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BF^GM AGENCE FFIANÇAISE POUR LA MAITRISE DE L'ÉNERGIE Délégation Régionaie d'Ile-de-France EXAMEN TECHNIQUE DES OPÉRATIONS GÉOTHERMIQUES D'ÎLE-DE-FRANCE RAPPORT DE SYNTHESE A.FA/I.E. Gilbert BRETTE 87 SGN 879 SIE BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Service ci'Information sur l'Energie B.P. 6009 - A5060 ORLEANS CEDEX 2 - Tél.; 3B.64.34.3¿ BF^GM AGENCE FFIANÇAISE POUR LA MAITRISE DE L'ÉNERGIE Délégation Régionaie d'Ile-de-France EXAMEN TECHNIQUE DES OPÉRATIONS GÉOTHERMIQUES D'ÎLE-DE-FRANCE RAPPORT DE SYNTHESE A.FA/I.E. Gilbert BRETTE 87 SGN 879 SIE BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Service ci'Information sur l'Energie B.P. 6009 - A5060 ORLEANS CEDEX 2 - Tél.; 3B.64.34.3¿

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AGENCE FFIANÇAISE

POUR LA MAITRISE DE L'ÉNERGIE

Délégation Régionaie d'Ile-de-France

EXAMEN TECHNIQUE DES OPÉRATIONSGÉOTHERMIQUES D'ÎLE-DE-FRANCE

RAPPORT DE SYNTHESE

A.FA/I.E.

Gilbert BRETTE

87 SGN 879 SIE

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONALService ci'Information sur l'Energie

B.P. 6009 - A5060 ORLEANS CEDEX 2 - Tél.; 3B.64.34.3¿

BF^GM

AGENCE FFIANÇAISE

POUR LA MAITRISE DE L'ÉNERGIE

Délégation Régionaie d'Ile-de-France

EXAMEN TECHNIQUE DES OPÉRATIONSGÉOTHERMIQUES D'ÎLE-DE-FRANCE

RAPPORT DE SYNTHESE

A.FA/I.E.

Gilbert BRETTE

87 SGN 879 SIE

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONALService ci'Information sur l'Energie

B.P. 6009 - A5060 ORLEANS CEDEX 2 - Tél.; 3B.64.34.3¿

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SOMMAIRE

INTRODUCTION 1

1 - REPRESENTATIVITE DE L'ECHANTILLON 1

2 - CARACTERISTIQUES GENERALES DES OPERATIONS 2

3 - CARACTERISTIQUES DE LA RESSOURCE GEOTHERMIQUE 4

3.1. - Caractéristiques hydrodynamiques 43.2. - Caractéristiques chimiques du fluide géothermal 10

3.2.1. - Caractéristiques générales 103.2.2. - Teneurs en sulfure et en fer 133.2.3. - Conditions d'analyse 13

4 - LES MATERIELS INSTALLES 15

4.1. - Equipements des forages 154.2. - Matériels de la boucle géothermale 19

5 - INCIDENTS DE FONCTIONNEMENT 23

5.1. - Incidents sur les pompes de production 265.2. - Incidents sur les pompes d'injection 285.3. - Incidents sur les échangeurs 285.4. - Incidents sur ies canalisations 295.5. - Incidents sur les matériels électriques 30

6 - LES BAISSES DE PERFORMANCES DES PUITS 31

6.1. - Evolution des indices sur les différents doublets 31

6.2. - Causes des pertes de productivité - injectivité 376.3. - Réhabilitation 376.4. - Impact économique des baisses de performance des puits 46

7 - CORROSION ET DEPOTS 47

7.1. - Identification des dépôts et corrosions 487.2. - Matériels où les corrosions-dépôts apparaissent 50

7.2.1. - Corrosion des casings 507.2.2. - Dépôts 51

7.3. - Recherche de solutions 527.3.1. - Sur l'élimination des dépôts 527.3.2. - Sur l'emploi de matériaux non ou peu corrodables

ou facilement remplaçables 527.3.3. - Sur l'injection de produits inhibiteurs 53

8 - IMPORTANCE ECONOMIQUE DES OPERATIONS GEOTHERMIQUES 58

8.1. - Energie fournie par la géothermie 588.2. - Coût des exploitations géothermiques 59

CONCLUSION 63

SOMMAIRE

INTRODUCTION 1

1 - REPRESENTATIVITE DE L'ECHANTILLON 1

2 - CARACTERISTIQUES GENERALES DES OPERATIONS 2

3 - CARACTERISTIQUES DE LA RESSOURCE GEOTHERMIQUE 4

3.1. - Caractéristiques hydrodynamiques 43.2. - Caractéristiques chimiques du fluide géothermal 10

3.2.1. - Caractéristiques générales 103.2.2. - Teneurs en sulfure et en fer 133.2.3. - Conditions d'analyse 13

4 - LES MATERIELS INSTALLES 15

4.1. - Equipements des forages 154.2. - Matériels de la boucle géothermale 19

5 - INCIDENTS DE FONCTIONNEMENT 23

5.1. - Incidents sur les pompes de production 265.2. - Incidents sur les pompes d'injection 285.3. - Incidents sur les échangeurs 285.4. - Incidents sur ies canalisations 295.5. - Incidents sur les matériels électriques 30

6 - LES BAISSES DE PERFORMANCES DES PUITS 31

6.1. - Evolution des indices sur les différents doublets 31

6.2. - Causes des pertes de productivité - injectivité 376.3. - Réhabilitation 376.4. - Impact économique des baisses de performance des puits 46

7 - CORROSION ET DEPOTS 47

7.1. - Identification des dépôts et corrosions 487.2. - Matériels où les corrosions-dépôts apparaissent 50

7.2.1. - Corrosion des casings 507.2.2. - Dépôts 51

7.3. - Recherche de solutions 527.3.1. - Sur l'élimination des dépôts 527.3.2. - Sur l'emploi de matériaux non ou peu corrodables

ou facilement remplaçables 527.3.3. - Sur l'injection de produits inhibiteurs 53

8 - IMPORTANCE ECONOMIQUE DES OPERATIONS GEOTHERMIQUES 58

8.1. - Energie fournie par la géothermie 588.2. - Coût des exploitations géothermiques 59

CONCLUSION 63

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LISTE DES TABLEAUX

1 Caractéristiques générales des opérations 8

2 Caractéristiques de la ressource (fin forage) 9

3 Caractéristiques chimiques de la ressource 14

4 Caractéristiques des forages 18

5 Matériels installés à la mise en service 21

6 Equipements complémentaires de surface et de fond 22

7 Incidents de fonctionnement 25

8 Incidents sur les pompes de production 27

9 Evolution de l'injectivlté 35

10 Evolution de la productivité 36

1 1 Diagraphies réalisées 39

12 Travaux de réhabilitation 45

13 Essais d'inhibiteurs de corrosion 55

14 Caractéristiques de l'exploitation 62

LISTE DES PLANCHES

Analyse chimique de l'eau géothermale 1 1

La Courneuve Nord

Analyse chimique de l'eau géothermale 12Créteil

LISTE DES TABLEAUX

1 Caractéristiques générales des opérations 8

2 Caractéristiques de la ressource (fin forage) 9

3 Caractéristiques chimiques de la ressource 14

4 Caractéristiques des forages 18

5 Matériels installés à la mise en service 21

6 Equipements complémentaires de surface et de fond 22

7 Incidents de fonctionnement 25

8 Incidents sur les pompes de production 27

9 Evolution de l'injectivlté 35

10 Evolution de la productivité 36

1 1 Diagraphies réalisées 39

12 Travaux de réhabilitation 45

13 Essais d'inhibiteurs de corrosion 55

14 Caractéristiques de l'exploitation 62

LISTE DES PLANCHES

Analyse chimique de l'eau géothermale 1 1

La Courneuve Nord

Analyse chimique de l'eau géothermale 12Créteil

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LISTE DES FIGURES

1 Zones productives La Courneuve Nord 5

2 Répartition des couches productives 6

3 Différentes forations de l'aquifère 17

4 Relation débit-HMT en fonction du temps -Le Blanc Mesnil 33

5 Relation débit-rabattements-pressions d'injection enfonction du temps - Clichy 34

LISTE DES FIGURES

1 Zones productives La Courneuve Nord 5

2 Répartition des couches productives 6

3 Différentes forations de l'aquifère 17

4 Relation débit-HMT en fonction du temps -Le Blanc Mesnil 33

5 Relation débit-rabattements-pressions d'injection enfonction du temps - Clichy 34

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RESUME

Les opérations géothermiques basse enthalpie de l'Ile de France (Bassin parisien)connaissent un certain nombre de difficultés techniques et économiques à des degrésvariant selon les sites.

Afin d'examiner ces difficultés dans leur étendue exacte, l'AFME (Agence Françaisepour la Maîtrise de l'Energie) a dirigé des enquêtes détaillées sur quelques sites,prenant en compte l'opération dans sa globalité : aspects techniques de la bouclegéothermique, économiques, financiers et légaux.

Le SIE (Service d'Information sur l'Energie) fut chargé d'examiner le comportement dela boucle géothermale dons 13 opérations parmi les 25 faisant l'objet de cettepremière campagne d'audit.

Ce rapport résulte de la synthèse des différentes enquêtes menées par le Serviceauprès des maîtres d'ouvrage, usagers, bureaux d'études sous-sol et surface,compagnies de maintenance et d'assurance, en particulier SAF-Géothermie (SociétéAuxiliaire pour le Financement de la Géothermie) ainsi que de l'AFME et de la DRIR(Direction Régionale de l'Industrie et de la Recherche) Ile de France.

Si cette étude ne permet pas de généraliser les problèmes observés sur ces 1 3 doubletsà l'ensemble des 55 répertoriés dans le Bassin parisien, elle permet néanmoins dedégager des constantes :

. la fourniture d'énergie est en augmentation (500 000 MWh/an, les performancesinitiales des 13 doublets sont sensiblement améliorées ;

. l'énergie géothermique, source principale d'énergie de ces opérations, assure jusqu'à90% des besoins dons certains cas ;

. le coût de fonctionnement (70 F/MWh) est inférieur 6 celui des énergiesconventionnelles. Cependant, compte-tenu de la conjoncture économique, les gainssont insuffisants pour couvrir totalement le remboursement des emprunts contractéslors de la réalisation de ces opérations : emprunts directement liés à la productiond'énergie géothermique et de sa distribution (forage, centrale et réseau) et ceux liésaux économies d'énergie (travaux d'isolation, etc..) ;

. difficultés techniques, plus spécifiques et d'importances inégales selon les sites.Ainsi, celles liées au problème de dépôts/corrosion qui affectent plusparticulièrement les installations au Nord-Est de Paris et où sont mis en place desprocessus expérimentaux, actuellement en cours d'essais, qui devraient apporter dessolutions efficaces.

RESUME

Les opérations géothermiques basse enthalpie de l'Ile de France (Bassin parisien)connaissent un certain nombre de difficultés techniques et économiques à des degrésvariant selon les sites.

Afin d'examiner ces difficultés dans leur étendue exacte, l'AFME (Agence Françaisepour la Maîtrise de l'Energie) a dirigé des enquêtes détaillées sur quelques sites,prenant en compte l'opération dans sa globalité : aspects techniques de la bouclegéothermique, économiques, financiers et légaux.

Le SIE (Service d'Information sur l'Energie) fut chargé d'examiner le comportement dela boucle géothermale dons 13 opérations parmi les 25 faisant l'objet de cettepremière campagne d'audit.

Ce rapport résulte de la synthèse des différentes enquêtes menées par le Serviceauprès des maîtres d'ouvrage, usagers, bureaux d'études sous-sol et surface,compagnies de maintenance et d'assurance, en particulier SAF-Géothermie (SociétéAuxiliaire pour le Financement de la Géothermie) ainsi que de l'AFME et de la DRIR(Direction Régionale de l'Industrie et de la Recherche) Ile de France.

Si cette étude ne permet pas de généraliser les problèmes observés sur ces 1 3 doubletsà l'ensemble des 55 répertoriés dans le Bassin parisien, elle permet néanmoins dedégager des constantes :

. la fourniture d'énergie est en augmentation (500 000 MWh/an, les performancesinitiales des 13 doublets sont sensiblement améliorées ;

. l'énergie géothermique, source principale d'énergie de ces opérations, assure jusqu'à90% des besoins dons certains cas ;

. le coût de fonctionnement (70 F/MWh) est inférieur 6 celui des énergiesconventionnelles. Cependant, compte-tenu de la conjoncture économique, les gainssont insuffisants pour couvrir totalement le remboursement des emprunts contractéslors de la réalisation de ces opérations : emprunts directement liés à la productiond'énergie géothermique et de sa distribution (forage, centrale et réseau) et ceux liésaux économies d'énergie (travaux d'isolation, etc..) ;

. difficultés techniques, plus spécifiques et d'importances inégales selon les sites.Ainsi, celles liées au problème de dépôts/corrosion qui affectent plusparticulièrement les installations au Nord-Est de Paris et où sont mis en place desprocessus expérimentaux, actuellement en cours d'essais, qui devraient apporter dessolutions efficaces.

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EXAMEN TECHNIQUE DES OPERATIONSGEOTHERMIQUES D'ILE -DE -FRANC E

INTRODUCTION

Les opérations géothermiques d'Ile-de-France connaissent un certain nombre de difficultés d'ordre

économique et technique, d'importance très variable selon les sites.

Pour apprécier l'importance réelle de ces difficultés, un comité de coordination composé

notamment de l'Agence Française pour la maîtrise de l'Energie (AFME), de la DRIR, de la Caisse

des Dépôts et Consignation, a fait réaliser un audit portant sur la globalité de l'opération. Cet

audit est décomposé en pratique en 3 parties :

examen technique de la boucle géothermale,

examen technique de la boucle géothermique,

examen économique, financier et juridique de l'opération.

Le travail présenté ici porte sur le premier point. Il a été réalisé par le Service d'Information de

l'Energie, à partir d'informations collectées auprès des Maîtres d'ouvrages, des Maîtres

d'Ouvrages délégués, des exploitants de chauffage, des bureaux d'étude "sous-sol" et "surface", des

sociétés de maintenance, de la Société Auxiliaire de Financement (SAF - géothermie), de l'AFME.

1. REPRESENTATIVITE DE L'ECHANTILLON

L'examen technique de la boucle géothermale ("partie sous-sol") a commencé début 1987.

A ce jour, 25 doublets géothermiques ont fait l'objet de rapports à diffusion restreinte, ce travail

étant réalisé à l'instigation de l'Agence Française pour la Maîtrise de l'Energie (AFME), auxquels

s'ajoutent 3 doublets (Sucy ; Aulnay-Rose des Vents ; Vaux-le-Penil) pour lesquels les rapports

sont en cours.

L'article publié ici ne concerne qu'une partie du travail réalisé et porte sur 13 doublets. Une

synthèse d'ensemble est en cours de rédaction et sera publiée ultérieurement.

Toutes les opérations étudiées ici sont en Ile-de-France. Toutes concernent des Maîtres d'ouvrages

publics, ou dont l'un des membres de l'association propriétaire du doublet est public.

EXAMEN TECHNIQUE DES OPERATIONSGEOTHERMIQUES D'ILE -DE -FRANC E

INTRODUCTION

Les opérations géothermiques d'Ile-de-France connaissent un certain nombre de difficultés d'ordre

économique et technique, d'importance très variable selon les sites.

Pour apprécier l'importance réelle de ces difficultés, un comité de coordination composé

notamment de l'Agence Française pour la maîtrise de l'Energie (AFME), de la DRIR, de la Caisse

des Dépôts et Consignation, a fait réaliser un audit portant sur la globalité de l'opération. Cet

audit est décomposé en pratique en 3 parties :

examen technique de la boucle géothermale,

examen technique de la boucle géothermique,

examen économique, financier et juridique de l'opération.

Le travail présenté ici porte sur le premier point. Il a été réalisé par le Service d'Information de

l'Energie, à partir d'informations collectées auprès des Maîtres d'ouvrages, des Maîtres

d'Ouvrages délégués, des exploitants de chauffage, des bureaux d'étude "sous-sol" et "surface", des

sociétés de maintenance, de la Société Auxiliaire de Financement (SAF - géothermie), de l'AFME.

1. REPRESENTATIVITE DE L'ECHANTILLON

L'examen technique de la boucle géothermale ("partie sous-sol") a commencé début 1987.

A ce jour, 25 doublets géothermiques ont fait l'objet de rapports à diffusion restreinte, ce travail

étant réalisé à l'instigation de l'Agence Française pour la Maîtrise de l'Energie (AFME), auxquels

s'ajoutent 3 doublets (Sucy ; Aulnay-Rose des Vents ; Vaux-le-Penil) pour lesquels les rapports

sont en cours.

L'article publié ici ne concerne qu'une partie du travail réalisé et porte sur 13 doublets. Une

synthèse d'ensemble est en cours de rédaction et sera publiée ultérieurement.

Toutes les opérations étudiées ici sont en Ile-de-France. Toutes concernent des Maîtres d'ouvrages

publics, ou dont l'un des membres de l'association propriétaire du doublet est public.

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- 2

Toutes ont demandé la réalisation d'un audit technique et économique, parce qu'elles

connaissaient certaines difficultés.

2. CARACTERISTIQUES GENERALES DES OPERATIONS

Le tableau 1 permet de situer les caractéristiques générales des opérations examinées.

Il s'agit :

Essentiellement d'opérations récentes : 75 % ont 4 ans, ou moins, de fonctionnement, au

moment de la réalisation de l'audit.

D'opérations desservant surtout des ensembles d'habitations comprenant environ 3500

équivalents-logements.

3 opérations concernent des ensembles nettement plus importants : Meaux-Beauval (2 doublets)

avec 8000 équivalents-logements ; Créteil et Champigny-sur-Marne, avec près de 7000

équivalents-logements (1 doublet chacun, bien que 2 doublets aient, un moment, été envisagés).

Les opérations desservent avant tout des logements d'habitations. Certaines desservent aussi

des locaux publics (écoles, bâtiments sportifs, bâtiments administratifs, centres commerciaux).

Aucune ne fournit de l'énergie pour une industrie, ce qui aurait permis une activité et une vente

d'énergie mieux réparties dans l'année.

Certaines opérations ne fournissent pas l'énergie nécessaire à l'eau chaude sanitaire, dont les

besoins sont sensiblement réguliers sur toute l'année. Il s'agit non d'une difficulté technique

liée à la géothermie, mais d'un problème de distribution (existence de chauffe-eau individuels

par exemple) ou d'un problème de contrat (ECS assurée par les sous-stations).

La plupart des Maîtres d'ouvrages ont choisi un contrat d'exploitation de chauffage incluant

une garantie totale sur le renouvellement des matériels de la boucle géothermale, mais à

l'exception des forages eux-mêmes et de leurs casings.

Pour ces derniers, une assurance spéciale prenant en compte les aléas géologiques a été créée

(SAF - géothermie) auprès de laquelle presque tous les Maîtres d'ouvrages ont souscrit ici.

- 2

Toutes ont demandé la réalisation d'un audit technique et économique, parce qu'elles

connaissaient certaines difficultés.

2. CARACTERISTIQUES GENERALES DES OPERATIONS

Le tableau 1 permet de situer les caractéristiques générales des opérations examinées.

Il s'agit :

Essentiellement d'opérations récentes : 75 % ont 4 ans, ou moins, de fonctionnement, au

moment de la réalisation de l'audit.

D'opérations desservant surtout des ensembles d'habitations comprenant environ 3500

équivalents-logements.

3 opérations concernent des ensembles nettement plus importants : Meaux-Beauval (2 doublets)

avec 8000 équivalents-logements ; Créteil et Champigny-sur-Marne, avec près de 7000

équivalents-logements (1 doublet chacun, bien que 2 doublets aient, un moment, été envisagés).

Les opérations desservent avant tout des logements d'habitations. Certaines desservent aussi

des locaux publics (écoles, bâtiments sportifs, bâtiments administratifs, centres commerciaux).

Aucune ne fournit de l'énergie pour une industrie, ce qui aurait permis une activité et une vente

d'énergie mieux réparties dans l'année.

Certaines opérations ne fournissent pas l'énergie nécessaire à l'eau chaude sanitaire, dont les

besoins sont sensiblement réguliers sur toute l'année. Il s'agit non d'une difficulté technique

liée à la géothermie, mais d'un problème de distribution (existence de chauffe-eau individuels

par exemple) ou d'un problème de contrat (ECS assurée par les sous-stations).

La plupart des Maîtres d'ouvrages ont choisi un contrat d'exploitation de chauffage incluant

une garantie totale sur le renouvellement des matériels de la boucle géothermale, mais à

l'exception des forages eux-mêmes et de leurs casings.

Pour ces derniers, une assurance spéciale prenant en compte les aléas géologiques a été créée

(SAF - géothermie) auprès de laquelle presque tous les Maîtres d'ouvrages ont souscrit ici.

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En pratique, les postes PS des contrats d'exploitation (renouvellement des matériels) peuvent

créer des difficultés. En effet, ils ont été négociés à une époque où l'on avait peu de recul sur la

durée de vie réelle des matériels, (en particulier la pompe d'exhaure).

Le suivi d'opérations géothermiques a nécessité l'appui de structures spécialisées, tant du côté

administratif et gestionnaire du Maître d'ouvrage que du côté technique (boucle géothermale

tout particulièrement).

Ces postes semblent avoir été sous-estimés lors des études de faisabilité.

On note enfin, que la mise en service des opérations a été relativement rapide (moyenne, ici, de

13,5 mois entre la fin des travaux de forages et la mise en service de la station géothermale ; les

extrêmes allant de 9 mois pour Champigny à 20 mois pour Vigneux).

Ce délai, pendant lequel les forages restaient sous saumure, peut paraître long mais il

comprend :

la confirmation des résultats de forage,

le lancement d'un appel d'offres concernant tout le matériel de la boucle géothermale, y

compris la pompe d'exhaure et les échangeurs,

la réalisation des travaux de pose et de raccordement,

les procédures de réception des matériels et les essais en boucle.

En pratique, les postes PS des contrats d'exploitation (renouvellement des matériels) peuvent

créer des difficultés. En effet, ils ont été négociés à une époque où l'on avait peu de recul sur la

durée de vie réelle des matériels, (en particulier la pompe d'exhaure).

Le suivi d'opérations géothermiques a nécessité l'appui de structures spécialisées, tant du côté

administratif et gestionnaire du Maître d'ouvrage que du côté technique (boucle géothermale

tout particulièrement).

Ces postes semblent avoir été sous-estimés lors des études de faisabilité.

On note enfin, que la mise en service des opérations a été relativement rapide (moyenne, ici, de

13,5 mois entre la fin des travaux de forages et la mise en service de la station géothermale ; les

extrêmes allant de 9 mois pour Champigny à 20 mois pour Vigneux).

Ce délai, pendant lequel les forages restaient sous saumure, peut paraître long mais il

comprend :

la confirmation des résultats de forage,

le lancement d'un appel d'offres concernant tout le matériel de la boucle géothermale, y

compris la pompe d'exhaure et les échangeurs,

la réalisation des travaux de pose et de raccordement,

les procédures de réception des matériels et les essais en boucle.

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3. CARACTERISTIQUES DE LA RESSOURCE GEOTHERMIQUE

3.1. CARACTERISTIQUES HYDRO-DYNAMIQUES

Les caractéristiques de la ressource géothermique, telles qu'elles ont été définies par les Maîtres

d'ruvre sous-sol à l'issue des essais, en fin de fonction, sont résumées au tableau 2.

Y sont présentées des données purement hydrogéologiques (perméabilité, transmissivité, porosité,

nombre d'horizons productifs déterminés par flotmétrie), des données intéressant directement le

chauffagiste (débit, température). Y sont également rappelés à quelles profondeurs 1' aquifère du

Dogger est laissé en découvert pour être capté. Les côtes sont données en déviation, pour mieux

représenter l'importance des ouvrages.

L'échantillon est ici trop réduit pour permettre des corrélations, (de plus ce n'est pas l'objet du

présent travail ; se reporter aux études plus approfondies de l'IMRG). On peut néanmoins

constater :

La température est bien corrélée avec la profondeur (verticale), sauf pour La Courneuve qui

apparaît comme une zone froide.

L'épaisseur productive reste faible (moyenne de 19,4 m pour l'ensemble des 25 doublets

audités).

En fait, la zone productive se décompose en plusieurs horizons inégalement producteurs et

parfois près de 80 % du débit est assuré par une couche de 1 à 2 m seulement (cf illustrations

fig. let 2).

Un endommagement partiel, (colmatage), s'il atteint un tel horizon privilégié peut alors se

répercuter fortement sur la productivité.

Le nombre d'horizons producteurs n'est correlé ni à l'épaisseur productive ni à la transmissivité.

Ce nombre a une signification réduite car les productivités de chacun des horizons sont très

hétérogènes (pouvant varier de 1 à 90 % du débit).

3. CARACTERISTIQUES DE LA RESSOURCE GEOTHERMIQUE

3.1. CARACTERISTIQUES HYDRO-DYNAMIQUES

Les caractéristiques de la ressource géothermique, telles qu'elles ont été définies par les Maîtres

d'ruvre sous-sol à l'issue des essais, en fin de fonction, sont résumées au tableau 2.

Y sont présentées des données purement hydrogéologiques (perméabilité, transmissivité, porosité,

nombre d'horizons productifs déterminés par flotmétrie), des données intéressant directement le

chauffagiste (débit, température). Y sont également rappelés à quelles profondeurs 1' aquifère du

Dogger est laissé en découvert pour être capté. Les côtes sont données en déviation, pour mieux

représenter l'importance des ouvrages.

L'échantillon est ici trop réduit pour permettre des corrélations, (de plus ce n'est pas l'objet du

présent travail ; se reporter aux études plus approfondies de l'IMRG). On peut néanmoins

constater :

La température est bien corrélée avec la profondeur (verticale), sauf pour La Courneuve qui

apparaît comme une zone froide.

L'épaisseur productive reste faible (moyenne de 19,4 m pour l'ensemble des 25 doublets

audités).

