Bezons infos avril 2011 - Ville de Bezons · déportation le 24 avril La journée nationale du...

BezonsHôpital d’Argenteuil :la radiothérapie sauvéeGrâce à la mobilisation de tous, le servicede radiothérapie de l’hôpital Victor-Dupouy aobtenu l’accord des autorités sanitaires pourpoursuivre son activité.

BezonsM a g a z i n e m u n i c i p a l d ’ i n f o r m a t i o n - Av r i l 2 0 1 1 - n ° 3 1 6

Dossier pages 13 à 17• La victoire de la mobilisation

• Une interview de Florelle Prio,adjointe au maire en charge de la santé

• Le point sur le CMS

• Quel accès à la santé pour les Valdoisiens ?

Propreté : la collectedes déchets verts débute p. 11

Culture :REV’arts a déjà commencé p. 20

[ sommaire ]

Depuis des années, afin de permettre aux policiers de se concentrer surle cœur de leur mission, notre ville se mobilise sur les questions de sécu-rité : nous instruisons les cartes d’identité nationale et avons recruté8 agents de surveillance de la voie publique. Nous avons participé à lacréation de l’actuel commissariat, acheté - pour la police nationale - unradar de contrôle de vitesse, créé une permanence pour les victimes. Parailleurs, une mission de prévention - interlocutrice des habitants et descommerçants pour la prise en compte de leurs besoins de tranquillitépublique - travaille en relation étroite avec le commissariat et veille aubon déroulement des manifestations sur la ville.

Je pourrais également évoquer toutes les missions d’éducation et de pré-vention que nous conduisons.

Mais en échange de ces actions communales très concrètes, nousvoulons un commissariat de plein exercice et le rétablissementd’une police de proximité fidélisée vivant au milieu de la popula-tion et ayant sa confiance.

Or, à Bezons, nous subissons une baisse inacceptable des effectifs :32 policiers en moins depuis 2002. Ces derniers temps, le commissariat étaitmême fermé en soirée, faute de personnels ! Auparavant, ils étaient présentsdans les quartiers, aux abords d’écoles, sur les grands axes routiers.

Plus M. Sarkozy parle de sécurité, moins nous avons de policiers et nousvoyons bien que l’insécurité gagne partout dans le pays. Les change-ments successifs de ministres de l’Intérieur sont un puissant aveu d’échec.

J’apprends même qu’il pourrait être envisagé la fermeture denotre commissariat de plein exercice ! La perspective de le voir êtrerattaché à celui d’Argenteuil - qui plus est, sans augmenter les effectifs -ne constituera pas une réponse aux besoins de sécurité. Ce sera bien toutle contraire !

Bezons compte deux collèges, deux lycées, de très nombreux équipe-ments publics, bientôt un tramway. Elle connaît aujourd’hui un déve-loppement et un dynamisme reconnus. Cette réalité urbaine etdémographique doit s’accompagner d’un effort soutenu pour quenous disposions de forces de sécurité à la mesure de ce dévelop-pement et des efforts que nous déployons localement.

Voilà pourquoi nous avons décidé de mener une campagne offensive surces questions de sécurité.

Dominique LesparreMaire de Bezons,

Vice-président du Conseil généraldu Val-d’Oise

[édito]

Bezons infos n°316 - Avril 2011 3

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[ zoom ]

[ à travers la ville ]6 Éducation : la citoyenneté s’invite

au lycée Ronceray

7 La ville se mobilise pour la sécurité

8 CES Wallon : des parents inquiets

9 La maison de l’emploi, toujours active

[ solidarité ]10 Retour sur la journée internationale

des droits des femmes

[ territoire ]10 Collecte des déchets verts à domicile

[ portrait ]12 Christiane Leser une femme de l’ombre

[ le dossier ]13 à 17 La santé un enjeu de solidarité

[ bezons, mémoires d’avenir ]18 Céline à Bezons

[ votre agenda ]

[ culture ]20-21 REV’arts : l’art entre en ville

22 Théâtre Paul-Eluard :danse raffinée et musique cuivrée

23 École de musique :la magie du xylophone embaire

[ infos sports ]24 CIS : jeux de raquettes

pour les vacances d’avril

25 Piscine Jean-Moulin :hausse de la fréquentation

26 USOB Basket : toujours plus haut

[ expression citoyenne ]

[ état civil ]

[ expression des groupes ]

[ activités retraités ][ infos pratiques ]Conseil : Économies d’essence,adoptez les bons réflexes

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Bezons infos n° 316 - Avril 2011 - Magazine municipal d’information de la ville de BezonsÉdité par la direction de la communication de la mairie de Bezons - Rue de la Mairie - Tél. : 01 34 26 50 00.Directeur de la publication : Dominique Lesparre - Directrice de la rédaction : Cendrine Avisseau. Rédacteur en chef :Olivier Ruiz - Tél. : 01 34 26 50 18 - [email protected] Journalistes : Aline Angosto, Catherine Haegeman,Julia Tourneur, Dominique Laurent, Raywan Serdoun. - Tél. : 01 34 26 50 64 - Secrétaire de rédaction : Sandrine Gouhier- Maquette : Bruno Pommay - Crédit photos : Gilles Larvor, Service publications - Imprimerie : Grenier - 94250 Gentilly -Tél. : 01 46 15 83 00 Publicité : Médias et publicité - Tél. : 01 49 46 29 46 - Distribution : Régie des quartiers

Ce logo dans Bezons infosrappelle que la ville de Bezonsrejette l’accord général surle commerce et les services(AGCS) qui prévoit laprivatisation des servicespublics.

Il manque 32 policiersau commissariat !

Commémoration

Un 19 mars marqué par l’actualité internationale

Bezons infos n°316 - Avril 20114

[ zoom ]

Journéedu souvenirde ladéportationle 24 avril

La journée nationale dusouvenir des victimesde la déportation sedéroulera, comme tousles ans depuis 1954,le dernier dimanched’avril qui tombe cetteannée le 24. Rendez-vous est donné auxBezonnais à partirde 11 h 30 squareYves-Morel.

L’ère du toutnumériquea commencé

Depuis le 8 mars dernier, la télévisionfrançaise est diffusée entièrement ennumérique dans toute l’Île-de-France.Pour accompagner ce changement,un bus et des animateurs ont sillonnéles rues de Bezons quelques joursauparavant. Si vous rencontrez desproblèmes, plus d’informations surw w w . t o u s a u n u m e r i q u e . f rou en appelant le 09 70 81 88 18.

Télé

Honneurs

Le souvenir de la fin officielle descombats de la guerre d’Algérie,le 19 mars 1962, a été honoré

aux lumières de l’actualité internatio-nale cette année à Bezons. En premierlieu, Dominique Lesparre a fait obser-ver une minute de silence pour lessinistrés du Japon et rappelé que laville s’associait à différentes organisa-tions humanitaires pour leur portersecours.Bien sûr, il est revenu sur le 19 mars,jour qui a ouvert la voie de l’indé-pendance au peuple algérien. Lemaire a – une nouvelle fois – dit lanécessité de mémoire, d’histoire surce conflit encore occulté en grandepartie. « Ces cérémonies commémora-tives y contribuent, permettant ainside réaffirmer notre soif de paix, decompréhension mutuelle, de démo-cratie, de justice et de progrès social »,a-t-il ajouté avant de conclure que« c’est bien évidemment dans cet étatd’esprit que la municipalité soutientles peuples de Tunisie, d’Égypte, deLibye et des autres états du mondearabe, en quête de liberté et de justicesociale. »

Les médaillés du travail récompensésLes médaillés du travail de la promotion de janvier 2011 ont été récompensés par la municipalitélors d’une cérémonie à l’espace Aragon le 23 mars dernier. Discours, sourires et bien sûr émotionsétaient au rendez-vous de ce qui reste un moment important dans une carrière. Félicitations à tousles récipiendaires.

Logement

Mobilisation réussie pour un plandépartemental d’urgence

Le collectif logement valdoisien initié par le maire de Bezons, continueses actions pour que les autorités s’attaquent enfin aux problèmes del’habitat. Le 10 mars dernier, malgré le froid et le vent devant la préfec-

ture du Val-d’Oise à Cergy, le rassemblement pour un plan d’urgence loge-ment dans le département a été un succès. Beaucoup de villes étaientreprésentées, accompagnées d’élus, associations, syndicats, de nombreusesorganisations militantes, sans oublier les principaux concernés… des deman-deurs de logement.

Procès de la loi Boutin

Après un démarrage en fan-fare, de multiples témoignagessur les situations du mal loge-ment dans notre département,les interventions de plusieursresponsables politiques, syn-dicaux ou associatifs se sontsuccédé. La mobilisation festives’est poursuivie par un pique-nique et s’est achevée sur le« procès de la loi Boutin » lorsd’une séance de théâtre-forum.Il a permis de dénoncer unenouvelle fois le désengagementde l’État, les villes qui nerespectent pas la loi SRU (soli-darité renouvellement urbain)en refusant de construire aumoins 20 % de logements sociauxsur leur territoire.Une délégation a été reçueen préfecture pour exigerla mise en place d’un pland’urgence et l’obtention desfinancements.

O.R.


Les récrés du Colombier

Escales AfricainesAu mois de mars a eu lieu la 1ère escaleafricaine. Des expositions et des anima-tions se sont déroulées à la média-thèque Maupassant. Masques africainset pygmées, boubous, photos et livresafricains ont occupé le hall pendantdeux semaines. Prochain rendez-vous :AfricaBezons, le 28 mai, à l’espaceAragon. Découvrez la vidéo surwww.ville-bezons.fr

A.A.

Le square du Colombier a été investipar les enfants du quartier. Ils ont pucréer leurs propres jeux de marelleavec le centre social et jouer à des jeuxproposés par l’association Strata’j’aime.

[ à travers la ville ]


Un meilleur accès Internet pour les écoles

Depuis le mois de février, les travaux ont débuté pourraccorder les écoles primaires de la ville au réseau câbléNuméricâble ou au réseau optique de la Mairie. « D’ici

à l’été, toutes les écoles primaires auront cet accès, c’est-à-direque la vitesse de navigation sur Internet sera environ 20 foisplus rapide par rapport à aujourd’hui », explique ChristopheLhardy, le directeur des systèmes d’information de la ville.Cette amélioration sensible est saluée par Nathalie Guillet, laresponsable de la formation au numérique auprès des ensei-gnants : « ces nouvelles installations vont permettre plus deconfort et offrir une connexion fiable et plus stable ».L’objectif est clair, « permettre aux élèves d’accéder à Internet demanière plus fluide, et d’acquérir plus facilement des compétences

en informatique comme le B2i (Brevet Internet et Informatique) »,explique Christophe Lhardy.Depuis février, les établissements Victor-Hugo et Paul-Vaillant-Couturier sont connectés au réseau câblé. Dès avril, ce sera autour de Karl-Marx et Paul-Langevin. Enfin, en juin, Louise-Michelet à l’horizon de 2011/2012, Marcel-Cachin, seront raccordées auréseau de la ville. La prochaine étape d’amélioration sera l’équipement des classesen tableaux numériques interactifs, un projet déjà lancé pourl’école Louise-Michel. Encore un défi de taille.

Julia Tourneur

Éducation

La citoyenneté portée dans les murs

du lycée Ronceray

Comment et quand s’inscriresur les listes électorales ?Où et pourquoi se faire

recenser ? Comment se déroule laJournée d’appel à la préparationde la Défense ? Voici en substanceles principales questions auxquel-les se sont efforcés de répondreDanielle Belugou et JocelynBompais, du service populationde la mairie. Tour à tour, les trois classes deseconde générale se sont succé-dé pour écouter, comprendre etdialoguer avec les intervenantsdu service municipal de la jeu-nesse (SMJ) et du service popu-lation. Le tout sous l’œil bien-veillant de Mme Dubus, profes-seure d’Histoire-Géographie ausein du lycée : « l’initiative estévidemment très bonne. Les élè-ves se sont montrés très intéresséset très curieux », à l’image deMohamed, élève de seconde 1 ettrès actif au premier rang. « Celapermet également aux jeunes demettre un visage sur les services

administratifs », explique la pro-fesseure.

