁ śāntim ṛcchati

Parce qu'il Me sait le But ultime de tous les sacrifices, de toutes les austérités,

Souverain de tous les astres et de tous les dévas,

ami et bienfaiteur de tous les êtres,

le sage trouve la cessation des souffrances matérielles.

Parce qu'il Me sait le But ultime de tous les sacrifices, de toutes les austérités, Souverain de tous les astres et de

tous les devas, ami et bienfaiteur de tous les êtres, le sage trouve la cessation des souffrances matérielles.

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CHAPITRE 6 Le Sāṅkhya-yoga (ou dhyāna-yoga, la méditation) Aussi appelé dhyāna-yoga/ou aṣṭāṅga-yoga, l’octuple sentier est une forme de méditation destinée à maîtriser les

sens et le mental pour focaliser son attention sur l’Âme Suprême - Paramātmā - la forme de Krishna sise dans le cœur.

Yoga-ruruksu et Yogarudha (1-9)

Ayant affirmé l’importance de la maîtrise mentale (verset 5-6), Krishna décrit le yogi qui y parvient (7-9).

Les 8 étapes pratiques du yoga (10-27)

Śrī Kṛṣṇa résume la méthodologie de l’aṣṭāṅga-yoga : le yoga de Patañjali (en huit parties) (10-19) :

- yama; maîtrise des sens.

- niyama; observance des principes régulateurs de la vie spirituelle.

- āsana; pratique de diverses postures pour la purification du mental et des sens.

- prāṇāyāma; maîtrise du souffle par divers exercices.

- pratyāhāra; restriction des sens du contact avec leurs objets.

- dhāraṇā; concentration du mental.

- dhyāna; pratique de la méditation sur la forme personnelle du Seigneur : Paramātmā dans le cœur

- samādhi; pleine absorption dans la méditation.

« Maître du mental, le yogi demeure ferme dans sa méditation sur l'Etre Suprême,

tel une flamme qui à l'abri du vent, point ne vacille.» (19)

«... le mental et les sens purifiés le yogi goûte un bonheur spirituel infini, … demeurant imperturbable.

Telle est la vraie libération de toutes les souffrances nées du contact avec la matière » (20/23)

La perfection du yoga : réaliser l’Âme Suprême (28-36)

Arjuna considère toutefois la pratique du yoga trop difficile :

« Car le mental, ô Krisna, est fuyant, fébrile, puissant et tenace;

le subjuguer me semble plus ardu que maîtriser le vent. » (33-34)

Krishna répond qu’il est certes malaisé de dompter le mental, mais

« qu’on y parvient cependant par une pratique constante et par le détachement.» (35)

Destination du yogi (37-45)

Arjuna s’enquiert ensuite du sort du yogi qui abandonne avant d’atteindre la perfection (37-39).

Krishna lui répond qu’une telle personne, renaissant au sein d’une famille riche, vertueuse ou de sages,

reprend sa pratique et, après plusieurs naissances, atteint enfin la perfection (40-45).

Le plus haut de tous les yogis (46-47)

La conclusion de ce sixième chapitre – et de l’entière première partie de la Bhagavad-Gītā –

est énoncée dans les deux derniers versets : « Le yogi est plus haut que l’ascète, le philosophe et ceux qui aspi-

rent aux fruits de leurs actes. En toutes circonstances, sois donc un yogi, ô Arjuna. (46)

-Et de tous les yogis, celui qui, avec une foi totale, demeure toujours en Moi et M’adorent Me servant avec

amour, celui-là est le plus grand, et M’est le plus intimement lié. » (47)

Le bhakti-yoga (le service de dévotion à Krishna) est dit être le sommet, l’apogée, au-delà de :

l’ascèse (tapasya) : acceptation volontaire des austérités afin de progresser dans la vie spirituelle.

karma-yoga : Le processus de réalisation divine en offrant à Dieu les fruits de son travail.

Les matérialistes s’engagent dans les actions intéressées afin d’obtenir des bienfaits personnels.

jñāna-yoga : La discipline spirituelle qui permet de cultiver la connaissance transcendantale qui fait la différence

entre le corps, l’esprit et l’âme. Il y a aussi le jñāna empirique : la connaissance qui ne s’appuie que sur l’expé-

rience, l’observation et la spéculation mentale.

aṣṭāṅga-yoga : le yoga mystique en 8 phases de Patañjali, afin de réaliser Paramātmā, le Seigneur du cœur.

haṭha-yoga : les postures et les exercices de respiration afin de contrôler les sens.

rāja-yoga : le processus de Patañjali où les 3 formes de la Vérité Absolue sont imaginées.

Le vrai sāṅkhya-yoga : l’étude analytique de l’esprit, de la matière et du service de dévotion originellement ensei-

gné par Kapiladéva à sa mère Devahūti, mais fut plus tard interprété de façon athée par un autre Kapila.

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CHAPITRE 7 La connaissance de l'Absolu

Les six premiers chapitres de la Gītā ont établi la différence entre l’âme (l’être vivant) et la matière.

L’être (le jīva) qui s’identifie à la matière peut s’élever à la réalisation spirituelle,

grâce à diverses formes de yoga sāṅkhya-yoga, karma-yoga, jñāna-yoga, aṣṭāṅga-yoga.

Ces yogas culminent dans le bhakti-yoga (le service de dévotion).

Les chapitre sept à douze, c’est le cœur de la Gītā, Krishna Lui-même,

la Divine Personne Suprême;

ainsi que la relation éternelle entre les jīvas et Lui, fondée sur le bhakti-yoga.

Le septième chapitre traite de la façon d’acquérir la connaissance de Krishna. ‘Tu Me connaîtras tout entier’ (1-7)

Les trois premiers versets servent de prélude, où Krishna dit en essence :

« La dévotion apporte la pleine connaissance de Ma Personne. / Dans sa totalité,

Je te révélerai la connaissance du matériel et du spirituel, bien qu’il soit rare de Me connaître en vérité. » (2) Krishna est la source des énergies matérielles et spirituelles (8-12)

Krishna commence par définir Ses deux principales énergies :

l’énergie inférieure (aparā prakṛti), formée de huit éléments,

et Son énergie supérieure (parā-prakṛti), composée des jīvas maintenant empêtrés dans la matière (4-5).

Il est « l’origine et la dissolution » des deux énergies, la Vérité Suprême (6-7).

Krishna décrit ensuite comment Il Se manifeste dans tout phénomène, Il est :

« la saveur de l’eau, la lumière du soleil et de la lune... l’intelligence de l’intelligent »... (7à12) Krishna contrôle les 3 guṇas, se soumettre - Egaré par les trois guṇas [Vertu, passion et ignorance], l'Univers entier ignore qui Je suis,

Moi le Suprême, l'Intarissable, qui transcende ces influences matérielles. (13) - L'énergie que constituent les trois guṇas, cette énergie divine, la Mienne, on ne peut, sans mal, la dépasser.

Mais qui s'abandonne à Moi en franchit facilement les limites. (14)

L’adoration des dévas (20-25)

-Les sots (matérialistes), par contre, se vouent aux dévas

en vue de bienfaits immédiats, mais limités et éphémères. Les impersonnalistes (24-26)

-Les hommes sans intelligence, ... croient que J'emprunte cette Forme (24)

-Je ne Me montre jamais aux sots ni aux insensés;

par Ma puissance interne [yoga-māyā], Je suis pour eux voilé.

Ce monde égaré ne Me connaît donc point,

Moi le Non-né, l'Impérissable. (26). L’illusion de l’être vivant (27-30)

Dans les quatre derniers versets, Krishna conclut que les êtres vertueux

et intelligents, aspirant à l’affranchissement des chaînes de la matière,

cherchent refuge en Lui par le service de dévotion,

sachant qu’Il est le Seigneur Suprême. Ces personnes, dit Krishna,

« peuvent, le mental fixe, même à l’instant de mourir,

Me saisir et Me connaître. »

Il existe 4 sortes d’athées

qui ne s’abandonnent pas à Moi (7. -15)

Les sots : les derniers des hommes,

ceux dont le savoir est dérobé par l'illusion,

les démoniaques,

ces mécréants ne s'abandonnent pas à Moi.

et 4 ordres de vertueux qui Me servent (7. -16).

De quatre ordres, ô Arjuna,

les vertueux qui avec dévotion Me servent :

le malheureux, le curieux, l'homme qui poursuit la richesse

et celui qui désire connaître l'Absolu, ô prince des Bharatas.

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CHAPITRE 8 Atteindre l'Absolu

Krishna répond aux 7 questions d’Arjuna (à l’heure où le Jīva quitte son corps matériel) : (1 à 4) 1. On appelle Brahman l'être spirituel, impérissable;

2. le moi est sa nature éternelle,

3. et le karma, les actes qui engendrent et déterminent les corps successifs.

4. La manifestation matérielle est en permanente mutation,

5. et l'univers, avec tous ses dévas, constitue Ma forme universelle.

6. et Je suis ce Seigneur, le Maître du sacrifice, qui en tant qu'Ame Suprême,

7. habite dans le cœur de chaque être incarné.

Se souvenir de Krishna (5 à 9).

- Krishna informe Arjuna que quiconque, à l’instant même de quitter le corps, se souvient de Lui, atteint Sa demeure (5).

- La qualité de notre conscience au trépas détermine notre prochaine destination (6).

- Le contenu de nos pensées et souvenirs à l’heure de la mort étant influencés, par nos actes et notre conscience en

cette vie; Krishna décrit à Arjuna la façon de penser au Seigneur Suprême :

-Il faut méditer sur le Seigneur Suprême en tant que l'Etre omniscient, le plus ancien, le Maître et Soutien de tout,

qui, plus ténu encore que le plus ténu, est inconcevable, au-delà de l'intelligence matérielle, et toujours demeure

une personne. Resplendissant comme le soleil, Il transcende ce monde de ténèbres. (9)

Yogamiśra bhakti - yoga mondain (10-13)

-Ces quatre versets décrivent la voie difficile de l’aṣṭāṅga-yoga en vue d’une promotion aux planètes spirituelles

(planètes Vaikuṇṭhas).

