Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

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Berthelot, Marcellin (1827-1907). L'alchimie syriaque : comprenant une introduction et plusieurs traités d'alchimie syriaques et arabes, d'après les manuscrits du British Museum et de Cambridge. 1893. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

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Berthelot, Marcellin (1827-1907). L'alchimie syriaque : comprenant une introduction et plusieurs traités d'alchimie syriaques et arabes, d'après les manuscrits du British Museum et

de Cambridge. 1893.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de laBnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 :  *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source.  *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produitsélaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit :  *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sansl'autorisation préalable du titulaire des droits.  *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèquemunicipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateurde vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de nonrespect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

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HISTOIRE DES SCIENCES

LA CHIMIE AU MOYEN AGE

il

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OKIIVlîKS I)H M. HKirniKLOï.

OUYIUOF.SOKM-IJAIIX.

LaSynthèsechimique,G'édition,1887,in-S°.Q.<?r.FélixAlcan.

EssaideMécaniquechimique,1«S79,2fortsvolumesin-S°.ChezDunoil.

Surlaforcedesmatièresexplosivesd'aprèslaThermochimie,3*édition,i883,avolumesîn-S'.(liiezGauthier-Yillnrs.

TraitéélémentairedeChimieorganique,encommunavecM..lungflciscl),3'édition,18SG,2volumesin-S".ChezDunod.

ScienceetPhilosophie,188G,in-S°.ChezCalmann-I.évv.

LesOriginesdel'Alchimie,i885,in-8°.ChezStcinlieil.

CollectiondesanciensAlchimistesgrecs,texteet traduction,aveclacollaborationdeM,Ch.-Eni,Ruelle,1S87-188S,3 volumesin-/j\ChezSleinheil.

Introductionà l'étudedelaChimiedesancienset du moyenâge,i8Sf),in-/|°.ChezSteinhcil.

LaRévolutionchimique,Lavoisier,1890,in-S°.ChezFélixAlcan.

TraitépratiquedeCalorimétriechimique,iSi;3,in-18.ChezGaulhier-VillarsetG.Masson.

J.KÇt\» l'ROFKSSKFSAUC.OIJ.F.Gi:DlîFRANCE.

LeçonssurlesméthodesgénéralesdeSynthèseenChimieorganique,professéesen18G/1,in-S".ChezGaulhier-Villars.

LeçonssurlaThermochimie,professéesen)SGf>.PubliéesdanslaRevuedesCoinsscientifiques.ChezGcnner-Baillièrc.

Mêmesujet,en1SS0.Revuescientifique.ChezGermer-Baillière.

i""*-.-jnssurlaSynthèseorganiqueet laThermochimie,professéeseniSSi-iSSa.Revuescientifique.ChezGermcr-Baillière.

OUVRAGESÉPUISÉS.

ChimieorganiquefondéesurlaSynthèse,18G0,2fortsvolumesin-8°.ChezMallcl-liaclielier.

LeçonssurlesPrincipessucrés,professéesdevantlaSociétéchimiquedePariseu1862,in-S°.ChezHachette.

Leçonssurl'Isomérie,professéesdevantlaSociétéchimiquedePariseni8G3,in-S".ChezHachette.

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TABLE DES DIVISIONS.

Introduction.. . :. . . . . . i

Noticesurlesmanuscrits. . XI.IV

Premiertraitéd'alchimiesyriaqueetarabe.. . . ,,..........,., . i

Traductiondutextesyriaque. i

Figurésdel'alchimiesyriaque..... ...... . ..'..,. . • «07

NoticesalchimiquestiréesdulexiquedeBarlîahloul.. . . ....... 111

Traductiondutextearabe. 11\1

Autrestraitésd'alchimiesyriaque,tirésdumanuscritdeCambridge.— Analyseet extraits... . , . . , . .. . -2o3

Additionsetcorrections... ... ..... . .. . , . ... ............. 333

Tableanalytique . . ........ .'. ........ ... 335

Indexalphabétique......,............;................ 3^3

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INTRODUCTION.

i

La culture hellénique se répondil en Syrie et en Mésopo-

tamie, à la suite des conquêtes d'Alexandre et de la fondation

riesgrandes cités grecques, depuis la côte jusqu'à la région du

Tigre. Mais elle demeura liée à la langue grecque elle-même,

jusqu'au moment où la propagation,du christianisme rendit

nécessaire au peuple syrien la connaissance de l'Ancien et du

NouveauTestament flans sa langue native : ainsi fut faite, vers

la fin du 11esiècle de notre ère, la version Peshito, l'un des

plus vieuxmonuments de la littérature syriaque. Bientôt les ou-

vragesdes Pèresgrecs, les décretset canons des conciles furent

égalementtraduits, et leur élude poursuivie dans des académies,

où la connaissancedes sciencesprofanes se mêlait avec celle

de l'Ecriture sainte. Edessc devint le siège de la plus ancienne

de ces académieset de sa bibliothèque. Au milieu du vesiècle,

Cumas et Probùs y traduisirent du grec en syriaque les oeuvres

d'Arislole et divers livres relatifsaux arts libéraux : grammaire,

rhétorique, dialectique, arithmétique, géométrie, astronomie,

médecine. Mais les dissensions religieuses, issues de l'hérésie

de Nestorius, amenèrent la ruine de cette première académie.

Dès l\3-2,l'évoqued'Edesse, Habilla, en expulsa les docteurs,

liélablis par Hiba, son successeur, ils furent définitivement

ALCHIMIE.I. A

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n iNTiionixtiox.

exiléscommeNeslorienssous l'évèqucCyrus, par l'ordre de

l'empereurZenon, qui détruisit l'académieen /j8o. Juslinien

persécutaégalementles philosophes,héritiers fie la culture

païenne,elfermal'Kcoled'Alexandrie.Lesfugitifsse réfugièrenten Perse,el, sous la'protectiondes Sassanides,souverainsde

ce pays, les Syriensdonnèrentune nouvellevie à l'Keoledéjàexistantede Nisibc et fondèrent celle de (iandisapora, dite

l'icoleIn'ppucratir/iw,forten faveurau tempsdesChosroès.

Si l'on ajoute à celle liste.l'Kcolede Uarran, siègedesSa-

héens, adorateursdesastreset derniers héritiersde la culture

hahylonienne,on aura une idée du centre scientifiquequis'était formé en Mésopotamie,vers le vcsiècle de notre ère,'

el qui suhsislajusqu'au \icsiècle, époqueà laquelleil fui dé-

truit parle fanatismemusulman.Mais,auparavant,il avaiteu

le temps d'exercersur les conquérantsarabes une influence

profonde.Les écoles syriaques, en particulier, étaient consacréesà

l'étude d'Arislole,des scienceset de la médecine;elles exé-

cutèrent de nouvellestraductionsdu grec cl perfectionnèrentles anciennes.Dans le cours de ces péripéties,qui montrent

au milieude quellesaventuresse poursuivaitalors la culture

scientifique,les Jacobitcsou Monophysiles,autre secteclire-

tienne, rivaledesNesloriens,cultivaientlesmêmesétudesdans

leurs écolesde Resaïn, en Mésopotamie,el de Kinnesrin,en

Syrie.ParmieuxoncompteSergius,é\èque-médecin,quivivait

au vicsiècle1;il s'adonnaaussià la traductiondesphilosophesel

des médecins,el composadescommentairessur la dialectique,dédiés à Théodore.Nousrencontronsle nom de Sergius cité.

;1)Assemani,Bill,orientale,t. III,p.3?3etpassiin;c'estlasourceprinci-pale.VoiraussiWenrich,surlestraduc-

tionssyriaques,arabes,etc.,desauteurs

grecs.Leipzig,18^2;—Renan,Dephilo-sophiaperipateticaapndSyros,i85a.

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ixTitonur/noN, m

dans les Irailas alchimiques grecs qui porlenl le nom du Chré-

lien(l-,trailés offrant également le caraclère de commenlaires,

plulôlque celui d'oeuvresoriginales. L'alchimie, aussi bien que

l'aslrologie, appartenait aux sciences de l'époque, au même

Ii11*0que la médecineel les mathématiques, el elles étaient eul-

livées par les mêmes personnes, (/est sans doule aux Iravaux

pratiques de ces alchimistes que l'on peut rapporter l'inven-

tion du feu grégeois, employé en 6y3 par Callinique, d'ilélio-

polis en Syrie.Les savants syriens jouaient déjà un rôle fort important

comme intermédiaires entre les souverains persans el les em-

pereurs de Conslanlinople : ils furent plus d'une fois envoyés

par les premiers comme ambassadeurs. Mais leur autorité de-

vint plus grande encore, lorsque les Arabes curent conquis la

Perse el la Syrie, ils furent surloul en faveur auprès des califes

Abbassides, héritiers de la tradition el de la civilisation per-sane. Les califes recherchaient les savants syriens, à cause de

leur habileté médicale; leur rôle était multiple, car ils figurentcomme médecins, ingénieurs civils et militaires, astrologues,

trésoriers, gouverneurs de ville, etc. On trouve à cet égard des

détails circonstanciés dans la Bibliothèque orientale d'Asse-

mani. Mais je n'ai pas à entrer ici dans le développement 'de

cette histoire, si ce n'est pour rappeler combien le rôle de ces

personnages fut favorable au développement de la culture

scientifique.Or toute leur science venait des Grecs, el c'est parleur intermédiaire que la doctrine grecque a passéaux Arabes.

Les califes se procurèrent, soit par achat à Constantiuople, eu

Egypte, eu Arménie, soit par conquête, lors de la prise desvilles

telles que Ancyre, Amorium, etc., un grand'nombre d'oeuvres

(l)Coll.desAlcli.grecs,trad.,j>.110,111,agG.LenomdeThéodoreyfigureaussi,|).208,etdansladédicacedecellecolleclion,p.4.

A.

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iv INTRODUCTION.

grecques ci ils les firent traduire d'abord en syriaque et pluslard directement en arabe.

Ainsi procédèrent successivement, depuis le milieu du

vmc siècle jusque vers la fin du siècle suivant, les califes Al-

Mansour, Al-Mahdi, Al-JIadi, Ilaroun-al-Raschid, Al-Amin,

Al-Mamoun, Al-Moutasim, Al-Wathik, Al-Moutawakkil, queleur tolérance et leur goût pour les sciences profanes firent

plus d'une fois accuser d'hérésie par les croyants rigides. Ils

fondèrent à Bagdad des académies ou écoleset ils y appelèrentles savants, llonein hen Ishak (809-877), en particulier^,devint le médecin favori de Al-Moutawakkil, après avoir été

mis en prison par lui pendant un an, parce qu'il avail refusé

fiecomposer un poison.Hfut nommé en même temps présidentrie la Commission chargée de traduire les ouvrages scienti-

fiques des Grecs, traductions faites du grec en syriaque et en

arabe, parfois dans les deux langues. Les unes de ces traduc

lions étaient nouvelles, les autres exécutées en remaniant el

perfectionnant les traductions antérieures, notamment celles

de Sergius. Telles furent les versions d'Euclide, Arebimède,

Apollonius l'Astronome (?), Plolémée, dans l'ordre mathéma-

tique; cellesde Ilippocralc, Dioscoride, Galion, Arislote, Théo-

phrasle, Oribase, Paul d'Egine, Alexandre d'Aphrodisie, dans

l'ordre naturaliste. Toutes ces traductions furent alors laites,

ou revisées, soit par llonein, soit sous sa direction, Son fils et

son neveu, parfois confondus avec lui, poursuivirent celte

oeuvre. Il s'accomplit donc à celte époque, autour des califes

Abbassides, un travail de compilation el de concentration des

résultats de la science antique, parallèle à celui qui avait lieu

à Conslanttnople. C'est probablement à ce double travail poiir-

{l)JohunniliusdesLatins.

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INTRODUCTION. v

suivi pendant trois siècles,du vncnu xcsiècle,que sont dues,

d'un côté, la CollectiondesAlchimistesfjrccs,sous sa'premièreforme (compilationdu ChrétienW),et, d'autre part, les ,!/-

chimiessyriaques,que nous publions en ce moment, ou du

moins leivs premières sections.Ces traités syriaquesont élé

constituesen grande partie à l'aide de documentsantérieurs,

remontant au temps de Sergius, tels que la traduction de la

Chrysopéeet de l'Argyropéedu Pseudo-Démocrifc,cellesdes

Livresde Zosimc,des Lettres de Pébéchius, etc.; documents

qui auront éléétenduset complétéspar des gloseset commen-

tairesplus récents. Ils sont d'autant plus précieuxque la plu-

pari des traductionssyriaquesdes auteurs grecsont péri, étant

tombéeshors d'usage par suite de l'existencedes traductions

arabes.Les écolessyriaques, si llorissanlcsau vu1esiècle, de-

viennentlanguissantesvers la fin du ixesiècle;bien qu'ellesse

soient prolongéesjusqu'au temps de lîarhébranis, mort en

]386, qui cqmposaencorede nombreusescompilationsscien-

tifiques.La secondepartie de noireAlchimiesyriaquesemblerépondre

à celle dernière période; elle esl écrite en partie en arabe, en

partie en syriaque, et les connaissancesqu'elle renferme ré-

pondent à peu près à cellesd'Ibn Beithar et des traductions

latines des traitésarabesde matièremédicale.

J'ai relevé quelques indications relatives à l'alchimie dans

la Bibliothèqueorientale d'Assemaniet chez les autressavants

cités plus haut. Déjà dans un hymne de sainl Éphrem au

IVesiècle'2',hymnedestinéà réfuter les astrologueschaldéens,

on trouve ces mois caractéristiques: Tliesaiiropoeurutnperso-nam(jessercjusti, dum majcslatisopeshtunanoenaluroerescraruut,

'*'ColUdesAlcli.grecs,Irai).,noticesurlacompilationduChrétien,p.3-tï)etsiiîv.—[i''Assetnani,t.I,p.laa.

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vi INTRODUCTION.

clcmcnlisad naliimobscqucnlibiis: «Les justes accomplirent la

même oeuvreque les faiseurs d'or, en révélant les richessesde

la majesté (divine) à la nature humaine, et faisant obéir les

éléments à leur volonté.» La tradition des Sabéens d'IIarran

(héritiers des Chaldécns) comprenait en effet les relations as-

lrologico-alchimiques(1)des métaux:avec les planètes; le rôle

d'Hermès Trismégislc était aussi revendiqué par eux. Arais ces

Sahéens idolâtres étaient,en rivalité cl controverse avec leurs

voisins, les Syrienschrétiens.

Nousrencontrons aussi, parmi les traductions faitesd'abord

en syriaque, puis en arabe, le lilre d'un traité attribué h Démo-

crile:De corporumsolulionci:ipartemindividuam: «Sur la résolu-

tion des corps en leurs élémentsséparés (?) », lequel paraît être

alchimique; il est cité à côté d'un traité d'agriculture, mis sous

le nom du même auteur et.traduit en arabe. Ebed Jésus avait

également traduit en syriaque la prétendue lettre d'Arisloleà

Alexandresur le grand Art'2),ouvragedont nous possédons, ce

semble, dans le Tlicatntmchemicumune interprétation latine(5),

entremêléede gloseset d'interpolations faitespar les moinesdu

moyen àçc : le nom syrien d'Antiochus y himic en ell'el, avec

des commentaires singuliers, qui semblent d'origine orien-

tale. Dans un livre de biographie médicale, par Ebn Abi

Osaïbiya (i 2o3-i-,>6o), livre tiré lui-même d'un ouvrage de

Mohamedben Ishak, qui vajusqu'en 987, il existeun chapitresur les alchimistes. Presque toutes ces traductions syriaquessont perdues.

Cependant nous avons pu retrouver dans les bibliothèques

d'Angleterre trois manuscrits alchimiques syriaques, d'une

grande importance : deux au Brilish Muséum, un cuire à la

(,)OriginesdeiAlchimie,ji./|8.—{i)Asscmani,t. lit, p.3Gi.—(3)Originesde

l'Alchimie,p. i/i4.—Tlicatntmclictnkum,I.V,ji.880.Anlioclitiscslcité|>.88G.

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INTRODUCTION". vu

bibliothèquede l'Universitéde Cambridge.Entrons dansquel-

ques détailsà cet égard.

U

Les deux premiers manuscrits représentent une copiedu

même texte; l'autre, celui de Cambridge, est plus original.Une notice spéciale sur les trois manuscrits, rédigée parM.ltubens Duval, fait suiteà la présenteintroduction. Parlons

d'abord des deux premiersmanuscrits,qui setrouvent au liri-

lishMuséum;ilsrenfermentuneAlchimiesyriaquemanuscrite!,

pleinede précieuxrenseignementspour l'histoirede lascience.

La copieest du xvicsiècle;mais l'ouvrageparaît remonter vers

le temps des Abbassides.Kntout cas, il se rattacheétroitement

à la tradition grecque, d'après l'examenquej'ai pu faire de son

contenu. En efl'et,j'en ai fait prendre une copie à Londres,

avecl'aide de M. l'abbé Gradin, et M. liubcns Duval, dont les

savants connaissent la compétencespécialeen celle matière,

a eu l'obligeanced'en exécuter,à mon intention, une traduc-

tion littérale, que j'ai reviséeensuite, au point de vue tech-

nique, de façon à lui donner, autant que faire se peut, un

sens scientifique.Cet ouvrage est précieuxpour l'histoire de

la chimie, et il se rattache directement à la tradition des

alchimistesgrecsd'Egypteet de Constanlinople.

L'ouvrage est partagé en deux parties distinctes, d'impor-tance et de claiedifférentes, et que je vais examinersuccessi-

vement.

La.premièrepartie (textesyriaque)occupe5Gfolios,ou pages

doubles,dans le manuscritA, le plus completdes deux manu-

scrits du British .Muséum;16/1pagesdans la copieque j'en ai

fait faire et que M. Hubens Duvala bien voulu revisersur les

manuscrits. Elle est écrite entièrementen lantnie svriaoue et

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vni INTRODUCTION.

Cormeun d'ailé régulier, sous le nom de DoctrinedeDémocritc,

exposéeen dix livres. Elle est remplie.de mois grecs, qui sonl

appliqués à presque toutes les substancesminérales et droguesmises en oeuvre, avec un petit nombre de locutions tirées de

Carabe:double genred'emprunts qui précisent ladate de la com-

position de l'ouvrage. Celle date résulte également du contenu,

le même eu substance que celui de la CollectiondesAlchimistes

Ilrocs,avec moins de richesse dans les emprunts faits aux vieux

ailleurs, mais avecune coordination plus méthodique. La Doc-

trine de Démocritcest une compilation, faite à l'époque où les

Byzantins réduisirent en forme d'extraits et de résumés systé-

matiques les auteurs de l'antiquité; ainsi qu'on le voit dans les

ouvrages de Pholius, de Suidas, dans les collections de Con-

stantin Porphyrogénèlc, etc. Mlledébute, de môme que notre

CollectiondesAlchimistesgrecs,par un exposédes signes, nota-

lions et nomenclature : ce qui caractérise la nature de l'ou-

vrage.Mais la première partie de YAlchimiesyriaquene renferme

pas les plus vieux traités des alchimistes grecs, à l'exceptionde ceux du Pseudo-Démocrile cl de quelques lignes extraites

de Synésius.On y trouveseulement indiqués les noms de Pébé-

chius et deDiogène,à l'exclusionde ceuxde Zosime(1),d'Olym-

piodorc ou autres. Par sa composition, cette partie rappelle

particulièrement les compilations du Chrétien et de l'Ano-

nyme, compilations qui paraissent voisines du temps de Slé-

phanus'-', c'est-à-direécrites du vicau vnie siècle de notre ère.

La première partie de ces traités à*Alchimiesyriaque est

un livre de même caractère et de date voisine; elle renferme à

peine quelques mots arabes.

;,)Celui-cieslnomméuneseulefoisdansladeuxièmepartiedumanuscritdulîrilisliMuséum.Maissesoeuvresforment

utwgrandepailledumanuscritdeCam-

bridge.'" Coll.,lctAtvli.rjr.,Irad.,p.378,379.

Page 21: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. ix

L'ouvrage syriaque débute par un court Avispréliminaire,sur son objel, les accidenisqui entravent le succès, la pureténécessaireà l'opérateur, etc.; puis vient l'indication des pro-

priétésgénéralesdes agents qu'il convientde connaître, indi-

cation traduite ou imitée d'un passageanaloguede Démocrite

l'Alchimiste.Suivent les signes,notationset noms,nécessaires

à connaître pour l'intelligencede l'ouvrage;ils sont en grande

partie tirés des listes analogues, qui figurent eu tête de la

Collectiondes Alchimistes(jrecs.On y rencontre spécialementcelte nomenclature des métaux et de leurs dérivés : limaille,

feuille, rouille, métal brûlé, etc., première ébauche des no-

menclaturesméthodiquesde notre temps; j'y consacreraitout

à l'heure une notice particulière, pour ne pas trop allonger le

présent paragraphe. Tout cela est caractéristique: car ni les

Latins, ni leurs maîtreslesArabes,ne nous ont transmisde liste

méthodique de signesde cette espèce.Commencealors la Doctrinede Démocrite le Philosophe.Le Livrepremier(Chrysopée)est traduit fidèlement,sauf cer-

taines omissions, de la Chrysopéegrecque du Pseudo-Démo-

crile; les noms mêmesdes substancesy sont conservés.

Le Livredeuxième(Argyropée)est également traduit, mais

avecdes suppressions.On lit à la suite, sous formed'appendice, diversarticlessur

la pierre philosophale, la eomaris de Scylliie, le mercure, le

minium, la teinture de la laine, celledu plomb, de Pétain, de

l'argent; articles analogues, mais non identiques à ceux des

alchimistesgrecs.Un autre chapitre est relatif Ala préparationdes verres colorés et pierres précieuses artificielles,sujet quilait aussi l'objetd'articles chezles alchimistesgrecset qui était

traité dans des ouvragesde Démocrite,déjà citéspar Sénèque.Le Livre troisièmecommence alors t c*eslune collectionde

ALCIIJLWIfc.—I. Utûtmuttntioiitt.

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s INTRODUCTION.

préparations sur locinabre, le cuivre brûlé, la malacbite dorée,

le vinaigre, le mélange des couleurs, les espèces tinctoriales.

Ces receltes rappellent à la fois celles que j'ai rattachées aux

ouvrages grecs de Zosime cl celles du papyrus gréco-égyptiende Leyde.

Le Livre quatrièmeest du même ordre, mais d'une physio-nomie plus alchimique : il comprend le traitement du mâle

(arsenic) et de la femelle (mercure); la teinture de l'étain et

fin cuivre; le blanchiment et le jaunissement de la pyrite; la

fusion du fer indien.

Le Livrecinquièmea un caractère singulier; on pourraitTin-lituler: Sur lesoeufs.II est, en effet, consacré à la préparationde l'élixir philosophique, au moyen des oeufs : ceux-ci repré-sentent une notion demi-réelle, demi-symbolique et mystique,

qui. joue un grand rôle chez les alchimistes grecs, surtout

chez le Chrétien et l'Anonyme. Les préparations exposéesdans

YAlchimiesyriaquesont plus netles et plus positives que chez

les Grecs; la teinture (superficielle) de l'or et de l'argent y esl

exposée.Dans le Livresixième,on lit une suite de recettes sur la J)i-

plosis, opération destinée à doubler le poids de for ou de l'ar-

gent, soit réellement, soit par l'addition d'un métal étranger;sur les élixirs, l'huile et la chaux tirées des oeufs; sur la ma-

gnésie des alchimistes; sur l'acide arsénieux, le plomb brûlé,

l'étain brûlé, le cuivre brûlé, le sublimé mercuriel, diverses

préparations relatives au vinaigre, à l'urine incorruptible, à la

chaux des sages, à la purification de l'étain, du plomb, du

soufre, etc. Une partie de ces recettes ressemble à celles du

papyrus de Leyde et plus encore à cellesde la Chimiede Moïse.

On y trouve encore, en appendice, des dires de Démocritesur

l'animal à deux faces— ce qui s'applique aux deux espècesde

Page 23: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. M

mercure (vif-argentel arsenic métallique);— sur l'actionde

l'arsenic sublimé et des métaux, pour blanchir le cuivre,

amollir le 1er, priver l'étain de son cri, durcir le plomb, etc.

Le Livreseptièmerevient sur l'Àrgyropéc,avecdes recettes

nouvelles;et le Livrehuitièmetraite de la Chrysopée.Ce sont

des sortes de doubletsdes livres I et IL On y exposequellessont les substancesqui jaunissent, commenton réalisele chan-

gementen or de l'argent, du plomb, du cuivre, de l'étain, etc. :

toutesrecettesde faussaires,commeles recettesd'asem dans le

papyrus de Leyde.Dansle Livreneuvième,on voit apparaître, pour la première

fois, l'indication de doctrines mystiques, qui semblent em-

pruntées à Synésius; quoique la rédaction soit un peu diffé-

rente.Il s'agitencoredesdeuxmercures tirésdu cinabre (notre

mercure) et de la sandaraque (arsenic métallique sublimé);

puis l'auteur parle du mercure quinlessenciédes philosophes.C'est le seul passage théorique de tout l'ouvrage, le reste

étant d'ordre pratique. Là aussi est citéPébéchius,vieilauteur

alchimique qui semble avoir été aussi désigné sous le nom

d'Ilorus. Diogène, Démocriteet Pébéchius sont les seuls au-

teurs cités nominativementdans le Traité de syriaque quenous analysons. Encore le nom de Démocritea-t-il été rem-

placédans certains endroits par celui d'Ilippoerate, confusion

facilepour des copisteshabituésaux ouvragesmédicaux. Mais

c'est là une erreur du copiste, l'ordre et la nature des matières

obligeantà lire Démocrite.

Après ces développementsgénéraux, nous rentrons dans

toutes sortesde receltespratiques : préparation du mercure à

IVoid,dans un mortier de plomb, ou bien de cuivre; épreuvede l'argent.Leseaux de soufre, ou eauxdivines,qui jouent un

si grand rôle chez lesGrecspour blanchir les métaux (ehange-

Page 24: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

MI INTRODUCTION.

ment apparent en argent), ou pour les jaunir (changement en

or), apparaissent ici en nom pour la première fois.

Enfin, le JÂvredixièmesemble avoir été ajouté après coup.IlolTreun caractère tout différent, étant consacréà des prépa-rations tcclinicjuespositives, telles que la céruse, le minium,

la lilliarge, le plomb brûlé, le vert-de-gris, le fer indien, le

cinabre, la fusion et la colorationdes verres; la production de

rubrkjiics pour teindre les métaux superficiellementau moyenfie l'orpiment, du réalgar, du soufre de Mélos, de la pyrite,du prétendu alun de safran, c'est-à-dire de l'acide arsénieux

préparé avecl'orpiment, etc.; les traitements divers de l'or, de

l'argent, de l'élain, du plomb, de l'arsenic, des pyrites, du

mercure.

]/ouvrage se termine par un certain nombre de ligures

d'appareils de distillation, de sublimation et de digestion,

propres à éclaircir la description des opérations : je les ai lait

photographier, et je les ai interprétées et rapprochées des

l'unires des alchimistesarecs.

En résumé, cet ouvrage représente une compilationde pro-cédés et receltes alchimiquesantiques, traduites du grec vers

le vnc,le vincou le i\° siècle, et appartenant à la même famille

que la CollectiondesAlchimistesgrecs. II.complète les notions

contenues dans celle-ci et précise les sources de l'alchimie

arabe. Un certain nombre de ces recelte:-ont passé d'ailleurs,à peu près sans changement, jusque chez les auteurs alchi-

mistes latins du xinc siècle, établissant ainsi la filiation et la

continuité des pratiques chimiques depuis l'antiquité.

Page 25: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. un

III

SURLESSIGNES'ETNOTATIONS.

La liste des signeset notationsmérile une attentionparticu-lière. En effet, celle liste se retrouve à peu près intégralementdans cellesdes alchimistesgrecs; elleest même moinsétendue.

VAXoutre, la plupart des signes sont les mêmes, à cela près

qu'ils ont été inclinés d'un quart de cercle, c'est-à-direque les

signes verticaux du grec sont devenus horizontaux. A simple

vue, la filiation est évidente. Maisles signes du manuscrit sy-

riaque ne présentent plus celle ordonnance méthodique, quicaractérisele début de,la liste du plus vieux manuscrit grec,celui de la bibliothèque de Saint-Marc{,}.Au lieu d'y lire les

signesdes métauxdistribués dans un ordre régulier: or, argent,

cuivre, fer, plomb, étain, etsuivis chacunde leurs dérivés,tels

que : terre ou minerai, limaille, feuille, mêlai brûlé, alliages,rouille (les signesdiversdes produits de la matière médicaleet

autres ayantététranscrits seulementà la suite), on ne rencontre

plusdans l'Alchimie.syriaqueque des signesbrouillésdansleur

ordre et confonduspar les copistes.Cet accident est égalementarrivé aux listes des manuscrits grecs les plus récents^.

Par exemple,nous lisons dans Je traité syriaque : la limaille,

de cuivre;

Plus loin : le signe du cuivre, réservéau laiton;

Quelqueslignesaprès : les feuillesde cuivre;

Aprèsune ligne intercalaire : le cuivrebrûlé.

Puis viennent : le minerai de fer;

!'' Inlrod,à laChimietlesancittu,p.10/1.—'' IbiJ.,p.<jG.

Page 26: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

xiv INTRODUCTION.

Après deux lignes intercalées : les feuilles de fer;

Aprèsquatre lignes encore : la rouille de fer;

Dix lignes plus loin : le fer.

L'élain apparaît sous deux signes différents, intercalés entre

la limaille et les feuilles de cuivre. Son nom est répété plus

loin, sousla rubrique de la planète Jupiter, en mômetempsquecelui de réleclrum; métal auquel celte planète était consacrée à

l'origine, avant de devenir, vers le vnesiècle, celle de l'élain.

Le nom de plombblancest d'ailleurs donné à l'élain comme

synonyme, conformément a la tradition antique.

Après la rouille de fer, reparaissent les feuilles d'étain;

Plus loin, après le fer, l'élain brûlé.

Le signe du plomb ne figure pas dans la liste actuelle, quoi-

qu'on y trouve son nom deux lignesplus bas, après l'élain brûlé.

Un peu plus bas : les feuilles de plomb;Deux lignes après, la rouille de plomb;Deux lignes encore, le plomb brûlé.

El plus loin le molybdochalque (alliage de cuivre et de

plomb).Observons encore que les noms de for et de l'argent sont

sous-entendus, à la suite des signesdu soleil et de la lune : mais

ils sont continuellement désignés par ces signes dans le corpsde l'ouvrage, précisément comme chez les Grecs; ce qui ne

laisseplace à aucune incertitude.

On voit que la nomenclature métallique est la même; mais

l'ordre des noms est confondu, comme dans un jeu de cartes

mal battu : les signes ont été parfois tellement défigurés, qu'ilssont devenus méconnaissables.

Le nom du ciel, de la terre, du jour, de la nuit y figurent

pareillement et avec les mêmes signes que chez les Grecs. De

même les noms de l'huile de raifort, de l'huile de ricin, du

Page 27: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. \v

vinaigre, de la magnésie,du séricon,de la couleurbleue, de la

soudure d'or, de l'ocre, du verre, de l'alun lamelleux, de la

couperose, du safran de Cilicie, du soufre sous ses formes

diverses, de la chalcilis(minerai pyrileux de cuivre, qui repa-raît deuxfois),ainsique lasandaraque(sulfured'arsenicrouge,ou réalgar) et le cinabre. Beaucoupde ces noms sont môme

donnésen langue grecque dans le textesyriaque.Tout ceci démontre une parenté étroite, sauf la confusion

jetée par les copistes.

Aprèscelte liste, où chaque nom, ou à peu près, est accom-

pagné par son signe, on en rencontreune autre, forméeégale-ment de noms grecs, mais sans leurs signes, et dont plusieurs

reproduisentles nomsprécédents.La liste des sept planètes avecleurs signes est donnée en-

suite. Unelisteanaloguefiguredans la CollectiondesAlchimistes

grecs,traduction, p. :i5.

Les signessont les mêmesen général, et ils établissentune

relation identique entre les planèteset les métaux: ce qui est

important pour les signes de Jupiter rapporté à l'étain, et

d'Hermèsrapporté au mercure, attribution qui date du Veou

du vie siècle, ainsi que je l'ai montré^. Maisles autres dési-

gnations sont différentes; notamment la liste des noms des

divinités babyloniennes: Bel (étain, Jupiter), Bilali (Vénus,

cuivre), Gamocli»(plomb,Saturne), Nebo (mercure), liste due

sans doute auxSabéensd'Ilarran. Elle n'existepas dans le texte

grec; tandis (pie, par contre, les attributions de minéraux ne

se lisent pas dans le texte syriaque. Une autre différencetrès

essentielle,c'estfattribution des quatre éléments: feu, air, eau

et terre, à quatre planètes, dans le texte syriaque; attribution

l'!Introl.à •'((Chimiedesanciens,|>,84et94.

Page 28: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

xvi INTRODUCTION.

(jui ne figure pas dans le texte grec, les éléments n'ayant pasde signe propre chez les alchimistesgrecs.

Les douze signes du zodiaque représentent un système par-ticulier d'astrologie alchimique, non relaté chezles alchimistes

grecs venus jusqu'à nous, quoiqu'on en trouve la trace au

moyen âge chez les Latins.

Celte liste est suiviepar nue autre, mise là commeau hasard,

renfermant quelques noms de minéraux,et de drogues, avec

leurs signes. Puis vient une série de noms grecs de drogues cl

suhstances diverses.

On lit alors de petits traités plus méthodiques, relatifs aux

sept terres, aux douze pierres, employées comme remèdes et

amulettes, aux dix-neufpierres jouant le rôle de matières tinc-

toriales el employées pour colorer le verre, etc.

Pour complétercesnotionsel cesnomenclatures, nous avons

cru utile d'insérer ici des noticesalchimiques, tirées diiLexir/uc

syriaquedeBar Jiahloul, notices relatives aux métaux, à leurs

dérivés, aux minéraux, auxdouze signes du zodiaque, etc.

IV

Venonsà la secondepartie du manuscrit du Brilish Muséum,

c'est-à-dire au Traité arabe écrit en caractères syriaques. Ce

traité va du folio 56 (verso)du manuscrit Àau folio 99 (verso),soit 43 foliosou pagesdoubles.Dans la copieil occupe 49 pages.11est écrit, je le répèle, en majeure partie en langue arabe,

mais avec des portions eu langue syriaque; le tout d'ailleurs

en caractèressyriaques, du mêmealphabet que ceux de la pre-mière partie.

Le mélange des deux langues nous reporte à l'époque où

Page 29: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. xv»

lesAbbassidesfirent traduire les oeuvresscientifiquesgrecques,d'abord en syriaque et plus tard en arabe.

Cette seconde partie constitue donc une addition de date

postérieure : ce que confirme la nature des faitsqui y sont rap-

portés, quoique certains articles se rattachent étroitementavec

ceux de la première partie, par les sujets et la rédaction. C'est

une compilation non digéréede morceauxd'origine et de date

diverses, ajoutés à la suite les uns des autres. Tout examen

lait, elle me paraît voisine des écrits arabes dont nous pos-sédons des traductions latines, telles que le traité De Anima

d'Àvicenne,imprimé au xvicsiècle, et les ouvragesinédits, en

partie anonymes, dont les copies existentdans les manuscrits

(3514et 7156 de la Bibliothèque nationale. Ces derniers ma-

nuscrits ont été transcrits vers l'an i3oo; mais ils renferment

des traductions faites à la fin du xncsiècle, ou au commen-

cement du xnie.Lesécrits arabes originauxétaient sans doute

antérieurs d'un siècleou deux : cequi nous reporteraitdu ix°au

xicsièclespour l'époque de la rédaction originelledes articles

de la secondepartie de l'Alchimie syriaque. Je donne cette in-

dication sous toute réserve.En tout cas, la compositionde celle

secondepartie est plus moderne cpiecelledes écrits du Chré-

tien, de l'Anonyme et de la «Doctrine de Démocrite»; mais

elle est plus ancienneque celle du fauxGéber latin, d'Arnaud

de Villeneuveet du fauxRaymond Lullc.

Examinons de plus près la seconde partie. Elle a, comme

la première, un caractère essentiellementpratique; la théorie

et les déclamations ordinaires des alchimistesdoctrinaires yfaisant défaut. Elle comprend ISVJarticles, que j'ai cru pou-voir distribuer en quinze sections, répondant chacune à un

petit traité spécial, ou à un groupe de recettes, dont l'agrégataurait formé notre manuscrit, ou plutôt son prototype.

ALCHIMIE.—I. 1:

Page 30: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

WIII INTHODliCTION.

Section1 (nosi-i (\). Après une sorle de préface,sur le blan-

chiment du corps noir,viennent de petites recettes sur la fu-

sion du plomb, la préparation de l'encre dorée, la sublimation

du mercure (calomel) cl du sel ammoniac, la décompositionde ce.dernier par la chaux, opération désignée sous le nom de

fixation du sel ammoniac,la trempe de l'acier, la préparationde l'acide arsénieux, etc.; recettes transcrites sans méthode et

comme au hasard, et rappelant lesarticles que l'on trouve fré-

quemment en tète des manuscrits, sur les pages originaire-ment blanches qui précèdent l'ouvrage fondamental(1).

SectionH. Ici commence un traité méthodique (nosi5-3*i):

sur les espècesdevitriolsnaturels et artificiels,sur les aluns, les

borax, et sur les différentesespècesde sels, rappelant les traités

De salibuset aluminibusattribués à Rasés, le traité de Bubacar

et ceux du Pseudo-Àristote, traités latins traduits de l'arabe'-'.

Section111. Suit un autre, opuscule (nos33-/jo), sur les us-

tensiles,qui faisait probablement partie du traité précédent. On

y trouve la description des creusets, alambics, luts, etc., et il

se termine par un paragraphe écrit en syriaque sur lespoidset

mesures,genre de sujet qui rappelle l'opuscule grec analoguede Cléopàtre^, intercalé dans les manuscrits qui renferment

la CollectiondesAlchimistesgrecs et publié à plusieurs reprises

par les métrologistes.

SectionIV (nos4 ]-43). C'estune intercalation, faite dans un

espace laissé vide originairement par le premier copiste; elle

(1)Voir,parexemple,lems.grecdeParis232^,fol.8 à i/|,cl292à 29g;etsonanalyseclanslesOr/y.del'Akh.,\)335.

mTransmiss:ondela scienceantique,p.3o6etsuivantes.

wOriginesdel'Alchimie,p.111.

Page 31: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. \iv

est d'une autre main. Ce sont encore de petits articles isolés

sur l'argent doré, le verre, l'émail, le cinabre; puis, un peu

plus loin, un article sur la génération spontanée, article?simi-

laire de ceux qui existent chez les auteurs anciens cl chez les

Arabes, dans le traité d'Avicenue,De Animapar exemple^.

La SectionY(nos44i)4) constitueun véritable traité d'alchi-

mieet de minéralogie,comprenant les sujetsordinairesqui sont

exposésdans ce genre d'ouvrage, aux xmecl xivcsiècles^.

L'auteur y parle des métaux, des esprits et des pierres. II.

développe une longue nomenclature sur les sept métaux, les

sublimésmercuriels, les septesprits, le sel ammoniac, les deux

arsenics, le soufre, les minéraux, les sept (genres de) pierres.Puis il décrit ces pierres, tellesque les marcassites, magnésies,

antimoines,pierresmagnétiques,hématites,vitriols,sels, aluns,

borax ou fondants. Suivent l'indication des corps employésdans l'art de faire de l'or et de l'argent, et la description des

ustensiles et opérations.On remarquera que ce traité expose, avec plus de détails,

les mêmes sujets que nos sectionsII et III.

La SectionVI (nos96-107) donne lieu à des rapprochements

plus étroits avec les Grecs.En effet, c'est un opuscule sur les

perles et pierres précieuses, congénèrede celui qui existedans

la CollectiondesAlchimistesgrecs(irad., p. 334-356) ; il en re-

produit même quelques-unes des recettes. L'un des articles

actuels est signalé en particulier, à tort ou à raison, comme

traduit de Zosîme.

La section VI offre une autre particularité. Les premiers

^ Arlischemicoeprineipetp.3T,3S.—(2)Cf.¥AlchimieattribuéeàAlbertleGrand.

<:.

Page 32: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

x\- i.vrnoDiif/nox,

numéros .sonton langue arabe, les derniers (101-107) en S.Y"

riaque.

La Section17/ (nos108-1a5) csl en arabe. C'estun ensemble

de recollesdiverses, ou «chapitres sur l'or »,c'est-à-dire sur la

Chrysopée.

La SectionVIII (nos126-13/|) possède un caractère spécial.Mllea pour titre : Descriptionde l'art animal.C'est l'art de com-

poser l'élixir philosophique; mais le nom qui lui est attribué'

csl d'origine arabe et répond à certainespratiques et doctrines

symboliques, exposéesdans les oeuvres arabes de Djàber et

dans les traductions latines des alchimistes arabes.Elle se con-

tinue par l'exposéde recettespour fabriquer l'argent, art cor-

rélatif do la fabrication de l'or. La tradition antique s'y mani-

feste, spécialementpar cette indication qu'il s'agit de l'argent

égyptien, c'est-à-dire de Yascm,intermédiaire antique de la

transmutation(l\

La SectionIX (nos135-136) nous ramène à des doctrines

plus modernes. Ce sont encore des procédés deChrvsopée («le

chapitre principal de l'or»); mais les préparations qui se suc-

cèdent prennent les noms symboliquesdes éléments: la terre,

l'air, l'eau. Or ce symbolisme, déjà indiqué chez les Byzantinsdu vu0

siècle, tels que Comarius, n'a pris touîe sonautorité que

plus tard'2', et il a été spécialement employé dans le Pseudo-

Raymond.Lulle, sans doute à l'imitation d'auteurs arabes plusanciens.

La SectionX (nos187-148) contient une série de recettes

techniques de toute nature, relatives aux métaux. Le titre de

;l)Introd.à laChimiedesanciens,p.Ca.—(S)Coll.desAlch.grecs,trad.,Comarius,

p.a85.—oTravmldesQuatreéléments»,p.022.

Page 33: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION, x\i

la première est syriaque, ainsi que le icxlemêmede cellesquisuivent. 11s'agit d'empêcher le 1erde se rouiller, de tremperle cuivre, l'élaiii, de fixer le mercure, de blanchir'l'alliage

monétaire, de blanchir le cuivre, de purifier l'élain, etc. : tous

ces titres rappellent ceux du papyrus de Leyde(l).

La SectionXI (nos1/19-155) débute par un «chapitre des

Francs pour blanchir le cuivre», indication qui semblecon-

temporaine des croisades.On y exposediversprocédéspour 'a

préparation et la trempe du cuivre, de l'élain cl du bronze.

La SectionXII (nosi5G-iG/j) reprend en langue arabe. Elle

traite surtout «du rouge»,c'est-à-direde la teinture de l'argenten couleur d'or, ou de sa transformationen or : opérationscon-

tinuellement confondues par les alchimistes.On y remarquela préparation du bioxyded'étain, appelé cérusc,puis de nou-

vellesreceltesde Cbrysopée,

La SectionXIII (nos165-i 76) est consacréeà"un sujet tout

différent.'.C'est un petit traité destiné à l'art du verrier, sujet

également étudié par les alchimistes grecs®et qui joue un

grand rôle dans les traitéslatins techniquesdu moyenâge, tels

que ceux d'Eraclius et de-Théophile.L'auteur arabe examine d'abord les matières qui colorent

le verre en vert, en noir, en rouge, en bleu, en jaune, etc.^;

Puis il décrit les foursdu verrier et énumèrediversingrédientsutiles à son travail.

La SectionXIV (nos176-177) renferme des receltes d'un

autre ordre, relativesà la fabricationdes flèchesincendiaires,

(1)Introductionà laChimiedesanciens,p.28etsuiv.

(S)Coll.desAlclt.grecs,trad.p.333.

i3)Compositior.es,p. 10-12,dansiaTransmissiondelàscienceantique,etMappceclavicula,p.53.

Page 34: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

XXII INTKOMJCTION.

dos péiards ci.artifices, sujcls traites pareillement chez les ail-

leurs arabes du temps des croisades et dans la Mappoeclavi-

cufoVh

KnfinlaSectionAT(n0S178-182), écrite en syriaque, exposela préparation d'un amalgame, puis diverses recettes de sou-

dure.

On a cru devoir ajouter à la suite certaines additions écrites

en marge du manuscrit A, par quelqu'un de seslecteurs.

V

Un autre manuscrit syriaque d'alchimie examiné par nous

appartient «àla Bibliothèque de l'Université de Cambridge; il

porte les indications suivantes:Mm 6.29. Le Comitédes Trus-

tées a bien voulu autoriser le bibliothécaire, sur la demande

de M. le j>rofesseurBensly, à prêter ce manuscrit à la Biblio-

thèque nationale de Paris, qui nous l'a communiqué. H est

écrit sur papier, d'une écriture du xvesiècle; il est en assez

mauvaisétat, mutilé au commencement et à la fin. Beaucoupde

passagessont difficilesà lire, l'encre ayant été en partie effacée

par l'humidité. Plusieurs feuillets ont été percés et rongés parles vers.

Il renferme i48 feuillets^, hauts de om17 suromi3. Il ne

contient pas de figures, mais seulement un petit nombre de

signes, relatés ci-après. L'étendue de ce manuscrit est tropconsidérable pour qu'il nous ait paru utile d'en faire une pu-blication complète, surtout après celle des manuscrits précé-

(,)VoirTransmissiondela sciencean-

tique,p.6aetg3.—Voiraussimonar-ticlesurlefeugrégeois,danslaReçuedes

Deux-Mondes,tomeCVI,p.787;1891.(3)Plusquelquesfeuilletsnumérotésen

double:3a,3a';34,3/i";36,36'.

Page 35: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION, um

dents,, qui s'y trouvent en partie reproduits. Cependant son

importance est très grande : non seulement il est traduit du

grec, comme la première partie des précédents; mais il nous

a conservé des textes alchimiques très vieux et très intéres-

sants, ainsi qu'il va être dit. Aussiavons-nous cru devoir en

donner une analyse développéeet des extraitsétendus, embras-

sant à peu près la moitié du texte. Celui-ci contient une série

de traités anciens, tels que :

i° Un premierTraité, anonyme, en deux livres, comprenantdes recettes techniques, semblables à celles du papyrus de

Leyde, de la Chimie de Moïse,de la Mappoeclavicuïa,etc.; plu-sieurs sont même identiques à cellesdu papyrus de Leyde.

•j° Un grand Traité (leZosimeen douze livres; d'autant plus

précieux que le texte grec n'en existe plus, à l'exception d'un

passagetranscrit par Le Syncelle.

3° Le TraitédeDémocrilc,reproduisant une partie des deux

premiers livres du texte syriaque du Brilish Muséum, avecdes

variantes considérables, attestant la différence d'origine des

copies.

4° Un extrait dit de Démocrite,avec des parties communes

aux textesdu British Muséum, mais renfermant en outre des

articles sur la pourpre.

5° Unautre Traitéattribuéà Démocrite,en trois livres, renfer-

mant toutes sortes de recettes techniques sur le travail des mé-

taux et autres sujets. Ce traité contient des parties communes

avec le texte du British Muséum, fort étendues, des recettes

spécialesqui semblent contemporaines, enfin des additions ou

interpolationspostérieures.

Page 36: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

wiv INTRODUCTION.

()° LeLivred'Fsdras, contenant des recettestechniques, ana-

loguesà cellesrie la Chimie rie Moïse(1),Quelques-unes existent

aussi flans les manuscrits du Brilish Muséum : ce qui montre

la confusion et le caractère commun fies matériaux qui ont

concouru à la formation de tous ces traités.

7° Un Livrede Zosimcsur les terres et minerais, rappelant

l'ouvrage de Dioscoride, mais avec fies additions très intéres-

santes sur les voyages de Zoshne. Ici encore se trouvent quel-

ques articles existant dans les manuscrits du British Muséum.

8° Les Lettres de Pchcclnusà Osron le mage, sur le livre

d'Ostanès.

Q° Des Fragmentsmystiques,où il est question de Ctésias,

d'JIippocrate confondu avec Démocrite et opposé a Homère,

regardé, lui, commele type de la perversité : ce qui semble ré-

pondre à la lutte des chrétiens contre l'hellénismeau in°siècle.

L'auteur y décrit son combat matériel contre l'envie,etc.; et il

termine par un débris fin lAvresur l'unionde l'or et de l'argent.

io° DesFormulesdeconjurationsmagiques,qui paraissent ti-

rées de vieuxécrits égyptiens.

i i° Une suite fie Recettes techniquessur les perles et la

teinture des métaux, en partie communes avec les textes du

Brilish Muséum.

12° DiversFragmentsmystiques,relatifsàOstanès,à Hermès,

à Néccpso, etc.

i3° Une dernière suite de Recettespurement techniques.

i!'CollectiondesAlcli.grecs,trad.,p.287.

Page 37: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. x\v

Nous allons examiner de plus près ces dilïerenls livres et

trailés,

I. Le premier traité est anonyme et divisé en deux livres.

L'un d'eux est intitulé : Sur lescouleurs,et contient seulement

quelques litres d'articles relatifs à l'or; c'est évidemment un

débris mutilé de l'ouvrage original, Le second livre, désigné

par la lettre B, traile des écritures et spécialementde la chryso-

graphie, sujet fort en honneur dans l'antiquité cl exposédans

un certain nombre d'articles du papyrus de Leyde^ et de la

CollectiondesAlchimistesgrecs®.Il s'agit de peindre et d'écrire

en lettres dorées ou argentées, non seulement sur papier, mais

aussi sur verre, marbre, etc., ainsi que de dorer lesvases, l'ar-

gent, le cuivre, la peau teinte en pourpre, etc. On emploie l'or

délayé soit dans des liquides gommeux, soit dans le mercure;

ou bien des matières jaunes imitant l'or, comme le safran et

le carlhame. On enseigne aussi à faire des lettres noires sur

or, argent, cuivre, fer; à écrire en lettres d'argent, d'étain, de

cuivre, sur le fer, etc.

IL Le second traité, qui porte le nom de Zosime,est beau-

coup plus étendu : il renferme une portion très considérable

du grand ouvrage en vingt-huit livres, écrit par cet auteur,

d'après les historiens{3\Plusieurs de ces livres sont transcrits

ici, avec des numéros d'ordre compris entre 1 et 12. Ils for-

ment un complément très important auxchapitresde Zosime,

conservésdans la CollectiondesAlchimistesgrecs,et ils précisentmême davantagele singulier mode de compositionde cet écri-

vain. Si l'on ne retrouve dans le texte syriaque aucun texte

tout à fait commun avec les chapitres conservésen grec dans

(I)Introductionà laChimiedesanciens,

p.01.

(î'Pages3i3,32o.(SiOriginesdel'Alchimie,p.177.

ALCHIMIE.I. I)

Page 38: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

wvi IXTHODUCTIOX.

celte,collection, il y a cependant,similitude dans les procédés

d'exposition. Le début même de l'un des livres du texte sy-

riaque est conforme à un nuire texte grec de Zosime, transcrit

par Le Syncclle, et où il est dit que la chimie a été révélée

aux mortels par les anges déchus; j'y reviendrai tout .àl'heure.

La plupart des livres écrits en syriaque renferment, tantôt

en tête, sous la forme d'une sorte de préface, tantôt dans le

cours des chapitres et comme digression, des exposésgénérauxet des récils mythiques cl gnosliques, entremêlés d'allégoriesmorales et d'allusions religieuses, similaires avec les exposésdu même auteur qui existenten grec(1).Gela fait, l'auteur dé-

clare qu'il va entrer dans son sujet, et il jirésente une suite de

recettes techniques, de l'ordre de celles du papyrus de Leydeet de la Chimie de Moïse. Il désigne môme celte portion de

son oeuvresous le nom de ystp6j(i)iTa^ c'est-à-dire manipu-lations ou recettes pratiques^, nom déjà relaté par Suidas.

Le L"re 1ern'est pas précédé par une préface : peut-être

parce que celle-ci aura été perdue. Il traite d'abord du travail

de l'argent d'Egypte, c'est-à-dire de Yasem,alliage à litre va-

riable employé par les orfèvresR Puis l'auteur s'occupe du

cuivre et des procédés propres à le blanchir, à le rendre mou

cl malléable; de la teinture de l'argent en noir, en bleu, en

couleur d'or; dé la teinture superficielle et de la teinture pro-

fonde, également distinguées par les Grecs. On retrouve, che-

min faisant, l'axiome connu : les sulfureux sont dominés parles sulfureux. Il est question des cynocéphales, qui jouent un

(1)VoirnotammcnlColl.desAlch.grecs,Irad.,p.go,117,12a,206,221,23i,235,etc.

(!!Originesdel'Alchimie,p. 157,177.

Lesensdecemot,unpeuincertain,estfixéparletextesyriaqueanalyséici.

(5)Introductionà laChimiedesanciens,

p.62.

Page 39: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. wvu

certain rôle dans les écrits égyptiens11',puis du livre Imouth

et d'IIépheslion, que nous allons retrouver tout à l'heure. Les

trois teintures blanches, de fugacité inégale, sont alors présen-

tées, commedans Olympiodorc^. Cedernier, d'après le passage

actuel, aurait reproduit,un texte de Zosimc,sinon d'un auteur

plus ancien; car la rédaction est un peu différente.Démocrite

est aussi cité, ainsi que la stabilité éternelle de ses teintures.

L'auteur revient àdes recettespour donnera l'argent la cou-

leur noire, la couleur vineuse, celle de la pomme (jaune ou

rose?), la couleur verte, ou bleue; pour le dorer, le souder;

peur faire un alliagede cuivre, d'argent et d'or. Suit una petitedissertation sur l'utilité pratique de la science et la nécessité

de l'expérimentation, afin d'arriver à connaître les choses;

dissertation analogue à celles qui figurent dans le Pseudo-

Démocrite®et dans Olympiodore : toute cette littérature offre

certainscaractèrescommunset de nombreusesrépétitions.L'écrivaintermine en décrivantquelquesépreuvessur la pu-

reté de l'argent, dont l'une est identique avecun des numéros

du papyrus de Leyde : ce qui fournit une nouvelledémonstra-

tionde l'existencedes cahiers de métiers, répandus en Egypte,et qui sont arrivés en partie jusqu'à nous par diversesvoies.

Le livre 2 a pour titre : De l'argent, et reprend des sujetstout pareils au premier : travailler l'argent d'Egypte; purifier

l'argent, doubler le poids de l'argent, lui donner la teinte de

l'électrum, etc. Il se termine par une liste de signes de mé-

taux et autres substances.Les noms persans des sept planètesdivinessont en tête du 3elivre.

wVoirentreautresie Papyrusma-

giquedeLeyde,citedansmonIntrod.à laChimiedesanciens,p.îS,verslebas.

(i)CollectiondesAlchimistesgrecs,tivul.,

p.8i-84.« lbid.,\i.5i.

p.

Page 40: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

xwm INTRODUCTION.

Les livres 3 à 5 sont représentés par un chapitre attribué à

Platon et par une suite de préparations. Ces livres ont disparu

presque entièrement dans le manuscrit actuel; à moins (pie<\c\\xd'entre eux ne soient précisément les livres 1 et 2 du

traité anonyme, placé en lélc et analysé plus haut.

Le livre () offre un caractère plus complet : il a pour litre :

Sur le travaildu cuivre,et renferme une suite de digressions et

développements caractéristiques. Au début, il est dit que le

cuivre est l'agent tinctorial par excellence;ce qui est conforme

à l'axiomedes alchimistes grecs : Le cuivreteint anand il a été

teint. Les prêtres, ajoute Zosime, s'en servaientpour le double-

ment cl la multiplication des métaux : or, argent, cuivre; pourla fabrication de l'alliage corinthien, c'est-à-dire du célèbre

airain de Corinlhc dont parlent les anciensW,pour le travail

des images ou idoles et des statues, spécialement des objetsnoircis. On employait pour noircir ces statues et produire des

effets analogues à ce que nous appelons aujourd'hui l'argent

oxydé,des tours de main particuliers, rapportés par Pline'-'.

Zosime traite également des enduits colorés, et il exposedes

recettes capitales, dit-il, et tenues secrètes sous l'obligation du

serment. Il ajoute que les symboles sous lesquels les prêtresvoilaientleursprocédésont été expliquéspar lesanciens maîtres

et prophètes; ces procédés étant tenus cachéspar jalousie. C'est

le langage de tous les auteurs alchimiques, langage conforme

d'ailleurs à la tradition des initiations^.

Tout cet exposé est entremêle de recettes pratiques, rela-

tives à la coloration des images ou figurines des hommes et

l,)Introductionà taChimiedesanciens,

p.23l.<2>lbid.,f.69.

<3)Originesdel'Alchimie,p.a3eta5.—Iiilrod.à laChimiedesanciens,p.10.—Coll.desAlch.grecs,Irad.,passim.

Page 41: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION, \MV

des femmes, lesquellesrappellent certains textes de la Mappoe

clavicnla^,textesprobablement traduits soit de ceuxde Zosime,

soit de collectionsanalogues. Nousvoyons apparaître quelques

préparations avec le nom de leurs auteurs (Terlullus), confor-

mément aux usagesde la sciencemoderne,Mais cet usageétait

contraire aux traditions égyptiennes, et Zosime ajoute que les

prêtres s'y opposaient, attribuant tout aux livres d'Hermès,

personnification du sacerdoce égyptien : ce qui est en harmo-

nie avec les indications concordantes de Diodorode Sicile, de

Jambliquo, de Tcrlullien, de Galion, elc.^. Le blâme dirigécontre ceux qui révèlentles secrets de la science est également

signalé par divers autres textes.

Zosime exposeaussi des procédés pour donner au cuivre la

couleur du corail, ou du feu; pour blanchir le cuivre indien,

obtenir le cuivre persan, fondre le cuivre rouge et. le cuivre

jaune. 11 relate l'invention d'une coloration admirable par

Pabapnidos, et lesprocédéspour colorer les statues, telles quecelles d'Agathodémon, de la Bonne Fortune, du Hasard, de la

Terre, du Destin, du Nil, etc. Puis il traite avecdédain les dis-

ciplesde Nilus, son contemporain, contre lequel il avait entre-

tenu une polémique, également rapportée dans certains pas-

sagesde la CollectiondesAlchimistesgrecs®,et il parle desidoles,

réputées vivantes,coloréespar des procédés tenus secretset qui

inspiraient la terreur au vulgaire. Le livre se termine par des

recettes relativesau cuivre et à ses teintures en couleur dorée,

argentée, ignée ou rouge, etc.

Le livre 7 est appelé Scelléou Hcphestion.On y enseigne à

amollir l'argent et les métaux pour y faire des empreintes;

''! Transmissiondela scienceantique,p.63.

li)Originesdel'Alchimie,p.3g.,3)Trad.,p.'187.

Page 42: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

\\s IXTItODUCTIOX.

sujet également traité chez les alchimistes grecs, depuis les

plus vieux autours jusqu'à un traité d'orfèvrerie, de date rela-

tivement réccntc'v,\ Le procédé actuel consiste à enduire le

métal avecdu mercure, que l'on chasse ensuite par l'action du

feu. Reviennent dos recettes pour blanchir, dorer, noircir,

verdir le cuivre, le rendre pareil à Yascm,le souder au fer, etc.;

pour dorer lclcclrum, les vases de terre, la pierre, le bois,

l'ivoire, etc. 11est question, chemin faisant, des deux livres

d'Imouth, titre cité dans Le Syncellc(2).La fabrication et le

polissage des miroirs d'argent sont décrits avec soin.

Le livre 8, sur le travail de l'éUiin,est des plus caractéris-

tiques. En effet, il débute par un mythe célèbre, tiré du livre

d'Enoch, celui des anges qui ont séduit les femmes et leur ont

enseigné les arts : ce passage est précisément celui dont Le

Syncelle nous a conservéune partie dans le textegrec^. Ici nous

en retrouvons la traduction syriaque, sous une forme plus com-

plète et plus développée.11y est question d'Hermès et du livre

Clicma^, divisé en vingt-quatre sections, dont sept sont citées

sous leurs noms : Imos, Iinouth,Face, Clé,Sceauou Scellé,En-

chiridion(ou manuel), Epoque.Le nom même de l'alchimie est

rattaché à celui du livre par Zosime.Les successeursd'Hermès

l'ont corrompu, dit-il, par leurs commentaires inexacts. Mais

la méditation et le secret sont nécessaires, et Zosimeles recom-

mande à Théosébie, la femme savante qui enseigne la chimie

sous sa direction. Cet ouvrage comprend d'ailleurs, d'après

Zosime, la teinture et transmutation de tous les métaux et

!1)Coll.desAlch.grecs,trad.,ChimiedeMoïse,p.297.—Trailêd'orfèvrerie,J).3l2.

2)Imoulli= Imhotep,divinitéégyp-

tienne;Originesdel'Alchimie,p. 9 et184.

(3)Originesdel'Alchimie,p.9.'*'Ibid.,p.9, 10,27.

Page 43: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. wu

l'exposé des expériences manuelles ou Chirotmcla,Il semble

que ce soit le prototype du traité de Zosimolui-même : les

ouvrages relatifs à des sujets spéciauxse sont en tout temps

copiésles uns les autres,

Suivent des recettes relatives à la purification de l'étain, à

ses alliages, a son changement ou à sa teinture en or et en

argent. On y trouve un procédé pour éprouver la pureté de

l'étain, d'après la température de sa fusion,procédédéjà relaté

dans Pline et dans le papyrus de Leyde(1).

Le livre 9, désigne comme les précédentspar une lettre de

l'alphabet grec, concerne le travaildu mercure.

A l'occasion du nombre 9, l'auteur parle du mystère des

neuf lettres, qui jouent en effet un rôle dans les amulettes

gnosliqucset dans l'énigme Sibyllin®. Le travail du mercure

est la clef de l'oeuvre.Le mol mercuremême est pris dans un

sensexlensifet symbolique, etil estappliquéaux trois teintures

dérivéesdu soufre et de l'arsenic (teintures fugace, moyenne,

stable, déjà citéesplus haut). Les noms multiplesdu mercure

sont énumérés, comme dans la CollectiondesAlchimistesgrecset dans le manuscrit du British Muséum, notamment le nom

de bile du dragon®.Le livrepoursuit par des textesreproduits

égalementpar les autres manuscrits dans la DoctrinedeDémo-

crite.

Une partie des plus curieuses de ce livre est l'exposéd'un

mythe étrange, relatif à l'origine de l'étain. Dans l'Occident,

mInlrod.àlaChimiedesanciens,p.36,n°3a.

mOriginesdel'Alchimie,p. i36.—CollectiondesAlchimistesgrecs,traduction,p. i3C.—VoiraussileDieuauxneuf

formes,danslesPapyriGroecideLcydc,publicsparLeemans,t. II,p.85et167-168.

'

'3)Coll.desAlch.grecs,trad.,Lexique,p.i5.

Page 44: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

xxxii INTRODUCTION.

dit Zosimc, il existe une source d'étain liquide. On offre au

dieu de cette source une vierge, afin de l'attirer au dehors;

il s'élance pour la. poursuivre et des jeune.:, gens apostés le

frappent avecdes haches, de façon à le couper en lingots, etc.

Zosimc raconte ensuite que Pébéchiiis criait dans les mar-

chés : «Tous les corps sont du mercure»; cri symbolique ex-

primant l'identité de la matière première des corps ou métaux.

Il expose ensuite la dorure au moyen du mercure, à l'aide

de procédés, dit l'auteur, tenus secrets par les fabricants; ce-

pendant on sait qu'ils sont rapportés dans Pline et ailleurs.

Puis il relate des recettes analogues d'argenture et de cui-

vrage, etc.; il fait des réllexions sur les gens qui manquent les

opérations; il décrit la préparation du mercure à froid, au

moyen du cinabre et d'un mortier de plomb11',pu bien encore

au moyen de l'étain; l'extraction du mercure ordinaire du

cinabre; ses propriétés vénéneuses; la préparation du second

mercure, c'est-à-dire de l'arsenic métalliquep),au moyen du

sulfure d'arsenic, etc. On retrouve encore ici des textes com-

muns avec la Doctrinede Déinocrtte.

Zosimeparle des livres de falsificationsqui existaientde son

temps, pour l'usage des chimistes, des fabricants de drogues,des marchands de vin, d'huile, et pour tous les arls. On voit

que ce n'est pas là une chose moderne, comme on l'imagine

quelquefois. Il ajoute que le marchand sait fort bien éprouverla pureté des matières, quand il est acheteur; tout en décla-

raut que de telles épreuves n'existent pas, quand il est ven-

deur^. Ce passage, comme beaucoup de ceux de Zosime,offre

les traces d'une sincérité et d'une naïveté singulières 11conclut

(1)Introductionà l'étudedelaChimiedesanciens,p.287.l'Hunditqu'onopéraitdemêmeavecunmortierdecuivre.—Cul-

tccliondesAlchimistesgrecs,liai.,p.171.(!)Introduction,etc.,p.99,236,282.WIbid.,p.39.

Page 45: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. xxxm

en.disant'que ses livres ont précisément pour objet de faire

connaître ces épreuveset qu'il est nécessairede les étudier.

Un appendice renferme des articles sur l'eau de soufre, les

procédésde blanchiment, l'eau de cendres, elc.; reproduisantdes textesqui figurent dans les manuscritsdu BritishMuséum,

avecquelques variantesintéressantes.

Le livre 10 (lettre iota) est relatif au plomb. 11parle du

molybdochalque,de la litharge, de la cérusc, etc. Il ne con-

tient pas de développementsspéciaux, mais des parties com-

munes avecla DoctrinedeDémocrilc.

Le livre 11 (lettre K^) traite du fer et de sespréparations:écriture sur verre, teinture sur verre, teinture du fer en cou-

leur dorée, et dorure véritable; soudure du fer et du cuivre, de

l'or et de l'argent, de l'or et du cuivre; élixirs ferrugineuxdéve-

loppant une couleur dorée, etc. «Si tu fais ces choses, tu seras

heureux. Maisil faut suivre les préceptes avec un coeurpur et

écoulerles maîtres.»L'auteur cite alors un dire de Platonet un

précepted'Apsides.

Le livre 12, sur îelecirum, débute par des considérations

morales : «Tout don précieux vient d'en haut; mais les dé-

monstrompeurs dissimulent la vérité et cherchent à égarer les

bonimes. »Cecirappelle une citation analogue de Zosime,faite

par Olympiodorc^.

Aprèsl'indication de quelques recettes, vient un long pas-

sage sur les miroirs d'argent, ou plutôt d'éleclrum. La compo-

ll)A proprementparler,ceseraitîclivre20;d'aprèslanotationconnuedescliiflrcsgrecs.CependantleKsemblebien

icisynonymeducliifl'reu, carle livresuivantportelenuméro12.

'ÎJColl.desAkh.grecs,Irad.,p.<)2.

ALCII1MIB.I. i;

Page 46: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

\x\iv INTRODUCTION.

sition en aurait été découverte par Alexandre le Grand, dans

le but de se préserver de la foudre. Après avoir exposé à cet

égard un conte bizarre, Zosimeajoute (pie ce sont là des mi-

roirs magiques : les hommes qui s'y regardent apprennent à

se connaître eux-mêmes.

Le récit devient alors confuset mêlé d'allégoriesgnostiques.Il y esl question d'un livre appelé le Cercledesprêtres.Les deux

métaux qui constituent le miroir d'éleclrnm sont assimilés au

Verbe, fils de Dieu, et à l'Esprit-Sainl. Ce miroir est placéau-dessus des Sept Portes, répondant aux Sept Cieux, dans la

région des Douze maisons célestes et des Pléiades. Au-dessus

existe l'OEilde l'Esprit divin.

Alexandre a fabriqué (avec le même métal) des monnaies,

qu'il a semées en terre et qui sont des talismans, institués

par Arislote, philosophe d'une grande intelligence. Son intel-

ligence était limitée cependant, parce qu'il ne possédait pas

l'inspiration divine, nécessaire pour atteindre au plus haut

degré.C'est avec ce miroir (allégorique) d'éleelrum, c'est-à-dire à-

la lumière du Verbe et de l'Esprit-Saint, en présence de la

Trinité, que l'on doit regarder son àme, pour se connaître soi-

même.

Dans ce récit on trouveun mélange étrange du christianisme

gnostique avec les légendes apocryphes, qui envisageaientAlexandreet Arislote comme des magiciens'1);légendes trans-

portéesdes Grecs aux Arabes, puis au moyen âge latin.

MaisZosîmene s'en tient pas là, et dans la suite de son texte

on voit apparaître les traditions de la magie orientale et juive,relativesà Salomon. Il ajoute en elfe! (pie les Sept Cieux, cités

(1'Cf.lesrécitsdeMaraisGi.relis,danslaTransmissiondelascienceantique,p. io5.

107.12fl.

Page 47: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. xsxv

plus liant, sont aussi le titre d'un livreégyptien, attribué à Sa-

lomon, qui Tarait écrit contre les démons. Les talismans de

Salomon, tirés de la Géhenne,portaient, dit Zosime,une écri-

ture inventéepar lui; il y avait sept talismansde ce genre, en

l'ormede bouteilles,pourvues d'inscriptionsmagiques,et dans

lesquelles on pouvait emprisonner les démons; la recette de

leur préparation existe, ajoute-l-il, dans les écritsjuifs,lie traité de Zosimeprend fin ici.

III. Un troisième traité, portant le nom de Démocrite, re-

produit les deux livres connus de la Chrysopéeet de l'Àrgy-

ropée, avecabréviationset variantesconsidérables.

IV. Le quatrième morceau renferme divers extraits de

Démocrite, et principalement des recettespour-fabriquer la

pourpre, qui rappellent le début des Physicaet Mysticade la

CollectiondesAlchimistesgrecs.

Y. Un cinquième traité est mis encore sous le nom de Dé-

mocrite : il se composede trois livres. 11est probable que le

nom de Démocrite,commeauparavantceluid'Hermès, comme

plus tard ceuxde Géber, de RaymondLulle,etc, a servià cou-

vrir toutes sortes de compilationschimiques et alchimiques.En tout cas, celui-ci renfermebien des citations de noms pos-térieurs à Démocrite, tels que Zosime, Dioscoros,Théodole,

Gregorios, Diogène, Gratès, Eustathenès,sans préjudice d'au-

teurs plus anciens, notamment Àgathodémon et Asclépias

(écrit Akotilas)(j),dont on y rencontre égalementles noms.

ll)Cemolpourraitêtretraduitaussi

parAtjuila.Ousaitipiecederniernoma étéportéparun.traducteurdel'ancien

Testament,del'hébreuengrec,ause-condsiècledenoireère,lequels'estaussi

occupéd'astrologie.

i:.

Page 48: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

\xwi INTRODUCTION.

Résumons brièvement ce traité.

Dans le livre 1er,il s'agit de traitements d'argent, d'éfaiu, de

cuivre, de teintures dorées, etc., comme il est ordinaire dans

ce genre de collections.

Les livres 2 et 3 traitent de certains minéraux et roclies, de

préparations diverses, relatives aux perles, à l'émeraude, aux

pierres précieuses artificielles et aux métaux. L'une des prépa-rations est appelée sangperpétuel,c'est-à-direteinture en rougeinaltérable. Puis l'auteur parle des minerais de Tripoli (mon-

tagne aurifère), de Cyrène, de Perse, d'IIiérapolis, de pierresrecueillies au temps de la pleine lune; la teinture des métaux

ligure dans ses descriptions, lire!', c'est un fouillis d'articles de

toute origine, recueillis et mis à la suite sans mélbode : cer-

tains sont communs avec les textes du Britisb Muséum. À la

fin du second livre, on trouve une addition, contenant le nom

des sept planètes en langues syriaque, hébraïque, grecque,latine et persane.

VI. Le sixième traité porte le nom du prophète Lsdras,

auteur évidemment pseudo-épigraphe : la chose est fréquentedans ce genre de littérature. Le traité est très court et purement

technique, comme la Chimie de Moïse, dans la Collectiondes

Alchimistesgrecs, et il a d'ailleurs des parties communes avec

le texte des autres manuscrits. On lit à la suite les noms de

diverses plantes, ainsi que ceux des planètes et métaux.

Ces nomenclatures semblables des métaux et des planètes

correspondantes, inscrites à la lin de chaque petit traité, mon-

trent que ces traités constituaient à l'origine des opuscules

indépendants, quoique formés d'après les mêmes règles géné-rales. Ils ont ensuite été mis bout à bout, tels quels, dans les

collections formées par les copistes et parvenues jusqu'à nous.

Page 49: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. xsxvn

VII. Le nom de Zosime reparaît en tête du septième traite,

lequel semble avoir réellement appartenu aux oeuvresde cet

auteur. 11est appelé le livre neuvième: Sur leschangementsde la

terre, sur lespierreset droguest/irien sonttirées.Zosime débute

par l'indication de quelques noms de drogues et produits;il y parle, entre autres, du Diphygès, résidu des fourneaux

à cuivrede Chypre, qu'il a examinéssur place; des cadmiesde

même origine; du niisy, qu'il a également étudié dans les

mines de cette île, avec le concours du directeur. Toutes ces

descriptions, malheureusement mutilées, portent l'empreinte

personnelle d'un témoin oculaire, et tranchent, à cet égard,avecles oeuvresde simples compilateurs, tels que Pline.

L'auteur passe ensuite à la description des diverses terres

emj)loyéesen médecine,,et celte description est conforme, en

général, à celles de Dioscoride et de Pline; elle comprend les

terres deLemnos, de Samos, de Cimole, d'Arménie, les terres

pignilis,ampeUlis,etc. La dernière était destinée à détruire les

insectes et vers qui dévorent la vigne : celle-ci était donc dès

lors, comme aujourd'hui, en proie aux ailections parasitaires.La partie la plus originale de ce livre est le récit, adresséà

Théosébie, des voyages de Zosime à Chypre, en Célésyric,

Troade, Thrace, Italie, Macédoine, à Thasos, et surtout à

Lemnos et dans ses deux villes, Myrîne et Ilephcslos. Zosime

décrit de visu la préparation de la terre de celle île, extrait»;

d'une colline rouge et ferrugineuse.11parle de la prêtresse qui est préposée à la fabrication du

produit, des sceauxqu'on y appose, de la tradition relativeau

sangde chèvre, tradition indiquée seulement par un mol dans

Dioscoride.L'auteur termine, en rappelant les renseignementset livres qu'il a recueillis sur place et Tachât d'une provisionde terre de Lemnos.

Page 50: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

xwvni INTRODUCTION.

Le récit de cosvoyagesdoit cire assurément attribué à Zosimc

lui-même; mais il montre que le voyagea eu lieu à une époqueoù la religion païenne était encore dominante dans l'Archipel.Ce récit est très curieux et très caractéristique.

Le livre se termine par une longue liste de noms de sels et

substances diverses, citées par Zosime, liste ajoutée à la suite.

On y lit un article spécial sur l'alouette huppée, avec citation

d'un récit mythique, tirée d'Aristophane.

VIII. Un huitième ouvrage, non moins curieux, se présentealors dans le manuscrit, sous le titre de Lettres de Pébcchius.

C'est une correspondance réelle, ou fictive, attribuée à cet au-

teur alchimique, dont le nom, de forme égyptienne (PeBech,

l'ôpcrvicr), semblesynonyme dllorus, et avoir même été rem-

placé par ce dernier dans la tradition arabe. Les lettres en

question sont prétendues échangées avec le mage Osron. Pé-

béchius dit avoir trouvé les livres d'Oslanès, écrits en persan,et il demande l'aide du mage pour les interpréter. Ces livres

renferment, dit-il, l'astrologie, la philosophie, la logique, la

magie, la sciencedes mystères et des sacrifices, l'art de faire

de l'or, de teindre la pourpre et le verre : énuméralion de

science universellefort répandue chez ce genre d'écrivains. On

peut rappeler à cet égard les livres d'Hermès, dans Clément

d'Alexandrie(l);la science universelleattribuée à Salomonparles juifs; les annonces emphatiques des alchimistes arabes, tels

(pie Djaber^. Pébéchius s'en réfère au livre divin d'Ostanès,

appelé la Couronne,litre reproduit plus tard par Djâber(3),et il

proleste de sa sincérité.

<''Originesdel'Alchimie,'p.l\o.(!;Traitesd'Alchimiearabe,p. JQ,3a

etsuiv.; i33,i/n, 153.

(S)Traitesd'Alchimiearabe,p. 34»n"a.4:TraîléduDiadème.—Transmissiondelascienceantique,p.323.

Page 51: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. xxxix

11y est question des 365 sectionsetjouis, avecindication du

jour complémentairedes années bissextiles*'*.

Toute la fin semble tirée de qûelc[uc vieux récit égyptien,

d'après lequel l'écrit aurait été protégé par un sortilège, qu'ilfallut défaire, avantde pouvoirexpliquer au roi les inscriptionsdes stèles d'Hermès. On sait qu'il existait, d'après la tradition,

égyptienne, un livre de Toth, autrement dit Hermès, renfer-

mant des formules de conjuration et clouéde toutes sortes de

propriétés magiques*2*.Le nombre cabalistique sept reparait à ce moment, dans

notre récit : les sept tablettes sont placées dans un lieu secret

ou sanctuaire, protégé par sept portes consacrées aux sept

planètes et métaux. Dans rémunération de ceux-ci figurentles vieilles attributions, telles que l'étain, voué à la planète

Hermès; lelectrum, à Jupiter*3*:ce qui montre que les lettres

actuelles ont été écrites avant le vicsiècle de notre ère. Le ser-

pent Ouroboros, si connu des alchimistes*4*et des gnosliqucs*0*,est mentionné, ainsi (pie l'obligation de réserver les mystèresaux adeptes et aux gens de haute naissance*0*.

IX. Une neuvième série renferme des fragments mystiquesd'un caractère singulier. On y lit d'abord un passage tiré,

ce semble, des Jndica de Clésias, sur la fabuleuse licorne,

suivi de l'indication de l'idole qui en reproduit l'image. Puis

l,)Sur les 305dieux,voirPopyriifiwcide1.cycle,publiésparLeemans,hIf,p.8g.

WLescoulespopulairesdel'Egyptem-tienne,parJlaspeio(1883),p.xi.Vlicl55;danslecoittedeSatiiiKliâmoïs,

w Ititrod.àlaChimiedesanciens,p,8)cl82.

(,)Coll.des'Alch.grecs,tract.,p. 'i'.i,a3;Olyinpiodore,p.87.

<5JOriginesdel'Alchimie,p.Ga.—Pil-

(>yrigVa'ct,etc.,publiésparLccinans,pa-pyrusW,t.Il,p.85.

'r,)Coll.desAlchigrecs,Iracl,,p.97,— Clémeiild'Alexandrie,cilédansles

Originesdel'A(chimie,p.28.

Page 52: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

xi. INTRODUCTION.

viennent le philosophe Iïouslos (probablement Zoroastre) et

son idole à figure d'éléphant; Sophar, et son aigle magique,

érigé aussi en idole : cet aigle figure également chez les alchi-

mistes grecsW.Toutes ces idoles auraient été transportées à

Home.

lin article d'un caractère singulier est consacré ensuite à

Jlippocrate, confondu avec Démocrite, avec un mélange de

traditions alchimiques, relatives à la recherche par le fils de

Démocrite des écrits de son père(2).

Après avoir parlé des quatre éléments de la pierre philoso-

phai, l'auteur exposelesdoctrines médicales, réellesou préten-

dues, du véritable llippocrale, du froid et du chaud, du sec et

de l'humide, de la puissance supérieure du feu. Il passe de là

à la fièvreet à ses caractères, ainsi qu'aux caractères de l'urine,

et il fait un pompeux éloge d'Ilippocrale. Ce mélange in-

cohérent des traditions relatives à llippocrale et à Démocrite

témoigne de l'ignorance de l'écrivain et rappelle les confusions

du même ordre qui régnent dans certains écrits de basse

époque, tels que la Turin pliilosophoriim.A Ilippocrate, bienfaiteur de l'humanité, l'auteur (peut-être

Zosime?) oppose Homère, dans un passage très surprenant,

(pii semble répondre à la lutte du christianisme contre l'hel-

lénisme, pendant la première moitié du nicsièclede notre ère :

ce qui fournirait peut-être une date approchée à la présente

composition.C'est une malédiction contre Homère, le créateur du mal

dans ce monde; la colère du fils de Pelée est détournée dans

tin sens mystique. Homère, étant maudit de Dieu, n'a pas su

comprendre les paroles d'Hermès; et il a été justement frappé

f'!Coll.ticsAtch.grecs,trad.,Sopharestcitép.aG,danslalisteîlesnomsdesphilo-sophesalchimistes.Alapageian,ilestquestiondesonaigle.—{î)Mit.j tiad.,p./|5.

Page 53: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION M.I

de cécilé. Ses paroles font autorité dans les tribunaux et au-

tres lieux d'oppression, et sa doctrine rend les juges (païens)

contempteursde la justice.L'auteur ajoute, ce qui est tout à fait chrétien : on ne doit

pas donner le nom de Dieu au ciel et à la terre; puis il adresse

à Dieu sa prière, dans une phrase étrange qui débute par ces

mots : «Notrepère qui êtes aux cicux», et qui continue en in-

voquantsa toute-puissance;dans des termes tout dilférents et

conformesaux traditions égyptiennes : «Tu tiens les clefsdu

monde, tu es le commencement et la fin, tu demeures au mi-

lieu du feu sur la terre, tu occupes le fond de la mer et les

fondements de la terre : seul tu peux enflammer l'eau et la

mer, faire habiter les jioissonssur la terre, rajypelerles morts

de l'enfer ténébreuxet ouvrir leTarlare. . . Ta personne estde

feu, les yeux sont des étoiles.» Cet hymne rappelle les invoca-

tions égyptiennesà Agathodémon, contenues dans le papyrusde Lcyde{1),et la formule magique de Tolli^. Après cet amal-

game extraordinaire de prières chrétiennes et d'invocations

empruntées à la vieilleEgypte, amalgamecommun, d'ailleurs,

chezles gnostiques, la prière continuesur un ton plus humble :

«Ne m'abandonnepas, ô Dieu; daigne entrer dans mon coeur,

. . . remplis-moi de la flamme de la vraie science; chasse de

mon âme la méchancetéet l'envie.»

La fin est bizarre i l'auteur décrit sa lutte contre l'envieper-

sonnifiée, qu'il combat avec la hache et qu'il terrasse, coupe

(l)Introductionàl'éludedelaChimiedesanciens,p.18.—PapyriGrwcideLeyde,puliliésparLcemaiis,I.II,p. 67,i/|i»

mLelivremagiqueijueTolhavait,disait-on,écritde samain,renfermaitdeuxformules:«Situréciteslapremière,

tucharmerasleciel,laterre,l'enfer,les

montagnes,leseaux;tu connaîtraslesoiseauxducieletlesreptiles...;tuverraslespoissons;carlaforcedivinelesferamonteràlasurface,etc.»—Contespopu-lairesdel'Egypteancienne,parllaspero,p.55.

ALCHIMIE.I. !•

Page 54: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

MII INTRODUCTION.

en morceauxet met à mort. L'ouvrage se termine par un autre

débris, portant le titre de Livre VIII, Sur l'unionde l'or et de

l'argent(du soleil et de la lune).

X. La dixièmepartie renferme des conjurations magiqueset

païennes. «Je vous adjure au nom des dieux immortels et du

Dieu des dieux. »Ce texte est peut-être le plus ancien de toute

la collection. Il se termine par le récit d'un voyage, entreprissous la direction d'un guide mystérieux, vers les trésors ca-

chés; récit mutilé, qui semble encore d'origine égyptienne.Malheureusement ce n'est qu'un fragment à demi effacé et

presque illisible. Toute cette fin du manuscrit se composede

fragments de caractère 1resdivers et réunis soit par le hasard

du copiste, soit par la mise bout à bout de feuillets, disposésà l'origine tout autrement et embrouillésà un certain moment.

XI. La onzième partie débute par des recettes sur le travail

des perles et pierres précieuses artificielles, qui font suite aux

recettes des livres précédents (voir p. xxxvi), sur la teinture

philosophique, sur une formule médicale, etc., avecdes textes

communs aux autres manuscrits.

XII. Une douzièmepartie est constituéeencorepar des frag-ments mystiques. C'estd'abord l'élogede la scienceuniverselle

et de la puissance du philosophe (Hermès) : il a parlé de tout

ce qui existedans la terre et les mers, dans l'air et îether, des

révolutionsdes astres, de ce qui existeau-dessus du monde et

qu'on ne peut atteindre, etc. Suit un texte relatif à Ostanèset à

la nécessitéde cacher les mystères contenus dans ses ouvragesaux gens qui n'en sont pas dignes, et de changer le sens des

mois pour voiler la doctrine. L'écrivain revient encore sur

Page 55: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. XLUI

la science d'Hermès Trismégiste, spécialement en astrologie,et sur les relations de l'astrologie avec les opérations alchi-

miques."Lestablettesd'Hermès ont été trouvées par Nécepso,roi d'Egypte; personnagequi figure, en effet, commemagiciendans certaineslégendes de l'époque Alexandrine.

Xlll. Les dernières feuilles du manuscrit se terminent pardes recettes purement techniques sur la comaris et autres su-

jets, avecquelques détails sur la formation du sori et du pom-

pholyx, dans les fours de Chypre.— Le feuillet qui contient

ces indications fait, en réalité, partie du traité de Zosime sur

les pierres et drogues tirées de la terre, analysé plus haut,

p. XXXVII.C'est par suite de quelque accident qu'il se trouve

aujourd'hui à la fin du manuscrit.

• M.B

''

Page 56: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

xi.iv INTRODUCTION.

NOTICE

SUR LES MANUSCRITSD'ALCHIMIE

PUBLIÉSDAMSCEVOLUME,

PAU

M.IIUBKXSDUVAL.

Letraitéd'alchimiesyriaqueet arabe,publiédansla premièrepartiede

cevolume,estrenfermédansdeuxmanuscritsduBrilishMuséum,quipro-cèdentd'un mêmeoriginalet dontlesvariantes,en généralpeuimpor-tantes,sontduesà desfautesouà desomissionsdecopistes.Nousavons

désignecesdeuxmanuscritsparleslettresAet13.Letraitésediviseendeux

partiesdistinctes:l'une,en syriaque,occupela premièremoitiédu manu-

scrit;l'autre,enarabe,maisen lettressyriaques(oucarschouni)enforme

lasecondemoitié.

Cesdeuxmanuscritssontdescopiesrelativementmodernesd'unoriginal

peuancienlui-mêmeet dontlarédactionappartientà l'époqueoùlalanguearabeétaitdevenuefamilièreauxSyriens.Lesexpressionsarabesqueren-

fermele textesyriaquesontun indicequece textedoitêtrepresquecon-

temporaindutextearabequienformela suite.Unautreindicedel'âgedesa compositionse liredes iucu-rectionsdu style,lemasculins'ymêlant

souventavecleféminin,leplurielaveclesingulier;incorrectionsfréquentesdanslesécritsdebasseépoque,surtoutdanslestraductionsfaitesdugrec;aussin'avons-nouspascrudevoirsignalerdanslesnoteschaquecasdece

genre.Souscerapportonpeutl'approchercetraitédescompositionsscien-

tifiquesou didactiquesqui signalèrentla renaissancedesétudes'syriaquessouslescalifesAbbassidesàBagdad,pendantlesi\cetxcsiècles.Bienquele

caractèrenestoriende cestraitésd'alchimienes'affirmepasfranchement,lesnombreuxmotspersansquis'yrencontrentfontsupposerqu'ilsontété.

composésdanslaMésopotamieorientale.L'examende la partiearabecon-duitaumêmerésultat;elleappartientà cegenredelittératuredesSyriensarabisantsquidénoteun tourd'espritsidiflerentdesArabesmusulmans.

Page 57: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTRODUCTION. xi.v

Danslesdeuxmanuscrits,lescn-lêlc,qu'ils'agissed'untitreou d'unmota expliquer,sontenrouge.Nousavonstenucomptedecelledistinc-tionensurlignantdansnotreéditionlesmotsquisonten rougedanslesmanuscrits.

Lemanuscritde laBibliothèquede l'UniversitédeCambridge,a l'ana-

lyseduquelestconsacréela secondepartieduvolume,renfermeuntraitédifférentde celuidesmanuscritsdu BrilishMuséum.Plusieurspassagescependantse trouventégalementdanslesdeuxtraités.Letextedu manu-scritdeCambridgeestgénéralementmeilleur,maisnousn'avonspul'étu-dierd'unemanièreapprofondiequ'aprèsl'impressiondutraitéduBritishMuséum.Nousavonsdoncdît relever,danslecoursdenotreanalyse,lesvariantesdunouveautextequiprésentaientquelqueintérêt.

CetraitéestpluscorrectetmoinsmêlédemotsarabesqueceluiduBri-lishMuséum,maisil sembleappartenir,commecedernier,;\ la périodequenousavonsindiquéeplushautcommeembrassantlexcet le xi"siècle,

quoique,sansdoute,un peuplusancien(pielui.Lacopiequenousen

possédonsestaussiunpeuplusanciennequelesdeuxmanuscritsduBrilishMuséum.

Voicilaméthodequenousavonssuiviepourlesommairequenousavons

faitde cetraité: Nousavonstraduittouslesen-tclequisonten rougeetnousles avonsdistinguéspardes caractèresitaliquesdu restedu texte.

Nousavonsdonnéunecourteanalysedesdiversespréparationsdesmétaux:

alliages,teintures,nettoyages,etc., dontle fondestengénéralle même

queceluidesarticlesanaloguesdansle traitédu BrilishMuséum.Nous

avo'ns,aucontraire,traduitlespartiesquiprésentaientun caractèrehisto-

riqueet qui traitaientdesécritsdesalchimistes;lestraductionslittérales

sontmisesentreguillemets.Ainsicesdistinctionssontclairesetsautentaux

yeux: leslitresenrougesontreprésentésparlesmotsenitalique;lessom-

mairesne portentpasde signeparticulier;lestraductionslittéralessontentreguillemets.

Nousavonsdonnéen notelesmotssyriaquesquiprésentaientquelqueintérêtlexicographiqueoudontlesensprêtaitaudoute.

Danslesmanuscrits,lesmétauxqui reviennentle plusfréquemment,commel'or l'argentcl le cuivre,sontparfoisindiquéspar leurssignes.Dansnotreédition,cessignessontremplacéspar lesmotssyriaquesou

arabescorrespondants.

Page 58: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

\i.vi INTIIODUCTIOX.

Acesconsidérationspréliminaires,nousajoutonsunebrèvedescriptiondesmanuscrits; i° ManuscritA du BritishMuséum;2°ManuscritB du

mêmemusée;3°Manuscritde!aBibliothèquedel'UniversitédeCambridge.

I. MAMSCIUTA.

Manuscritsurpapier,comprenantjoo feuillets,o m. 160X0 m, io3.

Les56 premiersfeuillets,1-56recto,contiennentle textesyriaque,et

lesderniers,56 Yerso-99,le textearabe.Bonneécrituredu xvi1siècle.Sur

le rectodupremierfeuilletetsur lesmargesdesfeuillets55, 56et 57,ont

étéécritesparunemainpostérieuredesnotesalchimiquesquenousavons

reproduitesà la findutextearabe.Aucuneclausulcnefournitunedateou

un nomdecopiste.Quelquesglosesmarginales,quisetrouvaientdéjàdans

l'originalet qui sontégalementcommunesàB; d'autres,enmauvaiseécri-

turehébraïque,ontétéajoutéesparun possesseurdumanuscrit:toutesces

glosessontmentionnéesdanslesnotesjointesà notreédition.Surleverso

dudernierfeuilletonlitle nomdudiacreIbrahim,p*ajtdj u&Jbo*.,un des

ancienspossesseursdu manuscrit.Celui-cidevintplustardlapropriétédu

docteurAdamClarkc,dansla collectionduquelil portait'o n°3og, ainsi

qu'il résultede celtenoticeécritesur le feuilletde garde: «n°cectxof

D'AdamClarke'scollectionof orientalmss.,purchased,29 mai 1838.u

Ilestdécritsousle n°MVIIdanslecataloguedeWilliamWright,Catalogue

of thesyriacmanuscriptsin theBritishMuséum,1872,p. 1190-1192,où

l'ontrouveimpriméesla préfacedu traitésyriaqueet la préfacedu traité

arabe.Il est entréau BritishMuséumdansla collectionEçerton,dontil

portaitle n°709.

II. MANUSCRITB.

Manuscritsurpapier,comprenantZ19feuillets,o m. 182Xom. 126.Le

traitéd'alchimiesyriaqueet arabeoccupeles43 premiersfeuillets.Bonne

etfineécrituredu xv*oudu xvicsiècle,un peuplusanciennequecelledu

manuscritA.Les6 derniersfeuilletsontétéremplispard'autresmains,à

différentesépoques.Incompletaucommencementet à lafin,il necontient

aucuneclausuleportantunedateou un nomde copiste;quelquesnotes

marginalescommunesaveclemanuscritA, ainsiquenousl'avonsdit plushaut.Plusieurslacunes,endehorsdecellesducommencementet delafin,

Page 59: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INTUODUCnOX. \i.ui

existentdanslesdifférentespartiesdel'ouvrage,surtoutdansle textearabe.

Enoutre,lesfeuilletsontsubipendantlareliurede notablesinterversions

quiauraientrenduinutilisablecemanuscritsansle secoursdeA;desfeuil-

letsdélacbésontmêmeétéreliéssimaladroitement,queleversosetrouve

formermaintenantle rectoet viceversa,11y auraitlieude rétablirl'ordre

desfeuillets.Ontrouveradesrenseignementspourcollerevisiondansles

notesdu texte,oùnousavonssignaléces interversions.Nousferons,en

outri?,observerquelesfeuilletsont éténumérotésauversoau moyende

chiffresarabes,parunemainorientale,et quecenumérotagediffèredela

paginationrécentemarquéesurle recto.Il n'estpasutiledenotericices

différencesdepagination,car,aumoyendelaprésenteédition,onpourrafacilementremettrechaquefeuilletà saplace.

Voiciuneanalyseducontenudesderniersfeuillets,quiontétéremplis

aprèscoup.

FeuillethUreclo.Ecriturede la mêmeépoquequecelledu corpsde

l'ouvrage.Articlesurla conjonctiondesastres.Alamarge,unecourteliste

determestechniquesd'alchimie.— Verso.Ecrituretrèsfinede la même

époque.Entitreetengrosseslettresv^g^Aii»«pourleverreu;formulepourfaireleverre.Diversesformulesdeteinture.Teintureennoir.Teintureen

rougeappeléaloubioa^|. Elixirqui rendlejaunecouleurde rubis(?),Jl*âxojLrspifaj.Elixirqui teintle blancenjaunesafran,Jk.ov*»,et en

vertpistache,JLoJ^xoaSJLojo*.

Feuillettt5 recto.Suitedesarticlesprécédents;puisunparagraphecon-

tenantunedescriptiondu fourà fusion,analogueàcellecontenuedansle

traitéarabe,voirci-après,p. 196.

FeuilletÙ5versoetfeuilletk6 recto.Ecrituremoderne,informeet peulisible.

Feuilletàôversoetfeuillet67 recto.Ecrituretrèsmoderne.Diversesfor-

mulesdechimie;ontrouvementionnélevitriolcabriçi,«_.^VÛt^J).

Feuilletkl versoetfeuilleth8recto.Écrituredifférente.Mêmesujet.

Feuilletà8 versoetfeuilletÙ9recto.Noticesurlessignesduzodiaque.

Feuillet40 verso.Ecrituremoderne.Articlessur la manièredefairele

verre(sic)j^^J^, etsurdiversélixirs.

Page 60: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

\i.vin ISTUODIJCTIOX.

Cemanuscritportele n"ioo3 de lacollectionorientaleiluBritishMu-

séum.Jlne figurepasdansle cataloguede \V.Wright,carsonoutréeau

.Muséeestpostérieureà la publicationde ce catalogue,ainsiquel'indiquecettenote: «lil(houglit)ofsirHawlinson,a-'jnoveiuber18G7.«

C'estM.Ilichard(îollheil,professeurà l'UniversitédeGohimhinCollège,à New-York,qui nousa faitconnaîtrel'existencede ce manuscrit.Nous

devonsà l'obligeancedeM.WallisBudgc,conservateurdumuséeégyptienauBritishMuséum,toutesles facilitésquenousavonseuespourle colla-

tionneravecA.

111,M.YMsciiiini:CAMMUPGE.

Manuscritsur papier,renfermant1hS feuillets(sanscompterquelquesfeuilletsqui portentle mêmecliiflre,telsque3a et 3ax, 3.'iet 3/| ,T,3G

et 36a), o m. 173Xo m, )3o, Bonneécrituredu xvcsiècle.Incompletaucommencementet à la fin.Lesfeuilletsi3o,à i/|S, suivantunenote

latineajoutéeau basdu versodu feuillet138, étaientd'aborddétachés

«lumanuscrit,et leurplacedevaitêtre au commencementplutôtquà.la

fin.Celteobservationestconfirméepar l'examendu texte.Quelquesblancs

laissésparlecopisteentrelafind'unchapitreet lecommencementducha-

pitresuivantontétéremplisparunemainmoderne,dediversespréparationsarabes;aubasduversodufeuillet111,on trouve,encaractèressyriaquesmodernes,unelistedesnomsdesseptplanètesen différenteslangues.Mal-

heureusementle manuscrita étépénétrédanstoutesonépaisseur,et prin-

cipalementsurlesdeuxcôtésdesfeuillets,parl'humiditéqui l'a fortement

endommagé.Certainespartiessont1resdifficilesà lire;d'autressontcom-

plètementeffacées.11estcurieuxquel'humiditéquiasifortementdétrempél'encrenoiren'apaseudeprisesurlestitresenrouge,quisontenbonétat

deconservation.Deplusquelquesfeuilletsont été rongéspar lesverset

présententunevéritabledentelle.

CemanuscritestcotéMm,G,29.NoussommesredevablesàM.Bensly,professeurà l'UniversitédeCam-

bridge,d'avoirpu consultercemanuscritsurplaceau moisdejuin1892et d'enavoirobtenul'envoià Parisau moisd'octobresuivant.Nouslui

adressons,ainsiqu'auxsyndicsdela Bibliothèquequiontautoriseleprêt,nosplusvifsremerciements.

Page 61: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

THAITÉ

D'ALCHIMIE SYRIAQUE ET ARABE.

I. TEXTESYRIAQUE.

v^.j Sîs>"^>3WM»)jLw*?vxao

JUY>OOV»jbufoJjovtmv»Jbujo.Jbjo-lsowç*o&.|JL*.j|jbuj»>&.*àâs.J^KJOJ»

K>.IIJ^c*»so.JUââ^oJbujo.Jb^bto jbufo.Jbj-ooioJbujo.jLLvuaioJbujo

^jiço.JA^s»^o Ji^j) ^aoJLo;-oexoJbiLoJ^»JL^olîi»woo-*aoi«;)J

. ^^ot ^*>|f-- «^. *A£3O &»J«ivs ^->*J)°l**Sss,J-»-ooJLm^iS"^s

Ji;_j jojoj^So »* i i ~>a»j>i "^io so^ &j)JbsjJJ)yj^oco |oo*JJ

JL*I ^*S>n°iN...»ViN,oJLvt>tt^, JjjrtaN.csouoL wao jbudiLoi*â*.?

Là) Jbu>Jo ,v> JL1—J0**-û«-*>Jbujo.Jboitio«z>JSpô;OJ-.)\\.»o.Jbua*.

(w>^ ^_soJLL-|O. K^O^\ ^j©JbujojLok»oife>K*J Jbujo.?aJi>.Jo~lao

a-^x ^-20JL&o .} JLowié.v*.^o^j;»^LJbujo*^Lo**.£otS*>Jbujo*^o

^p?o.^»t^à W^Ktrf?° *^'&~*>a^> ^?°»^*ayiV>«-^^^?!°*-^*«r?°

«O_MK-3!.^3IViNa-> -o..O}JL-aoo^wjfc^tio JS.o*^*HJ• *^° a^"

)yxx.vyO-.l,^JSjoo.wSkd^LJLju^o»JL^»v>JJaSjaS}JJ^Sa^.\îs*lai

c'!iSic,lirecs^f •—Sî'Sic,lireJisîiîïj.

ALCHIMIE.—1,ireparlie. 1

Page 62: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

2 TBA1TK1VAI.CHIMIKSYMAQliKKTAllABK.

yl}>^>a}Jjsoc^k.JLOOA.)$5uxûrsJj^o

. |v>vi,)b . |.Xv><JJ^ . JMxajJSOA.*nrt>>. K») *TJT . JU y^a

.yOiS,Q£>a<y>o^aO-4-j^.. irr>n»v>rr>e3

.JLaaojo)o . JLkwj;X&o*.rm_o

JL*...j « lia-»>.cflo.Q>^n.o—o «Jl^îvu^

;1)CettepréfacemanquedansIIdontlepremierfeuilletestperdu.Cequisuit

jusqu'àl'articlesurlesseptplanètess'ytrouve,maisrédigédansunordrediffé-rent;13n'apasuncertainnombred'articlesdonnésparA,maisilenrenfermequelques-iinsqueAnepossèdepas.Nousdonneronscesderniersavantl'articledesseptpla-nètes.Apartirdesseptplanèteslesdeuxmanuscritsprésententlemêmetexte.

i5)Lesdeuxderniersmotssontau-dessousdesdeuxpremiersdanslesdeuxmanuscrits.

:*}Cemotestau-dessousdesdeuxpre-miersdansAetau-dessusdansBoùilestécritaulowo.DanslelexiquesyriaquedeBarBaliloulonlitJll*Lsi-X°>«•)ya-ulovo

(js'-ojJIlajj« (loge.v^xoo)^i^eaâoo»

Page 63: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TIÏXTKSYIHAQUK. .1

f'&t Ji^a °-B. *7JJivaVr ..xoo.»à^5.« I;~JX»»|»O—**^-ÎA**UTT°

/'yojasj yo-JiJtaxs JL*r»JJ}(r'-|V»^iaoJbû-i|^.^no oc

. j*A*v*is Jà&siao o . JLÛJ)»Jâa*. maoC •j»uj Âôiîû . -IW^JB

JAwO-*.rTTT .JL">»jjl ,m«*>iuaa«l'H»?|»*v>^ .)W=>|fJl^sSo'p

.WJÛ-ÎJv»jTTp.|tojj>JJUA»JJj|A.waayo^s)yo-JL.!*=>or^jj .Jw»)?

(1)AV-A.!icietplushaut.tS)Abréviationde,xo.t|.(s)AbréviationdeJJivS».wBajouteirwii.£fJDansAécritenabrégéîsi.KAJ4»W°O.(î>Cesmots,à partirdej/t,sonten

petiteslettressonsla lignedansA,quiayo;£|aulieudeyoioâj.

's)Cemotenpetiteslettressonsla

ligne.'s)AmanquéMSU>;Bmanqueôi.

(11)Lestroisderniersmotsen petiteslettressousla ligne.Lemot -n>*setrouveégalementdanslemanuscritd'al-chimiedeCambridge,maisneserencontre

pasdanslelexiquedeBarBalilonl.Plus

loin,dansletextearabe,onlitlaglose:>itaA^>ce>oi.)^^.oet»Vu»)wll .io-oo^o«Lesoriestlevitriolrouge;c'estlefortetlecaliriçi.»(lî)Sicdanslesdeuxmanuscrits.Le

manuscritd'alchimiede CambridgeetBarBahlonlécriventcemot oo*cs.Cedernierauteurdonnelaglosesuivante:L^vSJlyltfljOijrx-.jUJ))-»aJeoot».(ls)Lesdeuxderniersmotsenpetites

lettressouslaligne.B.m-faxoaulieude^o.;ous.Le lexiquede BarBabloul

[Lea-iconsyr.,168,10)a la glosesui-vante:.JlliLa»J2^al<fc».JJB;»I{sic)y^va^.(var.xo^iaJU»)xo>ia£>\o.jioSfetovos-a<**)(jj: co«5^i».î|\wv3.iKlidriumsafranchezlesalchimistes;suivantBarSéro-sclnvai,elidriunisori(?),soufremarin».

1.

Page 64: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'J Tn.MTKD'ALCHIMIKSVKIAQIÎKKTAUAJJK.

, JLnvaxa i^>>^J-ÛO, i-^ûj v^J)>flx.tfl>vKf>, JUoJLe)n . ^£-»>-f.

, |>a_~<^g->>Jm .)Jtw^i_s«i-ijJkA-»aco . O-MO^US)\<>*£•*->JL1

{iolji^s.Jt—*_»}}yp,<\,»ja v*>)| »^to*x»^s. Jooj JAV>*. <^;|xoô»

JL.L)?.Jpfcjawv^»<*-»ÇM.-AM^}JLjOJC**A.).yOA>lfOt)o) .yO/Ut))

Jl.*,«xJ w^*;oi&,JA«AJUD;^O.ûa*X»jo3_v4- •<<*£-»'doa*aoj). ©**v-*s

^ . ^ .m»Vï**S.,-ic;jj.-\y . jJlwSuao.«»).JsJL^*.JL^otJ}JA»0}JJCLC-OOO*^>

.xoa-t^jaoJLo:•l \oJL^ta-.î «**)ucpoj.aafi->!<>> oo^>;jtS&o}X»oLJLr>

lI)LesquatrederniersmotseupetiteslettressouslalignedansA;ilsmanquentdansI).

;!)Bmanqueo*<.l3)A-jwso,et ilajoute-tj, comparer

p,3, noteil. Lestroisderniersmotsen

petiteslettressouslaligne.l°'CemotmanqueicidansA,maisse

trouveplusbassouslemol.iax».15)Lesdeuxderniersmotsenpetites

lettressouslaligne.(C1B<wio£»iS).vlAwkjv^o;B-ji-=oo.(s!Cemoten petiteslettressousla

lignedansA;et au-dessusdela lignedansB.

<9)AajouteiciLV*J.tlD)Cesdeuxmots,dansA, écrits

OI.'H*Sctaîsxjo,sontà lafindel'articlesurleselammoniac;dansli ilssontau-dessusdei*ooiS^i, etoiq.'Nnoestécrit

'Il)CemotmanquedansA.(li)Cesdeuxderniersmotsmanquent

dansA.!'3)li«coJ^-3-j.<">A|p»lo.[li)BmanqueJO^S.

Page 65: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TJÎXTESYRIAQUE. f>

(SIK.NKSET-NOTATIONSPIIOIMIKSAl!MANUSCRITB(,).)

,|AsJ&àO0LC9*JoJ»« ypj»«XOoJUiaâ

.^oovjjxooj .VOAO.{sic)JLN«i*x>Jjjs».yon.ifl»?)

. J£o£oj)La*î(sic)ç»i»»

. |wiû-«JLioo»

''' I.cins'.A renferme.63signes;le-ms.Ii n'encontientque49,parmi.les-

quelsdeu*nesetrouventpasdansA.Nous

donnonsicicesdeuxnouveauxsignes,ainsi

quea1motsgrecsquimanquentdansA.(s)Motenpartieeffacéetdouteux.

Page 66: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

0 TJtAITi:DWIXIIIMIKSYHIAQUIÏKTAlUBK,

JLvifr'm.ô; îâv>*>|»o_». wà&K^s. vf*w*&S.^uovea.^nx.»)jJj^S-^-5

vvA.oùttû;.f} taaod.Jxi) .oucoJJ).v^U)Jboâo)Ju>)jaajouo ,-»

•:• 02UJ.^J JôùOdJCÔoo. ij) .wdSJYiH^s«<^J-'.uaa*âoj«P

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(î)DansB U^e>estau-dessousde

ji-orf»etîllasau-dessousdet.vN^>.(S)DansAonlitàlamarge:ypi£â£â0|

<-«£JLaî.é»o<r7u!T7vp/«,c'est-à-direalun».

Comp.p.5,1.8.(,)Sicdanslesdeuxmanuscrits.(b)Amanque"^.oSs*.

Page 67: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TliXTIïSVlUAQlîi:. 7

,l)^|l o no .(0}JLÛOJSJ3-c*, .«^«? -C-y..^J5x« 030 .ylva^j^s : : :

))».—x>.JLfciypy?j .i ->«iU^o^ . -oJJL.)jjojsoo^», J»tf100**0.^.j-*>

.{sic)j;aj»Jjioâoco. }_ôj»coo*^X0.JIJOJyO-Lûj-^b».''"''loiJLtik.o| JL>w^*x

K~.is>)tcao&.j. )fc^o;ocooiiooi. Joj. ,a*jJLo. |À»»Viv>^OAC^V^.Jkûûjoa

.\ÎS=>1\..ec\^2>.JWÛ—Jàoof.Jtaa-?Jb^oi "JLJOJLC^S.JL*vraoxoaj,woa

v j*A.Jlfo)l.\to ç»o^3«£â^N.)UoAâivcooioj. JL^ggim)wcoa^jaâxof

jjfr».fvv>arr>e*iàoJ]*<$£|°>S,11OJ>JLLO?jaaivaJS. aoj~'©tj .7 Jfc\.ï) jfco

: câ?•:•J&\.o»_->*ci 1 yo •)^-J? )» ">-v>oi1v>.^tviJS.JLviï^oJL*o^o,'j

-«j JUjL- JOO—SÛ—CO^; JL^jJ.^* .^JOJ-CO»Jbû_i)j °K>o *^O^SLCOJ

.7 | vi xo—^j ..« Ji.Novi*£>7j .£»<-o-«? .K-iJ^309 JLâaoJb»J)

(3)S/c,lireILà^ocuo,coinp.ci-dessus,p.5,1.8.

« Avooi*.wAliw.;5>Comparer^Uy,et ^j = osàttj

clanslelexiquepersandeVullers,If,p.7/1.

'7)B^Jjtèfc*.DansBcpiclqtics-unesdecesnotationssontdansunordredifférent.

(6iCetarticlemanquedansB.(C)BmanqueUijUi.oj.WBv<w!<u>.t"'AU,oU>;BJL»K^.{lî)iSa*,lire5»L«-i.DansBquehpies-iins

decesarticlessuiventunordredifférent.

Page 68: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.S TIIAITKD'ALCHIMIESVHIAQUKKTARAIil).

•:)w_Sa-ûj»*_.)J_»,oo)fii-=>ijoaiv>«S.»Jo£>»JLso'j;M. Uxr>«jJLa-oil

v J—L-JJ<a—JJ). t<^.^-.^JOJO. ^ Jsjii ^aaj |fc\?jK^*. ^« ^o

^3 .^-.©^ ^^ps», JjVja^.c**î .î J*V*soa-»^.o.o^i^^ûûj JJKAO

<:• radbsCO^U^vo ^VISJUO'çOJi£sjhàaO? ..^cx JLë^^bk

vJiioju~.|aod^.or>JLO2L*>J. JAwtLot. « ^iA^sg&o| I

•;•J-YY'.'»<**]Ma*,ixoiiûjagiv}JÀ..I-ÎS..»«OOA^A^A^JOJJ^es

vJLjfcoo*s^t^so ,m*°>w^Axo.aed|âo>oâo ;

*oîs»*.»,">JL*JINVA^.Os*.aOOJLLjoJLOJOA.aam.lo o*â*. &

o\_a*V.Jo)>,»°iAO)ia-»*oJuioco;uU^AivâdJ«-*V»J&.io*yoa*too>Jo

v^.w^ •xaajîo^o;o'«u~jJLOÏ—

ïo W|K*±*>JLcoo(sic) ùaaj Juuo; oâ.^»! JJ&wUr>«}.^ai*X.iaS I

)w_Sa_o>*_»)j «..j Judo«->|ja.J.V1^*0?Jb>o.JbaooJtcaowiaAab! «

lS)Sic,lirefjwuovaet.

wAmanqueJL-.' ' AyallAtAàO.(6)S/c,lireyfs^-o.

^ A«oft^o.WByoWsoiMo,comp.BarBaliloul

(Lediconsyr.,958,265971,5;10^1,19).wDansAcemotsetrouvedeuxlignes

plusbasaprèsJAv^iâ.<">BW~.

Page 69: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKSVIUAQI'K. 0

{ \ +A.*.r\~K<^_^ oLo,^LMQ-;-*>?J^sJLoioopooN ,_.;.X5o.Jso*»

ot.,..*>SN^.o,rr>)»oo JLwï|;V^l'air»).£il J-OJ(.v/c)>aoi;jfi»i*se)jo JL

|Loà*ïJjoè*. .£s**>ooôij JlaoON s^r^° i***vo.JLx;-=*_»!S>o\1SS

|w-«v>.»? JL&Juo>tn-i-H,ia*M.vcsa^ooâIpsIS»}JLcj^i )»©>->^o

|^-^i_=.3 ^o ^, t « *o|"û^/ lsk> JMLs»|fc\oj .« Jb*.i|a^;

|__^^__| jLâLl~&(*ooJia—ojîolj Jw^y*| ÔMA«J;. JLioj|Lï.VkV>o

*JL****UJLfJ .ôv.A»|v=>oLu£*Jo

JLLILOOJJ^OCO.i> .£* ^ç> -.ootoJJL^ J^a*.a^>yL~^o; ls>lz>"^S^fcô

JLJ^KO). r>o ^so;. J£s.Ja-*)}jâjls .)o^o. JbuâooAJQ^>(,s7c)»v-v^-aao

JL-SJL-Û3 •:•fÀ.;.t-o |yi Ao^jbx JLovifnyplia***»;U^LJS Juoô*

*jLvi-JtQ_^]£x JLo'cxo)uu»tio »m*£*j<xSjûJLa.^*Jb»j| yO^.I&oL?

l,)JLsJLo« *o»^>w^lll? jLaa^o^5>sojJl^SW*§^»UML*^O^O}Jbjb "?

* |Jt*__i_30jJLsJLsô *7^*„*àot"•'SiAi»JL^a-^-ao.JL^a^J;JL&XL^O

•>)JJOA^U»,m«,^»}c.m«,^ja&JLsJ^>.w»•:•yO-jdioOo«; ,m*j^aaaô|1

i;o jo-_Soiwa^ Jb."*^.v>JL^ov»;JLajb3 *7 JL^a^JJ6waa*aojJiâjLs

ov-=»A.JoyocM^aJbû_fca^>JJJlxo('jJ>Jtwoo^o^JUioJlâJLo. JL*Loejuo

Ju_sJL_ûJLJ^SJJLSJLO.^ *W-»J?Ï£>]s>.ôL *JLrSsoôfr&oV.V^LGO)»«L

JL—ooto)s^^.» <Joa^fOQUJPô^ •> 1»»-^?•« fioj}JL&Jb« •:•Jja^j

«Jjaav^ioj {l°Jiû)£§-££>yOV^Jû-S^.al vJL>^-|Jba^ JJo^ ^oo .JJo*»

)ô^-oJLsJLs£• •>Jb>^>A}-étoJL*.*}JfcfcaooJJ^JLaZZ>•:•)A.iJL»oJâjLaJÛ

i,;Sic,|ieut-clrepourJ*t*a*..

« A^j:

;41AA^i.{b)I>manqueiâjis.

ALCHIMIE.—i, ircpartie.

.[6)Bv.ivioi.

WB-»)i.a'BJb-^.

',0)5fc,lireliS).

o

Page 70: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

10 TIIAITKDWUIIU.UIKSVHIAQIÎHHT AIIAil]-:.

lL*a_a_j>o| J,»f>i,i.^ao? J^o*.a^>V<^O)OJLUJV.caxo.JL^W»;jUfooflm)j

—aja—jjo. &J)Jhjfcio?iiLa-.|o) ^ao^ixoijb»oj Juv^Sa^sûar»o) .JLa^o

|o«o .J—^«î"^.o |—=>«?J) Jij—ôo. ypJjLjav^k.<^a__.*--<H-*J!»3_i)

w*_^-*_IJ|»-AJ*-»)W-2>Jo£*»-.J-O«m*X»j»x0j-ot aacuXkia^i)>m*X»toâ

|L»a-o•-*-»o) . jj&^»lâfiaâoMOO](SIC)Jbu^t ^.?**Jbâo>H^I^!

)o'©tiJL—*>. ^J| L-=>,i| v>r«o^t<^a>.Jb>o?)oja^o .axai (.YJC)uoaNaLr>^ao»

•;•J^ûfc*©Jbu'vr»Jbuo. fc*o>o|fl*?og>

j .àfrçi-»o]L^>v^A-Lfrio•;•JUi»wJu*>ajajso),-.?"^û*. «xa*£»ja£>}JULOOL

o>ftav vr>w^--OV-.J5SK^^-*.J?JCooo.Jào*wàcooj .|AOIOJL*r>o) JLro^o

<j,_Jôj Jl—^^>—i){.sic)|«-=>o|oj Jln v.o<r>ifc^»iif> o) ^^oias)yo-jl

vuâôtJuuSS>*^ JUJLO\OO}ka\w.^âvo)»ov»JLo?Jo&J^oJ^^uoi

)1.].•*>oj IJOJSJSO).JL^&l;jLÀodoj IUWA.Jyo**^>"^*i JULOCHt£ooàoo;oj,-fj

n)Au-dessousdumotJ-xoTiestl'erif

^; dansA;dansli ilestplacéau-dessusdumotJvi=|i3del'articlesuivant.

'•siCemolestécritau-dessusdelalignedanslesdeuxmanuscrits.

{y']\ ajouteà lamargeov3"ï,c'esl-à-

dircyo>a-voar?o-.-3dansun manuscril.;i)SicpourIw^tlJ;.

(6)AlamargedeAonlit:JLA^>JJJyii

(:>Sic,lireJ.i-i.iisip.

Page 71: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKSVIWAQCK. Il

ac>.^« ~>o-o*-*_^t_îk.^.ûjj^-ao. ll-oo; j&aâojuaâj; jL*>»îk.OÎV.V^AX)

. jL_s«î)o«o. )>&»rr>->ot~J-*>JUoijoJbuL»|!car> 1 ^SAS.JX&£ùiUoàk.

)K^° ^aaafl^ ^00 . ^.J&**va*naa^ao}o« ^.1M w^l.lia*»Jj^J IJXO

^ |aV>>~>ja*co*ûoQ-wA*&x>o.JbâltJLàas, UsetJfa-» .i )oc*. JLmi^v»i

JLkwj;)•,.»*«exd^s.Uoi\o O»ÀMSO.^»J^»Vi*f»->P>t^.),-.1|O'CH.'JbS^oo

. i»OM|Jo'otO~|>»Jli3jVAJOJOOjo^sj Of-=>Jb»ii1 -OCU. JJWI JU,»Jo|

. ^oj-so,m «vi>)jj) Wio).)c»\a.j>.-*?J jwjolx»?OJC*.A.}û**S.t |o«

Jo .^w*_3j_^..tYU«ojd»>>.JJJo JoMJo .^OAAXO)|O«J .J.fiVIV»^.J yON

,o£*.^*» ">mac;,J^.c*r>oïv uolx -oot.fcgjJJJA»j>^£juS>»^a-«oJtOu

*M->N>JLi,<.a\ ^*^JJLAÛ.J^»|JL>j?|ao^*ïsar>Jbci|ojûiaco»JLo!.vs^Àr>o

Jiais yoj) *ao .j.»XiJÙÛ^>ycujJUoj)*^c*»>...foavi"» .?woAsjuoo

JiajDajsowaJjkiûA.|o*ooxo^iop jboi)Jbot ao.dû.'bcuo}JUo^)(toa*«^

ô»-^.-*.r>jLâ-Sab&O!jLaoo.UUL^Oa^> ^*?Î-^OO*Û,uâ«tio; Uofv

Jboj))io* 20.Invirr»JUa«o.^oiosjya*£oo^.^coovaaô),JL;-^>3a^.m.->

wo yo^scaj)Jo«jo'«.^>-JJv=>)<^»xo**xa.£s**o;^so£w£>Aàco.^A^O

>toa ,^0 m—sya-»)Laoijo. \J^&1}>-=>^&ÀoJkS>,ojLaâo&xovfW^JOJLû

<ei«AjLo^oaiJo JLio^xoowûyO->;à^so,oo*ja>fioojb^w**oj^oâjoao

|,JA"p!.{iiDansA,au-dessusdecemotest

écrit-IJvjJuu;etau-dessous~!*^Ju»;dansBàlamargewl..a<D.

wAl™*-,.MSic,lireW£o.

{;)Alamarge: -JWVÛ^JidansB;dansA-jw>o<^J(,comparer)).3,noie11.

(l,)Amanque|iax=>.{,)Sic,comparerJl-n^nai^ya,p.f\7.

I.pénult.,altérédexpôxov(xi/.a){Zï.« Aw».

2.

Page 72: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

\-2 THAITKD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

**^a_=>lj^*<^)}«i-k_alb«Vs.^.j u> î-^SwljLaoolJOOMJ^gfc> ojasj

Jjsfcojoî^^l yoo^s.J^kjLjil''uUa*io)oyOOMv^oaâoL)o W^. C(&^C^A.|;

yot^i)a-A.a-i-o.youaojll -»?JJ. JJa_~}oJuaàoaojoJJoat*^)Ju^ .jL>cn

M—oJfcs—*—»j] i\ . : ^~*S»otyO©t_»&.)?.^—i»J»c*e>Là*.?JÏJÛ^**.

jLàojjo.y»^. y\ -O>-V^JOJ&o>tvraio>u_,Jo] . ^a-j^Jo o| . yan.iPDjJLs

. v>o)Ua-u{Ju»JLAOL^SOl«-^>>|f« .iaJ*oJLw^&a^sao)^ooJLsotlào

JL*>yo^m-î^so . Jja-j]Jj^^ .j»jlo. JLOO^O. jLaââbfeotJLSOyf>ful«>j)o

^_A—=>£v-âo*s> Jb^fwâya.L^ 11*^?Jb> JS-iû*aaSo. Lja-ilJî

IJO£K.v^. <^JB>.j~» Jbuû ^.J Jbuâ. jJltSj«« Jlflai u^ jml^pr»

ke*.^JL-cfc&ojL»w.^>.Sa.^>.«>)o.w—Ji-oMo _»?JOOVJ. JLW^SO^CÛJLS

oia_J.L|}JL^Ow^^ixw . ^v^Sa-^xoJoiûik.ow^o ia-io.çjiaâd^&Ad

^•^sO}o) JtaaJjJLVOJSO('J-w^Sa^oa^o.JLàsoojLâo»oN Ua-lio.JLiau*

^_»j)1'^«>. ja » v>jLsâ.AayO&£>5.>al»*ûyo.1} »}OOJ!. tOuJ^oo)

î-^V.u^a Jiou*joodî.Ajb»a*.imNn°in>cstfk.)}c*aJ^=>i}JUJLO.^i^c)

JL_so»|. Ka.i^io b-OJL»«àoJLtojuocto. j àë). JL**Uex» .Jbûj^So)}«.

llïa-A»S.04 j;fl\ yoop^j.ris.J^jkto;JLUojtovcocol..--±>. x'^S.o'.Usoluôi'^^o . JuSj.JCàaaJtiojjoJ^iaJS..»£>Jbaajoaeus .JKû^oacoo

{1113aîcîlinhlaiicpourunmol.{i)Sic,pouri*ja>*>o)o.14R^..Sa^ol.i!iUnenoiemarginaleencaractères

hébreuxgrossierse.\])litp'.ecemotparuu;AsijdansA.

^ UnenoiemarginaleencaractèreshébreuxgrossiersexpliquecemotparyLl£jdansA.

f'1Unenoiemarginaleencaractèreshébreuxgrossiersexpliquecemotpar•*>£dansA.

Page 73: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTESYRIAQUE. 13

. (s/c) _*_a—j,—»).©tlo-ô|-^»«J»JQooi *l ja^o »fioo)c*»^oijo

^_| Jo'oi;— osa <.,JLO. À^aSÀ.m v? u-»Jo).yOiuwSJyculoyOO»ifr>i)

il^js yojj jLbo»},,_2^©tis^. ^oc^ &J<*.ty»s .«*A*.L|O(stc)JLoj'^li j'Srt*«r»<\-. , [sic)JlILiOoJu-J yOOtlàOWAJU*L|O. ^.Vo»yOOC^JO.^UUt

*»o»fciô Vs. ^s : jyom ^J )y*o»*.ja«o jo^laoJsaljJLÛO»j«iaN>c

. J-ûj«^AXMJJ^}^o koJLwjoL=>oOJ>aa^rr)(arifr>yo<&*3yojj^S,->nioJoi

^-*-jJ)£»»*.])a-ûi—JJÎ}"^»^oo Jusov«ia'S.,(T>JLLH*);OJL-N,»j^£>.L)U)

^^U*) otsa^syoai*.

.ja-JbaJjc*)oo»JJ.JUJJ)»OJJjfi"^© j« )j«l?^3fio)A**so.)^*iôiï^>o.}

j« yqr>N.)oiivftvÀ^IsJLa**5s£>.o.^àJioi"**»£>»J»^*v. ônfa-à*«etJLfj

i_iô|. JYI«^ C^KJ^J^vo. JLa|o-WOAJSKJlâ|a yorîiK|ot jaro-*ji; JLoo»

)JL1^3.O0OA.OOi)-»•00 .^}Jbo^Oj-iO|L».MOtQ^OA^<^i*î ;-3o.^-»?JL»|

. JUJ|;_*>JJ?JLux»).<*»A.)}U*ûy*jJJ).A.U*^>Joe*1/.Ji-ofc-ioJotài*.

UioJ .*Xo>*-o.^^kâo ji Jia*.jaa*ioj«oJ^. A«Joio^o ^j^ooj csxa}

-«o . goo^ua^auCJL.JJÇJ^5*1)OMAS.)?. JjàJ^o u^ *^o •Jbi*-1<5^c

JLsoj).)oZ-DJt.-ftwooo . IJL^-ÎJ-tv»-»o))*.****?Ji-frv.«.-»©Oojjo. [sic)»oJ»

i_iojjo. ) •>>•)u^op JootJJ^*)aJU». irnNfi^faJjo) ^ojaio^o}JLfciû

yOC»)I V>OO^Ïl?JutoiOCÛO.WO^ÛliO}t^t)*J50iO}JL^WO.)ju) M*X=>

.^Jw^OIJUOOÔààOyOCOO^>0>* JLXOJJ))0.U»OV.^OA£0O. jâjLr^.O»AA.|O

''»Aîo-.i"AI/,.

(3)A,mS.o°Hn)?.!4)15aiciunblancpourlinmot.

Page 74: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

\h TRAITÉD'ALCHIMIESVH1AQUEET AIlABE.

.C$**~(lJt** «é£*w.Jl^Ô À.JJj^JOJlfcjJJL^ÔOJtv^U^Ô^^.).JuLoO»

...m » fc»»—*o)o«o. ut»*,flo....ikoJ^*io>>&J,a"^>3v*.o.. JLc*y>oJLSNO»

VJLSJLÛ^.Joc^ic*i-Sa*.. JLoJ^Aào?|*>^i aao^Vàoao

JjJjbû-TS.^OW^wJ©»-3A»|jJL*3-OjAiO»)*^3« v^*lt*o oot)))J <^a*|

*CTO&.)^—^a-Q•>5-û-jfc^o}|°im^~>Jbcjfcîo}o« )ws). Jy>rr>grt^>)i-ô

.o^>£))o.a^aro) •>ue*o&»)o**âoV}tso&.ctâ. Ivu»}JCôo*-<woA.JJ^§â

v.au))jb^i)ù^o jbfr*aV>»jp*.bai?o'o*JA»SJ>oa|»3m| *JLjouoc*IvSoû

J3(L«A. jj—f£vL*»yO^âfioloJw*JMio Jjbfc.oiQ*x>Jbotjy*Jfo'ot;Ivoo.

•:•Jo«?^*) |o'«0.uCHA^Jk)

JLSOP00*1*30yOC^ûVWJlioUO($/(.')JL»)LyOC^^Ll i) *j) kMOJÎ\}o)

^-O); i fflOé^0»*.S)yO-.Lo.yOAAlXOÎ).«^ ,OOj~»&.))}***»>»*\^J£ji

Jljt aS>À->oi<u) &jtdj Jiico.)}-£». «^AS..^£**aô)}'-* - O ^>ot

.)ia-l-->È^alcoo.JuS.^_=>&ÔQBSuaiULj» "^sJXDV*>J(.w'c)JLraû}ycu)

!,;67c,liree^6-&A^a^M.(=>AuaivoJs.(1)UnenotemarginaleexpliqueceMol

parwijii(sic)danslesdeuxnuuniscrîls.

(,)Cetarticlejusqu'àU*»jiol ^x,J:niatupiedansA.

Page 75: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTESYRIAQUE. 15

o*ooâoJL*t.uoâ .JJu*uaô>JLIo.jj'ol ^.LoojJbûdb^o; J^A.) -:>jLoo^s.

jLi—L-Jv.^.xao &.J1-y* |J>-*l'y«op>xo^}; Jlgirfiou,«|JLa^jjo-l^x.))

•V^^ç-s?(3)|j-» JLoJL*©£ûV.JL^o»)iJfcà?(1,iao.»-JJJ©)».iaoJo«^)j

. ^Jil ^_JO)w«o*-»JLsoj).JwÀ-jJ^oouâ 0.0I0.J^jj^»- xO^SaâA.0

jboJtvJSjLioJJJLsJLûcoa^fooWJP•:•&i)JXâ.sêoJuo-^=>|?J1^^AT> . 3

La»,ja^. .aaïUi) JLipiJ00L0 •:•Jiowr>J^oAsAiolioo.^ôiJt^so.|;ào~»*?

JO—.>)«.*â J6ôoou_. JJL-*o»-5>A.)îJLsj-Jôj^o»|vjoà^ooi-Ow;Js^_ao

)ji**S?J*ni%,-SJLCOOO)«£a!oJJ?\0»Loiiào &s.ooO^o£w&t ^_»ja*.o

U2V.J>S.^ JUssçi^}JJOIJLSjâ^^JJoot utà*fDo,^oJbcoSjbu^ov>.a*.o

>Ma,S,.S>o«ja-àiJbc^k.. jLûtoacîliacog*A*ioo)ttJ&»OLOoiJfc^ô. toi.*)

;|>AinaïujiicJÀO.l"A«cjI)ix^i*>Af.''' Ai-CvSoAO.

P>A*èc,13 L, lire&,!(?).

1"Aito*.?.

Page 76: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

10 TRAITEDAIXIIIMIKSYIUAQUKHT AIIAIÏK.

*.o»—K-JSOIO~Oi*-*~\*00L0.%*^.o. ^Jfcôoo»JLvf> jiQ*CââOJ30JO

)J^_5s£i_^}JLIJ.V>,->yuxooj»-xlo.)££u)JS^>>ÔZJLeaujJJO£V=>.JaV>*->

.w_ô. yp»,ffiSftox>*S.^_»j<^>oLo. ^»? tCft*^*>vi<.x>«« Jj« . A.J^v*±&ow^o

^ vo '^S&t yi>SkOJLO.);,Mg>;}j»..r>->-o-jwioijo>a-.»2)ox>-&o ovco

ô».*,va—«LO. JU~-S?| «rr>*Ï-*)j..flN.Jjaaso. ynfi.imjjc*l*>Zs—Ns.

Jta—i?|—a—»). JL^-^p—^j;jboL)L-=>y\«rr>oOU^JO. ^oUoowSl»-»-^

.À.JL"v-»-S&oi_^oIZsx^a^l}JL»JJ*L=>h*>i)oAxo IlSïca* JaViar»usojo

(.vf'c)lw ^ •>•>J-ioiJoJJo»_So»_J>*iJCO«J» . y&«^j)acao^âyO-usJAsS<u«

JJ;^-^>.otyojjfcs-â)vcûojoi-t-».rr>o. ya_.L);-§&>.wOaâàoacou^o*^o|o

yo—l.JJ;_~)..m »^» ^oj^w^s)uo h<x.»«}>)<>i^^JLdJiaojjo. ^JS^vlào

xOt».V>)o. (LuiJj^M^Od.OA*0.JOOJOyOutC*£3. JlLOotJO"«yo-^xaac)

t_ûo.wU|o)ia-j^£vH^-o)»*»©.>n°XT>?JbsaaJu^o?ov^>JUot|o. |&o.àa3>

)oCH_>.^SS_MÊ0}^t«-âjb>*«>?)o.^J^C *^>J^DyO-LwC*&&*io*£>JLftdfw*JU

kOè)Àu^£^JtJjjLbO£>^o yu-cooI^OAO*JiaXs.ô )b&oa*&j| •»>•>v>jjLio

|wl}-_.) JftjL»{.«c)Ju**OJuOOt. yOX»JLo}jLjfcàOO.yOJO^OOC*3-tsl) 5>J*

)fco;V>.->jLioj)ouot-fcjkjaukO>*c»)»f>9>|o. )t^co.v^ |a*£oLt^oUàoÀjtàoO

t'iAyaôioeJI.—{1}13aiciunblancpourlaplaced'unmol.—'s)A^.a**o.

Page 77: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTKSYRIAQUE. 17

^a,.*{ôt—» a-^—»o.}Lja-*»o£*.M Jjù»jV «li^a Jlaoa*.|*a*Câoa

. .a^»ZS£>)<xooioJL3.JAVI«I~>yCoi.A«jLajk.lu>?l|?vrax^oa^iaSya^coa.0)

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»*_.)uo<»l À-ajo. ^_.»-<ev-oJLr>-<Hxio»)o.JLaioarûJJL»<+*\oïs»XSA.^^^OO

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-U.cItlMit.—(, ilepartie.

;J)Aexpliquecemolà lamargepar

3

Page 78: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

18 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

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Jo . |}e*JL^a-^û ^s»fisj)JL=Mya»o«*dv3 **«»w.^£>.oiJbëoJLsL^hàoo

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Page 79: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTESYRIAQUE. 19

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«_JJo«îJL*o,à«^Ooioto ,-^k. .IJL*uxcojoooâjo. ^oo<LTjldjLdp^coo

•—S.}jf>1"S. .^.-O .JLSO&J^jjbo^)i-3^>*.0»**&ACdç3»£^0.V^OlÏQifc.

. ; ^>m\ y»,»moo*J^)JJwû-S)omiS»fcurooOLCOO.jôâco|£J^s JxaS.fr>

. )£uào;JL^=>o«.JLi^jo;JLi!ao^aoo. fAûàoJL»o»ioo|A*làoJLvr>o.^o c^cao

^ * „v>o»T)A<_DO.,^LL=>)v^jca^t ^oaisco. IU>Jfx+too.Jbjbarsjaxcso. w-^«>*>m .jôâxftjbarto)oga^lowo . CH^JUO^SOJlojîS»».V.uocojoJOÔJ

.o«J^. JLie»JJLi^}Jjul ^sôo. )tûi >^»)oxoo. jfcoaiï i«oj )u>NoJjeao

i ri va n>joàojLs]&oç*. ac*«-a^. oa-eo|ow&sjo^o^ TjldjLdylucao..m»^u>a&*)v*sjjJbaâ) .^LLS)T.o£>-!JL.cw>**§&«**>ka-fe-oOJ«. jb«

^>ÇOMLâJJ^AâJJJUo. |*O»£0«ôjJL^OA.VîojîJlSlJLo^ À.Jje».^.AtS&if

o^»{ JULioo» . JL^M|Jja&*ar>JKliol?a**}.Ââ^ »c* » oxo »«^^

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^_.*._ao}JL^iJJaou^bSs.|ULA*)JLtoo*^o) . ^0>J^J>(.v/c)iOU^oJlojJUs-3

il—ko«\ J^».°>!S,i*.Àvi ^oiôo-tVc*t.>d j-o . ^Jca^tâào^oL>ca^«.o

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«•'liH*^-—ll)bU.»»^),.

3.

Page 80: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•20 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

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J^ot.JLauJ},-soOk^»Joa.À..-*.JUU*J^s. Jo );-O»JJLIOJJSDJO«OJLAJ)|J^O

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ja*coo.U&M;JLVÏ|Je^ço.UbiwJ^t*v.uacaj.JL»*Suota««.âxL;K*^i?U»

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Page 81: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTESYRIAQUE. 21

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J>fni ^A> sco. |À>i v>)>_»|j^*yoo^ïl.tm*X»)oSoo .A.jLo*.IOO»IV

JLl»ÏO.Â*|w*iOO.»OC00JL»A*>0yOW^-XSJkA.})yOO^&O^J .);.«»JA«JUo

^ *Ss« ç-SO,_i» _iOO. |j_—)A*Xk>Jha*.o Jboi?ot.Uoc^oo .w^ojLà&oo

^a n-^g.^^wOû-^axSUÛ^JJo JLiojLoao. |^>*|£vLàooi-soJLJ?J.vajk.o^

.j.*!*.a tO&HAofcVl.S. V* JUsot«UASO*&OA.O.yOCÛOJLwJh*SOtOUi^UO

.o| .^»UA.ÛXOAJO*^âOV^XOO.J>«-«VX^MO .0^.0C*1X>tOOt-liOw^iû!S.

*frj| wa*jgo„ocao. |>*. xA*oj?JU»J|so».a^^oo .)—

JLàaijsi-^a_a.-2>A£SO«S.oâ)JLtSacoLacs.?)Ja£>o»i JLO..JC*JJ»*3;.*£>

. A~o>iUoooi-OCÛO.JukjastJû^s*jhâoJ.j^osfo)A»u*£d*s»

.*_•» 3 ^io ç»JJoot. |Auà»^»unr*QjouaoSicoa^sSj .«} IWoJLào^>o

.tr>Si» JJo»JLo-»jforças •uul ^*fr*.&tU?jV«.caujU*-Îo <)«-^.

fisijsj Luà*aar>)VA.O»}.»))Jfcô-bo; ^MOO^W**l .as; ^»i*»j>l

« KJU»ç-.oi-J^-»jIKJLÎ.JJOJv**tit^S5»*é^fiàAJo?}JiiiojV«v^i ^.so

^&o ^_.So|t_», . )A.-;,-i.aoJL^^j)!;[ *>s.sMOÙV^L;fra-Vs.tJL^Oisa»

L.LaJS.|ï_.i^ ^OOC^-J.JLou».o(3'lw'fjDoJb^iLûico,LÛA~U)O|)«.£OK'^CO

<>AU**. 1,1113A-ïfieestàlaptacodolïjiSoclvireversrt.

Page 82: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

M;—oA~A-*.L90-^.A.O.UVN-^»~O«_.)t-j^o . )c»->i[ às&»olojo «Ixj.û'N.

^_J ,^\o X>H&->?l~$JJ*JJ?JL».;JJ«aciaboo.c*o.^t K^oo Jt^^o >>J-*»

^-»i^».o. |.^>;fl"S. -^alco. JLOOop A.jj)jus^5^?.ooLA.|o.jLoxa..^

.J^j-o jJiaa^s) JL».?JJo.}^U£>>y*J J^pî^>A.ÛU;yO*.LwJ?J£âoJ^»L

^_s| lia—iJJL*. Jf-3 .<*_•£»)Jjou}jLmJi^oli*.osJJLaxaoo)ofca?gîo

.}l-3WLA-COv*.Crt•/>3<-50«££*£)JJ.<*^»jJu«*àOJo .JLuSoL'^ÏOk^.t^O.^à*J3

^M .j^a^iL? )&JLOcaxo.(sic)Jjtc»?©JLOJOI.J*ûj&*3 1»^^

^«K ,)»oîIj--*"^}*^o .bc*Luisojvj^^o).-».Jl'ôîJAuso) .Jbuava-->

^J^.1 JJo .jcLo;|<-oo.*o*^*aotOLO.^2*>ot^-.UL JO»-•»»*i.uâ^^.;

fusa .JLsj a« . )uoaVir>}|vil ia?o. yooï*».»Vûî..ào^d ^o ,ajj Jbjo

jL^ggiw>JL=>o) .JUaàJ Jbunmr»-cwsjolÀJfc.V>royj_.|Jtaûâôli-OoviNs

yOo£^£l»f|^V ^301°«^C^Kut*.v«-»J«A.|S}0. |fco;Na:>MCHSVM)J&wi}

^k. JLioiJo;.«?!fcODO}.V^JOÎ|ACUO|.HJ. Ivaaiaa*ÂCOWMO.JÏÛOSO

^9« . L'A-aîa-^Svl'^oaào &s . . J^y^o yajjwoojo.JtOf^ao|t£>a&o

JjL*»L*-ÛO.| »i°>">|uo Jvâ.a fa>.ô JJVA.^3aàâJo) oi7joa. .xo|

•jLa.axàojja-*JL-ci .«£££*—y-«-^*«^c0 .JLO<XCJJCS-NMI.tjLliajaio»u.t

1 K_ûjuOo*U|v-<â^>2L>i.j*)CHJULWÔé|àoo*iov*-.îo uttoiooba».UDOJO

« icsa-L-»ia^-£o-co .JL^oïs.)\lio *±c±.uo*o•!•JbJ^.âco>li,^âo|*9il-*

[ P>»U>*IJLMO*^^>! J^OaVoJDO>3)o.0 yj>)OOVA^JOO^.OWfJukJoJ^Ji

JLooJta*. o .jL*lii'Ta2sS.u^-fo )ipl )»*£oJb>oi)o.J^ i^ccuo.Jjaxoio

1,1Aajouteicilesignedel'or}dansRcesignesetrouvenlamarge.

Page 83: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTESYRIAQUE. TS

.).-*»[JoJ JLi—=x_>t*oxa . |*^oaào}JLû-O?!©M?|*ca-OCMJSO.Liaf\*N»oo|!

;1oï "»«? --«^>>CTJl»v>»fi >|c .)^ooA3^&k.I^OkVadJLx>*|o.v^*.o uooto

•JJi—^-ao~ot«mo JL&oo.^ )oô»|(s3^w*»l»v>»~>oso*Jkooto.Wue|

. \ «viJL^JoiNt.vi'Vôv&^l.^ /sa*iJfccs©aujLx>JJ»aâu-hr>JDO?,-Ocxo

•ô yo));« <—*;» nn n) ^ <im •>JOACÛO^-.Wsraû<-^o .»x>JboJ^JL»|ii

JLuS&oJL»); .»*o .^ ^o)jwdhào;jjoirxcoô) SjfAw^s «ea»)&>.a=>,o

•V^\j>).oc*] a *—»).Jlo vo tr>yoruiroj) aofon tcao^a^oo|M«.of

yOov-iiS*cojoLud» .)»-*io)*ca-»;oN ro •yoj?0*^â JLM*JLa-ij.O

U9o;a>»,~>lo .«^^ai* woojo. Jaosiaâ)ao) sok**sn'yO . JLàOjoA»La*.

^iUffl-fl ^-.JJiaj . J^>otJ|o« . |fo)Ja^l?JLioo. |*àoo^^. ja^ucoo.JL^SJ

1 »«\v< <>)—>.VvJLaoi)o•^->>o*iais.Uoi)o>*a>lu***»eo}.o» J*-^»»

|»*Àdyoj)JJO)|O.^a*^*-»» ALP*V.<-»»^JoM*&NSO.JLOOAA)M*.|J^Jt>M*

Jl .. \to "^—OhA<*&o_Â.«^ J»aJÔMIO^L*a^k.o. ,JS*LJL>fusùo. )IJ»

ô»^w*c^-SaÔMASIJLitîJSîJLtoo.o^loi*L o Jjaj ^*i*«cxcao. |VA&*>;

.v^cu^J}{AjoutswOiA»of|o|»a-»JjLa-sja—joJLOJ»}JUoWOfo.11^5 JJdvaxo

Jbu^ «*AIV^.joajoLo. )»vra->WJJ^S;X 0 °£a*'a'^>0 o*aoi»6>'VNVO».O

. |*a—l._~o|o .ô*x<^=>|J&»h,»WS.»o .JVolfJJol} o )À.|o>^ÛA

'''' iSf'e,lirnJ-A-a*jIsîj*cutnjiarorci-dassiis,|».lo, iiolo7.

,S)iSVc,comparerlatiolepiécodeitto.'" A^«.iS..'*!(lequisuitsetrouvedans13au

feuillet33, parsuited'unointerveisiaiidesfeuillets.

<:)LosdetnmanuscritsexpliquenttemotàlaMargepar \OM>«sori*.

{C'}Aajouteà làMarge,eurenvoyantici,unmotécritenlettreshébraïqueset

syriaquesgrossièresqu'onsemblelire iy~,maisquidoitêtrelu«^V;),molquitraduit)Lv,odanslelexiquedeliai*Baliîoul.

Page 84: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•l'i TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.

c^bix.j^ojjo,)iuz.2>JLojJo.jâJLou*jJLocxoJw^ôo.jLS^«-»o^> 3<a-oLo

f v ^> M*>oJLoM©**.**»)L»a**«cj£v_^oo''Vsji, JLaoijo.Lova*.JL»

^_*>),..*.Iw.^-^»'^.«* jLs&o|}« ^.^ACOO^ JLis>|o«l*û**-)JLxû»î>io

.La—Oc*ooL)J^»-fi>a_.jA»Uâ-3o.<^£~»l•-*»JLofcio.JL^ot;;)Lv*.J*»ca9

ya—»)tx^coo.JLVXA.O^»_*._.oc*o.Jj**. #&o»^ Jjv*.J3i*yaj| v-à^So

p_^coo. )wvm-»wJSâ;U*^>o»^a*.a^>oo»aooPIN»V^OA.O^a^Jj JL.uar>

•A.jLè1J;~v. *J)..,00)0.^j-ï^col v^jjlv; J?av=>|A»)o.»»Â*«^ JAVSAS

^JO .JLj§5sJbdba*)©*r>yOicaajo*c*)iaj a^> Ju*^oJOACD<*+*..ào.JUJL

L_*_ic-«aibSs.JLicj)o. U^2LA.WOOJO)•-*»)*--£*£*.UA*!»»IA»)°XO^OLCO

JUo?)o."^oî*.U»JLoïvo.«*«aioJLa*.o.^J^o ^ASLA.^oaûjo.uo^a^o

^*h,« | »Vi -iok2k.û3o.^-.u^>.ô«^ . jL*Xi*r>.OJ)VXATOOJlu±>.-c*a*fc>»

JL*>>|o. .—•jJLo^&o<^§-»J^>JL*ÀSS?|À.U>LS^SÇO.,-» Ilote»^^A^C;Lsi,?

<H_3IQ-J)w*ai^_So. JL*_.w-^ua.caao}JLQK^ÎOJl*.yaj)JLOAJO^*»^JLdOJ)

»*_)ç-»;.AlY>f>)Jl1»^j JO .(AOAAtA.^*^> ooa*3 JLJUOJLAAA.?Ç»»^JLS

)L fi *•»MO^A-^O-A-OO^o«-iO«*_*)^CW^O-A-OJuw*»|J-M^COO*A"SOA£0JL*r>>

tO-^-AO<|—k—Sl^iSk.y>»COQ>Q>M>Q. |i,V^OU*^»VJ.OJk.0.)j^»glfC-

OOO_^-A.O.ov-»Lo_*»L^io j»oj o-cooJLboo«OÂ*JV)À**V^OJjaj é**La<*L

JLu.-ioa.c3j-O -.WAOOI^KJiSjo .JL*^oc^oow*o*sâo. jL*.;.ÂvVJLsl'^.

i-^a^s ^OAC3O-OIOMJLÛJ»JLÛ}\-+2>\Ij-- I-TÎ^.«^afi»Î-« «iic?**)

U^â^>VA^SSo «.A»|iisb*o *uoao àod^iv.wtA.OOAV«-^^J JUOO.^.acoo

!_.;.-*._=>(sic)ô»ia*cao) .|ui|? oa^oj^ou^ «*-)OLSCS.(,»'(•)JS}^ JLOAJO»

''' SurcomolVoirci-dessus,JI.10,noie'j.

i!)\'oirlanotejiiêcédentc.

(S|Aniiiii([Uu«fiofo.(1li ajouteà la margeJw>)OJU)«)J-.

I>Voisdequelploinbils'agit.»

Page 85: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKSVniAQUK. 25

.)._-»Jln.va rr>JLa^iilo. I;-*|Aa*oU-^-»)').JLaoJLc»»|»i&t.JL»-*jf^,uma|

fcjj -^ JJo Jwvtj JL^Jsjjiou.oc*t. Jb£*r>}JlaofcvjjLûAâo*aw*dva

^-•^m ">JL.ôao »i>>v^^_^.LJL^>ua-cal;^ao . JLi-£>saS^o ^_ooo.7

jLàoJL»|ô«ou^Oi-bo;JLojjLk^j»^&».._»•,^.umi |j« ,-so-^ .|JS^<f.J

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'' liajouteici«aàej.l3)13inaiU|ilceo».l,)Aexpliqueremotdansunremo!à

laiilnrgeparJlm^t

AixlilMIK,—l, in pallie.

ll'Dailslesmanuscritsjm.-».CetnolestexpliiptédansÀàlamargepnr^4('})écritonlettresliébraiipios;liresansdoute

y^eHbourses».

Page 86: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

20 TRAITÉD'AIXHIMIKSVNIAQliKKTAllAHE.

JLi^oJto©v»A.Jf Im^-t laoj|olî-=û*?Jjiàa ? J^l©.Jbo*«tasJS^Lo

.oja—i^sJbuo"^oho't)o. Jb oj £• jaa- jrrtoQ£ww»l(JU^LOJOACOO. Jjo-.

>*—»)o. v^-*o)£- ^â-1.(IdJL»yaj)javi^o.oï>*.x>JSfeo. lJtsm»s>)*—r>

jL_ao)|ovOo» iko. Jr"*'* ^oa_^ waSSoJâd^a*.(vo> «^ JL^A.^â

teojb . Ji» vi "»Jjoxs^JLSOÛSJJjLsj»JbtooJLiLoCM»Jbk-ojcsol JLi**)

y>*rr>o.<aVJ.«1;_»£*;IL»<*^>A.)î Jwoa^jpJ.-*»»«o;a«JS'N|ra*o*^a

)»«».~>yOO^SJoViS.>•l*> sj£so. •»,.m».uÀ».^.ooo,.»^>^»J^»i£s*ào

.vfiQi»a,*i.aojLa.QJ)joxajo«JOSJOIJoJLdia^o^ooooaSimmo . |Koa^=>

aî^>JLaoiJA*.JLn^f*^. •£©-acooIW^J£K|W>yu**âa^J»-*J)À»)O. U^O

lia—-.JL-»|^.| . A.-3.Q,JSK))1?jLa-*_)jlw=>oj.^u<»2 JJjûtio**»yM *>

Jl .. \Vio. <<^JL^_Co.Ilia-*.|^.w-a-0yo)v^Jb>»|o.U« JL^xaja.cl

^À^o^s<«^fo.^>jLa_IfaXd.OJ|^M|OjLoa^ZâS.oJLuSajsJL*-j|^.|

Jâ-^t jUwJ&d«la_a|ol^u .1o )K) .\is.us^s>ioa- .Uûj |o'««^ JL*.j|

1'»AiM^».'•''Aajolili'à Inmargelt>nv.'i*.,;,>Aixoiiâ).

!•'•Aimo.•f>Surcemol,voîi-p.10.noie7.

