BEZONS Magazine municipal - ville-bezons.fr · Un grand manège dont l’accès sera gratuit...

Magazinemunicipald’informationDécembre 2017

n° 388

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fr BEZONS

T2, les bus en site propre… le dossier pages 13 à 16

Bezons infos n° 388 _ décembre 2017

3Édito

Le quinquennat Macron ne fait que commenceret nous sommes une très large majorité dans lepays à estimer que les réformes en cours ne

nous sont pas favorables. Depuis plus de six mois,le père Noël passe tous les jours pour les plusriches ! Une défiance s’installe dans le pays et c’esttant mieux.Heureusement, les fêtes de fin d’année approchent !Ce sont là des moments particuliers où résonnent avecencore plus de force, les rencontres, les échanges, laconvivialité.Dans ce numéro, vous découvrirez le programmedes festivités d’hiver qui contribuent à animer notreville. Nos principales rues s’illuminent déjà et durantle mois de décembre se développeront dans nosquartiers de nombreuses animations. Les 15, 16et 17 décembre, le parvis de notre hôtel de villehébergera une dizaine de chalets où vous attendrontdes objets de décoration et de bonnes choses àdéguster. Un grand manège dont l’accès sera gratuitaccueillera les petits pour leur plus grand plaisir. Quetoutes celles et tous ceux qui nous accompagnentdans cette volonté de tisser des liens soientchaleureusement remerciés. Je pense notammentaux associations et amicales qui trouvent appuiauprès de nos centres sociaux.Ensemble, faisons en sorte que cette période soitaussi la plus douce possible pour celles et ceux quiseront seuls.Entouré de mon équipe municipale, je terminecette année 2017 avec la volonté intacte decontinuer à travailler au service de tous, pour bâtirnotre futur cœur de ville, développer les atouts de notreterritoire et répondre, du mieux que nous pouvons, àvos attentes.

À toutes et à tous, je souhaite de bonnes fêtes de find’année.

Dominique LesparreMaire de Bezons

Joyeuses fêtes

à toutes et à tous !

Ensemble, faisons

en sorte que cette

période soit aussi

la plus douce possible

pour celles et ceux

qui seront seuls.

Décembre

Soirée jeunes diplômésHypnose Comedy – El Lokoho19 h 30Théâtre Paul-Eluard – p. 25

Mardi 5

Arts plastiquesÀ la rencontre de… Pascal Catry19 h 30Médiathèque Maupassant – p. 21

Mardi 5

Danse« Rencontre Nationale Danse »Programme complet surwww.tpebezons.frThéâtre Paul-Eluard – p. 19

Jeudi 7 et vendredi 8

Petite enfanceNoël dans les crèches – p. 11

Du 8 au 20

SantéBien-être et santé des seniors – 9 h 45Centre municipal de santé – p. 29

Vendredi 15

Banquets des seniors– 12 hEspace Aragon

Samedis 13, 20 et dimanche 28

Agenda - Décembre - janvier

Janvier

Conseil municipal21 hSalle du conseil – Hôtel de ville – p. 11

Mercredi 13

Pass jeunesse Renseignements au service municipalde la jeunesseTél. : 01 79 87 64 10 – p. 23

Du 26 décembre au 5 janvier


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Commémoration Gabriel Péri– 18 hStèle Gabriel-Péri – p. 11

Vendredi 15

Animations de NoëlParvis de l’hôtel de ville – p. 9

Du 15 au 17

Pass sportifRenseignements au service municipaldes sportsTél. : 01 79 87 62 80 – p. 23

Du 26 au 29

Animations médiathèqueLecture-spectacle« Femmes migrantes » – 16 hMédiathèque Maupassant – p. 21

Samedi 16

SantéFemmes et santé – 9 hCentre municipal de santé – p. 29

Mardi 12

RetraitésDéjeuner-dansant – départ à 10 h 45Moulin de Fourges – p. 28

Mardi 12

Animations médiathèqueLe rendez-vous des histoires10 h 30 et 11 h 15Hommage à Pierre Henry15 h et 15 h 45Médiathèque Maupassant – p. 21

Samedi 9


Sommaire3 Édito

6-7 Zoom8 À travers la ville

8 État-civil : nouveaux servicespour les Bezonnais9 Animations de Noël10 Bilan mi-mandat : vivre ensemble,construire demain…11 Commerce : auto-école Point 7

12 Femmes d’histoireMarie-Claude Vaillant-Couturier

13-16 Le dossier5 ans du T2

18 PortraitManon Fernandez-Blin

19 Culture19 TPE : Rencontre nationale danse20-21 Expo’art Pascal Catry22 EMD : les ados ont leurs ateliers

23 Sports et jeunesse23 Pass sportif et jeunesse24 Sport scolaire : zoom sur l’UNSS25 Soirée des jeunes diplômés

26 Expression politique27 Associations28 Activités retraités29 Santé - conseil30 Infos pratiques

Portrait12 18Sport scolaire

Expo’art Pascal Catry

Commerce11

Point 7Motard, pédagogue, lepatron de Point 7 afficheune vraie ambition pourl’auto-école.

20

5Ce logo dans Bezons infosrappelle que la ville deBezons rejette l’accordgénéral sur le commerceet les services (AGCS) quiprévoit la privatisation desservices publics.

Bezons infos n° 388 - décembre 2017Magazine municipal d’information de la ville de Bezons

Édité par la direction de la communication de la mairie de Bezons - 6, avenue Gabriel-Péri - Tél. : 01 79 87 63 45.Directeur de la publication : Dominique Lesparre - Rédacteur en chef : Olivier Ruiz - Tél. : 01 79 87 63 [email protected] - Journalistes : Julien Remy, Catherine Haegeman, Dominique Laurent - Secrétaire derédaction : Sandrine Gouhier - Maquette : Bruno Pommay - Crédit photos : Gilles Larvor, Service publications -Imprimerie : Public Imprim - Publicité : Médias et publicité - Tél. : 01 49 46 29 46 Distribution : Régie des quartiers.


ZoomArmistice du 11 novembre :

99 ans de mémoire

Dans la longue et cruelle chronologie de la premièreguerre mondiale, l’année 1917 marque un importantbouleversement.En 1917, la première guerre mondiale prend un tournant, entre l’entrée dans le conflitdes États-Unis, la révolution russe et la grogne des poilus qui montent, désespérés par3 ans de combat et déjà 6 millions de morts… Malgré cela, le bilan s’établira, monstrueux,à 10 millions de morts dont 263 Bezonnais et 25 millions de mutilés.Dans son discours, le maire, Dominique Lesparre, a regretté : « presque un siècle plustard », que « les leçons profondes du 1er conflit mondial ne soient pas encore tirées, lespuissants préférant les plonger dans l’oubli, parmi les millions de bombes et de cadavresqui ont nourri ses terres meurtries. » Et de faire le lien avec l'actualité : « aujourd’hui commehier, aucune de ces guerres engagées par les grands États ne se fait pour le bien despeuples, leur droit au développement, à la liberté et à la prospérité. Leurs seules visées :les dominations économiques et politiques. »« Un point commun, a-t-il ajouté que fustigeait Jaurès : le capitalisme porte en lui la guerrecomme la nuée porte l’orage ! ». Avant de conclure : « la Paix est la seule solution audevenir de l’Humanité et de la planète. Il nous revient de la proclamer dans une multitudede messages.Ce 11 novembre en est un. C’est cela réellement se souvenir. C’est cela rendre hommageaux victimes civiles et militaires de 14-18. »

O.R.

Les premières

opérations

du cœur de villeLes choses commencent à bouger danset autour du futur de cœur de ville. Le 27octobre dernier, Dominique Lesparre, mairede la commune, a symboliquement poséla première pierre du projet « First », confiéau groupe Arcade. Ce premier lotd’urbanisation du cœur de ville, près de lamairie, devrait être livré fin 2018 et seracomposé de 55 logements et de plusieurscellules commerciales en pied d’immeuble.Début novembre, le maire inaugurait labulle de vente Cogedim qui commercialiseles premiers appartements en plein cœurde ville cette fois. Le projet qui verra lejour en 2020 a rapidement rencontré desacquéreurs, une cinquantaine, dont lamoitié de Bezonnais qui en avaient laprimeur.

Logement

Médaillés du travail

Début novembre, les médaillés du travail, salariés du privés, ont été accueillis en mairie pour recevoirleur distinction pour 20, 30 ou même 40 ans d’activité professionnelle. Félicitations à eux !

Médaillés du travail

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Zoom

Retour gagnant, le 12 novembre dernier, pour lacourse à pied à Bezons. Au départ du parc Nelson-Mandela et le long des berges de la Seine, la« Rives&Run » a réuni plus de 300 coureurs sousune météo peu clémente. Rendez-vous l’année prochaine et en attendant,retrouvez tous les résultats sur :http://www.usob-athletisme.frRives&Run : première réussie

7


À travers la villeDepuis le 1er novembre, la ville peut réaliserles changements de prénom, les attestationsd'accueil et les PACS. Dans le courant dupremier trimestre 2018, les demandes decartes d'identité et passeports biométriquesseront enfin disponibles !

Passeports, cartesd'identité, PACS... :de nouveaux servicesen mairie

A près avoir multiplié les demandes etfait face au mécontentement desBezonnais, le maire a fini par obtenir

de la préfecture du Val-d’Oise les demandesde carte nationale d’identité et de passeportbiométrique ! « Cette station biométriquesera installée, au sein des services de votrecommune, au cours du premier trimestre2018 », écrit le préfet dans un courrier daté du9 novembre. Le représentant de l’État pré-cise : « Les équipes de l’agence nationale destitres sécurisés procéderont en trois temps :l’installation de la ligne ADSL sécurisée, lalivraison du dispositif de recueil et la forma-tion dispensée à vos équipes ». Seulement8 autres seront déployés dans le départe-ment. Après des années de mobilisation,c’est donc une belle victoire pour le maire,Dominique Lesparre, mais d’abord pour leshabitants qui ont droit à ces services publicsessentiels près de chez eux.