Le pur service de dévotion (14-16).

-Krishna conclut alors que la dévotion indéfectible (bhakti-yoga) permet de L'atteindre sans peine (14).

- Quand il atteint le royaume spirituel, le bhakti-yogi ne revient jamais plus en ce monde, où règne la souffrance (15-16).

Comparaison des mondes matériels et spirituels (17-22).

Au-delà de l’Univers matériel, soumis à un cycle de création et de destruction perpétuel, se trouve le monde spiri-

tuel – séjour éternel et suprême de Krishna –; pour qui l’atteint, point de retour (17-21).

- C’est par la dévotion pure, Krishna le répète, qu’on atteint cette destination suprême (22).

Suprématie dévotionnelle (23-28)

- Le Seigneur décrit les moments propices et non propices pour le yogi qui quitte ce monde,

selon qu’il aspire aux planètes édéniques ou à la libération.

Le bhakti-yogi demeure cependant indifférent à de telles considérations (23-27).

-En conclusion, Krishna déclare que Son dévot, le bhakti-yogi, n’est en rien privé des fruits d’autres voies d’évolu-

tion spirituelle. À l’instant de la mort, il – ou elle – rejoint Krishna en Son royaume absolu (28).

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CHAPITRE 9 Le plus secret des savoirs

Le chapitre précédent de la Gītā qualifiait de « confidentiel » le savoir traitant de la différence entre l’âme

et le corps. Maintenant, ce neuvième chapitre décrit « la science royale » (rāja-vidyā), « le secret d’entre les secrets»

(rāja-guhyam) – la connaissance de la fonction, de l’activité intrinsèque, éternelle de l’âme: le sanātana-dharma,

ou service de dévotion (bhakti yoga)

Ecouter parler de Krishna (1- 3).

Au début du chapitre, Krishna dit qu’Il va maintenant révéler « la sagesse la plus secrète »,

qui affranchira Arjuna (dont la foi ferme le qualifie pour recevoir cet enseignement) de toute souffrance.

- Krishna explique ensuite que l’entière Création repose en Lui.

Krishna et le monde matériel (4- 10).

Or, bien qu’Il soit l’origine, le soutien et le régent de l’Univers, Il demeure transcendantal.

Adorateur des dévas et non adorateur (11-19).

- Krishna décrit ensuite les sots (mūḍha) qui, ignorants de Sa suprématie totale, dénigrent Sa forme personnelle;

Il les met en contraste avec les grandes âmes (mahātmā) qui, conscientes de Sa divinité, L’adorent avec dévotion

(11-14).

Puis, Krishna dépeint différents adorateurs qui vénèrent le Brahman impersonnel, les dévas ou la forme univer-

selle et Se décrit comme le véritable, l’ultime objet d’adoration (15-21), le protecteur de Ses dévots (22)

et l’ultime bénéficiaire de tous les sacrifices offerts aux dévas (23-24).

D’autres adorateurs atteignent les séjours de leur objet d’adoration.

Mais « c’est auprès de Moi que vivront Mes dévots. » (25)

Adoration des dévas ou dévotion à Krishna (20-28).

Krishna parle de Ses dévots. En faisant de Lui l’objet de toute action, offrande et austérité,

ceux-ci s’affranchissent des chaînes du karma et viennent à Lui (26-28).

Adorer directement Krishna (27-34).

Bien qu’impartial, Krishna favorise quiconque Le sert avec amour (29).

Même s’ils commettent quelque tort, il faut voir les voir comme des saints, car sur la voie parfaite;

le service de dévotion en soi les rendra sans reproche et les élèvera jusqu’à l’ultime perfection (30-31).

De plus, même ces personnes dites socialement inférieures peuvent atteindre Krishna en prenant refuge en Lui,

que dire alors de celles de noble descendance (32-33).

En guise de conclusion, Krishna déclare que celui ou celle qui se voue entièrement à Lui L’atteindra:

« Emplis toujours de Moi ton mental, deviens Mon dévot,

offre-Moi ton hommage et voue-Moi ton adoration.

Parfaitement absorbé en Moi, certes tu viendras à Moi. » (34)

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CHAPITRE 10 Les gloires de l'Absolu Dès le septième chapitre, Krishna définissait Ses différentes énergies (matérielles et spirituelles).

Au dixième chapitre, Il explique à Arjuna Ses gloires spécifiques, manifestées à travers Ses énergies omniprésentes. Krishna l’origine de tout (1-7)

- Krishna affirme avant tout que les sages, sachant qu’Il est le Seigneur Suprême et l’origine de tout,

sont libres de toutes les suites du péché; ils Le servent avec une dévotion pure, désintéressée (2-8).

- Puis sont décrits les traits sublimes de tels purs dévots / dévotes (9).

- Krishna dissipe l’ignorance de Ses serviteurs et les guide jusqu’à Lui (10-11). Les catur-ślokī : les quatre versets 8-9-10-11 incarnent l’essence de la Gītā. Ne pas confondre avec les 4 versets du Śrīmad-Bhāgavatam [2. 9. 33à36] parlés par Śrī Kṛṣṇa à Brahmā au moment de la création.

La soumission d’Arjuna et sa requête (12-18)

- Krishna décrit alors Ses principales gloires et ce, jusqu’à la conclusion de ce chapitre :

d’entre les sources de lumière, Il est le soleil; parmi les eaux, l’océan; parmi les masses inébranlables, l’Himalaya.

Il est du sage la sagesse, la force du fort, l’éclat de tout ce qui resplendit.

Tout ce qui est beau, puissant, glorieux, dans les mondes matériels ou spirituels,

éclot d’un simple fragment de Sa splendeur et de Ses divines puissances. Les opulences de Krishna (19-42)

Étant ainsi la cause de toutes les causes, Krishna incarne l’objet suprême d’adoration de tous les êtres vivants.

- Au dernier verset de ce chapitre, Krishna dit qu’il est encore plus important de comprendre que tout existe

grâce à Sa présence en tant qu’Âme Suprême (Paramātmā), qui pénètre et soutient l’Univers entier (42).

- Les opulences de Kṛṣṇa :

- Aimer Kṛṣṇa :

- Les dévots Me servent :

- Kṛṣṇa illumine les cœurs :

8 -De tous les mondes spirituels et matériels, Je suis la source, de Moi tout émane.

Les sages qui connaissent parfaitement cette vérité,

de tout leur cœur Me servent et M’adorent.

9 -Mes purs dévots absorbent en Moi leurs pensées ... Ils s’entretiennent de Moi sans fin,

et trouvent une satisfaction et une joie immenses.

10 -Ceux qui toujours Me servent et M’adorent avec amour et dévotion,

Je leur donne l’intelligence par quoi ils pourront venir à Moi.

11-Vivant dans leur cœur, et plein pour eux de compassion, Je dissipe,

du flambeau lumineux de la connaissance, les ténèbres nées de l’ignorance.

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CHAPITRE 11 La Forme Universelle

Krishna décrit Sa forme Universelle (1-8)

Arjuna reconnaît la position suprême du Seigneur Krishna et Lui

demande de lui révéler Sa forme universelle, Viśva-rūpa (1-4).

Krishna montre à Arjuna une vision de Sa forme universelle (5-8). Sañjaya décrit la forme Universelle (9-31)

Sañjaya brièvement décrit la forme universelle et

également la réaction d'Arjuna en voyant cette forme (9-14).

Alors qu'il la contemple de son chariot, Arjuna décrit la forme universelle,

et ensuite demande au Seigneur d'en expliquer la portée (15-31). Deviens un instrument (32-34)

Emerveillé, Arjuna glorifie Krishna en décrivant Sa grandeur

et quelques unes de Ses opulences.

La viraṭ-rūpa (comprend les 24 éléments de la manifestation matérielle)

est la forme du temps tout-puissant,

lequel détruira tous les ennemis d'Arjuna sur le champ de bataille.

Il conseille donc à Arjuna de se lever pour combattre et

d'agir comme Son instrument. Les prières d’Arjuna (35-46)

Arjuna prie le Seigneur de lui pardonner

pour sa conduite amicale qu'il juge maintenant trop familière (35-44).

Arjuna demande à Krishna de lui montrer Sa forme à quatre bras et

ensuite Sa forme à deux bras. La forme à deux bras de Krishna (47-55)

Krishna répond avec joie à sa requête et

informe Arjuna que Sa forme à deux bras est suprême et

que seuls Ses purs dévots peuvent en comprendre la réelle portée (45-55).

Sans commencement,

sans milieu et sans fin,

Tu es de tout l'origine.

Sans nombre sont Tes bras,

sans nombre Tes yeux grandioses,

et parmi eux, le soleil et la lune.

Tes bouches crachent un feu brûlant,

et de Ta radiance,

Tu réchauffes cet univers tout entier.

BG 11. 19

Tous les dévas, par groupes, se soumettent et entrent en Toi.

Terrifiés, les mains jointes, ils T'adressent des prières

et chantent les hymnes védiques. BG 11. 21

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CHAPITRE 12 Le service de dévotion

La Bhakti dépasse l’impersonnalisme (1-7)

Aux chapitres précédents, Krishna expliquait les conceptions personnelles, impersonnelles et universelles de

l’Absolu, ainsi que les différents yogas permettant de L’approcher. Au douzième chapitre, Krishna affirme que le

bhakti-yoga, le service d’amour et de dévotion, est la voie de réalisation spirituelle la plus haute et la plus directe.

Il énonce aussi les traits sublimes de ceux qui adoptent cette voie suprême. Ce chapitre s’ouvre également sur une question d’Arjuna. Quoique Krishna ait déjà établi la suprématie de l’adoration de Sa forme personnelle, et la dévotion à Sa Personne comme l’incarnation du plus haut yoga,

Arjuna veut s’assurer qu’il a bien compris. Au premier verset, il demande donc à Krishna qui sont les plus parfaits

– ceux et celles qui Le servent avec dévotion ou ceux qui se vouent au Brahman impersonnel, Son aspect omni-

présent, non manifesté (1). Krishna de répondre : «Celui qui attache sur Ma forme personnelle son mental,

et toujours s’engage dans Mon adoration, plein d’une foi spirituelle ardente, Je le tiens pour le plus parfait. » (2)

Krishna informe Arjuna que les adeptes de la conception impersonnelle de la Vérité Absolue

finissent par L’atteindre, mais que cette voie est plus difficile, car indirecte (3-5).