Page 87: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKSYMAQUK. 27

o*A»JL«»»^-.IJLvs. WMJJ)o.^x>o*vi J--apJ to-*ao}JJL*=»JLCOJOwjvâo

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v*_Jjo'otous; JL.W-A-.^AX3Ij-^k. ^oe*ja-eojoe+*l.a*»L|a*.o.)^>^O

)•,<„»Ao .JLo^oae»JL\*jjlojJ/w2>-W*oJàû-.})&.;^x3o.(Lia*.JiâJLoJA.)JLx>

Uoi|ouoot.yooïxtu-.)|£\.;_^2o.{sic)(a*.yoe$*3J^fiVOJJL.auo.Jlf>v»atv>

|J^jk|;jb^o^ao*a^ JUoj)«*L»}|*>oÀ^jaaooofc».AvJS^o»£>.JM-J)SW

•OJ)yx-t)oJL%—»?Ji-^-S1kâV..JLûwjo^^k. Janl^v ^oLJIJU*Jji»x^!y.

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)>-»*-*>;JLvx_oJLojoJLaj)c&£>,m«tr>oNg>.f^j<fni -[s'c) «t*ll°°**^-

o>S. «fv^ ,_*>*-«u_) ^KÀ^JOJLOJLCOaùiSfc.JLojJo-a» J^w^^o;ii^oo

JL*MJi^XBO.^-.UftVSV^OJiSjo ^S»0.(ÀU^O).-»<^»|(feojLO.^{n^ffljQ}

<><T>.|.,««YlI^V»}^-.'w.fcm.0.JLJai-3uOâA.0>JL^Ota ILob&O*^3*^iw

\i'àKIv»JLÔar>v^*Jo JL»N>?J^o—ias OL**Ouoojo. )?j^.«S,; 1»IÏII^

.JLU.\S>OjL_a_*_>jloj * l .*•>.j JLsj.oliLw^}JjfcsosoojScivJbjfoo^o

JLSLA^DI))--»yO_j)jLcUA.lo.yO-l)yQ~>..O. yo)^ yOO+J-iOw» 3 ,-ÎO

U^ ->JLoA)OtfiOMAoJXSJO.7jôâi Jjaji iair>Ja-^ojajo «A^O.»)ôcL

^_C3U-iOw9TjjÔÔli)jflI *>%JOO. |)»jQdC*àOt|oC>N*«.*>Q)»"HT>Q.Tjôcu

.-o_cooyow^jo»w Î-^O Q)»»iioJLmjU^oLo^s"^*^-Oo.JJL»awaL^fis,

|>1(vjLsLsjlofyn-vJiv>!>">..tÀ^ÙW^o?•iôot[,**M.'»U?JLOJLCÛ},m»mS.P>oj

^so^o) WOJoo.JL>»OL^>O)JbixCvïjUoau**..jL^oo JDâadJ^io; |.OiiSx)

JLioiJov ,oJ) >-\<^jo.oo Uoa* JLskj)Isa.->J) «^*>|oJa^t JL-ISN»*

ô^mu r>^.JLijfou-|$«jQ lÀjQjd. )»OJyxs.uttofrio;U-^3v^a*.o. )>*-£*o

" B^iLL.11»,lirevSii»-.^!». (])DansBlefouille!.3'tliuitici,clce

(|tiisuitsetrouvenufeuilletio.

h.

Page 88: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

28 THAITKJ)ALCHIMIKSVRIAQUEET AUAUK.

•J-^>L ) ^o«o yVo^l )»OJi-L»}ua .v^â^jîJl»oLjL=»JWOO.^AAJ O

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»_a.^_J| wr>lo|JlioJL2L0|A.)>^«f>Oiiovtiol)i<^« U^O l";J£a©W=>o?

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>t.^Jo .o>-Ofc.o_*.oôoeoSJ^orso.'' )iSxa*jcaUo»)oJbia ,-ÏO OJ)oxoo

UÛ_J»)O.VA,«,.JJ|»»jar>>f>°irto.>JLoJLs>|uas)o.jaàl'JJJJJ>JO©njaio^o

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MOK-SOva »»Jo.)oa_!.3 |i-3jU>iaNn.^o0000a<*.OA.O.|J^nrt0-\^>Jbo>|o

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. )u*.,3}jjhfi l^»Jo.1**^J JDaJiAO.jL^toàr»o| ^ro£o^ ôtàoaâVIOA.0

;î)Sic,liresansdotilels»*a»£*.« A^m.-^S.

e)Al^uxuas..<C)AJKM-AA.

Page 89: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTESYIUAQUE. 29

<â^O JjU^°^0*.0JLh&Q-?>OvCCLÛO.04Q^>JLSjfcO."»jL^JUL)jJ^m^S**Ji+tOO

Mo^-So. lijLoJDO-\-»O. |ja_» JOvujjo.jbcw3 ftojj Jbûàoowaiavi^o

)A>.m*•>t^^-ca. JJ.|o . JLooov^o J -JL*»o. wa^ ^so)À»ra*SN.Jisfo

«jQ_a_cîo>offl| ao ^*va—3 ia_sc*oc*jav>^o. J^.ÎJ^>|t»ja^>ool

j->>\frt«. ^ ~ -* ,jLbû»|oJSOJO. |%^ «S.J0&. JL^OflLdJSO^.AO-*W--N

)i.,^>.»'S.yoja&jyO>LôtJUJ^aâ-o*oA»jooL vJLw>».^fiaâ «c*jtc*. u^o

|}*_~»ja_v.JL» xo) .3 yoj.^»*>.i>-i-cfl«*otoA»J?JbftjoogoJLxojfo.Jw

•Joa-*-"waSPio. yoio_3|o_.L»;*m.oj« ^SwJLboiJo^*. JA.jo.^.^JL=>

ieocu^o.1-\,^.i jQta->j>oV^OA-O. ,m.t*\^>JLaojfo**>^^3o^«^J? «a^^

^_»OJ^S;>Qvxîf»JLooJA.|o. i~e|ojx.i)o.v^ jôâ*. )ta*o»Jtcu^&oo»=>

toj) >nrr>)o. ,rr>»-\*>yO-i|Jlioilo•JLsJjJLOOJ).-•».oov^>s^JLsojJo.^oâcs

. ^ * <^J *_*»yOJOS)yOuLoJLtàO«J^U. )}*-»J5i* .t^Jb>VMO^âO. ,-£*.«

Ï-CS.JL*o.à>. ^Jïxljb>j^oi«.s. jL&Aâi;fiaj ^k. iA*U\« jU«is.ci°>S.JÛXO)O

uoo oj^.}(,v/c)IvxaiojIbu^oJLoojAJo^^JU Aaoiîo|£ûào)*_«JLxoilo

<&-=>Lao»|oJLol^s. ja^xao."Tn^-îvV^OA.0.(ijc)J^^JLs Jb^j^L^o;(lot

JJ»toiîljo.^JDOLWC*}jLiJUSdVÔH^O*.icuo M'o«^o.o^^ûiS.JLioji»JLIàô

II?-JU.0•jLLào.w o»r>,){)jta0-c^>ô*io>|o.-UOOJ ô^.^aVj

„m*SS.oa_s) âo .^>a_*^«ô>->La—tiic^ p ^?^ ô^H°^ Ul'Sââ-^';

OU^KOJl*^.-»jl*>.^i »_ «*.a^So.^.^is ô^oijo. )>JLôJLs»)o. Juso o

ôn^^O •JLa^ yOOrUk.0Ovi.OA.0\IU*\."fV^^-»O0Ç»)JLâ^ oo . JJCÛAO

.|2UÛÛOLO .«âo *JLxo>fî )c*L)»OJ.v^o )a-j|o.M«Uoa.|tâJs^.

Page 90: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

io TllAITKI)AI.CIIIMIKSVlUAQUIvKTAllAISK.

iuool |OMJ9>rr»o fc.ôôoiLjjoo.W«À.jfo)V^VS»yo|**a>aiv. jbuooLao

^-.~«.l»a^>JLSLÛXO|wjk.|A.J.*»;JUoo'IA^OJC?;JJÛ-JSJ|»oxfU^fr*»JJPJI^V»

li^^^is. i-aoijoJL^>-.o»*<^*jjo£wCvi>}Jaaû--! . JLOCT?yoo-uxoj))A.)

^OI-*^^A.}-oo••^-^JL*oo£*.v*.a^k.o. ja^vji»2sfeoyoJ«^ ycua*i£0>|?

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Na—'»,oiJi».JLâi)o.^«.^JL^ uoa„*.«o . JL^àooJl>w*»)IL* otd^bwJbo*|o

V^OV^K•—»-*<.^â<M.ot-l..v>U-VS.«e*-*SUto.^^ss.JL».rtVfQO. &*»&>

.J.—»IU^W^Ko»-Lto^axiio .uo),^. ^ao.«L)jLL))}ss.}l«à..JJ-» LL=>»

. ^ AN.IJJuQfa) ,-ûo. OL-^d^.o ^-.fc^loJ^oifo. yoJ; JL^û}JLà&oo

ÎT^m,*>w-^L.« o) .Jîô--JLàûiJJ)wa?! 'nwo jlo^xô»JLioo.&.~J Jbûuû)

.o_»)u^o . yoj) »c\m)û^otJLJL^AS;JLJ*>ÀoaravifJboo.*ov»)avA.JLà;

.jLflL^S)»_-yojÔ£û JLâ09J.JLôow£JS>.^SOO.JLÏL»Jfc^i)A.Jo•Jo^ f-ik.

. U>_r>)yOoC^.I°IS..'.^ào<L>T^ao . JJoJLa-^ico-fi yOj)iaNB^oa^.*»o

;_^.o?a..«N,ou I >>*>JuSio.00»Jlr>) » .a,J SÛJCO)^O> W*OtàajJJo

yo—»)>A-o)o. *»»°i* *û—}fUfiO w^L&>.JUoi)1JJLÏLO}JLAÏOOJuaJ

^. ; »,m*> o ^oolo .Jla^ wlv JLàc£*.yOj)oxo ^.nShtr»oo . jLo«•>»)ia

^O^JXO|MiUUO.yOj)U&â)OO.^OOtùTyOOCHJO. JkSJiOJi*0yOj)JLiO»|

toc* ;, »V>.^f r*^.o«jLLào-ioyO_i)JLÛA.)O.^i^lLd jUojjo>){f*»)a^

yO—j)Si^fc-&0. j_Ltoyo)|«* jLto»))W^JS.)}-•*^0"^o . JLfcsû^w . |lajLd

«'•AUn.':"!Lesin.iiuiscrîlsont wu.'1!Lesinnnusciïtsnjotitcntà lamarge

lesignedel'oraveclaglosey«o»JL^.

dansAi'to«JL^A.y»dans13,c'est-à-dire«ceciestdidicilen.

(')A.0.1&AO.(1)Ainatt([uclî«a».

Page 91: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKSÏIUAQUK. il

)oyam \***JJA.)ov^o ^à^~* ooo»)oo2^o;JLaoo.yaj| usa***.|aoo*->

otJ^.Aw_s*-&o*3o•:•vÂcaâfm^s©JLsoj)so . yl*4§^l~>)-ot*ûjo.v*âo

. jja—L^.MO>*^S,|OMQ>^ boj)o."^«J^JD»^|o JJ?v*>-WCL^.JLào>|la..i*^».

. Ifc^oL)&d? -'O^O . lu-? Lo^â ko»Jo.3? JJM^Jt*à csoU. lu*?

. Aw^àtJLtt-o|AJù*et» .W*">?JLOO.„acoo.A.jLA)}*-» ;A& oo

foà&^o«IL**»)..m»^"»(.w'cjuOtAcaâo,v^^? )À.cr>»->^>^caio-»J^oifo.v^>Lo

Dus)Ja^k_*»oJôôl'ÔMO>3»)O. ûxuâfot^fXi Jbo*xoëoeo; |.*><^ilb>JL=>

yOc^L^oi^co.JLôooûi^eo}|aoo.Jbru.^v»jLsJÛJOJO.)Aosl jw»jbal « "^

^Ot . |/\»">VlJLa«jOttfo•<^£AO^lO .yojS J^I=>?jLà^dJLioj)o•l«-^*^

|A.|o.)Lw»||A*Jâ>|w».JL£*3o J^w^o^swO.JL^Ia;JLâàS.or>)ï »çt^

lioîfo•v<UiOû>.)£wJ3O.^0J>ISV>OX0O-'.•{sic)y.\&££>.\~&QJ5CU*A.OA2<

JLâoijo. jA*J-*o)*_*.U^>>'>«ACOO. o**si>aSsoJj^À.«V.OV^JDO.|l^a.->

>**-£j»ojo. |^o^bo^>ÏOMVLUo»)o.«J6^so">v>o )J«v.(Léo.JJ^ûr»

1nrt >A\o l a «*,j OXD•:•v^o<^>JSJO«o»À^oo.H^.9i.->JL^oi)ukaufJbco

lia—Mji u. "»|»i|o É|¥o-^lJ ^ o ^oj) waxaâo.liais yoj)^|c JLO^OV

Page 92: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

32 T11A1TKD'ALCHIMIESVIUAQUEET ARABE.

^»I ">>T. .^».%w .Jia-i^»o«j^. .woâo|jaJJS.^S.)o. Koyio»liowS

l_Si,oj ...iSsoj-»;. mo ^o . JL^a^s}x*£oo|?oxl J&-0yOj)*&£«Âoxoo

|i—.*—»JOQa>Q kO_s|oJLOJ^OÏ|m^ j_a^o,wc£>âowûà|o J^JOfr*X0

^ y±~\oJio.f>yUà-£r-^° y^ao .^*xr>(j «ja^. ocx.-aeoo.yoû-axo»!»

.^--»»-~)y »ï ">)? **.V3« .jows)oo; JJLIVIOSIO«JOS)O.Jixi^.ow

) UoiJ.vo^io}JU^JJIw^JS.'^ak^o.JL^CL^SJ^oijoJîoiJ JL^JS»C^JSO

IAU^O(ta*.Jiojxoaoo. yOJLào3 oM^ol o« .tsxucu;JkW»?ÏÂoxO}IJUOOJ

|;. ^>«'S.oj >m i i^s?}); ^ »*S.t^cû.JLACLL^Oioa~. »JL»oga>K.»o«)w»

\jio lia • .olJL=>VLKCÛO,|w<â!JjjûaaVW»O. |}»-»Wv.«£&«**..jL^feo}

JOy»I~>l~i ;IV jà .Jjlio M ÇV.J^O V^JkJoJi.ijo .jLâkJLÔ.A»JLuU

..—«fot^| hda—oo.S J if>âf>o rr>JUral^ft*^ «MJ3J(SJ^O^2U|}

.o »)AOJ^O.of&toLw »| iOj.^»,»t OJVIS.juàoijo.JL»cnl^r>N.WOO.*A.O

.ci, * ,a,,j JJ*^.»i>ojj^s "^\ vv*£oo.JL~>«JQJJJJJDOCOJ^oijok»*v>~>

«—»i|o.3 |.v A ia<^_<LO.yoLA-3y»»wo.ki^^ ^o JJsaAaïL>&.a*.o

io-S^oJBOJOJL^Wâlis.)•v^>> AoL.JLÛOJL^Ov^ûOJW.J^«^/iV>;J3**0

«SJLso) .J-Jv^o)| «Si ^O&Ç»uOàMO.«OU^J«A3yOO^O&Ou-.|o.«*«ttiO

^o «*oo -|L<=»-=*J^-<H^>l'tjo .|Lïa*»J^sojJI2.).JL-*>JJ)o.JLiiJCjJL***.

'vNjJ—.l"^ JL_iOj)o. O ^ ^-«*ii *^.JJoV-^do) IttJOd\iaS\<>.yOOiLjO

VJ^JD}O{^.J^.«.^*V>u«OAaÂ.L*^o«Jbooc$^ JLSLAOJ;Jjaj"^ UBOAA,O

•V^>)çfiolOJCÂ.lLk.000$^.«âxoolU<Y»«>ylo

11A«oeiAso.—!îiSic,sansdoule|»our<**?.—{3)li^ot.

Page 93: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTESYRIAQUE. 33

jk^>o.^A*>O*J À.jlilxw*Jja*.|L1=>|fw*tax XOUJLOJ«-£~*.)•-** JlvP>t

. )Jts.I M )»_-*•/'H0 *+-»)*-Ço)oo*.oJUo2oJj;-û^>JJKJJO,^âA. XO«>AO

*_-do;.jôT<aS. ^—o—co)}u_*f.^'*i ->l».^*.ljb> uaxojo"^.o—o**5ofo

. )*_£_JWX3 )).;_»;_*>JLM^&OO.JW*l«-^^>)>o—oeoA^jad|A.)..m»X»Jo&

jL-àoj|o"^K-^X-©>owv; J»a*»IL*o^fik.Alcalio .o«^ )}£**w JOO~M.*VO

JLaojJ(s/r) j(^>^jôL|;JUooH^>«L^^-î f) ••-»)aûa*)À. Ja^o |».-ûr>

oC^- J.°iÂ^->Uw))oa»vS^>o.o^ M*Uoa*lia--*|LLs«COMAO^*^JL=>

.^ «A>O• ?«.^v ^o« .Jjajfcfcooodoaaao)|oP>j ^>-jLûoo<^*.Io.ouiâo

.Jb*Jô>;jJoo sofo'«J."^às, ào; .j.m^"»VMJL»LJ^>oo*. v^a£».

JLàojJo.^*-^ m A - UI»lou» . ,oi»S-&)vTooio)ow?11-wy>JUJUuJ.,_àv.

l't^Àbt. j-oaioj)^a« w^L oc*?.Uojjo>^A *^ yowt^o»IASUSO^ucfbaa

,JL)Ni=>»otSS.Q. »o tvax-»}1.V*.000.1*0li^a*^ ««ao .OM.»O .©7

^,*.^,fn.i5Ça |L1ou» JJL1ool •i..*jo£w*J{JjJÛJJC^OO.j-SS.W*A.WWA.}O

.3 )•;.j^>*S.«m*S.f\ °>mfo.^ |ï^>-£>.éJLiti,mnl^>.ow^uo.yOûJïi^oI

.JJNI_T>^.OMAOT^jioa*J5a.~ij>o.X»a*dv^s>*wr»)o. ILldUo?|o>oa«ji

i-^Lo(.s'i'c))!»--J^À**»OLCO.a»aS5k*3jlluaâ .WJLML)1L1=>O.-**. lî-^Lo

.)A*_ObâisJ. )ï-Oa^ùvo.JLS}^.»»>f>l°)S.co,&.|îa*£>.|VOM<X.OW3O

Jb>oj)o. I^ao u«)U^o *à*W>o )i-*ûîiaoiaco JLsojJo.jb^Majo^o

. 1 * anô«_3i^.]})i{-J&-3fi *eno. )uo\ Jja^ajjL»fu&o^.owSoIK^a

....... ^OWL>Î!JL»^-I1*^*^1»)^|0 . U&âfoVKfciO .Tp0Ï AA^lO

)io_j o^JS».«JSôio. Jv-ioa-^^»-yuxao.)»OJ>-tx>ôS.^>JLo}Jbu^ô^a*>o

ô~fr>a^>«g>})is.ur»-0-ot |}«o.w^o ôâxof^ooa^o.oSm^. .JISJSW^

''' Aexpliquecemotà lamargepar.yjjj)écriteulettreshébraïquesgrossières;lesdeuxmanuscritsont|1&JaulieudeKSJ,comparerci-dessus,p.a3,1.18.

ALciiiMiE.—t» i" pailio.

<»>Alt-a*..ll)Ii laisseiciimblancpourtminot,

peut-être-«iis».

5

Page 94: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

Vi , TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

vJ*.Jto-Jo«o .\itiS>]JJoi^îpi»)|o «i~ l't-°?«Asa»jb>J-fc*S?JLjoflmV.

jlk»tu) ^J^w.^wa'sa'S.v^owoio^o«nNfo |joj oï*.oao •jâ^o«**|

. iO,,.V>X -e*.)>.A,•>!•«&}J-*»OJÙXOOvJùJïJ}Jj-Lo. Jt^jfcO<!^eo. JLïi*.

I *\i) OJ«O.JvÂo.)Lw*.)-'« JLinnro<**|*^{o *»*o.jLj JtoojJJjLâojo

JLc;,°>->.^.ÔMO;&ôo.JL^IOJjgfvc ^J^otcaxo.Jhn'»'^t£^a.^AO»;

OJOI.]{*o^.J^ojt©£*«J^».^ » vo . JLo^O)|)o^^^aOA.o *JÛJ}Jbfcoj

^ô J»l)o.v^*_^)oUv)»*»jLàa*.;JL*L»|»AJM*^>i»j|o J_2Ê*.O^c*

\xo_ito.o£>»y>,«\{ |-».rr>.ftoîb»r-^o .JLÛOA^JIjLooosjUojjo. jUva*=>

| <„»^o .sA-ic;^*tôt ^o Jiaj oî^a«o.c*aâJ«*aLsja*roo««^^JJDOO

.(*('(•)&jk^o„Q9in>»JÂ?j^oo. )»ax=>JJOJ&.»,%**>»e*JJjLaoo.jLioljJv^o*.

u._.)>-%yj i_o*~Sot).^J^J9)aso|j^OfiOc*sA.)^-.}J .ja—JÀ.MTViQ

•;•JÙCU">» u^a ojoto.w*Li|o.««cîà&wdasoïo

y>»gr>oU»w-SOW-^-ÛJLioiJo)}Vo>.« tu) . Itx&àoJL***JOJJltô^coL

UJL|OMjJ}-JL-o.JLûS.}ô) JbufLA*JS.J.)ka*a>Jiaj oî^.oo«o|»ajs?^.

.|fo) ^ Àno J 3 ^_îooa_a_)of-ûJ j2k-|jaJo -o**^Djsoto.JOO^VJjj}

^9 JK-L»Jf-wo.- ya-ilio)A.u=vâOL£0.JL^JÔJ)w*yi-«? |A.ux3^ool

. )j_- Jfc^jk.A&^AO*^-^j? *m*,.-\.-tJUojJot^>) JL2UO)>uetoA*)}jLa^d

Wiw^L<m-*SS.O.l^^^û JLÔoyOU>J^.04 . |)OJu-.|»a-w^toî^.Àwiasop

l'»ACUPO.—« A«eJai..

Page 95: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTESYRIAQUE. 35

jLàoifooû_-S)o.jôâ-JI JLjk-aï}iL=>Jb>iaâo^I^OÛÙÏKO. );—3»)&>o-ûr>

••—r^o. ^J-L-olFu_S«!ojaV,«> 9oi. A.jbu^§^o«AJ»)O.<^A.?j,fl>->jJLa

(^ . m V>}JLiÛ-O.Ja-OO|c*-lJUfcS,).MO"^. y.;-.)J»*»LO}. V JLx*.

ex—coo<«Q|jpo.J?o»lo) )A»..°iN,<JA.Jo.|joo Jls&ooo^o ^Sfet^.^«yo

Jfr>.. ^ • !lOOVJf—JLX».jâjL»JOA£0O••^55>Mfr*^ JL^Olfo.'^SkJX^XO^.

.Jijja^jJLiba,-ap ^S jjJLôJlao)o)-io.^^JLs w^JL^L**J >a-*îc$x

1 ^ *.J)FO-JC*.JJ.-SOsIcjLS»jjj-^ .JL*Jfc^*Ljai»JLb&sj^k. ^a«o . .<*»»}

JL-^JL_»JLâoilo.A—<^>â}Jbcto. *-oaaôjjw*),J» ou )t=>)oL .JQJSXOJ

JLàoifotTivr»->->)Lâo))o. )Ju*aâ«*.»|Jo«fa*..^«)L^À.JU»*»»UDOJO.Jn»i?

ja_s]o.*-A*JL^SVMUJJl^JLsjaiû-^oô^ooâia"troo.JL«^>«!ôoo aa&bw

^JfcjD"^JSwaJLSLA.0.^XÂ|s>Jo"t^r 3 ^Q<5*.0•<^^! y^>»«P>"»JLao»|o

./* I "»)1 ; IN. ^3«0 .JL*^S{J '.'V>WO>VSJbîjo CMOO.JLu»| Û3

ja^xoo.J,•.v>«.a o^o JKv»»u-.| JLûffcio>. .JLÏk*.JUsa->»-»»-•«<^A.)O

s-^c* ^_ioCLX».)>ml ^o »-OoL.JâOKOypo$^s^«»^k» «o lm».-\r>

)J^-t-iOJL>Q,*^ .»s«^3.-SCO,\y* JJ^JJOyOOO^Ow^>^ . Jt«<^Jk.)jjâa^J»

•U-t^o.JU^.1 «*-*}jo-lo .^*J->}v^«^ *^ ^)ot>^^J0 V^A-joSUS)

'">Aliw.

5.

Page 96: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

36 TRAITÉD'ALCHIMIESV1UAQUEET ARABE.

"^ y>-fc.foo.^O-JCO.m*~k~>j^ojjo «lia«.v; JLmx^to«^*o.|A.*»aâOO

LOOJOJLWA.;JjL-LJ_Û.)LJ^ J«L|}«o•v^-ofv.Jjaj o«o .i-ocj |»*JD

.uL-in.iv>~o_coo.JL^JJJ);. >**S.^ai>.JL*>j|o.3 JL^'tVOJLfot>oOJD. ^o

JL_aojjo^o_*.o J3OJ. ).—»)•»..^.N.JjoaoOL£».JJU.»w^cb?jLoou^fU-^o-O

^ooâ,o_«o. JL'J.va'S.JL^OJJJ;.<*&..>»JLs«â;IWJOIo^ *^>oJa*ti«,^>

JiAfinv>vxawo.JU.v>flv>KUASO. JLoar>;-05JLa.*ûjjJjoj «-^o .JlouSoJjjjj

.^« !">>3 yo-i)uQ_co)o.yoe>)l v cxepLJJ?>«!>|o.ooL yoj)uSoilJ£aoj

3o •)u-^t «-So)J^_Lbo);_«ca-cso.Jo'otJJlD&ioJbû3-JU»o•)*-^wcii»o

.,—«]bu>-â|ô«o);_- ,..>.vZ^à«J^<<^<^*^J^ v^l *»oS3«^*' •vaiao

^o .»}JL*.o_<S^LXÛO.,Jt>>LjL=>JLaojJo-JSO).|>à^i »*-)ctv.^»^»v>.^ajJfcoo

^uma |{« ^ **.|loJJUojJ.IJ^MJ;!*&**«

)i* f> r>MOI*V'Ho**ot-»».* So JLa_j)JA»)jL^ajLo^>)JLÛJÎNO}JLauju^o;

<JQ-O)|o•/>jj—C»*-*)OviKO »ULkjklàO«OM^AS^S.ot>J^o .]+++£>jLJàûâ

•J—û—»t-2h.f-Oo)o. J~o«-*.).Op -fJk.O.o^iwUouaSo.I^SkV.u~>|)o'ot«^

("Aexpliquecemotà lamargepar

tlJAexj)li([Uccemotà lamargeparj^j;)écritenlettreshébraïquesgrossières.

'3)Aexpliquecemolà lamargepar

(i)Aexpliquecemolà lamargeparUi.Ba|o«0tâaillieude|MA>IO.

Page 97: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTESYRIAQUE. 37

. JLsjo*—«CojoJiow-^dJLfn.Sojf|,»*£>o);—»}}.UoioJLco.iJfcoaad^

*>2^>;io^coo »<->o*|^a?>~>-©i-ocjjo

u*_}»â .J,Vi.>»,jjûjor>o| .JuLda;JL);im-i^sjsjaa |ojar>-«o^ Jbojjo

)&. .. /»}o^ioa^ vxo_*.o. \o) ).—».w** v»« JUJO^Sio»*aioo»of3

JLioo.JJiLâou—JjL}£s&x>f^. .^sa> ; .JLfcoVj]\s>[s>ioio-^o.^wSa^

)w-J&)A.«_a_ûjç_t JGi-i. jto-u.JUo|oJo'e*owacoo.^obfeo;JQCL*));|*-.£JS>

)w—Si^_soyO—J)>S£v-^»o. )^vi..; U*lôw^ |x>t)ov^^fj JL*«xoJUoiJo

*)ja—JlâoJLco|o«o.-acooJLLMJô}JLÛJJ.^"^N. **

I »ili*} uoja-sjl»-^**IA»)*A**JOl'AA.a^^^o<*!-*.?isu-i-l\lx>^ool

^I*rr>o..o) 1,-AJ.^'^JJLAJJbflS,jilào^âk.,Uo»)o.uîiK-.-».JOÎSKO. Jbu&â

„._*.©wdS^o aad^wtcooio. |»OA»JL^Su;l»-£^>|A»)o.^a^ fv..jais

(1)Lesmanuscritsontà lamargele

signeJel'argentetau-dessous«j=n°5.« Sic,lireUs*.*}.'3>Sic,lirclW...(i)Sic.Cessignestjulsetrouventdans

lesdeuxmanuscritssemblentindiqueruneinterversiondesmots.

lt)DansÀ|A«*«ti0,maisle ; a été

ajoutédesecondemain.Lesmanuscritsontà lamargelesignedelapyrite,puislesignedel'argentetau-dessousoj=n°G.

(l'Laconfusiondesgenresdanscetarticlesembleoccasionnéeparlesgenresdifférentsde|t*ju&uetdejcû.K.ia3.

17>lîîfAW.<8>1$Veeî^.

Page 98: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

38 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

c^ u3ojo.jJooô&^oJJo.Jv-Oo-'ij)iioJJA.J. Jbjbo««.JJo»j}JLaj)v*r»oj

|f<xo£^J*ir>«A.aajo. )(orf^>oûjo ,\u+SiJlajxo(.<?c)~o**J^&oo.^0^*0

v.j_«».o-c**;_a3oJ-IJJ)JS.fo.JlajJop ""^ajjJLOO;J<XJ»U| JkxeoJUoxr>

J—a—1|o»-r>)J_A.Lj_oo.J^cL»j-o ,jp <jkAT^>o^»§^0l'oâ JC*JJJ).Jfo^a

jiO-jL<^~ j0-5^.0.vft.*X*0.^IA^OJfOÛ?O>i0CV2Ê>.'â.OA.OJl?V>uO)Att3

.Jfa^fc*jas) ,_aov JL&s.}vwv.)joo.00.fl&oocî*.|»&Ar>jottu^o''|?a^>

C-ow-î^. ii3»o-»JLLoL;hte) .{$ic)'v+*±o;2Loll,cp JO-O??JUSOJAv.fîao

c*bao£>*Jbo.^.Jl«*ftr»Jb>ojJo.jLa^^boJJk'*~*SJLisaJ&Jo.©JJSoo^o;;oo*>

JLàojJo.JLLAA.^SOJLÎCS.J3.0.JÔQ-»V^.MJLSJûlaoyOàc&OJO.JLoo(,\ic)©*àioo

"^o-oLo.^ ^oôl'-XIQJX».O. **.o»oJUcajlo^ôo J^A-J«-**\©l\«>oo

^'jLic|_csi.a^o«-3>a.ajo Od)TJlào .o^ Jbojjo»*âoJv^S».«£00fso

Ju^â; jL»»s;u.*^.»-^. . ^.e* Jû^asJ^oojo. i»o)t; »C>VJJUoo*uaxLàoo

)À*2JVOr>JL»»J±3tJLcoâo.(JIC)«A-oj«Jo(.v(V).Lx*.}oJws»JuaoJSxot00 Jboil?

ia« J JJ?.JUOÛ_=>"^SJJ J^*>JboJboijoi£oolv»3oJbwJLa;JL.O«JO*Jla^j

.OO*—2>Aw_àO*}0.yO-UOV>">« yÛ->)«s^3 ^? ï+àO *^kj| t-DOJOwtJbUàN.

Ty.a.a.icfu»o>yoovoJLaojJ. JUio*ijuê00 *,000 JLiojl00L y )KL=>)

. JLa^aJ-*>JLXOW*ffofo J(o).JIAS;«JCOO»»«<JOcveoo*yiàsJLo«*-.J*ii>)

. Joe*?}J&SO» 'lH^pJu.^J»^>0.^JL^ JbojJ©JJàSO JLSLWJW«JfofO

''' Bexpliqueàlamargecemotfiguréparlesignetlel'argent,parJi, c'est-à-direlaluneoul'argent.

(î)Sic,lireIt^v^d.(J)Cesdeuxmotssontfigurésparles

signesdujouretdelanuit,expliquesàla

margedanslesmanuscrits,part&.U^a*)enlettreshébraïquesgrossièresdansA,et

par&U?>*>JdansB.wAn'apascequisuitjusqu'à|A.Jo

l>)Aexpliquecemolà lamargepar

v^i*1**->«écritenlettreshébraïques,c'esl-à-diro«styraxoualun».

« A-.<,;«.*(,)Ba, au-dessusdecemotfigurépar

lesignedel'argent,*fJI«lalune».wBaau-dessusdeceînot<$y^4ltJu-

piter».<9)An'apascequisuitjusqu'àpo

(,0)Ba,au-dessusdecemotligureparlesigneducuivre,J.WJI«lecuivre».t"1BliJb*».

Page 99: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTESV1UA0UE. 30

JL-3W»>iO°t io .Jl*^***,}JJoo*^.J^iojjo.-cu»oJ^o-ar»)a*jeoyoj)ûa*o

Jw£w^.OV^w\Uo)]o.J^OJ Jïo-»JLOOJJV^KCU9J^Jo*.Jïa*.JI*5.JLL^

,_V Ji—=>J1=>iaaa^o . JLitar»osioaSia^mo JL»*.»->JiaojJoJUL^..Î.OJJJLAJ;

^.J « . JL*a «V.^v»j ©.JU—o JLo*Jo.JLC&S\*:X>JXCO\O^ils***

J£*JDU1^—JA.w^s<^A>*j.-oaà©JJsJ£s.waaJs*ao).yo\£>\yOuL,)L'^.|

jaa ».»o .»-**J_soo_»JLcon-»)a^Jo.^30uv^>o«vroj)JLL=»<£&*>«,. iiâjb»

;-=>ojooty©i. ,_-£*.LJLs«axajo.^LL=>)<^.)iaâo*r>©=>Ja^o. |Lls s*,j«x»

J-VS-Û)^_oo-ao>i m JLvlrtjJ,~*v>.Jo^to .J^o&x»JJ*J£«ui3Jjc*.^o.L

JA.W&0-0ç-*>»foav>()o)3 JLaoî)Jwooâo>3 &>.o..ra»*\*>Jboijo. Àw^jî

I g>ÂO.^00.1' toj>,*>w^lo .J32A3JO-ÛUOO.J.£U^!J.Û.)£«*•-»$|JJSJO^><>J

<ACO.oc*?Jbu)JâOA.o^|i**&.A^oîJo •:•«***!.J°yûîS.Uo\\osiJLjkNaib».

•yâîLa,cr>«">>JOA&O.^<£WO.JA»LoJj^^d ^spôj Jbu»oïtoo.JJfsliootXSo

. J f>. x>;;| »Saoo^-sJL^ojJo)U« )j«.af^,J .<^J; Jornso. ^.*A<JUO^V

iconotjAÔàoooL JûJ^>)«otoics.jLboiJo.J£six>)***J.-»JAyojo*JLUM*.O

^fc*.i.*-aoo.J«IS&ooJ^.°>i •>«A^V^OJCO.JJODO£K£0^.?Ju*ua^>Jt»aS.

jîojo ja.-sjow£«-&_>k->ôio.1.»;f> >«jQ_i}oot^s>ris.(v>jV .OA^J«*âJ

>m—»'»•?>t » x>*r-*>f\û-»>cxfi»•JL-S)JsO_»iLôûLw*^£fcoicoA^wsaàcuiJ

. JLait.i£oo ^ojajbixoM-c*j•Jiaj )a^ jLdva^>(.JLOSLCOJ^>OJ.JJ^»evv>an>

. )»a_iVx^. ou^o ^to'o4fw^*^*i>t<»ocukJ^AâooJf»-Md*ii"»>fr&oî

.) >t °>mj^-sofifn.j II.P I.<?IS.<*.J*x>ajôJJ} _ir>yoci*.Jwâtot^o

JLbojJ. v—aojo. JL_àjJ^s-i—tLÔZ« -« Jj« <«-âÀ.oaso^os of J^uo

(î)Cemotestc\j))i([iicdanslesmanu*sciitspar *J»Ià lamarge.

;5)AajouteJjy»Hàlamarge.Cemotestau-dessousdesdeuxlettreso«,sansdoutemlnumérod'oidie.

Page 100: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'iO TilAITK1)ALCMIMIi:SYMAQUKKTA1U1ÏK.

i—^<w>">OÊVJL.W-*.. usa*»)"^ .)l»-=>«-todKL+'+^UG« .L^soJîi*nai^ao

v^o_(i.e»a^ Juso»)-iJ^s^k.)}JLsoo.oMJ^6^S>woSoJuo'V"»*m*tjvwao

. JL*>JL.»y-.)JOMO. Lio^L|tJuuoox^otïv....->.»i|oujupLI;nr>»irr>>)^soj

mJ*L|;iOo »i cr>»),-JOÎ*<^—'?•—*o|o,^oLLI i-*>!]Jl»â.vs-.ovcoucn

JL-ÎOJL_CÛ-_.| locxo.»-.!_»UoÊ*. "vv.I*D}vCOOf^&>.iioilSsoJ .WAJÔ1|O

. io~J*i) i *>?Jbusbio)Jl^3^o ^a "f^. .cï*.Jo«JJ^-.jILo.U.cio.

JJjW-So. |>o.«..»[* ~ iS. . A-d»«ôLjoUoJ.L|})A.V^OOM&.JJ»|yO*"^gi©

« .yoJLoWU»OJO»J±KO<ij'»JJJ?(s/V').-âx »cJol jLajJi.A^fnfliS.0.JL^â^o

.CÏ*.uSUsJi)*3 ^^0 JLMJ&JJ .t^.l^Sk. JJojo.JL>Jk.|t<sDU]w^l

O oN .«-•»*..«A.|&<y?\pjbo.iiiJ ]}}[j-âx]JLajJJo.cîx fa^âoJui^t^KO

waa»sr>|W9o.uoo; »}JL».OJ<^xo. i}JL».ajvoo.^ô| >na-.;.->i^;Iw^ofS.oîx

.—à—i.1JLML.«-_»_«L)o.JLLLioJoâoJj£v»iooJL^A^tJbu^>)a*c&o.JLs;^.

jaxojo<^^o .jôôi*F. J;JLA.OJOJJul»(COMAO«flojoou»^>i«f>csxoJboJLco

0 fiNfp;JLl,Na->JLx*.|o. J^^Odv*.is^>.«oâ|^ao.jôô.Tyoc^iss^jq-vro

1 v» £>olojo .JLv>.fr£>\ju>i)^\ol o) i^d v^O.^fX&à}JLOCÛ)^io

'•''Baau-dessusdecemotOs*xii«îeior».

(S'Lemotoilo-s)estrépétédeuxfois.mSic,lire s.(l;LesmotsJJWJv.^mosontau-dessus

dusignedel'étainprécédédeslettres*b.oelsuivide«oc!.

(5)Lemol.oajousestreprésentéparle

signeduplomb,au-dessusduquelestécrit

àtort«v.o*o,sahini,nuiestundesnomsdufer.

Wlii^w.« BifAJ.« HUw.(9)Ce(juisuitsetrouvedans13auverso

dufeuillet3a, dontlecoingauchedusommetaétélacéréetformeunelacunedequelquesmots.

Page 101: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKSVHIAQUK. 'il

. JLM-OJl£>A)O*COJ, |lol? lapis-»|JL,O. |(O1J.ws j^3 inco.«c^l ufc»»aa

O-JOlO.iL. ,0*3 A30 J»w«^VJQ^J|À.|O. jj^kSV, ^.JÛjl.Sx.O0*W50

jLiL*- «~» ^ . |Vo-àJU*tyl l*"»1)JA.J*û^ o«»ya^uao!*\.A,. JLàa

invi ^o •>-=»_^10x0)0,JLS-M»JLooA»,ttvnaUsijo. ,0000a* ao. £w$iso

jTcu00LJL.-»jj<uP>ff>« tjlal <^o . ^â»F.jaïâxo;>&*£»;ia^t )JLaJL=>

.yOOlÀS?JÛ_£û)o.J^W-û-3JbjJ , J&XoL&«*.*%AVO.w£«S 3<xl'»*ÏJ^CSO.7

ja^eso. JJfi-â}|JSig>r\.->JLaojJao J£soJoe*o|J&JL*30ya^Uio) fc.JL*t>»|o

^olJLdVi^COO.O0OO3OAOJLfiOâO.JjUl&OlcO.£i^>\XKO0. iai.i>vj lâjb

^^ âjL^ ,.V JL^ .rrucno)<£b&wUoi]ooasjo.peu) JS^s *. .Ju^o^

Ji->S,» £w^=>VA-USj^. .Jb^*»|11*,d^s.JUoijo.J-?y<lu_) io«;^^bO0*1*0

^-Dot.s^t «si^Ç^'^ajajk.o.>£lpo)]L*ixaJ*00 .»£>JL^vVexcao. ji^&t

.m s ->•>y>»fooJ jiNrtV.>-»roo.^>w^)<^o«ûJ JJ«^-.^ëâlJLo»3^

Mo1•%Jo-^o«jh.rt>oJLJj?JLvàaV^A.) 00.^o*p yijLïC^Lo. v^^lj

. jja—1>ww»)o>M,an•JLs«lij "^o .^ -xsojôt-JL.•:•usjj JJ»INa^a»

o)—i_ao—.oe*«*.»vr>f>yax^*.t^o fcû;JvoajOJ©\{•^oo*^^sa *****

5 ©tiâtjOjji*.oj©*loa)0 . |lo)- >vj)>^?I^Su*.JJ^.J.-v*>ox>00L

..m . ->">y>. fffo•)!*->»V^^u9o;. Jlo)«_•»,IYI2^O.Jfof<^yot^o .Jlol

U-iojJjLao)f>->->J5_£o'o.)ôo-l'ôlb>JLz>iiiû-^o. t^«» u*Jo*ioa£>ja^mo

JLt^tO-soo.(i('c)3 JJC^COJJLooo «neoo•W-^o.JOCO)^oU>ixwào<JLoo

yissoo.I?f-*|a^ «*dvSo.JJ^iaof«»isia u^s ^00 .J^vûoj**»yQ^Loo};

râ^o .00 IKA^A.tXhasoJLOO<J^&OOJLboJoD|^«)o.osâooâjLmoo.)JS•»*•>

115DanslesmnnuscriU/>&•I.s)DansIJcequisuitsetrouveaurecto

ALCHIMIE.—1,1"partie.

dufeuillet3adontle coinsupérieuràdroitemanqueetprésenteunelacune.

Page 102: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ft'2 TUAITKD'AIXIIIMIKSVJUAQUKKTA1UNK.

»); •g « J-toJ-o|o«o.vwO^-ao»vCJoli)w-^-^»x^-.Jio&ôo***o»XbaJbi|

o»~i-*>JnVrr>»Jjuv.<n»-âj.J^^âojLaâj aC*xc>)JJA.), ,M^^oa2.) ^o|

U*V,->>.V>v.^->.j-2>t^OJJ.|o ,C*A^.V0<ij^O. uSS,j^xojçoVj^Stio*£>

r_ao . m^_3} | ».j*,v>*> sjfcio, |j« Juu^.cico/''yofuirai)JOM3f5d^5j

^o_^Jts. • ,fM|;)j iv t*a»^>*-o~i»o.yoxxujJbj©|â*-3 >n°>rr>.*^s«i>

bûjk.a^>iv^jôLI?jL.o><**A.).^AAALI;Jbuv.*,-*XOJo'exo. yOi^xootS

*. ».->« w^oj^o vûxoj:L;_ots»'3/Ui^.)}c*>3jo.J^ja^tajlu^. ^.|

^—.j^ao)jaa.^1nN.a . Ifroa.'oafocaa^ov-JUrbam^oycuj *|? -ot"^§&9

«Jbn.Wm«JV.^S&si-.^-nt.ouv. JnyciffljLo&sViào;"»<*•£*&. ^.'H^AONS

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;1'AJo.ir»i)-s' Aexpliquecemotà lamargepar

£lisécriteulettreshébraïquesgrossières.'^ Amanqueiu^..

'4)CequisuitmanquedansBquiaiciunelacunedeplusieursfeuillets.

'5)Sic,lire1^0.10.{6;Suitlesignedel'argent.

Page 103: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TBXTKSYl\IAQi;K. 'Ï.\

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G.

Page 104: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'I'I TJIAITKDWJ.CIIIMIKSVRIAQUKKTA1UBK.

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%oc*=>. |J« «.-IfJ^IOOJCjLajJJ.j d^. is.\ .)[•!îooio|'»'->^^>^acooJLoaao

.La*. ..*rooaoo)wao)o»ifîSf>(i/c)**.Jo«?^.^*).JLOJ)VXJOOJO«-»*.L)

(1)AlamargeyowA-j.—'iJS/c,lireJfCaao.—'3)Iciestfigurélesignedel'étain

reproduitci-dessus;p.a, 1.permit.

Page 105: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKSYNIAQUB.'. M

J^uJinaoU>»}ç»*i-»JtwûiXsoojLscx?JO'WO,jov3j>^o ^oi-O^Jv.J^°»l\f*

,JL_A_jT*rno ^vo .Jtf-» )*-*- a^-**«V|^AOia>)?J^vi^ûo<^£.Jo

)y ->,o)l,a-Sol^sjo ,]U_*5oï?JlpfVffo.JjaùtwjLciàsaeoi^xoool,^k»J

Jljjj1&»aS.xo iU^o-^g »i-Vi_o»aao."^Jt».*i*£>;oliasooJ^^oûxa

j^.^.AN.JL'lvi OOp&wJUojJ©V*aÂ.J30J « yOOÏSû.JLNv>oS~I^Jbâo

JLa« j cxxojjuéîJLaco*»*»£*.tSi ,-aoJioji |*O*A."^SS.|».-û^>ja*coo. J**.

»tJCS.no.câ yo)jô&ra| v»jito .; yë)MJO«;)ta-»JLLMJO«^\o| 1**-^?

j * v .J»-—yo]Jio-3.là ol Ji^sJî|J&wa*..5 ^o)|»l-t.| Jsjjo .<^JloJ

o>.via.SVk.o_».oJi>g>r>JUojjo.JL^ÛXOOJLlo.^«Pi»»-0JL^oxc3 )•»>\ao»

,—o.3 ^oa_l!]u n ~>SA-O°>to .JL^OO-.A«JLx*oija^*.o .«^^O ^XA^=>

. ji a »N. u_| Joôt»J^**_*.}o tv.r> «IACOOt^coo.jjôo*c£»aoN ^*,*>^SJ

Jin>*jj>o»ViVJaojLjJ .îTmVS.jQsJ^ajjo+fià^.Jo *vûi^.c^.'.°fS.«j>vo

^â^J JA»Jo.Jjjàwv-*JLÀar»-w*.o.)L) ^&J) t-ua.)v**S,^s«.^^J? i**-^

Jûju-io^s.SA.O-^O.jt^o; -«; JTàvi> o-a^o «^AO<JOO;O. £»*^â;vp^

.U»,°)N.U->~£wu^&oçv..ia^çj^oJLoo^ovoiJJ>^sStJo.^.U^A. jJ;Jw«S}

•l ">»>>to. |A»W"*tO.yOj) .ot JLOOUD-CTOC^Û*..Jioov^olJ^x^l ^o

|Jo^^Sw.J.N»JLik-*u...|.11^.0ris.;j^ ^>iAv>»av»^Jbuo.JLa-tUxûo

.JLJOO—»JU^.«ajo.a^jiûJ^o^_*îôTT°>» .u.-^S»oo >».SS.}«o*a.f^fi^o

(')Am.ir»;dansBJalacuneconfiuue,voirp.4a, note4-—lS)Aexpliqueà la

margecemotparÂJ-U.écritenlettreshébraïques.

Page 106: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'|0 TIIAITKDWI.CIIIMIKSVHIAOliHKï AUAIÎK.

t_.t ^_=>^o.«^j-»'0004-c^iAio bô,-aJLr»,JiJu^>|lat>nNJiv>«°iN..o«*>

JOW-^-O.|fo—u|w-^boo«Jj^wj;Jioo-*«o.|ic*o Coco.JLWOJJjoixao.jSoJl

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l^oio .yoi »N,rr>oi-Sjo.«^-^| wl^oo. )»OJ«!oôo.jLa^jCooo.JL^^JiiJo

>^>30.^OViiAS0>JLc^-àO}OCXO. yQglA-^1JL*310,(.îïV)ISiJo|fOMù^OO.|^ûâ

)JCs*.a<^ «*_»_*.}yQÎ5KQjoarao^oyoe*W~J>ÎS*>»Q-ic*.i<u3Jaoo,^Lt3)

"^.o OOÛ—.o-o^v..a^oo .JïJav.yoc^ûjo. ,_à^»)"^«a»Jfc^oioJl-VS,.'.o

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"^o . |ja_»ojoâ.m->.o?^.»S |i>o_».*&*^»cfâ&**âJJ)dfcâ"^a a^joj JJ

-tiJ^o . îov-ûJJ>a«'»v01a<^So«j .„ax.y^>i»g>^01<^§uf<^ca.VioJooco

^so»o) .TTj.iO}Jb^sjaoJLoocwoc»!ooï*.)£*>A.LJ >QV>nnvio.^^ JJ»oî*.

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. s .0^ va-.«°),v» cno .j£wO**»ftJLSWA-O.Jb^âcao JLTIAJJ»oj .JLstuxo

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« . jow-âJJ»a—Lia;wo)t£a*w=u.A^p; o'cx;OÇHJ)LpôJJJJ.<»Loy*^jar>^

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;,;Sic,lirejbv-i.

Page 107: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKSVIUAQUK, 'i7

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Page 108: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'|8 TUAIT!')DWI.CIII.MIKSVIUAQI'KKTAIIAHK,

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(,)IcicesselalacunedeDquiacequisuitaufeuillet28recto.—{î)A^.-o».

Page 109: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ÏKXTKSVIUAQIK. 'iO

jo.»,~>loJL=>*oyoo^aU-Jûl.?H6!^S 5 «^î^M H***1"*f°«*y \l° •>^

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«*—•!;|AW^JÏ_*»)O)LHO.IOOC^Jj./.iivo . |Va—o.Jb>ooP>vJJio «3J0.Jifcu

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ii -». «a*.t0O£uio.Vkûjk.oJU100."^S&v^ao «P>».^.s*..Juaoov=>U&i\oJijjs

«fia—a—no.JL,9I,JK>.^*,t.*\,A.>aa.-MLOo^=>JlâojJJL*a«.vi.»JLoo"^. Jurutro

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ov-3Voo j >viS,JLaojJo•l»*-oaotjuiijcto*.|o.iJLousaa*.oXOM*.

JDO;.Jb^t-*»*—oot.JLboj**_) .01>' JLviN.J^.*\*vio.|^*.o .Losoj-s

«_^ .Jl» v>ua&^. JL_ao»Jo. Jl_o; ^rrtJLs-o^^ioiloILojLs^x^j^^ik.

>.&)»,,v>»|o.^wiy_c)»_.wa£ai^>>.owjPQ">*o-OMtoJ^o.otLcusia*JLûiJt>io

-OP^OAO.JLà^ao| J^CL^oo«i .Jjo-*)wsoiot*e»o^JUo*|o.|Jt^>>Jbua^i

ALCIIIMIK.—1,ircparlie.

Page 110: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

M) THAITKD'ALCHIMIESyMAQliKKTANAHK.

VsoO*j-~jDOTiA.0JL3UJ0I,JJU»JCÔOyOJOv^JAOÏJO,^i*© ÇAÂl - ^O ,JLi!ao

^aoi(.v(V}jOopîÔMM?•(•V"'}jpSV}jLmgi).Z.,mv>^Y}' JL»-io.J >nr>v>Q1}

JL^ôtt. |^.^Sa-oUML^.JNJS,f vis?»CCÛOJSK^I?JL=»-=»o*,(,vrV)jSaîf^i**>

IL^IojLsj.o|A>CO.JLton^v»)jav .jL^dba;|rv>looJASA-LHO*2UOO.);^>J

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•vjs^-»,-sp« .ja-JS>»^u^a ,-«iiioj.OJC*.Jbàk-aoi^â JooN^o.JjiàûMOI

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Jci.i-noV^OJLOJ.VI^.JUxiâo.yoe»*^.'

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JL-£u*^5lJL*.?JLâpwuw^.Lo. j-*.JL^a yooop*roo.JLauQj«^ov=>o^o

(1)(Jequisuitse trouvedansJî aulipuiHelJC.

« BU.'5).Sic,lirevaée.

I'IAUI.

WS/c,lireJjfcrf*..

Page 111: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKSVMAQlH. r>i

*)!.!-*)IAU^Jç.v-») =>>>^>ol-o©o'^S^

wiQ».A.'S.,jpoj a «,,i;ci .«&o; JL»Jbûs^^>m£i O3O«A.^-Xit.iro^-coï

ULÔfigt^JX.),^JOJOpç>aï>ZSJL*O^OO .IOWS|}O^û-i)j |A.£*3|£s?uoJLs

.m i .i.i tr>|ow«^ ,JLô>^>oLoXOM*t^oLotypJLû|C*JJLS^OOO,&.JLO*

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yoo»—.VLJLso»)o.JLa.»°i ir>JLaa^~ ^«r-«.A.a§boJL*sO£KSJ||»fc*o}

.ÇIA^OOAOjLcoâo|^oA3 JUo»|ojjuo»*.<£**o .Jb»*â£3©7»lS«.v*^a

.JLA_I_CO-S)^.A.O,.ucavW^ox>a_—A.O.<^joa-I^OOVJSiolJ^ |a-^oJ^~>.O

JLO.«°HT>«*.£*...otLtWsO,-eoL.»JOOV>OkO )wkio»^o «co;o..-»Jboa*

«^ \ '»*Oa-OypLj-oja^o ^l *-^- vwOft.oJLmâojùfiâ làoijo.JL°i»ltj|Llr>

jj ~».—>J *x»,ijl >^>ro.^J^LjL.on.itr>i);]cimv>. i^o .>fi°>rr>o.^ôôu

. iJLô»JLâoo. Ijy-o s©£**»&,iaL^k.o.{JLMJJbû^«x>0*3is.)}ji^OâjXhtso

'1JSic,sansdoulepour)^,ïovc;com-

parerl'arabeSjjjlï-

t3)Cemotestexpliqueà lamargedanslesdeuxmanuscritsparloia.<^i.

(i)Sic,sansdoulepour|iov&s;compa-rerlanote1ci-dessusetci-après,p.09,1.iG.

(5!Sic,peut-êtrepourjj&o,c'est-à-direarseniclamelleux.

7•.

Page 112: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•V2 TltAJTK'DWI.CIIIMIKSVIUAQUKKTAI1ABK,

)aJk.o,jLoj_o,_*.v-—.>£o_i|USOJVA.^>. io^ss y.oiS>ç->«-»â«J-a-ÏJJlftiJ

:• >.^AIO. r—JLSS.<H«ui

|A»W—a_js. o%.vJl_aoj|o.JL^XXXOOÏ*.£05*»UJ^asJLaojJ.Jj-Ooio.oJLo-ôe*

^-.j—w.-vâfcioyoJLofoc*}j^J )U-a_.|,JLuâ\j«*-)j-Oo|o. ]JL1p*. JLru~.ni

<+-*-sJJia*j JJjio»jl|,isiû ^| )o«fjyhw<§a?ç*?OO*J).©«cx^j A->*W

v.Oj-olbo

.|i_oa.£>.VASLQO.Jukuo;-©»jusaj?ota^>«xooi.JLâooA.»*.?JL-ioa^o' ^

.^o ?ot^)ôâl'-^o . ffe^oi|o'«o.iâuj&L"jJû ô»r>A.J?JLs»—trf ^^

aaoio.JL?»IV»IViOiô»^>JX-JBÎO. jfc*s)oJxiJLsJfcfcoa^iaâ*.<-.»-*).-Lot».

•^—Oo».—a-.v.o>olo. «~^o.<a-So.^JLOy>»rr>oJÛ^)V*^ô| )ool^

v^ * A)O. • °i» j-^. » ->o.]^Û_IjLoco.3 l«-£^ 1°^?JLiSSojUojfo

•>o JX=>_..<^*1£»a*»*ao.JLàL*jLââd

.JL^O.-Y?>y>.»roo, ^o-Sj )Lv3&e3,^ro . ^aS ow*wJLojjo*Ul^SvÀaS

v-acs JLSÛo-ioto.JLoaoiûJsSo . j-v.jjloZ\^SioiS.VJboj|o

•''A^s.nulieutin .

t',)Lesmanuscritso\j)liquentàlamargecemotparU^o^.

''^Signedel'nrgenlnrécétlè«lej.

•iJLesjîiaiuisciitse\nli(meutàlamargece.motpar.-^^^ voir|).G,1.g.

•"'Sic,comparerJJo-»ci-dessus,p.3r|,1..I3.

")AlUj»^».

Page 113: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKSY«IA01;K. M

,Jo'ç*|c**aol

ItH1-3 J^°»lo,Jx£ JBoio«t^? Wûû^!<>l'ol? JLcU.^M^J^.)1»^-K».

.<—.tji.Mo.^Lvxî».~>UL^OSO.^fti^ftSo.V.Jio*.IL.yoc^v.^wo i*~ji

^.^ ^_ico. flov ix> 2co|Loàoâo|a©^0;;is|o «^o •JA»*^*^réu

A.I.-Q.»v»^*-»Jo.Uv.fji;)^s<,.v>r>^£A.O«A UBOJO.^OOMOivSoWvx>»

. t^ )jr>.l.v>yO.X?>.^co«j-^fo.!«-*.JAasoyocnxio^oôio .«â^o jix\r*

i_£>j|o. )>;a N. -cxa^. yi.*xoo.J-K.-HPjl»oi| vo *)IJ^)i.-ar>jxaao

<*-JoMk.j.°>*°i,OjMi|fM0a^p |C*JO.oola—L»a^*.o.ômJ'JJO»:>)£«*J

^^±K.^a« jjBia*JLiauç^.i/a^v2^«A.j,»Awo",J .<-.;—|yo^"^. »Û-UJ»

.J »N,£>« .v*. aiS>'"jja.vafvfrvo.Jj-Oaio£A**Jol« vâx3o|^J ol«A.

•v^^f i ^sî^ LaOoJXJOO.fo .jL=>«itJ^ë*^« ISÛLOOJJO. yOVâ'cSjooto

. )A.* an—.»));_Ara.o .JLo,«°i<r>olôt. I>a_«»|o.JUJCH^XO)jJL*oofc*

.JCSÛJ^.A*)ia« liiaJ*[l]A»)o.JLQ<UOYJiiri -OMj-aik.0.Jba^caJLJL;JJlwûcuo

.j^ wa^âo . )v.Vi,.'.o'o^=>yoe$vK*\x^^a .{Avli*Jp Jjai=>J^à^. )a—)o

.JL*._iojJbas .JLLasiJLoa^.<%-oojaâ )^.j ^.««o «JL^L 1 ^ia~

il OlN.£>JLâ^jif)iS.|o.JJOJ —) .004 >-^MOâO.^JOÛâyQjJÏOwCOO

.JL^O;J»-,IV>t^XOO. |w*à9uMJ^OO. j"yôj.*ûX*j||W^>>'^s^. . ifliMAj

•MO^Oà^. w.oj^yi«,tr>J5a»ijlue}JLsco.0 »o).^ca-i)}|;_SJSï>..>m*.v^)wc*

Page 114: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

Vi TRAITED'ALCHIMIESYIVIAQliEET AIlAHE.

OOtJJUL_»e*}0.« OlJjov_CSO.} OiyO_l—.V-ûa-OO.ÔZiJ-^'UO.)&*m*i)

JLboo.JLojaoa-tm.il)?UoyOc^Sk.JS-ooj*û^oo^â-a» .? ol ^.m.^iaS

^•w«) .v5oJA>j_sJy.oxoo.yowte-iio ^p; «JLi^ayOOiÀbS».ioj-io~»j£^*.|}

o^o .k3 U-2>«?) ».m i .^io .)-*. ^I^I,M>M?.yoJùoo jLj&cid)jk*+j

^-.W-^l>OiJ 3AO .yQï V>O JL»LO>O*=>Xiojjo. |ia*.Iv^â J^MIIVO

uxajteo^ .«5 "^À^JDJS^oJLawjJI<£si*.jb^ijo«.oe».ûa ol -Ma*.JJU»»J

jJ)iot—oij-^ftgj. | a ,->}«_).«-tv JJ^&oJLssjjoJLljJl^-u.-»-cH*5asa^©

)»LJo.JLno» ->« Jw^jJJL^SO.<-.LO)^Q» oot{lioso .IJUSIoxo ji^âu*.

.(st'r)yoc*»MQ)*V3*foo.Jbaja-2>ja*xao-^o) jtcu*JtAsio<^ol Jui^oo]L*z>

U^-A.yo)Jw-fi.»iS»iOl-J^&Ofc*J».i-2Uk.O*<À«ix U.U«^u^j»wOâO

•)»*.?li^S c+=>javs^o.^ua^:» Uo»)o.f«->*£)wCa-**.o.^o-^Câ L^Sajû

;~30.WO-SO|'^Ctt^ As.l«-->ta*£0O.(.S(f)Jli^*.^âOjJL^SLO |&>j)o

•J.A.JL»?Jj*io)ô«.JfrJ^Aio

JLaô»«o«o.(.vie)| *,->*>tl'H-^m^syoovtio*» «^ ;J*£>.)u>)ojLajJiaoj

).n.j) ^-..m.j. yoc*-.»).S-=>o}oJ« . )&J2io,U>AOM3O.JLa*.*^S**JD^ÎVÔ

**-jJo .(M'C)JLà»»t^w ^Û-VS?|m»^î-o*^. o| .kfcojJ&JSJOJL»*c*AàoJ)

jLa_*.oyou^wj aoto^. JLiejjo.JLujJ;-aâooL.00 À.)jbuo.(si(,')wû

.joc*w^âa^l; <ainou_»J.Lt^L U3A.y|o.^aÀioj Jaaû

ooia-^. la_ac«JL^_£o»)'», *N.jôô-coyouj^J «ÙOJI« . V^AJLJDOL

.0^. jjauij»?jL^l -wà'i.vjLâoijo.|i«j03yx«xoo<A(iMAO.LaowJ.!S.(aa'.»?

-^*' •* >«-^Jboj>ja*xooK**|.)L^Û«^^ ^c^j/t-00 .-«oLa*.l»a^.o

.A^iw>jtJ-V>•>V-».aJ«axa.>)J^.OJW^O.^Juiàs«-•*»?jLow-ÛJ^loc*°

^_r>o.JLX-Vi-r»t.^-^v^*.)o.ôvioaSw*?JUULOLoiSocafoo.U&*.«fiOMào

Page 115: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTESYRIAQUE. 55

^_aoAw.|o<<^-^î-^fc&o JLoo_=>^*ao . |foifJLaî^coj .JL^-»*I*à

J.nm~>(juifc.JLcoso.MJL*.OJOW=>&.!»)lov*Svop iav» »oo000 . |»OJ

ja^tno.JL«L»Adiàojjo.Julaojoexo|t*. »ô-ovoe>^30.JUS&KOjboo*. IL^po

u~»JJbuso&tUPO-M.AJLi-aoçJï^ov=>.=CO-^JjJ}.«^^jLcvâoojjjaaotàooô

>iaa.Afl'>>5']*-» |î ^-"v .doa_»J?|(>â^ eus Ijy^oxiiK^il»JL*»so!

I^^K <joooio»raao.)»*.J«^^>l,fliaoa<oJu»iî.Jtn->.rxj^\0<-£*-i.J.-»Jt-^^*

JJ»I g>.,»u^»U I*>->foo. t-^o^SKO—O.I^jico )+»£>]ycSimoso;. |*M

JS^ 1^.1ukM^lo.JL*o»}(JS^^JLdi*>»Jo.uû Jbaiifr*)JL^aajpV1y^vs'Vi

.NAÀ.usas m.TJL^^JT><JLAOOÀ^O.JAJis)**Û*.©***.0*0 ^oa..soo.tt*a*(

fr<H,*|f tm_>i)?l^nVif..<*.->jLâoi)o.JLM^OÏ<^^J ^ otcoîô. i^o JâA.o

|w-oy«o.^a-i <^^oo-û-jfjgi*o .- JL^JÔOJDJJu. aoJLioîJo. Jw*Iv^J^.

JJ?. |^_k_o*JÀ.i.o>ax>-tNS^=>JLSOJJv^â^J?JL>JL«OJUU-JOO..a**?o)acoo;^>

.J^fio )ç*io.Jj-*)>j^A Jbojjje* .^oJLoo)«xûAioicHux»O£ÛV<£>^—

»|o.À»«*i,.->y>o .^oôi .^OA.OJLoiûo«lrY>VJL^fiOjO.JULO^SOJJLÛJLioiJo

^i iM>\y«^-ipyojj.otflv .... lusfr&oh&. ta*. UJ5S.WA»«J5Q->*1

Vt-o JDOJO.to l . moj-o^>Ja*tfr)j)axa •JfôwO.nrumnaS.>De;oJb«oi|

ja_^_»o.<^jL^_ca_o.va_.U*»î|Ju»&&tOv^i^U»JLioiJoiô J*^<^>otlâo

kMO^So.Jto£03J^oijoJl~^àooe>^00.jôâ*Jb .^>a-."^oAOMSO.UJL>

JL*. toiUïW.r>-C^A-SOJJO•A^jb;^i=>u^o é< jôâJyoiKs)aao>ojb>

-o»_.a-^o. .0 l «ciJLcjLjLàoJbJbbOâoc>J^o?|oiJtaAO)Jjo-U>Ja^o. )*«S}

. ;_« JiV)9.tW0\S0 .%bAj»JJ}WSojoJouOtA^O))cDoLo. v-*V^*^)J^JÏK

lî)Sic,lireI^Jf JbUàS,!'1!Lesmnniisciitsouiiciunsignein-

connuquiressembleAceluidel'orirjiétédeuxfois.Iladel'analogieaveclesignedelacluysocolle,p.a, I.S.

Page 116: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

r»6 TIIAITÉD'ALCHIMIESVHIAQliKETARABE.

J m,.io)J.,<.r>wo\ g»00L0. .n°nr>?JL**àoAw^oio .^ jàL*.)a^ c=>olo

«.oNS»,-Owo.A»JLo*.%o-=»)JOJOUOta^ JUojJwovtafo.| . Jio_L=>JuSo^*^»

b=>(y,^>«S. o>;,nrt»<YIf>ia°>.««*..l) ,_3c*o.i*3o^^>JLnojJSO.)Ju»r>

Jl » v*ta-*-).^^a- . tal<jQ>».lJLàcî=>V^A.|OJ^OJ^OUDO>.,m«^.j..tco

wa^âo .)fcOjV>•>JLàojJo.\xâs>«&•.)oi. <^jJfc.oaoo.^^SKSOa*^i

1M,*,Y>.->)c_^o.uk=w»o. JL»,-*>K^oj^oa2*>*£>.^jpaïl \su'+~|La

OOOJO.)fco.VIr>-Ovws-iojJ^-OO.|-»*fV *C^ «^ .JK*AO>\iQXïyOI«JftJljO

. «OI*,f>JLoJL.»V>->"^SfcDO<-2>0iOuCOO.j-*VfiO*)v£k£>*yOt^-S)<xooioJL=»

)j^jDjia2>JOOJO.auato ixoa=>JJ<uoi-o.^ûjjt^ijL*oj)o. .afl^iroi)?vjb»ov=>

:• w^o. <££acoJ .)jax=>Uso^^>jUauo.J^o?JjLr»a «a^o.JL»jax

SMOÎbsâO.^Q_~0jjoJL»« . tOXOO)UO.Q-.LI^JCO•<^fUDOSV^JJJtbsOOJC*

JLàoijoi*.XiO.<^J^o>in-».fifv0>i**Jja-1ç±..a^ î^ttào.) J^K Jia*wàa=>

| V)*>JLàOO-»Ov^>C*l*3JLjojJOolo.toÂ=>>*o-.oo.w^âo yoooolaxoowû

^ i v»;c; v*-.J. y<aj*.x»JLoJ»«ÂV>.">JL**o»Jjjbsar.Jbo?)ao.uV£>o;<o°tfô»

»o-k-soo)a_coou-0tajy. .-^JLr»u»a£*£ovrucao.J^xoi |jax=>|a^o .^j^o)

LsJ_ot_=>o;.}}oba-S.JL&Q),^^c3ol|mjo .<je»a=»JJajosJ9IO^OAO.^A=>

j^s^o.-ia-...!?u-) .ot^feoj»asL}.^2L=»I« .JL'àon*»->J^a«i^v ^oa^o

JLiojfo•«;—.)u>,->Atr>lj**-).OM^S"^JbJSo.^=>l|w»w»U|o.JbwN.araao)

Kw^ U?A.JU.O.J.vfc.QrmJJJb>o»)o.Ua~i JLSJJ1OO*JBJCX£9OJÎNJOO^»

»«a Ns JLiojjo.«^ 5sJ}i7rî"~*->-s JLio»JoiThXO-00.liabKOxao)<H±>

. *_jk»V3-Sû_)uiv_ii>»)joli»J<x^o.J^â^»;--.) uOMJa-axoo•)a^| JLj^oov=»

ooo})*—*J; ^ »-^».jLvi.oja-3is»i .^3« Jo'o*.|àaâ$aâJb>.Joe«j jsoâ

" A^.

Page 117: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.TEXTESYRIAQUE. 57

uooj .0}Zoâ_3. JLsj,wLio,O-JJ£**oi>4-^o. »O**A..'^àv^o *£>i>?JLSOO

^•-^JL» J_soj)o.yOJJts-SjIXDOJOJLS<<^A.|. |;.£iv.OXÛASOau . aco*io

. v^)a_aa—.Jv*^«*ifc.Ja-^ov»-<a-*.o.);«£; lijâodJLojJo. yO-»LuAoo*ÛOJO

. ISOf.'sûsJUoiJo"^.a^oJBOJO.3 )'*£>**»>**!•<^£S-7j*ëâs. •+£. ji^x*»

.1 *>>5uoo^-*;yOot-_^.|. )juc£vtIxîàss.vais .ï-^vava^JJb»*v.wci^Ss

. lia-lj J.ax*a;Jba.£joo. f.-*(ZSJ^SJ^ho.J.£*>ùl*>.« jbutrN.lJLio«oa

.ç»AwAa*fiaâ<**)JOMJ. iA^À^^rtvro. Jja*»11»0}.JL^cî^â}ô) . lijlî ô|

.'V—^ojo «. »o .^^LD Joojjo. yOAioofoxaovâZs*io;.âoO .^ir> .v^

^âo .JL>oo—«-*c*^3.asoupLl}ik.00« .^Âdis>,usas ^Ss-*.3 J»^À^

*^_C^_JO.JDàjoca-^Jo .s^ri j; u*>àv>|Jba.o.aâotjôL)}Soils? JLioj)

(s/'c)JbûudoîbsZv-oojiâ >*»^oi«oj; |*3ÛVv2^o,'^\->.Vv>JJjucaoiolr»

JL«Jh&a_3.toj-^ouaxaovar>,Uajot*5cxcso. .oû<as usaàoolajot«"^^j!

JÛ^-CO.A^.Û,*«)jw.U^o .jâïo VA^X.O.otLaJ^ôJuâj&c .v. .|>>ja^ot

Lnionrvi^\p^«j )«-•»f*sJbo]is*ojt^^J .0lJLuot.aia^oj « JJa^ouJ

U_»^_ip^oot-A^>.JLboiloéf&o^o^»Jbcjjo .OJ*OJM*Û)wco}. |J-«JAJLSS

'llAexpliquecemolà lamargejiar

3'AJÛ>.<,JASo^o.

ALciitMiK.—it 1."parlio.

(1)Dans1)ce i|iiisuitre trouveaufeuillet35m50.

"»AUw<*â.l'JDansA ce <|iiisuitjtis(|ii'à*o)

matitjue.

8

Page 118: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

f>8. TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEKTARABE.

« v. V«_3o .JLva~.wLàoo.S |?.^£^. fa-^t j.NtoJbjjo^.a-»osûo».o»

U.^Q.nOklû.V-^oA^» '^-è '?""\J•A*^**J^û-=> -*-l°•UâÀ.j|/L»&o

.)ja_«-iDloW-S).^-.LïljojAwkâotJDjoua.yojiija^.otàotJXo ?o*s)JoojLa

|j^i> ^ôLo.jbûA.a.^)v^L\yjsjk.;oJLM>*;.JLaawo(j/e)J&tifojsij©jLa«*j

«wo^âo.o<-r>;l)}JLx>À**e».J&jia^ JUavirroci^.u>;frio*3JJotSou}»i>.

jioj—So*_Jw—a—ft.Lo. «-»y>.v>.) vJSkiv..^IXOADJDôj . yoj^sj tfûofoJL»

woojJ»-*û|.)•-*•)&«i*>u>?L|;o.)v- J£*iào»&ùl|;JUIU*J.JLA^J. )JtsjQ.:>oao3

>*_»)jcHj;JJj.>m*j)o>?^UIAOOJJbiOA.a^o^>A»))o*J)ij «^.).jtaa.»ôâad

ç-!oo.yô-ï.v»3 . uca-tjfuo; -c*^.àoAajoU);?OUS)^OCU»O. {KMOA.

.^J£—M—»oiv'^

JLa^J^»9i-»J^*>»,JD. ^d javu)ÛSà».(^ Ja^o ijxeoo

e**À«)?JCA>.Qfi*lfo;Jb>^sfcoi)}« (.v/c)ya^sJLs.o»-oa.^oJJotâduvsof

-'»A1^.1.•s'Sicdanslesîunimscrits,comparer,

p.ii,I.V,|>.50,1.i3ct'J'j;p.57,1.1ello.

•-1J(^omjiarorti-ilossusI. la,11DansI) eu([ulsttitsedouve.111

fcmilcl35reclo.

Page 119: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTESVIUAQUE. 59

wA^*»•W-Si)u^jj^a c^Oi—JocsuoJJjooj .W2»WCO|JJoo{ .o;jcojj|WA^jl

<IijLsJLOJÊOJoâj JL^MJO<£>&=>JLàioJLS»,jJt*jD.JfÀ^^JbL? JLAMJ;JLao»

.9>N*>.v^cojlàoo«£^ *JLÀVSJJoJLû****.}^^)o ^.woto 'JLioJjasjJLooj

^Jt-Soitçjuoûwaâ)aXo.laua Jb&ûsJ^àJir>..-»*a^^^ «*ja*£oo>£*§^

(.vt'c)ox\ .»o•:«>xj.ftvjjjî . »o--IoJUMJk. c*lîo-*AO.(.vfejJLojjaa~o

f*A«Aàoo.)ôsu ôJJoJLsva*mo.of- Ji^ Jouo,)fof- *-*s^a 6.JJu»o)t^oj

JbertJua^o » -t-*-°-jôâlJôjjL*^^.Jbuo)J&&L{'Itoxa<^»|)ïa-»jUiofoôio

)of-JJi»îwJ>JoK-*-*îîJbôiO.oOio &*À.)j|->ff>So A19O»jLo&>lie*

''' ]) placeii-ilusilk prciniéresdes

ligtiicsd'ustensilesdo cliinûcqui selicuventàlafindutextesyriaquedeÀ»Lnliiclearabequisitilestécritdansiientraversdelapayeaii-dussoUsdesiî^nres,etsetrouveatifeuillet35verso.

<s)Icifinitle feuillet35rectode li.CequisuitsetrouvedansI)auversodufeuillet3oaprèslesdeit\dernièresdes

figuresd'ustensilesdechimiequisetrou-ventàlalindutextesyriaquedeA.

;3'Dansiîliolo»manque.

H.

Page 120: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

GO TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUE-ETARARE.

y>^ ^ « ^ .ci Jtaïao|v=>)oJj—)Au*>|&o&acico.U*ruJâica£<*3of

(l)CesderniersmotssetrouventseulementdansA,<|iiidonnc-iciplusieursliguresd'ustensilesdechimie,placéesdansIIà urtnuireendroit,voirlesnotesi et i deIn

pageprécédente.

Page 121: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRAITÉ

D'ALCHIMIE SYRIAQUE ET ARABE.

II. T.EJLTKAIIABK.

^_SoJt*—ÛÛ—»J «_àa. ja^ojJ)>m^^ ^^^ J **^^-i*|i*A*^sl^^JLo

*a iJLvJLocik» |«J^-i r&ok&.»M JJo(Ï,,VAJJJ .«^J«»^L

JJvl

JLioua^sv-'sa-ûoot)}wo. îJarc&sva. «A»-».^oJL)T^J }ov. ol .v-o.-

*^JMJ.ÎOUô C*3U»tJ.JDl*j)j»o>JJj^vàsfccî^OWÂO.£•*».A*0«XÛoiUCÛ^S

yla ylo.IJ^AroiTwfcoyla yl. Jo»^ jjuaio^^ c*À**jooto»Je*»}.«-^

.1|»U»JDO^..nriv>w-3)lv^^« o>SaV^Jâ.koj^jasjo&iJJJ}Js.oC&w

MCe(ju'tsuilse trouvedaiis\) «ufeuillet3orecto. wA.i*o.

'°'-lS7ciIii'eï;i;Ult.''>Ae>V»}|o;lire)(5»5})a.

Page 122: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

(VI TRAITEIVALCIIIMIESYIUAQUEET ARABE.

<"^*.*f^Jbc&KO.w^^S^fc*o >«J>-\.ou>\£>.Joc»^x>c»âiljooiftq.imv*

.o»..»NN<^|jC^s»&I)O.<°iP> •*»WMO*ASWojfn">»{o•-»-^^ooSwoOo

.O.. fojo.^Jl oJL^>M^^OoJL^gA-\il oj^ O . ja-wjCSw^-jL•:• ep

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»Li^S{)wibSw«Aolo<*OJJL^.). Jt^AàOV*^Olf<^Lyjo.«jJ5J^-kbO«V»yjo

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l'' A«AJSKO.<*>A^*w.- Bmninjiieux^.|.o^atcA^s.*!IciHuitdanslilercclodufeuillet3o-

AuversodeceFeuilletsetrouventlesdeu\dernièresFiguresd'ustensilesdechimieetlalindutextesyriaque,voirci-dessits.

p.09,note1.Cequisuitsetrouvedansliauversodufeuillet25.

;,)I)Ot^lT>-».)o.(5)Ainaii(|uec*su*l.<{>AuSfc..« A^lll.

Page 123: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEARABE. 03

)a_*_SsW^&a^><S«Û--XÔJO.lî>)Uooaso*û. À.;jajSs^JL=>.ci^av.«

.^o\ .->^>?JLao»oJL^poJaJ^-oJ^ *wca)i^vc*3i. *_.»^t^à»..oCDJUIX^S

i_io ac^^SS,"^^ÉO .csaxuy» Jv© wS ^obiS.^1•J^Û^N«J^iioOJL^>

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^oL.<aQ.n.->*î&&-^"^^ -À—«A«»l»JDoJo•J^A 'H3 «^- •^=' o**3

Ot£o-»L*-J0o|o.y-3 C»S.>Xli|o.jfJSt&MJDwSoi^o| Jol .jJli^SuS©*^*»

Ji* I 1*>J»^-«-».iJLaoJ-^'^^o .kSojC^»ô»ât-<M«î«o '^=>) ?»*"•«*A—

yO^v.o**3*S,|Oô .C&X<Ojjojoiowsj |c*J2aS) .f\i.|aj) Lj^lj^s JL.Jii.So

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.y^sc&S{5'4A-JJJloOio^JLUo^-JLcaàsJoîsisa^^1» Jo***JoF.tVu^s

uûja—»ot_L5a_3) .ÏVkJa-j)o«o.|cïia ÎJLÛO^JIJ>^.?loojjâji^vO?a^N

»JL--k^2^ J5Jar>3Wâ'*)ooo^ow^i^ST.C±K,jJL^û<^-0ooto.JLa.T^S

vl>AuAoa.''' iS'c,lirethtaâ.'^Ce([iiisuitse fiotiveil.tns11au

(baillota5recto.

'1JiS'/'f,tlnuslestlcnxinniiuscritsiciclailleurs.

<!)Sic,lire;tJLwlou;U^!JI.''''.Sic,danslesdeiivmaiiiisirili.

Page 124: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

G'i TIIAITÉnAI.CHIMÏi:'SYRIAQUEET A1UBE.

oi—Si.'^&o^-><x>ja-=>oe*o. VJXJ&JT. ^O) O|^|^ *o>aoo .j3jja=£hS

~J^o } .VÛ^-ÛJCLo^k.o£>.jJ^io . ifw^^s uJ^o«^ ' W^ cfcfcaxJ&sJsL

>i^x>o^k.<£>.*£**.v*i*»|o<*.V2L».bfcfc.uS|< <o)ijL^â<^o0.^^OJ tojùjj

o^a_~ .o|A £--^>JJ)o>.*Sso .(S),fn..oN^ (7)?JbLl). JwJkS.o

.JLS.-Va^sou^ Jbû_Do*_^JLao|o. jJL^jJL^So^Jj^S v£o ^i .ot*3jO

"^a- ''0j;ilnN.n,"^,îJLûHJ.>cn*j£is&w.*S.^llioJaa*JSfc.**sotfâ^fo

«£w*c».^,r>.^|o.oe»JL^tosjlwc**Sw*W-^|oC*AS.O. Jhc&suS ^IjC^

>S-_>.O*—I—bO- M_S"^Ûk-^Jo.<£OJLM_Jjj_£>t*_Sc&S^JoC**3jO. V^â-*

. i.va») JU&AS.OPSIO«.^o^x^^lo. t-.w-SsJ»3^J oïvlSso6»*S"^Sk^Jo

vj^l»>*-^-^l; «l flNfl!^ vo) . ^iam^s JoJLaàoIJLcoJJ)J»ov>Saû-o

-K-* ^JL) c^.o»Uo.(,2)iJL^iiV^IA^ .t&o o»*s ^jo OPSJOvSjU)

« Ao«.t*iAiiinni|uo^.'-1'(,'c(jaisuitse trouvedans11nu

Iruillt'l27verso.* Il£^,'-1'(lemolestefl'acéetillisil)ledansA.wLesdenvderniersmotssontelïacés

dansA. ;

;:)MotcflncédansA.(s)DansAàlamargej^l E!).lt'DansAàlamargeoL*U..(IOiDalisAàlamar^cvjiA.1~Y..~ y t.y'"' \i innn<|iicl'ailiilesuivant.^ Aii^s.(l3!DansAà lamargeU^t-\-.,(ïoniji.

'JeJlïdansI)(i7.y,Siippt.

Page 125: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEARABE. 65

. ;,v>.., «K-* Ma,<io.iâ^c^. «^JjL^sUoiJL^jjJSJLocou'''^.iam^.

MJS&O.W^&3H.J&*fioJo.0^3)}o3-.ooiiCLCû?«AU «*£v».JÎO*jô .mvi»^.

oi©o n . mJLa. A»**.J^ocx>.^v<^-CL^SJf-oil)Js.£Î^s *a .awfts

01a .. w) .yljUuSLw^. JtoL]âû£>.tUo|^ C^k.OMS^VO. «Sk^«fiJLc»

l'!DansAàlamarge-!stj.•S)Ce([uisuitsetrouvedansIIan

feuillet27recto.^ Sic,lirei~Jy.l*]Aajouteàlamargeaa-i^lo.!:,)Aajouteàcetendroitaubasdela

pagedufeuilletGorecto: j_s.ws)tajl

Ai.ctilMiK.—i,t™pat-lie.

.BiVn1^.uJ&OU^^Ooâ^o otAUAOlj'tào

(C)I)iiiaïujue«sj^icoinp.(jlL.'7)Lireloo^o;dansAlo^jtoàlamarge.« Illoîi^Jo.

Page 126: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

m TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

•:.AVI«a«^.jiboC^s?u>J^o'^ao.jj-»ii»» >à&*.c^xsj .»AVJ)|ao^|o

tOJ-A..O)IV>Awb*.JL*>UOfcfc.. ts) .-iy»j|<^£»â~»>Nft^^.frfcoo*L*^}|o

. ..^ f^^N{i)«Jiûo(1)UD)O)ï . >^f>V>V9^» ^ v-3 sjo .«i.£jSO

oj—s . joiv^is '3/^fcio^JL-I<^ w_Sv^^og».»JL»jlao»*àfc<x*o^l°

;— =>}£\VkOIOji-CÛ-^U)Ci-.O} VS.O-». .k>aulLJJUI.LjJJJjoisvvso

.^J g)iv^^So3 . ja-a-^s| .-CTO.c*3oW£o(1)OiO|tôsLfJjo*;_ooJLoàSs

.^IXL^SOT.ax*.J*£^soO.OfcO}0=L^O07.<^JCV^SO? .^P ^«O «^

ov-Oja_=>-ot .^o-^>U-^^Q.tSs•i^^S ***•>«îo^p^oa«o . »mVtfft^o«*•

^à^J. .*^ )o).^t_>l|)O\ca_oLO^JJLCO2&S"^acojuâ .ovOjaoxaâ

ft .. Pl^o>m-kOJ.A.J^vOyOi.^-1^50\°-^° 'O^J^^ol *-»!ko.|©»*ô

. ,|.w-^o oûotJL-^.fc*oO» .NNv~â_j)o. iojLJAO3c^Dja^s %,a-

.«—*—,;.->^ w»l°>isrftsyO-û-.J .oo^ Ma»OÀ^SO.jooti^o . oà^^so

>*>»n^so. JUâuQLcxoLVkxooCMAoa^j|o .>£jSsAli*wxoo«is&wawho

L^-^1

?a_a^s.o_a_.o. $o.»ra->a^^o ^ow^*>.JOJL^SwoasouS -^

30c^oja^s dca^xsjo. io-a^s'^l? t**fc*JO*JG»*»ciobiovJ-fcàoo.^>*Jc*io

o^Ja-2»v^-.y.vi^siQ-3-.o. fjJaâî^ot|i&tOu-.wx&«lia .yi..9f^a\ou\}

ouiw-3ja-*~tO. US.|j&i*.otS-i^1X» o). WVXwj^&>.|oià*a>«d,o«£>».*v>

Ij)oj-^t-ojo.^>o_.|*_^ jJL*.jo_jiuâ o»ma>JLOOA^O«!©**>,m«^Q

.o»Pi°>.^towà&à^ojtt&3ojvmsj.Us^o .Lj^ov^^s? ^&â).^oJJ)

^.sj .|jaop ^a-a>uSoï*.JLi)o.A.£5sslo^ào \Ol^xa>ojxo^c»OO<^|

CH-JJJJI,«-UU.Jist_.f-J*Siv.tio «WJQJU* otjiS).llîAsFi^î otf>

''' Aiit.itu|uc*)o).!|Coquisuitsetrouvedniis.Ii au

feuilletaGverso.;,)1)C*3L*.aulieude^kts»;Aa«XJIAI

écritau-dessusde î**».

WJ3o0f^.(i)DansIJTordredecesnumérosest

interverti.

iT)Sic,lire}*a&».

Page 127: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEARABE. 67

^o^to .|M» *?1»JOv*àoU.£*a) ^J^l o£o^9 .o^lo L?»Jvjo.L£*9&.

(l,»)u») ^? ^s| «»w»"^ «a .jBaa* »)^0 ^»JJ|«2^©ol .A.jLS*a

iji^. «Àbi^)oaJXsOMJ&.scaoJ«-CÛo^ticio o»^jbo|o.^J^tOsS»-^-»x^w<

LJJjo*il > >*^soja-s) U^c» If) . [coiep >aajj&«xo*ooils&sfoldio

.o^JLcL^o ..o»a.i)J)o 3 .y>^>V^>L);>\wSs ) .«« .^jdjLo^s^o{L

û .wJuûJJjoF. j^oJ^miû^voo .'^s.JlJJjo« . joViV^svO*~>i)J|oN^ui^o?

v^> . yoLjJjocâ^ . ic*°i^so JL..o<.iS..^>o- . ;»jjocîi^vo .i*jjbucL^o

VI;JC&SJLoJ»3o*UûoJJJoâT.v^jÇSfetoôv*.oixaâj uâjboM.J Jtsx&sJL^^o

y). Jc*-*_a•>rr>^o .JL*,ao)J)U^J3^ oJSsJLctiso.y>^>*\^s.LJ?gû-^jJJ)o

w^_3o»t Q|t JJo.)o»V9i,eo\«-3 «A_A.JJc*£JS*«^o o>xwc^^aoL

•A^ jlfl^v w^3 o*J3?i^> aoLJo .CHÀ^V.)OUO^OVO*-IJJJ)O*jo^Sa^

i. o^s u-SîlJU.o«V^KJb»?'o»*Sjaa**i>ovi^s *J**yo-a^o. )o<rns.

~Aw»e^u^ JDioJtsxôJo,}iU>JLoot^wc^Sex.-. J ».-*)o.L-OJ «fcfco

J^J-_o O.m ^ JI JJu n>S..*«£&>>âxo)OÎV&JO]<^»r*JJ°•**«ll.JJ

»_OoLo•^ »^ ^ y»J-">» "^ »»DoJt»flûSO^<-£>Q<A&>V»OO-^iOO^JJÛ^»

u-oaïoj•«-»««.*^ja- t^° »«-QoJtsmvT^«Vu»-fc^oo.ot-L^»iJUi|©4Zs>»L

)c>)^3».-©US WCL^S^&S^O•:•i-j^C^S<%JÛ-L.O)}OM*Aw».wdO<&S^

^>9ia| '^iv.^-éO: u^-=>?WwJ^nv»)o«o. )«K~L*0a*o.^>,or>Iv»fJLao»

.^•»a ^ )c>)»Ns.ca-Lto.)lx>i)o*£&.^&>^o«au^ J«jooA>xaâo»»x£àfct

J <t .^to .«—JPO)Jol t^>o^ 1v>}JLio))cnNo—o>a>wcS&>oJLfcJL»**Lo

JJo. .io^s^^w. JJ-J^-*.^O^OJLOLKio)iooojbj^ â^ ^>udLoJ^xoL

«y£»._»j-^OoUjSfes>iXO|oIAA2L»|J •dttJLl^J'f <JPl*^>JJ)o«î»w*JL»JJj)o4fcCOâL

>â^co)o-d,m*S. «A^âuijo3~. ?;)LAJL^S{J^IJO.''ocojioJJ);|aa^S U^o^

11Sic,pourf;'^<l.DansIIcequisiiilsetrouvaaufeuille!2Greclo.

* Sic.,y'Am.ini|uee*AfL&sae.

'*JA}jldansletexteel«^ àlamarge.(5iSic.wAcb.aIA^,.:)Sic,lireoolbJlle.

9-

Page 128: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

G8 TIUITKD'AJXIIIMIESV1UAQUKET AIUBK.

iîfj o^-S{l)ja*^j) . t^l».JJJoaaJjjjJlojaSuijJ) >£*o&v.^ o^JjJ^N

<--S£«3_>Ut>A3 .^jC^Sj^o . |o»à>UO«.tj|JjA3UO.otfJLSsJLaoJj)

»•»> i/ow>a.^.iiJJ-Jtw tx\vi«o.»JL»?JLio»ô| .O^J^J^Oo^iâj ô)

^»ô| .jJLas oê| .«^i^ *?(4)»J>*WlU)o .^IJJJ .Ui±uS>.«iaoîSs

^^Ss* ^ |e*±*>•**{&.JU^jJo.-*—^ac| . J3}|<x=k^^ ^4o].Jojw»

voai^s(S;^jK^ vo)ô}y*i-.JU ^ o o»va^»'^s .o»v>ri..%^*^>»£«-•»t)*~*>|JLaoo»«N».«A.ioâ*^ ^/a*»W£ 'O*£JSX=>JO.otij^^ ^0

fiJàso£s.J,»..rr>©**Sfc\oj «0 Jbsa»c**dJJI . >n«Pin>VVA.^OMo^xij

<H—0}io. .o *°>tv>j,.vA"^Nima oL^Jbwç^»**JOJ^ol ^sajfo.oïv^o

^'^i <^\ ,^&k_^J©.o^ftao çww^S***>c*^>Jo.yt^ii u»)jo£c&d

^o.">.i v>usa-O;v>«ajL*>"Wj^Lo . K>jb^s<J^o «1»!- yj°'^é^*

.<X^K.$jja->JLsov^l .<^jaiok^loÇ^SVVJC>ââo.IOO°IB)VV*>^AJ2O»

.O)VIf>..."^S<r^ ÎO-^IOOtJ?«•OO w^O.ly-^WW^JOJjUÎ*.LOt-l^Lo

(1)Cequisuitse trouvedansBnufeuillet20.

<s>iïc,lireJ^JJJ.

« 1$ra^A.w

Aru^,.«

B^lo.t;»A»aJLi.

Page 129: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEAl\MIE. 69

Je*—£;-^o.<*>))}jc^o-^ .o»-aoio,->^»<ùjapJS*V.i+f>*a .^LUl fJLoLLf

û—10w'..->X>j)»ja.v>C$*.O»ijLo,~o&*ca»oMA.W^ |c*aâA«ât t|A<^VO

o»i.v>WXÛ-OINV*ioovuo-»HoJlxs)jo.- Jaaao*SwObN.^&^Jo.c*o|L

J^oAvauoJLL oU«^o.OKH^OJS^^LJJ}tu* ^^ /»! '^'Uo lJ.^J*£s

^MÔÔ. L)>v.^e ôt*&d*x^ll,«WOfcjJ^uya^cfe,o .ooo.^'wi^s©»ÀS!*.

>jLa^So}|l'of7 yoj*^o|ûâ .J^ca-O|j-. *ç.«*A*?>^> |o« . jbLooot. ILofcio

JJ^-».*|?-^-^ ^.LU Jl«i,y •^ï-J^sj»)(2}. U^JS*)j—«yo). JLÛWS

y-*4IwJ-ttJbcujJL*i^Jfc*©Jb.JL^«JDî .JL»;^**»*ç.0'01Iwi-jy—.A*»'^

. jû>ûJOJîj_- *^ojcil . |l£J^>)»—*)«-£« )•—•lu-? ô <>JïVfi»j . L£+£>

5—.*JL^>m ^ . JL-^S-OZâ . |u*t }-•*lu-? ©M.Jtt*ioiij *A^JD

o> ^S. ft . )&«r>«i v>*yo-j)|~» . |J^AAA1»O. U^Jvl£*e j . JLÛJJ

]»J*\. kw-Dov^ l^avo J»| .jLfaO}JLoowoU^JS.. JU*x><»*JL^CÇLO;

Joo /s«»îH*AÀ£-jV-a-O<^ll/>«»! »&J.o)A^>>s«l»?V*voJOJJL»

JLvaSs<^S?**SJoL«w-ooJL^iaûfV&sJùa^s o )oa.soJLasL»^v*.OO^K

{l]Sic,lirepeut-êtret^^i U«commenouslerappellerons».

w5('c,lecbifFreenblanc.WIcisuiventdansAtroispagesetde-

mielaisséesenblancparlecopistequiavaittrouvécettelacunedanssonoriginal(àsavoir,moitiéde64verso,65rectoet

verso,etCGrecto).Maislademi-pagede64versoetlapagede65rectoontété

rempliesparunemainpostérieureparce

quisuitci-après.LalacuneexistedemêmedansB,quin'apasl'additionsuivante;maisil n'ya pasdeblancindiquantlalacune.

Page 130: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

70 TJIAITKD'ALCHIMIESV1UAQUEET AUAIJK.

JOOÛ-Î^NOyaxfts«jj;-»>»«»}Jo JS^>L)«.-.oO»J&*'.J6>*uawâetw»o

M;-JâS0»3Vî^0JJ3jat otAaJ^s^t^oMÛA<~A*~jQ-a-l>o*)ijotlJJJtsjs

JJ-Jfcw*o«\tio)LaJL*»o_»oixiv.»)L»**s|m^^| jaLJo»*Sôpa^ya^ ^-o

|c*^^Jo tj^l p<*Uîcx^aj)Jo *A»*^Sïj^=>L t«-^>«&-•d^a^Èc^S

^J^ wJâlonnv ^oLô>v>1«^^ |c*Oa&00«fa^^^teo rxi>,l->

,nr>v».*^S30 |os_^£-û|pi oC^J^.o»9>«^»>axuo^s«1&3}c*jcaio}|pi

Jufti.0 tâio^>«JQ->.&>As>oow -£w*|c*Ss«Aacooc*0(aawâ |o>^r<o

-»LJLao; )<»s.JL.»w^. Lt)L•lo^j^o JSKKI<*SSSli»x>oo; e*£s

^JJ) yJLo.t_S,JJ|uol .. I^so ; {ina^l»ho.JUoow»*!>»L»|j.^lî*^JJ|

.ylaww»*~>T-»yl U .^1^3 MWU-JJO{oaÀ 0010«p-l?*3ilo»^i*oco

c^-w-i|. .«._»VXOJL^NWVA.,-SX|{)op| . JAJÈ^JIO. y|a*~i£»| y|a*«S^o

; y » JI «_-•-—*A *t^So ; ^oblo ^«*»J;»•-»;JI S p-£*o; ovu|a^

^o\a-^. |cH-i.v>iot-l LusjoJtsi9iy|}| .oiw&oJLtJklo•<^>k>}o)i^^o

|J| o»_i).v^oJ^JL^»oci-S. Ja*^,^-. .llii^. ^0^a\. «.^o ; y|o*J^>

y 9t,v )?)U rt l,^S^ V»Ko>Àoo •O^S^SJSciiJLûXovtiojo* .^âx

0«J^S •! -«O. |«^|ODOyfl^CL^SLI0O0)-« «1CAO*y|a~»fOV. W3JO

li;I<asuitedumanuscritreprendiciaprèslalacunementionnéedanslanoteprécé-dente.

Page 131: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEA1UJJK. 71

^»>?;ia^Xl^S V30. W=>?1-AS^Q»V>fft£k£&v*3 ^JO^^s -« Jy3«0

^-^^fe^a-o .^v_£* JJov>9>i.U ^=&So.^5>u=k^Si,m;\v. .gs^o

^ù-ao^yjJ&&.JjJL^*JJ|ov~|ojJJjo;JLfio^il|ôtSiiûo«S .^JW^so.joa^^t

; L|o—aoJJfo; ^|o**.,^>«ao .«caU^Iô»vai|.^.j^s wâ Lj^o^a^s

u^oJLao.^a^s ^jaû^l» <**£>VAU. flâO^NIsojft; IJ^XL^SO. flào^so

tttlU^s^ o^â—jL^^aw^;JLâ. {o^soj&à$ïtJo»*ScxiJJA^SOMU^JJI

ao^f.1ka*aoot.o>9>n>jl9i^o*$SLiJL*.)-^s ocuj^,y| Java^Jo. JLoxi^

.1 y>Nv)*c*^S <%«• Vi.-».Jli«**vonuA Ô^KJLCOÏwâ.Ll^oJ^xoJJ)

"^o»Lot;ot^3o*7o^ûivâs JL*.JJJo*7»JL^.JJ|o#7M.Jo$JJjo.*7fJLo^JJ|

«à».,L.»J_^*.Jo.w»|oMo"îW^I •l»W3f-Ç^S|f« uû .C*VJ^W*=>?1wâ

.«*_».|c»-J-ao'<»o« . U„As^».i+^S?<£K«*W*.|XI)O*£X=>J"joivs^ JLs

.c»ao^VQ^>Jot-JLxuoju^ .*JL^*JJjo.w*JoiJJ)o. JJLÛÛ^U)JaaxoJwû}|o

UI.JU . |c**3Jliu^to.oauo. |jlao»yO^îv.JbsoiJ^.|op Ja&^acoÇ^S

.o£S&^. uUt~ «Ni»J°>^ÉJJo.o£k?QàOuâ yO-3-»wA^i JJ).<**.Vk*£*

| . J«vi» Jjaj^Ô«JOotv-tivf^sjJLaa^JJ)JbûxoJos3,*«^JD. o»S ôWtt3

©ï.y| *ffl.t^S c»JJ|o~ï..mvi fc^sov^.o>a*w*S^,«x^sS^oc>.cdotÇ^

JL. io.i^so- .Nxjbkj^vo^ .^I^vo w . ;};&So7. t^AS^o©. «^j^iSso

. lot.vaS^o"jH.^..JLCL^SVO^O V^ .«yv>..^Sdc&aàâso .^JCHX^O

'" Ai\fr.—li>B^Jo.?»..—« Boft^. —<')Sic,liresansdoutej^LaJl.

Page 132: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

72 TKAITEI)Af.CMIMIKSYRIAQUEBT A1\A»K.

^ , . ->S^SOM. w^ttU)f-CûJJJo7 .Ov^..-t^S&SMA.O.«^ tTOOoicXO

• *ro->i)wJ^t JAÛX»). ij^osL^oju . ;_là^o ô*.yifrtjnri^»oîi .»<?>>>>2^So

^ .ot-ûu^o JL.*"'w^ijbo^àso- . j.Xi.»U|o .wâd)^ M.^oJL^xoo

I .orioijCâs.^DJLJ^SJSÛXO).^^i.ti^ JZT.WSJLÛJJJ)JL.dOtJ^^ac&soôl

.*Sj|i|or.W^sJJfoÔ.^JJ|o C*.V^JJ|o}.w|oO&tO.UMWbC&SO3 .U^S

^* . 5—ic»jL-.oJL*. yloJJ)s-^-Oo- .ooj<^s Ja^o ^ .ov^a>|c£^o

.'5tAsff^SjK^s J^axo).jowsjoô^ .OMSOJÛOA^O^ .^^â^o «^ .JJÛAJJJO

.«JC^JJJJL.<*JJJ|- ,-»&JOO. ouûoa^sw .oo&»7.l|o^S ô .^»JJ)

. U^XOJO^SOGÛ.U»o]tOÔ»*~. f&bCL^CL^OM. \*A-»idO«^ .^A2>JJ|Oiâ*~

. ;ocojJ|jlji |v>pr>|. yOâu.yOw-aoV^J^CAO•*-••->»ôi)|«d30.«AJOCNSO]U

ou*|._». joroJJ) JO.-L^S.jaxojo.c»ixoJJ|o.^»JJ|o. ^oJLao.9jL=»JJJ.^1

.^s ,. »>^S?-ca^.jr>..9>V.c^J^so tJLca^li)£>xo. iJL^JJjo jJUa^Ul

OfflJ^o . j. vi ,£i s^>slo .y.m.,rr>.A i^S .^i>. J^. o«£s

.«fio^^ofot. sQi.jC^sJboesJ.-^.wxaSso^.JLa&so.«SLCASSO.oàMQX^S

.iji^so Jad^o .uaajjjo.(10)vloSso.tJU^JJlIJL-o.jij^o .(9}~£>axas

JLaoo.»£o|,..,t^S JUoo.yv>X JLoo. oLjLaS^o. .mvta^sJLoo.oJL-aô^o

!3)Bàlamargeyle.(t;Sic,comparezle persany^ts et

yU^s, dansle lexiquedeBarBaliloul,col.322,I.a5,yljj-'U.

WA„»mV

<7:-B,Uix»^Uj.« BAISN.(9;Comp.ci-dessusp.6,1.12.<">Bvlb^o.

Page 133: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKAUAttK. 7S

.o « », t—î-^o>ç^^ »WSo.»JOJJJ|jo-io. l)asoJJ|<**<*x>o.JJLÛI^U)

>,->v^so . »)^-=^o.oitvirrî^o .oD'^^so, wOàsiJJlo.UJDIA^SO. ,m°>i^»o

.ow^ Jboo.lâ^i^S «ÛI^O . ^X^Î^Swoi^so,^*£&às Jùà^so.Jlr>JJ)

.'OOJJUÎ wso.J^W^-^S•JOO^JOJUOO.<<^.JL^SO,JL00-.I0. ^sjjc^so

•^JO-^^odb>;o.^a*oJASO. ;w-i^S«a^io . ^nNxr>oi3o.^J^jC^vJUoo

^a «r>>>..o. &.;O.Ja—•'^oç±>.o, Jo*-.^» otiji^oo.yaa*^f^ca^o

"^s^U.^_^>.L|&.i^iso.^oJL^c^o^aao .çnuv>*>o. t^JsJLcs.o . V«^l

ôV-<?>^>^ta^o . jajJà^^ou -P^s .^.^1^ v^Jo JL^^^a*&&».&.

ô| . JLisi;irr-.^s v^Jo—fo.<u*jjjC^.v^Ja-fo. JLfiaX^c&s<^Jo-.fo.N^v'JJU>

. yO*ûv^Jaulo.c^JL».o;_~1^>A.VAO*^Jo-Jo. ^»fy>fr.) o oj .<^).*°im

| «d_3 ov^.^am.'Ssw*o»JJJ.j^o~.fîJb^JJl'^o .(sic) "%,o.»*JJJ)JUoo

&«^.-Y'vSSso.«-&.JJ)<^jfj^o WY>M]J)UAJSJC^SO.jjJUui^soTE. jry>.jC^

>&oj, v>.tr>)o£* JUoJj;-a? j-c wa^*j£ JUoJ• <£*=>JJJOpo-JJJo.^3,11)

JQs»a£»&j|c*AX>o. JC£KOJcv»Ji«oc*«AîjofJUa^JJ)USC^J JUOJJ jJUû^JJ)

.Jov^k.J^>-3^Do»JLi2^. v»^*OMJJ.v*|oiJJju£>«wa?JUoJo.&jaâL)o

o»j«LJJo. tAÀàsoo;L -KS^ -a? jJLea^JJj1^.00 .Jo**S}0;^0OtdSïk^â

«je*£. ta ..A^xojo; Jo)AN JOÊ*WSIJJo. iJlCis v.v-^Lw*)o»JJ|o• Jo+i*>

v^l ÎJLXÛL^UIM-O.©i-a^s*wJotJJjo.CH°U!S>JOMJJ.îJLoa^UlJb*u»JU|

Jai*..JksxoeJJjc*?c*Jo>^>J&9iS.u^L Jot^â^Kw^SwfojJJjo•)<*MI«-^S

.»;|* i^s jL^4oJ.y^sî(j)loîxJfc*=^oJ-Ç^^Ja-Ujo wuJL*&S*OJO>*3

ÔV^J^O. iosJLk^so.*J*£^.«àâo^o.-U^S «JCOJJJO. ;nrtf^so.CSJJO^S

.^Ss V° .A.^

.«urfM .**. .«J-A wfr.1....1A

VJ) )})OMJJ.'^«ûJLilwCâ^o.ooJLtJ^So.JLA.U|&OO.^MBOJL^S}àOO

'î;5/c,liretijft.C*.•^Sic, lire *--^.ecorps»ou »-^-

«pierre».

ALCHIMIE.—i, ircpartie.

wSic,danslesdeuxmanuscrits.l5)Aajouteà lamargeJoSii».,voirci-

dessus,j).4i1-'i.'c'CequisuitmanquedansB.

10

Page 134: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

Vt TltAITIÏD'ALCHIMIESYRIAQUEET AIUIiE.

.O)* 1 TO»JJ|tJL^-JJjo.^ll_<^SO.vjJLO&vO. ,fn*0>OB)0. jo^ujC^so

ëi va < ^o .o ^ ».i^s o) . «pa*^ o) .cxtâ^vUCDOW^S.ç«^JLSs

._*>w-j)J^s WJ«î*o., JÛ_2>JJ|^oo .lj}_cuau*^o.»£>Jkr&so.joyi^

.>-ÏNfï^so .«.-ai^SO. csjU^so.v^^so .yo«2^>jjliiû^s.c*A»ov^lwû)

.y|»,fi^So .A«Nm^S otàooo^^ ^jjLa^ jocoJJJ jâxô-.o.~i£s4*&s

)v>fo)o.o)-.;«.,^voia^,rri^vo j-i^Svj^jico^sJbûxoJ.^ojoi^.u*»^o

•t^l^JL-Ssv-j-js. JLs*?a-:o« JUÛOJ^JOJJ)Jb&csjo.^rojLx^s^» .v^otÇâs

|v>fr>)o. tcL^sdâoso J&^SN.Jiùa^s Jboxojo. io^s l);o .J»ior>..av>o

.-o»-i*JJjJlv>^So. ; ..V^s6a-*so.A-o&sJùaxa)o.^iJJ)oiaaa jâ^S^v

O^MCSS>JLc^*JJJé&,.o)i..v>^s .JL=><^»o.jjoî^s i+ss\Wi<fî^JâOCOjo

s«Joj|Ji ijL^»|o .^-^x Jo**2o—Joj)Jcî*.cùj^» .^o>^ CS«&w. jJ^*J}

J -«o . »J—^—J1.v«Joj)lot * a -&&sjJL<^_~JJJLâ.«a^&sjJoJc»*s

«*»OJJJM&^tjJL^*»Jj)o• «ÏOuJ^SWOj-.<+^?0| vfsj^Jo .J<&»»VMtl)

111S/c.—(i)DansAà lamargeya'om.o.—'3}Conij).ci-dessus,j).7,note5.—'l)Sicpourfjïj-

Page 135: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKAIWIÎK. 75

^a^ôji »JUç-i ©»*"»J^-)Jbc*fe*oîyotjiû^soT.jJolU^soô.v^w^sooi

.jJk^-JjL^o . •»a ^-JJL-^O*o;_x0jjj^o^ïû^l, «Wo.«.|o |dï*>e*J«

JL^JJJ .Joaoj>JU5i-&&sjJLî^-Ul©*S,î«ïaa^ *3 <£*>)»J^.J /'acds^o

. | .1 . J^AAiSWVi^S; «o*3; tttjb^J tiâtt |e*x»^{o^O J .[&*£>-Oi^s

)}). ^<Y>.»^o£*«OtWâifcHjjLâ,OpâM^ JL^oJLâ.C**0*A«&SOF.C*A31£OJJ|O

-00 . i—SO«JJ) Oli^ yO^à. )c>)1 » ÎOyd^sAs>u.***&S**&>-(«AwsA-»

.c*2UW*.^.Jbû.vJ|CH*3O,^s«^S <^>)a^>Jw£>S5>i}i««o .A>.rail .c*ûar>J-.

|otâ^»L.otA-ot.Vk-.ua*£WCÛJL*^<^l^iJLaÙ^o.Jw^^-oS .o^^â^v .3

ww_S£w*2s.iÀ»m"V>J;| u«o . )*-^oim->JL»ot,-â>,iOOAS.^aj^ otjiaào

F.JL-£»JJ,»m,L^a^so .e»^aiou>3cnVA^o^w^a»^s?o .o>a*)j<JUo^J

I JLloK^so.v^»^s. **S^>3}1.©tV*a_«Ssoï .ot-2&so|o=>)tA3^>3}ijcîiûo

'•''Sic,lireHx^^,.^"'Sic,liresansdouteo-oix>.

{1'Aprèslalacuneindiquéeplushaut.Breprendicilasuiteaufeuilleta3.

10.

Page 136: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

70 TIUITKJVAIXHIMIi:SY1UAQUKKTAJUJiK.

f ,0»-^>|»L«J0j_iOyO-oLo,C*£*£>&H^k^£Ô.C*Of|pCÎ^\0©f.c**»^oJJ|o}

j_«|o*^ioo. jh^||^SoT.>£--*JL^OO.USSJCL^O©7.<xaJL*X^voj .c*££&\0

3 .o)*fr>..„v^.JLv>roi ov_*.«-«o -6VJ)) . trfcûxi^oMjJLàiso.»JL^»JJj

.-•_><*wJSSfeOOO.lojuO»w^OO©t. yO^^OOuASUv^OO}.uj|j*jfwJ^feOO

>JSJ1^s w\oo ô».VVJ^VVJ^SOO; î^a-^ M!&OO«^.enjoinswJS^oo^5

wâjo-3ovÂ.A*=>)UDJO=>| .7j»j|o_^iso.£sj>)£^sA-ojJJo7. w*s-*jl|oô

ij>|o-a|w-3iJL^*JJ|owJo»jJ)o. iJLea^JJfa *£>»_*JUo.o&SJLu]wâ<->°

. ^AAJJjC^o.À.;.->V^so.o&,S«jC^s.wJojJJ}300v^rajLi^so.ww^«

(l)A»J}.—(SjIcilesdeuxmanuscritsontunblancd'unedemi-ligne.

Page 137: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKAnANK. 77

,a.i .0s *w}o»JJ|oo*—jljio<*£a•:•jJLûi^Ulo •:•»JLa^-JJ|owjoiJJlo

V^JV-JOJJJOv^i r>} vi ^so otyvt»^so ^i «,->%«S^OÎLoi&sftvàts

.U^a^so.iis^SsoASj^o oû^Sso.«^J^jC^oJL-oivjajJJo.<^J.*ÇiraJJJo

*a.->.jlS^o.JuloJ^s .Jlv A.vt.^ ^fc^o-Sswû"^s« Jbo. |o>^w*UàoJJ|o

. ^-^^ <^2j^â^Js .c**JJ^o.VHJS&SO.V*)»JOJJ|O.J^XL^SF^OJ^NO

. t.,ViV*^S>QA.i.tjJ)-e*o.(1w)^_o)ouQ»r*.iJLa("^p^so .V^Jb^'o>3JLa

.^,YIv^s oa*-wUj<-*J»_o)ow-^o?>n«->i.«ajLa. ^y^ Jàs,v>.otc^o

*)c» J m. JL*_3<*$S(l)^&ai.ot-^S>o^JJj vaal -^ Jj-^fts>^rrftso

ijbùàs*w^-^olo.c+^£s tt&a '**&&[ç*3» '^ v^oJ^o *«*Jo»JJj

• ..o'sfts<SÛJLXÛ.^S*JSV»Qw*^po^V»o.ço;^ sis^^v^o *c*mr>JLSs

*c**o}U|>|.flNar>lav££0Jww^flo.jjLaâ ojfisjJLa^J^» . la-fc*Jov3^oa-

jjjo .Jc*_£>_»o*_.o_».lJLo Jo .«i. ri^s *»»yo-a-. «X^»Jo^s JLsJo

<_o|Lyl0«0•?Q».Vl/\J^Xt*é° 'H2^ <^ .wXj^^vo)O^OJCJ^^Sl»(o|

J0jLjD.Jâta^oLo wu^^-^S UDjl.^=>J^S»0^ JjL^J .w ^^ OJL^

(I)A^V^N^OdiùSs..—"' I^OJJCL^O-—(3)BwJ;«Jjo.—'4;Coquisuitmanquedans13.

Page 138: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

78 TIIAJTKDWIXIIIMIKSVJllAQIiKKT AllAHK.

J3' %}*3*h \! •**'*•° °^ **^^ 'eS^s'0 A30-«*Û>UOW«po^ Jbo

Jot-xaJ»yot .o . j*o)ja) «ej ^ojvi.Jjj^o-^ O^^CL^SaaL. >O*IJJJ)O

•;•j—J^so»,AS^3{t<*-*..vweaa^S*JH^*>y*^-o.»aa Jot^xaoo)oo.nvo

^a-^ jSjXa^s<£>»JL"yOJu>o.^JLil «Aw»u&.in^u«ao yO-3-.)&»n,»->i.o

*fl">.o . los-^-S)C*-3..J^>3J.o*.îk.;~û^sOââw.JS^â»|}J«J&w.«*&Ji|<&'})

aa*ajli) yjô. |i3cM^=»vûi^s(^|^ JJo.O^Î-CL^S«S^Jx. JJ<*oJLa^s

ja *~>JL>Jow|j.,oJLswjx| . >ri*->»)t*^> >^wc^30As>jlboo{>u^ oajo

*£»..*&.>n«-u)v^ixSs»JLa|vi3 ^Sx|jLsC£KyQ.^..JJog) ^.«oa yO^~

.Jajlirî^o...û.'iSs.ovJSfc»u2s,.*S.W»|»J&JL*Aa JbooC-^j&^oU»^JOS^.

«S-j^a^o .^J^or»**^=>.vvweSs'^afioJ'^&i©Jc$*£U»Jyaâ~w)»x>}J|o

. ^ * ^Q W--^«-jJ-OQ-2Ù^sO*^A^0WtjjJl&CCL^Ss».XXyO^Ï-O.wji^O

w^..—C*l>i^>}JvTVlOOt-â.^C^C*-OjJJJo.^-jt -J^S OtXDdJLOMOjJJ)

OMO*.-ÎC^SîouOJtJ^Si\i ijuiioo. w^J^S Wû»JyJJJo*otjbud*X>O^.JJj

:'!iVc,lire*-fj.-!'5('c,lirepeut-êtreJJïajJl.

(3)LiresansdouteïjSli*ÎU^.'•v>Lire b^ç.

Page 139: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKAHA11K. 70

»^M «A-»-.O^Sspy«^S »)»JÛJiOyO-XiO«Ot-^XOot^O«jJL»yOol.oN»*%ff>

^joS^ ; Si,i,,fl% ao\i à&>.«ZS^iO»Jf|o.©taâ^p^SoJfSoc^itcj^û^s

U-fc-oï-tssiU. |c$*>«*£*J.»ii«s j*x^^&^Jo ,aa^o <*$^>;o©a-o

. £*-_Oo_^SwJ^ KJOOJ^.OJc*-Siljo. yoiJJ)jJLaojo| .otfjLuèj OXL^JL

oTv.->m y| JJ). jfcojyjbJïOdjo.^ ^^^ JfjeS «â yloJûûr>tJc£*.bàoo

^» i/oy«»|oi~»-3yOA*JJ.©>*£JL ^liâJJj&JJLOJboaio. JkSioJUOCà^.

*__^XS^s. »JPOA»flr>vf^SM.V^ .Uâ.o JUoi^ )oN*^pr>yjJJ|.JUoJJo

|o> »v yo-a-o.Jcui—Jj^*^ ^aJ»O )o^.>^^o .Jvi1M^S»^>i*£L^s

. '+"\: «~OoÀ>mv^olijja^s ^S^SLcaJ^o tO^>o. Joo^^aûjo . J-i^s

Q)°>m.J©£*yO-û_•<^t^<JjX^NAMJLOJO.Ja&d «S J«JCL<*>&•&yO-û-o

•_â)L-«^JU^fPi*ï">v>J©£>.yaa->o.<*aji| ij Jo*^;^.c^kxojoO»T>Q>KOV>

.(G)JLaa^ootXw£&s^|«HQ^I«•!«**&8^. jJ^&Jb ylo.Jc£*(:j)>ai*s

*mw>>No«jfo i v>» fi^s «fcaJLoo^v.^oJL)7 |e*)£o]o.JJJLJ«3 *JQ-L*

|;o£*.. .fnSavftso«^S Iv^o;00Â0.S.o^^s yîJL». oa» 01SS„ootjs

©»-£_».fcfcoot>n^|o -.o>«virajoZS-ULJUoW>a*»JJj001^. j.0•>oJL=^

. >n.. m 1. ot-»JLs>.yojoî^swâciO»m)oo^Vâ)w^oj; J}J*>.(Jv^t£oJ

ll)Au-dessousdecemolestcentrât.(îiDansAà \Amarge.i><^.(3;Sic,comp.JLbkJansDozy,Sappl.

mu?dict.arabes,II,p.a1G.« Sic,lire y^.

(s;IciBreprendaveclefeuilleta/jrecto

aprèslalacuneindiquéeprécédemment.(6)Sic,danslesdeuxmanuscrits.t7)Lesdeuxmanuscritsajoutentà la

margeU^M-W.

Page 140: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.su THAITI:nwi.ciiiMii: SVJUAQIIKKTAHABI:.

JQ—M—esjo, >ri->«jCS^oo«Jà>^ ^^lo .«^ua-fojo. WSil&»v^3©Mfo

. .°l^«N.o»_û»l|oX)JJ)tca|j^-^o .c*>~>i-=>o| l&oô).c*l*^o«3JL3«i-^i

-J&W/''c$k.tb*0iU yOOio.yolJJ|ijbojè| aiJLuÔJ^SûljJL»uâ OwOA.^l

Jii* ylofyla-xoW-^-c^>pû—|oV3i!o>V*Vi^\e\r\. yJbctfcfcoJJ^o.^a.

.cHWaaLJJo. i^jjo JLIJJJa»J»»*J^3j.o^t^jj ^j£>^L»N>)Jjlo.C£K£KO

^oJJJ^tîC OO-^O.C*jJLa*5WSS««V.Uy|o.Ot^âj s^=»jJ3yjâ ylô

. Jbua.o^KÈ^c^0> ^ . ç-u**u^ . -OASO'*s>*2>"^ûj ^OJCTO. iju&sOtj-XO

, ojl ,»>S |}o»i*..mSTiVi^scsex^So« Jî«o.^h WJbo>b»JLovjsjWn^a

^>o>.vto^1 . ;—3,| |J osS.t«oo. *^ osûj j}i*J©JL^.W*i~JJ)c=>Jua*Ss

.»»!=>*^^ c*~Jt*aJo.^^vNtiâ Ij).J^o)LJsa-jajsà^syo^-o.«SJLaSsJJ)

«^JjL^sv>n ">o. O».,«J3,c*Wa^ootWâiO4^ ^ \à*fc*o>}JL*Î^SJ^»-2>

«Ssjjl.»jJL*_iJàss âjo jj-û^S^ ^JJ^ <^û|û . J^ysa-J ,**>â£oJ

"^oo.« ôj LJi-ao"v^tjJ^î'^&^al.JJo)yH3*0 »«oo|o.oî^.tSSoj&o».mv>

. ^ m...alâ^. *-jjcV3ilV»»»>?Jl*^yls .VÎSJ»t^J^N

«s»^saj .«Wo

-Jo •:;.,\a«.JJJ»»JLuSOMJSvo^.J^Jk3.<^JjC 30a£a~ o) .JS«£»**>

.^>J».^sJj« J^s iji JJJLS*omaa«*^^>rûjes.wo?Jfr^i*s^»Jti»JL»j

. ^«..«..JOA-3^ooj-VoAO. -o-coJjL^JkâotÇ^v.mV>oo oao viSo^is

*^>aSs&&ci->,».Jo.«*)j_oJJjIJb. <*SJbuS.auaruo•^*^0 ^wjJJâxcS^

;iJSic,lireÀl.\x«.sî'Lire+ï\£.3;67cpourooij^JLs.

« Ajolo.

Page 141: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEA1UBK. 81

. ti-» |f|o . fU^s ^a ©j-^us). wjJjsaSîiswrXL^sJ^s ji.-. I*»tJLâLa^

o) V^JL^C^S»X>w^SJoJïû}Jo.^§to loa uâ |c££>^£. *à£c&sus;.«Ssici^s

.yi_^.k©»__o».sssa»w^> r_os;*s*2iN.^sJ^^aj) NXOÛ*.ASSli^s |;|o

W*.£*^> |©t*».loâ|^|J| -Sûoi^Lfc*. »JLV*^> ^"«Ssaxios<&>3J|O

M_3os-^x o nNsfcso^a.iv>^>yooio.>axo)ou^o i|»j&W> |«J^-*IO

"^df)c>)f>aS>"^_%Jpi •OVA^^J.wuî^s *ôoScH*»-cSisvuolo.o»^coo

«>«JL£s^i .«i^x» o*i»xiw^-oo•^«i; Jtwûa-jJÎJ. JbcL^s);CTvi^o)o)

JL-âa-J^s«—a)ti n v^ .ct..ja.%.)o <»%»r>wâJbo^v'^&^iâ-:-oa^Joo

(i)5ic,lireSJ.«s'A*^l.

ALCHIMIE.—i, ircpartie.

14CequisuitsetrouvedansBauversodufeuillet29.

& Be**Jo.

Il

Page 142: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

82 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

«aciuJ»y»^.'^>a...t.VM^-ÛJ^S*àa».„MJ^o |{)»K« ^-±*.. l^^ra. I/o

. n v i . ^iw»wJ^v. yco-»»I*T >)u&Jt^Sfo.^JSja^J^o «u*^w-w^l

)?)o Lfcjk.ov>3«;—Uo.Mfnci^sousy^v<^JOJUJ .«fcfcoJJa^ov|o^s

«^Ks éot-^uo) >L.j-A-^î^a*o*aU|o.iJljS <&«c).o^oU^ Lw^o

ASJ^—JLS.«WV>««^So^JjJ^Ss^fc^O,QMMI».OV—)^S»-a*^QÛUM«ta~|

ÔV_I|.^v>uâ ot^S))o. »^ot-.U)w^S>O)0MPr>ja. iX»vscuâb C*J)L&,op

_KAA^Oj|«.A.v»Jo^ks O .ovXÉvlJ i}j)Jjis *opikV»to|o. U-»|OLO

.ot-jp.i -tl^S^frSo}c<V>.^o•)o^NJar>oga-JDioc*?©*—3.uâ o&S>^Jo

OMSfOJ^w-3C^Oj-U^SÙ^.LUJÛ^S. Aojj («À*)*J?J .UVjflfts00)6

v^_^>-_aoo«^û|o .«^ |o^s oou «A**».^bsO «*3JIO•lO^J,jouJLs

fil . .Pl.fcl. «Jfcw»L|iU2ogg^&O^OJâCL^^KfO.<£uoS§S^>-»{^CKU*

v^iiLJJ)^1v>*>OM^ o-_- JJI .^J^J /ai^^S .JO»A^ U3â;^^

. «-sa->o.^*J_. OMJLS. jjLx^s ^ oV&&-*)o. «£a^ JLso»«JDjsci^s

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.^Jl^l M o^s*s&^Jfil ,îa)»Jo^s oo_»_.yj»t*.)o.jù^eA^ oiaa^o

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1!-(le(|iiisuitsetrouvedansRaurectodufeuillet2<j.—^ AÎ|À^.

Page 143: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEARABE. 83

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oi_3i. J^w>'ii*-=^*so .)ôa—ÎÂÛ.tojLs AJ|UAC9O. jloLjoui^.°ivaJO}

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^sw*_iLxj^w .^uot^ uâ ^ovXt^o^,«nii~>JuS^aa*»£ojo*ja»^S*~>\

Ov-OWÛ©M»)»u\\ *-fc.O.Ww-OW_<3Of^S^Jol.«-ujoyOt!i-ilAtSt^30&C

.ot-*-&>a-^*ov^h^Nuâ^JLU <i^«*.an» **..C^MÀ) .otâ^j otA*ct

JJo.ouauC^ JOaSu3 uSwvî^s.^s wx^sJjJ..ofrvPiro)US**.*<^à*JJo

iSa**) 5^*£»«/ÎO*«S.JMâ^o .uid J^JJjJ^îçj )ol «^J^sJ^Sà»S^^.*

jbuJLot<^>.J^a^s JS.o .^ojlcoia^ ov>SCXJ^JOL^A**y^Ç^so. v^».x^o

la-gjL^^iK'^o-oU^o <*»"^:>J«««^^J)al *«x*îSs*pla><*s)j)*<**"£>

â._jo .^—.o—ûJJ)^oj^..^Jl^ofr&ooWOO-JJSJSV^OI ïxjLoJ^o.idvô^o

(l)LireJi^j.—ACe(|uisuitsetrouvedans15aufeuillet3t--—|J)LireA-'^ai.

Ii .

Page 144: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

S'J TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

. Si^s w*w—^1.».v>>»l?|o.o»_0}a-=>s+J5-2& t«Vi».,.o.tAi&S©tiltfû^

-La—oLjota-^fri.vi«»«o»™jJLa.çuLo«w»©j-ofUj.J^ ^oi-n..vîSs

.v^jJjC^svso }ot^s)ojjc£>aj)o.w^ Uoo)n..rr>).^ooo»}ainS^ i?jL«Jo

. SM^&O^.JLsoo)wSfl*^ Jaa»|c*cc£a$Jo. (^ijbi^s uâ ocA-Ct^»oùa—L

KA_Sw AV>.^3fr> Jo i?l* I^SQA.W^aS^O.u*J)Jû!<*J±.\.ÎS^JL^.

<2>J_co)o^s AwL^âw^o.)os^sj)JoÇ^syOfuo.oU*§SOcxw£âoM5oJJs^ar>

yp^ .o . JJUSL^Sja_Sop^S.VSLCL.ooa- foï*.y&â^o.J<*2>_)J^s iitis «S

wjaJLi^Sio)t ^ dV&aâo«M^d^vV^J^-S.dûSw=>©t-*J&*s)o.jwa-o*3»L)o

1 u.V.«-V>|i{Ju£tà)A»Jo.JLVA^^OMO.JL-u-j oso*v».o. ca^jo V^ÂJO

u_.)aoto-bo».<>>*jiL..v^^ljkJ»ba=>,^ls>11-ot'aioiâA.ojLâco)»L)o

un P>cpc^—côoJiZV*-^o i^ûo .jLik.i]^&wÀVOMSJDiA^dp =hi'o

(,iSic>lireiailsdoulc.LJILLV

(5)Sic,J)signifiesalisdoute3iel ro-

présciileunmtiucrodonhe.|C'A^llj.(7)SicpourJbjsaà.

Page 145: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEARABE. S5

®-r-oj.LDîI*— J-* *? taa^lo.|L^^fc*o}À.JUS*,(I).JL*~Jo.OJQ^JLSO

IwJt.v»>-ÛO.)A*?tN,t>.9ÎS.MAJOS»7^. )J^AI^UO;lja^)a***Jo. |Jts£î^o

-__ûow-a©»__»$>^-^»o,JL3O*ÎJO)JuaoJLxo;l£—*>c*ro."^Jfc*»*>wajj

ooX» .^-olll» JO*_J\l* »*>r».©£*.?oc*.-Ld^.À.J?.«^â^JL»v*.aùa^o

^'tni t^Juu*.^^^ OMjiûx). )io^ro.y OÎ5KJtO*.JO yU.ii «**|A.JL^A.

.^*»**).MJL*OU^JLas*»*âS*otaâo .jLoàoax»l^a^sUoi)o.JJ^SJSt»^o

. JJoUdJL^SKA^OO.^ÔÔ.~jôjiàau»?JLiûlJt—=>|àç>j)o. JLsJLsixaà^mouo<^co

I&AJUO^ÔVMO. .<>»•>*coj.La*,d^d^o jjdSao»Sfi. AwOijLsoC^CO-.w—I

.»a_~-j>MQ)«n tr>)o. »;L*ar>JX<U«JL}|?I«X>1JJu.yoo*->^&>.kpijo . jL»uà^

\ .»;n\ JLca_3o. j;l * I P>.nmv^ )L-r>Lmâo.JL.,_a=>}JLooj^VJaojjo

3 J»a-js^sSk.y\»mo.<-=*^o. t—*x>ot^&.o. JbuvÀV.<&.a*.o.otuw JL*u&^>

.)J^J>>—.v>^JSO.JtviAûiJJOJL*ja&3.©ÔOJdOacasLJJo.JLS^.w-o.jtoâ..

jLàojjo.^-A-J|wOoj<-»IJ*|.JL*-obio;^.JO oaxi . ijuêjJio. Jfc&uàawâo

)ôa_ oto)"?f£^=>0.w^^>*3» ç»l*Aotâ^lo . i^£»^l<**>)»*-|ÀJY>*.IT>

*_oo. );—>JL~;|Jts^>JLr>i^&ctuai j>o .UkJ|o<^Jo)o.Jja-»JL;.* i»>(b|

w=>jooMIO. ^p&s?JbaJfcv.JLto»|oJjaaJ^a^.ot-UoJj.w^û^o-a^^Jixfcào

•j^w| 11««»,->JLiojJVi>,\ni»'»oo .ç»?«Ji o )o^o jjoJî^^.a^Do .^«v».

ILoeo.ci JLsj.o."MJJLiot<>o»!&«©*)V^^I taa ^w| . JjJLsiid^.u^)yVoûo

JLA,,*S>UJ)^»OC4J^.AwdO•Lcoâva*)^QJW>;JL±WS^s*ioyCXj)dOOjiM

.^Jk*. O .îfJ5(n*0 ^-^>? fl^Oâojj^V^XjV utA.04 ^J^0 JLAJO

111»SJcjpcut-Otccpoui' i)S.« A1*1.•'')Cetjuisuitsetrouvedans13au

feuillet3Grecto.

(l)Sic,sanç(Joulepourwai."' A^J>.'0)5/c,danslesdeuxnuiiuiscrîts.(;)Amanquewoaj.*o.

Page 146: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

S« TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEETARABE.

oc*]Av»a-co)i..°>v,__c*_r>SOAO.OOOO. ^v>»,V>.»o uXS)oJJiO.jjaj

«—J|o«o Ju-À..^--Lol)tofrio?Jbcojb>)xo»lfcioJ ,JQ>Jon}.niNino^

.^.&**cwxaSCH.^-»A».«.Yum£>v^xoIXDO*^UO>Joot a-»)}.u»cûû*»cooJ^Jjiô

)?.-*»a-^ \-»..->yjixboLïl <^£^J e»o.]Aoàoo»JLao«jxco.k>^°irr>o«?

u^j^-S) .w-^wk. ^>v>»..«J^ [sic)Jb>9(x>OjÇ'iwivoa*§&cwio

I—*>-a—*.)o. j-*-^,>fl.*.«T>oyO^-ml.L&âLL—JiS^sJjJ.-JS—L|»*io

.Vû-«JJ)yluâ^jC^s'^s^o©t^JLot^sjo .©ai*il) M£«iojjLovAâJ^JÛ-*»

)<*_sv*_^>L«&Sfc.JAs. mjPi.Nn^so.ràVjvftsoc*£tto« Jja .o^Kj

^©-OJO•oJL j;jL«-l^s. o .OJU^CXA^V^ o|L J oot.»}JL*-£iso>-><^s

.&._>o«k-*«J^*»iJjCisJ^ïv^ooîi&^Jo.UoL|fl^OV^JOOvfci*.OlO.w^,

Jo^Ss *3^lo)c£»u)o. w< |c*ejo. JtsAA.Jboc*ol£C&vOO).ot^wa-^N

.îa-coloJ0j£^jaL->ts_»»âJL3jus uâ JOMOA-JO. yLoyot)-) .y«î )o^.fi^o

. j A^ o)n ...rr>)o.ot*-^)o.W-ioUJ^&Ojo^tbio)o»À^2J4OO^AO^I})

»K^»•i)uio jbû^o OÏVXÛ^JOO^D)O.<&w^oa» OM&Oilo OMO*.|O

Page 147: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEARABE. S7

j?WSs^00 ogud<4fco^Jo•.'•i.V2u*JJ|ja_^.jC$^.OMJLS.o^J^jâ .wva—l*^.-.

. «;—'iOi)'*àO.^wu»J3=>j^0O»S&*.0. |OCD|jL^J.JLLS,OÛv^JjSfcaiùa-~JJ|

©*_JJLS«W-ao)oJL»)«"^a w^S^djC u*^§>.^&AT>JLC9)"ôJfcSs*.>ÙJOJLCÎ)V^^a

«^d| . JL^ÛJ^SU^SotÀ.m j^g ^3iwij-^sÀs»Y>.«));|o*^JOO*»tfû«)\*x.

•tf\à> m ^s w-S\}\. oi1V uSmI*JJU3N|tS,| vt^>«oO^bo aJoiJL^

IfWO.001^ OMSfcldv*3V^CXluSfcwlo^Sy.JLc&SyOÛ-O.LTXWJyOJL*iiû-o

.oJL ».°>.vJLao~«-«o.ojk^ n^sav»oc*}«ocùa*.e»Jb>.c^)aajj|"^^J oc*

j^_» -J&wjj^iov^^llj «a ^oopo -as» )j^J . V-^JU&S<5^>i^>i^

;—sa—«j/Jua.„•>«JL^> ljw-v> o»-»>o^»&4oOMSIACL^SO,c*fc*2ia

OCM*oe«ta^ iw^lo ...mVt,*)°^^^iîXi£>Ta visSfc.t^>|oo^Ltouja^s^>t

<'>Sic,lire .

Page 148: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

88 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

«}!;_=>o|l J OOO. IfllNplÛ^SMM.0*3i.Ot*3«^s|A*AAjDiàC&&USiOO

au *3>djSsovjoL.UOM|UAJ>)c^3_>^ti>o*s_ooi_.ojk.lofJ/oS&N*->.«-^S

.Oi—->OJOOs-î^j-û)>L. OjJ^o.N.OJ0O-.0*-OA)OO»0-0.,^OOA^O«0»JL^V-0

«*a»Joî-Kt*oW^û-to'^a ov^-vv-»jO.v^J-^fh) <*So*-*b-^J^JI .OSÛ-MJOO)O

^_S, >L."^x^s j.vi.... -Xv-^ojCSsk*3oj . .caàaààsuS oj.ojl.Jo.l)vao

<*_soCao^N...i . -Zv»^j^âj .^woj^ «U^^-N^IOCû-*ji)^îs-iîis

-ZSw-,mv>-i^s w-So>-0jljo.>0LCOJOh) V*SOJ-OJLJO'^SSÎSKS^60-|O.''Ssi^

-col... I ^s -OU-—!.-ca|...1>V.màsal.•MW^ ^5^»}wfliiO^i-^ «*&*

^l ..°i«X-j|*aj>o^-m^Jo.>Q».,mi.usiJLW&o}oco);_._.«>£**».Àwi-\?Î^NS

.W-S.-o;v>...OMOA.|O. jji-so)>*--S->.iiSiO.«^IjC^sJLSOOM-Q-COO.o*aa^

•W3)l .W-i36»*JOO}>3.JO.^Jl dUoo).JLÎOLJJ-^ .otwâ^s^JA—Sho

•>^>-U^'^iaa^>Wj>3-JNS-CM^O^ cuV-b^OJ-ioo<-»;^)o.t*5^Joo*X>;o

voaj*.l'fts.kc&sJ?o>owJO-ao)^ol.©t*3WoiJLS-=»a-^»^ï>o»^->l>-A—5-&-0©

o»_ja2-vfotXf--S*-XS-~u.^}^i-x-S).*^Jà&dOMO«V|O!*>&->otJLSjsU»)-j^S

^«*—-ks<M?|W—->..wV* >»=>JL=>.-coJL-l .mÀ-iftloe*)}«vowS^Suâ

)O>?IOJOJàG&aoixca^Jow^^sjL^N.«AX-SO»)O$-NXS-<---»o»vi^s .£*A*.Jbo

.^Of_j»Ljûos >i-^s»*-Sloj-.ojk.lo. VSi)A»i-â-0|o+2>_i^tS»|o*-£o«JOMXO)O

i-£-o^L *oot^LSï-2i^j>oo |jc**Je**Sjocoji)«iSi «;.*LA.v^-î-l -Jiw

pi .w-iso-^o; jfrf>.*-K-* I^JJLÀÎÎSUJ^OJO*.iào-»|*-££»*-JLS--MM-S^S

J})O) |J y>N)\)o. J}OS_*^.AV»Q*OV'JJLJO.OJ-.aC-&a^oJiCL-£>.MO &«a-^J

>n\\v o*_J_£2i}|oot-^w| jbL.oo-îisjjliwk£|ovc-jk.)o*-< Joga-*c3)o>}JLAJ

«Mogo .vi^oLo)<>a»)uâ .otW-oJÎ^.^A.«AUJJltos.>,.t<OMJLS. Jka,ar>

^>,t?^o^K*».il |Û>-JJL3JoiU-^->jl|ao v^}ia^s <*^po{•>&<oLâ»)Ôk-S

:,)Ainaiiiiuo^s.—(l'Aw^i.

Page 149: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEARABE. 89

Jo •ot^t ili <*ac*>-*JoC^s.|o*xaooit-ujo^a^uoâ .ujsâ^dJUo~>t-~^

>&c_^J.^.«^o jLaoCàû».v^x>\Î\S>. Ï£L~\JUow^oi JUojoO^ou«.VAAA

y.y>*»JJJJùc&o.o>cn^S;3^l »fl»rr>)o.^ioa, ^ooi^SjJo.cvocojsoO*=>

)î pi .c*-\^i iJlishâo^uSàsaotw^ojâ.^«w ^| A*».j^ojo\>-oJLeoJ

vl_S.V5û-*JJUooÎ5ûl^JX.»KM »)W*>i^f^àâ] .c*i-£x>ootàfe*otW^O

«t^JDjws.c$*a«^o* )£*>°J*âxjS^^fc*o ua>i ÎOCOJ"^sl ot>.<-ja^>

)«A*-«L«_oo]o. ?JUo»j*40wâJoîb&^Jo.whOc*v;-£&sù^s.cxoio.op^&w

c*_i_v>w.fl'Vo .c*ào<-o&x&sû)aa^> uâ JLLSIOJ^aa»ftYU«Jfcw}*«£>

—...-»*oJL^j.esc*}oJL^vOo«} oJL».c*a?^oo*c*^SOMJUOJàï*.*^*)O

k*Um\'&&botâ^\o .UOJVJc^fetoo ^>OV£LMXOJOJi,VA\a^J^o^jJ^».es)00

. ta^jCàs ^N» U.* -W-Uw» t^^î^sj .O^J&KOHOA-JO.^IJJ

. JjJi_»J"^ .u_S^j*_໩*Jfcv_3,o«jJàfc.Jbo^s J}«^ OVJÛXOJOQ)Ci».rr>)o

J^wu».JUo«_a.001jje*Jbo^So«â|.^S^JLs o^aOfcLo.jjc*&a WOVNOQ>L

|jJ-S>.U&V-M,v><XOJLM-JOJ-A-3W*U-^Ié1^*))\î\&. »}JUJOp»Sw»i^|o.^0

w*Vi^S^s.»*. J) lîJLs. «ocoJjL^J©ti^i&.waao**S«*.;^jLao»*S%-*j|

•„VJX))ë u>-\s»*-u)ooiOioufi^sJ3L•w|o}c*»WJQJÛOJsL.otXUOv*3c*^)j

•)j—^J »t^-^« .oJL^JXÛSU«îlfc-a*.o.uaâOA.OJLS.**à&oi&A

«3--Jl°JOJO*Oj^«AUkiOtttJLjOiOJ^^OU»)U*jjf0. ^Oj^Otfr&itfiOOlàxO

oif-^JiOdû-M-coJo.oî^JSk.O**OA.|O.^JLJvs^^scSis»voftg^s >fiu«,rr>).oj^

aaowv %o w-JL^Jàs vJLs s_a-i»JJj*i*J) t»i .l)»wio^LjJ) ^

's>Sic,lirev\t;M.(,)Aajouteàlamarge|UK<L».MSic,plusbasw.l£às.

Ai.ctil.MiK.—1, trepallie.

i5}13ajouteiciaubasdelapage,maisd'unemainpostérieure: CÎ^LHOootejoj

12

Page 150: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

(J0 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

^-JS^-^S.«Jt^_s.«101-c*o. jîo J,yiN.JLao«w^-oojoyû^joj.oj^ vâ.J

.OL_^;_ *«i>aj uâ ci_i_3}|oyC^.ua|»<•*£%&?.*»)il<aj)^S^ ^o

oJL-3. ^ en » j. v>r>"^ i^&w«*»Joo*xsoWJ&SO«*ja^)o.^>.t. .*£«*.

.oux>vjo î^».. I »^^w*..cx^i^>»J»a oOSîlo©ùojJLcu»jooO<o<*&a^J

.yts *Ma»v>J)|ocsot.^»o^jbojo. <<^>_»V>a-0)ô«Àb&k..Jooti}oO*>w*v^lo

^»>°»lo.«W-^-o|JsL. |oo*3 wâotj^woooiVui^Suâ WJSJL=^N<^jUo|o

•ii^At)<**JHO.V^JL^OO&axa)joOVO»V|J^~<JU9^O001}t»J&.))»*>)u^Sf

. ^-.ojL US.!t^Jlo.JjL^J"tfcSiJ.w^ao.oj^ j-.|o^3 ^a . nul £>-Oo

%oio-3oiV>vJ)oo*_»o}o. »*^\\<Sa^sja~col.ok^ 'J-^fo •cj^ ^ojaso

w_ûJiso.ot—,§.,a ^s 00; ^L .o^JL^Iâ jo») v^U»-»>W^ÛOH-Jfc**.

U^}(l)^)o_3. ^m .»t^j.1*3 .ootj b^>&^d l)o .^li-^^Juofcic&fc»

01 iJJ.oi£^-SjL§^ootL«-w?S.p-M&s. ;.«tïioJJjSVIJI..ov^Ja**^.cx^J.^.

«AJLÎA&^O•:•o^J_iow^vja^Jsi.oife«§âscxi-Na&s;Ua^JJ|U^o .mPi.

W-o?.0» °>S.ta.'vaS oNÂS/V^sfifio^U)wu OMJJ.otfc^axtooC*1.OJ±*.

^JWU-^ÛXJS)| v>->».^!s)a>hr>y(CHX^O-J^S ««O.oywi)o»«*U-ojLû^S

. >a,Ma ^so S . uA I v»l^*l - -«o JojLaoj)o*àiwo|oJjU.|Jov^so

.<>>>.n^so. ^ytSL^o.^ito^S pi .WVÀ^sloî^lo ->oUC^o- .>3}.^so

ll)Sic,Voh'h noteaci-dessus,|>.89.—{t'Sic,lireJ-^X&JOUAJ.

Page 151: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEARABE. 91

ô .v^*oll ôt.Uo^Lf .W-^ûl*^ î^--Si <2>.^JLioJ^^l7 .c^VJ^S«f«

c*2&»J,m,i\ «S.a**^S?o.«âOtOàC&tUCÛLOJJ}yoa*>WJA»O; fJûi.T.*^>-*

1.^,-V*.|«^. -8M

^»«, .^A.-ï«l .o^«, -

. JL-àoa—»JS.w-a_aJ^so?;JL*-£às|»ootiâao o)Q...rr>)oO^UÛJO.wS^ei|ii

- ôj »^v)^&sS].|OMO».|C(5)

|ogû—j»)Jsl .oOÀv.ijbuâ Wo*l*iV,OMO*.)O

,<Y>*Sol .^Av^JLwJ^.cx'h^a.vJ^-cofo.oji? jbci^va v>n^.«Jfcwoa*»*

<&©loi o », m)o.LK-SlLIO^JJUS.<£>£t Jboacsxûiû^lo.|*^ jJUàss

oï^m^lâ .J._^^A*2>.1 JÎ) .jjtâo)« ^s?"^3) ~o*^o £*=&. JLoo

. ; * ^>ang ,uj| 5_o.°'Mo csJLs.c££ax£*co)o.OOJSK»i»uâ oââ^

.iw-OwâO»ÀVJD'•alÇ^S«i^&oOo .c*^oo O£»>*»JLfrti^vf^s^^o .O»*AJ

•S^iwJX.^-aoo.^o/L^OAO.ofc JSJ^^NwJ^boOO.oj^ J*mi^vf^s

. u-û).«.a WJQ^U*£w .^Xvo'^J^O ofAiJ'o«u^rafftfcs.oo(o .ofe^

•etW^JUSOMolo»M9o«^>*o?^*^&SyOl}uS «*^<*Ck^jo.»*^v^-l O

.ja-a.>Q^ yox»o.u(o yOu*.>oJSfly>W^A.oisûHJ)o.o^**o.o»-LioV>J»O)

"' AmanqueUJOÂDJ.'•"A*«».(i)Sicpour*XJ.'! B|c*>A0,iiiuisâiamargeIotauo)oJ.

'"' l-esdeuxtnouuscrilsontà lamargel^aô^çjlfi|uisembleselapporlei-a cemot.

!'JLesdeuxmanuscritsajoutentà la

margeU^i»;.

Vi.

Page 152: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

92 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

ex-i-io^-^Jo .w^^^S us c*ââ^§.â«|j Jàcî^soyOdj^a oïvm^lâ

. tt «.s i)U-=>«—00)0^jà^s txa-wo>o«*n)J)oxajo. |C*3-J©»^;_os^ouâ

«_-0À.)»IjL-S. >JLL^S.-1m..»wwbl^JLsa^sUî^. JsL•£*=>)I» *£JÛ*3

; ^.n . Ji «^v*.u)o) . yc*.SsI^JX.-J^~».c*£**&a*-oo). |*à^s<£-QJJ

}o_co)«.-^J^-S. Jc**SJLio<^a)o .oiVuc^SwA*s)o.?OJSc&s<^o]o .(«A.

.Ao A.uauâSsw=>!pi .«*-»cj.-Jo'^SO.^sA&so>voi^soJbc&s^JL^Jo

|fjL3. |«**.Jx)olaid? . JJ^ojfcjsysct^su^.00 .dw>«À^woyiioMÀ^^JXJO

o>-é0ja^s,iitis «&Jc*ajL|o,oo*gsoâjLojus uâ Jo^iao^si'^o^&^Jo

aJ^<»>+^s?&-s) .iv-û^Nw&sCTJJO.CHXX^JMJOo^ua) ^»L.oi^J^o)oa+

.<*^t-0 <*j)c&S£s^>=>)?i2>.^A^S^IS» }J^*AX>WV>^>^o .o^tJ^JJ

.|o££ joOiov^o -Çàs.£**=>JJ|Jbci^socHibîvk=>.oc^u> w»3Jodfcû"^«^JL

«_S >A-JPJI,-ïSfc»»_a ol.o«^JLv|o.otW^-O«^^i^ <AâWd|o^&^wOoJq,

(l)Lesdeuxinainiserîtsajoutentù la

margelU-ié}.if)Sic,lire|^L.)d.'3)Lesdeuxmanuscrits«joutentn la

margeu£«&S^ ^A^ ^ ^Uoi^J).!,).Vie,lireJULîDI,Lesntaituscritsajou-

tentàlamargec^K^.1.(1)AlamargeVA^A^^.^â.

Page 153: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEARABE. 93

Êôo—a—«*|o.W**-JOo*^>;,ci^s«co|iJ^Sx.Ao& *xo. «J^SW»Jolies.*JSO)O

^t&o f*i^ w.K~»JiiSJ^ o*a»t)o.oo£*(1L»1Jyo^Lo.^Ssa^jcSs

).v>^ ^o )<M-^ac>.o)o^-co)j«*.A*aJoi?w If)O^^JC^Sv^ojb ^flftV'Ss

|oaû?|o oC^ucS«ài^WtX^,i&Slpi .IJvaov^ y«^S yjo^gîc-^*^li)

wâ o»«.a».or»vi M^s^m MW^M|ot«^£«&o^vafo.Vk.arxto|^bojû^suâ

Tôti &j)o.Ko)^spio oc^u&suâ JâCL^v^a J^-J0,0 .0NJLS.J0«joi^o

^)»i JJ*^o| wa)JlaoO^K.wxo©>*s, ^>i•:•J^s >va».-JCs*..^>JLJ

.aws;| JaoawJ-t. ,-Û^..va.***jJo^o) Jàc&sv^ua~>-£~».uâ^^âL

_a pi lo^iojL^s ^ojjfo.xa^b&c&sJoo&No<s2>o^.j^|o .^bûj&SOMIÛ

r^JL^f ^K)1)uâ jUoex^jiO.-OLCOJj^J >^>«^Sud^Jot£u^ ua^J ^a

v^ W^ÛX^S.^w-^JJ)JÙÛ^SSl*3otC\,*.m)pi . Jo^JLoJcxbÂ.-Jtw .l)wo

tâ—u^s Ivi^sJâ&sootd.cn^islo\*Voâû <2>jSîsu^s «}»o v^JUsJJ)

«j-^S J * m I ^VI^S *»fOpi voï^J^I.*jfca**w»«^ .^friciàs

I Vi^> ^4 o) »^iNL3>IO.v^J-^»«JojJLoô)oiS.U5^)l)uâ ^oita^is

oot*^S«î)u-3o+-r>».Atoo.Oi^-o|o.^>o*)ôoa3?)o.oï^ISsaO^lSxiis

<"A>1>.