En fait, la zone productive se décompose en plusieurs horizons inégalement producteurs et

parfois près de 80 % du débit est assuré par une couche de 1 à 2 m seulement (cf illustrations

fig. let 2).

Un endommagement partiel, (colmatage), s'il atteint un tel horizon privilégié peut alors se

répercuter fortement sur la productivité.

Le nombre d'horizons producteurs n'est correlé ni à l'épaisseur productive ni à la transmissivité.

Ce nombre a une signification réduite car les productivités de chacun des horizons sont très

hétérogènes (pouvant varier de 1 à 90 % du débit).

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FIGURE 1 : ZONES fRODUCTIVES

LA COURNEUVE NORO

DEBIT aj100 BO 60 40 20

PERMEABILITE <D)1.0 10.0

I I I iniii I I I llllll

-L. till mil I 111 mil

FORACE t CLCNl

1600

16=0

I

JI

L3Z

OU

?C0

:7sc

PARAM.MOYENS

H ¡n

KH Om

K 0Z

SERIECOMBL.

6.0z.z

.4

e. 0

ze NCF |16.:3. 0

SERIEQOLlT.

15.525.0

1.669.0

1661.2

. SERIEALTER.

6.0.e

. 1

3.0

SERIE 1

TOTALE 1

27.5 i

2B. 0 ;

1.0 1

100.0 ,

1674.5 |1660. 1 1

DEBIT (Z)100 60 60 40 20

PERMEABILITE <0)1.0 10.0

I I I llllllllll lllll

!>.

irwR!sr¿sa

I llll llll llll lllll

FORAGE CLCK2

{16CC

-,1650!

Z

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7CC

1750

PARAM.MOYENS

H m

KH Dm

K D

0 Z

zs NGF

SERIECOMBL.

6. S

7.61. 1

41.0

1645.5

SERIEOGLIT.

10.0

11.21. 1

59.01636.5

SERIEALTER.

.0

.0

.0

.0

.0

SERIE ¡

TOTALE 1

16.9:

19.0 1

1.1 1

100.0 1

1653.3 1

D'après document IMRG

FIGURE 1 : ZONES fRODUCTIVES

LA COURNEUVE NORO

DEBIT aj100 BO 60 40 20

PERMEABILITE <D)1.0 10.0

I I I iniii I I I llllll

-L. till mil I 111 mil

FORACE t CLCNl

1600

16=0

I

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PARAM.MOYENS

H ¡n

KH Om

K 0Z

SERIECOMBL.

6.0z.z

.4

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ze NCF |16.:3. 0

SERIEQOLlT.

15.525.0

1.669.0

1661.2

. SERIEALTER.

6.0.e

. 1

3.0

SERIE 1

TOTALE 1

27.5 i

2B. 0 ;

1.0 1

100.0 ,

1674.5 |1660. 1 1

DEBIT (Z)100 60 60 40 20

PERMEABILITE <0)1.0 10.0

I I I llllllllll lllll

!>.

irwR!sr¿sa

I llll llll llll lllll

FORAGE CLCK2

{16CC

-,1650!

Z

c

7CC

1750

PARAM.MOYENS

H m

KH Dm

K D

0 Z

zs NGF

SERIECOMBL.

6. S

7.61. 1

41.0

1645.5

SERIEOGLIT.

10.0

11.21. 1

59.01636.5

SERIEALTER.

.0

.0

.0

.0

.0

SERIE ¡

TOTALE 1

16.9:

19.0 1

1.1 1

100.0 1

1653.3 1

D'après document IMRG

Page 11: BF^GM - BRGM

- 6 -

1755, 5- 1756. 5

1770-1773

1777-1780

1782.5-1785

1800-1803

FIGURE 2 :

REPARTZTZON DES COUCHES PRODUCTIVES

CLICHY SOUS BOISREPARTITION DES COXHES PRGDXTIVES

'ROFONDEiJRS EN M

mstmm.'---''""'

1807-1806.5 Í3^3

\ñKi?2PR0iJÜüiluN

O 25 50

>; DU DEBIT

<Xi

C ICh'Y SO' '5 30 T^REPARTITION DES COUCHES PROFlCTIVES

prn-fondç'jfs en m /sol

2171-2172^52175-2176.5

2189-2191.5

2196-2197

2197.5-2203

2210.5-2211.5

2213.5-2218.5

^4

2225. 5-2226. 5 pSqS2234-2236.5

m>iw^^^y^ji^ih'i^ il9VrJy??yyyyiiWrv>^ J

L SS2 INJECTION

10 20

y. DU DEBIT

30 40

- 6 -

1755, 5- 1756. 5

1770-1773

1777-1780

1782.5-1785

1800-1803

FIGURE 2 :

REPARTZTZON DES COUCHES PRODUCTIVES

CLICHY SOUS BOISREPARTITION DES COXHES PRGDXTIVES

'ROFONDEiJRS EN M

mstmm.'---''""'

1807-1806.5 Í3^3

\ñKi?2PR0iJÜüiluN

O 25 50

>; DU DEBIT

<Xi

C ICh'Y SO' '5 30 T^REPARTITION DES COUCHES PROFlCTIVES

prn-fondç'jfs en m /sol

2171-2172^52175-2176.5

2189-2191.5

2196-2197

2197.5-2203

2210.5-2211.5

2213.5-2218.5

^4

2225. 5-2226. 5 pSqS2234-2236.5

m>iw^^^y^ji^ih'i^ il9VrJy??yyyyiiWrv>^ J

L SS2 INJECTION

10 20

y. DU DEBIT

30 40

Page 12: BF^GM - BRGM

Les pressions statiques en tête de puits se répartissent ici en plusieurs zones :

pressions modérées (7 à 8 bars) : La Courneuve, Tremblay, Sevran, Le Blanc-Mesnil, mais

aussi Meaux,

pressions faibles : Clichy-sous-Bois, Champigny.

D'autre part, les valeurs elles-mêmes du tableau, établies à partie des D.O.E. (dossier des ouvrages

exécutés) appellent les remarques suivantes ;

La valeur du débit artésien doit être considérée comme un ordre de grandeur.

En effet, il s'agit souvent d'une valeur maximale, ou non stabilisée, où la valeur de la contre-

pression en tête n'est pas toujours indiquée (pour pouvoir comparer les valeurs entre elles, il

faudrait le triplet débit-contre pression-température, auxquels il faudrait ajouter en toute

théorie une mesure de densité des fluides).

Sur un même site, on note parfois des écarts importants de transmissivité entre production et

injection (ex : La Courneuve Sud : 14,6 et 33,3 Darcy mètres), ce qui tend à souligner

l'hétérogénéité de l'aquifère.

Les valeurs de transmissivité ont tendance à être plus importantes au forage d'injection. Si cela

se reproduisait de manière significative sur d'autres sites, il faudrait alors en conclure que

l'interprétation des essais de débit a été perturbée par le type d'équipement (casings plus étroits

aux forages d'injection).

Les pressions statiques en tête de puits se répartissent ici en plusieurs zones :

pressions modérées (7 à 8 bars) : La Courneuve, Tremblay, Sevran, Le Blanc-Mesnil, mais

aussi Meaux,

pressions faibles : Clichy-sous-Bois, Champigny.

D'autre part, les valeurs elles-mêmes du tableau, établies à partie des D.O.E. (dossier des ouvrages

exécutés) appellent les remarques suivantes ;

La valeur du débit artésien doit être considérée comme un ordre de grandeur.

En effet, il s'agit souvent d'une valeur maximale, ou non stabilisée, où la valeur de la contre-

pression en tête n'est pas toujours indiquée (pour pouvoir comparer les valeurs entre elles, il

faudrait le triplet débit-contre pression-température, auxquels il faudrait ajouter en toute

théorie une mesure de densité des fluides).

Sur un même site, on note parfois des écarts importants de transmissivité entre production et

injection (ex : La Courneuve Sud : 14,6 et 33,3 Darcy mètres), ce qui tend à souligner

l'hétérogénéité de l'aquifère.

Les valeurs de transmissivité ont tendance à être plus importantes au forage d'injection. Si cela

se reproduisait de manière significative sur d'autres sites, il faudrait alors en conclure que

l'interprétation des essais de débit a été perturbée par le type d'équipement (casings plus étroits

aux forages d'injection).

Page 13: BF^GM - BRGM

Tableau 1- CARACTERISTIQUES GENERALES DES OPERATIONS

Opération

SEVRAN

93

TfsMBLAY.LES.

OONESSE

tz

LA COURNEUVE

NORD

93

LE BLANC-

MESNIL

93

CHAMPIGNY-

SUR-MARNE

84

MEAUX

BEAUVAL

77

MEAUX

COLUNET

77

MEAUX

HOPIT/O.

77

CUCHY

93

VIGNEUX

91

CRETEIL

94

l.A COURNEUVE

SUD

94

Nbndidoubivu

1

I

1

1

1

2

1

1

1

1

1

1

Flnd«itrftvftui da

for«g«

7/82

7/S3

tl«¡

12A2

ÍISi

7/82

* 10^2

11/81

3A2

11/81

2/84

12^4

ia\

Hila an

crvica

10/83

10/84

2IS3

11/83

12/85

10/83

4. 4/84

10/82

10/83

11/82

10/85

10/85

5A2

Maitrad'ouvrage

SEAPFA

SEAPFA

Syndicat

Mixupour

U

féathermie

iU

Cournauve

SEAPFA

MunictpaliU

SMGM

SMGM

SMGM

Ville

SAVEM

VUla

OPHLM

ParupuU

SMGC

Maiirad'ouvraga

délégué

SODEDAT

SODEDAT

SODEDAT

SODEDAT

-

-

-

SODEDAT

SEMAEC

Maiirad'suvrcaoua.aol

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

SNEA

SPEG puu

BRGM

BRGM

Maitra

d'«uvraaurfaea

BETURE

BERIM +

BETURE

ETB.Antonclli

+ TETA

BERIM

BERIM

TETA

SECOTEB

TETA

BERIM

BERIM

SERMET *

TETApuii

CPERM

BETURE

Nbrad'équiva-

lanu-logamanudasterrii

3400

3795

2900

3800

6900

8000

3235

3800

3475

3430

6600

3000

Enargiad'appoint

Fual lourd

-

0*1

Charbon

(eantraliaé)

Gai

(décantraliaé)

Pualburd

Fual lourd

(par

boauval)

Gai

Décantraliaé

gaz:FL:

POD

Fuel

Cfaarboo

teanualiaél

Gai

EaploUantda

ebaurfaga

BAC

SACUR

SAC

SAC

MISSENARO

QUINT

COFRET/IP

SOCCRAM

MONTENAY

MONTENAY

COFRETH

IDEX-

MONTENAY

MONTENAY

(avant :

CGEC-

SECMAI

SAC

Typodacaaml

axpMtatlon

Garamio totale

Raooovalloniant

loul

Contrat

d'axploiution

boraP38ana

Garaauatoule

Garantía toule

Affermage

Garantie toule

Garamiatoule

Garaoue totale

20 ana

GaraotM totale

Gaiaotio totale

10 ana

Contrat

d'exploitation

bora P3 7 ane

C«atr«ldaavvi

ol

CFG

CFG

CPC

CFG

CPC

CPG

crc

CFC

CFC

CFG

CTG

Cwitratdaaaintanancc

4* tout oupartió de la

bouclegéetharmalc

CFG

non

CFC

non

non

CFG

CFC

CFC

non

non

oui

(pompe,

eaaatnictaur)

CPG

ContraiSAF

«ui

OUI

non

OUI

oui

OUI

out

oui

OUI

Prévu

par m

ouvragt

non

atgn*

Prtvu

par m.

ouvraffc

non

non

Tableau 1- CARACTERISTIQUES GENERALES DES OPERATIONS

Opération

SEVRAN

93

TfsMBLAY.LES.

OONESSE

tz

LA COURNEUVE

NORD

93

LE BLANC-

MESNIL

93

CHAMPIGNY-

SUR-MARNE

84

MEAUX

BEAUVAL

77

MEAUX

COLUNET

77

MEAUX

HOPIT/O.

77

CUCHY

93

VIGNEUX

91

CRETEIL

94

l.A COURNEUVE

SUD

94

Nbndidoubivu

1

I

1

1

1

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1

1

1

1

1

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Flnd«itrftvftui da

for«g«

7/82

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ÍISi

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11/81

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2/84

12^4

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Hila an

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10/83

10/84

2IS3

11/83

12/85

10/83

4. 4/84

10/82

10/83

11/82

10/85

10/85

5A2

Maitrad'ouvrage

SEAPFA

SEAPFA

Syndicat

Mixupour

U

féathermie

iU

Cournauve

SEAPFA

MunictpaliU

SMGM

SMGM

SMGM

Ville

SAVEM

VUla

OPHLM

ParupuU

SMGC

Maiirad'ouvraga

délégué

SODEDAT

SODEDAT

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SODEDAT

-

-

-

SODEDAT

SEMAEC

Maiirad'suvrcaoua.aol

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

BRGM

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BRGM

SNEA

SPEG puu

BRGM

BRGM

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BETURE

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+ TETA

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SECOTEB

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SERMET *

TETApuii

CPERM

BETURE

Nbrad'équiva-

lanu-logamanudasterrii

3400

3795

2900

3800

6900

8000

3235

3800

3475

3430

6600

3000

Enargiad'appoint

Fual lourd

-

0*1

Charbon

(eantraliaé)

Gai

(décantraliaé)

Pualburd

Fual lourd

(par

boauval)

Gai

Décantraliaé

gaz:FL:

POD

Fuel

Cfaarboo

teanualiaél

Gai

EaploUantda

ebaurfaga

BAC

SACUR

SAC

SAC

MISSENARO

QUINT

COFRET/IP

SOCCRAM

MONTENAY

MONTENAY

COFRETH

IDEX-

MONTENAY

MONTENAY

(avant :

CGEC-

SECMAI

SAC

Typodacaaml

axpMtatlon

Garamio totale

Raooovalloniant

loul

Contrat

d'axploiution

boraP38ana

Garaauatoule

Garantía toule

Affermage

Garantie toule

Garamiatoule

Garaoue totale

20 ana

GaraotM totale

Gaiaotio totale

10 ana

Contrat

d'exploitation

bora P3 7 ane

C«atr«ldaavvi

ol

CFG

CFG

CPC

CFG

CPC

CPG

crc

CFC

CFC

CFG

CTG

Cwitratdaaaintanancc

4* tout oupartió de la

bouclegéetharmalc

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eaaatnictaur)

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ContraiSAF

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par m

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ouvraffc

non

non

Page 14: BF^GM - BRGM

- 9

Tableau 2 -CARACTERISTIQUES DE LA RESSOURCE (en fin forage)

Doublet

CRETEIL

MONT-MESLY

VIGNEUX

SUR SEINE

CUCHY-SOUS-BOIS

LA COURNEUVE

NORD

LA COURNEUVE

SUD

SEVRAN

LE BLANC MESNIL

TREMBLAY.LES-

GONESSE

CHAMPIGNY

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL2

1

MEAUX COLUNET

MEAUX HOPITAL

Profondaur dudécouvert

r

1848

é

1976

C)

1610

i

1696

1736

i .

1852

1646

é

1774

1648

«

1800

1945

é

2100

C)

1898

é

2062

()

1949

à

2113

()

2013

é

2180

CI

1030

à

2214

O

3233

i

2484

(1

1782

é

1936

1923

t

2076

1*1

I

1847

é

1977

()

217S

t

2289

C)

2127

i

2270

()

1989

é

2133

C)

2047

é

2189

C)

1910

é

2060

C)

1892

à

2065

C)

1951

t

2081

(1

1955

i

3094

O

3048

é

art

3308

é

3410

Cl

2099

é

2325

Cl

1833

é

2058

I")

Epaiaeeurproductive

P

14,75

14,5

14

16.9

24

14J

12,7

10,5

26.5

32

34

40

38,5

I

23.5

8

143

27,5

25

14,7

17,2

18.9

26

37

17,7

40

31

Nombred*horlzoneproductife

P

6

5

6

7

5

9

7

7

10

10

13

17

I

7

6

9

5

7

6

5

7

9

14

11

PanaéabilitéanD

P

2.03

1.42

2,19

1.12

0.6

1,86

4,4

4,25

1.92

2,33

3,4

1,93

1,42

I

1,4

3,01

2JB

1,02

U3

1,45

4,38

3,07

2,23

1*4

3,76

1.76

1J5

Tranemlaalvitéon Djn

P

30

30.6

30,7

19

14,6

26,4

56

45

61

76,4

82

77J

54,7

I

33

34,1

34

28

33,3

21.4

79

68

68

79,4

«6,6

70,5

41

Poroallé%

P

15

153

13

16

14

13

14

14,5

17

14

19

18

19

I

15

123

16

16

16

14

17

15,1

16

15

16

183

173

Proaalonartéaloana

P

10

7

43

ta

8

«.0

8,4

73

33

83

7

7,4

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I

93

»

43

tA

8

aj

23

8

33

«J

63

7

Tompératiirade tond

P

78,9

72,9

703

68*4

58-1

69

673

73.9

m

773

77,7

79,3

763

1

773

733

70,4

56*6

6r9

70,7

653

Ufi

733

71

78

77,7

753

Débit artéeien(ma/h)

P

210

(max)

165

tmoyen)

135

115

65

110

100

(moyen)

mei >

188

206

(max)

113

100

133

113

120

I

255

(max)

104

(moyen

116

108

140

122

101

avec

CP =

6ks

mxx =

206

180

avec

CP-

53

188

133

119

833

95

* Profondeur déviée.

- 9

Tableau 2 -CARACTERISTIQUES DE LA RESSOURCE (en fin forage)

Doublet

CRETEIL

MONT-MESLY

VIGNEUX

SUR SEINE

CUCHY-SOUS-BOIS

LA COURNEUVE

NORD

LA COURNEUVE

SUD

SEVRAN

LE BLANC MESNIL

TREMBLAY.LES-

GONESSE

CHAMPIGNY

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL2

1

MEAUX COLUNET

MEAUX HOPITAL

Profondaur dudécouvert

r

1848

é

1976

C)

1610

i

1696

1736

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1852

1646

é

1774

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1800

1945

é

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C)

1898

é

2062

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1949

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1782

é

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t

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1847

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()

1989

é

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2047

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C)

1910

é

2060

C)

1892

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2065

C)

1951

t

2081

(1

1955

i

3094

O

3048

é

art

3308

é

3410

Cl

2099

é

2325

Cl

1833

é

2058

I")

Epaiaeeurproductive

P

14,75

14,5

14

16.9

24

14J

12,7

10,5

26.5

32

34

40

38,5

I

23.5

8

143

27,5

25

14,7

17,2

18.9

26

37

17,7

40

31

Nombred*horlzoneproductife

P

6

5

6

7

5

9

7

7

10

10

13

17

I

7

6

9

5

7

6

5

7

9

14

11

PanaéabilitéanD

P

2.03

1.42

2,19

1.12

0.6

1,86

4,4

4,25

1.92

2,33

3,4

1,93

1,42

I

1,4

3,01

2JB

1,02

U3

1,45

4,38

3,07

2,23

1*4

3,76

1.76

1J5

Tranemlaalvitéon Djn

P

30

30.6

30,7

19

14,6

26,4

56

45

61

76,4

82

77J

54,7

I

33

34,1

34

28

33,3

21.4

79

68

68

79,4

«6,6

70,5

41

Poroallé%

P

15

153

13

16

14

13

14

14,5

17

14

19

18

19

I

15

123

16

16

16

14

17

15,1

16

15

16

183

173

Proaalonartéaloana

P

10

7

43

ta

8

«.0

8,4

73

33

83

7

7,4

73

I

93

»

43

tA

8

aj

23

8

33

«J

63

7

Tompératiirade tond

P

78,9

72,9

703

68*4

58-1

69

673

73.9

m

773

77,7

79,3

763

1

773

733

70,4

56*6

6r9

70,7

653

Ufi

733

71

78

77,7

753

Débit artéeien(ma/h)

P

210

(max)

165

tmoyen)

135

115

65

110

100

(moyen)

mei >

188

206

(max)

113

100

133

113

120

I

255

(max)

104

(moyen

116

108

140

122

101

avec

CP =

6ks

mxx =

206

180

avec

CP-

53

188

133

119

833

95

* Profondeur déviée.

Page 15: BF^GM - BRGM

10

3.2. CARACTERISTIQUES CHIMIQUES DU FLUIDE GEOTHERMAL

Il n'est pas possible de représenter simplement toutes les analyses des doublets étudiés. Nous

indiquerons simplement les caractéristiques générales, quelques valeurs particulières, et les

conditions d'analyses.

3.2.1. Caractéristiques générales

L'eau du Dogger se caractérise par une minéralisation totale élevée (10 à 30 g/l de résidu sec) où

les ions majeurs dominants sont Na* et Cl.

De nombreux éléments traces ont été dosés. Plusieurs dépassent fréquemment les normes de

potabilité (B ; F ; NH4 ; Mn ; Zn ; Ag ; Cd ; Ni). Les valeurs de strontium et lithium sont souvent

élevées.

Le fluide est diphasique, avec une proportion de gaz/liquide qui varie généralement entre 3 et

15 %. Les principaux gaz rencontrés sont l'azote, le méthane, l'éthane, H2S, CO2 , l'argon, l'hélium,

l'hydrogène.

La pression de point de bulle est ici comprise entre 3,5 et 10 bars.

Le fluide a un pH légèrement acide.

Les études de l'IMRG conduisent à distinguer plusieurs groupes géochimiques. Les opérations

auditées se rapportent essentiellement aux 2 groupes suivants :

Seine-Saint-Denis ;

Teneurs en sulfures élevées. Concentration en bore sensiblement constante. Hélium dissous

plus abondant. Modifications chimiques intenses affectant entre autres Ca, Mg, SO4 .

Sud-Est de Paris (Val de Marne ; une partie de l'Essonne).

Teneurs en sulfures réduites ; rapport Cl/^ sensiblement constant.

Nous publions 2 exemples d'analyses. La Courneuve (Seine-St-Denis), Créteil (Val-de-Marne)

cf planches 1 et 2.

10

3.2. CARACTERISTIQUES CHIMIQUES DU FLUIDE GEOTHERMAL

Il n'est pas possible de représenter simplement toutes les analyses des doublets étudiés. Nous

indiquerons simplement les caractéristiques générales, quelques valeurs particulières, et les

conditions d'analyses.

3.2.1. Caractéristiques générales

L'eau du Dogger se caractérise par une minéralisation totale élevée (10 à 30 g/l de résidu sec) où

les ions majeurs dominants sont Na* et Cl.

De nombreux éléments traces ont été dosés. Plusieurs dépassent fréquemment les normes de

potabilité (B ; F ; NH4 ; Mn ; Zn ; Ag ; Cd ; Ni). Les valeurs de strontium et lithium sont souvent

élevées.

Le fluide est diphasique, avec une proportion de gaz/liquide qui varie généralement entre 3 et

15 %. Les principaux gaz rencontrés sont l'azote, le méthane, l'éthane, H2S, CO2 , l'argon, l'hélium,

l'hydrogène.

La pression de point de bulle est ici comprise entre 3,5 et 10 bars.

Le fluide a un pH légèrement acide.

Les études de l'IMRG conduisent à distinguer plusieurs groupes géochimiques. Les opérations

auditées se rapportent essentiellement aux 2 groupes suivants :

Seine-Saint-Denis ;

Teneurs en sulfures élevées. Concentration en bore sensiblement constante. Hélium dissous

plus abondant. Modifications chimiques intenses affectant entre autres Ca, Mg, SO4 .

Sud-Est de Paris (Val de Marne ; une partie de l'Essonne).

Teneurs en sulfures réduites ; rapport Cl/^ sensiblement constant.

Nous publions 2 exemples d'analyses. La Courneuve (Seine-St-Denis), Créteil (Val-de-Marne)

cf planches 1 et 2.

Page 16: BF^GM - BRGM

11 -

PLANCHE 1 : LA COURNEUVE NORD

ANALYSE CHIMIQUE DE L'EAU GEOTHERMALE

ÎE2!:s9t§-§LÇîi-L:-21

Prélèvement fait le 24/02/82

~ PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES

T. de fond : 68^4 pH :

Salinité totale (g/l) : 22,8

Résidu Sec après 24 h á 110°C :

Résidu Sec après 2 h á 550°C :

6,75 Résistivité : (Ohm/cm) : S4 à 20''C

Hydrocarbures totaux : 0,2 mg/kg

ELEMENTS MAJEURS (concentrations en mg/l)

Cat2ons : Ca : 800 Hg : ZOS

Anions : HCO3 : Z81 Cl : 22 000

Complexes : SÎO2: 80

Na : 7 450

S0^ : 5Z5

K : 112

m^ : 2Z,1

- ELEMENTS EN TRACE (concentration en mg/l)

Ba :

Fe :

GAZ 1

en %

CO2

C2H5

i J

0,6S

PRODUIT A

moLai re)

: 57^42

: 0,21

Li

F

T =

Ar

:

:

58,

2.

2,

rAC

00

2

'C et

Rb :

S~ ;

1 Atm

O2 :

H2S :

v< 0,

Z8

PAR

4,45

1 Sr :

Hn :

DEGAZAGE DE

N2 :

70

0,14

L'ECHANTILLON

23, 76 1

11,5

CHt, : 7,4Z

11 -

PLANCHE 1 : LA COURNEUVE NORD

ANALYSE CHIMIQUE DE L'EAU GEOTHERMALE

ÎE2!:s9t§-§LÇîi-L:-21

Prélèvement fait le 24/02/82

~ PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES

T. de fond : 68^4 pH :

Salinité totale (g/l) : 22,8

Résidu Sec après 24 h á 110°C :

Résidu Sec après 2 h á 550°C :

6,75 Résistivité : (Ohm/cm) : S4 à 20''C

Hydrocarbures totaux : 0,2 mg/kg

ELEMENTS MAJEURS (concentrations en mg/l)

Cat2ons : Ca : 800 Hg : ZOS

Anions : HCO3 : Z81 Cl : 22 000

Complexes : SÎO2: 80

Na : 7 450

S0^ : 5Z5

K : 112

m^ : 2Z,1

- ELEMENTS EN TRACE (concentration en mg/l)

Ba :

Fe :

GAZ 1

en %

CO2

C2H5

i J

0,6S

PRODUIT A

moLai re)

: 57^42

: 0,21

Li

F

T =

Ar

:

:

58,

2.