Il assure Arjuna que pour celui qui s’absorbe dans la dévotion pure, Il est :

« le libérateur qui bientôt l’arrachera à l’océan des morts et des renaissances. » (6-7)

Les étapes de la dévotion

Il enseigne à Arjuna de fixer son mental et son intelligence sur Lui pour L’atteindre par cette méthode simple (8).

Pour ceux incapables de le faire spontanément et sans faillir,

Krishna définit la voie indirecte par quoi on peut atteindre graduellement cet état : (9-12).

Être cher à Krishna (13-20)

Dans la dernière partie de ce chapitre, Krishna cite les qualités et les traits de Son pur dévot, répétant à la fin de

chaque description qu’une telle âme « M’est très chère. » Libre de toute dualité et désir matériels, affranchi du

faux ego et faisant de Krishna le but suprême, le dévot s’engage à Son service avec détermination, son mental et

son intelligence en totale harmonie avec Lui.

Simplement fixe ton mental sur Moi, (8)

si tu ne peux, observe les principes régulateurs (9)

ou consacre Moi tes œuvres (10)

ou renonce aux fruits des actes, (peut conférer, pour le mental, toute paix) (11)

ou cultive la connaissance (12)

ou mieux la méditation. (12)

sādhana-bhakti

karma-yoga

karma-phala-tyāga

jñāna

dhyāna

Si tu ne peux, ô Mon cher Arjuna, ô conquérant des trésors,

attacher sur Moi ton mental sans faillir,

observe les principes régulateurs du bhakti-yoga;

tu acquerras ainsi le désir de m'atteindre. BG 12. 9

Si toutefois tu ne peux te soumettre

aux principes régulateurs du bhakti-yoga,

alors essaie de Me consacrer tes œuvres,

car en agissant pour Moi,

tu atteindras l'état parfait. BG 12. 10

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CHAPITRE 13 La nature, le bénéficiaire et la conscience

kṣetra et kṣetra-jña (1-7)

Le 13ème chapitre de la Gītā traite des différences et des rapports entre :

-Le corps, le champ d’action de l’âme; il est formé de 24 éléments matériels.

-L’âme, le jīva qui habite le corps est appelé le connaissant du champ d’action ou kṣetra-jña.

Les symptômes de vie et toute activité en l’Univers matériel sont dus à l’interaction de l’âme avec la matière.

-L’Âme Suprême, Paramātmā, sise dans tous les corps,

accompagne éternellement l’âme distincte en tant que témoin et soutien intérieur. Au début du chapitre, Arjuna s’enquiert de six choses :

1. la nature matérielle (prakṛti),

2. le bénéficiaire (puruṣa),

3. le champ d’action (kṣetra-le corps),

4. le connaissant du champ d’action (kṣetra-jña-l’âme),

5. le savoir (jñāna) et

6. l’objet du savoir (jñeya) (1). - Krishna affirme être le connaissant de tous les corps, mais l’âme individuelle est consciente que d’elle-même.

puis définit le savoir comme la compréhension des trois : le corps, l’âme distincte et l’Âme Suprême (3).

Les deux «connaissants du champ d’action» sont :

-l’âme distincte qui s’avère faillible, étant soumise à l’influence polluante et illusoire de la matière.

-l’Âme Suprême qui est infaillible, imperméable à toute influence matérielle. - Puis, Il énumère les 24 éléments matériels qui constituent le champ d’action, représenté par le corps (4-7).

L’objet du savoir (8-12)

- Il dénombre ensuite les items qui constituent le procédé de l’acquisition du savoir, procédé non différent de

l’émancipation spirituelle par quoi l’âme incarnée est libérée de l’esclavage de la matière (8-12).

- Krishna décrit ensuite « ce qu’on peut connaître » (jñeya): l’Âme Suprême qui existe partout, dans le mobile

comme dans l’immobile. Bien qu’Elle semble divisée, l’Âme Suprême est Une; soutien de tous les êtres,

Elle transcende les guṇas, ou influences de la nature (bien qu’Elle en soit maître) et dépasse le pouvoir de percep-

tion et d’entendement des sens matériels (13-19).

Apara-Prakṛti : la nature matérielle, formée des trois guṇas.

para-prakrti : la nature spirituelle des êtres vivants.

& Puruṣa : le Seigneur Suprême créant le monde matériel (20-26)

- Puis le Seigneur décrit la cause et la nature de l’empêtrement du jīva dans la matière (20-24).

- Les modes de réalisation de l’Âme Suprême :

dhyāna-yoga, sāṅkhya-yoga et karma-yoga; ainsi que celui du savoir reçu auprès d’autorités (25-26).

jñāna caksusa - la vision du savoir (27-35)

- Aux derniers versets, Krishna S’étend sur le thème essentiel du chapitre 13 :

les rapports entre la matière, l’âme distincte et l’Âme Suprême. Toute action, nous dit-Il, résulte de l’union du

kṣetra et du kṣetra-jña (le corps et l’âme), au-delà desquels est l’Âme Suprême.

L’Âme Suprême et l’âme distincte sont toutes deux éternelles et transcendantales au corps (27-34).

En guise de conclusion, Krishna déclare que celui (ou celle) qui, à la lumière de la connaissance, voit ce qui dis-

tingue le corps de l’âme, et qui comprend la voie par laquelle l’âme se libère du corps, atteint le but suprême. (35)

Quiconque peut analytiquement comprendre que l’entière manifestation cosmique résulte de l’union de l’âme

avec les éléments matériels, et qu’au-delà Se trouve l’Âme Suprême, cette personne est digne de la libération.

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CHAPITRE 14 Les trois guṇas

Le conditionnement des modes de la nature (1-9)

Tel qu’expliqué au chapitre treize, le jīva s’est enlisé dans la matière à cause de son contact avec les trois guṇas.

Dans ce quatorzième chapitre, Krishna explique en quoi ceux-ci consistent, comment ils opèrent et nous en-

chaînent, et comment nous libérer de leur influence.

- Au début du chapitre, Krishna déclare à Arjuna qu’Il lui dévoilera à nouveau

« cette sagesse suprême, le plus haut des savoirs », dont la compréhension permet d’atteindre à

« la nature spirituelle et absolue » et de se défaire des morts et renaissances répétées (1-2).

- Krishna explique d’abord que tous les êtres naissent en ce monde lorsqu’Il les injecte dans la nature matérielle.

-Aussi est-Il « le père qui donne la semence » de toutes les espèces de vie au sein de l’Univers matériel (3-4).

- La nature matérielle est formée des trois guṇas: Vertu (sattva), Passion (rajas) et Ignorance (tamas).

Ces trois modes d’influence conditionnent l’être vivant qui prend naissance en ce monde de matière (5).

Krishna définit et explique les caractéristiques et symptômes des trois modes, et comment ils conditionnent et

enchaînent le jīva, en plus de décrire les différents sorts qui, selon la nature de son conditionnement, le guettent

après sa mort (6-18).

Transcender les modes (19-27)

- On peut transcender l’influence des guṇas et atteindre Krishna en saisissant comment ils opèrent et en voyant

que Krishna les transcende (19). En transcendant les guṇas, on peut s’affranchir des affres de la naissance, de la

vieillesse et de la mort et « jouir d’ambroisie en cette vie même » (20).

- Arjuna pose ensuite trois questions au Seigneur :

« À quels signes se reconnaît l’être qui a dépassé les trois guṇas ? Comment se comporte-t-il ?

- Krishna répond : ayant réalisé sa véritable identité spirituelle au-delà de la matière, la personne qui a transcendé les

trois guṇas n’est pas affectée et ne se soucie guère des actions et réactions propres à l’Univers matériel. Libre de tou-

te dualité matérielle, dont le plaisir et la souffrance, l’éloge et le blâme, elle renonce à toute entreprise intéressée.

- la troisième question d’Arjuna : Et par quelles voies l’être transcende-t-il ces guṇas ? » (21).

- Krishna dit que c’est grâce à la pratique du bhakti-yoga qu’on transcende les guṇas et atteint le niveau du

Brahman, niveau spirituel préliminaire qui se caractérise par l’absence de toute souillure matérielle (26). -- Au dernier verset du chapitre, Krishna dit être le fondement – ou la source – du Brahman (27).

En accédant à ce niveau, on se qualifie pour servir avec dévotion le Brahman Suprême, Param Brahman-Śrī Kṛṣṇa.

māṁ ca yo ’vyabhicāreṇa

bhakti-yogena sevate

sa guṇān samatītyaitān

brahma-bhūyāya kalpate

Celui qui tout entier s'absorbe dans

le service de dévotion, sans jamais faillir,

transcende dès lors les trois guṇas

et atteint par là le niveau du brahman.

BG 14. 26

Comme l'air emporte les odeurs, l'être vivant,

en ce monde, emporte avec lui, d'un corps à un

autre, les diverses manières dont il conçoit la vie.

BG 15. 9

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Page 24: Bg condensée

La nature matérielle est formée des trois gunas : Vertu, Passion et Ignorance .

Que l'être distinct, impérissable, touche la nature matérielle, ô toi aux-bras-puissants, et il se trouve conditionné par ces trois guṇas. BG 14. 5

La Vertu La Passion L'Ignorance

9 - attache l'être au bonheur 9 - aux fruits de ses actes, 9 - à la folie

10 - c'est la Vertu qui vainc. 10 - la Passion l'emporte; 10 - l'Ignorance renverse

11- le flot lumineux du savoir, croît en puissance.

12 - grandissent les signes de grand attachement, de désirs incontrôlables, d'aspirations ardentes, d'efforts intenses.