Concernés par la viede la citéUne initiative louée par tous quis’est mise en place sous l’impul-sion du SMJ : « très souvent, des

jeunes viennent au SMJ se rensei-gner sur les modalités d’inscrip-tion administratives, notam-ment concernant le recensement,explique Sylvia Lebourhis, direc-trice de la jeunesse. On a doncdécidé, en étroite collaborationavec Alain Kabulo, élu aux rela-tions avec les collèges et lycées,

d’essayer de régler le problème enamont en informant les jeunesau lycée ». Le SMJ a visé justepuisqu’un rapide sondage à mainlevée a montré que sur les 26 élè-ves présents lors de la premièreintervention de la matinée, aucunne s’était fait recenser. Unedémarche pourtant aujourd’huiindispensable pour passer le per-mis de conduire, ou s’inscriredans l’enseignement supérieur.Enfin, s’il a d’abord été questiondes démarches administrativesque devront prochainemententreprendre ces jeunes bezon-nais, les lycéens ont aussi faitpreuve de beaucoup d’implica-tion et de curiosité quant à l’ac-tualité de la ville. Les questions àpropos du projet du cœur deville et du tramway ont été nom-breuses. Preuve, s’il en fallait, queles jeunes bezonnais s’intéressentà la vie de leur commune.

Raywan Serdoun

Le SMJ, avec le service population de la ville, s’est rendu le 10 mars dernier au lycée Eugène-Ronceraypour sensibiliser les trois classes de seconde générale aux démarches administratives et citoyennes.

Six écoles élémentaires de Bezons, connectées à l’Internet depuis 2004, seront bientôt reliées auréseau câblé ou à la fibre optique. Un réel progrès au service des élèves et des enseignants.

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Une désertion progressivedepuis 10 ans

À Bezons, ces dix dernières années,32 postes de policiers ont étésupprimés, soit près de 50 % deseffectifs présents dans les années1990. Aujourd’hui, le commissariatde Bezons risque de fermer.Pourtant, Dominique Lesparre, Mairede Bezons, a alerté par courrier leChef de l’État de cette situationpréoccupante. Ce dernier a réponduen substances que tout allait bien àBezons !

Des actions municipalespour pallier le reculde la police nationale

Pour compenser ce désengagement de l’État,la commune a participé à la création de l’actuelcommissariat, a acheté un radar pour lecontrôle de la vitesse des automobiles, adéveloppé de nombreux services municipauxdont une permanence pour les victimes ainsiqu’une mission de prévention. Elle a recruté huitagents de surveillance de la voie publique(ASVP) qui contrôlent la sécurité routière et lestationnement. Elle édite une lettre de la sécuritépour faire régulièrement un point sur ces enjeux.

Une campagnedécalée pourmobiliser l’opinion

Aujourd’hui, afin d’aler-ter la populat ion,la ville de Bezonslance une campagnede mobilisation. Des

affiches apposées surle mobilier urbain inter-

rogeront sur la disparitiondes 32 policiers supprimésen 10 ans. Des silhouettes depoliciers nationaux serontpositionnées sur les lieuxoù ils effectuaient aupara-vant leurs missions desécurité. Elles accompa-gneront le maire lors d’ini-t i a t i ves publ iques . Unprolongement pourra êtredonné à cette campagne enfonction de l’évolution dece dossier.

Sécurité

La municipalité lance une campagnede mobilisation pour lutter contre la réductionconstante des forces de police nationale(voir également l’édito du maire).

La ville de Bezons se mobilisepour la sécurité



[ à travers la ville ]

Les parents d’élèvess’inquiètent

Collège Henri-Wallon

F in mars, les parents d’élèveset les enseignants du collègeHenri-Wallon ont occupé

l’établissement. En effet, « la situa-tion leur semble préoccupante »,indique la FCPE (Fédération desconseils de parents d’élèves) dansun tract à l’attention des parents.Elle dénonce des mesures quiremettent en cause la scolarité :réduction des heures d’accompa-gnement pour l’aide aux devoirsnotamment, ainsi que des heuresconsacrées aux élèves non-francophones, suppression de la3e d’insertion et d’une classe enSEGPA (section d’enseignementgénéral et professionnel adapté).Pour cette dernière, le blocagedes inscriptions à Bezons par

l’inspection académique obligerades collégiens en difficulté à êtrescolarisés à Argenteuil.

Suppressionde postes

Suppression de postes d’ensei-gnants, dont deux pour la seuleSEGPA, et augmentation du nom-bre d’élèves par classe alors quel’établissement est en ZEP (zoned’éducation prioritaire) interro-gent sur les conditions de travailréservées aux jeunes. Les profes-seurs se demandent commentréaliser l’individualisation néces-saire de l’aide à leur apporteravec si peu de moyens. Claire-

ment, ces décisions sont préjudi-ciables à des élèves en grandedifficulté.Une délégation de parents d’élè-ves a été reçue par le maire,Dominique Lesparre, qui les a

assurés de son soutien dans cettelutte contre une nouvelle attaquefaite à l’éducation, à l’avenir desBezonnais.

O.R.

De Dakar à Bezons,via NanterreUn projet d’étudiants tente de dresser des passerellesentre la jeunesse des pays du sud et française.Il passera prochainement par Bezons.

Un groupe de 9 étudiants deNanterre, réunis au sein del’association études et dévelop-

pement, s’est rendu au forum socialmondial. Il se tenait à Dakar du 6 au13 février dernier. Ils y ont rencontréla jeunesse sénégalaise. Traversée parles mêmes inégalités sociales et terri-toriales – à Dakar aussi les banlieuesont mauvaise réputation – elle s’expri-me, elle lutte. Elle s’intéresse à l’avenirde son pays et développe une visionsociale, une autre idée de la politiqueéconomique.

Un reportage pour réveillerune conscience collective

Le groupe a ramené de nombreusesimages. Avec un but, réaliser unreportage d’environ 26 minutes àdiffuser en France. Le montage setermine. « Nous voulions livrer direc-tement, sans le prisme des médias,des informations sur les pays du sudet quels regards les habitants portent

sur leur propre pays, particulière-ment à travers les jeunes. Nous vou-lions montrer à la jeunesse d’ici quia les mêmes questions, le même inté-rêt pour la société et son avenirqu’elle pouvait agir. Elle s’intéressemais on pense qu’elle n’ose pas.On aimerait initier un débat, uneconscience collective qui le lui per-mette. L’exemple des pays du sudpeut être utile à la jeunesse enFrance. », expliquent les étudiants.La prochaine étape du projet est dediffuser ce reportage à la jeunesse.Contact a été pris avec plusieursvilles et les choses sont bien avan-cées à Bezons. Le rendez-vous n’estpas encore fixé (il aura lieu avantl’été) mais ce qui est acquis, c’estque la projection servira de supportau débat. « Les modalités sont encoreà définir mais l’idée est bien d’échan-ger avec d’autres jeunes, de provo-quer des réactions et de mon-trer lespréoccupations qui sont les mêmesd’un endroit à l’autre ».

O.R.

Soutien au JaponLe maire de Bezons, Dominique Lesparre et sonéquipe municipale ont tenu à exprimer leursolidarité au peuple japonais qui fait face à desterribles épreuves. Les conséquences de ce nouveaucataclysme naturel sont dramatiques et restentencore insoupçonnées. Parmi celles-ci, l'état descentrales nucléaires de Fukushima fait craindre lepire.Une des toutes premières urgences est de portersecours aux populations, sauver les vies humaines,les protéger et les soigner. Face à un tel dramehumain, l’heure est à la solidarité, en associationavec les organisations suivantes : La Croix-Rouge,le Secours Populaire et le Secours Catholique

Les postiers obtiennent 40 000 eurospour le bureau centralLe 21 mars dernier, les postiers de Bezons ont lancéun mouvement social pour protester contrela suppression d'un poste de cadre et pourla création d'un guichet supplémentaire. Le maire,Dominique Lesparre, est intervenu pour encouragerla direction à négocier. Les grévistes ont obtenuun investissement de 40 000 euros en 2011 pourmoderniser et adapter le bureau de poste deBezons Centre vers un meilleur accueil et servicerendu aux habitants. Plusieurs mesuresd’accompagnement du changement et deformation des agents et de l’encadrement serontprogrammées également.

En bref


Puces du ValInscrivez-vous pour le 15 maiLes Puces du Val 2011 auront lieu le dimanche 15 maide 8 heures à 18 heures, dans la rue de Sartrouville,de la rue Paul-Potdevin au rond-point de la rue duMaine.Les exposants de 2010 recevront un courrier leurproposant de reprendre l’emplacement qu’ils avaienten 2010. Ils auront jusqu’au lundi 11 avril pour faireparvenir leur réponse.À partir du mardi 12 avril, les inscriptions tout publicse dérouleront, jusqu’à épuisement des places, lorsdes créneaux suivants au centre social de La Berthie :• les mardis de 16 h 30 à 19 heures ;• les jeudis de 16 heures à 18 heures ;• les vendredis de 15 heures à 17 heures.Centre social La Berthie27 bis, rue de la BerthieTél. : 01 30 25 55 53.

Centre social Robert-DoisneauBénévolat pour la fête de quartierAgricultureLes bénévoles du Collectif du Parc commencent àpréparer la fête du quartier Agriculture qui se tiendrale samedi 28 mai. Toutes les bonnes volontés sont lesbienvenues, n’hésitez pas à vous rapprocher du centresocial si vous souhaitez vous investir.

Après-midi jeuxUne après-midi jeux destinée aux enfants accompagnésde leurs parents aura lieu à la maison de cité Roger-Masson le mercredi 20 avril. Inscription obligatoireauprès du centre social.

Après-midi créatifUn atelier créatif ouvert aux familles aura lieu levendredi 22 avril au local de la cité Christophe-Colomb.Les enfants doivent être accompagnés de leurs parents.Sur inscription.

Lieu d’Accueil Parents/EnfantsVenez partager un temps de jeux avec votre/vosenfant(s) et rencontrer d’autres familles. Accueilanonyme et gratuit pour les enfants de moins de 3 ansaccompagnés de leurs parents, tous les jeudis matinshors vacances scolaires, à la salle Gavroche.Pour toutes ces activités, renseignements au centresocial Robert-Doisneau au 01 30 76 61 16 ou sur place(32 ter, boulevard Gabriel-Péri).

En bref

La Maison de l’Emploi,toujours active

Emploi

La Maison de l’Emploi existe depuis 2007. Depuiscette date, elle n’a jamais cessé d’offrir des mesureset des actions en faveur des demandeurs d’emploi.Très active sur Argenteuil et Bezons, elle regorged’initiatives et de projets.

M algré la fermeture des perma-nences du Pôle Emploi, laMDE a maintenu les perma-

nences de la MIJ (mission d'informationjeunesse), du PLIE (plan local pour l'in-sertion et l'emploi), de la CoopActive etdu CapEmploi. Programmes de forma-tions et actions de retour à l’emploi sontdonc le lot quotidien de la Maison del'emploi, mais pas seulement. La struc-ture a mis en place, en 2009, une plate-forme. « L’idée consiste à rendre visiblel’offre de formation sur notre territoire »,explique Laurence Thuillier, la directricede la MDE. Il s’agit d’une interfaceconsultable sur Internet (www.forma-tion-mde-ab.fr), accessible à tous, facileà utiliser, où l’on trouve, les offres deformation, le potentiel des organismeset les actions subventionnées. En parallèle, un club de parrains estégalement actif. L’objectif étant « quedes salariés parrainent des deman-deurs d’emploi, pour les aider à seréinsérer sur le marché du travail »,développe la directrice. À ce jour, leclub comptabilise une dizaine de par-rains, dont les actions ont porté leursfruits puisqu’elles ont contribué à10 retours à l’emploi de plus de 6 moiset un retour en formation qualifiante.

Anticipation du futurbassin d’emploi

La Maison de l’Emploi c’est aussi untravail de réflexion et d’étude dufutur bassin de l’emploi. Le souhaitest d’anticiper « les manques repéréspar rapport aux besoins du territoireet de l’accompagner dans ses chan-gements économiques. Il devient deplus en plus tertiaire », constateLaurence Thuillier. Ainsi, en 2011, laMDE a mené un travail en directionde l’offre existante dans l’apprentis-sage et une étude prospective quidéterminera les caractéristiques del’emploi sur le territoire dans lesannées à venir. Un observatoire del’emploi et de l’insertion, alimenteral’étude avec des indicateurs fiablesafin de, « tout savoir du côté de l’offre etde la demande ».Enfin, la MDE c’est aussi la mise enœuvre du salon de l’emploi et de laformation dont la prochaine éditionse déroulera les 5 et 6 octobre 2011.

Julia Tourneur


[ solidarité ]

Le 8 mars dernier, la ville de Bezons célébrait la journée internationale des droits des femmes.Plus qu’une simple fête, il s’agissait de faire le point sur leurs droits et l’égalité hommes-femmes.

Une campagne d’affichage, un guide,une soirée, cette année encore, lamunicipalité a voulu marquer les

esprits et s’engager aux côtés de toutes lesfemmes. La ville s’est placée sous la couleurrose, avec la campagne d’affichage pour lajournée internationale des droits des fem-mes. Dix affiches en tout qui reprennent deschiffres officiels : 1,2 million de femmes vic-times de violences conjugales, seulement25,7 % des cadres des sociétés du CAC 40sont des femmes, le salaire des femmes esten moyenne inférieur de 28 % à celui deshommes... et bien d’autres encore. Des chif-fres qui montrent que l’égalité hommes-femmes, est encore loin d’être une réalité.