PACS en mairieCes demandes s’ajoutent aux nouveaux ser-vices dont la mairie a hérité depuis le 1er no-

vembre. Ainsi, les officiers d’état civil munici-paux pourront désormais procéder au chan-gement de prénom : modification des pré-noms ou de leur ordre, adjonction, suppression.Elles doivent s’appuyer sur un intérêt légitimeet concernent les personnes nées à Bezons.Les enfants mineurs et adultes sous tutelledoivent être accompagnés de leur représen-tant légal (les deux parents, le tuteur…). Laliste des pièces à fournir est disponible à l’hô-tel de ville et sur le site Internet de la ville.Les pactes civils de solidarité (PACS) sont dé-sormais enregistrés par le service municipald'état civil. Les futurs partenaires doivent rési-der à Bezons, être majeurs, ne pas être déjàmariés ou pacsés, avoir de liens familiaux di-rects. Les documents à fournir sont égale-ment disponibles en mairie et sur www.ville-bezons.fr Enfin, les attestations d’accueil pourront êtreétablies du lundi au vendredi sans rendez-vous et le samedi sur rendez-vous, aux horai-res habituels de l’hôtel de ville (fermé notam-ment les lundis et jeudis matin).

O.R.

En bref

La maisonde la citoyennetéa déménagéLa maison de la citoyenneté apportedésormais son aide au 22 avenueGabriel-Péri, au premier étage de larésidence Christophe-Colomb. Leshoraires restent inchangés : lundi, mardiet vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30à 18 h, jeudis de 9 h à 12 h et de 13 h 30à 19 h 30. Des rendez-vous sont possibles avec : unécrivain public, permettant d’aider à larédaction de courriers privés ou adminis-tratifs ; l’Association Départementaled’Information sur le Logement (Adil),pour répondre aux interrogations juri-diques des propriétaires et locataires ; leservice d’accès au droit et aide aux vic-times, chargé de renseigner toutes lesvictimes sur les procédures et voies derecours, la confédération nationale du lo-gement (chaque premier jeudi du moisde 17 h à 19 h 30) et le service d’aidejuridictionnelle, présent pour accompa-gner à la constitution des dossiers.Renseignements au :01 79 87 64 11 ou par courriel à[email protected]

Centre municipalde santé :les prélèvementsde nouveau possiblesDepuis début novembre, le centremunicipal de santé (rue du Docteur-Rouquès) a repris les prélèvements bio-logiques. En lien avec un laboratoired'analyse, les infirmières procèdent auxprises de sang et divers échantillons dulundi au vendredi de 8 h à 18 h et lesamedi de 8 h à 13 h.Notez que pour les rendez-vous médi-caux de certaines spécialités (gynécolo-gie, dermatologie, orthopédie, pédiatrie,rhumatologie), des réservations en lignesont possibles sur mondocteur.frTél. : 01 79 87 64 40.

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À travers la villeLe marché et les animations de Noël auront cette année lieu les 15, 16et 17 décembre sur le parvis de l'hôtel de ville. Chalets, manège,spectacle… tout est fait pour créer un espace de partage et de convivialité.

P endant trois jours, du vendredi 15 décembre au di-manche 17, le parvis de l’hôtel de ville revêtira ses ha-bits de fête. Autour des grands sapins illuminés, une

quinzaine de chalets et « foodtrucks » viendront former unmarché de Noël. Produits de bouche (foie gras, huîtres, trai-teur, vins et champagne…) mais aussi pour vos cadeaux defin d’année (bijoux, fleurs, cosmétique, miel…) vous atten-dront de 10 h à 20 h vendredi et samedi, de 10 h à 19 hle dimanche.Pendant ces périodes, un manège de 60 places sera ou-vert aux plus jeunes gratuitement. Voitures, bus, motos, lesenfants pourront voyager comme ils l’entendent !

Un samedi magiqueSamedi sera la plus belle journée de ces animations. Dès14 h 30, les trois centres sociaux proposeront de nom-breux ateliers (contes, maquillage…) pour les petits bezon-nais et leurs parents au plus près dans leur quartier. Ilsvous attendront au parc Bettencourt pour l'Agriculture,au parc Sacco-et-Vanzetti pour les Chênes-Val-Notre-Dame et au centre social Rosa-Parks pour les Bords-de-Seine. Entre 16 h et 16 h 30, ils rejoindront l’hôtel deville où de nombreux stands s’ajouteront au marché jus-que vers 18 h 30. Au menu : le père Noël pour unephoto, mais aussi son traîneau et son renne ou encore

les lutins. Une fanfare viendra donner la note musicale et accompagnerles fées scintillantes et leur tricycle, un sculpteur de ballons, des mas-cottes d’hiver. Un sculpteur sur glace fera également son show devant

l’hôtel de ville. Et ce samedi magique s’achèvera par un spectacle dejonglerie et d’acrobaties lumineuses. Musique rythmée et ambianceseront de la partie !

Olivier Ruiz

Animations de Noël :Plongez dans l'ambiance

des fêtes !

9


À travers la ville10

À l’heure du bilan de mi-mandat, retour sur les actions en matière de vivre-ensemble et sur les projets qui amélioreront demain le quotidien des Bezonnais.

P our maintenir et améliorer le vivre-ensemble, Bezons travaillesur tous les aspects du lien social. Concertation sur tous lesprojets, soutien à la vie associative, implication dans la

solidarité locale et internationale (Palestine, Maroc, Portugal, Hongrie,Irlande…), c’est aussi en renforçant les grandes animations (1, 2, 3,Soleil, marché de Noël…) que la ville participe à l'équilibre et à latranquillité des Bezonnais. Bien sûr, le volet sécurité fait l’objet detoutes les attentions : création d’une police municipale en 2018,installation de la vidéoprotection cette année et candidature pouraccueillir la police de sécurité du quotidien voulue par le ministèrede l’Intérieur.

Concertation, transformationLe travail au présent se conjugue avec une anticipation de la ville dedemain, pour en maîtriser l’avenir dans l'intérêt général. Là encore, laconcertation s’ajoute, valide ou modifie la réflexion des élus et expertspour penser et construire la cité de demain. C’est cette démarche quia conduit au succès de la rénovation urbaine des Bords-de-Seine etqui prévaut pour le futur cœur de ville dont le chantier va démarrer2018. Il mêle logements, commerces, équipements culturels etsportifs pour adapter la ville aux habitants d’aujourd'hui et de demain,et à leurs besoins. Il verra le jour en 2020.

Olivier Ruiz

2014-2017 :vivre ensemble,construire demain...


11À travers la ville

Motard, pédagogue, le patron de Point 7 afficheune vraie ambition pour l’auto-école.

Luc Autissieraux commandes de l’écolede conduite Point 7

E n devenant le patron de l’école deconduite Point 7, Luc Autissier,ex-professeur de maths et dix ans d’en-

seignement de la conduite au compteur, afait un choix rationnel et de cœur aussi. Instal-lée au 8, rue des Chênes, l’auto-écolebezonnaise a formé des générations de conduc-teurs. « Bezons est pour moi une réelle oppor-tunité. La question humaine est importante àmes yeux. La reprise de l’entreprise s’est faitedans des conditions idéales. Je connais GillesLouet, l’ancien propriétaire depuis six ans.Il faisait déjà ce vers quoi je voulais tendre. »

Passionné de pédagogiePassionné de pédagogie, le patron de Point 7considère d’abord ses clients auto ou motocomme des élèves. Inutile de tenter d’acheterune formation 125 A1 ou le certificat pourconduire un scooter en lui proposant d’être dis-pensé de formation… Ce sera non ! « Je suisun acteur de la sécurité routière. Je suis at-taché à une vraie qualité de l’enseignement. »C’est vrai aussi pour l’enseignement du code.« J’ai introduit le DVD mais trois fois par se-maine je procède à des corrections de code.Garder une démarche individualisée est trèsimportant », souligne Luc Autissier

À Point 7, pas de robot. « Privilégier la conduitesur simulateur n’est pas une bonne approche.Les heures de simulateur profitent à l’entre-prise mais pas à l’élève. Il n’y a aucun affect »,s’insurge le patron de Point 7. C’est ainsi surune piste sécurisée que l’élève en deux rouespeut véritablement apprendre le freinage d’ur-gence. L’une de ses ambitions est d’en déve-lopper une, quitte à la mutualiser.Motard passionné, Luc Autissier veut dévelop-per à Bezons l’enseignement de la conduitemoto. Pour affûter leurs compétences, il pro-pose régulièrement et bénévolement à sesanciens élèves titulaires du permis, des parcoursd’hyper-maniabilité quelles que soient lesconditions atmosphériques. Attaché à la mo-bilité citoyenne, il veut dans le futur donnerà des motards accidentés la possibilité dere-valider leur permis en conduisant desvéhicules à deux ou quatre roues aménagésen fonction de leur handicap.Avez-vous le profil de l’élève idéal pour appren-dre à conduire ? Le patron de Point 7 rit : sansimportance à ses yeux. « Ce qui est intéressantdans la pédagogie est précisément de trouverle déclic, la bonne approche pour chaque per-sonne. »

D.L.

Développer l’enseignement moto à Bezons.

En bref

Noël dans les crèchesLes établissements de petite enfanceorganisent leur Noël, entre le 8 et le20 décembre. Les festivités auront lieuà l’espace Aragon, à la crèche Anne-Frank et la crèche Caramel en fonctiondes sites d’accueil. Les parents rece-vront une invitation pour préciser leshoraires et les lieux de ces moments departage.

Conseil municipal le 13 décembreLa prochaine séance du conseil munici-pal se tiendra le mercredi 13 décembreà partir de 21 h à l’hôtel de ville. L’entréeest ouverte à tous. Retrouvez l’ordre dujour sur le site Internet de la ville :www.ville-bezons.fr

Hommageà Gabriel PériL’hommage à Gabriel Péri, député deArgenteuil-Bezons et résistant commu-niste fusillé le 15 décembre 1941 auMont-Valérien, aura lieu le 15 décembreà 18 h. La cérémonie se déroulera devantla stèle Gabriel-Péri face au théâtre Paul-Eluard, rue Maurice-Berteaux. Une délé-gation se rendra ensuite à Argenteuilpour la commémoration qui s’y dérou-lera.

Des jouets pour tousavec le SecourspopulaireL’antenne de Bezons du Secours popu-laire français et l’agence immobilièreCentury 21 organisent une collecte dejouets. Afin que chaque enfant ait un ca-deau à Noël, vous pouvez participer àcette opération de solidarité en dépo-sants vos jouets à l’agence, située 24 ave-nue Gabriel-Péri.Renseignements auprès du Secourspopulaire au 01 34 10 75 96.

Un nouveau vétérinaireLe docteur Ameur, vétérinaire, a pris lasuite du docteur Soumhi. Il reste ins-tallé au 9 allée des Tournesols à Bezons.Tél. : 01 30 76 94 00 ou01 34 23 08 24.