13 - quand monte l'ignorance, naissent les ténèbres, l'inertie, la démence et l'illusion.

14 - Qui meurt sous la vertu gagne les planètes supérieures, où vivent les grands sages.

15 - Qui meurt sous la passion renaît parmi les hommes qui se vouent à l'action intéressée.

14 - qui meurt sous l'ignorance renaît dans le monde des bêtes.

16 - Il est dit que les actes accomplis sous l'égide de la vertu entraînent la purification de leur auteur;

16 - sous l'influence de la passion, la détresse,

16 - et sous l'ignorance, la sottise.

17 - De la vertu naît le savoir véritable, 17 - de la passion naît l'avidité.

17 - La folie, la sottise, l'illusion viennent de l'ignorance.

18 - Ceux que gouverne la vertu peu à peu s'élèvent jusqu'aux planètes supérieures,

18 - ceux que domine la passion demeurent sur les planètes moyennes, terrestres,

18 - et ceux qu'enveloppent l'ignorance choient dans les mondes infernaux.

BG 14. 21 Quels sont les signes de celui qui a dépassé les trois gunas : ...Tout est d'égale valeur...

BG 14. 22/25 - … Celui ô fils de Pānḍu, qui n'éprouve nulle aversion qu'il soit devant l'éclairement, l'attachement ou l'illusion,

qui n'éprouve également nulle soif de ces choses en leur absence; qui, au-dessus de ces fruits ..., se tient comme neutre, toujours inflexible, conscient de ce que rien n'agit en dehors d'eux; qui regarde d'un même œil le plaisir et la souffrance, et pour qui la motte de terre, l'or et la pierre sont d'égale valeur, qui est sage et tient pour identiques l'éloge et le blâme; qui n'est affecté ni par la gloire ni par l'opprobre, qui traite également amis et ennemis, et qui a renoncé à toute entreprise intéressée, … 26 - Celui qui tout entier s'absorbe dans le service de dévotion, sans jamais faillir, transcende dès lors les trois gunas et atteint par là le niveau du brahman.

BG 17. 4 - La foi (selon les guṇas) les vertueux vouent leur culte aux dévas,

ceux que domine la passion aux êtres démoniaques,

et ceux qu'enveloppe l'ignorance vivent dans le culte des fantômes et autres esprits.

BG 17. 8/10 - Les aliments de la vertu purifient l'existence, prolongent la durée; ils procurent force, santé, joie et satisfaction. Ils sont doux, juteux, gras et pleins de saveur.

Les aliments trop amers, acides, sa-lés, piquants, secs ou chauds, sont aimés de ceux que domine la Passion. Ils engendrent souffrance, malheur et maladie.

Et chers aux hommes qu'enveloppe l'ignorance, les aliments cuits plus de 3 heures ..., les aliments privés de goût, de fraîcheur, malodorants, décomposés ou impurs, voire les restes.

11 - Parmi les sacrifices, celui qu'on accomplit par devoir, selon les règles des Ecritures, et sans en attendre aucun fruit pour soi-même, appartient à la vertu.

12 - Mais le sacrifice accompli en vue de quelque résultat ou bienfait maté-riel, ou d'une manière ostentatoire, par orgueil, sache qu'il naît de la passion, ô meilleur des Bhāratas.

13 - Quant au sacrifice … oú nulle nourriture consacrée n'est distribuée, nul hymne chanté, où les prêtres ne reçoivent aucun don en retour, il est dit relever de l'ignorance.

14 - Respecter le culte du Seigneur Suprême, des Brahmanas, du maître spirituel, … observer la pureté, la sim-plicité, la continence et la non-violence, telles sont les austérités du corps.

15 - User d'un langage vrai, dirigé vers le bien de tous, mais encore éviter les mots blessants, ainsi que réciter assi-dûment les Védas, -telles sont les austérités du verbe.

16 - Sérénité, simplicité, gravité, maîtrise de soi et pureté de la pensée, -telles sont les austérités du mental.

17 - … la triple union des austérités du corps, du verbe, du mental procède de la Vertu.

18 - Quant aux pénitences ostentatoire, qui recherchent le respect, l'honneur et la vénération des hommes, on les dit appartenir à la passion. ...

19 - Enfin, les pénitences et austérités accomplies par sottise, et faites de tortures obstinées, ou subies en vue de blesser, de détruire, on les dit issues de l'ignorance.

20 - La charité que dicte le devoir, faite sans rien attendre en retour, en de justes conditions de temps et de lieu, et à qui en est digne, cette charité, on la dit s'accomplir sous le signe de la vertu.

21 - Mais la charité qu'inspire l'espoir de récompense, ou le désir d'un fruit matériel, ou encore faite à contrecœur, celle-là est dite appartenir à la passion.

22 - Enfin, la charité qui n'est faite ni en temps ni en lieu convenables, ni a des gens qui en sont dignes, ou qui s'exerce de façon irrespectueuse et mé-prisante, on la dit relever de l'ignorance.

27- Je suis le Fondement du Brahman impersonnel, qui est immortel, intarissable, éternel, et qui constitue le principe même du bonheur ultime.

BG 14. Les 3 guṇas

(classification)

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Page 25: Bg condensée

Le but de tout les Védas

est de Me connaître

BG 15 15

CHAPITRE 15 La Personne Suprême

Se détacher du monde matériel (1-5)

- Aux chapitres précédents, Krishna prône le bhakti-yoga, voie par excellence pour Arjuna qui désire s’arracher à

l’enlisement dans la matière. Le principe fondamental de ce yoga réside dans le détachement de l’action matérielle

en faveur de l’attachement dévotionnel offert à Krishna.

- Le quinzième chapitre, s’ouvre en décrivant la façon de briser l’attachement au royaume de la matière

(pour atteindre le monde spirituel), et se termine sur l’affirmation emphatique de Krishna que Sa Divinité Suprême

incarne l’essence des Écritures védiques. Qui comprend cette vérité adopte le bhakti-yoga.

L’Univers matériel, avec ses activités intéressées (karma) et ses suites

qui enchaînent, est comparé à un arbre banian à l’enchevêtrement inextricable.

Les diverses parties de cet arbre (racines, branches, ramilles, feuilles, fruits, etc.)

sont comparées à :

l’action intéressée,

la piété et l’impiété,

les sens, les objets des sens,

les fruits de l’action intéressée,

les hymnes védiques visant l’élévation,

les différents systèmes planétaires, et ainsi de suite. En s’adonnant à l’action intéressée (qui repose sur le désir de satisfaire ses sens),

le jīva se voit forcé d’errer de branche en branche

(c'est-à-dire d’un corps à un autre et d’une planète à une autre) sur cet arbre..

Krishna déclare alors : « Qui connaît cet arbre, connaît les Védas. »

En d’autres mots, le but ultime du savoir védique consiste à comprendre cet arbre

qu’est le monde matériel et auquel il faut s’arracher (1-2). Krishna décrit ensuite comment y parvenir et atteindre le monde spirituel : « Mais il faut, avec détermination, trancher du glaive du détachement ce banian aux puissantes racines,

chercher le lieu d’où, une fois qu’on l’atteint, il n’est pas de retour. Puis là, s’abandonner à Dieu la Personne

Suprême, de qui tout a commencé, et en qui tout demeure depuis des temps immémoriaux. »

Krishna définit ensuite la manière dont s’opère cet abandon et donne un bref aperçu du royaume spirituel (3-6).

La transmigration (6-11)

Krishna dépeint les âmes conditionnées en ce monde et la transmigration d’un corps à un autre.

Ces âmes sont Ses « fragments éternels ».

Selon la mentalité qui l’habite, le jīva enchaîné développe un corps de matière grossière

doté d’un réseau de sens spécifique, grâce auquel il jouira d’une gamme propre d’objets

des sens. Krishna affirme que les sots ne sauraient concevoir comment s’opère cette

transmigration, mais que les sages le peuvent. (10)

Krishna maintient tout (12-25)

Krishna traite de Sa nature suprême, transcendantale et ce, jusqu’à la fin du chapitre.

Énumérant quelques-unes de Ses manifestations dans l’Univers matériel par quoi

Il soutient tout, y compris la totalité des êtres vivants,

Il affirme être la source du soleil, de la lune et du feu.

C’est Lui qui maintient les planètes dans leur orbite;

Lui le feu de la digestion, l’Âme Suprême dans le cœur de chaque être,

la source et le but ultime des Védas (12-15).

Le Vedānta-sūtra est un résumé des Upaniṣads, écrit par Dvaipāyana Vyāsa. (16-20)

Krishna explique qu’il existe deux ordres d’êtres:

- le « faillible » (les âmes conditionnées de l’Univers matériel)

- et l’« infaillible » (les âmes libérées du monde spirituel).

Mais au-delà est le Seigneur en personne, qui soutient les mondes matériels et spirituels (16-17).

Aussi « le monde et les Védas Me célèbrent comme cette Personne Suprême [Puruṣottamam]. » (18)

Quiconque Le connaît ainsi, « sa connaissance embrasse tout », et il Le sert avec amour et dévotion (19).

Krishna conclut que la connaissance de Sa suprématie et le service qu’on Lui offre incarnent l’essence des Écritures

védiques. Un tel entendement mène à la sagesse et à la perfection (20).

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Page 26: Bg condensée

CHAPITRE 16 Natures divine et démoniaque

Dans ce chapitre, Krishna décrit et compare deux sortes de qualités et ceux qui les possèdent.

Les qualités divines, (1-9) riches en Vertu, favorisent l’évolution spirituelle;

Les êtres dotés d’attributs divins mènent une vie réglée, en accord avec les Écritures, et accèdent à la perfection.

- Krishna énumère les vingt-trois attributs spirituels « nés de la nature divine » (1-3).

Ces attributs, sont propices au progrès vers la libération, hors de l’Univers matériel.

Krishna affirme que les qualités divines servent la libération.

Les qualités démoniaques, ((10-18) arrogance, orgueil, colère, suffisance, âpreté, ignorance.