Un guide contre les violencesfaites aux femmes

Certains droits sont toujours non respec-tés et des femmes sont encore victimes deviolences. Pour les soutenir et sensibili-ser les Bezonnais à ce problème qui n’estpas étranger à la ville, la municipalitévient d’éditer un guide contre les violen-ces faites aux femmes. On peut y trouvertoutes les démarches nécessaires pours’en sortir mais aussi ce qu’il faut fairequand on est témoin de tels actes.

Une pièce de théâtre

Pour finir la journée sur une note plus fes-tive, la municipalité a offert à tous sesagents et aux habitants une soirée au théâ-tre Paul-Eluard. Véronique Petit y a fait sonone « woman » show. Elle y brosse son « XXAutoportrait » avec des informations d’In-

ternet sur toutes les Véronique Petit deFrance. Un regard satirique, un discourssans langue de bois et un regard critiquesur la société et la place des femmes. Unepièce qui, en tout cas, a fait l’unanimitéauprès des spectatrices et des rares spec-tateurs.

Aline Angosto

Une journée pour l’égalité et leurs droits

Femmes

Des travaux contre des vacances

Chantier jeunes

Cette année encore, l’associationBerges, spécialisée dans la préven-tion avec les jeunes qui vivent dans

des conditions difficiles, organise un chan-tier troc. Le principe ? Six jeunes, trois gar-çons et trois filles, réalisent des travaux lorsdes vacances de février en échange devacances en été. Subventionnée par la mai-rie et le conseil général, cette initiative aplusieurs partenaires : AB-Habitat, le SMJet la Régie des Quartiers. Les jeunes ont rénové une salle dans la citéChristophe-Colomb. Ces travaux ont prin-cipalement un but éducatif. « Les jeunessont encadrés par des éducateurs qui leurapprennent la ponctualité, le travail en

équipe, le respect des autres… C’est tou-jours très bénéfique car leurs efforts sontrécompensés », explique Mme Lalande, pré-sidente de l’association. Les jeunes travaillent le matin et préparentleur semaine de vacances l’après-midi. « Ilss’occupent de tout ! Ils effectuent des réser-vations, recherchent les prix les plus inté-ressants, prévoient les menus », assure undes éducateurs qui les accompagnera.Pour ces jeunes, c’est une véritable oppor-tunité et un moyen de se responsabiliser.Les habitants de la cité viennent même lesencourager et saluer leur travail collectif.

Aline Angosto


[ territoire ]

L’agglomération Argenteuil-Bezons a décidé d’offrir un nouveauservice gratuit aux Bezonnais habitant en pavillon : la collectedes déchets verts au porte-à-porte.

Pour la première fois sur Bezons, lesservices de l’agglomération ont misen place la collecte des déchets verts.

Depuis le 1er avril et jusqu’au 30 novembre,le ramassage se fera une fois par semaine,les lundis, mardis ou vendredis selon lesquartiers.Végétaux, tontes de pelouse, feuilles,fleurs, tailles de haies, branchages fagotésde 1,2 m maximum, c’est tout ce que vouspourrez déposer dans le bac vert qui voussera fourni par les conseillers du tri. Et sivotre volume de déchets verts est tropimportant, il vous restera à déposer le sur-plus à la déchetterie d’Argenteuil ou dansles déchetteries mobiles qui s’installent lessamedis dans les rues de Bezons.

Des déchets valorisés

Que deviendront les déchets verts collec-tés ? Ils seront conduits vers une usine decompostage à Montlignon. Le compost seraensuite utilisé dans l’épandage agricolepour enrichir les sols.Vous pouvez vous-même valoriser vosvégétaux et biodéchets ménagers (peluresde légumes par exemple) en vous procu-rant un composteur. Il est proposé à 20 €par le syndicat Azur qui assure le traite-ment et l’élimination des déchets de tout leterritoire.Pour toutes questions relatives à la collecte,mais aussi pour toutes questions de voirieou encore de propreté, vous pouvez join-dre le numéro vert au 0 800 35 20 71.

O.R.

Les déchets vertscollectés depuis le 1er avril

122 arbres toujours deboutLa ville de Bezons a mis en place la collecte du papier et du carton dans ses ser-vices depuis plus d’un an maintenant. En 2010, ce tri sélectif a permis derecueillir 7,2 tonnes de déchets. Grâce à leur recyclage, des économies ont étéréalisées sur la fabrication de papier (moins d’eau, d’énergie) et l’abattage de122 arbres a été évité. Les émissions de dioxyde de carbone ont également étéréduites de plus de 6 tonnes.La société La Corbeille Bleue qui assure la collecte, organise la traçabilité de cesdéchets. Ainsi, les vieux papiers de la ville ont été réutilisés par une cartonne-rie de Suresnes, une papeterie de Laval et bien d’autres encore… Seuls 17 %sont envoyés au centre d’enfouissement ou à l’incinération.

Le transport

citoyen dans

le Val-d’OiseDepuis le 3 janvier, le dispositif« Pour Aider à la Mobilité »(PAM) est entré en service dansle Val-d’Oise, comme s’y étaitengagé le conseil général à l’is-sue des états généraux destransports de 2009 initiés parDominique Lesparre.C’est un service de transportcollectif, de porte à porte,ouvert aux personnes à mobi-lité réduite ainsi qu’aux per-sonnes âgées dépendantes. Lestrajets peuvent être réguliersou occasionnels, tous les jours(sauf le 1er mai) de 6 heures àminuit.Au volant de véhicules adaptés,les conducteurs-accompagna-teurs savent ajuster leur compor-tement et leurs gestes pourassurer le confort et la sécuritéde leurs passagers quel que soitleur handicap.Pour bénéficier des servicesPAM95, il faut s’inscrire puisréserver selon ses besoins entretrois semaines et 48 h à l’avance.35 000 personnes handicapéesvivent dans le département etenviron 4 500 seniors dépen-dants. Le coût du dispositif seraau maximum de 2,4 millionsd’euros par an pour le conseilgénéral, pour un nombre devoyages estimé à 65 000. Le STIFet la Région participent égale-ment au financement.

Tous les renseignements au0 810 111 095, par Internetwww.pam95.info, ou par [email protected]. L’accueilest assuré tous les jours de 7 h à20 h.Tarifs : de 6,60 euros à 33 eurospour un aller-retour, en fonctionde la distance.

O.R.

PAM 95

Votre avis...Pour recueillir l’avis des habitantsintéressés par ce nouveau service,l’agglomération a distribué en marsun questionnaire. Vous pouvez yrépondre par courrier (Communautéd’Agglomération Argenteuil-Bezons- Enquête déchets verts, 1 rue Jean-Carasso à Bezons) ou par mail([email protected])


[ portrait ]

C ombien de signaturesChristiane Leser a-t-elle tout au long de sa

vie recueilli au bas de péti-tions ? À combien de mani-festations a-t-elle participé ?Impossible à dénombrer !Après plus d’un demi-siècled’engagement militant, elleconnaît les obstacles à unesociété plus juste. Mais,« incurable optimiste » décla-rée, elle ne se résigne jamais !Son engagement auprèsdu Comité de défense del’hôpital d’Argenteuil oudu collectif départementaldu logement en témoignent.Des combats pour la décolo-nisation au soutien aux sala-riés grévistes, en passant parla défense de l’éducation, dela Sécurité sociale ou desservices publics, cetteancienne enseignante aœuvré sur tous les fronts desluttes progressistes. « Je luttepour de meilleures condi-tions de logement et d’édu-cation pour tous, pour lesservices publics. Pour tout cequi fait une société plus justeet démocratique », raccourcit-elle.La santé lui tient à cœur.« Nous nous sommes battuspour le maintien de la radio-thérapie à l’hôpital d’Argen-teuil. Malgré une batailled’arrière-garde du privé,le ministre l’a confirmé le16 mars. Le jeudi d’avant,l’agence régionale de santéy était toujours opposée. Leservice de radiothérapiede l’hôpital d’Argenteuil estpourtant le seul service public

pour tout le Val-d’Oise. Par-ler de rentabilité en matièrede santé est immoral et scan-daleux. Ce qui ne veut évi-demment pas dire que je suispour le gaspillage et la gabe-gie », s’indigne ChristianeLeser. Elle a très tôt mesuréle poids des lobbies médi-caux. « Le médecin qui soi-gnait ma mère, malade de la

tuberculose, ramenait enfraude de Suisse les médica-ments nécessaires. Ils n’é-taient pas alors autorisés enFrance, sous la pression desexploitants des sanatoriums »,se souvient-elle.Elle juge « normal qu’unmédecin soit correctementrémunéré. Mais, gagner sa

vie et faire de l’argent, cen’est pas la même chose ».Alors, peu importe la fureurde l’établissement privé deSarcelles qui est en embus-cade pour profiter du retraitde la radiothérapie à Argen-teuil. Militante communiste,elle dénonce la pénétrationcroissante d’intérêts finan-ciers privés dans la santé.

La défense du secteur publichospitalier lui paraît plusque jamais nécessaire.Christiane Leser est unefemme modeste. « Je ne suisqu’une animatrice du Comitéde défense de l’hôpital »,insiste cette femme attachéeà l’action collective. Certainsjournalistes locaux dans les

années 80 l’agacèrent beau-coup en la réduisant dansleurs articles à n’être que« la charmante épouse deJacques Leser, mair e deBezons ». Après en avoirsouffert, elle rit aujourd’huide ces approximations. Toutau long des mandats de sonmari, elle s’est toujours inter-dit de prendre la moindreresponsabilité locale afind’éviter toute confusion. Cequi ne l’a pas empêché d’êtretrès active dans la ville, nid’occuper des responsabili-tés politiques de premierplan au niveau départemen-tal.Christiane Leser, a toujourspréféré se tourner vers l’ave-nir plutôt que nourrir desregrets. « Le rôle des banquesdans la crise et les fondspublics dont elles ont béné-ficié, ont provoqué une prisede conscience. Il y a de l’ar-gent ! Tout dépend de cequ’on choisit d’en faire ».

Dominique Laurent

“Gagner sa vieet faire de l’argent,

ce n’est pas la même chose !”

Christiane LeserChristiane LeserDepuis 50 ans sur le front socialEn donnant aux gens les moyens de vivre correctement, ils seraient moins

malades, assure Christiane Leser. L’animatrice du Comité de défense de l’hôpital

d’Argenteuil est une lutteuse de fond.


[le

do

ss

ier] Défendre

coûte que coûtela santé

Participer à la hauteur de ses moyens, être soigné à la mesure de ses besoins. L’esprit du conseil nationalde la Résistance, de la création de l’assurance maladie et d’un système de santé parmi les meilleursau monde semble bien loin aujourd’hui au regard de l’actualité du domaine de la santé.Dans un secteur où on aimerait parler d’avancées, de progrès, il faut relater les luttes incessantes. Celledu comité de défense de l’hôpital d’Argenteuil qui vient d’être couronnée de succès avec le maintiendu service de radiothérapie, celle de la ville pour améliorer l’accès aux soins des Bezonnais grâce aucentre municipal de santé, celle que la conférence de santé du Val-d’Oise devra mener pour que ledépartement ne devienne pas un désert médical.Voilà pour notre bout de territoire, mais la chanson est la même partout. À Guéret en Creuse,l’acharnement de ceux qui ne croient pas à une vision comptable de la santé publique a permis laréouverture de services hospitaliers fermés depuis neuf mois. Ces victoires réconfortent dans l’idéeque, non, la santé n’est pas une marchandise. Si c’est un bien, c’est un bien commun. À ce titre, il mérited’être défendu coûte que coûte.

Olivier Ruiz

Défendrecoûte que coûtela santé


« Ne lâchons rien ! »

[ le dossier ]

Florelle Prio est adjointe au maire, en charge des questions de santé.

Tout d’abord, il me sembleimportant de rappelerque le droit à la santé est

un droit inscrit dans notreConstitution. Or, depuis unequinzaine d’années des pansentiers du système sont livrésau privé ce qui écarte une par-tie de la population de l’accèsaux soins. À Bezons, nombred’habitants restent dans dessituations fragiles. Pour beau-coup, le centre municipal desanté (CMS) est le seul moyende se faire soigner car il n’y apas ou peu d’argent à avancer.Mais, de plus en plus defamilles de la classe moyenney ont recours. Les dépasse-ments d’honoraires et le prixdes mutuelles deviennent tropélevés pour elles aussi. 25 %des Français ont renoncé à dessoins en 2010.