Femmes d’histoire

M arie-Claude Vogel naîtle 3 novembre 1912,à Paris, dans une fa-

mille d’artistes, bourgeois et bo-hèmes. Son père, éditeur ethomme de presse, dirige le ma-gazine d’avant-garde Vu, sa mèreest rédactrice en chef de Vogue,son oncle est créateur de Babar,sa sœur devient actrice.

Elle photographieDachau en 1933

Après ses études, en 1930, ellepart apprendre la langue enAllemagne. À son retour, elle de-vient reporter-photographe. Elleréalise de nombreux reportages,dont une enquête sur l’arrivéed’Hitler au pouvoir, et réalise clan-destinement en 1933 des clichésdu camp de Dachau, publiés enFrance. « La dame au Rolleifleix »se fait un nom dans ce métier,très masculin.Ces voyages et son engagementl’amènent vite au militantisme :elle adhère à l’Association desécrivains et artistes révolutionnai-res puis à la Jeunesse commu-niste. Elle participe à la fondation,en 1936, avec Danielle Casanova,de l’Union des jeunes filles deFrance. En septembre 1937, elle épousePaul Vaillant-Couturier, députécommuniste et rédacteur en chefde l’Humanité, qu’elle a rencontréen 1932. Marie-Claude est dé-vastée lorsque 10 jours plus tard,Paul meurt d’un infarctus. Elle dé-cidera de garder son nom.

Résistante activeElle met alors toutes ses forcesdans son travail et son engage-ment : elle prend la tête du servicephoto de l’Huma. En 1939, lejournal est interdit, Marie-ClaudeVaillant-Couturier s’engage alorsdans la résistance. Elle participe à de nombreuses pu-blications clandestines, dontl’Huma avec Pierre Villon – qu’elle

épousera après la guerre – assurela liaison entre résistance civileet militaire, et transporte mêmedes explosifs. Arrêtée en février1942 par la police de Pétain,elle est internée à la prisonde la santé puis au Fort deRomainville.

En janvier 1943, elle est déportéeà Auschwitz par le tristement cé-lèbre « Convoi des 31 000 », quiemporte 230 femmes résistantes,communistes et gaullistes, vers lescamps de la mort germanophone.Elle obtient une place de secré-taire au quartier des malades du

camp. Elle y contracte le typhus,en guérit puis est transférée àRavensbruck en 1944.Quand le camp est libéré parl’Armée Rouge, en avril 1945,elle décide de rester, avec unemédecin déportée, pour admi-nistrer le camp jusqu’à ce quetous les malades français aientété évacués, aidant le personnelmédical à les identifier pour leurrapatriement. Marie-Claude rentre finalementen France en juin 1945. Elle yretrouve sa famille, et son futurmari Pierre Villon qui a réussi às’échapper après avoir été arrêté.Elle est promue commandantdans la Résistance intérieure fran-çaise.

Députée communisteet féministe

Elle se jette alors dans la politi-que : rare femme membre del’Assemblée constituante, elledevient députée PCF de la Seineà deux reprises, et sera mêmevice-présidente de l’Assembléenationale. Elle participe au mou-vement féministe, déposera desprojets de loi pour l’égalité sala-riale. Son autre combat, le devoir demémoire et la lutte contre la bar-

barie. Membre puis vice-présidentede la Fédération nationale desdéportés et internés résistantset patriotes, elle est égalementune des premières animatricesde l’amicale d’Auschwitz. En 1946, elle est témoin de l’accusa-tion au procès de Nuremberg. Elleen ressortira très choquée, maisavec le sentiment d’avoir fait par-ler par ses propos tout ceux quiy ont péri. À la stupéfaction dela salle, quand elle témoigne,elle marche vers les criminelsnazis, pour les regarder droit dansles yeux. En 1987, elle témoignecontre Klaus Barbie.Elle se bat pour que la notionde crime contre l’Humanité soitun principe de droit imprescrip-tible, ce qui est fait en 1968.Lors de la création de la Fonda-tion pour la mémoire de la dépor-tation, en 1990, elle en est dé-signée unanimement présidente,puis présidente d’honneur.À sa mort, le 11 décembre1996, de nombreuses rues, pla-ces et édifices publics prennentson nom. Par sa grande généro-sité et sa simplicité, elle fut toutau long de sa vie une des gran-des figures du féminisme, ducommunisme français et de larésistance aux barbares.

Peu le savent, parce que le masculin l'emporte toujours sur leféminin, mais l'école élémentaire Vaillant-Couturier porte aussi lenom de Marie-Claude, femme de. Sa vie, remarquable, méritepourtant qu'on s'arrête sur cette figure de la résistance et du 20e siècle.

Marie-Claude Vaillant-Couturier,

En janvier 1943, elle estdéportée à Auschwitz

par le tristement célèbre« Convoi des 31 000 »,

qui emporte 230 femmesrésistantes, communistes

et gaullistes, versles camps de la mort.

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Photographe, résistante, communiste, féministe


Le 19 novembre 2012, la station de tramway« Pont de Bezons » faisait son apparition sur lesplans de la RATP. Reliant la Porte de Versailles,et surtout La Défense, immédiatement adoptépar les Bezonnais et les salariés travaillantsur la commune, le T2 a largement contribuéà transformer la ville et y contribue encoreaujourd'hui. Il a changé les habitudes denombreux habitants qui le disent dans cedossier.

20 ans de mobilisation

Après 20 ans de mobilisation citoyenne, il faitévoluer l'image de la ville qui s'embellit et se

dynamise. Cet anniversaire est l'occasion defaire le point sur les perspectives en matièrede transport et de développement urbain. Son

prolongement à travers toute la ville esttoujours l'objectif, mais avant cela, des voiesréservées aux bus devraient permettre dansun premier temps, d'améliorer la desserte versle haut de la ville et le lien avec le tram.

Olivier Ruiz

Dossier du mois

Tramway : 5 anset des perspectives

13


Dossier14

Le services municipaux et le maire, Dominique Lesparre, ontrécemment multiplié les rencontres avec le STIF, syndicat destransports d'Île-de-France.

Transports en commun :des voies réservées se dessinentvers Sartrouville et Argenteuil

L e STIF va s’engager dans la réalisationde transports en commun en site(TPCS) sur Bezons et au-delà. Les

études techniques et financières ont étéprésentées et le dossier devrait démarreren 2018 par une phase de concertation.Dans une zone urbaine dense et surtouttrès fréquentée, le processus (enquêtepublique, expropriation le cas échéant,réalisation…) devrait, malgré la volontéaffichée par tous les partenaires (STIF, RATP,conseil départemental, villes), prendrequelques années.

Vers Sartrouville et ArgenteuilLes études ont montré la nécessité de réalisernon pas un axe, mais deux. Le premier,

prolongement des voies réservées aux busentre le pont de Bezons et l’hôtel de ville, sedéploiera sur la route départementale 392(avenue Gabriel-Péri) au-delà du nord de lacommune jusqu’à Sartrouville et Argenteuil.Et par la suite jusqu’à Cormeilles-en-Parisis.L’objectif est de relier la future « Tangentiellenord », cet arc de transport ferré au nord deParis, évitant aux voyageurs de banlieue àbanlieue de passer par la Capitale.

Un atout pour le prolongement du T2

Cette empreinte est un atout dans laperspective du prolongement du T2 cette foispuisque l’emprise sera ainsi matérialisée etdéjà dédiée aux transports en commun. Elle

aura également réglé les lourdes probléma-tiques foncières (achat des parcelles etconstructions sur le trajet pour élargir les voiesautomobiles).De l'autre côté, toujours au départ dutramway, le futur TCSP ralliera la gared’Argenteuil et ses trains vers Saint-Lazarenotamment. 50 % du trajet, empruntant larue Jean-Jaurès côté Bezons, seront mis envoies réservées, les plus pénalisantes pourle temps de trajet comme les carrefours.Avec ses deux axes, la couverture de Bezonsen matière de transports en commun seraconsidérablement améliorée, tout comme lemaillage des moyens de déplacements lourdsentre Argenteuil, Bezons et Sartrouville.

Olivier Ruiz


15Dossier

Au-delà d'un simple moyen detransport en commun, le tramway alancé l'amélioration de la ville autourdu pont d'abord et aujourd'hui partoutà travers le territoire communal.

Le Tram : déclencheur pourla transformation de la ville

A près 20 ans de manifestations et des milliers de signaturesrecueillies par les pétitions successives, la volonté de Jacques Leser,ancien maire, prolongée par son successeur Dominique Lesparre,

se concrétisait en 2012. Le tramway a traversé la Seine pour desservirBezons et ses habitants. Un meilleur accès à Paris et La Défense qui aaussi redonné de l'attractivité à la ville.

D'abord du côté du pontPour accompagner cette arrivée, l’opération ANRU des Bords-de-Seinese prépare et débute en 2010. Les auto-ponts sont démontés, les HLMvieillissants pris dans le nœud automobile remplacés, comme la barredu 128/130 rue Jean-Jaurès pour laisser place à des résidences de qualitéà taille humaine. Le parc Mandela est créé, marquant la volonté dereconquête des berges, laissées à l’abandon sous la gestion du conseilgénéral et de Voies navigables de France. Bientôt, le nouveau square duColombier verra le jour. L’économie suit avec l’arrivée de River Ouest etde ses 5 000 emplois puis Scénéo, face au tram. Sur les anciennes toursCarasso, un autre immeuble de bureaux sortira de terre dans les annéesqui viennent.

Du logement pour tousEt puis cette impulsion se répand dans toute la ville. Une aubaine pourcréer des logements pour tous : accession libre, sociale et HLM (dont letaux reste stable). Une opportunité dans ce contexte de crise du logementalors que la commune compte 2 000 demandeurs de logement et quelque400 habitations indignes. Le plan local d’urbanisme (PLU) s’adapte pour maîtriser la densificationqui affecte toute l’Île-de-France. Le tissu pavillonnaire qui occupe 60 %du territoire, sera préservé. La densification portera donc sur les grandsaxes et notamment l’avenue Gabriel-Péri (route départementale 392). En

effet, cet axe structurant qui traverse Bezons, est prévu pour accueillir leprolongement du tram et dans un premier temps des voies réservéesaux bus.

RD392 : l'axe majeurL’alignement des nouvelles constructions est d'ailleurs prévu pour. Cesnouveaux immeubles qui remplacent les casses auto, garages et autresparcelles délabrées qui jalonnent la RD392. La ville s’embellit donc avecdes constructions de qualité, accessibles et proposées en priorité auxBezonnais.C’est encore le cas dans le futur cœur de ville. Forte de ce dynamisme,la ville a en effet pu concrétiser un projet mûri de longue date. Autourde la Grâce-de-Dieu, un nouveau centre-ville symbolisera le renouveau.Commerces, agrandissement et rénovation du parc Bettencourt,équipements publics et de loisirs, notamment 5 salles de cinéma, finirontde donner toutes les fonctions d’une cité moderne à Bezons qui n’a jamaisvoulu devenir une cité dortoir.