(4JA^.

's).S'f'c,lircu^l^^-WSic,lireJUsilt. (t*JAlumargev^otACàs«.

Page 154: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

Vi TRAITED'ALCHIMIE'SYRIAQUEETARABE.

,i\\ào^c^^va^^bio CH*JQ^>«^^i JJoJA*^o|«*Ç$Sy^.ivi^s V*i*.jJj

*£**..^J^JO s^ia c**o*.foo<n..rr>|. *A£^o^l-M^t^o »Jk»c*»a*.|o

"^*..i«ot-iJLs.ifcojo) ^o. Jj ooSflJJL.itoj o)joa. )owâA;o^b

•k^û_»Jo«) v^; *\. .&***.JLaoo»*awd£*.L.oï^'^âL JJycet.»iàa~)JUo

W>-^"Ssijllûàsset. flvjuS<•V»-»j«JSoiJ<^0 «£L2k*jCàfet©**3a-a. Jo

>â»JL*j^«ij^» JS^>J«»fc*iiotaiC&v. ^MA.JOjlLa^ uS ts^\i JLu»)

ô» uNv Q<J6S.»f>^s »|o :•o£st<xv|o oi^Jbo).^m.»<£*£>]v^-a»•Vso*»)

^u_««.JLSX»)L>O«>KlJbû_D.CHJP.I"»wâyOA*UoXOâUlt*»JO*Awjk.

ù^wC*â-f«AWâlo«f-* wia&dS^O«s^ljCSfesdQuuo).<*àbooJL .»S)I»^Jloj^g

o»-iJLa.u.Nr>^s JboJo^&s«A.?O.«isio^o<^JlSs a woJJ)£>_&sosooS

s£^x.jC^s-»l U-Jtv*.io»2&3oga-*xo)oJfvctSso»fcolJio.*=>Juoù^^

i^L .^st olfYi..i°>.jfco)o)^o) vb ylo i *f>->.jCSfc.yla If).^Sàs

. fM o) L)t^-^> ^-^s?*^a| . JL^>)«j^lto cHA^ajo.M<DUoC&s,

.«^)it oti^o^do .c*i.|xjb .O^LDO«A^tJ&sLaào)«i)ï *J»uil -Aw»

!i;A6t^x>),icietplusbas.wSic,liresansdouleij*î ^Jl^i.4)BM«^.

Page 155: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEARABE. 05

.{laxcS^SwSfc»aiJLâ «»j,MjQv»«^^Nvftn^sauxa|o .«^Jg&S..fl-t.jC^S

u,v>m .o .£«j»&.jaS. ot-l*>N..|o4W»^£c*oJJ)oaojLa^svv^ùû^a*

uiAo .OMt^O.oûS&tO.U&^t"^»**OOI9*«2L.Î~-SSJâC&SO&tfi*C&S

.î. a ^ JjL^tvO.Jl«onl ^Vi^So l^o^jV^s^fc^o .)jL^»U|o.j|j&to

ja>*g>fl>J3&NA.tttuj)AwAJJJ?*l CtWo^JJWKÈ^CLS^.J.V&SOCT0«0.^2L&t

li>* «~dof.JLLàooJLai.«s)*_a^.M«o w««.xo»j)AO^OJ«*v>jav.

U3J&*o-ooILofcào.^ jbô. i*»j?J-^=>o)«lieu*JLL Jitfcî©.)*^3&H.

. J<Ml'y.^wÂ-O.JJL»0JLooW^O. JLfc**Jfj^£A&>.^t.m^ )o*OtOWQ^*£s*âOO

.^o)-»'».^sg)o JL»v>of^>JUoilotJ&Jofl»<y*îJLiûoUoi|o. JL»**JÎ|À»*.*3J

)ia *..)?IK-jy A -wj}«. )Ua-»JUÉLASO.yot^-oowatt*O* J&*d}|jo**z>

|Lj>-—u v<v «A_J*-J|o«o. )ta—»a -ovSvcuaj*.^00.JJf;ûylsoaJ)J£*.

ll)Losdeuxmanuscritsajoutenticil'alinéasuivantencadréderougedansAcl rayédansli, commeeu dehorsdu

texte: c*_$_£«jlt-sH9•^"^ Ifonof»L

{.«te,jieulètrepour*»|)^Aa.1 dîvSsco

(i)iSîi't',danslesdeuxmanuscrits.

Page 156: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

00 TRAITÉD'AI,CHIMIESYRIAQUEET ARABE.

<0^*8*,V ,-ÛO•J*ô)f)'0>^j»«0»*aLo|o. |&Â..à»JU^OOU—T>-OvSfcJki

*ii^JJOJJO. Jn»V£•-**-*Âçûo. IL-J IV&^JO^J^JO£**.Jbjjo .\k*is>

hcL~£.-£>t2?v*»(i*SwJUoij.ç.;,M|.tXii.«x.|JMaluax .<£*.Jxa-oaofja^ao

. )IO-JQVafrt<î^0 )UoV* |K*Aj0ti50.JLOJO*."^bgic. Ilio*.)K*J»JD^»

J_va-ûoJ.M .o n inom^^oo .|Loja~^§boIWA&VS*àVjo«).»<£s&*JL&o»jo

. JCI.*V.|||Uii c^=>JLaojJoo . '|w»afv. |taj"^. ja-xooJ^waû^axu.

<_o.facojfol. jV«**&>.o,|MAVv*.jjBfv.«OH-oa^*oi*£uof-î^û? <*°-^>

•c»^o;a_d>u-âo£à&*^Jo. *xw|«CDJLMJ^s«ifC**JL*SO.^.JLSC*WO-J^otjjj -

fcow-ao^-o.o_a_ JS^KJL^S «^-a- t*-*0 ' «^^J^^ ^ <:^>o)oo»ao?o

OSbSk.«jlocov^u^S ,ot+2>)oni£b wooijo.JXLSS«*ac*ûWOuâ il» ta-*

J<;ft J )o&itol <***&>.<^-*o. })aoJJ«J|^»mv>oo . |fofo^ou) .cv.1^

^w^d)wàfcaO <**OW3*JCÎxJL=S^<*&OW£*SO|O.OfcOfOdwâO^OfO.^.jLû

«iotjC^OujJJ)A»»?J*-ûyû-a-O.OtdOfO.£***.JLiO<£"^>jWS^sâOAO.WU&J

.Ot-tJL^Os_iOi_0*^*A-.0**S<*£w»iXÎàsjL&S^O<^a~ ç«-*0.OsOWSwâ

-_.) Jl*,,M,.P*>)a-~Jo.JLsiiOd^ûAïo;Juao«AttJA.«J»O**J}JL^«â; JxtL

\xr_t>ioJJoja-* j-x . i&JLsfJLsiioJCÛA^O;Juao oo Mo**ax?o.Jiaj

JL«>"S&o^>oft JL.,L»»v<.t JLJ^O;KOXIA..*Suba;»*-).Jo«ç*..|J^JJ>)

JL^ÛXÛova*i&.)<HJO.|Ku^o M«^d«^^o .|^.)Ldo>**vdvo.)&»0>fy>*>

(1)iS'iCjpourjlj».iî!A manquece qui suit jusqu'à

(S}S('c,pour£û&=ftéÀai'.(t;Alamarge>>v>'^>.(5)Asic;Bmanqueex».

Page 157: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTKAHAUE. «7

J_S>.e^&wJtaoj).vOJlju_JJLojtîsoîjAô .JUû}t&ol*J»V.. JafcOA.**-)JL^

^î-^l J-^*-*0 «M»*>JL»JLo&»*.i,Tv>o.JLâxàj30t-^î ***I.IJTNX>OJLo^..

Jji_**|iJOfflfr I V>>;-»|JS-*.. J;-»\0)JOiSjJliu-J,uj|| JUtY>-*t*3 *3©=>

^-.U^f .ot-*^. jL.£}fràoo.JJL^j )?QAV>">Uoijo»o»*t*&oolo .|£ui»f

»o_^JSis w» . Joâo.JLOJJJ^OOJO.JàLojJ»O-*J>Jbx.jLojJL»)^QJ^

.y^h^*^»««i . «A—**.woj^ao^A V*S.mVi^o «û^âs v»Vl»». Otfc^JuOiD

. iJLç^jjCiso.<^JjC^»JLaoujoacuo.«»«J«jj;^>j-»a*.«Wio-»O]S •J^A.

joij V-»«-»w>J^—ueifl»»WiO.o^wuo .c£v£v.touLi»3OMOA-O.udJLj&S^o

JQOJX». voj .iw^« ëâi^feo-»)oi .«âooc*t*x0000»;v^>»*O*JJLS.W£u»j

,&>lcg v> ... » ,S>.u,n f*i^ ai» «àoxSsop J^o •c^o?ooï^S^s *JO»O

WS. g>. dOJO?J^| .Wû).-?)w^oVkJi|o. ,mV)A"^>,Otà&k.u£^S.c*lÀ^.o

^giav .Jl .y ~>)"^âoJLo<^»JX»,o»*3o»xcùû^|o—|s. portas,w&x~Jâ

o^t^oo .ojL^».vi *»iJL^jf •:•«u-^§ |J^J^> «i^—o.ctyoJ^v«oJu&s

w^J|o.Joat^a^S"^frio V*AA*J w^s.^^A iài^o c$>£>oo^uixa uS

. »U^Nuwâot-iJo) >ijJLC^v^oo-wo >^^ ovûjLjo.K*^*-v>tSOtJâfev00

.» coj.°>i^Jt ,n\w J>oJb>.ja-JjJ^Sjll^j^is, .u«>m. ô) .^Jb^^o^

! -r- / j !< r':iALCHIMIE.—1,ircpartie. \ <", i3• \ -..' .

\ •'/.-, '-- / ivpr.iiccun.riojiu.

Page 158: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

08 THA1TKDAIXIIIMIKSYRIAQUEKT ARABE.

.&»-—=>c*f)^.«o;v ^o .OfjjU.<MO.ir»o^s J^OJSJD|^©tj»!t^o .^o>|i;-

.f*ofJi Jsoûjo. V^-J«I^«ifo . ijL_^-j| oo . tj)Ljt_j«o .w&.|Â.y=kâv^o

<i£_o_i_-JS_*»cnA--*lu)a^o .wj)acofw*wO<*â<X***ov>«va^S>>ja-rn..

Ot^JUlj|sL.)^X. -J&w.«.^OiXjLcOC*3)L|0.w*X^ <x»\iux&^|o.»fcoL

Jfti*y|o.Ot^jiâOoî*>|tJo^fev<**ajU^ H°V»*-0) V«t*»)«y^*3 ,O»^o)o

t^Jlo. U-^^s ^*^^ .otLaâ) .W«). Juj|t cn—V.«iwio^oj wâ^s.rv.

.OMJU.<^o,~]~].taxojto. iji*J0.5 « . tj^fo .J^co .^>w)»j- - .vôi|

. tvi .«}\»t-iit *A_J|;O. w-S.|&«w^a«JGU|}0. *-â^) C=>_JO^oôjo. a». ïo

^ otw^ô) •Ajlaffi)w*u3u&^JoJiû^JjsL. |o»v^a loï^ufo|o*a*u»|

.tfOo.ooujâ}<^-ox.XJ^MUM3jjl»&&»c*âiL|o) .ov&s.*po|o.âJLâi^

>*^ yy»».^.o*ojL|o. yvuo<âyJ0.mvifcâJ yo-a^o. io-rvYftsw-l-^lJ»l

o|^ *av^gjiv)v>^s«^«f^» -d^L.o^JLsooa^l^>i>o«.O+J|S>o»^wa|o

j0«jfJOj-û JîL.Q'S.JLàJo.£«***.JLk3<^&â^.|oJOO*dO{.O^SOj^£. fcSOtJ

^o*-oj«IL^S ^*^>=<*)'!V«5§. >A*H^W^O^UÛJ)}O. JLLoLjjotijo.^*û

a»Jj**£>^$.w>^©**^g.o*oa3o.v^ojtaâc 3a fo-osû^sK**LJoo£b^jo

.y+.r\.*o*-ajL|o?a-oa^s o|o .b|J|^>â£a| ;v>..;v«ts~l *J>o)o.JJJJ|

.>-^-^ JLvtSisso^fia^Jo^*>SàssWc*=>v^lo.|oSfc>30o^jfo o»^â)o

. *_;_^w*2^oô—JO*Jto«J}o«U^^ x^è.J0*'*** \!° î^ M •o^V^fo

. i-S»)Vt^l'o•; t.0%.00. jJL^jlo. wa^fo . v^wco)/sotito•)}Lu^ootfio

^^.)o .Jl_-*yp i v><^.o .JJ^J» ux>- t^o^C^..MUvw.>a^^oo«j}

vj_JjLs^JtioO^..Ijwauxs Uoi|o. JLo?|PÛ2KI^| JLo)U}(°}Diàlj-5^§»-

WAc»a^|0.

ti;Jcifinit15aubasdurectodufeuil-let43dontleversoesteuacé.

« Sic,lirejLjo,

Page 159: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TKXTKAllAIJK. 09

Ju^âo .JLoior»IL^i ^J^o^Jikjo yoj)JOÛ)O. 'jUa^LM^d^^lo.Jbuxo

JLaoilo.J^»x><*.aSuooojL^iJLit. JJ^-oou»<**)>°>Nuso. IL-»JwaxJi£*j?

. iJts^-jAsi fi ,i JLfvn^V)&&*.iaojj)to—c£»>Aw£»aJ©.Joe*jaLJl>»*»aa^>

JLoJo-?JL^aoiJ.-JÛ-.tsiro)»JlcfrioJASJJcbï*.JLao»). IvÂfci* Jfc**ia^|o

JL_aojfo.V->VA w-3j$aô>.^V,fcojo .JL»w-a^r>H;.->V|Jw^^-JUojf

.—a_^oJo«o.); *fl • fcoucoj»ILo&ojo .UijjaiojJi^JS»*}Jk>^3CH^K,

. U—.J)wp>v U fr »^| JL^*-SoJLojcpIw^. Jbû_oo)Jb»ao,*fJ*^>

u_»|çoLfL .^àuk..§&»i&t30Jbwajxa00L JLaoiJo.JJjuS-**»J|AOÎ*I^>

|;~ofc*ot1£i,v>om?JL^soi*JLâ.LoJLr>>JLw*o;«**))l??-%^s0^0 ._&.._

IJ^.ÉO*w"^ JUojfo.JwOÛkaraj»ILolS»jo . JJf^a«»-»ILoteoI.vOO^

-c*|j-*»fc.aog—^«A^) ypc£*&. jLuxx |ftv»o«>Jooto. (w&>.<**|(LosL)

fr)ii «^V )&kO_Ofr&0«*«|}« yOoiaôI^OQj^s•:•«« J&.OA.O^OOI&kOLOfc&O

uaJLJxioj.»LoXâ yo))w»*JLs>-SuoJuiN.9>cr>)JLotjC^.1*^? ^*i»nm)

w*l,i]o. lia^MN.a.>»s>JL*oi|o.r» 1»v -*£*àçLJàoao)^. *oo|o.yoJLa

oL ,<\«2>J>lia iN,u-djo. ^ooo-x «-*J5s3çL.>*sL<*jjg»00L Jooo»*)âw

|L^-=><^L.^Àgb »&o©.1**0}«^K-Lj Uaû-wj.i**j.JL>«JxfOOA,oou

.| t, « 9i m a^ w^o çL&.]La*o»ota*.l »JDOJO.b*a* « ^)laa-;J»

«o»*adoi)oolo .JLa.^fo|o«o)»a|o*s>aJ£&*>çw^^o^J^Js -o**So»^

QXNJ-JOOJO.^-ouajç})KI«*OÎ*.WS00 v*.aSujJo^.JLoÀ.oli?.jjaii».

«^•>,?>oi,S..ois.)?W-OL o(K^-d|o.JLo»J^oJLco<*«)JootfïL'^l ÇÛ

«^lioË*.t*âot)«âoLo. 1l^o»vi">^KOHWJO. J^OAJOO***.O%os)o.JUotv»;

'-1'Sic,comparer^taootto,pagesui-vante,1.9.

(i'5('c,sansdoutepourIcï'u;3>5/c,peut-êtrepourAtoo^.

'*'Onlitencadréslesmotssuivants:

(S)Lemot|o*o>aétéomisiciparunco-

piste.

l3.

Page 160: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

100 TKAITKDWIXIIJMIKSYRIAQ1JBKTA1UNE.

>g>j,.xÀ JO)>»vi»"».JLoA»»aSJLeJo2v.o,Jà*o»~»|»o-J^.,bûi} »*Amâ)

<*.,*V.O.wî^oJJjMaw.fciO-£)jJb^Swâ0+*£L^O.AOiOâyo)|wOuOOJOUD

o£*>*a_coojoJLA.*S.v*—|«©to-.JL~loo .JL»Jbj-.JILot^oÔ^wlîoj)ooL

vJ-^-ôKa*^. Mot<fim)o.^oya&Sbjiu~.|Jo«f*.. Ju;—JjJuofcdôfJ^&•lC o^âo yo) .Lfi.jssL.liw**aââjUoj)o.JbjiaàoU^JSKÎl^& «axoo

ueo|o*"'ç.wsa^É*o*>«W3>.«*»» owoa=kA.o.Jio-ii*<*Mo•l;f~d <§ï"»o

LSJLÛ ^S^o -c»-jas|o.ILaxo&t|LJJ*X.!»©§&»JVS. ^o*^ &&*

. yo)<so»)liex oo.|i~£w«^.JJ^s-i_oL)Ua~jK^î^sjj oOLXUO*»o>.V).fr>

JL_.ooto.jlo J ao'£»£»£*-».^.«y>nrto) ^o^o)ci Jba»|o.1»;—aaJ^ojjo

Jisi-io«AXO*o^»jy^s,o.)L;-»?c*jJ^wuoJt^oaSJuo'e*.|A*oia*dvol -« «â

»oi>JÛg>Jo.y^-SJ^.mv»^ .jjôâ» JLoaasfa^o.J.\io )£»l*oo.'<^d

. )ou csolo. Î;JLA.OJSGOOI;dvjoLi^>)&o|â .fAâàoô^fc*«2uao)o.<^AJO

^^o .Jbpj-î|liav) j-ajca^cojlsJUojJ©.JiSjo.^oalâ^. ^ JttsLjZ^

^a-JC^»Vu*|o.J?a~Jlaot**J.t*S ._«jbocu.J^j^l jaûjo.VuVw'»tuso

JL^ào;<4->|wJklLjoJiva fi^dtKaLdy.o°\tkOJbu*^.w»UJ*{JJ^-±*.^JL-o

»onJcw*oojl»>JLwQo2ia•>)KL=>>jbv^-f^o.|jLLa^»^^>JLo;jow»*Jb>.

JLû-iûJ-J^t .j-JLboo?>r»^o^S^vW*.JLm*^«^0l^L .jj'oo)ô^^<

o» OIVIN.Oovi«*>»>>.'JLo^^J)^.YJ>V>>Kjiaj oo ijQtY>v>S..)Jfc^J!>ao0^.0

(1)Motcorrompu,peul-êlredoit-onlire&Lt.ouHo^*..

'i!Sic,comp.p.C)(),1.3.^ Sic,lireJJwi^jj.

Page 161: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTKAIUHE. 101

fj^a |y*-yy?)A»«so,v>.-va^^Sts^ JU-i|oÀ.JLIL*«>JPJ&s.o. |l**aà>»

JLa^ . JJOJyoovSw^Ssft.1»,koo)jL^.ào^a-^o,JLîvJS.»&J^slo <)<-âx

Jb^vv»vOO^=>A»))OC*JOUiooJJJb»~| .?io.^±k.K*jLJJo(l)Ju*<x±k.|OM

^-—ÎOJÎw^xooIV^oa-»?jtaxf JLio*|j&oao*2».A.|Joe*j -ooîjooTN.°ifr>to

jin IN.|OMJLj&»**lo. -» ^ô^5\ j_«JlAÔa^ojJSjô^-»L. jL»'oo)Jbaj). ^.o^»

JLTooJJ&.a_*.Jiojc^>>,onvoN,©*J**>}|&.Jttâ JLL**UM^SO.•>Û..V>VJO»JO

jo*-JO. jLl-jtVIJLuNi*.JLvOJJO-àJJjU.jw^^A-i^&»0. JuOJk.J,-YOI.->JLOA.

o*-ô&.| IÇH-JO.JL'*>ift>JLa»JJOOJLT>^.«o lU^v; JLv.o£*.j<**). |A.v-*3

JL^a-od_avuop .JL=>»1>OOJL»C*S*Ûo*d.Jbwaa; -ex-«? Ji—S}U^l

^Of-iû-sjLioa-S»^ff>Jlifti . wa^>wâJJ<r,A»°)(Yi->JU^UOÏK|OMO.JL=LCU»

JL°fr».c>'S.»u—J.)L»^o»-a^>jL^i)>&*«jJJJM»JJLrooJ©*-=><^>|o+Jo.JLfctvN.^^

ja_o<_colo-i'cxo. )l»»iv? calo-up^a-»}^*>J}&*«•?;»+*).JL*?oJLof.ad;

3 . JL°i•>.. JwJk.ll*J?oaL»(c*oo!yaj| ç^oto .!>•—)Joot}ax(fciCLa-*

f->*9.JL^a^G>o. I^AMA.J-»O. îojJLi»3 . ).<yû»JLA-IJ3 . ©>»JL&».JLaj,

^oJOJJLDO.o-sjLo^5 JLsji.)^3«, ^ );JLA.OJ.JL^O J Jiojas J^oa*»

'•''Sic,pctit-ftrcpour1L*.OJÏ.'"'Sic,pouro*«/'':!,Cemotparaitêtrel'arabe<~>iiJ\ré-

pondantausyriaqueisij.

'•''Sic,ildoityavoirunmotomisici.tMSic,liresansdoute|{^asj_a.i°1Comparerle persandu;et l'aj'abe

Page 162: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

102 TJUITE JVAïXIIIMJESYIUAQUEET ARABE.

iJu*à.o,^*A|I£&*»J-x•:•'jaxJJt-*T*o,yu*2>***Joo.A*w&s»*»)OO. JOJJLS

IS-IO.?o»J^>w.tviff^vo£ tjL&**A.u^û«S-Joj-*)oo.^«S v^o. foijb»-

, O-A.,yil-fcs>.ot^gii&Sttot-nJfts-0WA.0*A.IAO|JL^| ,ja-*ûoJL^

. i}L»_jl',;o. ypJLoâo .*jû_a_ca_jjo) . tsaxoji|***o.uaSàxûjîô) . li-^l

ô|f *_ao.(.«'c)jJ^-«wJï—*|J)A»?_**jJJLaoîJoo.A—.)yoJLoot^J A.UO»JO

ô JL^OJlo.s»£»^kdu^DO_)0 .JDdLdîl.|,MJ>VX->~0**ÛOÛJC. AJLOOAOj»g>À

«__aUAV>..o *ja_*xoija_j_ô}Jbuofc&ok.v>«. » âo . KaxoJj âo . i}JL«j

.ouu. ûo .UoJUo^ofci©. JaoJSfc,*;*&*..ifjl&Jjsv.JX*COL&JJX»k*JU

}a-^-J0.lia l'o'S, ja-*»JJJJ,«KuiJ>oJboJxa=>*»**Ujo.^»*ÔJLsL»oo

y~)o.JLÛJXXS|,OrnP>.'^OJLM^\A-*)<-9o.oi_^>LjLJ fc>•JjJjfcJ«!ôo-.opSfr.

•;•{sic)Kjw>ii,ja^« .^*a yoiio T.<^g->ou»[sic]C&.•:|oot«^ «i^

o\ JPIO. j-0}Q_a_sja-u».JJl*â!Aso*.oJUoJxo}JLo?oo)**&<•JLaJLio. <^g->

U>»>o JAu^oJL2&oo. JLUOIU~||A«w^oo$Loooto« liojo,|^u «**)

i [SIC)Jb'iyfJL**J)fO*CPtjaSXW)ÔL0<^.J&> *V«0. yOtiO3

NOTESAliniTIOXNEI.r.ESI)EA.

Surleroclodelapremièrepnge,avantle textesyriaquequicommenceauverso:

(1)Sic,lirejf^J= f£^.<J)Lire >Ln^.= v1^-"•(r)Unnombreeffacé,peut-êtreet..!i:Moteffacéetdouteux.

'51Nombreeffacé,peut-être<s.:o-S/c,lire \.t" LirerUiJt.(5)SJ'C,lireKo&>).

Page 163: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TEXTEAUAttE, 103

^JL^JD(?))c*XX>0«r^T0!.(*"*)C^.yO*VJoylSOO, |fOtt>©»3»L(?)JoO.'SûS

*;ia-.JJ|t^JjC^.OC*-taxaitfwôjJJj Ij^S OC*il$irivrfts

Alamarge,à lafindu mamiscrilsyriaque,feuillet55v*(écrituremo-

derneetmauvaise),basdelapage:

•x-i |adi»O**>)JL^uâo ; jfcojoj .^JO|o| .«f-*)oCH^O)IJL^o)W.L )

»U-SNj__jL-(?)w-^ja IJ^a |oSUk-vçj LJaoJ^ j3c**ov*fc>ijU^&s

y\j a X-£*Jo:^oJJ| ^o Oi| JLaoi_£_a*â. »JJ^,«oû-ooïva^^o

...NVi s (?)Jjtt^s WJÛ.)- .^O- ^-dDo^.^aJ^ i» JL^*Jo: t^ljSs

uâ ..... >&X»oi°»^^o ta^..uua—m.ofcûo*

Margeduhautdu feuillet56r":

wo»» ^. A .<^*j3oiJj&s-o-ol JaS^»tpJJ)«S «-£~û--r^» ^JjC^sJUo

Margedu!>ord:

. cVfjL.JUaoJl£*Jo<*Jj^Swojoovû^ y«î*ôju|fç*wâ

Margedufeuillet5(iv°.côté:

L)oa^^.Lo*^Lowojio)d (?)«va^^-o >x,'ot^ua^À «**!&<»aa.

ja_xjL»oe*j«AJO*-**->-A»—»IJLoJLcsMW»og»w£*x=>«£v£*ot*to «o)joj

v^xca^sVÎÛOlâOnâ

Knhaut:

cl)Ecritenlettreshébraïquesgrossières.

Page 164: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

1<V) THAITKDWJ^III.MIJvSVlUAQLiKKTAltAKK.

Antremarge,onbas:

<»n > «°>-^^J^o w*ow-*«K—#*^fiv^o JIMM.O(.VI'O)/\J II**»

**ôo>oi^s

Surlecôté:

Margesupérieure<lufeuillet67 :

Surlecôté:

w*S» )o\.J&*£*Ol|oa^ <^§^->oI^OOAUO*o»£*o>AJ}JJOo«j «sa.

oi_Sa_».w-B«S*—JO«ayào^S<&£»oL jC^sJDOSv»£-°»Jb&C^>WA^a»

JLaoL»â ,ri^v>V'iJLa^ootJ^vv*ft*>.jCàs*^c*«-J&»-»^«^o t-v-ocxta*»

Autremargedecôté:

{5)h«)<*W>^-t (?).n..m.o^a£s*î3)Jfc-~»jUvv^û^sVU^>oa*

c'!Sic,comparer&5jl>.(!)Renvoienbasdelapage: .-»r>^s

vSj^S .^ £*aletbâ^ot(fie)«l 1>)*a)fpi iiooo.»^.

(1).Sic,pour(?)Jâ^i ÎU>.{*JAlamarge: Js*:;Js.(5)Suiventtroislignesenpartieilli-

siblesetinintelligibles.

Page 165: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRAITÉ

D'ALCHIMIE SYRIAQUE ET ARABE.

I, TIUDUCTIO.XDUTEXTESYRIAQUE.

[PRÉLIMINAIRES.]

[I. AVIS.l

AliNOMnvSEIGNEURT013T-PUISSANT!

11fautquelusachesquelleestl'espècequiblanchit;quelleestcellequirougit;cellequinoircit;cellequibleuit;cellequibrûle;cellequisépare;cellequirassemble.Lorsquetusaurascela,garde-toidesaccidentssuivants,

lesquelst'empêcheraientde réussir.Soispur(ducontact)d'unefemmeoud'unmort,et detoutehallucinationet pollutionnocturne.Situ travailles

lorsqu'unede ceschoseste seraarrivée,ton oeuvrene réussirapas.Mais

purifie-toide toutdéfautspirituelet corporelW,et faisvoeudebonnevo-lonté.Alorstu peuxt'approcherpourdissoudreles corpset changerles

naturescélestes.Connais'-'l'agentquinettoiepar sa projection;celufquiattendritet celuiqui durcit;celuiquin'agitqu'àla surfaceet celuiquipénètredansla profondeur;celuiquiattireenhautet celuiquiattireen

bas;celuiquirésiste(aufeu)et celuiqui rend(lescorps)résistants.Leselnettoieà l'intérieuret à l'extérieur.(11yadescorpsqui)blanchissentà

l'extérieuret quiblanchissentà l'intérieur;qui attirentà l'extérieuret qui

(I'Cf.LesmoeursdaPhilosophe,Coll.desAlch.grecs,Irad.,p.36.•—Zosime,p.235.

's)Coll.desAlch.grecs,irad.,Démocrite,

U.CIIIMIK.—i, 'jepartie.

p.5oet5i.Toutcequisuitdanslesyriaqueesttraduitouimitédecepassagedel'auteurgrec.

I

Page 166: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

-2 TRAITEJVAJXJIIMJKSVIIJAQUHHT A1UI1K.

attirentà 1ultérieur.Si l'onsesertde.ceschoses,ondoit'essoumettreeutoutauxdémonstrationsnaturelles.Unegoullo.depourprepeutgâterbeau-

coupdechoses;etunpeudesoufre[S-fîoi']détruitdenombreusesplantes'1'.Uneseulechoses'emparede toutenature,produitla couleurrougeet lacouleurblanclio(s).Onne la rencontrenullepart, etcependantelle(estsi

vulgairequ'elle)setrouvedansle fumier{3).

Gloireau Dispensateurde touteschoses!

II. INDICATIONSDESSIGNES

(QUIDÉSIGNENT)LESMATIÈI\ËSDANSLESTRAITÉS(SUIVANTS).

[Entêtedesmanuscritsalchimiquessyriaques,demêmequ'ontètedesmanuscritsalchimiquesgrecs,ontrouvelalistedesprincipauxmotstechniquesemployésdanslecoursdel'ouvrage,aveclessignesetnotationsquilesreprésentent.Cellelisterenfermelesmêmesmotsquecelledesma-nuscritsgrecs;lessignessyriaquesrépondentégalementauxsignesgrecs,etmêmeilestordinaire-mentfaciled'apercevoirladérivationdirectedeleursformes.Maisl'ordreenestdifférent,plusieurslistesdistinctesparaissantavoirétémêléesdanslele\tesyriaque,commeilestarrivéd'ailleursdanslemanuscritgrec2327.(Voirladiscussiondecepoint,Introd.àlaChimiedesanciens,etc.,p.r,6.)Ajoutonsenfincettecirconstancetrèsimportante,quelessignessyriaquesrépondentdepréférenceàceuxdelaplusvieillelistegrecque,celledumanuscritdeSaint-Marc.

Lucollationméthodiquedessignesalchimiquessyriaquesaveclessignesgrecsestindispensablepourétablirl'intelligenceexactedutextesyriaqueetsacorrespondanceaveclestextesalchimiquesgrecs.C'estpourquoi,afindemanifesterceltecorrespondancedesnomsetdessignes,nousallonsinscrireennote,pourchacund'eux,lespassagesparallèlesdelaCollectiondesAlchimistesgrecsetsurtoutceuxdel'IntroductionàlaChimiedesanciens,ohnousavonsdonnélaphotogravuredetoutesleslistesdesignesdesmanuscritsgrecs.Lescomparaisonsserontainsifacilitées.Lessignesgrecssoûlsouventreproduitsensyriaquedansladirectionhorizontale,aulieud'êtreverticaux,etplusgénéralementcesontlesmêmessignes,avecuneconversiond'unquartdecirconfé-rence.]

') CepassageesttraduitdeDémocrite(l'al-chimiste),avecuncontresens.Cetauteurdit{Coll.desAlch.grecs,trad.,p.5i):cUnegoutted'huilesuffità fairedisparaîtreune.grandequantitédepourpreetunpeudesoufrepeuthrûlerbeaucoupd'espèces».(Voiraussi,Mêmecollection,p.187,n°i.)—Lemotplantesdoitêtreentendudansunsenssymbolique,commeapplicableàcertainsminéraux.(Inirod.àlaChimiedesanciens,p.28G.)

's;C'est-à-direqu'unemêmeteinturechangelesmétauxenor(couleurjauneourouge)cl

enargent(couleurblanche).C'étaitlàunedoc-trinecourantechezlesalchimistes.(VoiraussiColl.desAlch.grecs,trad.,p.37,note4;p.53;p.i3G,n"20;p.157;p.168;p.2/47,etc.)

<3)Cesantithèsessontfréquenteschezlesal-chimistes.[Coll.desAlch.grecs,trad.,Zosime,p.122,1.11;p.i3o;p.37,n"3etnote6.)—Lemotfumierlui-mêmesembleuneallusion.àl'emploidelachaleurdoucedeceltematière

pourchaufferlesbains-inarieet appareils.(VoirColl.desAIch.grecs,p.22,1i3,424,cl

passim.)

Page 167: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 3

^^ [%sh]$6viov,c]\6]idoine(",

X Imiloderaifort'2>,

S^. lecielM.

o<^ clectrum(J?X«T(50»»){IJ.

^AS levinaigreW.

«UT laterreM.

il l©>limailled'argent'"'.

cjJ_ leselW.

t lejourW.

j^k magnésie(fia^njoVa),c'est-à-

direlitl)arge(?),cadmic'I0).

oo talc"1).

? lanuilH

_y arsenic(13).

^~ couleurrouge,sanguine,ru-

brique:sirieon(a/pixoi')(n).

yj$ lesétoiles.

op lachaux(a<T^o-7o>){lD).

f Cemotapoursynonymeêhjèptov.(Voirplusloin,p.G.)Lossignesgrecetsyriaquesontdissemblables;ledernierrappelletou-tefoislesignedel'or.

WInlrod.à laChimiedesanciens,p.108,1.2,etp.lia, 1.20.Signedifférent.

<s>Ibid.,y,.11G,1.1;p.11S,1.10.C'estlemêmesigne,ensyriaqueetengrec,dessinéunpeuautrement.

WIbid.,p. loi, 1.5;p.116,1.12.Lesignecomplexedel'élcclrum,signedel'oretdel'argentréunis(xp-joifiexTpov},estdéjàdé-naturédanslasecondetranscriptiongrecque;onpeutyrattacherledessinsyriaque.

WIbid.,p.1jo,1.2;p.11.'(,1.9eta5.Lesignesyriaqueestdifférent.

MIhid.,p.»io,1.12;p.118,1.10.Signeidentique.

WIbid.,p.10},1.10.Lesignesyriaqueestformé,commelesignegrec,parl'associa-tiondusignedel'argent(unpeualtéré)etdusignegénériquedelalimaille,placéàgaucheensyriaque.

<>>Ibid.,p.108,1.15;p.112,1.22;p.116,1.22;p.120,1.18.Cesdeuxdernierssignesgrecsontquelqueanalogieaveclesignesy-riaque.Toussemblentreprésenteruneabrévia-tiondunomdusel.

« Ibid.,p.108,1.8;p.112,1.27.Lesigneestlemêmeengrecetensyriaque;mais

ilestausingulier,c'est-à-direunique,ensy-riaque;tandisqu'ilestrépété,c'est-à-direauplurid,engrec.

<">!Introd.,f.108,1.i3;p.112,1.22.Lesignesyriaqueestl'initialedumolgrec,soitMcouché.'"' Lesignegrecdelacomaris.hlrod.,

p.110,1.11),n'apasd'analogieaveclesignesyriaque;à inoinsquel'onnevoiedanscedernierlesignedel'argent,pareilàsafigura-tiondonnéeplushautpourl'élcclrum.Lesignedelacomaris(talcousélênitc,pierredelune)dériveeneffetdeceluidelalune,c'est-à-diredel'argent.'1J1Introd.,p.108,1.9;p.112,1.27.Ce

signeestceluidujourrenversé,demêmequ'engrec.Ilestunique(singulier)ensy-riaque,au lieud'êtreredoublé(pluriel)commeengrec.<")Ibid.,JI.108J.i6;p.ui.l. 7;p.11G.

1.17.Demême,p.120,1.21.Lesdeuxder-nierssignesgrecs,enformedespirale,sontévidemmentl'originedusignesyriaque.("'Ibid.,j).108,1.17;p.114,1-20;p.11G,

1.6;p.118,1.12et20.Aucundecessignesgrecs,saufpeut-êtreceluidelapage11G,neressembleausignesyriaque.t'5îIbid.,p.io8,l.25;p.112,1.24;p.ll4,

1.7.Peuderessemblance,saufladoubleboucledesdeuxpremierssignesgrecs.

1.

Page 168: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'« TNAITKD'ALCHIMIESVWAQUEKTAIUBK.

t*9 pierre,de Soinos {^Jfiios

h'Oo?),

<^-^ chrysocolle(xpo^xoÀXa);i),

nTl-olimailledecuivre^.

v£o clialcite,mineraidecuivre

pyriteux(^aXxîY*?)'3'.

o^o ocre{&%?*)w.

-<^<leveiTc(:,),

^j£ alunlamclleux^0'.

ys,^ laccliaouoreanctte(>.«£<*>,

écrit: h/tx)^.

0 ày/ovaa.^\c'cst-;i-

V/v/ oromelle;

v/ guimauve;v/o mauve,

® colle,soudure.

-{^ élain(xaao-faepos)(!>).

—c cuivre(j^aXx^î)blanc,laiton

oucuivrebrûlé(?)(10î,~*"

selC1»

!1)Introd.,p.10S,1.G;p.112,1.C.Lesignesyriaquedérivedusignegrec,rend»])luscursif.

WMi}.,p.IO5,I.1G; p.112,1.>o.Lesignesyriaquerésultedelajoncliondusigneducuivreavecceluidelàlimaille,précisémentcommeengrec;lesdeuxsignesélémentairesétantd'ailleursanaloguesdanslesdeuxlangues.Onadéjàsignalécettejonctionplushaut,àl'occasiondelalimailled'argent.

(î)Md.,p.108,1.2;p.112,1.aâ.Lessignessontdissemblables.

MMd.,p.joS,1.i5;p. II'I,1.19.Lesignesyriaquesembleuneimitationgraphiquedusignegrec,quiestunesimpleabréviationlittérale.

&MJ.,p.108,1.29;p.ni, 1.24.Lesignesyriaquedériveimmédiatementdusignegrec.

''' Md.,p.108,I.6;p.u 2,1.31.Signeidentique.

l7)Md.,p.108,1.22;p.Ji4,l.22.Lesignesyriaqueparaîtêtreuneimitationimpar-faitedupremiersignegrec.

WMd.,p.108,1.18;p.114,1-20.Lesignesyriaqueestlemêmequelesignegrec(lepremiersurtout),maisplusallongé.

WJntrocl.,p.10J,1.7;p.112,1.taet15;p.120,1.5.Lesignesyriaqueicifiguréréponda»signeanciendel'élain,signed'Hermès,le-quelestcouché,aulieud'èlrevertical.—QuantausignedeJupiteraffectéplustardàl'étain(Introductionà laChimiedesanciens,etc.,p.p,4),ontrouveunpeuplusloinunsecondsignesyriaquedel'étaincorrespondant,danslasuitedelalisteprésente.Cellelisterepré-sentedonclesmêmesphaseshistoriquesquelalistegrecque,dontelledérive.'10)C'estlesigneducuivreproprementditen

grec: seulementilestverticalengrec,tandisqu'ilestdisposéhorizontalementensyriaque.(Iniiod.,p.loi, 1.G;p.112,1.]2;p.11i .1.17;p.118,LG;p.120,1.6.)—LelexiquedeBarBahlouldonneégalementleséquiva-lents: cuivrebrûléetcuivreblanc;compareraussiplusbassouslesigneducuivrebrûlé.("'Voirpageprécédente,note8.Lesigne

actuelesttoutdifférent;maisilexisteengrec.Aproprementparier,c'estceluideseauxma-rines(Inlrod.à laChimiedesanciens,etc.,p.108,1.5;p.112,1.2G;p.11G,1.7),signeégyptienadoptéparlesGrecs.Lesignedeseauxmarinesreprésentesansdouteicileseauxsalées,c'est-à-direlesselsdissous.

Page 169: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION'.- !î

>j.Qc étain(xao-<7<VefO>W,xXWi'a-

— eauxmarines^.

KPOT1NON(»J,Sanssigne,

_q_o feuillesdecuivre'5'.

<v lesoleil(etl'or)îo!.

TT° cuivrebrûléW,cuivrel)lanc

calciné, chalcilis(écrit

Vr fer (suitune abréviation.;

AIT,*>>;>)«

Q_j feuillede fer® (fer en

abrégé).

\> sandararjucdorée (aavSz-

fa'/C'')[ccl'it cravSxpx-

Kpoi'o?,leplomb.

Cr3 limailledefer(n'.

oC soufremarin(?),soufrequin'a pas été soumish

l'actiondu feu; soufre

apyre,[olojie]Ssïovazv-

Zevs,étain(xxaahspûs);ouélec-

trum(«p.exTjooi')u3'.

t*>C'csllesecondsignedel'étainsignait!pageprécédente,noie9;ilestcouché,air.lieud'êtreverticalcommeengrec.[Introd.,p.112,1.12.)

<•-)'/&;</.,p.214.'') IbiJ.,p.10S,1.5;p.112,I.26;p.120,

1.8.C'estlemêmesigne,surtoutpourletroi-sièmeexemple.{Voirlanote11delapageprécédente.)

WCemotestplacésouslemotxzcG'nzposdanslemanuscritA,etau-dessus,danslema-nuscritB;ilenformelasuite.D'aprèslelexiqucdeBarBaliloul:crolinon,selonlesalcliimistes,signifieleplombblancouétain.

's>Inlrod.,p.1o'i,1.175p.112,1.10.Mêmesigneensyriaquequ'engrec,maisdisposéhorizontalementaulieud'êtrevertical.

<6'IbiJ.,p.1o4,1.1;p.112,1.4.Lesigneestlemême,maisretourné.

':' Xa)xèî){Sxsvfi£»'os.(//!?ro</.,p.IO.J.I.18;p.112,î. 11.)Lesigneestlemême,mais.disposéhorizontalement.

(5'Cesignedufernerépondpasàlaflècheinclinéedelalistegrecque.[Inlrod.,p. io4,1.20.)Peut-êtrepourrait-onlerapprocherdusignedelapage114,1.1et17;p.120,1.22.

(s'Inlrod.,p,io4,1.24;p.i>liL2.Le

signesyriaquedériveévidemmentdessignesgrecs.(,c)Inlrod.,p.108,1.19;p.114,1.7et19;

p.120,1.22.Lessignesgrecsdiffèrentnotable-mententreeux,quoiqu'ilsaientprobablementuneoriginegraphiquecommune.Alapage114,1.19,onlitundoublesignegrecquiveutdiresandaraquedorée;c'estlasecondepartiedecettenotationquiconstituelesignesyriaque.(">Ibid.,p.io4,h23;p.nâ, 1.1.Même

signe.Lapalliegauchedusigne,quialesensgénériquedelimaille,représentel'abréviationdelaportioncorrespondantedessignesrelatifsàl'argent(p.3,note7)etaucuivre(p.4,note2);àmoinsquelesignesyriaquenesoitceluidelafeuilledefer,traduitàtortparlimaille.<u>Ibid.,p.io4,1.2.4et2Ô;p.n4,1.9;

p.118,I.10;p.120,1.7et8.C'estlemêmesignecouché.

'l5)LenomdeJupiterestdonnéicià lafoispourlesdeuxmétaux,auxquelsilaétésuccessivementassigné.[Introd.àlaChimiedesanciens,etc.,p.S2.)—Voirégalementlesdeuxsignesdel'étamrappelésplushaut,p.4,note9,cip.5,note1.—Cecimontrel'anti-

quitédelalistedessignestranscriteensy-riaqueetenattestelafiliationgrecque.

Page 170: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

0 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET AllAHE.

g_3 rouilleJe ferM.

Ji o vitriolnoirdescordonniers

{•/jûjcâvOij), c'est-a-dire

couperose'2'.

lis, poudred'or(3i.

V3CLfeuillesd'étain,4'.

JCLQ(élcclruin,);XexT(50i')f5),mi-

neraioupaillettesd'or.

Terredorée,atipt,sanguineourubrique^.

iSarôscb{"',lecuivre.

m<]oClimailledetain(sî.

$0 safrandeCilicie^.

Sahiin,lefer»0'.

OJ-LCétainbrûléU1'.

^CLieu(xt/afov)<ls>.

Kivvd€apts,cinabre.

^—éleplomb,Saturne.

t>< Ëlydrion,électrumouebé-

lidoine.—ÈXvSptov^aX-

xostSù^;'(écrit:enodis),soufremarin.

Olntrod.,rtc.Mêmesignecouché,p.loi,!.25;p.11'i,I.2.

W/iic/.,p.ioS.1.i;p.112J.25.Lesigneestautre.

W\6s,chezlesGrecs,désignesurtouttesouïtesmétalliques,clcemoteslaccompagnéparlenomdumétaloxydé.

(*)lntrod.,p.loi, i. 17;p. 112,t. iG.Lacompositiondusignesyriaqueestsemblableàcelledusignegrec,tesymboledetafeuilleétantle,même.Maislesymbolesyriaquedumétalserapporteàl'argentrtnonàl'élain.

<5)Cesignepourraitsignifierlafeuilled'unmétal;maislapartiedroitedudessinnerépondàaucunmétalconnu.Lesignen'estpasnonplusceluidusori.{Inlrcd.,p. îoS,1.ai;p.n'i.l. ai.)

'6)Ouàtraduiticiparrubrique;tnaisilyà peut-êtredansle textecinabre.LnclVct,ilcomiiv.ilJcserappelerquelemotcbmbrca étéemployéfréquemmentcher,lesGrecs,commesynonymedeminiumetmêmed'oxydedeferrouge,sanguineetplusgénéralementrubrique.(Voirlntrod.àlaChimiedesanciens,p.2G1.)

'') tSarosch,nomd'ungénieoud'unangepersai).(VoirVullers,Lex.pcw.,t.II,p.20,2.)

<*!lntrod.àlàChimiedesancien*)p. lo'i,I. iG:p.112,1.(G.Lesignegénériquede

limailleestbienindiquéàgaucheensyriaque;maisceluidel'élainestmalécrit.

WInlrod.,p.io8,l.i/i;p.11/1,1.SetlS;p.11G,).25;p.118,1.17.Lessignesgrecssontmultiples;c'estceluidelapagen4,1.8,quieslreproduitensyriaque.Ils'agiticidusensmystiquedumotsafran.(Voirln-trod.,etc.,p.287.)Cemolaétéappliquéàdifférentsminérauxdecouleurjaune.C°)/tic/.,p.loi, 1.21;5;p. 114,1.i;

p.120,1.22.—l'asdesignepropreiciensyriaque.Maislesigneduferexiste,p.5etG,associéà celuidelafeuilleclà celuidelarouille.—-Sabiin(ouSahoum,danslemanuscritd'alchimiedeCambridgeetclansBarBahloul)signifie,d'aprèslîarIlabloul,tleferdesalchi-mistes1.(")lbid.tp.loi,î.18;p.1)2,1.17.C'est

lemêmesigne.t'3!Ib'vL,p.io8,l.28',p.n'i.l.2/1.Même

signe.<")Ihid.,p.108,1.4;p.112,1,25.Même

signemodifié.\a).koetèésserapporteraitaulaiton,assimiléà l'élcclrum,quiestparfoisécritiï.ièptov.Maisê).ièptot)signifieaussiché-lidoinc,ausensdirectou.mystique.SelonIkrSêrosclnvaï,danslelexiquedéliai"Bahloul,col.1G8,1.10,iorit(var.enoris)estlesoufremarin.Cenomdesoufremarinapeut-êtreété

Page 171: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 7

llvphqs(pyrite),marcassile.

j3"Bfeuillesdeplomb'1'.

2Q huiledericin(-'.

^arSapâ^)),sandaraque.

rrrrjj rouilledeplomb(3'.

o^jj miel,

©er&i'ànvpov,soufreapyre.

JÇB plombbrûlé{i).

ijzpn'[?)=(Xevxâ?),vinaigresalé

(saumure),cest-à-dircvi-

naigreblancfiltré'5'.

AvGéaltov,chaux.

j^.o molybdochalque,plomb-cuivre'6',mercure.

àyi eausaline.

Mnsîdin(c'est-à-dire[*fov),vitriol

noir descordonniersf'',

rubrique®,

^je. lemercure19'.

6 l'argentK

XaXxiT>;s,couperosebleue,minerai

pyritcuxdecuivre.

J_a> mercurerouge1"'.

5-0 coupellalion(&£pt*?oi')(12'.

donnéausoufreenraisonJesonorigineetdesontransportparmerenSyrie.—Dioscoride(1.V,cli.cxxni)parleeneffetdusoufredeMéloscldeLipari.

<'Lesfeuillesdeplombmanquentparmilessignesdesalchimistesgrecs.MaislanotationindiquéeicirentreLiendanslemêmesystèmegénéral.

£)/n(roa.«etc.,p.108,1.4i2'col.ip.112,1.20.Lesignesyriaqueestlemêmequelesignegrecdelapage108,retournéd'unquartdecirconférence.

MCesignerépondàlalimailledeplombetnonàlarouille;ilyaeuconfusiondanslatranscriptionducopiste.

Wlnlrod.,\).loi,1.13;p.112,1.i5.C'estlemêmesignequ'engrec,maiscouché.

WLeblancdel'oeufdélayéa\ecl'eaudesoufreestle\inaigre.(Coi/,desAlch.ijrecS,Irad.,NomenclaturedelViUl,p.22.)

1°)Introd.,p. loi,1.11;p.112,1.l3;p.114»1.22,Lesignesyriaque,estconfusdanslemanuscritA.Mais,danslemanuscritI),c'estnettementlasommedusigneducuivre»à droite»etdusigneduplomb,àgauche.

"JXa').*ii'0of?(/;it;o(/.,p.loS,1.t\p.i12,1.26.)S'agit-ilensyriaqueduliquideprovenantdeladécompositiondespyrites?(Jim/.,p.2h1.)

's'Dansletexte,onlitpeut-êtrecinabre.(Voirp.G,noteô.ctp.8,notes1cl,'i.)Rap-pelonslaconfusionquiexistaitchezlesanciensentrelecinabre(sulfuredemercure),lever-millon,leminium[oxydedeplomb),etla

sanguineetautresoxydesdeferrouges;touscorpsjouantle rôledematièrecoloranterougeourubriquedanscertainespréparations.(Introd.àtaChimiedesanciens,p.2/1i, sGi,2GO.)

Wlbid.,\i.ici,1.19;p.112,1.5;p.11G.1.i5;p.120,1.G.11semblequelesignesy-riaqueactuelnedérivepasdeceluidel'ar-

gentretourné,maisdusigneplusmodernedûmercure(p.120);ilestbienconfus.('»)lbid.,p.10',,I.2ctS;p.112,1.h;

p.120,1.22.LesignesyriaqueestlemêmequelesignedesGrecs,retournéd'unquartdecirconférence.'"!Lelnotemercurerougetdésigneici

l'oxydeoulesulfuredemercure,opposéautmercureblancD,indiquéplusbas,motquis'appliqueauxchloruresdemercureetautresselsblancsdecemétal,entrevusparlesalch'-misles.t's)Introd.,y.108,1.3o;p.114,1.-il.Lé

signesyriaqueestlemêmequelesiguegrec,écrithorizontalementaulieud'eirevertical.

Page 172: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

8 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

XAKÏTON{vleKxpov),élcctrum;mineraid'or des polis-seurs.

21 vermillont'', terre scellée

(de Lemnos)'2',c'est-à-

direliématitc.

UJ nalron'3',vhpov,àtppovhpov;écumedenation.

Sîipi,Sori,rubrique*4',terredo-

rée,hématite'5'.

Jm mercureblanc!°!.

Lesoleil,l'or.

A).as,ieselammoniac,celuiquiest

employépour.le lapis-lazuli(').

Apiievitvc&v.Arseniconouchauxar-

senicale;c'estune pâle

d'arsenicdontonsesert

pourépileret quivient

del'Arménie.

Lalune,l'argent.

WCemolpeutrépondreégalementauci-nabre,auminium,àlasanguine,àl'hématite,àlaterredeLemnos,àlasinopisdul'ont,etc.

{Introd.,elc.,p.2G1.)Rappelonslesigneducinabre,p. 108,

I.i3;p.114,1.18;clsurtout,p.1iG,1.i3;lesignegreccslcirculaire;lesignesyriaqueseraitquadrangulaire.Maisilvautmieuxl'as-similerausignedelasinopis,p.108,1.aG;p.112,1.2'4,deuxièmesignesurtout.(Com-parerllarBahloul,Le.r.syr.,col.(jG-;,7;roi.ioj3,9.)

<s)Comparerfl>.»(ii7*)i?,ijva^pijïéa;:a-i.oiiaivaiyês,deDioscoride.(VoirDioscoride,Mat.mc'd.,1.V,cli.cxiit,t. 1,ji.778.)Onmettaitsurlesceaulesignedunechèvre.Dioscorideprétendmêmequ'onmélangeaitleminéralaveclesangdecetanimal,l'eut-êtreest-ceunconte,dûà l'analogiedecouleur,atlestéeégalementparlesnomsd'hématiteetdesanguine.

wintrod.,etc.,p.108,1.5;]).1iï, 1.2o*,p.118,1.il-,p.120,I.7.C'estlesignegrec.

1'!Dansletexte,onlitcinabre(?).Surlessensmultiplesdecesmois,voirp.G,noteG.Lesot!aétésouventconfonduavecleséricoiiousiricum,nonseulementàcausedelares-semblancedesmois,maisàcausedecelledesproduits,lesoriétantUnseldeferbasique,c'esl-à-diremêlédeperoxydedeferrougeàtrc,

corpsquiestàproprementparlerlesériconourubrique.Danslanature,onpassed'unminéralàl'autrepardestransformationsinsensibles.Laconfusiondecesmotsestfréquentedanslestextesalchimiqueslatins,quisontdonnéscommetraduitsdel'arabe.Lenu'yycslégalementcon-fonduparfoisavecleminium(augénitifminii).

'5C'esl-à-direoxydedeferrouge,sanguine,rouged'Angleterre.(Voirlanoteprécédente,lanotetetlanoieGdelapageG.)—Danslesma-nuscrits,lemothématiteeslplacéàlafindel'articlesuivant.

MIntrod.,y.114,1.1a.Aevxi}àlOdln.(Voircequia étédit[dushautpourlemercurerouge,fii'Gj)alOihidelaCollectiondesAlclii-Mtstesgràcs>Lexique,texte*p.11.)•—LesignedumanuscritUestassezdifférent,etcongé-nèredeceluidumercurerouge.

WOnl'employaitpourfabriquercertainniur.LetexteditsceluiquiressembleauJapis-lazuli.Hs'agitenréalitéd'unbleuvi-trilié,bleud'Alexandrie,à basede'cuivre,décritparVitruve(1.Vit,cli.vu),Lemotselammoniac,dutextesyriaque,nedoitpasêtreentendudanslesensmodernedechlorhydrated'ammoniaque,maisdanslesensdenatronoitcarbonatedesoude,commedansDiosco-rideCldansPline,(/«troc',à/<tChimiedesan'ciens,p.45,note2.)—Ilrègnesurcesmotsunetoiifusioiiquinepourraitêtredissipéeque

Page 173: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 9

^<à cinabre11'(xtvvi&zpts);mi-

niumetlatortuedemer.

Èp[iij$,lemercure.

^â(3) (vsuphris),pyrite,marcas-

site.

[A]<ppo§t7i],cuivre.

XpwôxoAÏ.a.,chrysocolle,soudure

d'or.

A&>;>,lefer.

VermillondeLcmnos(>îXtjfiviayijde Dîoscoride),terre

scellée.—Vermillonde

Sinope,terred'Arménie,c'est-à-direterrescellée(?)

(niï.ros"StvunixifdeDîo.'

coride)(i>.

ÂOpovhpov,c'estle nitred'Afrique

pourlesgâteaux;à<Çp6$de

vhpov,écumede nitre,

pareilleà la farine.

Vvfyos,plâtreblanc.

lis, rouille(decuivre).—lron®,

setrouvedansles fours

où l'onfondle cuivreà

Chypre,commeleSitypv-

__ y&.

Kfoaijpts,pierreponce...... beurrede cuscuteet de

datte?

...«, selammoniac(grecet sy-

riaque).

[SIUM'ISKTAOTVHOXSPllOPIlKSDUMAMJSCRITD.]

[Lemanuscrit1}contientunelistedesignesetdenomsdeminérauxetvégétaux,similaireàcelledumanuscritÀ,maisdisposéedansUnordredifférent.Unepremièrelisteestforméedemotsgrecssuivisdeleurtraduction,sansaucunerépartitionméthodique;unesecondelistecomprendlesmotsaccompagnésdeleurssignes.Puistiennent,commedansÀ,lessignesdesplanètes,etc.Onseborneraàdonnerlesvariantesdedeuxpremièreslistes.

Soitd'ahordcelledessignes.

sil'onvenaitàdécouvrirquelqueéchantillondesmatièresconnuesdesanciens,jointàsadénomination;parexemple,danscesi.éces-sairesd'oculistesdontonconnaîtquelquese.veniples.

'•''Lesigneneressembleguèreausignegrecditcinabre.—Jtaîscederniersetrouvetroislignesplusbas,au-dessusdeceluidelapyrite,

WAtôledecedoublesignesupérieur,onlitdanslemanuscritli:cinabre,vvasi=misy>Lecercleavecpointcentralestenelletlesigne

At.cliIMlK.•—t. 'iepartie,

ducinabre.(Iniïod.,etc.,p.108,1.13;p.11'<,1.iS;p.1îG,1.i3.)Asadroitesetrouveunsecondsigne,quipourraitélreceluidel'ar-senic,ousecondmercuretiréduréalgar,sub-stanceappeléeaussicinabre.(InlioditcliotiàlaCliinûedesanciens,p.a3().)

MLesigneinférieursels'appliqueàlapy-rite.C'esttoujourslesignegreccouché,[tnlrod.,p.108,1.10;p.lia,1.32;j).120,I.io.)

WVoirlanote2delapage8.WIJarUaliloulécrit'iiïn.[Lcviconsyr.,

col.ii8,11;col.1'18,i;col.1027,16.)

•1

Page 174: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

10 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

LemanuscritArenfermeG3signes;JemanuscritHn'encontientque49,parmilesquelsancsetrouventpasdansA.Nousdonnonsiciseulementcesdeuxnouveauxsignes,ainsiqu'uneving-tainedemotsgrecsquimanquentdansA.]

{—Orouilledecuivre"'.

<^P chrysocolle,soudured'or!'2>.

AtOdpyvpos,litliargc.

Qùov,soufre.

XaXxrns*,calcaud,vitriol(3);lors-

qu'ilvieillit,il seréduit

enpoudreW.

sïavSapdx)],arsenicousafranrouge,

quel'auteuraappeléplus

hautcpilaloire^;safran.

2rvTt1>ipt'<x,alunlamelleuxdepierre;

ily enaunautrequiest

rond*05.

. . . . .!•'">sérîcon.

,? (mot écrit -eaaos),rhu-

barbe;c'estla rhubarbe

rouge!s).

tSpâpyvpos,mercure.

XzkxcLvOoi,fleurdecuivre.

XOLXKOS\XS\XCLVI>.(VOS,cuivrebrûlé'0'.

"^ifttïlW,céruscqui s'obtienten

dissolvantle plombau

moyendu vinaigre.S'il

y a un excèsdeplomb,ilseformeduséricon*10'.

ÀXGJJ, aloès.

Annvvtaxév,sucdeférule,(gomme)

ammoniaque,(appelée

aussi)sandaraqùe"".

'')C'estlesignenormal.<*>Cesignedérivedusignegrec.(/nJiW.,etc,

p.loi,1.G;p.U2, 1.G.)<3>Lemotsyriaquerépondnulatinvitrio-

/um=verre,cequimérited'êtrenoté.Lemotlilriolum,danslesensmodernedevitriol,étaitdéjàusitéauvin'siècle,clprobablementdèsl'antiquité.(VoirlevolumesurlaTransmissiondelasciencewii'tijUe,p.lia.)

<*'Observationquis'appliqueenefl'elà l'al-lératioiilentedusulfatedefer,s'ovjdanlàl'air.

•:'!Voirp.8,secondecolonne.•*)Inlrocl.à laChimiedesanciens,p.IOG,

1.Get7,signesdecesdeu*aluns;voiraussip.207.L'alunlamelleuxparaitrépondreànoli'calunderoche.

•î!Motellacéutdouteux,qu'onsemblepou-voirlin!cvïo&v/jjf.

[s)Voirp.i3,note3,surlessensliguresdumottraduiticiparrhubarbe,

(9)Dioscor.,Mal.mec/.,1.III,cb.l.XSUlil,I.I,p.43n.<I(|!C'est-à-direunselbasiquerouge.("'Introd.à laClàmicdesanciens,etc.,

p.s38,aubas.Ouvoitquelemotsauda-raqtie,quisignifieengrecsulfured'arsenicrouge,étaitappliquédeslorsàunerésine,commeaujourd'hui.C'estd'ailleurslesensordi-nairedel'arabetandarous(saiidaraquo),quiin-diqueUnegommeanalogueàl'ambre.(Voie11mBeïlbar,trad.duDrLeclerc,I,11,p.297,n"1238,t.X\.VtlésNoticesetctirahs.)LeDrLeclercajoutequec'estleproduitduthuya;suivantd'autres,clicprouchtd'uneespèceîlegenévrier.(Doiy,Supplémentnti.tdicliohhait'etarabestt.I,p.GIJ3.)

Page 175: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 11

âu<Pf,vyés,vientdeChypre.

Kvavôs,c'estlebleudespeintres.

Manin(?)[1', encre des écri-

vains.

Zv'fit»;,levain,ferment.

Xwcraov,sert à ceuxqui ont été

mordusparun chienen-

ragé®.

2x«ypia,scoriede fer cl de tousles

corps.

Tirai'os,chaux.

Àpier7oXo£/a,aristoloche.

III.SIGNESDESSEPTPLANÈTES.

A le soleil^, le feu»dansle

septièmesigne du zo-

diaque.

0 1-tlune(i',leseaux,dansle

dixièmesigne.

:>—cÇZstîs(c'est-à-direJupiter),

étain®,Bel,dansle cin-

quièmesigne,l'air.

_o Bilati(lecuivrerouge),cest-

à-direVénus(k<ppo£hi})\le cuivre blanc, Sa-

rosch;la terre,lecuivre

rouge, dans le hui-

tième signe d'Astera

(VénusM).. o j le fer, kpys (c'est-à-dire

Mars);Sahim;al Mir-

rikhW;al-DjalmiJW;le

feu,danslesixièmesigne;

a16y.b>yLOL,l'acier.

g* Kp6vos(c'est-à-dire .Sa-

turne), le plomb noir

(suivent les noms du

plomb en arabe); la

terre,dansle quatrième

signedeCamosch'9).

•'Ir'aul-illire|is>.al>?WDioseor.,Mat.mc'J.i1.lit,cli.xcv,I.1,

V.h'i'u<3JSignedel'orchezlesalchimistesgrecs.

Sculclneiililestroiiché,c'csl-à-direinclinéd'unquartdecercledanslesignesyriaque;observationquis'appliqueaussiàtouslessignessuivants.

WSignegrecdel'argentéMC'estlesignegrecdel'étam,npartirdu

vu"siècledenotreère.(Voirp./»,note9,etji.5,ilotei3.)Auparavantcotaitlesignede

l'électium,(tnlrotl.àlaChimieJetiiiicùiu,etc.,p.82.)Lalisteplanétairedumanuscritactuelseraitdoncdedaterelativementrécente.

•"'ComparersurcetarticleBarliahloul,LCA;syr.,col.i'ii-a.'iSetcol.267,3.

WNomde.laplanèteMarsenarabe.MMotarabeeïpiïmantladuretédutel'!

ledur,ouplutôtlecompact.MCamosch,dieUdesMoabites,identilié

avecKpôvosdanslelexiquedeliai-liahloul,l.ci;syr.tcol.yo1,I.

"i.

Page 176: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

12 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEKï ARABE.

U lip[vïi,le mercure;le di-

vise'1';l'airet l'eau,dans

le neuvièmesigne de

Nébo!-''.

IV.LESDOUZESIGNESDUZODIAQUE.

i. ÇT le l'eu,le Bélier,la py-rite ou marcassile,

septgenres.i. <5 la terre,leTaureau,la

magnésie,sept gen-res.

3. o l'air,lesGémeaux,l'ar-

senicrougeetlacire,

deuxgenres.

[\. o— l'eau, le Cancer,tous

les coquillages,les

tortues,lespoissons,lesécrevisses.

5. „3 le feu,le Lion,le talc

detoulcslespierres;celui de Ma'aden,

c'est-à-diredelaMec-

que, car celui du

ltcdjazestbonpourles perles (? mot

écritloti®)etceluide

la mer (aussi)poul-ies perles (? mot

écrit(oui).G. p^ la poussière(farine),

l'Epi(oulaVierge),la céruseet le séri-

con(o-(jsix0i>,couleur

rouge)!i).

^ lachaux.

7. p l'air, la Balance,l'a-

lun lamelleux,cinq

eenres,etl'alunrond,

deuxgenres.

3X leverre.

8. & l'eau, le Scorpion,le

soufre,troisgenres.En lesable.

tj l'alcali,

g. 4-9 lefeu,leSagittaire,les

perles.

ta, le savoli.,

*'}Salisdoutecilraisondesoncaractèreliquideetmobile,paroppositionaveclefer,uppeléplusliautoiecotiipacl».Cesépitbètessontenarabe.

ONébo,dieubabylonien,identifiéavecMercure.

!î>Surlafabricationdesperlesartificielles

aumoyendutalcoucomaris.Coll.desAlch.

ijiccs,p.334,etsurtoutp.3'net3'12.MLeseïicoiidésigneiciletriîtiium,ouoxyde

dep'.otnbrouge,lequelpeutêtrepréparéencalcinantlacértlse,danscertainesconditions.—Ailleurslemotséricons'appliquealoiydedeferrouge.(Voirplushaut,p.8,holeA.)

Page 177: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 13

10. _a> la terre, le Chevreau,

touslesnalrons[vl-

ipov) et le borax,

septgenres.

11. ^ espècede ver ou de

lézard(= les Pois-

sons?).î2.eccC l'air,leVerseau,tousles

sels, sept et quatre

genres.

0} selammoniac.

(V.COTATIONS,NOUVELLELISTE.)

>"< l'eau,le poisson,toutees-

pècedecolleousoudure.

oC leminium

fO lecuivrebrûlé(?).n letalc.

JJ lenalron'1'.

lll lesafran.

o^O lemyrobolan.

•C^. lamalacbilc.

*^>k,Cadmic(k<x$[ietxécritcali-

mia®}.; (I}

Q.TTlevitriol.

(VI.NOMSGRECSDEMATIERESMÉDICALESETPLANTES.)

HdXaa[xov,lebaume.

Apvs,lechene.

Pot;?,lesumac'3'onleroti"c.

lïaXau'o-'îioi',lagrenaded'Kgyple.

KéSpos,lecèdre.

2apxox<iXXaj espècederésine'4'.

Goitlnâr(motpersan),Heurdegre-nadier.

1')Voirlanoie3ticlapage8.(s)CetteVariantemériteattention,carelle

estprobablementl'originedutnotmoderne«calamine»,initieraidestinc.(introït,à(aChimieilciaucuns,p.a3g.)

WDioscor.,Mat.méd.,1.1,cli.c\LYir,t.t, j).l38deTédit.Sprengel.DaliSlaColl.desAtch.grecs,trad.,p.72,cemotaététra-duitparrbubarbe.knréalité',il s'agitd'unproduitminéralrouge,ourubrique,appeléaussiminiumàlapage70decelteColtcclioiletsynonymedesinopis,ourougedeSi-

KeSpta,résinede cèdreou sarco-

collc.

Burpct^tov,pâted'arsenic(?)'5'.Cnidos(lirektjkîSos,dekqk(s),t\oh

degalle.'

2f/u'pia,myrrhe.BSÛltov,bdellium.

KôXXà,glu. .

nope.(Introductionà laChimiedesanciens,p.aOi.)

WDioscor.,Mat.mèJ.,1.M,th.l.xx\i\,(. I, p. 4'io.—liai'liahloul,Lcx.s\r.,col.122enbas;col.700,1.l/i.

MCemotestemployécommesynonymedechrysocolle,danslesensdenotremalachite(carbonatedecuivrebasique),substanceéluployéepourlasouduredel'or.(ColLdesÂlch.grecs,trad.,p.Gn.)S'agil-ilicid'unarséuitedecuivre,vertcommelamalachite?(VoirBarliahloul,Lcx.syr.,col.35o,1,0',col.382,1.1.j

Page 178: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

l'i TRAITED'ALCHIMIESYIUAQUEET ARABE.

Xohf,I)ilc.

Yetninv)]',gentianeouboisdenard"1.

Kpôxos,safran.

Y/.avxtov,glaueium.Kwvos?(écritcanion),résine.

\$'j)p(écritliydros=v$p*ïos?),sueur.

Avôos,Jlcur.

ÔÇos,vinaigre.A)M&VI*(àXxvôviov),écume de

mer(2'.

Zvju*},levain.

IJiWa,poix.

N/rpo»',nationd'Egypte.

1<7C[TIS,isatis.

IhvaÙMOv,huiledepin(poix).

"S-n&yyos,éponge.

OSpov,urine.

A).j,touslesselset le selammo-

niac.

VII.DESTENUESAIMVOMBIIËDESEPT'31.

1. LaterredeLcinnos possèdebeaucoupdevariétés.C'estd'ellequeviennentle rouge^despolisseurset le rougesouscachet,appeléh'fivtj,levermillondesfabricants,lejaune.

2. Ao-tpaXTûs,asphalte'0',bitumedela nierdeSodome(merMorte).

3. TerredefiledeSamos(7),quiestlaterreoapi'a,étoiledeterre.C'est

lacraie(5).{/)

k. Terrecimolienne,xtp.w\{ct^\vientdesseptcorps(métaux),desmi-

neraisd'or,d'argentet de1er,et sortdesmines,c'est-à-diredesfouillesde

touscescorps.

WDallslelexiquedelîafliahloul,(ol.ttb-,,I.îoj<'*col.5oi,1.i3,expliqueavecplusd'exactitudecemolparremèdedusapait,aulieudeboisdenard.

'*'Dioscor.,Mat.mal,,I.V,cl).cxxxv.<s)Cettelistedoitêtrerapprochéedutexte

deDioscoride,Mat.inéd.,1.V,ch.cxnl,WAXt,etc.,.I. 1,p.778,822etsuiv.del'édiliollSprcngel.La rédactionestdill'é-renle.

WIntroductionà la Chimiedesanciens,p.'iOi,267.—Dioscoi'.,3/dI.iiwd,,1.V,<h.rAlll.

'*)Sanguineourubrique,(tntrod,,etc.,p.aâi,ÎGI.)LaterredeLeuuiosétaitvendue

sousuncachetùfigureticchèxre.(Voirce.vo-lume,p.8,note2.)

MDioscor.,Mat.mc'd.,1.I,cli.xctx,t.I,p.I00.

('' Ititrod.à laChimiedesanciais,p.2O7.—Dioscor.,Mat.mèd.,I.V,cli.CÎAXI.

MLesanciensdésignaient,souslenomdecreta,desminérauxtrèsdivers,susceptiblesd'êtreréduitsenunepoudre,blanched'ordi-naire,telsquenotrecraie(carbonatedechaux),certainssulfatesterreuxinsolublesetcertainssilicates.

<">Terrecimolienne.(Inliod.àtaCltbnicdesanciens,p.2G7.—Dioscor.,MaUmèd,,I.V,ch.crAXVi)

Page 179: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 15

5. Terreampelitis,àfi-neXiTts^,c'est-à-direcouleurde safran1-'.Elleest

commelebitume,dontonenduitlesvignescontrelesvers.

6. Terred'Arménie'3',qui est trèsjaune;c'estl'arsenicdoré.Klleres-

sembleà laterredeLemnos,.....

7 maisestnoirecommedubitume(stc)'5'.

VIII.[LESDOUZEPIEMîESP1.

Decesseptterresproviennentdouzepierres,et ondit treize,maisc'est

douze10'.

Maintenantnousallonsparlerde cespierreset septdesamulettesqui

procurentdu secoursà celuiqui lesporte'"';chacuned'elles,suivantla

puissancequeleura donnéeleCréateur.

Knsuitcnousparleronsdesdix-neufpierresquiconcernentlaphilosophieet celtescience,alchimique;cespierresqui, lorsqu'ellessontbroyées,se

digèrentetfontduchyle.

1. Aliionhys,hématite,c'est-à-direpierredesang,quiproduitunliquide

{yy\ls)rougecommedusang'8'.

2. Y<ù.axifa]stgalactite'9',pierrelaiteusequi produitun liquideblanccommedu lait.

'' Schistebitumineux.(Introd.,etc.,J).267.)—Lamentiondecelle(erre,employéepourpréserverlavignecontrelesinsectes,existedansDioscoride,1.V,cli.tl,\x\.Klles'estcon-servée,mêmedenosjours,dansl'îledeIlliodes.(Comptesvendusdel'Académiedessciences,séancedu1"juin1892.)

WLireaveclelexiquedellarllahloul,col.48i,1.23.terredeiiijnc,aulieudecou-leurdesafran.

WIj'urnicniumdeI'lincestnotreaiurite,carbonatedecuivrebleti.(Inlrod.à taChimiedesanciens,p.a43«2G2.)Onnodoitdoncpasl'assimileràlalerred'Arménie;maiscelle-ciestdéjàsignaléeplushaut,p.S.

WLesderniersmotsformaientévidemmentlatindel'article7,dontledébutaétésautéparuncopiste.Cedernierarticletraitaitsalis

doutedel'a'oÇdAt),oudufié/.iv,minérauvtpii.dansDioscoride,viennentaprèsâpiie/.ÏTisyrt.[Mai.mc'd.,1.V,cli.CIAVM.)

MOndoitrapprocherégalementceltelistedecelledeDioscoride,<[uicomprendà peuprèstoutescespierres;maïsavecunerédac-tiondillérentoetplusdéveloppée.

MLalistesuivanteencomprendenréalitéc|uitue;maisilyaeusansdoutedesadditionsfaitesàlalisteprimitive.

<;>C'estleseulpassagedeslistesoùilsoitquestiondespropriétésmystiquesdespierres,propriétésquiontjouéunsigiandrôledansl'antiquitéetaumoyenâge.

<s>Dioscor.,Mal.mc'd.,1.V,th.cvl.lll.Lemot(7i)7edoitêtreentenditicidanslesensd'unliquide,oujusdestinéâlateinture.

MDioscor.,Mal.Incd.,I.V,eh,(AUV.

Page 180: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

16 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

3. MeXiTmjs,lerredemiel'1',quiproduitun liquidesemblableaumiel

parsongoùl.

4. ùUpoyQos®(écritmorochason),XevxoypxÇîs(écritsygraphis).Onfrotte

lestoilesaveccettepierre.

5. Ida-nts,jaspevert'3'.Celtepierrevientd'Ethiopieet ellepossèdeune

forcepuissante.

G.îovSa\'x6s,pierrejudaïque,naît en Palestinede Syrie.Elle est

blancheet belle,et elle a des raiescirculairesqu'ondiraitfaitesau

tour!l).

7. ïlvpmis,pyrite,pierredorée'5'de Tripoli,appeléeaussipierrear-

gentée.

Cesontlàlesseptpierrescorrespondantauxseptplanètes;leursnatures

sontréaliséeseuEgypte'0'.. .

8. Uneautrepierreestappeléephrygienne(h'Oos(ppvytos)'7'.

9. Ayt{pa.70s(pierre),quinevieillitpas;sertauxcordonniers'8'.

10. [VaydiijsXîOosselonDioscoride],gagales,pierrenoire.Lorsqu'on

l'approchedufeu,elleémetuneodeuranalogueà celledubitumemarin.

Onl'appelleenJudéepierredeSaint-Jean;onlatrouveenquantité'0'dans

ce pays;elleserencontreaussien Lycie,dansle fleuveappeléGagas'10'.

<>Dioscor.,Mat.Hirrf.,1.Y,rit.Cf..t»>/W.,1.V,dl.CI.I.WIbiJ.t1.V,cli.CI.IV.'« Unit.,I.V,cli.cuv,1.1,p.81G.Letexte

svriaqueesttraduitdugrec.il!= j£i>.xor<(5ijsd'aprèsDioscoride,Mal,

meti,1.V,cli.CM.II,I.1,p.Soi).WOnremarqueracesrelationsastrolo-

giques,oùinternentleiiomliresept:sejilmé-taux,septterres,septpierrescorrespondantauxseptplanètes.Demêmedouzepierres,ré-pondantauxdouzesignesduzodiaque.Les.nl-cliimisiessontremplisderapprochements:decegenre.Citonsseulementlalistedesplanètes,aveclesmétauxetminérauxquileursontconsa-

crés[Coll.desAtcli.(jrcesttrad.,p.20,ettextegrec,p.ai,n.î),cllemanuscritastrologiquegrec24i[Idel'aris(IntroiLùtaÇhilnieîlesan-ciens,p.aoG):onytrouve,auf./|G,d'aprèsAlbumazar.lalistedesplanètesaveclesminé-rainetlesanitnauvsubordonnés,etlalistedesplantesquirépondentauxdouzesignesduzodiaque(f.2Go),d'aprèsHermès.Cesimagina-tionsontjouéungrandrôleaumoyenAgeet'subsistent,mêmedenosjours,euOrient.

t"Dioscor.',Mat.liu'J.,1.V,cli.cvi,.,<s>Comp.Ualieii,édil.Kulm,1.XII,p.201.,(')Lemolsyriaquepeutaussisetraduire

parî telleesttrèsestiméedanscepays».(,0'Dioscor.,1.V,cli.CVI.V,t.I,p.812.

Page 181: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 17

11. (PierredeThrace.)Voici'1'cequeditDioscoride: lorsqu'ellebrûle

aufeu,ellechasselesreptiles,etlorsqu'onversedessusde l'eau,elle,s'en-

flamme;maisl'huilel'éteint.Lesbergerslarecueillentprèsd'unfleuvede

ThraceappeléTl6vros.

[12]. ^nvpts,pierredeSchamiranoire'2'.

[13]. OrwÇà).a€a<r1p(T>is,talcquiestà lasurfacedelaterre'3'.

[l'i]. A]<pf,0(T£%n:ov,sélénitc,quiestal'intérieurdelàterre:c'estl'écume

d'argent;pierredetalc'4'.

[15]. Afifavros®,setrouvedanslesrivièreset lesguésdesfleuves;elle

estcommeun nerfdeboeuf,blancheetfriablecommeleplâtre;c'estaussi

un talc,maisellenesertpas.

IX.(LKSD1X-XHUPl'IERKESTIXCTOMÂLKS"'.)

Despierresquis'allientàplusieurscorpsetquisontdedix-neufespèceset natures;ellessonttinctorialesparleurnature.

1. Pierred'écarlatequivientdufoieetdu coeur;cinabrequiblanchit

et rougitlesseptcorps(métaux);soufre'7'.(Voirci-aprèslen°19.)

2. Pierreduviolet,couleurdeterre.

3. Lapierrepyrite(wuprrtjs)s'allieauxseptcorps(métaux).

h. La pierred'aimant(fiàyi'»/r»js(8')attirele feret toutcorpsquis'unit

à elle.

'" Motécrit: nikoilros;comp.Dioscor.,3-paxisîXiQoi,Mat.me'd.>1.V.cli.cïLvf,1.1,p.813.11neparlepasdesreptiles,maislerestedelaphraseluiestemprunté.

WDioscor.,Mat.mùL,1.V,tli.cUv,t.I,p.8:ÎO.

<n)Dioscor.,Mai.mai,1.V,cli.cl.it,t.I,p.8i5.

WDioscor.,Mat.tncd.t1.V»cit.ct.Uit,I.1,p.817,llrplâtktivhô'jïiOo'j.

AlxliiMlK.—1.'i' pallie.

!-i]Dioscor.,Mat.mcj.,1.V,cli.ct.v.i°'Nouvellelistequireproduituncertain

nombredessubstancesindiquéesdansleslistesprécédentes.Toutesceslistes,d'originedistincte,ontétémisesboutùboutparleco-piste.LenombreHJrésultedel'additiondeia+7.(Voirp.l5,l. tj.)

WC'csl-â-direréalgar,sulfurerouged'ar-Senic.

WDioscor.,Mat.wiô/.,1.V,cli.tu\ti.

3

Page 182: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

18 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

5. LàpierredeMagnésie(fiaywafa.),desverriers'1',jouele rôletincto-

rialdanstouteslesteintures(c'est-à-direvis-à-visdesseptcorps).

0. Pierredesavon.

7. AlpsniTtis,hématite'2',quiestleclaudion(?).

8. Pierrepyrite(OJUJSITJJS); géodique(yei&Sns)®',ferrugineuse?[srilis

pouratSijpïrts?).

9. Pierremcrcuriellc,antimoine(collyre),sept(espèces?).

10. Pierred'emeraude(héryl)teinte;joyau,chaton,rose,rubis.

11. Pierred'amiante;elleestexcellente,pénètretouslescorpset pro-duitdesmerveillesnombreusesetindescriptibles.

12. Pierredefer(Ares,Mars?).(,'

13. Pierrecalcaire,pierredemontagne.

III. Pierredefeu,silex.

15.Kfivoîcù).os,cristal;teint, devientl'émeraudcet prenddiverses

couleurs.

10. L'ambrejaune(#XexT/9Gv)attirelamenuepaillede toutecéréale'1'.

17. Pierre ?

18. Pierrenoiredesmeuleset cellequiestpolie.

19. Lapremièrepierreceailalevraie(voirn°i), oucinabre;cellequivientd'Arménie;et l'arsenicquiblanchitetqui rougitlescorps;septar-

senicsetcéruses.

!''Cf.Introd.àlaChimiedesanciens,p.256}magnésienoire.—'•'Dioscor.,Mut,tnM,t\.V.ch.«Un.—(5)Ihid.,I.V,cli.«Aval.—(i>lttantéleclnsépartefrottutiiuiit.

Page 183: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. iy

DOCTRINE DE DÉMOC1UTE LE PHILOSOPHE.

(LIVRE PREMIER. —CIIRYSOPÉE.)

PREMIEREPARTIEDU CHAPITREPREMIER.

SUNLAPREPARATIONDEL'OR1".

1. Prendsdu mercureet fixe-leavecle corpsdelamagnésie,ouavec

de l'antimoined'Italie(sulfuré),ou avecdu soufremarin,c'est-à-diredu

soufrerouge(-',ouavecdelasélénitc'31,ouavecdela pierrecalcairecuile,ouavectlel'alun,ouavecde l'arsenic,oucommetu l'entendras.Silecom-

poséest blanc,distille-lesur du cuivreet tu obtiendrasdu cuivresans

ombre'1',blanc(etbrillant).S'ilestrouge,distillelemercuresurdel'élec-

Irum'51etluobtiendrasdel'or;enopérantsurl'or,tuaurasducoraild'or'61.

L'arsenicrouge1"1

produirale mêmeefl'et,ainsiquela sandaraquetraitée

convenablement,l'alliaged'or'8)et le cinabretoutàfaittransformé.Lemer-

cureseulproduitle cuivresansombre.Lanaturetriomphede lanature.

2. Traitelapyrited'argent{tsvpinjsâpyvphvs),quel'onappelle.sidén'te

(<7I<5»;JSÎT<S),selonl'usage,defaçonà la rendrelluide.Klledoitêtrerendue

lluideaumoyendelalitbargegrise»oudela litbargeblanche,oubienau

''' Clirysopée,Cnll.desAlcli.grecs,trail.,|».i6.Letcvlegrecrépondautextesyriaque,quini estla traduction;saufcertaines^a-riaiites,indiquantpourl'originedecedernierune\ersionunpeudifférentedecellequinousestpar\rmieengrec.

'•!1Sulfured'arsenic.

Whihlialol'.

ls'Lesyriaqueditcuroitn,c'est-à-direkpoiosiplomb».

("'Sp'jook<jpa).).tit<,écrit//.o'jaotitt'/.^pav.WLegrecditfaeSir;niai*lerougeet

lejaunesontpriscontinuellementl'unpourl'autreparlesalchimistes,surtoutquandils'agitde.lacouleurdel'or.Celteremarques'appliqueàtoutcequisuit.

''1InilvJ.àilCliiwîetli'suiiekiti,p.!S3,i'.

3.

Page 184: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•20 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

moyendel'antimoineitalique.Traite-laavec(Jela litliargedeCoptos,non

pasavec-la litliargeordinaire— nel'oubliepas— oubienaveccellequivientdeSamos'1'.Faischaufferouprojettesur le corps(métallique)quetuvoudras;il prendla couleurrougeel il estteint,ha naturejouitde la

nature.

3. Préparationdelapyrite(wt/pfyjs'2')..-—Kxéculcletraitementsuivant:

Kllcdoitêtrelavéeavecduvinaigreelavecdusel'3',ouavecdel'urine,oubienavecduvinaigreetdumiel,ouavecdel'eaudemer.Mêleà l'eau,aveclaquellelu veuxlalaver,du soufreapyre(Seïovanvpov),oudel'alun

lamelleuvjaune,oudel'ocreallique,commeil te semblerabon.Ajoutes-ydel'argentet tu trouverasdel'or.Lanaturedominelanature'4'.

/|. Traitel'androdamas'5',en lefaisantbouillirdansduvinpur,oudans

defeaudemer,oudansdel'urine,oudansdelasaumure,chosescapablesd'enamortirla forcenaturelle.Ktisjiitcbroie-leavecde l'antimoine(sul-

furé).Ajotilede l'eaudemer,ou de l'urine,oude la saumure.Lavejus-

qu'àcequela couleurnoirede l'antimoineaitdisparu;après,dessèche-le

el faisbouillir,jusqu'àce que la matièrerougisse.Faisbouilliravecde

l'eaudesoufre'0';projettesur l'argent,il formerade l'or.Situajoutesdu

soufreapyre(&e7oi>dnvpov)<,lu auraslaliqueurd'or'7'.

5. Prendsdu plomb's'blanc,j'entendsceluiqu'ontire de la céruse

(<tyt(ivOiov)ou de la scoried'argent'1*',et lecorpsdelamagnésie.11devien-

drablancavecdel'eaudemer.Onlebroiera,aprèsl'avoirexposéausoleil

cl à la rosée'10'.11deviendraalorscommedela céruse[^tjivOtov).Fais-le

fondreel jclledessusdelaHeurdecuivre'"',ouducuivrebrûlé.Projette

(l>Coptosesldansletextegrec;niaiscelevlenepartepasdeSamos.

;i)C'esttasuite,danslaChrysôpécîleDé-mocrile.{ColLdesAlchimistesgrecs,Irad.,

;,).Deiasaumure,tlanslegrec.;,>Troisparagraphesdulextegrecsonlici

jaiiltis.Wpyritearsenicale.(VoirColl.desAlch.

yt-ics,Irait.,p.48tnoteG.)

WLegrecitil!dusoufrenatif.—Ensy-riaque,duccorrompudugrecS-efa.

'"'">\p'jcù\tl>\iwi>,molécritici:y^aolt^ov.!s>Legrecporte:delaterreManche.('' ÉAxu'ffft&TUf*écrits«Àxooojii*.:'ô!Legrecdit:àtaroséeetausoleil;le

manuscritsyriaqueI)sausoleiletàl'ombre;lemanuscritsyriaqueÀiaucielelàt'ombre.!")Oxydédecuivrecarbonate,ouveii-Je-

grisimpur.

Page 185: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 21

alorsdu cuivrecl du bleu'11,jusqu'àre qu'ils'amollisseet deviennebril-

lant.Onobtientainsifacilementlasubstancequel'enappellededeuxnoms,

jeveuxdirelemolybdochalque!ii.Vérifies'ilestsansombre(deteinteclaire

etbrillante).S'ilnedevientpasencoretel,ets'iln'ya paseudefautecom-miseet quetu te soisbienappliqué'3',broie-leaveccequil'accompagne,et faiscuirejusqu'àcequ'ilrougisse.Projette-lesurtoutcequetuvoudras.lianaturetriomphedelanature.

0. Avecdu soufreapyre{Srtîovanvpov),mélangedelacouperose[yd>--

xavOov)et du sori(écritaepios).Lesoriressembleà la couperoseet se

trouveaveclemisy'5'.Metsceschosesdansunvaseet faiscuiropendanttroisjours,jusqu'àce quelamatièrerougisse(jaunisse).Ensuiteprojettesurlemolybdochalque(?)etcelaformeradel'or.

.* '

Uf

7. Prendsde la chrysocollcde Macédoine,cellequi ressembleà la

rouilledecuivre'5'.J3roie-laavecde l'urinedegénisse,jusqu'àcequ'ellesoittransformée,carlanatureestcachéeàl'intérieur.Unefoistransformée,fais-labouilliravecdel'alun,dumisyetdusoufreapyre;decettemanière

lamatièrerougira.Aprèscela,projetteet faischaulfer,et tu trouverasce.

quetu désires'G).

8. Prendsde notreplomb,celuiqui est peu fusible(7),cl comme

fondant(?),dunationrougeet del'alun.Faisfondresurunfeude paille,et projettesurlapyrite.Prendsd'autrepartla lleur(s)de safran,decar-

thame,d'oecboniène(basilic?)etdechélidoine,lemarcdesafranet l'aris-

'" Koi'tvpourxtm'ôf.;J'HermèsclSaturnedansletextesy-

riaque;ce<{iiisignifieraitlemercureet leplomb.

I-1'lt y a icidesdifférencesconsidérablesavecletextegrec,queletraducteursyriaqueamalcompris.(VoirColLdesAlch.grecs,trad.,p.4Q.)Onylitcecis«Assurez-vousqueleproduitestd'uneteinteclaire.S'iln'enestpasainsi,nevousenprenezpasaucuivre,niaisplutôtàvous-même,vuqueVousii'aurezpasfaitunebonneopérationi.

'*'Surlesoriri lemisy,Introil.,etc..p.34s;etp.i4. note5;p. iô,note.i.Lanotemarginaledutextesyriaqueexpliquemisyparcinabre(î).Voircevolume,p.S,note'i.

;s'Hs'agitdelamalachite,oud'unsous-seldecuivreanalogue.(Introd.àtaChimiedesan-ciens,p.a43.)

'•')11ya iciquatreparagraphesdulextegrecsautés.

I7)KpptvoloV.WEOÎOJ?pourat'Ooi,danslelevtegrée.

Page 186: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

22 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

toloclte.Broieavecdu vinaigreforI,fais-enuneliqueur'".Projettes-yle

plomb;qu'ilresteuneheure;puisretire-leet tu trouverasce quetu dé-siras.Qu'ilv aildansla liqueurdusoufreapyre,afinqu'ellesoitefficace.

0. Commeelletriomphedelanature,celle(science)multiple,quej'avaistransmiseà Mar '2',lorsquelesprêtresvinrentnieconjurerdeleur

livrerla puissancedece livre.Carmultipleestlamatière(tfXij)du rouge(jaune)et du hlanc(c'est-à-direde l'oret de l'argent).Nevousétonnez

doncpas;abstenez-vousde l'erreur:il n'ya qu'unenaturequitriompheduTout'-1'.

'' Zvfnj,aulieude*v\icvdansle,grec.l'eut-êtrelaleçonsyriaque,répond-elleàune\ersiongrecqueantique.Ilfaudraitalorstraduireparlevain,aulieu«let'ujucur.

!?;Ildoitya\oiriciunmotomis;oubien!opassageestcorrompu.

!''CelleconclusionsemblelerésumedudernierparagraphedelaChrysopée;maisellerépondàunpassageantérieur.[CollectiondesAlchimistesgrecs,trad.,p. 45;voiraussip.6..)

Page 187: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. n

(LIVRE IIE.— ARGYROPÉEfl).)

Knsuile,du mêmeauteur:

1. Voisla puissancedes teinturesqui produisentde l'argent;cesontlessuivantes:

Lemercuretiréde l'arsenic(âp<revix6v),ou de la sandaraque[aavSa.-

pa£>;'2'),oupréparécommelulejugerasà propos,fixe-lesuivantl'usageet

projette-ledansdela liqueur,enajoutantde l'alun(<Tlv7i1t)pt'ac),et ilblan-

chira.Onréalisecetteopérationavecla magnésieblanchie,l'arsenictrans-

formé,la cadmie(xaSpeta),la sandaraqueapyreet l'antimoinesulfuré

(«XdÇacrlpos)devenublanc'3',oula céruse(\}>j/,tv(?(oi>)cuiteavecdu soufre.

Si l'onfaitchaufferle feravecde la magnésie,il s'amollit'1'.La nature

charmelanature.

2. Prendsla matièreblanchequi estdécriteci-dessuset fais-lacuire

dansl'huile;aprèscela,reprends-laet grille-laavecde l'alun(<r%Tt1t)-

p/a).Qu'ily enaitunepartieet troispartiesd'alun.Faischaulferdansun

fourneau,etelleblanchira;etmôleavecl'alun.Quandlemélangeserade-venublanc,il teindraenblanctoutcequetuvoudras.Lanaturetriomphedelanature'5'.

'' L'ArgyropécdeDémocrite,oufabricationdel'asctti(argentsanstitre),Coll.desAlch.grecs,tracl.,p.53,commenceici.Letextesy-riaqueestasscîéloignétlugrec,quoiqu'ilensuivelesensgénéral.

WC'est-à-direl'arsenicmétalliquesublimé.[tnlrod,alaChimiedetanciens,etc.,p.z3get28a.)—Cetarticlerépondauti°20,p.53,delaColl.desAlch,grecs,trad.

's)G'csl-à-direlesulfured'antimoinechangéenoxydeparlegrillage.Cemotn'estpasclans

letextegrec,quiparlesimplementdelapy-rite.(Voir,surl'alabaslron,Cuil.desAlch,grecs,trad,,p. 121;Introd.à laChitinedesan-ciens,p.238,etlepassagedeSlëpbanus,citép.29/1.)

<l>Laplirasedutextesyriaqueestforméeparlaréunionetl'abréviationdedeuxlignesdutevlegrec,lesquellessontfortclaires.(Co'.l,desAlch.grecs,trad.,p.5.'i,n"20.)

WCetarticlerépondauH"21delaColl.desAlch,grecs,trad,,p.54.

Page 188: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

l'\ TUAITKDALCHIMIKSYJUAQUKETA1\ABK.

3. Prends<lcla magnésieblanche,blanchieavecdel'eauetdusel,de

l'alunetde l'eaudenier,oudu jusdecitron,oubienavecdusoufre.La

fuméedusoufre[Q-stov),étantblanche,blanchittouslescorps.Quelques-unsdisentqu'ony mêlantdela lie'1',leproduitdevienttrèsblanc.Faiscet

amalgame{{xd).ayy.a.).Prendsducuivre,quatreonces;projelles-y(uneonce

d'élain),en agitantjusqu'àcequela matièrefonde;ajoules-yde la'ma-

gnésie,quidéterminel'association.Kllcenlèveaumétalsarouille.Lana-

turedominelanature.

'l. Préparationdel'argent.— L'eaudanslaquellecesmatièresontété

bouilliesteintenblancetenrouge*2'.

5. Prendsdu safrande Cilicie;ajoutcs-ydel'eauel de l'alun,fais-en

uneliqueur'3'et infuses-ydel'étainquideviendrablanc.Knsuiteajouteen

proportionégaledelasandaraque,del'arsenic,dusoufreapyre,oucequelujugerasà propos,lïroiejusqu'àce«piclamatièresoitréduiteenfarineet

sers-t'en.Enduis-enlesfeuillesdemétal,mets-lesdansl'eau,pourqu'ellescuisentet qu'ellesdeviennentblanches.Opèreà lafaçond'unartisan.Le

safrande(lilicieblanchitavecl'eaude merel rougit(jaunit)avecle vin.

Lanaturecharmelanature'4'.

6. Voiciqu'ona reçutoutesles préparations[axtvtivets)del'oret de

l'argent.Hicnne manqueici, si ce n'estla vapeur(aiûatXt})du mercure

el lavaporisationde l'eau.Leschosesqueje viensd'énoncer,je vousles

livreraisansaucunejalousiedansunautrelivre'5'.

i'l2Çix).i)fdanslegrec,clanslemanu-scritar.xhs.Letraducteursyriaquead'ailleurssuppriméla fuméedescobatliia,indiquéedanslegrec.(Coll.ticsAIch.grecs,trad.,p.5h,n"22.)Litlér.eusyriaque*.«Dessolsdisentsdanscellefuméequiteint,mêledelalieà partieségales,pourqu'elledeviennebienblanchea.

(J)CettephraseremplacedeuxarticlesdeDémocrile,lesn" Î3elai.(Coll.ticsAtch.grecs,Irad.,p.55.)

's'Zi'fidji,dansletextegrec;Çv'fi»)danslesyriaque.L'undecesmotssignifieliqueur,l'autrelevainouferment.Lanotemarginaledulexteconfirmelesensdelevain,pourleSy-riaque.(Voirp.sa,notei.)

WCetarlicterépondaun":i5(Coll.desAlchimistesgrecs,trad.,p.5G);maislesIroisarticlessuivantsdeDémocrilemanquenten

syriaque.WC'estlafinaledupetitouvragedeDé-

mocrile.[Coll.desAlch.grecs,Irad.,p.57.)

Page 189: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 25

(APPENDICE AU LIVRE IIr".)

I. DÉMOCRITEAUXPHILOSOPHES.SALUT!

(SURLAPIERREPH1LOSOPIIALE.)

1. Pendantqu'ilajoutede nouvellesrichessesà cellesdesteintures,il

apporteunechosemerveilleuse;attenduquecettechosenonseulement

opèresansfeu,maiselleseuleproduittoutesles teintureset toutesles t

pierres.Ellevousestlivréeparfaite,sansaucunejalousie.

2. Voiciquevousavezunepierre'2'qui n'estpasunepierre,pierresansvaleur,ettrèsprécieuse,supérieureatout; sonnomestunique,et elle

reçoitbeaucoupde noms,je nedispasabsolumentparlant,maisselonla

naturequiestenelle.

3. On peutdire: Prends(descorps)quifuientle feuet quiblanchis-

sent,c'est-à-diredumercureblanc,et l'onnementpas.Il(3'ditcelaà cause

du mercure,car ce corpsfuit le feu.C'estla vapeurdu cinabreM;elle

seuleblanchitle cuivre.

4. Cettepierrea beaucoupdenoms.Fais-lacuirejusqu'àce qu'elleblanchisse,et jette-ladansdu laitdanesse'5',oudansdu lait de chèvre.

Danscelait,metsd'aborddelàchauxdemarbre,oudelalie{6);faisatten-

tionqu'iln'yait pastropde chaux.Metsdansun autrevasedescendres

dechou,commetulejugerasbon;filtrel'eaudesdeuxvaseset abreuves-en

OSouscetitrej'airéunidixarticlesparticu-liers,quisuiventdansletextesyriaque;articlesliorscadreenquelquesorte,parrapportauplangénéraldutraité,liaisilssonttiréségale-mentdelaColl.desAlch.grecs,ousimilaires.

WPierrepliilosopliale.Lepassageesttra-duitdugrec.(VoirColl.desAlch.grecs,trad.,p.i3o,ft°6.)

At.cUtMiE.—i, 2epartie.

WC'est-à-direDétnocrite,quiestdonnécommel'auteurdolaphraseprécédente.

WÉcritx&.ëpts.(5>Cetexterépondàunautrepassagede

Démocrile,Coll.desAlch.grecs,trad.,p.i3o.(Voiraussip.20,72et73.)

WMotécriticietplusbasrnsÇxhfoulieudeoÇéK/.ïis.

h

Page 190: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

20 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

lapierre.Melscelle-cisurunfeudouxpendantunjour.Sépares-enl'eaucl tu trouveras(celle-ci?)noire.Prendslapierre(philosophale)et travaille

avecce(juctu voudras.C'estlamatièredontlatransformationmodifieles

couleurs.

II. (LACOMARIS.)

5. Voicipourvouslacomaris[xd^iaptsouxiyiOLpo)delaScythie,quiest

unpays.CellequivientdeScythie(,)estpuissanteet tueleshommes;elle

tue facilement.C'estpourquoion encachela puissance.Ajoutes-yde la

chaux,aprèsl'avoirmêléeavecdela lie,etbroielemélangefrais.Quandil estmouet aqueux,tu peuxenduireavectoutepierrequetu voudras(2);frotte-laet ce serauneperle<3).Lacomarisdélayéeprêtesa beautéaux

pierres.III. (PURIFICATIONDUMERCURE.)

(j. Lemercureî4',quandil estimpur,selavedelamanièresuivante:

Mcts-lcau seinduvinaigreadditionnédenalron(vhpov),dansun vase

deverre;laisse-leseptjours,et il blanchira.

IV.(RECETTEPOURDORERLEFER.)

7. Diogènet5'dit:

Sil'onjettedelasandaraquesurle feuet qu'onfassepasserdu ferau-

dessusd'elle,celui-ciprendlacouleurdel'orH

OLemotcomarisa dessensmultipleschezlesalcliîuiistcsgrecs.Danslelexique(Coll.desAlclt.grecs,trad.),ilsignifie,ùlapagea,l'apliroselinonoulaïc;à lapageg,l'ios;àlapage10,l'arsenic.

Lepassagedel'auteursyriaquedoitêtrecoin--inentéparlespages3'ii*3/j2delaColl.desAlcli.grecs,trad.,où1emploidelaComarisestdécritd'aprèsIJémocrile.

'!' 11s'agiticidela teinturedespierresprécieusesartificielles.[Coll.desAlclt.grecs,trad.,p.334,330,34»et3*2.)

WColl.desAlclt,grecs,trad.,|>.3/i3,n"20,|i£f/t>ndanslesyriaquepourfiapyaphyt.

'*'Cetarticlecllesdeuxsuivantsnefor-mentpassuilcavecl'articledeDémocritc;ilsdoiventêtreregardéscommedesadditionsducompilateur,

('-'Cenomestmentionnédanslavieillelisted'auteursdumanuscritdeSaint-Marc.(In-Irodacltonà1<XChimiedesanciens,p.11o,m. )11aétéportéd'ailleursparunphilosophedel'écolenaturaliste,citéparOlympiodore.{CollectiondesAlchimistesgrecs,traduction,p.89,22.)Quelquealcln'uiisleavait-ilaussicenom?

<6)Formationd'unecouchesuperficielled'drscniosulfure.

Page 191: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 27

V.(PREPARATIONDUMINIUM.)

8. Ildit ensuite:

Sil'onjettedansl'huile11'dusiricon(couleurrouge)etqu'ontransvase,on trouveduminium.

VI.EXPLICATIONDESRACINES(C'EST-À-DIREDESMOTS).

Leseldemontagne,il l'appellecappadocient'2'.

ÉXxv<r[ix,c'est(lascoriede)plombquiestrejetecparl'argentenfusiont3'.Kohvest le ivpoxohv{=x6),).aest la %pva6xG>Xot,c'est-à-diresoudure

d'or).Onappelleterred'Egyptela terreblanche.

(motécritonovaxiv)Lames(tshaXa).Eaudesafran,yvk6s: lesafranenestlafleur.

AaÇaiTovouaÇlarov(= aaÇotXros),c'estlebitumedeJudée.

Aff^aXros,c'estlapoixmarine'.

KifiaXia,terredeGimole: cesontlescoloquintesdeterre(sic)(,,).

VIII.TEINTUREDORÉE(DELALAINE).

Terrecimolienne,unepartie,et bitume,unepartie.Broieensemble»teinsla laine,ou le vêtementque tu voudras;laissejusqu'aumatin,et

ensuitelave: la lainesera(jaune)commedel'or.

IX.(TEINTUREDESMÉTAUX.)

1. Levieuxphilosophe(?)'5'dit, à proposde la pyritecuivreuse(%a\-

xircîpiv)quiattaque1etainet le plomb: Il convientdeprendrelesublimé

t'1Huiledenalronprobablement,c'est-à-direselalcalinfondu.

<!)Variété1îleselgctntnccheilesGrecs,(/n-trod.AtaChimiedesanciens,p.l4,aGG.).MAutrementditscoried'argent.[Inlroâ.à

laChimiedesanciens,p.ïGG.)'" L'auteursyriaquea sansdoutedécom-

posélemotKifiw)./î,unlesdeuviriolssuivantsyiïetfttp.a.

WLemanuscritAditlevieuixoï.otitemanuscritBtooï.of.LemanuscritalchimiquesyriaquedeCambridgeparleàplusieursre-prisesduvieillardako/.s[sic).Cenomnesetrouvepasailleurs.. " •.

4.

Page 192: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

28 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

destroissoufresM,delesmélangerensembleet d'enverserunepartiesur

l'était!ou surle plomb,et lesmétauxserontteintsf2).11convientde s'en

servircommeprécédemment.

3. Soufres(S-eîa)quis'unissententreeux;ilssontaunombredetrois:

l'arsenic[àpaevixlv,orpiment),lesoufreapyre(Sùovânvpov),et la«anda-

raque(<Tav$otpd)(ti,réalgar).Lorsqu'onlesfaitcuireensemble,ilss'unissent

entreeux.Quandtu lesaurasfaitcuireetqu'ilsaurontétéchauffés,tules

trouverasmodifiés^.

h. Il dit : Tu mettrasun peudecinabre(xwvâëapts)dansunvased'ar-

gile,lu placerassur lefeupendanttroisbeures.Tutrouverasdu cinabre

sublimé.

5. Il dit: Le soufreapyre[Q-etovânvpov)saisitlefugitif(lemercure)W.

0. Ona demandépourquoinousprojetonsdel'urineetnonduvinaigre.11a réponduquelevinaigrebrûleraitlescorps,tandisquel'urinelesnet-

toie(5).

7. Il a dit encore: Il convientque lestroissoufressoientchangesen

vapeur[aWd\n)\projettes-enunepartiesurl'argent.

8. Gommentlecuivredevientblanccommedel'argent.

Nettoielecuivreconvenablementet prendsdumercureet delacérme;

frotteaveccelafortementet la couleur(ducuivre)deviendrapareilleà

celledel'argent.

9. Gomment(l'élain)ayantuncriperdcettepropriété.

Quandil estetifusion,projettes-ydu. ... , (motcorrompu),untiers;

puisverse-lesurcelteterre.Fonds,et, lorsqu'ilserafondu'°>,projeltes-y.î.

("Soufreordinaire,orpiment,réalgar.l!lC'esllà,cesemble,unprocédédetein-

turesuperficielle,lemercureattaquantlasur-facedunulal.(Cf.Introd.àtaChimiedesan-ciens,PapyrusdeLeyde,p.43,n°70,cllesprocédésdeDéuiocrileexpliquésàlapage71.)

<"'Motàmot!cochés.Lemotcachesestausingulier.

MEnlechangeantensulfure.WLevinaigre,ntlcontactdel'air,allaqui

lecuivreetleplomb,enformantduverdetetdelacéruse(partransformationconsécu-

tive).WCecisembleunerépétitiondelaphrase

précédente..

Page 193: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 29

untiers(?);lorsquelesproduitsseserontunis,verse-lessurla terreprécédente.Quandleproduitserafroid,fais-encequetu voudras.

X. (TEINTUREDESVERRES.)

1. (Ceciestducristalpourla)productiondel'émeraude.

Prendsde lacéruse,unepartie,etduverrequetu voudras,deuxpar-ties;faisfondrel'unavecl'autredansun creuset,puiscoulelemélange.Aucristal[xpvaltùXos)(ainsiobtenu)ajoutede l'urined'âne'1',et après

quarantejourslu trouverasdel'émeraude.

Ensecondlieu,ajoutede la rubrique(?)(écritavptxov),avecdel'alun

et delarésine.Broie-lesetmetsenoeuvrelecristalet unpeud'eaubouil-

lante«s».

2. Gommentonamollitlecristal(xpuV7aXXos'3').

Place-ledansde l'alun,additionnéde vinaigre,pendantvingtjours.

Egoutteetmets-le(ensuite?)dansle suc[yyWjs)delaplanteappeléeana-

gallis®(àvayaWts),dontla tigeestnoire,et dansdu suc[yy\6s]dejou-barbe'5',d'euphorbe'0';ajouteensuitedulaitvirginal'"';mélangeceschoses

ensemble;faiscuiresurunfeudoux.

3. Voicicommentdevrontêtrecuiteslesperles's'.

Pourcelles-cionprendradulaitdefemme.

'' C'estlàunnomsymbolique,exprimantunseldecuivre;àmoinsquel'auteurn'aitou-bliéd'indiquerceseldecuivredanssarecette.(VoirColl.desAlcli.grecs,Irad.,j>.343,n°22.)Lapréparationestcelled'uncristalouverreàhasedeplomb.

MCeltesecondepbrasesemblerepondreàunprocédépourteindresuperficiellementleverreenrouge.

OVoirColl.desAich,grecs,tràd.,p.345,3'jG,347.Onylitdesrecettesanalogues,des-tinéesàpréparerleverre,parattaquesuperfi-cielleouparenduitsurajouté,defaçonqu'ilpuisserecevoirlesteinturesouvernis.

")Cemotnedoitpasêtretraduitparle

sensmodernedehiouron.(VoirDioscoride,Mat.mc'd.,1.II,cb.cet*,t.I,p.327.)

(5>Scnipcrvîvum,traductiondeielivov.MVulg.laitdechacal,leitOipzïotde

Dioscoride.t')Lelakvirginalestunedénomination

symbolique,souventusitéechezlesatcbimislcs.Ceseraitenparticulierlenomqueleschi-mistesdonnentaumercure,suivantlelexiquedeIkrlialiloul.(Cf.Coll.desAlch.grecs,Irad.,p.20,n°1J.)Ondoitd'ailleursentendrepat-làunchloruredemercure,plutôtquelemer-curemétallique.(VoirColl.desAlch.grecs,Irad.,p.35o,n°3.)

(,)Coll.desAlch.grecs,Irad.,p. 355,

Page 194: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

30 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

h. Commentsepréparenttouteslespierres,et commentellesreçoiventtouteslescouleurs.

Projette-lesdansdel'urinegrasseet place-lessurdescharbonsardents.

Aussitôtellesserontmodifiéeset ellesprendrontensuitetouteslescou-

leurs'1'.

II"12,etc.\j&taitdefermnesembleunmolsymbolique,destinéàfairecontrasteaveclelaitvirginal.

OC'estlà,cesemble,unprocédépour

nettoyeroudécaperlasurfaceducristaletpourdéterminerensuiteàsasurfacelafixationdelamatièrecolorante.(VoirColl.desAlch.i/rccs,trad.,p.3A?,n°37.)

Page 195: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 31

LIVRE IIIE DE DEMOGRITE(I;.

I. (PRÉPARATIONDUCINABRE.)

Prendsdumercure(2)(?)et mets-ledansunemarmited'argile;disposedusoufreapyreau-dessousetau-dessusdumercure.Couvreavecun cou-

vercled'argileet enduislevaseavecunlut capablede résisterau feu'3'.

Lorsquelelutserasec,faischaufferdansun fourdeverrier,troisjourset

troisnuits.Aprèscela,prendslamarmite,et tuy trouverasunesubstance

rouge.Prendscelle-ci,travaille-la,broie-ladansdel'eaudemer,et exposeau

soleilpendanttroisjours,enlaissantsécher.Ensuiteachèvededessécher,réduisen poudre,exposeausoleilavecde l'urined'enfantà la mamelle,

pendantseizejoursetautantdenuits.Faissécheretmetsdansunvasede

verre.Gardeleproduità ta disposition.Ceciestnoirecinabre.

II. PRÉPARATIONDUCUIVREBRÛLÉ1".

Prendsdu cuivrede Chypre'5',mets-ledansunemarmited'argile,

placedel'arsenic(sulfuré)endessusetendessousducuivre,puisfermela

marmiteavecuncouvercled'argile,et enduis-lad'unlutcapablederésis-

f'1Série<lepréparationsquisemblentavoirétémisesàlasuitedesdeuxlivresdeDénio-crite[ChrysopceetArgyropc'e).

MEcritélpniavpixov.Cemot,ausenslit-téral,voudraitdirerubriqueousanguine,commesilecopisteavaitconfondulasanguineetlecinabre,ainsiqu'ilestsouventarrivéchezlesauteursanciens.Maislesensgénéraldecellepréparationneparaitpasdouteuxsionlacomparea\eccelleducinabre,décritedanslaColl.îlesAlch.grecs,trad.,p.3g,h°1)etp.3G7.

WKcritnovfiï^îiii=Kvplfir/os.Lafindelapréparationaquelqueanalogieaveclen°a

delapage3G7delaColl.desAlch.grecs,trad.

MXxXxàtxexvjftivos,écritxoy).xwv,suividesdeuxlettressi.,quel'ontrouveentêtedeplusieursarticlesdanscesmanuscrits,ainsiquedanslemanuscritdeCambridge.C'estpeut-êtrel'abréviationdumottfsfpsf,chaîne,oudequelqueautremotanalogue,danslesensdesuite.

Lecuivrebrûléélailfortcrihonneurchez.lesanciens.(Inlrod.à laChimiedesanciens,p.233.)Onletrouvefréquemmentemploieparlesalchimistesgrecscllatins.

WJjilali(Vénus),xi-ptov.*

Page 196: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

32 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

1eraufeu;sèche-laet.place-ladans.unfourdeverrier,où le feuflambe

pendanttroisjours.Puisretirela marmiteet tu trouverasunesubstance

jaune'1'.Prendscettesubstance,réduis-laen poudre,expose-laau soleilpen-

danttroisjours;dessèche-laetmets-ladansun vasedeverre.Gardeà ta

disposition.Ceciest lamalachitedoréeouchrysocolle[^ar^dyjovypv&o-

ârOiOv).

III.(POURL'ASKMW.)

Prendsdu mercure,mets-ledansune fiole,fixe-leen lui donnantla

couleurrougeaumoyende la vapeurdusoufre;mets-leavecde l'urine

noncorrompue(3'.Versele toutdansun vasedeverre,et faisattention.

Ceciestappelél'amalgamefusible[yÏApo-ntyis^).

IV.AUTREPREPARATION.- SOUFREINCOMBUSTIBLE,

Lesoufreincombustibles'obtientainsi:

Prendsdusoufre,réduis-leenpoudreetpassedansuntamispropre;jelte-leclansunmortieret ajoutes-ydumielenquantitésuffisante.Metsletout

dansunemarmitesurlefeuetfaischauffer.Lorsquelemielserabouillant,

saupoudrepar-dessuspeuà peuavecdu soufre,et tournesanscesse,afin

de mélanger.Il fautcinqlivresdesoufreet cinqseliersdemiel.Tourne

(lilYoto\ydcdec»i\reimpur.Dioscoridepréparaitlecuivrebrûléaveclesoufre.[Mat.met!.,1.V,cli.IAXXVH,t.I,p.715.)Démo-criteaindiquéaussilapyrite,avecleconcoursdusulfured'arsenic.[Coll.desAîch.grecs,'trad.,p.154, SurladiversitéducuivrebrûlésvoiraussiChimiedeMoïse,p.29G.)

{!)Ascm=semâouasèmon,«argentsanstitre11engrec.(Inlrod.àlaChimiedesanciens,

!3)OïporaÇOxpovpouràÇOiprov.Ingrédientsouventemployéparlesalchimistesgrecs.Cesmotssontd'ailleursemployésàlaplacedeceuxquisignifienturined'unenfantimpubère.[Inlrod.àlaChimiedesanciens,p.46,note3.)

(>)Cemotparaitêtrelemêmequey).npo-aa)éf,quidésigneunamalgamefusible,dans

lesrecettesplacéesàlasuitedelalettred'IsisàHorus.[Coll.desAlch.grecs,texte,p.3i,1.3et/1.)Maislarecetteprécédentenes'accordepasaveccelleinterprétation.Ildoitmanquerquelquechosedansletextesyriaque.

WColl.desAlch.grecs,trad.,p.373.(VoirDémocritc,Mimerecueil,p.47,C.)Lemotin-combustibleprésentedeuxsensdifférents,maisconnexes,chezlesalchimistesgrecs.Tantôtils'agit,commeicietàlapage373delatra-ductiondelaColl.desAlch.grecs,dusoufreoud'unepyrite,mêléeintimementavecunesolu-tionaqueusedemiel,oudeselquil'empêchedebrûler;tantôtdurésidud'unecombustionoud'ungrillage,Iciqueceluid'unepyrite.[Coll.desAlch.grecs,Irad.,p.211,ChapitredeZosimcàThéodore,n"\i.)

Page 197: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 33

précautionpourquelesoufrefondeaveclemiel,pendantquetuagiteras,

(enopérantpendant)deuxjourssurunfeudoux.Placeensuitedansunvase

deverre,enymêlantdubeurreet del'huilenouvelle[xaiviv).Soufflelefeusurun point,demanièrequ'ily ail uneplaceoùil pé-

tille.Puisfermel'ouverture(dufourneau,ou du vase?)avecsoinet fais

chauffersurunfeudouxpendanttroisjours,làoùl'onplacelesobjetsdont

letravailn'estpasachevé.Retireensuitele produit,fais-lesécher,etmets-

le dansun mortier;broieavecde l'urinenoncorrompue,pendanttrois

jours.Metsdansunvasedeverre,cl gardeleproduit.

V.AUTREPRÉPARATION.

Prendsde la pyriteet fais-lachauffer;éteinsavecde loxyincl^",trois

fois;(après)laquatrièmefois,laveénergiquementdansdel'eaudouce,jus-

qu'àcequelamatièresalinesoitéliminéeetquetuvoieslamassepureet

dorée.Alorsmets-ladansun vasedeverreavecdu miel,(defaçon)qu'il

s'yincorpore.Fermel'ouvertureavecsoin;faischauffersur le feuavec

de l'urinenoncorrompue,pendantdeuxjours.Quandleproduitauraété

séché,mets-ledansunvasedeverre,etgarde-leavecsoin.

VI.AUTREPREPARATION.

Prendslacadniiedesmines<2J(xa^te/a[tîiaWixif); réduis-laenpoudreet

passedansuntamispropre.Ensuitebroie-ladansdel'eaudemer,pendant

plusieursjours,jusqu'àce quetu la voiesdevenirblanche.Môles-ydu

soufreincombustiblepyrilcux(3',à partieségales.Broieau soleilavecde

l'urinenoncorrompue,pendantdeuxjours.FaissécherMet gardele tout

à tadisposition.Ceciteinttoutessortesdecorps.

VII.AUTREPRliPAlUTION(LIQUEURDECHYPRE).

Prendsde lachalcitede Chypre,unepartie;del'alun,unepartie,et

CMielvinaigré.'s)Inlrod.à laChimiedesanciens,p.53().

Ils'agitd'unminerainatureldelailcn,etnondelacadtnieartificielle,mélangededi\crsoxydesmétalliques.

ALCHIMIE.—l, 2*partie.

(J)QsTovdxivalovvn/phqf.C'estlàlepro«duitdebémocritesignaléplushaut.[Collec-tiondesAlclimistcsgrecs,traduction,p. '17,n"0.)

WLetextedittlaisse-lebrûler.

5

Page 198: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.Vi TRAITED'AJXIIIMJKSYRIAQUEET ARARE,

de la fleurde sol,une partie,Broieavec'dela liqueurde .safran,une

livre;amènele loulen consistancedemiel[{léhioscro^os);metsdansunvasedeverre,clgarde.CeciesllaliqueurdeChypre(Çai/*osxûnpws).

vin, PRÉPARATIONDUVINAIGRE.

Vinaigre,vingtscliers;nalrond'Alexandrie,cinqlivres;<&6hov,cinqlivres.Il yadeuxespècesdecrô).joi>pourlateinture.C'estuneplantequ'on

appelleainsi;elleest,trèsastringente,[D'autresécrivent«rax?.a'1',(c'est-à-

dire)sédimenlde vinaigrehrûlé,Ce.produitest aussitrès astringent.],Broieceschoses,et projette-lesdansdu vinaigre.Remuedeuxjours, de

tempsen temps.Passedansun morceaudetoile,etmetsenoeuvre."'

IX. PREPARATIONDEL'URINE,

Prendsde J'urineet mets-ladansun vased'argile;faischauffer,enlèvel'écume,lorsquela liqueurseraclaire,jettededansdu nalronen petitsmorceaux,cinqlivres.Agiteavecun bâtonet laissereposerdeuxheures.

Puisprendslaliqueur,passe-ladansun lingepropre,rejettelesédimentet

sers-loidelaliqueur.Ceciesll'urineincorruptible.

X.'AUTREPRÉPARATION(CTIÉLIDOINE).

Prendsdu safran(xp«;os)de Ciliciecl fais-lemacérerdansde l'urinenoncorrompuependanttroisjours.Ensuitebroie,passeet clarifiedansunlinge.Gardedansunvasedeverre;il doity avoirdusafran®,sixonces:et del'urinenoncorrompue,cinqsetiers.

XI.'(PRATIQUEDUMÉLANGEDESCOULEURS.)

Ecoutemaintenantlapratique(nrpayftaTeia)mystérieusedumélangedescouleurset desteintures: souduredesprêtres®,troisonces;cadmie,trois

onces;or,deuxlivres.Ceschoses,mets-lesdansun mortier;broieavecde

WEnsyriaque,oetnseconfondentfacilc-nieni.(Voirp.24.)

<i;Lelexlcdil:delacliélidoine{ê/.iSpiov).

t3'ChrysocoHe,ousouduredesorfèvresmo-difiée.[Inirod.àlaChimiedesanciens,p.a/»3.)—Voirplusloin,liv.X,XXIX,p.io3.

Page 199: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 35

laliqueurticChypre.'1'dansunmortier(ïy&i),enyajoutantdel'urinenon

corrompue,Broieau soleilpendantdeuxjours, jusqu'àce quetu voiess'allierlessubstances[ovam)et lesnatures.Sècheet tu trouverasunpro-duitsemblableàdusablerouge.Mets-ledansuncylindre(aih'Siov)etfais-le

digérer,ainsiquetuasappris.Knduisavecsoinle cylindre,etcouvrececreusetavecun lut résistant

au feu<-\de tellefaçonquelu n'yaperçoivesplusaucunefissurepar la-

quellelesmatièrespuissentsortirouentrer.Mets-ledansun récipientà

digestionspontanéei3'(écritavioppiv).Laisse-lefondredansle fourneau

pendanttroisheures.Veilleà ce quelescharbonsne manquentpas,et

laisselessubstances(wai'cti)s'allierensemble,Faischaufleret retire.

Réduisle inétal en feuilles;enduisles feuillesavecla liqueurde

Chypre,puismets-lesdansla poêleet fais-leschauflercomme(d'habi-

tude?),pendantenvironunjour.Tu lestrouverasen état,le deuxième

jour.Prendset verse,tu trouverasdurouge.

XII.VOICILESESPÈCESQUISERVENTAUXTEINTURES

ETÀLACOLORATION'ENROUGE.

Prendscequi suit pourunepréparation.Tutraiterasavecducinabre

et dumolybdochalqucblanc(?)(5),delachrysocollc,del'amalgamefusible

(y)ApOTïiyis),de la pyrite,de la chélidoine(K)M${avov)^\du soufrein-

combustible,de la cadmieminérale,de l'urinenon corrompue,du vi-

naigrepréparé,dusucdesafran,dusucdechélidoine,delasouduredes

prêtres,dela liqueurdeChypre.Ceschoses,broie-lesconvenablementet

traitedefaçonqueleplombprennelateinte-del'or,"Ml'aidede laliqueurdeChypre;de tellesortequ'onne le distingueplusaprèsletraitement.

Aveccetteliqueur,travaillecequetu voudras,suivantlesrèglesdelapra-

tique(apayfiaTSta.).

OVoirplushaut,p.33,VIF.C2)ijpofxaxiii=tt/plpa/ps.WAvTOfiara'peioi',dansOlympiodore.[Coll.

desAlch.grecs,texte,p.91,1.10.)Cedevait('Irequelqueappareilanalogueà ceuxdes

figuresdenoirealchimiesyriaque.(Voirplusloinleprésentvolume;voiraussiColl.iln

Alch.grecs,trad.,p.3'iG.)

'*>.("estunenouvellepréparation?.ODeuxmotsécrits:).XOJ()XOVpJlpxiov,c'est-

à-direy.nxèv%a)jiofio).vGSôv?molybdoclialqueblanc;ou).CjxovÇâpyuxov.(Coll.desAlch.grecs,trad.,p..'19,188,193,/107etpassim.etencorep.34.)

<6'Voircevolume,p./|4.

5.

Page 200: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

30 T1UITKD'ALCHIMIESYRJAQUKKTAJIAHK.

Si lu apprendsque tu doischaufferl'amalgamefusible(x'-'/W'y*?)»>'

(l)éinocritc?)entend(picc'estavecdufumierdeboeuf.Maiss'ildit :Chauffe

surun feudoux,il entendquec'estdans\mfourdeverrier,danslapartie,

supérieureoùl'onplacel'objettravailléquin'estpasencoreachevéparla

fusionignée.S'ildil : Laoùl'onallumelefeu,il entendle fourneauinfé-

rieur,oùl'onfaitle travail,

[L'auteurexposela préparationdu]soufreincombustible(B-sïovaxwo--

70v).Opèreainsi: lu placeslamarmitesurun trépiedet tu faiscuireavec

du miel,commenousavonsdit précédemment,pendantunjour,enagi-tantsanscesse.

Lecorpsdumolybdochalqucblanc?(}.XO'/>MVnGpxiov)^,tu l'enfermeras

dans\memarmited'argilecl tuferaschauflersurunfeuardent.

Lapyrite,mets-laavecdumieldansunefiole,et faischauflerparl'in-

termédiairede l'air,decettefaçon: on placela fioledansunemarmite

d'argile,en couvrantcelle-cid'uncouvercletrouéaumilieu,demanière

quele vasedeverresoitsuspenduet sebalance.Faisebauffertroisjourset troisnuits,puisretirela fioleet broiele produitavecdel'urinenon

corrompue.Sèche-le,puispétrisavecde l'huiledericin(xt'xivov);metsle

touten consistancede miel.Tu opéreraspendanttroisjours,enfaisant

chaufferavecun feude sciurede bois,et tu obtiendrasle soufreincom-

bustible^.Ensuitelave-leet broieavecdel'urinenoncorrompue,pendantdeuxjours,etalorstuaurasleproduitindiquéci-dessus.

'l)Voirjihisliaul.—(J>Voirp..v>.

Page 201: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TIUMJCTION. 37

IJVRK 1VKD'HiTl OCIUW.

(DE DKMOCMTK.)

I. (LARÎîULB1>EL'ARC.F,ST.)

1. Lesnaturesconnuessontmâlesoufemelles.

Prendsla femelle'2'et fais-îamonterdansl'alambic(appareilà vapeur,

aîOcthi®)quidistilleet blanchit.Reversele supérieursur l'inférieur(co-

hobe)septfois,etmetsàpart.Prendsla terre(restéeau fonddel'alambic)et lave-lajusqu'ilcequesa

noirceursoitpurifiée14'.Opèredecettemanière: prendsde l'urined'en-

fantet jeltes-cnsurle produitenvirondeuxdoigts.Placedansunvaseet

mets-ledansdufumierpendantseptjours'5'.Puisrclirc-le,faismonter

dansl'alambic(aiûolly),et traite-leainsijusqu'àcequeleproduitsoiten-

tièrementdésagrégé;puisgardeceproduit.

Aprescela, placele mâle'0' dansnotrealambic'"1pour distiller,et

pousselefeujusqu'àcequemonteunproduitrouge®.Prendsetmetsde.

coté.

Retirela terre(c'est-à-direlerésidu)etmets-ladecôté.

Prendsdela teinture,unepartie;del'esprit,unepartie,et del'eaual-

caline,unquart;placeletoutdansunvaseetmetscevasedansdufumier;

agitechaquejourtroisfois.Aprèsseptjours,retireetfaismonter,jusqu'àcequele produitsoitpurifiéde sonhuileet que sa couleursoitd'un

rougenoirâtre.Prendsetgarde.Ceciestappelél'espritsaisissant.

CKeritiinoxpTtis.Lalecturedecenomneparaîtpasdouteusedansletexte.Cepen-dantJenomd'Hippocraleestétrange,au-cunalcliimisledecenomn'ayantétésignalé.11convientdelirequandmême:cDémocrile»,enraisondelamentionduli\reIV,faisantsuiteauli\rcIII,p.3i, et précédantlelivreV,donîéplusloin,p.4a.

<alLafemelleestlemercure;tandisquel'arsenic,enraisondesonnomgrec,s'appellelemâle.

WMotàmot:quiattire.<4>VoirOlympiodore,danslaColl.desAlcli.

grecs,Irad.,p.0,9,101,107,113.'5'Voirdespréparationsanalogues,mais

aussiobscures,Coll.desAlcli.grecs,trac!.,p.1'|3; p.20,0,n"îG,cfp.297,n°17(ChimiedeMoïse);p.3o3etZi2[Travaildesquatrecléments);p.4a-i(Blcmmidcs),etc.

MArsenic,c'est-à-diresulfured'arsenic.',JMolàmol:quiattire.'s>Sulfure'arsenical.

Page 202: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.'58 TUAlTi:D'ALCHIMIESVIUAQliKKTAIIABK.

2, Prendsla terredu mâle,jettedessusde l'urined'enfant,laissedansle fumierpendantseptjours.Relire,faismonter;agisainsijusqu'àre quele produitsoitpurifiéet deviennerougeM.Ceciestla cendrepurifiéeseptfoisdanssonpropreespritM,

3. Commele dit Démoeritc'-3),quandtu aurasnettoyéle corpsseptfoisdanssonesprit,pendantun certainnombrede foisseptjours, au

soleil,commeje le l'aienseigné;voiciquetuaurasunepierrequi teindral'oret l'argent,quandsonâmeseraséparéedesoncorps.

Prendsdececorpsqueluasblanchi,unepartie,selonlepoidsconnu;de soneauclarifiée,uneautrepartie,selonsonpoids.Place-lesdansunalambicneuf,tousdeuxensemble,parpartieségales.Adapteavecsoinun

récipientà l'ouverturedel'alambicet lutclesjointsavecdelacire.Enduis-le ensuiteavecde la boue.Lorsqu'ilserasec,introduis-ledansla terre

d'Kgyptc'1',et laisseenplacependantquaranic-deuxjours.Touslesseptjours,tuchangerasleslis(sic)delaterredesHitlitcs(?),

caril n'estpaspossiblequelesHittites(?)donnentsurdesfleursquiouiétéchauficescldesséchées.Lesamisnedoiventpass'unirdansunfeudontl'éclatn'estpasbeau;car alorsla terred'Kgyptc,pendantle refroidisse-

ment,corrompraittoutce qui estcachéenelle.C'estpourquoilePhilo-

sophe(?)faitbrillerdanssadoctrine,quiestdroiteetmédiatrice(?),l'éclatdufeudelestravaux.

Quandlenombredequarante-deuxjoursseracomplet,retirel'alambicdu fumier,et laisserefroidirpendantdeuxjours.Ouvreensuitevivementsonorifice,prendscequi està l'intérieur,mets-ledansun récipientde

fer,et déposecelui-cisurun feucouvertdecendres.Fixedoucement;quelachaleurdufeunefasse,passortirdevapeur;quelefeusoitmodéré.Agiteavecunebaguettede fer,jusqu'àcequeleproduitdurcissecommede la

pierre.Ceseralàuningrédientdelateinture.

Deceproduitprojetteunepartiesurcentpartiesdetain,etcelaformera

'' Mêmeobservationqu'àtanoteprécédente.îijCettepréparationestdécriteavecl'obscu-

ritéintentionnelledesalchimistesdumoyenâge.11s'agitsansdoutedecomposésriiercu-rielsetarsenicaus,quiblanchissenteljaunissentlecuivre,durcissentl'étaincllerendentsem-

blableàl'argent,etc.,ainsiquel'indiquentlesdernièreslignesdel'article.Maisilestinutiled'ychercheraujourd'huiunsenschimiqueplusprécis,Demêmepourlespagessuivantes.

MHippocratcdansletexte.'" Voirp.27,VI.

Page 203: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

THAIMICTION. ;n>

de l'argonlbrillant.Si tu le projettessur du cuivre,re serad'excellentélectrum'1'.

Telleestlarègledel'argent,lameilleuredetouteslesrègles,cellequimontresonefficacité,quoiqu'elle,n'entrepasdansle travail(ordinaire).

II. (L.VRKHLKDKLACHAUX.)

Coiuprendsquejeplacedevanttoila règledelachaux,(c'est-à-dire.)decetteterre,deplombqueluasblanchie'"-'.Lorsqueluvoudrasquelachaux

monteaudegrésupérieur'3',prendsla terrequetu asblanchie,place-ladansun vased'argile,lute-leavecle lui desphilosophes'*'qui est l'ait

de. .... (motcorrompu)et devinaigre.Sèchelevasequetu asainsien-

duit,et introduis-leavecprécautiondanslefourneaudecalcination.

Faisun feumodérépendantunjour,deuxet trois.Alorsactivelefeu

pendantseptjours,nuitetjour.Chauffele fourdecalcinationqui ren-

fermelesterres.

Alorslaisserefroidirdeuxjourset unenuit.Ouvreet retirele vase.

Extraisla chauxdel'intérieur,place-ladansunvasedeverreneufetpoli;fermel'ouverture;pourenopérerladissolution,versedel'urineet encoredel'urine(?)'5'.

Ceciestlachauxdesphilosophes,c'est-à-direlecuivreblancquiaffran-

chitdelapauvreté'0'.

III. (LAGIU1VDEDISSOLUTION'".)

Prendsdececiunepartie,et desoneau,unepartieégalement,sans

plus.Introduisle toutdansle vaseà dissolution;lutes-enl'ouverturesui-

î"Cf.Coll.desAlch.grecs,Irad.,Dcmo-crite,p.48,n°8,etpassim.

WVoirlesarticlesdelaCollectiondesAl-chimistesgrecs,trad.,p.2G8etsuivantes.Lemotchauxétaitappliquédèslorsauxchauxmétalliques,c'est-à-direà nosoxydesmo-dernes.

l3>C'est-à-diresesublimelentement;ils'agiticidescadmics,oxydesmétalliquessublimésquirenfermaientducuivre,dulinc,duplomb,

del'antimoine,etc.[Introd.à laChimiedesanciens,p.23g.)

WLiitiunsapient'uedesLatins.lb'Laplirasesyriaqueadeuxsens,celui

indiquédansletexte,oubien: (ferme)«avecuneétoiledesoie;metsenoncepouroncen.

WColl.desAlch.grecs,tr.-.à.,p.03,73,2o5,22G,273,etc.

WVoirle grandtraitementd'Hermès.[Mêmecoll.,p.79.)

Page 204: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

/|0 TUAIT)-;D'ALCHIMIESYRIAQUEKTArWl'.E.

vautl'habitude.Place-ledansla terred'Kgypte,oùil resteraquatre-vingtsjours,enchangeantla lerrctouslesseptjours.

Ceciestla grandedissolution,au-dessusde laquelleil n'ya rien.Ainsilemystère,cachéaétérévélé'1'.

iv. PRÉPARATIONDELAMAGNÉSIE51.

Prendsde la magnésieautantque lu voudras,et opèreavecde l'urine,noncorrompuependantquarantejours,enchangeantl'urinechaquejour.Verse(ou fonds)aussitôtla matièredansle récipientà digestionspon-tanée.Puis opèreavecde l'eausaléependanttroisjours,et lavejusqu'àce que le produitdeviennedoux.Aussitôtfondsavecdu natronet de

l'huile,à troisreprises.

V. RLANCIIIMEXTDELAPYRITE.

Prends,hroicla pyriteet lavedansde l'eauet dusel, septfois,enfai-santsécherchaquefois.Tu ferasgriller,et lorsquela noirceurserapar-tic, ajoutede l'arsenicblanchi,unepartiepourquatrepartiesdepyrite;metsdansla liqueur,pouramollirle corpsmétallique,et enterredansle

fumier,jusqu'àcequececorpsblanchisse.

VI.JAUNISSEMENT(ROUGISSEMENT)DELAPYRITE.

Aprèsquenousavonsblanchila pyriteavecl'eaude soufredansla-

quellesetrouveunequantitéégaledepyritemagnétique(?)(écrit[invOos)\sècheausoleillapyrite.Metsdansun vasede terre;faischaufferdansun

fourde verrierpendantunjour.Opèreainsi.Quandle vaseserarefroidi,lu trouverasdelarubrique(motà motdu cinabre'3',xivvâêctpis).

(1'Coll.desAlch.grecs,Irad.,p.9,20,100,123,282,283,clc.

'*>Surlessensmultiplesdecemotchezlesalchimistesgrecs,Introd.àlaChimiedesan-ciens,etc.,p.205.

<3'Cemotestemployédansunsensgé-nériquepourunematièrerougequelconque.

(Intiod,à laChimiedesanciens,p.244.)Ils'agitcellefoisduperoxydedefer,oucolco-tar.(Voirlemêmesens,Coll.desAlch.gréa,Irad.,p.3g,3,dansunpassageouils'agitégalementdelamagnésieduverrieretduferindien.)

Page 205: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. /il

Ceciestl'élixirdela terredorée'1',que touslesphilosophesontconnu

danslemystèrerévélé.

Je te faissavoirquetoute,parolemystérieusea étéditesurla pyrite.

Apportelapyritemâle,laischauffersurlefeuet leinsseptfoisavecdu

vinaigre.Traitedemêmela (pyrite)femelle.Prendsaussilamagnésiedu

verrierquia suhiletraitement,et mets-laà part.Prendsducuivre,del'étain,du soufre,du fer,réduitsparbroyageon

consistancedecéruse;prendsdechacund'euxunepartieégale,etdesdeuv

pyrites'-',de chacune,unepartie,et de la magnésie,unepartie.Pétris

toutescesespècesavecdunatronet de l'huile.Fondset hlanchisaussitôt

avecduvinaigreetdusel; metsàpart.Prendsdececorps,unepartie,etdechacundeceuxdontila étéparlé,

unepartie,ainsiquedel'argenttravailléenconsistancedecéruse(^/ipvOiov).Pétrisavecdu natronet del'huile;fondset limeavecunelime,Agisde

cettemanièrepourchacundescinqcorps,prisséparément,etmêle-lesles

unsauxautres. ,Prendsdecetélixiruneonce,etducorps(métallique)quetuvoudras,

unelivre(?);couleet tu trouveras.

VII.FUSIONDUFKKINDIEN"5QUIKSTÏ/ACIKU.

Prendsde la scorie(crnoSis)d'acieret metsdansun creuset.Projettedessusdusoufreet dol'arsenic(sulfuré).Faisfondresurdescharbons,et

coulequandluvoudras.

'" Voirci-dessus,p.6.'" Pyriteblancheetpyritemagnétique?wLeferindienpréoccupaitbeaucouptes

alchimistes,à causedesespropriétésexcep-tionnellespourlafabricationdesarmes.[Coll.

desAlch.grecs,trad.,p.'10cl33-J.)Maislarecettedonnéedanslelevleprésentestpeuin-telligible.C'estsansdoutel'indicationsom-maired'untourdemain,employépendantlapréparation.

ALCHIMIE.—i, 2epartie. G

Page 206: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'i2 TRAITEIVAIXUJMIESYRIAQUEET ARABE.

LIVRE \* DU PHILOSOPHE.

(I)K DÉMOCHITK,)

I. EL1XIRDKSOEUFS.(KPOQUEDELAPREPARATION.)

Onlepréparcdepuislecommencementjusquelafindelalune,pendantlesjours qui sontindiquésci-dessous.Cetravaildoitse fairedepuisle

commencementd'avriljusqu'aumoisdenovembre.Pendantl'hiver,1elixir

estfroidet nemontepas(a la distillation).

II. AUTREEPOQUEPOURUi\AUTRETRAVAIL

DEL'ELIXIRDESOEUFS.Ildit :

Commencele travaildesoeufsMdepuisoctobrejusqu'àmarset avril,

parcequ'alorsle fumierestbouillant.Lesoeufsdoiventêtredesoeufsde

cinqjours.Si tu veuxtravaillerd'aprèsl'opérationde l'arsenicet du soufre,com-

menceentrelespremiersjoursde juin et lemoisd'octobre,parcequelesoleildemidiestardent(à cetteépoque).

Nota.(AXXo?).Lesbouteilles,lesfioles,lescornues,lesmarmites,les

alambics,lesrécipients,lesflaconset le restedevrontêtreen abondance

cheztoi, carils cassentsouvent;tu enauras(enprovision)pourchangeràvolonté.

III. DISTILLATIONDANSL'ALAMBIC.

1. Prendsune marmitedeterrecuiteau feuet appropriée;remplis-la

(liLemoloeufdoitcireentendutantôtdanstesenspropre,tantôtdansunsensfiguré.Eueffet,cemotestprispartesalcliimislcsdansunsensmystiquepourtoutessortesdepro-duitsmanipulés.(CollectiondesAlchimistesgrecs,trad.,p.1'j3,333,3g3,etc.Surl'oeufphilosophique,p.18et21.)LesCommentairesdu

ChrétienetdeVAnonymeroulentsurcesymbo-lisme.HapparaîtdéjàdansOlvmpiodore.(Coll.desAlch.grecs,trad.,p.87,88,xo4,110,]Pétésisl'employait.(Ihid.,p.341.268,etc.)Cesidéesremontentau*vieuxmytheségyptiensetbabyloniens.{Originesdel'Alchimie,p.i5et5i).

Page 207: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. h'i

de cendrestamisées,à plusdemoiliédola hauteur'1';placesur un tré-

pieddetravail,

Jnstallealorslachaudière(del'alambic)aumilieudelacendre;adapteau-

dessuslerécipientetdisposeletoutcommedansunecomité,Allumelejeusouslamarmite;lacendreséchauffera,ainsiquelachaudièrequiestdedans.

Tu vaporiserasainsil'espècesurlaquelletu opères,sansdangerqu'elle,brûle,et tu ferasselonlarègle,

2. Secondmoded'opération'-';

Surunemarmitedanslaquelleilyadel'eau,onposelachaudièreel on

chauffepar-dessousl'eau,demanièrequ'ellebouille,quesavapeurmonte,et échauffelachaudièreet l'espècequiestdedans,sansdangerdel'altérer.

Eneffet,toutl'artestdanslacuissonetlerèglementdufeu.Silefeuest

tropfort,sipeuquecesoit,la préparationseraendommagée;mais,s'ilest

tropfaible,riennemontera,Maintenant,faisattention.

IV.PRKMlÈREMIÙiT: KUXIUI)'OEUFSW.

Cetélixirseverse(commeil suit): surunelivrede cuivreuneonce,ou biensurunelivredesneufidoles(figurinesquel'onveutdorer?)une

oncepareillement.Prendsdesoeufsdepoule'1',cinquanteennombre,oudesoeufsd'oie'5',

à raisondeunpourtroisdu nombreprécédent,attenduqu'unseuloeuf

d'oievauttroisoeufsdepoule;cecia ététrouvéparlesphilosophes,et cela

suffit.Tuaslechoixentrelesdeux.

Prendsalorslejaunedesoeufs,quinedoiventpasêtrebrouillés.Net-

toie-lesde toutcequi se trouveautour.Enlèvele germe'0'qui setrouve

danslejaune.Nettoiedecettemanière: placelejaunedanslapaumede

lamaingaucheet nettoie-leavecun petitcouteau,ou avecuneéponge;

'" Premierprocédé:onchauffeaubaindecendres.

WSecondprocédé: onchauffeaubain-marieproprementdit.

t3'Comparerlaformuledelîlemmidès.{Coll.desAlch.grecs,irad.,p.424.)

WCettepréparationrappellecellequiestdécriteparuncommentateurdeZosime[Coll.

desAlch,grecs,trad.,p. i43),ainsiquelesécritsduChrétienetdeYAnonyme,auteursdontlepremiercitemêmelesyrienSergius.(VoircetteCollection,p.379.)

(s)CollectiondesAlch.grecs,trad.,p.4i4.n°8.

(c'Oupeut-êtrelaterre; lesdeuxmotssy-riaquesnedifférantqueparunelettre.

G.

Page 208: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'l'i THAITKD'Aï.nillMlKSYWAQlîKKï .VJU11K.

piquenvecuneaiguilleà sac;inclineunpeutamainetfaisécoulertoutle

jaune.Cequis'écoulera,recueille-ledansun mortier;cequiresteradansta main,jetie-lc.Faisdemêmepourtouslesjaunes,

Knsuilcprendsdu safrannouveau'1',troisonces,Broiebienet pro-jettesur lesjaunes,dansun mortier.Broie-lesa l'ombre,jusqu'àceque.lesjaunesaientabsorbé,lesafran;broieainsipendantquinzeouseptjours,deuxbeuresparjour,unebeurelemalinet unebeurcaucoucherdusoleil,

Lorsquetu verrasquele produittriturécommenceà s'épaissirsousle

pilon,prendsdansta maindelasaumure,c'est-à-diredu vinaigreblanc

filtré;verse-ladessus,et opèredèsle commencementdujour; quelevi-

naigresoittrèsfort.

Soispur enâmeet encorps,etprieavantdepréparerl'eaudivine'-'.Prendredelaebélidoine,appeléeenaraberacinedecurcuma'3',sixonces;

et aussidu safran,troisonces;duvinaigrefortfiltre,unsetier.Placedansunemarmiteneuveet faisagirl'ardeurdu feuseptfois.Ensuiteclarifie

l'eau,quiressembleausafran.

Lequinzièmejour aprèslebroiementdesjaunes,prendsde l'alunla-

inelleuxjimeonce.Broie,passeetjettedansunmortiersurlesjaunes.Fais-leur absorberceseauxdorées,que tu aspréparéesen chauffant.Broieainsià unsoleiltrèsfort,pendanttrentejours.Pendantlanuit,couvrele

mortierpourlegarantircontrelarosée.Broieainsiavecsoin,sanste lasser,et, aprèstrentejours,retirele mortierdu soleil,pourquele produitnesècheni nebrûle.Extrais-enl'élixiretmets-leà part.

Prendsdecetélixir,sixonces,etdela teinture,quiestdusoufrejaune,ou de la sandaraque(orpiment)ayantsubile traitement,troisonces;de

la couperose'4'deChypre,uneonce,et de laebélidoine{x^avêiavov,écrit

xXavSics)préparéeavecl'arsenicrouge'5',troisonces;del'alunlamelleuxcru

{sic),unedemi-once,et de la couperose{x\x$t$)'6',uneonce.Mélangeet

'' Matièreminéralejauneorange.[Introd,àlaChimiedesanciens,p.287.)

'*'Voirl'avisdudébutduprésentvolume,p.1..

WMatièrecolorantejauneclair.—VoirlbnBeslhar,éditeurLeclerc,t. III,p.167,n°1917(t.XXVIdesNoticesetextraits).

WLittéralement:duvitriolnoirvivant.MC'est-à-direunoxysulfurejauned'arsenic,

obtenuparunpremiergrillageouoxydationdurcalgar.

MBarBalilouldit: «x\xhiou[tiï.tosclieileschimistes,c'estlafleurdecuivre.Gabrieladit,d'aprèsDioscorideetd'autres,lecat-cidisengrec%£kxavQov,etd'aprèsGalien.J'aivuquelecalcidis,dansquelquescas,devenaitlecolcolar»;etildit: «J'enavaisrapportédeChypreettoutl'extérieur,d'un

Page 209: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION, 'ih

broietouscescorps,parparties"égales,ausoleil,eny ajoutantdujusde

safran.Broiependanttroisjours;dessècheet broiefinement,de façona

réduireenpoudre.Veillesoigneusementsurcebonélixir.

Prendsunzouzll),enduis-leavecl'élixirdesoeufset posesurdeschar-

bonsardents;quandlezouzserachaud,il seradoré.'-'.

L'élixirseverse(commeil suit): surunelivredecuivre,uneonce;ou

surunelivredesneufidoles,uneonec^,

V. ÉLIXIRQUITRANSFORMEL'ARGENTENOR.

Unelivredemercure;deuxlivresdecouperosedePerse(1-,Broiebien

lacouperose,et jettedessuslemercure;ajouteduseldulcifié,unsetier;travailledansunbassin,jusqu'àcequetoutsoitbienincorporé.

Metsdansunemarmiteneuveetajustel'alambicf5*;chauffeparendes-

sous,jusqu'àcequetuentendeslebruitduseldécrépité.Retirealorslefeu.

Lorsquelevaseserarefroidi,enlève-leet ouvre-le.Leproduitquiaura

montéde lachaudièredansle récipient,recueille-leet pétris-leavecdu

jusd'aristolocheronde,decoloquinte(lilt.: vignedeserpent),etd'ellébore

blanche.

Mets-ledansunefioledeverre.Knduisl'orificeet le ventredecelle-ci

anmoyende la bouegâchéeavecducrin,etabandonnejusqu'àcequele

lutsoitbiensec;puisapporteun tasdefumierdeboeuf;placela fioleau

milieu,allumelefeuet qu'elledemeurelà unenuit.Lamatièredurcira

etseracommedelapierre.Jettedansunemarmite,versedessusduvinaigreacide;ajoutedel'alun

côté,estdevenuducokotaraprèsvingtans,tandisquesonintérieurn'avaitpascesséd'êtreducalcidisetjeteconserveainsijusqu'àpré-senti.—Onvoitqu'ils'agitd'unmineraidecuivreferrugineux,quel'actiondel'airtrans-formeàlasurfaceenperoxydedefer,ouenselbasiquedefer.

f Piècedemonnaiedelavaleurd'unedrachme.

(s)C'estunerecettepourteindreenorunmétalblanc,recetted'orfèvreetdefauxmon-nayeur.(VoirPapyrusdeLeyde,11°20,Intro-ductionà laChimiedesanciens,etc.,p.33,

Voiraussilesrecettesdesalchimisteslatins,donnéesdanslesmanuscritsG5i4ri 715G(f.GGv°)delaBibliothèquenationaledeParis.—Transmissiondelascienceantiqueaumoyenâge,p.85.)