2,

rAC

00

2

'C et

Rb :

S~ ;

1 Atm

O2 :

H2S :

v< 0,

Z8

PAR

4,45

1 Sr :

Hn :

DEGAZAGE DE

N2 :

70

0,14

L'ECHANTILLON

23, 76 1

11,5

CHt, : 7,4Z

Page 17: BF^GM - BRGM

- 12

PLANCHE 2 : CRETEIL

ANALISE CHIMIOUE DE L'EAU GEOTHERMALE

Puits GCHT 1

Prélèvement de fond du 29.n.198A

Température de fond : 79°C

pH à 20°C : 6.6 '

Cations majeurs

Anions majeurs

Ca**

Na*K*

HCOs"Cl"

SOle"-

Fe total

Mn

mg/l

988202

663699

30512210

900

17.6

0.175

10"' mole/litre

2A.78.31

288.522.53

53AA.A3

9.375

0.315

0.0032 .

O2N2

CO2H2SCH^

C2H5C3 1

Gaz libéré par séparationPourcentage molaire

0.6836.6919.01

-

AI. 571 .60

Rapport volumique phase gazeuse/phase liquide : 0. 12A à IS'Cet à pression atmosphérique

Deux échantillons de fond ont été prélevés ; la chambre n" 1

ayant subi une fuite lors du transfert de l'échantillon,l'analyse complète n'a été réalisée que sur le fluide de lachambre n* 2. Les' résultats partiels obtenus sur lachamare n* 1 sont en accord avec ceux de la chambre n" 2.

- 12

PLANCHE 2 : CRETEIL

ANALISE CHIMIOUE DE L'EAU GEOTHERMALE

Puits GCHT 1

Prélèvement de fond du 29.n.198A

Température de fond : 79°C

pH à 20°C : 6.6 '

Cations majeurs

Anions majeurs

Ca**

Na*K*

HCOs"Cl"

SOle"-

Fe total

Mn

mg/l

988202

663699

30512210

900

17.6

0.175

10"' mole/litre

2A.78.31

288.522.53

53AA.A3

9.375

0.315

0.0032 .

O2N2

CO2H2SCH^

C2H5C3 1

Gaz libéré par séparationPourcentage molaire

0.6836.6919.01

-

AI. 571 .60

Rapport volumique phase gazeuse/phase liquide : 0. 12A à IS'Cet à pression atmosphérique

Deux échantillons de fond ont été prélevés ; la chambre n" 1

ayant subi une fuite lors du transfert de l'échantillon,l'analyse complète n'a été réalisée que sur le fluide de lachambre n* 2. Les' résultats partiels obtenus sur lachamare n* 1 sont en accord avec ceux de la chambre n" 2.

Page 18: BF^GM - BRGM

13 -

3.2.2. Teneurs en sulfures et en fer

Le tableau 3 met en relief 2 grandeurs particulières : teneurs (en fin de foration) en sulfures et en

fer dissous.

On verra par la suite, que ces 2 grandeurs sont importantes dans le suivi des phénomènes de

corrosion-dépôts .

3.2.3. Conditions d'analyse

Avant d'évoquer une évolution chimique du fluide, il faut rappeler les conditions d'analyse.

Toutes les analyses réalisées en fin de foration ont été faites sur des prélèvements de fond.

Par la suite, les analyses de suivi chimique ont été faites sur des échantillons prélevés en tête de

puits d'exhaure et ayant pu subir quelques modifications.

Dans les 2 cas s'est posé le problème de la représentativité des échantillons : préleveurs de fond

spécifiquement adaptés ; préleveurs en conditions isocinétiques dans les canalisations.

Les bactéries sulfato-réductrices et les ferro-bactéries sont suspectées avoir un rôle dans les

phénomènes de corrosion-dépôts. Or leur numérotation a posé et pose toujours problème.

Beaucoup d'analyses bactériologiques concluaient à leur absence, alors que dans le même temps,

les calculs chimiques du même Maître d'iuvre sous-sol concluaient par ailleurs à leur présence.

13 -

3.2.2. Teneurs en sulfures et en fer

Le tableau 3 met en relief 2 grandeurs particulières : teneurs (en fin de foration) en sulfures et en

fer dissous.

On verra par la suite, que ces 2 grandeurs sont importantes dans le suivi des phénomènes de

corrosion-dépôts .

3.2.3. Conditions d'analyse

Avant d'évoquer une évolution chimique du fluide, il faut rappeler les conditions d'analyse.

Toutes les analyses réalisées en fin de foration ont été faites sur des prélèvements de fond.

Par la suite, les analyses de suivi chimique ont été faites sur des échantillons prélevés en tête de

puits d'exhaure et ayant pu subir quelques modifications.

Dans les 2 cas s'est posé le problème de la représentativité des échantillons : préleveurs de fond

spécifiquement adaptés ; préleveurs en conditions isocinétiques dans les canalisations.

Les bactéries sulfato-réductrices et les ferro-bactéries sont suspectées avoir un rôle dans les

phénomènes de corrosion-dépôts. Or leur numérotation a posé et pose toujours problème.

Beaucoup d'analyses bactériologiques concluaient à leur absence, alors que dans le même temps,

les calculs chimiques du même Maître d'iuvre sous-sol concluaient par ailleurs à leur présence.

Page 19: BF^GM - BRGM

- 14

Tableau 3 - CARACTERISTIQUES CHIMIQUES DE LA RESSOURCE

VIGNEUX

LA COURNEUVE NORD

LA COURNEUVE SUD

TREMBLAY

SEVRAN

CRETEIL

MEAUX COLLINET

MEAUX HOPITAL

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL 2

CLICHY- SOUS- BOIS

CHAMPIGNY

BLANC-MESNIL

NaCl

en mg/l

10151

20 450

(1)

23 120

18 770

20 700

28 815

29 900

29 018

31075

16 900

24 575

23 135

SULFURES

en ppm

(1)

38

(1)

21

50

traces

60

0,5

traces

traces

11,5

0

(1)

FER

en ppm

1,5

0,68

(1)

0,7

0,2

13

55

11,5

10,6

21,6

3,2

9,5

0,97

(1) Mesures indisponibles

- 14

Tableau 3 - CARACTERISTIQUES CHIMIQUES DE LA RESSOURCE

VIGNEUX

LA COURNEUVE NORD

LA COURNEUVE SUD

TREMBLAY

SEVRAN

CRETEIL

MEAUX COLLINET

MEAUX HOPITAL

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL 2

CLICHY- SOUS- BOIS

CHAMPIGNY

BLANC-MESNIL

NaCl

en mg/l

10151

20 450

(1)

23 120

18 770

20 700

28 815

29 900

29 018

31075

16 900

24 575

23 135

SULFURES

en ppm

(1)

38

(1)

21

50

traces

60

0,5

traces

traces

11,5

0

(1)

FER

en ppm

1,5

0,68

(1)

0,7

0,2

13

55

11,5

10,6

21,6

3,2

9,5

0,97

(1) Mesures indisponibles

Page 20: BF^GM - BRGM

15

4. LES MATERIELS INSTALLES

Dans ce chapitre, nous rappelons quels sont les équipements effectivement installés, tant

inamovibles (casings de forage) que de surface.

4.1. EQUIPEMENTS DES FORAGES

Le tableau 4 décrit les principales caractéristiques des casings (diamètre, longueur, nuance,

déviation) formant la chambre de pompage ou le dispositif d'injection.

La zone de captage, dans le Dogger, n'est pas équipée de crépines mais est simplement laissée en

trou nu. Le tableau 4 précise le diamètre de foration.

Enfin, il a paru indispensable de rappeler quelle est la protection d'un aquifère d'eau douce

particulier : l'Albien.

Les commentaires sur la réalisation des forages sont les suivants :

Toutes les opérations auditées ont été réalisées en déviation à partir d'une même plateforme.

5 des 13 doublets comprennent un puits vertical généralement celui de production, l'autre puits

étant dévié. Il s'agit d'opérations relativement anciennes (terminées avant Avril 1982) sauf

pour Vigneux, achevée en 1984.

Certaines déviations sont très prononcées, dépassant 50°.

Or l'importance de la déviation se répercute sur les difficultés de curage mécanique des casings,

lors d'une éventuelle réhabilitation. Plus un forage est dévié, plus la longueur des tubages

augmente et avec elle, la surface de contact métal-fluide.

Tous les casings en contact avec le fluide géothermal sont en acier ordinaire K 55.

Les chambres de pompage ont un diamètre standard de 13"3/8.

15

4. LES MATERIELS INSTALLES

Dans ce chapitre, nous rappelons quels sont les équipements effectivement installés, tant

inamovibles (casings de forage) que de surface.

4.1. EQUIPEMENTS DES FORAGES

Le tableau 4 décrit les principales caractéristiques des casings (diamètre, longueur, nuance,

déviation) formant la chambre de pompage ou le dispositif d'injection.

La zone de captage, dans le Dogger, n'est pas équipée de crépines mais est simplement laissée en

trou nu. Le tableau 4 précise le diamètre de foration.

Enfin, il a paru indispensable de rappeler quelle est la protection d'un aquifère d'eau douce

particulier : l'Albien.

Les commentaires sur la réalisation des forages sont les suivants :

Toutes les opérations auditées ont été réalisées en déviation à partir d'une même plateforme.

5 des 13 doublets comprennent un puits vertical généralement celui de production, l'autre puits

étant dévié. Il s'agit d'opérations relativement anciennes (terminées avant Avril 1982) sauf

pour Vigneux, achevée en 1984.

Certaines déviations sont très prononcées, dépassant 50°.

Or l'importance de la déviation se répercute sur les difficultés de curage mécanique des casings,

lors d'une éventuelle réhabilitation. Plus un forage est dévié, plus la longueur des tubages

augmente et avec elle, la surface de contact métal-fluide.

Tous les casings en contact avec le fluide géothermal sont en acier ordinaire K 55.

Les chambres de pompage ont un diamètre standard de 13"3/8.

Page 21: BF^GM - BRGM

16 -

Leur profondeur comprend une marge de sécurité plus ou moins importante, pour tenir compte

du fait que la pression réelle de gisement, la pression de point de bulle, et le rabattement pour le

débit voulu de production (paramètres intervenant dans le calcul du positionnement de la

pompe) ne sont déterminés qu'à l'issue du forage.

Seule, ici, l'opération de Vigneux dispose d'une chambre de pompage nettement plus profonde

(800 m) que nécessaire.

Pour les tubages allant jusqu'au toit de l'aquifère, 2 conceptions ont été mises en place

(cf fig. 3).

Foration de l'aquifère en "gros" diamètre (81^2 ) avec pose, au - dessus, de tubages 9^/8 .

Cette solution a l'avantage de diminuer les vitesses d'écoulement et les pertes de charges. Il y

a aussi moins de risques d'arracher les éventuels dépôts protecteurs. Elle permet plus

facilement un rechemisage. Elle a l'inconvénient, pour éviter de très gros surcoûts

d'équipement, de rester en tubage unique, notamment en face de l'aquifère d'eau douce de

l'Albien-Néocomien.

Foration de l'aquifère en "petit" diamètre (6") et pose de tubage 7".

Cette solution, plus économique, s'accompagne d'une double protection en face de l'Albien-

Néocomien.

Le contrôle de la qualité de la cimentation des tubages 7" et 9^/8 n'a pas toujours été

systématique, sur l'intégralité de la hauteur du tubage.

De plus, les tubages protégeant les aquifères surperficiels ou même la chambre de pompage

n'ont, souvent, pas bénéficié de contrôle par diagraphies de la qualité de la cimentation.

16 -

Leur profondeur comprend une marge de sécurité plus ou moins importante, pour tenir compte

du fait que la pression réelle de gisement, la pression de point de bulle, et le rabattement pour le

débit voulu de production (paramètres intervenant dans le calcul du positionnement de la

pompe) ne sont déterminés qu'à l'issue du forage.

Seule, ici, l'opération de Vigneux dispose d'une chambre de pompage nettement plus profonde

(800 m) que nécessaire.

Pour les tubages allant jusqu'au toit de l'aquifère, 2 conceptions ont été mises en place

(cf fig. 3).

Foration de l'aquifère en "gros" diamètre (81^2 ) avec pose, au - dessus, de tubages 9^/8 .

Cette solution a l'avantage de diminuer les vitesses d'écoulement et les pertes de charges. Il y

a aussi moins de risques d'arracher les éventuels dépôts protecteurs. Elle permet plus

facilement un rechemisage. Elle a l'inconvénient, pour éviter de très gros surcoûts

d'équipement, de rester en tubage unique, notamment en face de l'aquifère d'eau douce de

l'Albien-Néocomien.

Foration de l'aquifère en "petit" diamètre (6") et pose de tubage 7".

Cette solution, plus économique, s'accompagne d'une double protection en face de l'Albien-

Néocomien.

Le contrôle de la qualité de la cimentation des tubages 7" et 9^/8 n'a pas toujours été

systématique, sur l'intégralité de la hauteur du tubage.

De plus, les tubages protégeant les aquifères surperficiels ou même la chambre de pompage

n'ont, souvent, pas bénéficié de contrôle par diagraphies de la qualité de la cimentation.

Page 22: BF^GM - BRGM

FIGURE 3 : DIFFERENTES FORATIONS DE L'AQUIFEREFORAGE GEOTHERMIQUE GM.\5

COUPE TECHNIQUE COUPE TECHNIQUE DU FORAGE GCRT1

Sol

Coupe à tOOm.

F=i.27,50m

Tube technique 0 770mm-

[/] Forage 17" '/2

Tubage 13" '/j

Forage 12" V^Tubage 9" V,

F=18i.9m.

Foracs B" '/

F= 1976m.

FIGURE 3 : DIFFERENTES FORATIONS DE L'AQUIFEREFORAGE GEOTHERMIQUE GM.\5

COUPE TECHNIQUE COUPE TECHNIQUE DU FORAGE GCRT1

Sol

Coupe à tOOm.

F=i.27,50m

Tube technique 0 770mm-

[/] Forage 17" '/2

Tubage 13" '/j

Forage 12" V^Tubage 9" V,

F=18i.9m.

Foracs B" '/

F= 1976m.

Page 23: BF^GM - BRGM

Tableau 4 - CARACTERISTIQUES DES FORAGES

Doublet

MEAUX

BEAUVAL 1

MEAUX

BEAUVAL2

MEAUX

COLLINET

MEAUX

HOPITAL

LA COURNEUVE

NORD

LA COURNEUVE

SUD

SEVRAN

LE BLANC-MESNIL

TREMBLAY-LES-

GONESSE

CHAMPIGNY

CRETEIL

VIGNEUXSUR-

SEINE

CLICIIYSOUS-BOIS

Chambre de

pompage

Prof.

300

301

336

397

SOS

606

390

487

399

390

400

800

39S

0

13"

13"

13"

13"

13"

13"

13"

13»

13»

13"

13"

13"

13"

Tube Injection

Prof.

2047

2208

2099

1893

1648

2047

1946

1892

I9SI

I9SS

1847

2179

2127

7

7

7

7

7

7

7

7

7

7

9"

7

7

7

Foration aquif.

P

6

6

6

6

6

6

6

8

6

8

8'"

8'"

5"

I

6

6

6

6

6

6

6

8

6

gl/t

8'"

6

5"

Poubelle k

lédimentsvolume en m

P

0.51

1.3

0.8

0,4

1.0

1.8

2.0

1.7

1.4

1,1

1,7

1,S

0,8

1

1,1

0,4

?

0,8

0,7

0.5

0,6

1.8

1,1

2,3

1.4

0,7

0,6

Surface (m' ) destubes en contact

fluide

P

1168

1270

1140

1172

1229

1083

1170

1180

1198

1371

1434

141(9

1072

I

1026

1106

1051

948

825

1025

956

947

977

1392

1315

1091

1065

Nuances deitubes en contact

fluide

P

K65

K65

K55

K55

K55

K55

K55

K55

K55

K55

K66

K5S

K55

I

K55

K55

K55

K55

K55

K55

K65

KSS

KS5

K55

K55

K55

K55

Déviation

maximale

P

36

moyen

62

0

30

48,5

0

46

40

49

43,6

36

0

0

I

45

63,6

60

30

0

60-6

39

39

50

60

36

56

49

Double tubageAlbien

P

eut

oui

non

oui

oui

oui

oui

oui

oui

non

non

non

oui

I

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

non

non

oui

Doublecimentation

Albien

P

oui

non

non

oui

oui

oui

oui

oui

oui

non

non

non

oui

I

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

non

oui

oui

non

non

oui

* vukur moyenneiprofuitdeurs en Jév(ation>

Tableau 4 - CARACTERISTIQUES DES FORAGES

Doublet

MEAUX

BEAUVAL 1

MEAUX

BEAUVAL2

MEAUX

COLLINET

MEAUX

HOPITAL

LA COURNEUVE

NORD

LA COURNEUVE

SUD

SEVRAN

LE BLANC-MESNIL

TREMBLAY-LES-

GONESSE

CHAMPIGNY

CRETEIL

VIGNEUXSUR-

SEINE

CLICIIYSOUS-BOIS

Chambre de

pompage

Prof.

300

301

336

397

SOS

606

390

487

399

390

400

800

39S

0

13"

13"

13"

13"

13"

13"

13"

13»

13»

13"

13"

13"

13"

Tube Injection

Prof.

2047

2208

2099

1893

1648

2047

1946

1892

I9SI

I9SS

1847

2179

2127

7

7

7

7

7

7

7

7

7

7

9"

7

7

7

Foration aquif.

P

6

6

6

6

6

6

6

8

6

8

8'"

8'"

5"

I

6

6

6

6

6

6

6

8

6

gl/t

8'"

6

5"

Poubelle k

lédimentsvolume en m

P

0.51

1.3

0.8

0,4

1.0

1.8

2.0

1.7

1.4

1,1

1,7

1,S

0,8

1

1,1

0,4

?

0,8

0,7

0.5

0,6

1.8

1,1

2,3

1.4

0,7

0,6

Surface (m' ) destubes en contact

fluide

P

1168

1270

1140

1172

1229

1083

1170

1180

1198

1371

1434

141(9

1072

I

1026

1106

1051

948

825

1025

956

947

977

1392

1315

1091

1065

Nuances deitubes en contact

fluide

P

K65

K65

K55

K55

K55

K55

K55

K55

K55

K55

K66

K5S

K55

I

K55

K55

K55

K55

K55

K55

K65

KSS

KS5

K55

K55

K55

K55

Déviation

maximale

P

36

moyen

62

0

30

48,5

0

46

40

49

43,6

36

0

0

I

45

63,6

60

30

0

60-6

39

39

50

60

36

56

49

Double tubageAlbien

P

eut

oui

non

oui

oui

oui

oui

oui

oui

non

non

non

oui

I

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

non

non

oui

Doublecimentation

Albien

P

oui

non

non

oui

oui

oui

oui

oui

oui

non

non

non

oui

I

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

non

oui

oui

non

non

oui

* vukur moyenneiprofuitdeurs en Jév(ation>

Page 24: BF^GM - BRGM

- 19 -

4.2. MATERIELS DE LA BOUCLE GEOTHERMALE

Au tableau 5 nous avons récapitulé les divers matériels installés lors de la mise en service.

Le tableau 6 complète ces données en indiquant s'il a été posé une ligne d'injection d'inhibiteurs de

corrosion.

La colonne de production n'a pas été mentionnée dans ces tableaux, car sur tous les doublets la

colonne de production est constituée de tubes Hagusta, en acier revêtu caoutchouc sur ses 2 faces.

Sur l'échantillon des doublets étudiés, on note :

une prédominance des pompes électriques immergées qui sont toutes, ici, des Byron Jackson,

une fraction appréciable (3/13) de turbo-pompe Guinard,

l'absence de pompe à arbre long,

l'absence de doublet fonctionnant en artésien seul.

Les pompes électriques immergées ont ici une puissance comprise entre 200 et 250 kW, pour la

plupart.

A Champigny, la conception de la boucle prévoyait que la pompe d'exhaure puisse assurer une part

importante de la puissance nécessaire à la réinjection. La pompe d'exhaure a alors une puissance

élevée (450 kW).

Deux installations fonctionnent avec des pompes de faible puissance, moins de 150 kW (Clichy-

sous-Bois, Meaux Collinet).

Pour toutes les pompes, la profondeur d'immersion est nettement supérieure à la profondeur de la

chambre de pompage.

Un approfondissement de la pompe, en cas de rabattement supplémentaire est alors possible.

Seule, la "marge" de Meaux Beauval 1 est réduite (moins de 50 m).

Pour tous les doublets, le positionnement de la pompe a tenu compte d'un fonctionnement

au-dessus du point de bulle. (Par la suite, quelques exploitants ont fonctionné, temporairement,

au- dessous du point de bulle ; ex Vigneux).

- 19 -

4.2. MATERIELS DE LA BOUCLE GEOTHERMALE

Au tableau 5 nous avons récapitulé les divers matériels installés lors de la mise en service.

Le tableau 6 complète ces données en indiquant s'il a été posé une ligne d'injection d'inhibiteurs de

corrosion.

La colonne de production n'a pas été mentionnée dans ces tableaux, car sur tous les doublets la

colonne de production est constituée de tubes Hagusta, en acier revêtu caoutchouc sur ses 2 faces.

Sur l'échantillon des doublets étudiés, on note :

une prédominance des pompes électriques immergées qui sont toutes, ici, des Byron Jackson,

une fraction appréciable (3/13) de turbo-pompe Guinard,

l'absence de pompe à arbre long,

l'absence de doublet fonctionnant en artésien seul.

Les pompes électriques immergées ont ici une puissance comprise entre 200 et 250 kW, pour la

plupart.

A Champigny, la conception de la boucle prévoyait que la pompe d'exhaure puisse assurer une part

importante de la puissance nécessaire à la réinjection. La pompe d'exhaure a alors une puissance

élevée (450 kW).

Deux installations fonctionnent avec des pompes de faible puissance, moins de 150 kW (Clichy-

sous-Bois, Meaux Collinet).

Pour toutes les pompes, la profondeur d'immersion est nettement supérieure à la profondeur de la

chambre de pompage.

Un approfondissement de la pompe, en cas de rabattement supplémentaire est alors possible.

Seule, la "marge" de Meaux Beauval 1 est réduite (moins de 50 m).

Pour tous les doublets, le positionnement de la pompe a tenu compte d'un fonctionnement

au-dessus du point de bulle. (Par la suite, quelques exploitants ont fonctionné, temporairement,

au- dessous du point de bulle ; ex Vigneux).

Page 25: BF^GM - BRGM

20 -

En ce qui concerne la réinjection, quelques opérations ont choisi de fonctionner en été, avec une

pompe moins puissante (débit et consommation énergétique moindres). Ceci facilite également la

maintenance de la pompe d'injection principale.

Toutes les opérations reposent ici sur une modulation de la fourniture géothermique par rapport

aux besoins. Les variations de débit sont obtenues par un variateur de fréquence (qui a une

consommation propre d'électricité, d'un peu moins de 10 %).

En fait, la plage de variation de débit tend actuellement à se réduire sur certains sites, où le

fonctionnement d'été se fait avec un débit largement supérieur aux besoins réels. On tend alors

vers 2 à 3 régimes de marche seulement.

20 -

En ce qui concerne la réinjection, quelques opérations ont choisi de fonctionner en été, avec une

pompe moins puissante (débit et consommation énergétique moindres). Ceci facilite également la

maintenance de la pompe d'injection principale.

Toutes les opérations reposent ici sur une modulation de la fourniture géothermique par rapport

aux besoins. Les variations de débit sont obtenues par un variateur de fréquence (qui a une

consommation propre d'électricité, d'un peu moins de 10 %).

En fait, la plage de variation de débit tend actuellement à se réduire sur certains sites, où le

fonctionnement d'été se fait avec un débit largement supérieur aux besoins réels. On tend alors

vers 2 à 3 régimes de marche seulement.

Page 26: BF^GM - BRGM

TABLEAU 5 : MATERIELS INSTALLES A LA MISE EN SERVICE

l'ninpp production

Pompes jn)ertion

Varíale ur

Echangeurs

Filtre

Canalisations

géothermales

Type

Marque

Nbre étapes

Puissance

Profoniieur

d'immersinn

Nbre

Marque

Puissance

Nbre éuges

P

1

Nbre

Marque

Amont echangeur

à l'injection

l.A COURNEUVE

NORD

immergée

B-J

6

240 kW2000 V

210

I

R J

260 kW380 V

B

JS

JS

1

ALFA LAVAL

oui

oui

nbre (remplacée

par la suite par

acier revêtu)

LA COURNEUVE

SUD

immergée

B-J

8

240 kW2000 V

350

1

B J

164 kW

7

JS

JS

2

MATEQUIP

oui

pot de décantation

fibre verre epoxy

+

acier revêtu

SEVRAN

immergée

B-J

II

240 kW2000 V

248

2

B-J

400 kW (7)

380 V

5

JSJIS600

JSJIS600

2

VICARB

oui

oui

inox 316 L

BLANC MESNIL

immergée

B-J

5

240 kW2000 V

208

1

B-J

IBOkW380 V

5

JSJIS6II

JSJIS600

2

ALPA LAVAL

oui

?

sortie puits : inoxpuits local : fibre

dans local : acier

revêtu résine

TREMBLAY

immergée

B-J

7

240 kW2300 V

208

1

Alsthom

250 kW380 V

CCEE AlsthomVariai C

CGEE AlsthomVariai C

2

ALFA LAVAL

ouf

non

puits local : inox

dans local : acier

revêtu résine

CHAMPIGNY

immergée

B-J

8

450 kW3450 V

7

1

7

90kW(7)380 V

Reliance

Reliance

2

ALFA LAVAL

ouf

oui

puits focal : inox

dans local : acier

revêtu epoxy

CRETEIL

turbo

GUINARD

370 kW380 V

224

1

GUINARD

290 kW380 V

4

JSJIS61I

JSJIS611

2

VICARB

oui

non

acier ordinaire

VIGNEUX

turbo

GUINARD

190 kW380 V

85 (puis 110)

1

JEUMONT

eiokw500 V

Reliance Ifl CSIS

Refiance 5 CSI

2

ALFA LAVAL

oui

non

résine + acier

(résine remplacée

ensuite par inox)

CLICHY

immergée

B-J

?