Cet effort a un coût. Jus-qu’où faut-il aller en lamatière ?

La municipalité s’est engagéedepuis toujours sur la santé. Lors de laprécédente mandature, nous avons faitdes choix en ne poursuivant pas l’acti-vité de radiologie. Chère, exigeante enmatière d’effectifs et de normes et pré-sente sur la ville au tarif conventionné,son abandon a permis de confortermédecine générale et spécialités. Nousn’entrons pas dans la course à l’équi-pement, nous veillons au maintien del’offre de soins en faisant des efforts degestion.

D’autres axes ont été donnés auCMS…

Oui, la mission prévention a été crééeil y a six ans. Son travail de fond avecles services et partenaires est parfaite-ment en cohérence avec la politiqueéducative. La lutte contre les addic-tions, les relations garçons-filles sontdu ressort de la prévention. Et elle

désamorce des tensions sociales, amé-liore la réussite scolaire… C’est vrai-ment intégré à la politique municipale.

Toutes les décisions ne vont pasdans le même sens ?

Le CMS, le SSIAD (service de soins infir-miers à domicile) vivent en réseau avecles établissements voisins comme l’hô-pital d’Argenteuil. Ce maillage qui faitla preuve de son efficacité, est mis àmal par l’application à marche forcéede la loi Bachelot. Les décisions ne sontpas prises dans l’intérêt des habitants.Les menaces sur le service de radio-thérapie étaient révélatrices, commecelles sur la rythmologie cardiaque. Surnotre territoire, la population est enmoyenne plus défavorisée, la préva-lence des cancers y est donc plus grandeet les maladies cardio-vasculaires plusfréquentes. Faire disparaître les moyens

publics de proximité pour luttercontre ces grandes familles depathologies, c’est infliger unedouble peine aux habitants. C’estprofondément injuste.

Ces services sont désormaissauvés, non ?

Avec notre mobilisation, nousavons obtenu un engagementdu ministre de la Santé, XavierBertrand. Mais nous n’avons pasencore à cette date l’autorisationd’activité signée. Il faut doncrester vigilant jusqu’au bout, jus-qu’à ce que soit officiel. Pourdéfendre l’hôpital, il ne faut rienlâcher. Le moindre recul peutavoir des conséquences désas-treuses. Ne lâchons rien !

Propos recueillispar Olivier Ruiz


Motions des collectivités, conseilcommunautaire extraordinaired’Argenteuil-Bezons devant

l’hôpital, manifestations locales et sousles fenêtres de l’agence régionale desanté (ARS), démarches des élus, c’estbien la mobilisation de tous qui a finipar faire entendre raison aux autoritéssanitaires : le service de radiothérapiede l’hôpital d’Argenteuil ne fermera passes portes.Au service d’un bassin de populationde quelque 500 000 Valdoisiens, cetteactivité était la seule publique dudépartement. De plus, la radiothérapieargenteuillaise venait de bénéficier deplusieurs millions d’euros d’investisse-ments dans du matériel de pointe pourle traitement des cancers. La décisioncontraire aurait donc été inique.

Se développer dans le cadrede coopérations élargiesUne semaine avant cette annonce duministre de la Santé, Xavier Bertrand,faite aux parlementaires du territoire,notamment Robert Hue, sénateur, lecomité de défense de l’hôpital Victor-Dupouy avait manifesté, à Paris, sousles fenêtres de l’ARS. Son directeur,Claude Évin, avait prudemment parléd’un « sursis » avant d’être contredit parle ministère. Xavier Bertrand a mêmeprécisé qu’il ne « pouvait pas être ques-tion de fermer le service de radiothéra-pie, mais qu’au contraire celui-cidevait se développer dans le cadre decoopérations élargies. ». Il a égalementreconnu la qualité de la rythmologiecardiaque, elle aussi menacée.

Maillon essentiel des soins anticancé-reux, au plus près des habitants, lapoursuite de l’activité du service deradiothérapie qui est en pleine pro-gression, permettra de renforcer le par-tenariat avec les centres hospitaliersd’Eaubonne et Montmorency. Le 10 mars,plus de 300 personnes avaient permisde « mettre la pression » : population,élus et personnel hospitalier d’Argen-teuil, mais aussi des établissementspublics de Lagny (Seine-et-Marne) ouGonesse (Val-d’Oise). Elles avaient étérejointes par les représentants syndi-caux des Hôpitaux de Paris, après uneaction au ministère de la Santé… lesmenaces ne concernent malheureuse-ment pas que le bassin Argenteuil-Bezons.Une délégation des défenseurs de ser-vice public de santé avait été reçue parle directeur de cabinet de Claude Évin,assisté de François Crémieux, en chargedes établissements à l’ARS. Elle avait pumesurer la fermeté des membres de ladélégation, et leur détermination,venus souligner l’incohérence et lecaractère injuste des décisions précé-dentes.

Olivier Ruiz

La mobilisation du comité de défense de l’hôpital Victor-Dupouy, des élus, des personnelset de la population ont permis d’obtenir le maintien d’un service de radiothérapie publicdans le Val-d’Oise.

Hôpital d’Argenteuil : le servicede radiothérapie poursuit son activité

C’est le nombre d’interventionsréalisées en 2010 par le service deradiothérapie d’Argenteuil... avecun des deux appareils de traite-ment mis en marche en milieu d’an-née. Le seuil de sécurité est fixé à600 par l’ARS.

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[ le dossier ]

Le centre municipal de santé a plusde 35 000 bonnes raisons d’exister.En effet, l’an dernier le CMS a enre-

gistré plus de 35 000 visites médicalesou dentaires, et plus de 50 000 soinsprodigués sans que, dans la plupart descas, les patients n’aient d’argent à avan-cer, patients à 83 % Bezonnais. En plusdes généralistes et dentistes, il accueille9 spécialités qui pour la plupart n’exis-teraient pas à Bezons sans l’établisse-ment municipal. Pour Florelle Prio,adjointe au maire en charge des ques-tions de santé, « le CMS s’avère extrê-mement important et pertinent dans

tous les domaines qu’il occupe. Àcontre-courant de ce que fait le gou-vernement, il est plus légitime quejamais ».Mais au-delà du centre, la divisionsanté de la ville est également compo-sée d’un service de soins infirmiers àdomicile (SSIAD). Il s’adresse aux plusde 60 ans dépendants et aux adulteslourdement handicapés pour faciliterleur maintien chez eux. 40 patientspeuvent être pris en charge, 7 jours/7,par neuf aides-soignants, une infir-mière et un infirmier coordinateur.Soins, toilettes, organisation, chacun a

Dispensaire autrefois, le centre municipal de santé (CMS) est aujourd’hui bien plus qu’une maisonmédicale. Soins à domicile, prévention, consultations généralistes et spécialisées, lieu deformation, il concrétise la volonté municipale de garantir à tous l’accès à la santé.

Centre municipal de santé:35 000 bonnes raisons d’exister


Le 18 janvier dernier se réunissait pour la première foisla conférence territoriale de santé du Val-d’Oise. Pré-vue par la loi Bachelot, cette nouvelle entité peut for-

muler des avis consultatifs à l’Agence régionale de santé(ARS). Elle regroupe différents acteurs locaux : profes-sionnels de santé, collectivités locales, associations et usa-gers.Le diagnostic présenté permet de dire que les Valdoisienssont en bonne santé, que l’offre de soin est bien répartiemais que de graves menaces s’annoncent. Si à l’heureactuelle la moyenne est de 8,2 médecins pour 10 000 habi-tants, comme au niveau régional, 30 % des praticiens ontplus de 55 ans… ce qui ne sera pas sans conséquence àl’heure de la retraite.

Inégalité entre les villes

Autre constat alarmant, l’inégalité entre les villes du dépar-tement. Certaines concentrent une population plus défa-vorisée, victime de surmortalité. Enfin le bilan s’est portévers le handicap. Le département n’est pas le mieuxéquipé. En revanche, Bezons se place au second rang dansles villes les plus accessibles du département. La présidente de la conférence de santé, Martine Rousseau,médecin généraliste à Bezons et membre du comité depilotage du réseau d’oncologie à Argenteuil, expliquaitdans le « Parisien » que : « la priorité, c’est la prévention.Des projets peuvent se mettre en place rapidement pourle dépistage des cancers du sein et du colon chez lesprécaires et les migrants, mais aussi contre le cancer ducol de l’utérus... Nous avons déjà les acteurs, il suffira deles rapprocher ».

Aline Angosto

En janvier dernier, le premier rassemblement duparlement de santé du Val-d’Oise a permis defaire le point sur la santé dans le département.Un bilan mitigé avec des aspects positifs et desconstats alarmants.

Santé:beaucoup d’inégalitésdans le département

Démographie médicale

À Bezons : 7 médecins pour 10 000 habitants(5,4 sans le CMS)

Dans le Val-d’Oise : 8,2 pour 10 000 habitants

sa tâche mais le SSIAD assure aussi lelien entre le médecin, le patient, lesfamilles ou encore les institutions etétablissements hospitaliers. En serecentrant sur les malades les plusdépendants et en s’adaptant, le SSIADa pu réduire son délai de prise encharge à moins de 48 h.

Les écoles, la prévention…

La division santé collabore avec les éco-les primaires, crèches et maternellespour les protocoles d’accueil individua-lisés des 120 élèves ayant des problèmesde santé. Les actions de prévention occu-pent également une place importantedans son activité. Il s’agit de contribuerà préserver la santé des Bezonnais. Elles’adresse notamment aux jeunes de tousâges en partenariat avec le service jeu-nesse, ainsi qu’avec celui des retraités etavec le milieu associatif.

Quel avenir ?

Guirec Loyer, le directeur du secteursanté, s’est penché sur les perspectivesde santé et l’avenir du CMS. Avec7 généralistes pour 10 000 habitants(5,4 sans le CMS), Bezons reste légère-ment en dessous des moyennes régio-nales et départementales. Il en va demême pour l’ensemble des praticiensmédicaux ou paramédicaux, infir-miers... La plupart seront de moinsen moins nombreux alors que la popu-lation augmente de façon modérée.L’étude EPIDAURE (IRDES/FNCS2010)a établi par ailleurs que les patients descentres de santé coûtent moins chers àl’assurance maladie que ceux suivischez les médecins libéraux.Le CMS a donc toutes les raisons decontinuer d’exister : service rendu,démographie médicale, impact écono-mique.

O.R.

Un nouvel échographeAprès avoir investi 600 000 eurosdans le matériel (fauteuils dentai-res par exemple) ces cinq dernièresannées, la ville est en cours d’ac-quisition d’un nouvel échographequi permet de pratiquer des exa-mens complémentaires (échogra-phie obstétrique, cardiaque…).


Pour offrir un accès démo-cratique aux soins médi-caux, la municipalité de

Bezons crée un dispensaire en1929. Le service y est assurépar un médecin assisté d’uninfirmier. Il est ouvert tous lesjours sauf le dimanche. Lestarifs sont très bas voire gra-tuits pour les plus démunis. Lapopulation, principalementouvrière, souffre de la tuber-culose et de conditions de vieet d'hygiène déplorables. Lepremier médecin du dispen-saire est le docteur Hogarth.Cet homme, originaire d’Haïti,est très apprécié par les habi-tants pour ses compétencesmédicales et son humanité.Son épouse devient égalementmédecin du dispensaire dès1933. Elle soigne plus particu-lièrement les enfants et lesfemmes. Malheureusement,avec les lois racistes du gou-vernement de Vichy, le docteurLouis-Ferdinand Destouches

obtient l'éviction du docteurHogarth le 21 novembre 1940.Il le remplacera jusqu'à la fuitedes troupes allemandes en1944.

Certainsle trouvent brouillon,peu aimableet parfois mauvaispraticien

De son arrivée à son départen 1944, la plupart des habi-tants ne savent pas que cemédecin est l’écrivain Céline.Les témoignages recueillis parles historiens de la ville sontpeu flatteurs. Certainspatients le trouventbrouillon, peu aima-ble et parfois mauvaispraticien. Il faut croireque Céline était bienmeilleur écrivain quemédecin.