Rester la ville pour tousCe projet ambitieux permet également de financer le renouvellementd’équipements municipaux : espace Aragon, stade de football, salle dedanse… et d’en créer de nouveaux : école Angela-Davis, maison des sportset bientôt une maison des associations, un nouveau complexe sportif surles berges de la Seine. En quelques années, Bezons s’est mise à niveaudes attentes et des besoins de ses habitants actuels et futurs. Parce que,à tout cela, s’ajoutent ces dernières années : une nouvelle crèche, un théâtreet une médiathèque rénovés, les nouveaux locaux des centres sociaux ;la future salle polyvalente du Val, des squares de proximité ou encore lareprise du parc Sacco-et-Vanzetti. De quoi rester la ville pour tous…

O.R.

Stéphane Iglesias,58 ans, à Bezons depuis 54 ans

Je prends le tramrarement pour allerà Paris et à LaDéfense. Avoir lepermis de conduirene m’a jamais inté-ressé. Je trouve letram plus conforta-ble que le bus, plusrapide. Mais je ne leprends pas aux heu-res de pointe. Enfin, même debout le tram offreplus de places que les bus. Je suis pour la pro-longation du T2 vers Sartrouville : mon frère yhabite. Et même vers Beauchamp-Montigny.Pour le travail, ce serait pratique. Il faut amélio-rer les transports en commun, leur rapidité, lestarifications et les correspondances. Il n’est pasnormal que ce soit plus facile d’aller vers Parisque vers les zones d’activité de Saint-Ouen-l’Aumône où il y a beaucoup d’entreprises. Allertravailler dans la zone industrielle du Vert-Galantest très difficile en transport, et encore plusen horaires décalés, alors qu’il ne faut qu’unetrentaine de minutes en voiture.

Alexandra Pereira,15 ans, à Bezons depuis sa naissance

Je prends le trampour les loisirs, faireles magasins avecma mère à La Défensela rejoindre à son tra-vail. J’ai connu l’épo-que où il n’y avaitque le bus. Je n’ima-gine pas Bezonssans le tramway. Tel-lement de gens l’uti-lisent ! Je suis mon-tée pour la premièrefois de ma vie dans un tramway à Bezons : uneexpérience nouvelle pour moi.Le tram n’est pas un transport en communcomme les autres. On ne rentre pas dans untunnel ; on reste en surface, c’est agréable.Il n’y a pas de portiques à passer pour mon-ter dedans, c’est facile avec des bagages oudes courses. Il y a parfois vraiment beaucoupde monde. Ça ne me dérange pas. Ça mon-tre que le tram est très utile, que ça valait lecoup pour les Bezonnais de se battre pourl’avoir. Le tram a donné du mouvement et ducharme à la ville. Il a permis de moderniser lequartier.

Alberte Bakoto, retraitée

Je suis arrivée à Bezons juste avant la mise enservice du tramway. Elle n’a pas déterminé moninstallation à Bezons. J’utilise le tram pour mesactivités, les loisirs, sortir de Bezons. J’en suis sa-tisfaite, c’est pratique. Avant, aller de l’autre côtéde la Seine en bus était moins facile. La ville gran-dit et se développe. Un plus grand nombre d’ha-bitants y vivent. Jen’imagine pas Bezonssans le T2. J’ai unpass navigo. J’utilisebeaucoup les trans-ports pour me dépla-cer. Ils me sont trèsutiles, je ne conduisplus. Je prends letram sans me poserde questions. Il est là,c’est tout.

Dominique Coyette,61 ans, à Bezons depuis 1968

Je prends le tram de temps en temps pour aller à Paris. J’ai connuBezons sans le T2. Pour aller à la Porte de Versailles c’est beaucoup pluspratique et confortable. Avec le tram on évite tous les encombrements : quedu bonheur ! Je l’utilise au ticket : je trouve le prix justifié par le service rendu.Le tram n’est pas un instrument magique. Si le prolongement jusqu’à la Patted’Oie d’Herblay permet aux Bezonnais de travailler plus facilement, de ga-gner des zones d’activité où il y a de l’emploi, il est logique de le réaliser.Bezons avec le tram et les circuits de bus est bien desservi.

Suny Pereire Rodrigues, 46 ans

Je n’ai pas connu Bezons sans le tramway. J’au-rais aimé que le prolongement du T2 soitdéjà fait à mon arrivée à Bezons. J’habite surle futur tracé, un logement qui devrait être dé-moli. Ça m’inquiète mais je comprends son uti-lité. Avoir le tram est très pratique. Je l’utilisemoi même jusqu’à La Défense où je prendsle RER. Le parcours est très facile pour moi.Mais on est vraiment très serré aux heures depointe. Je finis toujours par trouver une place.Mais il faudrait plus de rames, ou des ramesplus longues. Le pass Navigo me revient à35 €, une partie étant prise en charge parmon employeur.C’est un prix raison-nable mais ce seraitmieux si ça coûtaitmoins cher encore.La gratuité commedans certaines villesserait intéressantepour moi. Je n’utiliseque les transports etla marche à piedpour me déplacer.

À votre avis

Le tramway fête ses 5 ans... Qu'a-t-il changé pour vous ?

Recueilli par Dominique Laurent

Roger Estime,45 ans, à Bezons depuis 2013

Je me déplace sur-tout à pied et entransports en com-mun. Pour rentrerchez moi, je marcheplus ou moins sui-vant le bus. De toutemanière, un peud’activité sportiveest bon pour lasanté ! Je prends letram tous les jours.Il est facile à utiliser,un peu moins confortable aux heures depointe. C’est comme ça et pour tout le mondepareil. Le seul inconvénient est lors d’un pro-blème technique important. J’ai connu ça àquatre reprises. Il n’y avait pas de bus deremplacement. J’ai dû rentrer à pied, ça faitun paquet de kilomètres tout de même. J’uti-lise un pass Navigo. Un peu moins cher ceserait bien. Certains voudraient la gratuité destransports. Mais si tout est gratuit commentconstruire, entretenir et payer les gens qui tra-vaillent à la RATP ?

Miriam Fernandes,42 ans, à Bezons depuis 4 ans

J’utilise la voiture pour faire les courses au su-permarché et pour les enfants, je prends letramway pour aller travailler. Il est souventplein mais les départs de rame sont très fré-quents. Des problèmes techniques ralentissentparfois la circulation du tram. Je n’imagine pasaller travailler en voiture. Le tramway est trèspratique. Il fait partie de la vie de Bezons.Même les bébés en poussette le prennent. Cer-taines personnes râlent. Il faut que chacunfasse un effort. Je n’ai pas connu Bezons sanstramway. Je me suis intéressée à son histoire.Le prolonger est-il faisable sans trop d’impactssur les habitants ? Il faudrait en discuter. J’habitevers les Impressionnistes. Je travaille dansl’hôtellerie avec des horaires décalés. Aller enbus à la gare du tramway n’est pas toujourssimple. Il y a un gros décalage entre le servicerendu par le bus et le T2. Ce n’est pas une ré-clamation personnelle. À 6 h 30, nous som-mes de plus en plusnombreux certainsjours à marcher ! Leservice de bus neprogresse pas. Maisje ne vois pas touten négatif. Au ticketou avec un passNavigo, le tram vautson prix. En voiture,je dépenserai bienplus !


16Dossier


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U ne sortie shopping, une bonne table ou un voyage. À 22 ans,Manon Fernandez-Blin est comme toutes les filles de sonâge, elle aime profiter de la vie. La Bezonnaise « cache » pour-

tant une particularité, puisqu’elle partage ses expériences marquan-tes sur la « Pensine d’une curieuse », son blog, qui rassemble une commu-nauté de 4 000 personnes.« Initialement, je n’avais pas tropconfiance en moi. Je postais desphotos sur Instagram et j’ai pro-gressivement noué de nombreu-ses amitiés virtuelles, explique-t-elle. Ces connaissances m’ontalors incité à ouvrir mon propreblog ». Jonathan, avec qui elle esten couple depuis sept ans, n’apas été étonné par cette décision.« Plus jeune, Manon voulait deve-nir journaliste. Elle est curieuse et adore écrire. Je suis comblé de lavoir aussi passionnée. Il m’arrive de me transformer en photographe,mais, en contre-partie, je l’accompagne pour tester des restaurants…Ce n’est pas désagréable », plaisante-t-il.

Entre 300 et 2 000 lectures par articleMaëva, alias plume_doctobre sur Instagram, est devenue plus qu’unelectrice assidue : « Nous avons assisté à deux événements similaires.Elle à Paris, moi, à Bordeaux. Sur Instagram, j’ai parcouru quelquesphotos, pour avoir une idée de ce que cette date avait pu donner dansla Capitale, et je suis tombée sur le compte de Manon, puis son blog.Je le trouve bien fait, agréable à lire. Les avis y sont exprimés simple-

ment, avec beaucoup de franchise. Au fil du temps, nous noussommes découvert des points communs. Cette amitié à distance aperduré et nous décidé de nous rendre, ensemble, sur un événe-ment organisé par une Youtubeuse que nous adorons. »« Pour ne pas rester dans une case », Manon ne s’est pas spécialisée.Le choix des sujets se fait au coup de cœur. Installée à Bezons, depuisl’âge de cinq ans, la blogueuse a récemment consacré un article à unfleuriste local : « Avant, j’allais dans cette boutique à chaque fête, maisl’ambiance n’était pas top. Depuis, de gros efforts ont été faits et ladevanture donne envie d’y entrer, d’autant que les propriétaires sontabsolument adorables. » Une publication de ce type peut totaliser entre300 et 2 000 lectures. Un trafic conséquent qui commence à attirerdes marques.

Le Mont-Saint-Michel ou une séance decryothérapie, son avis est de plus en plus sollicité

« J’ai un mail professionnel depuis six mois, avec quelques contactssérieux. Je n’accepte pas tout. Ma principale condition est de pouvoirtester le produit, pour ne pas mentir à mes lecteurs… Lorsque jereçois des cadeaux, je l’indique clairement avec un hastag #produi-toffert. Récemment, j’ai eu la chance de vivre ma première séance decryothérapie ou d’être invitée, en compagnie de dix autres blogueurs,au Mont-Saint-Michel. Un séjour inoubliable, organisé par l’office detourisme. » Scolarisée en troisième année à la faculté de droit deNanterre, Manon envisage de bifurquer vers des études de commu-nication pour capitaliser sur son savoir-faire. D’ici là, la « Pensine d’unecurieuse » n’a pas fini de faire rêver son petit monde.