140 kW380 V

122

1

B-J

180 kW380 V

JSJIS600

JS

2

ALFA LAVAL

oui

oui

puits local : résine

époxy

dans local : acier

revêtu époxy

MEAUX

BEAUVAL 1

immergée

B-J

5

220 kW2000 V

254

i

B-J

300 kW380 V

6

JSJ1S600

JSJ1S600

2

7

oui

oui

7

MEAUX

BEAUVAL 2

turlM)

GUINARD

7

500 kW380 V

f

B-J

300 kW380 V

JSJISeilD

jfseif

2

7

oui

oui

7

MEAUX

COLLINET

immergée

B-J

3

135 kW380 V

129

2

B-J

300 kW

S

JS

JS

2

ALFA LAVAL

oui

non

acier revêtu époxy

MEAUX

HOPITAL

immergée

B-J

S

240 kW

230

2

Alsthom

300 kW380 V

JS

CGEE-AlsthomVariai T

2

ALFA LAVAL

oui

non

t

TABLEAU 5 : MATERIELS INSTALLES A LA MISE EN SERVICE

l'ninpp production

Pompes jn)ertion

Varíale ur

Echangeurs

Filtre

Canalisations

géothermales

Type

Marque

Nbre étapes

Puissance

Profoniieur

d'immersinn

Nbre

Marque

Puissance

Nbre éuges

P

1

Nbre

Marque

Amont echangeur

à l'injection

l.A COURNEUVE

NORD

immergée

B-J

6

240 kW2000 V

210

I

R J

260 kW380 V

B

JS

JS

1

ALFA LAVAL

oui

oui

nbre (remplacée

par la suite par

acier revêtu)

LA COURNEUVE

SUD

immergée

B-J

8

240 kW2000 V

350

1

B J

164 kW

7

JS

JS

2

MATEQUIP

oui

pot de décantation

fibre verre epoxy

+

acier revêtu

SEVRAN

immergée

B-J

II

240 kW2000 V

248

2

B-J

400 kW (7)

380 V

5

JSJIS600

JSJIS600

2

VICARB

oui

oui

inox 316 L

BLANC MESNIL

immergée

B-J

5

240 kW2000 V

208

1

B-J

IBOkW380 V

5

JSJIS6II

JSJIS600

2

ALPA LAVAL

oui

?

sortie puits : inoxpuits local : fibre

dans local : acier

revêtu résine

TREMBLAY

immergée

B-J

7

240 kW2300 V

208

1

Alsthom

250 kW380 V

CCEE AlsthomVariai C

CGEE AlsthomVariai C

2

ALFA LAVAL

ouf

non

puits local : inox

dans local : acier

revêtu résine

CHAMPIGNY

immergée

B-J

8

450 kW3450 V

7

1

7

90kW(7)380 V

Reliance

Reliance

2

ALFA LAVAL

ouf

oui

puits focal : inox

dans local : acier

revêtu epoxy

CRETEIL

turbo

GUINARD

370 kW380 V

224

1

GUINARD

290 kW380 V

4

JSJIS61I

JSJIS611

2

VICARB

oui

non

acier ordinaire

VIGNEUX

turbo

GUINARD

190 kW380 V

85 (puis 110)

1

JEUMONT

eiokw500 V

Reliance Ifl CSIS

Refiance 5 CSI

2

ALFA LAVAL

oui

non

résine + acier

(résine remplacée

ensuite par inox)

CLICHY

immergée

B-J

?

140 kW380 V

122

1

B-J

180 kW380 V

JSJIS600

JS

2

ALFA LAVAL

oui

oui

puits local : résine

époxy

dans local : acier

revêtu époxy

MEAUX

BEAUVAL 1

immergée

B-J

5

220 kW2000 V

254

i

B-J

300 kW380 V

6

JSJ1S600

JSJ1S600

2

7

oui

oui

7

MEAUX

BEAUVAL 2

turlM)

GUINARD

7

500 kW380 V

f

B-J

300 kW380 V

JSJISeilD

jfseif

2

7

oui

oui

7

MEAUX

COLLINET

immergée

B-J

3

135 kW380 V

129

2

B-J

300 kW

S

JS

JS

2

ALFA LAVAL

oui

non

acier revêtu époxy

MEAUX

HOPITAL

immergée

B-J

S

240 kW

230

2

Alsthom

300 kW380 V

JS

CGEE-AlsthomVariai T

2

ALFA LAVAL

oui

non

t

Page 27: BF^GM - BRGM

- 22

Tableau 6 - EQUIPEMENTS COMPLEMENTAIRES DE SURFACE ET DE FOND

Ne concerne pas les équipements à la mise en service du doublet mais la situation en Février 88.

Doublet

LA COURNEUVE NORD

LA COURNEUVE SUD

CRETEIL

VIGNEUX

CLICHY

CHAMPIGNY

SEVRAN

BLANC-MESNIL

TREMBLAY

MEAUX HOPITAL

MEAUX COLLINET

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL 2

-

Ligne d'injection au

niveau pompe d'exhaure

oui

oui

oui

injection possible par ligne

alimentaire turbo

non

oui

oui

oui

non

oui

oui

injection possible par ligne

alimentaire turbo

Télésuivi

oui

oui

non

non

bientôt

oui

oui

non

oui

oui

non

oui

oui

- 22

Tableau 6 - EQUIPEMENTS COMPLEMENTAIRES DE SURFACE ET DE FOND

Ne concerne pas les équipements à la mise en service du doublet mais la situation en Février 88.

Doublet

LA COURNEUVE NORD

LA COURNEUVE SUD

CRETEIL

VIGNEUX

CLICHY

CHAMPIGNY

SEVRAN

BLANC-MESNIL

TREMBLAY

MEAUX HOPITAL

MEAUX COLLINET

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL 2

-

Ligne d'injection au

niveau pompe d'exhaure

oui

oui

oui

injection possible par ligne

alimentaire turbo

non

oui

oui

oui

non

oui

oui

injection possible par ligne

alimentaire turbo

Télésuivi

oui

oui

non

non

bientôt

oui

oui

non

oui

oui

non

oui

oui

Page 28: BF^GM - BRGM

23

Toutes les opérations ont placé un système de filtration en amont des échangeurs.

La tendance semble être de placer des tamis relativement gros (200 à 500 microns) et d'éviter les

tamis très fins (50p).

La pose de systèmes de filtration avant le puits d'injection n'a été adoptée que sur quelques sites,

essentiellement dans la zone où les teneurs en sulfures sont importantes.

* Tous les échangeurs sont ici à plaques de titane.

* Les canalisations soumises au fluide géothermal sont le plus souvent en acier avec revêtement

de protection (diverses résines).

Viennent ensuite les canalisations en matériaux inertes (fibres de verre, époxy), parfois

remplacées par la suite par de l'acier, revêtu, ou de l'inox (cf. chapitre "Incidents").

Les canalisations en inox, plus chères, sont plus rares.

5. INCIDENTS DE FONCTIONNEMENT

On a beaucoup parlé des incidents de fonctionnement survenus sur les doublets géothermiques, au

risque de faire croire hâtivement que les difficultés techniques étaient générales.

Tous les incidents n'ont pas la même gravité, cette notion étant perçue différemment selon les

personnes concernées. Ainsi, les habitants d'un grand ensemble pourront retenir le caractère

spectaculaire de l'incident (incendie des installations électriques, émanation d'H2S, inondation du

local, par exemple), alors que le Maître d'ouvrage ou l'exploitant seront confrontés aux coûts des

réparations, des immobilisations, à la perte de vente de chaleur.

Des incidents mineurs (ex détérioration d'une carte d'un variateur de fréquence) ont parfois été

amplifiés (long délai d'approvisionnement de pièces de rechange).

* ligne de fond coil tubing : ont été posées sur des opérations auditées par ailleurs : Bondy

+ Aulnay rose des vents.

23

Toutes les opérations ont placé un système de filtration en amont des échangeurs.

La tendance semble être de placer des tamis relativement gros (200 à 500 microns) et d'éviter les

tamis très fins (50p).

La pose de systèmes de filtration avant le puits d'injection n'a été adoptée que sur quelques sites,

essentiellement dans la zone où les teneurs en sulfures sont importantes.

* Tous les échangeurs sont ici à plaques de titane.

* Les canalisations soumises au fluide géothermal sont le plus souvent en acier avec revêtement

de protection (diverses résines).

Viennent ensuite les canalisations en matériaux inertes (fibres de verre, époxy), parfois

remplacées par la suite par de l'acier, revêtu, ou de l'inox (cf. chapitre "Incidents").

Les canalisations en inox, plus chères, sont plus rares.

5. INCIDENTS DE FONCTIONNEMENT

On a beaucoup parlé des incidents de fonctionnement survenus sur les doublets géothermiques, au

risque de faire croire hâtivement que les difficultés techniques étaient générales.

Tous les incidents n'ont pas la même gravité, cette notion étant perçue différemment selon les

personnes concernées. Ainsi, les habitants d'un grand ensemble pourront retenir le caractère

spectaculaire de l'incident (incendie des installations électriques, émanation d'H2S, inondation du

local, par exemple), alors que le Maître d'ouvrage ou l'exploitant seront confrontés aux coûts des

réparations, des immobilisations, à la perte de vente de chaleur.

Des incidents mineurs (ex détérioration d'une carte d'un variateur de fréquence) ont parfois été

amplifiés (long délai d'approvisionnement de pièces de rechange).

* ligne de fond coil tubing : ont été posées sur des opérations auditées par ailleurs : Bondy

+ Aulnay rose des vents.

Page 29: BF^GM - BRGM

24

De multiples contentieux se sont greff"és et ont parfois généré d'autres arrêts importants : ex La

Courneuve, où l'éclatement d'une conduite, en surface, s'est accompagnée d'un arrêt de près d'un

an, arrêt démesuré lié à une procédure de contentieux.

Pour apprécier l'importance réelle des incidents, nous avons recherché .

sur quels types de matériels ils sont survenus,

quand ils sont apparus,

avec quelle fréquence,

si des doublets ne connaissaient aucune panne sérieuse.

Nous avons représenté aux tableaux 7 les dates des pannes dont nous avons eu connaissance sur

les matériels suivants :

pompe d'exhaure,

pompe d'injection,

échangeurs,

canalisations,

matériels électriques.

Les colonnes de production n'ont pas été mentionnées ici car aucun incident n'est survenu sur les

tubes Hagusta à l'exception de l'opération de Champigny où des lambeaux de latex ont été

arrachés et ont colmaté les filtres. Les venues occasionnelles ont totalement cessé après le

remplacement de quelques tubes.

La durée de vie réelle serait une donnée intéressante. Malheureusement, on ne connaît que

"l'intervalle d'échange". En effet, les constructeurs comme B-J opèrent souvent en échange

standard avec une pompe reconditionnée par eux, provenant d'un autre site.

La "durée de vie" de la partie hydraulique et/ou du moteur est courte.

Les pompes ayant fonctionné plus de 3 ans sont rares. Elles concernent, à la fois, des zones

connaissant des problèmes de corrosion-dépôt (Sevran - La Courneuve - Clichy ainsi que des puits

à phénomènes de corrosion particuliers (Meaux Collinet). 2 des 3 turbo-pompes ont connu très

rapidement des blocages, nécessitant leurs remontées.

24

De multiples contentieux se sont greff"és et ont parfois généré d'autres arrêts importants : ex La

Courneuve, où l'éclatement d'une conduite, en surface, s'est accompagnée d'un arrêt de près d'un

an, arrêt démesuré lié à une procédure de contentieux.

Pour apprécier l'importance réelle des incidents, nous avons recherché .

sur quels types de matériels ils sont survenus,

quand ils sont apparus,

avec quelle fréquence,

si des doublets ne connaissaient aucune panne sérieuse.

Nous avons représenté aux tableaux 7 les dates des pannes dont nous avons eu connaissance sur

les matériels suivants :

pompe d'exhaure,

pompe d'injection,

échangeurs,

canalisations,

matériels électriques.

Les colonnes de production n'ont pas été mentionnées ici car aucun incident n'est survenu sur les

tubes Hagusta à l'exception de l'opération de Champigny où des lambeaux de latex ont été

arrachés et ont colmaté les filtres. Les venues occasionnelles ont totalement cessé après le

remplacement de quelques tubes.

La durée de vie réelle serait une donnée intéressante. Malheureusement, on ne connaît que

"l'intervalle d'échange". En effet, les constructeurs comme B-J opèrent souvent en échange

standard avec une pompe reconditionnée par eux, provenant d'un autre site.

La "durée de vie" de la partie hydraulique et/ou du moteur est courte.

Les pompes ayant fonctionné plus de 3 ans sont rares. Elles concernent, à la fois, des zones

connaissant des problèmes de corrosion-dépôt (Sevran - La Courneuve - Clichy ainsi que des puits

à phénomènes de corrosion particuliers (Meaux Collinet). 2 des 3 turbo-pompes ont connu très

rapidement des blocages, nécessitant leurs remontées.

Page 30: BF^GM - BRGM

25

Tableau 7- INCIDENTS DE KONCTIONNEMENT

DuubUl

CliAMFlGNY

LACUUKNEUVE

NOItl)

IjSCOUKNKUVB

SUD

St:VKAN

IIIANC-MESNIL

TREMBLAY

CRETEIL

VIGNEUX.

CUCHY

MKAUX BEAUVAL 1

Mi:AUXnEAUVAL2

MEAUXCULLINET

MKAUX HOPITAL

ramontèea au boutda

6 moia

33 nioia

15 mola

32 moia

35 moia

39 mota

34 moia

12 moia

21 moia

36 moia

0.5 m

2.5 m

5 m

Tm

demarrase

O.S moia

13 moia

4 moia

11 moia

17 moia

11 mala

32 moia

35 moia

34 moia

47 moia

8 moia

POM

échange moteur

au bout da

33 moil

39 moil

94 mola

36 moí<T

2 moia

1ft moia t

11 mola

32 maia

35 moia

3 1 moil

cible

47 moia

cibla

34 mota

PEDEPKOUUCTIO

lchan(e pompa au

boulda

33 moia

39 moia

1* 34 moia

r > 10 moia

13 moia

31 moia

dtmarrace

0.5 mail

I3moiaT

4 nula

Iftmola

N

autrca

interventions

15 moia

32 muía

3fi moia

1 1 mois

démirrage

4 moia

11 moia

6 mois

tnviia

II moia

1 4 mois

24 moil

10 mola

24 moia

dur¿od« vie

1* > 19 iiioia

1* s 33 mois

2* > 1 9 mois

r = 39 mou

2* > 10 mon

1* - 12 m

r-9m

3*- 15 M

4'>7

dcrniCre pompe

> 22 mois

rq<tiuura

2" O.S muís

r:4 mois

2* : 7 mois

3*> 12

1*: 17 moil

2* > 36 mois

1*: 11 mois

2*: 21 mois

3*: 3 mois

4* : > 1 2 mois

1*: 47 mola

2'>12

1*: 34 moia

2* > 12 mon

POMPK DINJECTION

échanf c moteur

au boutda

6 moia problemas i*

vibration

KAS

2m(bir«tU

d'accouplement}

RAS

RAS

11 moia bobinai* du

BUlorc HS

18 moU

éehaufTemenl XXX

6 moia fuite rtaeau

géuthermal

21 mois

38 moia fuite d'eau

au niveau dt la bri

dedc refoulement

(changa poaipoaubout ¿a

chan|emantd«

larniturea

24 m

T

RAS

RAS

32 mola

7

réparations divcraaa au b«u4

da

1 ntoia ¡[arniturea

3 moia garnitures

14 iitoia : défaut d'iiotem«m

35 moia garniture

49 mois dtfaut d'éunchoti

57 mv*0 roulement 113

9 mota

1 1,6 nutia H

I3IIK.U

12.5 mnia

13 moil

34 moia

34.5 moia

25 mois

KAS

RAS

1 mou fuite gamitura

2 moia fuite garniture

13 moia fuite garniture

36 mail fuita garniture

34 moia fuite due aux vibraUona

56 mois rebobinage

29 moia uaure par venue* da lablr

37 moia palier de buUe HS

uiie fuite d'huile

38 mois garnitures

42 nioii larnilurea ruuleinenl

ECllArCEUKS

Nctto)raga avacdeiiiwntage au

bout da'x'muia

10 nioia

26 mois

33 mois

33,5 mois

36 mois

39,5 mois

40 mois

43 moiilmulliplci

nrtlu)ri£ei)

9 mois

12 moia

17 mois

33 moia

34 moia

(hora laíaunHS 87)

KAS

RAS

KAS

RAS

RAS

KAS

KAS

KAS

Ncttiyacachlnilt|ua

6moii(j'révcntif>

l'Imieura

licollcmentjolnla

7 mola

7,5 moia

1 2 moia

limóla1 7 moia

21 moiaasitwla38 moia

39 mola

CANALISATIONS

Fuites

1 moia

22 mois

25 mois-f multiples

Multiples

KAS

Multiples, dès

déinarra|{a

14 moia

16 mois

17 mon

1 8 moia

19 mois

UulUplaa

7 moia35mnis

SI mois36 mois

6 mois

RAS

Kup(ures

II Riuifc (réseau en

fibre 1

2 moia (Ule dc puils)

29 mois (rupture

rCscAu)

27 (null

26 moia

27 nioi*

5moia<neiiblede

dilatjtlinni

17inuii

18 moiiduraciar

noir)

22moia(r4aaaul

31 mon (rupture de

ciiialikitioiu entra

aipfrstionet refou¬

lement de Il pompe

alimentiiridOeâ

vibration)

7 mon (réseau en

fibre)

MATERIELS ELECTRIQUES

Défauts sur

variateurs

1 mois

Démarrage

7 moia

11 moia

48 moia

40 moil

43 mail

47 mon

57 moia

RAS

14 moil

40 moia

KAS

RAStsaufduié

inondation)

23 mois

27 mois

28 moia

33 mu la

6 mois

6 moia

S,5 moia

7 moia

11 moia

22 ntoia

23.5 moia

29 mon37 moia

6 moia

7 moia

8 mois

33 moia

36 moia

Transforra«taur

35 mois

39 mois

40 moia

25 mota

26,5 mois

27 mola

IBmoU

6 mois

23 mois

10 mola

25

Tableau 7- INCIDENTS DE KONCTIONNEMENT

DuubUl

CliAMFlGNY

LACUUKNEUVE

NOItl)

IjSCOUKNKUVB

SUD

St:VKAN

IIIANC-MESNIL

TREMBLAY

CRETEIL

VIGNEUX.

CUCHY

MKAUX BEAUVAL 1

Mi:AUXnEAUVAL2

MEAUXCULLINET

MKAUX HOPITAL

ramontèea au boutda

6 moia

33 nioia

15 mola

32 moia

35 moia

39 mota

34 moia

12 moia

21 moia

36 moia

0.5 m

2.5 m

5 m

Tm

demarrase

O.S moia

13 moia

4 moia

11 moia

17 moia

11 mala

32 moia

35 moia

34 moia

47 moia

8 moia

POM

échange moteur

au bout da

33 moil

39 moil

94 mola

36 moí<T

2 moia

1ft moia t

11 mola

32 maia

35 moia

3 1 moil

cible

47 moia

cibla

34 mota

PEDEPKOUUCTIO

lchan(e pompa au

boulda

33 moia

39 moia

1* 34 moia

r > 10 moia

13 moia

31 moia

dtmarrace

0.5 mail

I3moiaT

4 nula

Iftmola

N

autrca

interventions

15 moia

32 muía

3fi moia

1 1 mois

démirrage

4 moia

11 moia

6 mois

tnviia

II moia

1 4 mois

24 moil

10 mola

24 moia

dur¿od« vie

1* > 19 iiioia

1* s 33 mois

2* > 1 9 mois

r = 39 mou

2* > 10 mon

1* - 12 m

r-9m

3*- 15 M

4'>7

dcrniCre pompe

> 22 mois

rq<tiuura

2" O.S muís

r:4 mois

2* : 7 mois

3*> 12

1*: 17 moil

2* > 36 mois

1*: 11 mois

2*: 21 mois

3*: 3 mois

4* : > 1 2 mois

1*: 47 mola

2'>12

1*: 34 moia

2* > 12 mon

POMPK DINJECTION

échanf c moteur

au boutda

6 moia problemas i*

vibration

KAS

2m(bir«tU

d'accouplement}

RAS

RAS

11 moia bobinai* du

BUlorc HS

18 moU

éehaufTemenl XXX

6 moia fuite rtaeau

géuthermal

21 mois

38 moia fuite d'eau

au niveau dt la bri

dedc refoulement

(changa poaipoaubout ¿a

chan|emantd«

larniturea

24 m

T

RAS

RAS

32 mola

7

réparations divcraaa au b«u4

da

1 ntoia ¡[arniturea

3 moia garnitures

14 iitoia : défaut d'iiotem«m

35 moia garniture

49 mois dtfaut d'éunchoti

57 mv*0 roulement 113

9 mota

1 1,6 nutia H

I3IIK.U

12.5 mnia

13 moil

34 moia

34.5 moia

25 mois

KAS

RAS

1 mou fuite gamitura

2 moia fuite garniture

13 moia fuite garniture

36 mail fuita garniture

34 moia fuite due aux vibraUona

56 mois rebobinage

29 moia uaure par venue* da lablr

37 moia palier de buUe HS

uiie fuite d'huile

38 mois garnitures

42 nioii larnilurea ruuleinenl

ECllArCEUKS

Nctto)raga avacdeiiiwntage au

bout da'x'muia

10 nioia

26 mois

33 mois

33,5 mois

36 mois

39,5 mois

40 mois

43 moiilmulliplci

nrtlu)ri£ei)

9 mois

12 moia

17 mois

33 moia

34 moia

(hora laíaunHS 87)

KAS

RAS

KAS

RAS

RAS

KAS

KAS

KAS

Ncttiyacachlnilt|ua

6moii(j'révcntif>

l'Imieura

licollcmentjolnla

7 mola

7,5 moia

1 2 moia

limóla1 7 moia

21 moiaasitwla38 moia

39 mola

CANALISATIONS

Fuites

1 moia

22 mois

25 mois-f multiples

Multiples

KAS

Multiples, dès

déinarra|{a

14 moia

16 mois

17 mon

1 8 moia

19 mois

UulUplaa

7 moia35mnis

SI mois36 mois

6 mois

RAS

Kup(ures

II Riuifc (réseau en

fibre 1

2 moia (Ule dc puils)

29 mois (rupture

rCscAu)

27 (null

26 moia

27 nioi*

5moia<neiiblede

dilatjtlinni

17inuii

18 moiiduraciar

noir)

22moia(r4aaaul

31 mon (rupture de

ciiialikitioiu entra

aipfrstionet refou¬

lement de Il pompe

alimentiiridOeâ

vibration)

7 mon (réseau en

fibre)

MATERIELS ELECTRIQUES

Défauts sur

variateurs

1 mois

Démarrage

7 moia

11 moia

48 moia

40 moil

43 mail

47 mon

57 moia

RAS

14 moil

40 moia

KAS

RAStsaufduié

inondation)

23 mois

27 mois

28 moia

33 mu la

6 mois

6 moia

S,5 moia

7 moia

11 moia

22 ntoia

23.5 moia

29 mon37 moia

6 moia

7 moia

8 mois

33 moia

36 moia

Transforra«taur

35 mois

39 mois

40 moia

25 mota

26,5 mois

27 mola

IBmoU

6 mois

23 mois

10 mola

Page 31: BF^GM - BRGM

- 26

5.L INCIDENTS SUR LES POMPES DE PRODUCTION

Les incidents sur les pompes immergées et les pompes de fond du système Turbo-pass

nécessitent une intervention lourde et coûteuse et paraissent ainsi les plus graves.

Aucun doublet n'est resté jusqu'ici sans remonter sa pompe de production.

Seule la pompe de fond de Meaux Beauval 2 n'a pas été remontée (au moment de l'audit).

Toutes les remontées ne sont pas dues à un incident sur la pompe (mais celle-ci a été vérifiée ou

reconditionnée à cette occasion).

Ex:

Champigny : remontée de l'ensemble de la colonne de production pour échange de tubes

Hagusta.

Vigneux 1 remontée demandée par un expert, dans le cadre d'un contentieux.

Créteil 1 remontée à la suite d'un dévissage de la colonne de la turbo-press.

On constate que les remontées ont souvent été nécessaires après quelques mois seulement et

que la 1ère remontée a toujours eu lieu avant 3 ans de fonctionnement.

Les principaux types d'incidents sur les pompes de production sont (cf tableau 8) :

défaut d'isolement du moteur,

défaut d'isolement du câble,

blocage de l'arbre,

vibrations,

ex : Vigneux, où les vibrations de la turbo limitent actuellement le débit à 60 % de la

valeur nominale.

Des rejets de responsabilité entre les divers intervenants ont été observés sur plusieurs sites

(maître d'1uvre pompe de production ; maître d' variateur, installateurs ; fabricant

pompe ; fabricant variateur...).

- 26

5.L INCIDENTS SUR LES POMPES DE PRODUCTION

Les incidents sur les pompes immergées et les pompes de fond du système Turbo-pass

nécessitent une intervention lourde et coûteuse et paraissent ainsi les plus graves.

Aucun doublet n'est resté jusqu'ici sans remonter sa pompe de production.

Seule la pompe de fond de Meaux Beauval 2 n'a pas été remontée (au moment de l'audit).

Toutes les remontées ne sont pas dues à un incident sur la pompe (mais celle-ci a été vérifiée ou

reconditionnée à cette occasion).