MVoirplushaut,p.43,IV,laphrasequiestrépétéeici.

WLesmanuscritsdonnentenmargelesoricommel'équivalentdecemot.(VoirIntrod.àlaChimiedesanciens,p.2/12.)

<5'.MQdïri: cemotestexpliquédanslelexiquedeBarBahloul,col.331,1.6,parl'alambic.(Voirplushaut,p.37.)

Page 210: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

m TRA1TK1VAL0IIIMIKSV1UAQUKET A1URK.'

lainclleux«Idu soufreblanchi,de chacunun poidsd'unedrachme(un

milhqal).J'aiscuire,jusqu'il que le produitdeviennemoucommedu

mastic,

Projetle de cet élixirun milhqalpourune livred'argent,et tu vernis

apparaîtreunor brillant,qui nes'éclipserajamais.Cecia étéexpérimentéel estvéritable1".

VI. AUTREKMXIHD'OR,

Unmilhqaldemercure,puisdusoufrejaune,mêmequantité.Travaille-lesensemble,jusqu'àcequ'ilss'absorbentréciproquementetqu'ilsforment

unemassehomogène;Place-lesdansune fiolede verre;enduisl'orifice'et le corpsdu flacon

au moyende la bouegâchéeavecdu crin,.Kxposcau soleil,'jusqu'àce

qu'ilsoitsec.

Prendsdu fumierdechèvre,troiscorbeilles;fais-lebrûler,jusqu'àce

qu'ilneproduiseplusde fumée.Alorsmetsla fioleaumilieudecefeu:il

y resteraunjour et unenuit®\Ensuiteretire-le.

Prendsdel'alunlamclleux,unelivre;broiebienet jettedessusdel'eau;

agite-le;qu'ilresteunpeuenrepos;clarifiel'eauetrejettele résidu.

Versecetteeaudansunebouteille;place-laausoleil,jusqu'àcequ'elle

épaississe.Prendsdo cetteeaud'alunépaissie,un mithqal,et du soufre

travailléavecle mercure,un milhqal.Metsle tout dansun bassin;fais

absorberpar le sublimé,obtenudansle vasesupérieur;travaillele tout

dansun bassindemarbredur,pendantdeuxjours,àunsoleilardent.

Lorsquel'élixirserafluidecommedumiel,mets-ledansuneautrefiole,lutéccommela première.Placela fioledansunemarmitevide et lutc

celle-ciavecde la boueetducrin.

Quandla marmiteserasèche®,place-lasur un trépiedet allumeau-

dessousun feumodéré,jusqu'àcequelecouvercleblanchisse.Retirealors

lefeudedessousle trépied,et laisselevaserefroidirsurle trépied.Ouvreet enlèvela fiole;retires-enl'élixir,quiestdevenurougecomme

dusang.

(i)Procédépourteindreàl'aided'un\erniscouleurd'or.{Introd.à la Chimiedesan-ciens,elc,p.56,60,71.)

<3>lbid.,p.lo8,l.lo;p.tl'i-ll5,l.37ctl.1.WLetexteporte«clarifiéeJ,parsuitede

quelqueconfusionducopiste.

Page 211: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION, '17

Prendsalorsunelivredo.plombpur!,i,mets-ledanstincrouselel fais-le

fondre,et quandil aura un bel aMl, projettedessusun inîthcjalde

l'élixir,façonnéen houletteavecunefeuilled'orminceet arroudie(?).(Tu

peuxaussi)fairefondredoucement(leplomb),pendantqu'ilfixel'élixirli-

quide(3),et laisserjusqu'àcequel'élixirsoitabsorbé.Alorsbrillerapourtoiunoréclatant.

VII.KMXIRDUCUIVREPOURLETRAVAILDEI/AIHJKNT.

Alunlamellcux,une partie;arsenicrouge,une partie,Travailleenabreuvantavecdel'eaud'oeufs,quiestleblancd'oeuffiltré.Tu neterelâ-

cheraspasdetontravailpendantseptjours.Ensuitefaismonterdansl'alambic(alQdXt)),à troisreprises,et l'élixir

seracommedela glace.

Projettede cetélixirunepartiesurdixdecuivrepur, et tu aurasde

l'argentblanc{i).Lavéritédececia étééprouvée.

VIII.CALCULDUMERCURE®D'APRÈSLARÈGLE.

Mercure,une livre;couperose,de même;sel,unedemi-livre.Broieà

secensemble,jusqu'àcequelemercuresoitabsorbéet nesoitplusrecon-

naissable.

Metsdansunemarmite(xaxx<*£>;);lute-laet sècheavecsoin.Laissele

produitdesséchéavecl'élixirdanslamarmite,etplace-ledanslerécipientà digestionspontanée{0>.

'-'Bajouteà ta marge: «Voisdequelplombiis'agit».Ksl-ccleplombblanc,c'est-à-direl'élain?

t3)Expressiondemétier,quiestencoreem-ployéeaujourd'huienorfèvrerie.Kllesetrouve

déjàdanslePapyrusdeLcydu,xi}yévtituïïapàs(Introd.àlaChimiedesanciens,p.3Î)etdanslaHappa:clavicula,n°2G;Transmis-siondelascienceantiaueaumoyenâge,p./|2,Donechilarefiai.Celasignifie: «quandlemétalauraunebelleteinte».

WLetexteoffreicideuxsens,commeàla

page3g,II,note5.Onpeuttraduireégale-

ment: 5(tupeux)mettredansuneétoffedesoiefine,liéeavecdelasoieetlaisser»,etc.Celleopérationneseraitcompréhensibleques'ils'agissaitd'unsimplevernisdoré.

'*'C'est-à-direducunreblanchiparl'ar-senic.[Coll.desAlch.grecs,trad.,p.Si,etpOf5(DI.)

'5)Lesigneestceluidel'argent;maisdanslapréparationils'agitdumercure.

MVoirplushaut,p.4o,IV.Ilsemblequ'ils'agitd'unesublimation,tellequecelleduchloruredemercure;leproduitsecondensantàlapartiesupérieureduvase.

Page 212: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

/i8 TRAITED'ALCHIMIESVRIAQUEET ARABE.

Faischaufferpendantunjour,puislaisserefroidir.

Ouvreet lu trouverasle mercuredevenucommedela céruse'1'etad-hèrentaucouvercledelamarmite.Essuie-leet recueille-le.

IX.DEUXIEMEOPERATIONDEFIXATION.(DUMI-UCUHE).

Prendsmercurefixé,unelivre;de lacouperose,la moitiéd'unelivre;du sel, troisonces.Broieà sec,et faischaufferpendantunjour,commeci-dessus*'2).

X.(AUTRE.)

Prendsdumercure,troisquarterons(t//| desicle);dumercurefixé,une

livre;del'alun,deuxlivres.Broiel'alunlamclleuxà sec.Alets-enlamoitié

dans une marmiteet pratiquedansle milieuune cavité.Alorsplacel'autremoitiéde l'alunpar-dessus;lute la marmiteavecsoin; chauffe

commelapremièrefoiscl calcine.Prendscettecérusc(^ifivOtovet garde-laM.

XI.TRAITEMENTDUCUIVRE.

l)écapc-ledansdeleausalée»etmets-ledansduvinaigreacidedevincl

del'écorccde..... (xepao-ZaP).Pilecelle-cietjettelevinaigredessus;ajoutedugingembre{??)enpoudre.

Disposele cuivretravailléen lamesminceset roule-les,puischauffe

fortement,jusqu'àcequ'ellessoientrougesdefeu.

Plonge-lesdansle vinaigre,au seinduquelil y a du gingembre(?!')et du. .... (kepavia?)»à dixreprises,jusqu'àce (piele cuivredevienne

moucommedu mastic.

XII.KUXlItD'OEUFS.

Prendsdesoeufset faiscuiredansde l'eau.Metsle blancà part, la

moelle(lejaune?)àpari,etlescoquillesàpart.Faisdecelles-cidelachaux

selonlarègle.GardelaHeurà part.

'•''Ils'agitsansdoute,jelerépète,d'unepréparationdeprotocldoiaredeMercure.—-(S)Va-riantedelarecetteprécédente.—WPréparationd'unsulfatedemercure?

Page 213: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. A9

Placechaquematièreà partdansunsacetsuspendslessacsaumilieud'unbocal(?);prendslachauxquetu aspréparéeetjette-ladanslesacoùily a delacompositionblanche(c'est-à-diredesblancsd'oeufs).

Placedufeu'"souslessacs,pendantdix-neufouvingtetunjours.Metschaquematièreà partdansunefioleàcolétroit,etplonge-ladans

dufumier,pendantonzeoutreizejours.Lorsquelesproduitsmonteront(àladistillation),enduislesfiolesetfaischauffersurunfeudefumier,pen-danttroisjours.Faismonterdansl'alambic(alOdhi).

Prendscequi restedanscessacset metscerésidudansuneamphored'Antiochc'2',quetuplacerasdansle récipientàdigestionspontanée.

Placeau-dessusun poidsdecharbonégalà trentelivres,etvisitel'opé-rationtouteslesheures,jusqu'àcequelescharbonssoientconsumés.Tra-vailleneufjoursau soleil;broieetmetsdansunefiole.Ceciestlascorie

(o*i>p/a)'3).

Lorsquetu voudrasla projetersurle cuivrequia ététraité,emploie,pourchaquelivred'argent(quelu veuxobtenir),un mithqaletdemi(delascorie).

XIII.AUTIIE(HLIXIlt)D'OEÙFS.

Prendsdesoeufsautantquetu voudras'1',cuis-lessur le feudansde

l'eau,decettemanière.Cuis-les,puisséparelesblancsdesjaunescldesco-

quilles.Placechaquechoseséparémentdansun sac,et suspendschaquesacà partdanslefumier,eny ajoutantduvinaigretrèsfort.Placesous

chaquesacunrécipient,quireçoivecequiestdissous'5'.

Chauffesurlefeud'aprèslarègle:cesproduitssedissoudrontdansl'es-

pacede vingt-quatrejours,plusou moins.Ensuiterecueilletoutel'eau

dansunefiole,donttuboucherasl'orificeetquetuenfouirasdansdufumier.

Retireet fatsmonterdansl'alambic;et lorsquele liquidemontera,re-

çois-ledansunefiole,dontlu luterasl'orifice,et (pictuenfouirasdansdu

fumierpendantquinzejours,jusqu'àcequelamatièresesolidifie..Prends

(')Molà mot: deslumières,engrecÇârn;oubienunfeuJelatnpes.[Coll.desAlch,yrecs,Irait.,p. 278,299,3a4«Cip.4a},etc.)

<5'Cf.lesjarresd'Ascalôn.(Coll.desAlch.(jives,trad.,p.280,4oi.)

AixllIMii:.— t, 2fpartie.

MLesscorieset lescendresde.Marie.[Coll.desAlch.grecs,trad.,p.99,J07,i55,iGiaulias,19G,2l5»etc.)

WFormulecoUraiile.{Coll.desAlch.grecs,trad.,j).333.)

WColl.desAlch.yiccs,trad.,p.t3g.

7

Page 214: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

fîO TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

etretiredela fiolepourjeterdansunbassindemarbreoudeverre.Sèche

et garde.Prendsducuivrede Chypre,une livre,et faisfondre;lorsquelepro-

duitauraunebelleteinte'1',projettedessusun mithqaldecetélixir.

XIV.TRAITEMENTDUCUIVRE

POURENFAIREDISPARAITRETAROUILLEw.

Prendsdu vinaigreblancconcentré,un seticr;ajoutetroisoncesde

soufreblanccl du selalcalin,troisonces;du sel amer,troisonces;de

l'alunlamcllcux,deuvonces;dusang-dragon,unemesuredecoupe®\du

nationà soudure,quatreonces.EnsuiteprendsducuivredeChypre;fais-

endeslames;fais-leschaufferfortementau feu,et éteins-ledansceses-

pèces,jusqu'àcequ'ilsoitnettoyé.

XV.RLAXCHIMENTDUSOUFRE.

Prendsdu soufre(1),et à proportionégale,du selcommun;exposeau

soleilavecdu vinaigreblanchipendanttroisjours,si c'estpossible;sinon

Unjour.Quandlu verrasquesacouleuraurachangé,faissécher,et ajoute,en

proportionégale,la moitiédupoidsdu soufre,du nalron,duselalcalin,du selamer;faischaufferparendessous,et faismonter.Opèreainsitrois

fois.

XVI.FUSIOND'UNCORPSCHAUFFEQUIDEVIENTCOMMEDEL'EAU1".

Prendsde la pierreblancheet du soufrematin,desscoriesdefer,île

l'arsenicrouge,du vitriolrouge,de l'antimoine,de la chélidoine(écrit

x}MV$ia)ttouscescorpsenmémoproportionquelesoufre;pile.Prendsdu

feramincicl coupéenmorceaux;et quandil serachaud,projettedessus.

'" lVi>qT*ti).spôs.(Voirplushaut,p.47,lanoie2.)

<})Coll.desAlch.grecst Irnd.»ChimiedeMoitetp.289,n"8.

'3)Espècedemesure.

WC'est-à-diredusulfured'arsenic,oudela

pyrite.WPréparationd'unsulfuredefercom-

plexe.

Page 215: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 51

LIVRE VIE

(DE DÉMOCUITE).

I. SURL'OPERATIONDUCUIVRE.

Préparcle cuivreainsi: faisdeslamesJe cuivre;chauffe-lesaufeu.

Projettedansdelasaumure,quiauraététraitéependantdeuxou trois

jours.Opèreainsiseptfois,jusqu'àcequelecuivre'1'soitmoucommedu

mastic.

IL ÉLIXIRDED1PLOSIS®{SfaXums).

Prendsdel'élain,et purifie-leautantquepossible.Aprèsquetu l'auras

purifié,fais-lefondreet projettedessusun peud'argent,environune

partiepourtroispartiesd'étàin(xataWrepos).Mélange,retireet gardecet

élixir.

Prendsducuivrepurifié,deuxmithqals;del'argent,unmithqal;fais-les

fondre.Projettesur euxde cetélixir;pourchaquemithqaldeuxquar-terons(1//1desîcle);versetoutd'untrait.

III. ÉLIXIRDE.MAGNÉSIE.

Prendsdelamagnésie,quatrelivres.Pile,passedansun tamisdetoile

et lavedansl'eaudistillée;faissécher.

Ajoules-ydelachauxd'oeuf,del'alunlamcîlcux,del'arsenicetdel'eau

salée,de chacund'euxtrois onces.Mêle-leset imbibe-lesde vinaigreconcentré,pendantseptjours.Faissécherausoleil.

Faischaufferaufeud'unfour,pendantseptjours;retireet broie.

Faisdigérerdansdu vinaigre,pendantseptjours;prendsle produitavecsonvinaigre;mets-ledansunemarmite;faischaufferpendantsept

jours,en l'aspergeantavecduvinaigre.

(1)Voirci-dessus,livreV,recetteXi,|>.'.8.

•*'bijitosît.Opérationpourchangerlesmi-

lauxeuoretenargent.[tnlrod.à tuChimiedesaucuns,etc.,p.50etCo.)ils'agitici<lcl'argent.

7•

Page 216: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

52 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

Ensuitedécantela magnésie;fais-lasécher.Traite-lapar le natronclfaisfondre.Ceciestlecorpsdela magnésie'".

IV.DIPLOSISJ)EL'ÀIUÏENT,QUIN'ÉTAITPASUSITÉE.

C'estle traitementaumoyendela chauxdesphilosophes,préparéeavecdescoquillesd'oeufs.

Faismacérerdescoquillesd'oeufsavecdel'eauetduselpendantunjour,dansun platou un bassin.Puisdébarrasse-lesdu laitqui est dedans;lave-lesbienavecdel'eau,unjouroudeux.

Fais-lessécheret metsdansunemarmite;enduisavecunlutquirésisteau feu.Percelamarmitetoutautour,danssa partieélargie;pratiques-ysixtrous,etplace-ladansunfourdeverrier,oùlefeuchaudeviolemment,

jusqu'àcequelamatièreblanchissecommedelaneige.Sacheque,aucommencement,elleseranoirecommedelasuie;puis

elledeviendrablanche.

Aprèscinqjours, tu retirerasla marmite.Lorsqu'elleserarefroidie,ouvre-la.Silamatièren'estpasbienblanche,mets-ladenouveaudansune

marmite,et la marmitedansun four,jusqu'àce quela matièrechaude

paraissedanstamainblanchecommedela chaux.Metsdansunefiole,fermeet cache.Ceciestla chauxdesphilosophes.

V. TRAITEMENTDEL'EAUDESPETITSOEUFS

ETDESCOUPSQUIEXSORTENTw.

Prendscentoeufs,casse-les,enséparantlesblancsdesjaunes.Tu met-

traschacund'euxdansun morceaudelaine;tu lespresseras,etluplacerasleproduitdansunefiole,donttu luterasl'orifice.Auxcetitjaunes,tuajou-terasuneoncedelachauxdesphilosophes,et auxblancs»uneonce.

Lutclesfioleset enfouis-lesjusqu'aucol,dansdufumierenfermenta-

tion,pendantvingtjours.Ensuiteretire-lesdu fumier,débouche-les;faismonterdansUnalambic,

enfaisantdufeudessousavecdescharbons;etnelaissepastomberlefeu,

jusqu'àcequel'eauaitmonté.

"1VoirGotLdaAtcLgrectiIfad.,j>.ISS'»;).!—iJ'tbU<,tract,,p.U3.\oU\i!\tck.(Voil-aussiial'ratiqucdel'vmpcreitJatlwicti,j>.3G8.)...

Page 217: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 53

Laissealorsrefroidir,ouvrelesfioles.Faismonterlesjaunes,et fais

aussimonterle corpsquiestaufond.

Broiebienet prends-endeuxparties,unepartied'eauetuneducorps.Metsdansunbassin;broieégalementbienensemble.

Retire-lesdubassin;metsdansunefiole;fermesonorificeet lute-le.

Faissécheret enfouisla fioledansdu fumier,pendanttrenteet un

jours.Retireet laisserefroidir.Videdansunemarmitedecuivre.

Distillede nouveaucetteeau,jusqu'àce qu'iln'yait plusd'eauqui

passe.Enlèvela(marmite)et laisserefroidir;puisrelirele corpsquiest

aufonddelamarmite;pile-lebiencommedukoholM.

Prendslecorpsquetuasgardé,ainsiquel'eaudistilléesurlui;mélangecetteeauetcecorps;broie-lesetmetsdansunefiole.Lutes-enl'orificecl

enfouisdansdu fumierpendantdeuxjours.Relireetouvrela fiole;fais

.monterdansl'alambic,de façonà purifier.Retiredufeu,laisserefroidir:

faisattentionaucorpspurifiéquiestaufond.

L'eauquiauramonté,mels-cnlamoiliédansunefiole.Lules-cnl'ori-

ficeavecduplâtreoudusel.Laissesécher(cetenduit).Prendsunemarmited'argile;placeaumilieula fiolequia étéenduite

desel.Recouvre-loavecdu selet lutelamarmiteavecdelaterre.Laisse

sécheret enfouisdansunfeucouvertdecendres,pendantdeuxjours.Re-

tiredufeuet laisserefroidir.Ouvreetextraislafiole.Voissi l'eauestde-

venueépaisse.Aucascontraire,placela fioledansla marmitepourlasecondefois;

cntcrrc-lademêmependantdeuxjours.Puiscxtrais-laetvide-ladansun

mortier.Apportel'élixirobtenuavecl'eauquia monté,mele-lcavecce

quetu asretirédela fiole;broieausoleilpendanttroisjours,jusqu'àce

quele produitsoitsec.Pileetmetsdansunefiole;boucheet conserve.

VI.(l'iLlXIllDESOlîUFS.)

Ceciestféîixirdesoeufs.

Sontravailestlesuivant: dusoufreapyre(&etovaTivpov),unelivre;de

l'arsenicrouge,qtûestlasandaraque,deuxonces.Pilebienensembledans

unmortier;ajoutedenotrevinaigre.

'" AntimoinesulfuréenpoudreImpalpable,employécommefard.

Page 218: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

5'i TRAITED'ALCHIMIESY1UAQUEET.ARABE.

IVojclledanscetélixirtlusoufreapyre;opèrependantdixjoursaveclemortier.

Puissècheet metsdansune fiole;lutc et laissesécher;puisenfouisdanslescendresd'unfeudoux,pendanttroisjours.Ketireet faissécher.

Prendsdel'eaujaune,obtenueaveclesjaunesd'oeufs.Ajoutedessusuneonced'alun,et mets-ladansunefiole.Fais-lamonterdansl'alambic,cl

lorsqu'ellesaurontmonté,apportelesoufreapyrepréparé.Versedessuscetteeauetbroieensembledansunmortiercetteeauet le

soufreapyre,jusqu'àcequ'ilsèche.

Faismonterle produitobtenuavecle soufresur un feudoux,en le

traitantdansl'alambicpendantdeuxoutroisheures;puislaisserefroidir.

Prends-endeuxparties,etdu subliméobtenuaveclasandaraqueoul'ar-

senic(sulfure),unepartie.Aletsdansun mortier,clapportelespetiteseauxdesjaunes(sic:proba-

blementlesjaunesdespetitsoeufs),quisontrestéesdanscemortier.Amène

euconsistancedemiel,pendanttroisjours.Puismetsdansunefiole.Prendsdu lutpouroindrelecol;enduis-cnla

fiole,et place-lasur le trépied.Versedans{lamarmite)de l'eau,jusqu'àlahauteurducol(dela fiole).

Cettefiole,enduis-lad'abordavecdu lut. Faisattentionqu'iln'ypé-nètreriend'étranger.Dépose-ladanscettemarmite,où estl'eauquej'aidite,etveilleà cequ'elleneplongepasentièrement,maisquellesoitim-

mergéejusqu'aucol,pendantquetu lachaulleraspendantunjoui.Ensuiterelirelafioledel'eauet laisse-larefroidir.Melsle produitdans

un mortieret travaille-lejusqu'àce qu'ilsedessèche.Opèreà l'ombreet

nonausoleil.

Lorsqu'ilserasec,mets-ledansuneautrefiole;Iuleet laissesécher;faischaufferdansunepoêlependantun jour.Oleet conserve.Quelefeu

soitdoux.

Prendsde l'argentoudu plomb,etpurifie-leuneoudeuxfois.Ensuite

fais-lefondredansun petitcreusetet projettedessusde la préparationci-dessus,pour une oncela moitiéd'unedrachmeen plus.Lorsquetu

projetterascettepréparationsûrl'argent,elledevraêtretravailléeenforme

de bouletteavecUnefeuilled'orpetiteet mince!l).Quandtu verrasque

C"Voir|>.'47.

Page 219: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 55

l'argentestfondudansle creuset,projettealorsdessuscettehoulettepré-

paréeavecl'élixir.

VII.'AUTREKLIXIRDOR(".

Prendsde l'arsenicdore,autantque tu voudras.Délaye-ledansdu

vinaigre,et ajoute,pourunelivred'arsenic,troisoncesdeselcommun;

agitebiencevinaigre,et ensuitedécanle-le,en le mettantdansun mor-

tier,etlaisse-le,jusqu'àcequ'ildéposeets'éclaircissc.

Ensuiteséparelevinaigredudépôt,et ajoutesurcedernieruneautredosedevinaigreet du sel.Broiedanslemortier,et laissedéposer;levi-

naigresurnagera.Décantele vinaigreà clair.Travailleainsile vinaigretroisfois,jusqu'àcequetu voiesquesesimpuretéssontparties.

Ensuitefaissécherle produitet pèses-enunelivre,etduseldulcilié,

quatreonces.Metsdansunmortieretmêlebien.Ensuitefaismonterdans

l'alambic,commetusais.Lorsquel'élixirdel'arsenicauramontépendant

quatreoucinqjours,conservelesédimentquirestera.

Lorsquetu ferasmonterl'eaudesoeufs,fais-lamonteravecsoinetmets-laà part.Puisapportelachauxdesoeufs.Pourunelivred'eau,ajouteuneoncedechaux.Mêle,et enfouisle toutpendantquarantejoursdans

dufumier.Touslesseptjours,changele fumier;le quaranteet unième

jour,retireleproduitdufumieret sépare(parfillration)la chaux,(puis

laisse-la)jusqu'àcequ'ellesoitsèche.

Versel'eaudesoeufssurlesédimentdel'élixirbienbroyé.Fais-lamonter

dansl'alambic;et lorsqu'elleauramonté,metsl'eau(obtenue)àpart.Pèsedel'élixird'arsenic,del'élixirdu mercurequetu assouslamain,

de la chauxqui étaitenfouie(dansle fumier)avecl'eaudesoeufs: de

chaqueélixir,uneonce.

Fixechaqueélixirà part;et lorsqu'ilsaurontétéFixés,ajoutes-ydu sel

et del'alun,etlaissependantseptjours.Ensuiterelire,débouche,mêleles

deuxélixirsensemble,etmetsdansun mortier.Imbibe-lesavecl'eailquiavaitétéenfouiedansle fumieravecla chaux.Pourchaquelivre,prendsUneonced'caii.Partagecelteeauenquaranteparties,defaçonà imbiber

pendantquarantejours,chaquejour,avecunepartiedel'eau.

Opèreainsipendantquarantejoursentiers;et troisfoisparjour,broie

î')Lesmanuscritsnjoutenlenmarges«Celteopérationestdifficile».

Page 220: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

50 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

le produit.Lorsquelesquarantejoursserontaccomplis,mélangeet con-

serve.

Prendsdu cuivrerouge,fais-lefondre;purifie-leà plusieursreprises.Ensuiteprojettesurlui cetélixir.

Lorsquetu auraspurifiéle cuivre,jette dessusdela moutarde(?) et

attendsun peu.Puisprends-le,mets-leau feu;place-ledansle creuset,

cl, lorsqu'ilfondra,projette,de cet élixir,pourchaqueoncede cuivre,unedrachme;ensuitefaisfondreune secondefoiset projetteunedemi-

drachme;puisà la troisièmefois,un tiersdedrachme.Ensuitefaisfondre

exactementensembleetrelire.

VIII.EAUD'OEUFS1".

Prendsdesoeufs,autantquetu voudras;casse-leset metsleursblancs

dansunefioledeverre;enfermecelle-cidansunautrevase,etenterredans

du fumierfraisde cheval,jusqu'aucoldu vase.Laissequinzejours, et

changele fumierunefoistouslescinqjours.Faismonterdansun alambic,et, quandl'eauauramonté,prends-en

une livre,et ajoutede la chauxdesoeufs,deuxonces.Agitebienet fais

monterdansl'alambic.Traiteainsiquatrefoisl'eaud'oeufs,enajoutantde

la chauxunesecondefois.

Prendsde l'élixird'arsenic,deuxparties;du soufre,unepartie;de la

pyriteet de la magnésie,de chacununepartie.Broieensembleet imbibe

avecl'eaud'oeufsquetu asfaitmonter.

Opèreainsipendantseptjours,entravaillantausoleil:unefoislema-

tin, unefoisaumilieudujour,etunefoisà la neuvièmeheure(2),pendant

que tu imbibesavecl'eaudesoeufsque tu as rendueastringente(sic).Quandceserafait,faissécher,broieetconserveà part.

IX.(TEINTUREDESLAMESDECUIVRE.)

PrendsduseldeCappadoce,deuxparties;inets-lesurunelame(demé-

tal),et grille-le,jusqu'àce qu'ilcessede décrépiter.Prendsde l'alunla-

i" PratiquedeJustinien.(Coll.desAlch.grecs,trad.,J>.36g.)—'>Al'iieureducoucherdusoleil. • .'.'. ...

Page 221: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 57

mcllcux,unepartie;metssur unelameet chauffejusqu'àce qu'ilcesse

debruirc(?).Puismetslesdeuxproduitsdansun mortieret broiebien, enasper-

geantpeuà peuavecdu vinaigreblanc.Opèreainsipendantseptjours.Prendset faissécher,et, quandleproduitserasec,mets-lesur une lame

et chauffe-ledoucement; puisconserve.

Prendsducuivreet fais-endeslamesminces.Chauffe-lesaufeu;coupo-lesenpetitsmorceauxu'; faismacérerdansduvinaigreblancdistillé,pen-danttroisjours.Prends-les,frollc-lcs,lavebiendansde l'eau,metsdans

uncreuset.Fais-lesfondre;aprèsfusion,bats-lessuruneenclumeclfais-en

deslamesminces;faisagirlefeu,et travaillebien,jusqu'àcequeleproduitsoit(rouge)commedufeu.

Prendscet clixirde sel et d'alun;mélangeavecdu vinaigreblanc;fais-enunebouillie;frottebien(lesfeuillesdemétal)etbarbouille-lesavec

la bouillieque tu frotteras(dessus).Metsau feuet souffle,jusqu'àce

qu'ellesaientprislacouleurdufeu.Opèreainsiseptfois.

X. (AUTHEPllÉPAllATIOX.)

Prends<->lecuivre,coupe-leenpetitsmorceaux;mets-lesdansuncreuset;

ajouteun peud'élixir,deseletd'alun.Retire,travailleet fais-endeslames

minces.Enlève,broieavecdu vinaigreet del'arsenicsulfuré;faisfondre.

Opèreainsiseptfois,fondsetfaisdeslainesminces.Faischaufferjus-

qu'àcequ'ellessoientrougesde feu.Enlèveet plongece cuivre'dansle

vinaigre.Opèredemêmequatreautresfois.

XL(AUTREPRÉPARATION)

Coupeenpetitsmorceaux,mets-lesdansun creuset;et, pourchaquelivrede cuivrepurifiéaprèsfusion,projetteune onced'élixirdoetifs

fondu.Prends-endeuxpartieset unepartied'argentblanc.Mêleet tu

verras.

•{"CollectiondesAlchimistesgrecs,trad.,Costnas,p.4J8(II°9.t-Ccommencementestlemême,

AtxiilMlK.—I, 2epallie.

'2)Cesreceltesparaissentdistinctes;l'ilcsreprésententlesvariantesd'uneînémcprépa-ration.

8UllltMiLitriolut.

Page 222: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

58 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.

XII.BLANCHIMENTDELA.MAGNÉSIE.

Prendsunelivreticmagnésieetunelivredesel;broieensemble.Mels

dansunvased'argile;place-ledansunfourneauetfaischaufferdoucement

pendantsixheures.Retireet lave,jusqu'àcequel'eausoitdouceaugoût.Faiscelatroisetquatrefois,jusqu'àcequeleproduitsoitblanc.

XIII.COMMENTONOBTIENTLECORPSDELAMAGNÉSIE.

Prendsdeuxamphores11';percelefonddeTuned'elles.Broielamagné-sieet ajoutes-ydunalron,environun tiers;pétrisavecde l'huile.Mets

(leproduit)dansl'amphorequin'estpaspercée,et placecettedernière

au-dessousdecellequiestpercée.Lutelesdeuxamphoresdetouscôtés;

place-lesdansun fouret chaudependantdeuxheures.Retirecequetu

trouveras.Ceciestlecorpsdemagnésie.

XIV.PRÉPARATIONDUMERCURE.

Apporteunchou(xpctfiÇ)}),pile-leetexprimes-enlejus;(ajoutes-y),se

Ionsonpoids,del'eaudenatron.Mêleavecdelachaux,ouduplâtre,ou

dela pierredemarbre(oudalabastron®)brûlé;ou, si cen'estpaspos-sible,avecdel'excrémentblancdechien.

Faismacérertoutesceschoses;filtreleurseauxet mets-lesdansune

marmiteouun plat de fer,jusqu'àcequ'ellesbouillentbien.Ajoutedu

mercureet laissesurlefeu,quidoitciredoux,toutelajournée.Lorsquelu décanteras»tu trouverasquelemercureestfixé.S'ilne l'estpassuffi-

samment,prolongelacuisson.Ceciestlapréparationdumercure.

XV.CONDUITEDEL'ÉLIXIRD'ARSENIC.

Prendsdel'arsenic(sulfuré),unelivre;broie,tamise;prendsde l'aris-

t"VoirColl.desAlch,grecs,Irnd.,p.4i8,li°to',p.lia,n"5.MaislesanalogiessonttropMiguespourqu'onpuisseûllirmcrl'identitédelapréparation.

(!'Voirlessensmultiplesdecemol.(Coll.desAlch.grecs,trnd.»p.a.)Ildésignaitentreautresl'antimoinesulfuré,ouojydé.(Inlrod.àla.ChimieJetanciens,p.s38.)

Page 223: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 59

tolochcronde,nuelivre;pile-lesensemblefortementavecdu vinaigreblanc,pendantseptjours.Faissécher;broiebien;metsdansunemarmite.

Couvre,Iuleet allumelefeu,commeprécédemment,unepremièrefois.

Broie,tamise,faismonterenvapeurseptfois,commetuasfaitmonter

lapremièrefois.

XVI.TRAITEMENTDELAPYRITE.

Prendsdelapyriteblanche,unelivre,etduselamer,deuxlivres.Broie

bienensemble,en aspergeantpar-dessusunepetitequantitédevinaigreblancdistillé.

Metsdansunemarmiteet faischaufferunjouretunenuit,commetti

asfaitprécédemment.

Lorsqueleproduitauraétéchauffé,mets-ledansunmortier;broieavec

duvinaigreblancpendantunjour,etlematindujoursuivant,décantele

vinaigre.Lavedansl'eaujusqu'àcequelanoirceuraitdisparuet quele

produitsoitpurifié.Faiscelapendantquatrejours,en opérantcomme

lepremierjour.

XVII.POURLAMAGNÉSIE0'.

Opèrecommetuasfaitpourlapyrite.Metsàpart;sers-t'enavecl'élixir

ci-dessus,celuiquiestpréparéavecl'eaudesoeufs.

XVIII.OPÉRATION1)EL'URINEINCORRUPTIBLE(ofyov&pOap%ovv>).

Prendsdel'urine,dixsetiers;mets-lesdansunchaudron.Enlèvel'écume

jusqu'àcequel'urinesoitpurifiée.Ajoutes-ydela liedevinbrûlée,cinqlivres,aprèsl'avoirbroyée.Remueavecun bâtonet laissedéposerpen-dantuneheure.Filtredansunlinge.Cequiresterasurle linge,rejette-leetconserveleseauxpuresquiaurontpassé.

XIX.PRÉPARATIONDUVINAIGRE.

Prendsduvinaigre,vingtsetiersitaliques;dunatrond'Alexandrie,neuf

<')LamagnésiesignifieiciUnevattétédep\rite.(tntrod.«laCldtiûedesanciens,\>.280.)—'"'Voirplusliaul,p.34,IX.

8.

Page 224: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

60 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

livres;de la lie, deuxlivres.Broieet ajouteduvinaigre.Remuechaquejour, et abandonnele produitpendantseptjours.Passedansunlinge;jettelesédiment,etsers-toiduvinaigre.

XX.ANTIMOINEDESPHILOSOPHES.

Prendsdeso:ufsnouveaux;casse-les,séparelesblancs,réunislesco-

quillessur uneplanche,et mélangelesjaunesdansun plat.Presse-lesdansunlinge.

Mets-lesdansunemarmited'argile,et faiscuirejusqu'àcequ'ilsépais-sissentet formentuneboulette(a^aïpa).

Metsleproduitdansunplat;émiette-le.

Introduis-ledansun alambicsanschapiteau'1',et placecelui-cidansunemarmiterenfermantde l'eau.Remuependantseptjours,jusqu'àce

quelamatièresoitdissoute.

Retire.Prendsunautrealambic,munid'unchapiteau'25;enduis-leavecunlutquirésisteaufeu.Place-lesurdescharbonsardents;chauffe-leavecun feuénergique,jusqu'àcequemontequelquechosede rouge,et con-serve.Ceciestlesoufredesphilosophes.

Le résidu(axvpttx)quisetrouveau fonddela marmite,conserve-leetmets-ledansun platdefer.Chaudecelui-cijusqu'àce qu'ilsoitrougede

feu,de façonquele feupénètreà l'intérieuret fassedisparaîtretoutela

partieonctueuse.Videsurunetuile,pourrefroidirle produit.Ceciestle

plombbrûlé.

XXI.PRÉPARATIONDEL*ÉTA1XBRÛLÉ.

Prendsdu plombblanc^\mets-ledansun alambic,garniscelui-cidesonchapiteau.Agiscommeprécédemment;donnedu feujusqu'àce quel'eaumonte;conservecelleeau.C'estdel'eaudulcifiée,ainsiquel'eaude

pluieet l'urinedespetitsenfants.

Le résiduqui demeuredansla marmite,rccucille-îe;il ressembleà la

gommeadraganlc.Prends-leet traite-lecommel'autrerésidu,et il sedis-soiulra(ousedélayera).Ceciestl'clainbrûlé.

!l)Molà moli Unalambicborgne;ceciftslmiseuoppositionavecleparagraphesui-vant.

!-JHaiciUnblanc|K>ui-unmot.l'iSynonymedel'dtain.[Intivdtà/aC/miue

desanciensif. aG'i.)

Page 225: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 01

XXII.CHAUXDESSAGES.

Prendslescoquillesd'oeufs,essuielapartieintérieureavecun morceau

deloilepropre.Prendslapelliculeminceetlu trouverasqu'elleressemble

à unefleur'1'.Ceciestla fleurdesphilosophes.Metsà partet sachequededeuxcentsoeufsilsortiradeuxonces(deceproduit).

Prendslescoquilles;mets-lesdansun vasepropre,avecde l'eaudu

ciel,au soleil;laveet faismacérervingtjours;lavevingtfoiset sèche.

Ellesresterontalorspuresetbrillantes.Ajoutes-ydubalaschla(?)(2)etsèche

ausoleil.

Metsdansuneamphored'Antiochc;ajustelecouvercle;lutcbienl'am-

phore,etplacedanslerécipientàdigestionspontanée.Donnedufeudumatinausoir;lesoir,lutclefourneau.Lorsquelejour

paraîtra,tu trouverasencoredufeudansle foyer.Quandilserarefroidi,videlebalaschta'2>,ettutrouverasqu'ilestblanc.

S'ily subsisteunpeude îioir,recommencecommela premièrefois,el

tu aurasà lafinunematièreblanchecommedelaneige.Pouratteindrecerésultat,prendsla premièreeau,verse-ladessusel

faisbouillir*Ceciestlachauxdessages.

XXIII.PRÉPARATIONDUFEUETDUCUIVRERRÛLÉ.

Prendscesfleurset place-lesdansun plat de fer;metssur le feu.

Donneun feudoux,sansfumée,niflamme»Veilleà cequ'iln'yaitpasde

fuméequiempêchelafixation(3).

Faiscuireainsisurlefeu,jusqu'àcequelemétalbrûle;dedeuxonces,

onretireunedrachme.Ceciestlegrandmystère.

XXIV.PRÉPARATIONDUSOUFREQUIESTI/IIUILED'OEUFS.

Prendsdit soufre,dixpartiestet unepartiede lachaux,quiestnoire

C>Toutepelliculeforméeùlasurfaced'un

liquideprenaitcenotn.Onditencoredenos

jours! la fleurd'uneleinture,lafleurdutin,etc.,danscesens.(Inliod,à laClt'unic

desancienst etc.,ji,28G.)LemotmodernecjjlovcsccnccrépondùUneimageanalogue.

&Motinintelligible.'J)Coll.desAlclt,yrecs,trad.,p.i3".

Page 226: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

0-2 TRAITÉIVAI.CHIMIESV1UAQUEET ARABE.

arsenic(lî;metsdonsun ballondeverre;agiteuneheureet tu trouveras

cjiicleproduitestpuissantcommedufeu.Ceciestl'eauforte(al.

Suspendsle ballondansun bocalde terre; enfouis-ledansdu fumier

dechevalpendanttroisjours; retireet metsle produitdansun alambic

bienlavé.Faismonterlégèrement.Opèreainsiet recommenceseptfois;conserve.Ceciestl'eauforte,la fille,desPersans[sic).

XXV.PRÉPARATIONDEL'ARSENICQUIESTLACHAUXD'OEUFS.

Prendsunrécipientdeverre,larged'unempanetdemi,dontlahauteur

.soitde quatredoigts.Fais-luiun couverclede verre;metsdedansde la

chaux,autantquetuvoudras.Prendsdel'eaudouceetmets-ladedans.

Lutelerécipientavecdelabouc;dépose-lesurletrépiedronddessages;enduislecouvercleavecde lapâtedefarinede froment.Donneun feude

charbon,doucement,pendanttroisheures,{àun degrétel qu'en)posanttamainsurle couverclesupérieur,celui-cis'échauffeseulementau point

<pieta mainpuissele supporter.Veilleà ce qu'il ne crépitepas, et laisse

refroidirtroisjours.Puisouvreavecprécaution;tu trouverasà lapartiesupérieureunema-

tièrepareilleà desboutonsde fleur[xx/.vf;).Prendsunecoquilled'huître,ouunecuiller;recueilleetprendscequia

monté.Mets-ledansun flacon[<ptd\rj)de verre.Exposeausoleilpendantuneheure,et tu trouverasun produitblanccommede la neige.Conserve-

le dansunvasedeverre.

Qu'ily ait de l'eauqui surnageau-dessusdela chauxdanslamarmite,

quatredoigts.Traiteainsile (produit)supérieuravecl'inférieur,jusqu'àce qu'il ne

resterien.Ceciestl'arsenicquia monté(3).

XXVI.PRÉPARATIONDUPLOMB.

Prendsdu plombbrûlé,autantquetu voudras;mets-ledansunmor-

. '° C'estsansdoutedel'acidearsénieux,(Voirlapréparationsuivante.)

WCemotdésigneiciunoxysulfured'ar-senic,ouuncomposéanalogue.Lesalchi-

misteslatinsdonnentdesformulessimilaires.<3)11semblequecettedescriptionrepré-

senteunecristallisationd'acidearsénieux,dansunliquideaqueux.

Page 227: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 03

ticrîlecuivre.Pileà socconvenablement,jusqu'àcoqu'ilsoilcommedu

kohol(1);mets-ledansunefiole;jettedessusdel'eaudechaux;bouchel'ori-

ficeetenterrela fioledansdufumierenfermentation,pendantunenuit.

Retireetmetsleproduitdansunefioledeverre.Remueavectondoigt,laissereposer.Décanteavecprécautiondansuneautre.Prendset verse

dessusdel'eaudechaux.

Opèreainsiseptfois;laveensuitedansdel'eaudouce,jusqu'àcequele

produitsoitpurifiéet blanccommedu lait.Faissécherau soleil.Mets

dansunebouteille.Traiteainsitouslescorps.

XXVII.PRÉPARATIONDELAMAGNÉSIE.

Prendsdecescendresquetu aslavées,dechacuned'ellesunepartie;et delachauxdessages,unepartie;môleensembledansun mortierde

verre.Ajoutepar-dessusdusoufrepréparé.Pétrisle tout;metsdansun

flacon,enterrecelui-cidansdufumierenfermentation,pendanttoutela

nuit.Lematin,retire,laveetfaissécher.Opèreainsitroisfois.

Leproduitserablanccommedela neige.Conserve-le,Ceciestlama-

gnésiedesphilosophes.

XXVIII.(L'ARSENICETI/ÉTA1NFONTDEL'OR.)

Prendsdel'arsenicsublimé,huitmithqals;troispartiesd'eaudesoufre,et unedemagnésieblanchie.Metsdansunefiole;luteet place-ladans

unemarmitepleined'eau.Donnedufeujusqu'àcequeleproduitépaississe.Quececisoitpourtoiunsigne: lorsquetuverrasquele produitfond,

émetdelavapeur,etqu'ilsesublimecommedumercure.

Chaufle-lejusqu'àcequ'ilsedessèche;laisserefroidiretconserve.Prendsdececideuxquarto.;projettesurunelivred'étain;faisfondredenouveau

etceseradefor.

XXIX.FIXATIONDUFUGITIF(MERCURE)QUISESURLIME(?).

Prendsde lamyrrhe,unelivre;pileet tamise;metsdansl'alambic.

OC'est-à-direenpoudreimpalpable.

Page 228: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

o'i THAITI-;IVALCHIMIESVIIIAQUEKTAHAHE.

Déposela myrrhesur un litde cliiiTons,ilofaçonquel'eauneIcimouille,

pas.Bouchel'orificedurécipientavecdescliiiTons;faisunfeudouxdechar-

lions.Ajustehientonrécipient.Quandl'eauauramonté,coliohe-la.Veille

à ce(piela myrrhene baignepasdansl'eau.Faismonterl'eaudeuxfois.

Prendsle résiduet voiscombienily ade mithqals.Prendsunepartiede ce résidu,et deuxpartiesde mercure.Travaille-lesdansun mortier,

jusqu'àce qu'ilss'absorbentréciproquementetne formentqu'unenature

(o'esl-à-dircunproduithomogène).Knsuiteprendset metsdansunefiole;versedessusde l'eau;couvre

l'orificede la fioleavecdu papieret metspar-dessusdu parchemin;lie-

biencecouvercle.Placedansdufumierpendantquaranteet unjours.En-

suitetu trouverasun produitpareilàducristal.

Pileetmetsdansl'alambic.Prendsdu selammoniac: pourtroispartiesd'élixir,unepartiedeselammoniac;chauffeetfaismonterenvapeur,une

fois.

Pourunelivredecuivre,onprojetteunedrachmedecetélixir.

XXX.TRAITEMENTDEL'ÉTAIN

FOUItLEPURIFIERETLERENDREPAREILÀL'ARGENT.

Prendsde l'était!,fais-lefondreet coule-ledansune marmitepleined'eaufroide.Aprèscela,fais-lefondredenouveau,et traite-lecommepré-cédemment.

Faismonterde l'eau;faisbouilliravecdusiropde guikau\deuxfois.

Faisfondreet pileavecdusa'ba'"2',jusqu'àcequele produitsoitréduiten

poussière.Faisfondredenouveau.Jettepar-dessusdu bitume(P)(

3'et faischaufïer

jusqu'àcequ'ilbrûle.Apportedugaschafa,dupahschaqaetduçasaha(?)(1),de chacunun mithqal;projette-lesdedans.Activele feu.Retireet mets

sécher'5'.

'' Motcorrompu.<>Motinintelligible.WTaschdatja,motinconnu.'i:Moisinconnus.(Voiraussip.66,XXXV,

ci-après.)<5ÎCelterecetteparaîtpositive.Elledoit

ilrorapprochéedecellesduPapyrusdeLcyde.

(Introd.àlaChimiedesanciens,etc.,p.28,n"1et2;p.29,n°4;p.35,11°2$.)D'aprèscetexte,lesmotsinconnusdevraientsignifierpoix,alun,couperose,ouseldeCappadoce.—Aexpliqueenmargetaschdaqaparlemottronthaquin'est

pasplusclair;gaschafapararsenic;pahschaqaparsoufreetçasahapardima,molaussiobscur.

Page 229: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TUAl)UCTION. 05

XXXI.PURIFICATIONDUPLOMB.

Faisfondreduplomb;projettedessusunebouilliede

{cinqmotsinintelligibles),dansun platde fer.Faischauffer;purifie;metsdansuncreuset.Ensuitefaiscequetudois.

XXXII.PURIFICATIONDUSOUFREETPRÉPARATIONDESONEAU.

Metsunelivredesoufredansun vasedeverre,en pilantbien.Placedessusdu fondantd'Alexandrie*1',oudesorfèvres,ou du fondantdebou-

langer,quiaétépilé,deuxonces;delalitbarge,cinqonces;del'huile,une

once*-1.Lutcl'orificeduflaconavecduplâtre.Enterredansdufumierdechevalpendantquatrejours,jusqu'àceque

le produitsoitliquidecornuedel'eau.

Lorsqu'ilseraliquéfié,prends-leetversepar-dessus,dansleflacon,un

peud'eauchaude,enprenantgardequeleflaconn'éclateparl'actiondela

chaleur.Lorsquel'builesurnageraau-dessusdel'eau,décanteetversedans

unvasedeverre.Décanteainsideuxfois.

Prendsle soufre,faissécheret conserve.Mets-enun mithqalsurune

livredefer(ap;s)préparé;faisfondreet tuaurasdel'argentblanc,L'eauet l'huiledusoufreelle-même,il lesappelledel'urine.

XXXIII.DISSOLUTIONDELAMARCASSITEQUIESTLAPYRITEc;.

Pile-la,nettoie-ladesgraviersquiysontattachés;mets-ladansunebou-

teilledeverre.Versedessusdel'urinedanc,queluchangeraschaquema-

tin,jusqu'àcequ'elles'échauffeetsedissolve.

Metsau soleiljusqu'àce quele produits'épaississecommedu lait;verses-enunepartiesursoixantepartiesd'étainoudecuivre,etfaisfondre.

Ceseral'argentblanc.

CïCarbonatealcalin?WLesmanuscritsontenmarge,lesignede

l'argent,aveclenumérod'ordre5.

ALCHIMIE.—i, 1epartie.

131Au-dessousdusignedelapyrite,à lamarge,setrouvelesignedel'argent,aveclenumérod'ordreG.

9

Page 230: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

00 TRAITÉD'ALCHIMIESV1UAQUKET ARABE.

XXXIV.PREPARATION1)KL'EAUFORTE

OUIJOUELERÔLEDEFONDANTPOURTOUSLESCORPSSOLIDES".

Prendsunelivretic fondantdesorfèvres;metsdessus,dansunemar-

mite,del'eaujusqu'autiers.Metscetteeaudansunbassin;quantaurésidu,

jelle-le.

Ajoutedansl'eaudubassindu selammoniac,uneonce.Kxposeau so-

leil,jusqu'àcequele produitsedessèche.

Prendsunelivredenaphlcblanc®;aspergeavecceliquideet travaille.

Projeltes-ensur tousles corpssolideset ils fondront.

XXXV.PURIFICATIONDEL'ÉTAIN,

POURQU'ILDEVIENNECOMMEDEL'ARGENTw.

Prendsde l'arsenicbrûlé,qui n'a pasétéen contactavecl'eau.Pile-le

bien;tamiseet remplis-enunejarred'argile.Assujettisbienlajarre; fiche

au milieude lajarreun clou,afinqu'ily aitun troupoury fairetomberl'étain.

Prendsde l'étain,fais-lefondreet verse-ledansla jarre; celle-cidoit

avoirétélutéeet sécliécdepuisunjour.

Lorsquetuyaurasversél'étain,couvre-laavecdelachauxetbouchel'ori-

ficede la jarreavecnotreterreà lut. Faissécheret chauffebienle four-

neauavecun feudecrottins.Placedansle feuceltejarre: elley demeu-

reraunjouret unenuit.

Ensuiteretirelajarreet tu trouverasunlingot,auqueladhèredu soufre

solidifié,semblableà de la lutieverte.Grattecettematièreadhérente(1).Prendsun autreéchantillondechauxnonéteinte'5';mets-ladansunefiole

d'albâtre,en la remplissantjusqu'auquart,et achèvede l'empliravecde

l'eau.Cetteeaudevraresterdansla fioled'albâtrependanttroisjours.

i'1Celitreexisteaussidanslesvieillesre-collesdesalchimisteslatins.

!i)LelesiquedeBarBahîouldistinguedeusespècesdenaphles: lenoirclleblanc.

« Voirp.04,XXX.

('-Lesmotsquisuivent•solidifié»ontétéomisparA.

(5)C'est-à-dired'acidearsénieux,commeplusliaut,p.Ci,XXIV.

Page 231: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 67

Décantel'eauet retire-lade la fiole;ajoutes-yuneoncedescbakân"5

clunedemi-oncede \vars(2';laissetroisjours.Pèsedeletain(£su>),une

livre,et fais-lefondredanscetteeau,à septreprises.Lemétalen sortira

pareilà del'argentà l'épreuve.

Lorsquetuaurasfonduletainet quetu l'aurasprojetédanscetteeau,

disposeunebouteilled'argilepouryjeterleseauxdefàghira^,deschakân

et dewars.Recouvrel'ouverturedelabouteilleavecla coquilledunoyerd'Inde(cocotier),munied'untrou.Faisfondrel'élainciprojette-leparle

trou,demanièrequ'iltombedansl'eau,sansqu'ilsautei\ tesyeuxet les

brûleW,

Partagel'eauen septpartiesetcequetuy aurasprojetéunepremièrefois,nel'yprojettepasuneseconde*5'.

Lorsquel'eauserarefroidie,projcttes-yl'étainfonduseptfois,selon

notretraité.

Prendsdecet élainpurifié,neufdrachmes,unedrachmed'argentna-

turelet unedrachmedecuivre;faisfondreet projettedansle fourneau:

faiscommeje te l'airévélé.

XXXVI.DOUBLEMENTDEL'OR1'3.

Prendsun mithqaldecuivredeChypretendre,dixmilhqalsd'or,dix

mithqalsd'argentetquinzemithqalsde selammoniac.Décapelesmétaux

etmets-lesdansuncreuset.Faisfondreetprojettedansdel'eaudecoupe-rose;ilensortiradubonor'*'.

XXXVII.EAUBLANCHED'OEUFS(,).

Prendsunelivred'eaxiblanched'oeufs,ajoutes-yune livrede selam-

moniacetautantd'alunlamelleux;metsdansunefiole;fermes-enl'orifice

OA,enmarge,expliquelemotparstyrax(pouroivvlyph),oualun.

WSafrandel'Inde,ouMemccylontlr.vio-n'unid'IbnBeîtliar.

WZanloxylonAviccmwcd'IbnBeîthar.WObservationréelle:l'élainfonduetcoulé

donsl'eau,pouvantdonnerlieuàdesprojec-tionsdangereuses.

'*"'PassageomisparA.(°5Voirlesrecettespourfabriquerl'asern,

danslePapyrusdeLeyde.(Inlrod.àlaChimir(tesanciens,etc.,p.2getsuiv.)

'')Fabricationd'oràbastitre,avecteinturesuperficielle.

»8'AlamargedeA,unelettreindiquantlrnumérod'ordre11.—Suitlesignedel'argent.

9-

Page 232: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

(i8 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEKTARABE.

avecdulingecl cnlerrcdansdu fumier,jusqu'ilcequelesproduitssoientdissous.

Faismonterleseauxdivinescl abreuvelesesprits,c'est-à-direceuxquiveulentboire;c'est-à-dire(verse)commesurlesmains.

XXXVIII.SOUFREAPYRE(&eftvfavpov).

Prendsdu soufrevif, fort,minéral.Broie-ledansdu vinaigredistillé,

pendanttroisjours;faischaufferdansuneamphore,pendantunjour.Broie

unesecondefoisdansdu vinaigre.Paischaufferde la mêmemanière,troisfois;faismonteren vapeur.

Ceciestle traitementdu soufre,(jedis)lesoufrenonbrûléet commun.

XXX1N.HUILED'OEUFS.

Prendsdesjaunesd'oeufsautantquetu voudras.Metsdansunefiole;

pourchaquejaune,metsdeuxdrachmesdemisydeChypre,doré,depre-mièrequalité,pilé. Bouchela fiole;suspends-laau soleilpendanttrois

jours;décantel'huiledorée,sers-t'en.Si tu veuxdissoudreun corps,quel

qu'il soit,prends-enunepartie,et desespritsou descorps,unepartie;

mélangeet metsdansunefioleau soleil,jusqu'àcequetout soitdissous.

XL.SUBLIMÉDEMERCURE111.

Prendsune marmiteneuve;mets-ydu selpiléet du vitriolvert, de

chacununepartie.Metsdessusdu mercure,aussiunepartie.Couvrela

marmiteavecunecoupesansbec.Enduisbienavecdunaphteblancet du

sel.Placedansun fourneauà tiragespontané,jusqu'àce tpxele produitmonteentièrementet adhèreà la coupe.Alorsouvreet retire.Pile,lute

(l'alambic)et faismonter,commela premièrefois.

Agisainsi,jusqu'àcequeleproduitsoitpareilà dusucrecandiblanc.

'' Signedumercure,à tamarge.C'estunepréparationdechloruredemercuresublimé.

(Comp.p.<i7,VIII,etp.48,IX.)

Page 233: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 00

(APPEKWCK.)

DIRKSDK DÉMOGKim

I. SURL'ANIMALADKUXFACES.

Prendsun animal[K%ovxécritÇJOI>)decinabrerouged'Espagne,grillé,au feu,c'est-à-direde l'arsenic'1',et de la sandaraque.Onlesmêleen-

semble,onlesbroieetonlesfaitcuire,jusqu'àcequ'ilsfondentaufeu.

C'estlàcequ'ilappelledusoufreincombustible.Aulieudecinabred'Ks-

pagne,on peutemployerdusoufreduPont'2'.Faisceci,c'estl'animalà

deuxfaces.

II. (BLANCHIMESDUFER.)Jldit:

Prendslamagnésiequej'ai dite, c'est-à-diredu cinabretraitéavecdu

fer(apys).Fonds-led'untrait,commedel'eau,tandisquetumêlesavec

lui, dansla mêmeproportion,du soufretraité,c'est-à-direbïancbidans

duvinaigre.Metsle fer(apis)dansun creusetetsoufllcdessusavecsoin.

Lorsqu'ilserafondu,projettedessuslemercured'arsenic'3'fixé,mêléavec

delamagnésieblanchie,et il serablanccommel'argent.Ceciestlefer,le

sabimpréparéparnous.

III. (TRANSFORMATIONDEL'ÉTAIN.)VAildit: . .

Lemercured'arsenic'4'quia étéblanchiet fixé,étantprojetésur de

OOiydéouoxjsulfuré.IIs'agiticidedeuxmatièresrougesdifférente»,appeléestoutesdeuxcinabre:l'uneestlesulfuredemercure,notrecinabremoderne;l'autreestleréalgar,ousul-fured'arsenicrouge,appeléaussisandaraqueparlesanciens.[Introductionà laChimiedesanciens,p.a38.)

MC'estplutôtlasinopis.[Introd.àlaChi-miedesanciens,etc.,p.261.)

WSurlesdeuimercurcs,celuiducinabre,c'est-à-direnotremercuremoderne,etceluidel'arsenicsulfuré,c'est-à-direl'arsenicmétal-lique: Introductionà laChimiedesanciens,p.99et23g;p.116,1,4,danslalistedessignes.

WC'est-à-direl'arsenicmétalliquesublimé.

[Introd.àlaChimiedesanciens,p.23g.)

Page 234: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

70 Tll.MTK))\W,GH!M1KSVIUAQUKKT A11ABK,

l'étainpur, lui ôtesoncri[l),et lemétaldevientcommedu belargent('-'.Il n'aplusdecri, aprèsqu'ila réagisurleferpréparéet blanchiparnous.

Cartelest lemystère®:

Lesoufre,blanchieldurci,blanchitlecuivre,amollitlefer,rendl'étain

(£ew,écritau-dessusxnuafrepo?,étain)sanscri, et le plombimpropreà la

projection(?).

IV. (ACTIONDUMERCURESUNLESMÉTAUX.)

VAil dit ausujetdu mercureM:

S'ilestdur et qu'ilsoitmêléavecdu fer, il l'amollit;aveclecuivre,il

le blanchiljavecl'étain,il lui ôte soncri; avecle plomb,il le rendim-

propreà la projection.Telleestla vérité.Il parleicidu traitementdu ci-

nabre®.

V. EAUDESEI,AMMONIAC.

Prendsleselammoniac,broieetmets-ledansdesintestinsdemouton;recouvreavecdela bouefraîche;il sedissoudraetdeviendraliquide;sers-

t'en.

WOnsaitquel'étainpur,quandonleplie,failentendreuncricaractéristique.—

(VoirtesOriginesdel'Alchimie,p. 23o,280.5

'î-'VoirInirod,à laChimiedesanciens,p.05.

WVoiriemêmetexteclansDémocritc.(Coll.

desAlch.grecs,Irad.,p.55,n°23.)—Voiraussip.162,n°10.

t'!Ils'agittoujoursdel'arsenicmétallique.Cetarticlerépèteleprécédent.

MC'est-à-diredusulfured'arsenicrouge,quifournill'arsenicmétalliqueparuntraite-mentconvenable.

Page 235: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION, 71

(LIVRE VIP DE DÉMOCRITK,)

CHAPITREDE 1/OEUVREDE L'AHGENT,

I. (TRANSMUTATIONPAULECINABRE.)

Prendsducinal)re,pile-lcetI)roic-leavecduvinaigrecl du selammo-

niac,pendantseptjours,Faissécheretfaismontersoneau,quelurecueil-lerasdansunrécipientdontl'orifiJescrafermé,attenduqu'elleestvolatile.

Tiens-lefermépendantseptjours.Ensuiteretirelerésidu,(mets-le)dansunalambicetabreuveavecl'eau

qui auramonté,jusqu'àépuisementdel'eau.Faissécheret chauffe,jus-

qu'àcequele produitsoitcommeunlingotdemétalblanc,et qu'ilsoitfixé(qu'ilnefuiepaslefeu),

Mets-enunepartie,pourdixdecuivredeChypreetunepartied'argent,etceseratrèsbien.

II. DELASUBLIMATIONDETOUTECHOSE.

Emplislamoitiéoule tiersd'unemarmitedecendres,poseunalambic

aumilieu.Metsautourdel'alambic,presquejusqu'àla tête,dela cendre

tamisée;chaudeet celamontera.

III. CALCINVTIONDUMERCURE.

Prendsde la chauxd'oeufs,unedrachme;duvinaigresublimé,quatredrachmes.Pile,abreuvedevinaigre;faiscuire,jusqu'àcequele produit

prennelaforcedelachaux.Apportedumercurevif,fais-lecuiredansce

vinaigre.Ceciestl'objetdemandé.

IV.DISSOLUTIONDELACHAUXQUIESTLETALC.

Prendsdel'excrémentdepetitsenfants,depuisdixanset au-dessous.

Metsdansunebouteilled'argile;bouchebienet enterredansdu fumier

Page 236: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

1-1 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET AllAM.

fraisbientassé,dufumierde cheval,pendantseptjours.Remplacele fu-

mierparunenouvellecharge,pendantseptjours,

Aprèslesquatorzejours,ouvreet lu trouverasdesvers.Mets-lesdans

l'alambiccl faismonterleureau.Projettesurla chaut;ellesedissoudra

et deviendraliquide.Ensuiteplacedansun plateaudefer,mets-lesurle feuetellesefixera.

Ceciestl'objetdemandé.

V. AUTIIKPRÉPARATION|)E U PIERREALARASTRINE*'.

Prendscettepierrecalcaire,mets-ladansune amphoreluteeavecde

laterre;boucheet lutes-cnl'orifice.Metsdansunfourdeverrier,pendantunjour etunenuit.Extraiscljettedessusdu bonvinaigre{G?OS),jusqu'àcequ'ilsurnageau-dessusquelquechosedeblanccommedulait.

Versedessusde nouveauvinaigre,jusqu'àce qu'ilformeunecouche

distincteentrele laitsupérieuret la liedu fond.

Prendscequisurnage,et, sicelanesuffitpas,continueetprendsencore

ce qui surnage.Agisainsipendantvingtet unjours,jusqu'àce qu'ilne

surnageplusrien.

Prendsla chaux(obtenue),mets-ladansun ballondeverreet suspendsle vaseausoleil,quarantejours.Puislavedansde l'eaupure,faissécher.

Faischauffersurunfeudoux,defaçonqueleproduitnebrûlepas.Vois,ceciestlafindetout;lemystèreestcachédansl'artdetempérer

laforcedufeu®;sers-t'enpourtouslescorps.Ceciest la matièretinctorialequi, mêléeavecla comaris,formeles

pierresprécieusesteintesenviolet®.Lacomarisa étédécriteavantcecha-

pitre®.

VI.PRÉPARATIONDELACOMARIS.

Prendsde la limaillede plomb®,dixdrachmes;prendsde mêmedu

(:)Albâtreoualabaslron,c'est-à-direanti-moinesulfuréouoxydé1.(Introd.àlaChimiedesanciens,etc.,p.238.)LesensdecemotestencoreplusétendudansleLexiquealchimique.(Coll.desAlch.grecs,trad.,p.4.)

WVoirColl.desAlch.grecs,trad.,Olym-piodorc,p.85;Zosime,p.137.«Toutl'art

consistedanslesfeuxlégers»,p.a38.(Voiraussip.43duprésentvolume.)

MVoirColl.desAlchimistesgrecs,p.3iletsuiv.

WMotécriticicarn,et plusloin,cm,troun,caroan: c'estévidemmentl'abréviationdumotxpôvos,plomb.

Page 237: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TJUDUCTIO.V 7,1

selammoniacet de l'alun,ticelincuncinqdrachmes;du natron,trois

drachmes;dusel(«>,?),unedrachme;pileeusemhle;metsdansunefiole;houchesouorificecommetu sais.

Knterrcdansdufumierpendantquarantejours.Faismonterdansunemarmitepleined'eau,(ou)dansuncreuset,mais

faismonter;conserve.

VII.(KT.UXCHANGEEXAIUiEXT.)

Prendsdu mercure,deuxparties;dela chauxvive,unepartie;et de

la pierrecalcaire,unepartie.Travailleensemhle;metsdansun flacon;houches-enl'orifice.Apporteunemarmiteetremplis-lad'eau.

Places-yle flaconet faisdessousun feudoux,pendantunjourcl une

nuit.Laisserefroidiretretire;tu trouverasunproduitpareilà dunation.

Projettes-enun mithqalsurunelivred'Alainpurifié,et ilserachangéen

helargent"'.

VIII.(L'ÂMEDEF/ARSEXIC.)

Démocritc®dit:

L'arsenic(sulfuré)a uneâmeet un corps'31.Sonâmeest le sublimé,

quimontedelui, lorsqu'ilestfonduetsoumisà lasublimation.Soncorpsestlamassesolide(quiresteaufondduvase).S'ilsne sontpasséparés,l'arseniccorrompratoutechosew.

l'IC'estunepréparationd'asem,analogueaun°5duPapyrusdeLeyde.[Inlrod.à laChimiedesanciens,p.ag.)

(s>LetexteditHippocrate.WColl.desAlch.grecs,trad.,Synésius,

p.O7,surtescorpsetlesâmesdesmétaux;p.78,note4;—Olympiod.,p.ioo,p.i38,p. i5a,âmedel'arsenic;corpsetâmeducuivredansStéphanus.(Introd.àlaChimiedes

anciensjf.2gi;Oiigincsdel'Alchimie,p.27G).WL'opérationquiconsistaitàextraired'un

corpsunsublimé,puisàréunircedernieraveclerésidufixe,estcourantecliezlesalcliimisles

grecs.[Coll.desAlchimistesgrecs,trad.,p.i3g,a4,etnote3.)Lesubliméseformait:

Soitparunesimpledistillation,commedans

lecasdumercure,oudusulfured'arsenic;Soitparunedécompositionproprementdite,

commedanslecasdusoufreextraitdespyrites;Soitparuneoxydation,produiteaveclecon-

coursdel'air,commedanslegrillagedessul-furesd'arsenic,cliangésenacidearsénieux;ouparlegrillagedessulfuresmétalliquesprodui-santdescadmies,c'est-à-diredesoxydesdezinc,plomb,cuivre,etc.

Parfois,aucontraire,lemélanged'unema-tièreorganiquedonnaitlieuàdesréductions,commedanslatransformationdescomposésarsenicauxoxydésenarsenicmétallique(se-condmercure).

Cbacuncdecesréactionsétaitmiseenoeuvreparlesalchimistes,ainsiqu'onpeutledémon-

AÎ.CUIMIE.—1,2epartie. 10

Page 238: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

Vi TJUITK D'AIXUI.MIKSVWAQUKKTAHAUK.

Promisce.sublimé.Fais-lebouilliravecdel'Imilo.doraifort.Lorsqu'ilaura

bouilli,vide(le.contenurielamarmite)dansdel'alunet purifie-leavecde

l'huiledericin(,i.

Tu peuxaussile fairefoudre,avecle mercuresolidifiéau moyende

l'aplirosélinon; lu obtiendrasde l'argent(asem)®.liemercure'3quia étésolidifiérésulted'un espritliéavecun corps,

parlemoyendusublimémontédansl'alambic;ilestappeléaussisublimé,

Fais-doncmonterd'abordet ensuitefixel'unavecl'autre.

lier,d'aprèslestextes,pourcertainesprépara-tions.Maislesaurions,n'ayantpasdémêlélecaractèrepropreetlavariété(tesréactions\é-rit<il>lcs,confondaientletoutsonsdosnomscldessymbolesidentiques.

MDansletextertxvov,pourxlxivoi'.Lesdeuxnoms/nn7cdericinethuilederaifort,pristantôtdansunsensréel,tantôtdansunsensfiguré,serencontrentcontinuellementcliczlesalchimistesgrecs.(VoirIntrod,àlaChimiedesanciens,p.108,1.2et3.—Coll.desAlch.grecs.,tract.,Lexique,p.10,etpasfini.)

&Lemotsyriaqueestsin:Sinétaitle.dieulunairedesCliaîdéens.Maisil estpréférabledelireicilemotascm,quirépondausignedel'argent,placéà lamarge.(VoirInlrod.àlaChimiedesanciens,p.Gi.)

i">Hs'agîtdanscetarticledel'arsenicmé-tallique,sublimé,quelesanciensregardaientcommeunsecondmercure:lemercuretirédelasandaraqueétantopposéaumcivurêtiréducinabre.{Introd.àlaChimiedesanciens,p.90,23(),2S2.—Coll.desAlch.grecs,trad.,l)é-mocrite,p.53;Synésius,p.66et74.)

Page 239: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 75

(LIVRE V!IIB DE DÉMOCRITE.)

(OEUVRKDE I/OK.)

F.SURCESUJET: QUELLESSONTLES(SUBSTANCES)

QUIROUGISSENT1"?

Cesontlemisyjaune;lachaleitc(couperose)deChypre®.Travailleavecl'eaudivinejauneet versede l'élixirpar-dessus,jusqu'à

cequeleproduitrougisse.Projette-lesurdel'argentet luaurasdel'or.

Voicicequirougit: lemercurequia étéblanchi,oul'élixirdelama-

gnésiequia étéblanchie,celled'Arménie,deteinteécarlale(3).

II. PUISSANCESECRÈTE.

Prendsd'abord,deuxdrachmesdesang-dragonW,puisdeuxdrachmes

desori.Metssurduplomb,il lerendradoré.Pilefortement,pétrisdans

dumiel;cesera(lacouleur)cinabresivantée.

III. POURFAIREDELAMAGNESIEROUC.E.

ChaulTe-laavecdunatronetdumiel,etclicseradepremièrequalité;3'.

MLemotrougirdoitdireentenduicipar«teindreencouleurd'or»,c'est-à-dire«jaunir».Laconfusiondecesdeuxcouleurs,entreellesetavecl'orangé,estperpétuellechezlesalchi-mistesgrecs.

'3)KcritxaÀxaJ.lfîovxpivyjù.xitipiv\ovxptvpourraitêtrelemotsyriaqueaucit,«c'est-à-dire».Cesmoissignifientdonc%i).xïiii,c'est-à-direy^Mniiptv.Enedet,lelexiquedeIîarBaliloula:Col.85g,1.5,j^aAxîiis;c'estle

•/aïXTwipwsuivantRabbân(Honein)etGa-hriel{Borhtjésu).Col.898,1.26: %a>.xTtit,dansunmanuscrit,cuivreblancbrûlé;ilditqu'ilsechangeenyjûxijtipw.Col.899,1.2:•/jùxnxiptv;selonBarSéroscluraî,lorsquela

%aXxïnsvieillit,elledevientdu%a).xwdpn>.Col,899,1.5:%a)jtrtts,dansunancienma-nuscrit,c'estlafleurdecuivreetsuivantleschimistesleyiïjavQov,etGabriel(Bochtjésu)l'aconfirmé.

LesArabesconnaissaientaussileyji>.xritiptvsouslaformecolcotaroucalcotorin.(Comp.IhnBrllhar,n°ioSo;Doiy,Suppl.,t.Il,p.399.)

WHs'agitsansdouted'unepyriterougeâtre,blanchieparle.grillageoul'oxydationlente.

MEnsyriaque: Sam-lrèn;enarabe,Dam-Akhouèn.

<5>Lapyritegrilléeouoxydéeestréduiteàl'étatd'oxydedeferrouge;puisonlachauffeavecdunatronetdumiel.

10.

Page 240: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

70 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.

IV.POURQUELAPYRITEDEVIENNEROUGE.

Pile,mêleavecdunationet dumielet faisgriller'1'.

V. FUSIONDUFERUNIMEX(ivêtxôv^).

Jettedessusde iamagnésieet un peudepierremagnétique(nayvtfttis).Kiloa del'affinitépourle fer.Lanaturejouitde lanature'3'.

Nouspensionsquece mercureétaitdu mercurecommun,et quecette

magnésieétaitde la magnésiecommune;maisnousavonstrouvéqu'elleestducinabreet qu'ils'agitdumercurecorrespondant.

VI.LORSQUETUVEUXFAIRECHAUFFERI/ÉLIXIR.

Faischauffersurun feudouxdecharbons,ousurunfourneau.Si une

premièrefoisl'élixirbrûlait,alorschauffele fourneauavecdescrottins,

pourquel'élixirnebrûlepas.Voilàcequenotremaîtrea prescrit.

VII.POURQUEL'ARGENTDEVIENNEPRÉCIEUXCOMMEDEI/OR.

LORSQU'ILESTPURIFIÉ,OXPROJETTEDESSUSDEL'ÉLIXIR.

Prendsde l'argentpur,fais-lefondre;projette-ledansde l'arsenicnon

éteint'4',aprèsqueleproduita étémisdansuneamphoreet solidifiétrois

fois;ou bienprojette-ledansl'arsenicmouillé,jusqu'àce que toutse li-

quéfie,et celatroisfois.

Faisfondredenouveau,ajoutepeuà peuduverrebroyéclpurifiéet du

crinpropre.Opèreainsiseptfois.Faisfondreet ajoutelecrinet leverre.

Fondsdenouveauetprojettedessusdel'huiled'oetîfset tu aillasdel'ar-

gentdevenuaussiprécieuxquel'or.

(1>C'estUnepréparationdeperoxydedefer,demême<|uelapreceMenle.

WLutcvleditsvitovoi'.(3)Formuledémocrilaine.(CvlLdesAlch,

grecs,Irait.,p.'17.}

<»>Cf.cevolume,p.GG,XXXV.Lemotsy-riaquesignifie,àproprementparler,unepâteêpilaloiredWpime.iitetdecliaUxsmaisils'agitsansdoutedel'orpimentseul.

Page 241: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 77

VIII.CHAPITREDET/OR.(PREPARATIONDUCINABRE.)

Prendsdu mercureet du soufre,en quantitéségales.Travaille-les

bienensemble,jusqu'àce quelemercuresoitabsorbéet nesoilplusvi-

sible.Metsdansunefiole,donttu lulerasl'orificecl la panseavecnotre

terre.Laissesécheretmetsdansnotrefour;chauffedumatinausoir.Laisse

refroidirsurplacejusqu'aumalin.

Ouvreet prendscequ'ily a dansla pansedu récipient.Projclles-enunequarto,surunedrachmed'argentpur et tu aurasun orexcellent.

IX.AUTREPRÉPARATIOND'ARGENT1".

Prendsde l'arsenicdoré,quarantemithqals;de l'arsenicrouge,de.ix

drachmes;de l'antimoined'Occident,vingtdrachmes;du mercure,dix

dracbmes;duselammoniac,cinqdracbmes.Travailletoutescessubstances

avecdu vinaigrefort;chaquejourpétrisavecdel'huilede sésame.

Metsdansune fioled'albalrc;Iuleavecdela terre,suivantl'habitude;

faissécher.Allumedufeuau-dessous,pendanttoutelajournéejusqu'àla

nuit.Laisserefroidirjusqu'aumatin.

Prendsce quiadhèreauventrede la fioled'albâtre.Projettes-enune

partiepourvingtpartiesdecuivre,et ceseradubelargent.

X. AUTREPRÉPARATIOND'OR.

Prendsde la limailled'acierde l'Inde,quatre-vingt-dixdrachmes;du

mercure,cinquantedrachmes;de l'arsenicrouge,trentedrachmes;du

soufredel'Irak,vingtdrachmes;del'arsenicdePerse,soixantedrachmes.

Travaille-lestousensembleavecdufortvinaigredevin,jusqu'àincorpo-ration;metsdansunvasedeverre.

Ajoutedessusdu vinaigre,defaçonà recouvrirle produit;Iulelevase

toutentieravecnotreboue.Laissesécheretenterredansunfeudeftlmier.

Taischauffertroisnuits,et, pendantlejour,remueavecuntibrochede

cuivre,jusqu'àcequelacouleurducuivredeviennecommede l'or,clque

<«)Cechapitre<le\raitêtreflanslelivreprécddclii.

Page 242: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

78 TRAITÉD'AI.CHIMIESYRIAQUEET ARARE.

Iépurationsoitachevée.Ensuitelaissesurle feu,jusqu'àcequeleproduitsoitl)iensec,et qu'iln'yresteplusd'humidité.

Prendsdu plomb;fais-lefondre;purifie-leet projettedessusdel'élixir

précédent,unepartiepoursoixantepartiesdeplomb,et il seproduiradel'or.

XI.AUTREPRÉIWRVTKXND'OR.

Prendsde la.limailled'excellentcuivrerouge,unepartie,ainsiquesix

partiesde mercure.Broiebien; travaillejusqu'àce que le produitrou-

gisse.Metsdansunechaudière;adaptel'alambicaurécipient;lutelecorpsde la chaudière,ainsiquel'alambicet lesjoints.Veilleauxjoints,pourqueleproduitvolatilne s'évaporepas.

Faismonteret conduislefeucommeceluid'unelampe,jusqu'àce queriennedescendeplusdanslerécipient.

Laisserefroidir;retire;broiesonâmeavecsoticorps*1',et faiscomme

lapremièrefois.Faismonter.

Broiede nouveaulesdeuxensemble.Faismonterjusqu'àcequeriennepasseplusdanslerécipient.

Leproduitseraalorscoloréet formeraunemasseteintecommepardu

sang.Prendsceltepierre;place-laentredeuxcoupes;enduislesjointsettoutelasurfaceavecnotrelut, commeil convient.Lorsquelelut serasec,

placele systèmesurun trépied*allumele feu en dessousdoucement,

pendantneufheures,et conserve.

Projettedecetélixir,\x\icqitartasuruneoncedeplomb''2'.Fais-lefoudreà troisreprises,projettependantchaquefusiondel'élixir,etceseradel'or

excellent.

XII.AUTRECHAPITRESURI;O«IS).

Mercure,neufdrachmes;limailled'or,quatredrachmes;limaillede

cuivre,sixdrachmes;limailled'argent,dixdrachmes;alun,deuxdrachmes;arsenicdoré,unedrachme;natron,unedrachme;wars'1',i\h drachmes;

i'>(.'.'esl-i-direleproduitvolatilaveclerésiduiixe.(VoirplusImul,j>.73,note'i,clColl.desAich.ijrrcs,trnd.(p.afiS.)

(iJ(U-onn,abréviationticxf/ôvos.wCellerecclteestàpullprèsidenli'jucavec

tespremièresliguestletarecetteti"i deta

Mappoectaviada(Transmissiondelascienceau-titjùc.p.31);identitéremarquable,commefour-nissantunenouvellepreuvedel'originegrecquecommuneau*recetteslatinesclsyriaques.

'*>Safrand'IndeouMcmccytontînetorium.(Voirci-dessus,p.G7,liolc2.)

Page 243: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 70

safran,dixdrachmes;terredorée,unedrachme;vinaigre,autantqu'ilfaut.

Mêletoutesleslimaillesavecdu mercure,et broieen consistanceci-reuse.

Metsl'amalgamedansun creuset,et, par-dessus,toutescesautres

choses,aprèslesavoirbroyéesdansduvinaigre.Chauffeparondessous.

Quandleproduitbouilliraet quetoutserabienmélangé,prendset tutrouverasungrandprofit(c'est-à-diredel'or).

XIII.AUTRECHAPITRESURI/OR.

Prendsdel'or,deuxdrachmes;fais-enuncylindre(auh{v)\(ajoutedu)cuivrebrûlé,deuxdrachmes.Faischaufferet plongedansdel'eausalée.

Prendsdu mercure,deuxdrachmes.Piledansde la saumure,jusqu'àce

queleproduitsoità l'étatd'amalgame.Prendsdunation,deuxdrachmes,

avecdel'huile.Faisfondreetceseradel'or.

XIV.AUTREPREPARATION.

Cuivrebrûlé,troisdrachmes;or,unedrachme;faisfondre;jettedessus

de l'arsenic.Faisbrûler,et le produitserafriable.Pile-ledansdu vi-

naigre,commedelarouille.Projettesurduplomb,et tuaurasde l'élec-

Iruin.

Projettcs-ydel'orenquantitéégale,et faisfondre1".

XV.TRANSFORMATIONDUPLO.MRw.

Cuivrebrûlé,unepartieet demie;minium,mêmeproportion;limaille

de plomb,sixdrachmes;cadmicostmeite (xa<$j«s/abençMxhts),une

drachme.Travailleet piletoitscescorpsdansdu vinblanc.Réduis-les

enpâte,et faisfondredansun feuardent: tu obtiendrasdu bonplomb.

Melcs-ydefor,deuxdrachmes4etceserabien.

!'lCellerecettecsl(ouiàfailsemblableùcelletîtilaHappéeclavicuta.(Transmîmotidelitscienceantique,p./|5.)—Voiraussip.38.

's)Ecritcroiin=xpôvos.'*'Introductionil hiChimieîlesnnciins,

p.u4o.

Page 244: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

80 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

XVI.I'OUIlFAIREDEL'ORAVEC1)EL'ETALX.

Marbreréduit eu chaux, cinq grammes;warsu* chauffé,quatregrammes;cinabre,quatregrammes.Broieensemble;faisunélixir.

Prendsuneonced'étaindécapé,et limailledefer,unepartiepropor-tionnée.Disposeau-dessouset au-dessus,dansl'alamhicsanslêtc^. lie-

rouvreet faisfondreavecun feudecrottins: le produitserabeau.

Nota.— L'élaina un signefaitdecellemanière : sers-t'enpourl'in-

dicationdel'étain.

XVII.AUTREPRÉPARATIOND'OR'".

Prendsdelacouperose;de l'ocre(&$xpa)c^^um'sY»partieségales.Pile

touscescorpsclmets-lesdonsunefiole.Faischaufferpendantonzeheures,à deuxreprises(?),et tu trouveras«lel'élixir.

Prendscelui-ci,mets-ensurduplombet surducuivretet lemêlaide-

viendraor: c'estexpérimenté.

XMILAUTREPRÉPARATION1)'0RW.

Prendsde l'éluin,du mercure,du soufre,du casa(?) et du scha-

kàti(0';mélangeensembleet faisunbonélixir.

Comprendsensuitecequivaêtredit.

Prendsdes cornouillesacides,des écorecsde grenade,des noixde

galle,delagarance,de l'aloèssocotrin,delamyrrhe,un peudemiel,du

safran,delafleurdegrenadier^7',del'écorccdecèdre,dufoeinimgraxum

WSafrand'Inde.(Voirci-dcssus,p.7S,il.3.)(î>Letextedit«aveugle».''' C'estInjircuiiui'figue«lelapage5.(s)Lesignedeloi'setrouveàlamargedans

lesmanuscrits,aveclenumérod'ordre25.Lesdeuxarticlesprécédentsontà lamargelemêmesigne,aveclesn0121,22.Demêmelesdeux,articlessuivants,aveclesn"2/1,2.5.

'•'sLecliiHVe1/1setrouvedanslemanuscrit

àlamarge,au-dessoUsdusignedeloi",ildoitêtreluenréalité2/1.C'estlenumérod'ordre.(Voirlanoteci-dessus.)

t°îMotsinconnus,comp.ci-dessus,p.Gî,XXX,etj>.G7,XXXV.—Pourtemolschakân,écritplusbasschakâ,onpc:ilcomparerl'arabescliaUi,arsenic.

î'' Voirplusliaut,p.i3,derniermotdela1"colonne.

Page 245: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 81

cldusel.Pilebientoutesceschoses;ajoutepar-dessusdel'eau,unelivre;metsdigérerdansunemarmite,surun réchaudà demiéteint,dumatin

jusqu'ausoir.

Lorsquelevaseserarefroidi,prendsducuivreetfais-lechauffersurun

feuardent.Quandilserabrûlant,prendsdelaliqueurci-dessuscl teins-le

avecelle;il prendrabienlacouleur.

XIX.COMMENTONDOITTRAITERLEMERCURE

POURFAIREDEL'ORETDEI/ÉLECTRUMl0.

Prendsdu mercure,unelivre;delarésinedetérébinthe,troisonces;du cuivreblanccalciné,quatreonces;del'arsenicrouge,deuxonces;de

lacouperose,troisonces;del'alunlamelleux,deuxonces;delarouillede

plomb,deuxdrachmes;de la garance,uneonce;de l'eaude minium

purifiée,deuxseliers;duvinaigre,sixsetiers.

Metsdansunemarmite;lutes-cnl'orificeavecnotrebouc;laissesécher.

Faisun feumodérépendantun jour; quele produitrestedansla

marmitependantdeuxjours: tu remueraschaquejour.Prendset metsau soleil.Triturejusqu'àce quele produitdevienne

commeunepâte.Prendsensuitecetélixir,quandil seraencoreunpeumou;projette-le

surcinqlivresdecuivreblanc,et tu lechangerasenor.

Situveuxdel'élixirpourl'argent'2',n'ymetspasd'arsenicetdegarance,maisdu plombbrûlé,deuxonces;desrognures(?)réduitesenpoudre,troisonces.Projettesurcinqlivresdecuivre,etceseradel'argent.

XX.ENDUITVITREUXSURUNVASED'ARGILE.

Prendsde la gommeadragante(vpttyâxavOct),délayéedansde l'eau

pendantun moment.Prendsduverre,de la couleurquelu veux.Pile,tamiseet pétrisdansl'eaudecettegomme;enduis-enlesvasesd'argile

quin'ontpasétéchauffés.Introduis-lesdanslinfourdepotier,etchaulle

jusqu'àcequel'enduitadhèreà l'argile.

CLillégalementi Jel'argent(àlamargetesignedel'or,aveclen°20).—'•'AtamargeleMgnedél'argent,avecle11°15.

ALCHIMIE.—i, -i6partie. Il

Page 246: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

82 TRAITED'ALCIII.UIESYRIAQUEKTARABE.

(LIVRE IXK DE DÉMOCRITE.)

(Llï MERCURE.)

I. SURLEMERCUREMERVEILLEUX0».

Sespremiersnoms,engrec'2',sontlessuivants: soufre,arsenic,sanda-

raque.

(Malgréla diversitédecesnoms,c'estlamêmematière).Lanature,en

ell'ct,lorsqu'ellereçoitquelquechosedecontraireclsel'assimile,sefortifie:

cettechosen'estpasexpulsée,parcequ'elleprendet est prise.C'estainsi

quel'ona cachéle nomdumercureet qu'onl'arenduobscur.

Demêmeleziouqa(nomsyriaquedumercure)variedenom,suivantles

diversestraditions;on l'appelleparfoisziougetparfoisziouq,et argentli-

quide;eaud'argent;matièrequiblanchitle cuivre;nuageblanc'3';corps

fuyantle feu;soufre;arsenic;sandaraque;eteaudeceux-ci;eaudesoufre

clarifiée;mystèrerévélé;eaudecuivreet eaudefeu;eaude verre;sélé-

nile'1'(à(ppo<réh)vov)]écumede mer; écumede fleuve;écumede toutes

espècescl de tousanimaux,principalementdechienenragé;eaudefleuve

cl de rosée;mielallique,celuiquiestintermédiairede toutechoseet de

tonslesmiels;eaudeSaturne,c'est-à-direéprouvéeparleplomb(Saturne);

chrysocolle;eauquisertpourla rouilleet lesécritures.

11est encoreappeléfielde touslesanimaux,et levain»et laitde tous

animaux'5',laitet résinede tousarbreset de toutesplantes,en raisonde

sa formationet de sesrapportsavecle lait.Ondit qu'ilest appeléaussi

urinedufilsdestoits'0';et encore,cequisedissoutetcoule;transparence

(Shtyis)et nuage,et toutesvapeursdu soufresuspendu.

!')Mercuredesphilosophes.l5>VoirC'o//.desAlcli.grecs,ivùA.iLctipie,

p.i5.Cesdésignationsserapportenttantôtaumercuretiré*dessulfuresd'arsenic,c'est-à-direàl'arsenicmétallique[Introd.à laChimiedesanciens,etc.,p.282);tantôtauSi(-ai-geiilouargentliquide,quiestnotremercureactuel,tiréducinabre.

'*)Coll.desAlcli.grecs,Irad.,p.11cl:m:p.l3o,etpamin.

WColl.desAlch.grecs,traduction,p.i3oet04,

MColl.desAlcli,grecs,trad.,p.73;p.182;p.192;p.32^',p.387,elpassim.

(c>Onappelleensyriaquefilsdestoitsledémonlunatique,quipossédaitlesépilepliques

Page 247: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 83

C'estavecraisonqu'onl'a appelésoufresuspenduW,parceque,quandil estchauffé,onletrouvesuspenduaucouvercleduvase.

(Cettesubstance)neportepasnomunique;maissesnomssontnom-

breux,parcequ'ellen'estpasd'uneseuleespèce,et qu'ellereprésentedo

nombreusesespèces,dontchacuneestdifférentedesautres.

Leslivresdisent: Prendsdu mercure;maisilsne fontnullementcon-

naîtredequelleespèce,nide quelcorpsil esttiré.LePhilosophe'-'seul

l'adit, enexposantsesdeuxteintures,enjauneet enblanc.Pourlejaune

(Chrysopée),il dit : Prendslemercuretirédu cinabre,quiseulblanchit

lecuivreetlerendsansombre.11jaunira,situletraitesparl'eaudesoufre

distillée,ouparlesoufreseulement;c'estlàlemystèrerévélé.

Danslesopérationsdel'argent(Argyropéc),il ditt3):

Prendsdumercuretiréde la sanduraque,oitdel'arsenic(sulfuré),cl

de la céruse^,et desautreschoses.C'estainsiqu'ille définit,en expli-

quantlesdeuxmystères: l'unqui estdansle Chalkydrion^;cl l'autre,

celuiqui estsignaléplushaut, et quinous"estconnupar sa fixation.

Maisquandils'agitdumercuretiréducinabre,il entendceluiquiblanchit

le cuivre: c'est-à-direquifaitdel'argent,enle rendantsansombre.C'est

celui-làquiestnécessairepourl'Argyropéc.

Quantà la paroledu Philosophe: Prendsdu mercuretirédel'arsenic

(sulfuré)et desautreschoses,c'estbien,diras-tu.Maissachequececiest

lemystèredesdeuxmystères,parcequ'ilyena trois \

Enréalité,il n'ya qu'unnomet qu'uneopération(7).Turéussirasbeau-

coupdefixations,situ comprendsAnonlangage.

Il ditdanslaChrysopée:

Prendsdumercureetfixe-leaveclecorpsdelamagnésie,etc.

etquiétaitcensérésidersurlesloilsplais,oùl'onadoraitlalunecllesastres.

MCemotsetrouveaussidanslàColl.desAlcli.grecs,trad.,Lexique,p.8,aubas.Lesensindiqué

1danscepassage(c'estuneeau)n'estpasceluiquedonneletextesyriaque,lequelparaîtpréférable.

(5'bémocritc,Coll.desAlch.grecs,trad.,p.40.

WDéniocrilc,Coït,desAlch.grecs,trad.,

p.53;cf.Synésius,Mêmecollection,p.GG.WLemolctrtisûparaitdanscertainscas

avoirétéemployépourdésignerl'acideatsé-nieuv.

WColl.desAlch.grées,trad.,Lcvii/iic,p.îG.WColl.desAlch.grecsiIràd.,p. 'il et

38g.<>thul.,p.388.

1I .

Page 248: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

8'i TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

Htdansl'Argyropéc,il dit:

Fixesuivantl'usage: c'estlemercurerouge.Il est désignéparunseul

nom,tandisqu'iloffreplusieursvariétés.11fautsupposericiqu'ilest tiré

du cinabreseulement: levraimercureestceluiquienesttiré.Il n'opère

passeultouteschoses;maisil doitcirefixéavecde l'arsenic(sulfuré),de la sandaraque,de la céruse,de la magnésie,ou de l'antimoineita-

lique1".

C'estpourcelaquele Philosophedit qu'ilestcontenudansleschoses

aumoyendesquellesil estfixé.Cen'estpasseulementle mercuredeces

chosesquiyestfixé,maistoutmercurequiprovientd'ellesfixetoutechose,

coaguleet saisit,commesa chosepropre,cequilui estcontraire.Car la

natureneformepaslefonddel'être,etlemercurenerenfermepasenlui-

mêmeceschosesquisontdécritespartout^.Parlà il devientévidentquele

mercureestun par le nom,nonen acte,maisenpuissance;c'est-à-dire

queseseffetssontenpuissancedanslesmélangesqu'ilforme.11existeen

effetdesdifférencesde mélangeet de fixationdansdeuxchoses,savoir:

dansla céruseet dansl'antimoineitalique.Demêmedansl'arsenic,lors-

qu'ilproduitle blanchimentdu cuivre;de même,dansle soufremarin

et l'alun,et dansd'autrescorpsquijaunissentou blanchissent,selonla

distinctiondesliqueurs.

Ona dît quelemercureétaitaussilapierrede luneet lapierreferru-

.y'ieusc.Onluia donnédessurnoms: lemercuredecinabre,appelémer-

curedesteintures.Celuiquiteintlecuivre,(onl'aappelé)eaudecuivret3)

eteaud'aphroud;etceluiquiagitsur letain,(onl'aappelé)eaudefleuve

et bilededragon^.

>''CollectiondesAlchimistesgrecs,traduc-tion(p.hd.LemanuscritAporteà lamargecesmots,c'est-à-dircdeCoplos(XOÎTÎIXOV).(VoirCollectionticsAlchihustcsgrecs*trad.,p.19,11°3).

'5'Cetteplirascobscureserapporteàladis-tinctionentrelamatièrepremièreetsesqua-lités.ToutcecisembleimitédeSynésius.[Coll.îlesAlcli.grecs,trad.,p.GOetsuivantes.)—

D'aprèscottethéorie,lemercuredespbilo-

sopbes,oumatièrepremièredesmétaux,prenddespropriétésspécifiques,suivantlanatureindividuelledesmélangesqu'ilcon-courtû former,et il communiqueensuitecespropriétésauxmétauxdontil opèrelateinture.

<s)Coll.îlesAlch.grecs,trad.,p. 209,11°G.

''' Coll.desAlch.grecs,trad.,Lc.viijuc,p.7eti5.

Page 249: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 85

II. DIREDEPEIHCIHUS.Pebicbius'1'dit:

Touslescorps(métalliques)12',c'estle mercure.Et il lesappelleles

mystères: si tu tiresde tous(lescorps)lemercureet<juctu le fixes,il

deviendralemercurepropreducorpsdésiré'3': telestlemystèrerévélé.

11nefautdoncpasmie,pourtoutepréparation,touteespècedemercure

soitmisenoeuvre,maisseulementcellequiestpropreà lapréparation,et

celasuffît.

III. (PRÉPARATIONDUMERCUREÀFROID.)

Prendsun mortierdeplomb,mets-yducinabreet broie,enajoutantdel'eau,avecun pilonégalement,enplomb,jusqu'àcequetu obtiennes

dumercure'5'.

Prendsduvinaigreetbroieausoleil.

D'autresprennentlemortierenpoids(déterminé),demanièrequ'ilpèsetrentemines,et le pilondixmines.Ons'ensertcommeil vientd'être

dit,etlemercureainsipréparé,quandilestconservé,estdit lerougedes

teintures.

IV.'(PRÉPARATIONDEL'ÉLIXIRTINCTORIAL.)

D'autresmélangenttouslesmercuresen proportionégale,ceuxdes

corpsetceuxdespierres.Usfontbouillirdansdel'eaudesoufre,avecde

la gommeetdu mélangede safraii(xpixov/ia'Aà)f/«),quiestlesafranma-

céré,et lerestedetouslesautres.Aprèsavoirfaittoutle traitement,quiconsisteenuneautrecombinaison,ilsteignent.

V.(AUTREPRÉPARATION.)

D'autresfontunélixirdemercure;aprèsqu'ila étérouilléouéteint,ils

t"l'ebicliiusouEpibicbius,c'est-à-direIlorUsl'EperVicr.(Voit'Originesdel'Alchimietp.168.)Letextesyriaqueportelittéralementl'ibicos.

WCollectiondesAlchimistesijfccs,tratl.4p.1G8.

la)C'esl-à-dircl'or.(*)C'estunepréparationpourobtenirdu

Incrcuresaiisdistillation,endécomposantlecinabreaumoyenduplomb.(VoirColl.desAlch,yrecs,trad.,p.171.—EtPline,llist.iiaJ.J.XXXIII,cb.xt.1.)

Page 250: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

80 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

le projettentsur de l'argent,et ils teignent.Ilsjurentauxautresquecen'estquedumercure,et leurparoleestvéridique.

VI. (PRÉPARATIONDUMERCURE.)

Prendsdu soufreet du cinabre,enproportionégale;broieavecduvi-

naigreet faisbouillirdansun vasedecuivre;agiscommeil a étédit,et tuaurasdu mercure'1'.

Sers-t'enpour la préparationd'or [%a)jtv$piov),avecde la sandaraquerougeet la céruse,enproportionégale;broiele tout avecdu vinaigre,en consislancedepâle.Faisbouillircommeil a étédit. Essuiececinabre

cl sers-t'en.

VII.(PRÉPARATIONARSENICALE.)

Prendsde l'arsenicdoré;broieavecduvinaigreenconsistancedepâle:faisbouillirsuivantl'usage;essuiecl conserve.

Arsenic(sulfuré)et selammoniac;broiebiendansdel'eau,jusqu'àce

quemonteunelégèrevapeurdemercure.

Sacheque tousles mercuresqui se formenten dehorsdu feu sont

nomméseauclarifiée.

VIII.EPREUVEDEL'ARGENT1".

Mels-lcdansunecoupeavecdu vinaigrepur et blanc;laisseunjour;s'ilsefaitdelarouille,c'estqu'ilrenfermeduplomb(Saturne);s'ilbleuit,ilcontientde îelain(Çetk)'3'.

IX.AUTREESSAI.

Jette-ledansde l'eau: s'ilgardesonéclat,il estpur; s'ilchange,il'esl

défectueux.

(•)Préparationdemercuresansdistillation,endécomposantlecinabreautnovenducuivre.{Voirlanotehdelapai;cprécédente.)

<!)Letextedit!dumercure,sansdoutepat-suitedelaconfusiondesdeuxsignes.(Voirun

essaianalogue,Iutrod.àtaChimiedesanciens,p.3o,PapyrusdeLeyde,etPline,llisl.nat.,1.XXXIII,cli.XMV.)—L'essaidécritdansnotreIcvleestfaitparvoiehumide.

ML'épreuvereposesurdesfaitsréels.Mais

Page 251: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 87

X. (PURIITCATIOJVDUMERCURE.)

Silemercurea unemauvaiseodeur,lave-ledelamanièresuivante:

Mels-leclansduvinaigre,danslequelilyadunatron,auseind'unvasedeverre;laisseseptjours,etil blanchira.

XI.DEL'EAUDESOUFRE10.

Nousréunironslesrèglesdespréparationsblanchesetjauneset poul-ies(corps)décomposahlcs,demanièrequeriennemanque.

[Leseauxblanches)®.—Aucommencement,nousavonsdit,enparlantde toutce qui est travaillé,ce que sontles eauxblanchesde soufre.

(Onnommeainsi):

Lelaitdemûrier'3',oude figuier,oudebuffle'4',oudechèvre,oude

vache,oudanesse;Eaude laitdeceschoses: feuillesdepécher,feuillesdelaurier,eau

d'alun,mielblanc,Heurdesel,cendredeboisdepeuplier,chaux,eaude

nier,urine,vinaigreblancouvinaigredecitron,terredeCimolc'5',acacia

a résineeta fruits.

EnsuiteterredeMélos'0'quiestblancheet grasse,pierrelégèreet terre

brillante,et touteslespierresblanchesqui se délayent'7'dansl'eauet

s'isolentet s'allientensemble,defaçonà s'unirréciproquement.Cartuas

apprisquelessulfureuxsontmaîtrisésparlessulfureux,leshumidesparleshumidescorrespondants'*'.

Ony mêlealorsdesblancsd'oeufset delagommeblanche,et toutce

quimanque.Broiecellepréparationquia blanchi,et aprèsqu'elleaura

élébrûléeséparément,projette-la.

ladernièreindicationcslerronéescarlecarac-tèreindiquénes'appliquepasàlelain,maisaucuivre.

l) C'est['ilSapOiï'Atdesalchimistesgrecs.**'C'est-à-direblanchissantes,teignanten

argent.(,)Coll.desAlch.ijhxs,trad.,p.i53.(Voir

aussip.t)0,note2.)

MBoubou=(3o'J§a>.oi.;s)Ecritxopoha.'"'Ecritw/i'si'rt,WLesopérationsdedélaveretdedissoudre

sontconfonduesparlesalchimistes.'*'Axioinedesalchimistesgrecs.{Coll.des

Alch,IJIVCS,etc.,trad.,p.21.)

Page 252: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

88 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARAI3E.

Tu as entendudireencore: Projette-lasurle restede la préparation;ensuitecl)nufieet souffle,et éprouvesi le métalest sansombre.S'ilne

l'estpas, tu n'asqu'àte blâmerloi-même®,parceque,jusqu'àcequelu

possèdestoutela doctrinedeslivresclquetu enéprouvesl'efficacité,tondésirnesauraitciresatisfait.

XII.PREPARATIONJ)EL'EAUROUGEwDUSOUFRE.

Voicicommentl'eaurougeest composée.Prendsdu vinaigreet de

l'urinedepetitsenfants,et touteslesbilesd'agneauet demouton;del'eau

demer,de l'eaude calcaire®,del'eaudechauxet decendredechou,et

de l'eaud'alun,de nation,d'arsenicet de soufre,du laitd'ânesseet de

chèvre,dulaitdebuflle,dusafrandeCilicie,ducarthame,du\vars(4',des

Heursdemouronpourpre,derhubarbeduPont,de lapierrede ®,de la fleurde cuivre,du vitriolnoir, du jus de poireau,de l'encrein-

diennepurifiée.Pourle blanchimentet lerougissement,éviterqueleproduitnebrûle.

LePhilosopheajoute: Jusqu'àce quele noirsoitpartientièrement,traitelapyrite;(opère)jusqu'àcequeleproduitsoitcommedespaillettesd'ornonbrûlé.

Leschosesindiquéesci-dessuspourle nettoyageconcourentaussiau

jaunissement,(parexemple): l'eaude mer,l'eaude selet l'eaud'alun,l'eaudechaux,l'eaude natron,et aussil'eaude calcaire,et lesliquidesblancs,et toutesleshuiles,cl le vinaigre,et d'autreschosesanalogues.Pourle blancvraiet le rouge,tu trouverasqu'ilssontdécritspartout;tu

connaislamesure.

XIII.CÉLÈBREEAUDESOUFRE,QUIESTVANTÉEENTOUTLIEU.

Chaux,deuxparties;soufre,unepartie.Laveunemarmiteetmets-yde

(|)Ceciestunaxiomede'mocritain,danstaCollidesAlch.ijvcds,trad.,p./ig,n°11;ilestreproduitdansplusieursautrespassages.

WOujaunissantc5,c.'cst-ïi-dircteigiiantcilor.WlCmphoma.LelexiquedeBarHalilotil

expliquecemotainsit«céruséaxeclaquelleon

Mancliitlesmurs,alcalienpoudre.SuivantPauld'li!gme«marcdevinbrûlé.Suivantunautreauteur,alcalin.Onapropose*fykfàittt,maisc'estplutôtéfi£«f/«.

« Voirp.O7, 78et80.WEcritxit'oi.

Page 253: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 89

l'eau,jusqu'àcequ'elledéborde.Couvreet lutc;laissejusqu'àcequele

lut sèche;lorsqu'ilseradurci,agitebienetmetssurun feuardent,pen-dantlongtemps.S'ilestbesoind'eauchaude,ajoulcs-enetlaissereposer;

puiséclairciscl abandonne: lu trouverasquela liqueursurnagev*iteest

commedu vinM.Ajoutede l'eauchaude,couvreet faisbouillir.Puis

écraseet laisserefroidir.Retirele dépôtdela marmite,llcmcts-yl'eau.

Faisbouillirdelamêmemanière,passe,et tu trouverasl'eauquisurna-

gera,couleurdusang.

XIV.PRÉPARATIONDUCARTHAME«.

Pilele carthaincenmasse;mets-ledansunecorbeillede rameauxde

palmes;jettedessusde l'eau,jusqu'àcequesacouleurjauneaitdisparu.Presse-leetlaisse-ledansla corbeilleunpeudetemps.Puismets-ledans

un grandplat,etjettedessusdujauned'oeuf,(puis)dublanc,quiestla

cendreoulachaux.Frotteavectamainjusqu'àcequ'ilrougisse.Puismets

leproduitdansunecorbeille,jusqu'àcequel'eaudescende;etjettedessus

de l'eau.Laissereposerun peude temps,puisjettedanscetteeaudu

vinaigrefort.Laisseun jour, et tu trouverasbientôtqu'elleestcolorée

commedusang.

XV.GIIAPlTltKDANSLEQUEL

ESTMARQUÉELAPUISSANCESECRÈTE.

Dunationjaune^et du safran,huitdrachmes;duenrthame,quatredrachmes;du \vars(i>,huit drachmes; '5!,quatredrachmes;c'est

le Mdesgrenadesd'Kgyple,.....; desHeursde mouron(ài'ôt-

y&XÀi's),(piatrcdrachmes;de la couperosede Chypre,quiressembleau

verre("\vingtdrachmes;duvitriolnoir,deuxdrachmes;dusang-dragon

('' l'olysulfuredecalcium?Celteprépara-tionestdéjàdécritedanslePapu'usdeLcvdc(Inlrod.àtaChimiedesanciens,p.46),cielle

ligureaussichezlesalchimisteslatins.(î)Teinturejaune,tiutreincnlditeronge.WIntroductionà tu(lltimledesanciens,

p.2G7.>"Voirci-dessus,p.G7,78,80et88.

ALCHIMIE—1,2epartie,

•s'Molécrita/ma,peut-être9-1^/3.(c>Molcorrompu."' Couperoseétantsynonymedevitriol,

onvoiticilefaitt[uiadonnél'idéedumolvilriolwn.Cemolestancien.11figuredéjàdanslesGomjwsilioncsadtinijcnda,dontlemanu-scritaétéécritversleVili*siècle.(Transmissiondelàscience«ntiV/ilc,p,i'i.)

12

Page 254: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

*)0 TRAITKD'Al.CIIIMIlîSYIUAQUKHTAHAIJK.

délayédansde l'urinede pelil enfant,analogueà la Incclin(orcanetlc),connueil a étédit dansle Livresurlespourpres^.S'iln'ya pasde .sang-dragon,ajoutede la laccha.Ensuiteajouteles plantes,faisbouilliret

passe;ajouteleschosesquimanquent,etmetsenoeuvre.

XVI.K.UJ1>ECKiNDRKS.

Elleaétéindiquéedansle Livresurlescompositions;danschaqueendroitil estparlédeseauxde cendresde chousauvage,de camphrier,de sar-

ments,deboisde chêne,avecdu calcaire,de la chaux,de l'alun,desexcrémentsdechien,et toutce qui t'a été transmisdanschaqueendroit.

Toutcela(serapporte)à l'eausimplede soufretraitéeavecde la chaux,et a l'eaude soufreclarifiée: je veuxdirecelletiréedu soufreseulement,c'csl-à-dircdumercure.

!'•'OuvrageallrilméàDémocrilc.[Coll.desAlch.grecs,troil.,j>.43et(ii.}

Page 255: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 01

FIN(,!.

LIVRE XE.

(PRÉPAHATIONS,)

I. LACERUSE.

Opérationde la céruse,quiest le ^tfÀvOtov.

Travailledu plomben lamesminces.Metsdu vinaigrefortdansun

vase,jusqu'aucol.Faispasserdesroseauxparquatretrous,au-dessust\i\

vinaigre;placeleslamessureux.Recouvrelevaseet lute.Laisse-ledansun

endroitchauddelamaison.Quelevasesoitenterréjusqu'àlamoitiédesa

hauteurdansdu fumier.Aprèsdouzejours,(vois)si leplombestdissous

complètement.Sinon,recouvredenouveau,jusqu'àcequ'ilsoitcomplète-mentréduitenchauxetfondudanslevasedevinaigre.

Retireetfaissécher.Piledansunmortierdepierre;passeetpétrisavec

duvinaigre;fais-endespetitsrouleauxetgarde.

II. AUTREPRÉPARATIONDECÉRUSE.

Prendsduplombautantquetuvoudras;dispose-lecommedesgalettesdepain.Pratiques-ytroistrous,danslesquelstupasserasunfil;suspendsdansun pot pleindevinaigrefort,à un empandedistanceduvinaigre.Couvrele vaseet laissedixjours.Puisretireetgrattela céruse.Placesur

la molette,broieet ajouteun peud'eausalée.Metsenpâle,laissesécher

à l'ombre;répètelesopérationsunesecondefois,à unautremoment.

WCemotsembleindiquerquêtacolleclionoriginelle,dite«DoctrinedeDémocritc»,seterminaitici.LelivreXauraétéajoutéplus

lard;cequeconfirmentsoncaractèregénéraletdiversesindications,tellesquecellesdescail-louxduTigreoitdel'F.iiphrate(n°xui),etc.

12.

Page 256: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

<>> TRAITED'ALCHIMIESV1UA0UIÏET ARARE.

III. PREPARATIONI>KLASANDARAQUE1".

Broie<lcla céruse[tytpCQiov)dansun vasedocuivre;fais-lagrillerdans

unelargecuillerde feroude cuivre,enagitantconstamment,afinqu'ellerôtisseégalement.Quelecomposédeplombsoitengrandequantité.Broie

denouveauet.faisgrillerdenouveau,jusqu'àcequeleproduitsoitdevenu

couleurde sandaraque,et sers-l'en.

IV.OPÉRATIONI)KLAlilJBRIQUE(mpixta,).

Prendsde la céruseet fais-lagrillersur une poêle,jusqu'àce qu'ellesoitchangéeen minium'-1.Prends-leet mélcs-ydelà chalcite'3',grilléecommeil suit.

Tu ferasmacérerdansdu vinaigrechauffé.Mélangealorslevitriolavec

dela céruseet mets-lestousdeuxdansdeuxpetitesbouteilles,quelubou-

cheraset luterasdetouscôtés;ensuitefaischaufferdansun fourà tuiles.

Onmélange: céruse,unepartie,et chalcite,deuxparties.

(Autre.)Larubrique(oipixov)pureseprépareencoredecettefaçon:

Prendsde la céruse;pétrisavecdu vinaigreet metsdansunecruche;boucheet lutcavecnotreboue;faisséchercl faisgrillerdansun fourà

tuilespendanttroisjours.Broieet garde.

(Autre)rubrique(at'pixov)étrangère.Céruse,vingtdrachmes;vitriolde

cuivre[yjx),x.oLvQov),quatredrachmes;placedansune petitebouteille,commed'habitude,et faisgrillerpendantunjour.Pileet faisdesgâteaux,aumoyendelagomme.

AUTREPREPARATIONDELARUBRIQUE.

Pétrisde la cérusedansdu vinaigrefort; mets dansune marmite;

WCemoldésigneiciJeminium,corpsquiaétéconfondusouventavecdiversrougesmi-nérauxelnotammentavecleréalgarousan-

daraque.[falrod.àlaChimiedesanciens,p.2G1.)'s)Letexteditsandaraque.MVoirp.75,note2.

Page 257: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. <).'i

boucheet Iuleavecnoireboue.Faiscuiredansun fourdepotierpendanttroisjours;videet conserve.

V. SUBLIMATIOND'ARSENICDANSL'ALAMBIC(alOihj).

Prendsde l'arsenicde Nisibc^elbroie.Apportedeuxcoupes,mets-ledansl'uned'elleset recouvre-laavecl'autre;enduislesjoints;metsdansunemarmitecontenantdescendrestamisées.Faisdufeusouslamarmite,

et, quandelleserarefroidie,mélangelecontenude la coupesupérieureavecl'inférieure.Luteetfaisdufeupartroisfois;ensuitesers-l'en.

VI.LALITHARGES'OBTIENTAINSI:

Prendsduplombet lamine-leenfeuilles;faisdeslameslongues.Ensuite

rouleleslamessurunebaguettede fer,enfaisantunseultourpourcha-cuned'elles.Placesouscesfeuillesenrouléesdelachaux,pétrieenbouillie

épaisse;metsdansun fourbienchaud.Dressela baguettedansle four:couvrele four,lutes-enlesommetpendantunenuitet tu trouveras.

ML PRÉPARATIONDEPLOMBRRÛLÉ.

Metsle plombdansun vasesanscouvercle.Projettedessusdu soufre

broyéavecdu vinaigre;faischauffercommefontlesoculistes,afinqu'ildevienneduplombfriable.Tuéprouverass'ilestbon;maiss'ilbrûletrop,il seracommedela pierre.Faisattentionqu'ilne tesautepasà lafigureet qu'ilnelebrûle.

'VIII.PRÉPARATIONDUVERT-DE-GRIS.

Prendsunlingotdecuivreet delacolophane(xoXo^vr/a)délayéedans

de l'eau'-';verse-lasurlemilieudulingotdecuivreet inclinele lingotau-

dessusd'unvased'argile,danslequelilya duvinaigrefort,et luobtiendras

duvert-de-gris.Touslesdixjours,gratteetconserve(3>.

'' Molpeut-êtrecorrompu,pourlamcllcux?—'*'Colophane,c'est-à-diresulfured'arsenic.WCeproduitestduvert-do-grisarsenical..

Page 258: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

«l'i TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEKTARARK.

Autrepn'paralion.— Creuseunefosseonterre;enduis-ladechaux;mets-ydujus de raisin,ot aspergedessusun peud'eau;laissetroisjours,pourqu'ils'échauffe.Plongcs-ydu cuivre,et touslestroisjour, ou plus,retireet metsau soleil,Jlejeltcla liqueuret gardele produitsolide.Opèrede

mêmeune.secondefois.

IX.SURLERLWCHIMENTDELALlTHAIUiE

DESTINÉEÀ L'OPÉRATIONDKL'ARGENT.

Prends-endeuxlivres;pile et tamise;ajoutedu sel commun,deux

livres,et del'eaudemer.Kaisbouillirjusqu'àcequeleproduitsoitbeau.

Lavedansde l'eaudouce,et, lorsqu'ilserabien blanc, faisscellercl

garde.

X. FUSIONDUFERINDIENQUIESTL'ACIER.

Prendsdelalimailled'acier,metsdansuncreuset,jettedessusdusoufre

cl de l'arsenic;faisfondresur un feu decharbon.Ceciestl'objetdésiré;coule(1).

XI. LECINAURE.

Prendsdu mercureexcellent,unepartie;du soufreen morceaux,huit

parties.Broiedansun mortierde pierre très dure. Prendsun vasede

marbrerond,sansbec.Enduis-lebien(extérieurement)avecdela terreà

lulermélangéedecrin.

Si tu préfères,prendsdesoeufs,perces-enl'extrémité,videleurintérieur

et ajouteleproduitau lut.Enduisavecce lut; laisse-lebiensécher.Mets

sur de la cendrechaudejusqu'aumalin;si l'opérationréussit,le produitestparfait.

XII.DISSOLUTIONDESOS.

Prendsdesosdecuissedéjeunesboeufsetchameaux;pilebien.Metsdans

unemarmitede cuivre;versedessusdu vinaigreblanc,jusqu'àce qu'ilssoientrecouverts.Metsau soleiljusqu'àcequ'ilssedissolvent;jettedessus

unelivredecamphre;metsausoleil,jusqu'àcequelesossedissolvent'2'.

C>CetterecetteestunevariantedetarecetteVII,p..'11.—'iJCesmotssontprobablementundoublet.

Page 259: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

Tiumir/rjoN, 95

Ensuitemetssur le feujusqu'àcequ'ilssoienlunpeuchauffés.Ensuite

prendsel traiteaveclessixcorps,pourlesdissoudre.

XIII.FUSIOXDUVERRE.

Prendsdespierresbienpropres,sanspartiesnoiresnibleues,descail-

louxdu Tigreet de l'Euphratc,outousautressemblables,cl broie-les

bien.Passedansun tamisdecrin,ou laveavecsoindansdel'eau.Fais

sécher.Pèses-cnunepartie,eldelarubrique,troisparties.Metsdansune

marmiteneuve;disposeunfourconcave;placedessuslamarmite.Laisse-la

enfoncéejusqu'auxanses,Allumedu feupar-dessous.Qu'ilyaitaumilieu

delamarmiteunetigedeferatèterecourbée,commeunefourchetteàpot.Chauffeainsi,jusqu'àcequelamatièrefondueadhèreà la tigeet puisses'enleveravecelle.

XIV.(COLOIUTIOXDESVERRES.)

Couleurdecire,— Iln'estpasbesoind'uneautrecouleur.

Si tu veuxchangerlacouleurencouleurverte,opèreainsi: pourtrois

centsdrachmesdeverre,ajoutecinqdrachmesdecuivrebrûlé.

En rouge:pourtroiscents'(drachmesdeverre),metscinq(drachmes)d'alcali,etil serapourpre.

Ennoir: cinqdrachmesdecadmicdorée'".

Sic'esten bleu,demêmepourtroiscents(drachmes)deverre,mets

cinqdrachmesd'antimoined'Espagne.

Sic'estenblanc,cinqdrachmesdeccruse.

XV.ÉLIXIRFERRUGINEUX.

Prendsdu beauferbrûlé(o-7&'f*of/a)'2'fais-endeslamesminces,etap-

porteduvinblancenbonétat.Faischaufferleslamesaufeuquarantefois,

WCemotdoitdésignerunsulfure;lesoufrenoircitleverre.—>-'Cemots'appliqueaussiaucuivre.(Introd.àlaChimiedesanciens,p.a33.)

Page 260: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

«,)() TI\.\iTKD'ALCHIMIESYRIAQUEHTAHAIJK.

enles plongeant(chaquefois)dansce vin.Travaillejusqu'àcequ'ellessoientblanchescommedelaneige.

Prendsalorsun creuset[yavîfov)\lamineleslamesaussimincesque

possible;range-lesdanslecreuset,etsouillebienjusqu'àcequ'ellessoient

rougescommedu feu.Apportede l'arseniclamelleuxet broyé,de sorte

quepourchaquelivrede1er(apis),il y enailquatreonces,et qu'ilsoit

fondudesuite.Prendsdel'étainpurayantsoncri,c'est-à-diredeVêp^s^:

pourunelivrede fer(ap;s),=ixonces;et lorsquele ferserafondu,mets

l'étt'indessus.Souille,clquandilsserontmêlésensemble,prends:ceciest

l'élixirdemandé.

XVI.FABRICATIONDEL'ARGENT.

Prendsde l'élixirferrugineux,douze(jnaiiu;du cuivrede Chypre,

quatredrachmes;del'argent,cinqdrachmes;del'arsenicdoré,quiestla

magnésie-',quatredrachmes;faisfondreensemble.Quandilsseronttous

fondus,jeltes-ydu fondant;et quandils serontdissous,saupoudrepar-dessusdelachauxdeMârMàroun*3',et refondsuneoudeuxfois.

XVII.AUTRE.

CuivredeChypre,sixparties;céruse,unepartie;magnésiedorée,deux

parties.Faisfondreel lutrouverasun corpsblanc.Projeltes-ydel'argent,deuxparties,etceseratrèsbeau.

XVIII.AUTRE.

Cuivreblanc,vingtdrachmes;faisfondreetjettevingtdrachmesd'ar-

senic(sulfuré),peuà peu,jusqu'àcequ'ilsoitfonduetmêlé;broiedans

unmortier.Ensuitemetsdansuncreusetet faisfondre.Jettedessusdel'ar-

gent,vingtdrachmes,etplongeletoutdansuneliqueurdevinaigre,d'alun

etdesel,amenéenconsistancedemiel.

WCeciaétéécritàl'époqueoùl'élainré-pondaitàlaplanèteHermès(Mercure),etnonàJupiter;changementquin'aeulieuqueplus

lard.(Inlrod,à laClàiniedesanciens,p.82.)Wttopyîmv,c'est-à-direcxàpiaoov.WLechefdesMaronites?

Page 261: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. <>7

XIX.POURPORTERREMÈDEÀL'ARtiENTQUIM'ESTPASBEAU1".

Prendsdelapaille,del'orgepourfairedelabière®etdelaruesauvage{•aifyavovàyptov),c'est-à-direbaschoscha(ensyriaque).Faismacérerdansdelasaumure,troisdrachmes;plusdunatronblanc,troisdrachmes.Metstlansun creusetet place-ledansle feu.iSoufllebeaucoup,jusqu'àcequeleproduitsoittrèschaudetbrillant.

XX.(CÉMENTATIONDEL'OR<3).)

Duseletdel'alun,chacununeonce;duvitriolnoirdeChypre,deux

grammes;broieensembleclmetsdansuncreuset.Plongcs-ydeslamesd'or.

Disposeparcouchesdelachalcite(?)entreleslames.Metssurdeschar-bonsardentset souille.Quandleproduitserafondu,tuverrasquelpro-duittuobtiendras.

XXI.TRAITEMENTDEL'ÉTAINETDUPLOMB.

Faisfondrechacundecescorpsdansunecorne(?)debélier'5'.Ajoutepeuàpeuduschaka(5)et agiteavecunespatule(oW0v).Ceciestletraitementdesdeuxcorps.

XXII.ÉPREUVEDEL'ÉTAINw.

Mets-letiansunmorceaude toile,ousurdu papierétendu,et (fonds:tu reconnaîtrasainsisi)(')l'étainestdebonnequalité

WCeprocédésetrouveàpeuprèstextuel-lement,quoiqueunpeuabrégé,danslePapy-rusdeLeyde.(Inlrod,àlaChimiedesanciens,p.34,n°22.)

WLetexteporte:delafiivriquiestlele-vainduÇiQos.LelexiquedeBarBahloul,col.370,1.9,expliquelemotpivvparvind'orge.Lesmotslevainetvinappartiennentensyriaqueà lamêmeracineetseconfondentfacilement.Lemêmelexique,col.684.1.22,etcol.688,1.4.expliqueÇv'So*parbièred'orge.

ALCHIMIE.—1,2epartie.

COProcédédecémentationdel'or,destinéàlepurifier.(Introd.àlaChimiedesanciens,p.10.)

<•'Creusetconique?fs)Alun.(Voircevolume,p.67,note1.)'c)L'étaindoitfondreavantquelepapier

oulatoilenenoircisse.(VoirPapyrusdeLeyde,Intnd.àlaChimiedesanciens,p.36.)Plinedonneainsiceprocédé.(Ilist.nat.,1.XXXIV,ch.XLVIII.)

(!'Onexpliqueainsicinqmotsdouteuxdutexte.

13

Page 262: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

08 TJIAITKD'AI,CHIMIESYRIAQUEET ARARK.

FaisfondredenouveauIclain,et jettedessusdu natron[vh^ov]et du

srltakà,aulantqu'ileu absorbera.Si tu opèresbien,il seracomme«le

l'argentd'Egypte'1'.

XXIII.PREPARATIONDUTJNKAL(OUSOUDURE1)010".

Natronjaune'3',unelivre;selalcalin,domême;fondantdespolisseurs,demême.Broieetmetsdansunemarmite,Ajoutedulait,defaçonà re-

couvrirla matière;faisdu feuparendessous.Lorsquelamoitiédu lait

auradisparu,retireet metsdansun vase,jusqu'àce queleproduitsoit

solidifié,et ceserade l'excellenttinkal(langar),lequelsertpoursouder.

XXIV.EAUDESELAMMONIAC.

Prendsduselammoniac,autantquetu voudras;broiebien;prendsun

intestindemoutonquin'aitqu'uneouverture;lave-lebiendansdel'eau,et

ensuitedansdel'eauet du sel.Mets-yleselammoniacbroyé;liel'ouver-

tureet conserve.

Prendsdusondefroment,ou desécorecsderiz; faisbouillirdansde

l'eau,jusqu'àcequeleproduitécume.Reliredu feu,et, au mêmemo-

ment,plonge(dansle produit)l'intestinqui contientle selammoniac.

Recouvrelamarmiteavecuncouvercleet dufoin,pendantunjouretune

nuit.Ensuiteprendsle produit,lorsqu'ilest dissouset liquéfié;mets-le

dansunefiole,donttu fermerasl'orificeavecde la cireet unlinge,pour

qu'ilnedisparaissepas.Danscetteeau,broielapréparation,commeil a étéditci-dessus.

XXV.TRAITEMENTDUVINAIGREQUISERTAL'OPÉRATION.

Prendsdela limailledefer(apjs),unelivre;dela couperose[yjùjiav-

6ov),une livre;du natrond'Alexandriejaune,une livre;du soufreeu

'•'C'est-à-direcommedel'ascm.(lnlrod,àlaChimiedesanciens,p.5C.)

WTangar(c'esl-à-direfondantpoursou-dure,enpersan),expliquédanstelexiquedeHjrlîaliloul,col.537,I. I.'I,clcol..318,

1.12,par•/çj'jaQKot./.n.C'estleboraxdu

moyenâge,lequelnedoitpasêlreconfonduaveclasubstancemodernede.cenom,laquelledlaitinconnueautrefois.

WInlrod.àlaChimiedesanciens,p.3n,,SS.

Page 263: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TUAI)UCTION, 90

morecauv(?)(l),unelivre,Pile-lestousensembledansun mortier;tamise

etgarde,Prendsduvinaigreacidenonfalsifié,vingtsetiersitaliques;metsdans

unvasedeverrespacieux;remuependanttroisnuitscl troisjours.Chaque

jour,remuevingtlois;et lequatrièmejour,quatrefois,Laissedéposer,dé-

canteetgarde,'Prends'deuxvasesdoverrespacieux;metsdansl'und'euxdesécailles

deferrouillé'-',unelivre;etajouteduvinaigre,dixsetiers.Laisseenrepostroisjours.

Ceci,il l'appelleliqueurd'or(xpyo,o?*v>t'0,')'3,>Dansl'autrevasede verre,metsdu cuivredeChyprepur,aveclequel

rienn'aétémélangé,ni étain,niplomb.Ajoutes-enunelivre,à l'étalde

lames.Ajouteduvinaigrepréparé,dixsetiers.Couvreetlute.Opèrepen-danttrente,jours,enagitant.Situ lelaissesdavantage,leproduitseraen-

coreplusbeau.Ceciestappeléwalika^.Auparavant,ajouteuneoncedu

produitci-dessusetpile.

XXVI.(PRÉPARATIONDUROUGE.)

(PBKMIEHTRAITEMENT: traitementdel'orpiment.)

Premièrepréparationdurouge^.(Préparationdu rougepareilau fard,c'est-à-direpropreà enduiresuperficiellementlesmétaux.)

Prendsde l'arsenicdoré(dpasvtxivyjpvvwov); broieet tamises-endeux

livres.Metsdansun vasedeverreetpar-dessusduvinaigrefort,troisse-

tiers;placeausoleil;remuechaquejourpendantvingtetunjours.Ensuiteprendsduvinaigreetmetslamatièredansunmortier.Travaille

avecdel'urinenoncorrompue(ofyovaÇOaprov),pendanttroisjours.Exposeausoleiipourqueleproduitsèche.

Mets-ledansunvasespacieuxd'argile;faischaufferàunfeudoux.Ajoutedanslevasedel'huiledericin[xtxivov)\fais-lechaufferpendantunjour et

•"MolécritiiaoeQos,c'est-à-direfii&S-f/ou?'*'SquamaferridePline;oxydedesbati-

tures.(hlrod.àlaChimiedesanciens,p.25a.)P>Cf.p.20,note7.

'*)Lesignedulexie;correspondantparaîtêlreceluidelachrysocolle.(Voirp.4 du

présentvolume.)Mtlt-jK'jiais,écriticiÇouxatt.

i3.

Page 264: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

100 TRAITÉD'ALCHIMIESYWAQUKKTAJUBE.

une nuit.Place-leensuitedansde l'urinenoncorrompue.Travailleun

jour;chauffedenouveautroisheures,enajoutant,de l'huileeuquantitésuflisanle.

Travailledenouveauavecduvinaigreetéprouveavecunstylet(ypxÇeïoy)aufeu;voissi|cproduitchaufferougit,Ajoutedelccorccdesafran'1',priseà partieségales.Travailleavecduvinaigre;ensuiteéprouveavecunstylet

(ypxÇsïov),etsers-t'enainsi,

DEUXIÈMI:TRAITEMENT: (traitementdela'sandarafjueouréalgar).

Deuxièmepréparationdurouge®.—Deuxlivresdosandaraque,Pile,ta-miseet laveavecdel'eaudemer(3\pendanttroisjours.Déversel'eauqui

surnage.Aprestroisjours,laissesécherausoleil;metsdansunmortier

citravailleavecduvinaigrefort,pendanttroisjours,enajoutantchaque

jourduvinaigre.Ensuitelaissesécher,faischaufferavecdel'huiledericin(x(xtvov)sur

unfeudoux,jusqu'àcequel'huiledisparaisse.Ensuitemetsdansunmortier;broieavecdel'urinenoncorrompue,un

jouretunenuit.

Prendsdenouveauet faisbouillirdansdel'huiledericin(x(xivov),de

lamêmemanièrequel'arsenic.Ajoutealorsdel'écorcedesafran,àpartieségales.Piledansun mortieravecdu vinaigre,amèneenconsistancede

miel,etéprouveaveclestyletaufeu.S'ilrougit,garde.

(TROISIÈMETRAITEMENT: traitementdusoufre.)

Ceciestlatroisièmeclef,la troisièmeprescription.Prendsdu soufredeMélos. Tamiseet travaillebienavecdel'eaude

mer,pendanttroisjourscl troisnuits,jusqu'àcequ'ilsoitblanccomme

(1)Kpàvov).sëov,tire: xpôxov/.ittov.Lemotsafranesticisymboliqueetdésigneunsul-fure,ouosysulfured'arsenic,oud'antimoine.(Inlrod.àlaCltimiedesanciens,p.287.)Lesensenestanalogue,sinonidentiqueàceluidesécaillesdecobathia.(Coll.desAlch.grecs,trad,,p.91.)—Sil'onpréféraitxpâvov,ilfaudraitentendrelilliarge,squamaplumbi.

W<l>ux»<w,écritÇovucit.(3)].;crjtQsXxivov.WDioscoride,Mat.me'd.,1.V,cil.«Mil.

Coll.desAlch.grecs,trad.,Lexique,p.9.—Nosmanuscritsportent: dusoufreappeléfiij?.oj>,c'est-à-direpomme.C'estuncontresensdutraducteursyriaque.

Page 265: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 10)

delucéruse(tyntOtov),Laissesécher,ajoutedelaliqueurd'oret travaille.

Ensuitelaissécherau soleil;ajoutede nouveaude l'eaudenier,chaque

jour,autantqu'ilenfautpourqueleproduitpuisseserassembler.

Ensuitemetsle produitdansun vasespacieux,avecde l'huilede

ricin,commenousavonsdit précédemment;faischauffersur un feu

doux.

Prendset travailledansun mortieravecde la liqueurd'or!l>ausoleil.

Ajouteen proportionégaledel'écorccdesafran,et éprouvedenouveau

aveclestylet.

QUATRIÈMETRAITEMENT; traitementdela pyrite.

Prendsde la pyrite;pile, tamiseet lavedansde l'eaudemer,deux

jours;enremuant,chaquejourl'eauaveclamain,cinqfoisparjour,pourfairesortirle sel,pendantque la pyriteblanchira.Préparcde la sau-

mure(i£aX,u>;);faischaufferunepremièrefois;fais-lafondredoucement,

jusqu'audegréoùtamainpuisselasupporter.Metsdansunmortier;prendsdelapoudredelapierreblanchie;ajoute

lasaumure,jusqu'àcequecelle-cine soitplusreconnaissable.

Ensuiteprendsetmetsdansunefioledeverre;ajoutedessusdelaliqueurd'or,defaçonà recouvrirleproduit;laisseunjouret unenuit.Qu"ndle

produitserasec,mélanges-yduselcommun,et bouche(lafiole),comme

je l'aienseigné.Faischaufferunjouretunenuit; mélangeà égalespar-lies,avecde l'ecorcedesafran.Eprouveavecle styletet conserve.Ceci

estlaquatrièmeclef(écritxXefoisivt\àçir\).

CINQUIÈMETRAITEMENT: eaudesafran.

L'eaud'alundesafran'2's'obtientdecettemanière: alundesafran,une

livre;pile,tamiseetjettedansdela liqueurd'or.Broiedansun mortier

pendantun jour.Laissedéposer,et, quandleproduitseradevenusolide

à la partiesupérieure,ajoutes-yde la suie(?) et garde.Ceciest l'eau

d'alun.

")Voirp.99.—MAlunveutdireiciacidearséniem,préparéavecl'orpiment.(VoirColl.desAlcli.yrecs,trad.,Olympiodore,p.82,aubas.)

Page 266: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

Ht-2 THAÏTI-:D'AIXIIIMIKSVI1JAQIJKKTAilAltK.

Sivihu:rii.\ni:Mr.M; traitementdumisy,

Prendsdu misy,unelivre;lavedansde l'urinenoncorrompue.Mels

dansunmorlicretpiledansdol'eaudesoufre.Metsdansunvased'argile;lutoet faischauffertroisjourscltroisnuits,

dansun fourdeverrier,au-dessusde sonfaite,ouextérieurement;et tu

trouverasun ingrédientrouge.Ceciestleminium(ouplutôtlarubrique);conserve-le.

Sr.l'TlÈMKTHA1TEMKNT: f/«Soufre.

(Vendsdu soufre,deuxlivres;pileet tamise;metsdansun mortieret

travailletroisjourset troisnuits,au soleil,avecdel'eaumarine,quiest

l'eaudechaux(quisuit).

XXVII,FABRICATIONDEL'EAUMARINE,

C'EST-À-DIREDEL'EAUDECHAUX.'

Chaux,unepartie;cendresdeboisdepeuplier,ou de figuier,ou de

chêne,et du vinaigreblanc.Tu remuerasbien,pourquele produitsoit

commedelacérusc,ouencoreplusblanc.

Faissécheretmetsdansun mortier.Travailleavecde la liqueurd'or,

jouretnuit,pendanttroisjours,ausoleil,enprojetantdelaliqueurd'or.

Melsdansunefiole.Noircisavecdela suie(?)et conserve,Aveccepro-duit,faischaufferdumercuresublimé(rspfXi;).

Ontrouveà la partieinférieure(duvase)lapréparationet lemercure

(fixé?).

XXVIII.TltAITEMEKT{oixovofik)DELACOUPEROSE('/âhxdvÔov).

Couperose[yjxMavBov),unelivre;selblancetpur,deuxlivres.Mélangedansdel'eaud'alun,au soleil,c'est-à-diredansl'eauindiquéeprécédem-ment,pendantunjour.Ensuiteajoutede l'eauindiquéeprécédemment,autantquele produitpourraen absorber;laissesécher,broieet faissé-

cher.Ajoutedel'urinenoncorrompue,jusqu'àconsistancedemiel,etcon-

servedansun vasedeverre.

Page 267: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION, 103

Cecicslla liqueurtinctoriale[t,vy.i${z<x$ixi$).Prendsdel'écorecdesa-

fran;verseet saupoudreavecdu selgrillé,jusqu'àcequesongoûtsalé

aitdisparu;faissécherausoleiletgarde.Ceciestlaclef(écritxhvts),appeléepuissance(xpaTO?),quicontienttout.

XXIX.SOUDURESACRÉE(l'epc&toMa).

Verrepur, unepartie;du nationd'Alexandrie,unepartie;pileen-

semble.Tamiseetmetsdansun mortier;metspar-dessusdu vinaigrep|

delachrysocolle;faissécheretgarde.

XXX.POURLA.PRÉPARATIONDESCHOSES

INDIQUÉESCI-DESSUS,

Prendsdelalitharge,deuxlivres;broie,tamiseetajouteduselcommun,deuxlivres;puisde l'eaude mer,et faisbouillirjusqu'àce que la ma-

tièreait un bel aspect.Lavedansde l'eaudouce.Sile produitest bien

blanc,faissécheretgarde.Prendsdel'antimoineitalique,unelivre;et dela litharge,deuxlivres;

pétrisavecde l'écumede natron'1'.Metsdansun creusetet faisfondre.

Autantquetupourras,sers-l'enpourl'argent;tuleteindrasennoir-vcrdàlre

(f/e'Xai'y/Mp6v).Prendsde l'argent,quatreonces;dusoufre,une livre,lequelauraété

broyéavecde la chrysocolle,c'est-à-direavecde la liqueurde cuivre:

celaproduiraunesubstancenoir-verdâlre.

La première'et la deuxième(préparation?)blanchissentle cuivre;la

premièreet la troisièmeamollissentlecuivre;lacinquièmeet laseptième,fontpénétrerlateinturedanslescorps.

Lapremièreopèreaveclemercure(vsipéXy).Lorsqu'elleesttraitéeparlui,ellerougitlescorps(-'.Pourcelteopération,travailleavecde l'urinenon

corrompue,ouduvinaigrefort(?)(3\unjourelunenuit,ettutrouverasun

mercure(vstyéhj)rouge.

',!XhpovYsSotouAaëo»pour>.ir,os.—WOnrappellera(picrougircljaunirsonts\no-nymcsdanslalanguealchimique.—'>*!Kcritafovcit'.

Page 268: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

10-'J TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

XXXI.CUIVRE.

Cuivrequia étéblanchi,unepartie;et (cuivre)quia ététraité,une.

partie.Broieensemble,travailleetmetsdansun bocalu,(?).Faischauffer

surunfeudoux;prendsaveclecorpsunepartiedeceluiquia ététraitéen

mêmetempsdansleselcalciné;aprèsqu'ilauraétéchauffé,garde.

XXXII.DUCUIVRE.

Prendsdu cuivredeChypre[xvnpivovkvpwùv[sic)],unelivre.Broie,tamiseet travailleavecdel'eaudemer,demanièrequ'ilne restepasdans

lemétaldecorpsétranger,c'est-à-diredefer,maisquetoutsoitcommede

la rouille.

Prendsducuivre,celuiquia étéobtenuaumoyendu fer,deuxparties;et ducuivrepréparécommeplushaut,deuxparties.Piledansunmortieraveclaliqueurd'or(2),jusqu'àcequ'ilssoientunis.Prendset faischauffertroisjoursettroisnuits,enplaçantdansunlargebocal(3)(P).Tulemettras

surunfourneaudeverrierpourlechauffer;tu leplacerasauvoisinage(du

foyer),sansle soumettreà l'actiondirectedufeu.Ensuiteprendset fais

fondrelemétal,avecleconcoursdu fondantsacré(/£p<JxôXXa),et tu trou-

verascequetu demandes.

XXX11LTRAITEMENTDUMERCURE(veôêh)),

ETMAMEREDELECHAUFFER.

(Onopère)avecla couleurobtenueau moyende l'arsenic,c'est-à-direaveclapremièrepréparationdurouge;oubienavecleproduitdelaseconde

préparation,obtenueaumoyendelasandaraqueIrailée;avecleproduitdela quatrièmepréparation,exécutéeaumoyende la pyritetraitée;avecle

produitdelaseptièmepréparation,quiestfeaudivine,(obtenue)aumoyendusoufretraitéaveclaliqueurdor.

Avecceschosesdonc,et aussiaveclesautresdésignéesplushaut,faisbouillirtroisjourset troisnuits.

(Mets)ensuitedansunfourneauàsublimation,lequelestuninstrument

(ip)ài'oi')disposépoursubirfactiondufeu.

{l)KentÉr&t/Ti>ixt).—!"Voirpagesprécédentes.—'3)licrilts'ihkii.

Page 269: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 105

FIN DU LIVRE X\

APPENDICE10.)

TRAITEMENTDUPLOMB;FUSIONDUPLOMB.

Fondsleplombetl'ais-lebrûleravecl'arsenicjaune,jusqu'àcequ'ilsoit

devenufriable.Ensuitelave-leavecdu natronet dusel,jusqu'àcequ'ilressorteet formede la rouille.Puislave-le,jusqu'àcequel'arsenicen

sorte,carlemétaldeviendraaussitôtbrillant,et il auralacouleurdel'or.

Knsuitemets-ledansunecruche;luteet laischauficrsurun feude

fumier,pendanttinjouret unenuit.Helire-le;il serarougecommei\u

feu.Jîroie-leetmets-ledansunvaseproprequin'aitpasservi.

Purificationducuivrequiesttravaillé&K— Del'alcali,del'alun,dusel,duboraxetducuivre,quiseranettoyédelamêmemanièrequedel'argent.Puisduverrepilénontravaillé,du talcetdela litharge.Nettoieletalcet

mets(cescorps)l'unsurl'autredansuncreusetremplijusqu'auxbords,avec

dusoufreet du selammoniac.Faisfondreet...... (deuxmotsdouteux).Yerscs-cnsurlecuivre,quideviendrablancaupointdetreméconnaissable.

Mélangedittalcavecducristal^.—Mets(lecristal)dansunebouteille;

méles-ydelacolleblanchc(i)),delarésine,dublancd'oeufsetduvinaigre:

de chacun,dixdrachmes;qu'ily aitdixdrachmesdetalc,Placedansdu

fumierpendantquarantejours;il sedissoudraet formeradel'eaublanche

commedel'argent.Suspends(?)de la pierreà aiguiser(?àxlv)))dansdu

vinaigre,pendantquarantejours.Projettedecettechauxsurdel'argent,(projetteaussi)dutalc,etaccomplislapréparation,

("Lepremierarticleestenarabe.Ontrouveicidanslenumuscïil1)tesdk premièresligulesd'ustensilesplacéesà lalinduma-nuscritA.L'articlesuivantestécritau-dessousdecesligures,entraversdelapage.Lesdciiv

Ai.cliiMiB.—t, -i"partie.

dernièresliguressetrouventdansBavantl'ar-ticlePurification(/«cuivre,dontlecommence-mentmanquedanscemanuscrit.

Wiïnsyriaque.('!/&(</.'

Page 270: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

100 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEKTARABE.

Pendantlesdixpremiersjoursde Nisan(avril),monteenliaulde ce

templedivin,et recueillel'herbequiestau-dessus,autantquetuenvou-

dras;maisprendsgardequ'ellene renfermede l'ergot.Sers-l'ensuivant

l'usage,pendantquelu ferasmouriret que lu ferasvivre,quelu feras

concevoir,et quetu engendreras,et quelu ferascroître,jusqu'àce quenoirefdsvienne,et il serale roicl lafin.

(COUPKLLATION.)

Purificationde l'argentfalsifié.— Prendsde l'argent,unepartie;du

plomb,deuxparties;faischaufferensemblejusqu'àce que le plombbrûleI".

Voicilepremiervase:

Suiventles liguresqui vontêtre reproduites.11a paru utiled'y

joindreun commentaire.

!l)Coupclialion,Papyrus»leLeyde,dausInlroJ.à.laChimiedesanciens,p.35.

Page 271: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 107

FIGURES DE L'ALCHIMIE SYRIAQUE.

J'ai failphotographierà Londreslesfiguresd'appareilsinscritesau

folio56 a dumanuscritÀ^, avecle concoursobligeantde M.Wallis

liudge,assistantkeeperau lîrilishMuséum,quia bienvoulucopieraussipourmoiune pagedu texte;je dois lui en adresserici mes

remerciements.J'ai fait exécuterpar M.Michclctles photogravuresdesligures,endimensionslinéairesdoubles;cesontcesphotogravures

queje vaisreproduire,avecla traduction,parM.HuhensDuval,des

légendessyriaqueset arabesquilesaccompagnent.

1.— Alambic.

Cetalambicestpareilà celuide Synésius.[fnlrod.à l'éludede ta

Chimiedesanciens,etc.,p. iG/j,fig./io.)À côtése trouveune inscription,non reproduiteici, qui signifie

premierustensile.

Ala partieinférieure,onfit: «lefour»,ouplutôt: «le fourneau»;c'est le kHii)')Vtovde la figurei3y de YIntroductionà la Chimiedes

anciens(p. 161);ou plutôtle xaôcfipôt,des figuresi4* iô, i(>des

pagesl 38, i3o, l/io. Il porteiciunesorted'appendicelatéral,indi-

quantpeut-êtrela ported'entrée.

Danslachaudièreest inscrit:«l'alambic»[anbica).Au-dessusde l'appareil: «la cornue»,ou plutôtlechapiteau.Enfin*le récipient«porteaussisoninscription.Entrele foyerdu fourneauet la chaudière»il existeun appareil

cylindriquespécial,probablement,un bainde cendresou un bainde

sable,désignépar deslignesponctuées(c'esl-à-direpercéde trous?),

l'-(Â'sliguressetrouventaussidanstemanuscritil,aveclesiiit'nieslégendes.

Page 272: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

108 TRAIT)':D'ALCHIMIESYRIAQUEETAIlAHE.

et uneébauched'inscription.Ce bain-marieou bainde sableexiste

aussidansla figurel\o de l'appareilde Synésius;le plandes deux,

alambicsestdoncexactementle même,et ils relèventd'une même

tradition.

Fig.,/

Alambic.

II.— Vaseà ditjeslioti.

Cetinstrumentrappellelesvasesù kérotakisdes ligures20 et.21

deYlnlroditclionà la Chimiedesanciens,etc.(p. i/|3); il se rapprochesurtoutde l'aludel*(plien dérive(voirInlrod.,p. )4o et iGa) et.

dontonpeutvoiruneligureà la page172 de l'ouvragecité.Il rap-

pellespécialementle vaspriinum,de lafigure1o de lapage0/10,dans

la liiblioihecachemicade Manget,t. I, 11est placésur un fourneau

tout pareilà celuide l'alambic.

Knvoicilesinscriptions\

Aubasdu vase!«laracine(oulaplanteM)».

l,)Lemotsj-tfatjticacesdeu\.sens.LeInolphilileappliquéàccrliiiiisiiiiiié>ati\et

produitsexisteégalementchezlesalchimistesgrecsetarabes.

Page 273: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 109

Surlecôteet dansl'intérieurdurécipientW:«cellequilaitmouler».

A la partiesupérieure: «celle-ciestcellequifaitcroître».

Cesexpressionspeuventêtre interprétéesà l'aidedes inscriptionsdel'aludel,reproduitdansYIntroductionà la Chimiedesanciens,etc.-,

p. 170 et 171.

Fig.2.

Vaseàdigestion.

Knelfet,lapartieinférieuredecetaludelestappelée«vaseoù Ion

évapore«: motà mot: «celuioù Tonévapore»; styletout à faitana-

logueàceluidesinscriptionsde notrefigureactuelle.Le produitéva-

poréou sublimémontepar le tubeintermédiairede laltidelenques-tion»et arriveenhautdansle «vaseoùl'onramollit»\expressionqui

répondraità «cellequi faitcroître»du manuscritsyriaque&\ainsique

je vaisl'expliquer.lîti effet, celait dansce derniervaseque se trouvait1objetmé-

ll)Coiteinscriptionaèlt»ivjn-tcosut-lucôté,parcequ'elleétaitpeulisibledansl'intérieur.

(!)Ilestpossibleaussi(pielemotsy-riaquettteiabbidiitkltipiil'ailcroître»soit

corrompudememkluUûia«quiamollit»,lebclleleayantensyriaqueuneformetrèsanalogue,clétantliessouventcon-fondusparlescopistes.

Page 274: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

110 TRAITED'ALCIMMIESYRIAQUEETARABE.

laliique,la feuillede cuivreou de laiton,par exemple,destinéeà

prendrel'apparencede l'argentsousl'influencedes vapeursd'acide

arsénieux,d'arsenicmétalliqueou de mercure,émanéesdu fondde

l'appareil,suivantl'artificeordinairedes alchimistes.Si l'onvoulait

imiterl'or,onyplaçaitdemêmeunefeuilleouunobjetd'argent,qui

jaunissaitpeu àpeusousl'influencedesvapeursde soufre,desulfure

d'arsenic,ou analogues.Or, par cetteacliondesvapeurs,le mêlai

étaitd'abordramolli,avantd'êtrecoloré;conformémentauxprocédés

générauxde la teinturedes étoffes,quelesalchimistesappliquaientaussiauxverreset auxalliagesmétalliques.Enmêmetemps,le poidsdu métals'accroissait;ce qu'exprimel'inscriptionsupérieurede la

liguresyriaque.Lestitresd'articles: *pouraccroîtrelepoidsde l'or», sifréquents

chezles alchimistes,sont conformesà celteinterprétation.Le mol

«racine»paraîtrépondreaurésidu,fiecesoucapulmorluum,del'opé-ration.Ajoutonsque lesmots«racine(ouplante)»cl «croître»rap-

pellent,les analogiessi fréquemmentinvoquéesentrela transforma-

tionalchimiqueet la croissancedesplantes.

L'appareilquenousexaminonsici estsoutenu*à l'aided'unesorte

de couronne,surun fourneautoutpareilà celuide l'alambic;à cela

prèsquele cylindreintermédiairejouantle rôlede bain-marien'est

pasponctué.La flammeou lesgazdu fourneauagissaientsansdoute

directementsur lefondde l'appareil.Cetappareilrépondraiten sommeau k&pktvos(écrevisseouscor-

pion),instrumentde condensationrétrograde,quej'ai décrit,figuréet commentédanslespagesi4o, 162, 171de l*Introductionà htChi-

miedesanciens.On trouvemême,danslesquelqueslignesdu texte

syriaquequi précèdeles ligures,lesmots«huilede scorpion»,qui

paraissentserapporterauxopérationsactuelles! le motscorpion(ou

écrevisse)s'appliquaiilpeut-êtrenon-aun animal,maisà l'appareilà

digestiondécritici.Cependantonle rencontreappliquéau Ici',ou a

la tortue,dansle Libersacerdotauxn°y, et aufer,dansuntraitélatin

de Hases(nts,(351/j de Paris,f. 1i/j v°),Aucontraire*le manuscrit

Page 275: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. III

arabede Bordeauxn°20, provenantd'Algérie,conlicnlune ligure

d'appareilalchimiquecontourné,aveccesmots: «CeciestuneTonne

pareilleà un scorpion».

III.— Chambredegrillage.

C'estun vasequadrangulairc,entoured'un baindesableou d'un

fourneau: peut-êtrela projeclion.dela figure6. Aucunefigureana-

loguen'existechezlesalchimistesgrecs.

Inscription: «pourrôtirla racine(ouplante)».

Laracinepourraitêtre, d'aprèsce quiprécède,le résiduou caputmorluumdu récipientinférieurde l'aludel,résiduobtenuaprèssubli-

mationdunepyriteou d'unsulfurearsenical.(Introd.à htChimiedes

anciens,etc., p. 2G0.)

l'ig.3.