Ces qualités sont saturées de Passion et d'Ignorance, s’avèrent néfastes au progrès spirituel, mènent à une naissance

inférieure et asservissent l’âme. Les êtres aux attributs démoniaques agissent selon leur caprice (sans se référer

aux Écritures) et demeurent prisonniers de la nature matérielle. Les attributs diaboliques poussent à l’asservissement.

Une activité pieuse (4-5).

- Krishna assure Arjuna qu’il n’a rien à craindre, car né « avec les qualités divines ». Ainsi Krishna l’encourage-t-Il

en indiquant que son rôle dans le conflit n’est pas démoniaque, puisqu’il n’agit pas par colère, par orgueil ou âpreté.

Selon les injonctions scripturaires régissant la classe sociale dont il est membre, combattre pour des valeurs reli-

gieuses est une activité pieuse, mais manquer à ce devoir serait faire preuve d’irréligion.

Des activité impieuses (6-18). - Krishna fait une description assez crue des démoniaques.

En essence, il s’agit d’athées et de matérialistes qui violent les préceptes des Écritures réglant la conduite humaine,

aux niveaux social et spirituel.

Ces êtres voient le monde sans but ni fondement et sont donc enclins à des actes aussi capricieux que destructeurs.

Pour eux, le but ultime de la vie serait de satisfaire nos sens.

Fascinés par l’éphémère, le matériel, enchaînés par de multiples désirs, ils entassent des richesses coûte que coûte.

Suffisants, concupiscents et arrogants, leur angoisse ne connaît pas de fin.

S’élever ou se dégrader (19-24)

De telles personnes, renaissant au sein des espèces inférieures, « sombrent dans la condition la plus sinistre », et

ne peuvent jamais approcher Krishna (19-20).

- Tout être sain d’esprit, nous prévient Krishna, doit renoncer à la concupiscence, à la colère et à l’avidité, ce sont

« trois portes qui ouvrent sur l’enfer ».

En évitant celles-ci, on peut s’élever à la réalisation spirituelle et « le but suprême » (21-22).

- Krishna conclut en disant que quiconque vit selon son caprice, sans suivre les préceptes des Écritures

(conçus pour nous élever vers la réalisation du soi), n’atteint ni la perfection ni le bonheur;

par contre, qui comprend les préceptes védiques et mène sa vie en conséquence, s’élève graduellement

jusqu’à la perfection spirituelle. (23-24).

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CHAPITRE 17 Les branches de la foi Au quatorzième chapitre, Krishna expliquait à Arjuna que le service de dévotion (bhakti-yoga)

permet de transcender les trois modes d’influence de la nature matérielle.

Au chapitre quinze, Il concluait en déclarant que Sa divinité suprême et Son adoration

représentent l’essence secrète du savoir védique.

Au seizième chapitre, Krishna insistait sur le fait que pour s’élever spirituellement,

il faut adhérer aux préceptes des Écritures. Foi, adoration et aliments selon les modes, les 3 guṇas (1-10) -Au début du présent chapitre, Arjuna s’enquiert de la position de quiconque se voue à un culte de son invention,

et qui ne suit pas les principes des Écritures. Une telle foi baigne-t-elle dans la Vertu, la Passion ou l’Ignorance ?(1)

-Krishna répond que la foi peut appartenir à trois ordres, qui correspondent aux trois guṇas dont ils procèdent (2-6).

Sacrifices-yajña, austérités-tapasya, et charité-dāna selon les modes (11-22)

-Les sacrifices, pénitences et austérités sous le signe des modes inférieurs (Passion et Ignorance) visent des gains

matériels, aussi égoïstes que temporaires, comme la richesse, le pouvoir et le prestige.

-Les mêmes activités accomplies sous le signe de la Vertu, toutefois, sont conformes au devoir et aux principes

des Écritures; désintéressées, elles ont pour but la purification et l’élévation. (voir le tableau les guṇas BG 14 & 17 )

Purifier nos activités en chantant OṀ TAT SAT ‘la Vérité Suprême et Absolue’ (23-28)

-les sacrifices, les austérités et les actes charitables accomplis pour plaire à Krishna favorisent l’émancipation

spirituelle. le mantra OṀ TAT SAT y est prononcé par les brāhmaṇas-les prêtres.

OṀ afin d'atteindre l'Absolu.

TAT afin de s'affranchir des chaînes de la matière.

SAT La Vérité Suprême et Absolue constitue le but des pratiques dévotionnelles. -Mais accomplis sans foi en le Suprême et hors des préceptes scripturaires,

ils ne donnent que des fruits matériels, éphémères; aussi les dit-on vains.

-Par contre, l’adoration – ou la foi – sous le signe de la Vertu, fondée sur les Écritures et dictées par le devoir,

purifie le cœur de son auteur et mène à la pure dévotion pour Krishna.

Cette foi qui transcende les modes d’influence de la nature est qualifiée de nirguṇa.

ॐ Hari Oṁ tat sat हरी ओम तत सत,

‘Le Seigneur tout complet est la Vérité Suprême et Absolue’

Hari : Le Seigneur enlève le voile d’illusion de son bhakta. AUM : Shabda Brahman, le son du tout complet.

TAT : TATVAM connaissance du Brahman, ce qui est SAT : la seule réalité, la Vérité Suprême et Absolue.

om namo bhagavate vāsudevāya

ॐ नमो भगवत वासदवाय

om : namo :

bhagavate : Vāsudevāya :

namo :

Au Seigneur originel ‘voir la dernière ligne’

Dieu la Personne Suprême Vāsudeva Śrī Krsna, j’offre mes hommages respectueux.

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CHAPITRE 18 Le parfait renoncement Le dix-huitième chapitre de la Gītā résume et conclut simultanément l’enseignement de Krishna. Agir dans le service de dévotion > renoncer à l’action (2-12) La Gītā insiste sur le renoncement à l’action matérielle et l’engagement dans l’élévation spirituelle,

Arjuna prie Krishna de lui expliquer le but du renoncement (tyāga) et de l’ordre du renoncement (sannyāsa) (1).

Krishna répète que le renoncement n’implique pas l’abandon de toute action – chose impossible pour l’âme incarnée

– mais bien celui de l’action intéressée pour exécuter son devoir prescrit sans attachement au résultat.

Pour ceux qui n’ont pas pratiqué le renoncement, les fruits de l’action (désirable, indésirable et mixte) les guettent

après la mort. Mais le renonçant n’aura ni à jouir ni à souffrir de tels fruits.

Il est donc affranchi des chaînes du karma. Jñāna-yoga (13-18)

Krishna explique comment agir sans engendrer de conséquences matérielles.

Il cite la philosophie du sāṅkhya, qui décrit les cinq facteurs contribuant à l’accomplissement de toute action :

le lieu, l’auteur, les sens, l’effort et l’Âme Suprême.

Qui se croit seul agissant sans considérer l’Âme Suprême, la cause finale, celui- là baigne dans l’ignorance,

il est enchaîné par les fruits de ses actes.

Mais quand on agit selon les directives de l’Âme Suprême, sans être motivé par quelque désir personnel,

nos actes n’entraînent aucune réaction matérielle. Krishna indique ainsi à Arjuna qu’en agissant selon Ses instructions, ce ne sera pas vraiment lui qui tuera; il n’aura donc pas à subir les conséquences d’un tel acte accompli au cours de la guerre. Les 3 modes de la nature (19-40)

Les trois guṇas prédominent dans différents aspects de la psychologie et de l’activité humaine.

Le savoir, l’action, les agissants, l’intelligence, la détermination et le bonheur sont de trois ordres,

correspondant aux trois guṇas. Krishna en donne une analyse systématique. Adorer Krishna par son travail (41-48)

Selon les guṇas qui nous influencent, on se conformera à une des quatre divisions de la société humaine liée

à notre occupation professionnelle :

brāhmaṇa (prêtres et enseignants), kṣatriya (soldats et dirigeants), vaiśya (fermiers, commerçants) śūdra (ouvriers).

Énumérant les qualités et les devoirs respectifs de chacune de ces divisions sociales (varṇas), Krishna explique

qu’en adhérant aux devoirs prescrits par son état ainsi qu’en offrant les fruits de son labeur au Seigneur, on peut

atteindre la perfection. En œuvrant selon son devoir social (déterminé par les guṇas), l’âme conditionnée peut

éventuellement transcender ces influences. Mieux vaut donc, pour Arjuna, agir selon les principes du kṣatriya et

combattre pour la satisfaction de Krishna. Krishna conclut qu’on peut atteindre la plus haute perfection du renoncement en maîtrisant le mental

et par le détachement des choses et des plaisirs de ce monde (49).

Krishna explique l’étape suivante au renoncement : le niveau du Brahman, étape préliminaire de la transcendance.

Fondé sur le savoir spirituel, cet état se caractérise par la joie qui résulte de l’affranchissement du désir et de la dualité

matériels : «On obtient alors de Me servir avec un amour et une dévotion purs», nous dit Krishna (50-54). Se soumettre à Krishna (56-66) Comment vaincre les obstacles, dépendre entièrement du Seigneur, travailler sous Sa protection.

En devenant Son dévot, la connaissance la plus secrète est révélée ! Arjuna prêt au combat (67-78) Inflexible dans sa détermination, Arjuna est prêt à combattre.

Après avoir narré cette conversation à Dhṛtarāṣṭra, Sañjaya se souvient de la Forme Universelle de Krishna,

et prédit la victoire d’Arjuna, le grand archer soumit à Krishna, le maître de tous les pouvoirs mystiques.

Ce dernier verset (78) répond à la 1ère question de Dhṛtarāṣṭra (BG 1. 1).

BG 1. 1 dhṛtarāṣṭra uvāca

dharma-kṣetre kuru-kṣetre

samavetā yuyutsavaḥ

māmakāḥ pāṇḍavāś caiva

kim akurvata sañjaya

1 Dhṛtarāṣṭra dit: (le roi aveugle s’adresse à son secrétaire qui a le don de vision)

5 au lieu saint de Kurukṣetra,

4 après s'être assemblés 6 prêts à livrer bataille ?