Ex:

Champigny : remontée de l'ensemble de la colonne de production pour échange de tubes

Hagusta.

Vigneux 1 remontée demandée par un expert, dans le cadre d'un contentieux.

Créteil 1 remontée à la suite d'un dévissage de la colonne de la turbo-press.

On constate que les remontées ont souvent été nécessaires après quelques mois seulement et

que la 1ère remontée a toujours eu lieu avant 3 ans de fonctionnement.

Les principaux types d'incidents sur les pompes de production sont (cf tableau 8) :

défaut d'isolement du moteur,

défaut d'isolement du câble,

blocage de l'arbre,

vibrations,

ex : Vigneux, où les vibrations de la turbo limitent actuellement le débit à 60 % de la

valeur nominale.

Des rejets de responsabilité entre les divers intervenants ont été observés sur plusieurs sites

(maître d'1uvre pompe de production ; maître d' variateur, installateurs ; fabricant

pompe ; fabricant variateur...).

Page 32: BF^GM - BRGM

27 -

Tableau S - INCIDENTS SUR LES POMPES DE PRODUCTTION

Uuublau

CHAMPIGNY

SEVRAN

BLANC.MESNfL

MEAUX HOPITAL

MEAUX COUJNET

CRETEIL

VIGNEUX

CUCHY

LA COURNEUVE

NORD

LA COURNEUVE

SUD

MKAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL2

RcmonUa auboutda

6 MOIS

34 MOIS

36 MOIS

42 MOIS

12 MOIS

21 MOIS

36 MOIS

0,S MOIS

2.6 MOIS

6 MOIS

7 MOIS

8 MOIS

34 MOIS

24 MOIS

47 MOIS

quelqueijourB

0,6 MOIS

fSMOIS

4 MOIS

11 MOIS

17 MOIS

33 MOIS

16 MOIS

22 MOIS

36 MOfS

62 MOfS

12 MOIS

32 MOIS

36 MOIS

Cauaa

Vtrification colonne Hagusu

á f'occaaion du curage du puîta ; baïaae d'uolemanl, défaut

élactnque

Blocage fiydnulique (?)

Blocage tiydraulique

Blocage fiydraulique

Défaut iaolement ; contacteur pompe.c4ble

laolement défectueux (etanchéité mouur)

Défaut taofement

IMfaut îeolement (épusure et connecteur)

Défaut iaolement (épiaaure et eonnectaur)

Flaah aur câble électrique

é I'occaaion de travaux aur le puita ;

trop faible iaolement

Défaut iaolement du câble

é I'occaaion dea travaux aur chambre

de pompage percée

Rupture butée, puia apréa réparation blocage turbine par aable et

débris

Blocage arbre turbine

Déviasage colonne

Blocage turbine

Baaoin ezpertiae pour contenueux

Blocage pompe

Blocage partie hydraulique

Blocage partie hydraulique

Blocage partie hydraulique

Blocage partie hydraulique

Plaah aur câble électrique et priae de raccordement

Défaut iaolement motaur-câble

Défaut iaolement câble

Echange molaur auboutda

34 MOIS

36 MOIS

42 MOIS

36 MOIS

0,6 MOIS

2.6 MOIS

6 MOIS?

7 MOIS 7

8 MOIS?

34 MOIS

47 MOIS

33 MOIS

62 MOIS

12 MOIS

32 MOIS

36 MOIS

27 MOIS

(remplacement par

moteur fP 66)

31 MOIS

Echange partíahydraulique

34 MOIS

3G MOIS

42 MOIS

12 MOIS

21 MOIS

47 MOIS

qq.joun

0.6 MOIS

4 MOIS

11 MOIS

18 MOIS

33 MOIS

16 MOIS?

22 MOIS 7

36 MOIS?

62 MOIS

Autraa réparation ouInaUlanl

10 MOIS

(échange preaae é(oupc

câblel

11 MOIS

tpoiiipa alunenuira)

Démarrage

(pompe alimentaire)

36M01S(uansfo)

6 MOIS

(étuvage du moteur

cooaéeutif â une fuite

d'eau)

8 MOIS

(rouleménta moteur 4

garniture pompe

alimentaire)

11 MOIS

(rouleménta)

14 MOIS

(rouleménta + paliers ;

garniture pompe

alimentaire)

Multiples fuites sur

garnitures pompe

alimenuire)

Durée de vie

r> 16 MOIS

I': 34 MOIS

2*: 2 MOIS

3-: 6 MOIS

T: 12 MOIS

2*: 9 MOIS

3*; 15 MOIS

4' > 7 MOIS

1*: 0,5 MOIS

2*: 2 MOIS

l*;qq. jours

r: 0.5 MOIS

r:4M0IS

r. 7 MOIS

y> 12 MOIS

r:17M01S

r> 36 MOIS

I*: 33 MOIS

2*> 1ÍM0IS

1M2M01S

2" : 20 MOIS

3V3

4" > 12 MOIS

27 -

Tableau S - INCIDENTS SUR LES POMPES DE PRODUCTTION

Uuublau

CHAMPIGNY

SEVRAN

BLANC.MESNfL

MEAUX HOPITAL

MEAUX COUJNET

CRETEIL

VIGNEUX

CUCHY

LA COURNEUVE

NORD

LA COURNEUVE

SUD

MKAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL2

RcmonUa auboutda

6 MOIS

34 MOIS

36 MOIS

42 MOIS

12 MOIS

21 MOIS

36 MOIS

0,S MOIS

2.6 MOIS

6 MOIS

7 MOIS

8 MOIS

34 MOIS

24 MOIS

47 MOIS

quelqueijourB

0,6 MOIS

fSMOIS

4 MOIS

11 MOIS

17 MOIS

33 MOIS

16 MOIS

22 MOIS

36 MOfS

62 MOfS

12 MOIS

32 MOIS

36 MOIS

Cauaa

Vtrification colonne Hagusu

á f'occaaion du curage du puîta ; baïaae d'uolemanl, défaut

élactnque

Blocage fiydnulique (?)

Blocage tiydraulique

Blocage fiydraulique

Défaut iaolement ; contacteur pompe.c4ble

laolement défectueux (etanchéité mouur)

Défaut taofement

IMfaut îeolement (épusure et connecteur)

Défaut iaolement (épiaaure et eonnectaur)

Flaah aur câble électrique

é I'occaaion de travaux aur le puita ;

trop faible iaolement

Défaut iaolement du câble

é I'occaaion dea travaux aur chambre

de pompage percée

Rupture butée, puia apréa réparation blocage turbine par aable et

débris

Blocage arbre turbine

Déviasage colonne

Blocage turbine

Baaoin ezpertiae pour contenueux

Blocage pompe

Blocage partie hydraulique

Blocage partie hydraulique

Blocage partie hydraulique

Blocage partie hydraulique

Plaah aur câble électrique et priae de raccordement

Défaut iaolement motaur-câble

Défaut iaolement câble

Echange molaur auboutda

34 MOIS

36 MOIS

42 MOIS

36 MOIS

0,6 MOIS

2.6 MOIS

6 MOIS?

7 MOIS 7

8 MOIS?

34 MOIS

47 MOIS

33 MOIS

62 MOIS

12 MOIS

32 MOIS

36 MOIS

27 MOIS

(remplacement par

moteur fP 66)

31 MOIS

Echange partíahydraulique

34 MOIS

3G MOIS

42 MOIS

12 MOIS

21 MOIS

47 MOIS

qq.joun

0.6 MOIS

4 MOIS

11 MOIS

18 MOIS

33 MOIS

16 MOIS?

22 MOIS 7

36 MOIS?

62 MOIS

Autraa réparation ouInaUlanl

10 MOIS

(échange preaae é(oupc

câblel

11 MOIS

tpoiiipa alunenuira)

Démarrage

(pompe alimentaire)

36M01S(uansfo)

6 MOIS

(étuvage du moteur

cooaéeutif â une fuite

d'eau)

8 MOIS

(rouleménta moteur 4

garniture pompe

alimentaire)

11 MOIS

(rouleménta)

14 MOIS

(rouleménta + paliers ;

garniture pompe

alimentaire)

Multiples fuites sur

garnitures pompe

alimenuire)

Durée de vie

r> 16 MOIS

I': 34 MOIS

2*: 2 MOIS

3-: 6 MOIS

T: 12 MOIS

2*: 9 MOIS

3*; 15 MOIS

4' > 7 MOIS

1*: 0,5 MOIS

2*: 2 MOIS

l*;qq. jours

r: 0.5 MOIS

r:4M0IS

r. 7 MOIS

y> 12 MOIS

r:17M01S

r> 36 MOIS

I*: 33 MOIS

2*> 1ÍM0IS

1M2M01S

2" : 20 MOIS

3V3

4" > 12 MOIS

Page 33: BF^GM - BRGM

28

5.2. LES INCIDENTS SUR LES POMPES D'INJECTION

Les incidents sur les pompes d'injection sont moins fréquents et moins graves dans

l'ensemble.

Les problèmes rencontrés ont été surtout :

la tenue des garnitures,

la détérioration des moteurs suite à des fuites d'eau dans le local technique, (un relèvement de

l'indice de protection a été opéré sur plusieurs sites).

Les autres incidents signalés sont :

défaut du ventilateur,

détérioration de roulements,

détérioration de palier + butée,

défaut de barrette d'accouplement.

Les pompes d'injection durent plus longtemps (plus de 4 ans en général) et les incidents les plus

graves (échange de moteur) ont souvent été dus à des causes externes (fuites).

5.3. INCIDENTS SUR ECHANGEURS

3 types d'incidents sont signalés :

Fuites des plaques de titane, pouvant être dues à des surpressions (coup de béliers), à des micro¬

fissures (défaut d'usinage ou défauts de soudure). Ces cas graves impliquent un apport d'eau

géothermale corrosive dans le réseau géothermique prévu pour de l'eau douce.

De telles fuites ont été signalées à : Clichy ; Sucy (audit en cours).

Encrassements des échangeurs, avec augmentation importante des pertes de charge.

Ils concernent ici des opérations situées dans une zone à teneur élevée en sulfure (La Courneuve

Nord et Sud ; Sevran ; Blanc-Mesnil).

Inversement, des opérations situées dans cette même zone n'ont pas connu d'encrassement

important nécessitant leur nettoyage (Clichy ; Tremblay).

28

5.2. LES INCIDENTS SUR LES POMPES D'INJECTION

Les incidents sur les pompes d'injection sont moins fréquents et moins graves dans

l'ensemble.

Les problèmes rencontrés ont été surtout :

la tenue des garnitures,

la détérioration des moteurs suite à des fuites d'eau dans le local technique, (un relèvement de

l'indice de protection a été opéré sur plusieurs sites).

Les autres incidents signalés sont :

défaut du ventilateur,

détérioration de roulements,

détérioration de palier + butée,

défaut de barrette d'accouplement.

Les pompes d'injection durent plus longtemps (plus de 4 ans en général) et les incidents les plus

graves (échange de moteur) ont souvent été dus à des causes externes (fuites).

5.3. INCIDENTS SUR ECHANGEURS

3 types d'incidents sont signalés :

Fuites des plaques de titane, pouvant être dues à des surpressions (coup de béliers), à des micro¬

fissures (défaut d'usinage ou défauts de soudure). Ces cas graves impliquent un apport d'eau

géothermale corrosive dans le réseau géothermique prévu pour de l'eau douce.

De telles fuites ont été signalées à : Clichy ; Sucy (audit en cours).

Encrassements des échangeurs, avec augmentation importante des pertes de charge.

Ils concernent ici des opérations situées dans une zone à teneur élevée en sulfure (La Courneuve

Nord et Sud ; Sevran ; Blanc-Mesnil).

Inversement, des opérations situées dans cette même zone n'ont pas connu d'encrassement

important nécessitant leur nettoyage (Clichy ; Tremblay).

Page 34: BF^GM - BRGM

29

Toutes ces opérations disposent de filtres en amont des échangeurs.

Les nettoyages ont d'abord été réalisés, après démontage des plaques, par actions mécaniques

(jet sous pression) et chimique (bain d'acide), ce qui entraîne une immobilisation de plusieurs

jours.

Par la suite, des nettoyages chimiques, en place, ont été réalisés à l'initiative des exploitants

(Blanc-Mesnil ; La Courneuve ; Sevran, en curatif; Champigny à titre préventif).

Décollements de joints, entraînant des inondations partielles du local.

Cas de Clichy (echangeur Alpha Laval AX 30 FM à joints nitrile collés).

5.4. - INCIDENTS SUR CANALISATIONS

On distingue 2 grands types de canalisations :

Celles en matériaux inertes chimiquement (fibre de verre, résine). Les incidents rencontrés sont

des ruptures, occasionnées non par une résistance insuffisante du matériau mais par des

défauts de pose, semble t-il. Des dissolutions partielles de la colle utilisée pour raccorder les

tubages se seraient produites sur certains sites (action des huiles contenues dans le fluide).

Les arrêts ont parfois été démesurément amplifiés pour des raisons de contentieux (cas de La

Courneuve Nord, arrêt de 11 mois).

Celles en diverses qualités d'acier, revêtues ou non. On peut distinguer arbitrairement 2

échelons de gravité, ayant en fait la même cause (corrosion) :

fuites,

ruptures, avec inondation du local.

Outre la remise en état de la canalisation, ce sont les conséquences "secondaires" qui sont les plus

graves (vieillissement prématuré des matériels situés à proximité ; dégradation des appareils

électriques et électroniques...).

29

Toutes ces opérations disposent de filtres en amont des échangeurs.

Les nettoyages ont d'abord été réalisés, après démontage des plaques, par actions mécaniques

(jet sous pression) et chimique (bain d'acide), ce qui entraîne une immobilisation de plusieurs

jours.

Par la suite, des nettoyages chimiques, en place, ont été réalisés à l'initiative des exploitants

(Blanc-Mesnil ; La Courneuve ; Sevran, en curatif; Champigny à titre préventif).

Décollements de joints, entraînant des inondations partielles du local.

Cas de Clichy (echangeur Alpha Laval AX 30 FM à joints nitrile collés).

5.4. - INCIDENTS SUR CANALISATIONS

On distingue 2 grands types de canalisations :

Celles en matériaux inertes chimiquement (fibre de verre, résine). Les incidents rencontrés sont

des ruptures, occasionnées non par une résistance insuffisante du matériau mais par des

défauts de pose, semble t-il. Des dissolutions partielles de la colle utilisée pour raccorder les

tubages se seraient produites sur certains sites (action des huiles contenues dans le fluide).

Les arrêts ont parfois été démesurément amplifiés pour des raisons de contentieux (cas de La

Courneuve Nord, arrêt de 11 mois).

Celles en diverses qualités d'acier, revêtues ou non. On peut distinguer arbitrairement 2

échelons de gravité, ayant en fait la même cause (corrosion) :

fuites,

ruptures, avec inondation du local.

Outre la remise en état de la canalisation, ce sont les conséquences "secondaires" qui sont les plus

graves (vieillissement prématuré des matériels situés à proximité ; dégradation des appareils

électriques et électroniques...).

Page 35: BF^GM - BRGM

30

Ces incidents sont plus fréquents dans la zone Nord-Est de Paris, où toutes les opérations sont

concernées (sauf Sevran, canalisations Inox 316 L) mais existent aussi dans la zone réputée moins

corrosive (ex Vigneux, sur parties en acier noir ; Créteil acier ordinaire).

A ceci s'ajoutent des fuites dues à des problèmes de résistance mécanique :

flexible de dilatation (Créteil) ; La Courneuve Sud),

canalisation mise en vibration (Meaux Beauval 2), au niveau de la pompe alimentaire de la

turbo.

5.5. INCIDENTS SUR MATERIELS ELECTRIQUES

Les incidents signalés sur les variateurs ont été nombreux mais se résument essentiellement à des

défauts, sans grande gravité, sur certaines cartes et relais.

Néanmoins, au moins au début des exploitations, les arrêts ont parfois été amplifiés par :

un manque de formation du personnel de chaufferie,

un stock insuffisant en pièces détachées,

des problèmes de responsabilité pendant la durée de garantie des pompes.

Autres problèmes :

Importance et fréquence des micro-coupures (sur réseau EDF).

Or, le redémarrage de la boucle géothermale est une procédure longue.

Si ces micro-coupures persistaient, il pourrait y avoir des conséquences sur la durée de vie du

matériel.

Dégradations dues à la foudre, survenues sur plusieurs sites (Meaux Beauval 1, 2 fois ; Meaux

Beauval 2 ; Clichy).

Dégradation des contacts due à une atmosphère corrosive (H2 S). Pour limiter cet inconvénient,

le local "électrique" est physiquement séparé du local "hydraulique", sur la plupart des doublets.

30

Ces incidents sont plus fréquents dans la zone Nord-Est de Paris, où toutes les opérations sont

concernées (sauf Sevran, canalisations Inox 316 L) mais existent aussi dans la zone réputée moins

corrosive (ex Vigneux, sur parties en acier noir ; Créteil acier ordinaire).

A ceci s'ajoutent des fuites dues à des problèmes de résistance mécanique :

flexible de dilatation (Créteil) ; La Courneuve Sud),

canalisation mise en vibration (Meaux Beauval 2), au niveau de la pompe alimentaire de la

turbo.

5.5. INCIDENTS SUR MATERIELS ELECTRIQUES

Les incidents signalés sur les variateurs ont été nombreux mais se résument essentiellement à des

défauts, sans grande gravité, sur certaines cartes et relais.

Néanmoins, au moins au début des exploitations, les arrêts ont parfois été amplifiés par :

un manque de formation du personnel de chaufferie,

un stock insuffisant en pièces détachées,

des problèmes de responsabilité pendant la durée de garantie des pompes.

Autres problèmes :

Importance et fréquence des micro-coupures (sur réseau EDF).

Or, le redémarrage de la boucle géothermale est une procédure longue.

Si ces micro-coupures persistaient, il pourrait y avoir des conséquences sur la durée de vie du

matériel.

Dégradations dues à la foudre, survenues sur plusieurs sites (Meaux Beauval 1, 2 fois ; Meaux

Beauval 2 ; Clichy).

Dégradation des contacts due à une atmosphère corrosive (H2 S). Pour limiter cet inconvénient,

le local "électrique" est physiquement séparé du local "hydraulique", sur la plupart des doublets.

Page 36: BF^GM - BRGM

31 -

6. LES BAISSSES DE PERFORMANCES DES PUITS

A côté des incidents de fonctionnement des matériels, certaines exploitations connaissent des

baisses de performances des puits eux-mêmes.

Nous examinerons successivement :

quels sites connaissent des pertes d'indice de productivité ou d'indice d'injectivité,

quelles peuvent être les raisons de ces pertes,

si les puits ont été réhabilités,

quel est l'impact économique de ces pertes.

6.1. EVOLUTION DES INDICES SUR LES DIFFERENTS DOUBLETS

Pour mesurer une variation de la productivité (ou injectivité), il faut à la fois des mesures de débit

et de pressions.

Nota:

QIndice de productivité

indice d'injectivité =

PG-PF

Q

PG-PF

avec Q = débit PF = pression au droit de la formation

PG = pression de gisement

Ces mesures ont parfois rencontré quelques difficultés :

Absence de compteur de débit en fonctionnement.

Défaut de fiabilité des compteurs de débit ; après contrôles une dérive a souvent été notée.

Fuites d'azote pour la mesure des rabattements.

Celles-ci sont faites par la méthode du matelas d'azote dans l'annulaire, ou par une sonde de

pression du type "bulle à bulle", où le gaz est alors dans une ligne de petit diamètre.

31 -

6. LES BAISSSES DE PERFORMANCES DES PUITS

A côté des incidents de fonctionnement des matériels, certaines exploitations connaissent des

baisses de performances des puits eux-mêmes.

Nous examinerons successivement :

quels sites connaissent des pertes d'indice de productivité ou d'indice d'injectivité,

quelles peuvent être les raisons de ces pertes,

si les puits ont été réhabilités,

quel est l'impact économique de ces pertes.

6.1. EVOLUTION DES INDICES SUR LES DIFFERENTS DOUBLETS

Pour mesurer une variation de la productivité (ou injectivité), il faut à la fois des mesures de débit

et de pressions.

Nota:

QIndice de productivité

indice d'injectivité =

PG-PF

Q

PG-PF

avec Q = débit PF = pression au droit de la formation

PG = pression de gisement

Ces mesures ont parfois rencontré quelques difficultés :

Absence de compteur de débit en fonctionnement.

Défaut de fiabilité des compteurs de débit ; après contrôles une dérive a souvent été notée.

Fuites d'azote pour la mesure des rabattements.

Celles-ci sont faites par la méthode du matelas d'azote dans l'annulaire, ou par une sonde de

pression du type "bulle à bulle", où le gaz est alors dans une ligne de petit diamètre.

Page 37: BF^GM - BRGM

- 32

Les fuites ont alors empêché, gêné ou faussé les mesures.

Absences de mesures de rabattement pour certaines installations avec turbo-pompe (où le

matelas d'azote ne peut-être installé et où une sonde n'a pas été descendue dès la mise en

service).

Paliers de mesure parfois trop courts et insuffisamment représentatifs.

De plus, pour établir une courbe caractéristique débit-pression, il faut plusieurs couples de

valeurs. Or les impératifs de l'exploitation ont parfois empêché de réaliser des mesures sur

toute la plage nécessaire de débits.

Il s'ensuit que certaines variations d'indice n'ont été qu'apparentes et pourraient traduire,

plutôt, des difficultés de mesures.

Par contre, plusieurs pertes d'injectivité/productivité ont été vérifiées à plusieurs reprises et ont

été corroborées par une augmentation de la consommation énergétique des pompes.

Plutôt que reproduire l'ensemble des valeurs, nous indiquons aux tableaux 9 et 10 les gammes

de variation des indices de productivité-injectivité, et donnons 2 exemples de courbes

caractéristiques en figures 4 et 5.

- 32

Les fuites ont alors empêché, gêné ou faussé les mesures.

Absences de mesures de rabattement pour certaines installations avec turbo-pompe (où le

matelas d'azote ne peut-être installé et où une sonde n'a pas été descendue dès la mise en

service).

Paliers de mesure parfois trop courts et insuffisamment représentatifs.

De plus, pour établir une courbe caractéristique débit-pression, il faut plusieurs couples de

valeurs. Or les impératifs de l'exploitation ont parfois empêché de réaliser des mesures sur

toute la plage nécessaire de débits.

Il s'ensuit que certaines variations d'indice n'ont été qu'apparentes et pourraient traduire,

plutôt, des difficultés de mesures.

Par contre, plusieurs pertes d'injectivité/productivité ont été vérifiées à plusieurs reprises et ont

été corroborées par une augmentation de la consommation énergétique des pompes.

Plutôt que reproduire l'ensemble des valeurs, nous indiquons aux tableaux 9 et 10 les gammes

de variation des indices de productivité-injectivité, et donnons 2 exemples de courbes

caractéristiques en figures 4 et 5.

Page 38: BF^GM - BRGM

- 33

FIGURE 4 : RELATION DEBIT-HMT EN FONCTIOh

TEMPS LE BLANC MESNIL

fpr.=

- 33

FIGURE 4 : RELATION DEBIT-HMT EN FONCTIOh

TEMPS LE BLANC MESNIL

fpr.=

Page 39: BF^GM - BRGM

34

FIGURE 5 : RELATION DEBIT-RABATTEMNTS PRESSIONS

EN FONCTION DU TEMPS CLICHY

34

FIGURE 5 : RELATION DEBIT-RABATTEMNTS PRESSIONS

EN FONCTION DU TEMPS CLICHY

Page 40: BF^GM - BRGM

35

Tableau 9 - EVOLUTION DE L'IN JECTIVITE

Doublet

SEVRAN

CHAMPIGNY

TREMBLAY

CLICHY

BLANC-MESNIL

VIGNEUX

CRETEIL

LA COURNEUVE NORD

LA COURNEUVE SUD

MEAUX COLLINET

MEAUX HOPITAL

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL 2

Evolution de l'injectivité

perte importante

stable

perte importante

perte importante

perte importante

perte enregistrée lors

d'essais à débit élevé

une perte faible et

temporaire

perte importante

perte importante

perte légère

perte importante

stable

perte légère

Observation

la réhabilitation n'a créé qu'une

amélioration temporaire

la réhabilitation n'a créé qu'une

amélioration temporaire

idem

idem

le fonctionnement actuel à débit

réduit masque le phénomène

amélioration après essais

d'inhibiteur puis réhabilitation

35

Tableau 9 - EVOLUTION DE L'IN JECTIVITE

Doublet

SEVRAN

CHAMPIGNY

TREMBLAY

CLICHY

BLANC-MESNIL

VIGNEUX

CRETEIL

LA COURNEUVE NORD

LA COURNEUVE SUD

MEAUX COLLINET

MEAUX HOPITAL

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL 2

Evolution de l'injectivité

perte importante

stable

perte importante

perte importante

perte importante

perte enregistrée lors

d'essais à débit élevé

une perte faible et

temporaire

perte importante

perte importante

perte légère

perte importante

stable

perte légère

Observation

la réhabilitation n'a créé qu'une

amélioration temporaire

la réhabilitation n'a créé qu'une

amélioration temporaire

idem

idem

le fonctionnement actuel à débit

réduit masque le phénomène

amélioration après essais

d'inhibiteur puis réhabilitation

Page 41: BF^GM - BRGM

36 -

TABLEAU 10 : EVOLUTION DE LA PRODUCTIVITE

Doublet

SEVRAN

CHAMPIGNY

TREMBLAY

CLICHY

BLANC-MESNIL

VIGNEUX

CRETEIL

LA COURNEUVE NORD

LA COURNEUVE SUD

MEAUX COLLINET

MEAUX HOPITAL

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL 2

Evolution de la

productivité jusqu'à

l'époque de l'audit

perte importante

stable

stable

perte modérée

perte modérée

-

une amélioration

perte importante

stable

perte légère

perte légère

stable

~"

Observation

pas de mesures disponibles

rabattement non calculable

une légère perte

temporaire/mesures ?

pas de mesures disponibles (pas de

ligne de mesure descendue au

niveau de la turbo)

36 -

TABLEAU 10 : EVOLUTION DE LA PRODUCTIVITE

Doublet

SEVRAN

CHAMPIGNY

TREMBLAY

CLICHY

BLANC-MESNIL

VIGNEUX

CRETEIL

LA COURNEUVE NORD

LA COURNEUVE SUD

MEAUX COLLINET

MEAUX HOPITAL

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL 2

Evolution de la

productivité jusqu'à

l'époque de l'audit

perte importante

stable

stable

perte modérée

perte modérée

-

une amélioration

perte importante

stable

perte légère

perte légère

stable

~"

Observation

pas de mesures disponibles

rabattement non calculable

une légère perte

temporaire/mesures ?

pas de mesures disponibles (pas de

ligne de mesure descendue au

niveau de la turbo)

Page 42: BF^GM - BRGM

37

6.2. CAUSES DES PERTES DE PRODUCTIVITE-INJECTIVITE

Les baisses de performances peuvent résulter de plusieurs facteurs :

Colmatage de l'aquifère : dépôts en face des horizons producteurs ; dépôts sur les parois du

découvert, entraînement de fines voire de micro-bulles dans la formation.