Chambredegrillage.

IV.— Fioleà digestion,

Cedessinrappellelesfigures37, a droite(p. iCi), et 38 (p. ib'3)de l'Introductionà la Chimiedesanciens.C'estunevariantedela kéro-

taldsancienne,qui s'étaitdédoubléeen quelquesorte, pourdonner

naissanceà deuxordresd'appareilsi faludelproprementdit, eu terre

cuite,destinéa opérerdes sublimationset grillagesde sulfures»vers

la températurerouge,et lesvasesdedigestionaubain-marie,chauffés

Page 276: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

12 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.

à une trèsdoucechaleur,danslesquelson travaillaitavecle mercure

et avecdesliquidesaqueux.Laliguremêmerappellelesvassecundumet uuinlamdelapageô/jode

la liibliotliecacliemica(t. I), ainsiquelesfiolescloses,avecliguresallé-

goriques,du Mutasliber,qui terminele mêmevolumedecetouvrage.On peut en rapprocheraussila fiolede droite de la figure37,

page161deYIntroductionà laChimiedesanciens,etc.

Le liquideintérieurest clairementindiquédansla ligure!\,11y a

troisappendiceslatéraux,dont la destinationest obscure.Peut-être

étaient-ilsdestinésà opérerdescondensationssuccessives,de façonà

faireretomberlesproduitsdansla fiole.

Les ponctuationsde l'enveloppesemblentindiquer un appareil

percéde lions, bainde sableou baind'ail45maisîe foyern'est pas

Fig.k.

Fioleùdigestion»sousunecmclo|>)ieonclorlic.

Page 277: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 113

figuré: le loul rappellel'unedesfiguresde la chimiedu fauxGéber

latin(fiolesousunegrille,Transmissionde lascienceanliqnc,p. 153).Pasd'inscription.

V.— liain-marie.

Kg.5.

liaiu-inarieàeauchaudepourfairedigérerunappareilcentral.

L'inscriptionporte:•«l'eauchaude».

VI.— Appareildesublimation.

Fig.o.

Appareildestlhliiiiatiolisursoufourneau.

Lesinscriptionssontd'unelectureincertaine.

Ai.ciiiMiK.'—t, a*pallie. tîi

Page 278: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

VII.— iiole à digestion.

Laformeestanalogueà cellede la figure41quantauxappendices.Il ya enplusune sphèresupérieure.Pasdeliquideintérieurdessiné,

ni de clocheenveloppante,ni d'étuve.Lafioleestsimplementposée,entredeuxsupportslatéraux,sur un fourneaude formesingulière.

f'g-7-

Fioluàdigestionetacondensationssuccessives.

Le tout rappelled'unefaçongénéralela fioleà oiflyai?,,à gauchede laligure37, de Yintroductionà laChimiedesanciens,etc.(p. 1G1).

Inscriptionenbas: «fourneau».

Page 279: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 115

VIII.— Fiole.

Cecirappellelafigure/|2 de la page160de YIntroduction.

Laformedecetappareilestd'ailleursbanale.

Rg.s.

Fioleàfondrond.

Inscription: «l'eau»;c'est-à-direquelafioleestdestinéeàchuuiler

un liquideaqueux.

IX.— Appareilà digestion.

F'g-9-

Appareilàdigestion,dansuneeticoitilô.

l'asd'inscription.

i.S.

Page 280: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

116 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

X.— Appareildegrillage(?).

Inscriptiondela partieinférieure: «chauffage.

Fig.10.

Appareil«legrillage(?).

Partiemoyenne: «laracine»,c'est-à-direla matièreJî\edestinéeà

êtregrillée.(Voirplushaut.)

XL— Kérolalds(?).

Pasd'inscription.Cet appareil,de formesingulière*rappelleleskérolakisou in-

strumentsde digestionà palettedes alchimistesgrecs(laligure20,

jKige1/19de YIntroductionà ht Chimiedesanciens,par exemple;ou

hieu.encoreles figures22 et a3 des pagesi4G, 1/17).Surcelle

palette,versle centre,on plaçaitles objetsmétalliquesdestinésà

êtreattaqués,ramolliscl leînlspar lesvapeursmerenrielles,arseni-

caleson sulfurées.(Voirplushaut»p. ) lo.)

L'appareilactuelsemblepourvudedeuxpetitsrécipientslalérau\,

disposéspourrecevoirlesproduitsliquéfiésou distillés.

Page 281: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 117

Le chapiteausupérieurdevaitcondenserles vapeursmercurielles

ou autreset lesfaireretombersur l'objet.

Fig....

AppareilanalogueùlaLtlroInlU.

LapartieinférieureestchaufTécsuruntrèspetitfoyer,el envelop-

péed'uncylindre,lequelmaintientceltepartiebasseà une tempéra-itire convenable.

XII.— Appareilà d'ujestion.

Inscription!*quifaitengendrerentrecorpsquis'aiment».

Gelappareilsembleune sortedekérotakis,analogueà cellede la

ligure'.i'Asp"go1^0de Ylnlrodticlionà laChimiedesanciens,ou bien

de la ligure20, pageî/jô»Elleest,ici poséesurun trépied,le tout

enveloppéd'uneclochedisposéesurun fourneau.

Page 282: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

118 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE

Fig.IÏ.

Appareilàdigestion.

XIII.— Appareilanalogue.

C'estunevariante,grossièrementdessinée,du mêmeappareil: la

lignehorizontalesupérieuretracéeici est incertaine,parcequ'ellese

confondaitavecle borddela pagedu manuscrit.

Inscription,à droite: «chauffage».

Sur le côtégauche,obliquement: *constructionen terre».

Àlapartieinférieure: «lesétuis»ou gaines.Cenomestsingulier:

je n'envoispasl'interprétation,àmoinsqu'ilne s'agissede tubesdes-

tinésà établirun courantascendantd'airchauddansl'appareil,ainsi

qu'ila étésupposépourla ligurei l.

Page 283: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. iiy

Fig..3.

Appareilanalogue.

XIV.— Alambic.

Fig.i4.

Alambic.

Inscriptioni «instrumentpourproduire(l'eau)divine».

Page 284: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

120 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET.AllAIJE.

XV.— Cornueet récipient.

Inscriptionsur le colde la corhue: «l'arcrecourbé»;sur le réci-

pient(nonreproduit): «le lieud'arrêt».

Fig.iô.

Cornue.

C'estune cornuede la formeactuelle,adaptéeà ungrandballon

rpiin'a pasété reproduit,parcequ'il est tracéau traversdes lignes«lelarédactionproprementdite etsurceslignesmême.Lacornueest

d'ailleurssur la margede la page.Mllemanquedansle manuscritB,

(pliestplusancien.Cesdétailsmontrentquetouteladernièrefigurea éléajoutée,aprèscoup,par l'undespropriétairesdumanuscritÀ,à uneépoquemoderne.Je l'ai donnée,pourne rienomettre;mais

ellen'appartientà la traditionantique,ni parsaforme,ni par lama-

nièredontellea éléinséréedansle manuscrit.

Au contraire,les autresappareilsqui viennentd'êtrereproduitssontrégulièrementinscritssur le folio06 dumanuscrit,et contem-

porainsprobablementdesapremièrerédaction.Ilsmarquentunean-

ciennephasedeconstructiondesappareilsalchimistes,à unedatevoi-

sinede cellequi répondauxkérolakisdu manuscritde Saint-Marc,el antérieureprobablementà la datedes liguresdumanuscrit2827deParis.(VoirIntroït,à taChimiedesanciens,p. 120,162, 169.)En

elfet,dansces dernières,les palettesde digestionont disparu.Les

appareilsde l'ouvragesyriaqueoffrentdèslois un intérêtmarquéet

fournissentdestermesnouveauxdecomparaison.M.B.

Page 285: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 121

NOTICES ALCHIMIQUES

TIHÉESDULEXIQUESYIUAQUEDE BARlîAlILOUL1".

1. L'or(col.ô.'i/|,1.pénult.);leschimistesappellentl'orsoleil,el

sa figuredansleurssignesest ainsi:B®.

L'or (col.535, 1./|) estuncorps(métallique)jaune,quigîtdissé-

minédansla terre.Onle prépareartificiellement.11est susceptibled'une fusion,modificatricede la formedes objets,ainsique d'un

ramollissementsansfusion.Il sert à fabriquerdes vaseset d'autres

travauxd'art.11reçoitle signeet l'empreintedesmaîtresdu pouvoir.

2. Lesoleil;lesartisansappellentfor soleilet luidonnentcesigne

(la liguremanque).J'ai trouvéaussilesfiguresquevoici,parmileurs

signes: ® ^W.

3. L'argent;suivantBarSérosehwaï,c'est un corps(métallique)

qui a une couleurblanche.Il est distinguéde l'étainpar l'absence

d'odeurfétiilcW,quoiqu'ilensoitcongénèreparla couleur;il estplus

(l)Cesnoticessontaccompagnéesdel'indicationdelacolonneetdelapagedel'éditionde.M.IlubensDuval,à inoins

([u'cllesnesoientUréesdela partiequin'estpasencoreimprimée.

(î)IntroiLàhtChimiedesanciens,p.io/i,I.1:p. lia, 1.1\.—Leprésentvolume,

p.5.—Laliguredonnéeiciparaitaltérée.;,)lidiviL,p.12a,notei:cercleavecun

pointcentral,Lesecondsignenerépondà aucunautreconnu.Peut-êtrecesdeux

AUiiliUife.—i, 2epartie.

signesrésultent-ilsd'uneconfusionfaite

parBartialiloulavecceuxdelàclirjsocolle,ousoudured'ordesartisans.(Voirlepré-sentvolume,p.5, col.i et2,elp.io,col.i.)

|,JOnVoitquel'odeurproprequedé-

gagentlesmétauxfrottésaveclamain,tuibienaucontactd'unematièreorganique,jouaitunrôleimportantdansleurétudechezlesanciensauteurs;importancequecetteodeuraperdueaujourd'hui.

îG

Page 286: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

I^.'2 THAITKD'ALCIHMIKSY1UAQUEET AIlAHK.

dur. Il jiossèdoloulcslesqualitésde l'or,à l'exceptiondescaractères

spécifiquesde celui-ci.Leschimistesappellentl'argentlune, et ils le

désignentparcesigne: ^)M.

h. La lune;lesartisansappellentlunel'argent,et, lorsqu'ilsla dé-

signenl,ils la figurent,ainsi: ^).(Conip.saitde saliralune.)

5. Sina;dansun manuscrit,la lune, c'est-à-direl'argent;c'est(le

grec)<7£À))i');;cemotest en usagechez,lesalchimistes'-).

0. Tombeaud'hindos(d'Isis?)^;selonles chimistes,c'estla lune

on l'argent,et sonsigneest : (^^ {variantes: (^J l))^-

7. Lecuivre(col. i208, I. 8); suivantJïarSéroschwaï,corps(mé-

tallique)fétide,qui possèdeune couleuranalogueà l'or®,quoiqueun peudifférente.Hestcoinparahlcau1erpourla dureté-et la fnsi-

hililé.Lesartisansappellenttoutcuivreâ<pp<,$h))\le signepar lequelilsle désignentest : -o'°). Ilsdésignentle cuivrepar le mot£eu«W.

Le cuivrealliéau ploml)(SJse désigneainsi: s\ (variantes: ^ et

'•''liilrod.,p.IO.'I,1.u.Lesignegrecdel'argentoslretournéici,sansdoutecilraisonducaractèreinversedel'écriture

suiaque.Cependantdanslapage7,col.2duprésentvolume,lesignegrecdel'ar-

gcnlestsimplementtournéd'unquartde<crcle.Mugrec,lesigneentièrementre-tournéestenréalitéceluidumcrcliiv.

;;'Comp.leprésentvolume,p.7/1,noie'.i\il s'agitprobablementdeLtM'iii.

(' Peut-êtrevaut-ilmieu\lirelsidoros;• Dond'Isis.OubienencoreOsirîs.

(Voirletombeaud'OsirisdansOlympio-dorc,Coll.desAtcli.tjvecs,trad.,p. to.'i,

(1'Noustromonsicilesignegrecde

l'argentinclinéd'unquartdecercle,àcôtédusigneretourné.

;5'Cecis'appliqueraitinicuvencoreaubronzeclàroriclialqtie.Leinol%X).HO;etlemolwsenlatincomprenaientàlafoislecuivreetsesalliagescolorésenrougeouenjaune.[1nimil.à laChimiedesan-ciens,p.275.)

''''Voirieprésentvolume,p./1,col.a.Luqueueest,recourbéeici,aitlieud'êtredroite.C'estd'ailleurslesignegrecincliné.

i;)CelleattributionrépondàunpassagedeCclscetàcertaineslistesastrologiques.(Inlrod.àlaChimiedesancien',etc.,p.70.)

(V)Molybciocliatqucdes alchimistes'

grecs.Lepremiersigneestceluiduplomb;

Page 287: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 1*23

Cuivrede Corinthe,c'estdu cuivrealliéà l'argon!,à l'or t»Iau

cuivreW;suivantd'aulres,il renfermeun alliagede 1eravecd'auIres

espèces.D'aulresdésignentainsile cuivreaveclequelon laiIde l'or

el de l'argent'2'.(Comp.àppoShi)cl Bèlali.)Cuivrecorinlliien,cuivregreccontenantde l'oret de l'argent.Dans

leLivredesIhis (I, Rois,vu, /|5), lecuivrecorinthiendésigneuncom-

poséd'or,d'argent,de ferel autreschoses.

S. AtppoSiTV(col.2O7,1.3), Vénus.Lesartisansemploientson

signepourle cuivre^,et ce signeest le suivant: ^/°. D'aulresap-

pellent&Çf>o$m)le cuivrerouge,et Bilalile cuivreblatieHOnl'ap-

pelleaussiaphroudou;aphroudoubrûléet ramenéà sa nalure,c'est-

à-direcuivrebrûlé (oxydé)et fondu(réduit)de nouveau.

9. Bilali(col. 383,,I. 17); ùtppoSht),Vénus,cuivre,blanc,selon

lesartisans.

Bèlali(col./10a,1. 1G);à0p&(5/n/,Vénusel aussile cuivreblanc,

connuerappellentlesartisans.SuivantBarSéroschwaï;lesChaldéens

appellentainsiVénusouliidouk,et sonsigneest: '—oW.

10. \u\xos XcXàLVfXévos(col.808, 1.18; col.8i)8, I. :n), cuivre

brûlé.

11. Carin^Kselonleschimistes,euhre brûlé.(V.p. iac), n°4i.)

12. X«Axaj>#&i>(col.Sôcj,1.1),verl-de-gris.

13. XaXxms(col.Soy,1.5), ytÙMtfàçAV\ colcotar,d'aprèsIlonein

ledernierdérivedeceluiductliwecldu

plombréunis.(Voirleprésentvolume,

p.7elnote.)l!)lidivd.,p.a3i.(J)Lanotionalcliimirjucdetransmuta-

tionsesubstitueicià celled'unalliage.

t"1)Inlivil.,etc.,p.iu4,I.G,etp.i»u,I.iuel12.Danscederniersigne,laquelleestrecourbée.

<s>Laiton.(t!Voirplusliant.;,)L'originedecemolestinconnue.

1G.

Page 288: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

I2'i TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEBTAIlAIiE.

cl Gabriel—-(col.809,1.7), chalcitos,engrecyjx.\xïns,et, suivant:

IJonein,caïcidisel calcant.

Caïcidis(col.898, 1.2O);dansun manuscrit,cuivreblancbrûlé.

Il (Déniocrile?)ditqu'ilsechangeenyjx)<xv~ipti'\dansunmanuscrit,

cuivre.

\y.\x))iâptv(col.899, 1.2); selonlïarSéroschwaï,lorsquela caï-

cidisdevientvieille,elleformedu colcotarin.

XaÀxrws(col.899, 1.5); dansun ancienmanuscrit,c'estla lleur

de cuivre,et, suivantleschimistes,yjxùxavOov,ainsi,(jucGabriell'a

confirméM.

y\(Xros(col. 1099,I. /|); selonicschimistes,lleurde cuivre.

1h. Leplomb(col.19,1.22);lesartisansl'appellentxpôvoscl lere-

présententdansleurssignesparceltefigure: JÔÀ>.Leplomb,suivant

BarScroschwaï,estuncorpsquipossèdede l'analogieavecle 1erparsacouleur,niaisquiremporleparsonpoids.Il sertà travaillerle dia-

mantW.Il n'apasla duretédu fer.

15. Kfjrjpos,unedesseptplanètes;lesartisansappellentleplombxp6-voset le représententdanslessignesparceltefigure: £. (variante:

^)^'. C'estle plombnoir.SuivantBarSéroschwaï,(cemotsignifie)Saturne,clla.forme(lesonsigneestcelle-ci:-%^° (variante:£S5)W.

Le macl(col.538, 1.b)\ les artisansappellentainsile plomb,

parce (ju'il n'a pas de criW.Bar Séroschwaïl'assimileà l'étaiii;

(col.G7Ô*h 7), ontrouvepourcemotlafigure: J.

11Voirdansleprésentvolume,|).l\f\,noteG.

(î)Dansletexte: «ilfaitsoull'rirledia-mantH;comparerjtlusloinct5i/jt*s.Ontra-vaillaitlediamantellespierresprécieuses*enchâssésdansdestablettesdeplomb,au

moyenclclapoussièredurubis,oududia-mantlui-même.

{'LeprésentVolume,p.il, col.a.

(,}Chezlesalchimistesgrecs,lesigneduplombdériveduft,premièrelettrede

fXÔÀvê'êos.(Voirtiiliod.ùhtChimiedesan-ciens,p.io'1,1.3;p.11a,1.)a;p.111\,Lia.)

(i)l'ai'oppositionà l'élani,ouplombblanc.DanslemanuscritdeCambridge,le

plombestdésignéparfoissouscenomdemtteL.

Page 289: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 125

10. MôXv^cs(col. io3i, 1.9 cl i i); c'eslle plomb,suivanlGa-

brielcl chezleschimistes.

MoXt»65bs-nte7rXvftfvos(col. io31,1.î8), plomblavé.

17. L'ctain(col.mo, 1. îG); les artisansl'appellent?evset, dans

leurssignes,ils lui donnentcelte ligure: >~0~<£"(LU (variantes:

L'ctain,suivantBarSéroschwaï,est un corps(métallique)fétide,

(pliressemblepar sa couleurà l'argentel qui est susceptibled'une

fusionaqueuseW;c'est ainsiqu'onle coulelorsquel'on en fait des

vases.

18. ïsvs (col.681, 1.G);substancechaude;Jupiter,planète,un

desdieuxdu paganisme.Leschimistesappellent£eusl'ctain$; dans

leurssignes,ils le figurentpar celle forme: /\ (variante: /\). Se-

condeformechezlesastronomescl les chimistes: ( -C>> (variantes:<(> > et CO ))®«Sa formeest encore,chezles chimistes,figuréeainsi: W\. (Comp.col. G77,1.pénult.)Dansun autre endroit

(col.G8G,1.22) ! £evs,suivantles chimistes,est le cuivreV\^\ le

cuivrerouge,dansunmanuscrit,est désignéparJupiter.

19. Bel (col.383, 1. 8)5Çev?,Jupiter,et aussil'ctain,selonles

artisans.

20. Casirin[=naaal'ctpo$)\selonleschimistes,plombblanc,élain,

el, quandilsle désignentpar un signe(3\Jupiter.

21* Crolinon;selonleschimistes,c'estl'ctainouplombblancM.

111Lanotiondelafusibilité,c'est-à-diredolaliquidité,estassimiléeiciàcelledel'eau,suivanllatraditionalchimique.

(!)Cetteattributionestpostérieureaitvi'siècle.(Inlwd.,etc.,p. 8Getn/|.)Cf.lessignesde1étant,mêmeouvrage,p.lia,), ta; p.11/f,1.ta.

(3)Voirleprésentvolume,p.11,co-lonne1.

y)Voirlanoteacî-dessus.(5)Lesignemanque;voirci-dessus,

étainet£svs,Jupiter,p.!\,col.2,etp.il,col.1.

(6)Voirci-dessus,p.5,noteà-

Page 290: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

126 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEETARABE.

22. Coran;selonlesartisans,étainclplombmélanges.

2.'3.Lefer; selonBarSéroselnvaï,estun corps(métalli(pic)dur,dontla couleur.serapprochedu noir.11prenddu brillantpar polis-

sagecl le l'eul'amollit,lorsqu'ilcsl chaull'éde façonà enprendrela

couleur.11sert à fabriquerlesustensilesde touslesmétierscl est

employéà (différents)usages.Le 1er,dansun manuscrit,est appelépar les artisansâpvs; dans

leursligures,il a cesigne: —^~0~M''•

2/j. Ar>)/»(col.-x(ji, 1.6), Mars.Lesartisansappellentleferais, et,dans leurssignes^,il a cetteligure: >~(—)-<ou —d-^—C(variante:

£). Il (l)émocrile?)figureaussil'élainde celtemanière:.-0- (va-riante: °-6—),et il l'appelleapjjsW.

'25. SUinut{a"iô\)M[i^)\le 1erdur cbezles chimistes(écritesldina,

col. 'X'X2,1.-xl\).

20. KfiiJ.ïjs(col.G58,1. ICJ),Mercure.Selonleschimistes,on ap-

pelleépjU)7?lemercure.Voicile signeMpar lequelilsle représentent:

—o—C(variantei -4-o—c).On appelleaussièpfAvsle verre(5>.

Dansun autremanuscrit,on nommela matière(iih))du plombaKrmès: -—o3(variante:-f-o—c)

Krmès,suivantBarSéroselnvaï,quiaimel'anjenlcl laparole.

(1)\'oirleprésentvolume,p.11,col.2.(i'Iulrod.à la Chimiedesanciens,

p.IO.I, I.5;p.ii/j,I. i et 17;JI.120,1.t)cl22.

(,).Surlasimilitudedel'undessignesdel'élainavecceluidufer: Iulrod.,etc.,

|».11a,I. laip.1i/i,1.12.(i)C'estlesignemodernedumercure,

(|uiétaitreprésentéà l'origineparuncroissantreinersé;maisilchangeadesigne

^erslevu'siècle,[Inlrod.à laChimiedesanciens,p.8/i.)

VACf.l'attributionàHermèsdel'éme-raude.[Iulrod.,p.80.)

wCecisembleuneallusionàlavieille

opinionégyptienne,d'aprèslaquellele

plombétaitlamatièrepremièredesmé-taux,lemercureluiayantétésubstitué

plustarddanscerôle.[Iulrod.à laChimiedesanciens,p.83.)

Page 291: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 127

27. Ziougd'arsenic(col.686,1. i/j). Lescliimistcsappellentziongl'élixir(ouessence)d'arsenic.Lesartisansl'appellcnlErmès,et, lors-

qu'ilsle désignentpar des signesW,ils écrivent,ainsi: -O-Cet en-

core: (*\

Ziouqa,chezleschimistes,c'estle zioug,lemercure.

28. /TSpâpyvpos(col.f\\, 1.a/j; col»55, I. 3; col.Gio, 1. i), ar-

gentli(|iiide.— SelonBarSéroschwaïet llonein,le mercure.— \A\

mercurechezleschimisteset BarSéroschwaï.Dansun endroit,celui-

ci l'appellehydromyron(variante: hydrochoron).

29. Lait,de vierge(col. 7/18,I. 23); selonleschimistes,lemer-

cure'-'.

30. Arsenicon(col.28/1,1. 19, et col.3o3, I. 5); arsenicjaune;arsenicmâle,selonSéroschwaï.

Arsenicon(col.298, 1.30), Ileurd'arsenic.

Arsenicontransformé(col.299, 1. i5); selonleschimistes,arsenic

<|ue1ona faitmonterplusieursfoisdansl'alumine(attfâXî/)^-

31. ]'vX«'j<TjUot(col.02G);suivantleschimistes, d'olive(J)

(sic)\ploinhajoutéà l'épéepourlarendrepluslourde.Dansunautre

endroit(col.(330,1.23), scoried'argentW.

32.Dhujareviqa(col.535, I. 1!\--=«ot'îfxei'aximpfa(?),Diosc,I,

738);selonBarSéroschwaï,c'estlacadmicd'argent,(enarahe)ilili-

myad'argent.Cadmia,dansun ancienmanuscrit,ilîlimya,et aussicadmiaW.

11111s'agitdel'un(tesdeuxinerciircs,le.mercuretirédel'arsenic,c'esl-à-tlircl'arsenicmétallique;1arsenicétantl'undesagentstinctoriauxîlesmétauxemployéspourlatransmutation.{lnlivd.>etc.,p.0(1,a36,a8a.)

"

'"'Cevolume,p.:*<),note7.(l'Acideursénicux.'*'C'estlesonsnormal,(tnlïod.,etc..

p.2G6.)(S)Cotnp.surcemotcevolume,p.i.'i.

note3.

Page 292: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

128 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.

ClimiaW;selonGabriel,c'estla partiela.meilleureducuivredcGo-

rintlic.Kllcestdureet connuesousle nomdeyaTouri.

.'33.&i<pfj\jyés(col.ôGg,1.8 cl i7; Dioscor.,I, 78/1);engrecet

en syriaque,matièreanalogueà la tutie.

Diphryyèssignifiebrûlédeuxfois.Cemotdésignetroisespècesde

pierre.L'uned'ellesseformeaumoyende la terreséchécau soleil

cl brûléeau feu;la seconde,avecle sédimentdéposédanslecreuset

de cuivre;et la troisième,au moyende la marcassitebrûléedansle

foifr.C'estunepierrefabriquée.

34. MoXvSJawa(col.io3o, 1.nlt.);selon13arSéroscbwaï,le mi-

nium{ouséricon);(col.io3i, 1.G),selonPauld'Ëgine,scoried'ar-

gent.Dansunmanuscrit,cemolestappliquéauxscoriesde plomb;

(col. ]o3a, 1. il), liillargeque produitl'or cl l'argent{col.io3o,,1.2/1);dansunancienmanuscrit,c'estla scoriede plombet, suivant

BarSéroscbwaï,lascoriedefer.

35. \\o\x(p6\\>%\dansunancienmanuscrit,fuméesqui setrouvent

danslesl'oursoù.Tonfondle cuivre,demômequela cadmie;(autre

glose: danslesfoursoù l'onfondle cuivre,l'oret l'argent).llopt^o'Àvl,tutie,selonIlonein.

3G."Vip-vOtov(col.2G0,1.10); selonlescbimistes,la céruse.—

ytfiùQtoVtselonlescbimistes,céruse,plâtre.— "^t^vOtcv,cérusede

plomb.•

37. Clauydrion(=/àX«u^Jov);fleurdecuivre,selonlescbimistes.

38. Ecaillesdecuivre; résidudecuivre,selonMasib,Heurdecuivre:

cesontlesécaillesque1onextraitducuivreelile frappant.

tlJCalamine;mineraiJezincservantàfabriquerlelaiton.

Page 293: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION..: 129

39. Ecumed'argent,fiâmyiia de mercureol d'argent,fixésen-

semble.

hO. Ecumedenalron(VITÇJOV)W,hova\.

!\\. Rouilledecuivre,selonSergiuselHonein,vert-dc-grls.HouilledePoulad,rouilled'acier.

Us (col. i 18, 1. JO), d'aprèsRabban(Honein),rouille,verl-de-

gris.Gabriela conlirmécelteinterprétation.Dansun manuscrit,c'est

Yirin,el, suivantSergiusetBarSéroschwaï,c'estunpoison.Irin(col. i/|8, 1. 1),dansun manuscrit,je croisquec'estleverl-

de-gris.— Irin,dansunancienmanuscrit,cesontlesingrédientsdes

quatreespèces,vert-de-gris.—

Ingrédientsdesquatreespèces(col.

1027,1. iG), c'est-à-direirin,vert-dc-gris^.

/l2. Sandaraijue,dansunmanuscrit,arsenic'3'.

Sandaraque,d'aprèsHonein,arsenicrouge.Sandraehos,dansun ancienmanuscrit,arsenicjauneel rouge;el,

suivantleschimistes,sandrachin,arsenicrouge.Gabriela expliquésandracbapar l'arsenicrouge»et sandrachinpar

lesdeuxarsenics,lejauneet lerouge.Sadrachos,<7&vêoLfÂ)(i)(col.y/|3,1.18),arsenic: deuxespèces,lejaunecl le rouge.

tl'â. ZiréSiav(col. a,'38,I. îô), c'est-à-direcendre,dansPauld'E-

gine.Gendreque l'onrecueilledansles édificesoù l'on lait fondre

le cuivre;lilharge,eadmicou corpsbridé; cendredes artisansen

cuivre.

MiXttcenéStov(col.1071,1.1), selonleschimistes,la cendre.

(l>C'estl'aplironitroitdesCrées.(i!Comparerci-dessus,p.<j,col.a.—

Infinisignifielevert-dc-gris,chezlesal-chimisteslatinsdu moyeuâge.Entrelarouilledecuivre,ouoxydedecuivre,et le vert-dc-gris,oufleurdecuivre,

ALCHIMIE.—i, 2epartie.

il s'estétabliunecertaineconfusion.<S)C'estlenomgrecdel'undessul-

furesd'arsenic,leréalgar,quiestrouge,harsenicproprementditdesanciensétaitlesulfurejaune,ouorpiment.(Coiiip.cevolume,p.10.).

17iinnlmMUMHI.

Page 294: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

J30 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEETARABE.

'LiîôSiou,c'estla cendrequise'déposedanslesédificesoùl'onfond

le cuivre.Paidd'Egineenfailmention.Sergiusl'appelledansuncn-droil.limaillede suie.

hh. Liulponlas(col.9/13,1.12—Xeirt'fosdvOos(?),Diosc,I, 753,1.7},écaillede cuivre.

/|5. Pierresourde(col.863, 1.19),cellequi provientdessources

du mercure;lesphilosophesluiontdonnébeaucoupde nomsW.

'lO. ÏAiildechienne(col.7/19,1-2); c'estla limaillede1erchezles

chimistes.

hl. Clny.socoUe(col.537,1.1/|), tankar(col.Si2,1,13),tanacarau,inalièredontseserventlesartisanspoursouder;tankar.

X|iv<7&'xoXXa(col.918, 1.9), souduredor, d'argentel decuivre,ainsiappeléepar leschimistes.Gabrielprétendquec'estl'alliaged'or,

appeléaussitankart'2'.

Xpva^'xoXXa(col. 92.5, 1. 5), soudured'or; dansunmanuscrit,

poudred'or et d'argenl.Demêmesousla formeprascolafcorrompudé%pv<jdxù)XiL.

48. MzTfAyjov(col.35o, 1.7), Heur,la tleurdela graine,jeunepousse,d'aprèslloncin,SchamlietGabriel.—\l<XTpd%tov,(jbastitfihon,boultachronetgavmtahhon(col.381,1.ull.), fleur c'estun

poison:— (jbaslahhon(col. /|/|ô, 1. i/j), dansun ancienmanuscrit,

(javaslai/ton,fleur c'estunpoison.

;l9. (joumsanichos(col./j(>G,1.12),dansun ancienmanuscrit,li-

(l)Pierrejiliîlosophalc?(i)Matièreemployéepourlessoudures

d'or,(lui,«InChimiedesune,,p.bj,s43.)(!)Comparerfa-rpi%tovèalt' puo-i-

XoXXftml%(/verôiipiL<Tov.{Coll.desAlch,

tf1ces,texte,Lexique,p.G;trncJ.,Syncsius,p.Cg.—Ihlrod,à hChimiedesundeni,p.2^3.)

Page 295: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 131.

tllargeblanche.BarSéroschwaïaconfirmécetleexplication;—

tilliargcdorée(col. i io3, 1. 7); selonPauld'Eginc,lilhargede monlagne.

(Conip.col.800, 1.ai; col.969, 1.21;col.1010, 1.23.)

50. Mfou(col.io35, 1.12),mousidin,suivantZacliarie,mous,poi-son.— Mt'cri;(col. io35, 1. i5), selonBarSéroschwaï,encre.

M/crew»(nfov,col. 107.5,1.2), dansun ancienmanuscril,miox.

c'estlevitrioldescordonniers,el, suivantBarSéroschwaï,fxh'j.~S\fov(col. 1070, I. 12), dansun manuscril;noirelsuic, noirde

charbon;selonles chimistes,vitriolnoir.Gabriela dit (piele vitriol

noir s'emploiepourl'encrenoireet est appelé[ifoven grec.Galien

a dit.que levitriolnoirse trouvesur la calcidis,commelarouillesur

lecuivre.Quantausori,aprèsunlongtemps,ilpeutsechangeren#aX-XÏTIS.Lesori,lacalcidisel le vitriolnoirformentchacununeespèce;le soriest.levitriolrouge,et laya^xînsest la calcidis.

Sori,dansun manuscrit,vitriolrouge— dansun autremanuscrit,

chezleschimistes,fleurdecuivre;— dansunmanuscril,c'estle so-

rin qui se trouvedansle vitriolnoirel s'endégagefacilement.

Sorin,dansun ancienmanuscril,(matière)du genrede l'alunel

du vitriolnoir;aussisorHlK

51. Sinops{atvwmxi}(I(XTOS,Diosc.),miniumdespeintres.

52. Kabris(xivvûÇctpt),selonleschimistes,le minium$.

Demêmecinnabariset enabris. '

53. Fleurdespeintres(col.667, 1.20), selonBarSérapion,lemi-

nium;on a ditaussi: le lapis-lazuli.

(l)tnlrod.àlaChimiedesuncieiis,p.l\-i.Lesoriclleinisyétaientdessulfatesdeferplusoumoinsoxydésetbasiques,ré-sultantdeladécompositionspontanéedes

pyrites.Leurcompositionvariaitdepuis

lesull'a'.edeproloxydcde1erjusqu'à1hy-dratedeperoxyde.

(,;Surlaconfusionentrelecinabreclleminium:Intivd.àlaChimiedesanciens,

p.a4/i,261.

17.

Page 296: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

13-2 TIlAITKIVALCMIMIKSYRIAQUEKTARARIÏ.

5'i. Soufre(col. 8G7,1. )6); donsPauld'Lgino,le soufrenon

brûlérsi le soufrejaune; ainsis'exprimePaul,Mais,cheznous,dans

Hàrimma(montagneentreMossoulet Tagrit),lesoufrejauneestune

espèredontla couleurest analogueà cellede l'arsenicjaune, et le

soufrepulvérulentformeun autre genre: c'est celuique l'on vend

et quiest préparéenpaquets,Le signedusoufrechezleschimistesW

estcelui-ci: o)-o,

55. Aproncommun(col.267,1.20), soufrenonbrûlé®— leschi-

mistesl'appellentsoufrenonbrûle—apronest le soufrejaune.

50. Sauterelledesoufre,chezles chimistes,ceinture(?);dansun

manuscritet dansBarSéroschwaï.

57. Fondeur,Ce mol se dit des artisansqui fontfondrel'argentet le coulent.Lorsquele métalrésisteet ne se laissepaspurifier,ils

y mêlentdu plomb,du cuivre,du fer cl autreschosessemblables.

Lorsqu'ilestfonduaveccescorpset qu'ils'y mêledansle creuset,

sous l'actiondu feu qui l'echauffeavecles autresespèces,l'argentdoit y laissersonrésiduet se purifier;il seraalorsutilisépour le

travail.Maiss'il n'estpaspurifiepar ces corps,et qu'ilse mélangeaveceuxsanssepurifier,il doit être considérécommen'étantbonà

rienet inutilisable. *

58. Purificationpar lefeu se dit desartisansquifontchaufferet

fondrel'argent.Quandils ont de la peineà le purifier,ilsy mêlent

du plomb,du cuivreet dufer,et d'autrescorpssemblables,lesquels,enfondant,semélangentà luidansle creuset,par l'actiondufeuquichauffecesespèces.L'argentlaisserasonsédimentparleurmoyenet

serapurifié,et il sera lionà travailler®.S'il n'estpaspurifiéainsi,

(l;Inlivit.,p.io5,î. 24,25;p.112,I. iS:&etoviOiXTev.(Voirleprésentvo-lume,p.5,col.2.)

(ï)ÀlTl/pOl'.(3>C'estl'opérationdelacoupellalion,

déjàconnuedesanciens.

Page 297: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION, 133

maisqu'ilse mélangeaveceuxc!qu'ilne soitpasnettoyé,ondoitle

considérercommebonà jeter, commeimpropreà quoiquece soil.

59. Chimie(col.QOI,1.Q), (préparationde la) pierre philoso-

pliale;travailde l'artdu soleil(or)cl de la lune(argent).-—Il yena qui expliquentce motpar le nomdolama(lesPléiades),les huit

étoiles,c'est-à-diretravailléaumoyende huitmélanges.

Kcmélaya(col.QO/J,1. 10), c'est-à-direla chimie,celledes sept

corpsmétalliqueset quichangelesnatures;(ellecomprend)lesarts,

telsquel'orfèvrerie,le travaildu cuivre,du feret du verre.

00. Allin(col.331,1.0= ou'0aX>?®),ustensile;l'aludeldanslequelonfailmonterlafleur®clautreschoses;alambic.Chezleschimistes,

il estd'argileou de terre,

01. Nalron(vtrpov)[col. îa/j/j,!. 3], dansun manuscrit,ingré-dient;suivantEl-Marwazi,le borax®.

02. k<ppôviTpov(col.9G7,1. 11), écumede nalron^— suivant

Schamli,borax®—•de mêmeHoncin,natrondesgâteauxet borax,natronafricainet deGarmanie.11(y ena deux: l'un)rouge®,l'autre

blanc.

03. Matronicon(col. îoG/j,1. 10);Jésubochtmentionneun nitre

matronicon,etje pensequec'estle vfrpovW.

(1)Lemotgrecs'appliquaità uneva-

peursublimée,spécialementau mer-cure.

(}JLemotJlcurs'appliquaitsurtoutàdesproduitssolidessublimés.[Inlrod.,p.286.)

(s)Cemotsignifiaitunfondantalca-lin;iln'avaitpassonsensmoderne.(Voirlenumérosuivant.)

« Introd.,p.263.

(S)C'est-à-direselemployépourdéca-

perlessouduresetlespréserverdel'oxy-dationaumomentduebauflage.Notreboraxactueln'a prissonnomqu'auxvn'siècle.

(<i)Cecirappellele natronrouxou

jaunedePlineet desalchimistes.(In-trod.,etc.,p.3g.)

'7;Sansdoutecorrompudevnpunbvôfzfiwi'iaxé»'.(Voirarmeniacon.)

Page 298: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

IM TKAJTKD'ALCHI.MIBSV11UQUKHTAHAJJIï.

6h. Scrdplui,quiéprouveVarient;selonBarSéroschwaï,c'estl'alun

qui(ailsortirlacrassede l'argent,. . alunrondet alunlamclleux,sui-

vantBarSérapion,alunYéménite,e'osl-à-direchoisi,alunromain., .

l'alun,chez les chimistes,a ce signe.: §f5>'''<— Pierrelamelleuse

(col.80J, i, 28), alundu Yémcn.

05. Alundéplume(col.510, 1.19); chezles alchimistes,pierrehlancheclivahleet dont les lamellesadhèrentlesunesauxautres,

00. AÇsfsoaéhjvov(col. 2G7,1,a3); chezles chimistes<-),écume

de pierre,ailesdes séraphins(alunlamcllcux,voirci-dessuset plus

loin).— Ce mot signifieaussiamalgame(fxâXajpx)de mercureet

d'argentalliésensemhlc^.— Dansun manuscrit,talc— Gahriol

l'appellesalive,de lune, écumede luneW,heurrede lune; c'estune

espècede talc.— Ailleurs,écumed'argent,amalgame(fxaXa)'fxa)de

mercureet d'argentalliéscnsemhle.

Ecumeticpierre(col.5/(5, 1.20); chezleschimistes,c'esll'ailede

séraphin,l'écaillédespierres,la pierrehlanchedont lesécaillessont

attachéeslesunesauxantres;je pensequec'estle laïc.

07. Ecumedenilrc,horax.

08. lYalroiide licreniee(Bsptvlxtovvhpov)[col.36a, 1,5]; selon

BarSéroschwaï,nilrcmou.(Comp.Galion,XIII,508.)BoraxdeBérénice' (col.37Ô,1./|) [fispsvlxiov],le horaxrouge.Boraxde terre(col. 375, 1. iG); selonBarSéroschwaï,le horax

desorfèvres.

(1)JntivJ.à laChimiedesanciens,etc.,

p.108,I.6,clp.1îs,]. 31.(Voirlepré-sentvolume,p./»et13.)

(5iSélénîle,c'est-à-diresulfatedeelmux,laïc,mica,[lnlrod.,p.3G7.)

(3)Onluidonnaitcenom,àcausedel'éclatargentindecelamalgameetdeson

origine,laluneétantassimiléeàl'argent.wSputumlunoe,spumalunoe,chezles

alcliimisteslatins.(5)Cemotsignifieunselemployépour

lessoudures.Cen'estpasleboraxdeschi-mistesmodernes.(Voirplushaut,p.i33,note5.)

Page 299: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. I3f>

09. Armcniacon(col. 29G,1.ult.), lapis-lazuli-—dansunancien

manuscrit;c'estun nomhébreu, car l'arméniaconc'estle sel ammo-

niac,— Arménion(col.297, I. 18), pierred'ArménieC,— Pierre

d'Arménie(col.801,I. 10), lapis-lazuli.Ammoniacon(col, 183, 1. 11), ammoniaque;nitriaconamnwniacon,

selonPauld'Egine'-';— (col, 1090, I, 5) selormouiacon,le sel am-

moniac.

70. hyXaoÇmis(col.26, 1,l\\ col.29, 1.13), dansunancienma-

nuscrit,yij aapfa(Dioscor.,I, 822), étoiledemer,le talc.

TerredeSamos[yij rrctfifa)[col./|88, 1. i5; col.87/1,I. i], c'est

peut-cirele talc;ellevient«lel'îledeSamos.

P>7<raa{%(col. 008, I. 22), dans un ancienmanuscrit,et yîjs

àvlr/p,étoilede terre, talc.

Terreégyptienne(col. 299, 1. pénult.), selonles alchimistes.Il

(Démocrile?)appelleainsila terreblanche,qui est l'argent.Dansun

manuscrit,il appelleterre éloilécle plâtreet l'arsenic;celledesmé-

decins, il ne l'appellepasmercure.— Dansun manuscrit,terre ar-

gentée.SelonPauld'Eginc,labâschir.

Terre égyptienne(col.3oo, 1. 18), terreblancheou cimolienne,

c'estle marbre.

kafh'ipArfix.65(col. 2a3, 1.8, etcol. 228, 1.G;comp.Dioscor.,

I, 6o5), labouschirou Pov£wviov,suivantIlonein, l'étoileattique,c'estle marbre.

Terreétoilée(col.3oo, 1. 16);BarSéroschwaïditquec'estle mer-

cure.

Etoileinvincible(col. 87/1,1. i/(), selonBar Sérapion,étoile de

terre, le talc;sonsigne,chezleschimistes^,estainsi: o-e-.

''' Lapis-lazuli.(Comp.ci-dessus,p.8,note7;Dioscor.,éd.Sprcngcl,t. I, 773,note68.)

<s)\ixii'j)vii.xôv,i'iprJi}xo;ÔTIÔS.(l)iosc1,439;Galien,XI,829.)

wVoirleprésentvolume,p.3,col.2.

Page 300: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

i;»(*) TJUITKIVAIXIIIMIKSYIUAQUKKTAUAIJE.

71. Emphoma(col. 190, 1. \!\ et 22= è'fx(pw[xix); c'est la céruse

,'ivoclofjnclleon hlancliitles

Alcalienpoudre.Pauld'Hginea prétendu(piec'étaitlemarcde vin

brûlé, el, dansunautreendroit,quec'étaitl'alcaliW,

72. A$iu,>x$(col.3c),1, I/J, cl col,803, I. 1);selonllabban(IIo-

ncin), c'est la pierre la plus dure. Elle sert à percerlesperles—

pierresur laquelleforgentlesartisansdu cuivre,sansqu'ellesebrise;

onl'appellelapierresourde(massive,dure),et aussischamira^.

À<5a(uas(col, 135, 1. 20), qui est travailléavecle plomba.—

Tousles cacbets,lesperleselles corpsdurs et rugueuxsont taillés

et percésau moyendecettepierre.Lestablettesdemarbresontaussi

coupéeset travailléesavecelle.

73. U),£XT[JOV(col.179,1. 14), appelédimilis(^â$dfj.<xvTOs}.{Qos);c'estla poudred'électrumou ambrejaune— il s'appellecequiallire

lamenuepaille.— C'estuneamulettequ'onsuspendaucol.

llXeHTpov(col.180,1.3), selonZacbarie,alliaged'oret d'argentW.Diamanlos(col.505, 1. 17, et col.Sgo, 1. 1),dansun ancienma-

nuscrit,c'estla poudred'électrum,c'esl-à-direl'ambre(carabe).

lh. Amianlon(col. 18O,1. 1, et col. 1074, 1.pénull.),àp.iwçosXiQos,le talc, selonBarSéroscbwaï— amianteincombustible(cemot a été confonduavecla salamandre,qui passaitpour un animal

incombustible,col.130,1.0; col.180, 1.20; col.18G,1.21).— I\i-

Qosà\iiav?ûs(col. 971, 1. i3), le talc,yjjsàafhipet étoilede terre.

75. Tcùioeihjs(col.170,!. 22,etcol.Gi5,1.'G),suivantZacbarie,

verrefondu,cequi ressembleauverrefondu.

WComp.ci-dessus,p.88,note3.(î)ïfivpiî)>l0o»deDioscoride?(Comp.

ci-dessus,p.17,11°12.)f3)Voirleprésentvol.,p.124,noie2.

*'>Ledoublesensdumotcleclrum,quisignifietantôtambre,tantôtalliaged'oretd'argent,estaccuséici.

Page 301: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 137

70, '/«{/(o^,,col,7ç)o,l.i.r>);lesehimislesappellentainsilekohol,—£TI'$Jcl ailmxt,suivantIloncin,le kohol.

77. KpvoTaAXos(col.918, I. 7), chezleschimistes,le cristal.

78. Terredesphilosophes(col, 101G, I. i3), c'est la terre des

creusets,qui estapportéed'Assouandanslacontréede Sa'ïd(lîàute-

79. SeldeCappadoce(col. 1089, I. 20); dansunmanuscrit,sel

d'Kl-Andar(selblanc).Le commentateurdePauld'Kginea dit:lesel

<|iiivienlde laCappadoceetil le nommeseld'Kl-Andar,dansnombre

d'endroits,— SelonBarSéroschwaï,selde Narga(?), c'estle selde

Cappadoceet le selgemmeet le seld'El-Andar.Il m'adit qu'ilavait

trouvédansDismos(Zosimc?)cemol.expliquépar lankar.

SoldeNarga(?)(col.1090,1.9),c'est leselengrosmorceaux,ou

seld'Kl-Andar— fleurde soufre.(Comp.col. (io3,1.G.)

80. Conîon,selonlesartisans,la chaux.Dansun manuscrit,c'est

la cendre— Gabriela dit: c'estle nomde la lessivede cendre;en

grec,Kovia.

81. AïOos'àvpfajs(col.970J. 15), pierremarcassite,aveclaquelleonpurifiele cuivre.

Uvpmjs(col.883, 1.3), chezleschimistes,marcassite.

llupm;»,suivantles chimistes,mercureayantsubile traitement.

82. KpK/loXoyJoL(col. 299,!. 18), selonles chimistes,l'aristo-

loche.

83. Safran(col.882, 1.1G);safrande Ciliciechezleschimistes.

L'und'euxa dit: c'estle (mineraide) fer quiestapportéde la Mon-

tagneNoire,en Cilicie.

ALCHIMIE.—1,2epartie. 18

Page 302: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

3S TIUITK D'AI.ClII.MMvSYUIAQIIKKTAUAHK.

Hf\.ÙXvSfAOV(col, i IÎ8,1,io), c'esl-à-dirosafranchezleschimistes

— cliczIJarSéroschwaï,èlydriumsoris(var.cnoris),soufremarinW,

85, Télincsdechienne(col.-$77,1,19); enpersansehestànouseg-

pesiàn, appeléon KgyplemoUicïta(voir Ibn Bcïlbar,ôd. hecleie,

n" 1107,svbcslc,cordiamira)— chezles chimistes,jus de câprefraîche,d'aprèsceque,m'aj'apportelemoineérudilJacouhi.

80. Ceschouba(col.021, i. ao), selonleschimistes,caroube.

87. Sang-dragon(col.079, I. i.'5);selonlesartisans,sam-lrén(poi-sondes lieux)cl sam-saifa(poisonde l'épée)

— en arabe, dam-cl-

aldiotiên(sangdesdeuxfrères)W.

88. Wars(co].OO9,I. i(j); il possèdela cotdeurdu safranet sert

pourlespaupières;c'estle hennéW.

Lecarlhame(col. 772, 1. 10); chezleschimistes,c'estla couleur

desafranet qui l'essemblcà l'or.

8(.).Clandianos(col.890, I. 10); selonleschimistes'5',c'estla cur-

cumalonga—lesPersansdisent(piec'estl'ivoire,d'autresl'urined'élé-

phant, d'autresle lait d'oiseaux;mais c'est simplementune plante

appeléedansun manuscritracinedesfoulons;selond'autres,piaulebulbeuse?

Clandianos,c'est la chélidoinede Chine.J'ai trouvé(pie le Père

Aqlos[sic)avaitdit: zisimoude clandianos-—c'est,iafleurdu cuivie,

la (leurdel'ai'senic.

(1)Coinp,ci-dessus,p.(5,notei3.;i)lbitl.,p.^5,noie!\.<s>/4M.,p.67.l'!Lemotclandianosouclaudianonest

souventemployéchezlesalchimistesgrecs.Il a ététraduitdansleurCollection,et

regardécommesynonymed'unalliage,de

cuivreetdeplomb,{Inlml.à laChimiedesanciens,p.2/1/1.)—Toutefoiscemot

peirattavoirétéprisaussicommesyno-nymedechélidoineetd'elydrion,c'est-à-dired'unevariétéd'asemouélectrum.—Dansl'alchimiesyriaque,notamment,iloffresouventceltesignification.

Page 303: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TUAJHJCTION, 13*)

90, Lesjours(col.8/|i, I. 10), formedes chimistes:*)<!;jour et

iiuil: tl L>tîuissijoursW.

01. L'heure;lesartisansdésignentl'heureparcesigne: ^L (va-rïiinlo: "lj>)W.

02. L'Eau(col.10O7,1.7); danslessignesdesalchimistesacelle

l'orme(le signemanque),Kaudivine(col,1067,!,17), suivantBarSéroschwaï,hlancd'oeul^'.

03. LeLion(col,289, 1.j 1),signeduzodiaque;safigure,chezles

astronomes,estainsi:jj*W.

0/|. LeChevreau(col./|5i, I, 11),signeduzodiaque;safigure,chez

lesastronomes,estainsi: t-^—(variantes: / 1 1el L^»a^).

05. LuIhdance,signedu zodiaque;safigureest: J—M—I(variante:

00. L'Ecrevisseou Cancer,signedu zodiaque;sa figureest: ^^

(variante; r^=û=p^). . • '

07. LeScorpion,signedu zodiaque;saligureest: ^0$0I&B£W.

08. L'Epi, signedu zodiaque;chezlesastronomes: —£•,el sui-

vantBarSéroschwaï:£J—®.

lI)Introcl.à h Chimiedesanciens,

p.io3,1.S;p.112,J.27.'s)Ibid.,etc.,p.10S,1.9,etp. 112,

J.27.(3)Coll.desAlch.grecs,irad'.,p.8et

passim.'i;Voirdansleprésentvolume,p.12,

col.1.

^ Leprésentvolume,p.i3,col.1.Le

signeauneformedifférente.l'>Ibid.,p. 13,col.1.Signeorienté

autrement.':)Ibid.,p.13,col.2.Lesigneaune

formeunpeudifférente.(8)76a/.,p.12,col.2.Mêmeobserva-

tion.

18.

Page 304: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

I'IO TllAITKD'AIXIIIMIKSVIIIAQUKKTAllAHI-,

90. LeBèlhr(coi.j92,1. pcnull,),signedu zodiaque:AftO.

100, Le Taureau,signedu zodiaque: £$ el <j^J(variantes: ^3,. >>).

101. Les(icmemiv: A^«

I02. LeSagittaire: —) (variante: (}-W).

lO.'i.7.CKmcm/(col,o/ji, 1,?.3); ,n,ncR

lO-'i.AcsPoissons:X^.

'•'Jl.cprésent\olume,p,12,col.i.

Signe(liftèrent.;5>//;/</.,p.12,col.1.Mêmeremarque.;1)Ih'uL,p.13,col.1.Mêmeremarque.(1)//(/(/.,p.1a,col.•>..Signeanalogue.

'"'Koprésentvolume,p. 10,col,:i.

Signedérivédesmômesformes,maisdis-semblable,

;6)/tirf.,p, 10,col.1.Mêmeobserva-lion.

Page 305: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRAITÉ

D'ALCHIMIE SYRIAQUE ET ARARE.

H. TRADUCTIONDUTlïXTKARAUK.

1. Lephilosophe'-'adit:

Lecorpsnoirdoitblanchir*3',aprèsqu'ilauraétéirailé.Onemploiera,pourneufpartiesd'eau,unepartiedescorps;(leloutseratraite)surunfeu

doux'5',dontla chaleurne doitpasêtreassezforlepourquela mainne

puissepasla supporter'5'.Ellenedoitêtreni tropfaible,nitropforte.Tu

entretiendraslefeuendessous,pendantsi\ heuresdujour.Cequis'écou-lera'6'se solidifieraparlerepos.Frottepouréprouverle produit;ensuite

laisse-le,jusqu'àcequesa couleurs'éclaircisse'7'.Renouvellecetteopéra-tionpendantseptjours,jusqu'àcequelenoirdisparaisse.Ceciestlevéri-

tableargentdesanciens.

2. Liquéfactiondela sandaraqac.— Prendsunebouteille;lute-lajus-

qu'aucol;prendsdelasandaraque'8'autantquetuvoudras,etunequantité,

convenabledeseld'Andar(selblanc),pleinuneécuelle,autantqu'ilpeuten entrer.Metssur l'orificede la bouteilleun bouchondecotonet dis-

pose-ladansle fourneau.Allumele feuau-dessusd'elle,aprèsl'avoiren-

(I>Lesdivisionsetnumérosd'articlesnesontpasdansleteste.

's)Cetarticleestunesortedepréface.(3>Cf.lapratiquedeJuslinien.[Coll.des

Alch,grecs,trad.,p. i:3-ii/jetp.3/0.—VoiraussiOljmpiodore,p. 99,1.1G,

« Ibid.,p.79,85,123,i37,108,a38.

Lanécessitéd'unfeudouxestfréquemmentsignalée.

WIbid.,p.i/|3,aumilieu.MIbid.,p.128,«faiscouler>,etc.'"'Lecuivredevenaitsansombre,c'est-à-

direqu'ilprenaituneteintebrillanteetuni-forme.(Ibid.,p.4G,/19,i33,2'iG,2'17,etc.)

's)Sulfured'arsenic,

Page 306: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

I'i2 TIIAITKD'AIXIIIMIKSYMAQUKET AlUJHi.

terréedanslacendre.Lecoldevraêtrecouvertavecun goholelretourné,

jusqu'àlapartierenflée.Tu ferasdufeuau-dessusdelabouteille,selonla

(|iianliléde la matière.Si cettequantitéestconsidérable,pendanthuit

heures;si elleest moyenne,pendantquatreheures;cl si elleestpetite,deu\heures.Mors(lasandaraque)fondra.

3. (/'W'mdet'clain.)—Silufaisfondredol'élain(Çsv's)etque-tu lepu-rifies,opèresurun poidsdéterminé.Si tu veuxdéverserle vase(defaçonà coulerle,métal),fais-le;si tu veux,faischaufferavec,«lesaromates,

(agentspurificateursM).

3 bis.lùisionduplombnoir[i\— Prendsdelalimaille;mets-ladansdu

carlhaine'3';souilledessus;el, lorsquelemétals'amolliraclcommenceraà

couler,ajouleï-yune tracede myrobolanjauneM,broyéplusieursfois.Jl

deviendrapareilà dei'étain: c'estla.leplomb(purifié).

h. Liquéfactiondel'or®.— Prendsunecoupedoporcelaine.Surun

marbre,broiela gommearabique(avecdel'eau),jusqu'àce quellesoit

commedumiel.Knduis-cnlacoupe.Onétendrapar-dessusunefeuilled'or,et on l'abreuveraavecla gomme,jusqu'àcequela feuillesedélaye.Sers-

t'enpourécrire.

5. Définitiondel'élixir.-—C'estune substanceessentielle,constituée

avecl'aidedufeu.

6. Lùjuéfactiondelacouleurrouge(pourteindrela laine)(0).—Onpren-

dradujusderaifortcl dujusacidedecitron; onferamontercesjusdans

falambic.Prendsenvironlamoitiéderésinebroyéeetmets-laaveccesjus.Onobtientainsiunepâte: ce qui auramontédansl'alambicserviraà

délayerlamatièredorée,oula couleurrouge,decuivre,ou toutautre.

'•')Voirl'articlesuhant.<a>Lelitredit: fusiondel'acier.(3!Cemolsignifieprobablementunema-

tièreminéraleorangée,conformémentausensconnudumotsafran,(Iiilrott.ùlaChimiedesanciens,p.287.)

;*'Mêmeobservationqu'àla noteprécé-dente.

WC'est-à-diredélayemenldel'ordansunli-

quidedestinéàécrire.MLetexteindiqueici simplementla

laine.

Page 307: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 1/|3

7. Liquéfactionduvitriol,•—lîroioduvitriolconnueil convient; promis•lucélerifrais,que.lu forassécher«'ansunecoupe.Versole vitriolpar-dessus;ôlendspar-dessusuneauIrecouchedecéleriet couvrele.tout.La

matièreseliquéfiera,Fais-encequetuvoudras,

8. Sublimationdumercure^,— Prendsune partiede mercure,une

partiedeselet unepartiedevitriol,Jïroieletoutcommeilconvient,jusqu'àcecpielemercuresedélayeetcessedelrevisible.Ensuitemetsle toutdans

l'alambic;lutclesjointureset laissesurle feupendantsixheures.Retire

l'alambicdu fou,pourqu'ilserefroidisse.Si le sublimé,ne contientplusdemercuremétallique,prends-le.Si lu y trouvesdu mercuremétallique,broie-lede nouveauet fais-lemontersurle feuplusieursfois,jusqu'àce

quelemétalait disparu.

9. Sublimationduselammoniac.— Selammoniac,unepartie;et sel

(commun),unepartie.13roic-lcscommeil faut,etmets-lesdansl'alambic.

Laisse-lessurlefeudouzeheures,et leproduitmontera.

10. JÀouîfacliondumercure®.— Unepartiedu (composéde)mercureet unepartiedeselammoniac;broieensemblecommeil fautet metsce.

produitdansun (vaseenformed')oeuf,dontle sommetserabouchéavecdulut.Tu placerasdusond'orgedansunemarmite,cl luenlerrerasl'oeuf

dansleson.Lefonddelamarmitedoitêtreincliné,commepourdistiller.

Fixe-lasuruneautremarmiteremplied'eau.Ensuitelutclesjointures,et

posesurlefeu,quibrûlerapar-dessous,pendantunjourou deuxjourscl

unepartiedelanuit.Il seferacequetu cherches.

11. Fixationduselammoniac®.— Unepartiedeselammoniacclune

partiede chauxblanche;broie-les,pétris-leset fais-enuneboule.Tu les

placerasdansun vasequelconque;tu mettrasdansle vase,d'abordde la

chaux;etau-dessusdelachaux,dusel;au-dessusdu sel,laboule;puisle

WC'cslunepréparation<leprolocliloruredemercure(calonicl).

'S)Comp.ci-après.Lemotliquéfactions'ap-pliqueàlaproductiond'unselmcrcuricl.

i3'C'estunepréparationdechlorurede

calcium,décriteégalementet avecplusdedétailparJacolmsTlieolonicus.{VoirAnnulesdechimieet dephysique,6'sér.,t. XX11I,p.458.—Transmissiondelascienceantique,p.106.)

Page 308: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

Wi TIIAITKD'ALCHIMIKSYWAQIJKKTAUABIÎ,

sel,puisla chaux.Chauffesurunfoudepaille,pcrulnnlsixheures.Ainsiseforalafixa!ion.

12.Trempedel'acierdestinéà couperlefer, — On tromperadans<|ufieldemoutoncl dusangd'âne,mêlésenconsistanceliquide,à cinqre-

prises,

13. JilanchimciUdusoufreM.'—Prends-enautantquelu voudras;broie-lebienavecduselmarin,Mets-leausoleil,jusqu'àcequ'ilblanchisse.Puis

prendsdel'arsenicrougeenpetitequantité;mclcs-yde1urinedeveauetlaisse-leausoleilpendantseptjours,jusqu'àcequesablancheursoitpar-laite.Ceproduitblanchitlecuivreclamollitlefer.

)/), Propriétésdurâs'*\—Deuxpartiesde selet d'arsenic;unepartiedecendredeboisdechêne,etunepartiedeselalcalin.Mets-lesdansune

grandecoupepercéedetrous.Versepar-dessusdel'eau,defaçonàlesrecou-vrird'unempan.Laisse-les,jusqu'àcequel'eauaitfiltré;ensuiteplacel'eaudansunemarmiteet cassedessusdesoeufs,enmêmequantitéquel'eau.Chauffeparondessous,jusqu'àcequelavapeursoitcomplètementdégagée.Ensuiteposele vasesurle feu;puismets-ledansun chaudron;préparcunfour,etchauffeparendessous,jusqu'àcequeleproduitdevienneblanc.Ceciestladescriptionduras'3l

11

15. Desespècesdevitriolsnaturelsetfactices'*>.— Lesvitriolssontde

septespèces:

i° 11y a lejaune,massifet solide;

''I IIs'agitdol'arsenicsulfuréouorpiment,<JUGl'onsoumetà uneoxydationlente,afindelechangerenacidearsénieux,destinéàblanchirlecuivre.Cettepréparationestdéjàsignalée,avecvariantes,chezlesalchimistesgrecs,chezOlympiodorcnotamment.{Coll.desAlch.grecs,Irad.,p.S2.)

{2)Tèteouprincipe,l'undesnomsdel'or.(Voirci-après,n"4G.)

(3}Celtepréparationobscuresembleré-

pondreàcelled'unsulfarsénite,employépourteindrelesmétaux.Onentrouved'analogueschezlesLatins,auxmesiècle.[Transmissiondelascienceantique,p.85.)

WCetitreestécritensyriaque.Ladescrip-tionmêmeestanalogueàcellesquel'ontrouvedansUniBeîtharetdanslestraductionsla-tinesdesArabes,faitesaumoyenâge.(Comp.ci-après,p.iC3.—VoirletraitédeBubacar,Transmissiondelascienceantique,p.307.)

Page 309: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. i/i5

2° Lejaune,quiadesyeuxdorés;il sertauxorfèvres;

3° Uneespècemêléedepoussière;elleestemployéeparlescordonniers

cl lesteinturiers;

/i°Levitriolvert(calcanluni);5°Lecaleantar(^aXxijTopM'),vitrioljaune;6° Lesourin(o-wp*ou plutôtséricon),vitriolrouge;c'estlefortoule

cabriçi(deChypre?);il rentredanslacatégoriedurouge;7° Leplusnobleestlevitriollavéparl'eaucourante: unepartiedescend

danslesfouillesdesminesel lesrayonsdusoleill'agglomèrententombant

dessus.

16. Propriétédesaluns,— Lesalunsbrûlentleschoseset lixenlleses-

prits,ensemêlantà eux.Ilscomprennentseptespèces:

i° Leblancdei'Yémenu);i° Leblancdesfds(pourlefilà coudre);3°Letabarzad(enpersan)saccharin,blancet dur,duTabaristanW;/j°Lesyrien,mêlédeterreet depierre;5°Leliquide,rougeâtre;6°Lejaunesale;

7°Leblanc,solide.

17. Propriétésdesborax®.— Lesboraxdissolventtouslescorps,lis

comprennentseptespèces:

i° Ilya leboraxdupainW,formédegrosmorceauxdurs;2°Lenalron,quiestplusrougequeleboraxdupain;3°Leboraxdesorfèvres;ilestblancetressembleausalpêtre(5);(\°Lesalpêtrequisetrouveaupieddesmurs;

'' BarBabloulledonnecommel'équivalentdel'alunlamelleux.(Comp.ci-dessus,p.\Z\.)

<*>ComparerJimBeUhar,éd.duDrLcclerc,n°*i44gel2iG4.—TraitédeBubacar,Trans-missiondelascienceantique,p.30/.

WCemotn'avaitpaslesensdenotreboraxmoderne.11s'appliquaitàdiversselsalcalins,employéscommefondantsetpourlessoudures.(TraitédeBubacar,Transmissiondelascienceantique,p.3o8.)

(*>11portecenom,parcequelesboulangers,enEgypte,aprèsl'avoirdissousdansdel'eau,l'étendentsurlepainavantdecuirecedernier,afindedonnerplusdelustreetd'éclatà lacroûte.(IbnBeïtbar,n°381.—Dozy,Suppl.auxdict.arabes,],p.7$.)—Comp.ci-des-sus,traduction,p.g,col.2,natrond'Afriquepourlesgâteaux.

v'5'Comp.ci-après,p.iC'i.—Dozy,Suppl.auxdict.arabes,I,p.809.

ALCHIMIE.—1,2epartie. l9

Page 310: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

IM TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

5"Leboraxéeunieux(?}«''il tiresur le rouge;c'estle meilleurdesborax;

G"Leboraxdusaule(?)>2';il esthlauc;

7™Lelinknr;c'estle boraxtravaillé'3'.

18. Propriétésdessels^K— i"Leselsapidelfl);c'estleseldesaliments;'>."Leselamer;ilestemployéparlesorfèvres;3"Lesellabarzad,seldurquipeutsecliver;/i"Leseld'Andar,selblanc-c-,deuxespèces: engrosmorceaux,il est

blanc;pur,ilesttransparent;5" Leselrouge;ilya desfentesdanslesgrosmorceaux;G0Leseldenapble,en morceauxdurs;il a uneodeuranalogueà

l'odeurdunaplite;

7°Leseld'Inde,noir;lelabarzadestceluidontilserapprocheleplus;il es!transparent;

8" LeseldeChine,quin'estpasconnu("J,estblancet dur;ila uneodeur<l'oeufbouilli;

<)"lieselalcalin;io"Leseldecendre-*';i i" Leseldechaux''•ji-i0 Leseld'urine.

Cesquatre(derniers)ontaussidesvertusutiles. .

19. Préparationdelachalcith(enmarge:vitriolblanc).— lVendsdel'alunblancépuré;dissous-leetliltrc-le.Knsttjtcdélayelevitriolet leverl-

de-gris;méle-lcsavecfeaud'alun(iltrée,et faisépaissirsurdescharbons:ilseformeradelaclialcitis.

20. Préparationducalcantam(enmarge: vitriolvert),— Dissousle vi-trioldansde l'eauel lîltre-le;ajoules-ydela limailledecuivreet fais-le

MComp.lbnlieillmi',n°381.<!>(!om|),IbiiIkïtliar,n°381.-- l)o?.y,

Su/ifiLnttrdictarabes,l,p.74{II,p.O10.Wliai*Italiloulexpliquei «lachrjsocolie

dontsesoneutlesartisans»»c'esl-à-dircleIbudaiitdeslihdmusoudures.

•-'Laclassedessotscoin|>l'cii<lonzeespèces

analoguesdansleIraîtddeiJubacar,[Trdxtmitstondetascienceantique,p.3o8.)

•s>Letestedît!odorant.î6!Comp.ci-après,p.iG3»n"7'l.•''LuSyrie?MCarbonatedepotasse.;,l>Potassecaustiqueimpute?

Page 311: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. IM

cuirejusqu'àce(ju'ilverdisse.Filtreelmets-ledansunemarmitedeeuhre.

Metsdansdixpartiesdeceproduitlamoitiéd'unedrachmedeselammo-

niac;faischaufferjusqu'àcequelamatièreépaississe.

21. Autre[préparation]de calcantmn.— Dissousle vitriol,filtre-le,

mets-yunequantitéégalede rouilledefer;faisbienchaufferet filtre;lu

obtiendrasunproduitrouge.Dansquelquescas,il tiendralieudesori.

22. Autre[préparation]decalcantmn.— Faischaufferdu vitrioljauneel filtre-le;mets-ydu vert-dc-gris,suivantlaproportiondu vitriol.Laisse

digérerpendantplusieursjours,jusqu'àce(pieleproduitverdisse;filtreel

agglomère(lapartieinsoluble).

23. Propriétésducalcantar[yjÙMindptv](à la marge:vitrioljaune].—-

Dissouslevitrioldansl'eauetfiltre-le;mets-ydujusdejauned'oeufclarifié,

danslaproportionduquartduvitriol,elagglomère-le.

24. Préparationduséricon(àlamarge: vitriolrouge).— Onabreuvera

le verl-dc-grisavecde l'eaudevitriolfiltrée,el on feragrillerjusqu'àce

qu'ilrougisse.Cesontlàlesvitriolsquelesphilosophesontpréparés;ce.sontlesplus

noblesdesminéraux.Conserve-lespourlessixusages.

25. Letinhar[soudure]factice.— Unepartiede selalcaliblancel trois

partiesdeboraxépuré.Versedessusdulaitdebufllc,de façonà lesrecou-

vrir.Laissemacérer'",jusqu'àcequeleproduitsoitaggloméré.Faîs-endes

boules,laissesécherelsers-t'en.

26. Autrepréparation.— Prendsdu selalcalinblanc,du nation,du

boraxépuré,duseld'Andar(selblanc),duseld'urineelduselammoniac:

de chacununepartie,lîroîe-lcs(séparément?)dansdulaitdevache,ali-

tantquechaquepartieenabsorbera.Fais-endesbouleset expose-lesau

soleilpendantquarantejoins,jusqu'àcequelesimpuretéssesoientécou-

léesetquel'intérieursoitpur.Alorssers-l'en.

(')Alainai'gc: l'oiscuire.

Page 312: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

Hi8 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

27. (Ala marge,au basde la page:unautrelinkar).—Prendsune

partiedeselalcalinblancet troispartiesdenitre;faiscuiredansdulaitdevacheoudebuffle,enen recouvrantlamatière,partroisfois.Fais-endes

boules,quetu laisserassécher,en lessuspendantausoleil,pourqu'elleslaissentsuinterlespartiesliquides.

28. Selalcalin.— Prendsduselalcalinblanc,en.morceauxdurs,au-tantqueluvoudras.Broie-leet versedessusseptfoisdel'eau,enquantitéégale.Laisse-leseptjours,puismets-ledansunepoêlecl faischaufler,

jusqu'àcequelamatièresoitréduitedemoitié.Laissereposer,tireà clair

septfois;metsleproduitdansdesjarresdeterreminceset suspens-leau-dessusdescoupes.Cequisesolidifierasurlesjarres,broie-leet remets-le

dedans;etcequicouleradanslescoupes,couvre-lepourle préserverdelapoussière,jusqu'àcequeleproduitsoitpristoutentierenniasse.

21).Autrepréparation.—Apporteunegrandeattentionpourclarifierle

produit,et mets-ledansdesbouteillesîutéesavecle lui desphilosophes.Fermes-cilsolidementl'orificeclplace-lessurdelacendrechaude,jusqu'àcequeleproduitdeviennesolidecommedutabarzad(1)»

30. Seldecendres.—Tamiselacendredechênepourla purifierdes

charbons(auxquelselleestmélangée),aumoyend'untamisdesoie;traite-lacommeleselalcalinetluobtiendrasduselblanc'2'.

31i Seld'urine.— Melsdixlivresd'urinedansuneoutre,quetupla-cerasausoleilpendantquarantejours au momentdelaplusgrandecha-leur.Siellenesesolidifiepas,place-lasurdelacendrechaude;lorsquelacendreserarefroidie,relirelamatière,etelleserasolidifiée.Situ latraitescommeleselalcalin,leproduitextraitn'enseraquemeilleur.

32. Autrepréparation.— Travaillcs-enlaquantitéquetuvoudras,pen-dantunmois,etfiltre-la.Puismets,pourchaquelivredelamatièrefiltrée

(plaireoncesdeselalcalin;fixe-lesurdelacendrechaude,ettuobtiendras

aprèsvingtjoursunproduitpareilà ducristal.

Page 313: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. J49

III

33. Chapitredela connaissancedesustensiles,— Lesustensilessontde

deuxgenres: ungenrepourlafusiondescorps,etungenrepourle trai-

tementdessimples.Lesustensilesdefusionconnussont:

i°Lefour;2°Lesoufllel;3°Leboniberbout(creusetsurcreuset)"5;

4°Lacisaille;5°Leboudaca(creuset);G"Lemacheq(pilonoumarteau);

y0Lemachck(pincettesoutenailles);8°Lebroyeur.Onlestrouvechezlesorfèvres.

Boutberboutsignifiecreusetsurcreuset.Alabaseducreusetsupérieursontdeuxoutroistrous.

Tuy mettrascequeluveuxfairedescendre;pélrisavecdunationetde

l'huiled'olive.Entasselescharbonsautourducreuset(supérieur),dema-

nièrequ'ilsenfassentletour.Souilledessus,commepourobtenirlafusion

ducuivre,duplomb,dutalc,etc.

Lesecretpourlafusion,c'estquelesouffletsoitgrandet enbonétal;

quelapartierondesoitproportionnéeaucoldeloutre;queleluyauailla

largeurdutrouducafi/,(2).Leboisquisetrouveà lapartiepostérieurede

l'outredoitêtrefabriquéautouretattachéavecdescourroies.

Lefourdoitavoiruncouvercleajusté.Lemichak(cendrier?)doitêtre

percédetrousetajustéà l'intérieurdufoyer.Garnislecreusetlotitautouravecdescharbons,particulièrementpour

fondrelefer,leplombell'acier.

LeferdevraêtreobleliUaumoyendelalimaillechaufféeavecunquarld'arsenicrouge,oumoitiéd'arsenicjaune,Fais-lechaufferdansunebourse

depapierliée,lutécetsèche,aumilieud'unfourneaubienchaud,pendant

MCeiiiotscinMcrepondreaitbotuïtiatbatti!desLalitis,(Transmissionde(ascienceanlù/iw,p.3o8,)—WLeculîi,dugreckàÇtvoi*litailuneMesureJjourlesgrains.

Page 314: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

H)0 THAITKD'ALCHIMIESYHIAQUEKT AUAliH.

unjour.Hclirc-lc<juan<Iil serarefroidi,etbroie-leavecdel'eaucldusel;

puisfais-lesécheretrenicts-lcdanssahourse,comme,ilétaitd'ahord.Fais

colatroisfois.Ensuitetu laverasle produitavecdel'eaucldu sel,el tu le

ferassécher.

Pétris-enlasixièmepartieavecdunalronmêléàdel'huile,clfais-ledes

cendredansle boutberbout.Faiscelasept fois,el il descendis'en lingot,

pareilau1erdeChine,si ce n'estqu'ilseraenmiellés.

Si tu veuxle hlanchir,imhihc-lcavecduverreblancdeSyrie,et du?ei

ammoniac,enquantitéégale;pétrisavecde l'huile.Tulecoulerassurde

laterresèche.

Faiscelaavecpatienceetplusieursfois,jusqu'àcequelemétalblanchisse

ets'amollisse.Mèle-leavecdel'élain,enquantitéségales.Il secomporterasurle feucommede l'argentet garderasa ténacité,si nousavonsatteint

[lerésultatdécritdans)lesgrandschapitres.

3ft. UstensilespourtraiterlessimplesW.— Cesont:

i" ha cucurbile'"-1à bec;•2"1/alambic;3° Le récipient;h"Lacueurbileetl'alambicaveugle;5° L'alliait6" Lechauffeur(bain-marie);

70Lescoupes(oumatras);S" Lesfioles;

g"Lesbouteilles;io°LaçflMjrt'1'(marbresurlequelonbroielesaromates);1t" \iajihr(molettequontientdanslamainpourbroyerlesaromates);l'j" Lefourneau;13"Letabistan(éUivei');

'•''Comp.ci-après,|>.105,clTniiiimhi'wiidelafcîcncc(Uilùjxic,Traitéde.Bubacar,]>.3o8.

is;Le.motctictubitcn'estpasunetraduc-(ionexacte;il répondà1111instrumentmo-derne,assezdillerenlparsaformedereluidontilestquestiondansletexte.

wBarBaliloiil)sonslemotaihlin,ex-

plique:nYutlial(sansdoutel'alddel)estune.cti-cui'lntedanslaquelleondistillelesHeursetautrechose;

«Alambic!chef,leschimistes,ilesteiiai'gileouen(errecuite.»(Voirri-dessus,p. t.33,11"Go.)

WComp.ci-après,|).iC5tii''8oîp.iG7,it085.

Page 315: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 151

s/|°LenâfiUhnafsahou(liltér.,quise souffle,ou s'enflelui-même)"';i5°Lesboites;16°Leoukara(?).

35. Lacucurbitcet l'alambicà bec, ainsique le récipient,servent

à distillerlesliquides.Le préceptepoureux,c'estquela cucurbilosoit

grande,épaisse,sansfeuleàsabaseetsansboursoufluredanssouintérieur.

Lacucurbitcdel'alambicdoitêtreplongéedansl'eaujusqu'aucol.Quandle feuestallumé,on doitavoiruneprovisiond'eaubouillante,que l'on

ajouteradansla marmite(bain-marie),à mesureque l'eauquiy estcon-

tenuediminuera.Faisattentionquelacucurbitcnelouchepasl'eaufroide:

etconsolide-lademanièrequ'elleneremuepas.Sonfondnedoilpastoucher

lefonddelamarmite,pourqu'ellenesecassepas.Onfaitmonter(lesliquidesvolatils)dansunecucurbitclutée,suspendue

danslebain-mariesurun piédestald'argile.Tuchaufferasparendessous,

avecun feudoux.Lorsquelebain-marieserachaudetqu'unepartiedistil-

leravivcmeiil,abstiens-loidemettredu.combustible,jusqu'àceque.ladis-

tillations'arrêteetcesse.

Onpeutaussiplacerlacucurbitcaumilieud'unemarmite,danslaquelleil yauradela cendretamisée,elonferadu feuendessous;c'estlameil-

leureconduite.

Onpeutencoreposerle fonddela marmitesurun autrebain-marie;ony metde lacendre,etonétablitdessuslacucurbitc,-Turemplirasl'es-

paceautourdelacucurbitcavecdescendrestamisées;puistuferasdufeu.

Il fautqu'ellesoitaffermiedu côtédelaqueueelducôtédela têteduré-

cipient,afinquelafuméen'ypénètrepaset quelescourantsd'airnel'en-

dommagentpas.

30. Lesalambicscomprennentquatreespèces:

i° L'alambicà basetrèslarge;il convientpourdistillerlescollyreset

lachaux,et fairemonterleselammoniac;

(l'(!omolrépondà V&iiotiivtpstov(voirri-dessus,traduction,p.35,noie3)quenousavonstraduitpurappareilàdigestionspon-tanée.Toutefoisonpourraitpréférerlesenssuivants«appareilatiragespontané»silcon-

cordeinieiuavecl'indicationprésente.Ontrouved'ailleurs,dansleïtraitésarabico-latins,cetteindicationti/uifiersesujjiat.(Trantmisshtidelasciencelintii/uc,p.3oS,Traitédelîuba-car.)

Page 316: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

tr>'2 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

9."L'alambicmoyennementlargeà labase,pourdistillerlesessences,lesliquidestroublesetlesteintures;

3"L'alambicàlargeoreille;ilconvientpourladistillationdespierresau

commencementdesopérations;

h"L'alambicà baseétroite;il convientpourladistillationde l'eauet

lefiltrage.

Lacueurbiteet l'alambicaveugleconviennentpourla conduitedes

espritsetdescorpsoléagineux.Cetalambica unerainure(extérieure)sans

écoulement,oùl'onmetdel'eau,quicirculeautour;onverseensuitedans

lacueurbitelescaux-forlcs.Lechapiteauestdisposéau-dessus;lajonctionsefera,aprèsquel'alambicauraétéassujettidansunemarmite;l'eaudelà

cueurbitenesertquepourdissoudre.C'estlàlebain-mariedontonaparlé.L'alambicaveugleestunmatrasdisposéavecsymétrieau-dessusde la

cueurbite'1'.Tuyplaceraslessubstancesliquéfiéesettulesuspendrasdans

unbain-tnaricbienajusté.Tu mettrasau-dessousdecedernierunechan-

delleallumée,ouunetorcheallumée,oude lacendrechaude,et lepro-duitsefixeraavantquele feusoitéteint,ouquela cendresoitrefroidie.

C'estainsiqu'ilserafixé.

37. L'athaL— L'athalestformédeverreoud'argile,oude terreol-

lairc,oitde terredecreuset,oudefer.Aucunedecesmatièresnedis-

pensedeluteravecle lutdesphilosophes.

38. Lutdesphilosophes&>.— Prendsde la terredeCimole,rougeou

blanche,grasset3),quisoitexempledepierres.Etends-ladansunlieupropreet projettedessusdeJ'eaUsalée,jusqu'àcequ'ellesedélayeetseliquéfie,aupointqu'oùnepuissepluslasentirautoucher.Laisse-lasécher.

Ktisilitcpile-laavecunbâton,commelaterreàjarres;puispasse-ladans

uncriblefin,etpile-lautiesecondefoisdansunmortier;puispasse-ladans

untamisdecrinsrudes,

Ensuitehumecte-laavecdel'eau»danslaquelleluaurasfaitmacérer<h

I'1Hsemblequ'ils'agisseit-idelakérotatusdesGrecs,oud'unappareilrésultantdesatransformation.{Introductionà laChlniiedesanciens,p.liaetsuiv.)

MComp.ci-dessus,p.137,n"78,elci-après,p.îb'Gfn"82;p.170,n0gît

<3>Cotnp.HJIIBeïlliar,tkl,duD'Lcclerc,11*1^92.

Page 317: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION.- I.W

sonJe riz,séparédelafarine,unjourelunenuit;puisréduis-labienen

pâte;couvre-launjourelune.nuit.Passedufumierpropredansuncriblelinet ensuitedansuntamisdecrinsrudes.Tule broierasbiendansun

mortier,el lu lemêlerasaveclaierre,enquantitéégale.Tumettras,pourobliquelivredeterre,dixdracbmesde seldecuisineet troislivresdepo-terie(tessons),broyéeettamiséeautamisdecrinsrudes,ainsiqu'unepoi-gnéedepoilsdebêtebacbés.

Faisunfeusupportable;ramollisunpeulamatièreel traite-laconvena-blement.

Sers-t'enpourluter: ceciestlemeilleurlutdesphilosophes.

39. Dispositiondel'alhal.— Prendsunemarmite,delacapacitéd'une

auge,d'unecoudéedelong,largecommedeuxfoislamain.Incline-lasurunplanuni;répandstoutautourenvironunepoignéeetdemiedecendre

tamisée.Ensuiteenlève-laet travaillelacendre,defaçonà enenduirecelle

marmite,commeavecdelaterre.Tulaisserassécher.

Prends-laet polis-enla surface'avecdela céruseel dublancd'oeuf;

polis-laà deuxreprises.Pose-lasurleliane,enlatournantd'unquart.Tulaisserasun espacelibrepourle passagedesvapeurs,inclinelamarmitede1'athalsursonautrefaceel lutc-lad'unemanièreégaledetouslescôtés.

Disposelamarmite,en l'inclinantdemanièrequ'elleavancesousle cou-

vercleà unelargeurdemainprès;desortequecequiestau-dessusdu

couverclenesubissepasl'ardeurdu feu,quile brideraitet l'endomma-

gerait.Dispose-laen l'inclinant.Ily a untourdemainpourcequicon-

cernelesautressublimations.

ftO.Distinctiondespoids^K— L'hémina(>}f*/i>a)est de soixantesta-

lères;un selier,vingtonces;uneonce,septzouzroyaux;lebois,once

(sic)\unelivre, (lechiffreenblanc.)statères;lamine,deuxlivres;sixgrammes"sontundinar;ungramme,quatrecarats;commelegramme,ledaneqdudinar1'1;uncarat,quatre(grainsd')orge.Sixdinars,unelivre;unelivre,douzeonces;unedrachme,dix-huitcarats;quatredrachmes,

quinzedinars;un dinar,vingt-quatrecarats;un tassoug(un quartde

daneq,iciun sixièmededaneq);Undaneq,quatrecarats;le initiaet le

1,1Ceparagraphefiletisyriaque.—(!JSuivantBarBalilou),leilntifctjestlesixièmettu/.ou/..

AI.ciii.Mii;.—i, a1'partie. 20

Page 318: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

15') TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEKï ARABE.

incniquila-1}sont équivalents;le mcniquila,un demi-seticr.L'hémina.

unolivre;niaisl'héminasacréecontientneufscliers;lacornecontientdouzesoliors.

[Nota.— Icisuivent,danslemanuscritA,troispageset demielaisséesen lilnncparlecopiste,quiavaittrouvecettelacunedanssonoriginal,sa-voir: lamoitiédufolio67iverso,foliofi5rectoetverso,etfolio66recto;niaislamoitiédu folio6/iversoet lefolio65rccloontétéremplisparunemainpostérieureetcontiennentcequisuitci-après.Lalacuneexisteégale-mentdansle manuscritB, qui n'apasl'additionsuivante;maisil ne s'ytrouvepasdeblancindiquantcettelacune.]

IV

'lI. [Descriptiondutravaildel'argentdoré.)—Tuprendrasdixdrachmes

d'aigle^,dixdrachmesdebaroud(3\dixdrachmesdevert-dc-griset trente

drachmesdevitriolkabriçi(deChypre!*);autotalsoixantedrachmes;puiste poidstotalde vinaigrevierge.Ensuiteplongecesingrédientsdansle

vinaigre;faischaull'ersurun feudoux,jusqu'àce qu'ilne restesureux

qu'uneseulepartieduliquidementionnéci-dessus.Filtrecetteeauàpart,dansunebouteillepropre.Prendsalorsunedrachmede limailled'argentclenduis-laavectroisdrachmesdemercure,jusqu'àce quelledevienne

pareilleà despois.Prendsensuiteunecuillerde fer;mets-ycemélange,et faischaulfersurun feudoux,unjour entier,jusqu'àcequ'ilne reste

plusdeliquide.(Prendsde l'eauun poidsdecinqdrachmes.)Retirele mélangedu feue! laisse-lerefroidir.Aprèscela,prendsun

poidsdequatredrachmesdevert-de-griset pétris-leaveccetteeau»commede la terreforte.Metslemélangededanset fais-enuneboulepareilleàunenoix;recouvreavecle lutdesphilosophescl laissesécherà l'ombre.

Kaiscuiresur le feuconvenablementpendantunenuit;puissuspendsla cuissonet metsle produitdanslecreuset.Activele feujusqu'àceque

11Uneonce(suivantliarIJalilotil,uneonceetdemie).—l!)Nomduselammoniac»(Voirj>.lOo,n°55,premièreligne.)•—'5)Poudredeiiilreoudesalpêtre.

Page 319: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION, lf>5

le produitfonde.Alorslemercuredisparaîtraet il resteradel'argentleiuienjaune,d'aprèsletitre(yàr)

(1>deDjcmAled-l)in.

[Aprèslalacune,onlit :]

l'argent;et, parlapuissancedeDieuetsajustice,il (l'argenti*)estre\enuà sonétat.

kl. Kncequiconcernele verre,seshasessontlesableet l'alcali.

li'cmailestcomposede caillouxet deminium(-'.

Lecinabreestformédemercureet desoufre.Quandonlesréuniten-

semble,enproportionégale,leuruniona lieuet il seproduitun com-

posé.Quantaucuivrejaune,sabaseestle cuivrerouge.Projettedessusde

l'antimoinebrûlédansdel'huiled'olive,etildeviendrad'unjaunedurable,àl'extérieuretà l'intérieur,résistantàlapierredetouche;c'estleschabah1*1.

63. Nouspouvonsfairequ'unvégétaldevienneanimal,etqu'unanimal

produiseunautre,animal.Soitparexemplelescheveux.Quandlescheveux

humainspourrissent,aprèsun certaintempsil se formeun serpentvi-

vant.Demême,lachairdeboeufsechangeenabeillesetenfrelons;l'oeuf

devientdragon;lecorbeauengendrelesmouches.Biendeschoses,enpour- /rissantetens'altérant,engendrentdesespècesd'animaux.Delapourrituredesplantesnaissentcertainsanimaux.Quantaubasilic,enpourrissant,il

engendredesscorpionsvenimeux.Demêmeungrandnombredepiaules,enpourrissantetens'altérant,produisentdesanimaux'1'.

O,OnAppelle'yarlelitreexactoulecoii-(rôled'unmétal.Djemàled-Dinsentitl'auteurd'unouvrageintituleainsi.

WDeplolnl)brûlé?d'aprèsliarBaldoul

WImitationdel'or.—Voirunbmetmo-dernerelatifàunalliagedecuivreetd'anti-moineimitantloi',quej'aicitédanslaTrans-missionticlascienceanliifite,p.3a.

WCegenrederaisonnement,l'ondesurlavieilletraditiondesgénérationsspontanées,serencontredansplusieursauteursaumoyenâge.Citons,parexemple,Avicenne,DeAnima,dansArtisclu-micoeprincipes,p.37,38(lîàie,1072).Laproductionspontanéedesabeilles,aumovendelachairenputréfaction,estmu-traditionantiquecommelemontrelafabled'Arislée,dansVirgile.

UO.

Page 320: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

150 TRAITED'ALCHIMIESVRIAQUEET ARABE.

V

hh. Voicilesprincipauxmétaux,cpiisontlesprincipesfondamentaux:ilssontaunombredosept.: l'oret l'argent,lefer,lecuivre,leplombblanc

(élain),leplombnoiret lemercure.Celui-ciestleprincipedesautresetillescontienttous.Eneffet,si lu fondstouscescorps,ilsreviendront,parlefeuà l'élatdemercure,quiestleprinciped'oùilsprocèdent.

Demêmelesastresdansle firmamentsontaunombredesept;lesunsrestent,enarrière,et quelques-unsdeceux,qui lesprécèdentsontutilesà plusieursdecesderniers.Nousvoulonsdireparlà(piclesunstirentdu

profitdesautres,et lesunsintervertissentleurordreaveclesautres.Quel-ques-unsneserventni ne nuisent,ce qui arriveaussià certainsastres.Saltil!

/l5. Delaconnaissancedescorps,desespritsetdespierres.— Sachequetouslesobjetsdansl'universappartiennentà quatregenres,savoir: les

animaux,lesminéraux,leschosesterrestreset lesvégétaux.Quantauxchosesterrestres,ellesnecomprennentrienquiconcernenotrescience,

d'aprèsl'accorddetous.Il restedonclestroisgenresquifontl'objetdelascience.Orchacunedesraceshumainesrépondà ungenre;etonaditquelesvéritéssignaléespar lesphilosophesconsistaientdansleursassertionssurcegenre1''.Chaquegroupédesavantsaapportésesargumentsdansce

sens,et onen trouveun commentaireabrégédansla lUsâlet-el-Bachriya(«Traitede l'humanité»,nomd'un,ouvrage),quia éclaire!lesujet,aveclavolontédeDieu!

Sachequ'ilya septcorps(métalliques),septesprits,septpierresetsept,chosescomposées.Toutcecirentredansla pratiquedeTari.Parmiles

objetsainsimentionnés,cest-à-direlescorps,lesespritset lespierres,celaestbonpourle travaildel'orquia lacouleurrouge;etcelaestbonpourle travailde l'argentqui a la couleurblanche.Je le l'expliqueafinquerieline soitambigu,Je mentionnerailesnomsspéciauxdescorps,des

espritsetdespierres,autresquelesnomsconnus.Cesnomsspéciauxleur

<')I.cgenrejii'oju'càchaquemec.

Page 321: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 157

onlétédonnésparlesphilosophes,pourservirdesignesetdemarquestlis-

linclives;(jelesdonnerai)afinqueriennesoitainhigu,maisquechaquechosesoita saplace.Riendecequi intéressele traitement(denotreart)nedoitl'êtrecaché,aveclavolontédeDieu!

40. Indicationdesnomsdesseptcorps.— (L'or).Soitpremièrement,le

feu,lesoleil.Onrappelle:

i° I/or; 2° l'argentnoble;3° le soleil;l\"le père de l'expérience;5°Tasdjad(oretjoyaux);6°le tibr(oretmétalprécieuxbrut);70lerad-

hadh (pluiefuie, c'est-à-direle principesubtil);8°Tâlam(ou'àlini,

l'universel,oulesavant);g0lerayondesoleil;10°lefeu;1i" lalumière;

12°la cirerouge;i3° le soufrepermanent;i/j"lemahazz(lemobile?);15elepondéré;16°latêteouleprincipe1";17°leprincipefondamental;

18°le sain;1g"leparfait;200le permanent;210l'ardent;22°le seldos

corps;23°lagomme.

47. Nomsdel'argent.—Soitl'eau,la lune.Onl'appelle:

i° Lalune;20la mère;3°la feuilledemétal(ou argentmonnayé);!\"la pâtede feuilles(P);5°Thermesde l'oeuf(peut-êtrebennesblanc);6°la cirede l'oeuf(p^ut-êtrecireblanche);70le liondomestique;S0le

serviteur;g° la nuit; io° l'or lépreux;11° l'ivoire;i'a° l'interstice;

i3° l'aube;i/|° l'insipide(?); 15°le sain;16°le vizir(ou lieutenant);

170levoyageur.

48. Nomsdufer.— Arcs:

i° Le fort; 20la mort;3"lesafran;4°Mars;5°l'indien;0°poulad

(nompersandufer);70silâm(ferdur,o16[Jiw(j>à)\8°djahnid'2';o°lerouge;io°le Yéménite;11°le tendre;12°le schirwouândurci; 13°saliiin'3';

t4°la rouilledescorps;i5°le serviteursale;1G0lebrûlé;17"l'inverse

(dumercure)^1';180chaborkân(nompersandel'acier).

49. Nomsducuivre.— Vénus:

i° L'industrieux[?)\20Mars;3°lelhéré;!\al'ardeur;5"labrique;G0le

<nHâsivoirci-dessus,p.i4,'i,11°l'j etliolo2.

(!)Voirci-dessus,traduction,p.11,liolc8.

WVoirci-dessus,traduction,p.G,noteio.'*'VoirTransmissiondelascienceunth/Ue,

p.28',.

Page 322: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

158 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.

vert;70lejaune;8°lemoyen;90le sanggelé;10°celuiquidurepeude

Icmps;1i°yaliand(nompersan?'1');12°leroux;13°le.noble;1/40l'imagedusoleil;i5°Afroud(àfyoShv).

50. Nomsduplomb[blanc),htain.— Zcus:

i° Celuiquia un cri; 20la terreblanche;3°lemou;/j°celuiquiat-

tire'2';5°lesulfureuxblanc;6°lepassant(?);70lelâche;8°l'étoile;(f.Ju-

piter;10°l'anak(plombblanc);i i°lebariolé;120leblanc;13°berhisch'3';1h°legelé;15°/eus; 16°letain;170kalzavouasch'1';ilseformeaveclali-

mailledeferet lemyrobolanbroyé.

51. Nomsduplombnoir.— Saturne:

Abar(nomarabedu plomb);kéwân'5';la terre(noire);l'osrob'0';le

noir;leboraxnoir;lescouperosesdescorpsetdespierres;l'alcalidescorps;lefondant;lecharbon;lecorpsdukohol;l'orcru;Djafar;lebien-être(?);sadsak(?); fumierde lalune;l'or inverse'7';le faible;l'éternel(oul'an-

cien);le sulfureux's).

52. Nomsdumercure.— Hermès'-'':

Ledivisé;Mercure;laviedescorps;lenuage;lesupérieur;l'eau;celui

quiattire(ouletrompeur);lenuageagité;l'eaudusoleil;l'écrivain;l'eau

de la lune;l'eaude cuivre;l'eaude fer; l'auteur;le laitde la vierge;le laitvirginal;le froid'10';le plusfermedescorps;le ressuscitetirdes

morts;la lumièredeslumières;lepoussindesdémons;l'allongéendirec-

tion(?);lame;l'oriental;l'arménien;l'éclair;le poisson(oulesPoissons,

signedu zodiaque);lefroid;l'esclavefugitif;l'eaulourde;l'espritliquide;

'' l'eul-étieyàhoiul,juif?(8>Ouletrompeur.i3-Sansdoutelepersanberdjis,Jupiter.'*>lYut-ëtremotpersan.^ NomnraméeiideSaturne.>'''Nompersanduplomb.(î)Il s'agitprobablementdel'opposition

entrelespropriétésoccultesetlesptopriélésmanifestes.(Transmissionde11scienceaittiijllc,p.28'1,-?()lel3•3.}

MLaconfusionentrelessignesduplombeldusoufreexistedéjàchezlesGrecs.[Coll.desAlcli.tjrccs,trad.ip.S,y!eaudesoufre,soufreblanc.)—-IntroJ.à/«Chimiedesanciens,listedeisignes:plotnn,p.114»1.1'.comparéàsoufre,mêmeligne,etc.

<''Happrocberdeceltenomenclaturecellesdesalchimistesgrecs,(Coll.desAlclt.grecs,Irad.,p.i5;p.20,11°i1.)<10>Oulecourrier.

Page 323: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 159

le corpsliquide;l'cau-dc-vie;le fugitif'1';zawârab(eauviveen persan);

ziou<[et zioug(nomdu mercured'aprèsle persanzibaq);eaude soufre

distillée;secretrévélé;eaudeverre;aphrosélinon'2';écumedemer;eaude

Kéwan(eaudeSaturne);chienaltéré;mielattique;fieldetoutanimal;lait

detoutanimal;sueuret laitde toutcorps;simples;levain;urinedepos-sédés;soufred'alambic'3'.

53. Cequiestsuspenduaucouvercle.— Lemercuredecinabrequiblan-

chitlecuivreet enfaitdel'argentsansombre;lesmercuresdemagnésie;lesmercuresd'arsenic(i';lesmercuresdesandaraque,oulacéruse,oule

koholitalique;lesmercuresdesoufremarinetd'alun; lemercuredeKéwan

(deSaturne);l'eaudeplomb,et [unmotenblanc]et touslesmer-

curestirésdescorps(métalliques).

54. Lesseptesprits®.— Cesont:

i° Lemercure;2°leselammoniac;3°l'arsenicrouge;/j°l'arsenicjaune;5"lesoufrejaune;G0lesoufrerouge;j" lesoufreblanc.

Quantaumercure,nousavonsdéjàmentionnésesnoms,enparlantdes

corps.Sonclassementparmilescorpss'imposeeneffet,puisqu'ilest.le.

premierd'entreeux;c'estdeluiqu'ilsdériventet tirentleurprincipefon-

damental.Sonclassementparmilesespritsrésultedecequ'ilsevolatilise

par factiondu l'euet n'estpas fixe; voilàpourquoion l'amisaussiau

nombredeceux-ci.

Ainsilescorpssoiitceuxquelefeuliquéfie,sansqu'ilsdisparaissent;tandisquelesespritssevolatilisentparle feuet nedemeurentpasfixes.

Lenomdecorpss'appliquejustementauxmétaux,parcequeceux-cisont

épais,tandisquelesespritssontlégers;lescorpsretournentversleurprin-

cipe(terrestre),etlesespritss'envolentversleurmonde(céleste).

("Dans!cmanuscritA.!5'kçpooîhwov.!J1Conip.surcesnoms,ti-desstis,p.82,

ti'ii(ludion.(î'VoirInliad,à laChimiedesanciens,

p.a39.'s)Compare!'tesémunérationsquisuivent,

rctalnesauxcorps,fltnsoufres,auvgéniesîlepierres,de,inarcassiles,demagnésies,dew-trîols,desels,d'aluns,del>orn\,ele.,avecletraitédelîubacar,anahsédanslaTransmissiondelascienceaiitiijitc,p.SoOetsuiv.—l'.esontdesexposéstoutûfaitcongénères.

Page 324: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

100 TJIAITK'D'ALCHIMIESVIUAQUKET AHA1JE.

f>,snomsouiétéimposésà cesdiverseschoses,à causedesqualitéselétalsqu'ellespossèdent;c'est!àcequilesa rendusnécessaires.

55. Nomsduselammoniac,— L'aigle;levautour;le lionsauvage;leseld'oiseaux;le camphre;l'artaigu;l'oiseauduChorassan;lebrund'Ar-ménie(?oulecalifed'Arménie);le bienfaisant;lagraissedesel;l'eaudu

laveur;celuiquiaideauxchoses;la thériaque.11a éténomméencorethé-

riaque,parceque,s'ilestdissoutdanslabouched'unindividuà l'aidedesasalive,etqu'iltombeensuitedanslagueuled'unserpent,il letue.

50. Nomsdesdeuxarsenics^.— Lesdeuxfrères;lesdeuxcalifes;les

(Jeuxrois;lesdeuxcouronnes;lesdeuxpierres;(l'orpimentel) la sanda-

raque;lerougeet lejaune;lesconstituantsdespierresd'or;ledestructeurdescorps;l'allié(oul'aigu);le mineraidu second(mercure);la science

jaune'-5;l'asphaltede la sagesse(?ou lerougedesphilosophes);lesdeux

scorpions;laguêpe;lasandarachis;ledivindusecond(mercure);lejeunehomme;lespierresd'Arménie;lesdeuxmondes;lesdeuxoiseaux.Toutceladésignelejauneet lerouge.

57. Nomsdusoufre.— Leroi; lesdeuxgardiens;lafiancéejaune,ou

rouge,oublanche;la cirejaune,ourouge,oublanche;le gardiendela

mine;le soleil;lelevaind'or;lesouille;l'air;l'espritquiteint;lescorpion;le liondeterre;lapierrevénérée;legosier;l'oiseauproduitparlesardeursdusoleil(?);le liendel'horizon.

Voicila secondedénominationde la partievolatile,aprèsqu'onl'a ex-traite(dusoufrebrut):la lanternerouge;lateinture;l'agile(?);ledivan(?);le coeur;lefoie.

Aprèsqu'onena faitsortirla teinture,onnommesoncorps: l'airet le

souflle;lesavonacheté.

Onnommelenoirsortantde soncorps: le potentat;le puissant;le

vieillarddécrépit.

58. Nomsdelapierrehématite.— Lagracieuse;latortuedemer.

MFiéalgarrougeetorpimentjaune,(hlrod,àlaChimiedesanciens,p.a38.)

lî)Hfautsansdoutesous-cntendreelfascieiicerouge.(Comp.ci-dessus,p.139,n°54.)

Page 325: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

THADUCTIOX. 101

50. Nomsduminium,—Quitientdelalentille(parlacouleur);femelle;rirrmi!)

00. Nomsducuivrebrûlé.— Lagorge.

01. Nomsdelamalachite.— Pierredecuivre.

02. Nomsdela cadmic(c'csl-a-dircla lithargc).— Coupede verre;huiledelessive(?);cellequia desdessins.

03. Nomsdusel(aphrosélinon?).—Letalc:l'étoile'd'eau.

04. Nomsdu(aie.— L'étoiledeterre.

05. Nomsdesoeufs.—Lavilledenier;l'eaudivine.

00. Nomsdelacoquille(d'eeuf).—L'émirdel'Inde;la pierredelaporte

delaville.

07. Dénominationdesseptpierres.— Kllessontde deuxespèces: les

pierresquicontiennentdesespritset quisevolatilisent,et lespierresquinecontiennentpointdesespritsetnesontpasvolatiles.

Lespierresquicontiennentdesespritssontaunombredesept;cesont:

i° Lamarcassite;2°lamagnésie;3°l'antimoine(sulfuré);/i°l'héma-

tite;5°lemineraimagnétique;6°levitriol;7°le sel.

Tellessontlesseptpierres;chacuned'ellescomprendseptcouleurset

espèces.C'estcequementionne...... {-].

Lespierresquinecontiennentpasd'espritsontaussiaunombredesept:

i° Letalc;20lekoheul;3°lanacre;4°lecristal;5°lamalachite;6°le

lapis-iazuli; 70l'agate.

Ilya aussiseptpierresquientrentclansnotretravailet quisubissentle

traitement

i° Lacadmie;20lalitharge;3°leminium;h°lacéruse;5°leselalcalin;6°lachauxblanchecalcinéeau four;7°leverre(?) .

(1)Molgrecformedupersansarendj,minium(?).—'s>Moldouteux.—-WSchizrac],motpersan,peut-êtredeschischel,verre.

ALCHIMIE.—1,2epartie. 21

Page 326: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

10-2 TllAITKJVALCIII.MIKSYHIAQIJKKT ARABK.

Cesontégalementlespierresforméesavecleplomb.

Lecinabre,le vcrl-dc-gris,leslibium(ouminium?),le verre,l'émail,la«misseîlelaine'",l.igraisseil'unifs,lagraissedemisy(?},rentrentaussi

dansletravail(parmilesminérauxcomposés).

OS.Descriptiondespierresdontlamentionprécède.—Chacunedespierresdontnousavonsparlécomprendseptespèces.

[Marcassilcs.)— Laniarcassite,sept,espèces: i° ladorée;acl'argentée;,Vla ferrugineuse;/i°celle«lecuivre;5°celle«leplomb;6°celled'élaiu;

•f celleducuivrerouge.

i° Ladorée.Elleestjauneet a unebellecouleur;si tu lafrottessurla

pierredetouche,la couleurde saIraceserapareilleà celledel'orrouge.Kilofonddansleselalcalin.Tu peuxcoulerleproduitfonducommel'or

rouge,si cen'estqu'ilestsecet s'écrase.Ellerentredansle chapitrede

l'or;ellesetravaille,endonnantdebeauxproduits.

•j°L'argentée.Elleestcouleurdepoussière,et l'extérieurestblanc;elle

sedélayeaisément;elle.estmolle.Si lu la frottessurunepierre,ellelaisse

unetraceblanche.Ellerentredansle chapitredol'argent.

3° (Laferrugineuse.)Elleest noireà l'extérieuret roséeà l'intérieur,rudeautoucher,dureel 1ressèche;calcinée,elleestbonnepourlesélixirs

d'étain.

!["Laniarcassitedu cuivrepossèdedespropriétésanalogues,maisla

doréeet l'argentéeluisontsupérieures.Touteslesmarcassilcspeuventfournirunechauxblancheel un liquide

distillé.Ellespeuventêtresubliméesdansl'alambicet fournirdescorps

liquides.Celaseraexpliquécomplètementa saplace.

09. Lamagnésiea aussiseptespèces:

i° Noire,femelle,molle;2°noire,dure;elleestbonnepourleverre;3°blanche,brillante;4°couleurdepoussière,grise;5°couleurdekohol;

0°rouge,molle.

t'>C'esl-à-diredecuivrerouge?Comp.ci-dessus,p.142,n°6.

Page 327: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 103

Touteslesprécédentesrentrentdansle,chapitredol'argent:

-f Larouge,quifaitpartie,desteintures.

70. li'antimoine,septespèces:

ia L'indienblanc;2°l'indienvert;3"celuideMahmoud;/j"celuid'Ainide

(oudeDiar-lickir);5°celuideMourâzab;6°celuidu Djébnl,blanc;ilest

arrondi,pulvérulent;70celuidelïarràn(environsdeîîokhara).

Tousrentrentdansle(chapitre)dublanc,et nousexpliqueronscelaà sa

place.

71. Lapierremagnétique,septespèces:

i° Lapierremagnétiquedufer;20del'or;3°del'argent;,'i0ducuivre;

5°del'était);6°dumercure;70duzakasch(?)'''.

Chacuned'ellesattirele métalcorrespondant,commel'aimantde1er.

Cecia étémentionnéparAristotedansleLivredespierresf"-5.

72. L'hématite,deuxespèces:

1"La femellequiestmolleet estappeléel'hématitedeslentilles;2°lu

minéralmâle,quiestdur.

73. Levituul,septespèces:

i° Lejaune;-i"le vert;3°le rouge;!\°le calcant;5°le colcolar;G"la

calcidis;70levitriolnoir'3'.

Toutescesespècesrentrentdanslechapitredel'or.

1k. Lesel,septespèces:

r Leseldesaliments;a0le seldesorfèvres;3°leseld'Andar(,};./i°le

selde naphteet le natron;5°leseldu Chorassan;6°leselindien;y°le

natron,seldenitre.

Leselartificielcomprendaussiseptespèces: i° leselalcalin;'i°lesel

d'arsenicoufleurdesel'5';3° le seld'urine;A0leselvégétal;5° leselde

{"Cemotnesauraits'appliqueràautrechosequ'auplomb.

(!'Livreapocryphe,mentionnéaussidansAvicenne,DeAnima.(Transmissiondelascienceantijlie,p.290.)

MAssimiléparIcleiiquedeBarBahloulàlamélanlériadsDioscoride.

's>Selblanc,selgemme;letesiquedefîarBahloull'expliqueparseldeCappadocc.

i5'Acidearsénieiu.

il .

Page 328: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

IG'j TJUITKD'AIXUIMJ]?SVRIAQUISKTARAU1Î.

boiset decendres,c'eslle sabarzag;6°leseldemur(salpêtre);y0leseltinkar,

Touslesselsrentrentdans(lacatégorie)dublanc;ilsnettoientleschoses

salies,rendentle noirbrillantet serventà ladissolutiondescorpset «les

esprits;c'estlàleuraction,

75. Lesaluns,septespèces: .

i' L'alundemontagne(oudu Djébal),leblancpourlesfils;20l'alun

d'Kgypte;3°lejaune,lecrasseux;/(°celuidel'Ycnien(u;L'celuidu. ....

(écritDjadjad?);6°lerouge;-7°leblancsolide.

70. Lefondantouborax,septespèces:

i° Leboraxblanc;a"le boraxdesorfèvres;3°le boraxjaune;!\°le

boraxrouge^;5°(iciunblancd'unedemi-ligne).........

Lesboraxsontdesfondantspourtouslescorps.

Nousmentionneronsavecl'aidedeDieulesvertusdescorps,desespritsetdespierres"dansle chapitrede l'or,ainsiquecequilesconcernédansleschapitresdel'argentetautresmétaux.

77. hnumerationdecequiestrelatifà l'artdéfairedel'or,parmilescorps,lesespritscllespierres.—Parmilescorps: l'or,lefercllecuivre.

Parmilesesprits: le mercure,le soufre,lesdeuxarsenicset le selammoniac.

Parmilespierres:lamagnésierouge,lamarcassitedorée,l'aimant(mag-

nélis)rouge,l'hématite,lesdiversesespècesdel'antimoine,levert-de-gris,leselammoniac,le slibium(ouminium),lecinabre,touslesvitriolsetlecalcancl;ilsrentrententièrementdansleblancet lerouge.

Lapierremagnétique,l'agate,lamalachite,lelapis-lazuli,la rouillede

fer: toutcelarentredanslechapitredel'or;toutechoseestinférieureà ce

dernieret il estexcellent.

Cespierressontaunombredevingt-huit.

(l)Comp.ci-dessus,p.i/|5,n°iG.—WMd,,p,i/(5,n°17.

Page 329: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 105

78. Cequiestrelatifanchapitredel'argent,parmilescorps,lesespritset

lespierres.— Parmilescorps: l'argentcl lesdeuxplombs.Parmilesesprits: lemercure,lesdeuxarsenicsetl'ammoniac.

Parmilespierres:lesdeuxarsenics,leselammoniacetlalilbarge(marlak).Cestroissubstancesrentrentdansleblanccl lerouge.Lalilbargcd'argent(mardascng(l)),leminium,lacéruso,larndmic,le

verre,le talc,la nacre,lecristal,l'émailet touslessels.

79. Cequirentredanslesdeuxartsà la fois.— L'antimoine(sulfure),lemercure,le selammoniac,l'arsenicjaune,l'alun,levert-do.-gris,lesel

artificiel.(Comp.ci-dessus,p. i63, I. pénult.)Voilàcequiconvientaux

deuxsciencesetauxdeuxarls.

80. Mentiondel'ustensileet dutraitement®,— Lesustensiles,sept(es-

pèces);le traitement,sept(espèces).Lamarmite,lesmatras,lacornue,leçalâya.(Voirp. 15o,n°34, io°.)Lamarmitecomprenddeuxespèces: celled'argileet celleticverre.

liacucurbiteavecl'alambicet lesmalras: c'estl'alambicaveugle.Lescucurbitessontdeuxespèces: d'argileet deverre,pourl'alambic,

ainsiquel'espècedesmalrasdel'alambicaveugle.LaseptièmeeboseconcernelaconstructiondanslaquelleseIrouvel'us-

tensile;pourtoutustensile,il yauneconstructionoùils'adapte.Letraitementet l'opération,c'estlechauffageet laquantitédesonfeu,

laconnaissancedelasublimation,deladistillationet delaliquéfaction.Lasublimationestdedeuxespèces:sublimationdescorpsetsublimation

desesprits.Ladistillationestdeuxespèces: ladistillationparlefeubumide{3)et la

distillationparlefeusec.

Laliquéfactionestdedeuxespèces:elleestsuspendue,ounonsuspendue(ï).Laseptième(opération)estlafixationetlamanièredelaproduire.Ainsitoutestrendumanifeste.

OLelexiquedeBarBabloulnefaitpasdedifférenceenlrelesmoismartaicetmardaseng,qu'ildonnecommesynonymesdelitbarge.Ce-

pendantsquslemotpo}.4€ètuv2,il dit:«lemarlakestengendréparl'oretl'argent».

(3>Voirci-dessus,cliap.m,p.149.(')Sansdoutelefeudefumier.

<4ÎCecisemblevouloirdirequelaliquéfac-tions'opère,tantôtparl'actiondirectedufeusurlecorpsfusiblelibre,oupeut-êlrcparsubli-mationjtantôtparl'actiondufeusurlecorpsrenfermédansunrécipient,et fusiblesanssublimation.

Page 330: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

100 T1U1TKD'ALCUIMItiSYRIAQUEET ARABE,

81. Sectiondesqualitésdel'ustensile,— Lamarmitedoitêtreégalement

équilibrée,reposantsursonextrémité,danslamêmepositionquelacucur-

bih-etsuivantsonéquilibre.Ellenedoitpasavoirderléfaul.Qu'ellesoilenverreouenargile.Elleestgrandeoupetite,suivantlaquantitédesma-tières.S'ils'agitdunematièreà fairemonter,celle-cidoitoccuperlequartdelamarmite;s'ils'agitd'unchauffage,la moitié.

Sile chauffageou lasublimationestrépété,onlutolamarmiteaveclelutdesphilosophes.

82. Lesbits,—Celui-ci(seprépareainsi)'1': onprendunepartiede'

terredeCimolecltroispartiesdemenuepaille.Onbroielaterrecommeilfautetonmélange;aveclamenuepaille: parexemple,divparties(deterre)etdixdeguimauve,oudixdechinân(poudredesoneldelupin,quiservaita nettoyer).Onmêleensemble,et par-dessusonversedel'eau,de façonà

recouvrirle tout.Laisseunjouretunenuit.EnsuiteIuleavecle produitl'ustensilequeluvoudras,deverreoud'argile.Lute-leetfais-lesécheràplu-sieursreprises,afinquelacucurbiteoul'alambicnesebrisepasaufeu.

83. Lacucurbitedoitavoirunelongueurd'unecoudée,plusoumoins.Satête,sonextrémitéetsonmilieudoiventêtreégaux;salargeurdoitêtredetelledimensionquelamainpuisseyentrer.Sonalambic(chapiteau)doitêtreadapteà la largeurdubaindesable,pourqu'ily descende,Laparoidubaindoitavoirunelongueurdequatredoigts,afinquetacucurbiteyentre

jusqu'àlamoitié,quelesurplusnedescendepasau-dessousdelacucurbite,etqu'iln'yaitpasbesoinderemplirl'espaceentreeuxdeux.L'alambic,en

effet,s'ilestmalfixésurlatêtedelacucurbite,laisseraéchapperlafuméedel'ingrédientfondu;il y auraunediminutionetuneperte.

Quantauxcucurbitessansalambic,c'est-à-direlesmatrasetlesalambics

aveugles,ellesdoiventêtreconformesà la'descriptionquenousavonsfaite.Lematrasdoitêtreadaptésurelleset y pénétrerjusqu'autiers.S'ilest

aveugle,ilenserademême,et l'alambicdoitêtrededimensionégale;maisil nedoitpasavoirde trou.Lorsquelescucurbitesontun alambic,ellesconviennentpourladistillationetlasublimation;quandellessontpourvuesdematras,ellesconviennentpourlaliquéfactionetla fixation.Salut!

WComp.ci-dessus,p.102,n°38.

Page 331: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TUADliCTlON, 107

8'l. /„«mettras.— Leurfonddoitêtreconnuele fonddescucurbites

sansbecM;dela longueurdelamoitiédelacornue,Parmilesdeuxma-

trassuperposes,lematrassupérieurs'élèveraau-dessusdel'inférieur,comme

lacucurbileetsonmatras.Lematrasinférieurseraluté,etlesupérieurnon

luté.Lesmalrasconviennentpourl'incéralionet la fixation.

85. 1Açoldya{pierrequi sertde mortier(3)).— KUedoitêtre très

dure;sa longueurserad'unecoudée;salargeurde troiscoudées;elleaura

\\nbordrond.Si elleestplusgrandeoupluspetite,retranchecela{sic).Lefthr(pierreà broyer,voirp. i5o, n°34, i i°,ci-dessus)doitêtretrès

noir;ilestarrondiounon.

Surlaçalâya,on broielesingrédientssecsqu'onveutfairemouler.

Lesingrédientshumideset touslesproduitsquenousavonsmentionnés

commeconvenablespourl'artdoiventêtredéposésdansunmortiereten-

suiteréduitsenpoudre.Nousavonsmentionnécequia besoind'unustensile.

86. Lechauffage.— Maintenantnousparleronsdutraitementet defa

quantitédufeupourlechaufTagc.Lechauffagesefaitdedeuxmanières.

Soitd'abordcequiestchaudeaveclagraisse,levinaigre,l'eaud'alcali

et le sel.Quandil estprocédédeceltemanière,lefeudoitêtremoyenet

proportionnéà lagraisseetaureste;detellesortequ'illiquéfiel'ingrédientet le transformeenpâte.Lamarmitedoitêtreà moitiéremplie,plutôtmoinsqueplus.Onmettrasurlesommetdelamarmiteuncouvercleluté,enl'enfonçantà lamanièred'unbouchondecruchon,etonlaisserasécher.

Maissitul'ajustes(simplement)surlesommetdelamarmite,consolidela

jointureavecdulutet laissesécher.

Placelamarmitesurunfeuquil'enveloppetoutentière,un feudefu-

miersec,oude sciuredebois,-oudecendrede fourneau.Alimente-lede

tempsentemps.Enopérantainsi,onmetparfoisautourdelamarmitedeux

coucheset parfoisdavantage;maisle traitementdoitavoirlieude lama-

nièrequenousavonsindiquée.Parfoison y exécutelesmélanges,sans

qu'ily ait besoindegraisse,devinaigre,oud'eau,pourvuquele traite-

mentsoitconformeà cequenousavonsindiqué.

'•'D'écoulement,comp.ci-dessus,p.3g,I. iG,etp.52,dernièreligne.—'s)Comp.ci-dessus,p.i5o,n"34,io°.

Page 332: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

108 TJIAJTKD'ALCHIMIESYIUAQUEET AUAHK.

87, Sublimationanmoyendubain-marié,— Lasublimationsefaitavecunemanmlccl^irgiio,unemarmitedeverreOUunemnrmilcdeporce-laine.Envoicila description,Lamnrmilcdoitcirelutécavecle lut des

philosophes.Onlui feraun collierdeboue,d'unelargeurdedeuxdoigts,afinqu'ellesoitsolidementfixéesurlebain-marie.Lebain-marieserarond;ilaurauneporlclongueet large,d'unempansurun empan.Ilauradeuxfenelressurlescôtés,à causedelafuméeet pourle passagedel'air.Il yauraunespaced'unempan,entrele fonddelamnrmilcet le hain-marie.Lecollierdelamarmiteseraautiersdecelle-ci.

Si la marmiteestdeverre,elleauraunelèvrerenversée,d'unelargeurdequatredoigts.Elleaurauncouvercledeverre,quila fermeracomplète-ment.

Si elleestdeporcelaine,lu la placerasel la fixerasà lacucurbiteetà

l'alambic'aveugle.Queladigeslionduretroisjours,ouauplusseptjours.Leseptième(jour),projclleunedrachmedelixirpoursoixanted'argent,el il lechangeraenor,aveclapermissiondeDieu.

88. ExplicationdutraitementMdel'orcalciné,exposédanscechapitre.—

Prendsdel'orrougeaillantquelu voudraset fais-lefondre.Ajoutes-ydu

siricon,environla moitié.Lorsqu'ilserabienfondu,retire-leet broie-ledansun morlier,caril doitcirebroyé.Ajoutes-ydu mercureen même

quantité.Broiebienleproduitsurlapierreçalâyaavecdel'eauet dusel,afinquelenoirensorte.Recueille-le,essuie-ledansunmorceaud'étoffeetmets-ledecôté.Prendsenvironlamoitiédesonpoidsdesoufrejaune,quelubroierasbienetquetumélangerasavecl'oretlemercure.Tubroierasletoutsurlapierreçalâya,jusqu'àcequelapoudredevienned'unnoirviolet.

Ensuitemetsleproduitdansunepetitemarmited'argilelutée,oudansunejarre,oudansunpot.Lutelecouvercleduvaseetlaisse-lesécher.En-suitechauffe-lesurunfeudefumier,oudesciuredebois,oudecendredefour.Quelefeusoitmaintenujusqu'àcequeleproduitatteignel'étatvoulu;tu le reconnaîtrasà cesignequele produitdevienttoutentierjauneet

rouge,sanspartienoire.S'ilneparvientpasà cerésultataupremierfeu,soumets-leà un secondfeu,danslequelil séjourneraunjouretunenuit.

Si lessignesdesacuissonsontaccomplis,ouvrele sommetduvaseet

''5Tilrerougeensyriaque.

Page 333: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 100

regarde;maisnelebrisepas.Silebuteslatteint,retireleproduit.Sinon,remets-leàsaplace;kilolevasecommelapremièrefoiset remets-leaufou,

Faisainsipourtoutcequidoitêtrechauffé,jusqu'àcequeleproduitat-

teignelebut, telquenousl'avonsindiqué,et qu'ilsoitcommedu belor.

Ceciestl'orcalciné,exposédanscechapitre.

89. L'aiglerouge^.—Unepartiedeselammoniac;pile-lebien;vitriol

jauneen mémoquantité.Réunis-les,aprèsqu'ilsaurontété réduitsen

poudre.Fais-lesmonterdansunalliaid'argile^;je nedispasunalliaide

verreoudeporcelaine,maisd'argile.Lechauffageserad'unjourentier,enopérantsurdeuxlivres.

Ouvrele vasele lendemain,quandil serafroid,et tu trouveraslesel

ammoniaccoloréenblanc,enjaune,ouencouleurgrise,aprèsqu'ilaura

montéetquelevitriolserarestéaufond,trèscoloréenrouge.Retirele vitriolde la marmite,et mélangelevitriolbroyéavec.lesel

ammoniac,enquantitéégale.Allumele feucommelapremièrefois;fais

celatroisoucinqfois,et chaquefoismélangelevitriolaveccequimonte.

Sileselammoniacdevientjaune,«l'unjaunevif,c'estbien;carilacquiertdel'éclat,aprèsavoirprislerougeduvitriol.Mets-ledecôté.C'estlà lesel

ammoniacrouge.Quelquesoitle selammoniacquetu emploiesdansle

traitement,il fautqu'ildevienneainsi.Lorsqu'ilseraarriveà cetélat,réunis-leavecla chauxd'or,à partieségales,et amènele toutenconsis-

tancedecire,entredeuxcoupes.

90. Pouramenerenconsistancedecire.— Prendscesdeuxsubstances,réunis-lesaprèslesavoirbroyéessurlapierreçalâya,etmets-lesentredeux

coupes.Lacoupeinférieuredoitêtrelutéeetdisposéeconformémentàce(pienousavonsindiquédansladescriptiondescoupes.Tuconsolideraslajointureavecdulutet tuplaceraslacoupesurunfeudecharbonsdoux,ensurveil-

lantlefeu.Lorsquetuverrasquelavapeurcommenceàmonterverslacoupe

supérieure,tu retireraslevasedu feu;quandil serarefroidi,lu broieras

leproduitsurla pierreçalâya;puislu lesoumettrasencoreaufeudansla

cucurbite,c'est-à-direaveclacoupe.Faiscelajusqu'àcequetuvoiesquele

produits'estréunienuneseulemasseetqu'ilestdevenumoucommede

CComp.ci-dessus,p.i(5o,n"55.—WIbid.,p.102,n°3-.

ALCHIMIE.—1,2epartie. 22

Page 334: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

170 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEKTARABE.

lacire,danslefonddela ciicurhitc.Onréaliseiviceleffetquatorzefois,el

chaquefoison remet!ITIle produitnufeu,de lamanièreindiquéeci-des-MIS.Ceciestl'incéralion.Partouteincération,luentendrascequiprécède.

01. Manièredehiter.— Lelutdesjointuresentrelescoupesdoitêtre

composedeselcalcinéet deblancsd'oeufs;demêmepourlesjointuresdes

cucurhilcset desvasesà liquéfier.Si tu veux,consolidelechapiteau.On

appellecelut, lutblanc.

'.)?..Calcinationdusel.— Broiele selel mets-ledansunejarrelutée;

puisplace-lesurunfeudeverriers,ouautre;cefeunedevrapastomberpen-danttroisjours.Alorsle selseracalcinéet opaquecommedufromage.Ue-

lire-le.Quandtuvoudraslulcrquelquevase,placeunpeudeseldansune('cucllecl pétris-leavecdu blancd'oeuf,jusqu'àconsistanceemplastique;Iule,laisseséchercl metsau feu.Lorsquetu aurasachevél'incération,

occupe-toidelaliquéfaction.

93. Laliquéfaction,— Prendsl'objetamenéà l'étatcireux,broie-lebien

etpasse-ledansuntamisdecrins,nonretenuparuncercle;maisluenréu-

niraslesbordset tu leslierasavecunfildecrintrèssolide.Tuprendrasun

pot,quelupercerasà labase,afinquelefilpuissey passer;suspends-yce

1)1.Lepotdevraêtreincliné;au-dessoustuplacerasunecoupelargeet de

grandedimension.Lelamisserasuspenduau-dessusdelui, verslemilieu,et lepoldisposépar-dessuslacoupe,defaçonà lacouvrir.

Ensuiteplace,au-dessusdupot,dufumierfraisengrandequantité;el

laisse-lecommenousl'avonsindiqué.Changecefumiertouslesdixjours.Leproduitfiltreraeldécouleradutamis,enfournissantuneeaurouge.Re-

tire-laet mets-ladecôté.

Laliquéfactions'opéreraenquarante-deuxjours,ouplus.Cetteeau,si

luenfaischaufferunedrachme,et-queludistillesparenhaut,teindrale

métalà l'extérieuret à l'intérieur.Metsl'eaudansunecucurbiteet fixele

produit.

94. Lafixation.—-Tu prendrasl'eauobtenueparla liquéfaction;tu

lamettrasdansunecucurbitenonlutée.Tu ajusterassurlatêtedelacu-

curbiteuncouvercleinclinéà labase.Latêteducouvercledescendradans

Page 335: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 171

lacucurbitejusqu'aulicrsenviron;il doits'yadapterexactement.Lule.la

jointureavecdu lutblanc,l'osela cucurbiteauseind'unemarmite,dan*

laquelleil y aurade la cendretamisée,Lacendreseradisposéesousla

cucurbite,àuneépaisseurdedeuxdoigts,toutautourd'elle,jusqu'àcequ'ilnerestedelacucurbitequelequartvisible.

Allumeau-dessousd'elleunfeuégaldecharbons,lequelnedevrapastropchauffer,maisseulementà cepointquesituposeslamainsurlecouvercle,lamainpuissesupporterlaforcede.lachaleur,et nonautrement.Lei'eu

nedevratomber,ni la nuitni lejour.Chaquefoisquelescharbonsvien-

drontà êtreconsumés,remets-end'autrespeuà peu,et quecelasefasse

avecunegrandecirconspection,jusqu'àce(pielecontenusoitfixé.

Lesigneestquela transpirationdelamarmitecesse,et qu'ilnes'yl'ait

plusentendredebouillonnement.Quandlu aurasremarquéce signe,in-

terrompsle feuet laissebienrefroidir.

Ensuiterelireleproduitetlu letrouverasd'unbeaurougeetd'uneodeur

agréable.Il serabroyéet réduiteifpoussièrerouge.Conserve-le,caril guéritles

malades.Hioie-lcbiensurlapierreçahîya,clplace-leenhaut,dansun ma-

gasinà bouteilles,enmettantunsceausursonrécipient.Si tu veuxlepro-

jeter,prendsdecetingrédientautantqueluvoudras,pose-lesurunelame

d'ormince,demêmepoids,etcomprimeletoutenformedeboulette.Fais

fondredel'argent,etquandluverrasqu'ilestfondu,projettecetteboulette,

dansle creuset;elletomberaau fond.Souilleunpeu,jusqu'àce quece

produitfondebien.Iletire-le,ilserad'unebelleteinte.

VI

95. LiquéfactiondesperlesM.— Onleslavedansde l'eauet dusel,à

plusieursreprises,jusqu'àce qu'ellessoientpropres.Ensuiteon lesfait

sécherausoleil,dansunecoupedeverre.Puisonversedessusdujusacide

decitronfiltré,autantqu'ilen fautpourlesrecouvrir.Préserve-lesde la

poussière.Ellesse délayeront.Alorsonlesprendraet on lesmettradans

unebouteilleépaisse;tuenlierasl'ouvertureet tu la suspendrasaumilieu

d'unejarreà vinaigredevin,dansuntroucreuséauseindu fumierfrais;

<»Cf.Coll.îlesAlch.<jrccs,trad.,p.34g,353.

22.

Page 336: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

(72 TRAITÉD'ALCHIMIE-,SYRIAQUEKTARABE.

celui-ciserachangéunefoisparjour.Kilossedissoudrontonvingtjours.Ajoulfs-ydelacoile,oudelagomme,clserst'enpourletravail.

00. jfoscripivmdufravaildesperles,claussideshyacinthes^1.—Broiedes

petitesperles,desperlesnoirâtres;lave-lesavecdel'eauetdusel,cl faïs-Iessécher<»usoleil.Veilleà cequelapoussièrene lestouchepas;puismets-lesdansunvasedeverre,unebouteille,ouautrevase;versodessusduselacidedecitronfiltrécl clarifié.Kaissc-lesunjouretunenuita l'airlibreKnsuifoenlèvelapremièreeauacidedecitron,etremetsdessusunesecondeeauacide.

Puislaisseunjouretunenuit,et clarifie.\e.manquepasdefairecela,pendantcinqouseptjours;puisfaisécouler

l'eau.Tu trouveraslesperlesréduitesenunepâle,quetumettrasdansune

coupeet(piclulaverasbienà l'eau,jusqu'àcequel'acideaitdisparuetqu'ilneresteplusdaerelé.Ensuitetu étendrasleproduitdanslacoupe,maissansy loucheraveclamain.Faisbienattentionausside le soustraireaucontact,de.lapoussièrecldel'air.

Laisse-lesécher,puisprends-enquatremithqals,et sixmitbqalsdesu-blimémercuriel,avecdu seld'Andaret de la calcadis.Mélangecespro-duitslesunsaveclesautreset avecdel'eaud'oeuffiltrée,jusqu'àcequeletoutprenneuneconsistancepâteuse*"^.

Alorsroulela perledansunecoupedeverrepoli,sansquelamainla

presse;puismets-ladansuneélofiedesoie,et perce-laavecunesoiede

porc;puisremels-lasurlacoupeet roule-la.Ellesedesséchera.Ensuitelaisse-laenveloppéedansunmorceaudecoton,dixjourspendantl'étéet

vingtjourspendantl'hiver.Puisfrotte-lasur la pierreà polir,surla-

quelleonfrottelesjoyaux,jusqu'àcequelaperlesoitpolieetdouceautoucher.

Situveuxenoutreluidonnerunéclatbrillant,tuprendrasunpoisson,dontlu fendrasleventreet retirerasla vésicule;lu laverascelle-cidansl'eauW

'>Leyacoul,dugreciiwvOos,hyacinthe,désignaitlespierresrouges,hleuesouviolettes,commel'améthyste,lerubis,lesaphir,etc.

is)Ilfautensuitemoulerlamatière,oulapétrirenpetiteshoulesrondes;opérations

omisesdansletextearabe.maisdécriteschezlesLatinsetchezlesGrecs.

WLaformuleestinterrompueetincom-plète.(YoirColl.desAlch.grecs,trad,,p.351,n"5.)

Page 337: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 173

97. Autre[formule)pourlesperles^.— Metsdespetitesperlesdansune

coupedevinaigrefort,jusqu'àcequ'ellessoientdélayées;filtre,jettedessus

dujusdesymphylum(consolide)etdemûres,clmetsleproduitausoleil

pendantvingtjours;ensuitefais-encequetuvoudras.

98. Descriptionde l'onijucntd'Abon"Aiuîl^K— Prendsdu baume,du

goudron,delarésinecldusang-dragon.Pilelesdeuxonguentsetbroieles

deuxproduitssecs,quelu jetterasdanslesdeuxonguents(etquelu y

laisseras),jusqu'àcequ'ilsseconfondentaveceuxclqu'ilseformeunon-

guentunique: tumettrascelui-cidansun matras.Liesurlesommet(du

matras)unlingeminceclpropredecoloncarde;lie-ledunemanièrelàcbe,

demanièrequ'ildescendedansl'onguentetyplonge,maissansarriverau

fond.Ensuitemetsdansla partiesupérieuredusachetlapierrechauffée

(quetu veuxteindre),demanièrequ'ellene touchepasà laparoiduvase

deverre.

Puisoncouvrelevase.Onretirel'objet,aprèsunedemi-journée,et on

letrouveteintenrouge.'

•..

L'onguent,jusqu'àcequ'onlefassechauffer,demeureraenrepos.Quela

teintureaitlieudansunjourserein,privédevent.Ensuitedécouvrel'objet.

99. Teintureéprouvéepourl'hyacintheetlecristal®.— Deuxmilhqalsde

résinede pin;deuxmilhqalsdesang-dragon;undemi-milhqald'onguentdebaume;undemi-mithqaldegoudrondeSyrie.Onlesbroieraetpétriraavecdu fielde boeuf.Onchaufferala pierreartificielledansle creuset;

quandelleserachaude,projettelapierrechaufféedanscetingrédient,une

foisoudeuxfois,etellerougira.

100.Joyaud'hyacintheéprouvé.—Prendsunpoidsdedeuxlivresd'arsenic

jaune,aplaticommeunelamed'or.Broie-lebien,lomise-leet mets-leà

part,Ensuiteprendsdu soufrejaunedeMésopotamie,deuxonces;du sel

ammoniaccristallisé,deuxdrachmes.Iiroic-lesbien,tamise-lesetmêle-les

àl'arsenic.

Ensuiteprendsunpoidségalà lamoitiédutoutdeverreblanc,quin'ait

jamaisététravaillé;concasse-le.Apresquetuaurasbienfaitchaufferlesmoi-

'l)Cetalinéaestensyriaque.—is'Peut-êtreAhou'Avàt.Procédépourvernirenrongeun

objetdeverre,oupierreprécieuseartificielle.---t")Voirci-dessus,traduction,p.29.

Page 338: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

\ïh TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEETARAlîE.

ceauxdansle feu,plonge-lesdansdel'eaud'alcalioudel'eaudesel,pour(|ii'ilssefendentcls'égrugenl.Puisbroiebienclmélangeaveclesmatièresci-dessusquelu asmisesà part,je veuxdirel'arsenic,lesoufrecl le selammoniac.Dansun potvernissévertplacele tout,c'est-à-direlesquatreingrédients.Onmettraau-dessousunecouebedeselpilé.Ajustesurla lêlcdupolunecoupeproportionnée,demanièrequelesommetdupotentredanslacoupe,laitela jointure,(pietuconsolideras.Knfoncclepoljusqu'àmoitiédanslefeu.Jldevraavoiruncollier,surlequelposeral'orificedela

coupe.Ildoityavoirentrelefonddupolet lesolunempan(d'intervalle).Allumeunfeuégal,continu,pendantdeuxjoursetdeuxnuits;puislaisse

refroidircl ouvre-ledoucement.Tuverrasla couperemplieà l'intérieurd'unobjetpareilà desgrappesde raisinstrèsrouges,ressemblantà Ihya-cintliorouge,maisplusbeauet plusbrillant.Tu enprendrascequelu

voudras,parmilesparcelleset lesmorceaux.

101.AutreW«HP()).— Prendsdesperlesnonperforées,lave-leset fais

sceber,puisbroie-lescommedusablefui;lillredansdelasoie.Prendsdelachauxnonéteinte;fais-lamacérerdansde l'eauetclarifiesoneauseptfois,dansunvasedeverre,jusqu'àcequecelleeausoitclairecommele

jour.Lavelapoudredesperles,lave-ladansdel'eaudeebauxtroisfois.Prendsunepoêledeferneuve;pèseseptzoiig(drachmes)etposesurle

fourneau.Jettedessusde l'eaude tinkar(iî;humectelamatièrepeuà peuavectondoigt,etalorsellefondra.Prends(lesperlesdélayées)et verse-lesdansunecoquilled'oeuf;fais-lespasser,pendantqu'ellesseronLchaudes,d'unecoquilledansuneautrecoquille,demanièrequ'elle(lacoquille)nebrûlepas,maisquel'intérieurdesperlesnoircisse.Pais,passerchacunedes

perlesquetuvoudras,grossesoupetites;chauffe^)doucement,demanière

qu'elless'arrondissent.Faispasserde l'uneà l'autre(coquille),de.ina-,liièroquelacoquillenebrûlepas,maisquel'intérieurdesperlesnoircisse.

Changelescoquillestroisfois.Lorsquelaperlecommenceraà refroidiren

sWoiidîssant,tu prendrasuneaiguilled'argeiU,ou de cuivre,donttuhumecterasla tôleavecta salive,.cllu la plongerasdansunverreplacéprèsdetoi et disposépourcetteopération.Faisdoucementdansla perleun trou,de ladimensionquelu voudras.Si ellen'apasd'éclat,plotige-

!"(kl'iinéaeslensyriaque,ainsiquelessuivant».—<*>Surtettiikar,voirj>.147,h"25.

Page 339: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 175

latroisfoisdansdu talcdélayé;laissesécherà l'ombre.JcUe-kdansde la

poussièrerouge,essuieet traiteavecdusangdetortue'1',etvoiscequelu

obtiendras.

102.Autrepréparation.— Prendsducristalenpierrecljette-ledansde

l'urined'ânependantquarantejours,et il seformeradubéryl'2'.

103.Autre1.— Prendsce que lu voudrasde nacre,de cristalet de

perles,en quantitéégale.Pile-lestous,mcle-lcset mels-lesdansune

coupe.Jettepar-dessusduvinaigreforl,macéréavecdu selammoniac,et

.queluaurasfaitmonterpourle blanchir.Projette-lcsurlapoudrequiest

danslacoupe;couvrele toutavecdu vinaigre,distillésur du selammo-

niac.Couvrela coupeavecunecoupesimilaire,cl lutelesjointureset la

coupeloulentière.Laissesécher,puismetsaufeupendantdeuxjourset

unenuit.N'interrompspasle feu;au commencement,un feudoux,en-

suitemoyen,puisardent.Pendantquela perleserefroidit,perce-la,avant

qu'ellenedurcisse.

\0k.'Autre.— Pilelesperleselmels-lesdansunefioleavecdujusde

citron;changelejus chaquemalin,pondantquatreoucinqjours,jusqu'àcequ'ellesse délayent.Nettoie-lesavecde l'eaublanche;roule-lesdansdu

blancd'oetif,avecintelligence,aprèsavoirenveloppétesdoigtsdansde la

soieblanche.Kmploieplusoumoinsdemalière.Quandlaperleseramolle,

perce-laavecunesoiedeporc.Lorsqu'ellesserontdures,pétrischacune

d'ellesdansun peudepâle,eljeltc-Icsà despigeons,qui lesmangeront.Attendsdeuxheures;tue lespigeonsel rôlis-lcsloulentiers.Lorsqu'ilsserontchauds,relirelesperlesetmetsdansde lacolle,etellesbrilleront

commedeslumières'3'.

105.Autre.— Prendsduverrebleu,dixmithqals;del'alun,cinq;de

laterredeMélos''*',un.Pilele loulet faiscuireavecdu laitd'anessc.dans

unecoupe.Heinue,jusqu'àcequelesperlesformentunepâtedureetronde;

WMiniumourubrique.(Voirci-après,p.î-jG,ii"io5.)

i!>tënsyriaque,pierreprécieusedediversescouleurs.

!3)\'o\tColl.îles,1/c/i.yrca,trad.,p.3o5,n"5.

'*'Letexteditîlelapomme.(Comp.ci-des-sus,traduction,p.loo,note\.)

Page 340: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

170 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.

jette-lesàdespoulesnoiresquilesavaleront.Attendsdeuxheures.Puistuecelles-ciclrôtis-les,sanslesouvrir.Laissejusqu'ausoir.Lesoir,chauffesurlefeu,fendslespouleset retirelesperles,pendantqu'ellessontchaudes.Perce-lesetenduis-lesdepoussièrerougeappeléeAJio/ouc,c'est-à-diremcghâra(miniumouruhrique),oudesangdetortue;laveetmets-lesdanstahouche.Ensuite,elleshrilleronl.

1OC).Dissolutionde l'aphrosëHnon,quiestle lalo^\— S'ilestmisdansun siropdebière(£t50os),il se délayeraet deviendracommede la pâte.Enterre-ledansdu fumier.Onleprendraensuite,onenferadesperleset

oulesteindraavectouteespècedecouleurqu'onvoudra.

107.Tiréde Zosime(Zw'tn/uos).Commentonfabriquel'cmcraiidc.—

Prendsdelacéruse(^tnvûtov),quiestlesafidka(nompersandelacéruse),unepartie;etduverre,deuxparties;faiscuireensembleetfaiscuire '-'

Vil

108. Chapitredel'or®.— Prendsde la chauxd'or,unepartie;de la

chauxd'antimoinerouge,unepartie;du mercurerougedissous,troisfoisautantque1ensembleprécédent.Réuniscesproduits,et enterreletout,jus-qu'àcequ'ilsedélaye.Fixe-le,puisprojetles-cnunepartie,pourcentparties(d'argent?);celaformeradefor.

109. Calcinationdel'orexposéedanscechapitre.—Tu prendrasdefor,autantquetu voudras,en lamesminces,quetu enduirasd'unfortenduitde.marcassitedorée;puistu les chaufferasdansun potlutc,de façohàdéterminerl'absorption,pendantvingtetunjours,jusqu'àcequellesépais-sissent.

Képèlecelteopérationplusieursfois,jusqu'àcequetu Voiesleslamesse

désagréger.Broie-lesbienet faischaufferdansunefiolesurun feudoux.

<''>AÇpooihjroi'io'ilx&piçiiuniXQ>JÇ6)I-tioç.[Coll.des.4Mi.i/ircs,I.c\k|uc,teUe,

'*>Coiiip.ci-dessus,ji.i5<i. g; traduc-tion,p.2g,n"1.

l3)Icireprendletextearabe.

Page 341: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 177

Puisretireleproduitet tu le trouveraspareilà du safran'"rouge.Mets-le

decôté;ceciestl'orbrûlé.

Lamarcassitedonttu enduirasleslamesestlamarcassitedoréequenous

avonsdécrite'2'.Broie-labienavecdel'eaud'alunet de selammoniac;tu

prendrasdel'alun,unepartie,et du selammoniac,unepartie.Broie-les

bien,versedessusdel'eauà troisreprises.Metssurlefeu,jusqu'àcequela

moitiédel'eauaitdisparu.Puisnettoie,filtreleproduitetsers-t'en.

110. Calcinationdel'antimoine.— Prendsdel'antimoinevert,oucelui

deMouràzab(voirci-dessus,p. i63,1.5), autantquetu voudras.Broie-le

bien;tamise-leetajoules-ydelagraisseenmêmequantité:tu peuxprendre

n'importequellegraisse.Faischaufferdansunemarmited'argile,jusqu'àce

queleproduitbrûleet noircisse.Tupeuxaussilelaveretyajouterenmême

'quantitédu selamerseul,quetu broierasbien;tu feraschauffersurun

feufort,unjour et unenuit.Puisretirele produit,lave-ledansde l'eau

plusieursfois,jusqu'àcequel'eausoitdouceetd'ungoûtagréable.Ensuite

sèchele produitetprojettedessusdusel,à poidségal,puisremets-leau

feu.Faiscelajusqu'àcequetu levoiesblanchircommedufromage;mets-

ledecôté.Ceciestlacalcination.

111. tlougissement.—Prendsduvitriol,troisparties;etdusoufrejaune,unepartie;broie-lesbienet faisdistillerau feusec.Jl distillerauneeau

jaune.Abreuveaveccetteeaul'antimoineblanchiet chauflo-le.Tu feras

cela,jusqu'àcequetu levoiesrougir,àplusieursreprises.Mets-ledecôté.

C'estl'antimoineblanchi,puisrougi;mêle-leavecde la chauxd'or,et,

commenousl'avonsindiqué,ajoutes-ydumercurerougedissous.

112. Descriptiondumercurerougedissous.—-Prendsdu mercurequi a

montédansl'alliai»commenousl'avonsindiqué(3\autantquetuvoudras;

broie-leavecdu soufreet l'eaudu vitriol,danslaquelletu aurasbroyéde

l'antimoine.blanchisurla pierreçatâya;faiscelapendanttroisjoursconti-

nus.Puisfaissécheret faismonterdansunalliaideverre.Ensuiteprends

"' Ouùdelaiouillodefer.—WVoir«-dessus,r>.tCa,n"08.—WComp.ci-dessus,

\>.(ta,)i°37.

. ALCIMiiK*—i»'2*pallie, '23

Page 342: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

178 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

cequia monté'etbroie-ledansdel'eaupendanttroisjours.Fais-leencore

monteretnecessepasd'opérerainsi, jusqu'àcequeleproduitdistillésoit

rouge.Mets-ledecôté,c'estlemercurerouge.Réunisensembleleselammoniacrougeet levitriol,commenousl'avons

indique,en partieségales.Réduis-les.enconsistancecireuse,cnlrcdeux

coupes,àplusieursreprises,jusqu'àincérationparfaite,commenousl'avons

décritprécédemmentM.Dissous-lesdansl'appareilappeléenterrementsus-

pendu(c'est-à-diredansdufumier),commenousl'avonsmentionné$KLa

liquéfactionsefera,à partirde latroisièmesemainejusqu'àlasixième.Tu

changeraslefumieruneibistouslesdixjours,etalorsleproduitsedis-

soudraenunebellemasserouge.Si tu faischaullérunemonnaie(unedrachmed'argent)et quetu la

plongesdansl'eau,ellese teindraà l'extérieuret à l'intérieurd'uneteinte

jauned'or,quines'enirapas;sicen'estparlafusion.

Mêleensemblece quisuit: l'orcalcinéet Iantimoinecalciné,comme

nousl'avonsindiqué;dissous-leset fixe-les,conformémentà la dissolution

età la lixaliondécritesMci-dessus.Ajoutes-enunepartiepourcentd'argent,etcedernierdeviendradefor.Quandtuprojetterascetingrédientsurl'ar-

gent,il seformeraunebouletted'or.Ceciestleplusnobledeschapitres.

113. Chapitredelof.—Del'orcalciné,unepartie;duferrouillé,une

partie;ducuivrecalciné,unepartie;broie-lesdansduvinaigredistillé,pen-danttroisjours;qu'ilyait danslevinaigredela teintured'hématite.Ces

substancesserontprisesenpartieségales,réduitesenpoudreet(mises)dans

fathaltroisfois,jusqu'àce queleselammoniacmontejaunecommele

jaunedVruf.Tuenprendrasunepartiepourtroispartiesduvinaigredis-

tillé.

Knsuilctu chaufferas(ceproduit)aveclesmélangesci-dessus,pendanttroisjours,et tuferassécherleproduitsurun feudoux;puistu lemettras

dansunegrandebouteille.Tuprojetterasdessusdumercurerougedissous,àpoidségaletàtroisreprises.Tuenterrerasleproduit,jusqu'àcequ'ilsedis-

solveetse fixe.Ladissolutionetla fixationseferontcommenouslavons

indiquéauparavant'*'.Ensuiteprojelles-enunepartiesursoixanteparties

d'argent;ilserateintetdeviendradefor.

t'1Coin]),ci-dessus,\i.M3,ti°10.'*'ibid.t\\167,h080,

WC.0111I).,|>.168,11°88;i>.i-jC,n"109.

Page 343: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 179

Calcinatiùndel'or.— Nousl'avonsdécrite'",enparlantdelamairassile

dorée.

114.Descriptiondufer rouillé.— 11sepréparcainsi: tu prendsde la

limailledeferpoulad(acier)et tulachauffesavecenvironlamoitiédeson

poidsd'arsenicrouge.Ensuitetraite-ledansun sacde papier(?)Iuleet

séché.Fais-lechaufferunjouret unenuit.Ensuiterelire-le;faisfondrecl

broie.Ensuitemets-ledansun vasedeverre;versedessusduvinaigredis-

tillé,enquantitéégale,à quatrereprises,et laisse-leausoleil,oudansdu

fumier,jusqu'àcequelevinaigrerougisse.Ensuiteclarifielevinaigrerouge,etmetsà saplaceduvinaigreblanc.Continue,jusqu'àcequeleproduitse

délayeentièrementdanslevinaigre.Recueillelevinaigreet laisse-ledans

unvaselarge;puismets-leausoleil,jusqu'àcequele vinaigredisparaisseetqu'ilrestelateinturedefer.

115.Calcinutionducuivre.-—Brûlelecuivredansdusoufre,jusqu'àce

qu'ildeviennenoir,brûlé,etqu'ilsedésagrège.Lave-ledansdel'eaupropre;ensuitefais-lesécheret abreuve-ledevitrioletdejaunesd'oeilfs,à plusieurs

réprises;fais-lecbaulTcr,detellesortequ'ilrougisseetjaunisse.

110.Eaudevitrioljaune.—Pourtrenteoncesd'eau,uneoncedevitriol

et unedemi-onecde soufrejaune.Pile-lesbienet bats-lesavecsoindans

dujauned'oeuf,avecunedemi-livredemield'abeille.Distille,jusqu'àcequetoutel'humiditésoitpartie.Ensuiteabreuvedanscetteeaulecuivrequelu

as faitbrûlerpendantun jour,et fais-lechaufferpendantunenuit.Fais

cela,jusqu'àcequesa couleurarriveaujaune.Ceciestla calcinationdu

cuivre.