3 mes fils et les fils de Pāṇḍu (Yudhiṣṭhira, Bhīma, Arjuna, Nakula, Sahadeva)

2 O Sañjaya, qu'ont fait

18. 78 yatra yogeśvaraḥ kṛṣṇo

yatra pārtho dhanur-dharaḥ

tatra śrīr vijayo bhūtir

dhruvā nītir matir mama

Où que se trouve Kṛṣṇa, le Maître de tous les yogis,

où que se trouve Arjuna, l'archer sublime,

là règnent l'opulence, la victoire, la puissance formidable

et la moralité. Telle est ma pensée. (C’est Sañjaya qui parle)

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BG 18. La nature du renoncement est de trois ordres : Vertu, Passion et Ignorance.

Le parfait renoncement

La Vertu La Passion L'Ignorance

9. ...le devoir prescrit accompli,

sans aucun attachement pour les fruits

de son acte, celui-là, ô Arjuna,

son renoncement procède de la vertu.

8. celui qui se dérobe au devoir prescrit,

on le dit dominé par la passion.

Jamais un tel acte ne saurait conférer

l'élévation qui résulte du renoncement.

7 - Jamais on ne doit renoncer au de-

voir prescrit. De l'homme qui, sous

l'emprise de l'illusion, le délaisse, on dit

que son renoncement relève de l'ignorance.

12. Le triple fruit des actes

désirable, indésirable et mixte.

13. les 5 facteurs de l'acte :

le lieu, l'auteur,

les sens, l'effort,

l'Âme Suprême.

18. les trois facteurs de l'acte :

le savoir, l'objet du savoir et le connaissant.

Les sens, l'acte en soi et son auteur forment

la triple base de toute action.

20. Le savoir par quoi l'on distingue en

toutes existences une essence spirituelle

unique, impérissable, une au sein du

multiple, ce savoir procède de la vertu.

21. Mais le savoir par quoi l'on perçoit

l'existence, en divers corps, d'autant

d'êtres aux natures différentes, ce sa-

voir, sache-le, appartient à la passion.

22. … le savoir aveugle à la vérité, on

s'attache à une seule sorte d'action, …

ce savoir, fort restreint, il est dit qu'il

relève des ténèbres de l'ignorance.

23. L'acte que dicte le devoir, accomplit

… sans attrait ni aversion, et s'accompa-

gne du renoncement à ses fruits, cet

acte, on le dit procéder de la vertu.

24. Mais l'acte accompli par grand

effort, l'acte qui vise à l'assouvissement

des désirs, et que motive le faux ego,

cet acte est dit appartenir à la passion.

25. l'acte accompli dans l'inconscience

et l'égarement, … qui fait violence à

autrui et s'avère impraticable, cet acte

est dit relever de l'ignorance.

26. L'agissant libre de tout attachement

matériel, affranchi du faux ego, enthou-

siaste, résolu, et indifférent au succès

comme à l'échec, on le dit sous le signe

de la vertu.

27. Mais l'agissant qui s'attache aux

fruits de son labeur, qui avec passion

désire en jouir, qui est avide, envieux,

impur, ballotté par les joies et les peines,

on le dit dominé par la passion.

28. … l'agissant qui va à l'encontre des

préceptes scripturaires, matérialiste,

obstiné, fourbe et savant dans l'insulte,

paresseux, morose, qui remet au lende-

main, on le dit baigner dans l'ignorance.

30. L'intelligence par quoi l'on distingue

ce qu'il convient ou ne convient pas de faire,

ce qui est à craindre et ce qui ne l'est pas,

ce qui enchaîne et ce qui libère,

cette intelligence, ô fils de Pṛtha,

procède de la vertu.

31. Mais l'intelligence qui de la religion

ou de l'irréligion ne distingue pas les voies,

ni ne distingue

ce qu'il convient ou ne convient pas de faire,

- cette intelligence imparfaite, ô fils de

Pṛtha, appartient à la passion.

32. Quant à l'intelligence baignant dans

l'illusion et les ténèbres, qui prend

l'irréligion pour la religion et la religion

pour l'irréligion, qui toujours se tourne

vers la voie mauvaise, cette intelligence,

ô fils de Pṛtha, relève de l'ignorance.

33. La détermination qu'on ne peut briser,

que la pratique du yoga soutient avec

constance, et qui ainsi gouverne le men-

tal, la vie même et les mouvements des

sens, cette détermination,

ô fils de Pṛtha, procède de la vertu.

34. Mais la détermination par quoi,

dans la piété, l'acquisition de biens et la

satisfaction des sens, on tient fortement

à quelque fruit personnel,

cette détermination, ô Arjuna,

appartient à la passion.

35. Quant à la détermination

qui se révèle impuissante à mener

au-delà du rêve, de la peur, des lamen-

tations, de la morosité et de l'illusion,

cette détermination inapte,

ô fils de Pṛtha, relève de l'ignorance.

37. ... Le bonheur qui d'abord peut

sembler comme un poison, mais à la fin

s'avère comparable au nectar, et qui

éveille à la réalisation spirituelle, ce

bonheur, on le dit procéder de la vertu.

38. Mais le bonheur né du contact

des sens avec leurs objets, qui d'abord

est pareil au nectar, mais à la fin prend

le goût du poison, ce bonheur est dit

appartenir à la passion.

39. Quant au bonheur aveugle

à la réalisation spirituelle,

et qui du début à la fin n'est que chimère,

issu du sommeil, de la paresse

et de l'illusion, ce bonheur,

on le dit relever de l'ignorance.

42. Sérénité, maîtrise de soi, austérité,

pureté, tolérance, intégrité, sagesse,

savoir et piété,-telles sont les qualités

qui accompagnent l'acte du brāhmaṇa.

43. Héroïsme, puissance,

détermination, ingéniosité,

courage au combat, générosité,

art de régir, telles sont les qualités qui

accompagnent l'acte du kṣatriya.

44. L'aptitude à la culture des terres,

au soin du bétail et au négoce,

voilà qui est lié à l'acte du vaiśya.

Le śūdra sert les autres par son travail.

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Page 30: Bg condensée

Nulle vérité ne M'est supérieure,

ô conquérant des richesses.

Tout sur Moi repose,

comme des perles sur un fil.

BG 7. 7

Abbay Charan Bhaktivedānta Swāmī Śrīla Prabhupāda

retourne au monde spirituel, le 14 novembre 1977.

Il fit 12 fois le tour du monde, fit 5000 disciples, fonda 108

temples, des ashrams, des écoles, des fermes commu-

nautaires. Il écrivit 60 volumes utilisés dans de nom-

breux collèges, traduits en 50 langues en l’an 2000.

Le monde spirituel : Goloka Vṛndāvana

La lumière : le Brahmā-Jyothi

Les planètes supérieures : Brahmā-loka, lune et soleil

Les planètes intermédiaires : la terre

Les planètes inférieures : Pātālaloka

2. 13 A l'instant de la mort, l'âme prend un nou-

veau corps, aussi naturellement qu'elle est passée,

dans le précédent, de l'enfance à la jeunesse, puis à

la vieillesse. Ce changement ne trouble pas qui a

conscience de sa nature spirituelle.

6. 36 Pour qui n'a pas maîtrisé son mental,

l'œuvre de réalisation spirituelle sera difficile.

Mais pour qui le domine et guide ses efforts

par les moyens appropriés, la réussite est sûre.

Telle est Ma pensée.

BG 7. 8 - De l'eau Je suis la saveur, ô fils de Kuntī,

du soleil et de la lune la lumière,

des mantras védiques la syllabe OṀ.

Je suis le son dans l'éther,

et dans l'homme l'aptitude.

BG 7. 9 - De la terre Je suis le parfum originel,

et du feu la chaleur.

Je suis la vie en tout ce qui vit, et l'ascèse de l'ascète.

BG 7. 9

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Page 31: Bg condensée

10. 21 - D'entre les Ādityas, Je suis Viṣṇu,

et d'entre les sources de lumière, le soleil radieux.

Parmi les Maruts, Je suis Marīci,

et parmi les astres de la nuit, la lune.

10. 25 - Chez les grands sages, Je suis Bhṛgu.

Parmi les vibrations de son Je suis Oṁ, la syllabe absolue,

et parmi les sacrifices, le japa, le chant des Saints Noms.

Parmi les masses inébranlables, Je suis les Himalayas.

10. 34 - Je suis la mort qui tout dévore,

et aussi la Source de tout ce qui est à venir.

En la femme, Je suis le nom, la fortune, mais aussi

les belles paroles, la mémoire, l'intelligence,

la fidélité et la patience.

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Page 32: Bg condensée

C’est le verset clé de la Bhagavad-Gītā (verset similaire 9. 34)

Nul de Mes serviteurs,

en ce monde,

ne M'est plus cher que lui,

et jamais

nul ne Me sera plus cher.

18. 69

Si tu deviens

conscient de Moi,

tous les obstacles de

l'existence conditionnée,

par Ma grâce

tu les franchiras.

Si, toutefois,

tu n'agis pas animé

par une telle conscience,

mais par le faux ego,

Me fermant ton oreille,

tu seras perdu. 18. 58

Le Seigneur Suprême

Se tient dans le cœur

de tous les êtres,

ô Arjuna,

et dirige leurs errances à tous,

qui se trouvent chacun comme

sur une machine,

constituée d'énergie matérielle.

18. 61

Emplis toujours de Moi

ton mental,

et deviens Mon dévot,

offre-Moi ton hommage,

voue-Moi ton adoration,

et certes à Moi tu viendras.

Cela, Je te le promets,

car tu es Mon ami,

infiniment cher. 18. 65

Laisse là

toute autre

forme de religion,

et abandonne-toi

simplement à Moi.

Toutes les suites

de tes fautes,

Je t'en affranchirai.

N'aie nulle crainte.

18. 66

Pour celui qui enseigne

ce secret suprême

à Mes dévots,

le progrès

dans le service de dévotion

est assuré, et, à la fin,

nul doute,

il reviendra à Moi.