Rescapé de la guerrede 14-18, il bouleversela littératurecomme un obus

De son passage à Bezons nesubsistent que des délibéra-tions du conseil municipal oudes courriers administratifs. Ila disparu aussi subreptice-ment qu’il est venu. Il a cepen-dant écrit la préface de Bezonsà travers les âges ouvrage dubibliothécaire de l’époque,Albert Serouille. Ce texte estrepris dans de nombreusescitations à propos de la ban-lieue : « Pauvre banlieue, paillas-

son devant la ville où chacuns’essuie les pieds, crache unbon coup, passe, qui songe àelle ? » Rescapé de la guerre de14-18, il bouleverse la littéra-ture comme un obus. Il écritcomme il parle. Pire encore, ilécrit comme il jacte ! Alarmé,ahuri, dépassé, écrasé par lestranchées, il ne cesse de mau-gréer, de pester, de dénoncer,de raconter. Le scandale esttoujours présent dans ce qu’ilécrit. Il est antimilitariste, anti-colonialiste, anarchiste. Mais iln’est pas que ça. Il est aussiméchant et antisémite. Il anotamment écrit Bagatellespour un massacre. Et ça, c’estinexcusable. Certains pensentque ce n’est pas une raisonpour ne pas reconnaître sonstyle, son œuvre, sa littéra-ture… Que ceux qui n’ont paslu Voyage au bout de la nuit seprécipitent à la médiathèque !Ils liront un livre de combat, legrand pamphlet d’un hommeécrasé par la vie. Il y décritl’horreur de la guerre de l’in-térieur. C’est unique. À chaquephrase, il se réapproprie lalangue, la réinvente et la faitexploser. Alors, que retenir delui : le médecin controversé,le pamphlétaire raciste, l’écri-vain au génie poétique ? Lechoix appartient à chacun.

Cendrine AvisseauAvec les conseils techniques

de Daniel Renard

Céline à Bezons 1940 -1944de David Alliot et Daniel Renard,2008, aux éditions du Rocher.

Cette année, la France aurait dû commémorer les cinquante ans de la mort d’un des plus grandsécrivains de la littérature française, Louis-Ferdinand Céline. Bezons ne l’ignore pas car il futmédecin de son dispensaire de 1940 à 1944. Pourtant, rares sont les souvenirs de son passage.

Céline à Bezons, le médecinde toutes les polémiques


[ votre agenda ] Avril - mai

> Mai

Dimanche 15Brocante

Puces du Val – à partir de 8 hVal-Notre-Dame (p. 9)

> Avril

Du 4 au 30Arts plastiques

Expo’art Gérard Dezeuzes Médiathèque Maupassant – (p. 21)

Mardi 5Retraités

Visite du Parc aux étoiles Triel-sur-Seine – (p. 30)

Mardi 5Ciné-débat

La BM du Seigneur – 20 h 30 Théâtre Paul-Eluard – (p. 22)

Vendredi 8Danse

Le roi penché – 20 h 30Théâtre Paul-Eluard – (p. 22)

Du11 au22Sport

Stages Cis Renseignements service des sports – (p. 24)

Du11 au24Sport

Fermeture de la piscine Jean-Moulin– (p. 25)

Dimanche 24Commémoration

Journée nationale du souvenir 11 h 30Square Yves-Morel – (p. 4)

Mardi 26Musique

Chanson cuivrée – 21 hThéâtre Paul-Eluard – (p. 22)

Mercredi 27Retraités

Visite du musée de la marine Paris – (p. 30)

Samedi 30Théâtre

Les mille et une Nuits – 20 h 30Salle Paul-Vaillant-Couturier – (p. 30)


[ culture ]

Du 24 mai au 10 juin prochain, REV’arts investit toute la ville. Si vous ne venez pas à l’art,l’art vient à vous !

REV’arts

L’art entre en ville

E ncourager l'expression des talentsamateurs, provoquer des rencontresdans un esprit d'échange, de curiosité,

d'ouverture aux autres, telle est l'ambition deREV’arts. « Un temps fort pour valoriser tou-tes les actions menées tout au long de l’année» rappelle Clotilde Moreau en charge du pro-jet. La biennale 2011 ne dérogera pas à larègle. L’initiative construite et portée par laville, le collectif de plasticiens bezonnais,soutenue par la municipalité, rendra l’artaccessible à tous. Cette année, cinquante-quatre artistes, dont deux invités, le photo-graphe Michel Séméniako et le peintre Henri

Cueco, investiront le chapiteau de l’exposi-tion centrale qui se déroulera à la Grâce-de-Dieu.

Mettre les arts plastiquesdans le quotidien

Bien loin d’un salon des arts, REV’arts, c’estune multitude d’ateliers dans la ville. « Nousfaisons intervenir les arts plastiques dans lecadre de vie des Bezonnais », explique LouisTartarin, chargé de mission arts plastiques, quiencadrera des habitants et des amicales delocataires pour la création d’une mosaïque au

Colombier, d’une sculpture à l’Agriculture etune initiation au Land Art au Val-Notre-Dame.Les plus jeunes ne seront pas en reste : ateliersde création d’affiches, dans le cadre de l’ac-compagnement à la scolarité, origami et vidéoà la médiathèque, Land Art et autoportraits aucentre de loisirs Croky, atelier de photogra-phies au lycée Eugène-Ronceray. Animateurs,professeurs bénéficieront aussi du savoir-fairede Louis Tartarin afin qu’à leur tour, ils puissenttransmettre leurs nouvelles connaissances artis-tiques auprès de leur jeune public.

Catherine Haegeman

Le photographe, Michel Séméniako, invité de la biennale REV’arts, mène des ateliersavec des élèves du lycée Ronceray. Une expérience inédite !

Auprès de mon arbre

À la recherche de l’arbre… Huit élèvesde seconde générale du lycéeRonceray ont arpenté la ville, pour

dénicher, « leur arbre », celui avec lequel ilsont envie de faire corps pour concevoirleur autoportrait. À leurs côtés, MichelSéméniako. Le photographe à l’humourdécalé dont l’égo est inversement propor-tionnel au talent, accepte toujours avecenthousiasme ce type de proposition.« L’atelier s’organise autour du conceptde « portrait négocié » où le sujet photogra-

phié devient co-auteur des images produi-tes. J’assure la partie technique, les adoles-cents choisissent leur arbre et la posturedans laquelle, ils souhaitent être pris enphoto. J’implique l’élève dans la création del’image et dans le partage équitable (50 %)des droits en cas de publication ou de ventedes photographies. »Des ateliers qui se déroulent le mercrediaprès-midi mais aussi de nuit. Les lycéensdeviennent alors assistants de MichelSéméniako, découvrant ainsi la technique de

ce photographe de la lumière. Explorantl’univers de « leurs » arbres pour les « peindre »avec des faisceaux lumineux. Son appareilposé sur un trépied, Michel Séméniakopratique un temps de pose très long pendantlequel, il éclaire son sujet à l'aide d’une lampetorche en se déplaçant dans le cadre del’image (sans jamais apparaître) et en plaçantdes filtres de couleur sur la lampe. Les autoportraits seront exposés sur REV’arts,dans l’espace dédié aux différents travauxréalisés par les habitants, petits et grands.

C.H.

Michel Séméniako est un « peintre »notamment de la photographie nocturne,sculptant de nuit, avec une lampe torche,paysages, architecture et objets. Son œuvres’oriente autour de deux thèmes principaux.Le premier est d’inspiration sociale. L’auteurs’interroge sur le tissu social et plusspécifiquement sur les liens existants au seindes membres d’une communauté. Pour cela,il a réalisé plusieurs séries de «photographiesnégociées ».Le deuxième axe de recherche s’orienteautour des images de nuit. L’auteur privilégieles lieux de mémoire sur lesquels il intervientà l’aide de faisceaux lumineux. Le réel luipropose des formes, en les éclairant, il créedes fictions. Il efface ainsi les frontières entreréel et imaginaire et nous invite à uneréappropriation des lieux.

Le Land Art s’invite à Croky

«A vant de pratiquer le LandArt avec les enfants,encore faut-il savoir de

quoi il s’agit ». Partant de ce prin-cipe, Karine Péguet, coordinatricedes accueils loisirs primaires et del’accompagnement à la scolarité, amis en place avec Louis Tartarin,chargé de mission arts plastiques àla ville, une forma-tion pour les ani-mateurs du centrede loisirs Croky.« Nous avons trouvéplus judicieux queLouis intervienneauprès des adultespour les formerplutôt que d’ani-mer un atelier avecles enfants. Ainsi ladiffusion sera pluslarge et pourra sepoursuivre au-delàde REV’arts. »Pour aider les animateurs, ravis d’ac-quérir outils, techniques et idées,Louis Tartarin a expliqué, montrélivres et images sur les différentesréalisations possibles, en s’appuyantsur les œuvres de Christo et d’AndyGoldsworthy. Puis rien de tel que la

pratique pour découvrir commentréaliser sur le terrain, ces œuvresnaturelles et éphémères. Comments'approprier tel lieu, telle fissure, telmorceau de mur… et décider que cesera « là ». Le Land Art est une façonoriginale de découvrir son environ-nement et de l’aménager par la créa-tion d'une œuvre in situ. Des œuvres

soumises aux caprices des élémentsqui les transforment ou en viennentrapidement à bout. Seul restera leplaisir d’avoir créé… Et une photo dela réalisation.

C.H.

Le livre du moisde la médiathèque

La fabrique des filles,l'éducation des fillesde Jules Ferry à la pilulede Rebecca Rogers et Françoise Thébaud

En écho à REV’arts, les vacances de printemps du centre deloisirs Croky, seront placées, sous le signe du Land Art et del’autoportrait.

Dans ce livre richement illustré et docu-menté, Rebecca Rogers, historienneaméricaine spécialiste de l’histoire de l’é-

ducation féminine au XIXe siècle, et FrançoiseThébaud, historienne spécialiste de l’histoire desfemmes, abordent l’éducation des filles et sonévolution de 1870 à 1975. La mise en page de ce livre est vraiment agréa-ble et dynamique, outre le texte, ce qui fait larichesse de cet ouvrage, c’est aussi les nombreuxdocuments qui sont reproduits ici et qui contri-buent au plaisir de lecture.Judicieusement choisi, le terme "Fabrique" décritbien le processus qui avait cours dans l’éduca-tion des filles sous la IIIe République et jusquedans les années 70. En rendant l’école obliga-toire pour elles, Jules Ferry amorça le premierpas vers l’émancipation des femmes. Heureusement, quelques femmes s’engagèrentsur le combat pour l’égalité. À la Libération, leprogramme du Conseil national de la résistanceavec, comme évènement clé, le droit de voteaccordé aux femmes, l’accès aux longues étudeset aux grandes écoles se démocratisa et la mixités’installa de l’école primaire au lycée. De nouvelles héroïnes apparurent dans la litté-rature jeunesse (Alice, Puck...), de nouvelles ido-les de la chanson (Sheila, France Gall, SylvieVartan...), et de nouvelles personnalités poli-tiques, artistiques et littéraires (Giselle Halimi,Simone Veil, Françoise Sagan, Sonia Rykiel...).

Ces modèles d’identification furent peu à peuintégrés par la société et les jeunes filless’émancipèrent de plus en plus en partie grâceà la loi Veil qui légalisa l’avortement mais aussigrâce à la pilule et à son remboursement par laSécurité sociale.

Bien qu’encore persistant, le modèle de la "féedu logis" s’estompe progressivement. L’histoirede l’émancipation des femmes n’est pourtant pasterminée car de nombreux clichés et inégalitésperdurent ainsi qu’un certain conformisme.

Solène


Expo’art

Pleins phares sur Gérard DezeuzesUn tableau de Gérard Dezeuzes peut en cacher un autre. Les couleursfluorescentes et phosphorescentes de ses toiles se transforment au gré deséclairages savamment intégrés. Chaque lumière donne naissance à une secondepeinture puis une troisième, puis… Une suite d’œuvres éphémères qui fontsurgir la liberté d’imagination.« Peinture et lumière sont pour moi indissociables », confie l’artiste. Pourcette exposition, il dévoilera une vingtaine de pièces : tableaux, sculptures enbéton cellulaire nées la lame d’un tire-bouchon, blocs d’altuglas, finement gravéset illuminés. « Je travaille de manière instinctive. C’est la matière brute qui meguide.»Gérard Dezeuzes, sur tous les supports, façonne les matières, sans tabou.Peintre, plasticien, sculpteur, le Bezonnais n’a de cesse d’imaginer, créer,produire, modeler et toujours des projets plein la tête.

C.H.Lumi-Né-SensExposition ouverte au public aux horaires de la médiathèque,du 4 au 30 avril.Vernissage vendredi 8 avril à partir de 18 h 30.Paroles d’artistes, le mardi 12 avril, à partir de 20 h 30 à la médiathèque enprésence de Gérard Dezeuzes.


[ culture ]

Pour le mois d’avril, le théâtre Paul-Eluard propose aux Bezonnais deux rendez-vous :de la danse avec Le Roi penché du centre chorégraphique national de Roubaix et de la musiqueavec le groupe Courir les Rues et sa Band.

Chanson cuivréede Courir Les Rues et sa BandMusiqueMardi 26 avril à 21 heuresCousins des Blérotsde R .A .V.E .L oudes Joyeux Urbains,cette bande de Mes-sieurs se déhancheet swingue sur desrythmes chavirés auson de l’accordéon,trompette, guitare,contrebasse, trom-bone, tuba et caisseclaire.