117.Chapitredel'on— Prendsdelalimailled'or,autantquelu vou-

dras.Enduis-labien,avecquantitéégaledemercure;lave-ladansdel'eau.

Essuie-la,etbroieavecelleenvironlumoitiédesonpoidsdesoufrejaune.Eais-lachaufl'erau feu,commeprécédemment,jusqu'àcequesacouleur

noiredeviennerougejaune.Cecis'appellelecinabredefor.

Délayele fer(avecde l'eau)»jusqu'àce qu'ilseréduiseenuti liquide

l'1Coin}).,\i.iG8,if'S5;p.17G,il"IOIJ.

t'A.

Page 344: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

180 .TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

rouge;et délayel'hématite,jusqu'àcequ'elleseréduiseà l'étatdekholouc

(parfumjaunedontlesafranestlahase'1*).Réunislesdeuxeaux,enquan-titéségales,et laissereposerdeuxjours.Sachequesituchauffesunepiècedemonnaie(unedrachmed'argent)etquetulaplongesdanscetteeau,son

extérieuretsonintérieurdeviendrontrouges.

118.Délaycmcnldurougeetdel'hématite.—Prendsdela limailledefer

cldubarmâhcn^,unepartie,etautantdeselammoniac.Broie-lesbienetfaischaufferdansun feudoux.Relirele produitelenterre-ledansunvase

suspendu,commenousl'avonsindiqué^.Jl.seliquéfieraalorsenuneeau

rouge,d'unrougetrèsfort,auboutde quatresemaines,etaumaximum

ensixsemaines.

Demêmel'hématite;sontraitementnedîftèrepas(i>,carelleseliquéfiecommelefer,enproduisantuneeaucouleurdesafran.

Délayechacund'euxenparticuliersurunfeuhumide;ets'ilenresteun

peuquinesesoilpasdélayéà l'étatd'eaurouge,aprèsquetu l'aurasdé-

layédenouveauavecun peud'eau,réunis-lesaureste,à partieségales,etlaisse-lespendantdeuxjours.

Puisbroielecinabred'oravecl'eaurouge,jusqu'àcequ'ilenaitabsorbé

unequantitéégaleà sonpoids.Ensuiteenterre-ledansunvasesuspendu,commenousl'avonsindiqué,

etil seliquéfieraen troissemainesouplus,enformantuneeaud'unbeau

rouge.Faisdistillerdansl'alambic,surunbain-niaried'eau.Jlenouvelleladis-

tillationetrépètecelaplusieursfois,jusqu'àcequeleproduitsesoilrésolu

entièrementenuneeaurouge.S'ilestresteun sédimentnoir,semblableà dusafran,et quinesesoit

pastransforméentièrement,renouvelleladistillationpourlui.Disposeune

coupesurl'alambic,metscelui-cidansunemarmitepleinedecendres,et

allumeau-dessousdescharbons,jusqu'àcequeleproduitsefixe;ainsiquenousl'avonsdécritdansleschapitresprécédents.

Projettes-enunepartiepourcentsurl'argent,afindeformerdefor.

'' Comp.ci-dessus,p.17G,il"it>5,oùilcslindique;commeunepoudrerouge.

<«>Molpersanquisignifiepeut-ûlrehmêmechose,debarmàh,pallie,etriW,fer.

MVoirplushaut,p.I7S,t."Uïtelplusloin,p.182,n*123.

MSelammoniac,voirplushaut,p.lCo»u°Ô5.

Page 345: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 181

119. Chapitredel'or,— Prendsunepartied'oret unepartiede1er,réduitenpoudreetdélayé.Délaye-lesensembleet broie-lesavecdu mer-

cure,prisenmêmequantité.Recouvrele(tout)avecdusoufrejaune;fais

chaufferpendantla nuil.Répètecelatroisfois,jusqu'àcequeleproduitdeviennecommeducinabre;puisbroie-leet abreuve-ledecetteeauquejevaisdécrireci-après,pendanttroisjours.Tul'abreuveraspendantlejour,ettu lechaufferaspendantlanuit.

120.Descriptiondecetteeau.— Prendscequetu voudrasdevinaigre,

ajoutes-yduselammoniac.Quandilseradissous,ajoutes-yditcuivrebrûlé.

Quandil seradissous,ajoules-ydusoufrejaune,enpartieségales.Quandletoutseradissous,fais-lemonterdansunalambic.Ensuitetrempes-yton

ingrédient.Projettes-enunepartiesurquaranted'argent,lu obtiendrasde

l'ord'unbeaujaune.

121. Chapitredel'or.— Prendsdelalimailled'or,unepartie;de (foi-

seau)volant"',troisparties;delafiancéejauneK-\deuxparties;del'arsenic

rouge,unepartie;ducuivrebrûlé,unepartie;dela limailledeferl3),une

dcmi-paiiie.Broiele toutdansdu vinaigre,pendanttroisjours;lais-le

chaufferla nuit.Broieet faismonterdansïathaltroisfois.Turendrasle

supérieurinférieur,carlevolant,laliancéeetl'arsenicmonteront;maisfur

demeurera,etcequiresteraenbasseracalciné.

Prendsde ce qui monte,unepartie,et de l'inférieur,unepartie;et

du solammoniacenvironlamoitiédu tout;hoiele toutet fais-lemonter

dansunebouteille,quetuenterrerasdansdu fumierfrais<pendanttrois

semaineset plus,jusqu'àcequ'ilsoitdissous.Ensuitefixe-le.Projettes-enunpoidsdedeuxgrainssurunniithqald'argent: ceseradel'or.

122.Eaudevitrioletdesoufre,danslaquelleluabreuveraslesingrédients.Duvitrioljaune,troisparties;dusoufrejaune,unepartie.Broie-lesetdis-

tille-lesavecdel'eaudel'ose;telleestladescriptiondeceproduit.'•')Soufre*voit'|>.itio,ti°07.OVoirci-dessus,p.i6o<11°57.<3)Danslemanuscrit1),unenoteauliasîle

lapage,d'unemainpostérieure,dît!tUausestlalimailledefer',c'est-à-direlesafran(rouilledefer);levolantetlafiancéemêlés

ensemble;lascorie(dufer).»I)anslediction-nairepersandeVullcrs,1,939,etdansl)ot)\Sttj>j>LauxJid,vraies,1,476,cemoteste.vplkjuéparneaudaiislaquelleonatrempéle1errougi0;suivantd'autres,(mâchefer».IA\molestécritdavas,dansetdoits.

Page 346: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

182 TRAITED'ALCHIMIE.SYRIAQUEET ARABE.

123-'L'enterrementda corpssuspendu.— Placelesingrédientsdansunmorceaudetamis,surunentonnoirdoverre.Metsau-dessusdel'entonnoirun morceaude peau.Quele toutsoitdéposéau-dessusdunechandelle,

suspenduedansunejarre,à unedistancedequatredoigts.Couvrele som-metdelajarreet enterre-ladansdufumierfrais,jusqu'àcequeleproduit.sedissolve.Fixe-leet projetles-enunepartiesurtrentepartiesdebelargent.

124. Chapitredel'or.— Prendsdumercuredélayérouge,troisparties;dela chauxd'orrouge,unepartie;réunis-lesdansunebouteille,quetu en-Ierrerasdansdufumierfrais,jusqu'àceque leproduitsedissolve.Fixe-le.Projetles-cnunedrachmesurquaranted'argent,pourle teindre.Mêle-le.avecdel'oret faistavolonté.

125. Distillationdela marrassite.— Unepartiede marcassiteet une

partiedeselammoniac.I3roie-lesetfais-lesdistiller.Retirecequirestedans

l'alambic;laisse-lepasserlanuità l'air;puisdislille-lcdenouveauetrépètecelaplusieursfois.

1256w.Chapitredel'or.— Dela marcassitedorée,del'antimoine,ticla lilhargc,del'arsenicrouge,del'alcalilinkar"',dechacununepartie;dusoufrejaune,quatreparties;duvitrioljaune,deuxparties;du borax,une

partit!;etduvert-de-gris,unepartie.Broiebienletout.Délaye-leetfais-lui

absorberduborax,jusqu'àcequ'ilfondebien;le noirsortira.Metsle pro-duitdecôté.Ensuitefondsl'argent;projette,del'élixirci-dessus,lepoidsd'un

carat;unisl'argentà unemêmequantitéd'or,ettu aurasunbeauproduit.

VIII

ciiAr-rnifcsni:I.AnEscuimoxI)i5I.'AHTANIMAL1'^.

120. L'élixirressembleau poison,à causedesaviolenceetdesasub-

tilité;caril altèreetdénaturedescorpsnombreuxet agglomérés,lorsqu'onfaitagirsureuxunepetitequantitédecetélixir.

(1)Coinp.,ixnii'leIhiknr,p.1^7,nb2a,ci-dessus.

(s>ticlitrerépondàladoctrinedesalchi-mistesarabessurlapierrephilosophaleextraitedesminéraux,dosvégétauxcldesanimaux.(Voir,dansle\olumerelatifàl'Alchimiearabe,

lesoeuvresdeDjaber,p.»77,scellons3'iàSjtcldanslevolumerelatifàlaTransmiisiondelascienceantique,p.328,leLivredesSoixante-dix,enlatin,DeLipidetinimati.)Ilenrésultequeleschapitresprésentsontprobablementéléécritsu-rslex'ouxicsiècledenoireère.

Page 347: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 183

Il ressembleà la thériaque,a causede sa forceet de sonutilité,car

il faitrevivrelescorpsatténuésetréduitsà l'étatdivisé.

127.hnnmérationdesobjetsvégétauxcl animaux.— Cesontceuxdontlesphilosophesontfaitleurélixiretpourlesquelsilsontadoptédessignesetdesindications.Telssontdix(objetsappelés)pierres,savoir:

i" Lescheveux;2°le crâne;3°le cerveau;/i°labile;5°lesang;()°le

lait;70l'oeuf;S"l'urine;90lanacre;io°lescornes.

Leplusnobleestlecheveu;ensuitevientlecerveau,l'oeuf,lecrâne,le

sang,labile,l'urineet la nacre;etaprèsle laitet lacorne.

Lorsquenousseronsarrivésà l'endroitde l'élixirdesvégétaux,nousen

parlerons.

128.Cetartsepratiqueavecla septchosesspirituelles(/uevoici.— i°La

réunion;20la séparation;3°la distillation;4°la purification;5°l'union

(alliage);6°la dissolution(délaycnicnlou liquéfaction);7°la fixation.On

décriraensuitel'élixir;cettedescriptionauralieuà saplace,si Dieule

permet.

129.Catciimlioildel'argent.— Faisfondrel'argentet projettedessus

environla moitiéd'unalliagedeplombet d'étain.Hetirc-lc;broic-lcet

abreuve-leavecl'eauduselammoniacet lesoufre,pendantunjour.Fais-

le chaullerpendantunenuitdansun feudoux.Puisbroie-leet fais-le

chauller.FaiscelaseptoitdixIbis.Leproduitdeviendracommedu fro-

mage.Mets-ledecôté.

130. Eaudeselammoniaccldesoufre.— Unepartiedeselammoniacet

unedemi-partiedesoufrejaune;versedessustroispartiesd'eau;faischauf-

lercelasurUiifeudoux,jusqu'àce qu'ilne restequ'unepartiede l'eau.

Sers-t'enselonlebesoin.

131. Calcinaliondaverre.— Prendsduverrelin, quin'aitjamaisété

travaillé;(prends-en)unfragment,quetuferaschaullersurunfeufort,et

quetuplongerasdansunedissolutionduselalcali;alorsilsefendra.Broic-

lcavecdusel,priseumêmequantité;abreuve-ledeblancsd'oeufs,pendant

Page 348: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

18'] TRAITÉD'ALCHIMIE.SYRIAQUEETARABE.

unjourenlier.Puisfais-lesécheretmets'ledansunpotd'argileIule,surle

feu,pendantunjouretunenuit.Ensuitelave-lebien.Renouvellelesel,le

blancd'oeufetle cbaulTage;faiscelacinqouseptfois*etle produitblan-chirabien.Lave-leetfais-leséclicrsurun feudoux,puissers-l'en.

132.(Chapitredel'argent^.—Prendsl'alliagedeplombetdetain;pu-rifie-!c;délayede lamagnésie;délaye-laetblanchis-la.Puisprendsdusel

fusible<2);fais-lechaufferdansunemarmite;pile-leà part.Faischauffer

de l'alunconvenablementet pile-le.Broiedu fondantblancet mêle-le.

Prendsde la magnésie,unepartie;du seldemontagne,unepartie,et

deuxparties,d'alun;du fondant,unedemi-partie.Faisfondrel'élainet

abreuve-lepeuàpeu,jusqu'àcequ'ildeviennedel'argent.

133.Autre®.— Prendsdumercure,fais-lebienbouillirdansdel'huile

deraifort.Mets-ledansungrandcreuset,troplargepourleproduit;délaye-lecliais-luiabsorberdel'alungrilléetbroyé,engrandequantité;et il se

feraleproduitmentionné(ci-dessus).

134.siatre^.— Prendsde l'était!puret fonds-lequatrefois;chaquefoismets-ydelarésineromaine(oud'Europe),delagraissed'orge(?mot

persan),c'cst-à-difel'huiled'orge.Aprèscela*prendsle corpsblancdela

magnésiedélayée.Mets»pourunelivre(l'élain,deuxoncesdemagnésie,jus-

qua cequelemétall'absorbe*etlelilélalserabeau.

IX

135.Lechapitreleplusgrand,leprincipal,lemeitlcut,et leplusimportantdetousteschapitresdel'or,—PrendsdusafranquicroîtsurlemontSinaï,alliantquetuvoudras;qu'ilsoittrèsfrais.Lave-leavecdusavonetdel'eau

propre.Faisbiensécherà l'ombre.Remplisavecl'alambicjusqu'à'moitié;montel'alambicetconsolidelajointure.AllumeunfeUdecharbons,etUne

eaublanchedistillera.

Ensuitel'eaucesseradecouler,enraisondelafaiblessedufeu.

<')Àîaniai-ge,ensyriaque:«lesKgyptiens.C.'cstdoncl'asein.

<J)Fondantalcali»,

MÀlamarge,ensyriaques(procédé)desFrancs.

WAtamarge,ensyr.!(procédé)desfaibles.

Page 349: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 185

Lorsquetuverrasquel'eauauracessédecouler,chauffeavecdubois,

jusqu'àcequelagraissedisfille.Chauffejusqu'àcequeriennepasseplus,Alorscesselefeu;ouvrel'alambic;relirecequ'ily a dedans;cltu trou-

verasun produitnoircommede la magnésie.Retire-le;gardechaquechosedansunvase,cl mets-lesà part"'.

Ensuiteprendsdusavon,autantquetuvoudras;mets-ledansl'alambicet

iraitc-lccommeluastraitélesafran.Metsà partl'eau,la graisseetlesédi-

ment,chacunde.soncôté.

Ensuitetraitele soufredela mêmemanière;metschaquechosedo

côté.

Demêmepourlamarcassite;traite-laetmetsàpart..Alorstu aurasachevéla conduitedesquatre(corpssusmentionnés)el

leurséparation.Ensuiteattaque-toiauxsédiments^. Broie-leschacunà part.Metschaque,

sédimentdansunemarmited'argilelutéc;laisse-lesurun feufort,uiijouretunenuit.Ensuiteretire-le,broie-leclremets-ledanslamarmite.Faiscela

jusqu'àce qu'ilsoilparfait: saperfectionconsisteencequele sédiment

dusafranarriveàprendrelacouleurduleck,oulacouleurpoussière(grise);

quele savonprennelacouleurdela cire;lesoufre,la couleurblanche,avecuneleinledevert-de-gris;enfinlacouleurdelamarcassitedeviendra

pareilleà celledufromage.

Lorsquecescouleursserontainsiobtonues,tu mettrastouslesproduitsdansUnalambic;tuverserasdessusl'eaublanche,quiserasortiedetousces

corps.Chauffeensuitepar-dessusavecdouceur,defaçonqueladistillation

s'opère,et metsdecôté.Ensuiteprendscequirestedansl'alambicel tu le

trouverasréduitenpoudre;c'estlamagnésieblanche.Cetteterre,mets-lade

côléW.

. Prendslesgraisses;réunis-lestoutesdansun alambic;placel'alambic

dansuneinarinilccontenantdel'eau.Puischauffepar-dessousavecdouceur,

aprèsavoirmisunecoitpesurlechapiteaudel'alambicetavoirconsolidéla

joitilureavecdulut.LefeUdevraêtredoux;laissesurlefeu,jusqu'àcequelecontenusépaississecommedumiel»Puisretirel'alambic.Quandil sera

refroidi,ouvrelechapiteauetverses-ydel'eaublanche,troisfoislepoidsdu

lagraisse.Ensuitemontelacoupesurl'alambic,etcntcrre-lcdansdufumier,

MAtamarget i°tan'imion;a"laséparation;3°tadistillation.—t2'Alamarge: i"lapu-rification.—MAlàmui'gei2°ladistillation.Le3°manque. ;

ALciit.MM;.—t*acpartie. I'IIMrl.iSiEl'.ttMllovti.i..

Page 350: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

180 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARAI5E.

pendantunesemaine.Puisrelireleproduit,tuletrouverasrouge,d'unbeau

rouge.Décante-ledansunebouteilleetmets-leà pari.Verso,ensuitedel'eaudansl'alambic,commetuas faitlapremièrelois,

etenterre-lependantseptjours,jusqu'àce(picl'eaudeviennerouge.En-

suite•'*décante,etremetsdenouveausurlerésidudel'eaublanche.Necesse

pasdefairecela,jusqu'àcequel'eausorteblancheetnerougisseplus,mais

qu'elledemeuretellequetu l'asfaitentrer.Alorsrelirel'alambicet décantecequ'ilya dedans,enfaisantécoulerl'eau.Retirelesédimentetlu le trou-verasblanc.Mets-ledansunebouteilleet placelabouteilledansunemar-

mitecontenantdescendres.Bouchele coldelabouteilleet allumedufeu

au-dessous,detempsen temps;puislaisserefroidir.Retirele produit: il

seracommedelacîre.Mets-leàpari.C'estl'airquia priscorpset lamère

quiréunit.

Ensuiteprendsdu mercured'Orientel du mercured'Occident,parties

égales;->.Fais-lesmonterdansunathaldeverreseptfois,jusqu'àcequ'ilsarriventau blanc.Puisbroie-lesdansl'eaublanche,quia étédistilléepen-danttroisjours;et fais-lesmonterdansdeuxcoupesdeverre,oudansune

grandebouteille: ii monteradansla pansedu vaseun corpspareilà du

beaucristalpurw.Suspcuds-lcdansunejarre,conformémentàcequenous

avonsindiqué.Enterrecelle-cidansdufumierfrais,pendantquarantejours,elleproduitseliquéfiera.Ajoules-yenvironlamoitiédetalcdeverrier,et

remetsleproduitdanslefumier(lilt.dansl'enterrement)pendantdeuxse-

maines;puisretire-le.C'estlàl'eau,l'eau-forlctriple,quidissouttoutechose;mets-ladecôté.

Ensuiteprendsdelamagnésiepurifiée,c'est-à-direobtenueaveclesquatresédiments,unepartie'*1;delanièrequi réunit(5Î,unepartie.Mets-lesen-

sembledansun athal,un alambic,ouunebouteilledeverre.Versedessus

del'eautriple,en'quantitéégale.Enterrele vasependantquarantejours.Relire-le;incorporesoncontenuavecdela limailledor rouge,deuxfois

sonpoids.Ensuitefaischaufferdoucementce mélangeavecdela limaille

(d'or),deuxfoissonpoids.13roie-îejusqu'àcequ'ilsoitbiensec.Ensuite

laisabsorbercelleeaurougeteinte,quetu asretiréeauparavantloi'sdel'en-

('!Alamarge: i"lapurification.i!>CoU.ihsAtcLgrecst Irad.,|>.373.—

Djâlier,<l;iiisleVolumeinlilillîTraitad'Al-rliimictunie,[>.'20'.

i-1'Chloruredeuici'ciiitssublimé.'" Àlamarge!5°lacombinaison.WCômp.lafindupremierparagraphede

cettepage.

Page 351: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. I.S7

loiTcnicnt(dansle fumier).Fais-enabsorber,le poidsdutoul, Iraisl'ois;

puisfaischauffersurun feudoux,lelquelefeunécessairepourrùlir.iin

oiseau.Broieleproduitetchauffele peuàpeu,defaçonqu'ilabsorbecelte,

eau,enquarantejoursouplus.Knsuiteenterre-lependantquarantejoursouplus,etleproduitsedélayera,enformantunebelleeaurouge,quin'aura

pasdesédiment.

Tu y tremperascequetuvoudras;il en sortiradel'orrouge.Silu faisbouilliravecelledumercure,il sortiradel'orrouge.Fixe-leaubaind'eau

chaude;il serafixéenvingt-huitjours,etpareilau mielsolidifié.Puisre-

tire-leetinels-ledansunecoupedeverreausoleil,pendantseptjours,jusqu'àcequ'ilsoitdesséché.Ensuitebroie-leet dépose-ledansunvasedeverre.

Si l'onprojetteun niithqaldececisurquatre-vingtsmithqals(d'argent),onobtiendraunorà l'épreuve,résistantà raffinage.

Si tu veux,projettes-enunedrachmesur soixantedrachmesde cuiuv.

rouge,tu aurasunbelargentblanc.Opèrelemélangeet travaille-le.

Si lu le projettessursoixantedrachmesd'étainpurifié,tu obtiendrasun

blancmerveilleux;mele-leavecvingtdrachmes(d'argentpur)et fais-ence

<pieluvoudras.

Projettel'élixirsousformede boulette,commenousl'avonsdil précé-demment.

130. Litjuéfactiondumercure^.—Prendsdu sublimémercuriel— (en

'syriaque)mangedumielet'mets-endanstesnarinesetdanstesyeux'-'.—

Prendsuneparitédemercure,unepartiedevitrioljauneet unepartiede

sel.Broiebienlevitriolet lesel.Klends-cnlamoitiésurlapierre<;alàya';:,!,

pressedessuslemercuremisàpart,aprèsl'avoirtamisédansunlinge;ajoutel'autremoitiédevitriolet de sel;aspergepar-dessusdeleau alcaline;le

produitbouillonneraet écumera.N'ajoutepasdavantaged'alcali.Broie-le

aveclapierrefihr{i),jusqu'àcequetu nevoiesplustracedumercure.

Faissécherleproduitetfais-lemonterdansun athald'argileoudepor-celaine»etqu'ilsoitchauffétoutlejourjusqu'àlanuiljqu'ilyaitunelivrede

mercure,plusoitmoins.Ala suitedecela,tu trouveraslemercuremoulé

WComp.ci-dessus,p.i/i3,n"10.<!'Ceciasansdoulepourbutdepréserver

l'opérateurcoi'lrclapoussièredusublimé1mer-curiel(cliloriiicdemercure).

WVoirp. >5o,n°3'), io";p. 1O7,n°85,

WVoirp. i5o,n*3S,u"; p. 107,n"85.

i'i*

Page 352: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

188 TRAITEIVALOJII.MIESYRIAQUEET ARARE.

etéteint,tandisrjuelevitriolcl leselscronlrcslésenbas.Rémoislemejvcurenonemployésurlerésidu,Broic-lcet fais-leencoremonter.Faiscela

troisfoisouplus,jusqu'àcequetuvoiesquel'extinctiondumeicurcetsonblanchimentsontaccomplis;mets-lealorsdecôté.Touteslesfoisquetu le

ferasmonter,reverselapartiesupérieuresurlapartieinférieure,Ensuiteprendsdecemercure,unepartie,del'alliagedeplombetd'étain,

unepartie,cldumercurevif,une,partie.Amalgameleplombaveciemer-curevifdansunecuillerdefer,surunfeudoux.

Broiesurlapierreçalâyaelajoutepar-dessuslemercuresublimé.Broiebienle tout,jusqu'àcequetu voieslapoussièredevenirnoire;metsde

côté;amèneà consistancecireuseentredeuxcoupes.Leproduitfondra;lemercuresubliméseréuniraau-dessusdelui,pareil;\undisquepoussié-reux.

Relireleproduit,etenterre-ledansunvasesuspendu'1';il seliquéfieraentroissemaines,enproduisantunliquidepareilà delagraisse;mets-ledecôté.Ceciestlemercureliquéfié.

Celteeaublanchiratouslescuivres,et lesvaseset autresobjets;maiscelteteintureestfugace.Onappellecetteeau«eautripleeteau-forte»,

VAledissoutletalc,l'argent,l'or,lefer,leplombetlespierres,tellesquelamarcassite,la magnésie,le minium,lapierremagnétiqueet autres.Cemercureestappelédesoixantenomsclle plussouvent; eauanalogueaulait.C'estl'eautripleetpasautrechose.

X

137.Chapitredel'argentparfait®(cetitreensyriaque),—Prendsdelalimailled'argentet,enquantitéégale,dumercureblancetvif.Réunis-lesetbroie-lessurlapierreçalâyaaveclapierrefihr,enyajoutantduvinaigreetdusel,jusqu'àcequeleproduitdeviennecommedelacrème,

138.Pourquelefer neserouillepas®.— Broiela céruseavecde

l'huileetenduis-enlefer;l'alunet l'eauproduisentaussilemêmeeffet.

'" Voirp.i65,n°So,1.anlépén.WL'alinéasuivantestencadréd'uneraie

rouge,commeendehorsdule\tedanslema-nuscrit.A;danslemanuscritli,ilestrayé,(^paragrapherenfermeunprocédépouramal-

gamerl'argentetréduireletoutà l'étaldepâtepulvérulente.(Cf.le*recettesdesComposi-tioncs,Transmissiondelascienceantique,p.getai.)

WLesalinéassuivantsensyriaque.

Page 353: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TJUDUr/rjON. 189

139.Traitementdumarbre(?)pourletravail,—Il doitmacérerdansdu

>inaigrcblanc,oudansdel'eaudesasau'pendantIroisjours,Onenprendunmilhtjal,Ensuiteil serapréparé,broyéet formeraunélixir,

140.Trempedu cuivre.•—Mélangede l'eauet duvinaigre,et.fais

chaufferlecuivre,puisjette-ledansl'eauetlevinaigre.Opèreainsiplusieursfois,jusqu'àcequ'ilsoitselontavolonté,

141.Autre,— Chauffeunelamedecuivre;jette-ladansde l'eaude

blancsd'oeufs.Prendscetteeauetcoagule-la.Puiséteinsla lamedansl'eau

deblancsd'oeufscoagulée.Tuferasainsidixfois,11yauradanslesblancs

d'oeufsdel'alundel'Yémenet dunitre.Lalameseranettoyée.Ceciestla

purificationducuivretravaillé.

142.Trempedel'étain,— Fais-lefondredansunecuillerdefer;jettedessusdel'huiled'oliveet dusoufredesfoulons.Faisainsitroisfois,et il

deviendraexcellent. ,

143 Fixationdumercure.—Faisfondreleplombdansunvasedefer;

puisrelirc-ledufeu;tuaurasdumercuredansuneboursedecoton,enduite

d'huiled'olive: verse-(Ie)dansleplombfondu.Opèreainsiplusieursfois,

jusqu'àcequ'ildurcissecommeunepierre.

144.Autre.—Broie-ledansdelamoutardependantuneheure,jusqu'àcequ'ilnoircisse;puisfais-lecuiredansduvinaigreetdusel,jusqu'àcequ'ilsoitnettoyé.Dépose-ledansunejarredeterre;ensuiteenduis-led'huiled'o-

live;ajoutedessusunpeudecendretamisée;ensuitefaisfondreunepartiedeplomb;ajoutel'huilepar-dessusdefaçonà lerecouvrir.Opèreainsiplu-sieursfois,jusqu'àcequ'ilsefixe.

145.Autre.— Jette dessus,au lieu de cendre,de la marcassite

blanche,pourlemercureblanc,etdelamarcassitedecouleurjaune,pourlemercurerouge.Puisprojettedessusduplombblanc(élain)fondu,pourla

mercureblanc,et duplombnoirfondu,pourle mercurerouge;luauras

duplombnoirfondu.

'*>Molinconnu.

Page 354: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

100. TIIAJTKfVAFXIHMJBSVJUAQUKKï AltAliK.

|/|l), Autre.—•Motslemercuredansunebourseetséparecequipasseà traverslelinge.Prendsensuitedusoufre,et mels-losurle feujusqu'àce

qu'ilfonde.Puismoislemercurefiltréparla bourseavecle soufrefondu.

Laisse-lesensemble,jusqu'àcequelemercuredemeurefixé.

Ul7.Surlapréparationdel'alliagemonétaireM(drachme)noir,—Prends

dixdrachmesde lingotpur (d'argent)et centdrachmesdecuivrerouge;mets-lesdansuncreuset;faisfondreet renversedanslebâliq(récipient:');

lorsqu'ilsortiradu bâliq,délayedel'encredansun lingeavec'ticl'eau,et

mels-ylemétal,11noirciracomplètement.

148. Noircissementdel'alliagemonétaire^.—Prendscinquantedrachmes

de noir;metsdessusdouzedrachmesde lingotd'argentpur; faisfondre

dansuncreusetelrenversedanslebâliq.

Noircissement®.—Prendsduselblancpur;limailledecuivreblanc,au-

tantquetuvoudras,Faisfondreet,aprèsqueluaurasfaitfondreleplombet le.cuivre,laissele produitdansuneassietteoù il y auradu

(molécritcahach-salag),jusqu'àcequele selsoitsaturéde,

Ensuitefais-lefondredansunecuillerdeferaveclecuivre,et renverse-le

dans lebâliq.Frotteavecdel'alundel'Yémendansunlinge;et, quandil

sortiradubâliq,dépose-lededanscetalun: lacouleurnoiresedéveloppera

complètement.

XI

149,ChapitredesFrancspourblanchirlecuivre^.—Prendsdel'eauquia ététraitéeel del'alun.Faischaufferlecuivre,jusqu'àcequ'ilrougisse;

trempe-ledanscetteeautraitéepar l'alun,à plusieursreprises,jusqu'àce

qu'ilblanchisseetnesoitplusreconnaissable.

MCc4alliageestdésignedanstetextesoustenomdedrachme,c'est-à-diredemonnaie.Celleassimilationentrel'alliagemonétaireellamonnaieexisteaussichezlesalchimisteslatins,lemotnwnmusayantéléemployépourdésignerl'asem,(Transmissiondelasciencean-tique,p.261.)

'2>Caniya,motquiriesetrouvepasdanslesdictionnaires,maisquisembleforméduturccara.noir.Cetalinéa,ainsiqueieprécé-dentetlesuivant,estenarabe.

(3iDansletexte,carviyacommedaiisle

paragrapheprécédent.WLesalinéassuivantsensyriaque.

Page 355: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 10)

150. Trempeducuivre.•—Mêleduvinnigre,del'ohmet du sel; fais

chaufferleslaines,ettrempe-lesplusieursfois,jusqu'àcequ'ilsoilfaitselon

Iondésir.

151. lacérationdnseletdel'huile,—Prendsduseldoux;pétris-Jedans'

del'huile,d'olive;chauffe-ledansunemarmitelutéc,surlaquelleil yaura

uncouvercleJuté.Chauffedansun feude fumier,pendantunenuit.Re-

commencece traitementseptfoiset plus,jusqu'àce quele produitsoil

commedelacire.

152. Travaildel'étainpur.— Aprèsqu'ilauraétépurifiéconvenable-

ment,ajoutedessusde l'alunInmclleuxet de la chalcitedetoutefonte:

opèrelafusion,ettu trouverasdel'argentd'Egypte.

153.Mélangepourobtenirunbronzetranchant.—Avecuneminedecet

élain,uneoncedecuivrerougeetsixdrachmesd'androdamas,ou,suivant

unautre,d'adamantos(acier).

154.Purificationdel'étain.— Fais-lefondreetprojette-ledansdu sel

amer,septfois.Fais-lefondreencoreetprojette-ledansdesjaunesd'omis;

il serapurifié,

155.Autre.— Pétrisde la sarcocolleenpoudreavecdublancd'oeuf;faisabsorberà l'étain,etcesera(fait).

XII

156.Liquéfactioninstantanéedutalc^.—Letalcestchaufféetplongédans..... (deuxmotscorrompus),jusqu'àcequ'ilsoitbienliquéfié.Salut!

157. Chapitredurouge,— Onprendde la limailledecuivreet on

l'abreuved'eaudevitriol,devert-de-griset dethériaque(P).Fais-lechauffer

dansun fourneau,unenuit.Puisonleretireraetonlebroiera,jusqu'àce

qu'ilformeunepoudrerouge.Il teindradixdrachmesd'argent,puisil s'al-

lieraà cinqpartiesd'or.

') Cequisuileslenarabe.

Page 356: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

102 T1U1TKD'ALCHIMIESVIUAQUKET A1UHK.

15S.Autre.—Faissécherunefeuilledelaurier-roseet pile-la,projelle-la surIargonIenfusion,etelleenrougirale triple<lcsonpoidset l'amol-

lira.Ajoutedessustrentepartiesd'or,et faista volonté.

159. Autre,•—Comprime,une feuillede laurier-rosefraîche;ensuite

pile-laetfaiscuireavecdusoufrejaune,surunfeudoux;il seformerade

l'eaurouge.Faischaufferl'argenten lamesetplonge-Ies-y: il sortirade

l'orà l'épreuve,

1G0,Préparationdela ccruse^.— Faisfondredel'étainel jettedessus

duseld'Andar,à poidségal;agitebien,jusqu'àce qu'ildeviennecomme

de la cendre,liroiele métaldansde l'eauet du sel,et il deviendratrès

blanc.

ICI. ColorationdeVorparvernissage,— Levernissageestappelécolo-

ration;il s'appliqueà l'extérieur;il convientà l'or.quin'estpassuffisam-

mentcoloré,ainsiqu'auplus brillantet à tout autre.— Vcrt-de-grisd'Emesse,unepartie;autantdeselammoniac,lîroic-lesetmets-lesdecôté.

Faischaufferl'or altérésurle feu;frottc-lcavecdusableet de l'eau,et

lave-leproprement.Prendsensuitel'ingrédientréduitenpoussière;mets-ledansuneécuellcethumecte-leavecun peud'eau,jusqu'àcequ'ildemeure

en consistanceemplastique.Trempededansl'or,quien serasaturé.Puis

laisse-lesécherprèsdufeu.Ensuiteplace-lesurlefeu,jusqu'àcequ'ilde-

viennerougeet quela vapeurcessede se produire.Ensuiteretire-leet

laisse-leun peuà l'air;puislave-ledansde l'eau,et il sortiraavecune

teinterougevif,plusbeauque l'orà l'épreuve.Celuiquin'aurapasété

surle feu,ou n'aurapas fondu,ne serajamaisparfait,solideet d'une

teintedurable.

'' 162. Chapitredel'or.— Duvitriolde Perse,duvitriold'Egypte,;du

calcandcabrizi(deChypre?),de l'antimoine,du sel d'Andar,du colco-

tar,de chacundixdrachmes;troisdrachmesdecadmied'or;cinqd'hé-

matite;troisdemarcassitedorée;troisdesoufrejaune;cinqdeselammo-

niac;deuxdeverl-dc-gris;unede malachite;unedelapis-lazuli.Le tout

MCellepréparationestcelledubioxyded'élain.

Page 357: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION, 193

serabroyécldéposédansunecouped'Assou;in.Onforai\ufeupar-dessous,

jusqu'àee(piclavapeurdeceproduitcesseetquel'ingrédienldanslacoupedeviennerougedefeu.Ensuiteprojettededanslemétal(piclu mixmulti-

plier;recouvrelesommetdelacoupe,et laisse-launebonneheure,jusqu'àce qu'ellerefroidisse,Prendsle vaseet relirele produit: lu le trouveras

rougeconnuel'orpur; l'étainretenantl'élixircondenséen lui, intérieure-mentclextérieurement.S'iln'estpasparfaitla premièrefois,recommenceunesecondefois.

103,Autredumêmegenre.•—Prendsdu lut de bousedevacheetdu

vitrioljaune,dechacundixdrachmes;duselet duvert-dc-gris,de.cha-cuncinqdrachmes;du selammoniacet de l'antimoine,dechacunquatredrachmes;troisdrachmesd'hématite;septd'alun;unedrachmeet demiedecinabre;undaneq(sixièmed'une,drachme)desoufrejaune;clundaneqd'arsenicrouge.Broie-leset tamise-lesensemble.Mets-lesdansunecouped'Assouanouautre,en argile;allumedu feuendessus,ou laisse-lasur

un feudecharbons,jusqu'àcequelavapeurcessedeseformel'et (piele

produitrougisse.Ensuitejetles-yl'objetproposé,moitiéoretmoitiéargent.Laisse-lebiense teindreen rouge;retire-leet il seradevenurougeinté-

rieurementetextérieurement.

lG-'l.Colorationdel'orallié.— Prendsunepartied'oret unepartied'ar-

gent,fonds-lesetfais-encequeUivoudras;metsleproduitdecôté.Ensuite

prendslepoidsd'unedrachmedekohculet unedrachmed'antimoine;deux

daneqdeselconcassé;troisdrachmesdelutdebousedevache;pile-leset

mets-enunecouchepar-dessousl'alliageci-dessusetunecoucheau-dessus,

llecouvre-lebienet fermele sommetdu vase.Faisdufeuendessous,de

manièrequele fondduvaserougisse.Alorsarrêtelefeuet laisserefroidir.

Retireleproduitetdébarrasse-ledel'excèsdel'ingrédient.Frolte-lcavecdu

sableetlave-lebienavecdel'eau;puismetsdecôté.Ensuiteprendslepoidsdecinqdrachmesdelutdebousedevache,deuxdrachmesetdemiedesel

concassé,unedrachmedeselammoniac,unedrachmedeminium,deci-

nabre,devert-de-gris,decolcotar,devitrioljaune,dechacununedrachme;autotalhuit(corps?).

ALCHIMIE.—i, 2epartie. •2f)

Page 358: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

IO'I THAIT15U'AIXIIIMIESV1UAQUKET AllAHE.

XIII

105.Pourleverreu\ — Dixpartiesd'alcaliet treizepartiesde sable;mi'ls-lesdansunepoêleet grille-les,jusqu'àce qu'ellessoientpropresconnuede la lainepure.Chauffedanslecreusetjusqu'àcequeleproduitpuisseêtreétirecommede la gomme.Fais-enensuitecequetu voudras:descoupes,desfioles,desboites,etc.,seloncequeDieule permettra.Silesobjrtsfabriquésse fendentpendantla fabrication,on déposesureuxun filetdeverrefondu.Consolidela têteet le reste,puisremetsdanslefourneaupourchaufferlesobjetset retire-lespeuà peu.

Unelivredeborax;la moitiéd'unelivredesablepulvérulent;nettoiecommela premièrefois,jusqu'àcequela crasses'enailleet quele toutresteenfragments.Mets-lesdanslecreusetjusqu'àcequeleverresoitfondu.

Siluveuxqu'ilsoitblanc,ajoutedessusdelamagnésiefemelle;si tuveux

qu'ilsoitbleu,ajoutedessusquatremilhqalsd'antimoinebrûlé.

IGG.Teintureverte.— Metsunelivreduproduitpréparédanslecreu-

set;allumele feudessous,depuisle matinjusqu'àneufheures.Ajoutepar-dessusla moitiéd'unelivrede lithargeet quatremithqalsd'antimoine

brûlé;quandilseraprêt,fais-encequetuvoudras.

167.Teinturenoire,— Unelivredeborax,unedemi-livredesablepul-vérulentcl unepoignéedescoriesdefer.Metsensuitedanslecreuset,de-

puislematinjusqu'àneufheures,jusqu'àcequetu obtiennescequetu

désires.Faiscequ'ily a à faire,selonlavolontédeDieuSabaoth.

IOS.Teinturerougeappeléetoubi,—Septmithqalsde scoriesdeferet

quatremithqaisd'antimoinebrûlé.Projettesurunemesure(deverre),peséesuivantl'usage.Leverreserad'unrougetoubi.Pourtouslesrougespréparés,ceciestlepoidset lajustemesure.Pourtouslesrouges,ceciest le poidsfixé.

1G9.Elixirquirendleverre®bleucommedusaphir.—Uneoncedetain;

t"<>cquisuitestensyriaque.'*)Onlilclansletextelemotsplcnia,qui

estsansdouteunevariantedumotspilaya,saphir.

Page 359: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. M>r>

deuxoncesdeplomb.Chaudeleplombnoir,jusqu'àcequ'ilaitbel<IMIII;.

Ajoutepar-dessusleplombblanc(étain),KaischaulTcrdenouveautrèsfort,

jusqu'àce que lesproduitsdeviennentbrillants.Diminueun peule feu,

jusqu'àcequetuvoies(qu'iladiminué),d'aprèslamanièredontestchaull'éledessousdelamarmite.Attendsunpeu,jusqu'àcequelateinterougedu

Tonddela marmiteait cessé'-',c'est-à-direla fortechaleur.Faisensuitedu l'eupar-dessousplusdoucement,jusqu'àce quela céruseapparaisse,à

lasurface.Enlèvc-Japeuà peu,jusqu'àcequeleplombaitdisparuet soit

entièrementdevenucéruse.Remetscelle-cidenouveauau feu,de.façon

qu'ellesoitbrûléed'unemanièreégaleetqu'iln'yresteplusd'étincellesquibrillent.

Allumeensuiteun bonfeupar-dessus,jusqu'àce quele produitsoitcommede l'argentpur.Laisse-lepasserlanuitlàoùil est,jusqu'auretour

dujour. Puisretire-le;broiedansun vase;tamisedansun tamis;puisremets-lesurle feu,jusqu'àcequ'ilformeuneseule,niasse.Helire-le;pro-jettes-enuneoncesurunelivre,deverrebleu,etcesera(fait).

170. hli.virquiteintleverreblancenjaunecitronetleverrevertencouleurdepistache.— Cinqoncesdeplomb(Kronos)et uneonced'élain(Ca-inosch)(3);mets-leau feucommelu as faitla premièrefois;traite-lesur

unfeuconvenable,commenousl'avonsdéjàditci-dessus,jusqu'àcequ'il

rougissecommedesgrainsde grenade.Lorsqu'ilserarouge,prendsun

mitbqalde sableetjette-ledessus.Lorsquesoncelaideviendramielleux,c'est-à-direlorsquesa facedeviendrapareilleà du miel,ajouteun autre

milbqalde sable.Lorsquetu verrasleproduitdevenircommedelapâle,"ajoute-luilamoitiéd'unautremitbqal,jusqu'àce qu'ilsoitcommede la

cire,et coule-lesurunepierre.Prendsunedemi-livredelitharge,jette-ladanslecreusetavecdeuxoncesetdemiedesable;mêle-lesensemble;éteinsle feuet laissedepuislesoirjusqu'aumalin,jusqu'àcequ'ilss'unissent^).Ensuiteallumele feuau-dessus,depuislematinjusqu'àmidi,jusqu'àce

WCf.Transm.delascienceantique,p.!\2.WIci,encadréd'unelignecommesuperflu:

«jusqu'àcequetoutleplombaitdisparuetsoitdevenucommedelacéruse».

l,)BarBaliloul,danssonlexique,assimileCamoscliàKronos.Lamêmeidentificationse

trouveci-dessus(traduction,p.u.nole9).Mais,danslemanuscritd'alchimieJeCam-bridge(feuillet111verso),Camoscliestdis-tinctdeKronosetrépondàZeus(l'étain).—Lelitreestensyriaque,lerestecommencepardel'arabeetcontinueensyriaque.

25.

Page 360: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

]% TIIAITKD'ALCHIMIESVRIAQIII-KTAHAMi.

quele.produitsoitenbonétal.Retire-leet coule-lesurunepierre.Prends«luveiTi:blancde bonnequalité,unelivre,et decelui-ci,quatreonces;nulsdansle creuset.Ajoutedeuxoncesde l'élixirdessixparties,et le

\eij'esera(\\\nbeaujaunecitron.Si tu ajoutesdel'eauquenousavons

déjàdite,un poidsdonnésurunpoidségaldevert,ceseraunebellecou-

leurdepistache.Priezpourmoi!

171. Prendsunepartiedelain(1'el unepartiedesel;faischaufferdans

une.amphorependanttroisjours,jusqu'àce que le métalsoitamenéà

l'étatde céruse(oxyded'étain).Retire-leet lave-le;ajoutes-yunepartiede,

selammoniac,prissouslemêmepoidsqueletain(Zeus).Chauffedenou-

veaupendanttroisjourseltroisnuits.Relire,etmetsdansun petitestomac

demouton;Iuleelexposeletoutà lachaleurd'uncreusetdeverrier,pen-dantunjour; leproduitfondraenun liquideblanc.Faischaufferdumer-

curedansun creuset(boudaqa)el versepar-dessusce liquide,à deuxou

troisreprises,jusqu'àcequ'ilsoitfixé;chauffed'aborddoucement,ensuite

fortement;coulesurunebellepierreet sers-loidu produitcommeleSei-

gneurlevoudra.— Purifiel'étainavecdu vinaigreetdela résinedepin.enleversantplusieursfoisdanscemélange.

172.,Ilfautquelefourdesverriersaitsixcompartiments,donttroisdis-

posésenétagel'unau-dessusdel'autre,danslegenredesgrenades.L'infé-

rieurseraprofond,et deslinéau feu;celuidu milieu,percéenfacedes

chambresdumilieu.Celles-ciserontégales'-',disposéessurlescôtéset non

au milieu;de façonquele feu(d'enbas)s'élèveversla régionmédiane,oùestleverre,etqu'ilchauffeetfassefondrelamatièreentravail.Lecom-

partimentsupérieur,en formedevoûte,estdisposédefaçonà recouvrir

uniformémentlapartiemoyenne,età êtreutiliséparlerefroidissementquisuit le travaildesobjets.Troiscompartimentsparallèlesferontfaceau

compartimentdu milieu,de façonquela flammey circule.Le comparti-mentcentralest deslinéà la cuisson;il ne s'ouvrepasversledehorsW.

Lesdeuxautressontdisposéspourl'introductiondesouvriers;ilsauront

uneentréepourlacanneduverrier;ilsserontpourvusdeportesàdeuxvan-

,;BelouZeus.—'•>l>rosnousisié=<r5faîfs=srsosiïi'Sîisaideeposieâu.—'*'Mot«lou-leu\.

Page 361: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 107

taux11',placéeschacuned'uncôlc,Tellecsll'organisationdufourneaupourlesgrandsobjets,

173.L'organisationdupluspetitfourneauestcelle-ci(il s'agitdufour

pourlesobjetsronds,lespâtesetchosessemblables),jlyauradansce,petitfour,destinéauxobjetsrondset autreschosesanalogues,quatrecomparti-ments,dontdeuxdisposésl'unau-dessusdel'autre.L'inférieurserapourle

feuetseraprofond; sonsommetseraouvertaumilieu,pourquelefeumonte

parlàégalementverslecompartimentsupérieur,pardestrouspareils.Le

compartimentsupérieurauraunetêteallongéeet unpetittrouen haut

(pour)lafumée,et ilserapercédetouslescôtés,pourpermettrele travail

deplusieurspersonnes.Achaquetrou,ilyauraunpetitbecd'argile,pourl'écoulementdela matièretraitée.'Toutesceschosesserontdisposéesdans

legrandcompartimentsupérieur;etil y auraaussiunecuved'argile,quiestcelledu creuset,dansle mêmegrandcompartiment,surl'alignementdestrous.Cettecuve,à sonrebordextérieur,serapourvued'untrou,dont

l'orilicecirculaireserabouchéà moitié;surlecôtéilyauraunautrecom-

partiment,enduitd'unecouchedeterreà brique,destinéa faireréagirle

fondantet le sable,commeonl'aditauparavantdansladémonstrationde

l'opération.Telleestladispositiondufourdesphilosophes,ainsiquecelledusecond

four.Tellessontleschosesadmirablesquel'onvoitdanslesfours.

174.Pourunefusionviolente.— Deuxpartiesd'alun;deuxde cuivre

brûlé;deuxdenatron;unedevitriolnoir;deuxd'antimoine;unedemiel;

une..... Queletravailaitlieuavecduverreenmorceaux.Onajouteune

partiederaisinssecsetuned'huiled'olive;travailleainsi.

175.L'alcaliesttiré de la rue (zjtfyavovayptov);le fondant,du sel

alcalin;leselammoniac,delasuie;l'alun,de sesminérauxpierreux;le

natrondemême.Lemercureesttirédesonminerairouge;lesdeuxpierres

d'arsenic,desmineraismétalliques.Lesdeuxpierrestiréesdespyritescou-

leurdefeusontaussiemployées.

l'lSuiugié=ovtvyfy.

Page 362: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

108 TUAIT»-:IVALCHIMIKSYJUAQIJKKTARABE.

XIV

17G.MélangedusalpêtreM.— Cinquantepartiesd'orge;unepartie«le

camphre.

177. Formuleducontenudesflèchesen roseau1''11.— Dix{drachmes)de.

salpêtre;unedrachmeet demiede soufre;deuxdrachmeset demiede

charbon;touteslesmèchesn'ontqu'unseultitre.

Formuledesamorces.— Dix(drachmes)desalpêtre;unedesoufre;unedecharbon;onlesbroierabien.

Formuledespétardsetformuledesmachinesdeguerre.— Dixdrachmesde.

salpêtre;deuxdecharbon;deuxdesoufre;onbroierade façonà réduire

enpoudre.Formuledesflèchesenlois.— Onzedrachmesdesalpêtre;troisdrachmes

desquatrecharbons;troisdrachmesdesquatresoufres.

Formuledumarron.•—Dixdrachmesdesalpêtre;troisdecharbonetune

etdemiedesoufre.

Formuledel'artifice.—Dixdrachmesdesalpêtre;troispartiesdecharbon

etunepartieetdemiedesoufre.

Formuleduclairdelune.— Dixdrachmesdesalpêtre;unedemi-partiedecharbonet troispartiesdesoufre.

FormuledelagrainefranquedesPatrices(?).— L'alun,le graindupas-sereau,le vert-de-gris,le vinaigre (unmoteffacé);on disposeles

parties

XV

178.Dixpartiesdemercure; deuxdeliedevin,ouautantqu'ilsuf-

fit;uned'antimoine,ouautantqu'ilsuffît;quatre-vingtsdeplomb(kéwan);

(lechiffreeffacé)deselammoniac.Introduisd'abordlemercureet

le plomb;et ensuiteajoutes-ylesautres.Lorsquele toutserabienfondu,ainsiquelapréparation,versele produitdansunehuilegrasse.Faisfondre

WCequisuitestenarabe.W11s'agiticidesfusées.Cesrecettesde

l'uséesetd'artificerappellentcellesdutraitéarabedeHassanAtranimah,reproduitesdans

l'ouvragesurle/'VagrégeoisdeReinaudetFavé,p.23elsuiv.Ellessontcontemporainesdescroisades.

WCequisuitestensyriaque.

Page 363: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRADUCTION. 199

vingl(parties;*)decuivre(Bilati);ajoutos-ondeuxdeselammoniac;quatre-vingtsd'antimoinesetquatre-vingtsdu ferment,préparésuivantlesindica-tionsci-dessus.Leferment,aprèsavoirétéécrasé,seramisavecleselam-moniac,Ainsitoutvabien,

170. Lasoudure^,— Unpoidsd'argent;quatre-vingtsd'alunet deuxliabba(un habba=lo quartdu silique,xepàhtov)d'étain(Bel).Sers-t'enavecl'argentet lecuivre(Bilati);cbauffe-lesd'abord.Versesurle métalduselammoniacdissous,surl'endroitquel'onveutsouder.Ensuiteajoutela

soudure,partiespar parties,commeil convient,jusqu'àce quece soil

(lait).

180,Autre.— Huil(?)partiesdemercure;huitpartiesd'étain;recou-vres-encequetuvoudras.

181,Autre,— Dumercure,du cuivrecalciné,desfeuillesd'argentetdela limaillede fer;metsdansun creuset;pèseselonl'usageet conduislefeudemênie. •

182,Dusoufreàvolonté;dusel,unepartie;etduvitrioldenoir,deux

parties;et ceux-cipourlepremiermercure,entenantcomptede sonelé-ficit(?),VAdel'arsenic,si tuveux.

[VoicidiversesadditionspropresanmanuscritAquel'oncroitutiledereproduire,pournerienomettre.Observonscependantqu'ellessontendehorsdutexte,d'uneécriturepostérieure,grossièreetnégligée.Ellessontduesprobablemental'undeslec-teursdumanuscrit]:

Surlerectodelapremièrepagedumanuscrit,avantletextesyriaquequicommence

du sempervivum(joubarbe)etdulaitdechacal(euphorbe) du laitdevierge(mercure);prendsceschoses..... fais-lescuiresurunfeudoux

ll)Lemolsoudureestenarabe.—(â)Ensyriaque.

Page 364: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

200 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET AUAHE.

, . , . ,!"douxespèces:celuid'Istakharet celuide l'Irak•,|c meilleuresl

celuid'Istakhar;c'estl'eaudefer.

hamagnésieaplusieursvariétés: i°lanoirepulvérulente;a0Celle<|iiia desyeuxbrillants'-';3° hamagnésieenmorceauxdurs,couleurdefer;celle-ciestmâle;h°Lamagnésierouge,féminine,quiadesyeuxélincelants: celle-ciest

lameilleure.

L'alun'3'a deuxespèces: lejauneet le blanc;il estapportedesmines

d'argent; il aunecouleurterne.

Lecaleandisestlevitriolblanc;lecalcandestlevitriolvert;leealcan-

lar(oucolcotar)estlevitrioljaune.Leséricon(ousori)estlevitriolrouge.

Alamarge,à lafindumanuscritsyriaque,feuillet55verso(écrituremoderneet

mauvaise),basdelapage:

Pourtroisoncesuneseuleonce,plusoumoins,et commesigne,lors-

quelesvapeursmonterontenplusgrandequantitéetsemanifesteront,onconnaîtralaréussite Il augmenteralefeuetmodifieraletraitement;il renforcerale feu,et l'eauquia étéverséed'aborddistillera;demême

levitriol;demêmel'eaudesoufre Leselserachoisi,bienbroyé,desséchéetplacédans

Margeduhautdufeuillet56reeto,c'est-à-diretoujoursàlafindutestesyriaque:

L'eaudevitrioldistilleraàlafin,lorsquelefeuserafort,etdemêmedis-tilleral'espritdesel'1'

Margedubord:

Pourcelail prendrala graissedescorpionet l'espritdevitriol,etaussil'eau-forle.

'•IJEnarabe.'*>Moldouteux.WCemotenarabeestécritencaractères

néo-hébreux,commeplusieursglosesmargi-

nalesdumanuscrit;cequiindiquequecepas-sageaétéajoutéaprèscoup.

*4'Cetteadditionestbeaucoupplusmo-dernequeletestemêmedumanuscrit.

Page 365: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TUAI)UCTION. 201

Margedufeuille)56verso.Côté:

Onprendra"'deslamesde., , . , . , etonfrapperaavecunmarteaudo.

ferd'unemanièreégale,jusqu'àcequeleproduitfournisseunebellefeuiHo

d'or,,,.,.•

Kuhautdumêmefeuillet:

Traitementdelafeuille«l'orpourl'encre'3'.

Autremarge,enbas:

Prendsunepierre.,,..,.; broiebienet faisséchertrentefois(?)/\*J

(sic).Onbroieraetonlaverajusqu'àceque,,,, forresteradans

Surlecôté;

lamine,lesseptmines.

Surlamargesupérieuredufeuilletb-j:

Traitementdel'eaud'orpourécriref3).

Surlecôté:

Onprendradel'ordeteinteorangée;il serabattuetbienaminci,roulé

en. . . et comprimé;ensuiteil seramisdansun creusetet placéprèsdu

feuet au-dessusW 'jusqu'àcequele disparaisseet qu'ilreste

l'orenpoudrecalciné;ony ajouteradel'eaudegommeetonécrira.

Autremargedecôté:

Onprendradeux. d'argentpur,quiserafonduavecl'or;on

broieral'agrostis®.. .................. ,

(l)Préparationdesfeuillesd'or.(Cf.Coll.desAlch.grecs,trad.,p.303.)

(3)Enlettresarabes.WIbid.WRenvoienbasdelapage Situy

metsdelapoussièreettjuelumélangesdumercure,l'ors'étireraetaugmentera,ensuileilfondra.

WKnmargeetenlettresarabes: traite-mentdel'agrostis(chiendent).

ALCHIMIE.—i, 2epartie. <>G

Page 366: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque
Page 367: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TRAITES

D'ALCHIMIE SYRIAQUE

CONTHNUSDANSLlîMS.Mu.C.29

1)KLA BIBLIOTHÈQUEDE L'UNIVERSITÉDE CAMBRIDGE.

ANALYSE ET EXTRAITS.

-TRAITÉS-DEZOSIME,DE DÉMOCKITEET AUTRES.

I. PREMIERTUAITK.

LIVREPREMIER.

L'ivrepremier: Surlescoulants.. FeuiUcli rcclo[iK

1. Surl'épreuvedel'or.

2. Commentl'ors'allieaufer.3. Pourfairedel'orà l'épreuve(fêpvlov).h. Pourrendrel'orquatrefoispluslourd.

Verso.

«Chauffeunpeuetretire(lufeu;versedansunemarmiteneuveetcouvre.*

(Enrotige)îFindulivrepremiersurlascouleurs.

LIVREII".

Livresecond:Retour,lettrebcitlt(j2>/ï«).(}uiItaliedesécrituresdûtoutesorteeldel'vtiduitpourécrireenorliK

). «('rendsunecoupe(<pt<t\v)trèsépaisse,eniailies-entoutl'intérieur

<''.L'auteurn'estpasdésigné.LespremiersfeuilletsduMantist+H,renfermanticcommen-cementdujH-cimerlivra,sontperdus,Lelectô<lu[KMmiel-feuilletcontientlalîndecelivresuiài1!ili'slen]iarlieelîacéetenparlielongédes

versiiln'yadelisiblet|uelesen-ièlesenrougedesorticlestdontnousdoutionslatraduction.

<2>Voicilelitresyriaque!^_»»l*K-vj.*>Lil^JIK^^>^ts'^»?(loti****ioa^a

iG.

Page 368: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

20'i TRAITESD'ALCNI.MIESYRIAQUE.

avecunsilex,commequandonlaboureunchampenretournantdepartetd'autre{fiovelpoÇtiSiv'-ïï),demanièrea larendrerugueusecommeunelime.Ensuitemets-ydumielblancet prendsunelame(d'or),quetu limeras;

opèreîM-dessuset finement,demanièreà obtenirunepoudre.Quandluenaurasextraitautantquetu ledésires,verseun peud'eausurle mielclmélangeconvenablement.Puisdécanteet tuobtiendrasl'orliquide,u"

«Onlefixedecettemanière:prendsrielacolledepoisson,oudeboeuf,oudelagommearabique'2'brillante,autantqu'ilseranécessaire.Metsdans-

unecoupe(? moteffacé).Avecceci,écrisdeslettresd'orsurdes vases

(?moleffacé),surdesstatueset surtoutcequetu voudras,de façonàfaireparaîtreleslettresdorées.»

Lebasdufeuillet,quicontientuneautrerecette,estmangédesVersetillisible.

Feuillet2 recto.

2. Quatreautresformulesanalogues:

Lapremièrerecommanded'adjoindreà l'orenlimailledusitedetéré-.binthe[êpéÇtvÛùs^repéÇivOos),oudu sucd'opoponax(appnicos= £7T07ra'-

vaxes)\Lasecondeemploiedel'eaudegommearabique;Latroisième,delacolleliquide;Laquatrième,delacolledepoisson.

Verso.

Autrepréparationfaiteavecl'eaudegommearabique.

3. Pourpeindreetécriresurdupapier,durcrrctatidumarbre,—»Onopèredecettemanière: duwars[ihcmccylontihctormm)\dufieldelortue,del'ar-senicdoré,del'alunlamelleux,l'intérieurd'écorcesdegrenadessèches,de

la terredeSatiios(?moteffacé),dusafran.Prendsdechaquechoseune

<>ILû^}ÎAJUU>iay\.&|à*ij9.Cemot,(jiiirenientassetsouu'iildanstastiile,seinlderaildésigneruneracinedugenredela«trotte,(VoirThebooicoftintilec,t!d,lludge,IOÏ,\\ coinp.I)ieSiltaU-l'Aie,<kl,Jlciold,aoit!',et!eteviijtiesy-riaquedeitarManiantsottsl-sàô.jCependantil s'agiteudeminenl,kietplusloin,d'une

espècedetoile,etnouscroyonsquecemotdoitêtreidenliijtion\eclisa*qui»danslelexiquedelîarllaldoul,estexpliqué'paf(jotn)w!atcilihjih',(l'estainsiquenoustraduisrouscetitol.Onli-omeaussiplusloincemoliSci-it.^A^À(Comparerri-dessus,page.48,lignetutlépémdtîènie,etri-aptes,pageÏO5*hole2.)

Page 369: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRA1TS. 205

parlie, ainsiquelesblancsde cinqoeufs,et fais-cuunepâte.Quandtuvoudraspeindre,tu lapétrirasdansdel'eaudegommearabique,oudansduvinjaunâtre'1'.» .

'l. Autrepréparation.— «Duwars,del'arsenicbienpurifié.Unpeude

vert-de-gris,delabiledeveau,delagommedorée(î\dechacununepartie;mèledcsensembleelenduisunelameavec.»

5. Autrepréparation.—.Plombetcuivrefondusà plusieursrepriseset

'projetésdansdel'eaufroide,etc.... .

Feuillet3 recto.Suite(sir).

0. Pourécrirecilor.—«Del'arsenicdebonnequalité,deuxparties;du

wars,unepartie;de la litbargedorée,unepartie;broieetmetsdansde1eau.Puisprendsvingt-quatrefeuillesd'or;prendsdu mélangeci-dessusunepartiepourquatre(feuilles);broieensembledansunmortierpropre,enajoutantun peudesel.Quandce sera bienbroyé,ajoutede l'eau,

jusqu'àceque cet or demeureisoléet nettoyé.Knsuiteajouteà ce quirestedumélangeunpeudégommearabiqueenpoudre,additionnéed'un

peud'eaudesafran.Broief3)jusqu'àce quele produitépaississecommedel'encre.Tumettrasdansunvasedecuivre,et quandtuvoudrasécrire

VlVso.

luy plongerasuncalainefenduethumecté.S'ilélaitsec,tul'oindraisavecunecoUcnhcdeporc.>. :

li Autrepréparation.—Feuillesdecuivreeldargcnt*réduitcsenpoudre,avecadditiond'eau,el ensuiled'unpeudecouperose(xrffoiavQov).

Suite(sir).

8. Pourdorerfacilement*— «Prendsdeslamesd'étain(£ev's};plonge-lesdansduvinaigreet dél'alun,recouvre-lesaveclacollequetu voudras.Puisajoutédusafranetbroieconvenablement; laissemacérerdansdel'eaude*cartlumiecl duvinaigre.Placesurun feudouxdesciuredebois,jus-

•"tïHlehïeoltcestàjiru\wih lucW.(judluil" 'iduPdjiyttisilulii'Vtlu,[tnttvtLà ilChimieiidanciens,ji..J3.)Latwllà.Miivniitu(-sianalogueaun°jodecepàjnhis.

t';>w..).\*AAv>ua*jyxcuuo»)'L*Ho

WDanslele\tnLetiAb,san«douteUnefillitedcfcojnsleimur*ài*io.

Page 370: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'206 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.

(|iiïicequela pâlesoithomogène.Pendantqu'elleestchaude,enduis-en

leslames;ellesprendrontla couleurde l'or. Prendsgardede ne pasymettreduwars,caril empêcheraitle travail.»

1).Pourécrireenor.— «Prendsdu plombet fonds-leà plusieursre-

prises,en letrempantdansdel'eaufroide.Ensuite

Feuilleth recto.

broiel'oravecdumercurepur,jusqu'àcequ'ils'amollisse.Alorsajoutes-yde l'eaudegommearabiqueet écris,eny trempantun calamefenduet

humecté.»Suite(sir).

10. Pour{fu'unvasequelconqueparaissedoré.— Feuillesd'orréduitesen

poudre,avecadditiondenntronetdevinaigre;onépaissitavecdelapierre

ponce[kfoatipts).Avantd'enduirele vase,on le frotteavecde la pierre

ponce.Sic'estunvase«lecuivre,il fautenoutrele frotteravecde l'alun

lamolleuv,sansquoiladorurenetiendraitpas.

11. Pourfairedela liqueurd'or.— Cinabre,selgemme,limailled'or,alunetvinaigre,mêlésetbroyésdansunvasedecuivre.

12. Dissolutiondel'orfiourteindre.— Nationrouge,cinabre,travaillés

avecunpeud'alun;Verso.

limailled'or,arsenicdoré,additiond'eaudegommearabique.

13. Pourfaireunefieinturenniresurunvased'or,aumoyendel'encaustique.— Argent,cuivrerbugeclplombfondusensembleetsaupoudrésdesoufre

marin;onépaissitavecduvinaigre;fairechantiersurdescharbons.

14. Travaildel'orpour[lesornements)defemmeet touteespècedevases.— Orcl chrysocollebrûlée;surfor prépaieenlaines,onprojettelemé-

langeindiquéplushatil.Feuilletf)recto.

15. Troisattirespréparationsanalogues;

ifi. Pourécrireavecdu mercure.— Mercureavecun peu de chaux,d'alunliquideet devinaigrefort,etc... , .

17. Pourécrireavecdusafranet ducarthamc.-—Onfaitla préparationavecdel'eaudepluie,oudeciterne;selond'autres,avecdumiel.

Page 371: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 207

18. Donnerauxobjetsl'apparencede l'or.— Procédépourdorer,au

moyenducuivrebroyéavecde l'urinedemulet.

Verso.

19.'Autreprocédépourécrireenor,sansemployerd'urine.

20. Travaildelafeuilled'or.— Biledetortuedemer,travailléeavecdu

cuivreet de l'étainbroyés.Touteautrebile d'animalest bonne.Safran,feuillesdepommier,etc.

21. Lettresjaunesquel'onveutécriresurdescorpset quine s'effaceront

pas.— Limaillede.. . . .(1>travailléeavecdela clirysocollc.

FeuilletGrecto.

22. Pourqu'unvasequelconqueparaissedoré,etqueriennepuisseenaltérer

la couleur,si cen'estlefeu.—Arsenic,os de seiche,ou llcurdecuivre,vitrioljaune, litbargedorée,blancsd'oeufs,gommeadragante,travaillés

avecdelabiledechèvre,etc.

23. Pourquel'argentet lecuivreprennentla couleurdel'or.

Verso.

Oret plombfondusensemble,additiondenatronetd'eaupure.

24. Lettresenargent,— Limailled'argentetmercure,mêmetravail.

25. Autrepréparation.— Lamesd'argentbroyéesavecdu selet du na-

tron',additiondebiledebullle1'2'.

20. Autre.<—Asem(sina)fonduen grenailles,broyédansde l'eau;additiond'eaudegommearabique.

27. Pourfairedeslettresnoires.— «\ ilrio)iioirvifmacèredansde la

vieillesaumuredecaillonssers-t'enpourécrire.»

28. Eclihtreenargent.— «Lamesd'argent;broie-lesavecdu mercure,

de la terrebrillante,de l'alun,delagommearabiqueet duvinaigre;sers-

l'enpourécrire»« .

Page 372: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

208 TRAITÉSD'ALCHIMIESYMAQUE.

29. Surl'argentoule cuivre(Bilal): écriredeslettresqui[ne)changent

(lias)decouleur,— Cuivrebrûleetalun (enpartieeffacé).

Feuillet7reclo.

30. Pourécriresurlecuivre(liilat)deslettresnoires.—CuivredeChypre,

argent,plomb.

31. Comment(onprépare)l'argent,lecuivreoul'orpourécrire,— Argent,cuivredeChypre,plomb,fondusetsaupoudrésdesoufreécrasé.

32. PourécriredeslettressurducuivredeChypre.

Verso.

KcaillcsdecuivredeChyprebroyéesetmêléesavecde la gommeara-

bique.

33. Polirécriredeslettresnoiressurunvasedecuivre,sansqu'elless'ef-

facent.— Vitriolnoiravecdusoufrenonbrûléoudesnoixdegalle,ver-

jusde alunlamelleux,gommed'acaciaet couperose,broyésdansde

l'urineancienne.

3ft. Pourécriredeslettresd'argentsurducuivre.— Dusoufrenonbrûlé,

desfeuillesde laurier(?moteffacé),dela lithargeetdunation,etc... . ,

Feuillet8 l'eelo.

35. Ecrituresurcuivre.—Traitementavecl'eaudo natron,l'arsenic

doré,félydrioiibroyéetlesblancsd'erufs.

30. Autrepréparationaveclespoudresdediversespierres.

Verso.

37. Pourécrireavecdumercure.— Traitementdu mercureavecdela

chaux,del'alunet duvinaigrefort;additiondecolledepoisson.

38. Pourécrireavecdel'étain(£ÊVS).— Ktainfonduavecdumercure;additiondegommearabique.

39. Figuresd'orsurunepeaudepourpre.•—Klydrionet or broyésen

semble;additiondecolle,oudegoinmearabique.

Page 373: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEKT EXTRAITS. 209

hO.Lettresdecuivresurdufer.— «Fleurdecuivroot excrémentsdo

poissons,enpartieségalesavecduvinaigre;sers-t'enpourécrire.»

hI. Pourécriredeslettresnoiressurdufer.

Feuillet()recto.

Cadmie,litbargc,seldeCappadocc,terrecimolionne,délayésdansdu

vinaigre,dela bièred'orgoetdesblancsd'oeufs.

ALcttiMiii.*-I* i*parité. :; ;,/*ï:-o".U^lltttltlitlOÎÎK,

Page 374: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

210 TRAITÉSD'ALCHIMIESYRIAQUE.

II. (TRAITEDE ZOSLME.)

LIVREPREMIER.

1. Travaildel'argentd'Egypte(asem).—CuivredeChypre,oudoits(li

decuivre,avecduvinaigre,duselet del'alun; additiondecéruseet de

litliargc: le toutdélayeensemble,et ensuiteavecde l'argent,d'aprèsles

proportionsindiquées.

2. Autrepréparation.— Cuivreblanc,terredeClùoet sel, travaillés

avecduvinaigre.

3. Préparationaumoyendusel.•—CuivreblancdeGalatie.purifiéet

trempé"dansduvinaigre.Verso.

Additiondeseletd'alun;aprèsletravail,additiond'argentmouet deterre

deGbio,etc.'--'.'Feuille1lo recto.

(\. Autre.—Orîchalque,vinaigre,alunetsel:laveravecdel'eaudeci-

terne;sandaraqueferrugineuse,magnésietravaillée,terredeSamos.terre

deClùo,etc.

5. Autre.— CuivredeChypremacéré(?)f3),Ibiiduavecdel'alunla-

incllcuxet dusel;terredeSamos;argentpur,etc.

Verso.

G.Autre.'—Cuivred'ibérie,sandaraque,argent.

Feuilletii recto.

7. Autre,*—Orichalque,argent,sandaraque.

Wrso.

8. Autre.•—Terred'androdamas,argent,«Dansd'autreslivresj'aitrouvé

'''•Ouplutôtgrenaille.—*'"'Cecisembleêtreuneautrepréparationdei'aseffl.<—>';4£»jois)

Page 375: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 211

adamautosaulieud'androdamas; cuivre(Astéra)dePtolcmaïs,surtoutce-

luideCrêteasps(5f'c)(1),oubienlesalliagesd'argentet de cuivre,oùl'ar-

gentdomine.»Ontrempedansdel'alunet dusel.

9. Commentlecuivresedélaye.— Selgemme,cumin,aphronilron,lail

dechèvre.Feuillet12recto.

10. Commentonblanchitlecuivrepourl'allieravecl'argent.— Cuivrede

Chypre,satularatrucde fer oude plomb(Gamosch),alunlamelleux,etc.

Verso.

11. Diplosisd'argent— Cuivre,plomb,terrede inaguesio*mercure;

additiond'argentpendantla fusion.

12. Onpeutchangerlespoidsindiqués,decettemanière.— Indication

d'autrespoidsdesmêmesmatières.

Feuilleti3 recto.

13. Autre.— CuivredeChypre,alunlamelleux,sel,androdamus;ad

ditiond'argentenfusionetdefer.

Verso.

14. Autre.— Cuivrede Chypreet argent;on môleau cuivredu vi-

naigre,dela terredeSatnos,du seldeCappadoce.

15. Autreintitulé! (Cuivre)merveilleuxquiselaminéadmirablement^.—

CuivredeChypre(P)'3),argent,seldeCappadoceetalun.

11).Autre.•—Cuivre,satidanupierouge,céruse,magnésie.

17. Autre.—Lainesdecuivremacéréesdansduvinaigre,terredeChio,terredeSatnos.

Feuillet1/1recto.

18. Autre.— Magnésieblanchie,alunlamelleux,vinaigre,etc.

19. Autre.•—Cuisre traité, corpsde magnésie,fer fondu,argentfondu,plombpur traité,haslrichaiiitis(;J)(1)traitée,litharge,céruse,cad-

•'"À.|c*A>lh^&C>)o»tot.

Wl>rittàLoi{owôl,peut-être|>oi)i-)o'.a)

'•*?»

Page 376: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

21*2 TIIA1TKSIVAIX1I1MIKSYRIAQUE.

mieblanche,soufretlanslequelona brûléducuivre,broyésavecdulait

blanc,del'urinedegénisseoudemouton,oudelabièred'orge,oudu

blancd'rcuf»oudulaitdechèvreoud'ânesse,etc.

Verso.

20. Autre.— Cuivrebrûlébroyéetadditionnédeplombet demer-

cure;onbroieaussidelabastrochanlis!1',deîacadmie,delacbrysocollc,ducinabre,delamagnésie,del'androdamas.

21. HouilledecuivredeChypre.— Fruitsacideset astringents,alun

rond,laitdefiguesclsel;ony trempedeminceslamesdecuivre.

Feuilleti5recto.

22. Pourrendrelecuivreplusmouqueleplomb.—Alunrond»vinaigreellaitdeligues;onyfaitmacérerlecuivre.Onsesertaussid'huiledenoix

degalle,dericinetderaves.

23. Blanchiment(duenivre).— Cinabre,sandaraquetraitée,projetéesurunpeudecuivre,d'argentetdeplomb.

2h. Travaildublanchiment(ditcuivre)fondu.•—CuivredeChypre,étain,

magnésie,mercure,écailles(decuivreoudefer?)'3'.

25. Pourfaire,nuelecuivredurdevienneauloucherpareilà l'argentetse

laminecommelui., .Verso. .

';

«Onletraiteparl'urinedomoutonoula pierrepyrite,enlechauffant

et le trempant.Qnen projettechaquejour pourla trituration(lelami-

nage?);carcessubstancesblanchissent,amollissentet conserveiittoute

chose.Ona à cesujetletémoignaged'Agalhodémon,danslelivréadresséà Osiris.»

20. Pourblanchirlecuivrerose.•—Magnésieblancheetétain.

27. Préparationattmoyendesfruitsdepécher(?)(wêpfr/a),taauclieaaussi

sonsigne,quevoiciï £©£. Ellerouilleet amollitle cuivreens'yatta-

chant;ellelebrûleet îe réduitauquart;elleleblanchit,elc.

(t>.co^LSoiJ^Mâ.Ksl-celeimoltchtiticsHykantilis,syltoitytliuderi*tisluin?[Cotl.ttesAlch.ijnrs,lm:l.,j>.1(8.)—(»>btaS»i". - '•

Page 377: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 213

Feuillet16reelo.

28. Teinturedel'argentpurM.—Deuxespècesdeteintures,l'unesuper-ficielle,appeléepinon;l'autreprofonde,aumoyende broiement,tritura-

tionet fusion,appeléeteintureblanche,etc

. (Àla fin,la formuleconnue:) «Ecoutele Philosophequiditqueles

sulfureuxsontdominéspar lessulfureux,et lesliquidesparlesliquides,',,-

je disparlesliquidesdeleurespèce,et d'autreschosesticcegenre.Nous

commenceronsdoncparlateinturequiproduitlacolorationsuperficielle.»

29. Teinturedel'argentennoir,— Arsenicbroyédansdel'eau.

Verso.

30. Autre.— «Alunlàmelleuxbroyédansdol'eau;enduisetchaufi'c,»

31. Autre,— «Vitriolvifet natronvif;broieavecdu miel;enduiset

chauffe.« ,

32. Pourfairelacouleurdasaphir,—Natronrougefondu.

33. Teintureenbleu.—Natronrouge,alunpur,carthamcrouge.

36. Teinturecouleurdesaphir.— Natronronge,seletunpeud'ammo-

niaque.

35. Teinturequirendl'argentpareilà del'or,— Kardontmangentles

animauxappeléscynocéphales,danslepaysdeCîihon,prèsd'Adamos(?}'*';on le faitmacérerdansde l'eauet on le mêleavecde l'alunlàmelleux.

Pairecuirel'argentdanscettepréparation;onpeutmettredesolives,au

liendekar.Feuillet17reelo.

36, Teintureprofonded'argent,appeléeteintureblancheparlesincrédules^,

«0 femme,ljéphcstion.adécrit,commeje lepense,quelques-unesde

cesteinturesblanches,qu'ila envoyéeskAnastasc,et celui-cià soncorn*

i'!AjamargeijàtioUiislvoidesalchimistes

grecsi01}'tn|iiodofo,Coït,desAlclt.t/tccs,U:\Uup.<jô,

WUJU>.t£&6})LiL*toiiio£*J)Jo»va

Wfinmai'gn:fugitif't-liH-rsci'Meitr,

Page 378: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

21/1 TRAITESD'ALCMIMIKSV1UAQUE.

pagnon.Toutletravaildeslivresdelachimieest(dans)lelivreImouth(,lil v a beaucoupd'espècesdeteinturesblanches.On lesprépareparen-

duit,parbroiementet parfusion.«Tellessontcestroisespèces: cellequisevolatiliserapidement;celle

quisevolatiliselentement;cellequinesedissipepasdutout*-'.Cellequisevolatiliserapidementestobtenueavecle soufre.Cellequisevolatiliselentementestproduitepar lessulfureux.Cellequi ne sedissipepasest

produiteparlescorps(métalliques).«Augenredu soufreappartiennent: lesoufre,l'arsenic(sulfuré)et la

sandaraque.«Lessulfureuxsonttouslesminérauxprécieuxissusdela terre,depuis

lemercure(lefugitif),jusqu'àlachrysocollc.«Lescorps(métalliques)sont: leenivre,lefer,l'étaiu,leplomb.«Lemélangedeceschosesfixelescorpsvolatils,silamatièrefugacese

rencontreaveccollequiestfixée.Telest,par exemple,lemercure(lenuage)fugace,quifixelelainparmilescorps(métalliques),et parmiles

sulfureux,lamagnésieetlekohol;puis,parmilessulfureux,lesoufre,lesarsenicset

Verso.

la sandaraque.C'estpourquoionopèreau moyend'euxtous.Lephilo-sophebémocrite{3}dit: Le mercure(lenuage)et aussilesspufres(?)(

1)

sontdesmatièresfugaces;maisils fondentaveceuxle sel, le natron,l'alun,lacouperose(xtt\xt)tcifnv)<le sori,levitriolnoir,lachalcite(cal-

eddis)etd'autreschoses.Sidonctu ajoutesduselauxsoufres,dessoufresauxsulfureux,et dessulfureuxauxcorps,et quetu opèresparfusion,tutrouverasunmélangeconvenablepourteindreunepartiedecuivrerougeenblanc.QuandlePhilosophefaisaitUneteinture;celle-ciduraitéternel-

lement,parcequ'iln'yavaitpasdecausequilarenditfugace.-Demême

vous,voustémoignerezque,quanddeuxcorpssontmêlésparfusion,lateinturenes'évanouîtjamais.11enestainsidesamollissementset de la

'' )'.*>)y,.a-fcjLs}.aoilofW*a-âeàiifcSûétfo»ék).ComparerLuo.|)ci-après.I.plivred'Itiioiilliétaitl'unticceunJeZositnc.[OrVjihct<le'lAteliinve,p.8.)—L'articleactuelparaîtCÉIêtreextrait.Cenomtere-trouveplus.loin.

<*)Cepassageestanalogue,tuaisnoliiden-tiqueaUtexte[l'Olvtitpioclore.(Colhd<-sUclt.

yrect,tratl.,p.St*8i,surtoutp.M.)'-1'l'écrithioumônetatisj&j.£\iàasob*f.0)J^tai,roniieclifiert'Me<!elAvaales

julfureuv.

Page 379: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 215

rouilledetoutechose'1'.Maintenantvenons-enà cequenousnouspropo-sonsdedire.»

37. Pourrendrel'argentnoir,— Sandaraque,pyrite,soufremarin,vi-

triolnoir,noixdegalle,couperose;additiond'huilede raves;on vcr.sesur

l'argent.

38. Autre.— Limaillede fer et de cuivre,chalcHe;additionde vi-

naigre;versersurl'argent.

Feuille!18recto.

39. Antre,—Vitriolnoird'Asie,chrysocolle,sang-dragon,cinabre,'

sandaraque;additiondevinaigre.

40. Travaildelacouleurvineuse.—Sandaraqueetarsenicdansde l'eau

desoufreetdechaux;pendantle travail,additiondemiel.

41. Attire.—Surl'argenten fusion: du soufre,del'arsenicet de la

sandaraque;Verso.

additiondesafran,devinaigre,dechrysocollebrûlée,d'alunlamelleux,de

résiné'-',decadinic;on'mélangeavecdumercure.

42. Autre.— Arsenic,sandaraque,pyrite;limailled'argentet mer-

cure.

43. Pourdonnerà l'argentlàcouleurdelapomme(roseoujaune).— Ar-

gentfonduavecdumercure,racinedecamomille,eauchaudedesafran;additiondemiel.

t\h. Pourrendrel'argentvert

Feuilletit)tVclo.

Surl'argentfondui pyrite,eaudesoufre,additionderésine.

/jfï. Poitrrendrel'argentcouleurd'azur,•—Cuivrebrûlé,étain.arsenic,siicdesolanum(txhxdxtxÇov),encreindienne,sang-dragon;onprojettesur

l'argent.

(0^«o^o|£w_-.a_AoJ-A_âo>&\ILS»(lire>>,*ài>).

(i) OJOA),l'OtnpniTl1te!présentVotuiilu,texte,p.»•;,).1.1jli'ad.,p-M'

Page 380: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

210 TRAITÉSD'ALCHIMIESYRIAQUE.

£|G.Pourdorerl'argent.— Mercure,mincefeuilled'or;additiond'eau

el desel.

hl. Autre.— Mercureelquatrefeuillesd'or,avecdel'alun.

Vierso.

/J8.Soudurefacile d'argentdepremierlilrc^K— Argentde,premiertitreet cuivre,pourrendretrèsrouge,additiondunepâte(miel)formée

de cuivrerouge,deplombetd'argentfondus.

49. Autre.— Argentetplombfondus;onprojettedeceltesouduresur

l'objetquel'onveutsouder.Poursouderle cuivreavecle fer,ondéposeInsouduresurlecuivre-,onchauffele feret onleposesurlecuivre,à la

placeoùestlasoudure;mêmeprocédépoursouderentreellesdespaillettesdecuivre.

Feuilletaorecto.

50. Alliagedeenivre,d'argentetd'or.—«Nousavonsdécritlesprocédésdontl'arttireparti.Maintenantestvenulemomentd'écriresurl'utilitédes

autrestravauxrelatifsà cesarts,dontnousavonsparléici,etquisontvé-

ritablementutileset avantageux.Nousauronsle témoignagede tousles

hommesqui réussissentdansleursessaiset leursopérations.Par ces

moyensetd'autresanalogues,onpeutéprouverlavérité.Ettoi(femme)l:1\decettemanière,tu peuxaussit'intéresserà la science;aucunenotionde

cettescience,que leshommesvénèrentet redoutent,ne te demeurera

étrangère.Car,demêmequ'ilestnécessairedemangeretdeboiretousles

jours,ainsiil est indispensable,qu'unepartiedesconnaissancesarriveà

1ainedel'extérieur,c'est-à-direparl'expérimentationdeschosesquideman-

dentdelapatience,tellesquecellesquis'appliquentaucuivre,à l'argentet

à l'or;attenduquela beautéet lasagessedansce sujetnedécoulentpasdupurentendement.»

51. Delalliagedecuivre.— Cuivrerouge,mélangéavecde la poudre

ferrugineuse»etc.Verso.

52. Préparationdel'alliage.•—Onprojettesurde l'argentde la'terre

androdamas.

W!Allions)lAAcijfcdsoj.—(';Tlitoséliic.

Page 381: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 217

53. Purificationde l'argent.— On projettedu plombsur de l'asem

(sina)<».

54. Epreuvede l'ascm(sina).— On le faitchauffer;s'il restebrillant,il est pur; s'il devientcouleurd'or, il renfermedu cuivre;s'il devient

pourpre,il contientduplomb.

55. Eprouvel'adamasainsi.— «Mords-le: s'ilestpur, il est friable;s'il

estmou,c'estqu'iln'estpasbon.»

Findu(ivrepremier.

LIVREII' (DEZOSIME).

fAvredeuxièmedumêmeauteur.Del'argent.

Feuillet21recto.

1. Travaildel'argentd'Egypte.— Cuivrerougedeclous,vinaigre,sel

etalun,céruse,lithargedorée,argent.

2. Autre.—Cuivreblancpurifiédansduvinaigre;additiondeselbroyédansduvinaigreavecdel'alun.

Verso.

3. Autre.— Cuivreblanc,alun, eaudeciterne,arsenicquiressemble

aufer,magnésietravaillée,étainpurifié,bonneterreblanche.

h. Autre.— Cuivrede Chypremacérédansdu vinaigre,alunet sel,terreblanche,chaux,argentpur.

Feuillet23recto.

5. Autre.— Cuivred'Jbéric,arsenic,argent,etc.

0. Autre.— Cuivreappeléorichalque,mêléd'argent;additiond'arsenic,

d'alunet vinaigre.

("Coupellalioii.

ALCliiMiK.—i, 2epartie. à8

Page 382: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

218 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.

7. Autre.—•lierred'androdamastiréeticla terre,etc ;j'ai trouvédansunendroitquela pierred'adamaspeut remplacercelle-ci;ellea

beaucoupd'efficacité,ele

S. Pourdélayerle cuivre.—Selgemme,cumin,aphronitron,laitdechèvre.

9. Pourblanchirlecuivre,afinqu'ilpuisses'allierAl'argentsanscirere-connu.

Feuilleta3recto.

Cuivrede Chypre,arsenicferrugineux,alunlamellcux,seldeCappa-doce;aprèsfusion,additiondecire,puisdemagnésiepréparéeet alliéeavecduplomb.Lemélangeseraencoreplusbeau,si l'onïijouteduferpré-paréavecdelamagnésieetdumercure.

10.Commentonremédieà l'argentquin'estpasbeau.— «Prendsde ia

paille,delabièred'orgeetdelarue;faismacérerdanstroisdrachmesdesaumureet troisdrachmesdenationblanc;metsle toutdansuncreusetetsouillefortement,jusqu'àce(piecelui-cisoitbienchaud,etquandilserabienchaud,laisse-lerefroidirai»

11. Pont'doublerlepoidsdel'argent.— Cuivre,plomb,corpsde ma-

gnésie,mercure;additiond'argent.

12.Autre(à la marge: bon,maisprendsgardede te tromper).—

CuivredoChypre»alunlamellcux,sel,argentmou.

Feuilletai recto.

13. Attire,—CuivredeChypre,argentpiir;additiondeterreblancheetdeseldeCappadocc;fairemacérerdansduvinaigre.

îh. Autre,— CuivredeChypreet argent;saupoudrerpendantlafu-sionavecdusel,cointrieci-dessus.

''!C'estleil"22duPapyrus<lehfiydp.[Introït,àlaChimiedesanciens>p.34.)

Page 383: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 219

15. Autre.— Lamede cuivremacéréedanstluvinaigre,puisfondue;

saupoudreravecde la terrede Cliio,de la terrede Samos,du sel, de

l'alunlamelleuxet del'alun ;!l)onprojettesurl'argent.

Verso.

10. Autre.— Cuivreblanctrempédansdu,vinaigre,puisfonduavec

additiondenation,de vitriolnoirbrûlé,du selcommeci-dessus,du lait

defigueoudulaitordinaire,de l'arsenic,delasandaraque(?)(2',delaterre

deSamos,del'aphrosélinon,duvinaigrefort,puisdufer,etendernierlieu

delamagnésieetdel'alunlamelleux,broyésdansduvinaigre.

17. Commentl'asem(sina)duretnoirdeviendrablancetmou.— Feuilles

del'arbredela noixdegalleet du buisquiestappelé(ptWvpéot®macérées

dansde l'eau;on y trempele métalavantla fusion,quiest répétéetrois

fois;additiond'apbronitronetd'alun.

Feuilleta5recto.

18. Purificationde tout argentnoirci.-—«Prendsde la paille,de la

bière d'orge,de la rue sauvageet du sel, troisempans(sic= trois

drachmes)sfaismacérerdansdu vinaigreblancet versepar-dessusde

l'aphronilron,trois(drachmes);metsdu feupar-dessouset souffleforte-

ment;laisserefroidir. »

19. Pourfixerl'argentfondu.—Terre(?moteffacé)azurée,oubien,de

préférence,rouge.

20. Pourrendrel'asem(sina)rougecommedel'élcctrum®.—Àscmfondu

avecde la couperose(^aXx>jTrfpiu),de l'ocrede l'Attique,du sort, de la

pierrede Phrygie{0',de l'ocreégyptien;on projettecet élixirsur l'argentfondu,qui devientsemblableà l'électium.Onpeutaussiprojeter: vitriol

noir,ocrede l'Attique,ocredeCappadoce,couperose(ycùwnâptv),ocre

d'Egypte,pierredePhrygic,mélangésavecl'asem.

yoiolLâ,aulieude|M^V}Olire|JSWV}O.Comp.ImnianuclLu;w,Araitiaeiscltcl'Jtantennatncnip.63',etsurUneconfusionpareille,lelexique

syriaqueticBarBaliloul,colonne3og,1.5.MVoirlarecettelo.WCederniermotestexpliquéenarabe,à

lamarge,parmélange«l'oretd'argent.tc)vo*%£k£e£wb»= ïlOotÇpiytos.Comp.

Diosc,1,807,éd.Sprcngcl.

28.

Page 384: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

220 TRAITÉSD'ALCHIMIESYRIAQUE.

Verso.

21. Autre.—'Préparationanalogue;saufquelquesdifférencesdansles

quantités;ocredeChypre,aulieuil'ocredeCappadoce.

22. Antre.—Préparationsemblable;égalementocredeChypre,aulieu

d'ocredeCappadoce.

23. Autre.—Préparationanalogueavecdeslamesd'argent.

Feuillet2Grecto.

Onajoute: del'aphronilron,duvind'Kgyptc,ou deCilicic,îlela fleur

desel,oudel'urinedepetitenfant,delachnleite.

2h. Autreanalogue.—Mentiondel'alunlamellcux,vinvieuxd'Kgyptc.

Verso.

25. Autre.— Sansdifférencesnotables.

20. Antre.—Mentionnele%<&xavQovavecle xjxhwTclpiv.

27. Autre.Feuillet27rectoetverso.

28. Huitautrespréparationsanalogues.

Feuillet28recto.

29. Deuxautrespréparationsdumêmegenre.

30. (Lacolorationdurableen)argents'obtientaussianmoyend'enduits(1).—

OcredeChypre,couperose(jtaXx>jTa'pi»>),vitriolnoir,ocred'Kgyptc,broyésavecduvind'Egypteetpréparésenpastilles.Surl'argentenFusiononpro-

jetteunepastillecl del'aphronitroii,

Verso.

puisdeuxautrespastillesavecdelaphronitron,ouplus,suivantlaquantitédumétal.Lespastillesdevrontêtrepréparéesanmomentduleverdel'étoile

duChien.

Page 385: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. -2*21

31. Autreanalogue.—OnajoutelapierredePhrygieetl'alunlatùcllcux.

32. Autre.— Augmentationdesquantitéspourienduit.

33. Autreanalogue.Feuillet.3t)rectoclverso.

3fi.Sept,autrespréparationsdumêmegenre.

Feuillet3orecto.

35. Deuvautrespréparations.Aubasdelapage,lessignesduplomb[xpôvos),duter(à'p;?),dcrétaiii

(epjuijs),ducuivrebrûlé,de l'arsenic,de la magnésie,de l'argent(lune),de l'or(soleil),delelcclrum(Çet/'s),ducuivre(âtppoSm}),dumercure[ivo-

Çfêalov),dusoufre,delasandaraqueetdelalilliarge.

MVUEIIP JUSQU'AUVe(DEZOSIME).

Feuillet3overso.

Compositiondulivrequisuitledeuxièmelivrede.l'argent0. •

1. Siwân,Lotira,Sahoum,Sarosch,Sah,Ton,6'ai'm,Monl'ordredeleur

retour;vajusqu'àl'endroitoùestindignéunantreretour.

2. Chapitreattribuéà Platon.— «Broiechaqueespèceà pari,pèseet.

metsdansunemarmite,remued'abordavecle doigtqui est prèsdu

pouceclfaiscuirelégèrementsurun feudefumier,pendantunjour.»

«(Cesespèces)sont:

i° Pyrited'Ossa,troisgrammes;a0OcredeChypre,ungrammeetdemi;3°Sorirouge,troisgrammes;h°VitriolnoirdeChypre,quatregrammesetdemi;b°OcredeTAttiquc,neufgrammes.»

CIcisetrouventtessignesdesseptpla-nètesetmétauxdontlesnomssuivent: •\&*B><*->)p-A_o•o—>OM>•«A.O»-O•Jpbôi-ts•liai*

JL>v—)UâàZtAfeAà.i)vàS.K^ "^to**i2«!\&§s3ItA&o;w*>.PourSaliotii»etSaroscli,eomp.ci-dessus,lr,id.,p.G,notes7cl10.

Page 386: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

222 TRAITESD'ALCHIMIESïlUAQUE.

«Agiteet fuiscuire,jusqu'àce que le produitsoitcommedu cuivre

brûlé;mcles-yunepréparationdecouperose{yoÙMndpiv),cuiteà partpen-danttroisjours, neufgrammes.Faisfondredansle fourneauà tirage

spontané*1',enprojetantneufgrammesdelixiravecdei'apbronitron.«Lapréparationserabelleaveccespoids: pyrited'Ossa,deuxgrammes

unquart;vitriolnoirdeChypre,quatregrammesetdemi;ocredel'Altique,neufgrammes;couperosecuite,neufgrammes.Opèrecommetul'asappris.»

Feuillets31,32, 3ax.

3. Vingtautrespréparationsanalogues,avecquelquesdifférencesdans

l'indicationdesingrédientset despoids.

Feuillet3axverso.]

-j /''</!dulivresurletravaildol'argent,delalettrelié(=e').

LIVREVI*(DEZOSIME).

—.. Commencementditlivresurletravailducuivre,lettrevuv(—ç').

1. "Lalettrevavcontientla doctrinesur la cuissondu cuivrequi sert

auxopérationsdesteintures<"2'.Lespremièresteinturessontappliquéesà

l'or,à l'argentet aucuivre.Lesprêtresse servaientde cesprocédéspourleurspréparations,tellesquele doublementet la multiplicationdesmé-

taux13'.Danslecasoùc'étaituneteintured'or,

Feuillet33recto.

ilss'enservaientpourledoublementdefor.Sic'étaituneteintured'argent,

pourle doublementde l'argent;si c'étaituneteinturedecuivre,pourle

doublementducuivre.»

;i)oA.30l*âJi-e*i»axjo.Feuillet27r\011liti[fie,)ilC«&S.}).cfVS.}JuMO&àAylXOe*kâJ wâj)JbèliÀo),littéralementsoujjlclspontané,oufourneauquisouffledelui-meme;voirsureclustensileci-dessus,p.35,note3,elp.151,note1,traduction,etTransmissiondelaScienceantique,p.3o8.

!,!Lemotteintures(?)estreprésentéparun

signecomposéd'untriangleisocèle.Lesom-metestsurmontédesdeuxpointsdupluriel.

^_!h.v>a..iocoi»»H< [fie)^.t&ooJ**.ajâS.}*.)o•llo&â^}.11s'agissaitenréa-litédefabriquerdesalliagesàbastitre,quel'orfèvrefaisaitpasserpourlesmétauxpurs.(tntrod.àlaChimiedesanciens,p.53.)

Page 387: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 223

»Demême,suivantlaproportion,pourlamultiplicationdel'oroude

l'argent;pourl'amollissementetle laminagedesmétaux.»

2. Fabricationdelamcs.demétalnoir,oualliagecorinthien.—«Onl'em-

ploiepourle travaildesimages(ouidoles),ou desstatuesquel'onveutrendrenoiresM.Onopèreégalementsur lesstatues,ou lesarbres,ou lesoiseaux,oulespoissons,oulesanimaux,ousurlesobjets(pietuvoudras.

«CuivredeChypre,unemine;argent,huit drachmes,c'est-à-direune

once;or,huitdrachmes.Fonds,etaprèsfusion,saupoudreavecdusoufre,douzedrachmes;selammoniacnontraité,douzedrachmes.Prendsetmetsdansunvasenettoyé,endisposantpar-dessousleselammoniac.Puissau-

poudrepur-dessusavecduselammoniaccequia étéprojeté.Laisserefroidir.Knsuiteprends,faischaufferetplongecettepréparationdansduvinaigre,deuxdemi-setiers(>;^tiW);du vitriolnoirvif,huitdrachmes: tout cela

pouruneminedecuivre.Si tuveuxopérersurplusou moins,prendsdelapréparationenproportion,et laisserefroidirdansl'ingrédient.

«Prends,laminele'métal,maisne le laminepasà la longueurdeplusriedcu\doigts.Knsuîlechauffe,et chaquefoisquelu chaufferas,plongedansl'ingrédientcl rctires-enlacrasse,afinqu'ildonnedel'éclat.

«Cecuivreconserverasanoirceur,lorsqu'ilseraliméetréduitenpoudre;quandil serafondu,il demeureraégalementsaturéde sacouleurnoire.»

Verso.

3. Autrepréparation:avecdelascoriede1er,duvitriolnoir,dusoufre,del'arsenic,del'aphronitron(Pa^ns)'-',dunoirdefuméedepoix,dubi-

tume,etc.

Feuillet3/jrecto.

tu «Il fautsavoircommentsefaisaitle traitementdesenduitsetde1ul-

cération,d'aprèsle premierlivresur lesmodificationsde l'argent,son

amollissement{3),ousonnoircissement»Cetterecettecapitaleétaitlaprinci-palepourlesanciens,et elleétaittenuecachée.Nonseulementle secretétaitobligatoire,maisil étaitaussiprescritpar touslessermentsquiensanctionnaientlemystère.

«Ainsiquenouslavonsdit, lesdiverssymbolesdesprêtresontétée.x-

i'JCf.Pline,It.N.,XXXllUC7.—tntroj.nlaChimiedesanciens,p.37,n°36.--<»Jâ^oè).—Wov£o>cf.

Page 388: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

2'2'l THAITESD'AIXHIMIKSYIUAQUK.

pliquésparlesanciensmaîtreset lesdifférentsprophètes,dontlenomest

devenucélèbre,e! quiontprévaluavectoutela puissancedela science.

Quantà moi,j'ai vucombienon éprouvededifficultéà obtenircesdési-

gnationsdela paridesgensenvieux,en raisonde l'espoirdevanitéfondé

surelles,Verso.

et de lajouissancequ'ilsen reliraient'1'.Maisdansceltejouissanceil ya aussiquoiquelouriniwH,et ce tourmentengendrela sottise.Lasérie

de touteslesméchancetéscommenceparl'envie: je parledeméchancetés

tellesqu'ellesnepeuventêtredécritesendétail.Ayantainsivuquelétaitle

degréde leursottiseelde leurpauvretéd'esprit,j'ai détournémafacede

touscesécrits,etje mesuisdécidéà ne pluslesprendreenmain,età ne

plusm'occuperdesserments,desjalousiesetdesméchancetésexcessives;

j'ai renoncéà lesinterpréter,sansaucunejalousiedemapart,parcequ'ilssonlleproduitdelapassion.«

5. Autrepréparation.— CuivredeChypre,or, argent,plomb,soufre,

aplironitron(?agents)®,pierrethractquc(?S-aÇixov1-^),sel,pierreponce,bitume.

Autre.— Cuivrepurifié,or,argent,plomb,soufre,arsenic,sel.

0. Autre.— Cuivrepurifié,or,argent,plomb,noirdefuméedepoix,sucdesésamesec,soufre,sel.

Feuillet34xreclo.

7. Autrepréparation.— l'eudifférente;on y mentionnela pierrega-

galès(i!.

8. Pourfaireuneimaged'homme,enluidonnantdescouleurs.—«Opèreen

formant(>'moteffacé)unefigure((painao-h)phrygienne(5),considérableaux

yeuxdeceuxquilaverrontetquicroirontquec'estunêtrevivanteSitu

veuxla fairecouleurde cuivredechaudron,mélangeavecunepartiede

cuivrede Chypre,en fondantd'abordle cuivreplusieursfois,jusqu'àce

!''Coll.îlesÂlctt.gr,,Uaà.tli.xS-j,22\,l'Sb.Zosimcrn\icnlsanscessesurcetordred'idées.

P)yaotâjl.Dioscoride,Mat.mcd.,I.V,cli.cu.vi,

MIntroduction« la Chimiedesanciens,P.a5i.

WVoir.MappaiClavicula,dansiaTrans-missiondelàscienceantique,p.G3.

Page 389: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 225

qu'ildeviennecouleurde pourpre.Aprèsl'avoirlimé,mels-leavecces

quantités(desingrédients)quit'ontétéindiquées.»

0. Pourl'imagedesfemmes.— «Or,une partie;argent,quatreparties.liCmélangea l'apparencede la cliairde femme;il brillecommeun

éclair.Telil sera,quandonletrouvera(achevé).Onfaitaussidesimagesnoiresavecdel'or,del'argent,du cuivreet d'autresmélanges.Cesontlà

lesmélangesetlespréparationsquenousl'avonsdits,etc.»

Verso.

10. Autrepréparation.— CuivredeChypre,magnésie,fer,sucd'aca-

cia.

11.-Autre.— Cuivrefondu,fer,vitriolnoir,bitumedeJudée,arsenic,encred'Indeou de Scythie,soufresansodeur.La teintureest cellequel'onappellepinosimos.Celteteintureestdestinéeà lasurface;ellecomprendtoutesortede couleurset d'espècesmétalliques.La teintureblancheest

cellequipénètre,aumoyend'uningrédient,danslaprofondeurdu corps.

Feuillet35recto.

Lespremièreslignessontenpartieeflacées.

12. Pourteindrelecuivreennoir.— Enduireavecdel'huile,dusoufre,du vitriolnoir(?moteffacé)et dusafran.

13. Autre.—Soufre,milletnoir,sel,vitriol,vinaigre.

14. Autre.-—Nitrenoir,alun.dur.

15. Autre.—Vitriolliquideetvinaigre.

16. Autre.— Cuivreblancindien»etc.

Verso.

17. Autre.— «Cuivreductile(êXaiôf^)indien,laminéjusqu'àcequ'ilsoit1resmince;il estd'unecouleurexcellenteet agréableailtoucher.»

18. Cuivreblanclaiteux(?)(yaX&xTix<$»)quiselamine;selpilé,alun,etc.

AlxlMJiE.—I, 2epartie. 29

Page 390: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

226 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.

Feuillet3Grecto.

Ifl. Suite.— «On«litquelelivredecetlepréparation

Verso.

aététrouvéparTCJJJLIIMJ<]iiiétaitdeMesguloulyou(?)'|J;suivantd'autres,

par Mcpanris{?)i2',etc.Beaucoupd'autresveulentdonnerleurnomaux

recettes;personnenelesenempêche.Maisilssontblâmésparlesprêtres,

par ceuxquipossèdentleslivres.Lesprêtresenfontlire,unecopie,dans

lessanctuairesdestemples.Toutle.mondesaitqueceslivressontd'Her-

mèsetd'autresauteurségyptiens®.Quelques-unsdisentqu'ony trouvela

teinturenoireet la teintureblancheexcellente(?Loupariston)ducuivre1''5.

Cetusagenedoitpasdevenirunobjetd'envie,carilestblâméaussiparles

prêtres.Ausurplus,onsaitquececuivresertpourlafabrication(Pmotef-

facé)desidoles.Lebdou,(ilsdeDionysos,filsdeMoumdosd'Apidos(= Aby-

dosP),filsdeThormathidos,a faitaveclui(lastatue)appeléeMinerve.»

«Ilconvientdeconnaîtrele mélangeducuivreblanc,employépourre-

produirel'argent,danslesobjetsquiimitentcemétal.».

20. Pourblanchirlafouiedu[cuivre)indienaltéré,—«Cuivre,égyptien,unepartie;pur!lie-lebienetprojettedel'argentdessus.D'autreseuprennent

quarante-huitparties;plomb,vingtdrachmes;alunlamelleux,quinzedrachmes.Broie,touscescor|)sensembleetmets-lesfondre,enagitantavec

uneligedeïcvchaufféeavecsoin,demanièrequ'ilssemêlentetsecon-

fondentensemble.Ensuiteprendset versed'uneseulecoulée,pendant

queluproduitestchaud;laisserefroidir.Il peutrecevoirde l'éclat,être

chauffé,et ciselé.C'estlà un desmélangesdenotreart; cartouscespro-cédésrenlrenldansnoireart.»

21. Autrefaniondecuivre.-—Plomb,magnésie,mercure.

Feuillet30nrccloetverso.

22. Antre.— Préparationpeudifférente.

11a^i^-0-tnio.—OelamoyenneKgyplo?

;;i>CecisembleuneallusionàunepratiquecriniHic.desEgyptiens,quiniellaienttoutesles

inventionssonsîeùonid'Hermès,àl'evclusiotidesinventeursindividuels.[Origines(tel'Alchi-mie,p,3g.)

Page 391: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 227

23. Surleschosesquipossèdentunecouleurpropreà rougirclà donnerla

teinteducorail.— Cuivrepréparcavecducinabreel îlel'eaudesel.

26. Couleurdefeupourdonnerà unobjetla teinteducoraillorsqu'onlela-

mine.— CuivredeChypre'excellent,decouleurrouge,fondu([iialrefois

etmélangéavecdu cinabre,du minium,dela racined'orcanète,etc.

Feuillet3yrcclo.

25. Pourrendrele cuivrecouleurdecorail.— Cuivrede Chypre,alun

lainellcux.Ontrempedansdel'eaudesel,elaussidansdesbiles,dansdes

jaunesd'oeufs,dansdela chélidoine,dansdumercure(?svalOdhj),dans

delaliqueurblanche"',dansdusafran,dansducuminindien,dans '-',dansdesécorcesdegrenade,dansdesfleursdegrenade,dansde l'aristo-

locheet du vitrioldeChypre,avecdelachalcitedeChypre;on mélangeavecdelagomme,arabique®etdel'eaudeciterne.Enyplongeantlecuivre,il seracommede l'or.Situ ascompriscequej'aidit, il serarougedefer.

20. «LecuivredesPersans'4'Abidounidos1etTas\anouchidos(5létaitfa-

briquépardeshommeshabiles,aumoyende celuiquia l'aspectde l'or

naturel,etavecdu plomb,du cuivre,du mercure(nuage)et beaucoupd'autreschoses,etc. . . »

Verso.

27. Différentesmanièresdechaufferlecuivrecldelefondre.

Feuillet38reeto.Mêmesujet.

Verso.

28. Du(cuivre)jaunefonduS'K— Cuivred'Egypteréduiten pâle,aprèsfusionavecduvinaigre,résine,rouillegrattée(ibsZvc?l6s),chalcitebroyée,additionde fer,deverre,defeuillesde vignejaunissanteset autreschoses

analogues.

29. Mélangedujaune,— Cuivreblanclaiteux,ocre, rouillegrattée,chélidoine;pâted'huile,avecdela résineet du vinaigre;chalcitebroyée.

"' ^A^oiikSo<2lClÙ±SO^«!JS>s!5.l-=>o.(,!ja*M»,voirci-ilcssus,j).soi,noie2.i»>tnlroil.àlaChimie(tesanciens-,p.!>(h.

CuivretrouvédanslestrésorsdeDarius('!.JEJO,, j0f_j,—3).t^oVoS£>>_«_=>}oao

jsOfO&jJoÀxio.C'étaitunbron/.espécial.

ay.

Page 392: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

228 'TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.

Feuillet3grecto.

30. (Ala marge.)Quelotislespassantsadmirentl'idolecl s'enorgueil-lissentdel'objetsculpté,commeleftlPabapnidos,filsdeSilos,l'imposteur.—

(Dansletcxtei)«Demêmetuserasémerveillé,enopérantainsiqu'ila étédit.Lacouleurserastable,celledontil a étéquestionausujetdublancci-dessus.Combienon est ému,quandon admirel'inventiondesarts;combienlavueenestbelle!Ainsiona ditquecetteinventionappartientà Pabapnidos,fdsdeSitos,cemaîtredesstatuesM;c'estluiquiconstituacettecouleur.Combienildoitêtreadmirépoursesinventions!Lacouleurdeviendrableue^-',enajoutantdelagrainedesolanumnigrum(dhxîxa^or),dusucdesauleet delaurierblanc,etc.»

Verso.

31. nLespbilosopbcsquiontexécutéunepréparationontditcommentilfallaitl'entendre.Onfaitdesfigures,desstatues,desimagesdeserpentset d'animaux;la statuedubonAnge(Agatbodémoli),cellede la bonne

Fortune,celleduHasard,celledelaTerre,etcelleduDestin(?)'3',celledu

Nil,quiestlejGihon,celledesfruits,desépis,etl'imagedeceseboscsquiseprêtentà l'erreuret à l'illusiondesindividusabusés.Je mépriselesdis-

ciplesdeNilosquiadmiraientdeschosesindignesd'admiration;ilsétaienteneffetignorants,et onleurappliquaitlaparolequidit : «Connais-loi"toi-même».Celteparolemême,ilsnel'admiraientpas.

«Tellessontlesebosesrelativesà lateintureducuivreetdesesalliages,ofemme>!...»

Feuillethoreelo.

«Jepensequelesanciens,parsuitede leurespritdejalousie,n'écri-virentpasceseboscs;maisilslesfirentconnaîtreensecretauxprêtresseuls.Leshommesétaientsaisisdecrainteà lavuedesimages;ilspensaientqu'ellesétaientaniméesetqu'ellestenaientleurscouleursde la naturevi-

vante;à telpointqu'ilsn'osaientpaslesregarderen face,parcraintedelanaturevivantedesmembresetdelafiguredel'objetfaçonné.Peuiiom-

i!!Joftl^jBXfXVOt-H'JlVÔi}wW» b*»bJ'V*!<

("Cepassagerépondàreu\deZosiiiicoùilïoîuteNilos.{Coll.desAteli.grecs,trad..

Page 393: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS.- -22<j

breuxétaientceuxquipensaientqu'ellesétaientfaitesparlacompositionet l'artificedeshommes;attenduquecelane se disaitqu'ensecretet encachette'1'.»

32. «Maintenantnousallonsdécrireles nettoyagesde chacundescuivres.»

Quelnettoyageestemployépourchaquecuivre.— Nettoyagecommun,avecdel'eauchaude,deslavurcsdevaisselleet duvinaigre,delaterresalineou

nitreuse,oudelalessivedebette,oudelapierreponceenpoudre,oudusabledomerrugueuxetautreschoses.

Verso.

33. Pourle cuivreblanc.— «TerredeSamosou de Chio,ou lerred'étoileappeléeastêritis(yifsàaltfp),ou terrecimolienne,ou. . . . .'-', outerrebrillante,ou terrede Mélos,oupierrelégèreappeléecoupholithe(xovÇôhOos),et autrestellesque: pétrosélinon,plâtrecuit,albâtreetautres,nationblanc,ditdeBérénice'3',tamisé.»

34. Pourlecuivreronge,avecduverre.

35. Pourlecuivrenoir,avecdu nationnoir,quiestappeléindicon(h>-$tx6v?moteffacé).

30. L'indicon[bleu)sefaitainsi^K—Oicanètedepremièrequalité,broyéeetmélangéeavecdubeurre.

37. Lemercure(nuage(5')seManipuleainsi.—Il seprépareavecde la

sandaraqiie»de lamagnésie,de la pierreferrugineuse,del'argentbroyésensemble,etc.

Feuilletf\treelo.

38. Autre,—Chaux,sel,plomb,craie'0',fer.

39. Autre.— Mercure(êp/ij/s),cadmîe,craie,alun,fairecuireau feu.

!')Celleprotestationcoiilrclecutlcdesidolesestcaractéristique,Ilya unpassageanalogue,maisplusvague,contrélesfraudesdesprêtresdausZosime.{ColldesAlcli.ijrccitIrad.tp.a35.)

;s'liv^a^o«|uisembleraitêtrelemolgreckiïàÇïTixo'f.

(t)VerredeBérénice.(Coll.desAlch.ijwa,<>ad.,p.333.}

'" |o«ya-û-.jl.^ t*DJ5&.0jetlio<J.Ul>Ubv.

'" Il s'agîticidel'arsenicmétnllnpicsu-blimé.

Page 394: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

230 TRAITKSD'Al.CIUMIKSVIUAQlîK.

CommedilJovinicnu)dansl'Jlisloircdu monde,projettede la terreap-

peléenmoliennesurdol'orblanc,et il rougira.

fil).Ainsionprojettele bien(xyctvit)et la chrysocollc;cl ils;sontprojetés

aprhtonteslesteintures,("estpourquoilePhilosophe(((mis)aprèsl'indicationîlecesdiversespréparationssonlivredela Teinture^.

41. Kfiiinpurifié,arsenic,cinabre,miniumet chrysocollebroyésen-

semble.

42. Jevaisvousfaireconnaîtrela préparationdumisy^\—Onlebroie

dansunvasedeplombavecduvin;additiondesoufre.

V'TSO.

43. Pourfaire,la couleurdorée,oucorinthienne.—Aphronilron,sel,

.soufrenonbrûlé,llcurdecuivre.

44. Teintureblanchepourrendrelecuivresemblableà l'asem[sina),telqu'ilestdansleslettres.— Abinbroyédansdel'eau;additiondecendre{xovfa)defourneau.

45. Pourrendrelecuivresemblableèil'asem[sina).—Ktain,chrysocollc,

céruse,terredeGhio,mercure(fugace).

Feuillet/|2recto.

4G.Pourrendrelecuivresemblableàl'asem.—Alunavecmercure.

47. Autreprocédé: terredeChioetmercureavecdelapierreponce.

48. Pourrendrelecuivreblanc.— Urined'enfant,cinabre,sel.

49. Pourdonnerà unvasedecuivrelacouleurdel'asem.— Plomb,mer-

cure,terredeChio.

50. Ferment(£v/«?)aumoyenduquelsefontdesvasesdecuivresemblables

à l'asem.—Plomb,mercure,etc.

(')wC>ai»i.o>a.lovinianus.

|}e*^_§bo^. viltSoJ^otyoôîss^âoilteo;ja»oa£}c*»t*»yoo^aiAo|âa.a&*9-Aulieu

i!cÇiets«nature»,peut-êtretloïl-otilireÇv-XVOH((teinture».

'•*'Ouplutôt«liqueur».

Page 395: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANAIA'SKKT KXTHAITS. -231

Ver

51. «Ainsij'ai livréonverti'incnlcellerecette,d'aprèslaquelleavecdusucdefeuillesdoroses,expriméà uncertainmoment,onl'aildespastilles;cespastillesdoiventêtreenduitesd'eaude rosed'unemanièreuniforme.»

52. «Elledil ; touslescorps(métalliques);maisje n'aipasIrailéjus-qu'icila doctrinerelativeà ce sujet,parcequ'ellea étéperduecl qu'elle"nenousestpasparvenue.CeschosessontécritesdanssonTraitésurlemer-

cure,etmoi,j'enaiparlédansle Traitesurleseûmeset dansle Traitédela

commémoration.».

53. Pourfairelu couleurd'argent.-—-

(loupholilhe(xouÇéhOos),c'est-à-direpierrelégère,broyéedansdel'eau,mercure,céruse,lilharge.

Feuillel'|3rcclo.Suite.

Verso.

5d. TeintureroiifjcclcouleurdeJ'en.— Cuivrebrillant,broyédansdela

farinedevesco,

55. Antre.— Cuminpiléavecdel'eaudepluie.

56. Autre.— Pierreponcebrûléecl broyéedansde l'huile;onenduit

desbriquesnonbrûlées;on broiedesbriquesnonenduites.«Lesunsap-

pellentcesbriqueségyptiennes;moije lesappellebriquesderose;d'autres

lesnommentbriqueslibératrices.«

57. Commentondoittraitertoutcuivreet(notamment)celuiquiauralacou-

leurdel'or.— Farined'orgepétrieavecde l'eaudeciternecl desblancs

de petits(oeufs?)^;on metdansun vasenon élamé(2)et on en frottele

cuivre.

58. On faituntrousuffisantpourplacerl'objetdecuivre;on en Iule

l'intérieuravecde la fientedeboeuf(@6\ënos),et ony déposele cuivre.On le fait fondre,aprèsavoirIule pourquele principetinctorialne

s'échappepas.

(l)JjalÀtW>a-~o.—fs>*>jjJJjU-i\vt.r>,expressionfréquente;fol..'i.'iv°,1.1/1,.c*ouJ«élame-lo».

Page 396: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

232 TRAITÉSD'ALCHIMIESYRIAQUE.

Feuille!/J'Irecto.

50. Commentondonnela couleurdefeuauxobjetsd'ascmÇisina).—

Cuivrebrûle,earthainc,alun,nation.

()0. VoicicenueditlePhilosophesurla teintureducuivre,—Carlhame

broyéel mélangéavecun peuriesafran;ou bien,natron,couperose,alun.

01. Pourfairelacouleurd'or,— Limailledeplomb,natron,sel,fruits

•legrenadeacides;alunlamcllcux.

Verso,Onenenduitlecuivre.

02. Teintured'argent,pour<jiwlecuivreparaisseêtredel'argent.—Cuivre

nettoyé,alunbroyédansdel'eau;onenduitlecuivre;additiondeplomb,cendresdefiguier,dechêneoudemûrier.

03. Pourquelecuivreressembleàdel'argentpendantunan,onprenduntessonduvaseappeléliaousaticon^,quiaildéjàservi.Onenduitdecolle,on étameà l'intérieur;on assujettitbien,dansdu foinde foulon,et on

fermel'orificeavecunlinge.Onfaitcuiredansde l'eauetdelacendrede

sarment.

64. Nettoyageducuivre.— Betterave,commepourl'argent,etc.

Feuillet4»recto.

/ FindulivreVIsurlecuivreelletravailducuivre.

LIVREVIIe(DEZOSIME).

LivreVIIquiestappeléscelléetsceauetlléphestion1*1.

1. «Jevaismaintenantexposeravecsointoutesleschosesqui te sont

nécessaires,à toi(femme)et àtouslesroispuissants,pouramollirl'argentoud'autrescorps;pourlesrendrepareilsà lacire;pourscelleretcacheter

(l>yon.^lmaoa»..—WEcritHouplicstion.

Page 397: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANAI.YSKKTKXTJIAITS. >2M

sureux,ousurtellesautreschosesqueluvoudraisscellersansfeufl1.Opèreainsi; prendsle corpsquelu voudras,enfragments1'-';mêleavecdu mer-

cure(appeléfugitif),jusqu'àce qu'il s'amollissecl formeune pâle,à la

volonté,cl, lorsqu'ilserasullisannnentliquide,sers-l'enpourlescachets.

D'autres,aprèsqu'ila éléamenéeupâtesurlefeu,lechaullent,pouren

chasserlemercure(lenuage),n

2. CliaiiitrejlJIcpheslion!3-\pourfaireducuivreblanc.—«(Vendsunelame

de cuivredeNicée.(rixauroi')*";metsdansde la saumurependanttrois

jours;Verso.

puisprends-la,lave-ladansdumercure,laissesécherunjour. Knsuitemé-

langeavecdumercure,jusqu'àcequele produitdeviennepropreà être

pulvérisé.Broielalameavecdelasandaraquevive: cuivre,uneonce;san-

daraque,deuxdrachmes.Broiedansduvinaigreblanc,pendanttroisjours,

jusqu'àcequeleproduitsoitcommedelacire.Mélangeavecdu nalronel

de l'huile;fondset le produitserablanc.Fondsensuiteavecde l'arsenic

vif,ensaupoudrantjusqu'àcequeleproduitseréduiseenpoudre,Broiele

cuivreel faiscuiredansdusuc.denoixdegalle;fonds,enprojetantdessus

de lamagnésie,et il deviendrablanc.»

3. Pourfaireducuivrenoir.—Cuivrebrûlé,couperose,noixdegalle,vitriol;additiondepoixliquide,soufre,litharge,calcaud,feuillesdesaule,chaux.

h. Pourfaireducuivrevert.— Cuivrebrûlé,pierrede Phrygie,cad-

mie,dubleu(?xvxvèv^),ocre,limailledeplomb,additiondebonvin.

5. Surlesmiroirs.Commentsefontlesmiroirsd'argent.—«Pourunemine

d'argent,projettetroisoncesd'adaihantos,suivantd'autres,d'audrodamas.

Quandl'argentestbeau,projette

Feuillet4Grecto.

l'androdamas,et, quandleproduitestdevenubeau,ajoute(encorede)l'ar-

(1)Coll.desAlcli.grecs,trad.,p. 297.ChimiedeMoïse,n°5a.L'empreinteestfaitedanscepassagesurunvernisépais.Demêmep.3i2,n°18,dansletraitéd'orfèvrerie.Tau-disque,dansletraitésyriaqueactuel,onamol-liti'orenl'amalgamant.

*s!tioUSoA-^»J?U>li-^ûJK^^alie.Mva«^.mSoetv~o.Wyai.iûo.Coll.desAlch.grecs',trad.,

p.182el277.''' yajLxi;peul-êlreedetarésine»,comp.

p.7,1.i3;trad.,p.I'I.

ALCHIMIE.—1,2epartie. 3o

Page 398: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

23'i TllAITKSD'AÏ,CHIMIESYMAQUK.

gent(''); fondseu pastillesM,Quandlu voudraslaminerle mêlai,fais

chaufferlespastilleset, aprèsavoirlaissarefroidir,lamine,Lorsquetu

l'auraslamine*jusqu'àla longueurdupetitdoigt,faisdenouveauchauffer

cl refroidir,el laminede nouveau.Lorsquetu l'auraslaminéjusqu'àla

longueurdedeuxdoigts,oucommetuvoudras,suivantlamesuredumi-

roir,tunedoispaslechaufferdenouveau;maisenduis-leà froidet telquel.Lamine-lefortement,pendantqu'ilest froid,enduis-lebien,pourqu'ilseresserre'"-'.Kuduis-lcdenouveauet égaliseavecsoin,de manièrequ'ilsoitenduitégalementpartout.Ensuitefrottebienavecde la pierreponceréduiteenpoudre,aumoyend'unlinge,que.tu tremperasdanslapierre

ponce.Onferatomberdel'huilegoutteà gouttesurlemiroir.(Lapierre

ponce?)serafinementbroyée,demanièrequ'iln'yait pasdegrains.«(Quandtutrouverasquelemiroirestbeauel parfait,ajoutedenouveau

surcemiroirdelapierreponcebroyéeavecun morceaudetoileépais,et

frotteavecunautremorceaudetoile,enfaisanttomberdel'huilegoutteà

goutte.Quandluverrasqu'ilestpolietnet,prendsdelapierrelégère(xov$6-

hOos),quetu broieraset comprimerasdansunlinge,commeilestdit(ci-

dessus).Frotleavecun morceaudelaine.Quandlapierrelégèreapparaîtraautravers'3',prends-enaveclemorceaudelaineetfrotteunesecondefois.

Kssuicdenouveauavecunlingemince,sansverserdessusdel'huile.Frotte

ensuitelégèrementavecle mêmelinge,sanspierrelégère.Ce lingedoit

êtremince.Broiealorsducharbondeboisdelaurier,mets-endansunmor-

ceaudetoileetpassecelingedessuslemiroir,commeil a étéditci-dessus.

Frottelemiroiravecun morceaudetoile,

Verso.

enversantdesgouttesd'huile,jusqu'àcequ'ilsoitbeau;puisdenouveau,avecdelapierrelégère.Préparelescharbonscommepourle nettoyagede

l'argentet du cuivre,selonl'usageactuel(?)(i'.Cesontlescharbonsdes

artisansducuivre.Aprèsqu'ilsontservià fondrecelui-ciet qu'ilsontété

retirésdu creuset,ilssontbroyéset employés,en lesrenfermantdansun

morceaudelinge.

•'' .oio^s.o.v,vfv*>->o<•lie**»w&»}J*>o

l^-^L^coolie*»;ot-avW&a.)l»o.L£aioo}|. '*'x»v>\iS.)*_.)-.;|ï~mk.«A^.ç-3310Ksi atOC*»£»tov&'oI»OK»•

Page 399: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

AXAI-VSK KT KXï 11AITS. 235

icHronvient(juctucomprennesmaintenantdeuxopérationsdignesd'ad-

miration: l'uneestcelleduboisdelaurierrpiipolitel faitbriller,etcen'est

pasenvainqu'ons'ensertpourleblanchimentdu cuivredansla prépara-tiondivine;d'autres(s'enservent)pourle polissagedesperles.Combien

sont laidsles miroirsfaitspar simplefonte!Maisle frottementfaitres-

sortirleuréclatet leurpoli;il les faitparaîtrecommedesperlesétince-

lanlcs.De même,si la perleestenduite,polieet frottée,lepolissageen

faitressortirla couleur.»

0. «Tu as la preuvede celadansle premierlivred'Jmouthet dansle

secondlivred'Imouth;ony expliquequelescuivressontnettoyéscomme

ilsuit.Prendsdesbranchesdesaule,enlèves-cnl'écorceetfaisbrûler;jettedansl'eaudu sel, sansle réduireen-poudre;maisfrotteaveclescharbons

qui.enproviennent,en trempantdansde l'eau.Aprèscela,brûledesco-

quillesaltiques{1>;pile,broieel attachedansun morceaudelinge;étends

surlemiroir,enversantl'huilegoutteàgoutte.

feuillet/17recto.i

«Pilealorsde lapierrelégèreetsers-t'en,enlamettantdansuneétoffe,commeil a étéditci-dessus,et faistombergoutteàgouttedel'huile.Frotte

denouveauavecun morceaudelainemince,tantqu'ily aurade l'huile

et jusqu'àce quecelle-ciait disparu.Ensuiteessuiedoucementavecun

morceaude toile,H

7. Poursouderte cuivreavecdufer,— Oindred'abordde poix,puisavecune teinture{(pvxatSx?)'-', composéede cuivrecouleurde sanget

de. .... (?).Poursouderde l'argent,on grattelesdeuxespècesquel'on

veutsouderensemble,aprèslesavoirenduitesd'huile.Poursouderdu

cuivreet du fer, onse sert detainet de plomb,mêlésà égalesparties.Oindredepoix,puisclamer^,etc.

Verso.

8. Lapréparationdel'adamas(androdamas)sefaitainsi.—Cuivreblanc.,ileuxparties;et plomb,unepartie.Onreconnaîtle vraiadamasdecette

(!)\oa«^l|â_H.«ooj,-£*«ç.)t£o>.

:\o.

Page 400: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

236 TUAITHSD'ALCHIMIESYIUAQUK.

manière: onfailchaufferduferet onlemelau-dessus;s'iln'eslpaslion,il fondaussitôt,

9. Alliagedeplomb(jiiiressembleà del'argent.— «Pouruneminede

plomb,uneoncefiecuivre,sixd'androdamas;suivantd'autres,si*drachmes

d'adamantos.»

10. Teinturerjuiressembleà del'or.— «Chrysocolledontseserventles

ouvriersorfèvres.Onprendlepoidsd'undinaret onenduitlemêlaiavec

cellechrysocolle.Si tuemploiesnotrechrysocollc,rendslacouleurunpeu

i-paisso,en y plongeantfortementle métal.Sielleesten petitequantité,chauffe-lacl enduisavecduseletduvinaigre.«

11. Lafeintebleuesedonneà l'ordecettemanière.— Or,argent,cuivre

et plomh,saupoudrésdesoufreaprèsfusion;broyerdansduvinaigre.

12. Pourrendrelecuivresemblableà del'asem.—Cuivreblancfonducl

mêlé,avecdel'élain.

13. Commentonblanchitdespaillettesdecuivre^.— Oindreet frotter

d'alunet desel,Aprèsquelquetemps,frotterdoucementdumercure,etc.

Feuillet48recto.

1II.Pourblanchirlecuivre.—Mélangeravecdel'étain.—Cuivreblanc

vd'Méphcstion{écritlïoupheslion):mêleravecdel'argentdeNicée{?)t2llavé;

ajouterde la rouille,réduireen limaille;additiondecuivrebroyé,sanda-

rnque,vinaigreet nationouhuile,etc.

15. Commentl'orsesoudeaveclefer (etaveclecuivre).— Onpolitle

cuivreetlefer,etonenduitdecolledeboeuf;puisonsoudeleslamesd'or.

16. Pourdorerdeïciccirum(?)(motécritxÀan>a)*3).

Verso,

ilPrendsde l'électruni{?)*",fais-lecuiredansdu vinaigreet du vitriol,

(')IjutJ}J°iVfi>^ajfr&oik&.);.LiU.: com-mentonétamedesccaillesdecuivre.

'•3-)avi«->Ux^o*-^~-vN-—Cp.xiAiïi'or,Transmissiondelascienceantique,p.3C8-370.

WJsa. «aju»JJoifoe, Ktcctruma tedoublesensd'nlliaged'oret d'argentetd'ambre: «Ambrejaune{fl'>.sxTfoi>),quiesttirédelamer»;comp.ci-dessus,traduction,p.tS,n°iG.

Page 401: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSKHTKXTKAITS. 237

môleavecdo la collede boeuf;enduisavecl'ingrédient,puissoudeles

laines.»

17. Pour.dorerun rosedepoterie.— Laitde figue,noyauxde pèche

(we^o-éa)el safran,

!8, Pourdorerdel'électrum(?)(motécritxÀait'a)'1'.—«Onfaitchantier

légèrement,onenduitavecde.lacolle,debmifet onsoudeleslaines.»

19. Autre.— «Myrrhe,saumure,laitde.figue,laitdomure;souderles

lames.«

20. Pourdorerunepierredure.— «Dujonc(i1)'-',de la myrrhe,de la

résineliquide,de la gomme,arabique'3' blanche;frotteavecde la li-

maille(d'or)'1';pétrisavecdu vin et enduisainsila matière,travaillée

pondantsixjours.Quandelleserasèche,frotteavecdu vorre.deBéré-

nice^) (molécrit-apvixiv),de la limaille,et de l'eau'5';expose,au soleil

jusqu'àcequelamatièresèche;prendsde la colle,et enduis-enlamatière

travaillée.»

21. Commentondoitdorer.— Plâtre,eaudecolledepoisson;onfrotte

aveccesingrédients,puisavecdumilésium(fiû.ifaiov)cl del'eau;ensuite

avecdel'ocre,ou du minium,cl dela colleliquide,et on doreainsiles

lames.Pourdorerleparchemindeslivres,huiledenoixdegalle;ou bien

lesmêmesingrédients.

22. Commentdoitêtre(vain)leboisblancquandonveutledorer.

Feuillet/19recto.

Colle,matièreblanche(\svxu{ia?)^\myrrhe,résine.

23. Commentondorel'ivoire.— Onfrottel'ivoireavecdel'alunet de

l'eauchaude,puisonfaitcuireel réduirede la racinedarclion(?)'"';ad-

(0[u]ioaa&ja*.,voirlanote3delapageprécédente.

21|tv*J.

'*''(lireJJS».*a?)Jla-*a£a*.

(')ooo^oi)}Jwa^-apxros=âpxtiov(?)Cf.Inlrod.àlaChimiedesanciens,[t.119,1.21elnote1.

Page 402: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'23S TJ1AITKSD'ALCIILMJKSVIUAQUK,

•lilîon{1*1111peuticnalron.Onenduitl'ivoireaveccoproduite!oncollelesbines(d'or)avec«lelacolledepierre{hOoxi».*),

Demoinepourlescornes.

' p Findulivresurlescellé,lefccauet!lopinslion{Iloiipheslion).

MVRKMIT (DKZOSIMB).

lÀvrcVIIIsurlaIrtnaildel'étain;lellrehelh{—>/'}.•"') JAvrcsurl'èUÙHqu'ae.rposêZosime:AThcosclne,lareine,salut!

1. «LessaintesHcrilurcs,ôfemme!disentqu'ilyauneespècededémons

quiontcommerceaveclesfemmesellesdirigent'1',Hermèsenfaitégalementmentiondanssonlivresurles(sciences)naturelles;et toutsonlivreoffreunsensàlafoismanifesteetcaché.Ilenfaitmentiondanscestermes: Leslivresancienset divinsdisentquecertainsangesfurentprisde passionpourlesfemmes.Usdescendirentsurla terreet leurenseignèrenttouteslesopérationsde la nature.C'està leursujetquenotreLivre(laHihle)a

ditqueceuxquis'étaientenorgueillis

Vers».

ontétéchassésduciel,parcequ'ilsavaientenseignéauxhommestoutesleschosesmauvaises,qui ne serventpasà lame.Ce sonteuxqui ont

composélesouvrages(chimiques),etd'euxvientlapremièretraditionsili-cesarts.OnappelleleurlivreChcma(kouinoa),etc'estticlàquelachimie

(kounria)a reçusonnom.»«LeLivresecomposede vingt-quatresections'2';chacunedecelles-ci

a sounompropre,oulettre,outraité.Ellessontexpliquéesparla voixdesprêtres.L'uned'ellesestappeléeImos;uneautre,lmoul;uneautreapourtitreface:c'estainsiqu'ontraduit.Unesectionestappeléeclef;uneautre,sceauou'scellé;une.autre,manuel[iyxetptâtov);uneautre,époque[STIO%>{).

!,)CepassagenousaététransmisaussiparLeSyncelle.[Originesdel'Alchimie,p.9.)

3'.Lechiffreaiserencontresouventdanslesécritshermétiques;parexemple,dansteLitredesKyranides,partagéen24chapitres.

etoùilestquestiondes:>tgemmes;daisleTraitedesjleavesduPseudo-PIutarque,etc.Leslettresdel'alphabetjouentungrandroîedanslalittératuregnostique.

Page 403: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

AXAI.YSKET KXT1\AITS. *10

Commejel'aidit, chacunea sonnom,Ontrouvedansce livrelesartsex-

posésdansdesmilliersdeparoles.«Ceuxquivinrenlensuiteencomposèrentautant,afindolescommenter

eux-mèines.Maiscescommentateursn'écrivirentriende bon.Nonseule-mentils gâtèrentleslivresdela chimie(koumia);maisils en firentîles

mystères.LePhilosopheditqu'ilsnoyèrentdansungrandocéanlesécritsdolasciencede la nature.Sansdouteilsvoulaientvousinstruire;or,s'ilsinstruisentlesâmes,c'estqu'ilssontdesphilosophes.Silu esphilosophe,nemensdoncpas;car tu saiscequ'estrenseignement,ce qu'estlecorpset lame,

Feuillet00recto.

et chaquefoisaccomplistondevoir.Laparolede lasagessedit quetoutestméditation.Isidorej1'ditaussiquelaméditationaccomplitl'oeuvre.

«Je saisquecelane t'échappepas, à toi (femme);tu le sais,car tu es«leceuxquivoudraientcacherl'art, si on ne l'avaitpasécrit.C'estpour-quoivousavezforméune assembléeet établides sermentsvis-à-vislesunsdesautres.Maistoi (femme),luasmistesdisciplesà partde lamul-

titude, tu les a réunisen petitsgroupes,et lu les as instruitsouverte-

ment.Cependanttu disquecelivrene peutêtreacquisqu'ensecret.Si les

mystèressontnécessaires,à plusforteraisonfaut-ilquechacunpossèdeun

livredechimie(koumi),quinesoitpastenucaché.Sachedonc,ô femme!

qued'aprèslePhilosophelesauteursdescommentairesontparléseulementdel'argentteinten or; maislelivrede chimiequ'ilsontcachéannonçait

que ie plomb,letain, le fer et l'argentseraientteintsen or, chacundecesmétauxpourlui-même;lesunsaussien argent;lesautres,en cuivre;lesmêmes,en fer(leplombfaitde l'étain;le cuivre,du fer; l'argent,de

l'or);lesmêmesaussi,enétain;et ainsidehautenbas,et debasenhaut

(delalistedesmétaux).«Il existebeaucoupd'autresarts. Làsontexposésdesarts nombreux,

de tellesortequenouspouvonsy trouverces(opérations)faites,àlamain,cesexpériencesquel'onappelleysi^/T^rjia.l-\Cellesquite sontannoncées,

s'ytrouvent.»

Verso.

2. Pourrendrel'étainsemblableà l'argent,onopèreainsi: Sandaraque,

")Petesis=Isidore.Dansletexte,Fsidos.—(s>OriginesJel'Alchimie,p.i5-,177.

Page 404: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•2'Ki TRAITÉSJVAlXlil.MIKSVHIAQUK.

magnésie,selde.Cappadoce,solammoniac,solcommun;puisrendreet

«•hau\.

3, Adiré.—Additiondepompholyx,

l'cuillei!u recto.

h. Antre.—Fondreduferaveclecorpsdolamagnésie;lilhargeblanche

broyéedansdel'eau,duvinaigre,del'huilederaifort,huileetcire.Chauf-

fersurunfeudouxdecyprès,appelé,«rafai^os"'.

5. PourtraiterlecuivredeChypre.-—Fairemacérerdansde l'alun,ou

commeil t'a étéenseignédansle livresur l'argent,sousla lettre/3>;T«;urinedevierge,écorcedepêcher[zsspvéa),oudelaurier,oud'oranger,ou

defiguier,ou écorceoulaitdemûrier,oualun,ousucd'olive,oueaude

mer,ouvinaigrefort,soitvinaigreblanc,soitvinaigredeChypre,etc.

Verso.

(').Ilya encoreunautremoyen.—«Enduislecuivredesoufre.Tutrou-

verassansdoutece,procédédanslelivresecond(lettre/S>;ia);lubroieraset

triturerastouslesingrédientsaprèsfusion,selonlesquantitésquisontin-

diquées.Si tu veuxopéreravecl'oricbalque,prendsde l'urined'enfant,lesécorcesdel'arbrequetuvoudras,soitdecitronnier,ondefiguier,ou

depêcher,etc... »

7. Tupeuxprocéderaussiparpulvérisation.— Fondrel'étaindansunus-

tensileappeléûsvç.oixdyos,c'est-à-direquirésisteaufeu,ouaufonddecelui

quiestappeléaxvOos,etc.

Feuillet5arecto.Suite.

S. «PrendsdelaracluredecuivredeNicée(?)(-\oudelalimaille,etc.;

pétrisdansdel'huile,faisdesboulettes(P)'3'et faisfondreavecconfiance,

en soufflantau moyend'uneoutre,ou au moyendu récipientà tirage

spontané'5'

[aCTOnarâpsiov);laisserefroidirdanslefourneau,etc.»

(>)yoia.0».<*Iwct^ojILS»!})$vl»afJioj,0.

(5ijorîv.a-->^voUéSj}Ifcoo?^; aJo>.v^osoo-^ol.comp.tra-

duction,p.35,noie3;p.i5i,note1.

Page 405: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSKKT BXTJUITS. 2'II

Verso,Suilc.

Feuilletf)3reclo.Suite.

Verso.

0. ha purificationdel'étainsefait ainsi.— Fairefondredansunemar-

miteenduitede poix;verserdansune coupeointed'huile;plongerclansde l'eaudenier.

10. Pourpurifierl'élain.—Aprèsqu'il«aété traitécommeil convient,on saupoudredessusde l'alunlamellcux,de la chalcilc;on opèrela fu-

sion,et ontrouvedel'argentégyptien(asem).

11. Purificationduplombtrèsutile.— Fondreet verserdessusde l'huile

etdubitume;oufondre,jusqu'àcequ'ilsoitréduitàun tiers.

12. Pourallierleplombavecl'élain,demanièreà obtenirunbeaumétal.—

Mercureetplomb,etc.Feuillet5/|recto.

13. Étainpourfairedel'argent.— Fairemacérerl'étaindansdel'eaude

meret fondre;additiond'arsenic,depompholyx,cadmieblanchie;nalron

et sel; huilede cyprès,cireponlique(?), ou lithargeblanche,ou scorie

d'argent.

lh. Autre.— Cuivreblancavecdu cuivrede Nicéc(vtxaivov),étain,

broyésavecdel'alunetdela terreargentifère,natronet huile.

Verso.

15. Autre.— Etain,sandaraque,sucde solanumnigruni(àhxâxaÇoi');

poix,alunet terred'argent,arsenicblanchi,cuivredeChypre.

16. Teintured'étaindoré.— aEnduisde safranoudebiledeveau,de

boucoudeboeuf,oumêmedechèvre(aténos?)noireoublanche'1',et fais

ducinabre(?écritxovu^pts)®;metsenmagasin.Situ nettoiesl'étain,il n'en

seraqueplusbrillant,maisonditquecen'estpasla règle.Si tu veuxqu'ilsoitpur, éprouve-leenl'enduisantavecdel'élydrionet delarésinesèche.

Opèreainsi,ou d'unemanièreanalogue.«

wJio-ojJJO-3O|usftjo^jâj oj.DanslelexiquedeBarBahloul,col.iG5,1.25,cemolestexpliquépar«bouci.—W***;->w««*a.^o.

ALCHIMIE.—i, 2epartie. 3i

Page 406: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•2'i2 TIUITKSJVAI.CHIMJKSVWAQUK.

17. lyourdorerl'étain,—Onicfrotteavecdelapierreponceschisteuse,

ou(uneautre)pierreschisteuse,etonappliqueleslaines(d'or).<Demenu;

pourleplomb.J'aiappris.6 femme!quel'étain,quandilestalliéaumer-

cure,s'unitdelui-mêmeauxlames,u

18. Pouréprouverl'étain.— «Fondsl'étainet mets-ledansun mor-

ceaudelinge;sicelui-cibrûle,c'estqu'ilya duplomb{l}.»

Feuillet")5recto,

H). Pouréprouverlemercure(nuage)--.—<Mets-ledansunecoupeavec,

duvinaigreet laisse-leunjour;s'ily a duplomb,le vinaigrenoircit;s'ilya de1ctain(l\ il verdit.»

20. Autre,—«Frotteunpeuavecunlinge;s'iladhère,(enformantune

pelliculeépaisse),ilestfrauduleux.»

21. Commentonsolidifielemercure,—Mêlerdumercureavecdelelain

fondu;frotteretmettredansunroseaumince.

22. Autre.-—Onmêleavecdeslamesdétail).

23. Pourfairedel'oravecdel'étain,commecelasepratiquaitautrefois.—

Marbreréduiten chaux,warsbridé,safran(xpixos),craie(?)(l';étaiiiet

limaillede ferdesfabricantsdepeignes.

Findulivresurl'étainclsurletravaildol'étain.

LIVRKIX' ÎDKZOSIMKÎ.

LivreIXsurlalettretêt(—$').Lalettretêtrenfermetoutlediscoursquiparledutraçaitdumercure.Elleest

Verso.

laclefdetout,parcequ'ellerenfermeletravailfinmercureetlediscouisquin'yrapporte.

I. «Demêmequelemystèredesneuflettres(5'estlaclefcommunedes

.0Heccllcn"32duPapyrusdeLeydc.[Inlrod.à laChimiedesanciens,p. 36.)—Pline,H.X.,XXXIV,48.

•!!Aulieudesmercure»,ilfauttire«ar-gent».

^ Aulieud'télain*,lire«cuivre».

&Enigmesibyllin?Originesdel'Alchimie,p.i36.(Voirleprésentvolume,p.aG5,au

milieu.)

Page 407: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANAIASKHT EXTRAITS. 2'i3

chosesvisibles,commeil nousestdit dansle livrésurlesnomsci danslulivresurlesamulettes'1';ainsila lettretel renfermetoute,la clefdel'artvi-

sible,clefqui résidedanslemercurede touteespèce,Or le discourssurle

travaildumercure,ôfemme!estbienvariéetdiflicileà comprendre.Mais

il est toutela clefdeceltennivre.C'estpourquoic'estle dernierlivredu

tousleslivresappelésclefet clinlkydrion{•/).ixovxSpiov)!--î,(leli\re-eitraitedu mercure,maisil a besoind'unautrepourlecompléter.On a vuplushaut le traitementdu corpsquientraîneaprèslui lecorpsfugace,à un

degré,plusou moinsmarqué: il s'agitdestroisespècesdu mercure'3'.Le

premiermercureparmilescorpsfugacesdétermineseulementuni volati-

litépartielle.Aulieude disparaître,il fixelescorpsfugaces,qui sontles

soufres.AinsisevérifielaparoledeMarie,quidit quelessoufresteignentetsontfugaces.Ilssontfixésparlemercure.Quanddonconparledel'arrêt

et de lafixationd'uneteinture,fixationrougeou blanche,au moyendu

soufre,oudelasandaraque,oudel'arsenic,sache(femme)qu'ils'agitde

ce mercure;car onopèreaveclestroisespècesdu soufre.G'eslpourquoisesnomsancienssontceux-ci:

Feuillet5Grecto,

soufre,arsenic,sandaraque.»

Suitlemômetextequeceluidesmanuscritsdu BritishMuséum,ci-des-

sus,p. r(5,1.pénult.,jusqu'àla p. /17,1.i3 (dansla traduction,p. 8i,

jusqu'àlap. 85).Il suffiradoncd'eusignalerlesvariantes,qui.sontpeunombreuses:

Aprèsç*^»«?!**>,p. /|G,1.3 (irad.: eteaudeceux-ci,p.S->,aumilieu

de la page), ajoute: JLa_»j-j>»«.rooJLxoilwooo|A.5.^0Coo j <uot"c'est-à-direeaudesoufre,eaud'arsenicet eaudesandaraque».

V./16,1. 4, au lieu de yox>»£3ows)o(irad.,p. 82, sélénileàfypoaé-

hjvov): yOi^cJo^s)oï*> *J_a^ojoexo«etceluiqu'onappellesélénito».

!s>ya.>-OTJl>v*oIjîiS,comparerci-dessus,p..'iG,t.20(traduction,p.83,t.i5).

WCemotsembleicisynonymede-EI'I'OÎ,traduitplushautpareteintureJ,danslecha-pitrerelatifauxtroisteintures,p.2i;i.Le

molfugacesignifiel'absencedefixitédelateinture,enraisondesavolatilité,oudetouteautrecause.Lateinturea étéaussiappeléeoélixir»et«pierre(pliilosopliale)»;cequinousramèneà lanotiondumercuredespliiloso-phe«.

Si .

Page 408: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

Wi TRAITESD'AÏ,CIIIMIKSYRIAQUE.

I*./(G,!..7, après AO^>;(iratj.,p. Sa, et detouslesmiels): . .0*00

yoco;.*oi>ïoîyajo.^o-Oi*ioo«etSaturne,eteau«leSaturne,aumoyendelaquelleil estéprouvéi).

P. /jG,1.i î, au lieuticOJ|->->(irad.,p. 83, 1.1,c'estavecraison):

A.i-0;)quia lemêmesens.

P. /|G,1.i3, .....o« j_-*o(irad.,j).83, 1.3-5),onlitainsi: J-i-roo

.JooiJ^A.;))*-**oo^..o£*A»)Jbscu».*^*u^.-» >Ji~îS*>Uo »wo.oafctVi-M***^ ^>«.*».)L^j^o4 |i). »Ktpourtoutdire,onla appelé,debeau-

coupd'autresnoms,maisonl'acachéet dissimuléenle laissantsansdéfi-nition.Toutenn'ayantqu'unseulnom,il n'estpasd'uneseuleespèce,maisdebeaucoupd'espècesdilVérenteslesunesdesautres.«

P./17,I. 11{trad.,p.8/i,1.16et17,dansdeuxchoses,savoir: danslacérusé),aulieude^»L?Àooiilil:^Aja^^ïJ^" dansdeuxcouleurs...».

P./17,1.1a, aulieudeJJÏ^JUOisJio(irad.,p.8/1,1.1y, cll'alun,et

dansd'autrescorps),onlit : &.•>!WÎM*)^£>.©(OJlsjio«ci l'alunel lesautrescorpsquetusais».Apresceparagraphe,leiexlediffèreetsuitainsi

(milieudufeuillet57verso):

«Ceuxquiontécritsurletravaildespierresontaussidéfiniîemercure;nonseulementilsliel'appellentpassimplementzioug,maisilsdisentde

plusqu'ilestforméd'argentetdepierreferrugineuse.Ceuxquiontécritsurlespréparationsl'ontaussidéfini,endisant: Leziougvivant,quiestformédemercurecldeplomb.>J

Eciiilict58îcctn.

1-Celuiquiestforméavecle cinabre,ilsl'ontappelémercuretincto-rial.Celuiquios forméavecle cuivre,ils l'ontappeléeaudecuivrecl eaudaphroud;deincluequ'ilsontappelélemercureliredefargenl,eaud'argent,écumedesélénite(<i.(ppù<7é\imv)et rosée.Celuiquiesttiréde l'étain,quelques-unsl'ontsurnomméeaudelleuvc;dautres,bilede

dragon'1'*"

2. «Nousallonsparlerdecesujet,DansunHeulointaindûl'Occident-1,

'' Cuit.ttes'AlchégrccUliai],,losiquc,j).iô.—<l:L^v e*isiiUvi*U^Mtk».Miiu'sd'élâin«latloriiotiailles.

Page 409: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 245

làoùsetrouvel'clam,il y a unesourcequisortde terreet lefaitsurgircommedel'eau.Lorsqueleshabitantsdecetendroitvoientqu'ilestsurle

pointde serépandrehorsde la source,ilschoisissentunejeunefillere-

marquableparsabeautéet laplacentdevantluitoutenue,enbasdansun

terraincreux,afinqu'ils'éprennedelabeautédela jeunefille.Il s'élancesurelled'unbond{1>,encherchantà s'enemparer;maiselles'échapped'une

courserapide,pendantquedesjeunesgensse tiennentauprèsd'elle,en

portantdeshachesdansleursmains.Aussitôtqu'ilslevoients'approcherdelajeunefille,ilslefrappentcl lecoupent,et il vientdelui-mêmedansle creux,et delui-mômeil sefixeetdurcit.Ilslecoupentenlingots-'el

s'enservent.C'estpourquoiilsappelèrenteaudefieuvelemercuretiréde

l'étam;Verso.

ilsl'appelèrentainsi,parcequ'ilcourtcommel'eauquisejellcdansleslacs

etqu'ila l'apparenced'undragonfurieuxelvenimeux.»