Julien Remy

www.pensinedunecurieuse.com

Bezons dans les yeuxde Manon

Je n’accepte pas tout.Ma principale condition estde pouvoir tester le produit,

pour ne pas mentirà mes lecteurs…

Portrait

Curieuse et ouverte aux autres, Manon Fernandez-Blin tient un blogdepuis deux ans. Ses surprises et ses coups de cœur y sont répertoriés,agrémentés de photos. Plus de 4 000 personnes suivent assidûmentses publications qui peuvent parfois concerner sa ville, Bezons.

Culture

L es 7 et 8 décembre prochains,le théâtre Paul-Eluard accueil-lera en ses murs un événe-

ment exceptionnel : la nouvelle édi-tion de la « Rencontre NationaleDanse ». Deux jours ouverts à tousles publics, ponctués de débats et deconférences autour de la question« La danse, reflet du corps social ? »La ville se mobilise en mettant à dis-position cinq lieux, les 7 et 8 dé-cembre, pour recevoir les profes-sionnels du monde de la danse et lepublic amateur. Plus de 300 per-sonnes, venues de la France entière,sont attendues ! Chorégraphes, direc-teurs de théâtre, danseurs, cher-cheurs, journalistes, programma-teurs, producteurs, élus, acteursculturels mais aussi étudiants etspectateurs. Tous ceux qui aiment ladanse pourront échanger, débattre,partager. Et pour faire écho à ces« Rencontres », des spectacles se-ront programmés le soir, à Bezonsmais aussi à Paris.Ce troisième opus de réflexion, portépar le département du Val-d’Oise,

associé à « La Grande Scène, plate-forme nationale des petites Scènesouvertes », un événement annuelconsacré à l’émergence en dansedepuis 2011, qui se tiendra auCarreau du Temple à Paris.

Un engagement intact Si le TPE a été choisi comme lieud’accueil, ce n’est pas un hasard. Ilest, depuis 1998, la première scèneconventionnée danse d’Île-de-France.Et depuis toutes ces années, l’en-gagement du théâtre municipal,grâce au soutien de la ville, reste in-tact. En parallèle d’une programmationouverte aux autres arts, la musique,le théâtre, le cirque, il produit descréations grâce à des résidencesd’artistes et défend toutes les es-thétiques chorégraphiques. Il adonné leur chance à des chorégra-phes aujourd’hui renommés. Lesplus grands sont passés par ici,comme Angelin Preljocaj, MaguyMarin, Régine Chopinot, ou encoreMerce Cunningham.

L’équipe porte la danse contempo-raine sous toutes ses formes. Valo-risant cette discipline et l’ouvrantainsi au plus grand nombre, agis-sant dans le droit fil de l’éducationpopulaire.À l’issue des ateliers, les participantspourront, grâce aux navettes misesà disposition, se rendre sur Paris, auCarreau du Temple qui proposeraneuf courtes pièces ou extraits despectacle portés par de jeunes cho-régraphes. Ou rester sur Bezons, lejeudi, pour participer à un atelierchorégraphique mené par BéatriceMassin et Julie Nioche, les deuxchorégraphes en résidence. Puis sa-vourer « Sweat Baby sweat » de JanMartens. Le TPE relève le pari de rassemblertrès largement un public, amateur ouinitié ! Soyez acteur de ce tempsfort !

C.H.

Entrée libreProgramme complet surwww.tpebezons.fr


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Bezons sera le théâtre dela réflexion sur la dansecontemporaine en France.

La danseen débatau TPE


CultureQuoi de mieux pour clore le programme culturel « Histoire(s)du temps présent » proposé par la médiathèque, qu’uneExpo’art du plasticien zingueur Pascal Catry.

Pascal CatryLe poète du zinc

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Ses zincs jouent avec le temps. Deve-nus sous ses mains, œuvres d’art, ilsnous content les pluies, le vent, le so-

leil, les végétaux qui les ont façonnées toutau long de leur vie. Vieilles parfois d’unecentaine d’années, toutes ces traces indé-lébiles sont une source inépuisable d’inspi-ration pour l’artiste.Au travers l’exposition qui se tiendrajusqu’au 6 janvier, c’est aussi une autrehistoire qui nous est narrée : celle de larencontre entre l’artiste et la ville deBezons. Une histoire d’amitiés… d’amourqui dure depuis plus de vingt ans. « J’aimecette ville à la tradition ouvrière où lesgens se parlent et dans laquelle noussommes bien accueillis. » Le plasticien aexposé pour la première fois à Bezons, lorsde l’édition originelle de la biennale desarts plastiques « REV’Arts ». Et en a été

l’invité d’honneur en 2005. « Mais c’est lapremière fois que j’expose à la média-thèque. Le lieu se prêtant aux grosses piè-ces, j’ai pu apporter des grands formats. »

Le zinc se recycle à l’infiniŒuvres murales ou sculptures… son sup-port, c’est le zinc des tuiles et des gout-tières. « Je trouve mes matériaux chez lesferrailleurs et les couvreurs. Je trie des ton-nes de tôles pour récupérer celles qui meparlent. Je privilégie surtout les couleurs. ».Ici, des aplats blancs laissant deviner l’éro-sion. Là, ces lignes ocre déposées par l’oxydede fer ou bien encore le noir, empreintes desdébris végétaux.Après l’acquisition vient le moment de latransformation de cet objet-matière en œuvred’art. « Mon premier travail consiste à net-toyer. Lors de cette étape, l’épiderme de la

gouttière laisse apparaître les stigmatesdu temps passé. J’imagine alors ce queje vais pouvoir en faire. Puis en fonction del’objet trouvé, je passe à la composition.Je choisis les bons morceaux et je les as-semble. » Il plie, presse les arrondis, boulonne,aplatit les bosses et fait éclater la couleur.« Le zinc est un matériau agréable à travail-ler. Il est très malléable. Il s’oxyde lente-ment ce qui lui permet d’avoir une mé-moire. Il se recycle à l’infini. En fin de vie,il restitue toute son histoire. Tout le 20e siè-cle est inscrit dans mes tôles. »

Un artiste chaleureuxRécupération, nettoyage, mise à plat, créa-tion et poésie… sous les mains du sculp-teur naissent des sculptures murales ou desœuvres en volume qui nous offrent de mul-tiples possibilités de lecture. Elles dessinent


Culture

Le 16 décembre, la mé-diathèque propose lespectacle « Femmesmigrantes ». L’occasionde redécouvrir ce ro-man. Début du XXe siè-cle : des Japonais émi-grés aux États-Unis fontvenir de leur île nataleleurs futures épouses.Ces femmes traversentl’océan Pacifique et seretrouvent mariées àdes inconnus.Ce texte très fort rested’une portée universelledans le monde contemporain où la moitié desmigrantes sont des femmes. Il fait écho à cesfaits de société que sont les mariages forcés, ledevenir des enfants à la double culture, la ru-desse du travail clandestin, la prostitution desjeunes femmes étrangères…

C.H.

Le livre du mois de la médiathèque

« Certaines n'avaientjamais vu la mer »de Julie Otsuka (éd. Phoébus).

ExpositionJusqu’au samedi 6 janvier

Expo’art Pascal Catry

AnimationsMardi 5, 19 h 30À la rencontre de… Pascal Catry

Mercredi 6, 15 hSpectacle

« Au pied d’un grand chêne » : contesd’hiver par Violaine Robert.

De 3 à 8 ans.

Samedi 9,

10 h 30 et 11 h 15Le rendez-vous des histoires

Histoires d’hiver.

Pour les 18 mois-3 ans.

15 h et 15 h 45Hommage à Pierre Henry,

Représentations de la « Messe pour letemps présent » sur une chorégraphieoriginale préparée par Thierry Guedj,professeur de danse contemporaine àl’EMD et ses élèves de 2e et 3e cycle. Lecompositeur Pierre Henry, père de lamusique électroacoustique a composépour le chorégraphe Maurice Béjart,une quinzaine d'œuvres, dont la« Messe pour le temps présent » et soncélèbre « Psyché Rock » co-écrit avecMichel Colombier. Thierry Guedjprésentera également le travail etl’œuvre de Maurice Béjart.

Samedi 16, 16 hLecture-spectacle

« Femmes migrantes »

Lecture à deux voix d’extraits du roman« Certaines n’avaient jamais vu la mer »

de Julia Otsuka, entrecoupée demorceaux musicaux variés, proposéepar la compagnie Histoire de sons.

Adultes et adolescents.

Rendez-vous l’année prochaine avec lanouvelle thématique « Votre famillepoétique ».

Vendredi 12 janvier« Maupassant et les bords de la Seine »par Annick Jouanne de l’associationEchos d’écrits.

Médiathèque Maupassant64, rue Édouard-VaillantTél. : 01 79 87 64 00Blog : http://mediatheque.ville-bezons.frHoraires d'ouverture : mardi (14 h-20 h),mercredi (14 h-18 h 30), vendredi (14 h-18 h 30), samedi (10 h-18 h 30).

En décembre, à Maupassant

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des paysages mi-abstraits, mi-figuratifs, ouvrant pour ceux qui les regardent, desportes et des visions propres à l’imaginaire de chacun. C’est avec un plaisir chaleureux que celui qui expose partout en France et horsde l’hexagone, partagera sa passion avec le public. Et comme il n’a pas été ins-tituteur pour rien, les écoliers pourront aussi profiter d'une rencontre avec l’artiste. Au travers de ces échanges, Pascal Catry, qui offre une seconde vie auxobjets, veut insister sur l’importance du recyclage pour contribuer à protéger lafaune et la flore. « Je donne à voir ce qui existe dans la nature. L’art est un peupartout. Je voudrais aider les gens à avoir un œil aiguisé sur ce qui les entoure. »Un artiste unique à (re)découvrir au travers la richesse de ses œuvres.

C.H.