Théâtre Paul-Eluard

Danse raffinée et musique cuivrée

U ne fois l’an, le ciné-débat deBezons fait honneur aux filmscourts avec le concours de l’Agence

du court-métrage. C’était le cas le 15 marsdernier avec une programmation éclec-tique a priori...Jackie Chérin, conseiller municipal délé-gué à la culture, est un défenseur dugenre. « Ces films courts sont des œuvres àpart entière, estime-t-il. Trop souvent, onles voit comme un exercice de style, un pas-sage obligé avnt de se lancer dans un longmétrage. Mais parfois, c’est la forme justeou la volonté d’un metteur en scène toutsimplement ». Et il a convaincu, bien aidépar les films projetés de « Toi, Waguih »,réalisé par Namir Abdel Messeeh au « Début

de l’hiver » d’Éric Guirado en passant parl’animation ou l’humour tunisien. Une pro-grammation saluée par Philippe Germain,délégué général de l’ACM qui s’est réjoui devoir que « les films se répondent, c’est toutela magie des courts-métrages ».

Sortir de la pédophilieen tant que concept

Réalisateur du « Fils de l’épicier », ÉricGuirado était l’invité du débat. Son filmconsacré à la pédophilie a concentré lesquestions. « Je voulais sortir de la pédophilieen tant que concept pour montrer concrète-ment le viol d’un enfant, a-t-il expliqué à l’as-

sistance. J’ai eu envie de faire quelque chosede montrable mais d’irregardable. De banal,mais pesant ». Avec une lenteur inhabituelledans les courts, sa mise en scène, presque entemps réel, réussit à montrer la banalité defaits insupportables. Dans son quotidien,presque sous les yeux de ses voisins et sanslaisser rien en paraître ensuite, sans imageschoc, un garçon se fait abuser. Magnifique ettout en pudeur, mais sans rien concéder.C’est un bel argument que le metteur enscène, alors qu’il termine son troisième longmétrage « Possessions », apporte à la fois auxdéfenseurs des droits de l’enfant et auxcourts-métrages.

O.R.

Ciné-débat

Les courts-métrages à l’honneurLa séance ciné-débat de mars a programmé cinq courts-métrages de styles,d’origines et d’époques différentes. Osé mais réussi.

Prochaine séance le 5 avril« La BM du Seigneur », de Jean-Charles Hue, est la prochaineprogrammation du ciné-débat, récompensée à Marseille,Rotterdam et Mar del Plata. Le pitch : Chez les Yéniches, commu-nauté de gens du voyage, le respect des aînés et la ferveur reli-gieuse côtoient indifféremment le vandalisme. Fred Dorkel estl’un d’entre eux : craint et estimé par les siens, il vit du vol devoitures. Une nuit, sa vie bascule : un ange lui apparaît. PourFred, c’est le signe d’une seconde chance qu’il doit saisir.

Il décide de se ranger, mais ce choix va l’opposer à sa famille…Cette séance se déroulera en présence et en partenariat avecdes représentants de l’ACID, l’Agence du cinéma indépendantpour sa diffusion, qui existe depuis 18 ans. Son idée fondatriceest le soutien des cinéastes par d’autres cinéastes, français ouétranger.

Mardi 5 avril au TPE, 20 h 30.

Le Roi penchéde Carolyn CarlsonCentre chorégraphiquenational de Roubaix Nord-Pas-de-Calais.Danse à partir de 6 ans(théâtre en famille).Vendredi 8 avril à 20 h 30Fruit de la rencontre entrel’auteur Marie Desplechinet la chorégraphe CarolynCarlson, ce spectacle raffinémêle effets visuels, poésie,magie et fantastique. Unconte beau et impression-nant Ph

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«C ’ é ta i t super, undépaysement total !On a passé un bon

moment ! » les seniors ne taris-sent pas d’éloges sur la séancede découverte de la musiqueougandaise et son animatrice,Isabelle Carré. Elle-même,enchantée par ce cycle d’ate-liers qui a réuni des retraitésmais aussi cinq classes de laville. « Ce qui m’a frappé, c’estl’accueil chaleureux et l’enga-gement de tout le monde dansle projet. J’ai rencontré intérêtet enthousiasme aussi bienchez les plus jeunes de CE2 quechez les retraités. Même lesplus timides se sont décontrac-tés grâce au jeu collectif.» Unenthousiasme pour cette initia-tion au xylophone embaire,partagé par le directeur del’EMD, Daniel Kenigsberg.« C'est une action d'éducationartistique exemplaire dans lesens où elle ne nécessite aucunpré-requis et permet au groupe

de rentrer immédiatementdans une pratique collective,mêlant jeu, écoute de soi et desautres, mémorisation et syn-chronisation. C'est aussi lepartage et l'ouverture par lapratique à une autre culture,sa découverte par l'intérieur !»Objets de tant d'exaltation :deux xylophones embairesdont la taille permet de fairejouer dix intervenants enmême temps. « C’est étonnantcomme les écoliers ont intégrérelativement vite mélodies etrythmes, se réjouit le directeurde l’EMD. À la fin de l'atelier,ils savaient jouer ensemble unmorceau à plusieurs voix. Leplaisir des enfants, sur chaqueséance, témoigne de leur inté-rêt et c'est un beau résultat. Jesuis content que, grâce à laCité de la Musique, nous ayonspu en faire profiter tant de jeu-nes bezonnais. »

C.H.

L'association Sons Mêlés avec Éric Genevois a proposéaux scolaires un conte musical à l'espace Aragon mi-mars.Une occasion de découvrir des instruments africains.

L e château d'Écouen, musée national de la Renaissance,dévoile depuis quelques semaines une nouvelle piècemajeure. Le banc d'orfèvre de Leonhard Danner, long

de plus de 4,40 m, avec son magnifique décor de marquète-rie, a été conçu au XIVe siècle pour le cabinet de curiosités deAuguste le Grand, l'électeur de Saxe à Dresde. Il servait à

étirer les métaux précieux ou non, pour en fairedes fils. Cette machine-outil est le seul

exemplaire de la Renaissance.

Grâce à un projetnumérique innovant,presque toute la technologie de cetoutil, véritable objet d'art, a été révélée.Il est désormais proposé au publicaccompagné d'une borne interactiveavec des vidéos 3D. Une curiosité à voir sur place ou surInternet (www.musee-renaissance.fr).

O.R.Pour tout renseignement : 01 34 38 38 50.Tarif plein : 4,5 €. Réduit : 3 €.Le droit d'entrée permet l'accès aux collections permanenteset aux expositions temporaires.

EMD

Le plaisir de jouer

ensemble

Le xylophone embaireEn Ouganda, se trouve le Royaumede Busoga et c'est là que vous pouvezretrouver le xylophone embaire, leplus long du monde. De plus de3 mètres de long, il est composé devingt grandes touches disposées dansune gamme de plusieurs sons.

Château d’Écouen

Un outil, objet d’art

Conte musical

Dans le cadre de la résidence africaine menéepar l'EMD, enfants et retraités bezonnais ontdécouvert la magie du xylophone embaire,venu tout droit d’Ouganda où l’artistique cultivele vivre ensemble. Avec une animatrice de choix :Isabelle Carré, responsable des ateliersde musique au Pitt Rivers Museum d’Oxford,intervenante de la Cité de la Musique.

[ infos sports ][ infos sports ]

CIS

Pas de vacancespour les stages sportifs

La première semaine consacrée auxplus jeunes, les 5-7 ans et les 8-12 ans,mettra respectivement à l’honneur

les jeux de plein air et d’extérieurs ainsique les jeux de raquettes (tennis,badminton, ping-pong). Du 11 au 15 avril, les quatre éducateurssportifs remettront au goût du jour desactivités traditionnelles telles que la coursed’orientation ou les jeux de ballons. Letout accompagné d’une sortie au golf deMaisons-Laffitte ou bien à la base deloisirs de Cergy. Pour Romain Degrenne,l’encadrant de ce premier créneau,l’objectif est « d’offrir une initiationsportive aux enfants, pour qu’ilss’inscrivent ensuite dans une pratique enclub ». Par ailleurs, le sport pendant les

vacances est « une approche éducativequi mobilise parents et enfants. Cesderniers viennent pour que ce soit plusactif qu’un autre type de garde », explique-t-il. Malgré un programme chargé, lesstages restent très bien suivis, « à hauteurde 99 % pour les plus grands d’après lesdernières vacances de février ». Du 18 au22 avril, le service municipal des sportspropose une thématique « sports deraquettes » dédiée aux 11-15 ans. Lesjeunes pourront donc s’adonner au tennis,badminton et tennis de table et pour euxaussi une sortie est prévue. Les journéessont scindées en deux, avec le matin desactivités relatives au pass Jeunesse etl’après-midi les pass Sport. D’ailleurs,cette dernière semaine de stage s’inscrit

dans la dynamique de la politique sportivede la ville de Bezons, celle du sport pourtous. « Il s’agit aussi, de valoriser et depromouvoir des activités sportives éloignéesdes pratiques usuelles des adolescents »,souligne Naguib Ouazar, responsable desanimations sportives de la ville. Et si lamotivation est là, l’emploi du temps trèssportif qui attend les Bezonnais en avril,promet d’être plaisant.

Julia Tourneur

Renseignements :Service municipal des sports44, rue Francis-de-Pressensé.Tél. : 01 30 76 21 [email protected]

Les vacances de Pâques sont une occasion de plus d’offrir aux jeunes une semaine de pratiquessportives. Le centre d’initiation sportive (CIS) propose des activités pour les petits et les plus grands.



Piscine

Ses soucis de malfaçon enfin réglés,la piscine Jean-Moulin a rouvert sesportes il y a six mois. C’est l’occasion

de dresser un premier bilan, qui apparaîtplus que positif aujourd’hui. La fréquenta-tion est en nette hausse, notammentà l’heure de la pause déjeuner : « les nou-veaux employés installés à Bezons,notamment au sein de l’immeuble RiverOuest, sont nombreux à venir profiter dela piscine à l’heure du midi » expliqueLudovic Baucino, gardien et régisseursuppléant de la piscine Jean-Moulin.

13 000 entrées

Entre novembre et mars, les caisses ontcomptabilisé plus de 13 000 entrées, soit2 000 de mieux que l’année dernière àpareille époque. Le succès de la piscine

ne se dément pas également lors desouvertures nocturnes du mardi et dujeudi (pendant les vacances scolaires),qui connaissent, elles aussi, une nettehausse du nombre d’entrées. Les sec-tions sportives ne sont pas en restepuisque, comme chaque année, la sec-tion natation de l’USOB, ainsi que lescours d’aquagym affichent complet.Du côté des travaux réalisés, aucunemalfaçon n’est cette fois à signaler.« L’entreprise prestataire a cette foisréalisé du bon travail, il n’y aucun soucià signaler. On touche du bois ! », souritLudovic Baucino. De plus, afin d’éviter ungaspillage d’eau fin décembre, soit moinsde deux mois après la réouverture de lapiscine, un nouveau calendrier des vidan-ges a été mis en place. Celle-ci, obliga-toire et qui doit avoir lieu tous les 6 mois,

sera désormais réalisée en avril et en octo-bre. La piscine restera ainsi ouvertedurant toutes les grandes vacances ainsiqu’à la période des vacances de Noël.La piscine enfin terminée, c’est désor-mais le gymnase Jean-Moulin qui s’ap-prête à faire peau neuve. Les travaux derénovation commenceront prochaine-ment. Amélioration de l’accueil et deséquipements restent une préoccupationmajeure de la municipalité.

Raywan Serdoun

Fermeture du 11 au 24 avril

Piscine Jean-Moulin37, rue Francis-de-Pressensé Tél. : 01 30 76 97 49

Nouveau départ et nouveau rythme pour le complexe Jean-Moulin. La piscine, qui a rouvert sesportes en novembre dernier, connaît un franc succès. De plus, afin de pouvoir rester ouverte toutl’été, la piscine sera désormais vidangée au mois d’avril et non plus en août.

Hausse de la fréquentation

à la piscine Jean-Moulin

L a piscine Jean-Moulin est décidé-ment très sollicitée. Après lesnageurs et les plongeurs, ce sont

les kayakistes qui profitent des bassinsrefaits à neuf, tous les mardis de 19 h 30à 22 h 30. La section, forte de 28 membresdont une très grande majorité de jeu-nes, se divise en trois groupes afin quel’entraînement se déroule dans lesmeilleures conditions. Les débutantssont les premiers à se mettre à l’eau etdécouvrent en toute sécurité les diffé-rentes techniques, comme l’« esqui-mautage » pour remettre à l'endroit unkayak chaviré.