3. «Ausujetdecefaitquele mercureesttiréde touslescorps,Pébé-

ehius,voyantqu'ilseformaitaveclouslescorps,setenaitsurlesmarchés

encriant: Touslescorpssontdumercure,et ilexposeainsilcmystèrequis'étendà tous.Aveceuxtoussi tuextraiscifixeslemercure,tuobtiendras

le corpsdésire;c'estlà lemystèrerévélé.Il nefautdoncpaschercherce

mercuredansquelquepréparation(piccesoit,maisseulementdanscelle

qui estconvenable,en opérantavecle corpsquiseforme*3'.Maiscequia éléditjusqu'icisuffil,et il est tempsd'envenirà cequejenie proposedetraiter.» '

k, Travailditmercure(juiserlà l'or,-—«.Prendsdosclousdor cljettedans

unmortierdefer (oudebasalte!*,écritfixai»te)Mavecdel'eau,oude la

gommeliquide;limeet metsla limailledansunefioledeverre: litauras

unmercuredoré»quisertaussipour{écriredans)leslivres.Ceuxquipré-

parentlemercuredorésont

Feuilletuyrecto.

lesfabricantsdelamesd'orpourlestempleset lesslatuesderois;niaisils

(,>Cj).lesmss.iliiHrilistiMuséum,ci-tles-sus,]).'17J.(8(Irai!.,p.85,diredetVliirfiius).

fl<o)j 'ISn-Syrti*1frn>U>\iHM±>Atojjo.S&Ao)&&*»..Lefercllebasalteportaientletiii'nieiioiiitlieilesKgyplîéiK.

Page 410: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

i'iO TRAITESD'ALCHIMIESVItlAQUK

cachent,euxsurtout,leurart clucle"livrentà personne'1'.Lesfabricants

de l'or et ceuxquitravaillentfinement,le mercure,agissentcommes'il

n'étaitpasnaturel.Oronappellecorpsdorétoutcorpstrèsdiviséclfondu®.

Ainsiilsneveulentpasquel'onconnaisseleurtradition.

«Hestappelécondensationdesrayonsdu soleil,sphèrede soleil(ou

d'or),eaudesoleil,liqueurdesoleil,claussidetouslesnomsdesliqueursd'or,principalementlorsqu'ilestimpur.Il estditaussi: eaudesoufrecla-

l'iliéeetmystèrerévélé.»

f). Autre.—.liâmesmincesd'ordansunmortierdefer,graissedeporcet unpeudesoufre,etc.

Verso.

0. Autre.— Limailled'argent,bonmiel,résineblancheliquide,cuivre

brûlé;on conservedansun tubefaitavecuneplume,decigogne(«reXap-

5-is),oud'unautregrosoiseau.

7. Autre.— Limailled'argent,pierreferrugineuse,magnésie.

8. Autre.— Limailledecuivrebroyéedansde l'eau;onrecueillepeuà peuavecuneépongelemercurequisurnage,puisonfaitchaufferdou-

cement.

0. Attire.— Limaillefinede cuivre,chrysocollc,limailled'étaincl

alun.

10. Autre.'—«Prendsdeslainesdeferpropres;sers-toid'unmortieret

faisde lalimaille,commeon l'aexpliquépourlecuivreetcommel'adit

Pébéehius.« .FeuilletGorecto.

11. Autre.*—Lainesd'étain,unpeudesoufremarinet degraissed'ar-

12. Autre.— Plombbroyédansunmortierdefer.

13. Autre.— «Lemercured'étainsefaitainsi: sel,alun,céruse,terre

de Samos,eaude citerneou desource.Onbroieet on exposeau soleil

jusqu'àceqliecesoitréalisé*D'autresécritsdisent: L'élaindeviendradu

<i;Cf.Zosime,Cuil.JcsAlcli.grets,Irai.,p.a3i.—(!'Lexiquealchimique,Coll.ikiAlclt.

IJICCS,(nid.,p.17s«ouappelleor,etc.».

Page 411: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 2h7

mercure(delarosée),deceltemanière: onmetdansunmortierd'étainlesingrédientsindiquésci-dessus,onleslimeavecsoinet ilsformentce

mercure(hydrargyron)!lî.»

l''i. Autre.— Limailled'élain,

Verso.eauetsel.

15. Antre.— «Prendsun mortierde plombet un pilondoplomb;projetteducinabreet broiedansdel'eau,jusqu'àcequ'ilseformedumer-

cure(hydrargyron).» .

1(3.iSuitlemêmetexte(piedansYAlchimiesyriaqueduBrilishMuséum

(ci-dessus,,p. /17,1.-2iet suiv.;Irad.,p. 85, n"*III, IV,\ ). Variantes:

t^jfltio jJ3aulieude;.£.>£<*>j.o,p. '17*I. 23, «quandilestfixé»aulieu

de«quandilestconservé»,Irad.,p.85, n°III,1.7.Ala findeceparagrapheestintercaléce quisuit: *D'autres(opèrent)

suivantla recettedupetitlivreourecueil.D'autres,lorsqu'ilsveulenttra-

vailler,fixentaussilemercureliredelelain;cl dela mêmemanièreaussi

celuiducuivre.Pourceluide l'argent,ilsagissentselonleurmanièrede

voir.»

Suitle paragraphe,p. /17,antépén.(trad.,p. 85, nuIV).Variantes:

iLsiSa^ojbàaiaso&*JjJta.^ieaxo»3J&o«avixio«avecde la gommeet du

mélangedesafran,quiestlesafrantrituré».P.48, I. 1,^.JJIIÏJ*)au lieu

deJO;.-).

I7. Aprèsla1.-idelap. !\Set aprèsle n°Vdela p. 85 dela traduc-

tion,onlit: «Ceuxquiontvuontcruet sesontétonnésdel'insignifiancedutravail-Ilsontdétruittoutle mercured'Espagneet dePhrygic;ilsont

disparuetsontMortssansavoirrienvu,ni riencomprisau travail,parce

qu'ilsétaientaveuglésparla vuedesdeuxfilsdel'homme,c'est-à-direle

communetlecharnel!'l »

"iDansl'iinc(ll.N.L,XXXIU,cit.xu)tontfotivesignaléeladécompositionàIVoitltinciitàhicpark ctihre,dansunmortierticce.nidtal,avecproductiondevraiinoi'cuie.Ondoitsansdoutecïite.idrcdetiio-meletextesyriaque,lemercuredlaiitmisànuaumoyenduptoml»,oiidetriait).—Coll.îlesÂtch.grecs,ll'ad.j

]>.171.Voirleprésent\olumc,p.8.5el80.

^ cocu.-i-Sa-of*^_ico>ôiO^L)lîolysoo.jbuaioW^^.}«Joujjujîai>ysswïl»jljL

Page 412: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

2'iS TllAITKSD'ALUIJMIKSVIIIAQUK.

FeuilletGireelo.

18.Autreopération.—-Mortierticplomb,danslequelonbroieduci-

nabreavecduvinaigre,aumomentduleverdeSirius;onmélangedusuc

delaracinedelaplanteappeléeatSvpïrts,autrementditéX|/i»j{l1.

1(J.Autre.—«Mercuretirédespierres.Lemercureaunenaturefroide,et tueceuxcjuîleboivent,LePhilosophea dit(pieceluiquiensubitl'ac-

tionressembleàunhommeivreetaltéré'2'.»

20. «Lemercureseprépare,aumoyenducinabre.Lecinabreestformé

auseindelaterredanslaquelleilyadel'argent.Aprèsqu'ellea étéréduite

enpoudre,privéepargrillagedesonhumiditéetramollie,et qu'elles'est

changée

enunematièrecouleurde feu,couleurde flamme(?)(elledevient)du

cinabre^.Gommeil estdelanaturedu vif-argentde s'altérer,on le pu-rifieaumoyenduvinaigreet.dufeu.Onappelleceladumercure(1),aussi

nomméargentliquide.Sidonctuveuxobtenircemercure,prendsdeux

vasesdecuivre,etc.»Onypétritlecinabredansduvinaigre,etc.

FeuilletGarecto.

21. Deuxautrespréparationsavecducinabre.

22. Uneautreavecdel'arsenic.

.Verso.

23. Autre.— Arsenicetselammoniac.

ih. Autre.— Soufremarin,sandaraquetlimailledetain.

25. Autre,— Géruseet satidaraque.

")Dioscoï.,t.1,p.082. (de)jguïlvi»«)tAè.—Wi*liimdistinguetemercureiiatifduvif-argent»ouim!lalar-tificiel.{Introductionà taChimiedesancienstp.257).

Page 413: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 249

26. Autre.— Sandaraque,androdamas,pierreferrugineuse,alun,vi-

triol,gomme.Feuillet63reclo.

27. Suite,— «JJandrodamasestla terredelaquelleonextraitl'argent

pur.11fautsavoirVerso.

quelerésidu*1'obtenudansl'extractiondu mercure,clquiresteau fond

de la marmite,sertseulpourl'amalgamationdel'argent,lorsqu'onopèrelesmélangessuivantlesrèglesprescritesdansle premierlivre(quitraite

destransmutations),pouréprouverlemercured'Espagne.Ceproduitseul

sertpourle mélangede la composition,principalementdansle premierlivredeschimistes$.»

28. «Quelesmarchandsnete donnentpasun fauxmercureà laplaceduvrai;carchezeuxonmetenoeuvretaiécritscorrompusdeschimistes,

quifalsifientlescorpsetopèrentladiplosis.«Pourchacundesautresarts,ons'estingéniéà inscriredansunlivrece

qui lui estutile; lesfabricantsde droguespossèdentun écritqui leursertpourlesdrogues;lesmarchandsdevinenontun autrepourlesvins;lesmarchandsd'huile,un autrepourleshuiles.Ainsi,danstouslesarts,ilexistedesprocédéspourfalsifierleschosespures.Lesvraisphilosophescomptentaussià côtéd'euxdescorrupteurs,surtoutparmiceuxquiont

parlédelanature,sanssavoirce quec'estquela nature,nioùelleprendsonprincipe,ni mêmeque la natureest simpleet composée.Pourleschosesdontnoustraitonsexactementdansle livredivin,veilleà ne rienfairesansl'éprouvercorporellementetspirituellement.Carnombreuxsontlesadversaires(dela vérité)et lesinventeursdesespècesfalsifiées,quiprennentlesapparencesdelavérité.

Feuillet6/irecto.

Lesvraissagessontvitereconnus»s'ilssontexaminéseorporelicnicntet

spirituellement.»

29. EpreuveduMercure*— Suitlemêmetextequedans¥AlchimieduBritishMuséum,ci-dessus,p. /t8, 1.9-12 (tradMp. 86»h"Vllïet IX);puisonlit i «Ilya beaucoupd'épreuvespourcelui-ciet potti*toutechose.

Ài.cimtti:*—1»a*parlie. 32

Page 414: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'250 TRAITESD'AIXMIMIBSVUIAQUE,.

Touslesartisanssaventlesemployerquandilsachètent;maisquandils

vendent,ilsjurentsur leurtètequ'ilsneconnaissentpaslemoyendeles

éprouver.Tuasdanschacundenoslivresuneépreuvepourtoutcequetu

désires,demêmequetu asdanslesparolesdivinesuneépreuvepourre-

connaîtreceluiquiestinspirédeDieu,quandcen'estpasDieului-même.>'

Findudiscourssurletravaildumcmire.Celuiquinel'apaséprouvésaitpeudechoses.

APPENDICE.

1. De lu lettretêt(-#'), sur l'eaudesoufre.— Cequi suit, jusqu'aufeuillet6g,c'est-à-direjusqu'àlafinduchapitre,présentelemêmetextequelesmanuscritsduliiïtishMuséum,ci-dessus,p. /j8, 1.i3, jusqu'àp. 5o,

I. ii (trad.,p. Sy,n°XI,jusqu'àlafindelap. go).Voicilesprincipalesvariantes.Dansla trad.,p. 87, n°XI, il fautajouterà la finde la 1.2 :

«aucommencementdu livrequenousavonsditdlinoul».(Comparerci-

dessus,p.238.)Daiislelexle,p.4S,I.aiitép.,)i»a*»joàû-oaulieudek*oavoj»

|»a>».P./|8, 1.péuiilt.,ajoute.: Jo«oaprèsJo^tic^.P. /|8, 1.ult., ;.*)!.)?

aulieudetioJî. P. /ig,1.1,aprèsir>^ yoc£osuit: *--*lia) ftojLio U

«**À.|]Ltt_oa^*IWA^O)s5^*a<wM J.Jiv*. eï*>filèo o*awioJfcofcoJb'lt

.^VIÛ&KJkûL'^&wJ^-tVOio1*3»JISJLJSOU*&=>yJ^4ç^',^ioo'«l+A^a^>

2. La lindu n*Xf, p. 88, doit doncêtretraduite,d'aprèscetteva-

riante:«jusqu'àcequetupossèdes.touteladoctrinedeslivres»tunesaurais

exécuterconvenablementuneseuledecesopérations(Hit.: undecescha-

pitres).Eu effet,c'estaumoyende tousleslivresanciensetdeceuxque

j'aiécritsmoi-mêmequ'estcomposéeclconstituéetoutelavérité.Sidonc,

ô homme!tu esardentparta natureetque,empêchépar tespassionset

testnueurselféininées,tuosestravailleràuneopérationsanspossédertous

leslivres,tun'asqu'àteblâmertoi-mêmeden'avoirpasbientravaillé.»

Page 415: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 251

3. P. k$, 1.h, aprèsJLUÛJJOajoute:J.v!o.|*>j«du sang, desoeufs»

(après«et îlemouton»,p. 88, n°XH,1.i, Irad.).

P./19,I. 6, aaaȔ aulieudeoisj.

P. /19,1.8, aprèsJ&.05-IC*)la*îajoute: >Sjo *j*?»-*]«JLaj&£>k<+±>}

^>oN>U**$^Jt^c*14-Jî! <^*l=>oHf>tJ'v*^»>s). *****»fr*oJbcoL?Ji.vr»

JLsJLûiOjN^ILo.'bOLâol;J.3ai^o. JLo^va^ojfl..às>j<+*)ç*o©<yooOioo

4. Dansla Irad.,p. 88, n'XII, la 1.9 «Pourle blanchiment »

doitdoncêtrelue:«quelquespersonnesseserventaussidusucd'ail,même

du sucd'oignonet autreschosessemblables.Touscesingrédientsdoivent

êtreemployésà l'étatliquide,par exemplepourle broyage,le frottage,le

dégorgementdu noirdespierresprécieuses,le blanchimentet le rougis-sement,et pourempêcherleproduitdebrûler.»

5. P./|o,l. 10,JLsiVaSaulieudeJLjoiïa.a,etaprèsy**.so)£>.oa : <-»jOJ«

ivu) JJoo AMjkl*Jjàioarûojja*.Jlci.\aS.ojioNaaoJJ.Trad.,p.88, n°XU,

I. i3, «Leschosesindiquées« lireainsi:«Pourleschosesindiquéesci-dessus,.o'osl-à-diropourlenoircissementet le polissagedu blancet durouge,on

sesertdel'eaudemer,etc.» •

0. P. /(9,L13,après .« ajoute: JLO^AOU*.aj£>.M**.*JUào}oc*lioo

|Awj;-JfJLO^JCOjL^*A,o;danslatrad.,p. 88, 11eXII,1.17,ajouteravant:

Poitrleblancvrai: «Onse sertdeceseauxpour la cuisson,le broyage,le lavageetlerestedesattiresopérations.»<—-Àla findelaligne|Jt«*oA3o

(mauvaiseleçon)aulieude )K«*aÀ*>o.Aucommencementdu paragraphe

.suivant(n°XIII,p. 88 de latrad.)estajouté: JLI-io^ 3>]oot ^j fc*>|i

)£wu*>*)|jfco»!iJS^»aSajtjLJîyOJc*.b^l «Nous parleronsensuitede

cetteautreeau,quiestindiquéedatisd'autreslettres.»

P. /19,1. 19, aprèsliàa**<^>)a : )j*Jûi>k*HJ^*- <*toâ^iw (trad.,

p. 89, 1.o), aulieude «ajouterde l'eau.chaude»,lire«surle résiduqibesldanslamarmite»jettedel'eauchaude».

32é

Page 416: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

252 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.

7. Ala finde cetarticle(p. hg, 1.21; trad.,p. 89, n°XIIl),on lit

d'autrespréparations,quivontdumilieudufeuillet66 rectoaumilieudu

feuillet67recto.«D'autres,pourcelteopération,aulieud'eau,emploientde l'urined'enfant;d'autres,du vinaigre;d'autres,dela cendredenotre

bois,etc.»

8. Autrespréparationstiréesd'autreslivres.— «Arsenic,sandaraque,an-

timoinedeCoptos;ou bieneaude chauxtraitéeet eaudemer;ouurine

d'enfant.On couvrecette eauavecsoin,de peur que son espritne

s'échappeet nesoitperdu.«

9. Suitl'articlesur le carthame,p. /jo, 1.21 (trad.,p. 8g, n°XlV).Variantes: p. /ig, 1.péinilt.,)Ja**JJuoa-ioaulieudelia-*|;joa*>;dansla

trad.,p. 89, n°XIV,1.k : aulieude«dujauned'oeuf,(puis)dublanc»,

lire«dubdclliumblanc».

V.5o, 1. I, le premiermotJLIA»manquecl lesecondest>cq.**»oau

lieude«W-^o,

I\ 5o, 1.h : Av».».-»t-^o o>.JSot-3?c*->&*Jt*fiaiaa»j>aajjjLfio&L

jmasï). Danslatrad.,p. 89,n°XV,l.3;après«du\vars,huitdrachmes»,

lire : «du fhapsia,quatredrachmes, desgrenadesd'Kgypte,six

drachmes».

P. 00,1.6 : ^-.y&&ow\ yoj]%»»£>.uo&ioj5^3it^M Uli ^.îfriaxo

JL±*.loiojjs)%âjk.{JbuJ^.DanslaIrad.,p.89-go,lire:«dusang-dragon,de l'urinedepelitenfant,autantqu'ilen faut.Faiscuirele sang-dragondansl'urinedepetitenfant,à l'instardelalaccha..... »

Alafindel'article,p.5o, 1.8 (trad.,p. 90,n°XV),ajoule: «Jepense

quetusaiscequesontlesbilesetlesautreschoses.»

10. Autrepréparation.— Vinaigrepurifié,eatidecendres,miel,Heur

de sel,safran,sucde porreaux,bileliquidede buffletoutentière(,);en-

suitesoufre,arsenic,sandaraque,cinabre,vitriol,résine(Pécritxi«<o»>,2));

broyerdansdel'eaupréparéeainsi: safran,Wars,couperose(calcîtis)de

<•>«^»UUMJJ)A^i lilvw.—« V>4**'

Page 417: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 253

Chypre,écorced'orange,natronrouge,etc.«Enduis-enles lamesd'oret

fais-leschaufferneufheures.Le livre.cachéa dit ainsi: sinonrienne se

fera.»

11. Suitl'articlesurl'eaudecendres,p. 5o, 1.8 (trad.,p. go, n°XVI).Variantes.Aucommencement: ^-»Jw-a.^»A.)*. if>v^oJj,JL^>Jlaa»^o

^JV^fc&oyof^saao. «Cetteeauest composéedebeaucoupdechoses;tu

enaslapreuve(toi,femme!)dansmonliyrcvéridiquesurlescompositions;lulapossèdespubliquementet elleestannoncéepubliquemententoutlieu.

Enfontpartie:l'eaudecendredechouxsauvage,etc.»'

P. 5o, 1.10, lA^LAânolâuooau lieude I^A^AO*2U3O.

P. 5o, 1.11,w\\ aulieude<**»«à toi»(auféminin).

P. 5o, 1.12, )A»»ââ$oj>OJ«au lieu deZ^s> ^•Vào;yOJc*.

12. P. 5o, 1.i3, aprèsJ^A.ajoutei ts*Sio]yoio^ojjoc*'^.?)t_iojLio

|A*wàâvLao.A la findu n°XVI,p. go de la trad.: «Fin du livresur le

mercure,c'est-à-direl'eaudesoufre.»

Le rectodufeuillet68 dumanuscritdeCambridgese termineici et le

versoestrestéen blanc.Unemainpostérieurey a écritenarabeunefor-

mulepourlefromagefrais.

Feuillet69recto.

LIVREX' DE (ZOSIME).

Lettresurleplomb;c'esttalettreyod(iO*=i'),Vivrequirapportelapréparationdenotreplombnoir.

1. Suitun articleenpartieeffacé;ony lit i lithargeblanche»huile,an-

timoinedeCoplosouattique,magnésie.

2. Pourfairedûplombt/a/ic.-—Sahdaraque,selet huile.

3. Pourteindreleplomb,>—Sori,élydrion,vinaigreotihuilede raifort.

Page 418: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

25'( TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.

h. Pourfairedumolybdochalquc^.—Rouillegrattée,élydrion.

5. Pourrendreleplombdur,demanièreà lefaireservirpourcequiest

appeléanlabra.— L'antabraressembleà un dinar^. Plomb,sandaraqueclarifiéeel garance,molybdochalquc,cuivrebrûlé.

Verso.

0. Pourfairedumolybdochalquc.—LimailledecuivredeChypre,rouille

grattée,couperose,écorcesdegrenadebroyées.

7. Pourfaireduplombsemblableà del'ascm.— Plomb,terredeSainos;selet alunlamelleux.Lecuivredevraêtreamollipar lefeu(S-epft^XvTOs),c'est-à-direséchéavecdulupin,etc.

Feuillet70rectoetverso.Suite.

Feuillet71recto.

8. Unepréparationqu'ont'a déjàfaitconnaîtredansuneautre[lettre)s'c.vë-aiicainsi.— «Travaild'argentléger,quatrecorps: liqueurd'or,fleurd'or,safrand'or[y^aoliixiov,xpvaodvOtvov,%pvaoxivtov).Cesontdespulvérisations

appeléesmétalliques.Eaude soufrenonaltérée,mercure,gomme,etc.Tu trouverascesopérationsdansle livreappelé.Scellé,et dansle livre

appeléKpoque(râ&x»/),el aussidansle livreappeléClef(3),etc.»

Verso.

0. ChiysocoUùt— Chrysocolle,c'est-à-direcolled'or, pierred'andro-

dainas.soufre,etc.Feuillet72recto.

10. Pourfaireduplombtcrl.•—Fondreet agiteravecditcyprès,de la

racined'orcanèteetdel'alun.

11. Pourfaire du molybdochalquc.—Plombs limaillede cuivrede

Chypre,rouille*couperose,écorcesdegrenadebroyées.

(l>&i î^sf}|*>v<fr».tlilteïalemcnl: ]>oui'l'aireIciiiUctbilat.Lemotmuddoits'eiitciulieici(lujilouil).(Voirlelcxî<itiuticliai-Ualitoul,col.o3S,1.0.)

WLwfc<*f»o£»foc*!}\jsu\\oo}j*V*b»

(,>Onavuplushaut(p.23$)quecesontlutroissectionsdult\reticl'atcliîmie.

Page 419: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEKT EXTRAITS.. 255

12. Pourrendreleplombdur.—Fondreetprojeterdesteinturesappro-

priées,etc.Verso.

13. Pourfairedumolybdochalque.— Fondreduplombavecle minerai

decuivreappelé%)jtov€iv(?)^,mercure,sandaraque.

14. Autre.—Fleurdesoufre,vinaigre.

Feuillet73recto.

15. Lemoulage(?)(2'sefaitainsi.—;Plâtreetépeautremélangésensemble;si un morceau(?mot effacé)decollede menuisierestmêléaveceux,il

n'ensera(pieplusbeau.

10. Pourrendreun vased'étainet deplombpareilà ducuivre.— On

travailleaveclarouilledecuivre;additiondegommeoudecolle,oumême

decomaris.

17. Pourtravaillerla céruse.—Onlabroiecl on lamélangeavecdu

vinaigre,etc.Verso.

18. Pourfairedela céruse.— Préparationanalogue.

SuitlemêmetextequedanslesmanuscritsduBrîlishMuséum,ci-dessus,

p. 5i, 1.h (Irad.,p. 92, n°III).

P. 5t, 1.5, après ojb suit: <n-i-ioJJjU^A•Jl-ôfciôÂjL»o*.î|SS«.V

J^ocoo.JJotxsooJ^jaio}W*S£*AJ.Dansla trad., I. 2: «en agitantconstamment,jùsquàcequ'ellerôtisseégalement,demanièrequ'iln'yen

aitpasunepartiederôtieet unepartienonrôtie».

P.5i»1.7: $CL.^_*.o#)iou»J^.oU-^.*.^*^. a<MO^W».o*jLaw>.aro«iaa

JoajJbot.V&) JMM.S'XI\s>acrfola*»LDansla trad.,p. 92. n°IV,1.1 :

«Prendsdelacéruse,fais-lafondresurunepoêleetsur\u\plateau;chauffe

par-dessousenremuantjusqu'à., *>. »

P. 5i, 1.12-13: (?)JUoWOJ»JUojJojJLouo^c^o ^AVÀ^ACOS<£*.cx&>

jtVxo«*»*y*)tU*^>oiJ^o*.oet après^joo* suit : ot>> ro^$»ao

(1) *s5i5OU..SifrA.<3>ÎJahstatexteJào&fe)«monta».Onpour-

faitalissisupposer(jtiecemotestmalcent,

potiri^aa^l=é(i<pi>(t4;\oii'li-dcssus,tra-ttudion,p.8S,noie3,ettraduireparcè-nsomlbddttjcon.

Page 420: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

256 TRAITÉS'D'ALCHIMIESYRIAQUE.

)jv ^iK.xa• r>XO^AOlto;aa (?)JLo.^aaoJb>ojJo(?)JUo;_efck..Dansla tratl.,

p. c)2,n"IV,1.g : «Prendsde la cérusc,pétrisavecdu vinaigreetmets

dansunebouteille;lutcavecde la boucmélangéedecrins;faisscelleret

grillerdansunfourà potierpendanttroisjours;ensuiteretirelabouteille;

metsleproduitdansunmortieretbroieavecsoin.»

P.5i, 1.i5, après; >rooÀ*irisr>suit:V^Û-A-O[sic))ja.fw.">jLaojJ>>rr>

«ovin.-»j&jxo«-a^ot^uco.«-tao.w*Jàso»WotJL>JOL^&J}cs«o.variante

(|uinemodifiepaslatraduction.

19. Suitl'articlesur la litbarge,p. 5i, 1.ult. (trad.,p. g3, n° VI);ometlesmoisJLa-?Jlc&-&.o et finitaprèsle molJ-a^o,p. bi, 1. •>.

Puisvientfarliclesurle plombbrûlé,p. 52, I. 5 (trad.,p. <)3,n°Vil);finitaprèslemotjLsJta,p. 52, 1./.

Feuillet-tUicclo.

20. Letravaildela céruscsefaitainsi.— Lamesde plombtravaillées

avecdu vinaigre.Vei'so.

2I. Pourallier(?)del'arsenicoudel'élainavecduplomb.—Longueopé-ration,avecduvinaigre,duselammoniac,delàscaniinonéeet del'arsenic.

Feuillet70recto.

Autre.— Arsenic,salidaïaquc,vinaigre,scammonée.

Verso.

22. tïèrjlcsappeléesHcphcstion(écrit1loupbeslion).•—«PrendsdeIclatu,

celui(piiestalliéauplomboit aucuivre(?)(1),trenteet une livres;fais

chaufferdansunfourdeverrieroudansundeces(ustensiles?)quetu sais.

Aprèsqu'il serafondu,prendset projettedessusde l'antimoinerouge,conservéencapsules(?)w,dixlivres;faisfondrejusqu'àce qu'ilsoitcom-

plètementabsorbéclréuniaucuivre,et laisse-lejusqu'àcequ'ilsoitfixé.

Paisfondreensuitedenouveau;alorssaupoudredessus,peuà peu,Télixir

suivant,sanschauffer: ocrede Chyprevrai,sixlivres;ocreattiquesans

(,)liK&Jb)owo\o[à a|oo>fc«UP»ÉUa*».Lemol«oà—.1(ft&s)setrouvedanslesneuf

préparationsnnulogitesquisuiu-nl*oiil'atraduitpariHiiiii{Ked).—&L-L-fe.—*>}o«U..a*>

Page 421: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 257

vinaigre,quatrelivres;ocred'Egyptegrasse,deuxlivres;pierredePhrygie,huit livres;miniumd'Amid,quatrelivres;couperose,troislivres;vitriol

de Chypre,troislivres;faiscuireavecdu pompholyx,en remuantavec

unebaguettede fer,si ceschosessesontaltérées(?)"'.Eprouve,comme

pourle verre,jusqu'àce (pielu voiesque sa couleurest cellequetu

désires,etc.»

Feuillet7Grectu.Suite.

Versoetfeuillet77recto.

23. Neufautrespréparationsanalogues.

Findulivresurleplomb.

LIVREXI*(DEZOSIMK).

Livresurlefer.Lettre.kaf(=x')quirenfermeIciparolessurlefer.

1. «Quelques-unsdes traitementsdit1eront besoindit secoursdivin.

D'autressontrendusclairsparlessignesqui lesdésignent.Prendsdufer

blanchi;frotteet mélangeavecdumercuredansde lasaumure,jusqu'àce

qu'ilait suffisammentmacéré.Faisfondrependantplusieursjours,jus-

ij11'à cequ'ilsoitcommede la poussière;ce serapourtoi la préparationdivine.«

Verso.

2. Deuxautrespréparations.

3. Pourfondrelefer. — Ecailles12'd'acierbarbare,travailléesavecde

l'antimoine,delamagnésie,del'alund'Egypte.

4. Préparationdeferpourécriresurduverre.— Elleseraplusfortequefacier.Cendredecornebrûlée,mêléeavecduvinaigrefort; onenenduit

lefei'etonfaitchauffer.

5. Pourteindrelefer encouleurd'oi\-—Couperose,vitriolet eaude

mer;enduireleferenfaisant.chauQerl'or.

At.cimiii:.-—t, 2epartie. 33

Page 422: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•258 TR.UTKSD'ALCHIMIESYRIAQUE.

Feuillet78recto.

6. Poursouderlecuivreaveclefer,•—Fer,cuivre,plomb,etc.

7. Pourqueleferneserouillepas.—Feuillesd'arroclie(àltuos)bouilliesdans«lel'eaudemer;y tremperle fer;oubiencéruseet liuile;oubienaluneteaudemer.

8. Pourdorerlefer.—Frotte-leavecdelapierrepouce'1';puisemploieducuivrebrûlé,broyéavecdusel,del'alunetdel'eau;enenduirelefer.

9. Paillettesdefer dorées®.— Paillettesdefer;préparerdel'orliquideaumoyendefeuillesdissoutesdansdumercure;préparerdemêmedel'ar-

gentliquide;enduirelespaillettes,etc.

10.'Pourdorerlefer.— Vitriolet couperosebroyésdansdel'eaude

mer;enduirelefer.

11. Pourrendredufer noir,— Fer,plomb,sinopist3',vitriol.

Verso.

12. Pourdorerlefer.—Deuxautrespréparations.

13. Poursouderl'argentavecl'or.—Troispréparations;rouillegrattée,etc.

lk. Poursouderdel'oravecducuivre.— Pierredemarbremélangéeavecdelacolledeboeuf,etc.

15.Elixirsfaitsavecdufercl appelés%f,w7oÇvTa,c'est-à-direproduisantunecouleurd'oréclatante.— «Ilsontunenaturetelleque,aussitôtquetu

projettesleurrouillesurl'argent,lanatureordinairedumétalestchangée,c'est-à-direquele corpsdevientde l'électrum.Projettedessuscet ingré-dientpréparéaumoyendufer,c'est-à-direle fâmoÇtoia.,et lemétalde-viendra(del'or)depremièrequalité.»

16. «Lamagnésiefondlefer: aprèsl'avoirbroyéavecdel'huilesurun

marbre,projettes-enunepartiepourtrois.»

I7. Suiventdeuxautrespréparations.

WIjmiiixo>i|J.o*wou».—- Jjtxx*.jo.TOO);Jâ^<^.—"''o^swâjbox»;Ji-il.Peut-tire:grainedemoutarde{oivnm).

Page 423: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEKT EXTRAITS, 259

Feuillet79recto.

IS. Quatreautresopérations.

Verso.Suite.

Feuillet80recto.

19.Quatreautrespréparations.

Verso.

20. Troisautrespréparations.

Feuillet81recto.

21. KSitu faisceschoses,tu serasunhommeheureux.Maissi tuesim-

pur,lu netravailleraspasbien, tu necomprendraspas,et tun'entendras

paslesautres(philosophes).Touttoncoeurseraéclairéparlasciencedeces

paroles.Unepersonne,parun travailfacile,peutt'enseignercetteoeuvre

d'enfant.Ondoitcomprendre,ouécoutercequelesautresontdit.Celui-là

estunhommedistinguéquicomprendparlui-mêmequelquechose.C'est

aussiunhommeexcellent,celuiquia confiancedanslemaîtrequiluien-

seignelebien.Celuiquinecomprendpasparlui-mêmeetquin'écoutepascequelesautresluidisent,estunhommeperdu.Platonaénoncéd'uneautre

manièrecespréceptes.Veilleà ce que Isdos1'(Pétésis?)ne blâmepasta

paresseet tasottise,etaprèslui Platon.'Sachequetu seraséprouvépoul-ieschosesspirituellesetcorporelles,jusqu'àceque.tuparviennesà laper-fection,enacquérantlapatienceavecla puretéet l'amour(del'art);alors

tu trouveras(l'objetdetondésir),endélaissantlesartscorporels.Necesse

doncpasdeméditereldetravailler,ettucomprendras.Ecoutecequel'onte

diraquandtuinterrogeras.Neblasphèmepasquandtunesauraspasquel-

quechose,maisconfesse(tonignorance)etpatientequandtuneréussispas.Ainsitoutcequiserafaitpartoi aumomentvouluréussiraetseraparfait

(:'motseffacés).»Verso.

22. VoiciquetémoigneApsidesÇ?)®lephilosopheetlepoète;iladiteneffet:

"' «oeojjoû.).—WOjojaS).

33.

Page 424: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

260 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.

liapportonsd'abordtouteexcellenceà Die» M.Travaillele fercommelul'asappris,et lecuivre (motseffacés): mêleetfonds.

23. Autre,.—«Lorsquetu veuxfixerla teinturesurduferquin'apasététeint,laisbrûlerunonglede. ... . (moleffacé);broiedansdel'eauetteinslefer: la teintureserafixée,»

2'l. Autre.— Magnésielavéedansdel'eau.

25. Antre.—Ajouteduvinaigre.

Findulivresurtefer.

Feuillet8arecto.

LIVREXIIe(DEZOSIME).

Livresurl'électrum,quiestunmétalspécial.Toutdonprécieuxettoutprésentvientd'enhautetestdonnéàceuxquiensontdignes.

1. «Commeleslivresanciens,ù femme!en raisondeladissimulationdesdémons,trompentceuxquinesontpaséclairésàleursujet,il convient

derecherchersi (l'électrum),demêmequ'ilestvoi-indel'orparsespro-

priétés,doitaussienêtrerapprochépoursonusageclpoursontravail.Le

Philosophediteneffet:Rendslemétalblanc(argent),aumoyenducinabre,duseletdel'alun;puisrend-lerouge(or),aumoyenduvitriol,duséricon,de la couperoseet du soufrenonbrûlé,oucommetu l'entendras.Pro-

jettesurl'argentetceseradel'or®,etc.Cesrecettesétaienttenuessecrèteset ellesne setransmettaientqu'aveclesermentdenepasêtrerévéléesau

public.»Verso.

2. Autresrecettespourl'électrum.—Onylit lesmotscroticados''',soug-natis'4',pouqaidos55',etc.,commeingrédientsentrantdanslacompositiondel'électrum.

'-IL'auteursesertdesmotssaroch,loara,siuan,pourlecuivre,l'argentell'or.(Voirp.221,n°i.)CepassageestunrésumédupremierparagraphedelaChrysopèedeDémo-

crite.{Coll.desAlchimistesgrecs,traduction,p.4o.)

(3)JOOifl.|joVO.

Page 425: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALVSKKT KXTNAITS. Ml

Feuille!83reclo,milieu,

3. «Apprendsaussicommentsefontlesmiroirsd'argent(loura): sache

quetuen trouveraslesdémonstrationstraditionnellesdanslaJetlredelta

{=$'}>11convientquetupolisses(l'argent),commepourunmiroir.Il faut

aussiquetu comprennestoutle travailopéré,au moyendumélangesui-

vant:cuivrebrûlé,unepartie;limailledecuivredeChypre,fer(sahoum)indien,dechacununepartie,etc.»

Verso.Suite,

Feuillet8\ reclo,

Suite;l'auteurrecommande.d'opérerla fusiondansl'appareilà tirage

spontané(ahononâfitovY^.A défautdecetappareil,seservirdu fourde

verrier.

Verso.Suite.

Feuillet85recto.

Suite.«Onprojetaitde lacroticadosréduiteenlimaille,avecdumer-

cure;oncuisaitdansdel'eaudesoufre.Lorsqueleproduitétaitsec,onle

faisaitdigérerdansun bocalf-),puisonversaitle liquidepar-dessus.Ceux

quinelaprojetaientpasfaisaientcuireaveclapierredePhrygie,ouavec

cellequiestappeléeapilou(pyriforme?)^.Le livreditquec'étaitlàune

receltesecrète. ,

«L'histoireanciennerapportequ'AlexandreleMacédonienen fut l'in-

venteur,delafaçonquevoici.Lafoudretombaitconstammentsurla terre

et ravageaittouslesanslesfruitsde la terreet la racedeshumains,au

pointden'enlaissersubsisterqu'unpetitnombre.»

Verso.

«Alexandre,ayanteuconnaissancedecesfaitset enétantaffligé,inventacetalliage,forméparl'or (siwan)et l'argent(loura): c'estpourcelaque

W^jjoa^oj,comji.ci-dcssùs,t.rad.','p.35,note3;p.i5i,notei.

Page 426: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

202 THAITKSIVALCIUM1KSYI\IAQUK.

l'alliageaétéappelaéleelruin,c'est-à-direentrelacé,parcequec'estunmé-

langedecesdeuxmétauxbrillants.«// rapportelesrésultaisvisiblesobtenusparleuralliage.—C'estpourquoi

onditquesiun individudanscetemps-làétait(exposéà être)frappéparla foudre,il préparaitaveclesmétauxbrillantsun éleclrumbrillant,et

(par la vertude ce corps)il n'étaitpasaccablépar le fléau,de même

qu'Alexandrenel'apasété.

«C'estalorsqu'Alexandrepréparadesespècesdemonnaiesgravées"),for-

méesd'oretd'argent,et il lesrépanditdanscetteterre,surlaquelletombait

lafoudre;illahersaetl'abandonnaà elle-même,etla foudren'ytombaplus.Ilavaitdanssamaisonuneespècedemiroir,quiétait,dit-il,uneprotectioncontretouslesmaux;etsaparoleestvéridique,cariln'arriveraplusà per-sonned'êtreexposéà desmauxet à descombatstelsqueceuxqu'ileutà

supporter.«Lesrois,sessuccesseurs,inférieursà lui,iccrurent,et ilsacquirentce

miroir,(qu'ilsmirent)dansleurmaisoncommeun talisman.Cemiroir,

lorsqu'unhommes'yregarde,luisuggèrel'idéedes'examinerlui-mêmeet

desepurifier,depuisla têtejusqu'auboutdesongles.«

FeuilletSGroclo.

<iLemiroirfui apportéensuitechezlesprêtres,dansle templeappeléLesseptportes.Cesmiroirsétaientfabriquésà la tailledeshommeset

leurmontraientqu'ilsdevaientsepurifier.Toutcelaétaitexposéenforme

de mystère,commeje te l'aifaitconnaître(ù toi, femme!)dansle livre

quiestappeléCercledesprêtres,«Le.miroirn'étaitpasdisposédanscebut,qu'unhommes'ycontemplât

matériellement;caraussitôtqu'ilquittaitlemiroir,à l'instantilperdaitla

mémoiredesapropreimage.Qu'était-cedoncquecemiroir?Ecoute.

«Lemiroirreprésentel'espritdivin;lorsquel'âmes'yregarde,ellevoit

leshontesquisontenelle,etellelesrejette;ellefaitdisparaîtresestaches

et demeuresansblâme.Lorsqu'elleestpurifiée,elleimiteet prendpourmodèlel'Esprit-Saint;elledevientelle-mêmeesprit;ellepossèdelecalmeet

sereportesanscesseà cetétatsupérieur,oùl'onconnaît(Dieu)et oùl'on

enestconnu*'-).Alorsdevenuesanstache(sansombre),ellesedébarrasse

Page 427: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANAIA'SKKT KXT1UITS, 203

deseslienspropreset ilceeuxquiluisontcommunsavecsoncorps,et elle,

(s'élève)versl'Omnipotent.Quedit encfictlaparole,philosophique?Con-nais-toitoi-même.Kllcindiquepar là le miroirspirituelet intellectuel.

Qu'estdonccemiroir,sinonl'espritdivinet primordial(duPère?).«Amoinsqu'onnedisequec'estle principedesprincipes,le filsdo

Dieu,leVerbe,celuidontlespenséescl lessentimentsprocèdentausside

l'Ksprit-Saint.Telleest,ô femme!l'explicationdumiroir.>>

Verso.

«Lorsqu'unhommey regardeets'yvoit,iï détournesa facedetoutce

quiestappelédieuxetdémons,et,s'altachantà l'Ksprit-Saint,ildevientunhommeparfait;ilvoitDieuquiestenlui,parl'intermédiairedecetKsprit-Saint"'.

«Cemiroirestplacéau-dessusdesSeptportes'-',ducôlédel'Occident,de tellesortequeceluiquiy regardevoitl'Orient,làoùbrillela lumière

intellectuelle,qui estau-dessusduvoile.C'estpourquoiil estplacéaussiducôtésud,au-dessusdetouteslesportesquirépondentauxSeptdeux(3',au-dessusde ce mondevisible,au-dessusdesDouzemaisons''''et des

Pléiades,qui sontlemondedestreize.Au-dessusd'euxexistecetOEildessensinvisibles,cetOEildel'esprit,quiestprésentlàetentouslieux'5'.On

yvoitcetespritparfait,enlapuissanceduqueltoutse trouve,dèsmain-tenantetjusqu'àlamort.

«Nousavonsrapportéceci,parcequenousyavonsétéconduitsenpar-lantdumiroird'éleoirum,c'est-à-diredumiroirdel'esprit.

«Cesmonnaiesqu'Alexandresemadanslaterre,lesgensquilestrouvents'enserventpourlemêmeusage,engravantsurellesla ligured'Alexandreà cheval.Ilslessuspendentsureux-mêmes,commedesamulettes.D'autres,

lorsqu'ilslestrouvent,gravent...... (moteffacé)et argent,et lessus-

pendentsureux-mêmes,etc »

MToutcedéveloppement,imprégnédegnosticisme,rappelle,parsoncaractèregé-néral,tescommentairesdeZosimesurlalettreiï.(Coll.desAlch.grecs,trac!.,p.231etsuiv.;voiraussip.90.)

<s)VoirlesportessymboliquesdeCelse.(Introd.àlaChimiedesanciens,p.78.)

WVoirlesSeptfirmaments,dansle

LivredeCrnth.(Traitesd'Alchimiearabe,P-*7-)

14ïSignesduzodiaque.!s'L'OEilsacréouOudjaestunsymbole

égyptien;il désignaittantôtlesoleiletlalune;tantôtlesdeuvyeuidusoleil,quiaper-çoittouteschosesdunordaumidi,etc.{Dict.d'archéologieégyptienne,parPierret,p.399.)

Page 428: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•20'j TN.UTKSD'A],CHIMIESYRIAQUE.

Feuillet87rocto.

ATransmetsceci(femme)àceuxdesphilosophesquiensontdigues,et

enseigne-leurleschosesdel'esprit;détourne-toidesanciennes(doctrines),et reconnaisquetoutecetteexpositionrenfermele typedeschosesinvi-

sibles,f

h. Voicilestypesd'Aristote,—-«11nepromitpasd'expliquer,nimême..

. . .ll;;car,quoiquephilosophe,pourleschosesvisibles,il n'apasbien

distinguél'existencedeschosesinvisibles,c'est-à-direcelledesintelligencesousubstancesspirituelles.Lesangesquiluiinspirèrentlasciencene les

connaissaientpas,et nepouvaientparconséquentcommuniquercequ'ils11epossédaientpas.Lui-mêmenesavaitpas

Verso,

cequ'iln'avaitpasreçudesesmaîtres,cariln'yavaitpersonnequienpos-sédâtlatradition.

«Il n'étaitpasnonplusl'Esprit-Saint;maisc'étaitunhommemortel,

uneintelligencemortelleetuncorpsmortel.C'étaitle plusbrillantparmilesêtresnonlumineux,misencontrasteaveclesêtresincorporels.Ilpos-sédaitunpouvoird'appropriationouderésistancesurlesêtrescorporelset

nonlumineux®,autresquelesintelligencessupérieureset lesgrandscorpscélestes.Commeil étaitmortel,il neputs'éleverjusqu'àlasphèrecéleste;ii nesutpasnonpluss'enrendredigue.C'estpourquoisascienceet ses

actesdemeurèrentdanslarégioninférieureà celtesphère.Mais toi(femme),élève-toipartapenséeendehorsdelasphèreinfé-

rieure,quiestunepartiedel'univers(visible);envisagetonâme,aumoyendecemiroirspiritueld'électrum,fabriquéaveclesdeuxintelligences,c'est-

à-direavecleFilsdeDieu,leVerbe,jointà l'Ksprit-Saint,etremplidela

spiritualitédela Trinité.Communique-lesansjalousie,àceuxquiensont

dignesetquiteledemanderont,afinquici-basmêmelupossèdesungrandbien: je veuxdirelesâmesqueItisauverasetquetudirigerasverslana-

tureincorporelleet incorruptible.» '

5. «ChezlesEgyptiens,ily a un livreappelélesSeptdeux,attribuéà

!.'-..jl—Sisypet—.S.)?^-\è\jj.JoJS*».)JJlesi(*îeir*»o.. ......

Page 429: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALVSKKT KXTRAIÏS. -'OS

Salomon,contrelesdamons;maisil n'estpasexactqu'ilsoitdeSalomon,parce

quecestalismansMouiétéapportésautrefoisà nosprêtres;

Feuillet88recto,

c'estcequelalangueemployéepourlesdésignerfaitdéjàsupposer;car le

moltalismansdeSalomonestuneexpressionhébraïque,Kntouttemps,les

grandsprêtresdeJérusalemlestiraient,suivantlesenssimple,du gouffreinférieurdeJérusalem'-).

«Aprèsquecesécritscurentétérépanduspartout,étantencoreinache-

vés,ilsfurentcorrompus.«C'estluiquilesavaitinventés,commeje l'aidit plushaut.MaisSalo-

monn'écrivitqu'unseulouvragesurlessepttalismans,tandisqu'onima-

ginadescommentaires,àdifférentesépoques,pourexpliquerleschoses(piecetouvragerenfermait;or danscescommentairesil y avaitde la fraude.

Tous,ouàpeuprès,sontd'accordsurletravaildestalismansdirigéscontre

lesdémons.Cestalismansagissentcommelaprièreet lesneuflettresécrites

parSalomonW;lesdémonsnepeuventy résister.

«Maisrevenonsplus en détailau sujetquenousavonsen vue.Les

septbouteilles(talismans),danslesquellesSalomonrenfermales'démons,étaientenéleclrum.11convientd'ajouterfoià cetégardauxécritsjuifssur

lesdémons.F^elivrealtéré,(pienouspossédonsetquiestintitulélesSeptcieux,renferme,en résumé,cequi suit(?'4)).L'angeordonnaà Salomon

de fairecestalismans(bouteilles).Il ajoute: Salomonfitlessepttalismans

(bouteilles),suivantle nombredes septplanètes,en seconformantaux

prescriptionsdivinessurle travaildelapierre(philosophale),

Verso.

pourlemélangede l'argent,del'oret ducuivredeChypre,aveclecorps

appeléorichalqueetcuivredeMarrah(?)(5\Onprendunepartiedu métal

pourvuede sonombre,on lemeten présencede touteslespierressulfu-

(')Littéralement:bouteilles.Demêmeplusloin,partoutoùsetrouvelemoltalismandanscepassage.L'assimilationdestalismansàdesbouteilles,danslesquelleslesdémonssonten-fermésparlavertudesécrituresmagiques,inscritesdessus,estexpliquéeplusbas.

(î'LaGéhenne?'-1'LenommystérieuxdeDieu?—Toutre

passageestimprégnédesidéesjuivesetcaba-

listiques.

M«Mo».

ALCHIMIE.—i, 2epartie. 34

Page 430: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'200 THAITKSD'AIXIII.MIKSVHIAQUK.

relises: lameilleurede (uniesengendrelemétalprivéd'ombre.Lesiugré-dienlsnécessairessontaunombredeneuf,entout.C'estpareuxquetout

s'accomplit,ainsiquetu le sais.

«LesageSalomonsaitaussiévoquerlesdémons;ildonneuneformulede

conjurationet il indiquelelectrum,c'est-à-direlesbouteillesd'élertrum,

surlasurfacedesquellesil inscrivitcelteformule.aTu trouveraslemélange,le poidset letraitementdeebacundescorps

et«lespierresprécieusesdanslesécritsjuifs,etprincipalementchezApilis,lilsdeCagios':ii.Si lu découvresle sensdecesécritures,tu y découvriras

avecsincéritécequetupoursuis.Sinon,cherchetonrefugeauprèsducroci-

lidos,surtoutceluiquiestdanslemanuel{Jyxeipjàiw){?Y'2Kattenduqu'on

produitl'or(sivvan)avecle icr (sahoum)teinten rouge.Ontrouve(danslemanuel)l'indicationcomplètedesneufchosesnécessaires.

KSitu neveuxpaste servirdecemoyen,sachequi!faut,pourla pré-

parationderélectrum,lescorpssuivants: or (siwan)brûlé,argent(ionru)dit de la fourmi(f/fy/iijxos),cuivre(saroch)blanchi,fer(sahoum)tendre

etamolli,plomb(?ton),argent(lune)purifié.Tu trouverasleurtraitement

partout,etc.»

Feuillet<S<)rectoetverso.Suite.

Feuilletyorecto.Suite.

Findulivrasurit'tcclruin.

'; .oa^l^vixnN»S).—'s;«•VOJLSIoet».4>)t*\.«oo.»£*co-,jsL&».t^vv*:Jfs«ai».|SCHJVie-

Page 431: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 207

IIJ. TRAITÉ DK DÉMOCRITK.

Feuillet<)overso.

LIVREPREMIER.

LivredeDémocrilc:préparationdel'or.

C'estunetraductionde la ChrysopcedeDémocrite,quise trouveégale-mentdansVAlchimiedu BritishMuséum,ci-dessus,p. 10, I. 3 (trad.,

p. 19).Maisle texteenestsouventtropdiflerentpourqu'onseborneàen

donnerlesvariantes.Voicilatraductioncomplètedespartiesquioffrentce

caractère''.

1. «Prendsdu mercure'(JL^M»)et fixe-leaveclecorpsdemagnésie,ou

avecde l'antimoine'-'italique,ou avecdu soufrerouge,ou avecde la

sélénite,ou de la chaux[jhavos),ou avecde l'alun,ou avecde l'arsenic,ou commetu l'entendras.Préparcdeuxcreusets[yûv)i)\faischaulferet

projettesurlemercure.Examinesi la rouilleestrouge,projette-lasurde

l'argentetelleproduirade l'or.Sil'onprojettesurl'or,on obtientle corail

d'or.»

2. «Lemêmerésultatseraobtenupar la sandaraquerougeet l'arsenic,

en lesfaisantagirsur le corpsdemagnésie,la chrysocolleet le cinabre

rouge.Lecuivreestprivéd'ombreseulementpar le mercure,avecle con-

coursduvinaigre.»

3. «Pierrepyrite.—Fais-lachauffer,selonl'usage,de façonà larendre

fluide.Onla liquéfieaumoyende la résineet de la litharge,ou biende

lacire,oumêmede l'antimoine(crit'ufii)italique.Onsaupoudre(avecdu

plomb): il nes'agitpasdeceluidontonsesertordinairement,nel'oublie

pas,maisdeceluiquivientdeSamos.Tu projetterasdecetingrédientpar-tout,autantquetu voudras.Lanaturesaisitlanature.»

"' Comp.Coll.desAlch.grecs,trad.,p.46.—(5)LetexteporteUa^ocacierP,maisilfautlireJia^e= ollppi.

H.

Page 432: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'a08 TUAITKSD'AIXIIIMJKSYRIAQUK.

h. Suitl'ïirliclcsurlapréparationdelapyrite,]),io, I. 17(trad.,|), au,

n-3).

Variantesquinemodifientpasjesens:

P. io, 1,18,..O^AVA^A.);JUoonuliende£*.{;J^soo.

P. »o, 1,19, J-^Sa^caJ^ anlieude b—a.,,j..r»;JÏ-ÛO)aulieude

P, io, 1.•!<),Jjoi^noanliende|jc*cael«.-^ anlieudet*S«,Suit:

5. Préparationduclaudiauosavecdu marbre,de l'alun,oudel'arse-

nic,oudelasandaraque,oudelachaux.Sil'onenprojettedansdel'argent,il faitdel'or;dansdel'or,il l'aitducoraild'or.

Aulrcpréparalion.

Suit:Knbasdufeuillet<jtrocto.

l'articledel'androdamas(trad.,p, 20, n°/j).Pasdevariantenotable;on

ajouteà lafin:«Lanaturesaisitlanature.»

Puisvientle n°5, p. ao dela traduction.Pasdevariantes;seulement

J'î/ij JL^SaulieudeJLut?JuM2>,p. 11,1.3.Alafindel'article: «Lana-turesaisitlanature.»

Suitlen°0, p. 20delatraduction.Variantes:

P. ii, 1.-j: égalementiS^.£_»;*co«ooic*;-« );.**»«vitriolde mer-curen au lieude JJ*-*J»|;MA«fleurdecuivre»(trad.,p. 20, dernière

ligne).

P. il, 1. 10,^.Of-v .m*v>to£*.JJJo au lieude . JJJo JootJo

"^AOJt£OA*»jo£v,;trad.,p. 11,1.4:«s'ilnedevientpasencoretel,blâmelemercure{leplomb?);s'iln'estpasblâmable,tu réussirasbien».

P. 11,à lafindela1.17,ajoute: ^0 JLJLL^>f£ou£>J|«*AV>'"><*£**=>

^siAo;dansla trad.,p. 21,n°VII,1.3, après«Unefoistransformée»,

ajouter: «fais-labouilliravecdel'huileplusieursfois;ensuite..... »

Feuillet92recto.

7. Alafindecetarticlesuit: «Onaturescélestes!merveilledesnatures!

Page 433: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

AXAIA'SKHT HXTIIAITS. 201)

0 naturessublimes,quiagilontclmodifientlesnatures!0 naturessupé-Heuresauxnaturescl différentes«les(autres)natures!(le sontdesnatures

etellespossèdentunegrandevertue|ellesappartiennentaux*grandesnatures

transforméesparle,feu.EllessontIoeuvredessagesadmirables;ellesgué-rissenttouteslesmaladiesducorps,lorsqu'ons'ensertavecart,Maisceux

qui, sansaucunescience,travaillentlesmatières,échouentsouventparleurignorance;

Verso.

ilsoublientquelesmédecinséprouventd'abordlesplantes,etilssemettent

toutd'abordà fairedestriturations.Or lesmédecinsne lesfontpastout

d'abord,maisilséprouventauparavantcelle(desplantes)quia delavertu,cellequi ..... (moteffacé)etdontl'effetestintermédiaire,ou froid,ou

humide;ilsrecherchent,dequellenatureest lamaladie;ilsmélangentles

planteset amènent(1}moteffacé)la guérison,en éprouvantlesplantes.Tandisque ceux-la,ayantarrêté leuropinionsansavoirexpérimenté,accourentaveclaprétentiondoguérirjusqu'à,lame;maisilsnégligentle

travailordinaire(?moleffacé);ilsveulentfairedestriluralions,sanssavoir

si lesremèdessontefficaces,et ilséchouent,sansavoirlesentimentdeleur

ignorance,tandisqu'ilsnousparlentparénigmes,et nonselonla vérité.

Usopèrent,sansqu'aucund'euxaitéprouvéquelestragentquinettoieparsaprojection »

Suit le mêmetexlequ'aucommencementdu manuscritAdu British

Muséum,ci-dessus,p. i, 1.g d'enbas(trad.,p. i, 1.Gd'enbas).

Variante: manque«.^a J&»~^ Jjujo;suit Jaà*.v*.£ob*o;O<MJbujo;I. pénull.,^*<-^£oau lieude j-^so;et au lieude |£Joâj -a—fr*sa : JJJ

|AJà*dliffN£x |LJJ«maisvenons-enaux(démonstrations)naturelles»

(trad.,p. 2, 1.i).

Suitlaphrasesurlagouttedepourpre,puistroisligneseffacées.

Feuilletg3recto.Ensuite:

8. '(Prendsdelapoix{zsfoaa.)dnPont,faisbouillirdansdu vin,etc.»

(enpartieeffacé).

9. «PrendsdusafrandeCilicie,despétalesdecarthame;jettedansdu

Page 434: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•270 TIIAITKSD'ALCHIMIESVJUAQliE.

vin, el celaformeraune belleliqueur;teinsavecelleles laines«le

cuivre,elc.»

Verso.

10. Autre.-—«Prendsde noireplomb,elc.n (mêmelexlequedans

VAIehitnicdu lîritishMuséum,ci-dessus,p. 11, 1.îo,;Irad.,p. ai, n°8).

Variantes:

P. ii, I. 3 d'enlias,«xoa-^iom~>au lieude>ma^om->;ligue,suivante,aulieudeIvi^&cowaa : ko.^ox>o;~oo;aulieude.JurEv^toila : JjS.£*co»|.

P. 11, I. 3, Juï.vîi.au lieudew*£*«;dansla tratl.,p. aa, nc<j,I. a,

«au\Kgypliens»aulieude«à Mai" »;<-oja*soo|oaulieudeuaja*ioJo.

.Après«otiajLl i JJ, p. la, I. !\, «nevousétonnezdoncpas»(irad.,

p. aa, ii°u, 1.A);suit:

il.« Caruniqueestl'agentquiopère,aulieuclplacedetous;sonnom

estcacheà (ouihomme,etmanifestepourtouthomme;grandcslsonprix,etcependant,ceprixesttrèspetit.Cetagenlcsldifficileà Irouverel(ilcsl

.sivulgaire)qu'onlejette au fumier.(Comparerla findel'avis,p. a de

la traduction.)Keposez-vousmaintenantde 1éludede la matière(v'À>;),et procurez-vousun donvéritable(?motseffaces).Il n'ya qu'unenature

quitriomphedetouteslesnatures.»(Voirlafindu n°(j,p. aa de la tra-

duction.)FindulivrepremierdeDc'mocrilelephilosophe.

LIVREII* (DEDÉ.MOCIUTE).

LivreseconddeDc'mocritelephilosophe.

Feuilletg4recto.

1,2,3. SuitletextedeVAlchimieduBritishMuséum,ci-dessus,p. i a,

1.5 (danslaIrad.,p. a3).Variantes:

P. i a, 1,8, dûa*isjoaulieude)so}^>;trad.,n°i, 1.5 : «dansdumer-

cure»aulieude«dansdelaliqueur».(Ilyavaitprobablement,dansl'ori-

Page 435: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANAIA'SKKT KXTJtAITS. -271

ginaldesniiiMiiscritsdulîrilisbMuséum,'AV\\S~-Hermès,au lion«lezwtm,

erreurd'uncopiste.)

I*.i i, I. 10,«oitLjtauliondeLia—LJj;1. i3, aprèsJLûax^Aoaajoute:

JLmi,^*>.JJ^oscfCH^SyO-IL^ja*.*a; (nul.,p. •.>.3,n"i, I,<): «(ilsV

inollil)pondant«piele .soufreen prendi\w,demi-partie,car la magnésieestuneespècedeTer».

!\ i:>,I. i3 (Irad.,j). -i'S,n°-Î,I.3), manque,v^ JOO»J«.qu'ily en

aitunepartieet troispartiesd'alun».

I1.i-2,l. iG,^.v^c; )jL.dôjaulieude^«-^.c»ô); Irad.,p. -i'\. nJ3,I. i, «oudu vinaigre,decitron»au lieude«oudu jusdecitron».

4. Aprèsle nu3 de la p. »/|de.la trad.,suit: «Prendsdusoufreapyreblancet de lalitharge;broie,avecde la cadmie,ou avecde l'arsenic,ou

avecdelacéruse(typvOiov?écritzsim$),oudu vinaigreet dusel,etc.»

l'YuilIel<j5recto.

5. Préparationdel'argent.—I/articlecommenceainsi: «Il estuniqueet

seul,l'agentquiopèreà la placede touteslesplantes.Cetagentenclïet,

lorsqu'ilestcuitdeplusieursmanièresdifférentes,manifesteunediversité

d'elfclscorrespondante.Lacéruseauneautrepuissance,supérieureà celle

quiestconnue,lorsquel'unedecelles-ci(desplantes?)estcuite(avecclle!j),conformémentà savertuspéciale;car toutesontlamêmenaturegénérale.Si leslivresn'expliquentpasceltenaturesupérieurea toutes,nousserons

jetéssottementdanslaconfusiondematières.Fiesphilosophesnousjetterontdanslaconfusiondematières(û'X>j);encelabeaucoupontcachélavérité.

Verso.

«Moije feraiensortequ'ilséprouventvotrescience.Venons-enmainte-

nantà l'eau,danslaquelleonfaitbouillirlesplantesblancheset rouges.»

Suit le mémotexteque dansl'Alchimiedu HritishMuséum,p. IVJ,avant-dernièreligne(trad.,p. i!\, nVj).

Variantes:

l\ la, dernièreligne,Jao*jLaosau lieudeJLs».Jûaaô;trad., p. i!i,n°5, I. i, «eaudemer»au lieude«alun».

Page 436: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

272 TIIAITKSD'ALCIII.MIF SVIUAQUF.

P. i3, i. i, jaa*io»wau lieude «JCOOI,«Hermès»au lieiide «Zens»

(«élaiu.»danslaIrad.,u°f>,1.-i);)iû.v.oicssesoLau lieude{*ovooj.;

^^jfcj»aulieude^.si^j).

P. i3, I.3, )Lo»Loaulieudo.iûjt^L; Irad.n°5,1.5 : «soilcommede

lacire»oulieude«soilréduiteenfarine».

P. i3. i. f>,icu*io^^ioaulieude )O-MOja^lv.

(').Aprèsleii°5 dela p. :\hdela traduction,suit: «Voicipour\ousla

lithargeManche.Kiloblanchitainsi: elleestprojetéeavecdesfeuillesde

laurier,de la farine,du mielcl de l'arsenic.Broie,cesmatièreset elles

épaissiront;enduis-enla lameextérieurementsurune seulefaceet laisse

l'autreintacte.Faiscuiresuixanltonhabitude,cl quand(l'ingrédient)sera

cuit, projette-ledansl'unedesnatures,puisjctle.-ledansuneeau,'ren-fermant

FeuilletyGicclo.

delacendredebois(Pmoleffacé).Quandlesproduitsserontmélangés*. .

(deuxmotseffacés).Ceci(sefait)aumoyendel'eauvraieet commune.La

naturetriomphedela nature.»

7. «Prendslemercure(lelait)et broieavecluidefaluncl unpeude

inisy;broiedansdu vinaigre;projettes-yde la cadmieblanche,oudela

magnésie,oudelachaux,pourqu'ilsoil(transforméen)uncorps(solide).Tubroierassurlefeucl tu ferascuireavecdescharbons.Qu'ily aitaussi

dusoufre,apyre,Lanaturesaisitlanature.»

8. «Voicipourvous;arsenic,uneonce;natron,quatredrachmes;écorce

depécherou feuillestendres,deuxonces;laitde vache,uneonce;alun

autantqu'euxtous.13roicdansduvinaigre,oudansdel'urine,ou(huisde

lachaux,jusqu'àcequelesproduitssoientréduitsenliqueur(^ij). Fais

chaulfercl teinstous(lesmétaux)danslesquelssetrouvedela rouille,t.

leurrouilledisparaîtra.Unenaturesaisitunenature.»

Suitle textedu lîritishJNluscUin,ci-desslls,p. )3, 1.($-8(Irad.,p. -ih,

n"G).Verso.

luitdulivreseconddeDèmociilelephilosophe.

Page 437: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEKT EXTRAITS. 273

IV. KXTKAITDE DÉMOCUITE,3' LlVItli.

EnsuiteDcmocrite: Jevousdisàvous,philosophes,salut!

1. Moinetexteque]). i3, 1.o clsuiv.(Inid.,p. a5.)

Variantes: ^I.*J»;~O&&Oau lieutic^-v^s^-ofcôo; I. îu-13, ^-*tAi);~*>J

^.(JL^ j^o.JLaJLs«ao&Jb»o&.JJL3JI0vaj li«.o*va*.-o!0}a-M^r>;lrad.,

p. >."),n°2,1. 1cl :i: «pierresansvaleur,dis-jt;,maisquia un1resgrand

prix;quin'estpasconnue,et quiestmanifestepourtoutlemonde;quia

beaucoupdenoms,et quin'aqu'unseulnom;ellequi, élanlunepierre,n'estpasune pierre;étanttrès précieuse{,) »; I. iC, >XÛ*V^>-JOaulieude vXia-v^b-^uo;1.suivante,.m*sMo*au lieude jLiwJ;dansla Irad.,ir.'i, lin: »lemercure»au licu.de«lecuivre»;1. 17 et 18, |ia~? JLio*^.

au lieude»a-*»^; 1.antepén.,<wx*.oau lieude,O»*IA.)O.

I'. 1!\,1.3, -™..Xi.i-v.yv>au lieude..MX'^V»;dansla trad.,p. ïiu u*f>,1.(i: «clce,seradelapierredemarbre,fiotpj/a.fÂ7ts»,aulieude«etcesera

uneperle».

Feuillet07verso.

2. Suil: «Voicipourvousun[dragon?)®nuel'on(routedansunrochertjitiestdanslefleuveduNil.— Enlève-luisesos'3)et broic-îesdansdusangde

lièvre,oudansdu sangdeporc,oudansdujusacidedecitron,oucommelul'entendras;traite-lescommedeslupins.Projette-lesdansunvasedesélé-

nite[d<p(M<TÙ.)ivov)t ou (deuxmotsdouteux)(,'\ou connuelu l'en-

tendras,pourvuqu'ilsoilpropre.Veilleà ce qu'ilsne soientpasen trop

grosfragments.Acespelilsmorceaux,'enlèveleurspartiesnoiresetbroie-les

dansduvinaigreseul;mêleavec,euxla liqueur(Kty*))Je solatiutnnigrum,ou. .11.. . . (motsdouteux)(5).Projetle-lasur lesmorceauxet versepar-dessusdusuc[xp)>6s)de symplryloii,oudechousauvage,oudecumin(G).n

("CollectionîlesAlchimistestjrccs,(raduc-lion,]).i.3o.

(')y^àUUyCL±i.Je*.WCollectiondesAlchimistesgrecs,traduc-

tion,j).-i3,note5.

Al.clitMit.—J,l6partie.

(s)\)w£. l>Aio|oo*J(.yoca^JiXiy£k«So

Page 438: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

27/i TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.

3. Comment.?cpréparelapourpre^.—«Prendsetbroie-labien;mets-la

dansde l'eau;fais-enunepâte(f*a'£«)etdélaye-ladansl'eau.Faisavecelle

delateinture(<pCxos),unepartie(depourpre)pourdeuxparties(d'eau).Versc-lasurlalaineclcelle-cideviendrapourpre.Préparcausside.l'eaude

chaux,

Feuilleti)8reclo.

et, quandtu l'yaurasplongée,lave-ladanscelteeau.»

h. Autrepréparation.—«Prendsdela teinture(Çvxos),ajoules-ydela

chaux,ou du vinaigre,otfde l'alun;(laissedigérer)pendanttroisjours.Clarifiecetteeauetfais-lachauffer;mélangeaveccetteeaudu (motécrita<7pxos)î'-).Aussitôtqu'ellebouillira,mcls-ydelalaineouuntissu(motécritsytov) blanc.Retireet lavedansdel'eaudemer,ettu trouverasune

belleteintepourpre.»

5. Pourprefroide.—-«Ellesefaitaumoyendecelleeauqui, aprèsavoir

bouilli,imprègnelalaine(?)(4>.Onyplacelalaine;elledevraêtresoumiseàfactiondel'aluncly resterunjour.Ensuitelave-laetmets-ladansdu. . .

(moldouteux)!5).Lave-ladenouveau; ceciestla(teintureen)pourpre,»

FindulivradeDcmocrilelephilosophe.Quiconqueopérera,accomplira;quiconquecherchera,trouvera.

'•)CestroisrecellesrépondentauLiwedel)éiiiocrilosurlapourpre,citédanslaCollec-tiondesAlchimistesyrecs,etdontilysubsisteunfragment,liad.,j>.'i3.

{3J\a>^».Serait-ceépiov,lenomde.lalaineci)grec?Cotiip.ci-après,p.3o5.

(àlamarget*»a'àv}yooilsav.^*£MO.

Page 439: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS.

V

AUTRETRAITÉATTRIBUÉÀ DÉMOCIUTE1".

Livrepremier.

I. Suit; «Prendsdol'urine,aveclaquelletu écrirassurIonlirasce([lielu vomiraset laisseprendre.Ensuiterépandssurleslettresde la poudredecharbonsècheetessuieavecunlinge;alorsleslettresserontvisibles('2).»

1. Antrc[3K(Prendsdesiioix.degalle;broiebien;projettedessusde

l'eau,et aveccette,liqueur'écrissur du papier(^atpTtjs)et laissesécher.

Prendsdelaliqueurdemisy,Iretnpes-ylepapier,etlis.»

VlTSO,

ô. Autrearticle.— Mercure,terredeSamos,alunlamelleux,argent;fairecuireensemble,etc.

h. Préparationducuivreblancpourqu'ils'allieà l'argenten(juantiléégale.—CuivredeChypre,cuivreblanc(l?iî<tf.),sandaraque,alun,sel.

5. Autre.— Ktain,laitdechacal(mercure),mastic,etc.

KiHiîllel()()recto.

0. Préparationdel'argent.—Masticetmercure.

7. Pourécriredeslettresd'argent.— Couperoseetvinaigre.

WCollectionderecettesticdhersesépoques,eu|iarlîcpostérieuresmêmeàZositne.

<*>Celteformuleestrelativeniinoécrituresurlapeau;elle«-toitêtrerapprochéeduta-

touage,lequelétaitconsidèreparlesanciensconnueuneamulettecontrelesmauvaises-

prits.C'estpourquoilaloimosaïquelepro-hibait.(Léwtiquc,XIX,a8.)LeTalmud(3ldl;tiolh,21n)cl lesauteurssyriaques,clnotamment!krBahloul,endonnentlare-cette.Citonsà cetégardleco*:«îeiitaîredesaintKpiiremsurlet)etilcYotiou>e,XIV,i luLe

législateurdéfindauxIsraélites,dit-il,défairedans!eurchaircesinscriptionsquisontforméessurleurscorpsavecdescouleurs,tellesqueles

inscriptionseiiusagechezlesEgyptiens,quides-sinentdansleurchairlesimagesdeleursdieu*»Umoyendepiqûres.i>[Opérasyriaea,1,274c.)

î3>Articlerelatifà uneécriturepourcor-

respondancesecrète.C'estdel'encrefabriquéeendeuxfois: unepremièreécritureincoloreétanttracéesurlepapiera\ecuneinfusiondeiioixdegalle,quinoircitensuiteparl'additiond'unselferrugineux.

Atu

Page 440: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

270 TRAITESD'AIXUI.UIK.SYRIAQUE.

<S.Pourquelacouleurdel'argentressembleà celledel'or.— Natronrougeet selblanc.

9. Pour(JUCl'argentsoitdoréàjamais.— .Mercureet or; enduireavecle

vased'argent,aprèsl'avoirfrottéavecdel'alun.

10. Commentl'étainvraiesttraitéparlenationcll'alun.— On lenettoie

commeilconvieniet onletraitecommel'argent.

Verso.

11. Commentl'étaindevientblanc.— Le fondrecinq foisavecde la

chauxdemarbre.

12. Commentonécritdeslettresd'argent.— Mercureversésur de la

Mentedepigeoncldélayédansduvinaigre.

13. Pourreconnaîtres'ily a unefraudedansl'étain.— «Aprèsl'avoirmis

surle feu, étendsunefeuilledepapierpar terreet versedessusl'élain

fondu;si ellebrûle,il estfrauduleux;sinon,non.»(Comparerle textetic

VAlchimiedulïritisbMuséum,p. 5/i,1.17-19;trad.,p. 97,n°XXIl.)

14. Commentontraitel'étainetleplomb.—«Aprèsavoirfaitfondredans

unvased'argile,saupoudrepar-dessusde la farined'alun,en enmettant

peuà peuet en remuantavecune spatule: ceciest la ileurdesdeux.»

(ComparerletexteduliritishMuséum,p. 5'i, 1.6; trad.,p. 07,n°XXI.)

15. Commentle cuivredevientblanc.— Fairefondreavecde la ma-

gnésie.

10. Commentonnettoielecuivre*—Onfaitbouillirdelabetteraveeton

frottelecuivre,etc.FiMiillet100l'CL-lo.

17. Teintured'or.— Misyetcumin(motécritHviÀtSiv)^,

18. Autre,'—Chrysocolleclvinaigre.

10. Autre,'—-Arsenicetcumin,

20. Autre.— Elydrion,arsenicdoré,bilesdeveau,safrandeCilicie.

0)^.j^icofio^t*i9ft*Ô.

Page 441: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS.. 277

21. Commentonpréparela soudured'or.— Cuivrede Chypre,argent,or.

22. Commentonfaitdel'orcl.on-lenettoie.— Mercurecouleurde fer;

Verso,

ilsenettoieainsi: alun,saumure,nalron,feuillesde pécher,etc.

23. Teintured'or.—Misybrûlé,alunavecdel'élydrion,broyésdansdel'urine;onenduitlevasequeTonveutteindre.

24. Autre.— Mercureblanccl urine;additiondemisy,selet car-tliaine.

Feuilletloi recto.

25. Commentsefaitl'vlixirblanc.—-Mercure(laitdevierge),soufre,alun,etc.

Verso.Suite.Dernièreligne:

'

FindupremierlivredeDrmocritelephilosophe.

(LIVIIK11e1)1!DBMOÇntTlî.)

Feuillet102recto.

Livresecond.

1. Premiertravailducinabre.—Couperose(yjxlxmâptv)broyéedansde

l'eau;additiondemiel;fairecuiresurunfeudouxunjourentier,

2. Rouillé(Usécritt?(l))ijiùsertpourla teinturedesperlesetdesrubis.—

Cuivrebrûlé,lavédansdel'eauet dusel»etbroyédansduvinaigre,dans

lequelily auradufoin®et duselmarin,et plusdefoin(piedevinaigre.Apresqu'ila étébroyé,onen fait«lespastilles,quel'onplacesurun ta-mis.Onmetduvinaigredansunplatd'argile,et onposepar-dessusle ta-

mis,enrecouvrantavecunautreplat.Onenduitlesplatsdepoixcl.onles

Page 442: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•278 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.

placedansla terre,pendantquarantejours.Puisonrelire,onajoutedes

bilesriechèvre.Quandleproduitestsec,ondétachelerésidu.

3. Ausujetdecequ'enScytliicclenEgypte,ilya unerochequiressembleà

dubitume^.— «Sionlaconsumeparlefeu,ontrouvedespaillettesd'or.

Ona trouvé,enEgypte,danscetterochebeaucoupde (motécrit

(Txx).ovta^-=<THtôh}^'.}).C'estpourquoiil disait: Aprèsqu'elle.estdevenue

commede l'or,si on lajettedansun creusetet sion la faitfondre,on

trouvedel'or.Maisje pensequ'ilconvientdelafondre,ainsiqu'ilestécrit

danslejielitLivrerelatifausabledesminerais'3'd'or,

Verso.

celuidontlevieillardAqoula'1'aditqu'enEgypteCraies^'l'appellemysté-

rieux.J'aitrouvé,(dit-il),cetteroche;maisparjalousieje l'aitenuecachée.

IInousexposedoncquedansle paysdeTripoliily a unendroitappelé

^AkmininJ11';c'estunemontagnedanslaquelleily«idespierressemblablesà

l'or.Situ veuxen retirerleclaudianos(élcclrum)quis'ytrouveet quiest

beau,prendsceltepierreet enfouis-ladansdufumierdecheval,pendant

vingtjours;puisretire-laetfais-lagrillersurlefeu,pendantdeuxjours,et

tu la trouverasréduiteenchaux.Broie-laetmets-ladansdel'eau— qu'il

y ail beaucoupd'eau;—cequiresteraaufond,recueille-le.»

h. Lemercureimpurselaveainsi.— Jeterlemercuredansduvinaigreavec,dunation,auseind'unvasedeverre;laisserseptjours,clil blanchira.

H.Ausujetdecequ'ilya enScyiliieunerocheappeléesélénitc(àÇpocréh)-

t>oi>),quia lacouleurdelapoixnoire,— «Elles'effritecommelapierreet»

par la forcedu soleil,elledevient(couleurde)sang.Zosimel")l'appelle

anfotig(s).»

Mu^ Lvo_Aet-J-fc>^Ljoo} *i^^vii>K-jot^.1JuJoSflftr»,

WAquiluouAsclcplas?!1,1LeLivre<lcCraiesexistePUarabe.(Voir

le.\olumcdesTraih'sil'Alchimieurabc,p.(jel44.)

t'>McrilZosimas.Ceciprouvequetetraitéactueloudumoinsl'articleprésentn'est]>asdelJéinocrite,quoiqu'ilenporlele nom;c'étaitlàunnomgénérique,enquelquesorte,

employépartouslesailleurschimistesquisedisaientdesonéeMe.

.s)i<5aaj)jat^uoet|w»I}©»*.}.

Page 443: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 270

G. // convientdedemander: «Ausujetdu cuivredeChypre,commentouJetraiteavecleconcoursdelamagnésie.Ii'étainbrûlé,étantprojetédanslecuivreen fusion,rcnd.eedernier,blanccommel'argent;maisle métalestcassantet il convientd'yajouterdelamagnésie.Lecuivredevraêtre.chaufféavecdel'ocre'1',cequilerendrapareilà l'or'-',H

7. Commentl'étainsepurijie.—Aumoyendel'arsenic.

8. «Onappellesangperpétuel(P)f3>ceschosesqui ressemblentà des

fourmis,dans(lateintured)'orquivientdelaplantecrousth (motenpartieeffacé).

Feuilletio3reelo.

9. Ausujetdeladracontia^,quiestunepierreappeléenuit.•—«C'estmw.

pierrenoireet brillantecommeunmiroir.11yenauneautrequiest.en-coreplussombrequelapremière.»

10. Cinabre(?)(xXfpis)(5),pierre(couleur)dela limailledefer.—«Kaîs-labrûlerdansuh fourneaupendantdeuxjours;prends-endeuxparties;du

cumin,unepartie;faiscuireet ajoutedelacendre(cméStov?)^,obtenueavecde la fientedel'oiseaudemer(sic),troisparties;du séricon,deux

parties;delacouperose,unedemi-partie;metsdansunvaseet faiscuire.»

11. Commentonéprouvel'adamas.—«Lorsquelu lelimes,s'il s'effrite,il estbon;s'ilnes'effritepas,il n'estpasbon.»

12. Lapurificationdel'étainsefaitainsi— Fairefondreavecdusel,del'huileet dubitume.

13. Autre,-—Avecdel'alunetduplohib.

\k. Autre,.—AvecdubitumedeJudée,du sel»de la couperose,del'arsenicetdel'alun.

15. Commenton.délayela sélènile(âtyotTéhmv).—«l>avraiesélénite,

quandelleestmisedansla liqueur(&/VJ)appeléebièred'orge(£v'#)/),se

!f|C'esilapréparationd'unbrome.

i«)ComparerPline,pi.IV,I. XXXVII,chàp.I.Vll.

'*>xn.y^vo.Surcemot,voirVAlchimieduliritishMuséum,ci-dessus,p.i3vI. 0. etlavariante»|).270.Danslatraduction,p.•t'a,note'j,onl'arcntliipar«cinabre».

Page 444: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

280 T.JIAITKSD'ALCHIMIESYRIAQUE.

délayecl se meten pâle; enfouis-ladansdu fumier.Quelques-unsla

prennentcl enfontdesperles,qu'ilsteignentdetouteslescouleursqu'ilsveulent,d'aprèsZosimc.»

10. Ondoitmélangeriandrodatnasaveclecuivre;lemélangesefaitainsi.

Verso.

—«Tuleferaschauflersurdescharbonset tu y tremperasduselà trois

reprises.Hserabroyéetprojeté;attenduquelevieillarda dit : Si tupro-jettesdu laitvirginal(du chlorurede mercure)sur l'argent,il doitêtre

broyécommedusel.Ensuiteprojette-le;broiependanttroisjoursetlemé-

talfondra.»

17. Démocriica dit: «AAlexandrieetenEgypte,il ya unarbrequ'on

appelleAphrodite.Si onmâchedesesfeuilleset qu'onenmettesur son

ongle,celui-ciestteintcommeavecducinabre.»

18.Dicrusion(?)(Dioseore?)1"a dit: «Un(certain)marbrecontientdu

cuivre;onenfaitdescolonnes.Il estdedeuxcouleurs,jauneetblanc.»

19. Théodotosadit: «Lesperlesdecuivresontfusibles.»«Jladitqu'uneperleétaitcachéeà Cyrène(?)(2)etqu'elleavaitététrou-

véefendueenquatrepartieségales,blanchesetpolies.»

20. // cidit: «11a étéquestionentrenousdecequinoircitl'argentet

.blanchitlemercure^V»

2). lia dit: «L'étainvrain'apasdecri.«

22. Jl a dit: uL'écumedemer(d)jtv6viov)renfermeunprincipeessen-

tiel;onla projettesurl'argent,et ellele teint;maiselleavait(d'abord)produitdela rouille.«

23. Il à dit: «J'ai trouvéun papiersur lequelil y avaitcesmots:Prendsde lapierred'Arménie(âpiu'vtov)et projeltes-ydubeurre;je pensequ'ilfautfaireainsi»»

2/j. // dit(jii'itnvieillard(nia dit: «EuPerse,ontrouvedespierresdansUiiendroitappelélictb-Zaité(régiondesoliviers);ellessontrougesà

«>!a>i>U>}V^l.—(2)l^-i-J—^i-Aooga-^liaA.^.Pt-J(SIC)KJ^U}Wj>lo.—>3>W_*>1

Page 445: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALVSKET EXTRAITS. 281

l'extérieuret blanchesà-l'intérieur;si on lesrecueillequandla luneest

pleine,onauracequ'ondésire.Mclcs-vaussidu misy.»

Feuilletio/irecto.

25. Alliaged'argentet d'étain.— «,1cvaisvousfaireconnaîtreun mys-tèrecaché: leseldeGappadoccet la magnésiechangent,lacouleur;la cire

blanchel'améliore;élends(surlemétal)ceblanc,qui estcommedu mas-

tic^. Lorsqueceschosessontprojetéessurl'étain,ellesle rendentaussibrillantquel'argent.Si ellessontprojetéessur le plomb,ellesagissantde

même.«

20. «Ausujet«lece queAgalhodémonappellel'alabaslron allique(? écritbaslrosantieos!3)): c'estle claudianos'5'.Ausujetdu produitqueMariea appeléalabaslron(!'écritalcaslrion),quiest.trèsblanc: il estap-

peléomaslostrimilis(HerniesTrismégistc?)etZeu«(5)ximos(Maximus?)!"';(traitépar?)laHeurdecuivre,(ilfournildu)elaudiaiios:celui-cinenoircit

pas..,

27. Commentsefait l'émeraude.— Fairetremperlapierrependanttrois

joursdansde l'alun,du (motécritaaxptpvM),du sel cl.de l'urine;additionde biles;on la trempeaussipendantseptjoursdansdu jus do

porreau.

28. Commentonnettoieleenivre.— Onenfaitdeslames,qu'onchauffe

au l'euet qu'ontrempedansseptfoisson poidsdejus acidedecitron,à

deuxreprises,puisdansdel'urinecldu sel,ck\

29*Commentleenivredevientronge.— Onle broiedansde lasainitnro

et onlemetdansdumercure,eiiproportionégale;puison ajoutelesina-

'*)tntrod.à laChimiedesanciens,p.a3S.—Coin|i.ci-dessus,p.72,note1.

<3'e£xlie.BJ&XÏ*^)jool£xnJ>>)|o>)^-i3

(i>Sjnoinined'élcctrumcldelaiton.(Voircovolume,p.i38,note.{.)Onremarqueraquecetalliageestprépare"iciaveclecNhrcell'ala-hastron,c'est-à-direnVecl'antimoine,C'estUne

liotne'leindirnlioh,conformeàlapréparationchez,lesanciensd'unalliagedecesdeiumé-tauxpareilàl'or,[TnuwiiissiviidelascivheàantiijUc,p.3a.)

MHermèsrt Zcussontlesnomsdel'é-Inîii.

!c',m«^-«vv.U }uaa^.^o)..jIVA&O

AtxiiiMlE.—1,2' partie. M

Page 446: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•282 THA1TK8D'ALCIUMIKSYJUAQUK.

tièrcssuivantes: misy,couperoseticChypre,arsenic,cadmiedeplomb;on

ajouteencoredumieletduplaire,etc.«Ceprocédéeslceluiquiestdonné

pourlesdeuxépreuves(del'or)(Abrozosis[.3]'").Crégorios'-'a donnéle

suivant:misy,arsenic,pyrite,rouilledecuivre,cinabredu pistachier(<ryj-

rcs?)'3',safranelfleurdecartbainc;onlestraiteainsi,etc.»

30. 1,'arsenicsubitletraitement(JUCvoici.—Onlefaitfondresurun feu

doux,aprèsl'avoirbienécrasé;on lemetdansdelasaumure,onlebroie

el on le réduitenbouillie;puisonlemetdansdu safranet onbroiede

nouveau.J'iHlilIclio5roclo.

31. Préparationdela pyrite.— On la lavea\ecde la cbalcileet onla

l'aitchauffer,jusqu'àcequelledétiennepourpre;puisonlabroie.

32. Scoriedecuivre,quieslunepierre.— Onbroieavecdusafranel

duvin,el onliltredansunlinge.

33. La ccruscse faitainsi.— Onbroiedansdu laitdevache,oude

chèvre;oiiajoutede l'arsenic,delascorie'1'decuivre,de la pyrite,du

cinabre'5',du misy,delalimailled'argent,etc.

Verso.

«lu trouverasde l'électruni,parceque^Tliéodotca dit (picle cuivre

antiqueseulpouvaitdevenirsansombre[ao-xtos).»

'àh. Dioijènea dit: «Ily a unplombnoir;aussitôtqu'onle l'aitfondre,il paraîtnoir,maisil a la couleurde la pourpre.Onle trouvechezceux

quitravaillentleplomb.»° Puissuitlemêmeliwle(piedansl'AlchimieduliritishMuséum,ci-dessus,

p. i/i»I. 7-8(irad.,j). -16,n"7)'

• '35. // (//'/: «Je puisobtenircettecouleuron troisjours.Je lui de-

itiandai: Commentfais-tu?el comment.projettes-Utdu ..... (mol

éllacé)dansun vasedontl'orificeestétroit,au pointquele. . . ». (mot

C/sllegrectépjlutsii.[Iiilrvd.à /<!ijltitnir</(-.<anciens,p.108elloy.)

csi-il«,'orrom])iideoyiiîvs,liiindtcti*.WJovsl}lioo.

Page 447: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET.EXTRAITS. 283

elfacé)y entreseul?11nierépondit: Cevaseeslnécessairepourceuxquitravaillentlesperles,parce(piclorsquetu.faischaufferle .sampidin['?)el le samrapin(?)'J\il rendrougeet rougit.11fauty ajouterdu mercureetchaufferensuite.»

Vientensuitele mêmetexteque'dansYAlchimiedu BritishMuséum,ci-dessus,p. 11\,1.8-g{trad.,p. 27,n°S).

30. Puis: // a dit: «Lorsquela sélénite(itppoTéhiPov)esl.broyée,on

y ajoutedu sangde chèvre;ainsielleesl rendueplusforte.»— Aprèscela,letextedu BritishMuséumreprend: ci-dessus,p. 11\,1.y et suiv.

(Irad.,p. 27, ii°VI).Notretexteometlepassagequisuit: uotoM<I. 12,

jusqu'àJ,vaoi,I. 1'i;els».a^o,I. i5.

. I''cniilet10Grecto.Suit.:

37. Teintureenpourpre.-—«Herbemarineou fucus,avecde l'eaucl

du sel;ajoulcs-ylalaine;retirecl lave;lu trouverasde labellepourpre.»

38. Commentonliquéfieclonmélangelespetitesperles,et onenfait des

grosses.—«Mels-lcsdansunecoupeavecduvinaigrefort;laisse-lesjusqu'àcequ'ellessedissolvent;(illrc-leSetmetsdansdelaliqueur(%VMS)desyni-

phytumet demûre;placeausoleilpendantvingtjoins, etensuitefais-en

cequetuvoudras(2t.»

39. Eitstathénha dit®: «Ausujetdulieudanslliérapolis,qui estap-

peléla Montagne,il y a prèsde là (unepierre?)qui produitdu plomb.Onl'enextraitainsi: luprendrascettepierreet tulaferaschaulîéraufeli:

tu 1éteindrasdansde l'urineseptfois,el égalementdans..... (1110!

effacé)Verso.

septfois;ensuitetu la mettrasau feucl elleproduiraduplomb.C'estce

(picl'onappellelacadmic;onla trouvealissienThraec(P)(,|î,»

^0. LevieillardAtjoitttis(AqtiilanuAselépiasP)a dit®.— Mêmelexle

quedansïhAlchimiedu lîrilishMuséum,ci-dessus,p. i4, I. 17(irad.,

p. 27*11°IX);).18»Ci au lieudeÎ1')L;1,ly, JJô*M 4.:XCÎOaulieudeDôo.

fJtCollectionîlesAlch.grecs,traduction,p.34g.

W«éjajtl^ioo)V*=j.

Wj^^a.c\bu»vso|.

36.

Page 448: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

28'i TRAITÉSD'ALCHIMIESYJUAQUE.

h1. Commentsefait l'emeraude.— .Mélangedecéruscetdeveri'e.

'l2. Commentonobtientlecorpsdelamagnésie.— MêmeIcxlcquedans

l'AlchimiedulîritishMuséum,p.3:i,1.i 'i (trad.,j).58, n"XIII).Variantes

peuimportantes.

43. Il a dit: «Lepompholy.x(jiiiestau-dessouset au-dessusducuivre,

quandonlechaulle(aveclui),lilancliillecuivre,commedel'argent,et le

rendfriable'.i> .

kh. // a dit: «Situ veuxretirerfordesvêlements,faisbrûlerlesuiur-

ceaux(desvêlements)et mcls(lacendre)dansuncreusetenajoutantdu

mercure;placesurlefeujusqu'àcequ'ilfonde"'. »

45. «Ausujetde ce faitquelacadinicrougitaumoyeude lacoupe-rose.:

Feuille!107reclo.

quandlu auraslulé lescreusets,tu percerasdeuxtrous,l'unparoùl'on

jetteradel'huile,l'autreparoùl'onjellerale inisy(i')("'-"

AO.«7/a étéuticslionentrenousdeslivresdesphilosophes,et, comme

nouslui faisionsobservercombienlechalkydrionétaitunechosedifficile

(à obtenir),ildit : Lecuivrebrûlé,quandil a étépurifié,tientlieude

l'.jialkydrion.»

fll. «11a dit(ju'enlù/ypteily a unfleuveappeléNil,quiestuneinitie

d'or,parcequeloutsonsableestpleind'or.»

hH.OndemandaadvieillardAjoutas(AqiiilaouAsclépiasP).— «Qu'est-ceipieles.soufresquis'unissententreeux?>;Suitlemêmetextequedans

VAlcIiimieduHrilishMuséum,p. i!\, 1.20(trad.,p. 28, n°3).L. n--i.:>.,

aulieudeloaûfr aj| j)jLa : jLoio^AJ))»fi;danslatraduction,à lalinde

l'article,au lieude «In lestrouverasmodifiés», lire ; «ils formerontle

mystèrecaché».

AO.// a dit: «Cesontleslauriersel lesgrandsmyrtes.»

50. Il adit: «Quelaeadmieel lacouperosedoiventêtremisesenquan-titéségalesclchaull'écspendanttroisouquatreheures;ensuiteellesabsorbe-

:;(le.procédéctldéjàdécritjial-Vitrine.—V>lau&*>.

Page 449: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•ÀNAIA'SKET KXTJIA1TS. -'iSB

ront le nalrouet serontprojetéessur l'argent.Faisfondreau feucl tutrouverascequeludésires.»

51. // a dit: «Sil'ingrédientbrûle,faiscuireavecdelalienlcdebieulel placesurletrépied'".»

52. // a dit: «Quandlepompholyxest cuitaveclacouperoseet pro-jetésur le cuivredoChypre,il le nettoie;si l'onmetdu pompholyxsurdu cuivre,il lerougit.»

53. Il a dit: «J'aiteintde l'argentet il étaitcommede l'or; maislateinturea étéfugace.Je lutdemandai:Qu'yavais-tumis?11merépondit:Dusoricuitdansde l'urinede boeuf,parce(pielecuivrebrûlé,sionlefaitchaullcrsurlefeuclqu'onletrempedansl'huile,revientàsapremière-unturc.»

Verso.

bh. Il a dit: «Queleferteint(o^/jtn/jtajSxnlixtï)porteun seulnom.Onleprépareavecceltepierre et aveccelle'quiressembleà de l'or;ellesneconstituentqu'uneseulepierre.«

55. // « diL— Mêmetexte(picdansl'AlchimieduBritishMuséum,ci-dessus,p. i/j, I. pénull.(trad.,p. 28,nDh).

50. Il a dit: «Lecuivrebrûlé,s'ilvientà brûler,doitêtrebroyéa\eede la chaleilc,du misy,de l'arseniccl du soldeCapp-idocc;on lesmetdansuneliqueur(Çt/^ij)oùilya duvinaigre,jusqu'àcequ'ilsrougissent.>•

57. Il a dit: «Apresqu'ona misl'élixirdecadmicet de rhalcitariii

(X«Àx»;Ta'pii'),onajouteduverre,afinqu'ilss'unissententreeux.»

58. Onluidemanda; «S'ilconvenaitd'ajouterdu nation,avantque(l'ingrédient)aitrougi,ou aprèsqu'ilavaitrougi.Il réponditqu'ilnecon-venaitpasd'enmettre,parcequ'ilgâteraitl'élixir.»

50. «Ausujetd'unequestiondiscutéeentrenous,relativementà l'orà

l'épreUVe.(abroU/.ousios!,p),à savoirs'il est ainsiappeléd'aprèsla villede...,,, commel'a prétenduThéodotosde la Cyrrhesliqtm^.On doit

employerdo la rouille,parcequeleslainesdecuivreen loriiiêdecou-

Page 450: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

>M TRAITKSJVAIXHIMIKSVUIAQUK.

ronnesdoiventcireteintesavecl'orà l'épreuve(abrouzousios).C'estpour-

<|iioij'ai dit queje faisbrûlerdu enivrebrûléet que j'en projette,Il

absorberalexinaigreetleselpendantseptjours,enlelavantunjoursur

deux.Knsuitemets-ydu selet faiscuire,aufeupendantsixheures.Aprèsl'avoirretirédul'eu,lave-le;c'estlàle cuivrenécessairepourfabriquerl'or

à l'épreuve.>•

l'oiiillcl108recto.

60. LePhilosophedit: «Leblanchimentdelamagnésiese faitainsi.»

Même,textequedansleBritishMuséum,ci-dessus,p. 3a, 1.10(trad.,

p.58,11"XII).

01. LevieillardAjoutas(Aquilaou Aselépias?)a dit : «Si l'argentest

teint,il seracomme«lel'or.Ondoitd'abordle rendrenoiraumoyendes

troissoufrescuitsdansl'huile,parcequ'ilconvientdemélangerlecuivre

nonbrûléaveclesteinturesfugaces.i>

02. Qu'est-cequeleselellenationartificiel?—«C'estlachauxquel'on

trouveau-dessousduverre,quandil«2stfondu.»

03. Qu'est-cequela terreappeléescorie?—nC'estcellequel'ontrouve,

danslefourdesverriers,etquiressembleà lachaux.»

G'i.«Ondit queYa-(ri$(?)est la mêmechosequel'(liéniatilc= À#os

a//iaTiT>?s;a,uf*T<s);quoiqueenfibrespluslongues(?);c'estune.pierrevéri-

table.Onlabroieetonlametdansl'eau,etelledevientcommedusang.»

05. J'aiditan vieillard: «Pourquoine rougissons-nouspasl'ocreet le

misy,et ne traitons-nouspas(lemétal)selonlarègle,pourqu'ildevienne

rouge?Ilm'arépondu: J'aibroyédecettemanière,et lemétalestdevenu

pareilà del'or;maisla teintea disparulorsdusecondtraitement,parce

qu'iln'yavaitpasdemercure;car celui-ciestl'agentqui fixetoutesles

teintures.»

Verso.

00. // a dit: «Dusoufreapyreavecdu mercure,parcequel'ocreet la

pierredePhrygiefontbrûlerlecuivre.»

67. «Knraisondela (zttfyavov)quiestavecl'étain,ilconvient

Page 451: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEKT EXTRAITS. -287

delulerlecreuset,pourcjuelemercuresoitcapablederésisteraul'eu.On

lemetdansunecoupeavecdel'huile,etc.»;on lel'uilfondreclonajoutedunation,del'alunetdu sucdepoireau.

08, Onluia demandé.—MêmelexlequedansWUchimiedu British.Mu-

séum,ci-dessus,p. in, I. i-'i (trad.,p. >.&,n°(î).

09, Il a dit: '<Quandon fond(unmétal)aveci\unalroncl de l'huile,on doitprojeterd'abordlemitron;puisonmélangeavecluilescorpssui-

vants:eaudechaux,delie(O-^/XÀI;»),eaud'alun,eaudesoufre,d'arsenic,desandaraque,eaudechou,eaudecâpre(xaWap<>).Onfaitla projectiondansle mélangefaitavecl'arsenic,la sandaraqueet l'eaudouce.KnsuiU'lu filtrerasl'eaude chouet de câpre.La chalcilarin{yjxlxii~dçjiv)fixela

cadmie.Tudoisécrireeldemanders'ilfautprojetereuégaleproportionles

troissoufresqui cuisentdansl'huile,et quellequantitéondoitenmettre

pourunequantitédonnéed'argent.»

70. On doitdemander: «Combiend'alundoit être mis pourquellequantitéd'eau;etdansquellesplantes(minerais)ondoitprojeterduverre,afintpieles teinturesnesoientpasfugaces"'.»

Feuilletloi)rec-to.

71. Ondoitdemander: «Ausujetde quellerochedit-ilquec'estla

pierrethracias(Pécrit&pxxiTts)(-\quicontientdesétoilesd'or?»

72. On doitdemander: «Combiende calais[? écritqlaïnn)f3' doit-

on projeterdansunequantitédonnéed'argentPLorsquel'un desquatre

(agents)sera modifié,on prendradu nalronet uneproportionégalede

rouillede cuivre.Onmettrale métaldansle creuset,et il en sortirale

corpsquia deuxnoms(''. Heureuxceluiquicomprend!»

73. lia dit.—Mêmetextequedanslesmanuscritsdu BritishMuséum,

ci-dessus,p. i5, 1.'i-3 (irad.,p. 28, 11e7). Variante: JL»i.-jauliende

lh. «Combienondoitmêlerdecuivrepour(obtenirlemétalde)l'aslro-

ii)ja^^oit^tc*.A»|(.VoirDioscor.,Mal.mhl.,1.V,cli.cxi.vr.

,M.i^o»Lt4c|iotxcL»J.viJisçi.JJolia^i.^omjisurlecalaisciilessus.p.23G,u.3;p.237,11.1:etTransmissiondelascienceanlii/iw,|>.3O7.

'•*'Klecirumouasem? '

Page 452: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•2S8 TIIAITKSD'Al.CIU.Mli:SYUIAQUK.

labe(d'j'if>o/.dÇov): ruivredeNieée[VHOUVOV),deuxparties;cuivrerouge,uni'partie.»

7fi. Je l'aienseignecommentondoitchaufferle laitvirginal(lemercure).— «Mels-ledansun morceaude laine,avecunpeud'arsenic,et fixe-le.

Knsuilemetsdansunvased'argile,rempliàmoitié,du soufreapyrebroyé,i.'.\introduis-yle morceaude laine,qui renfermece lait.Metsde nou-

veaudu soufreapyre;remplis-enlevaseet fermel'orificeavecun mor-

ceaurielaine.Metspar-dessusunecouchedesel,etpar-dessuslesel,mets

du lut. Placesur un feudoux,pendanttrente-huitjours;puisretire-le.

Quandlevaseserarefroidi,brise-leettu trouverasducinabre.»

70. Cristal.— Mêmetexteque flansYAlchimiedu HritishMuséum,

p. IÔ,1.lo-i -j(trad.,p. 20, n°1, I. !\ clsuiv.,etn"11et fi).Variantes:

yoa«kj)[ivlmiv«ferindien:'»)aulieudey&o.«w)traduitpar«rubrique?».

Verso.

77. Commentondoitteindrel'émeraude.—Onmetdansunvased'argilede l'alun,du foinet fiel'eau,puisdelacireblancheetducristalbroyés;additiondecbrysocollcbroyée.

78. Commentseteignentlesperles.— Cuivrebrûlé,rouilleet mieldu

Pont,cuitsensemblependantuneheure.

reuillet110recto.

70. Autre.—Chalcite,vinaigre,bilesdeba^uf,poudredecristal;celle-

ci fixel'alunetdevientdel'émeraude.

Suitl'articlede YAlchimiedulîritishMuséum,ci-dessus,p. i5, 1. 18

(trad..p. 3o, n°h).

80. Premièreteinturedetouteslespierres.—-«Selet eaupréparéscomme

ci-dessuspourla teinturedespierres.Faischaufferà laflamme.«

81. Commentsepréparela pierrequipolitle cristalet quiest appelée

fumée(?)^.—«Concasse-la;prends-enunpoidsdedeuxdrachmes.Prends

doncun poidsdedeuxdrachmes;prendsde lachrysocollede Macédoine

et dusdlanumnigrum(dhxcîxazov),et faischauffer.«

Page 453: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEKT EXTRAITS. 289

82, Commentl'argentnoirestblanchietamolli;décapageparfusion(?)!l«.—Onversol'argentfondudansde l'eaudo.feuillesdo figuiersauvage,et onajoutedunatronet del'alun.

83. Autredécapageparfusion,ouirendbontoutargentmauvais.—«Prends«lu (écritxovSx)®el de larue (isifyavov)sauvage;faismacérerdansduvinaigre;projetles-yun.peudesel;quandtu aurasfaitfondreaufeu,

projettedecesplantesetfaiscuirelongtemps.»

8'l. Commentonpnrifoel'argent.— Voirledernierarticlesyriaquedes

manuscritsduBritishMuséum,texte,]),fio(trad.,p. 106).

Variantes:

«Duplomb,unepartie»aulieude«duplomb,deuxparties»,Letexte

ajouteà lafin: «l'argentresteraseul,il serablanc,mouet brillant».

85. Commentlecuivredeviendrablanccommedel'argent.

Verso.

Mêmetextequedans['Alchimiedu BritishMuséum,ci-dessus,p. i5,I. !\et5 (trad.,p. -JS;n38); a«hydrargyron»aulieude«mercure».

86. Suitl'articleduBritishMuséum,p. i5, l. 6-8(trad.,p. 28, u"9).

Variantes:

Letexteajouteaprèsletitre:JioJLi*.c*ooij«mets-leaufeu»;jJt*3»aulieu

deJLcu*; dansla trad.,n°g, I. 1 : «projettes-yde la poix»;toi» ^i

aulieudeï^; 1.7,AJO-3L3liais -c^ioij «^oLaulieude**â 00L0;dans

latrad.: «mets-ledenouveauaufeudansuncreuset»aulieude«fonds»;

p. 28, dernièreligne,oJ^j JL^^»JL^a )w*au lieude >x|/L o ).-»;dansla trad.: «projetles-ydu laitvirginal(mercure),une partiepouronze»,aulieude«projetles-y un tiers(?)»;1.8, ajoute)?.-*»ja-^.aprèsOhJuuLLf;.

87. Autre:«argent,unepartie;éiixir,troisparties;mercureblanc,une

demi-partie;faiscuireensembleet tutrouverascequetu désires».

88. Commentonéprouvesil'argentestbon.— «Mets-leaufeuet, quand

.u.aiiMiK.—1,3epartie. 3j

Page 454: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•200 THAITKSIVAKCIIIMIK.SÏllIAQIiK.

il seratontlii,l;iisse-lerefroidir;s'ilapparaîtnoir,ilyauradu plomb;s'il

estdurclqu'ilbrûle,il yauraducuivre;telleestsonépreuve•'>.»

89. Onfait del'argentarecdumercuredecettemanière,— Onfaitchauf-

ferlemercureet on y projettede l'étain,avecla pierresourdeappeléei triaria-.

00. Autre.— Cuivrede Chypre,chalcite,selammoniac,broyésen-

sembleet réduitsen petitesniasses[fidli)^; ony ajoutedesraisinssecs

broyés.

01. Pourquel'arqcntressembleà lachiysocolle.

Feuillet111roclo.

«Céruse,eau, lait virginal;broieensemblecl sers-t'en.La teinture

demeurera,tantqu'onnesoumettrapaslamatièreà l'actiondufeu.»

02. Commentopèrentleshgyptiens.— •>MercuretrouvédanslamontagnedeChypre,vingtdrachmes;céruse,unedrachme;lithargeprovenantdu

traitementde l'or,deuxdrachmes;faiscuireet tu obtiendrasun corpsblanc,Projettcs-yde l'argentblanc,deuxdrachmes,et tu aurascequetudésires.»

03. Autre.— Ktainpurifié,mêléavecdumercure,de l'argent,îlela

magnésieetdelacouperose;touscescorpscuitsensemble.

9'l. Autrequiestvéritable.— Cuivreblanc,fonduavecduseldeCup-

padoce,del'alunégyptien;additiondesandaraqueet d'argent.

95. Antre.— Mercureetétain.

96. Autreprocédéquiestappelédiplosis'^.— Beaumercure,argentet

couperose.Verso.

07. Commentonfait l'argent.— Ktainetmercurecuitsensemble.

98. Autre.— Plombpurifiédansdu bitumeou de la poix,ou bien

étainpurifié;additiondemercure.

99. Autre.—Ktain,mercure,magnésie,laitvirginal.

''' Comparerci-dessus,traduction,j>.SG,n-VIIIetIX.

'' J&.Ï&V1Uk"y&j]vo,etensuitel*>i|oco.bo'^voi.

.>!xc^aoS;l.ve£4o;|li- .

Page 455: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 291

Uneautremainaajouteici

Aubasdufeuilleti11verso.

lesnoms«lesseplplanètesou métauxensyriaque,euhébreu,engrec,en

laiin, enpersanet enarabe,delamanièresuivante:

Syriaque: Sahra(la luneJiovco);Bel(Jupiter"^s); Kuukablu(Vénus

|J&vrn>aa?);Schcmscha(lesoleilUsa*.);Pâlha(MarsJLi*3,Mil.: lesoldat);

Tanydra(MercureJVÎJJ.,litl,: lemarchand);Bêlsmnin(Saturneajoîbb^,

corrompude^A\a^v\a).

Hébreu: Sihar(lalune~nç);Milcom(JupiterDSSç,ordinaireinenlassi-

iniléà Saturne);Astarlc(Vénusrn'nttJi1,écritLO>£»TÛ);Schcmesch(le soleil

&'?#)>Tammom(MarsTOP);Camosch(Mercure#'0:, ordinaireinenlassi-

miléà Saturne);Hévân(SaturneJl|),

(îrec: Sélcné,Hermès,Aphrodite,llélios,Ares,Zcus,Cronos.

Kalin(corrigéparsurcharge: enphrygien):Lima,Mcrairiii,Vciwrc,Sol,Mavta(Mars),Gnba(Jupiter),Saturna(Saturne).

Persan: Bahrûm(Mars »c*r>);Bilali(Vénus-&o); Mordad(jji^o);lliivîr(?woot);Ncbo(Mercureaaj); Mirrikh(«**i^o=

gy»,ordinaireinenl

Mars);Kadkad(?H»HO).

Arabe: Kamar(laluneU);'Olarid(Mercure*;llas);Zohara(Vénusày&j);

Schams(le soleil(_>**£);Mirrikh(Marsg£*);Moschtari(Jupiter yw&l);

Zohal(SaturneJ>-)).

LIVREIII*DEDËMOCRITE.

Feuillet112recto.

Avecl'aidadeDieu,quidirigeleconfesseur,nousallonstranscrireunautrelivredeDcmocrite.

Suitle textedeYAlchimiedu BritisbMuséum,ci-dessus,p. io, 1. 20

(trad.,p. 3i etsuiv.).Une.tached'humiditéa renduillisibleunepartiedes

lignes.

37.

Page 456: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

292 THAITKSD'ALCIU.MIKSV1UAQUK.

P, IJ, ). péiiull., *ajjoo»o3aulieu(Je ajUoaS.

I', i(i, 1.'i, ja^o,111iiou«levwOA.o;1.7,aprèsJifJi*»ajoute; JUoLf»;I,8, ^.*&klaulieude<^;trad.,p. 3a, 1.2 : «pendanttrentejours» aulieude«pendanttroisjours»;1.9, you&jjxao^âaulieudeya.»&g|acoovo(.\J,ra">,">aulieudeju»_aj^>;1.20, IA-A^^IJM"*"aulieudeJAw^£^JL>;

ajouteà la lindelaligneaH: »ÛOJOJJOJoJÛ£>|Oj.voV|jfe&o»|£»n*âf;danslatrad.,p.33,n°V,I.ô: «faischauffersurunl'eudouxpendantquatre

jours;puisretiredu feuel broieavecdel'urinenoncorrompue,,...».

P. 17,1.3, manquex.o^snt^^o; 1.12,IÛJÊ^J&«JL~?A*>oaulieu

deJ.o?ÎSïojjso;1.i3, après-*. a : -JXxsJli^o» JL)c^>w*«—L|<xoojoJL>o

JLCOJX^OJC*-a^-saJJça»o>ojJ^vaa».»;dansla trad.,p. 3/j,n°IX, der-

nièreligne:«etsers-toidel'urinedecettemanière.Quandtuentendsparlerdel'urineincorruptible,c'estdecellerèglequ'ils'agit».

P.17J. )5, .A.J;...«1J^tvj^f»Jujbir»JaoijoJJ$O?j»JûJJ-ota»Jâ*.o;

I. 17,après« a : |»ot?io^o-—"^-a-jOo(?)JLMoj JLA.«>iAo.*.jbu§sa-»

U^Û-Î^IVSet manqueJKo|fiJ;dansla trad.,p. 3/|, n°XI,commence-

ment:«Kcoulemaintenantladescriptiondumélange,ôl'emnic(Pmoleflacé);reçoislaconnaissancedumélangepourcettepratique,lemélangedescou-

leursetdesteintures)'.

\j. 20,*ûojoaulieudeoûjjoet^»^)Lticjaulieude^^jJLbo;1.22-i3,

^*aJboo)a2L^^»JCL±Xaulieude^âl»oo*&3>«jaii.; i. 23,^oxL; il) o)aulieudec»*.VKÏ^O.

P. 18,1.3, aulieude^O-J)Ja-^oa : yoa.^^j}._a..à>oettroislignesen

partieeffacéeset illisibles.

Feuillets1\!\et115.

\ iennentensuitedixautrespréparations,dontquelquespartiesendom-

magéesparl'humiditésontpeulisibles.

Lasuite(p. 18,1.5; trad.,p. 35, n°XII)reprendà la ligne16du

versodufeuillet1i5.

Variantes:

P.18,1.5, ^JI aulieude»*^jj;1.7, ya^xûac)auHeude^a^cooo;1.10, tco;t^«-»c*aulieudeet;1.i3, |>oLJoô»-»;-*>)JL*-^x.^J}JJOLJLS

Page 457: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

AXALYSKET KXTUAJTS. -2U.Î

jLàfc».i» aulieuîleHo,etVASJmanqueau eonunenccmcnldelà ligne,sui-

vante;dansla trael,,p. 3(3,1.3 et /(, au lieude«dansla partie.. . , . »

lire; udansle foursupérieuroù l'onplacel'objettravailléquandil a été

acbevé »;1.16,^JS ^oj U-a_jaulieude^ *v;a xaN.«*_.);I. i7,yO^ûiJ^ooaulieudeya*„C)fc*o; dansla trad.,p. 36, 1. i i :fizipiyjwau

lieudenÛpxiov;1.ai,^»">»«v»Vjaulieudeyojj^), cecjninechangerienausens.Ajouteà lafin:

FindulivredeDe'mocritelesageetlephilosophe.Celuifjiiinupuse.vpcrimcnlvsuitpeudechoses.

Page 458: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•2'.)'i TUAITKSirAMWIIMIKSYMAQUK.

VI

uvRii D'Ksnn.vs.

Feuillet1iCverso.

[Extrait)dulivred'Ezra[Esdras],tescribesavant,

1. «Prendsdelalimailledefer,unelivre;dcTarscnicrougedepremière

qualité,Iroîsonces;mets-lesdansduvinaigretraitéaumoyenducuivre;broiejusqu'àtrenteIbis(!'motcllacé)ausoleil,jusqu'àcequelarouilledu

feraitdisparu(' mot.cllacé),etqu'iln'yait plusriendenuisible,mais

quele produitparaissecuirelesdoigtscommedel'or.Enle travaillant,

ajoulcs-yunpeuduvinaigretraitéparlecuivre,enaspergeantaveclamain,

jusqu'àépuisementduvinaigredontil a étéparlé.Lorsqueleproduitaura

prisuneconsistanceeiuplasliquc[<nrhfvtov)etépaissecommedumiel,tiensà taportéeunebaguettedefer,munied'unepoignéedefer,tellequecelle

«lesouvriersquitravaillentl'encaustique^)*1';tuplacerascetoulilsurdes

charbonsardents,jusqu'àcequ'ilsoitchaud.Quandil serachaud,tu le

poserassurla préparationbroyéeà l'avance.Quandcelle-ciaurabrûléet

'qu'elleserarefroidie,enlève-laparpetitsmorceaux,en grattant.Répètecela,jusqu'àcequel'ingrédientsoitentièrementemployé.Alorsmetsles

parcellesgrattéesdansunmortier,

Feuillet11yrecto.

et broiecommeil faut.Versedessusdu vinaigre,faitavecla limaillede

fer;broietroisjourset troisnuits.Quandle produitauraprisunecon-sistanceemplastique[emXrjviov]etqu'ilauraséchéplusoumoins,prendsle

mortieret projettesoncontenudansunegrandemarmited'argile,queluaurasenduiteavecle lutquirésisteaufeu;enduisl'orificeavecle mêmelut(2).Faiscuiresurunfeudoux,pendantdeuxjoursetdeuxnuits;prends

(s'ot—i—»f—Sa—t—aseny-ag>JD-»»O

^ojisoioâj.Aulieude«UA«quinedonnapasunsensconvenable,lire«OA».

Page 459: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEKT KXTRAITS. 295

ensuiteet broiedansle mortier.Ceciestdol'or,Iciqu'unhommeaban-

donne.;isesseulesconnaissancesnepourraitpasenobtenir.»

'2, Autretraitement<hivinaigretjtiisert,an travail.— .Suitle.moine.Icvte

quedansYAlchimieduBrilishMuséum,ci-dessus,p, 55, 1.7, jusqu'àla

p. 5o, 1.5; dansla trad.,p. 0,8,n"XXV,jusqu'àlafindelap. IO'J.

Variantes;

l.o texteajoutepartoutl^o^-is» «dansun (litre.»aprèsle.mot .a-»

«clarifie»,et A.jLa*.£ao«;\ ladisposition»aprèslemol'+&«garde».

IV55, I. ]'i, JAw^^lj1J|SO.?Lau lieudev^ï^,'*^î '• anlépémill..«enfla^fcOiiulieude~»^o.

V,5(i,1.fi,yai^oà^slaulieudeyai*c£>»l.;I. 11,)JSJOaulieuderÀ*.o;

| 10-1G,manquela-aA^.jpis ,a*soo)oxoo;.o;1.pénult.,aprèsUsot^

ajoute: ja^so y|;dansla trad.,p. 101,quatrièmetraitement,avant-der-

nièreligne: «éprouveavecleslylelsi leproduitestrouge».

I*.5y,1.1,A**à*j;|â»lo»oo?oaulieudeJsasi*.o;I. (î, )». v>aulieu

deji-a*ào,claprès'*£ajoute:A***.?jsû*fia^>..o-ot Jjoi;dansla irad.,à la

lindusixièmetraitement: «ceciestla sixièmeclef»;1.y, au commence-

ment,J1-—ô| -OK&S.'^âJîôj |L)L»ô) J^d^rsiô| v&ajo| J*r>?I»»û?o|

|sj,j Jju-»*.|!ooô) jja—;danslaIrad.,j). 102,n"XXVII,après«cendres

de boisdepeuplier»ajouter: «oudechousauvage;oudecamphrier,ou

dechêne,oudefiguier,oudechoseéquivalente,oudevinaigreblanc,ou

d'oauchauded'alun»;I. 11,?a~*.o)AV.A.^.NJ}Mvar>aulieudev^^Jo;1. l'ï, aprèsJJc*_3c*_ia : o*.J-£oLoo£>-*.ad&»J-*rt*ioUA^O«.AJot;danslatrad.,p. 102,n°XXVII,dernièreligue: «Voici(pielu trouverasdevanttoi sa cuissonelsapréparation»;1.i3, JLioaJOA)au lieude JL10a.ja.coJ:1.J/J,o«^o)L|o-ioj-ôl);au lieude aio^oL|};demême,lignesuivantes,

owo)i|aieusj;1.1G,iijbûr»aulieude.»bas.

I\ 58, 1.8, manquej, A ~—1et a: wd?o au lieude j^l;o; I. 10,

^-.^cûLOoJb»au lieude. .?aôiû|r>;I. 12, manque. )Ssi_-..a>|>o-X.r>|a.^o^o ottov. ** >>aa».;I. i3, *^oJÛ.3|au lieude >a^;1. i-j,manque

I\ 5g, I. 2, *-»?U*Juilieudeo^sjlfj; I. 4-5, »âJàs.JLsa.^ja-va-càja.*.&ob&a?s.aulieudeo Ma&aa^.ja-co»;dans*la Irad.,p. 10/1,dernière

Page 460: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

i'.m THAJTKSD'AM'JIIMII-:SVJWAOÎJK.

ligne: «un instrumentquirougira,pourapprendre;\ combattre,avecle

l'eu»,aulieudeKuninstriiiiiotildisposépoursubirl'aclion(lufeu».Kn-

Miilc,aulieu(le«findulivreXf»,onlit:«findulivred'Kzraleprophète»,

(Ily:| lieuderemarquerqu'ensyriaquelemotdixsedit'estaetnediffère,

dunom<Ybhraqueparlasecondelettre,}

Findulenillrlr.'.orecto.

3. Suiventleséquivalentsdes nomsclospianoteset desmétaux: le

soleil,l'or1";la lime,l'argent;cliarsn(^JCOJJLA.^cerusaiJ),céruse;litliarge,mastic(!Jmolcfl'acé)et vinaigre;.Mars,le hr; dauça(ho*),eaude fer

(?moteffacé;romp.ci-dessus,trad,,p. 181,note3); laitvirginal,mercure.;

pierred'Arménie,arsenic;alticon,plomb;Zens,étaiu;sidéritis,marcas-

sile;cired'Alexandrie,,verre.,. . .(moteffacé);eaudivine (uneligne

effacée).

"•'Représentépartincercleavecpointrentrai,{IntroJ.àtaChimiedesanciens,p.ia?,noiei.)

Page 461: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANAI-YSJÏHT KXTllAITS. !><>7

VU

MVKiïWBZOSIMB.

Feuillet120verso.

CommencementdulivreIXdeZosimcWlephilosophe,surleschangementsdeluterreetdemponssièu,etsurlespierrescllesdroguestiréesdetaterre,

1. «A/.s,c'estlese)ammoniacquisert(à fabriquerle)lapis-Iazuli,««Api'wlvoudpaevixiv,car ilportecesdeuxnoms,estla paied'arsenic

()L»OJ)dontonsesertpourépilcr'2';ellevientd'Arménie.»«AÇpoi'jTpoi',c'estle nalronafricain;d'autresl'appellentnalronyhxov;

il diffèredecetaplironitron[Çovijpov)quiestlenalrondesgâteaux(Iw^aûj= J&iLoj).A<Pp6sde vhpcv,signifieécumedenitre'3'.11ressembleparson

aspectà lafarinedefromentet il estblanc.»

«L'aphronilronn'estpascependantà i ttal defarineet n'estpaspulvé-rulent;maisil estsolideet dur.Il sertjournellementàceuxquipolissentleurscorpsavecdela craie.»

«TU^OÎestleplâtre'4',»

«AtÇpvyés®;j'ai éprouvésouventcetingrédient,cpiiestbon.(11vient)d'unecollinede filedeChypre,où setrouveuneminequi leproduitet

quiestéloignéede3ostadesdelaville.Ilgisaitdansun endroitquiestàmoitiécheminentrecetteraineet la villela plusproche.Le directeur

(eWT|î07ros)préposéà cetteminenousdisaitquec'estlerésiduinutilisédesfours.»

«Qeïov,c'estlesoufre.«

aUs,c'estlarouilleouirin®.»

Feuillet131rectoetverso.

«KaS[xet'a,c'est.... (deuxligneseffacées)leproduitduchauffage,...;

<'ÉcritZosimaos.WComp.ci-dessus,p.8,etDioscor.,Mat.

u'd.,I.Y,ch.cxx.<«Ilid.,l.V.ch.cxxx.

<"Dioscor.,i.V,cli.cvwm.WIbid.,\.V,cli.exix.—Inlrod.àlaChi-

miedesanciens,p.233.MComp.ci-dessus,p,p.

ALCHIMIE.—i, 2epartie. 38

Page 462: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

•208 TUAITKSD'AIXIIIMIKSVlliAOUK.

Iloffrel'apparencedos\apeursd'incanlalion,ouîlelafuméed'encens

, (plusieursmotseffacés).Nedis doncpasquec'eslnueterre;

maisappeilc-la,si tu veux,unepierre.Kiloestrefonduedanslesfourset

formeduenivre.Delàviennent(moteffacé)et lediphrygès,Maiscelui-ci

endiffère (2motseffarés)à la foisparsa forme,et parleminerai

dontilesttiré (1moteffacé).Telleestleurdifférenceougénération,commelu voudras(?moteffacé)l'appeler.Cettecadmiese formeaussi

aveclapierrequiestappelée (i moteffacé),lorsqu'elleestfondue

dansunfour.C'estlacadmiedesfourset lacadmiedeChypre.C'esta\ec.

raisonqu'onl'appelleune pierre.Lesmédecinsdistinguentcellequ'ils

appellentfio-çvhis,c'csl-â-dimen formedegrappe,etcelle,appeléew.a-

HÏ~t>,e'esl-iVdircencroûtes.Lacadmieen formede grappeestrecueillie

danslespartiessupérieuresdesfours,quandon leschauffe;tandisquelass>.axÏ7ts's<itrouvedanslespartiesinférieures'1'.»

«KJVO-JJO*»,lapierreponce*'2'.»

«Kvavis,c'estlehlcudespeintres;cinabre[sic]*3}.»

«Kovta.(écritxaova),c'estlacendre.»

•Aent's(écrit/.STTOJ-)*1',c'estl'écaillé.Ilyacelleducuivre,quisertbeau-

coupplusquecelledu feroude l'acier*5';onl'appelle (2 motsef-

facés)et il existeencoreuneautreécaille.»

»AtOdpyvpos,litharge.»

«MeXai'Tept'aoupf/av,c'estl'encredesécrivains*0'.»

«M/crt/ *"'(deuxlignescomplètementeffacées)au-dessus,quiestdans

unamontagneà gauchede Inville(?) (3 motseffacés)quenous

avonsmaintenantà gauche {2motseffacés).11se trouvaitquel'en-

tréede.laminedesmétaux,.... (2motseffacés).Dansceltemine,jevis

troiscouches(Çwas)deminéraux (3motseffacés),lesunesau-dessus

desautres.Lacoucheinférieureestcelledel'ingrédient.... . (3motseffa-

cés)appelésori;cellequiestau-dessusde celui-ci (2'motseffacés).Latroisième,lasupérieure,c'estlemisy,quiest (1moteffacé).Le

directeur[iniipoiios)qui étaitpréposéà cemoment-làà la mine(?mot

effacé)desmétaux,en nousmontrantcescouches (nousdit?mol

•''IntroJ.AlaChimiedesanciens,p.3.1g."'^>Dioscor.,1.V,cli.cxxiv.!=)Ibid.,I.V,cll.CV.('•'Inlrcd.àlaChimiedesanciens,p.o33.

:,)JJO^XJO,erreurdecopistepour^u^csio.V)Dioscor.,I.Y,cli,CWII.—Introd.à In

Chimiedesanciens,p.243,(,)Ibid.,],V,c!i.cwi.—/iî!roJ.-,etc.,p.2'1s.

Page 463: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALVSKi:ï KXTIUITS, 2',)'.)

effacé): Jeviensd'arriverpouriiinsidireà l'instant,parcequenousman-

quionsde.. . (i moleffacé).Cequi se traitedanscesfourspendant\u\

grandchauffage..... (j moleffacé),cesontlestroisminoraisque.luas

MIS;nousenrecueillonsunegrandequantité,«J'étaisdéjàvenuprécédemmentdanscelieuavantdallerà Home.Jus-

qu'àprésentj'avaisuneprovision(demisy).Quandj'avaisbesoinde pro-jeter duvitriolnoirdansuneliqueurquelconque,j'enfaisaisfondreune

moite,grossecommele poing.Lorsquele vitriolne prendpasdeconsis-

tanceparceprocédé,il sediviseenpetitesparcelles"1.Aprèsavoiradmiré

lafermetédela molleet l'avoirbrisée,je trouvaidansunefraclurecircu-laire'-'qu'elleétait.,.. . (1moteffacé),ressemblantà uneespèced'clllo-

rescencequisetrouvaitau-dessus.. , »(deuxligneseffacées).

Feuilletîaa recto.

«TÏTai'os,chaux(ouplutôtcalcaire)[deuxmotseffacés]...dumercure.»

«<I>axoîestla rhubarberouge.»

«XaXxfrts,c'estle yjùxwâpiv.Nousenavonsparlédansle chapitresur

levitriol'3'.»

«XaXxssxexoLVfxsvos,c'estlecuivrebrûlé'1'.»

«XdXxavÔcs,c'estla fleurdecuivre'5'.»'

«XpvaôxoX}.*,soudured'or'0'.»

H^V'iHÙOtov,céruse'7';quandle plombestdissousdansduvinaigrebien

fermenté,il formedelacéruse,et lorsquelacéruseestbrûléeavecdu.. .

(?moteffacé),il seformecequel'onappelleduséricon.» .f-noTioivxos[bxoTtâvoJi),laitdechacal(s).

2. ExplicationdesterresdetouteespèceparZosimelephilosophe.— «La

terre,quetoutlemondeappelleordinairementdecenom,sedélayeaus-

sitôtqu'elleestmisedansl'eaue\ sechangeenboue.C'estcelledonton

sesert;ellepossèdeplusieursvariétéspropres.»

(<))j^a»v^-jcs^>)o)lit)!»t»S*•!•

MDioscor.,i.V,ch.cxv.—hirod.,etc.,p.2.'|3.

!i>Ibid.,1.V,ch.LWWII.—hlrod.,elc,|>.a33.

WDioscor.,1.V,ch.LwxViil.—Intrcd.,J).l5l,2.'|i.

WIhid.,\.V,ch.civ.—hlrod.,p.243.{,)Ibid.,1.V,ch.cm.—Introd.,p.26G.WIbid.,1.lit,ch.X1.VHI,—IbaBeîtlmr,

n°45g.

38.

Page 464: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

300 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.

*Lorsqu'elleestgrasse,(elleconvient)pourluter,mieuxquetoutautre

produit.Verso.

«Klleestnoireà l'intérieur(Pmoteflacé).Jly a aussila terregrassequel'onappelleterreglaise(?JAJtkûao).

sIIya encorelaterreblanchâtre.Sesvariétésprésententticspropriétésopposées. .

«Ily a aussidesvariétésintermédiaires,quiserapprochentdel'uneoul'autre.Ondoitconsidérercommeintermédiaires(Pmoteflacé)cellesqui

s'éloignent {1moleflacé)égalementdesdeuxcôtés.nIIya d'autresvariétés(?moteflacé)deterre,produitesparlemélange

descouleurs{?motellacé).«D'autresespècessonttonnéesparlespierresetlessables;onendégage

aumoyendel'eaulamatièrequiyestmêlée.Quandonopèreainsi,cequiestdenaturepierreuseetsablonneusedemeureaufond;cequiresteà lasurfaceestlavraieterre.»

3. «Telest le produitquiformela terreapportéede Lcinuosu),que

quelques-unsappellentrubriquedeLemnos,et d'autres,terresigilléede

Lemnos.Cetteterre,enellet,possède"unecouleuranalogueà cellede la

.rubrique.Maiselleendiffère,encequ'ellene barbouillepaslesobjetsaveclesquelselleesteticontact,commelefaitcelle-ci.11existe,eneffet,àLenilios,unecollinetouterougeparsacouleur,oul'onnevoitmarbre,niplante,nipierre,maiscetteterrequi

feuilletia3recto.

présentetroisvariétés,Lapremièreestcelle(pielit,dit-oii,(motseffacés)et

quepersonnenetravaille(!>),sicen'est'laprêtresse.Ladeuxièmeestlaru^

brique,dontseserventsurtoutlescharpentierspolit'fairedesmarquessur

lebois,Latroisièmeestcelledespolisseurs,dontseserventbeaucoupceux

quilaventle lingeet lesvêlements.C'estpourquoielleestdécritedansle

livredeDioscorideet dansdautreslivres.Onmélangedu sangdechèvre

a\eccelteterre,et onl'appelleLemnia(hfixvin).Ainsi,prenantla boue

obtenueparcemélangé»cetteprêtresseeudécoupe(desmorceaux)etelle

<'Dioscoh,1.V,cli.c\ill.Ityaîlesvariantestoiisiclt-iâblcsdansladescription;cellociislbien|>lnsddveîopp'cdansteteiledeZositne.

Page 465: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTKAITS. 301

fabriqueainsicessceaux,qui sontappelésICITCde Lemnos.Ledésirde

l'instruirem'a engagé1"à voirparmoi-mêmela juste proportionde ce

mélange,Kuciïet,je suisalléà file de Chypre,à causedesproduits

qu'onapportedece pays;et dansla Syrie,appeléeCaMé-Syric,laquelleest.unepartiede la Palestine,à causede l'asphalte(uaÇa/aos)quiest le

bitume,et debeaucoupd'autreschosesdignesd'êtrevues.Demêmejen'ai

pasnégligédemeincllreen routepourmerendreà Leinnos,afinde\oir

commentonmélangelesangdechèvreaveclaterre.«M'claiildoncpréparédeuxfoisà voyagerd'AsieàHome,parlaThraee

et la Macédoine,je vinsd'abordparmerde la(\illede)Troadequiest

appeléeAlexandrie''-1,Verso.

etje \isilail'îledeLcmnos.Ayanttrouvéun \aisseauenfacedeThessalo-

nique,je m'abouchaiaveclecapitaineduvaisseau,pourqu'ilmeconduisit

d'abordà Leinnos,etnoustombâmesd'accordàcesujet.Maisje nesavais

pasdanslaquelledes villesde Leinnosje devaisdescendre,parceque

j'ignoraisd'abordqu'ily avaitdeuxvillesdanscelteIle.Je pensaisque,commeà Samos,à Cliio,à Cos,a Andros,à Ténédoset danstoutesles

îlesde l'Archipel,appelémer Kgée,il n'existeaussidansfiledeLeinnos

qu'uneseuleville,désignéeparlemêmenom(piefilelotitentière.Lorsqueliotlsarrivâmesà l'Ileet que iioilsfûmesdescendusdu vaisseau,j'appris

(pielenomdelavilleoùnousavionsabordéétaitMyrine;je n'yvisni les

chosesdonta parléPhiloelètc,ni cellesquisontmontréesdanslacolline

sainte(Tlléplicslos,situéedansla campagnede celteville.Maisj'appris

que les dernièreschosesse trouvaientdansla régiond'uneautre\ille,

appeléelléphcstos(Héphestiade),laquellen'étaitpasvoisinede la ville

deMyrine,oh nousavionsabordé.Lecapitainedu naviren'avaitpasle

tempsde ni'atteiidre;je renonçaidoncà ce projet,et je résolusde ne

voirlléphcstoset lescollines([liamonretourticHomeen Asie.Knelfe!,lachosearrivacommeje l'avaisdésiréet pensé.

<iAprèsavoirquillel'Italie,je vinsenMacédoine;

l'Wiiletta/itvc.h.

je visitaice payspresqueenentier.J'arrivaiensuitea Olympus(;'motel-

Page 466: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

302 TIlAlTKSD'AI.CHIMIESVJtlAQUK.'.

face),villevoisinedola Tlirace,ci.delàà unemervoisine.decetendroitclsituéeà unedistanced'environ1-20stades.Je1n'embarquaisurunvais-

seau,clje vinsd'abordàThasos,àunedistanced'environ200stades.Delà,

j'arrivaià Leniuos,àenviron700autressladesd'AlexandriedeTroadc.«Sij'aidécritlevoyagecl,lesdislances,c'estafinquesiquelqu'undé-

sirevoircommemoilléphestos,ilconnaisselasituationdecelieu,etqu'ilseprépareconvenablementauvoyagequ'ilseproposedefaire.

«\AIvilled'Héplicstosse trouvedans la partieorientalede l'îlede

iiCinnos;lavilledeMyrine,danslapartieoccidentale.Cequele poèteHomèredit au sujeld'Héplicstoss'appliquesansdouteà henuios,à mon

avis,.àcausede lanaturede Jacollineoùsetrouveceproduit,semblableausangpurparsacouleur,collinesurlaquelleriennepousse.Al'époqueoùje metrouvaisdanscettelie,laprêtressey vint;elleyprojetaunequan-titédefromenteld'orge,et ellefit

\Yrso.

d'autreseboses,selonl'usagede la religiondeshabitantsde cetendroit

(molelïacc);puisellechargeatoutun chariotde celteterrecl ellese

rendîtà la ville.Ellela pétritel lit dessceauxdeLemhos,cessceaux

qui sontconnuspartout.«J'aicrudevoirm'inforinci'ausujetdecequiestdit,àsavoirque,dans

lestempsanciens,onmêlaitdusangdeboucet dechèvreaveccelteterre.

J'apprisla traditionqui couraità cetégardet quifaisaitrireceuxquil'entendaient.Cependantce n'étaitpasdeshommessimples,maisdes

hommesinstruitsdansbeaucoupde scienceset danstoutel'histoirean-

ciennedeleurpays.J'aiaussireçudel'und'euxunlivre,écritparl'undes

anciensdupays,quienseignaitlotislesusagesdecetteterre,tiréedeLeiil-

iios.C'estpourquoije n'aipasnégligédexpérimentercetingrédient,et

j'enaiprisdeuxmyriadesdocharges.»

/1.uTerredeSamos,appeléeSauna,quiestdelacraie(creta'")sonse

sertsurtoutdel'espèceappeléeestremis(=>foltfpo.OUicrle^ts)ouétoilede

terre12',0esl-à-dirccraie.LaterredeLemnospossèdeunpeuplusdevertu

eiïïcàcequecellequivientdeSamosetquiestappeléecraie.

(')Diostoh,Mal.MA/.,I.V,cli.ciAU.—i"Voiele [ircscntlolume»p.U.n"3etilote8. ..-..

Page 467: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEKT KXTJtAITS. 303

Feuillet125recto.

«L'étoile«leterreestcollante(etconvient)pourluler;c'estunecraie.

LaterreSélinusia[où-ivovatayfj)et laterredeChiopossèdentunegrandevertupournettoyer.C'estpourquoibeaucoupde personness'enservent

pourleurusagepersonnel.»

5. «'J'errediteciiiiolicniw'', propreauxmélanges.Quandtuprendsdela

terreargentée,oudorée,ou ferrugineuse,sachequ'elleest appeléeainsi,

parcequelleestextraitedesminesd'argent,d'oretde1er.»

G.«Terredji/wléeumpclilis^,c'est-à-diredesvignes;quelques-unsl'appel-lentsimplementterred'argent.Elleestappeléelerredesvignes,nonpas

parcequ'ony plantedesvignes,maisparcequ'onenenduitlesvigneset

qu'elleliielesversquimangentlesyeuxdesjeunespoussesde lavigne.On

appelleaussicetteterreasphalte,c'est-à-direbitume.»

7. «Antreterrequivientde l'Arménie,prèsde laCappadoce.Elleest

trèssiccativeetdecouleurjaune;celuiquinousla donnéel'appellepierre,et non terre;ellese délayefacilementcommele calcaire.Demêmequedanslecalcaire,quandonlebroie,onne trouvepasde sable.

Verso.

ainsi,danslesmottesde cetteterre, il n'ya pasde sable.Lorsquetu la

réduisenpoudredansunmortier,elleestcomplètein-ntunieet sansgra-vier,demêmequel'étoilede terrequiestde la craie;maisellen'eslpas

légèrecommel'étoilede terre.Aussia-t-elleplusdeconsistancequecelle-cietelleIles'envolepasen l'air(jL»i)lJJo)«Icilumômemanière..C'estpour-'

quoiceuxquilaVoientenmasseontde lapeineà comprendrequecesoit

unepierre.Dansl'écritprésent,on lie l'aitpasde distinction,soit.qu'on

l'appellepierre,terre,ou motte.Elleestdésignéepar leshabitantsdecet

endroitsousle nomde îiwitut,c'esl-à-dii'een syriaquehtvmkha(arsenic).Ea montagned'oùelleest tirée,et qui està l'Est,senommeliitgùvaiui

(Jboj^jLi).Lu\ille prèsde laquellese trouvecettemontagnes'appelle

Agraca.(J^b)t^J).»

l'iDioscoh,I.V,fil.U.WV.—-' Itiùl.,I.V.<11.i.l.W.

Page 468: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

30'i TI'v.AITKSJVAIXIimiESVIUAQUK.

(iLaterredeLemnosaplusquetouteautrede lavertu,et plusencorela terreappeléeérélriade(iperptàsj>?)îl!.«

8. >iUneautreestappeléeterrepignilis{'estyvijts)^1.Ellea luvertudelaterredeLemnos;maiselle,endiffèrepar la couleur,carelleestnoireconnuela terreampélito.u

Feuillet)aGrccloetverso.

0. «Jeparleraid'abordde cespierresqui, broyéesdansun mortieraveclescompositions,sedélayentetseréduisentenliqueur(%u).6s).»

Suitladescriptiondespierres,dansuntextepeudifférentdeceluidulîri-tisbMuséum,ci-dessus,p.8,1.îoetsuiv.(iracl.,p.10-17,XVIII,nu'1à 13).

Variantes:Aprèslen°5, lemanuscritajoute: <Uneautreappeléeschis-teuse)*(PJL^mimo.oyja'lhsh'OosdeDiosc).

Aprèslen' 7, manquelaphrase: «Cesontlàlesseptterres.. . «

Aprèsle n"(j,onajoute.: «Uneantreestappeléeassoit{aeertosh'Oosde

Diosc.)etsetrouveà Assos,d'oùluivientsonnom[?moteffacé),u

Aprèsle n°1ï, ou ajoute: «Cellequiestappeléearabique(âpzÇiMsh'OosdeDiosc),quiressembleà.l'ivoire.»

Aprèslen°i3, suit:«Pierregéodeoudeterre.»

Feuillet127recto.

Autre,dontlenomesteffacé.«>Pierresélénitc(dÇp'j&ÛMov)t cesl-à-direécumedemer'3}.»

Findespiertwquiontunevertumédicinaledetonlcsorte,dontseserventlessayisméde-cins,surlesquellesZoshnedfo.ildesrecherchesetqu'ilUdécritespourTkéosébie,lureine11luprétresse.

»

10.Explicationd'ualrcsexpressionsmédicalesdeZosimelephilosophe;

«lVXa(?moteffacé),estlelait', beurre,oucommetuvoudras

Ttpliilefromage; l'appeler:

Yjùhvpùi'tbuilc de beurre,ou llt/ti'a,présure:

-')Dioscor.,I.V,cli.ciAUf.—MItiid.,I.V,cli.ci.xViti.—(J)Und.,ï.V»cli.cl.Vtil.

Page 469: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

AiNAliVSKliT EXTRAITS. ;i05

X6h],bile;

TSvp(écritluulros),écume;

O'jpov,urine:

"SfaXov,salive;

Pvxos,crasse;

dupais(o-a'pê).chair;

Uifiehi,graisse;

.sLréap(?écritXfftaa.),lard;

Mvû,6s,moelle;

KsÇa/.at,tôles;

Képa.7<x,cornes;

UXevfJLVv,poumon;

H^ap,foie;

Koi>./a,ventre;

Opyjs,testicule;

NêÇpoi',lesreins;

Ô^Ç,ongle;Ùalêa.H£Xa.u[xéva,osbrûlés.«

Verso.

pÔ^sfws[aEÇap],peaudeserpent;«Astres iWiii'(-",caldeschevaux;«Asp/ua-crpoëa'-raw,peauxdemoutons;«kpiyvr,,araignée;«A^pj/ajVa]-»a>.a/a,vieuxcuirs;«Oa7psa: quelques-unsappellentainsi(l'enveloppede)touslesanimaux

(marins).Arisloleappliquecenomà ceuxquiontpourcouvertureune

coquille,que.d'autresappellent6<r1peov,et ilsluidonnentcesigne(untri-

anglerectangle).Il désignetouteespècedugenredescoquillages.Dansce

genre,on comprendtouslesanimauxtelsquelesbuccins[xtfpvxotf),les

pourpres('sopÇvpeis),lescames(x»iW*)ct Iespûmesmarines(Wwas).C'estlegenredescoquillageset desmollusques.«

«Èpjof(?l2)),laine;«Tp/^esjcheveux;

«n«(p(3'),oeufs;

«É^t'ôt,hérissons:deuxespèces,hérissondeterreet hérissonde mer.

Le hérissonde terres'appelle(en syriaque)coupàa;le hérissonmarinest

petit,rondetremplid'écaillésépineusescommelecoupda.»>

«07rô7rftW?,sucdepanax;

Feuillet128recto.

11. «K&piJJbs,huppeoualouettehuppée,petitoiseauqueTonrencontre

f"ÉcrityckSuUjblKfc»:t)ioscor.,1.Il,cil.UV.—WÈctitvwjj.Cuiiip.ci-Jessus,p,27Ï,note3.-- WlitfU1*^1<Comp.lïaflklilotil»col.li, I.t.

AixniMtK.—1»2epartie. 3otUI'MlttritHtlnlUl.

Page 470: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

,100 TRAITESD'ALCHIMIESVJUAQUE.

sui"leschemins.Bouillidansl'eau,il estbonpourccuvquisouffrentde

douleursd'enlraillcs;ondoit,le manger,enplusieursfois,danssonjus{'(pim).li a sur la têteuneépaissehuppede plumes.Onciteà sonsujet.unefabled'Aristophanelepoètecomiquequidit: Tuessotetinconsidéré:tuneconnaismômepaslastrophe'"quidisaitquelahuppeétaitantérieurea touslesanimaux,et.mêmeantérieureà l'existencedela terre.Connuesonpèreétaitmortdansune régionoù il n'y avaitpasde terre,elle

leportapendantcinqjours;maisquandellevitquele fardeauétaittroplourdpoursatête,ellel'enterra.CeciestconfirméparlepoèteThéocrile.,

quidit:Commelecercueilsurla tètedelahuppe;ilveutparlerdoceux

quiontuncercueilsurleurléle.

Verso.

«J'ail'apportéceltefableausujetdecetoiseau,parce-queje voulaisfaire

connaîtrequ'ila unehuppedeplumessurla léle,eiquetupeuxeutirer

dusecourspourlesintestins(xî>).oi<).Jedésireaussiqu'ilsoitindiqueàceux

qui ne le connaissentpas,parcequ'ilressembleauxoiseauxde Vénus

(Aippoàh)}),oiseauxquisontégalementdugenredosalouettes;maisilsdif-

fèrentbeaucoup,parlagrandeurdeleurhuppe,decelui-là,quiestunpeu

pluspetitqu'eux.»

12,dhSclpxvs{-\lesunsle l'ontmasculin,lesautresféminin;c'estune

espèced'écumesalinequis'attacheà certainsarbresouauxroseaux;«iAXxixiM'/i',écumedemei''3';

13. <iA>.s^,selgemmeetselmarin,Cesdeuxespècesdeselspossèdentlàmêmevertu;maisellesdiffèrentencequeleselgemmeestdénature

pluscompactecl plusferme.Il est plusépaiscl plusastringent,Lesel

'marinfond,aussitôtqu'ilestmisdansl'eau.Leselgemmenefondpasaussi

facilement,

l'euilldlut)leclo.

parce.que..... (l ligneeffacée),'

«Touteespècedeselestengendréedans«leslagunesd'eau,ronfeïmanlun

;|lEclil«loli/f/ios,,;î-IMOSCOJ., .Mat.ui/r/.iI,V,di.c\v\W,

i1'(kmerélioiiluai'hie.tJiosc,I.V,cit.r,v\V\.>)Jjloscor»,i.V,cli,cm.

Page 471: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEKT EXTRAITS. M?

principesalin,lorsquel'eaus'évaporepari'elTetticschaleursdel'été.Cesel

a lamêmevertuqueceluiditdeTragase(Tpayao-aîos),motquisignifie....

ouuneville(1'.Celui-ciseformedansl'endroitoùl'eausourdel estretenue

aprèssamontée;elles'amasseainsidansunespacepeuétendu.Aumoment

de l'été,elleestéchaulleeeldesséchéeparlesoleilelellesesolidifie.Comme

ellecontientun principesalin,le résidude cetteeaufournitun sel,qui

prendsonnomdulieuoùil setrouveet aussidel'eaudontilseforme,ftn

ellV'l,celleeauchaudeeslditedeTragasc.«Il yilaussileseldeSodome,quiesldanslamerMorte.»

\h. »Ilyaencoreceluiquiestappeléaphronilron,ouselafricain;il pos-sèdecelteparticularitéqueseulil renfermeunjus [ypuls),lequel,comme

onsait,estappeléamer.»

«N/Tp&j»,c'estle natron.Ona montre(piecet ingrédientpossèdeune

vertuVerso.

intermédiaireentrelessels(Pmotellacé)et le natronafricain.»

15. «Fleurde sel®,c'est un sel.Quelquespersonnes,notammentle

Philosophe,l'appellentâ).isâvOo$\maisd'autresle distinguentde ce quel'onnommedXbsâvOos.C'estuningrédientliquide.»

10. «A\bs&%vt)Wt c'estunselappeléâx,vi},c'est-à-direécuineux.Hres-

setnhieà la llcurdesel.11se trouveen grandequantitéà l'étatnaturel

danslessalines.Tu peuxle solidifieroule liquéfierplusaisémentencore

que le sel; maisce qui resteen dehorsde la matièrefondue(Pmol

ellacé),tu ne peuxle recueilliret le mélanger,connuecelasepratique

pourlesel.»

17. «27r<5y)'os(l1,éponge;

18. «iVpoi^5',saumure;

19. «ÀXjU))(°\c'estl'eausalée,l'eauqueformelesédimentdespoissonssalés,a l'instardelasaumure.»

!')IlOivSjo)lÀJuiûxo^)iVko»}.—Lo-calitédeTioadc.

!"Dîoscor.*1.V,cli.cwvnt.Wllil, I.V.cli.rtWt.

'' Dioscor.,I,V,cli.c.uvvir.(s>Wt'M.,I.Il,eh..\uiv.MWi'MoI.V,cil.l:\Wtl.

3o.

Page 472: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

308 THAITKSD'ALGIIIMIESY1\1AQUK;

«Fin«lela premièrepartieducommentairesur lesnomsdesmatières

médicales.Quiconqueopérerabien,accomplira.»

«FindulivredeZosime,lephilosophe,adresséàThéosébje,laprétresse.Traitéutilepourtouteespècedecorps.Celuiquin'apasexpérimenté,sait

peu.Celuiquia expérimenté,«1cru en sagesse.Laissele sages'instruire

encore.»''':''":

Page 473: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 309

.VIII

LKTTUKSDE PÉHIvCHIUS.

Feuilleti3oreclu.

1. Lettre,del'ébcchiiis^,adresséeà Osron le philosophecl le intKjedesPerses.— (iPébécluus,leplus'humbledesphilosophes,à Osronsalut!J'aitrouvéenEgypteleslivresdivinsetcachésd'Oslanés,écritsenlettresper-sanes,et je n'aipu lesexpliquer.Je viensteprierde mejugerdignedet;lgrâce,cl de nieTaireinenvoyerleslettrespcrsaties,afinqueje puisseexpliquerlesparolescachéesquisontécritesdansceslivres;carj'ai une

grandepassionet un vifdésird'obtenircetteconnaissance.Je demandedoncla laveurd'êtrejugédignede (recevoir)sansjalousiela doclriim«lecet homme,qui possédaitl'espritde Dieu;de tellesortequeje puissecopierlesécriturescomposéesenEgypte,et divulguercellesqui ontété

composéesenPerse.Je demandequeceslettresmesoientenvoyées,polirêtredivulguéesà toutlemonde.Aussitôtaprèsqueje seraiparvenuà ex-

pliquerceslivres,je vouslesenverraienretourdela tablette(renfermantl'écriture)queje vousdemande.Donne-moiuneprompteréponse,avant

quelainoli(?moteffacé)m'atteigne*»

Verso.