Présence de dépôts sur les tubages, diminuant la section d'écoulement, et augmentant les pertes

de charge.

Augmentation de la rugosité des casings et canalisations, sous l'action de la corrosion et

d'éventuelles actions mécaniques.

Baisse de pression de l'aquifère (augmentation des rabattements).

Dans un premier temps, il a surtout été craint le colmatage de l'aquifère, alors que les

réhabilitations ont plutôt montré l'importance des dépôts sur les tubages.

Les pertes affectent surtout les puits d'injection mais aussi parfois le puits d'exhaure (ex Sevran).

6.3. LES REHABILITATIONS

Les réhabilitations, opérations visant à faire retrouver tout ou partie des caractéristiques initiales

du puits, supposent en premier lieu un constat de dégradation, un accord de financement puis des

travaux.

Le constat se base sur :

Des mesures en surface, qui permettent de tracer l'évolution des indices de productivité-

injectivité (cf. 6.1).

Des observations directes en profondeur (diagraphies).

37

6.2. CAUSES DES PERTES DE PRODUCTIVITE-INJECTIVITE

Les baisses de performances peuvent résulter de plusieurs facteurs :

Colmatage de l'aquifère : dépôts en face des horizons producteurs ; dépôts sur les parois du

découvert, entraînement de fines voire de micro-bulles dans la formation.

Présence de dépôts sur les tubages, diminuant la section d'écoulement, et augmentant les pertes

de charge.

Augmentation de la rugosité des casings et canalisations, sous l'action de la corrosion et

d'éventuelles actions mécaniques.

Baisse de pression de l'aquifère (augmentation des rabattements).

Dans un premier temps, il a surtout été craint le colmatage de l'aquifère, alors que les

réhabilitations ont plutôt montré l'importance des dépôts sur les tubages.

Les pertes affectent surtout les puits d'injection mais aussi parfois le puits d'exhaure (ex Sevran).

6.3. LES REHABILITATIONS

Les réhabilitations, opérations visant à faire retrouver tout ou partie des caractéristiques initiales

du puits, supposent en premier lieu un constat de dégradation, un accord de financement puis des

travaux.

Le constat se base sur :

Des mesures en surface, qui permettent de tracer l'évolution des indices de productivité-

injectivité (cf. 6.1).

Des observations directes en profondeur (diagraphies).

Page 43: BF^GM - BRGM

- 38

Les diagraphies utilisées ici sont essentiellement (cf tableau 11) :

contrôle de la profondeur finale et de volume de sédiments,

contrôle du diamètre du découvert (diamétreur 3 bras),

contrôle des dépôts et corrosions des casings/diamétreurs 40 bras) ,

recherche de perforations (caméra sonique BHTV) ; évaluation de l'épaisseur des tubes (outil

électromagnétique ETT.D). Contrôle de diamètre y compris avec présence de dépôts meubles

(outil ultra-sonique (CET.D...).

On note que :

les diamétreurs 40 bras, outils les plus utilisés, ne notent que les extrêmes, sur le diamètre et

n'indiquent pas l'importance de la plage de corrosion ou dépôt. Ils ne peuvent déceler une

corrosion sous un dépôt induré. Ils ne déterminent pas les dépôts gélatineux.

- 38

Les diagraphies utilisées ici sont essentiellement (cf tableau 11) :

contrôle de la profondeur finale et de volume de sédiments,

contrôle du diamètre du découvert (diamétreur 3 bras),

contrôle des dépôts et corrosions des casings/diamétreurs 40 bras) ,

recherche de perforations (caméra sonique BHTV) ; évaluation de l'épaisseur des tubes (outil

électromagnétique ETT.D). Contrôle de diamètre y compris avec présence de dépôts meubles

(outil ultra-sonique (CET.D...).

On note que :

les diamétreurs 40 bras, outils les plus utilisés, ne notent que les extrêmes, sur le diamètre et

n'indiquent pas l'importance de la plage de corrosion ou dépôt. Ils ne peuvent déceler une

corrosion sous un dépôt induré. Ils ne déterminent pas les dépôts gélatineux.

Page 44: BF^GM - BRGM

39 -

Tableau 11 - DIAGRAPHIES REALISEES

Doublet

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL 2

MEAUX COLLINET

MEAUX HOPITAL

CRETEIL

VIGNEUX

CLICHY

CHAMPIGNY

Diagraphies au bout

de sur

Prod

néant

-

48 mois

-

-

-

Inj

néant

-

-

23 mois

34 mois

-

-

42 mois

47 mois

-

Observations

contrôle chambre production ; BHTV ; mise

en évidence percements.

calibrage 3 bras réservoir : faible cavage

calibrage 40 bras tube 7" : faibles dépôts

(max : 1,6 mm).

contrôle découvert : 22 m de dépôts ; caves

calibrage 40 bras tube 7" : dépôts impor¬

tants à la base (jusqu'à 7mm) ; s'ame-

nuisant vers la surface.

calibrage 40 bras tube 7" après curage :

subsistance de dépôts atteignant jusqu'à

1 mm ; zones corrodées, entre 500 m et le

sabot, jusqu'à 2,5 mm de creusement.

39 -

Tableau 11 - DIAGRAPHIES REALISEES

Doublet

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL 2

MEAUX COLLINET

MEAUX HOPITAL

CRETEIL

VIGNEUX

CLICHY

CHAMPIGNY

Diagraphies au bout

de sur

Prod

néant

-

48 mois

-

-

-

Inj

néant

-

-

23 mois

34 mois

-

-

42 mois

47 mois

-

Observations

contrôle chambre production ; BHTV ; mise

en évidence percements.

calibrage 3 bras réservoir : faible cavage

calibrage 40 bras tube 7" : faibles dépôts

(max : 1,6 mm).

contrôle découvert : 22 m de dépôts ; caves

calibrage 40 bras tube 7" : dépôts impor¬

tants à la base (jusqu'à 7mm) ; s'ame-

nuisant vers la surface.

calibrage 40 bras tube 7" après curage :

subsistance de dépôts atteignant jusqu'à

1 mm ; zones corrodées, entre 500 m et le

sabot, jusqu'à 2,5 mm de creusement.

Page 45: BF^GM - BRGM

40

Tableau 11 - DIAGRAPHIES REALISEES (Suite)

Doublet

BLANC MESNIL

SEVRAN

Diagraphies au bout

de sur

Prod Inj

20 mois

31 mois

21 mois

34 mois

Observations

contrôle de fond ; 148 m de dépôts ;

colmatage d'une zone représentant 91 % du

débit d'après flotmétrie initiale,

calibrage 40 bras tube 7" : dépôts continus

de 1 à 2,5 mm ; pas de mise en évidence de

corrosion.

flotmètre-diamétreur : réservoir très cavé

flotmètre ininterprétable,

mesures de pressions à différents paliers :

pertes de charges notables dans le 7".

calibrage 40 bras du 7" : dépôts sur toute la

surface du 7", atteignant jusqu'à 7,2 mm

d'épaisseur. Dépôt légèrement croissant de

bas en haut. Existence de zones corrodées

(jusqu'à 1 mm).

contrôle de fond

CET-Ddutube7"

flotmètre-diamétreur : réservoir très cavé

(10 à 15") ; flotmètre non interprétable,

calibrage 40 bras sur une partie du 7",

après curage : persistance de dépôts épais

(jusqu'à 5 mm) ; mise en évidence de zones

corrodées (1 à 2 mm).

40

Tableau 11 - DIAGRAPHIES REALISEES (Suite)

Doublet

BLANC MESNIL

SEVRAN

Diagraphies au bout

de sur

Prod Inj

20 mois

31 mois

21 mois

34 mois

Observations

contrôle de fond ; 148 m de dépôts ;

colmatage d'une zone représentant 91 % du

débit d'après flotmétrie initiale,

calibrage 40 bras tube 7" : dépôts continus

de 1 à 2,5 mm ; pas de mise en évidence de

corrosion.

flotmètre-diamétreur : réservoir très cavé

flotmètre ininterprétable,

mesures de pressions à différents paliers :

pertes de charges notables dans le 7".

calibrage 40 bras du 7" : dépôts sur toute la

surface du 7", atteignant jusqu'à 7,2 mm

d'épaisseur. Dépôt légèrement croissant de

bas en haut. Existence de zones corrodées

(jusqu'à 1 mm).

contrôle de fond

CET-Ddutube7"

flotmètre-diamétreur : réservoir très cavé

(10 à 15") ; flotmètre non interprétable,

calibrage 40 bras sur une partie du 7",

après curage : persistance de dépôts épais

(jusqu'à 5 mm) ; mise en évidence de zones

corrodées (1 à 2 mm).

Page 46: BF^GM - BRGM

41

Tableau 11 - DIAGRAPHIES REALISEES (Suite)

Doublet

SEVRAN (suite)

TREMBLAY

Diagraphies au bout

de sur

Prod

35 mois

Inj

19 mois

21 mois

Observations

BHTV dans tube 133/8.

contrôle fond : 10 m de dépôt.

calibrage réservoir : pas de dépôt ni cave.

calibrage 40 bras du 7" : dépôts continus

dès le sabot, croissant du bas vers le haut,

atteignant jusqu'à 9 mm.

calibrage 40 bras du 13^/8 ; présence de

dépôts sous niveau de pompage moyen

atteignant jusqu'à 20 mm.

flotmétrie : peu de différence avec état

initial fin forage.

calibrage 40 bras du 7" après travaux :

subsistance de légers dépôts (jusqu'à

2 mm), présence de creusements (jusqu'à

1,5 mm).

calibrage 40 bras du 133^8 après travaux :

disparition des dépôts ; présence de

creusements jusqu'à 2,4 mm.

contrôle fond : 55 m de dépôt,

calibrage 3 bras du réservoir : cavage

important (jusqu'à 10").

calibrage 40 bras du 7" : légers dépôts de

950 m au sabot (inférieur à 0,7 mm) pas de

corrosion notable.

flotmètre -1- diamétreur, après curage :

cavage, rendant ininterprétable la

flotmétrie ; subsistance de 9 m de dépôt.

41

Tableau 11 - DIAGRAPHIES REALISEES (Suite)

Doublet

SEVRAN (suite)

TREMBLAY

Diagraphies au bout

de sur

Prod

35 mois

Inj

19 mois

21 mois

Observations

BHTV dans tube 133/8.

contrôle fond : 10 m de dépôt.

calibrage réservoir : pas de dépôt ni cave.

calibrage 40 bras du 7" : dépôts continus

dès le sabot, croissant du bas vers le haut,

atteignant jusqu'à 9 mm.

calibrage 40 bras du 13^/8 ; présence de

dépôts sous niveau de pompage moyen

atteignant jusqu'à 20 mm.

flotmétrie : peu de différence avec état

initial fin forage.

calibrage 40 bras du 7" après travaux :

subsistance de légers dépôts (jusqu'à

2 mm), présence de creusements (jusqu'à

1,5 mm).

calibrage 40 bras du 133^8 après travaux :

disparition des dépôts ; présence de

creusements jusqu'à 2,4 mm.

contrôle fond : 55 m de dépôt,

calibrage 3 bras du réservoir : cavage

important (jusqu'à 10").

calibrage 40 bras du 7" : légers dépôts de

950 m au sabot (inférieur à 0,7 mm) pas de

corrosion notable.

flotmètre -1- diamétreur, après curage :

cavage, rendant ininterprétable la

flotmétrie ; subsistance de 9 m de dépôt.

Page 47: BF^GM - BRGM

42 -

Tableau 11 - DIAGRAPHIES REALISEES (Suite)

Doublet

Diagraphies au bout

de sur

Prod Inj

Observations

LA COURNEUVE SUD

LA COURNEUVE

NORD

36 mois

42 mois

50 mois

contrôle de fond : 2 m de dépôts,

calibrage réservoir : cavage (8").

flotmètre-diamétreur.

cuillérage sédiments de fond.

carottage latéral.

calibrage 3 bras du tube 7" : dépôts non

décèles ; mise en évidence de zones

corrodées.

42 -

Tableau 11 - DIAGRAPHIES REALISEES (Suite)

Doublet

Diagraphies au bout

de sur

Prod Inj

Observations

LA COURNEUVE SUD

LA COURNEUVE

NORD

36 mois

42 mois

50 mois

contrôle de fond : 2 m de dépôts,

calibrage réservoir : cavage (8").

flotmètre-diamétreur.

cuillérage sédiments de fond.

carottage latéral.

calibrage 3 bras du tube 7" : dépôts non

décèles ; mise en évidence de zones

corrodées.

Page 48: BF^GM - BRGM

43

Une fois le constat de dégradation établi, la décision de réaliser les travaux est prise par les

Maîtres d'ouvrage en fonction de critères essentiellement économiques, où l'acceptation par la

SAF de couvrir les dégâts constatés a pesé un poids important (les Maîtres d'ouvrage ne

supportant alors que la franchise, d'environ 540 kF).

Dans les approches économiques, on considérait également qu'une nouvelle dégradation ne

surviendrait pas rapidement.

On remarquera que certains puits présentant des signes de dégradation n'ont pas été

réhabilités (ex La Courneuve Sud).

Les techniques de réhabilitation employées ont été :

acidification depuis la surface,

acidification aux tiges,

curage à l'outil,

dégorgements.

En outre, une expérimentation d'écouvillon ("hérisson") a été réalisée sur le puits de La

Courneuve Nord au bout de 50 mois. Elle n'a pas donné les résultats espérés.

Les difficultés rencontrées lors des travaux sont :

rejets de gaz toxiques (dont H2 S) d'où nécessité de dispositifs de sécurité (détecteurs ;

dégazeurs...),

rejets d'eaux polluantes nécessitant la création d'un bourbier et son rebouchage le plus

rapidement possible après la fin des travaux (risques de noyade malgré les protections),

les tricônes employés pour le curage mécanique laissent parfois subsister des dépôts minces

sur les tubages. Ces outils sont davantage conçus pour un reforage de l'aquifère que pour un

nettoyage des casings,

manuvres délicates dans les puits en forte déviation (ex Aulnay Rose des Vents, audit en

cours).

43

Une fois le constat de dégradation établi, la décision de réaliser les travaux est prise par les

Maîtres d'ouvrage en fonction de critères essentiellement économiques, où l'acceptation par la

SAF de couvrir les dégâts constatés a pesé un poids important (les Maîtres d'ouvrage ne

supportant alors que la franchise, d'environ 540 kF).

Dans les approches économiques, on considérait également qu'une nouvelle dégradation ne

surviendrait pas rapidement.

On remarquera que certains puits présentant des signes de dégradation n'ont pas été

réhabilités (ex La Courneuve Sud).

Les techniques de réhabilitation employées ont été :

acidification depuis la surface,

acidification aux tiges,

curage à l'outil,

dégorgements.

En outre, une expérimentation d'écouvillon ("hérisson") a été réalisée sur le puits de La

Courneuve Nord au bout de 50 mois. Elle n'a pas donné les résultats espérés.

Les difficultés rencontrées lors des travaux sont :

rejets de gaz toxiques (dont H2 S) d'où nécessité de dispositifs de sécurité (détecteurs ;

dégazeurs...),

rejets d'eaux polluantes nécessitant la création d'un bourbier et son rebouchage le plus

rapidement possible après la fin des travaux (risques de noyade malgré les protections),

les tricônes employés pour le curage mécanique laissent parfois subsister des dépôts minces

sur les tubages. Ces outils sont davantage conçus pour un reforage de l'aquifère que pour un

nettoyage des casings,

manuvres délicates dans les puits en forte déviation (ex Aulnay Rose des Vents, audit en

cours).

Page 49: BF^GM - BRGM

44 -

Les résultats des travaux de réhabilitation sont présentés au tableau 12. On rappelle qu'il s'agit ici

des essais de fin de travaux de curage, hors boucle,

Les acidifications aux tiges n'ont en général pas permis d'amélioration du débit.

Le curage aux tiges a permis, en général, de retrouver ou de s'approcher des caractéristiques

initiales du forage, mesurées hors boucle et ramenées aux mêmes conditions de températures et

pressions.

Cette méthode ne permet pas un nettoyage complet, risque d'endommager les casings et

nécessite un appareil de forage coûteux.

Les essais en boucle n'ont, souvent, pas retrouvé la même proportion d'amélioration que celle

notée hors boucle.

Une perte, définitive, de débit est attribuée à l'augmentation de la rugosité des casings.

Une fois le nettoyage fait, on a constaté sur plusieurs sites une reprise des pertes

d'injectivité/productivité, celle-ci se faisant plus rapidement qu'auparavant, mais avec une

amplitude analogue.

A noter que certains essais en boucle n'ont été menés que plusieurs mois après la réhabilitation,

faussant ainsi les résultats (une nouvelle dégradation ayant pu commencer).

44 -

Les résultats des travaux de réhabilitation sont présentés au tableau 12. On rappelle qu'il s'agit ici

des essais de fin de travaux de curage, hors boucle,

Les acidifications aux tiges n'ont en général pas permis d'amélioration du débit.

Le curage aux tiges a permis, en général, de retrouver ou de s'approcher des caractéristiques

initiales du forage, mesurées hors boucle et ramenées aux mêmes conditions de températures et

pressions.

Cette méthode ne permet pas un nettoyage complet, risque d'endommager les casings et

nécessite un appareil de forage coûteux.

Les essais en boucle n'ont, souvent, pas retrouvé la même proportion d'amélioration que celle

notée hors boucle.

Une perte, définitive, de débit est attribuée à l'augmentation de la rugosité des casings.

Une fois le nettoyage fait, on a constaté sur plusieurs sites une reprise des pertes

d'injectivité/productivité, celle-ci se faisant plus rapidement qu'auparavant, mais avec une

amplitude analogue.

A noter que certains essais en boucle n'ont été menés que plusieurs mois après la réhabilitation,

faussant ainsi les résultats (une nouvelle dégradation ayant pu commencer).

Page 50: BF^GM - BRGM

Tableau 12-TRAVAUX DE REHABILITATION

Temps au bout duquel une opération a été réalisée, à partir de la mise en service, en mois :

Doublet

LA COURNEUVE

NORD

LA COURNEUVE

SUD

SEVRAN

TREMBLAY

CHAMPIGNY

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL 2

MEAUX COLLINET

MEAUX HOPITAL

CRETEIL

VIGNEUX

CLICHY

BIJ^NCMESNIL

Acidincatlon depuissurrace

P

20

31

I

42

12

Acidincatlonaux tiges

P

35

I

34

21

34

47

20

31

Curage à l'outil

P

60

35

42

34

2!

47

31

Résultat de la rehabilitation hors boucle

avant

42 mois : 83 m^/h

artésien ; 48,8X

puits injection 73 m^/h

artésien 50°C

puits production 100 m^/h ;

CP = 0,18bBr;64,6'C

1 1 3 m3/h ; CP = 0,2 bar ; SG.SX

104 m3/b, artésien ;54°C

50 m^/h, artésien 4 l,5*C

àl2Miois:127m''/hà 20 mois: UOm^/h

après

42 mois: 141 m^/h artésien ;

50.5T60 mots : 1 1 7 m^/h artésien ;

se-c

puits injecdion 1 19 m^fh ;

CP = 0.26 bar ;51"C

puits production 1 55 m^/h ;

CP = 0,3bBr;64.6"C

I33m3yb;CP = 0.2bar;58T

137m3/hartésien;54.4*'C

80 m^/hartésien 42,5'C

I40m3/h130m3/h

162m3/b

SO.ÎT

Contrat SAF

non

non

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

prévu par Maître

d'ouvrage

non signé Ion audit

prévu par Maître

d'ouvrage

non signé lors audit

oui

oui

Ol

Tableau 12-TRAVAUX DE REHABILITATION

Temps au bout duquel une opération a été réalisée, à partir de la mise en service, en mois :

Doublet

LA COURNEUVE

NORD

LA COURNEUVE

SUD

SEVRAN

TREMBLAY

CHAMPIGNY

MEAUX BEAUVAL 1

MEAUX BEAUVAL 2

MEAUX COLLINET

MEAUX HOPITAL

CRETEIL

VIGNEUX

CLICHY

BIJ^NCMESNIL

Acidincatlon depuissurrace

P

20

31

I

42

12

Acidincatlonaux tiges

P

35

I

34

21

34

47

20

31

Curage à l'outil

P

60

35

42

34

2!

47

31

Résultat de la rehabilitation hors boucle

avant

42 mois : 83 m^/h

artésien ; 48,8X

puits injection 73 m^/h

artésien 50°C

puits production 100 m^/h ;

CP = 0,18bBr;64,6'C

1 1 3 m3/h ; CP = 0,2 bar ; SG.SX

104 m3/b, artésien ;54°C

50 m^/h, artésien 4 l,5*C

àl2Miois:127m''/hà 20 mois: UOm^/h

après

42 mois: 141 m^/h artésien ;

50.5T60 mots : 1 1 7 m^/h artésien ;

se-c

puits injecdion 1 19 m^fh ;

CP = 0.26 bar ;51"C

puits production 1 55 m^/h ;

CP = 0,3bBr;64.6"C

I33m3yb;CP = 0.2bar;58T

137m3/hartésien;54.4*'C

80 m^/hartésien 42,5'C

I40m3/h130m3/h

162m3/b

SO.ÎT

Contrat SAF

non

non

oui

oui

oui

oui

oui

oui

oui

prévu par Maître

d'ouvrage

non signé Ion audit

prévu par Maître

d'ouvrage

non signé lors audit

oui

oui

Ol

Page 51: BF^GM - BRGM

46

6.4. IMPACT ECONOMIQUE DES BAISSES DE PERFORMANCE DES PUITS

Une baisse d'injectivité se traduit pour l'exploitant par :

une augmentation de pression d'injection à débit égal,

une diminution de débit, à pression égale,

une augmentation de la puissance électrique absorbée.

Une baisse de productivité se traduit par :

une baisse de pression en tête, à travail égal de la pompe,

une baisse de débit, à pression en tête égale,

une augmentation de la puissance électrique absorbée.

En résumé, les pertes d'injecti vite-productivité :

augmentent les dépenses d'énergie,

diminuent les fournitures d'énergie géothermales.

Ceux-ci n'ont pas la même signification pour le Maître d'ouvrage et l'exploitant. Il est nécessaire

de les replacer dans leur cadre contractuel.

Parmi les différents contrats d'exploitation, on peut distinguer :

Ceux qui rémunèrent l'exploitant en supposant fixe le débit géothermal disponible.

Une baisse de celui-ci oblige l'exploitant à une énergie d'appoint plus importante. Sa marge

tend à diminuer mais la trésorerie du Maître d'ouvrage n'est que peu affectée (sauf

renégociations).

Ceux qui rémunèrent l'exploitant en tenant compte du débit géothermal réel.

Une baisse de débit entraîne une énergie d'ensemble (géothermie -I- appoint) plus chère pour le

Maître d'ouvrage.

46

6.4. IMPACT ECONOMIQUE DES BAISSES DE PERFORMANCE DES PUITS

Une baisse d'injectivité se traduit pour l'exploitant par :

une augmentation de pression d'injection à débit égal,

une diminution de débit, à pression égale,

une augmentation de la puissance électrique absorbée.

Une baisse de productivité se traduit par :

une baisse de pression en tête, à travail égal de la pompe,

une baisse de débit, à pression en tête égale,

une augmentation de la puissance électrique absorbée.

En résumé, les pertes d'injecti vite-productivité :

augmentent les dépenses d'énergie,

diminuent les fournitures d'énergie géothermales.

Ceux-ci n'ont pas la même signification pour le Maître d'ouvrage et l'exploitant. Il est nécessaire

de les replacer dans leur cadre contractuel.

Parmi les différents contrats d'exploitation, on peut distinguer :

Ceux qui rémunèrent l'exploitant en supposant fixe le débit géothermal disponible.

Une baisse de celui-ci oblige l'exploitant à une énergie d'appoint plus importante. Sa marge

tend à diminuer mais la trésorerie du Maître d'ouvrage n'est que peu affectée (sauf

renégociations).

Ceux qui rémunèrent l'exploitant en tenant compte du débit géothermal réel.

Une baisse de débit entraîne une énergie d'ensemble (géothermie -I- appoint) plus chère pour le

Maître d'ouvrage.

Page 52: BF^GM - BRGM

47

De plus, les baisses de performances des puits se sont accompagnées de coûts de maintenance

élevés sur certains matériels (pompe d'exhaure en particulier, nettoyage des échangeurs...).

Enfin, les Maîtres d'ouvrage ont dû avoir recours à des Maîtres d'Ouyre "sous-sol" (accroissement

du coût du suivi).

Enfin, on rappelle que l'évolution des paramètres débit-énergie géothermique-puissance

électrique consommée n'est pas linéaire.

Exemple pris : Meaux Beauval 1-1-2

Débit

m3/h

540

565

590

%

100

105

109

Energie géothermique

fournie

MWh

91118

93672

94338

%

100

103

104

Puissance électrique

boucle géothermale

kW

970

1055

1190

%

100

109

123

Une augmentation de débit de 9 % ne permet d'améliorer la vente d'énergie que de 4 %, mais

s'accompagne d'un surcoût d'électricité de 23 %.