Participer aux compétitions...

Les pratiquants plus confirmés prennent ensuitele relais et perfectionnent leur maîtrise dubateau sous l’œil bienveillant des encadrants.Les plus motivés s’entraînent pour participer auxanimations jeunes mises en place par la région.« Les différents clubs peuvent ainsi se rencontrerdans le cadre du Combiné de l’Avenir pour lesdébutants, et de la Coupe Jeune pour lesadolescents les plus aguerris », explique CécileRobin, nouvelle présidente de la section. Lesrésultats sont au rendez-vous puisque deuxjeunes sont classés en 3e division nationale enslalom et deux autres participent auchampionnat de France freestyle. La section

se rendra fin mai au bassin artificiel de Cergypour participer à la finale des animations jeunes.

… sans oublier la convivialité

Malgré les résultats, les kayakistes bezonnnaisn'oublient pas la convivialité. « Les parentsn’hésitent pas à venir aider et à accompagnerleurs enfants. Ils s’intègrent à la vie du club.C’est un vrai avantage pour notre section quine peut vivre qu’avec l’implication et l’énergiedes bénévoles », sourit Cécile Robin. Pour celleset ceux qui voudraient découvrir la section,il est possible d’effectuer un essai en se rendantà la piscine le mardi soir, à 19 h 30.

R.S.

Canoë-kayak

Elle pourrait presque paraître insolite, mais la section canoë-kayak de l’USOB existedepuis de longues années et rencontre un certain succès.

Un joyeux coup de pagaie


[ infos sports ]

L’USOB basket

Après deux montées consécutives lors des deuxdernières saisons, l’équipe senior de la sectionUSOB, portée par son entraîneur-joueur LaurentDebroise, n’en finit plus d’affoler les statistiques.Aujourd’hui en honneur région, la section basketest aux portes de l’accession en promotiond'excellence région, 7e échelon national.

L’appétit vient en man-geant, paraît-il. L’adagerésume parfaitement l’état

d’esprit de l’équipe senior del’USOB Basket, promue cettesaison au niveau régional aprèsavoir gravi tous les échelons dudépartement. Après un débutde saison honnête, les basket-teurs ont enchaîné récemment11 victoires de rang qui leurpermettent de prendre la têtede leur poule. « Au départ, onvisait surtout un maintienconfortable, explique PierreBouquet, président de la sec-tion. Et puis maintenant, nousvoilà en tête du classement alorsforcément, on a envie de viserplus haut. Monter une troisièmeannée d’affilée alors que cen’est que notre première saison

au niveau régional, ce seraithistorique ».Laurent Debroise, entraîneur-joueur depuis 3 ans, est du mêmeavis que son président : « lamayonnaise a pris en début desaison et, malgré les blessures, legroupe a su rester soudé etperformant, grâce notammentà l’appui d’un public toujoursplus nombreux. Les spectateursbezonnais commencent mêmeà être connus dans la région pourmettre une « chaude » ambiance »,sourit-il.Les basketteurs bezonnais ne sontplus qu’à quelques encabluresde la montée désormais. Alors,jamais deux sans trois ? Verdictle 10 avril.

Raywan Serdoun

En rouge, les Bezonnais lors de leur victoire contre la Celle-Saint-Cloudle 13 mars dernier sur le parquet de Jean-Moulin.

Toujours plus haut !


[ expression citoyenne ]

À votre avis

Brigitte Etterlen, assistante maternelle

Si ça continue commeça, de plus en plus degens ne pourront passe soigner correcte-ment. Les dépasse-ments d’honorairesne sont pas limités àdes actes chirurgi-caux. L’évolution estinquiétante. Plus de100 euros de dépas-sement par exemple pour un IRM, un acte deradiologie suite à une hernie discale dont souf-fre ma fille.Je fais très attention à ma mère. Agée de 85 ans,elle a tendance à renoncer à voir le médecin.Elle trouve les visites à domicile trop coûteu-ses, et se déplacer n’est pas facile pour elle.Le tarif de la mutuelle augmente, mais les rem-boursements diminuent. Pour les lunettes, parexemple, le forfait annuel ne couvre plus leurachat comme avant. J’ai une forte myopie. Lesverres sont coûteux. Je n’ai pas renoncé à avoirdes lunettes de bonne qualité. Mais maintenantje ne les change plus que tous les deux ou troisans.

Nicole Guichard, inquiète pour les jeunes

J’ai un contrôle médi-cal tous les trois moisavec mon diabète.Sans la prise encharge à 100 % par laSécurité sociale, j’iraismoins souvent chezle médecin.C’est sûr ! Ma mutuel-le a encore augmentéde 47 euros. Elle aug-mente tous les cinq ans à cause de mon âge.Les décomptes sont de plus en plus compli-qués à lire. Et les remboursements tellementlongs qu’on perd le fil.Aujourd’hui, quand un médicament n’est pasremboursé, je ne l’achète pas en attendant derevoir le médecin. Je préfère attendre. Je neconnais pas de gens qui renoncent à se soi-gner pour des raisons d’argent. Mais, j’enentends de plus en plus en parler.La situation est très inquiétante pour mespetits enfants. Les médicaments sont de plusen plus mal remboursés. Se soigner devientun luxe. Il faut se méfier des dépassementsd’honoraires. À la clinique, pour une herniediscale, ils nous demandaient 350 euros enplus ! Nous avons choisi l’hôpital.

Jacques Bazin, 71 ans, trois enfants

Pour le moment, cen’est pas un sujetd’inquiétude, mais çapourrait le devenir.Depuis mon appren-tissage, j’ai toujourseu une mutuelle. Mestrois enfants aussi.C’est très important.Beaucoup de jeunesn’en ont pas aujour-d’hui. C’est un tort, mais ils ne peuvent peut-être pas la payer. Certaines sont peu chères. Lamienne me coûte 30 euros par mois.J’ai de gros ennuis de santé depuis quatre ans.Heureusement que ma mutuelle prend encharge les dépassements d’honoraires. Elle estvitale pour certains remboursements. Lesdépassements d’honoraires devraient êtrecontrôlés par la loi. Personne ne se fait soignerpar plaisir.Conserver le droit de se soigner correctementest très important. Il faut le défendre par tousles moyens. Il y a des gens qui ne peuvent plusse soigner. Ce sont des sujets dont il est difficilede parler. Les soins dentaires sont très coûteuxpar exemple. Je vais aller voir au centre muni-cipal de santé .

Vos contacts

Faites-vous des choix, notamment à cause de leur coût, dans vos soins médicaux ?

› MairieMairie de Bezons – BP 30 122 – 95875 Bezons Cedex01 34 26 50 00

› Les élus vous reçoiventLe maire et ses adjoints vous reçoivent sur rendez-vousà prendre au 01 34 26 50 00. Pour éviter tout déplacementinutile et obtenir directement un rendez-vous avec l’éluconcerné, précisez la question qui vous préoccupe.Courriel : [email protected]

› Le conseiller général vous reçoitDominique Lesparre, vice-président du conseilgénéral, vous reçoit sur rendez-vous à prendre au01 34 26 50 40.Courriel : [email protected]

› Le député vous reçoitGeorges Mothron, député, reçoit le lundi matin sur rendez-vous à sa permanence salle Henri-Weiler, située rue de laMairie (face à l’hôtel de ville) à Bezons.Tél. : 01 39 61 50 81 ou par courriel à [email protected]

› PermanencesGroupe UMP - Bezons Mon Village - Olivier Régis60 rue Edouard Vaillant à Bezons – Tél. : 06 83 83 28 [email protected] démocrate – Arnaud Gibert12 bis rue des Frères-Bonneff06 11 68 64 33 [email protected]

Le rapport d’expertise rendu par l’Agencenationale de sécurité sanitaire de l’alimen-tation, de l’environnement et du travail

(Anses) a été réalisé à la demande du ministèrede la Santé. Il met en lumière les risques liés aux15 régimes les plus populaires en France.

Régime : reprise de poidsdans 80 % des cas60 % des femmes et 44 % des hommes en Francesouhaitent peser moins. Si les pratiquesd’amaigrissement sont courantes, elles sontgénéralement basées sur des régimes trouvés dansdes livres ou sur Internet et ne font l’objet d’aucunsuivi médical. Mais un régime non suivi par unmédecin peut être à l’origine de problèmes de santé.Le rapport de l’Anses rappelle que non seulementces pratiques peuvent être dangereuses pour la santéet entraîner des carences importantes, mais dans80 % des cas il y a reprise de poids.

Des risques à courtet à long terme pour la santéAu-delà des problèmes de poids, chez les personnesde plus de 50 ans, la mise en place d’un régimerestrictif peut entraîner des problèmes osseux ainsiqu’une perte importante de masse musculaire.Chez un enfant ou un adolescent, ce n’est pas sansconséquence non plus, en particulier tant que lacroissance n’est pas encore terminée.Le surpoids touche en France 32 % des personnesde plus de 18 ans et l’obésité concerne 15% de cettepopulation. Étant donné les conséquences sur lasanté d’un surpoids ou d’une obésité, ce sontd’importants problèmes de santé publique. Ce sontautant de bonnes raisons pour faire appel aupersonnel médical lors d’une perte de poids, qu’ilsoit médecins et/ou nutritionnistes, et ne pasprocéder n’importe comment.

O.R.

Régimes : pas n’importe comment…

Le printemps est là et comme tous les ans, les tentations de faireun régime abondent : presse, télévision… Mais ces pratiques quisemblent banales ne sont pas sans risques.

Question santé

Propos recueillis par Dominique Laurent

www.ville-bezons.fr


[ état civil ]

C’est en 1990, que l’ARACde Bezons a vu le jour.Constituée d’une cen-

taine de membres très actifs,l’association entreprend desinitiatives tout le long de l’année« pour le devoir de mémoire,car sans mémoire il n’y a pasd’avenir », explique EtienneLe Joseph, le président. Un pro-jet qui entend fédérer le plusgrand nombre, « même des gensqui ne sont pas des ancienscombattants », rajoute-t-il.D’ailleurs au-delà de sonsigle, l’ARAC œuvre pour lapaix, l’amitié, la solidarité, lamémoire et l’antifascisme.

Une associationqui commémoretous les conflits

Cérémonies, commémora-tions, lotos font partie desactions annuelles. En plus,l’association se bat auprès del’État français pour le respectdu droit de réparation dontdisposent tous les combat-tants. Le 14 mai prochain,l’ARAC se rendra dans l’Aisnepour une cérémonie en l’hon-neur d’instituteurs qui s’étaientrebellés contre le port del’étoile jaune durant la

seconde guerre mondiale. Le18 juin, elle commémoreral’appel du Général de Gaulleà Sarcelles et le 20 juillet ellesera sous l’Arc de Triomphepour raviver la flamme du sol-dat inconnu. Elle ne s’arrêtejamais, car la mémoire n’a pasde prix.

J.T.

ARAC - 16, avenue Gabriel-Périà Bezons.Tél. : 01 39 80 09 [email protected]

Pour des raisons indépendantes de la volonté des pharmaciesbezonnaises et du magazine municipal, Bezons infos est dansl’impossibilité de publier les adresses des pharmacies de gardeles dimanches et jours fériés.

En cas de besoin, il est possible de contacter le commissariat.Tél : 01 39 96 53 50

Pharmacies de garde

NaissancesJusqu’au 21 février 2011

Bienvenue aux nouveauxpetits bezonnais, félicitationsaux parents de :

Hugo et Thomas Carreiras, MaeliaNoël, Nahil Saadoune, Gabriel BaiaAlves, Maelys Laillé- -Diais, ErwanLaurent, Nahil et Wahel Lufuiku,Kerency-Berla Destin, LamineDiaby, Almedina Bujupi, MarilouRobin, Nour Haman, MohamedKoné, Beverly Robert Rappeneau,Kezia Zeufack, Salma Bahloul,Sarah Blanchard, Liloé BohinChavignon, Aaliyah Motrani, YvainRocha Guimarães, Ines Bghouri,Alaouddin Bonnefoie, Jules Lamory,Gabriel Martins, Cloé FerdinandPerceval, Juliane Garnier, MathysLecutier, Naïl Belmokhtar, EnzoCirpaci, Lissandro Fernandes, YanisBouhafna, Analynne LubanzadioLéane Lantenois, Lana Souiki,Yasmine Berhil, Sacha Deseneux,Luna Santos, Zakaria Serdoun,Mehdi Ould Agatt, Emma Gergaud,Lounna Muller, Julianne Rouillot,Nouh Farkad, Lara MonteiroBarroso.

MariagesJusqu’au 5 mars 2011

Ils se sont mariés, tous nosvœux de bonheur à :

Jean-Luc Bregmestre et ChantalBerville.Michel Veloso et Sonia Fernando.