Expo’artJusqu’au samedi 6 janvier.À la rencontre de… Pascal CatryMardi 5 décembre à 19 h 30Médiathèque Maupassant

Les ados ontleurs ateliers

«V ous êtes des chanteurs ! Alors, chan-tez ! Mais restez bien campés sur vosdeux pieds. » Sous la houlette de

Vincent Bonzom, le chef de chœur, nouvelle-ment nommé à l’école de musique et de danse,les adolescents lâchent leur voix pour enton-ner « L’auvergnat » de Georges Brassens. Si leprofesseur se préoccupe de la justesse desvoix, il est aussi très attentif à la posture des jeu-nes choristes et à la maîtrise de leur respiration.L’ambiance de l’atelier vocal est certes rigou-reuse, mais elle est aussi décontractée. Et de-puis la rentrée de septembre, garçons et filless’y retrouvent chaque mercredi, pour progres-ser en chant. Juste pour le plaisir !

Un rendez-vous réservéCe nouveau rendez-vous hebdomadaire misen place par l’EMD, est réservé aux adoles-cents. « Cet atelier d’une heure s’adresseaux jeunes qui ne veulent pas s‘engagerdans un cursus, précise Jean-Yves Chérubin,

le directeur de l’école. En chant, nous avionsdéjà les deux chorales d’enfants et l’ateliervocal adultes, mais il manquait un échelonentre les deux ». Non seulement cettedémarche complète l’offre de l’école, mais elleillustre aussi la volonté de l’établissement dedévelopper la filière voix.

Dans le même esprit, l’école a mis en place,un atelier danse mené par Thierry Guedj.Chaque samedi après-midi, pendant uneheure, des adolescents se familiarisent avecle travail de danseur. « C’est un cours de dé-couverte de la danse davantage axé sur lacréativité que sur la technique. Je les fais tra-

vailler à partir de musiques, de thèmes oud’objets. »

Donner confianceMais c’est compliqué de faire chanter oudanser des adolescents qui n’ont jamais pra-tiqué ces disciplines, même s’ils en ont trèsenvie. « Nous devons d’abord leur donnerconfiance en eux, expliquent les deux profes-seurs, les aider à faire tomber leurs barrièreset à casser les préjugés. Il nous faut vaincreleur peur d’être jugé. Le chant et la danse peu-vent être le moyen d’accompagner cette pé-riode durant laquelle les transformations dela voix, du corps, ne sont pas toujours bienvécues. De contribuer à faire de ces adoles-cents des êtres mieux dans leur peau. »Et si plus tard, les élèves souhaitent aller plusloin dans leurs nouvelles disciplines, ils pour-ront s’inscrire dans un cycle d’apprentissage.Chanter et danser, c’est aussi partager avecle public. Comme tout élève de l’EMD, lesadolescents goûteront au plaisir de la scène.Aux côtés des autres cours, les choristes seproduiront au TPE, en avril prochain et lesdanseurs, en juin. Une nouvelle étape pourprendre confiance en soi !

C.H.

Ateliers adolescentsSi vous avez envie de partager votre passionpour le chant ou la danse avec d'autres ados,deux ateliers : Atelier vocal Mercredi de 18 h 30 à 19 h 30Atelier danseSamedi de 16 h 30 à 17 h 30

Renseignements :École de musique et de danse 26, rue Maurice-BerteauxTél. : 01 79 87 64 30Courriel : [email protected]


22Culture

« Nous devons d’abord leur donnerconfiance en eux, les aider à fairetomber leurs barrières et à casserles préjugés. Il nous faut vaincre

leur peur d’être jugé.»

L'école de musique et de danse propose des cours pour tous.Y compris les adolescents...

Loisirs, culture, sport : toutpour une belle fin d'année !

D u 26 au 29 décembre, le servicemunicipal des sports (SMS) orga-nise des journées sportives avec de

l’escrime et du kinball au menu. Le passsportif se déroulera de 13 h 30 à 16 h 30,tous les jours sauf le jeudi 28, jour de sor-tie. Le rendez-vous est fixé pour le premierjour au gymnase Jean-Moulin à 13 h 30, unplanning définitif sera alors remis. Le jeudi28, c’est au Laser Quest de Cergy que les11-17 ont rendez-vous, à partir de 13 h.Les inscriptions sont ouvertes à partir de11 décembre, en mairie et le tarif est fixé à6,32 euros. Certificat médical, attestationd’assurance sont requis avec la remise dudossier d'inscription dûment rempli.

Deux semaines avec le SMJ Le service municipal de la jeunesse (SMJ)organise de son côté deux semaines d’ate-liers et d’activités pour les enfants d’abordmais aussi pour les parents qui seront conviésà deux moments forts de ces vacances. Lepremier est programmé le 29 décembrepuisque pères, mères et proches serontinvités à partager un repas avec les inscritsdu pass jeunesse. Le second aura lieu le4 janvier pour assister à l’émission de web-radio.Du 26 au 29 décembre, les journées separtageront entre activités sportives, atelierthéâtre et patinoire. Le jeudi soir, ce serasortie également pour le SMJ qui emmènera

ses stagiaires voir un spectacle sur Paris,intitulé « Couscous aux lardons »… Le ven-dredi sera consacré à la préparation du repaspartagé le soir avec les parents.Du 2 au 5 janvier, atelier danse hip-hop,webradio et séance cinéma au TPE (film enfonction de la programmation à venir), sontproposés. Le jeudi 4 sera consacré à lawebradio. Vendredi 5, ce sera direction EuroDisney toute la journée !Pour tout savoir sur le pass jeunesse, contac-ter le SMJ au 01 79 87 64 10 ou par cour-riel : [email protected] inscriptions se déroulent à partir du 6 dé-cembre.

O.R.

Sports

Les vacances scolaires de décembre sont une nouvelle fois l'occasionpour les services municipaux des sports et de la jeunesse depréparer des activités nombreuses et variées. Passage en revue…


23Lors des vacances d’automne, lepass sportif avait pris la directionde l’Urban Jump… Une sortiesautillante… et très appréciée.


24Sports

Découvrir ou approfondir une activité sportive en dehors des courstraditionnels. Telle est la possibilité offerte par l’Union Nationale du SportScolaire (UNSS) à des centaines de Bezonnais. Les basketteurs du collègeHenri-Wallon, réunis les mercredis à Coubertin, n’en démordent pas.

Dribble croisé, double pas impeccable. Mathis, élève detroisième au collège Henri-Wallon, semble être dans sonélément sur un terrain de basket. Cette évidence n’a pourtant

pas été simple à se révéler. « À mon entrée en sixième, je neconnaissais rien à ce sport. J’ai eu un cycle basket cette année-làet j’ai eu envie d’en voir plus, en rejoignant l’UNSS. C’était aussi uneoccasion de retrouver mes camarades dans un autre cadre,argumente-t-il. J’y ai rapidement pris goût, au point de m’inscrire,quelques mois plus tard, à l’USOB. Nous ne sommes que trois àpratiquer en club, où nos entraînements et les exercices sont plusspécifiques. Ici, c’est différent, on joue beaucoup, j’aime bien cetaspect. Et, nous avons les rencontres face aux autres collèges. C’esttoujours sympa de défendre son établissement et d’aller le plus loinpossible ».

« Au départ, je ne connaissais rien à ce sport »À Henri-Wallon, 150 élèves de la sixième à la troisième ont ainsidéboursé 30 euros pour pouvoir suivre les sports qu’ils souhaitent.Aurélie Morin et ses six collègues, professeurs d’EPS sont tousimpliqués dans l’encadrement. « Notre priorité est de donner auxenfants les moyens de se dépenser physiquement. Au basket,nous avons deux équipes de garçons et deux équipes de filles, pourun total d’une trentaine de sportifs. La parité est respectée. L’autreobjectif est de leur faire découvrir certaines activités. Il y a, parexemple, de la gymnastique, de la boxe (avec une grosse majoritéde filles) et du fitness, avec du step. La licence permet de choisirplusieurs disciplines. Nous demandons simplement d’être assidupour assurer un certain suivi ».

Basket, futsal, tennis de table, gymnastiqueet même de la boxe ou du step !

Si les compétitions représentent un objectif, tous ne viennent paspour cette raison. Ces heures placées sur les pauses déjeuner oules mercredis après-midi, offrent aussi la possibilité de travaillerune pratique abordée en cours. « La progression est immédiate etil y a forcément un effet positif sur les notes en classe lorsque lesélèves viennent en UNSS… Pour nous, professeurs, c’est une autre

approche, plus détendue, avec plus de temps pour discuter,constate-t-elle. On change de posture et de costume pour enfilercelui d’entraîneur. Il est plutôt fréquent de retrouver certainsadolescents d’année en année. Je trouve cela très agréable depouvoir tisser des liens particuliers et observer leur évolution surdu long terme ». Vice-champion du Val-d’Oise, les basketteursd’Henri-Wallon seront attendus par leurs adversaires, cette année.À eux de répondre présent. La balle est dans leur camp.

Julien Remy

« Notre priorité est de donner aux enfants les moyensde se dépenser physiquement. Au basket, nous avons

deux équipes de garçons et deux équipes de filles,pour un total d’une trentaine de sportifs.

La parité est respectée. L’autre objectif est de leur fairedécouvrir certaines activités. »

Le sport scolaire est une entrée privilégiée dans certaines disciplines.

Le sport scolaire

saisit la balle au bond


25Jeunesse

Pour la soirée des jeunes diplômés, le 5 décembre prochain authéâtre Paul-Eluard, le service jeunesse a réussi à attirer ElLokoho. Cet artiste reconnu proposera une séance d’hypnoseintense mêlant réflexion et humour.

El Lokoho hypnotiserales jeunes diplômésle 5 décembre

P our valoriser la réussite et les effortsdans le parcours scolaire et profes-sionnel des Bezonnais, le service

jeunesse de la ville invite, chaque année, lesjeunes diplômés pour une grande soiréespectacle. Entièrement gratuite, elle estaccessible aux étudiants et apprentis ayantdécroché un diplôme en 2017. CAP, BEP,Bac Pro, Bac général, BTS, Licence, Master…personne ne sera oublié. Il vous suffit sim-plement d’adresser une copie de votre di-plôme, ou relevé de notes, attestant devotre réussite. Des invitations personnelles

sont envoyées par courrier aux jeunes sco-larisés sur le bassin d’Argenteuil/Bezons,dans les Hauts-de-Seine et les Yvelines. Sivous ne recevez pas ce faire-part, ou sivotre cursus s’est déroulé dans un autre dé-partement, n’hésitez pas à vous manifesterpour rejoindre la fête (au 01 79 87 64 10ou à [email protected]) !

Une soirée gratuite pour vouset votre invité

Autre bonne nouvelle, cette soirée du mardi5 décembre vous permettra d’emmener

gratuitement un invité. Les portes du TPEseront ouvertes vers 19 h 30. L’accueil seterminera autour de 20 h 30. Le show d’ElLokoho commencera à 20 h 45. L’humo-riste fera vivre une séance d’hypnose richeen surprises à ses « cobayes » et son public.Pour se remettre de leurs émotions, lesconvives prendront ensuite la direction duhall principal pour y déguster cocktails etpetits fours.