Le coût d'une réhabilitation, avec appareil lourd de forage permettant un curage mécanique au

tricône, va de 700 à 1400 kF selon les puits.

7. CORROSION ET DEPOTS

Les pertes d'injectivité et productivité des puits se sont avérées liées à des phénomènes de

corrosion-dépôts. Les diagraphies ont mis en évidence des dépôts, parfois épais, des creusements et

parfois des percements dans les casings.

En surface, on observait sur certaines opérations des encrassements d'échangeurs, des corrosions

et parfois des fuites sur les canalisations.

47

De plus, les baisses de performances des puits se sont accompagnées de coûts de maintenance

élevés sur certains matériels (pompe d'exhaure en particulier, nettoyage des échangeurs...).

Enfin, les Maîtres d'ouvrage ont dû avoir recours à des Maîtres d'Ouyre "sous-sol" (accroissement

du coût du suivi).

Enfin, on rappelle que l'évolution des paramètres débit-énergie géothermique-puissance

électrique consommée n'est pas linéaire.

Exemple pris : Meaux Beauval 1-1-2

Débit

m3/h

540

565

590

%

100

105

109

Energie géothermique

fournie

MWh

91118

93672

94338

%

100

103

104

Puissance électrique

boucle géothermale

kW

970

1055

1190

%

100

109

123

Une augmentation de débit de 9 % ne permet d'améliorer la vente d'énergie que de 4 %, mais

s'accompagne d'un surcoût d'électricité de 23 %.

Le coût d'une réhabilitation, avec appareil lourd de forage permettant un curage mécanique au

tricône, va de 700 à 1400 kF selon les puits.

7. CORROSION ET DEPOTS

Les pertes d'injectivité et productivité des puits se sont avérées liées à des phénomènes de

corrosion-dépôts. Les diagraphies ont mis en évidence des dépôts, parfois épais, des creusements et

parfois des percements dans les casings.

En surface, on observait sur certaines opérations des encrassements d'échangeurs, des corrosions

et parfois des fuites sur les canalisations.

Page 53: BF^GM - BRGM

48

Nous examinerons successivement :

comment les dépôts et corrosions ont été identifiés,

où les dépôts et corrosions apparaissent,

quelle a été la recherche de solutions.

Nous n'aborderons pas ici, les diverses hypothèses sur les mécanismes des phénomènes de

corrosion-dépôts.

7.1. IDENTIFICATION DES DEPOTS ET CORROSIONS

Les dépôts sont essentiellement des sulfures de fer, ce qui suppose la présence, en quantités

suffisantes de sulfures et de fer.

Les sulfures sont naturellement présents dans le fluide géothermal, mais en quantités variables

selon les sites. Une activité bactérienne est susceptible d'augmenter les teneurs (réduction des

sulfates en sulfures).

Le fer peut provenir de l'aquifère mais aussi des tubages. Au problème de dépôts se surimpose

alors un problème de corrosion.

Le constat des phénomènes s'est fait :

dans les casings de forages par des diagraphies particulières (cf. plus haut),

par l'analyse des dépôts recueillis lors d'opérations de curage ou des dépôts recueillis sur une

pompe d'exhaure remontée au jour,

sur les canalisations de surface par mesure des épaisseurs de tube par sonde à ultra-sons, par

pose et suivi de coupons de corrosion, mais aussi par l'observation directe de percements ou

par l'examen visuel de portions de canalisations à l'occasion de démontages,

par le suivi des pertes de charges dans la boucle de surface, notamment au passage de

l'échangeur,

par le suivi des paramètres physiques, chimiques, bactériologiques du fluide géothermal.

48

Nous examinerons successivement :

comment les dépôts et corrosions ont été identifiés,

où les dépôts et corrosions apparaissent,

quelle a été la recherche de solutions.

Nous n'aborderons pas ici, les diverses hypothèses sur les mécanismes des phénomènes de

corrosion-dépôts.

7.1. IDENTIFICATION DES DEPOTS ET CORROSIONS

Les dépôts sont essentiellement des sulfures de fer, ce qui suppose la présence, en quantités

suffisantes de sulfures et de fer.

Les sulfures sont naturellement présents dans le fluide géothermal, mais en quantités variables

selon les sites. Une activité bactérienne est susceptible d'augmenter les teneurs (réduction des

sulfates en sulfures).

Le fer peut provenir de l'aquifère mais aussi des tubages. Au problème de dépôts se surimpose

alors un problème de corrosion.

Le constat des phénomènes s'est fait :

dans les casings de forages par des diagraphies particulières (cf. plus haut),

par l'analyse des dépôts recueillis lors d'opérations de curage ou des dépôts recueillis sur une

pompe d'exhaure remontée au jour,

sur les canalisations de surface par mesure des épaisseurs de tube par sonde à ultra-sons, par

pose et suivi de coupons de corrosion, mais aussi par l'observation directe de percements ou

par l'examen visuel de portions de canalisations à l'occasion de démontages,

par le suivi des pertes de charges dans la boucle de surface, notamment au passage de

l'échangeur,

par le suivi des paramètres physiques, chimiques, bactériologiques du fluide géothermal.

Page 54: BF^GM - BRGM

49

On constate que, sur certains doublets, très peu d'observations sont faites, ou qu'elles sont

incomplètes ou doivent être interprétées avec prudence.

Le constat sur l'état des casings est encore incomplet (cf. aussi tableau 11).

Pour beaucoup de forages, il n'y a aucune diagraphie et l'état des casings reste inconnu.

Les diagraphies n'ont été réalisées ici que sur des forages connaissant des pertes de

productivité/injectivité et jamais à titre prévisionnel.

L'outil le plus utilisé est un diamétreur 40 bras, qui ne permet pas de connaître l'importance

de la zone corrodée ou avec dépôt, ne distingue pas les dépôts éventuels sous forme non

indurée et ne peut distinguer une corrosion sous un dépôt.

L'observation directe est impossible : aucun casing n'a été remonté au jour.

Le constat sur les équipements de surface se limite outre l'observation directe des perforations

et fuites, à :

Un suivi d'épaisseur des tubes (sondes à ultra-sons). Les mesures sont très ponctuelles et la

difficulté repose sur la représentativité des points choisis.

Les doublets concernés sont : Le Blanc-Mesnil ; Sevran ; Tremblay-les-Gonesse ; Créteil ;

Meaux (hôpital, Collinet, Beauval 1 -l- 2) ; La Courneuve (N et S) ; Clichy.

Un suivi de coupons de corrosion, placés en conditions isocinétiques. Il reste à démontrer que

ces coupons sont bien représentatifs des mêmes mécanismes de corrosion que les parois des

tubes et que les résultats sont extrapolables à d'autres parties de la boucle, où les vitesses

d'écoulement et pression sont différentes (casings en particulier).

Les doublets concernés sont : Meaux (Hôpital, Collinet, Beauval 1 et 2) ; Créteil ; La

Courneuve Nord et Sud. Sont proposés également : Blanc-Mesnil ; Sevran ; Tremblay.

Le suivi des caractéristiques du fluide fait apparaître :

Une difficulté pour dénombrer les bactéries (le nombre de souches n'étant alors pas

significatif).

49

On constate que, sur certains doublets, très peu d'observations sont faites, ou qu'elles sont

incomplètes ou doivent être interprétées avec prudence.

Le constat sur l'état des casings est encore incomplet (cf. aussi tableau 11).

Pour beaucoup de forages, il n'y a aucune diagraphie et l'état des casings reste inconnu.

Les diagraphies n'ont été réalisées ici que sur des forages connaissant des pertes de

productivité/injectivité et jamais à titre prévisionnel.

L'outil le plus utilisé est un diamétreur 40 bras, qui ne permet pas de connaître l'importance

de la zone corrodée ou avec dépôt, ne distingue pas les dépôts éventuels sous forme non

indurée et ne peut distinguer une corrosion sous un dépôt.

L'observation directe est impossible : aucun casing n'a été remonté au jour.

Le constat sur les équipements de surface se limite outre l'observation directe des perforations

et fuites, à :

Un suivi d'épaisseur des tubes (sondes à ultra-sons). Les mesures sont très ponctuelles et la

difficulté repose sur la représentativité des points choisis.

Les doublets concernés sont : Le Blanc-Mesnil ; Sevran ; Tremblay-les-Gonesse ; Créteil ;

Meaux (hôpital, Collinet, Beauval 1 -l- 2) ; La Courneuve (N et S) ; Clichy.

Un suivi de coupons de corrosion, placés en conditions isocinétiques. Il reste à démontrer que

ces coupons sont bien représentatifs des mêmes mécanismes de corrosion que les parois des

tubes et que les résultats sont extrapolables à d'autres parties de la boucle, où les vitesses

d'écoulement et pression sont différentes (casings en particulier).

Les doublets concernés sont : Meaux (Hôpital, Collinet, Beauval 1 et 2) ; Créteil ; La

Courneuve Nord et Sud. Sont proposés également : Blanc-Mesnil ; Sevran ; Tremblay.

Le suivi des caractéristiques du fluide fait apparaître :

Une difficulté pour dénombrer les bactéries (le nombre de souches n'étant alors pas

significatif).

Page 55: BF^GM - BRGM

- 50

Un certain nombre d'analyses montre une absence de bactéries alors que les réactions

chimiques observées évoquent par ailleurs une activité bactérienne...

Cette difficulté est liée à plusieurs facteurs : pour dénombrer les bactéries, il faut des milieux

de culture particuliers et parfois sélectifs (donc savoir à l'avance à quels types de souches on

aura afí"aire) ; les bactéries vivent à la surface des tubages, or les prélèvements se font sur le

fluide ; les espèces qui se multiplient dans le puits d'injection peuvent être très différentes de

celles du puits de production, à la sortie duquel les prélèvements sont faits.

7.2. MATERIELS OU LES CORROSIONS - DEPOTS APPARAISSENT

7.2.1. Corrosion des casings

Les diagraphies montrent (cf tableau 11) :

des zones corrodées dans le tube 7" d'injection à Clichy (jusqu'à 2,5 mm soit 25 % de perte

d'épaisseur du casing), à Sevran (1 mm avant réhabilitation ; 2 mm après réhabilation), à la

Courneuve Nord,

des zones corrodées dans le tube 7" de production Sevran (1,5 mm après réhabilitation),

de zones corrodées dans la chambre de pompage Meaux-Collinet (percements) ; Sevran (2,4 mm

après réhabilitation).

Au niveau de la pompe, l'annulaire, très étroit, créé des turbulences qui peuvent décoller des

couches d'éventuels dépôts protecteurs, permettant une reprise de la corrosion.

Entre le niveau d'aspiration de la pompe et le niveau de rabattement, l'eau s'écoule très peu,

permettant un équilibre avec le fer. Cet équilibre peut être modffié avec les variations de

niveau (arrêts d'exploitation ; marche d'été...).

Des percements ont été identifiés à Meaux Collinet (à 2 reprises).

- 50

Un certain nombre d'analyses montre une absence de bactéries alors que les réactions

chimiques observées évoquent par ailleurs une activité bactérienne...

Cette difficulté est liée à plusieurs facteurs : pour dénombrer les bactéries, il faut des milieux

de culture particuliers et parfois sélectifs (donc savoir à l'avance à quels types de souches on

aura afí"aire) ; les bactéries vivent à la surface des tubages, or les prélèvements se font sur le

fluide ; les espèces qui se multiplient dans le puits d'injection peuvent être très différentes de

celles du puits de production, à la sortie duquel les prélèvements sont faits.

7.2. MATERIELS OU LES CORROSIONS - DEPOTS APPARAISSENT

7.2.1. Corrosion des casings

Les diagraphies montrent (cf tableau 11) :

des zones corrodées dans le tube 7" d'injection à Clichy (jusqu'à 2,5 mm soit 25 % de perte

d'épaisseur du casing), à Sevran (1 mm avant réhabilitation ; 2 mm après réhabilation), à la

Courneuve Nord,

des zones corrodées dans le tube 7" de production Sevran (1,5 mm après réhabilitation),

de zones corrodées dans la chambre de pompage Meaux-Collinet (percements) ; Sevran (2,4 mm

après réhabilitation).

Au niveau de la pompe, l'annulaire, très étroit, créé des turbulences qui peuvent décoller des

couches d'éventuels dépôts protecteurs, permettant une reprise de la corrosion.

Entre le niveau d'aspiration de la pompe et le niveau de rabattement, l'eau s'écoule très peu,

permettant un équilibre avec le fer. Cet équilibre peut être modffié avec les variations de

niveau (arrêts d'exploitation ; marche d'été...).

Des percements ont été identifiés à Meaux Collinet (à 2 reprises).

Page 56: BF^GM - BRGM

51

7.2.2. Dépôts

Des dépôts ont été constatés :

Dans les échangeurs :

A Sevran, Blanc-Mesnil, La Courneuve Nord, La Courneuve Sud. C'est-à-dire la zone Nord-Est

de Paris, à teneurs en sulfures plus importantes (mais Tremblay et Clichy, proches de cette

zone, ne signalent pas d'encrassements).

Ces encrassements sont intervenus moins d'un an après la mise en service et ont été répétitifs,

pour la Courneuve Nord et Blanc-Mesnil.

Ils sont intervenus tardivement pour La Courneuve Sud et pour Sevran (dans ce dernier cas ;

venues massives de dépôts peu après une réhabilitation).

Dans le puits d'injection :

Dépôts en fond de puits, à Clichy (22 m) ; Blanc-Mesnil (148 m !) ; Sevran ; Tremblay (55 m) ;

La Courneuve Nord (2 m).

Sauf pour Blanc-Mesnil, les dépôts ne dépassaient pas la "poubelle à sédiments").

Dépôts sur le tubage, à Meaux Hôpital ; Clichy ; Blanc-Mesnil ; Sevran ; Tremblay.

On note que certains dépôts sont épais (5 mm), qu'ils sont souvent continus et que les curages

réalisés ne les font pas disparaître totalement.

Dans le puits de production :

Dépôt en fond de puits Sevran (10 m).

Dépôt sur la casing 7" : apparaissent dès le sabot à Sevran (ce qui suppose une réaction de

corrosion-dépôt immédiate), sont continus, croissent du bas vers le haut.

Dépôt dans la chambre de production : dépôts épais à Sevran (20 mm), surtout sur le niveau

dynamique.

51

7.2.2. Dépôts

Des dépôts ont été constatés :

Dans les échangeurs :

A Sevran, Blanc-Mesnil, La Courneuve Nord, La Courneuve Sud. C'est-à-dire la zone Nord-Est

de Paris, à teneurs en sulfures plus importantes (mais Tremblay et Clichy, proches de cette

zone, ne signalent pas d'encrassements).

Ces encrassements sont intervenus moins d'un an après la mise en service et ont été répétitifs,

pour la Courneuve Nord et Blanc-Mesnil.

Ils sont intervenus tardivement pour La Courneuve Sud et pour Sevran (dans ce dernier cas ;

venues massives de dépôts peu après une réhabilitation).

Dans le puits d'injection :

Dépôts en fond de puits, à Clichy (22 m) ; Blanc-Mesnil (148 m !) ; Sevran ; Tremblay (55 m) ;

La Courneuve Nord (2 m).

Sauf pour Blanc-Mesnil, les dépôts ne dépassaient pas la "poubelle à sédiments").

Dépôts sur le tubage, à Meaux Hôpital ; Clichy ; Blanc-Mesnil ; Sevran ; Tremblay.

On note que certains dépôts sont épais (5 mm), qu'ils sont souvent continus et que les curages

réalisés ne les font pas disparaître totalement.

Dans le puits de production :

Dépôt en fond de puits Sevran (10 m).

Dépôt sur la casing 7" : apparaissent dès le sabot à Sevran (ce qui suppose une réaction de

corrosion-dépôt immédiate), sont continus, croissent du bas vers le haut.

Dépôt dans la chambre de production : dépôts épais à Sevran (20 mm), surtout sur le niveau

dynamique.

Page 57: BF^GM - BRGM

52

7.3. RECHERCHE DE SOLUTIONS

La recherche de solutions a porté :

7.3.1. Sur l'élimination des dépôts

a) Dans les forages par curage mécanique et acidifications (cf plus haut)

Cette méthode n'empêche pas les phénomènes de corrosion-dépôts de se poursuivre. Elle est en

outre d'un coût élevé et ne peut être répétée plusieurs fois sans risque de détérioration des

casings.

Les Maîtres d'nuvre sous-sol cherchent à appliquer des solutions moins onéreuses et/ou

présentant moins de risques pour les tubages (ex Coflexip ; jetting)

b) Dans la boucle de surface

La multiplicité des encrassements des échangeurs, sur certains sites, a fait rechercher une

technique de nettoyage en place, sans démontage.

Un pilote, formé d'un echangeur de petite taille placé en dérivation, a été proposé à La

Courneuve, en association avec le LPEE. L'expérimentation n'a pas eu lieu.

De leur côté les exploitants et/ou Maîtres d'ouvrage des sites les plus sensibles ont mis au point

des solutions acides adaptées qui semblent donner satisfaction.

7.3.2. Sur l'emploi de matériaux non ou peu corrodables, ou facilement remplaçables

Certains Maîtres d'ouvrage ont envisagé de remplacer tout ou partie de leur boucle géothermale

de surface en acier noir, corrodable, par de l'inox 316 L, moins sensible à une corrosion généralisée.

Une autre tendance est d'accepter la corrosion mais de minimiser les coûts de réparation et

d'immobilisation. On s'oriente alors vers une boucle faite d'éléments standardisés, remplaçables à

la façon d'un "Meccano".

52

7.3. RECHERCHE DE SOLUTIONS

La recherche de solutions a porté :

7.3.1. Sur l'élimination des dépôts

a) Dans les forages par curage mécanique et acidifications (cf plus haut)

Cette méthode n'empêche pas les phénomènes de corrosion-dépôts de se poursuivre. Elle est en

outre d'un coût élevé et ne peut être répétée plusieurs fois sans risque de détérioration des

casings.

Les Maîtres d'nuvre sous-sol cherchent à appliquer des solutions moins onéreuses et/ou

présentant moins de risques pour les tubages (ex Coflexip ; jetting)

b) Dans la boucle de surface

La multiplicité des encrassements des échangeurs, sur certains sites, a fait rechercher une

technique de nettoyage en place, sans démontage.

Un pilote, formé d'un echangeur de petite taille placé en dérivation, a été proposé à La

Courneuve, en association avec le LPEE. L'expérimentation n'a pas eu lieu.

De leur côté les exploitants et/ou Maîtres d'ouvrage des sites les plus sensibles ont mis au point

des solutions acides adaptées qui semblent donner satisfaction.

7.3.2. Sur l'emploi de matériaux non ou peu corrodables, ou facilement remplaçables

Certains Maîtres d'ouvrage ont envisagé de remplacer tout ou partie de leur boucle géothermale

de surface en acier noir, corrodable, par de l'inox 316 L, moins sensible à une corrosion généralisée.

Une autre tendance est d'accepter la corrosion mais de minimiser les coûts de réparation et

d'immobilisation. On s'oriente alors vers une boucle faite d'éléments standardisés, remplaçables à

la façon d'un "Meccano".

Page 58: BF^GM - BRGM

53

En ce qui concerne les casings de forage, les Maîtres d'euvre sous-sol ont proposé le rechemisage

en matériaux composites, non corrodables. Aucune réalisation n'a été menée sur un doublet de la

région parisienne. Par contre un nouveau revêtement a été proposé sur une partie de la chambre

de pompage de Meaux Collinet (opération assimilable à un "rustinage" : le casing patch).

7.3.3. Sur l'injection de produits inhibiteurs

Les produits pouvant limiter les mécanismes de corrosion-dépôts sont de plusieurs natures :

Inhibiteurs de croissance cristalline : bloquent la construction du minéral en la couvrant

d'une couche de chimie différente.

Produits filmants, présentant une forte affinité pour les surfaces, faisant écran entre le fluide

et l'acier.

Inhibiteurs de dépôts, diminuant le produit d'activité ionique et ralentissant ainsi la

précipitation.

Bactéricides (problèmes du rôle réel des bactéries ; problème de la sélectivité des

bactéricides).

Plusieurs essais d'inhibiteurs ont été réalisés (cf. tableau 13).

Les produits utilisés présentent une certaine toxicité, ce qui impose le respect de normes de

sécurité pour le stockage et la manipulation en surface, ainsi qu'une surveillance du risque de

pollution des nappes d'eau douce.

Une autorisation administrative est nécessaire.

Dans un premier stade, les additifs ont été injectés soit en surface (action sur la boucle

géothermale de surface et le puits d'injection) soit au niveau de la chambre de production.

Tous les essais réalisés dans les opérations auditées sont dans ce cas. (Les injections en fond de

puits sont plus récentes).

Les essais réalisés ici sont assimilables à une sélection de produits et à la recherche des dosages

les plus efficaces.

53

En ce qui concerne les casings de forage, les Maîtres d'euvre sous-sol ont proposé le rechemisage

en matériaux composites, non corrodables. Aucune réalisation n'a été menée sur un doublet de la

région parisienne. Par contre un nouveau revêtement a été proposé sur une partie de la chambre

de pompage de Meaux Collinet (opération assimilable à un "rustinage" : le casing patch).

7.3.3. Sur l'injection de produits inhibiteurs

Les produits pouvant limiter les mécanismes de corrosion-dépôts sont de plusieurs natures :

Inhibiteurs de croissance cristalline : bloquent la construction du minéral en la couvrant

d'une couche de chimie différente.

Produits filmants, présentant une forte affinité pour les surfaces, faisant écran entre le fluide

et l'acier.

Inhibiteurs de dépôts, diminuant le produit d'activité ionique et ralentissant ainsi la

précipitation.

Bactéricides (problèmes du rôle réel des bactéries ; problème de la sélectivité des

bactéricides).

Plusieurs essais d'inhibiteurs ont été réalisés (cf. tableau 13).

Les produits utilisés présentent une certaine toxicité, ce qui impose le respect de normes de

sécurité pour le stockage et la manipulation en surface, ainsi qu'une surveillance du risque de

pollution des nappes d'eau douce.

Une autorisation administrative est nécessaire.

Dans un premier stade, les additifs ont été injectés soit en surface (action sur la boucle

géothermale de surface et le puits d'injection) soit au niveau de la chambre de production.

Tous les essais réalisés dans les opérations auditées sont dans ce cas. (Les injections en fond de

puits sont plus récentes).

Les essais réalisés ici sont assimilables à une sélection de produits et à la recherche des dosages

les plus efficaces.

Page 59: BF^GM - BRGM

54 -

Le critère d'efficacité est ici surtout une baisse de la vitesse de corrosion, mesurée à la sonde de

résistance de polarisation.

Il se distingue donc d'une amélioration de l'indice de productivité/injectivité, qui suppose des

essais plus longs et certaines mesures.

On note que certains tests sont extrêmement courts (quelques heures) et sont d'une

représentativité réduite. Un test plus long (Blanc-Mesnil) s'est accompagné de phénomènes

secondaires (venues de dépôts).

Actuellement une injection en continu existe à Meaux hôpital (au niveau chambre de pompage),

la Courneuve Nord (au niveau chambre de pompage).

Les programmes de recherche débordent le cadre des audits réalisés. Ils portent sur :

Matériel d'injection en fond de puits

-* coil tubing acier -I- teflon très récemment installé à Aulnay Rose des Vents,

-> projet de ligne en matériaux composites prévu à La Courneuve.

Recherche de produits mieux adaptés ; recherche des dosages optima.

Les questions qui restent posées sont :

comportement des lignes d'injection,

effet à long terme des éventuels bactéricides (problème des accoutumances),

effets secondaires (déstabilisation de dépôts ,...).

54 -

Le critère d'efficacité est ici surtout une baisse de la vitesse de corrosion, mesurée à la sonde de

résistance de polarisation.

Il se distingue donc d'une amélioration de l'indice de productivité/injectivité, qui suppose des

essais plus longs et certaines mesures.

On note que certains tests sont extrêmement courts (quelques heures) et sont d'une

représentativité réduite. Un test plus long (Blanc-Mesnil) s'est accompagné de phénomènes

secondaires (venues de dépôts).

Actuellement une injection en continu existe à Meaux hôpital (au niveau chambre de pompage),

la Courneuve Nord (au niveau chambre de pompage).

Les programmes de recherche débordent le cadre des audits réalisés. Ils portent sur :

Matériel d'injection en fond de puits

-* coil tubing acier -I- teflon très récemment installé à Aulnay Rose des Vents,

-> projet de ligne en matériaux composites prévu à La Courneuve.

Recherche de produits mieux adaptés ; recherche des dosages optima.

Les questions qui restent posées sont :

comportement des lignes d'injection,

effet à long terme des éventuels bactéricides (problème des accoutumances),

effets secondaires (déstabilisation de dépôts ,...).