18. 68

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Page 33: Bg condensée

Dharma veut dire originel, position constitutionnelle.

L’eau se transforme en glace,

et redevient liquide dû à sa nature ou son Dharma;

quand l’eau devient solide, ce n’est pas sa condition originelle.

SB 8. 1– 45 Laguna beach 26 juillet 1976

Tout comme la chenille passe d'une feuille à une autre

en s'agrippant solidement à la suivante avant de quitter

la première; l'être vivant, par l'intermédiaire du mental

commence à préparer son nouveau corps avant même de

quitter celui qu'il habite. BG 2. 13

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Page 34: Bg condensée

PAROLES DE SAGESSE

ŚRĪ ĪŚOPANIṢAD verset 5 [ à l’intérieur et à l’extérieur; within, without … ]

Le Seigneur Suprême Se meut et ne Se meut pas. Infiniment loin, Il est aussi très proche.

Présent (à l’intérieur) en chaque être et en chaque chose, Il est également extérieur à tout ce qui existe. Que répondit Śrīla Prabhupāda quand Georges HARRISON demanda l’initiation :

ce n’est pas nécessaire, tu t’appelles déjà fils de HARRY !

1964

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Page 35: Bg condensée

Bhagavad-Gītā telle qu’elle est (Mini-Quizz des 18 chapitres résumés) Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedānta Swāmī Śrīla Prabhupāda

Lire une fois les Questions-Réponses, demandez à quelqu’un de vous poser les questions.

C’EST FACILE !

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CHAPITRE 1

1) Qui sont les antagonistes sur le champ

de bataille ?

2) Pourquoi Arjuna décide-t-il de ne pas

combattre ?

CHAPITRE 2

3) Que demande Arjuna à Krishna ?

4) L’âme est éternelle, pourquoi ?

5) Que fait l’âme à l’instant de la mort ?

6) Comment agir sans être lié à ses actes ?

7) Que maîtrise l’âme réalisée qui baigne

dans la Transcendance ?

CHAPITRE 3

8) Qu’est-ce que le karma-yoga ?

9) L’action, il convient de l’offrir

en sacrifice à Viṣṇu, pourquoi?

10) Comment conquérir cet ennemi

insatiable, la concupiscence ?

CHAPITRE 4

11) Quels sont les ingrédients

du savoir spirituel et absolu ? 12) Pourquoi Krishna descend-il

régulièrement en l’Univers matériel ?

13) Comment ne pas s’enliser

dans l’action ?

14) Comment comprendre que tous les

êtres font partie intégrante de Krishna ?

15) Comment se libérer des doutes ?

CHAPITRE 5

16) Le renoncement et l’acte dévotieux

sont-ils compatibles ?

17) Qu’arrive t-il à celui qui s’acquitte de

son devoir ?

18) Comment connaître l’extase intérieure ?

19) Quelle est la formule de la paix ?

Sur le champ de bataille de Kurukṣetra

1) Les Pāṇḍavas contre les Kauravas.

2) Accablé de chagrin en les voyant tous devant lui en lignes belliqueuses,

Arjuna est saisi de compassion et décide de ne pas combattre.

Aperçu de la Bhagavad-gītā

3) Indique-moi clairement la voie juste.

Je suis à présent Ton disciple et m’en remets à Toi; éclaire-moi, je T’en prie.

4) L’âme est éternelle, elle ne meurt pas avec le corps. (verset 20)

5) L’âme revêt un nouveau corps et quitte l’ancien devenu inutile,

de même qu’on se défait de vêtements usés pour en revêtir de neufs. (22)

6) C’est l’art d’agir par devoir envers le Suprême; ainsi on s’affranchit des

chaînes de la matière (39 à 53).

7) L’âme réalisée maîtrise ses sens, son mental et son intelligence.

Elle transcende joies et peines, pertes et gains; elle atteint le monde spirituel. Le Karma-yoga

8) Le karma-yoga c’est l’art d’accomplir des actions libres de tout désir de

gain intéressé et dédiées à l’Âme Suprême (3-35).

9) L’action, il convient de l’offrir en sacrifice à Viṣṇu, de peur qu’elle enchaîne

son auteur au monde matériel … afin d’être libéré des chaînes de la matière. (9)

10) Maîtrise ta nature inférieure par le savoir spirituel et conquiers cet ennemi

insatiable, la concupiscence. (43)

Le savoir spirituel et absolu (le jñāna-yoga)

11) l’action désintéressée + le sacrifice = Le savoir spirituel et absolu

soit ……karma-yoga + yajña = jñāna-yoga

12) pour rétablir le dharma, c'est-à-dire les principes de la spiritualité (4-8).

13) -Celui qui, affranchi de la dualité et de l'envie,

-voit d'un même œil l'échec et la réussite,

-satisfait de ce qui lui vient naturellement,

celui-là, bien qu'il agisse, ne s'enlise jamais. (22)

14) En approchant un maître spirituel réalisé.

15) Fort de l’arme du yoga, lève-toi et combats. (42)

L'action dans la conscience de Krishna

16) OUI le renoncement et l’acte dévotieux mènent chacun à la libération,

mais l'action dans la conscience de Krishna est plus haut (2).

17) le péché ne l’affecte pas,

de même que l’eau ne mouille pas les feuilles du lotus. (10)

18) -Le sage éclairé voit tous les êtres d’un œil égal,

-il se détache de la dualité des joies et des peines,

-n’est pas soumis à l’attrait des plaisirs matériels,

-s’absorbant dans la pensée de l’Être Suprême.

Il connaît l’extase intérieure, (18-28).

19) Le Seigneur est but ultime, souverain, ami et bienfaiteur.

bhoktāraṁ, maheśvaram, suhṛdaṁ (29)

Page 36: Bg condensée

CHAPITRE 6

20) Comment le mental

peut-être le meilleur ami ?

21) Comment le yogi demeure-t-il ferme

dans sa méditation ?

22) le yogi goûte un bonheur spirituel

infini, comment fait-il ? 20/23

23) Quelle est la nature du mental ?

24) Qu’arriverait-il au yogi qui

se détournerait du chemin spirituel ?

25) Complétez : Et de tous les yogis, ...

Le sāṅkhya-yoga ou dhyāna-yoga ou aṣṭāṅga-yoga.

20) Avec le mental en paix, maîtrisé, le yogi médite sur Paramātmā en son

cœur, faisant de Moi le but ultime de sa vie. (14)

21) Il est tel une flamme qui à l'abri du vent, point ne vacille (19).

22) Le mental et les sens purifiés, le yogi goûte un bonheur spirituel infini,

demeurant imperturbable, même au cœur des pires difficultés. Telle est la

vraie libération de toutes les souffrances nées du contact avec la matière.

23) Le mental est capricieux, instable, fuyant, fébrile, puissant et tenace;

(33-34) 24) Renaissant au sein d’une famille riche, vertueuse ou de sages, il reprend

sa pratique et, après plusieurs naissances, atteint enfin la perfection (40-45). 25) Et de tous les yogis, celui qui, avec une foi totale, demeure toujours en

Moi et M’adorent Me servant avec amour, celui-là est le plus grand, et

M’est le plus intimement lié. (47)

Le yoga (l’union avec le Suprême) serait ainsi supérieur à l’ascèse (tapasya),

l’action intéressée (karma) et l’empirisme (jñāna).

Et de toutes les formes de yoga (karma-yoga, jñāna-yoga, aṣṭāṅga-yoga, hatha-yoga, rāja-yoga...),

le bhakti-yoga (le service de dévotion à Krishna) est dit être le sommet, l’apogée.

Soit : bhakti-yoga>Bhagavān >tapasya>karma>jñāna

CHAPITRE 7

26) Quel était le sujet des six premiers

chapitres de la Gītā ?

27) De quoi traite le 7ème chapitre ?

28) Qu’est-ce que l’énergie inférieure ?

29) Qu’est-ce que l’énergie supérieure ?

30) Krishna Se manifeste dans tout

phénomène : en citer quelques uns ?

31) «Citez quatre sortes de mécréants (les duṣkṛtinoḥ : sans activité pieuse)

qui ne s'abandonnent pas à Moi »

Citez les sukṛtinoḥ ?

32) Quelle est la nature des bienfaits

accordés par les Dévas ?

33) Je ne Me montre jamais aux sots

ni aux insensés; pourquoi ?

34) En quoi le Seigneur est-il suprême

dans ce chapitre ?

La connaissance de l'Absolu 26) Les six premiers chapitres ont établi la différence entre :

l’âme (l’être vivant) et la matière.

L’être (le jîva) qui s’identifie à la matière peut s’élever à la réalisation spiri-

tuelle, grâce à diverses formes de yoga (sāṅkhya, karma, jñāna, aṣṭāṅga).

Ces yogas culminent dans le bhakti-yoga (le service de dévotion).

27) Le 7ème chapitre traite de la façon d’acquérir la connaissance de Krishna.

28) l’énergie inférieure : aparā prakṛti est formée de huit éléments.

29) l’énergie supérieure : parā prakṛti est composée des jīvas (4-5).

30) Je suis « la saveur de l’eau, la lumière du soleil et de la lune, le son,

l’intelligence, le parfum originel, la chaleur du feu , la vie, l'ascèse ... (7-12)

32) Ils viennent de Moi seul, mais ils sont limités et éphémères (20-23).

33) Par Ma puissance interne [yoga-māyā], Je suis pour eux voilé.

Ce monde égaré ne Me connaît donc point, Moi le Non-né, l'Impérissable. (25).

34) Les êtres vertueux Me connaissent comme le Seigneur Suprême,

Principe même de la manifestation matérielle,

Source des dévas et Maître de tous sacrifice, (30)

31) Il existe 4 sortes d’athées (7. 15).

qui ne s’abandonnent pas à MOI

4 ordres de vertueux : les sukritinoḥ

qui s’abandonnent à MOI (7. 16).

mūḍhāḥ : les insensés;

narādhamāḥ : les plus bas des hommes;

māyayāpahṛta-jñānā : ceux dont la con-

naissance est dérobée par l’illusion,

āsura : les démoniaques.