Julien Remy

En bref

Ciné Poèmedernière réunionpour la jeunesse

En prévision du festival Ciné Poème (du15 au 17 mars 2018), le service jeu-nesse et la médiathèque vont animer uneactivité cinéma. Le but : réaliser, filmeret jouer un court métrage. Pour le mo-ment, deux réunions de présentationse sont tenues au mois de novembre afinde recruter des forces vives. Le dernierpoint d’information se tiendra le mer-credi 6 décembre à la médiathèque. Ilsera ensuite temps de passer aux cho-ses sérieuses, àpartir du mois de janvier,avec notamment le choix du thème etles premières idées de séquences. Les14 ans et plus peuvent donc encore selancer dans l’aventure.

Espace JeunesOI 79 87 64 10


Expression politique26

Rassemblement Pour BezonsUDI-LR-Modem-NI

Le texte ne nous est pas parvenu dans les délais impartis.

Agir pour Bezons,Les Républicains, UDI, MODEM,socialistes et écologistes indépendants

Lutte ouvrière

Avec les paradise papers, nous avons appris comment lesmilliardaires organisent l’évasion fiscale en grand. On a vu leurâpreté aux gains. Les capitalistes jurent que c’est légal. Lesestimations de l’exode fiscale se monterait à 20 milliards d’eurosrien qu’en France. Et si l’on ajoute les aides de l’État en directiondes plus riches, on voit que toutes ces richesses accumulées neservent pas à faire fonctionner l’économie dans l’intérêt de tous.Au contraire, cette frénésie spéculative conduit aux criseséconomiques et à la catastrophe

Alternative citoyenneGroupe des élus communistes,Front de gauche et citoyens

Ça gronde chez les maires de France. Macron s’attaque à présentà l’autonomie des communes en supprimant progressivement la taxed’habitation (TH). En réalité, les 10 milliards de recettes volés ne serontjamais compensés par l’Etat. Ce que nous ne débourserons plus pourla TH, nous le dépenserons au prix fort pour accéder à certains servicesmunicipaux aujourd’hui abordables. En vérité, Macron veut en finiravec les communes, leurs services publics, pour les offrir à laprivatisation.

Les raisons de la colère…

Le groupe Alternative citoyenne

Majorité présidentielle pour Bezons

En ce mois où les familles se rassemblent pour les fêtes, ayons unepensée respectueuse, chaleureuse et fraternelle pour nos soldats,gendarmes, policiers, pompiers et force de sécurité civile, engagésà nous protéger et à défendre nos valeurs.

Bezons, la ville en marcheGroupe des élus centristes et indépendantsmembres de la majorité municipale

S’exprimer dans aussi peu d’espace est impos-sible. Echangeons donc directement : sollicitez-nous personnellement sur les sujets qui vouspréoccupent, nous nous engageons à vousrépondre.

[email protected]@[email protected]@mairie-bezons.fr

Gilles Rebagliato, Correspondant Défense de la ville de Bezonset Abdalah Wakrim

Contact : [email protected]

Arnaud GIBERT et Martin LOLOAdjoints au Maire

Lionnel HOUSSAYE et Pierre BORDASConseillers municipaux

Groupe des élus socialistes,démocrates et républicains

Vous êtes déjà + de 600 à soutenir une passerelleà circulation douce entre les deux rives de la Seine.C’est un projet auquel je crois et que je soutiensdepuis l’origine. Il faut maintenant amplifier lamobilisation et ce à tous les niveaux.

Oui à la passerelle vélos/piétonsentre le 92 et Bezons

Nessrine MenhaouaraGroupe des élus socialistes,républicains et écologistes

Le texte ne nous est pas parvenu dans les délais impartis.


AssociationsPorteur de valeurs de solidarités et de paix, le jumelage entre la villehongroise de Szekszárd est un jumelage en profondeur, entre citoyens.Loin, très loin, d’une parade formelle de notabilités.

50 ans de jumelageentre Bezons et Szekszárd

I l n’a rien d’une agence de voyages ordinaire.Mais, des milliers de Bezonnais ont dé-couvert avec lui les « petites maisons des

vignes » à Szekszárd. Il n’a rien d’une agenceconjugale. Mais, avec lui, des idylles durablesont éclos de la Hongrie à l’Île-de-France, et ré-ciproquement. Parle-t-on du dernier jeu de rôlesà la mode ? Non ! Il s’agit du jumelage entreSzekszárd et Bezons, né il y a cinquante ans.Une délégation hongroise était reçue le moisdernier à Bezons. Pour la première fois aucundes fondateurs du jumelage n’était présent.Tous ont disparu. Mais le dîner d’adieu, préparépar Dino Di Berardino un artiste ayant déjàparticipé à des échanges à Bezons comme àSzekszárd, a montré un réciproque désir per-sistant d’échanges. Moins vifs actuellement que dans leurs an-nées les plus fastes, dans un monde profondé-ment transformé, le Comité de jumelage bezon-nais et son alter ego hongrois font toujoursdes projets. Placé sous l’égide de la Fédérationmondiale des villes jumelées, le jumelage portel’ambition depuis la signature le 29 septembre1967 d’un protocole entre les deux villes « d’ap-profondir leur connaissance mutuelle et leurcompréhension, de lutter contre toute forme

de racisme et de discrimination, pour la paixet le désarmement » comme le rappelleMarcel Prigent, président du Comité de jume-lage. Le tout dans une chaleureuse ambiancequi, en dépit de l’obstacle de la langue, laisseaux participants d’inoubliables souvenirs.

« Les fondateurs ont vraiment porté ce jume-lage comme un moyen d’échanges en profon-deur entre les populations de nos villes dansl’esprit de la Charte des Villes Jumelées, et noncomme une relation formelle » souligne le pré-sident du comité de jumelage bezonnais. L’es-prit des pionniers inspire toujours leurs suc-cesseurs.L’évolution du climat politique en Hongrie nefacilite pas les choses. Le premier ministreVicktor Orban, nationaliste, ne cesse de tester

les limites de l’Europe en matière de libertés fon-damentales. Tantôt en enfreignant les règles,tantôt en assurant qu’il s’y pliera.

Des relations humainesMoins encouragés que naguère en Hongrie,les échanges perdurent néanmoins entreSzekszárd et Bezons, notamment en ce momenten matière sportive. Outre le foot, le triathlon,la natation, le tennis de table, des pistes d’échan-ges avec des danseurs, des randonneurs,des peintres ont notamment été évoqués le10 novembre dernier. Jeunes, syndicalistes,choristes, philatélistes, photographes, ensei-gnants, artisans, pompiers, cadres municipaux,bibliothécaires… L’histoire commune des échan-ges entre Bezons et Szekszárd a suscité d’in-nombrables échanges de délégations d’unegrande diversité. « Il ne s’agit pas d’un jumelageentre notabilités mais de relations humainesprofondes entre citoyens » se réjouit ChristianeLeser.Si le cœur vous en dit…

D.L.

Contacts : www.bezons-jumelage.frTél. : 06 85 81 86 [email protected]

Deux dispositifs de soutien scolaire viennent d'être lancés pour l'annéescolaire : les clubs lecture-écriture (Clé) et l'accompagnement à la scolarité.

La ville au soutien des élèvesGérard Chauveau, inventeur de « Coupde pouce Clé », était présent en mairie àla mi-novembre pour la cérémonie de lan-cement 2017-2018. « Bezons a vite mon-tré de l’intérêt pour accueillir ce dispositif,il y a près de quinze ans ! Au départ, j’étaischercheur et cette méthode était un objetscientifique sur l’apprentissage de la lec-ture, de l’écriture et sur l’implication desparents. Mes études ont souligné l’impor-tance du temps nécessaire, après l’école,pour relire et réviser les notions abordéesen classe, assure-t-il. C’est à ce momentque se creusent les inégalités. En plus dutravail effectué avec les élèves en difficulté,un gros travail est indispensable pour re-donner confiance aux parents, et leur per-mettre d’aider leur enfant. Certains pen-

sent, à tort, que l’école peut tout faire,mais ce temps péri-familial est fondamen-tal. On peut dire que ce choix découled’une véritable volonté politique. » Quelques jours plus tard, c’était au tour ducontrat local d'accompagnement à la sco-larité d'être officiellement ouvert. Si les« Coup de pouce » s’adressent aux élèvesde CP, ce sont les écoliers de CM1 etCM2 qui sont concernés par ce second dis-positif. Il associe également les ensei-gnants et familles autour de l’enfant etmobilise les services municipaux (média-thèque, TPE, centre social…). Il a notam-ment pour but de favoriser l'autonomie sco-laire, la confiance, la solidarité entre élèveset l’ouverture culturelle.

O.R.

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28Retraités

Activités retraités

Naissances jusqu’au 23 octobre 2017Bienvenue aux nouveaux Bezonnais, félicitations auxparents de :

Haroun Ouattara Dahmani Anya Slaouti Ana Da Silva Lima Johann Lithare Ruben Oliveira Marquès

Samuel Sandeu Moubé Kaïs Altarifi Woody Louissaint Djenna Terbeche Imany Mpili Mélia Siari Nael BarhouaBreme Bechir Ould Agatt Emilie Cabrera Narvaez IsaaqDrame Jinane El Balaidi Aris Issaoun Sarah Diangana Inès Jguirim Manuella Younan Martin Robalo Gabriel Mubiri

Dany Kherfi Douaoui Younes Azzi Lilya Julien AlyciaMarquès Da Costa Mohamed Mekrane Anae Nacfaire Aya Ziani Malak Afettaou Mehdi Soussi Idrissi CamilleBartan Nadine Belaidia Amir Chekkal Avram Ciurar Lila

Gueho Léyana Marcelin-Gabriel Mohamed Kamara Soungalo Diarra Mathis Ndombe.

Mariages du 27 octobre 2017Ils se sont mariés, tous nos vœux de bonheur à :Khaled Djellouli et Samia Idri.

Décès jusqu’au 25 octobre 2017Ils nous ont quittés. La ville présente ses condoléancesaux familles de :Simone Delarge divorcée Fonteneau, René Boullay, MohammedMihoub, Jeannine Treboute épouse Ochietti, Gérard Auvray,Celeste Barreira veuve Gomes Barreira, Claude Lecoq, JeanneSoucek épouse Meurice, Mounissamy, Aldjia Terrah veuveBouakkaz, Maria Pereira Soares veuve Da Silva Pinheiro.