Page 60: BF^GM - BRGM

55

Tableau 13 - ESSAIS D'INHIBITEURS DE CORROSION

Doublet

VIGNEUX SUR

SEINE

TREMBLAY LES

GONESSE

SEVRAN

CRETEIL

CLICHY

Date de l'essai

néant

30/04/86

09/03/87

néant

Produits utilisés

NalcoVllSO

+ DC174

(inhibiteurs de

corrosions produits

ñlmants +

bactéricides)

Sofracor 356 +

Bactiram443 +

Pétrolite KW54 -l-

Nalco

(inhibiteurs de

corrosion -

bactéricides)

Pétrolite

KW54 à diverses

concentrations

(2à50/ppra)

(inhibiteur de corro¬

sion par fílmage ;

bactéricide)

Lieu de traitement

surface ;

en dérivation de la

tête de production

surface ;

cellule en dérivation

surface ;

cellule en dérivation

Résultats

diminution de la

vitesse de corrosion

diminution de la

vitesse de corrosion

diminution de la

vitesse de corrosion

55

Tableau 13 - ESSAIS D'INHIBITEURS DE CORROSION

Doublet

VIGNEUX SUR

SEINE

TREMBLAY LES

GONESSE

SEVRAN

CRETEIL

CLICHY

Date de l'essai

néant

30/04/86

09/03/87

néant

Produits utilisés

NalcoVllSO

+ DC174

(inhibiteurs de

corrosions produits

ñlmants +

bactéricides)

Sofracor 356 +

Bactiram443 +

Pétrolite KW54 -l-

Nalco

(inhibiteurs de

corrosion -

bactéricides)

Pétrolite

KW54 à diverses

concentrations

(2à50/ppra)

(inhibiteur de corro¬

sion par fílmage ;

bactéricide)

Lieu de traitement

surface ;

en dérivation de la

tête de production

surface ;

cellule en dérivation

surface ;

cellule en dérivation

Résultats

diminution de la

vitesse de corrosion

diminution de la

vitesse de corrosion

diminution de la

vitesse de corrosion

Page 61: BF^GM - BRGM

56 -

Tableau 13 -ESSAIS D'INHIBITEURS DE CORROSION (suite)

Doublet

LA COURNEUVE

NORD

LA COURNEUVE

SUD

CHAMPIGNY-

SUR-MARNE

BLANC-MESNIL

Date de l'essai

Mars 1987

néant

néant

fin mai à

fin juin 1986

Septembre à

Novembre 1986

Produits utilisés

expérience

d'électrochloration

Ceca R 486

inhibiteur de corro

sion par ñlmage ;

bactéricide

Inipol AD 32

inhibiteur de

croissance minérale

Bactiram 443

(bactéricide +

inhibiteur de

corrosion)

Mêmes produits avec

adaptation des

dosages

Lieu de traitement

surface ;

en dérivation du

forage de production

au niveau pompe de

production

pompe d'exhaure

idem

Résultats

trop forte consom

mation d'électricité.

Expérience non

concluante

injection en continu

autorisée

diminution vitesse de

corrosion venues de

dépôts gélatineux

essai prévu pour 6

mois, arrêté après 2

mois (venue de

dépôts).

Le forage n'était pas

curé et l'essai a eu

lieu au changement

de régime été-hiver

56 -

Tableau 13 -ESSAIS D'INHIBITEURS DE CORROSION (suite)

Doublet

LA COURNEUVE

NORD

LA COURNEUVE

SUD

CHAMPIGNY-

SUR-MARNE

BLANC-MESNIL

Date de l'essai

Mars 1987

néant

néant

fin mai à

fin juin 1986

Septembre à

Novembre 1986

Produits utilisés

expérience

d'électrochloration

Ceca R 486

inhibiteur de corro

sion par ñlmage ;

bactéricide

Inipol AD 32

inhibiteur de

croissance minérale

Bactiram 443

(bactéricide +

inhibiteur de

corrosion)

Mêmes produits avec

adaptation des

dosages

Lieu de traitement

surface ;

en dérivation du

forage de production

au niveau pompe de

production

pompe d'exhaure

idem

Résultats

trop forte consom

mation d'électricité.

Expérience non

concluante

injection en continu

autorisée

diminution vitesse de

corrosion venues de

dépôts gélatineux

essai prévu pour 6

mois, arrêté après 2

mois (venue de

dépôts).

Le forage n'était pas

curé et l'essai a eu

lieu au changement

de régime été-hiver

Page 62: BF^GM - BRGM

51

Tableau 13- ESSAIS D'INHIBITEURS DE CORROSION (suite)

Doublet

MEAUX

COLLINET

MEAUX

HOPITAL

MEAUX

BEAUVAL 1

MEAUX

BEAUVAL 2

Date de l'essai

Mai-Juin 1986

Produits utilisés

Bactiram 443 ;

Ceca CR 486.

Pétrolite KW54 ;

Sofracor

inhibiteurs de

corrosion -1-

bactéricides

Bactiram 443

Bactiram 443 ;

Ceca CR 486;

Pétrolite KW54

inhibiteurs de

corrosion ¥

bactéricides

idem

Lieu de traitement

surface ;

cellule en dérivation

tête forage d'injection

niveau pompe de

production

surface ;

cellule en dérivation

idem

Résultats

ralentissements

vitesse de corrosion

sélection de produits

ralentissement

vitesse de corrosion

amélioration

injectivité

autorisation préfec¬

torale d'injection en

continu accordée le

24/4/87

ralentissement

vitesse de corrosion

sélection de produits

idem

51

Tableau 13- ESSAIS D'INHIBITEURS DE CORROSION (suite)

Doublet

MEAUX

COLLINET

MEAUX

HOPITAL

MEAUX

BEAUVAL 1

MEAUX

BEAUVAL 2

Date de l'essai

Mai-Juin 1986

Produits utilisés

Bactiram 443 ;

Ceca CR 486.

Pétrolite KW54 ;

Sofracor

inhibiteurs de

corrosion -1-

bactéricides

Bactiram 443

Bactiram 443 ;

Ceca CR 486;

Pétrolite KW54

inhibiteurs de

corrosion ¥

bactéricides

idem

Lieu de traitement

surface ;

cellule en dérivation

tête forage d'injection

niveau pompe de

production

surface ;

cellule en dérivation

idem

Résultats

ralentissements

vitesse de corrosion

sélection de produits

ralentissement

vitesse de corrosion

amélioration

injectivité

autorisation préfec¬

torale d'injection en

continu accordée le

24/4/87

ralentissement

vitesse de corrosion

sélection de produits

idem

Page 63: BF^GM - BRGM

- 58

8. IMPORTANCE ECONOMIQUE DES OPERATIONSGEOTHERMIQUES

Les valeurs caractéristiques de l'exploitation d'un doublet géothermique ont connu des variations

annuelles, en fonction des pannes et incidents rencontrés, des dégraduations éventuelles des puits,

de la conduite des installations ; mais aussi du climat ou du coût d'autres énergies (ex : électricité

des pompes).

Plutôt que de représenter l'évolution sur chacun des doublets, il a paru préférable de caractériser

chaque opération par les valeurs retenues pour la prochaine saison de chauffe dans les audits

économiques.

Il s'agit donc de valeurs lissées, se basant d'une part sur les chiffres réels des exercices antérieurs,

et admettant d'autre part certaines hypothèses de fonctionnement.

Les taux de disponibilité indiquées sont des taux qu'on espère atteindre, selon un scénario

prévisionnel optimiste. Ils ont donc valeur indicative mais il est important de noter que sur

plusieurs sites ces taux ont effectivement été atteints.

De même pour les taux de couverture.

8. 1 . ENERGIE FOURNIE PAR LA GEOTHERMIE

L'énergie géothermale dépend essentiellement :

<iu débit,

de l'écart de température entre puits de production et injection,

du temps de fonctionnement.

L'énergie fournie est importante (cf tableau 14).

L'ensemble des 13 doublets audités représente une fourniture annuelle de près de 500 000 MWh.

La géothermie permet, sur presque tous les sites, d'assurer plus de 50 % des besoins d'énergie.

Le taux de couverture atteint même jusqu'à 90 % (Meaux).

- 58

8. IMPORTANCE ECONOMIQUE DES OPERATIONSGEOTHERMIQUES

Les valeurs caractéristiques de l'exploitation d'un doublet géothermique ont connu des variations

annuelles, en fonction des pannes et incidents rencontrés, des dégraduations éventuelles des puits,

de la conduite des installations ; mais aussi du climat ou du coût d'autres énergies (ex : électricité

des pompes).

Plutôt que de représenter l'évolution sur chacun des doublets, il a paru préférable de caractériser

chaque opération par les valeurs retenues pour la prochaine saison de chauffe dans les audits

économiques.

Il s'agit donc de valeurs lissées, se basant d'une part sur les chiffres réels des exercices antérieurs,

et admettant d'autre part certaines hypothèses de fonctionnement.

Les taux de disponibilité indiquées sont des taux qu'on espère atteindre, selon un scénario

prévisionnel optimiste. Ils ont donc valeur indicative mais il est important de noter que sur

plusieurs sites ces taux ont effectivement été atteints.

De même pour les taux de couverture.

8. 1 . ENERGIE FOURNIE PAR LA GEOTHERMIE

L'énergie géothermale dépend essentiellement :

<iu débit,

de l'écart de température entre puits de production et injection,

du temps de fonctionnement.

L'énergie fournie est importante (cf tableau 14).

L'ensemble des 13 doublets audités représente une fourniture annuelle de près de 500 000 MWh.

La géothermie permet, sur presque tous les sites, d'assurer plus de 50 % des besoins d'énergie.

Le taux de couverture atteint même jusqu'à 90 % (Meaux).

Page 64: BF^GM - BRGM

59 -

Il existe rarement un comptage totalisateur fiable des volumes d'eau géothermale et il a paru

délicat de le reconstituer, à partir de mesures ponctuelles de débit et des temps de fonctionnement.

Les estimations vont de 0,020 à 0,027 MWh utile fournis par m3 d'eau géothermale.

Le manque de précisions de ce ratio ne permet pas de mettre en relief les meilleurs "épuisements

thermiques de la ressource".

A conditions de gisement comparables, on constate des écarts dans la fourniture d'énergie

géothermale.

Ces écarts peuvent refléter des différences de savoir-faire des exploitants, mais aussi des

différences d'installation (proportions de panneaux de sol/radiateurs) des difficultés avec les sous-

stations qui peuvent être gérées par un exploitant autre que celui de la géothermie.

Selon la forme de son contrat, l'exploitant peut chercher à privilégier, ou non, l'énergie

traditionnelle d'appoint.

8.2. COUT DES EXPLOITATIONS GEOTHERMIQUES

Classiquement, le coût de l'exploitation géothermique se décompose en :

coût de l'énergie (ici électricité des pompes ; (P'I),

dépenses de fonctionnement et d'entretien courants ; (P2),

réparations et renouvellement des matériels ; (P3).

Nous nous intéressons au prix de fonctionnement de la boucle géothermale et n'abordons pas ici les

coûts de remboursement des emprunts, les mouvements de trésorerie, les divers frais financiers,

d'assurances (sauf SAF), les honoraires du Maître d'ouvrage délégué, etc. Ces aspects très

importants ont été examinés dans d'autres audits spécialisés.

Pour le poste P'I (électricité), on ne connaît pas toujours la consommation réelle des pompes ni la

facturation réelle supportée par l'exploitant. Certains contrats Maître d'ouvrage-chauffagiste,

prévoient une rémunération de l'électricité supposée consommée en fonction de l'énergie

géothermale produite. Selon le barème adopté au départ, il peut y avoir des différences très

sensibles par rapport à la réalité, dans un sens ou dans l'autre.

59 -

Il existe rarement un comptage totalisateur fiable des volumes d'eau géothermale et il a paru

délicat de le reconstituer, à partir de mesures ponctuelles de débit et des temps de fonctionnement.

Les estimations vont de 0,020 à 0,027 MWh utile fournis par m3 d'eau géothermale.

Le manque de précisions de ce ratio ne permet pas de mettre en relief les meilleurs "épuisements

thermiques de la ressource".

A conditions de gisement comparables, on constate des écarts dans la fourniture d'énergie

géothermale.

Ces écarts peuvent refléter des différences de savoir-faire des exploitants, mais aussi des

différences d'installation (proportions de panneaux de sol/radiateurs) des difficultés avec les sous-

stations qui peuvent être gérées par un exploitant autre que celui de la géothermie.

Selon la forme de son contrat, l'exploitant peut chercher à privilégier, ou non, l'énergie

traditionnelle d'appoint.

8.2. COUT DES EXPLOITATIONS GEOTHERMIQUES

Classiquement, le coût de l'exploitation géothermique se décompose en :

coût de l'énergie (ici électricité des pompes ; (P'I),

dépenses de fonctionnement et d'entretien courants ; (P2),

réparations et renouvellement des matériels ; (P3).

Nous nous intéressons au prix de fonctionnement de la boucle géothermale et n'abordons pas ici les

coûts de remboursement des emprunts, les mouvements de trésorerie, les divers frais financiers,

d'assurances (sauf SAF), les honoraires du Maître d'ouvrage délégué, etc. Ces aspects très

importants ont été examinés dans d'autres audits spécialisés.

Pour le poste P'I (électricité), on ne connaît pas toujours la consommation réelle des pompes ni la

facturation réelle supportée par l'exploitant. Certains contrats Maître d'ouvrage-chauffagiste,

prévoient une rémunération de l'électricité supposée consommée en fonction de l'énergie

géothermale produite. Selon le barème adopté au départ, il peut y avoir des différences très

sensibles par rapport à la réalité, dans un sens ou dans l'autre.

Page 65: BF^GM - BRGM

- 60 -

Les coûts de P2 s'appuient essentiellement sur les coûts réels observés et lissés.

Il s'ajoute, dans quelques cas, la fourniture de produits inhibiteurs de corrosion (80 à 120

kF/an).

Les dépenses P2 de l'exploitant chauffagiste sont souvent difficiles à cerner (le contrat P2 de ces

derniers englobe, sans le distinguer, le suivi du réseau géothermal et des réseaux

géothermiques).

On peut retenir comme base, environ 120 à 150 kF de dépenses de suivi d'exploitation boucle

géothermale pour l'exploitant.

Le P3 est le poste le plus difficile à cerner, pour plusieurs raisons :

Certaines très grosses dépenses (réhabilitations ; rechemisage), qui prennent un poids

particulier dans le P3 ont une échéance et une gravité mal prévisibles. Ni la compréhension

des mécanismes ni les techniques proposées ne sont encore parfaitement éprouvées.

Les techniques évoluent vite.

On a choisi ici le P3 correspondant à un scénario "optimiste" (tout en paraissant réalisable),

sans dégradation importante des puits.

Souvent, le P3 contractuel a alors été maintenu, avec des ajouts correspondant aux coûts de

certains travaux de réhabilitation,

La différenciation entre P3 géothermal et P3 géothermique, dans un contrat global, n'a pas

toujours été possible. Tous les chiffres présentés au tableau 14 ne sont donc pas

immédiatement comparables entre eux.

Moyennant toutes les réserves et remarques faites précédemment, il apparaît que le MWh

géothermal a un coût moyen ici, de l'ordre de 70 F soit nettement moins que celui des énergies

traditionnelles.

- 60 -

Les coûts de P2 s'appuient essentiellement sur les coûts réels observés et lissés.

Il s'ajoute, dans quelques cas, la fourniture de produits inhibiteurs de corrosion (80 à 120

kF/an).

Les dépenses P2 de l'exploitant chauffagiste sont souvent difficiles à cerner (le contrat P2 de ces

derniers englobe, sans le distinguer, le suivi du réseau géothermal et des réseaux

géothermiques).

On peut retenir comme base, environ 120 à 150 kF de dépenses de suivi d'exploitation boucle

géothermale pour l'exploitant.

Le P3 est le poste le plus difficile à cerner, pour plusieurs raisons :

Certaines très grosses dépenses (réhabilitations ; rechemisage), qui prennent un poids

particulier dans le P3 ont une échéance et une gravité mal prévisibles. Ni la compréhension

des mécanismes ni les techniques proposées ne sont encore parfaitement éprouvées.

Les techniques évoluent vite.

On a choisi ici le P3 correspondant à un scénario "optimiste" (tout en paraissant réalisable),

sans dégradation importante des puits.

Souvent, le P3 contractuel a alors été maintenu, avec des ajouts correspondant aux coûts de

certains travaux de réhabilitation,

La différenciation entre P3 géothermal et P3 géothermique, dans un contrat global, n'a pas

toujours été possible. Tous les chiffres présentés au tableau 14 ne sont donc pas

immédiatement comparables entre eux.

Moyennant toutes les réserves et remarques faites précédemment, il apparaît que le MWh

géothermal a un coût moyen ici, de l'ordre de 70 F soit nettement moins que celui des énergies

traditionnelles.

Page 66: BF^GM - BRGM

- 61 -

Certaines valeurs s'écartent notablement de cette moyenne et appellent les commentaires

suivants :

La Courneuve : les coûts élevés reflètent en grande partie une température basse de

production, et un débit modéré.

Meaux Beauval ; Champigny : ici les débits sont élevés, ainsi que la température de

production. Champigny dispose d'une proportion importante de panneaux de sol.

- 61 -

Certaines valeurs s'écartent notablement de cette moyenne et appellent les commentaires

suivants :

La Courneuve : les coûts élevés reflètent en grande partie une température basse de

production, et un débit modéré.

Meaux Beauval ; Champigny : ici les débits sont élevés, ainsi que la température de

production. Champigny dispose d'une proportion importante de panneaux de sol.

Page 67: BF^GM - BRGM

Tableau 14-CARACTERISTlQUES DE L'EXPLOITATION

Débil géothermal moyen

retenu (m' /h)

Energie géoliiermale MWh

utiles

Tuu.Y disponibilité

Besoins totaux en MWh

Taut de couverture

Cnnsnmmation électrique

MWh électrique

r^ sous-sol (kFHTi

P.soiissoKkFHTl

P, soussollkPHT)

ToUl P*, + Pj + Pj

Coût du MWh géothermal IF)

kWh électrique/M Wh

géothermal

CUCHY

150

26400

96%

48 900

54%

1700(11

765

370

940

2075

79

64

MEAUXCOLUNET

270

37700

98%

41430

91%

1300

740

260(2)

1170(2)

2170

58

34

MEAUXHOPITAL

250

41400

95%

47200

(7)

88% (7)

1800

865

235

1430

(2)(4)

2530

61

43

MEAUX

BEAUVAL

IET2

290 + 300

99300

98%

I 55200

64%

5000

=2400

295

1520

(31

4215

42

50

CRETEIL

280

40000

95%

=- 80000

50%

1850

(1)

890

(1)

250(2)

+ 60 (SAF)

1530

2730

=68

46

CHAMPIGNY

280

60100

96%

10B400

55%

3200

(1)

1200

(1)

400

1435

3035

50

53

SEVRAN

210

28700

(?)

98%

58000

49%

3140

(1)

1410

(II

300(21

109(2)

BLANC-MESNIL

195

29200

94%

50600

58%

2000

(1)

1170

(ll

240(2)

1440

2850

98

68

TREMBLAY

230

38200

95%

54800

70%

'2300

(11

1035

(1)

230

1190

2455

64

60

VIGNEUX

250

44400

95%

60200

74%

2000

1130

(1)

120(2)

+ 60 (SAF)

240(2)

1550

(35)(2)

45

LA

COURNEUVE

NORD

225

27000

(PCS)

90%

45300

(PCS)

60%

2300

(1)

HOC

(1)

450

1500

3050

113

85

LA

COURNEUVE

SUD

170

22000

(PCS)

90%

54500

(PCS)

40%

2000

(I)

850

(1)

400

1620

2870

130

91

(II: Consommation de la cenlralp géothermique, c'est-à-dire pompes géothermales + pompes géothermiques installées en centrale

(2) Non comprises les dépenses de suivi ou de renouvellement des installations géothermales incluses dans le contrat général avec l'exploitant de cheufTage

i3l hors P des echangeurs

(4Mnclut le renouvellement des tuyauteries (réseaux geothermal et géothermique)

Nnla : Les cotisations SAF ont été incluses dans le P sauf pour :

- La Courneuve : pas de SAF

Vigneux + Créteil : contrat SA F prévu mais protocole non signe encore au moment des audits.

Tableau 14-CARACTERISTlQUES DE L'EXPLOITATION

Débil géothermal moyen

retenu (m' /h)

Energie géoliiermale MWh

utiles

Tuu.Y disponibilité

Besoins totaux en MWh

Taut de couverture

Cnnsnmmation électrique

MWh électrique

r^ sous-sol (kFHTi

P.soiissoKkFHTl

P, soussollkPHT)

ToUl P*, + Pj + Pj

Coût du MWh géothermal IF)

kWh électrique/M Wh

géothermal

CUCHY

150

26400

96%

48 900

54%

1700(11

765

370

940

2075

79

64

MEAUXCOLUNET

270

37700

98%

41430

91%

1300

740

260(2)

1170(2)

2170

58

34

MEAUXHOPITAL

250

41400

95%

47200

(7)

88% (7)

1800

865

235

1430

(2)(4)

2530

61

43

MEAUX

BEAUVAL

IET2

290 + 300

99300

98%

I 55200

64%

5000

=2400

295

1520

(31

4215

42

50

CRETEIL

280

40000

95%

=- 80000

50%

1850

(1)

890

(1)

250(2)

+ 60 (SAF)

1530

2730

=68

46

CHAMPIGNY

280

60100

96%

10B400

55%

3200

(1)

1200

(1)

400

1435

3035

50

53

SEVRAN

210

28700

(?)

98%

58000

49%

3140

(1)

1410

(II

300(21

109(2)

BLANC-MESNIL

195

29200

94%

50600

58%

2000

(1)

1170

(ll

240(2)

1440

2850

98

68

TREMBLAY

230

38200

95%

54800

70%

'2300

(11

1035

(1)

230

1190

2455

64

60

VIGNEUX

250

44400

95%

60200

74%

2000

1130

(1)

120(2)

+ 60 (SAF)

240(2)

1550

(35)(2)

45

LA

COURNEUVE

NORD

225

27000

(PCS)

90%

45300

(PCS)

60%

2300

(1)

HOC

(1)

450

1500

3050

113

85

LA

COURNEUVE

SUD

170

22000

(PCS)

90%

54500

(PCS)

40%

2000

(I)

850

(1)

400

1620

2870

130

91

(II: Consommation de la cenlralp géothermique, c'est-à-dire pompes géothermales + pompes géothermiques installées en centrale

(2) Non comprises les dépenses de suivi ou de renouvellement des installations géothermales incluses dans le contrat général avec l'exploitant de cheufTage

i3l hors P des echangeurs

(4Mnclut le renouvellement des tuyauteries (réseaux geothermal et géothermique)

Nnla : Les cotisations SAF ont été incluses dans le P sauf pour :

- La Courneuve : pas de SAF

Vigneux + Créteil : contrat SA F prévu mais protocole non signe encore au moment des audits.

Page 68: BF^GM - BRGM

63

CONCLUSION

L'examen détaillé du fonctionnement de 13 doublets géothermiques, s'il représente un échantillon

réduit, permet néanmoins de dégager certains tendances :

Le taux de disponibilité d'ensemble est bon : les incidents sont ou sont devenus de courte durée.

La fourniture d'énergie est élevée : les 13 doublets fournissent près de 500 000 MWh par an. La

plupart des opérations ont notablement amélioré leurs performances initiales.

La géothermie est ici l'énergie principale sur pratiquement toutes les opérations. Pour

certaines, le taux de couverture avoisine les 90 %.

La géothermie fonctionne à un coût inférieur à celui des énergies traditionnelles. Mais les gains

ne suffisent pas, dans le contexte actuel, à rembourser totalement les emprunts contractés pour

la géothermie mais contractés aussi pour le développement d'un réseau de chaleur et d'autres

dépenses d'économie d'énergie.

Cette difficulté économique paraît le point le plus important. Elle touche toutes les opérations

étudiées.

Des difficultés techniques existent mais ne touchent pas toutes les opérations et sont de gravité

très variable. Les incidents les plus sérieux sont liés à des phénomènes de corrosion-dépôts,

particulièrement au Nord-Est de Paris. Des solutions sont en cours de test.

Des risques de pollution des aquifères d'eau douce existent. Ces risques sont d'autant plus réels

que les casings montrent des corrosions et que les aquifères ne sont parfois protégés que par un

seul tubage.

63

CONCLUSION

L'examen détaillé du fonctionnement de 13 doublets géothermiques, s'il représente un échantillon

réduit, permet néanmoins de dégager certains tendances :

Le taux de disponibilité d'ensemble est bon : les incidents sont ou sont devenus de courte durée.

La fourniture d'énergie est élevée : les 13 doublets fournissent près de 500 000 MWh par an. La

plupart des opérations ont notablement amélioré leurs performances initiales.

La géothermie est ici l'énergie principale sur pratiquement toutes les opérations. Pour

certaines, le taux de couverture avoisine les 90 %.

La géothermie fonctionne à un coût inférieur à celui des énergies traditionnelles. Mais les gains

ne suffisent pas, dans le contexte actuel, à rembourser totalement les emprunts contractés pour

la géothermie mais contractés aussi pour le développement d'un réseau de chaleur et d'autres

dépenses d'économie d'énergie.

Cette difficulté économique paraît le point le plus important. Elle touche toutes les opérations

étudiées.

Des difficultés techniques existent mais ne touchent pas toutes les opérations et sont de gravité

très variable. Les incidents les plus sérieux sont liés à des phénomènes de corrosion-dépôts,

particulièrement au Nord-Est de Paris. Des solutions sont en cours de test.

Des risques de pollution des aquifères d'eau douce existent. Ces risques sont d'autant plus réels

que les casings montrent des corrosions et que les aquifères ne sont parfois protégés que par un

seul tubage.

Page 69: BF^GM - BRGM

BIBLIOGRAPHIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solChampigny. - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 539 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solClichy. - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 540 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solCréteil. - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 536 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solLa Courneuve. - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 448 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solLe Blanc Mesnil - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 537 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solMeaux. - RaoDort AFME-BRGM"'87 SGN 450 SIF

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solSevran. - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 452 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solfremblay. - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 535 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solVigneux. - Rapport AFME-BRMG 87 SGN 538 SIE

Nota : tous ces rapports sont confidentiels.

le numéro attribué à chaque rapport renvoie à la cote d'archivage

de 1 'or iginal .

BIBLIOGRAPHIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solChampigny. - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 539 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solClichy. - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 540 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solCréteil. - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 536 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solLa Courneuve. - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 448 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solLe Blanc Mesnil - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 537 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solMeaux. - RaoDort AFME-BRGM"'87 SGN 450 SIF

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solSevran. - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 452 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solfremblay. - Rapport AFME-BRGM 87 SGN 535 SIE

BRETTE, G. - Examen des opérations géothermiques d'Ile de France, partie sous-solVigneux. - Rapport AFME-BRMG 87 SGN 538 SIE

Nota : tous ces rapports sont confidentiels.

le numéro attribué à chaque rapport renvoie à la cote d'archivage

de 1 'or iginal .