-ārto le malheureux,

-jijñāsur le curieux,

-arthārthī le pauvre,

-jñānī celui qui désire connaître l'Absolu.

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CHAPITRE 8

35) Où habite le maître du sacrifice ?

36) Où ira-t-on après le trépas ?

37) Quelle est la façon de penser

au Seigneur Suprême ?

38) Quel est le but de l’aṣṭāṅga-yoga ?

39) Comment atteindre Śrī Kṛṣṇa ?

40) Pourquoi le yogi choisit-il le moment

de son départ ?

CHAPITRE 9

42) L’entière Création repose en Krishna.

- Il est l’origine,

- Le régent de l’Univers; expliquez

43) Quelle différence entre un mūḍhā

et un mahātmā

44) Comment le vrai érudit connait-il

Śrī Kṛṣṇa ?

45) Quel est l’avantage de tout offrir à

Krishna ?

47) Krishna est-il partial ou impartial ?

48) Celui qui commet quelque tort,

peut-il devenir un saint homme ?

49) Qu’est-ce qui me garantit d’atteindre

Krishna ?

Atteindre l'Absolu 35) Je suis ce Seigneur, qui en tant qu'Ame Suprême,

habite dans le cœur de chaque être incarné. (3-4),

36) Quiconque à l’instant de quitter le corps,

se souvient de Moi, atteint Ma demeure (5).

37) Il faut méditer sur le Seigneur Suprême en tant que l'Être omniscient,

le plus ancien, le Maître et Soutien de tout, au-delà de l'intelligence matérielle.

Resplendissant comme le soleil, Il transcende ce monde de ténèbres. (9)

38) Une promotion aux planètes spirituelles (planètes Vaikuṇṭha). (10-13)

39) Kṛṣṇa conclut alors que la dévotion indéfectible (bhakti-yoga)

permet de L'atteindre sans peine (14).

40) Le yogi choisit le moment propice pour quitter ce monde,

selon qu’il aspire aux planètes édéniques ou à la libération.

Le bhakti-yogi demeure cependant indifférent à de telles considérations (23)

Le plus secret des savoirs

42) - Cet Univers est tout entier pénétré de Moi, (4)

- Je demeure la Source même de toute création. (5)

- La nature matérielle agit sous Ma direction, ô fils de Kuntī,

sous Ma direction, elle engendre tous les êtres, mobiles et immobiles (10)

43) - les sots mūḍhā ignorants de Sa suprématie totale,

dénigrent Sa forme personnelle;

- les grandes âmes mahātmā conscientes de Sa divinité,

L’adorent avec dévotion. (11-14)

44) « Je suis le But, le Soutien, le Maître, le Témoin, la Demeure, le Refuge

et l'Ami le plus cher. Je suis la création et l'annihilation, la Base de toutes

choses, le Lieu de repos et l'éternelle Semence. » (18)

45) Quoi que tu fasses, … que ce soit pour Me l'offrir, ô fils de Kuntī.

Ainsi, tu t'affranchiras des suites de tes actes, tous, vertueux ou coupables;

par ce principe de renoncement, tu seras libéré et viendras à Moi. (27-28)

47) Je n'envie, Je ne favorise personne, envers tous Je suis impartial.

Mais quiconque Me sert avec dévotion vit en Moi;

il est un ami pour Moi, comme Je suis son ami.

48) Commettrait-il les pires actes, il faut voir quiconque est engagé dans le

service de dévotion comme un saint homme, car il est sur la voie parfaite. (30)

49) « Emplis toujours de Moi ton mental, deviens Mon dévot,

offre-Moi ton hommage et voue-Moi ton adoration.

Parfaitement absorbé en Moi, certes tu viendras à Moi. » (34)

41) Quel est le secret d’entre les secrets ?

rāja-vidyā rāja-guhyaṁ

pavitram idam uttamam

pratyakṣāvagamaṁ dharmyaṁ

susukhaṁ kartum avyayam

BG 9. 2

Ce savoir est roi entre toutes les sciences; il est le secret d'entre les secrets,

la connaissance la plus pure, // représente la perfection de la vie spirituelle.

et parce qu'il nous fait directement réaliser notre identité véritable,

Il est impérissable, et d'application joyeuse.

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Page 38: Bg condensée

Chapitre Un: Sur le champ de bataille de Kurukṣetra Arjuna, le puissant guerrier se tient entre les deux armées prêtes à livrer bataille. Il voit alors dispersés dans les deux camps, ses pères et amis, tous prêts à sacrifier leur vie. Submergé par le chagrin et la pitié, Arjuna laisse choir son arc et ses flèches; il s'assoit sur son char, accablé de douleur. Chapitre Deux: Aperçu de la Bhagavad-Gītā Arjuna se soumet : je suis à présent ton disciple. Krishna enseigne à Arjuna la différence fondamentale entre le corps temporaire et l’âme éternelle; le processus de la trans-migration, la nature du service immotivé au Seigneur Suprême et les caractéristiques d’une personne réalisée. Chapitre Trois: Le karma-yoga Sans agir, l'homme est incapable de veiller à ses plus simples besoins. Mais l'action, il convient de l'offrir en sacrifice à Visnu, de peur qu'elle enchaîne son auteur au monde matériel. Aussi, ô fils de Kuntī, remplis ton devoir afin de Lui plaire (à Visnu) et à jamais tu seras libéré des chaînes de la matière (de la loi du karma : action et réaction). BG 3. 9 Chapitre Quatre: Le savoir spirituel et absolu Śrī Krṣna donna la Gītā au déva du soleil, ‘J'apparais d'âge en âge; Cherche à connaître la vérité en approchant un maître spirituel; tu comprendras que tous les êtres font partie intégrante de Moi, qu'ils vivent en Moi, et M'appartiennent. Une telle connaissance est le fruit de l’action dans le service de dévotion’. Chapitre Cinq: L’action dans la conscience de Krishna ‘L'âme établie dans la dévotion, qui M'offre les résultats de tous ses actes, trouve une paix sans mélange’. BG 5. 12 Chapitre Six: Le sāṅkhya-yoga ou Dhyāna-yoga Le yoga de Patañjali Muni (en huit parties) culmine dans le samādhi, en pleine conscience du Paramātmā, le Seigneur Suprême. Une fois le mental et les sens purifiés, le yogi réalise son identité véritable et goûte la joie intérieure. Chapitre Sept: La connaissance de l’Absolu Śrī Krṣna est la Vérité Suprême, la cause suprême; «Pleinement conscient de Moi tu Me connaîtras tout entier, ... Je te révélerai la connaissance du matériel et du spirituel. » Les âmes magnanimes s’abandonnent au Seigneur, alors que les impies égarent leurs esprits en d’autres adorations. Chapitre Huit: Atteindre l’Absolu En se souvenant de Śrī Krṣna en toute dévotion, toute sa vie, et spécialement au moment de la mort, il est possible d’atteindre le Royaume suprême au-delà du monde matériel. Chapitre Neuf: Le plus secret des savoirs Śrī Krṣna est Dieu la Personne Suprême et le suprême objet d’adoration. L’âme est éternellement reliée à Lui à travers le le service de dévotion, la bhakti. En revivifiant sa pure dévotion, l’être retourne à Krishna au monde spirituel. Chapitre Dix: Les gloires de l’Absolu ‘Je te décrirais Mes gloires divines : beauté, grandeur, magnificence’. Krishna est la Source des mondes matériel et spirituel; de Lui tout émane; Il est le suprême objet d’adoration pour tous les êtres vivants. Chapitre Onze: La forme universelle Śrī Krṣna accorde à Arjuna, la vision divine en lui révélant Sa forme spectaculaire de l’univers cosmique. Śrī Krṣna reprend Sa Forme à deux bras, pour réconforter le prince terrifié. Les dévas eux-mêmes aspirent à La découvrir. Ce n'est qu'en Me servant avec un amour et une dévotion sans partage qu'on peut Me connaître tel que Je suis, Chapitre Douze: Le service de dévotion Celui, qui du faux ego est affranchi, que joies et peines n'affectent pas, qui avec détermination est engagé dans le service de dévotion, et dont le mental et l'intelligence sont en accord avec Moi, celui-là M'est très cher. Chapitre treize: La nature, le bénéficiaire et la conscience Celui qui situe l’Âme suprême au-delà du corps et de l’âme individuelle; celui-là se libère du monde matériel. Chapitre quatorze: Les trois gunas - Krishna répond aux 3 questions d’Arjuna : « À quels signes se reconnaît l’être qui a dépassé les trois guṇas (les 3 modes de la nature, vertu, passion, ignorance) ? Comment se comporte-t-il ? Et par quelles voies transcende-t-il ces gunas ? » Chapitre quinze: La Personne Suprême L’Univers matériel, est comparé à un arbre banian à l’enchevêtrement inextricable. La suprématie du Seigneur Suprême et le service de dévotion incarnent l’essence des Écritures védiques. Un tel entendement mène à la sagesse et à la perfection Chapitre seize: Natures divine et démoniaque Quiconque vit selon son caprice, sans suivre les préceptes des Écritures n’atteint ni la perfection ni le bonheur; mais celui qui comprend les préceptes védiques et mène sa vie en conséquence s’élève graduellement jusqu’à la perfection spirituelle. Chapitre dix-sept: Les branches de la foi La foi qui procède de la passion et de l’ignorance mène à l’impermanence. Alors que la foi qui procède de la vertu en accord avec les préceptes des Écritures, purifie le cœur et mène à la pure dévotion. Chapitre dix-huit: Le parfait renoncement Krishna explique le renoncement, ‘il faut accomplir les sacrifices, austérités et charités sans en attendre aucun fruit.’ L influence des modes de la nature, les gunas, agit sur le bonheur et les classes sociales. La réalisation du Brahman : c’est l’affranchissement du désir et de la dualité matériels; «On obtient alors de Me servir avec un amour et une dévotion purs» , nous dit Sri Krishna.

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