État civil

Du 1er au 19 décembre 2017

Tournoi de belote Inscription gratuite, en solo, auprès du service municipal auxretraités. Constitution des équipes par tirage au sort.Vendredi 1er décembre, à 13 h 30, salle polyvalente de larésidence autonomie Louis-Péronnet.

Anniversaires des usagersdu restaurantDéjeuner à réserver auprès des agents de la résidence, maisentrée libre pour la danse (à partir de 13 h).Mardi 19 décembre, de 12 h à 14 h, à la résidence autonomieLouis-Péronnet.

Séance cinéma Gratuite. Informations et programme au 01 79 87 62 25.Mardi 19 décembre, à 15 h, à la résidence autonomie Louis-Péronnet.

Déjeuner dansant au Moulin de FourgesFourges – 27 Construit à la fin du XVIIIe siècle, le Moulin de Fourges est unlieu magique à l’architecture inspirée du hameau de la Reine

Sorties en Île-de-France et ses alentours

Marie-Antoinette au château de Versailles. Situé aux portes duparc du Vexin, ce site classé offre un cadre bucolique avec sonjardin au bord de l’Epte. Au menu : kir et ses bouchées /abondance de lentilles vertes du Puy AOC, salade romaine ethaddock fumé / moelleux de volaille émincé façon normande /traditionnelle tarte aux pommes à la normande / vins et café.Produits du terroir et du littoral de Normandie. Un animateur-chanteur vous entraînera à la danse et à la chanson jusqu’à17 h 30. La boutique du Moulin sera ouverte aux amateursd’emplettes gourmandes et de petits cadeaux qui raviront lescollectionneurs.Remarque : très peu de marche, salle de plain-pied, pas d’escalierspour accéder aux toilettes.Mardi 12 décembre, départ de Bezons après ramassage :10 h 45. Retour à Bezons vers 18 h 30.

Inscriptions et renseignements :Service municipal aux retraités - 6, avenue Gabriel-PériTél. : 01 79 87 62 25


Santé

Vaccins : discutons-en !

A lors que la campagne de vaccina-tion anti-grippale est en cours, l’As-semblée nationale vient de porter

l’obligation vaccinale pour les enfants nés àpartir du 1er janvier 2018, de 3 à 11 vaccins. Jusqu’alors, trois vaccins étaient exigés (diph-térie, tétanos, polio), mais les 8 qui ont étérajoutés étaient déjà fortement conseilléset la plupart du temps pratiqués. Afin delever les angoisses, les questions et toutesles fausses informations circulant sur le sujet,la division santé vous propose un tempsd’échange.

Mardi 9 janvierde 10 h à 12 h au CMS

Les docteurs Tsakem et Ansart, ainsi que MagaliTrigance du service prévention municipal, répon-dront à toutes vos questions et inquiétudesquant à cette nouvelle règlementation, ce qu’elleentraîne comme changements, ses conséquen-ces pour la santé et pour l’application de la loi. Il s’agira non pas d’une présentation académi-que, mais d’une table ronde destinée à vous écou-ter et entendre vos préoccupations et vos angois-ses liées à cette nouvelle réglementation. Cette rencontre vous est proposée le mardi 9

janvier, de 10 h à 12 h, dans la salle de réu-nion au sous-sol du centre municipal de santé.Elle est ouverte à toutes et à tous et entière-ment gratuite.

En attendant de vous recevoir, l’équipedu centre de santé souhaite à toutes lesBezonnaises et Bezonnais de très jolies fêtesde fin d’année, une santé de fer et la réalisa-tion de vos vœux les plus chers.

Le service prévention Santé

L'hiver s'installe doucement et va apporter son cortège de froidet de virus… comme la grippe. L'occasion de parler vaccination.

Les actualités sociales du mois

Les cartes grisesen préfecture, c’est terminé

Depuis la vulgarisation des démarchesd’immatriculation en ligne en 2009, l’Étatcontinue sa mutation numérique en ma-tière de carte grise. Le 6 novembre,il a procédé à la fermeture de l’ensembledes services dédiés, dans les 101 préfec-tures et 233 sous-préfectures françaises.Les démarches se font dorénavant exclu-sivement en ligne sur www.ants.gouv.frou auprès de professionnels (privés)agréés par le ministère de l’Intérieur et leTrésor public (CarteGriseMinute.fr, 123-CarteGrise.fr ou encore Service-Carte-Grise.fr.). Faute d’équipement numéri-que, de connexion Internet ou dedispositif de copie, vous pouvez vousrendre dans un point numérique gratuit(le plus proche se trouve à Cergy…) oupasser par un garagiste habilité à seconnecter au système d’immatriculation

national, contre une trentaine d’euros,en plus du prix de la carte.

Consultations médicales :l’escalade des prix

Depuis le 1er mai dernier, la consultationde base chez votre généraliste est pas-sée à 25 euros. Au début du mois de no-vembre, des consultations « complexes »et « très complexes » ont fait leur appa-rition. Fixées à 46 et 60 euros, ellesconcernent une trentaine de motifs dif-férents. Dans la première catégorie, onretrouve notamment la 1ère consultationde contraception pour les jeunes filles de15 à 18 ans (chez un généraliste, un gy-nécologue ou un pédiatre), les rendez-vous obligatoires de contrôle du nour-risson ou la prise en charge et suivi del’obésité chez les 3-12 ans. Pour le second« palier », sont concernés les patientsnouvellement atteints de cancer, du VIH

ou d’une pathologie neurologique lourde.Si ces montants sont intégralement rem-boursés par la Sécurité sociale, ils contrai-gnent toutefois les patients à avancerdes sommes plus conséquentes.

Deux sites incontournablespour l’accompagnementdu handicap

Véritable référence depuis plus de cin-quante ans pour les professionnels, leguide Neret possède son propre site etoffre de nombreux articles ou contenussur http://guideneret.com. Le domainehttp://handicap.gouv.fr/ est une res-source tout aussi précieuse car il permetd’obtenir des informations sur les éta-blissements spécialisés, des aides dansles démarches administratives, pour l’at-tribution de logements ou à l’inscriptionà différentes formations qualifiantes.

Tous les mois, des informations utiles pour faireconnaître et valoir vos droits.

12 décembre de 9 h à 11 h au centre desanté : « Femmes et santé ». Le thème dujour : « Chocolat et santé ».

15 décembre de 9 h 45 à 11 h 45 aucentre de santé : « Bien-être et santé desseniors ». Le thème du jour : « Repas defêtes et équilibre alimentaire ». Pour lespersonnes souhaitant déjeuner ensuite àla résidence d’autonomie Péronnet,inscription auprès de Mme Marcerou au01 39 61 08 40 avant le 13 décembre.

Agenda santé

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Infos pratiques

Commerçants relais de distribution du Bezons Infos

Hôtel de ville de Bezons

HorairesLundi et jeudi après-midi : 13 h 30-18 h

Mardi, mercredi, vendredi : 8 h 30-12 h et 13 h 30-18 h (17 h le vendredi)Samedi matin : 8 h 30-12 h

Les services de l'hôtel de ville

Les autres services

Habitat : 01 79 87 62 50Cadre de vie : 01 79 87 62 30

CCAS/retraités : 01 79 87 62 25Sports : 01 79 87 62 80

État civil/élections : 01 79 87 62 26Enfance-écoles : 01 79 87 62 90Petite Enfance : 01 79 87 62 95

Communication : 01 79 87 63 45

Accueil collectif Anne-Frank : 01 79 87 64 13Multi-accueil Anne-Frank : 01 79 87 64 15

Crèche Madiba : 01 39 61 63 26Crèche le Colombier : 01 30 76 72 37

Centre municipal de santé : 01 79 87 64 40PMI : 01 30 76 83 30

Centre social Robert-Doisneau : 01 30 76 61 16Centre social La Berthie : 01 30 25 55 53

Centre social Rosa-Parks : 01 79 87 64 17Espace jeunes : 01 79 87 64 10

Maison de la Citoyenneté : 01 79 87 64 11Médiathèque Maupassant : 01 79 87 64 00

École de musique et de danse : 01 79 87 64 30Théâtre Paul-Eluard : 01 34 10 20 20

Écrans Eluard : 01 34 10 20 60 Violences femmes info : 39 19

Le maire et ses adjoints vous reçoivent sur rendez-vous àprendre au : 01 79 87 62 00.Pour éviter tout déplacement inutile et obtenir directement unrendez-vous avec l’élu concerné, précisez la question qui vouspréoccupe. Courriel : [email protected]

Nessrine Menhaouara, Conseillère départementale du cantonBezons/Argenteuil est à votre écoute.Prenez contact soit par mail : [email protected] par téléphone : 07 68 73 13 78

6 avenue Gabriel-PériAccueil téléphonique :

01 79 87 62 00

Ordures ménagères

01 34 11 70 31

Mairie+ Santé

Les élus vous reçoivent

QUARTIER BORDS DE SEINE

LISSAC L’OPTICIEN82, rue de Pontoisetél. : 01 39 98 87 09

PHARMACIE DE L’ETOILE104, rue Edouard-Vaillanttél. : 09 53 93 38 87

YES STORE85, rue Edouard-Vaillanttél. : 01 39 47 02 07

LA MIE CÂLINE3, rue Rosenbergtél. : 01 34 10 35 24

MOULIN DE PAIOUBOULANGERIE ARTISANALE30, rue Emile-Zolatél. : 01 30 76 56 51

QUARTIER VAL-CHENES

AUX TRESORS DES SAVEURSBOULANGERIE-PATISSERIE119, rue Maurice-Berteauxtél. : 01 30 76 68 19

BOUCHERIE HAIMONET49, rue de Sartrouvilletél. : 01 39 82 85 56

AUX CROISSANTS D'ORBOULANGERIE-PATISSERIE47, rue de Sartrouvilletél. : 01 39 82 73 53

QUARTIER AGRICULTURE

FLEUR D’ARUM ARTISAN FLEURISTE32T, avenue Gabriel-Péritél. : 01 30 76 27 15

LE BLE D’ORBOULANGERIE-PATISSERIE32, avenue Gabriel-Péritél. : 09 51 90 59 56

PHARMACIE DES BRIGADIERES10, allée Georges-Bizettél. : 01 30 76 94 40

BOULANGERIE VALVERDINHO27, rue Victor-Hugotél. : 01 30 76 06 63

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BEZONS Magazine municipal - ville-bezons.fr · Un grand manège dont l’accès sera gratuit...

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