DécèsJusqu’au 19 février 2011

Ils nous ont quittés.La ville présente sescondoléances aux famillesde :

Jacqueline Coacolo veuve Otte,Thérèse Sorin veuve Alsac, MariamKévorkian veuve Mangassarian,Roger Lalienne, Jeannine Caronépouse Modeste, Samira Khiraouiépouse Selab, Belaid Sfayhy,Denise Beaulieu veuve Parisot,Abdelmoundhir Magra, PierreMathey, Claude Trouillet, AimoScola.

L’ARAC, l’association républicaine des anciens combattants, est à elleseule un livre d’histoire. Elle fut fondée en 1917 durant la premièreguerre mondiale par Georges Bruyère, Paul Vaillant-Couturier,Raymond Lefèbvre et Henri Barbusse. À l’antenne de Bezons, lesbénévoles travaillent corps et âmes en faveur de la mémoire collective.

Association ARAC

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Groupe socialiste

Vigilance et volontéL’exercice budgétaire 2011 s’inscrit dans unenvironnement financier, économique et fiscalincertain.La situation nationale dégradée entraîne desconséquences locales que les municipalitésont à vivre au plus près : chômage, exclusions,retrait de l’État de ses missionsrégaliennes : police, éducation… L’ensemble de la population est concernée,toutes les couches de la société sont touchéespar des mesures qui accentuent les inégalitésmais protègent les plus fortunés. Ce n’est pasle plan de rigueur qui permettra de mener unevraie politique pour améliorer le quotidiendes français et sortir la France de la crise.Localement, nous constatons déjà les effetspervers de la suppression de la taxeprofessionnelle privant la communautéd’agglomération des fruits du dynamismede la municipalité sur son territoire. Endéconnectant le lien fiscal qui lie la communeà l’entreprise, l’Etat a introduit un déséquilibreprofond et injuste dans la répartition descontributions fiscales entre les ménages et lesentreprises. Gel de la DGF*, baisse desdotations, application de la réforme descollectivités territoriales participent à notrecrainte de voir les ménages servir de variabled’ajustement pour équilibrer les budgets locaux.Il est donc bon de se rappeler les choix dela municipalité dans les précédentes années enmatière fiscale et sa volonté d’avoir unepolitique tarifaire juste pour les usagers duservice public communal.Le contexte budgétaire est difficile, il l’est engénéral, on le sait ; il le sera davantagedorénavant. Les décisions du gouvernementUMP ne créent pas un environnementfavorable, elles participent à accroître lesdifficultés conjoncturelles.En votant le budget 2011, le groupe socialisteréaffirme sa volonté et sa vigilance dans sonaccomplissement :• Vigilance nécessaire dans la maîtrise des

dépenses de fonctionnement pour garantiret allouer la qualité du service rendu àl’ensemble des concitoyens.

• Volonté de voir aboutir les projetsstructurants pour notre commune tout enprenant en compte les équilibres nécessaireset leur inscription dans une politique dedéveloppement durable.

Le groupe socialiste

*DGF : dotation globale de fonctionnement (dotation allouée auxcommunes par l'état)


Pour cette page, consacrée à leur libre expression, chaque groupe est seul responsable de ses écrits.

[ expression des groupes ]

Bezons citoyenne et solidaireÉlus-es communistes et divers gauche

Majorité municipale Opposition municipale

Halte aux expulsionslocativesLe budget logement des familles ne cessed’augmenter. Les hausses conjuguées du prixdes loyers et des charges, l’envolée du prixde l’énergie tout cela mobilise des sommesde plus en plus importantes.Dans le département des centaines de famillesse trouvent sous la menace d’une procédured’expulsion. Bezons n’échappe pas à cettesituation : plus de quarante familles sontégalement concernées.Depuis, le 15 mars, fin de la trêve hivernale,la pratique inhumaine des expulsions risque deconnaître un nouvel essor.Avec la poursuite de ces pratiques d’un autreâge, le droit au logement et la loi Dalo (DroitOpposable au Logement) sont gravement remisen cause.Les services sociaux, mais également d’autresservices publics et associations s’efforcent dese mobiliser, dès l’apparition de dettesimportantes. Ensemble, ils travaillent à créerles conditions permettant de ne pas aboutirà l’expulsion. Mais malheureusement cesefforts se heurtent à l’intransigeance desreprésentants de l’État.C’est la raison pour laquelle avec notre Maire,Dominique Lesparre, nous proposons unemotion au Conseil municipal dans laquellenous demandons au Préfet :

• Un moratoire sur les expulsionslocatives.

• De cesser d’accorder le concours de la forcepublique pour l’ensemble des expulsions ayantpour origine les conséquences de la criseéconomique.

• De renforcer les dispositifs de médiationafin de rechercher des solutions plushumaines aux difficultés rencontrées parles locataires.

C’est dans ce cadre que se situent les effortsmenés au sein du Collectif Logement pourobtenir la mise en œuvre d’une nouvellepolitique du logement.

Consuelo FernandezAdjointe au maire

Groupe Bezons, mon village

UMP et apparenté

De nouveaux déchets valorisésPour la première fois dans notre ville, lesdéchets verts (feuilles, tontes, tailles…) peu-vent ne plus grossir le flot de déchets à inciné-rer et partir en fumée mais être valorisés encompost. Leur collecte s’effectuait déjà à Argenteuil et jela réclamais pour les Bezonnais depuis plu-sieurs années.En la mettant en place ce mois-ci, Bezons rat-trape un peu plus son retard en matière dedéveloppement durable. Ceux qui ne souhaitent pas rejoindre la voie ducomposteur individuel peuvent donc désormaisfaire un petit pas de plus dans leur « éco-citoyenneté » !

La volonté politique estlà, mais la volonté indivi-duelle sera-t-elle au rendez-vous ?A vous de jouer !

Arnaud GIBERTConseiller municipalConseiller communautaire

Groupe Union démocrate

Chef de l’opposition,mode d’emploiVous le savez, mais je tiens à le rappelerpubliquement, le rôle de l’élu d’opposition estde représenter démocratiquement les minorités etles majorités silencieuses. Vous écouter, faireconnaître vos positions, défendre un projet,s’opposer si nécessaire, informer, défendre vosdroits, vous aider dans votre quotidien et apporterd’autres idées au débat, sont autant de missionsqui relèvent de mon devoir et de celui de mescollègues. Engagé à vos côtés sur tous les fronts, je vousreçois, bénévolement, sans rendez-vous tous lessamedis de 10h à 12h à ma permanence. Celle-ci vous est ouverte tous les jours, sauf le dimanche,grâce à notre équipe. (60 rue Edouard Vaillant àBezons) C’est en nous unissant et en luttantensemble que nous ouvrirons l’alternanceindispensable à la démocratie après 90 ans d’une

seule et même gestioncommuniste. Bien fidèlement,

Olivier REGIS,Président du groupeBezons mon Village


[ activités retraités ]

Activités du 1er au 30 avril 2011

Économies d’essence

Avec les différentes crises qui ontsecoué le monde, le prix del’essence s’est envolé courant mars.

Le gouvernement refusant d’agir sur lafiscalité qui pèse lourd à la pompe, voiciquelques conseils pour réaliser deséconomies.

1. Conduite fluide : pas faire d’excès devitesse, ni d’à-coups.

2. Couper le moteur au feu rouge : si le feudure plus de 30 secondes.

3. Changer le filtre à air : tous les 30 000kilomètres, penser à changer le filtre pourune entrée d’air optimale au véhicule etdonc une consommation réduite.

4. Éviter de surcharger le véhicule : lorsqu’ilest léger, un véhicule a moins besoind’essence. Penser à sortir les élémentsinutiles conservés dans le coffre ou autrerangement.

5. Éviter de remplir le réservoir : toujourspour des questions de poids, le réservoir àessence ne doit jamais être entièrementplein… sauf pour les longs trajetsévidemment.

6. Gonflage des pneus : des pneuscorrectement gonflés permettent deréduire la consommation d’essence demanière significative car ils présentent unfrottement moindre au contact du sol.Pour cela, il est conseillé d’avoir des pneusgonflés légèrement au-dessus desinstructions du constructeur, pas trop toutde même.

7. Covoiturage : la facture de carburantest trop lourde pour vous ? Partagez-la !Quelques sites de covoiturage vouspermettent de trouver des personnesproches de chez vous qui empruntent lemême trajet. Le conseil général proposehttp://www.ecovo.valdoise.fr/. Il existe aussiun site national : www.covoiturage.fr etcertaines grandes entreprises proposentce type de service en interne.

8. Transports en commun : bus, tramway,train, les transports en commun sont àprivilégier autant que possible et passeulement pour les trajets domicile/travail.Le week-end, pour les loisirs, quand vousavez le temps, c’est une solution à ne pasoublier.

J.T.

Adoptez les bons réflexes

Sorties en Île-de-Franceet ses alentours

Parc aux étoiles - Triel-sur-Seine - 78 Découvrez une exposition unique en son genre, alliantdioramas géants et utilisant la lumière noire pour voustransporter au cœur de l’univers. Du Big-Bang au systèmesolaire, retrouvez les galaxies et les constellations du ciel,sans oublier l’exploration spatiale, des hommes sur la Luneaux sondes martiennes… Qu’est-ce qu’une étoile ?Sommes-nous seuls dans l’univers ? Pourrait-on vivre surMars ? L’univers n’aura bientôt plus de secrets pour vous ! Mardi 5 avril, départ de Bezons après ramassage vers13 h, retour en fin d’après-midi.

Musée de la Marine - Paris - 75 Visite guidée de l’exposition Hommage au France puis visi-te libre de l’exposition permanente avec mise à dispositiond’audioguide. Mercredi 27 avril, départ de Bezons après ramassage vers12 h 15, retour en fin d’après-midi.

Renseignements et inscriptions :service municipal aux retraitésRésidence Christophe-Colomb6, rue Parmentier - Tél. : 01 30 76 72 39

Atelier d’arts plastiquesCet atelier municipal propose des séancesd’initiation et de perfectionnement auxdifférentes techniques d’arts plastiques.Vendredis 1er et 8 avril de 14 h à 16 h auxateliers – 20, rue Gabriel-Péri.

AnniversairesManifestation festive organisée avec leconcours de musiciens bénévoles. Dansun cadre convivial, en tant qu’acteur ousimple spectateur, venez fêter les anniver-saires des usagers du foyer-restaurant. Surréservation pour le déjeuner, entrée librepour la danse. Mardi 12 avril de 12 h 45 à 14 h au foyer-restaurant Louis-Péronnet.

Atelier d’écriturePlume des seniors Pour apprendre les ficelles de l’écriture etpartager votre goût de la littérature. Quevous soyez écrivain confirmé ou amateur,poussez la porte… Cet atelier est animépar Gérard Noiret. Pour rejoindre le grou-pe, contacter le 01 30 76 72 39. Tous les lundis de 15 h à 17 h à la média-thèque Maupassant.

Atelier d’initiationà l’informatiqueanimé par M. Gurrera Les inscriptions sont obligatoires et limitéesà 6 participants en raison du nombre depostes disponibles. Si toutefois, vous pos-sédez déjà un ordinateur portable, mercide nous le préciser lors de votre appel. Tous les mardis de 10 h à 12 h au serviceaux retraités.

Les danseurs du jeudiUn groupe de danseurs se retrouve pourun moment festif d’échanges et de convi-vialité. Une même envie les anime : tour-ner et virevolter au rythme de la musique.Ce groupe est autonome, il ne s’agit pasd’un cours. Débutants ou « pro », vous êtesles bienvenus.Inscriptions au 01 30 76 72 39. Tous les jeudis de 14 h à 17 h au centresocial le Colombier.

Les Mille et Une Nuits

le 30 avril à Bezons

« Sophie l’a dit » propose le30 avril prochain sa version, sonadaptation originale, des Mille etUne Nuits. Théâtralisée, elleprésente une Shéhérazade plusmathématicienne que les autres :passionnée par sa discipline, elleexplique à son père l’inventionde l’algèbre. Au final, elle résoudral’énigme des mangues, unproblème historique de l’Indeancienne, comme un retour ausource des Mille et Une Nuits. Leschansons sont interprétées àmoitié en français et à moitié enarabe.Après le succès de Django leGuitarom fin janvier, l’associationvous attend pour ce nouveaumoment de culture et de plaisirle samedi 30 avril à 20 h 30.Rendez-vous salle Paul-Vaillant-Couturier (6, rue des Marronniers).Réservations au 06 13 14 94 80ou par mail : [email protected]

O.R.

Bezons infos avril 2011 - Ville de Bezons · déportation le 24 avril La journée nationale du...

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