2. licpoiised'Osionà Péuéchius.—«Osron,leplushumbledesmages,àPébéchius,le philosophe,salut!Lorsquej'ai reçuteslettres,j'aiéprouvéunegrandejoieetj'en ai reçuun grandhonneur,puisquetu m'asjugédigned'êtredistinguéparmilesmages,mescollègues,J'aireçuIonordre,et je n'ai pu trouverde reposjusqu'àcequeje vousaieenvoyé!ceque\otism'avezdemandé,ôphilosophes.Jevousai adresséleslettrespersanes.QuantaUxlivresdivinsd'Oslaiiès,qui renfermentdeschosesditesexcel-lemmentetsansaucunealléralion,ô Vousquej'honoreplusquetousles

MLenom«'•gyplieiil'ebeelidlailsynonyme(MoinslepctVici'.[Originesi\cVMAimin,p.lOS.)l'outilleest-iltemèneijueceluietit

personnageappelé*IloiiismiAms\ni\-le<Arabes.

Page 474: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

;ÎIO TUAITKSD'ÀLCHIMIESYIUAQUK.

sagesde|;iPerso,je vousdemandedemefaireceprésent,donnéet révélé

p;irla bonté,divine.Kais-moidoncproinptenientceprésent,parcequelavieillesses'esLemparéedemoi,clje crains(piel'ailailjlisscnientdefiiilel-

gonce,(juiestunemaladiedel'esprit,nem'atteigne;oubienencoreune

attaque,quiamènel'égarementdemonesprit,et queje cessealorsd'être

dignedesparolesdivines.Jevoussalue,copistesdes livresdivinsd'Osta-nèselprincipalement(?motefl'acéjtoi,

Feuilleti31recto.

lechefdeIons,PéLérhius,ainsiquetousceuxquireçoiventtonenseigne-ment.B

o\ IléponscdePébtkhius,—«Jeterendsgrâces,ôloisupérieuràl'homme.ôimmortel,monmaître. {moleffacé),decequej'aiétéjugédigne,moiPébéchius,derecevoirl'objetdela.demandequej'adressaisauxdieuxetauxhommes.Nonseulementlum'asremplidejoie;maistum'asdonné!àcelleheureunegrandevertu.J'aiétéjugédigneainsid'unesagessesupé-rieure.Queferai-jepourplaireà lapuissanceredoutablequirésideen ta

personne?Voiciquej'aiapprisàconnaîtrelafaveur(divine)révéléeàOsta-nès.Nousvoulonsquetupuisses,loiaussi,annoncercequ'Ostanèsaexposésansjalousie.

«J'aiouvertsonlivreclj'yai trouvétouti'artdel'astrologie,del'astro-nomie,delaphilosophie,desbelles-lettres(ÇtM.oytn),celuidumagisme,(\a»mystèreset dessacrifices}enfincetartredoutéparbeaucoupdeper-sonneselsinécessaire,celui

Verso.

dutravaildeï'oi\Cetartétaitécrit......... (motseffacés).ToutlelivreétaitsoiislaprotectiondunomdeDieU;etlelivreentiertraitait(?molef-

facé)desminéraux,despourpreset desteinturesdivinesdespierrespré-cieuses.Je l'aitranscritaumoyen(?inoleffacé)desécritureségyptiennesetgrecques,etje l'airenduainsiclairpourtoullemonde.J'aitranscritles

septécritures,tellesqtteje lesaitrouvées.«j'aitrouvélinlivredivin,plusprécieuxquelotisleslivres.C'estavec

justicequeledivinOstaiièsl'aappeléla couronne}caril estlacouronnedetoitslesdieux,lemaîtredeslivres.I)a doncéténommésoleil(or)etri<'iin'estplusexcellentquelui,si cen'estl)ieti,Kntranscrivant,enlisant

Page 475: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSK ET EXTRAITS. 311

etenacquérantles(vertus?)terrestresconsignéesparmileschosesécrites,

je m'étonnaide trouverdesparoleslibresîletouteenvie,devoircombien

ellesétaientcomplètes,rationnellescl pures;combienOstanèsétaitanimé

de l'espritde.Dieu,lui qui, étantunécrivainuniverselet undocteur,ne

dédaignapasdeprendrele rôlede.disciple,alorsquetoutescessciences

venaientenréalitéde lui(?moleffacé).«Quantà moi,je mesuisefforcéd'écrireselonsadoctrine.Moi uneen

a recueillidel'avantage;maismoncorpss'estépuisédansle travailnéces-sairepourfairesortirde ce présentmisa notredispositionlesparolesdi-

vines(qu'ilrenferme).Venez,voustous philosophes('2ligneseffacées).

Feuilleti3arecto.

(Apprenezà connaître)les 30'5*l!sections(;J);il a enseignéle mystèrerévélé.(Sesdisciples)ont multiplié(leurscommen-

taires)sur chacuned'elles.Il leura persuadéîle lui révélerlesmystèresdu sortilègeduroi.Ilslurent l'écritdontil avaitparlé.Ilsreçurentainsil'explicationdes365joursde l'année,aveccetautrejourajoutépour

compléterletemps*2'.Alorsilspurentdéfairelesortilègedu roi,etilsexpli-

quèrentcequiétaitécritdanslesstèlessacerdotalesd'Hermès,danschacune

decesstèles.Ilsy lurentlessixjourset ilsmontrèrentauroil'artvéritable.

Leroi, aprèss'êtreréjouiparcequesondésirétaitrempli,et aprèsa\oirrendugrâce,construisitdeslieuxsecretsenKgvple,Ilinscrivitl'artdi\iuet

inénarrablesursepttablettes(oustèles),lanldesespropresmains(pieparlesmainsdesphilosophes,puisil lesplaçadansl'endroitsecret.Il disposaà l'entréede cet endroitsept portes®: uneportede plomb;une ported'éleelrtiin;uneportede fer; pourle soleil(pliéclairel'tumer.s,il établit

uneported'or;pourSaturne,u\u:porte,de.cuisre;pourMercure{Epuiïs),nueportedelaiti;et pourlalune,uneported'argent^'.

•')l.)'aprèsMaiiL'llion»onattribuaitùIternies3(j,ozôliu'estnombreforméd'aprèsceluidesjoursdel'année.{Originesdel'Alchimie,p.4o.)

lslLejourdesannéesbisscUiles,sansdoute.i")Voirtesseplportesde(>lsi\(Inlroil.à

ldCltiiiùcdesanciens,p.78.)'*)l)anstmonoie,11la marge,cmlit:

«Dansluitn.iuusrrit,nousnionsIroUiétuneportedeplomb,quiestCronos(.Saturne);

uneporledVIerlriim,<|uies!unalliage,i|uiest/îcus(Jupiter);unsportede1er,quiestAres(Mais);uneported'or,quiestlesoleil;uni-,portedecuivre,quiestApbro'lite(Venus);uneported'élain,quiestHermès(Mercure);etuneported'argent,quiestlalune.»—Cel'enoierépondà unleite(intérieural'époqueonselirontlescliaiigciuenlsd'attri-butiondi'smêlant:IVIccIrtimniantdisparu

Page 476: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

312 THAITKSD'ALCIIIMIK.SVRIAQUE.

t,\\cc loiill'éclato.lInforceVerso.

{•>lignesellacées)il retraçaundragonquimangesaqueue/1'

<losimages,olcouvresd'artd'uncaractèresymbolique1"2' tl conseilla

de n'ouvrirla portedessecretsà aucunepersonnequi ne lui de bonne

naissance',ni instruiteW;maisil convenaitde.réservertouslesmystèresdivinspourlesiidcpl.esdumaître.C'estainsiquelesprairesscellèrenttouslesmystères;puisebacund'euxs'enretournadanssonpays.»

deleurlisteMISle\i'siècledenoire-ère,clJujiilcrajanlalorsétéassignaùl'iMain,lun-disqu'Herniesdcmiaitlajilanètcdumercure.(Intiod.àlaChimiedesanciens,p.8'ielf|i.)

('<LescrpenlOuroboros.{Coll.desAtcli.ijiva, trad..p.S7.)

'!' Ilsemblequecepassageserapporteauxinscriptionshiéroglyphiques,qui'étaientrépu-

léesconlcnirlesmystèresdessciencescldel'alchimiedèsleIcmpsdesAlexandrins.—Coll.desMch.yrecs,Irad.,Olunpiodore,]>.87.Zosime,p.233.—Celleopinionarégnépen-danttoutlemoyenâge.{Inirod.àlaChimiedesanciens,p.a35.)

'5'CollectiondesAlchimistesgrecs,Irad.,p.r)S.

Page 477: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 313

IX

FRAGMENTSMYSTIQUES.

I. «LephilosopheCtésias(?écritcslos)fl'étaitallédansunpaysquiestau

milieudetouslespays,dansl'Inde,régionvoisinedela terrequiproduitlesaromatesetlesparfums;ilétaitanimédu désirdegratifiersanationdu

parfumnécessairepourlesoffrandes.Il façonnadesimagesderainta.Le

raiimiestunanimalquin'aqu'unecorne(licorne).Ilexpliquedanssonlivre

qu'iln'estpaspossiblede domestiquerla licorne,ni de la loucher,ni de

l'asservir,nidela dompter.KHcn'estpasapprivoisable,dit-il,pairequ'onnepeutpasfacilements'enemparer.Kllen'estpassaisissable,parcequ'ellenepeutêtrevaincueparpersonne,à moinsque.Dieunele permette.Klle

nepeutêtretouchée,parcequ'ilestdifficiledes'enapprocher—unpareil

mystèreestdifficileà croire.— Kllene peutêtreasservie,parcequecelui

quiseraitdigned'unetellefaveurseraitunêtredivin.Klleestindomptable,

parcequel'artdu roi cl de seschefsestinsuffisant(?motseffacés)Ila plu(àDieu)qu'ilenfuiainsi,elcetteoffrande . »

Feuille!îli'.Sreclo.

«Houston(Zoroastre?)le philosophe(2)

appritqueCtésiasavaitdonnéà

sonpayscettelicorne(2 motsclfaeés).Ilérigeadanssonpaysuneimage(?)

d'éléphant,surlapoitrineduquelilécrivitcesmots: Il mangebeaucoupel

vit(?motellacé)beaucoupd'aimées.Uneoffrandeétait (motef-

facé).«

«Soph(tftlemagecl lephilosophedes/V/vcs(3),appritquelesphilosophes

(juiétaientenKgyplcavaientfait (moleffacé)desoffrandesdansleur

pays.Luiaussi,il érigeaunaigle'4',quisaisissaitunepoule,el lamangeait;il écrivitau-devantde ses pattesqui tenaient : (?mot efiacé)la

poule: prendsdel'eauelabreuvel'aigle.Aiglesignifieannée(-'.Ilordonna

0/|sa«T>a'^s«6iuaJoKooJ.

Wt_«)|il)b>Lss^ùl&ktâoUo^c13att>

•'>Surl'Aigletl'aiiaitide.Sojiliar!C'y//.</«Alch,tjiccs,trail.i\i.1ay.

WAlaimu'gc;(iraihltmstore,

Âi.ciiiMiK.—1»iiepartie. ho

Page 478: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

31G TRA1TKS D'AIXIIIMIESYJ\IAQUE.

aussiauxmagesde laPersede rendredeshonneursdivinsà {l'aigleplacé

sur)unecolonne(?)(1'-DansHome,on bâtitun templeet on y installa

cesidolesprécieuses.» .

2. «llippocrate®,hommedelien,étaitdelaracedesphilosophes.Il ap-

parutlongtempsaprèscl voulutposséderle dondesonpèrc(3).Knefiét,

sonpèrepossédait.un livreécritparlesanciens,oùsetrouvaitunfeuillet

renfermantcesmots:Prendslapierrequin'estpasunepierre(i),quia été

engendréevivtmtedelasemencedesdeuxmétaux'5',forméeparlemélangedesquatreéléments Sacrilîe-lael fais-lafondre;fais-endesfleuves

et abreuves-enleschampsde la plaine.aHippooratefutheureuxquandil cultrouvécefeuilietetl'eutlu;

Verso.

ilcrutqu'ilétaitdigned'êtrelechefdesphilosophes(?).Hdécouvritlacon-

tréeoù la raisonrégnaiten touteschoseset il y habitatroisannées.Il

fuisurprisà lavuedecequis'yproduisait{?motcflacé)et ilsuspenditsespropresrecherches.11seprésentaalorsdevantDieu,quiestlemaître

(•'motcflacé)de la matière(ûhi),pouracquérirdesconnaissancesprofi-tables.Làil vitlamer,lefeu,leciel,lapluieet le glaive.. . (motcflacé).

Hippocratecompritl'art;il lemitenpratique{?motcflacé)cl il remplitseschambresaveclesproduitsdecetart.

«11pensaqu'ilétaitbondepublierleprésent(divin)quiluiavaitétél'ail

et ilsemila direlr,): Voicicequ'ily a dansl'homme,en commençantpar

(ladescriptionde)soncorps.11annonced'abordquel'hommeestcomposé

parlemélangedequatreclioses: lefroid,le chaud,l'humideet le sec.

Lapuissancedufeuest,dit-il,supérieureàcelledestroisautreséléments,

parcequ'elledissoutet détruitles matières(î/),as),et elleles liquéfie.

•')IL^o]}.lirela^J)?i')ConfusionavecDëtnocrite.(Voirplus

liant,p.31;.}WCf.Coll.desAtclt.grecs,Irad.,p.45.>*'Coll.dejAtcli.grecs,Irad.»j).122.Wj_s..tuaVsio-.UfMl*?1»>*U>»«

[sic]1*1;tasemencedesdeuvmétau*,c'est-à-diredel'orcldel'argent.

t'III) adanscelarticleuneétrangecon-

fusionduvraiDémocriic,lenaturaliste,donllesvovagesenOrientsemblentvisésici,ava-lél'seudo-Démôcritcalchimiste,rappeléaildébut,enfinavecHippocratelemédecin,citéd'unefaçonplusouinoinsdéfigurée.Ilsefai-saitunsingulieramalgamedansl'espritdesécrivainsdenostraitésgrécô-ssriaqUcs,àpeuprèscommeplustarddanstaTurinplûloso-phetttin.

Page 479: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

-.ANAliVSEKT EXTRAITS. 315

Voiscombienestvraiela doctrine,qu'ilexpliquedansun langagecachéendisant: Il y a un tissunerveuxdanslecorpshumain,tissuaumoyenduqueltoutela forcedela chaleuretdumouvementsemanifeste.Maisila dit plusclairement: Si la fièvreestgrande,ellebrûleet cnllammele

corps;sielleestmodérée,ellemaintientlecorpsenétat;sielleestpetite,ellemanquedeforcepourdissoudrelecorps,quidemeurefermeotalerte,et n'estpasendommagé.C'estluiquiindiquaaussicetautrebeaudiagnos-tic: Le liquide(urine)quisortducorps

feuilleti3/|recto.

y diminue1élémenthumide. . . ..(une ligneeffacée).Il expliquel'action

qu'iléprouvede la partdu feu(fièvre) (moteffacé).Sile feuest

modéré,leliquideestémollientetdeconsistanceuniforme.Silaforcedufeuestgrande,l'urineestmauvaiseetd'unaspectdésagréable.C'estîlecettema-nièrequ'ilexposeexactementcommentila créél'art(delamédecine),parsonart (philosophique).Decet art il a faitsortirceluidudiagnostic;au

moyendesprocédésdel'ait, ila déduitlesinstrumentsdelamédecine;au

moyendel'intelligence(générale,deschoses),l'intelligence(particulièredes

maladies).Ôla bellepenséedelame!Ô penséede l'intelligenceamiedeshommes!O savantquiaimeleshommes,quiestdouéd'untempéramentmiséricordieux!O désintéressementd'unescienceconstituéedivinement!() vraidonduDieumiséricordieux!Parl'ait(philosophique)il créafart

(médical);parfart ilpublialait; parl'artil expliqual'art;parl'artil ornal'ait.L'intelligencea parlédevantl'intelligence;lajoiea amenélajoie.Lui

mortel,grâceà l'insignefaveurquiluifutfaite,songeaùrendrelesmortels

immortels..Nonseulementil livrale véritableart «lel'amourdeshommesà ceuxqui lecomprennentet ensontdignes;maisil a permis,enrévélantla médecinepourle biencommundel'humanité,queceuxquipossèdentla sciencesoienthonorésdesignorants,

Vwso.

et qu'ilsreçoiventd'euxdesoffrandes,v (motsellkcés),lorsque(lesmalades)sontdélivrés(?)desdouloureuxtourmentsdesmaladies.Nous

blasphémerionsen ne rapportantpas (P)ce bienfaitaucréateur;car ce,n'estpasUnange,maisDieuseulquile livrasi exactementà llippocrate.Il étaitdignedeceprésent,ce prophètequipossédaitl'espritdeDieu,ce

4o.

Page 480: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

316 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.

vraiphilosophe!Nousne pouvonsenparlerdignement,ni approcherdé

In.hauteurqu'ila atteinte;cependantnouspouvonsproclamersonmériteâ unde»résuffisant,pourquetoutesleslanguesdelaterrelecélèbrentel

Inglorifientdansleursprières.»

3. «-AHippoerate,cetauteurdetouslesbiens,opposonsHomère,le

créateurdumal,cethommepervers,indignedecompassion,quinemérite

pasleshonneursrendusà samémoire.IIsemilà expliquerl'artdivin,à le

changer,à l'altérerel à l'obscurcir,sanstenircomptedesintérêtsdel'hu-

manitéel des(hommesdeson)temps.Cemaudit,ceblasphémateurmena

unemauvaisevieetjouitd'unbonheurimmérité.C'estluiquia celéles

commentairesincomparablesdenospèressurlessciencesdivines;il estun

objetd'opprobre,nonseulementpourletempsactuel,maisaussipourtou-

jours.«Toidonc,ohomme!scruteelexaminesesparoles,combienellessont

pleinesdeméchanceté,d'envie,d'impudence,

Feuillet)35recto.

deragefurieuse(?motellacé).«Cependantleshommescrurentquec'étaitlà(moleffacé)unenseigne-

mentpuissantetsublime.Ilsprirentsesparolesetlesenseignèrent.Decette

manière,ilss'occupaientdelame,aunomd'unereligionprétenduedivine,maisnonducorpsmortel.Enréalité,c'étaientdescorrupteurs,réprouvés

parleshommesvraimentintelligents.Quelestceluiquidescendde la lu-

mièredanslesténèbres,sicen'estl'hommequichercheàproclamerlespa-rolesd'Homère;'Telmaître,telsdisciples.Leréprouvéestdescenduduciel

auxenfers.MaisHomères'avouelui-mêmeUnenvieux(c'est-à-direqu'ildis-

simuleparenvie).Vois,enelîèt,commentilparledelaMuseetdelacolère

du filsdePelée.11dit«lacolère»,envérité,pourladivinité: c'estde la

divinitéelle-mêmequ'ilparle.Souslesmots«FilsdePelée»ila dissimulé

le dondivin,el il l'a faitaussipourla fabricationdescinqdieuxet le

tra\aildanslescinqlangues.Iln'apasderespectmêmepourDieu,quandil blasphème»cedragonimpur,dontleslèvresportenttémoignagecontre

lui-même.Hs'estélevée!ilaattaquélapersonneinénarrabledeDieu.Mais

lacolèredeDieus'estretournéeetélancéecontrelui;ellea voilélesyeuxdesoneo:ui\ellea fermélesoreillesdesonesprit;sonâmenapasaccompli

Page 481: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 31?

le travailqu'elledevait.Dieu,le dispensateurîlela lumière,ne lui a pas

permisd'approcherdelaperfection.

«Parlesseptparoles,lesseptinventions(?moteflacé)furentréalisées,tellesqu'Hermèslesavaitdites.Mais,commeHomèren'étaitpasdignedeseservirdescinqparoles,ilne lui futpasdonnéde lesénoncerconvenable-

ment,nidelamêmemanière(qu'Hermès).Telunhommedepeud'espritse suspendpoursauter,maislaissesonpiedsuspendu,sanssavoirredes-

cendre,cldemeuresubitementconfondu;ainsiHomèrerenonçaauxparolesdelavéritéetaulégitimesalaire(delascience).Ilétaitjustequ'ilreçûten

récompenselechâtimentdelacécité.

«Méprisezdoncsesparoles,bonnestoutaupluspourlesdieuxdesmar-

chésetdescarrefours!Quecelles-cidescendentdanslarégioninférieureet

soientprononcéesdanslestribunauxet (leslieux)d'oppression!Sesparoles,eneffet,sontrecherchéesavidementpar ceuxqui aimentà s'entretenir

d'actionsperverseset despoliations.C'estladoctrined'Homèrequirendles

jugescontempteursdelajustice,euxquis'appliquentet travaillentà obs-

curcirlalumière,ensuivantleurmaître'".

«Toi,o homme!silu veuxparticiperau vraidonde laphilosophie,ne

prèlepasl'oreillepourl'écouler.Il a raconté,eneffet,lacruautéetlecour-

rouxde la mer;il a semédu fromentquine luia pasdonnéde récolle,

parcequ'iln'apastravaillédanslalumièrevérilablc,mais

Feuilleti3(ïreclo.

. . 4. . . *.(ligneeffacée),(s'ellbrçanlen vain)desurpasserdesparolesquiavaientétéditesd'unefaçonsupérieure.

«Nousdoncquiconnaissons(Pmolcllacé)la définitiondubien,venons

oll'rir,commedesprêtres,dessacrificessacerdotaux,afinde ne pasagircommedespartisansdumal.Ainsinousauronsdevantnous(?moteffacé)ledésintéressement;nousnousarmeronsdesarmes(lela vérité;nousin-

stalleronsdansnoscoeursleslampesdela lumièreetnousaiguiseronsnos

languesconnue-descalâmes,pourarriverà la lumièrede lavérité.»

(|)ColiHrangemorceausemblesenillaelicrà laluttedesihrélienscontrel'hellénisme,com-

pliquéedelahainedutiu'ilcrincontrelesliUeïateiirs,

Page 482: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.H8 TRAITES'D'ALCHIMIESVMAQUE.

!\. «Il n:cslni justeni raisonnabled'appelerdieuxle cielcl la terre;maisnoustraiteronscomplètementet enpeudemotsdechaquechose,en

récitantcelteprière: NotrePère,quiesauxcieux,donnel'intelligenceaux

prunellesdesyeux(detonserviteur),afinqu'ilparticipeà talumièrepure

quihabiledans(leciel),(motseffacés)avectoutl'éclatde la lumièrevé-

ritable;accorde-luide l'obtenir.Tu tienslesclefsdu monde;tu es le

commencementet lafin;lu demeuresau milieudu feusurla terre;tu

tiensle fondde la meret lesfondementsdela terre;seul tu peuxeu-

llnmmcrl'eauet la mer,(changerladirectiondesIlots),fairehabiterles

poissonssurla terre,rappelerlesmortsde l'enferténébreuxet ouvrirle

Tartarc.Tapersonneestde\\m;tesyeuxsontdesétoiles!"

Verso.

(unelignecflacée);l'airestl'éclatdeta flamme.«Nem'abandonnepas,ô Dieu maisdonne-moilasagessede

tamaindroiteetl'aidedetonpeuple;ô Dieu,daigneentrerpromptcinentdansmoncoeur;daigneentierdansmoncoeur.Pénètremonespritetrem-

plis-moidelallammedelavraiescience;qu'ellehabitedansmonêtre.Chasse

demonàmelaméchancetéet l'envie'-';quetamainpuissantefortifiemes

mains,afinqueje nemelassepasd'écrirelavéritépourceuxquiensont

dignes.Délie,déliemamain,pourqueje puisseécrire.C'esttoiquidonnes

lecoeurpourproduirelebien,etlalanguepourdivulguerlesmystèresca-

chés.. , Tu ouvresla boucheel lecoeurdel'enfant.Certes,celuiquiagitavecenviefaitle mal.Pourmoije ne saiscequeje doisfaire;je metais

etje crains,carje nesuispasphilosophe.Viens,o Dieu,etdis-moiceque

je doisfaire,carj'ai bonnevolonté.Eloignede monâmele compagnondesténèbres.Tutiensdanstamaingauchele voile,l'égarement,le sceau,lefreinellaclef.

«-—Prendsla hacheàdeuxtranchantsetcoupeavecellel'envie.—J'ai

vul'envie,elj'ai sautédessus;maisl'envien'apastremblédevantleglaive,elleestrestéefermeeta combattu.Alorsj'aivusonaudace;j'aiceintlues

reins;j'aisaisilahache(?)et lecasque(Pp'.

>•'Voirl'inxncalioiiàÀgaltiodctnondansle

l'jipuusdel.cycle.(tnfrod.àlaChimieticsan-ciens,p.t8.)—VA'.l'Introductionduprésentvolume,|i.\II.

!s<CI'.lepassagedeZosiniecitéparOlym-piotlotv,[Coll.desAtcli.grecs,{>.90,claussip.[\iet235.)

Page 483: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS.. 319

Feuilleti3yreclo.

..... (motseffacés).J'aiprisl'envieparlescheveuxqu'elleavaitenabon-dancesurlatête(?)..... elleneputfuir;puisjesaisislahache,je happail'enviepourl'abattre(?moteffacé).iMaisje fusoflrayôparsavoix,carjepensaisqu'elleétaitterrassée.Orellemedit:Cessedecombattre.avecmoi,ôSatan,je nepuisêtrevaincueparlesphilosophes.Jefustroublé,maisjelasaisisparlesCIICNOUXetje memisa lacouperenmorceaux,membreparmembreet articulationpararticulation.Ainsije la tuai..... j'étendisàterreletroncetla tête,etje lestirai Alorsje visunhommecoupéen

morceaux;il étaitdisloqué,maisiln'étaitpasmort.Jeluidemandai: Com-mentn'es-tupas.mort?Soncrâneparlaetmedit: Tum'astué,moiquinevoulaisrienrévéler(P)...Jeressentisunegrandejoiedansmoncoeur,parceque.l'envieavaitétévaincueettuée.Ellenereviendraplusjamais.Maintenant

(picl'envieestmorte,je vaiscommencerlehuitièmelivresansenvie.»

LivreHall:del'union[synode)del'oretdel'urgent.

«Sui*lespierresprécieuses,leursteintures,lespourpresvraies,la tein-tureenjaunedesverreset dureste.Surcettematière,il ya sixlivresquej'ai indiqués: celuiduplomb,del'étain,du fer,ducuivre,dumercureetde l'argent-plomb(ascm).J'ai préparéet faitconnaîtretoutce quiétait

dignedel'undesdieux*".

Verso.

«.$'«)•l'uniondel'oret del'argent(textefortendommagé),leursopéra-tionsi ........ leursunions,leursmélanges,leursfusionsréciproques,jusqu'àleurdisparitiontotale(mort),l'explicationproduitepar... . , Main-tenantil dit : Ausujetde cesparolesquiexpliquentlessignes ilssontlapuissancedeL)ieu.Écoutez,ô hommes,prêtez1oreilleaceschoses

quisontécrites,etobservezlesprescriptions.»

WQuiprésidentauxtnctatii.

Page 484: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

3-20 TRAITÉSD'ALCHIMIESVIUAQUE.

X

GOÎVJUHATIONMAGIQUE.

«Jevousadjure,aunomdesdieuximmortelsclaunomdudieudesdieti.v^,

parla puissance insondableenelle-même,quiéchauffepar son

feu,qui'tourneetcirculedevantla figuredelimageineffable.«Cen'estniau fils,niaufrère,ni à l'amipervers,niauconfident

(infidèle)du secret,qu'ondoitrévéler . . ceslivresquej'ai écrits,'

pourl'amourdeDieu:.surtoutceuxquilouchent,l'or(lesoleil)etl'argent(la

lune).Tu doissavoiraussiceci: j'aipriélesdieuximmortelsdenepointlaisserpénétrermesparolesdanslesoreillesdessots.Quantauxadeptes

(quiouitrahile)mystère,ilsnedoiventpasmêmevoirundemeslivres....Nesoispasassezfoupouroserprétendreleurtransmettrela tradition,car

le livreestgardéparDieu (Il traite)de l'artet desesopérations,maisl'art.. . à Dieuqui

Feuille!i38reelo.

(Feuilletlâchéd'humiditéclengrandepartierongéparlesvers;quelques

passageslisibles). ,

« ainsiil a étéoffertàqui(lemérite.').Sonmaîtrele luidonneet lui

faitconnaître Ainsilu es bienheureux..... il estréservéà ceux

quiensontdignes.. . L'artn'estpasdonnéà touthomme.....

!P:IIdésignala rouleavecsonbâton'2) ilm'interrogeaitetvoulaitap-

prendrede moiouje prétendaisaller.Je lutpersuadaid'êtremonmaître,

etdemedirigerdansla routequiconduitauxtrésorscachés.11compritmondésirsecret.. . ... Il prit ainsiet désignaavecsonbâton

(doubletdu passageprécédent)

Verso.

«... . .je luipersuadaid'êtremonmaîtreet demedirigerdansla route

*•>l'orhiutepaïennedoconjuration.(VoirPapjrusdeLcyric,Intrcd.,p.18.)

'-''NotKeatifragmenttjnirappellecertaineshistoiresmagiquesdelavieilleKg)pic.

Page 485: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET.EXTRAITS. 321

quiconduit(auxtrésorscachés).Il compritmasolonté;maisil craignaitlesdieuximmortelsetil nevoulaitpasvoyageravecmoi;... je promis

queje luidonneraisledouble... . nousarrivâmesainsiauxtrésorscachés.

Il mefitsignedela main(d'offrir)demapartlessacrificesqueréclament

lesdieux;j'accomplissondésircl je donnaiâmepourâmeet corpspour

corps.Maismêmeainsi,on neconsentitpasà suspendrelejeune— etje

perdisla vie Knsuitcje'demeuraiquarante(jours) Unseconddieu

m'ouvrit(lademeuredes)sages,recouverteparunmonticuled'herbeetde

rosée,vêtementducorpsetdelame.Je frappai,aprèsêtredemeuréchaquefoisquarantejoursdevantchaqueporte.Alorsj'entrai(?)parlaporte.. . .

aprèsavoiroffertdesprésentsnombreuxet convenables..... »

Aubasduversodecefeuillet,unemainmoderneaérril:

Qwenuncsequunlurdislocataerantfolia,quorumpleriqua(sic, lire

pleraque)arbilroradinitiumlibripertinent(sic).

.U.uiiMiK.—t, aepartie. /.i

Page 486: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

322 TRAITESD'ALCHIMIESVRIAQUE.

XI

MORCEAUXALCHIMIQUES.

EcuiHeli3rjrecto.

Lessivpremièreslignessont,complètementeffacées.

1. Travaildesperles^.— Leconnncncemenlest effacé.«Fais-endes

perlesconvenables;perce-lesavecunesoiede porc'-'etmets-lesdansune

marmiteavecdel'eaupendanttroisjours.«

2. Pouramollirlesperlescommedelacire.—«Prendsdesperlesetmets-

lesaumilieuderaisinsacides,pendanttroisheuresenviron;place-lesau

soleil,puisprends-les,pétris-lesdansde l'eau: ellespeuventalorsêtre

percées.»

3. Travaildesperles.—«Prendsdelapierred'Avarislan<piiest........

Broie-la,prendsdu laitde laismacérerun jouretunenuit

ensuiteprendsdelacireriepeintrenonfalsifiée;dissous-ladansdublanc

d'oeufet dumercure:dumercure,sixparties,etdublancd'oeuf

parties.»

Verso.

Leshuitpremièreslignessontcomplètementeffacées.

«Kauge-lesdansta mainet laisse-les tu lesrouleras..... jusqu'àcequ'ellessoientbiendesséchées.Knsuitefrotteavecunedenl(3'et fais-les

briller;ellesserontsupérieuresenbeautéauxperlesnaturelles.Celaa été

éprouvéetestvrai.»

h. Travaildesonyx.— Articlecomplètementillisible.

5. Travaildesnacresappeléesromaines(?) pat'quelquespersonnes.—

Suiventdeuxlignesillisibles.

l'SColl.<!ctAlcli.grecs,Irad.»p.34g»35s.—Leprésentvolume,p.171.

li-MJ^JO,ci-dessu.J,page85,ligne17.lJ>Onsaitquetesancienssesertaientd'une

dentd'animalpourpolir.

Page 487: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEKT EXTRAITS. 323

Feuillet1/10rectoelverso.

«danslesel... . enl'exposantau soleil,jusqu'àcequ'iln'yresteplusrien.

Lemalindujoursuivant,relirecequia montéà l'intérieurdela cucurhite

et expose-leau soleilaidentpendanttroisheures.Retirela cucurhiteel

mets-laausoleil;qu'elleydemeure,cinqheures,jusqu'àlaneuvièmeheure.

Kccucillcavecunespatule(?)(1)d'argentlepremierproduitquiauramonte

au sommetde lacucurhite;mets-ledansun platet veilleà cequ'ilnesoii

pasencontactaveclevinaigre.Pendantseptjoursnettoie »

6. Préparationlinclorialedontlecommencementesteflaeé;puisonlit:

«Nettoiececorps,suivantlarèglequeje t'aiindiquée,en l'exposant,avec

son esprit,au soleil.Ceciest le mystèredessagesqui a étécachéaux

simples;c'estl'orgueilcl la.fiertédanslesquelsont \écu lesphilosophes;c'cslle blanchimentpur queles sagesse sonlarrogé.Demêmequetu

asblanchi,rougisainsi,et ton travail.atteindrala perfection.Ceciest la

cendrequi a élénettoyéeseptfois,par sonesprit,ainsiquel'a enseignéDémocrile,cetillustrephilosophe.«

7. Suitle textede l'Alchimiedu liritishMuséum,ci-dessus,p.iy, I. i 'i,

jusqu'àp. îo, I. îy (trad.,p. 38, n"3. jusqu'àp. 'io, nuIV).

\ ariaules:

P.iy, 1.15,aprèsJisjLsajoute: joa^o^,m-^ c*&*.;oc*iJ^boo;Irad.,n" III : «une pierresublimedont le nom est albâtre(àXc(€x<Tlf>os),quiteindra..... »;et©wojoCHASUAMXOJ^ aulieudeg M°I <*À*rt°>i}Ibo

oM^S>«; L 1y, ^oj£v=><jot*jk.o^jjo.oaulieu<lc^^ oj. ^oj£«_3ot*.o;

I. io, >aS,~.J>.c*^.rt.->)!»_*»JL^iJJ&ij«.-A^.)fc*oa_.jk^A. SKJXD*^>

au lieude J^QiS.>Aao,-ooa..SSJ**."^d*.a; I. ui. ^a-aL^cn-j}au lieu de

yoâ.âo»j};I. a3,^«!5a»}au lieu îleuvi^f, et ^oo»-i.-2iS.ô_*_aau lieude

P. -io,!. l, ajoute.: jL^ô *©t©£*»iwa}JLioo;dansla Irad.,p. 38, n"3,

1.iy, ajouteravant«ouvre»: «quandl'alambicserarefroidi»;1.-i, ISLZS>

aulieude )JfSff>i ->;1./i, Jl-ja&fcoaulieude»-**;I. .*>,après

''• iu*xa.

Si*

Page 488: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

m TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.

Feuilleti/|i reclo.

jJL»ajoute:JLofcio; l;iI. j estainsi:.**^O»JO!(?)ha Jl)»>^OJ^-COJOjk.ow-3

oeoajovcfKJ| «s-^!t «Lia-!K») Ijoï^.JLiiû}Jw^oj^^^àooï^l>) Jl»;trad,,p. .Hy,n°II, aucommencement: «Distinguecl comprendsiemys-tèrequeje placedevanttoi,ansujetdu traitementdelachaux,cetteterre

quetuasblanchie,quiestlaterredeplomb»;1.11,aprèsv^. suit: JJOLJ

JJOI)jjlôJai» ^.««.lA^ÏJ &J)uÈk^o|)Asàoo»7 ^xoj^; dansla trad.,n°Il, I.S: «chaulVependantseptjourslefour...»;1.î !\, JL;,.M->aulieude

JLv*.=>,et yo|iauliendeyoj.;dansla trad.,la 1.i-Ïdu n°11doitêtrelue

ainsi: «fermel'ouvertureavecuneétoilede soieet accumuledu soufre

(S-£Î<}!')surdusoufre,»;1.ï5, après|»ou*ajoute: (sic)ya^w^ô^vOJ«;dans

latrad.,n°II, avant-dernièreligne: «c'esl-a-direle cuivreblanc,l'albâtre

[àXdSaalpos)qui »;1.16, (J^eooLJJjau lieude<&cooL|J};1.17,1*^5KOkaJJS--.) JLow*«JL=>aulieudeJ.--^ u._J;1.18-19,A**-**)A») 1

-«a*A^o<*a~uL|;|)J»OJCH.CÎ*.Uo}ï;dansla trad.,p. /jo, findun°III :

«Ceciestlagrandedissolution,laquelleneressembleà aucuneautre.C'est

le mystèrequia étécaché,celui(pi'ona tenusecret.»

Verso.

S. « (lapremièreligneeffacée),unepartie,et du mercure,une

partie;leplombfondra.Ajoutedumercureetbroic-lc;metsdansunvase

deverre;Iuleet enfermedansunfeudefumier,unjouret unonuit.En-

suiterelire-le;travaille-ledansdel'eaudeselamer,pendantseptjours.Puis

prendsde l'arsenicdoré,deuxpartiespourunepalliede l'ingrédient;tra-

vaille-lesensembledansnoirevinaigre;metsdansunvasedeverre;Iuleetmetsau feupendantseptjours;puisretireet travailleavecde l'eaudeblancdoeuf,pendantseptjours,etleproduitblanchira.Projetteuneoncedecetélixirsurunelivredecuivrepurifié,etil seformeradubelargent;nedoutepasdecela,monfrère.»

9. «Autretraitementqui est aussitrès importantet éprouvé.»Sel

amer,couperose(chalcile);on travailleen ajoutantdumercureartificiel,

quel'onrendméconnaissableparuneadditiondecéruse,d'arsenicjaune,d'arsenicrouge,deboraxdesartisans;onprojettesurdeslames,etc.

Page 489: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 325

Feuillets1/12el143recto.

10. Suitedesmêmesopérations.

Verso.

11. Préparationdel'huile quisertpourle travailde ausujetdeta premièrehuilequienestpréparée....... lorsqu'unepersonnes'ointavecceltehuile,celle-cila(juérildesmaladiesoccasionnéesparl'air.•—«Prendsun

mithqald'huiled'olivepure »(lasuiteesttropeffacéepourpouvoirêtrelue).

Page 490: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.5-26 TRAITÉSD'ALCHIMIESVU1AQUE.

XII

AUTKESFllAOMKNTSMYSTIQUES.

Eeuilleli/|/| recto.

1. Lesneufpremièreslignesontôl«*fortementendommagéesparl'humi-

dité; le commencementest illisible: « îletouteéternité.Demême

que. .... ainsilesparolesriel'homme Ya-l-ilquelquechosed'aussi

douxet honorablequecesparolesqui,lorsqu'ellessontprononcées,nour-

rissent;lorsqu'ellessontassimilées,fortifient(;');lorsqu'ellessontenfantées,fontcroître?Il n'ya pasdepouvoirquiprévalecontreceuxquidisposentd'elles;ils régnentsur lesrois,commandentauxpuissantscl triomphentdes vainqueurseux-nièine.s(,lNonseulementDieua bénicl scelléles

livres,niaisaussiceuxquis'ensontapprochés.(Lemaître)n'aomisdans

ses.paroleset sonenseignementaucunedeschosesdu monde;il a parlédece quisetrouvedansla ferreet lesmerset lesflots,au-dessousdela

lerreetau-dessusdeluterre,dansl'airet l'élher;il aexposétouteslesréso-

lutionsdesastresetleursmouvements,lasphèredivineduciel.Celanelui

a passuffi,maisil aiparléaussidecequiexistedansle ciel,au-dessusdu

monde,et qu'onnepeutatteindre;il l'a sondé,et pénétré;il l'a révélé.»

Verso.

légalementtrèseffacé.Voicilesensdesmotslisiblesdeshuitpremièreslignes:

«..,.., (Lemaîtreaparlé)d'unemanièreintelligibleclclaire.... ila

livréà tousavecclarté(otitesces(connaissances).Enlesdécouvrant.....

ilestdevenupresqueDieu..... ila faitdisparaîtrel'envie quiobs-

curcissait,.... seslivresdivins.»Suif:

2. «SurOstauvs (Ilordonne)quepersonnen'osealtérerses

livres..... qu'onn'osepasyfairedesadditionsoudessuppressionsilordonneà toutlemondeelprescritdenepointfaireconnaîtreauvulgaire.sesparoles.Ilprofère,deterriblesConjurationspourqu'ellesnesoientrévélées4

;i'tls'iigitdesContîntesmagiques,siusitéesenKgjplcelenOrient.LetnaitreestHerniesonOsl.'iités.

Page 491: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSEET EXTRAITS. 3-27

à personne,si ce n'est;\ un hommequi en soildigne,à un hommequirecherchela véritéet aimeDieu,qui possèdela craintede Dieu;à un

hommequisoitmiséricordieuxenversle pauvreet éloignéde toutemé-

chanceté,el qui n'emploiepas son tempscommeces hommeset ces

femmespervers.Il a voilélesmystères,avecla mêmeprécautionquela

prunelledesesyeux;il a ordonnéqu'ilsne soientpaslivrésauxdisciples

quin'enétaientpasdignes.Voilàpourquoitouslesphilosophesontaltéré

la languedans leursparoles,cl ils ont donnéun senspourun autre

sens,un nompourun autrenom,un passagepourun autre,uneespèce

pouruneautre,unevisionpouruneautre.Cethommedebienparmiles

bons,uFeuilleti/|5rcclo.

Lestroispremièreslignesqui terminentcetarticle,sontellacées.Suit:

3. «Hermèsledivin,trismégisle.qui est le principeel la findecetart

divin,expliquasansjalousielesrévolutionsdesastreset leursmouvements

à traverslessignesqu'ilappelamaisons(célestes);il nommazodiaqueles

maisonscélestes La lunetraverseexactementcesdouzemaisons,uneparmois.

«Aumoyende leursmouvements,il expliquales sorts, en disant:

Celuiqui liaitdansle signedu Bélier,seraheureux;il faitallusionainsi

au bonheurde fart. Il expliquadune manièrefiguréeque le soleilentre

dansle signedu Bélierpendantles dixpremiersjoursdu moisde nisân

(avril),(endisant): Cettepréparationdivinea lieudanslesdixpremiers

joursdenisân*".Demêmepourle restedu temps;il ditensuitequ'ily a

deuxautresentréespourle commencementdu temps.11lesfixaen mars

(Ares),en disant: LeScorpiona servideguidependantioutle tempset

pourtouteslesmaisonscélestes.

<(11aexposétoutesceschosesditesplushaut: leTaureau,lesGémeaux,l'Hcrevisse(Cancer),le Lion, l'Kpi,la Balance,le Scorpion,la grandeIdole(Sagittaire),le Chevreau,le Verseau,les Poissons.Il a indiqueen

généralles signesel lespuissancesdivines ti(la finde la 'dernière

ligneesteffacée). »Verso.

(Lescôtéssontendommagéspar l'humidité,la premièreligneillisible.)

(')Coinp.ci-ilcssus,trad.,p.loO.

Page 492: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

3*28 TltAITKSD'ALOIIIMIKSYIUAQIÏK.

«I.aluneprésideà l'étatcorporel(îlesmétaux?);Saturne(?),aufroid;

.Mars,à raideurdufeu;Jupiter,àl'amollissement;Vénus «

«Mercurea la proportionvouluepourla matièrepremièreel com-

mune(auxmétauxemployés)danslesimagesdesprêtres.. , . . enKgypte.nII inventapourlemondelesdeuxartsnécessaires,quisontindispen-

sablesetconnexes.Cethommeadmirable,entouteschosespossèdeà lafois

dessecourspourIVuncet l'art(deguérir)lecorps.Parsaconnaissancedu

coursdesastresetaumoyendeleursrévolutionsel de.leurschangements,il nousa livrél'oeuvredivine,lui,cedispensateurdetoutegloire,du dés-

intéressement,dusalut,desbienseldeshonneurs,ledivinHermès.Quelle,

languepourraitproduireuneparolecommecelle-ci,et louerdignementle

bienfaitaccordéavectantdelibéralitéà l'espècehumaine?

«Il a écritpourceuxquipeuventenêtre,digues,maisiln'estnijusteni

bonqueceuxquinesontpasdigr.esconnaissentcesparolesdivines.

«Aprèslamortdecethommedivin,Nccepso^,roid'Egypte,trouvales

tablettesd'Hermès;il s'approchaet tombasursaface;il suppliaDieuqueleschosesécritesluifussentrévélées,Aprèsquatrejours J(lasuite

manque).

(|;^•>,^!l^-vvJDSZJMoct.

Page 493: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALYSKlîï KXTHAITS. 329

Mil

IIKGETTKSAIAWIMIQUKS,

Feuilleti/|firecto<'!.

1. Autre-— «Projettedans(le.la liqueurd'orgeet metsdansdu fu-

mierdechevalpendantquatorzejours,et ilsera(?)pareilàdu mercure.»

2. Dissolutiondela commisquiestappeléeperle(?m(\ini)®etquin'aété

connue(?)depersonne (préparationeupartieeffacée).

3. Dissolutiondelacommis.— «Prendsdelalie(P)!3'etmets-ladansun

vase,avecautantd'eauqu'ilfaut.Knsuileprojettedela chaux,deuxpar-lies;et faiscuirejusqu'àcequecesdeuxingrédientssemêlenten sedissol-

vant «

Lasuiteesteffacéeenpartie.

h. Dissolutiondela romansetblanchimentdesperles.

Verso.

Lecommencementestentièrementeil'acé.

5. Autreprocédéavecdel'aphronitron,fixationdela comaris^.— «Mé-

langelacomarisdissoutedansdulaitdemûrierd'Alexandrie,etgardepourl'usage.Situ n'aspasdece lait,prendsdufiguiernoirou blancet opère,

quoiquecenesoitpaslamêmechose.»

G. Préparationdealqos(s('c)'5'.— ((Projettedansde la cire fonduedel'huiledenoix;faischauffersurdescharbonset projettedessusdu nalron.

Lorsquetu lesverrasfondus,projettedessusde lacolophane,septparties;

'•'}Cefolio1ailsuileaufolio13g,quiformelapage322duprésentouvrage,àmoins<[u'ilneleprécède:enloulcas,lesdeuxfoliossontledébrisd'unouvragesurlesperles,analogueàceuxdelaColl.desAlclt.grecs,trad.,p.32^etsuiv.

<3'ILÛS>-»tr>.Aufeuilleti'17recto,onlilJiïo*.)li^L\Lc5.Comparerci-dessus.Irad.,p.2'i,noiei, G$éxhi;.

W.m.;v»afl;(fv^.^0.(5)«oajSSsjJlof^av.•—Procédépourpré-

parerlamatièrepremièredesperlesartifi-cielles?

ALCHIMIE.—i, 2epartie. \*

Page 494: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

330 TJUITKSDWIXfll.MIF,SVHIAQUK.

ticlacommis,quatreparties-,cl«luverreréduitonpàteadbésive,numoyenîlemasticetdegommed'amandier{]'\

«Situ veuvfondrela eomaris,projettedu savondansla eomariscl

chaulVedoucement.demanièrequ'ellefondeà fêlaidecire,H

7. Dissolutiondelacommis;dissolutiondelàguimauve,del'clydrion,dela

couleurbleuedouble(?dbininin)cl dela couleurbleuclair('?doulou(]uianon):~cl d'autresfleurs[couleurs),ainsiquedebeaucoupd'autreschoses,— «Dela

lie(Pp.Feiiillel1/17rerfo.

Iroisonces;dusel,sixonces;faiscuire »(leresteestellhcé).

8. Antre.—«Dissolutionrielaeomarisquiestappelée/.âxxosrouge(?},c'est-à-direciterne'i}.il enexisteunequiestpareilleà l'eaucontenuedans

uneciterne;ilenexisteuneautrequiressembleaucristal,enétantunpeu

plussombre.Parfoisellerenfermedesgouttesbrilianles.Aprèsl'avoirprise,neUoic-laavecsoinaumoyend'apbronilron,et laisse-larefroidir.Pré-

pare-laavecducoriandre.Verso.

«Lave.dansun vased'argile,mets-yaussidelacolle. etc.»(leresteestenpartieeffacé).

Feuilleti/|8etdernier,recto;ij.

9. Lecommencement,en partieeffacé,formele complémentde l'ar-

ticlesurleniisy(p. .299).«Ainsiseformelevitriolnoirau-dessusducbalcitarin[yoÙMi-ipiv),comme

larouilleau-dessusducuivre , etc.Je visquelqueebosequiluires-

semblait,peut-êtreétait-cedusori;aprèsunlongtempsilpeutseebangereucbalcitarin.(Comp.ci-dessus,trad.,p. /|/|, note6, elp. 70, noteÏ.) Jl

n'yadoncriendétonnantsi cestroisingrédientssontdemêmenaturepar

'') I/aulcursembleavoirconfondulalaque(lacca)aveclegrec/XXKQScciterne».

(s)CefeuilletserattacheévidemmentaulivredeZosimesurlaterreet lespierres,

p.397elsuivantes.Cesontdesarticles<[uidevraientélreplacés,d'aprèsl'ordrealphabé-tiquesuividanscelivre,ùlasuitedeceluidu

inisy,dontlen°3formeraitlafin.Puis\ienllepompholyx,cllesmotsquicommencent

parun2.Lefolio148devraitdoncêtreinter-caléentrelesfeuillets121el122.Muisnousn'avonspasvouluebangerl'ordredesfeuilletsdumanuscrit.

Page 495: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ANALVSKKT KXTKAI.T.S. 331

leurgenreet leurvertu.Je «lis: lesori,lechaleilarincl facouperose(ouvitriolnoir);maisilsdînèrententreeux;parleurdegréde ténuitéet leur

cohésion.«hoplusépaisestlesori.«Koplusténuestlacouperose,KLeehaleitarinlieu!lemilieuparsacouleur.«MolvëSxtrixest, .... (unmoleffacé).«M^Àv&Jc?estleplomb.«Astîra..... (unmolelVacé),»

10. «Ponipholyxquisetrouvedans(esfours »(laluiib la ligne

elfacéc).\'crso.

«...,. lorsqu'ilest fondu.En Chypredonc,commele directeur

(eV/rpoTro»)ne le retiraitpasde la préparation(?) quisortau fourpourlafusion.... de.lacadniie,ilseformauningrédient..... pendantque

fêlaislàetje le vis.C'étaientdesparcellesatlachécs(P)à lacadniieet quiformaientun résidu(?),à feudroiloùétaitlegrandsoufflet.Lamatière,

formaitunemassedureet compacte.Litesucondensaitauxdépensde la

.vapeurqui s'élève,lorsquela cadmiefond.Js'la recueillaisetc'étaitdu

pompliolyx.Lorsqu'elledescendd'enhautet qu'ellelombeà terre, le

produitestappeléanoSis;c'estlacendrerecueilliedanslesétablissements

oùl'onfaitfondrelecuivre.D'autresl'appellent<méSiov,» -

11. «Sandaraque,c'estl'arsenic.»

12. « vvoSoxps[odv$v%,),c'estle séricon.» (ComparerDiosc.,I, 771,éd.Sprengcl;Galion,.XII,'2Vi, éd.Riiclui;et VAlchimiedu BritishMu-

séum,ci-dessus,p. 5, I.8; trad.,p. 10,note7.)

13. «Sxvp/a,c'estl'excédentqui provientdu ferel de l'argent;ainsi

l'ontlitscoriede fer.»

1h. «^Tvirlypta,c'estl'alun;lenomtlecetingrédientrenferme,l'idéed'as-

tringence,car il possèdecettepropriétéparsanature.L'espèceappeléelamelleuse(&%t<rl6$)estténue;puisvientl'alunrond,qu'onappelle'sérpos

yoyytiXos{?);l'alunépaisestl'alunhumide,quiestaussiappelé «

Icifinitlemanuscrit.

Page 496: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque
Page 497: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

ADDITIONS ET GORKECTIOiVS.

P.xi, 1.i ->.,enremontant:surPébéchiusclIlorus,viirplusloin.|>.wwinoLp, 009, noie1.

I'. xi, 1.9, onremontant: sur le nomd'Ilippocrale,à la placeîle Démo-

erile,voiraussiplusloin,p. Mil,xi.et p. 31!\, note5.

P.xwii,1.i. Aulieude: et d'IIéphoslion,lisez; ilu livre«TJlépliustion.Cemolpeutêtre regardécommesynonymeîle Ilépheslos(Vul-

eain),cest-à-direîle Phla,divinitéégyptienne,aussibienque

Imholep(Inioutli).P, x\xv,avant-dernièrelignedu lexlc: Asclépiasou Asclépios.Demême

|)arloutoùsetrouveAkoulas.

I'. 9, note5. Lemotiarinest1111autresynonyme.— Noirp. \-±ij: liiit,

et note1.

P. 10. Lalistede lap. 297 et suiv.doitèlre rapprochéedecelledesmi-

nérauxcilésici.

P. 10,note~[.Aulien(le:ovi'oiïoyos,lisez:adv$vxos{adv$\jZ).P. I/J-IG,Terres,etc.— Voirp. 3oa et suiv.

P. 16, 1.1. Aulieude:Terredemiel,lisez: Pierredemiel.

P.27, note5. Akolos-—Akoulas-Asclépiasou Asclépios.— Voirp. xxxv

et p. a78, aS3, 38/1.

P. <Ï-J.Ona omisl'indicationdu paragraphe\ II.

P.35, 1.9. Récipientà digestionspontanée,oubienà tiragespontané.—Voirp. 118, XIII,etp. 151,note1. .

P.58,XNI. Lesystèmeformépar deuxamphoressuperposéesparaîtle

mêmeque.celuiappelébout1erbout,p, 1/19;c'estle bolusbar-

botasdesLatins,moldontl'étyinologieétaitinexpliquée.P.60, 1.î 1. Aulieude : Alambicsanschapiteau,lisez: Alambic,borgne

ou aveugle.— Voirp. i3a et iGG.

P. G-j,note3. Aulieude: Zantoxylon,lisez: Xantoxylon.P.85, 1.1et a, et notei. Aulieude: Pcbichius,lisez: Pébéchius.

P. 10/i,n°Gy. Aulieude: Kcuinedenitre, lisez: Kcuniedenation.

P. i3/i, n°68. Aulieude: Nitremou,lisez: Nalronmou.

Page 498: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

I\ I.V),I.5, .Inlieutic; Ammoniaque,lisez-: .Selammoniac.

I5.i.'vS,|. 3, en remonlanl: LePèreAqlos.— Peut-êtreest-cele \icux

.Uoulas,dela |).>y.P. i "»(),n°,">3.Auliende: Lesmercurcsde sandaraque,ou lacérusc,ou

le koholitalique,lis?:-: Lesmercurcsde sandaraque,ou de

ccruse(acidearséuieux),oudekoliolilaliquc.Lesrlcu\premierssonlnoirearsenicmétallique;le dernier

estnoireantimoine.

P. in."),I. i/|. ,ln liende: Lacornue,lis:>z: Lacueurhile.

P. îso'i,aumilieu.Aulieude.Opoponax,lisez: Opopanax.P. 213,note•>: 1.0au lieude•+&.

P. '.'.(),I. m. Louparislonparaîtdevoirèlrelu Leucarislon.

P. a'.if),notel\ : w*;.«JL=»aulieudew;.|b.

P. ?.3?..Livreappelé.. . Ilcplicstion.—-Cemotparaîtêtresynonymede

lléphestos(Vulcain),c'est-à-direde Phla.—Voirplusliant,

additionà lap.xxvn.

P. >33,I. 3, enremontant,et I. i demême: Quandl'argentestbeau.. .

à rapprocher«du beloeil»del'argent[hilare),p. /iy,notei.

P. i'.\~j,noteî : in«.v±>.aulieudeaso^'ox.P. •ilx'-j,note,2 : o»vrfrvoau lieutico»vwo.

P. afvi,1.3 du texte,en remontant.Auliende: Poireaux,-lisez-: Poi-

reaux.

P.a56, notei : tcoo.*f.o.

P. .?5G,noie2, derniermot: AAL».

P. aG/i,note1: ^joJ^J au lieude*»to£wi*.J.P. ay/j,note5 : ^^j^.P.296, note1: 1^,aulieude«*^.

P.31S, note3 : JS.aulieudev*^..

CORRECTIONSAU VOLUMESYRIAQUE.

P. i2,l.y: ^J) aulieudeu~|.

P. i3, I. i3 : ^>?J^oaulieude^sjjbo.

Page 499: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TABLE ANALYTIQUE DU TOME IL

1/AMiIllMIKSVH1AQIJK.

1\1J!ODL('.TIO\ |

I

LaculturegrecqueonSyrie,aprèsAlexandre.—Lechristianisme.—

Versioni'esliilo t

Académied'Kdesse.—Traductionsd'ouvrag;sscientifiquesfaîtesau\esiècle.—-LesXesloricns.—lîuinedel'Académied'Kdesse... l

Lestloclctir»seréfugienteul'erse.—KcolesdeNisibcetdeCandis»-

pora.—Kcolcdellarran:lesSabéens,lesJacobiles.—KcolesdeBesaïnetdeKiimesrin.—Sergius, u

Traductionsdesphilosophesgrecs,desmédecins,e(c.—Lescommen-tairesalchimiquesduChrétien;-—astrologues,alchimistes H

Conquêtearabe,—LesmédecinssyriensauprèsdescalifesAh!wssides;leurrôlemultiple.—Ilsontétélesintermédiairesentrelasciencegrecqueetlasciencearahe lu

Lescalifesseprocurentdeslivresgrecsetlesfonttraduire,auxvin'et)\'siècles.—AcadémieselécolesdeBagdad.—ilouentheuIsliafcprésideà cestraductions.—Travaildecompilation,parallèleà celuidesByzan-tins.—Alchimistes. iv

Caractèretransitoiredestraductionssyriaques.—Lesécolessyriaqueslanguissentà partir"dela finduix*siècle.—•Période,destraductionsarabes........ . v

Indicationsrelativesàl'alchimie,dansAssemani.-—TraditiondesSa-héensd'llarran.—TraitésattribuésàDéinocrite,àAristole,etc. v

Troismanuscritsalchimiques: deuxauBritishMuséum,l'autreàCam-

bridge.. '•., VI

Page 500: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

,î.U) TJUITKD'AIXIUMIi:SYIUAQlïKKTAHAIJK,

II

Miiimsrntd'alchimie,syriaqueiluBrilishMuseuiii.—Sesdeuxparties.. MI

l'm.viûti:l'AïuiK.—Ladorlrine«leDémoduleendixlivres vu

Moisgrecs.—Dateprobabledecollecompilation,duvi'auMU'siècle.—Nomscités,.. ,...,.,.,, ..,....., >in

Avispréliminairesurl'objetdel'ouvrage.—-Signes,notationsetno-

menclature,lesmêmesquechez,lesGrecs. îx

Litre{'*.—Chrvsopée;traduitedui'seudo-Démocrite ix

Livre}(.—Argyropée;traduitedumême.—Articlesdivers.—Tein-turedelalai.*.",desmétaux,desverreselpierresprécieusesarliticielles,.. i\

•LivreIII.—l'réparalionschimiques;espècestinctoriales,etc , , . x

LivreIV.—Traitementsdumâle(arsenic)eldelafemelle(mercure).—Teinturedesmétaux.—Lerindien x

LivreV.—Surlesoeufs.—Liixirphilosophique.—Teinturedel'oretdel'argent....... .. x

LivreVI.—Hecellesdediplosis;magnésiedesalchimistes;acidearsé-niciiv,cic.—Appendice.:l'animalàdeuvfaces.—Actiondel'arsenicsurlesmélaux ..,.,........., v

LivreVII.—Argyropée.—Nouvellesrecettes xi

LivreVIII,—Chrysopëe.—Nouvellesrecettes xi

LivreI.\.—Doctrinesmystiques.—Lesdeuxmercures.-—Pébéchius.—ConfusionentreDémocrilcelllippocrale.—lleceltespratiques.—l.emercurepréparéàfroid.—Leseauxdesoufre \t

LivreA.—Préparationstechniques:céruse,minium,lilharge,verl-dc-

gris,cinabre,colorationdesverres,traitementdesmétaux,etc xu

Liguresd'appareils.—Résumé.. xu

III

«Sur.î.r.ssmxKSKTNOTATIONS.. xm

LeurcomparaisonavecceuxdesGrecs.—Confusionsetinterversions.—Signesîlesmétauxetdeleursdérivés xtu

Signesdeproduitsetobjetsdivers xiv

Page 501: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TAlîLKANAI-YTIQUK. 337

Listedesseptplanètes,comparéeàcelledesGrecs: divinitésbabylo-niennes , , ,, x\

.Signesdesquatreéléments.—Lesdouzesignes«luzodiaque,—Listeaccidentelledeminérauxetdrogues.—Nomsgrecs.—Petitstraitéssurlesseptterres;lesdouzepierres,remèdeset amulettes;lesdix-neuf

pierrestinctoriales,etc , x\

Noticesalchimiquestiréesdulexiquedeliai*Hahloiil , . x\i

.SKCONDKl'AinIK.—Textearabe,mêlédesyriaque,le touteucaractèressy-riaques , , . . \\ i

Compilationnondigérée,voisinedestraductionslatinesd'alchimiearabe.—Dateprobable,duixeauxi'siècle xvu

Caractèrepratique.—Cent-quatre-vingt-deuxarticles,distribuesen

quinzesections , xvu

Sectionl".—Recettes: fusionduplomb;encredorée;calomel;selam-

moniac;trempedel'acier;acidearsénieux,etc xvur

SectionII.—Surlesvitriols,sels,aluns,borax.. xvm

SectionIII.—Surlesustensiles.—Poidsetmesures xvm

SectionIV.—Intercalation.—Argentdoré,verre,émail,cinabre.—

Générationspontanée .. xvm

SectionV.—Traitéd'alchimieetdeminéralogie.—Métaux,espritset

pierres^;lesseptmétaux;lesseptesprits;lesdeuxarsenics;lesseptgenresdepierres.—Aitdefairedel'oretdel'argent.—Ustensilesetopérations.xix

SectionVI.—Perlesetpierresprécieuses.—NomdeZosime. xix

SectionVII.—Chapitresurl'or \x

SectionVIII.—Descriptiondel'artanimal.—Argyropéc.—L'argentégyptien xx

SectionIX.—Chrysopée.—Nomssymboliquesdeséléments xx

SectionX.—Receltestechniquesdiverses,relativesauxmétaux ,xx

SectionXI.—ChapitrédesFrancspourblanchirlecuivre xxi

SectionXII.—Teinturerougedel'argentenor.—IMoxyded'étainap-pelécérusc.. xxi

SectionXIII.—Traitedel'artduverrier,congénèredestraitésd'Kra-cliusetdeThéophile.—Colorantsduverre.—l'oursetingrédients xxi

ALCHIMIE.—i, 2epartie. /|3

Page 502: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.338 TRAITED'ALCHIMIESVRIAQIJEKTARAHE.

SectionXIV.—Mèchesincendiaires , , \\i

SectionAT,•—Préparationd'unamalgame,•—Recettesdesoudure.—

Additions... .....,..,., ,,..,. x\ii

Y

ManuscritsyriaquedeCambridge.Sonétatactuel.Traitéset recettesqu'ilrenferme,partagésentreizegroupes xxn

icTraitéanonymeendeuxlivres,l.epremiersurlescouleurs;mutilé.—Recettesrelativesàl'or., xxv

Lesecondrelatifauxécrituresetàlachrysographiesurpapier,verre,marbre.—Doruredel'argent,ducuivre,delapierre.—Dorureaumer-nue.-—Verniscouleurd'or.—Lettresnoiressurmétaux;lettresd'ar-

gent,d'étain,decuivre ,...,...., xxv

:>°TraitedeZosime,trèsétendu,endouzelivres.—Traductiondetextes

perdus.—Similitudeavecceuxdesalchimistesgrecs.—Reproductiond'untexteduSyncelle.—Exposésgénéraux,mythesetallégories.—Re-cettestechniques,y^iç,à~iit}-%....,....., xxv

AirreI'T.—Travaildel'argentd'Egypteouasetn.—Etudeducuivre.—Teinturedel'argentendiversescouleurs.—Teinturesuperficielleet

profonde xxvi

Lescynocéphales.—LeIkroJmoulli.—Troisteintures: fugace,moyenne,stable.—Colorationsdiversesdel'argent.—Alliages.—Uti-litédelascienceelnécessitédel'expérimentation.—Epreuvedelapuretédel'argent,identiqueavecunnuméroduPapyrusdeLeyde xxvn

LivreII.—Del'argent.—Sujetsanalogues.—Listedesigneseldedivinitésplanétaires xxvii

LivresIII<iV,mutilés.—Chapitrede,Platon xxvm

LivreVI.—SurJetravailducuivre xxvm

Lecuivreestl'agenttinctorialparexcellence.Ilservaitauxprêtrespourladiplosisetlamultiplicationdesmétaux,pourl'alliagecorinthien,poul-ie travaildesidoleset statues.—Statuesetobjetsnoircis.—Enduitscolorés.—Recettestenuessecrètessousl'obligationduserment.—Sym-bolesdesprêtresexpliquésparlesanciensmaîtres;tenussecretsparja-lousie XXVIII

Receltespourlacolorationdesimagesd'hommesetdefemmes,sem-blablesàcellesdelaMappwclavicuh xxvm

Page 503: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TA11U:AXAU'TIOUK. 339

Préparationsportantlesnomsdelentsauteurs,contrairement>\latra-4lîlïoj»égyptienne;lesprêtresattribuanttoutauxlivresd'Hermès.—Blâmecontrelesrévélateurs.,,,...,, ,,.,,,,,,.,.,.,,. xxix

Procédéspourteindrelecuivre.—IdolesdePabapnidos.—PolémiquecontreNilos.•—Idolescoloréesréputéesvivantesetinspirantlaterreurau

vulgaire.—Recettesrelativesaucuivre.,.,,.,..,..,,,.,.,.,..,,,,. xxix

LitreVIIditScelléetIJcphcslion.., xxix

Amollirlesmétauxpouryfairedesempreintes,aumoyendumercure,—Recettespourcolorerlecuivre,lesouder,etc.;—pourdorerleverre,l'ivoire,lebois,etc. , , x\ix

LivreVIII,—SurletravailticIctain,—Mythedesangesséducteurs

quiontenseignélesartsauxfemmes:reproductiondecetextedansle

Syncelle.—Hermès.—LelivreClicma,corrompuparsescommentateurs.—Transmutationdesmétaux. ,.,..,. xxx

Recettespourlapurificationdel'clain;sesalliages,sonchangementenorouenargent.—Epreuvedesapureté xxxi

LivreIX,—Travaildumerctiiv.. xxxi

LemysU-redesneuflettres.—Sensextensifetsymboliquedumotmer-cure;sonapplicationauxtroisteintures;—nomsmultiplesdecettema-tière .. XXXI

Mytherelatifàl'originedel'étaiu.—-EnOccident,sourced'élainliquide;onluiofl'reunevierge.—I.edieus'élance.—Onlecoupeenlingots. xxxi

CridePébéchius:touslescorpssontdumercure xxxu

Procédésdedorureaumercure,d'argenture,decuivrage.—Ceuxquimanquentlesopérations.—Préparationdumercureàfond.—Lemer-cureordinaireobtenuaumoyenducinabre.—Lesecondmercure(ar-senic)obtenuaumoyendusulfured'arsenic xxxu

Leslivresdefalsificationsàl'usagedeschimistes,marchandsdedrogues,devin,d'huile,etc.—L'acheteuretlevendeur.—Epreuvesdelapuretédescorps.. , xxxu

Eaudesoufre.—Procédésdeblanchiment.—Eau'decendres........ xxxu

;LivreX.—Leplombetsesdérivés xxxm

LivreXL—Recettesrelativesaufer,àladorure,auxsoudures,etc.—

DiredePlatonetrecettesd'Apsides xxxm

LivreXII.—Surl'éleclrum.—'foutdonprécieuxvientd'enliant.Lesdémonstrompeurs, xxxin

43.

Page 504: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

no TIIAITF.D'AIXIIIMIKSVJUAQUKKT AIUJÏK.

Miroirsd'argentoud'éleclrinu.—Recetted'AlexandreleGrandcontrelafoudre.—Coulehi/aire.—Miroirsmagiques.—Allégories.— I.cCarie<le<pirlrcf.—LYIeclruinassimiléauVerbeetà l'Ksprif-S.-tiiil.—

Lessentportes.—Lesseplrieux.—Lesdou/emaisons.•—LesPléiades.—

L'OKildel'espritdivin.—MonnaiesseméesenterreparAlexandre;—

talismansd'Anslotc.—Intelligencedecelui-ci;iln'availpasl'inspiraliondivine , , xxxn

Ondoitregardersonaineaveccemiroirpourseconnailre.soi-même.—Légendesenvisageai)!ArisioleetAlexandrecommedesmagiciens,.., xxxn

TraditionsdemagieorientalerelativesàSaloinon.—Livredeceroicontrelesdémons.—Sestalismansenformedebouteilles,clleurécri-ture.—Lesdémonsemprisonnés.—lleceltedeleurpréparationdanslesécritsjuifs.. xxxiv

3' TraitédeDéniocrile,reproduisantlaClirysopéeetl'Argyropéegrec-ques,avecabréviationsclvariantes xxxv

/i"li!\traî(setfragmentsdeDéniocrile.—Fabricationdelapourpre... xxxv

T)°AutretraitémissouslenomdeDémocrite,probablementpseudo-épigraphe.—Citationdesnomsd'auteurspostérieurs,telsqueZosime,Théodote,Grégorios,Craies,etc.,àcôtéd'Agathodémonetd'Asclépios..xxxv

LivreIer.—Traitementsd'argent,élain,cuivre,teinturesdorées xxxvi

LivresIIetIII.—Minérauxetroclies,perles,émeraudes,pierrespré-cieusesartificielles.—Métaux.—Sangperpétue],—MinérauxdeTripoli,Cyrène,Perse,Iliérapolis.—Recettesénoncéessansordre.—Lesnomsdesseplplanèteseusyriaque,hébreu,grec,latin,persan... xxxvi

6°Traited'Esdras.—Recettes.—Nomsdesplanètes.—Remarquesàcetégard. , xxx\i

70TraitédeZosime,livreneuvième: Surteschangementsdelalerre.. xxxui

Nomsdedroguesetproduits.—Diphrygèsdesfourneauxàcuivrede

Chypre;cadinies;misydesmines.-—Témoinoculaire , xxxur

Descriptiondesdiverses(erresemployéeseumédecine;terresdeLcin-

nos,Samos,Cimole,Arménie,pignitis,ampelitis,etc xxxvii

RécitsdesvoyagesdeZosime,àChypre,enAsieMineure,enTbrace,en

Italie,etc.,etàLemnos.. xxxvu

DétailssurlapréparationdelaterredeLemnos.—Laprêtresse.—

Lessceaux.—Lesangdechèvre xxwu

Cevoyageaeulieuàuneépoqueoùlareligionpaïennedominaitdans

l'Archipel i xxxvm

Page 505: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TAW.KWALVTIQUK, it'il

Listedenomsdosubstances.—Articlesurl'alouettehuppée,—Cita-tionsd'AristophaneetdeThéocrile,, ,,..,..,.. XVAVIII

S"LettresdePébéchius,•—Remarquessurlenomderoiautour(Moinsl'Kporvier).—LettreséchangéesaveclemageOsronsurladécouverte<le>livresd'Ostanès,cjuicomprenaienttouteslessciences.—Prétentionslies.tuteursalchimiquesàcetégard.—l.elivredivindelaCouronne NWMII

Les3(35sections.—Sortilègeet stèlesd'Hermès.—VieuvlivredeTolh \wiv-

Nomhrcsept: septtablettes,septportes,septmétaux.—L'éjaiuconsa-créàHermès,l'éleclrumàJupiter,—l.eserpentOurohoros xxxix

9°Fragmentemystiques.—Clésiaset lalicorne;Roustos(Zoroaslre?)et

l'éléphant;Sopharetsonaigle.—LesidolesdeRome NWIY.

IlippocrateconfonduavecDémocrite.—Pierrephilosophait».—Lesélé-ments.—Doctrinesmédicales: lefroidetlechaud,lesecetl'humide.—Lalièvre,l'urine.—Eloged'IIippocratc , \i.

L'autourluiopposeHomère.—Luttediichristianismeridel'hellénisme.—.MalédictioncontreHomère,créateurdumaldanslemonde:lacolèredufilsdePéléoentendue,dansunsensmystique.—DieuafrappéHomèredecécité.—Sesparolesfontautoritédanslestribunauxollieuxd'oppres-sion \i.

Lecîeletlaterrenesontpasdosdieux.—Prièreà Dieu: sesattributsetsatoute-puissance.—Hymne,àAgalhodéinou XI.I

Luttedel'auteurcontrel'Knviepersonnifiée , M.I

Fragmentd'unlivresurl'uniondel'oretdel'argent XI.II

io°Conjurationsmagiquesetpaïennes.—Voyagemystérieux"verslestré-sorscachés.—Fragmentmutilépresqueillisible M.II

II° Recettessurletravail«lesperlesetpierresprécieuses,surlatein-turephilosophique,etc M.II

Ia"Autresfragmentsmystiques M.II

ScienceuniverselleduPhilosophe.—Texted'Ostanèssurlanécessitédecacherlesmystères.—Scienceastrologiqued'Hermès: sestablettesontététrouvéesparNécepso,roid'Egypte si.ti

i3°Recettessurlacomaris,surlesorietlepompholyx,etc xi.iu

Noticesurlesmanuscrits.d'alchimiepubliésdanscevolume,parM.Ilu-hensDurai nit

Page 506: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

:Î'J9. TRAITEDALCIIIMIESYRIAQUEEl' ARABE.

DeuxmanuscritsduBrilish.Muséum(Aetli),procédantd'unmêmeori-

ginal.—Epoquedecelui-ci;tempsdesAbbassidcs,iv'etx*siècles xi.iv

ManuscritCdeCambridge,unpeuplusancienetd'unecompositiondiHe-rcule:méthodesuhiedanssonanalyse xi.v

DescriptiondumanuscritA.—Notesetgloses.—Sespossesseurs... . XÎAI

ManuscritIJ.—Epoque.—Noies,lacunes,interversions.—Additions

postérieures xr.vi

ManuscritC.—Sonétatactuel.—Additions.—Etatdeconservation,XI.VIII

l'HEMIEKT.ltAITKD'ALCHIMIESYHIÀQUEET ARABE

TIIADUCTIONDUTEXTESYRIAQUE.

PRELIMINAIRES.

I. Avispréliminaire i

AiliioiuduSeigneur; il fautquetusachesl'espèce<piiblanchit,etc.—Lesaccidentsquiempêchentderéussir.—Ilfautêtrepur.—Connais

l'agentquinettoie,etc.—Leselamollità l'intérieuretà l'extérieur.—

Effetnuisibledusoufre.—Teintureune,rareetvulgaire 1

II.Indications'dessignesquidésignentlesmatièresdanslestraitéssuivants..... a

Listedessignes;—leurcomparaisonaveclessignesalchimiquesgrecs.. 3

Chélidoine,—huilederaifort,—ciel,—électruin,—vinaigre,—

terre,—limailled'argent,—sel,—jour,—magnésie,—talc,—-nuit,—arsenic,—couleurrougeousiricon,—étoiles,—chaux 3

PierredeSainos,—chrvsocollc,—limailledecuivre,—chalcitis,—

ocre,—verre,—alunlamclleux,—laccha,—orcanette,—guimauve,-—mauve,—soudure,—élain,—cuivréblanc,—sel............... !\

Elain,—eauxmarines,—crotinoii,—feuillesdecuivre,—oretso-

leil,—cuivrebrûlé,—clialcilis,-—fer,—feuilledefer,—saiidaraquedo-

rée,—plomb,•—limailledefer,—soufremalin(?),apyre,—élain,—

électruin ..,....< ,......,......;. 5

Page 507: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TABLE"ANALYTIQUE. 343

Houilledefer,—couperose,—ios,poudred'or,-—feuillesd'étant,—-mineraioupaillettesd'or,—terredorée,sori,—saroscli,cuivre,—

limailled'élain,—safrandeCiiicie,—saiiim,fer,—élainbrûlé,—

bleu,—cinabre,—plomb,—élydrion—soufremarin. (i

Pyrite,—feuillesdeplomb,—huiledericin,— sandara<|ue,—-rouilledeplomb,—miel,—soufreapyre,—plombbrûlé,—vinaigresalé,—chaux,'—molybdochalque,—mercure,—eausalée,—vitriolnoir,—mercure,—argent,—chalcitisoucouperosebleue,—mercure

rouge,—coupcllation 7

Electrum,—vermillon,terredeLcmnos,—nalronclsonécume,—

sorideChypre,terredorée,—mercureblanc,—or,—sel,—selam-moniac,—nrsenicon,—argent 8

Cinabre,—mercure,—pyrite,—cuivreetsuitedenomssanssignes.. «j

SignesclnotationspropresdumanuscritB............ . . i)

III. Signesdesseptplanètes.—Métauxetélémentscorrespondants 11

IV. Lesdouzesignesduzodiaque;desélémentsetsubstancessubordonnées.....1'.>.

V. Notations,nouvelleliste.. . . . , 10

Eauetsoudures,—minium,—cuivrebrûlé,—laïc,—nalron,—

safran,—iivyrobolan,—malachite,—eadmîc,—vitriol. 13

VI. Nomsgrecsdematièremédicaleetdeplantes....................... 13

Vil.Desterresaunombredesept 1'1

TerredeLeninos,—asphalte,—terredeSamos,•—•terrecimolieime,—terreampelilis,—terred'Arménie............................. 1/1

VIII.Lesdoit/.epierres ..,..,.,..,....... ii>

Pierredesang,—delait,—demiel,•—moroclilos(?),—jaspe,•—

pierrejudaïque,—pyritedorée, pierrephrygienne,—ageralos,—

gagale,—pierreihracienne,—smyris,—onyx,—aphrosélinon,—

amiante..................................................... 15

IX.Lesdix-neufpierrestinctoriales.................................. 17

Page 508: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

3Vi TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

DOCTRINEru; DEMocmTE LKPHILOSOI»in-:.

I.iwu:1".—Clinso/n'c. i<jPremièrepartieduchapitreI":Surlapréparationdel'or.—Fixation

ditinercurcaveclecorpsdelamagnésie.—Cuivresansombre.—Coraild'or.—Emploidel'arsenic: 1<)

.Traitementsdelap\ritcd'argent,del'androdamas.—Liqueurd'or... ip,

Préparationduinolvbdochahjue ao

Emploidusorietdelacouperose,delaehrysocolledeMacédoine.—Colorationduplomb .. 21

Naturemultipleetnatureunerjuitriomphe,duTout 22

Lum-:II.—Artjyivpc'c * 23

Teinturesquiproduisentdel'argent.—Fixationdu.mercuretirédel'arsenic.—Préparationquiteintenblanc.—Magnésieblanche.—Lafuméedusoufreblanchittouslescorps a3

Préparationdel'argent.—blanchimentaveclesafrandeCilicie.—ilneresteplusrienàexposer. .. 2/1

ApiT.SnuxAI'Livm:Jli.....'

3.5

I. Dcmocritcauxphilosophes,salut.—Surlapierrepliilosophale:sesvertus,sesnoms.—Lemercure.—Traitementdelapierre 20

II. LacomarisdeScythie.................................... 2G

III.Purificationdumercure 2G

IV.RecettedeDiogèncpourdorerlefer. 2G

V. Préparationduminium................................... 27VI.Explicationdesracines: seldeCappadoce;—helcysma;—soudure

d'or;—terreblanche;—laines;—eaudesafran;—bitumedeJudée;—poixmarine;—terredeCîmole............................... 27

VilclVUETeinturedorée(delalaine)... ....................... 27

IX.Teinturedesmétaux.—Teintureduplombet del'étaiiliparla

pyrite,—lestroissoufres,—lecinabre,—-l'urineetlevinaigre....... 27

Commentlecuivredevientblanccommel'argeiit.—Commentl'étant

perdsoncri.,..........,.......^............................ a8

Page 509: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TAM.EANALYTIQUK. Vïï

X.Tcinlurcdesverres.—Préparationducristalet del'émeraude.—

Commentonamollitlecristal.—Cuissondesperles.—Commentsepré-parenttouteslespierresclcommentellesreçoiventtouteslescouleurs... . 39

LlVItKIIIeDEDK.MOCIUTE 31

I. Préparationducinabre 31

II. Préparationducuivrebrûlé.—Malachitedorée 3i

III. Pourl'ascm 3a

IV. Autrepréparation.—Soufreincombustible 3:>.

V. Autrepréparation . .*. 33

VI. Autrepréparation. 33

VII.Autrepréparation.—LiqueurdeChypre. 33

VIII.Préparationduvinaigre;sédimentdevinaigre,brûlé 3.'i

IX. Préparationdel'urine. :. 3/i

X. Autrepréparation: chélidoine. 3\

XI. Pratiquedumélangedescouleursetdesteintures.—Feuillesdemétalenduites T 34

XII.Voicilesespècesquiserventauxteinturesetà la colorationen

rouge.—Préparationdusoufreincombustible.—Molybdochalqueblanc(î).—Préparationdelapyrite 35

LiviiKIVeni:DÉMOCIUTE 3yi. ha règlede,l'argent.—Traitementsdumâle(arsenic)etde la

femelle(mercure).—L'espritsaisissant 37Cendrepurifiéeseptfuisdanssonpropreesprit.— Laterred'Egypte;

leslisîlesHittites.—Agenttinctorial.—Sonactionsurl'élaiuetsurlecuivre... i .... 38

H. Larègledelachaux.—Terredeplombblanchie.—Lachauxdes

philosophes.—Lapauvretévaincue. 3qIII. Lagrandedissolution.—Lemystèrerévélé. 3rjIV. Préparationdelamagnésie. /io

V. Blanchimentdelapyrite /io

VI. Jaunissement(rougissement)dela pyrite.—Klixirpourteindreenor....................................................... /io

VILr'tisioliduferindien,quiestl'acier. 'n

ALCHIMIE.—i, 2epallie. !\\

Page 510: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.ViG TItAlTÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARA1JE.

I.IVI1BV*DEDÉMOCHITE.SurlesCTIlfs !\3

I. Elixirdesoeufs:époquedelapréparation. l\i

If. Autreépoquepourunautretravaildel'élixirdesoeufs:époque.—l.csustensiles. l\i

III. Distillationdansl'alambic; aubaindescendres.—Secondmode

opératoire,aubain-maiie !\i

IV. Premièrement,élixird'oeufs: extractiondesjaunes:préparationdelaliqtieur.desafran;onlafaitabsorberparlesjaunes;nouvelleaddition

d'ingrédients.—Dorured'unemonnaieetautresobjets... !\6

V. Klixîrquitransformel'argentenor.—Mélangedesespèces.—

Distillation;nouveaumélange;digestiondansdufumier;traitementdansunemarmite.—Teinturedel'argentenor /j5

Vf. Autreélixird'or.—Traitementsanalogues /|fi

VII.Elixirdticuivrepourletravaildel'argent.—Compositionarse-nicale !\-j

VIII.Calculdumercured'aprèslarègle.—Préparationduchlorurede

mercure(?).—Deuxièmefixation . f\-jIX. Deuxièmeopérationdefixationdumercure /|S

X. Autre /i.S

XI. Traitementducuivre(pourl'amollir).. 4-S

XII.Elixird'oeufs: lascorie. fiH

XIII.Autreélixird'oeufs. ( /|(|

XIV.Traitementducuivrepourfairedisparaîtrelarouille 5o

XV.Blanchimentdtisoufre < fui

XVI.Fusiond'uncorpschaufféquidevientcommedel'eau f><>

Emu;VIeDEDÉMociittE ..................... ni

I. Surl'opérationducuivre 51

II.Elixirdediplosis.. , fu

III.Elixirdemagnésie, ;Yl

IV.Diplosisdel'argent,quin'étaitpasusitée.—Trai(en;?ntaumoyendelachauxdesphilosophes,préparéeavecdescoquillesd'oeufs.—Prépara-tiondecettechaux..,,.....,,,..,....,....»..............<..... f»y.

V.Traitementdel'eaudespetitsoeufsetdescorpsquieusortent...... 5a

Page 511: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TAULE'ANALYTIQUE. Shl

VI. Klixirdesoeufs...... ............. 53

VII. Autreélixird'or... ...:... . ... 55

Vll[. Eaud'oeufs . fi»)

IX- Teintureîleslamesdecuivre 56

XetXI.Autrespréparations 5y

XII. Blanchimentdelamagnésie. 58

XIII. Commentonobtientlecorpsdelamagnésie. . 58

XIV. Préparationdumercure. . . 58

XV. Conduitedel'élixir«l'arsenic . 58

XVI. Traitementdolapyrite.., 5y

XVII.Pourlamagnésie.. 5o

XVIII.Opérationdel'urineincorruptible.. 5g

XIX. Préparationduvinaigre . . .. 5<)

XX. Antimoinedesphilosophes;soufredesphilosophes;plombbrûlé.. 6o

.XXI. Préparationdel'élanibrûlé. Go

XXII.Chauxdessages,fleurdesphilosophes . Gl

XXIII.Préparationduferetducuivrebrûlés Gl

XXIV".Préparationdusoufre,nuiestJ'huiled'o-uls.—Eau-forte,liliodesPersans Gi

XXV.Préparationdel'arsenic,tjuiestlachauxd'tuufs.{Cristallisa-tiond'acideaisénieuvpardissolution?)..... Ga

XXVI.Préparationduplomb Ih

XXVII.Préparationdelamagnésiedesphilosophes . ......... G.ï

XXVIII.t/arsenieetl'étainl'unide1or.. . . . . 1)3

XXIX.Fixationdufugitif(mercure)ijuisesublime 03

XXX.Traitementdel'étainpourle purifieret lerendrepareilàl'ar-

{,'oiil....... • - Gl

XXXI.Purificationduplomb; ... Gi>

XXXII.Purificationdusoufreet préparationdesoneau-—Change-mentdu1erenargent.—Sensdumoturiné*'.....'......,.......'.... (if)

XXXIII.Dissolutiondelàmarcassite,quiestla (pyrite,—l/étainoulecuivrechangésenargent . , i.. ,............. ,\........ . G5

.11.

Page 512: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

3'i8 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

XXXIV.Préparationdel'cau-fortc,quijouelerôledefondantpourtouslescorpssolides >.., GG

XXXV.Purificationdel'clain,pourqu'ildeviennecommedel'argent. GG

XXXVI.Doublementdel'or G7

XXXVII.Eaublanched'omfs G7

XXXVIII.Soufreapvre G8

XXXIX.Huiled'oeul's G8

XI.. Sublimédemercure(chloruresublimé) G8

AI'PKVDK.K.—DiresdeDémocrite G((

I. Surl'animalàdeuxfaces G<)

II. Blanchiment,dufer G(|

III.Transformationdel'clain . , G(|

IV.Actiondumercuresurlesmétaux,plomb,cuivre,étain 70

V. Dissolutionduselammoniac 70

I.ivr.i:VIP»EDKMOCIUIK.—ChapitredeYOEuvredel'urtjcnl. 71

I. Transmutationparlecinabre 71

II. Delasublimationdetoutechose. 71

III.Calcinationdumercure.. >. . 71

IV.Dissolutiondelachaux,(|UÎestletalc.. . , 71

V. Autrepréparationdelapierrealabastrine.—Teinturedespierresprécieusesenviolet., . 72

VI.Préparationdelacomaris. 72

VII.Elainchangéenargent.. 70

VIII.I/âmeetlecorpsdel'arsenic(sulfuré) 7H

Lum;VU!'Di:DiÎMociuIK.—OEuvredefor , -b

I. Surcesujet:quellessontlessubstancesquijaunissent;liste. 70

II. Puissancesecrète:couleurcinabre 75

lit.Pourfairedelamagnésierouge,..,,,.......,...,... 7')

IV.Pour(pielapyritedeviennerouge 7G

V. l'ustoiiduferindien,., 1..... . 7O

VI.Lorsqueluveuxfairechaull'erl'élixir 7G

Page 513: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TAULEANALYTIQUE. 3'iU

Vil. Hendrel'argentaussiprécieux<|iiel'or 7O

VIII.Chapitre(lel'or:préparationducinabre 77IX. Autrepréparation,d'argent 77

X. Autrepréparationd'or 77

XI. Autrepréparationd'or 78

XII. Autrechapitresurl'or 78XIII.Autrechapitresurl'or. 7<l

XIV.Autrepréparation 71)

XV. Transformâtionduplomb 7»)

XVI.Pourlairedel'oravecdel'élain Su

XVII.Autrepréparationd'or,avecleplombcllecuivre Su

XVIII.Autrepréparationd'or . . , . . * So

XIX.Commentondoittraiterle mercurepourfairede l'oret del'éleclruin Si

XX. Enduitvitreuxsurunvased'argile Si

LtVUKIX'DEDÉMOCIIITK.LeIIWIVUIV. . . Su

I. Surlemercure,merveilleux S1*

Xoiusdiversdumercure. S:».

Lemercureducinabreetlemercuredelasandaraque So

Lesdeuxmystères.—Unseulnom. 83

Lemercuredesphilosophes.—Sesnoms S/i

II. DiredePébéchhts.—Touslescorpsmétalliques,c'estlemercure;mercurepropreàchaquepréparation* S.r>

III. Préparationdumercureàfroid,avecunmortierdeplomb 85

IV.Préparationdel'élivirtinctorial 85

V. Autrepréparation .............. 85

VI.Préparationdumercure,aumoyenducinabree!cuivre. SG

VILPréparationarsenicale. , . . -.... 8(i

VIII.Epreuvedel'argent,parvoiehumide. ,,. 80

IX.Autreessai. ....... S(i

X. Purification(Utmercure.. , 87

Page 514: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.'Î50 TRAITED'ALCHIMIESVJUAQUEET AKAIiE.

XI.Del'eaudesoufre.—Eau'xblanches 87

XII.Préparationdel'eaurougedusoufre 88

XIII.Eaucélèbredesoufre,(juiestvantéeentouslieux 88

XIV.Préparationducarthamc 89

XV.Chapitredanslequelestmarquéelapuissancesecrète;nomduvitriol 89

XVI.Eaudecendres.—Fin go

EivitKX'.—Préparation!: q1

I. Opérationdelacéruse 91

II. Autrepréparationdecéruse gi

III. Préparationdelasandaraque. g?.

IV. Opérationdelarubrique.—Autrepréparation,—rubriqueétrangère 92

V. Sublimationd'arsenicdansl'alambic g3

VI. Ealitliargcs'obtientainsi ».. . g3

VII. Préparationdeplombbrûlé g3

VIII.Préparationduvert-de-gris.—Autre g'i

IX. Surle blanchimentde la litliargc,destinéeà l'opérationde

l'argent g/|

X. Fusiondiî1erindien,quiestl'acier». g4

XI. I.1Ccinabre » g4

XII. Dissolutiondesos g4XIII. Fusionduverre » , g5

XIV.Colorationdesverres » gî)

XV.' Elixirferrugineux » g5

XVI.Fabricationdel'argent,aveclecuivre qto'

XVII.Autre,avec.lecuivreroiige. g6

XVIII.Autre,aveclecuivreblanc g6

XIX.Pourporterremèdeàr''argei;f.f-uin'estpasbeau» . g7

XX. Cémentationdel'or .,.....,.».., 97

XXI.Traitement,del'étaiiietduplomb.,.......»....»,.......» 97

Page 515: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TAULEANALYTIQUE. 351

XXII. Epreuveîlei'étain . . . qy

XXIII.Préparationdutintaiousoudured'or q<S

XXIV.Eaudeselammoniac qS

XXV.Traitemenlduvinaigrequisertà l'opération.—Liqueurd'or.. qS

XXVI.Préparationdurouge . . qq

j" traitement: celuidel'orpiment qq

>'traitement:celuidelasandaraqueouréalgar mu

3' traitement: celuidusoufre iuo

/jetraitement: celuidelapyrite...... 101

5etraitement:celuidel'eaudesafran 101

G'traitement:celuidumisy IOJ

•j'traitement: celuidusoufre un

XXVII.Fabricationdel'eaumarine,c'est-à-diredel'eaudechaux,.... nu

XXVIII.Traitementdelacouperose Io-i

XXIX.Souduresacrée îo3

XXX. Pourlapréparationdeschosesindiquéesci-dessus.-—Leurspro-

priétés Io3

XXXI.Cuivre îo'i

XXXII.Ducuivre io/|

XXXIII.Traitementdumercured'arsenicetmanièredelecliauller.. . . io/i

Ar-PExmo: . îof)

Traitementduplomb.—Purificationducuivretravaillé.—Mélangedu

talcaveclecristal.—Phrasessymboliques.—Coupellation.—Purifica-

tiondel'argentfalsifié iu5

KioliHKSIJKl.'Au;ill\lu;sviiivoui;,aveclégendesetexplications. ,.. .« 107

1.Alambic. 107

•x.Vaseàdigestion... . 108

3. Chambredegrillage 111

4. Kioleàdigestion . 111

0. Bain-marîe 113

(j.Appareildesublimation.. 113

Page 516: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

352 THA1TKD'ALCHIMIESYUIAQUEET AHABE.

7.Fioleàdigestion j1[\

8. Fioleàfondrond 115

9.Appareilàdigestion 1if>

10.Appareildegrillage.., 11G

11.Kéiotakis('•}.: 11(i

1?..Appareilàdigestion 117

13.Appareilanalogue ]1S

1/|.Alambic . ]1q

i5.Cornue,figure,moderne 130

.N'OTKIKSALCHIMIQUESHUEESDULEXIQUESïlîlAQUEDEIÎAHBAIILOIL. 121

i. Or.—2.Soleil.—3.Argent 121

,'1.Lune.—5.Sina.—G.Tombeaud'Isiodos,—7.Cuivre,Aphroditeou/.eus,molybdochslque,cuivredeCoiinllic 122

S.Aphrodite,Vénus.—y.Bilati,cuivreblanc.—10.Cuivrebrûlé.—

11.Ctiriu 123

1.'..Clialcanton.—i3.Clialcitis,colcotàr,chalketarin,etc 123

1/1.Plomb,cronos.—i5.Cronos,plombnoir,lemuet 12^

1G.Molybdos,plomblavé.— 17.Etain.—18.Zeus,Jupiter.—

10,.Bel.—20.Caslrîn,étain,plombblanc.—2i.Crolinon 12&

32.Canin,alliagedeplombcld'etain,—a3.Fer.—2/1.Ares,Mars,1er.étain.—a5.Slàma. 12G

36.Ermès,.Mercure,leverre,matièreduplomb.. 12G

27,Ziougd'arsenic,élixirouessenced'arsenic,mercure.—28.Mer-

cure.—2g.Laitdevierge.—3o,Arsenicmâle,Ileurd'arsenic,arsenic

transformé,vaporisé 127

3i.llelcysma,scoried'argent.—32.Cadmied'argent,cadmie,ikliinya,cliniia.i. s i , 127

33.Diphrygès:troisespèces.—3/|.Molybdène,minium,scoriedeplomboud'argenl,scoriedefer,—35.l'ompholyx,tulie.—3G.Céruse.—

37.Clialkydrion,Ileurdecuivre.—38.Ecaillesdecuivre............ 128

3<).Eciimed'argenl,amalgamed'argent.—/10.Ecumedenatron.—

/il.Bouilledecuivre,d'acier,vert-de-gris,ios,irin,iariin. 12<)

/12.Sandarnijue,arsenicrouge,deuxespèces,jaulieetrouge.—43.Spo-dioh,cendre,lilharge,limailledesuie............................. ian

Page 517: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TABLEANAï/mQUK. 353

4/|.Écailledecuivre.— 'ta.Pierresourde.—/|G.Laitdechienne,•

limaillede fer.—/17.Chrysocolle,tnnkar,souduredemétaux,alliaged'or.—/|8.Batracllion,(leur,jeunepousse,etc.—4o,.(ioumsaniclios.

lilhargcblanche,dorée......... i3o

5o.Slisy,vitriolnoir,encre;relationaveclarlialcitis,lesori,levitriol

rouge,fleurticcuivre,matièredugenredel'alun. ]31

5i.Sinops,niiniuni.—5:>.Cinabre,minium.—53.Fleurdespeintres,minium,lapis-lazuli. . . . . . i.3i

54.Soufrenonbrûlé,soufrejaune.—55.Soufreapyre.—5(3.Saute-relledesoufre 1',)>.

5y.Fondeurdemétaux,fusionetpurificationdel'argent.—58.Puri-ficationparlefeu j3:t

5f).Chimie,pierrephilosopha!©,Pléiades,chimiedesseptcorps,arts

qu'elle",comprend. 133

(jo.Atlin,aludel,alambic.—Gi.Nation,borax.—62.l'kumedena-tron: deuxespèces.—G3.Malronicon . 133

G/|.Scrâphàquicpl-ouvol'argent,alunrondetlainclleux,alundel'Vémen,alunromain.—G5.Alundeplume.—GG.Aphrosélinoii,écumedepierre,ailedeséraphin,talc,écumedelune,amalgamed'argent,écailledepierres.—G7.Kcimiedenation,borax.—G8.NationdeBérénice,boraxrongedesorfèvres , 13'1

GIJ.Arhiéniacon,lapisla/.uli,arménioii,pierred'Arménie,aumioniacon,selammoniac 135

70.Aglaophotis,terredeSamos,étoiledemer,talc,terreégyptienne,tabàschir,asteraltique,marbre,terreélotléc,étoileinvincible i35

71.Emphoma,cértise,alcalienpoudre,marcde\inbrûle.—711.Ada-

inas,pierresourde,sehatnira;sertà travaillerlescachets,lesperleset lemarbre.—*fà.Kleclruin,ambrejaune,amulette,alliaged'oretd'argent..'—7/1.Amianton,talc,alnialileincombustible,salamandre,pierred'amiante,talc,étoiledeterre,—7.5,Vitreux., . )3G

7G.Ton,kohol,slibi,slimuii.—77.Cristal.—78.Terredesphilosophesoudescreusets.—•79.SeldoCsppadoce(d'FJ-Andar,selgemme,Heurdesoufre.—80.Cunioii,chaux,cendre,lessivedecendres.—8t.Pierre

pyrite,marcassile,mercureayantsubiletraitement.—S'.!.Aristoloche.—83.SafrandeCiKcie..../>,. i3?

8/1.Élydrion,safran,soufremarin.—85.Tétinesdechienne,jusdo

câprefraîche,—«G,Ceschouba,caroube.—87.Sang-dragon.—SS.Wars,

AixtiiMiti.—1»•.«'partie. 'i5

Page 518: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

35ft TRAITED'Aï.CHIMIE-.SYRIAQUEETARABE.

henné,carlliamc.—Sg.Claudianos,curcuinalonga,ivoire,urined'éléphant,piaule,chélidoinedecliéne,fleurducuivre,del'arsenic. i3S

90.Lesjours;jouretnuit.—91.L'heure.—92.Eau,eaudivine,blancd'oeuf 13q

93.LeLion,signeduzodiaque.—g-'j.LeChevreau.—g5.LaBalance.—gO.L'EcrcvisseouCancer.—97.LeScorpion.—9S.L'Epi i3g

99.LeBélier.—100.LeTaureau.—101.LesGémeaux.—102.LeSa-gittaire.—io3.LeVerseau.—IO'I.LesPoissons i/to

TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

TRADUCTIONDUTEXTKARAHE.

I

1.Blanchimentducorpsnoir.—a.Liquéfactiondelasandaraque i/|i

3.Fusiondel'étain.—3bis.Fusionduplombnoir.—/|.Liquéfactiondel'or(encred'or).—5.Définitiondel'élixir.—G.Liquéfactiondelacouleurrouge(pourteindrelalaine) 1/12

7.Liquéfactionduvitriol.—8.Sublimationdumercure(caloinel).—

9.Sublimationduselammoniac.—-10.Liquéfactiondumercure.—1j.Fixationduselammoniac , 1'|3

12.Trempedel'acierdestinéà couperle fer.— 10.Blanchimentdusoufre(acidearsénicux).—I/J.Propriétésdur.is(or).. 1\\

H

i5.Desespècesdevitriolsnaturelsetfactices.—7espèces........... 1/1/1

iG.Propriétésdesaluns.—7espèces 1/|5

17.Propriétésdesborax.—7espèces i/i*>

i8.Propriétésdessels.—7espèces 1/i<>

i9.Préparationdelachalcilis(vitriolblanc)...................... 1\(i

20.Propriétésduchalcanton(vitriolvert). 1/di

Page 519: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TABLEANALYTIQUE. 355

3i. Autre.—32.Autre 1/17

a3.Propriétésducalcantar(vitrioljaune) 1/17

2.4.Préparationduséiïcon(vitriolrouge) 1/17

3Ô.Letinkar(soudure)factice 1/17

36.Autre 1/17

37.Autre 14<S

28.Selalcalin 1/18

39.Autre 148

30.Seldecendres 148

31.Seld'urine i/|S

32.Autre 1/18

III

33.Chapitredelaconnaissancedesustensiles.—Ustensilesdefusion.—lioulbcrbout,etc 1^9

34.Ustensilespourtraiterlessimples,aunombredeseize i5o

35.Lacucurbite.—36.Lesalambics i5i

37.L'atlial i52

38.Lutdesphilosophes , 15a

39.Dispositiondel'atlial ,. . 153

/jo.Distinctioitdespoids i53

IV

/il. Descriptiondutravaildel'argentdoré(intercalation) i54

/»3.Leverre,l'émail,lecinabre,lelaiton 155

.43.Générationspontanéedesanimaux 155

44.Lesseptmétauxetastres . i5G

V

45.Delaconnaissancedescorps,desespritsetdespierres.—Lesquatregenresourégnesdelanature ,. . 15G

4G.Indicationdunomdesseptcorps;nomsdel'or.. 157

45.

Page 520: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

350 TJtAÎTi:DWLCIIIMJKSYHIAQIÎKET AIUIJK.

'17,N'oinsdel'argent.—/j8.Nomsdufer,—.'19.Nomsducuivre 107:io.Nninsduplombblanc(ëlain).— 51.Nomscl11plombnoir.—

T)3.Nomsdumercure. jfiS

53,(lequies!suspenduau•unvoirie i5q

f»'|.Lesseptesprits , i,r)()">Ti.Nomsduselammoniac.—5G.Nomsdesdeuxarsenics.—5j,Noms

dusoufre.—58.NomsdeInpierrehématite,.. ., 1G0

5q.Minium.—Go.(.'uivrebrûlé.—Gi.Malachite.—Ga.Cadmie.—

G3.Sel.—G.'i.Talc.—G;).OKufs.—GG.Coquilled'oeuf. iG.

G7.Dénominationdesscjilpierresquicontiennentdesesprits,desseptquin'encontiennentpas,desseptquisubissentletraitement,etc.. 1G1

(iS.Descriptiondespierresprécédentes: lesseptmarcassites 1G2

G(j.I.esseptmagnésies , 1Ga

70.I.esseptespècesd'antimoines.. iG3

71.Lesseptespècesdepierresmagnétiques.—72.Lesdeu\espècesdhé-matites.—73.Lesseptespècesdevitriols.—7/1.Lesseptespècesdeselsnaturelsetlesseptespèresdeselsartificiels iG3

7.r).Lesseptaluns.—7G.Lesseptespècesdefondantsouborax ifi'i

77.Knuniérationdocequiestrelatifà l'artdefairedel'orparmiles

corps,lesespritsetlespierres IG'I

78.Cequiestrelatifauchapitredel'argentparmilescorps,lesespritsetlespierres 1Gf)

71).Ceqnirentredanslesdeuxartsàlafois iG5

80.Mentiondel'ustensile(septespèces)etdutraitement(septespèces).iG5

81.Sectiondesqualitésdel'ustensile.—8a.Lesluts.—83.Lacucur-bile 1GG

8'i.Lesmatras.—85.Laçalàya,lefihr 1G7

SG.Lechauffage 1G7

87.Sublimationaumoyendubain-marie 1G8

88.Explicationdutraitementdel'orcalciné,exposédanscechapitre... iG8

89.L'aiglerouge 1G<j

<jo.Pouramenerenconsistancedecire 1Gçi

91.Manière,deInter.—92.Calcinatioudusel.—g3.Laliquéfaction.. —9/1.Lafixation ; •-. 170

Page 521: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TAW.KANAJ.VTIQli:. 'Mû

VI

tjf).Liquéfactiondespilles, 171

ijG.Description«lutravaildosperlesclîleshyacinthes. , . 17:'.

<)^.AutiTformule,pourlesperles.—qS.Descriptionde l'onguentd'AboucAnât.—tj().Teintureéprouvée;pourl'hyacintheet lucristal.—

100.Joyaud'hyacintheéprouvé 170

101.Autreblanc. . 17'!

102.Autrepréparation.—100.Autre.—to.'i.Autre.—ioi>.Autre,,, 17.'»

10O".Dissolutiondel'apluoséliuon,quiestletalc.—-107.Tiré,de/,i>-,siine; conunenlonfahriquel'émeraude, , 17(1

VII

108.Chapitredel'or.—IOIJ.Calcinationdel'orexposéedansce.cha-

pitre. 17C

110.Calcinationdel'antimoine.—111.Rougissement.—11a.Descrip-tiondumercuredissous . , 177

113.Chapitredel'or 178

11/|.Descriptiondu1errouillé.—115.Calcination«lucuivre,—11G.Landevitrioljaune.—117.Chapitredel'or 171)

118.Délayemcntdurougeetdel'hématite 180

1içj.Chapitredel'or.—120.Descriptiondecetteeau.—121.Chapitredel'or.—12a.Kaudevitrioletdesoufre,danslaquelletuabreuveraslesingrédients 181

ia3.J/enterrcmentducorpssuspendu.— 12/1.Chapitredel'or.—

ia5.Distillationdelamarcassile.—ia5bis.Chapitredel'or 18a

VIII

Chapitresdeladescriptiondel'artanimal.—12G.L'élixir 182

127.Enumérationdesobjetsvégétauxetanimaux: disproduitsani-maux.—1aS.Cetartsepratiqueaveclesseptchosesspirituellesquevoici. 183

12g.Calcinationdel'argent.—i3o.Kaudeselammoniacetdesoufre.—i3i. Calcinationduverre.. 183

102.Chapitredel'argent(aseni).—i33.Autre.—134-Autre... .... 18/1

Page 522: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

358 T1UITKIVAIXIIIMIKSYMAQUKHTARABK

IX

i3.r>.I.echapitreprincipaldel'or:la(erre,l'air,l'eau.. . , I8'I

Traitementdusafran,dusavon,dusoufreetdelamarcassile,—rleseaux,lesgraissesetlessédimentsquiensonttirés,—lemercured'Orientetlemercured'Occident.—Klixirtinctorial i85

i30.Liquéfactiondumercure.—Sublimeinercuricl.—Ivmtripleoueau-forle 1S7

X

107.Chapitredel'argentparfait.—i38.Pourqueleferneserouille

pas.... 18S

I3Q.Traitementdumarbreparletravail.—1/10.Trempeducuivre.—

1/11.Autre.—1/12.Trempedel'ctain.—i/|3.Fixationdumercure.—1f\\.Autre.—145.Autre 1S9

1/16.Autre.—147.Surlapréparationdel'alliagemonétairenoir.—148.Noircissementdel'alliagemonétaire.—Autre 190

XI

i/ig.ChapitredesFrancspourblanchirlecuivre.. 190

i5o.Trempeducuivre.— i5i. Incérationduselet de l'huile.—

i5a.Travaildel'étainpur.—i53.Mélangepourobtenirunbronzetran-chant.—154-Purificationdel'étain.—if>5.Autre 191

XII

156.Liquéfactioninstantanéedutalc.—167.Chapitredurouge...... 191

i5S.Autre.—îôg.Autre.—160.Préparationdelacéruse.—161.Co-lorationdel'orparvernissage.—162.Chapitredel'or 192

163.Autre.—164.Colorationdel'orallié ig3

XIII

i65.Pourleverre.—166.Teintureverle.—167.Teinturenoire.—

168.Teinturerougeappeléetoubi.—169.Klixirquirendleverrebleu. 194

Page 523: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TAIiLKANALYTIQUE. 3:M>

170.Elixirquiteintleverreblancenjaunecitronet leverreverteucouleurpistache ,,, ,, i(p

171.Préparationd'étainovydé , 1ijtî

17'j.Fourdesverriers 1(ju

173.l'élitfourneau.—17/1.Fourunefusionviolente 11(7

17a.Lesingrédients icj7

XIV

176.Mélangedusalpêtre.—177.Flèchesincendiaires,amorces,pétards,marrons,artifices,etc 1tj.S

XV

178.Préparationd'unamalgame 1«jS

179.Lasoudure.—1S0.Autre.—181.Autre.—iSa.Autre uyjAdditions.— Lamagnésie,sesvariétés.— L'alun.— Levitriol.—

Lesacidesdistillés.—Préparationdesfeuillesd'or.—Encresd'or,etc... lyy

TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE

CONTENUSDANSI.KMS.Mu.0.29

UKLAHIliLIOTHÈQUKI)KL'UNIVERSITÉDECAMBRIDGE.

ANALYSEET EXTRAITS.

TRAITÉSI)E ZOSI.ME,J)KDÉMOCRITHET AUTRES.

1.PREMIERTRAITE.

LIVHKPHKMlKit.—Surlescouleurs *JU3

Epreuvedel'or.—Commentl'ors'allieaufer.—Pourfairedel'orà

l'épreuve.—Pourrendrel'orquatrefoispluslourd 200

LiVJiRSKCO.ND.'—Retour,lettreBquitraitedesécrituresdetoutesorteetdel'enduit

pourécrireenor.. ao.'i

Page 524: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.100 TUAHT D'AI.CIIIMIi:SVIU\QIJ|-:KTAKABK.

i, L'or!i(|uiil<-'etsafivaliou,—2,Formules(Incises ?o\

3. Pourpeindreclécriresurdupapier,duverre,oudumarine ao'i

1et5.Autres.—G.Pourécrireenor.—7.Autre.—S.Pourdorerfacilement , . :•.<)')

<).Pourécrireenor.—io.Pourf|iùinvasequelconqueparaissedoré.—11.Liqueurd'or.—12.Dissolutiondol'orpourfeindre.—i3.Pein-turenoiresurunvased'or.—i.'|.Travaildel'orpourlesornementsdefemme,—if).Antres.—)tj.Pourécrireavecdumercure.—17.Pourécrireavecdusafranetducarlhame 20G

18.Donnerauxobjetsl'apparencedel'or.—irj.Procédépourécrireeuor.—20.Travaildelafeuilled'or.—21.Lettresjaunesinellaçablcs.

—22.Pourqu'unvaseparaissedoré,etc.—20.Dorerl'argentetlecuivre.207

:i'i.Lettresémargent.—20etuG.Autres.—5.7.Pourfaireleslettresnoires.—28.Kcrilureenargent.. 207

2f).Kcriresurcuivreousurargent.—3u.Kcrire.surcuivredeslettresnoires.—3i.Commentonpréparel'argent,lecuivreoul'orpourécrire.—02.Kcriresurducuivre.—33.Lettresnoiressurvasedecuivre.—

3/|.Lettresd'argentsurcuivre.—35.Kcriluresurcuivre.—36.Autre.—37.Kcrireavecdumercure.—38.Kcrireavecdel'élain.—3g.Figuresd'orsurunepeaudepourpre 208

/|0.Lellrcsdecuivresurdufer.—/ji.Lettresnoiressurfer 200,

11.TR.UT]-;ni: ZOSIMI:.

LlVJÎKPREMIKIl 210

1.Travaildel'argentd'Kgvpfc(àsein).—2.Autre.—3.Préparationaumoyeudusel.—f\à8.Autres 210

.().Commentle cuivresedélaye.—10.Blanchimentducuivre.—

11.Diplosisd'argent.—12à i/|.Autres.—i5.Cuivrefacileàlaminer.-.—1Gà 1g.Autres 211

20.Autre.—21.HouilledecuivredeChypre.—22.Pourrendrelecuivreplusmouqueleplomh.—a3.Blanchimentducuivre.—2/i.Autre.—20.Pourrendrelecuivreduraussidouxauloucherquel'argentetfacileàlaminer.—26.Pourblanchirlecuivrerose.—27.Préparationaveclesfruitsdepécher. 212

28.Teinturedel'argentpur,teinturesuperficielleet teintureprofonde.—Lessulfureuxsontdominésparlessulfureux.—2g.TeinturedePar-

Page 525: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TAliLKANM'VTIQIK. . Ml

gent<unoir.—3ocl 3i. Autres.—3a.douleursaphir.—33,Tein-tureenbleu.—,V|.Teinture,saphir.—35.Teinturequirendl'argent

pareilàl'or.—FruitquemangentlescynocéphalesdanslepaysdeCihoii,

(iresd'Adamos a13

ou'.Teintureprofonded'argent,appeléeIcinlureMancheparlesincré-dules.—HccetlesdonnéesparllépheslionàAnaslase;lelivreImnulii;lestroisteinturesblanches,defugacitéinégale: lessoufres,lessulfureux,les

corps,leurmélange.—Démocrilecité;teintureducuivreenblanc;tein-tureséternellesduPhilosophe;—uniondescorpsparfusion :IIJ

3y.Pourrendrel'argentnoir.—38el3|).Autres.—/(<>.Travaildel.\cou-leurvineuse.—/|i. Autre.—4a.Autre,—43.Pourdonnerà l'argentlacouleurdelapomme.—44.Pourrendrel'argentvert.—45.Pourrendre

l'argentcouleurd'azur. ai5

/|G.Pourdorerl'argent.—/17.Autre.—48.Soudurefaciled'argentde

premierlitre.'—4g.Autre.—5o.Alliagedecuivre,d'argentcld'or;—

petitedissertationsurl'utilitépratiquedelascienceetlanécessitédel'expé-rimentation.—5i. Belalliageducuivre.—fia.Préparationdel'alliage... ait)

53.Purification,del'argent.—5'i.EpreuvedeVascm.—55.Epreuvedel'adamas - a17

l.iviii:IlDKZOSIMK.—Del'argent , a17

1.Travaildel'argentd'Egypte.—a à7.Autres a17

S.Pourdélayerlecuivre.—g.Pourblanchirlecuivre,afinqu'ilpuisses'allieral'argentsansêtrereconnu.—10.Commentonremédieàl'argentquin'estpasbeau.— 11.Pourdoublerle poidsdel'argent.— ta à16.Autres • a18

17.Commentl'asemduretnoirdeviendrablancelnoir.—18.Purifi-cationdeton!argentnoirci.—ig.Pourfixerl'argentfondu.-*-ao.Pourrendrel'asemrougecommedel'éleclrum a1g

ai à ag.Autres.—3o.Colorationdurabledel'argentaumoyend'en-duits . , aao

3i à35.Autres.—Signesdesmétauxetautressubstances aai

LIVREIIIJUSQU'AUV*OEZOSIXIE aa1

1.Nomsdedivinitéspersanes.—2.Chapitreattribuéà Platon aai3.Suitedepréparations aaa

LiviiKMDEZOSIME.—Surletravaildncuivre aaa

ALCHIMIE.— 1,2epartie. /iG

Page 526: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

:j.l»-> TMAITKD'ALCHIMIESVUIAQIJKETAUAIJE.

i. I.o<iii\reagentlinc)ori;iI;lesprêtress'enservaientpourledouble-mentcllamultiplication«lesmétaux; or,argent,cuivre..,.,.,, , :r.rj

>,.Fabricationticlainesdemétalnoir,oualliagecorinthien;—travaildes

images,statuesnoirciesetautresobjets.—Préparationducuivrenoir.—.'i.Autre,—/|.Traitementdesenduitsetulcération;recettecapitale,tenuesecrète,avecobligationetserment;—lessymbolesdesprêtresexpliquésparlesanciensmaîtresetprophètes;lajalousielestientcachés.—Zosimedéclare,qu'ilnégligecesécrits,enraisondeleursottise..,,....,., <ao

5à7.Autres.—8.Pourfaireuneimaged'hommecolorée aa'i

(|.Imagedefemmes.—10et11.Autres.—Teinturesuperficielleetteintureprofonde.—1a.Pourteindrelecuivreennoir.—i3à18,Autres.22.5

i(j.PréparationîleTerlullus;—gensquidonnentleurnomauxre-cettes,empêchésparlesprêtres;livred'Hermès,usageblâmé.—Cuivrenoiretcuivreblanc.—.Statuesdesidoles;deMinerve.—20.Pourblanchirlafonteducuivreindienaltéré.—ai.Autrefusiondecuivre.—32.Autre,22G

a3.Couleurdecorail.—if\.Couleurdefeu.—a,r>.Pourrendrelecuivrecouleurdecorail.—a6.Cuivrepersan.—27.Chauffeetfusionducuivre.—28.Ducuivrejaunefondu.—29.Mélangeducuivrejaune 227

3o.Idoleadmirable;couleurblancheinventéeparPabapnidos.—01.Fi-

guresdesidolesprêtantà illusion.—L'auteurdédaignelesdisciplesdeNilos;—procédésdecolorationdesstatuesréputéesvivantes,tenuscachés

parlesprêtres;terreurinspiréeparcesstatues;certainesgenssedisaienteucachettequ'ellesétaientl'oeuvredeshommes 228

3a.Nettoyagedesdiverscuivres.—33.Pourlecuivreblanc.—31.PourJecuivrerouge.—35.Pourlecuivrenoir.—3G.Préparationdubleu.—

37.Manipulationdumercure.—38et3(j.Autres 22c)

!\oet(\i.Projectiondubleuetdelachrysocolle.—!\i.Préparationdu

inisy.—/|3.Couleurcorinthienne.—l\!\.Teintureblanchepourrendrelecuivresemblableàl'asem.—/|5à5o.CuivrepareilàYiifcni 200

5i. Formuledepastilles.—5a.Diverstraitésderailleur.—53.Pourfairelacouleurd'argent.—5/|.Teinturerougeetcouleurdefeu.—55et5G.Autres.—I>riqucségyptiennesoulibératrices.—57.Traitementducuivrecouleurd'or.—58.Autre a31

5g.Commentondonnelacouleurdufeuauxobjetsd'asem.—Go.DireduPhilosophesurlateintureducuivre.—Gi.Pourfairelacouleurd'or.—Ga.Teintured'argentducuivre.—G3.Autre(vernis).—G/|.Nettoyageducuivre 282

Page 527: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TAHIiKAXALYTIQ11K. 3M

Livm:VII(«le*Zosime),appeléScelléetIlcphcslion , . a.'ia

i. Procédépouramollirl'argentet lesmétauxetscellersureux;—imvajouteilumercure,puisonlechasseparl'actiondufeu..,, a.'>>

>.Chapitredlléphcstioupourfaireducuivreblanc,a\eclemercure..—.'>.l'ourfaireducuivrenoir.—!\.Pourl'aireducuiwe\eii.—,">.,Surlesmiroirs.—Commentsefontlesmiroirsd'argent,leurpolissage a.'i.'î

(i.Nettoyageducuivredansleslivresd'Imouth.—7.Poursouderlecuivreaveclefer.—S.Préparationdel'adamas , •>.'>!>

i).Alliagedeplombsemblableà l'argent.— 10.Teinturedorée.—11.Teintebleuede l'or,— la. Ilciulrclecuivrepareilà IWrn.—13.Blanchirlespaillettesdecuivre.—1(\.Blanchirlecuivre.—15.Souderl'orauferetaucuivre.—îfi.Pourdorerl'électrum , a.'iti

17.Dorerunvasedepoterie.—18.Dorerl'électrum.—10.Autre.—30.Dorerunepierredure.—31.Commentondoitdorer.—aa.Commentondoitvernirleboisblanc,quandonveutledorer,—a.'î.Commentondorel'ivoire 4>.'.\-

LIYHKVIII(deZosime).—Surletravaildel'clain(lettre>;) a.'îS

1.Lesdémonsséducteursdesfemmes,d'aprèsHermès.—Angeschassésduciel,quiontenseignéauxhommesleschosesmauvaises;—le livreChôma;sesvingt-quatresectionset leursnoms;—lescommentateursont

gâtélelivre a.'îN

.Nécessitédelaméditation;lesecret;—latransmutationenordetouslesmétaux;—expériencesmanuelles.—a.Pourrendrel'étainsemblableàl'argent.—3clt\.Autres aoij' 5. l'ourtraiterlecuivredeChypre.—(ià8.Autresmoyens a/|<>

<j.Purificationdel'étain.—10.Autre.—11.Purificationduplomb.—13.Allierleplombà l'étain.— i3.Ktainpourfaireîlel'argent.—1/1et15.Autres.—îG.Teintured'étaindoré :>J\1

17.Pourdorerl'étain.—18.Pouréprouverl'étain.—10,etao.Kssaidumercure.—aiet32.Commentonsolidifielemercure.—a3.I''airedel'oravecl'étain a\:>.

LiviiKIX(deZosime).Lettre0.—Travaildumercure a^a

1.Letravaildumercureestlaclefdel'oeuvre.—Lemystèredesneuflettres. a^a

Lestroismercuresouteintures;nomsdumercurecorrespondants;—re-

productiondespages8a-85etvariantes a/Jo

46.

Page 528: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

IW TRAITED'AI.GHIMJJÏSYRIAQUEET ARAUE.

2, Dansl'Occident,ilya unesourced'élainliquide;ouluioffremu;

\iergerioufrappeleiliou;necdeshaches,dofaçonàlecouperenlingots,2'J4

3.CridePébéchius: touslescorpssontdumercure,—4,Travaildumercurequisertàl'or;—dorureparlemercure,secrettenucachéparlesfabricants., a/|5

.').Autre.—0et7,Argenture.—Setg.Cuivrage.—10.Fer.•—u et12.Autres.—i.'Jà i5.Préparationdumercureaumoyendel'étainetdu

plomb., ,,, a/|6

ili.Reproductiondelapage85etvariantes,—17.Réflexionsurceux

<juiontmanquél'opération 2/1718.Travailexécutéavecunmortierdeplombetdecinabre,—ig,Mer-

curetirédespierres;—empoisonnementparlemercure.—20.Mercuretiré«lucinabreaumoyenducuivre.—ai à2G.Autrespréparations 2/1S

27.Amalgamationdel'argent.—28.Livresdefalsificationsà l'usagedeschimistes,desfabricants«ledrogues,desmarchandsdevin,d'huileet

pourtouslesails.Ilfautéprouverlapuretédessubstances.—2g.l'épreuvedumercure;—différenceentrelesacheteursetlesvendeursàcetégard;—livresdeZosimesurcesujet a/m

ArPKxnic.K 260

1.Surl'eaudesoufre(variantes).—.2.Ilestnécessairedeposséderladoctrinedulivre.—3à 12.Recettesdiverses,etc.,variantes 230

I.iviiKXDEZOSIME.—Surleplomb.Lettreiota 2.53

1.l.itharge,etc.—2.Pourfaire«luplombblanc.—3.Pourteindrele

plomb... .'. , 253

/|. Molybdochalque.—5.Durcirleplomb.—C.Molybdochalque.—

7.Plombsemblableàl'ascni.—8.Travaild'argentléger,etc.—g.Chryso-colle.—JO.Plombvert.—11.Molybdochahjue 20/1

12.Durcirleplomb.—i3.Molybdochalque.—iA-Autre.—i5.Mou-

lages.—îG.Cuivrerunvasedeplombetil'étain.—17et1S.Travaildelaréruse.—Variantes 255

ni. l.itharge.—20.Céruse.—21.Allierl'arsenicoul'étainavecle

plomb.—Autre.—22.RèglesappeléesIlc'phestion.—23.Autres 2Ôfj

LIVREXIDEZOSIME,—Livresurlefer.LettreK 207

1.Utilitédessignes.—2et3.Pourfondrelefer.—f\.Préparationdefevpourécriresurleverre—5.Teindreleferencouleurd'or 257

Page 529: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TABLKANAI.YT1QUK. 305

G,Souderlecuivreaveclefor,—7.Pourquelel'ornoserouillepas.—

<S.Pourdorerlefor.—[).Paillettesdeferdorées.—10.Dorerlefer.—

11.Noircirlefor.— 1a.Dorerlefer.—)3.Sonderl'argentetl'or.—

1/1.Souderl'oretlecuivre.—x5.Llixirsdeferproduisantl'éclatdel'or.—16àao.Autres, , aô<S

ai. Préceptesmoraux:ilfautécouterlesniaitres,etc.;—diredePlaton.—aa.Précepted'Apsides(?) , a'n|

a3àa5.Teinturedufer.., , , >(>o

LIVREXIIni:/.osnu:,—Surl'vleclrum alio

1.Tout(Ionprécieuxvientd'enhaut;—lesdénionstrompeurs;récoltesduPhilosophetenuessecrètessousleserment.—2.Autresrecettespourl'électium , alio

3à5. Fabricationdesmiroirsd'argent;—recetteinventéeparAlexandreleGrandpoursepréserverdelafoudre,ele :>u"1

Monnaiesseméesenterreenguisedetalismans;—miroirmagiquemon-trantaux'hommesà seconnaîtreeux-mêmes,elc.—Kxposésymbolique;—leVerbe,filsdeDieu,ell'Ksprit-Sainl....,....,.. 2lia

Miroirplacéau-dessusdes7portes,quirépondentaux7 cieuxetauxîa maisonscélestes;— l'OKilde l'Ksprit;— monnaiesseméespat-Alexandre,talismans *al)3

Lestypesd'Aristote;sagrandecapacité;iln'avaitpasl'inspirationdi-vine;—nécessitéderegarderlameaveclemiroird'électnnnfabriqueaumoyeuduFilsdeDieuetdel'Ksprit-Saint;laTrinité ali'i

LivrechezlesKgypliensappelélesSeptCieu.r,allribucàSalomon,contrelesdémons al\,\

TalismansditsdeSalomon,tirésdelaGéhenne;—écritureinventéeparSalomon.—Bouteillestalismansenélectrum,pouremprisonnerlesdémons.—l'écritsjuifs.—Préparationdes7 talismans.—Invocationdesdémons

parleurmoyen.—Piécettesdepréparation. afif)

III. TlîAITEDEDEMOCRUE.

LIVREI"DEDÉMOCRITE.—Pre'/xtrationdel'or. 267

1à (5.Articlesconnus(variantes) 267

7.Onaturescélestes,etc.(variantes) 268

8. PoixduPont.—g.SafrandeCilicie.—10.Notreplomb(variantes).—11.L'agentestunique,etc 260,

Page 530: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

;?0f) TRAITED'ALCHIMIESVJUAQUKÏÏTAUA15K.

Lum:Ilin;DF.MOCRITI:. ,,,....,,,.., , 270i à3.Moinetevtçavecvariantes.—/(.Soufreapyre,—f>.Préparation

<lcl'argent;confusiondesmatières.—0.Lilbargeblanche.—7.Prépara-tionblanche.—8.Liquidetinctorial, ,,....,,,. 370

IV

IAIIÏMÏi>r,DÉVOCHITI:,3elivre , ,. a7.'î1.Pierrephilosophale.—3,Dragondu.Nil.—3.Commentseprépare

lapourpre,—4.Autrepréparation.—5.Pourprefroide .....,., 273

• . V.AUTRKÏRAITKATTRIBUEADKMOCRITK.

Lune.I". 2751.Formulepourpeindresurlapeau;—tatouage(note).—2et3.Autres.

—f\.Préparationducuivreblancpourl'allieràl'argent.—5.Autre.—(i.Préparationdel'argent.—7.Ecrireenlettresd'argent. 275

8. Colorerl'argentenor.—9.Argentdoréà jamais.—io.Nettoyerl'était).—11.Blanchirl'étain.—12.Lettresd'argent,—i3.Essaideiétait).—i/|.Traitementdel'étainclduplomb,—i5.Blanchirlecuivre.—i(j..Netloyerlecuivre.—17.Teintured'or.—18à 20.Autres.—21.Soudured'or.—as.Nettoyagedel'or.—20eta4.Teintured'or.—2.r).Elixirblanc 37!)

I.IVItr.Ill)KDÉMOCIUTK.. 2771.Premiertravailducinabre.—2.Houillepourlateinturedesperles

etdesrubis 2773. Rochebitumineuseet aurifèredeScythie.—MontagneAkminin

dansTripoli,quicontientdesmineraiscouleurd'or.—4.Mercureimpur.—5.SélénitenoiredeScythie,nomméeparZosime 278

I).Préparationdubronze.—7.Purifierl'étain.—S.Sangperpétuel.—9. Pierredracontia.— 10.Cinabre.— 11.Epreuvedel'adamas.—•12.Purificationdel'étain.—i3eti/{.Autres.—-i5.Délayerlasélénite;perlescolorées. 279

iG.Androdamaset cuivre.— 17,Ar')rea feuillestinctoriales.—18.DiredeDioscore;marbredicolore.—19.Théodotos;perlecachéeà

Cyrène.—20.Cequinoircitl'argent.—ai.Cridel'étain.—22.Ecume

Page 531: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TABLEANALYTIQUE. 3<>7

demer.—a3,Pierred'Arménie.—a'i. Pierrerouge,blanche,oupierrerecueillielorsdelapleinelune ,.,., a-So

a5.Alliage(l'argentetd'élaiu.— aG.Alabastrond'Agathodémon.—

•17.Commentsefaitl'emeraiule.—aS.Commentonnetloielecuivre.—

ai).Bougirlecuivre: procédédeGrégorios., atti

3o.Traitementdel'arsenic.—31.Préparationdelapyrite.—3a.Scoriedecuivre.—33.Préparationdelacéruse.—3'|.Ploml)noirdeDiogène,devenantrougeparfusion.—35, Couleurobtenueen troisjours.... aSa

36.Séléniteelsangdecbèvre.—3y.Teintureenpourpre.—38.Com-mentonliquéfielespetitesperlesetouenfaitdesgrosses.—3g.Eusla-tbénès;mineraideplombd'Iliérapolis.—/|0.Dired'Akoulas(Aipiilaun

-Wlépias) a*3

4i. Commentse faitl'émeraude.— /ia.Corpsde la magnésie.—

/|3.Pompliolyx.—f\f\.Extractiondel'ordesvêtements.— /|5.Pro-

jectionsopéréesdanslescreusets.—/|6.I.crlialkvdrion.—/17.f.e\il,fleuveaurifère.—/|S.Lessoufresquis'unissententreeux.—/|Çj.Leslauriers.—5o.Projectionsurl'argent atS'i

5i. Emploide la fientedeboeuf.— 5a.Pompholyxet cuivre.—

53.Teinturedoréefugace.—5/|.Ferteint.—55.Variantes.—5G.Cuivrebrûléetliqueur.—h-j.Additionduverreaumélange.—58.Lenalron

galel'élixir.—5g.Orà l'épreuve a85

Go.blanchimentdeiamagnésie.— Oi.Argentteintenor etnoircid'abord.—Ga.Seletnatronartificiel.—G3.Scorie.—G/|.Hématite.—G5.Teinturefugace.—GGàGS.Diverses a<S(i

Gg.Fusiondesmétaux -287

70.Laquantitéd'alunnécessaire.—71.Pierreihracique.—7a.Quan-titédecalais.—78.Autre.—7/1.Fabricationdel'astrolabe 387

70.CommentonchaulTelemercurepourlecinabre.—7G.Cristal.—

77.Kmeraudeteinte.—78et 7g.Perles.—80.Premièreteinturedes

pierres.—Si. Pierrequipolitlecristal aSS

Sa.Argentnoirblanchi.—83.Autre.—8'|.Commentonpurifiel'ar-

gent.—85.Blanchirl'argent.—8G.Variantes.—87.Autre.—88.Com-mentonéprouvesil'argentestbon a8g

8g.Onfaitdel'argentavecdumercure,etc.—Amalgamed'étain.—

go.Autre.—gi.Argentpareilàlachrysocolle.—ga.CommentopèrentlesEgyptiens.—g3àg5.Autres.—gG.Diplosis.—97.Commentonfait

l'argent.—98et gg.Autres ago

Page 532: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

308 T1UITKDWLCIUMIK.SVJUAQIJKKTAHABK.

\oins<lcsseptplanètesoumétauxni syriaque,hébreu,grec,latin,

persan,arabe , , ,, 39i

Lm;i.Ilfni:DKMOCIUVK;—variantesdelapage3ietsuivantes 391

V)

Livr.i:IVKSWIAS , :)()i

1.Arsenic,fer,etc.—a.Autretraitementduvinaigrequisertautra-vail;variantes;findulivred'Ksdras.—3. Nomsdesplanètesetmétaux.. aç)'t

vu. LIVRKDI:ZOSIMI:.

Lum:IX.—Surleschangementsdelaterreelticsapoussière;surlespierrescl

poisonsquimsortent 397). Selammoniac,arsenic,aphronilron,etc.;nomsdi\ers.—Diphrygès.

—Cadmie,sonorigine,sesvariétés , ,,... 297

Misy;—descriptiondelamineoùilsetrouveàChypre 298•>..Explicationdesterresdetouteespèce 299

3.Terredélayéeetdécantée;—(erredeJ.emnos,sesvariétés;—voyagesde.ZosimeàChypre,danslaCoelé-Syric,enTroade,àLemnos,enTlirace;lesdeuvvillesdeLemnos,MyrîneetMéphestos;—retourd'ItalieenMacé-doine;Tliasos,Lemnos,Méphestos;collinecouleurdesang;—laprêtresse;sceauxdeLemnos;traditionridiculerelativeausangdechèvre 3oo

l\.TerredeSamos.—5.Terrecimolienue.—6.Terreampelitis,son

usage.—7.Terrearménienne.—S.Terrepignilis... 3o3

9.Terresproduisantdesliqueurs,etc.: galactife,mélitite,jaspe,pyrite,etc.,terred'Assos,terrearabique;—findespierresquiontunevertumédicinale,décritespourThéosébie 3oî

10.AutresexpressionsmédicalesdeZosime;autresnomsdesubstances.3o/|

u. Lahuppe.—Versd'AristophaneetdeThéocrite 3o5

13.Ecumesaline.—Kcumedemer 3oG

i3.Lessels,etc 3oG

Page 533: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TAMJ-:ANALYTIQUE. 309

vin. LETTHESm; PÉEÈCHIUS.

t.etlnsdePt'brchius , .'ini|

I. LoiIreAOsronlemage: il a trouvéleslivresd'Oslanèsoupersan.—a. Iléponsed'Osron; ilenréclamel'envoi , .'Soi)

3. HéponscîlePébéchius: le livred'Oslanèsrenfermel'astrologie,l<

philosophie,lalogique,lamagie,lascience,lesmystèresel lessacrifices,l'alcliimie;septécritures. 3io

Livredivin,appelélaCoiuvuiic;sincéritédel'auteur ,'iio

Les365sectionsetjoursdel'année;—lesortilègeduroi;—lesstèlesd'Hermès;—lessepttablettes;septportesouchapitresconsacrés'auxseptmétaux;élain,Hermès,etc.;—leserpentOuroboros;—lesoeuvresd'ail

symboliques;—lesmystèresscellés ; .',.... .'Si1

• IX.FIUGMESTSMYSTIQUES.

i. Ctésiasdansl'Inde,etlalicorne;—sesimages 3i3

Bouslos(Zoroaslrc?)ell'imagedel'éléphant;—Sopharetsonaigle;—

idolesdeHome 3i3

2.Hippocrate(confonduavecDémocrile)recherchelelivredesonpère;lesquatreélémentset lapierrephilosophale , 3i/|

Sesvoyages;—cequ'ilavu.—Présentdivinquiluiavaitétéfait 314

L'hommecomposédequatrechoses:1efroid,lechaud,lesec,l'humide;—puissancesupérieuredufeu;—letissunerveux;—lafièvreoufeuinté-rieur;—urineouliquidesorliducorps;—lediagnostic.—Lamédecine,sciencedivinerévéléeparDieuàHippocratepourlebiendel'humanité.. . 3i5

3. Homère,lecréateurdumal,etc.;malédictionsurlui;—caractèrefunestedesonenseignement 3iG

TraductionmystiquedelacolèredufilsdePelée,etc.— Blasphèmed'Homère.—Dieuneluiapaspermisdecomprendrelesparolesd'Hermès;—ill'afrappedecécilé 316

Sesparolesserventdeguideauxjugescontempteursdelajustice 817

Ilfautoffrirdessacrificessacerdotauxets'armerdesarmesdésintéresséesdelavérité 317

ALCHIMIE.—1,2epartie. '17

Page 534: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

:J7Ô TRAITÉD'ALCHIMIESYIUAQUKHTARABE.

Onnedoitpasappelerdieuxlecieletlaterre;—prièreàDieu,notre

Père;satoute-puissance;—ôDieu,cliassede.monâmelaméchancetéetIVnvie,etc 01S

l.ullccontrel'Envie.,combattueaveclahacheetcoupéeenmorceaux.. . oi<)

I.iviit:VIII.—Del'unionJel'oretdel'aryvnl •'*'!(

Matièredulivre il1g

x. co.vjun.moN MAGIQUE.

Jevousadjureaunomdesdieuximmortelseldudieudesdieux.—l,elivrenedoitpasêtrerévèle • oio

Récitd'unvoyageverslestrésorsradiés o'JO

XI.MORCEAUXALCHIMIQUES.

1à5.Travaildesperlesetpierresprécieuses or!

(iet7.Teinturephilosophique.—Variantes... . . 'i:>.'6

Sa 10.Autrespréparationspourfabriquerl'argent.—11.Préparationd'unehuilemédicinale. .'lu\

XII.AUTRESERAG.MENTSMYSTIQUES.

1.Vertudesparolesmagiques.—l/enseignementuniverseldumaître.,3-iG

2.Texted'Ostanèssurlanécessitédetacherlesmystèresàrcu\ipiin'enétaientpasdignes.. .'r».lj

.'}.Lascienced'Hermès;astrologie.—Lesmaisonscélestes;—leZo-

diaque;—signeduRélier;—époquedelapréparationdivine.. 'S'iy

Lesplanètesellesopérationschimiques;-—secourspourl'âmeelpourle.

corps.—Nécepso,roi«l'Egypte,trouveles(ablettesd'Hermès.. 3u<S

Page 535: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

TABLKANAliYTlQUK. 371

XIII.HKCKTTKSALCHIMIQUE.

i à8. Laconinrisetlesperles 3aij

9. Formationdit\itriol,durlialciturinetdusori.— 10.PoinpholjxdesfoursùChypre.—Droguesdiverses 33"

ADDITIONSKTtoitnfcr.uo.vs 333

Page 536: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque
Page 537: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

HISTOIRE DES'SCIENCES.

INDEX ALPHABETIQUE DU TOME IL

ALCJIIM1ESY1UAQUEKT AKAHE.

A

Al>ar,i58.Abbassides.iu,iv,vn,XVII,

XI.1V.Abeilles(génération),i55.Abidounidos,227.AI)o»'Anal(onguent),173.AIJOUcAyat,1"j'à.Abydos,22G.Acacia,87,208,aa5.Académies,1,it,IV.Acier,xvnr,11,4i» ()'i,

157,179,191,etc.—barbare,257.—(fusion),1/12,i/(tj.—(limaille),77.—(rouille),129.—(Trempede1'),i/|4.Acolos,A([uîla,A(|uoulas,

V,27.—•VoirAkoulas,

Asclépias.Adamaiitos,191,211,233,

23G.— VoirAndroda-litas.

Adamas,l3G,JI3, 217,218,a35j279.—VoirAndrodamas.

AdamClarke,Xt.vi.

Adarcès,3oG.

Adeptes,312,— VoirIni-tiés,Secret.

/lis,122.

/lisustum,312.— VoirCuivrebrûlé.

Afrique,g, i/|5.Afronilron,9, i33.—Voir

Aplironitron,Afrosélinon,17,i3/i.—= mercure,109,Al'roud,i58.

Agate,1G1,1G/1.

Agatliodéir.oii,xxix,X\xv,XI.I,312, 328, 28l,3i8,

Agcralos(Pierre),îG,

Aglaopliolis,i35.

Agraca,3o/i.

Agriculture,VI.

Agroslis,201.Alieil,180.

Aigle,i5/i,1C0,—d'airain,3l3»—deSopliar,xt.,3i3.—rouge,1G9.Aiguilleàsac,44.

Ail(suc),25).Aimant,17,—desdiversmétaux,1()3.—rouge,iG4.Air,il, i3. — VoirKlé-

nients.—cleau,12.Akininin,278.Akolos,Akoulas,Xxxiv,334.

—K01VA(|oulas,A(juila,Asclépias.

Alabastrine(Pierre),72.Alabaslron,Albâtre,20,

58,GG,229,281,323,33/|.—l'oirAntimoine.

Alainoualîni,167.Alambic,xvm,37,38,4a,

/|5, /19,53, 71, 78,—[107],[119].—i33, i/i3, i5u,[t5i].—JG5,[IGG],I85.— borgneouaveuglet Oo,

i5o,[i5a],iG5,[ICG],333,etc.

'Al'Aniîn,iv.Albâtre(liole),77. .Albertlu(irand,XIX,

Page 538: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

37'i THAITÉD'ALCHIMIESYIUAQUEEt AHA'ttE.

Alhumar.nr,iG.Alcali,88,g5,io5,i.3G,

i55,ig'i.— descorps=-=plomb,

i58..—(Eaud'},167,17/t.Alcalin(Carbonate),G5.—.(Sel),98. i44, l/|5,

i',7,i48,iO.,iG3,iS3,

>!)7-_Alcyoninn,l'i, 280,3oG.Alexandre,1, vi, xxxiv,

363,36.3.—d'Apluodisie,ix.—leMacédonien,36j.Alexandrie,S,5g,05,98,

380.—(école),it.—deTroade,3rji,3oa.Alexandrins,xi.ni,3i3.

Algérie.11!.Minions(Seldes),i03.

Alliée,iS3,elc.—monétaire,xxi,—pareilàl'or,381.

Alliagesàbaslitre,ai2,Al-Malidi,iv.Al-Mainoiiii,n,Al-Mansour,iv.AlMotilasini,iv.AlMoulawakkil,iv.Alocs,lo",80.Aloiietlc1nippée,3o5,3oG.

Al(|os,3ag,Alildel,ioS, loi), ni,

i33.—Voit'Alambic.Alun,XVIM,xix,19,ai,33,

x\i29,33,45,54,67,'04,67.73,78,Si,S4,go,96,97,101,ioo,131,15;),iG5,170,J84, iS8, 190,nji,

ig3, 197,198,19g,200,307,30S,310,ait, aiG, 317,319,333,339,33o, 3.33,3.36,337,a/10,a4i,a44. a4G,3^9,3.54,358,a-Co,367,3G8,

371,373,a74,370,376,377,379,381,

387,38S,389,390,39.5,331.

Alunblanc,i4">.—blancdesfils,145.— (eau),87, 88, 161,

—d'Egypte,3.57.—grillé,i84-—jaunesale,i/i5.—lamelleux,xv,4,10,1a,

30,4'i,40,48,5o,5i,5G,G7,81,i34, 191,:io4,aoG,308,an,313,a14. a15, a18,

319,, 330,331,33G,337,331.

—liquide,i45,aoG.—(Mercureil'),109.—deplume,l3i.—deroche,10.—romain,i34-—rond,10,1a,13\, a1a,

33i.—desafran,xii.— (septespèces),l45,

iG4.—syrien,i/|5.—duTitbaristnil,l45.-—dei'Yémcii,i3'i,l45.

-—Voit-Yciiieii.Al-Walliik,lv.

Amalgamation,33a.

Amalgame,xxtt,79,i34.

—VoirleMercurecllesdivers'métaux.

Amalgamed'argent,iag.—fusible,3a,35,3G.Amandier(gomme),33o.Ambassadeurs,m.Ambre,10,s3G.—jaune,18,i3G.Âmeetcorps,38,78,3s8.—del'arsenic,73.—desmétaux,73.—purifiée,3G3.Amer(Jus),307.—(Sel),i4G.

Améthyste,173.Amiante(pierre),18.Amiantos,17,)3G.Amide(Antimoined'),1G3.Ammoniac(Sel),xvin,Xlx,

S, 9, i3, i4, G4,G6.

67,71.73,77,8G,io5.i34,i35,147,i5o,i5i,

i54.159,164,i65,îGg,174,175,177,180,181,iSa,i83,192,ig3,197,198,199,2i3,aa3,a4o,248,a50»390.297,334-

—(Eaudesel),70,98.—fixé,i/|3.—(sesnoms),160.—rouge,178,—sublimé,i4a.Ammoniacoii,i35.

Ammoniaque(Gomme),ici.Ainôriutn,lit,

Ampelitis(Terre),xxxvii,i5,3o3.

Amphoressuperposées,58,334-

Amulettes,xvi,xxxt,ta,t3G,aG3,270.

Page 539: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXALPHAHKTIQUK. 375

Amulettes(Livresurles),3*3..

Anagallis,29.Anak,i58.Anastasc,213.Anbica,107.Ancliiisn.227,a29, a5/|.

—VoirOrcanèle.,Ancvre,ni.Aiiilar(Seld'},1/1G,1/17,

1GS,172,193.Aii(ln)(Iainas,20,191,210,

211,21a,21G,ai8(233,3.35,230, a.'iç),ao.'i,280.—l'oiVAdaittas.

Amlros,3oi.Ancssc,a5,87,88.

Anfoug,278.Anges,2G/1.—déchus,x\\l.—séducteursdesfeiniiies,

xxx,238.

Angleterre,vi.Animal,animaux,1.").").

i5G,aa3.—(Art),183.—àdeuxlaces,xt,G9.Animali[Delapide),182.

Animyine(L'),vm,x,Xvit,.',2',/,3.

Anlabni,a.r)/i,Ariliinoîiic,xix,iS, 19,ao,

a3, 3<),5o, 5a, 100,155, 1G1,1G/1,iC5,18a, 19'.1,ly3, UJ'I,'197, 198, njç),257,aGG,a8i,33'i,—IWKohol.

— (alliage,couleurd'or),î55.

—Llanehi,177.—(calciilalioli),177.

Aulinioinc(cliaux),17G.—deCoptos,a5a,a53.—d'EspagneVg5.—italique,S/j,io3,3G7.—d'Occident,77.—despliilosoplies,Go.—rouge,a5G.—(septespèces),tG3.—sulfuré,3.3.—sulfuréouoxydé,7a.—vert,177.Anlioclic(lunpliores),/ig,

Gi.Antiociitis,vi.

Aphrodite,9, 11, iaa,

[ia3],108,291,3i1.—(arbre),280.

Aplironilron, 1aç), 211,:».18, auj, aau, aaa,223,aa/î,a3o,[207],307,329,33o.— VoirAl'ronilron,Ecumedenation,.\alron.

Ajibrosélinon,aG.ay,7/1,1G1,17G.—\roîrAfro-sélinon,Pierredelune,Sélénile.

Apbroud(eau),8/|.

Apbroudoii,1a3,333.

Apidos,2aG.

Apilis,aGG.Apiloti,2G1.

Apollonius,iv.

Apron,t3a.

Apsia,89.Apsides,xxxill,a5j).AqlosfPcre),138..333.

A(|oulas,y.78,a83,:sS/i428G.— VoirAlioulas,

Aquila,Asclépias.Atplila,x\xv,378.'—Voir

Akoulas.

Arabe(Langue),-ay1.

Araignée,3o.r>.Ari)res,aa3.Archiinède,IV.

Archipel,xwviu,3oi.Arclion,2.37.Arcs,11,18,[îaG].157,

291,311.—VoirMars.—(élain),1•>.().—(fer),12G.

Argent,îxà xiv,\i\, x\.xxtv,\\M,[\x\11],XXMII.xxxi,XXVIII.xxwi.xi.11.2, 3, /),G, 7,8, 11.I/J,20,aa,a.3.:>.'\,'.8.38,3y,/M,1G,>\-\5i.5/|, G'ià G7,G9,71,7.3à78,81,83,87.9',.9G,97,io5,10O,110.

[121],laa, ia.3,137.128,i33, i35, i3G.i/ii, i5G, i05, 1(;<S.

171,17G,178, 180.181,183, 18I, 18G.188,190, 192. 199.2()Gà 21G, [217]àSUIV.,221 à 325,aay.a3a, a.33,a30,2I0.a.'ilà 2/19,2.V1,2O0à

271,270, 277,280,a85, 287,289, uy'o,»l(),32\.

—(alliages),ail.—allié,281.—amalgamé,139,a/19.—amolli,xxix,a,3a.—(argenture),x\xn.—(calciiialion),i83.—changéenor,/|3.—d'Egypte,98,191,210.

—VoirAsein.

Page 540: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

370 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

Argent(diplosis).0i, 5a,211,2I8.

— dore,xix,xxr,xxv,XXXIII,i5,'i,207.

—(écume),17,12g.—{éprouve),xit,xxvn,8G,

y.17,28g.— (feuilles),110, îgg,

2t>5.—(fusion),i3a.—jauni,215.—(laines),207,220.—laminé,a34.—(Icllres),xxv,207,275,

27G.— (limaille),3, 4, 78,

l5/|, 186,207,2lf),2/1G,282.

—liquide(eau),82,a58.—Voir.Mercure.

—elmagnésie,iG3.—(marcassïle),162.—etmercure,i3/|.—(miroirs),y.Gi.—inoiliéor,ig3.—nettoyé,28g.—deNicce,23G.—noble—or,157.—noirci,xut,ai5, 280.—(sesnoms),107.—oxydé,xxvin.—pareilàl'or,213.—parlait,18G.— (pierremagnétique),

iC3.—(porte),3i1.—(poudre),l3o.—pulvérisé,188.—purifié,218,21g,—(pyrite),19.;—(t'Ogle),37.—sansombre,i5g.

Argent(scorie),20, 27,2/11,331.

—soudé,a35,a5S.—(soudure),i3o,216.—teint,xxvi,xxvu,220,

280.—teintennoirverdàlrc,

io3.—teintenor,a3g,27G,

285,28G.—(teinture),• 155,1g1,

iga,2i3.—(terre),a/ji.—verdi,215.

Argentée(Pierre),1G.

Argyropéc,v,ix,xi,xxxv.Arisléc,155.Aristoloche,11,21, 45,

137,227.Aristophane,xxxvm,3oG.Aristolc,1,11,iv,vi,XVIII,

xxxiv,iG3,aG4.3o5.Arméniacon,8, i5, i33,

135.Arménie,ni,S,g, 18,7.5,

—•(hrunoucalife),1G0.— (Pierrecl"),i35,1G0,

2S0,2gG.— (terre),xxxvii,i5,

[3o3]'.Armes,/|i.ArnauddeVilleneuve,xvii.Aromates,1/12,3i3.Ams,3og.Arroclie(feuilles),a58.Arsenic,x,xt,xu,xv,xtx,

xxxi,8, 9, io, 18,Gg,73é7G,80à8/1,g3,gi,10/1,127,12g, i35,i44, 207,313,21/1,2i5, 21g,aai, aa5,

22g,23o,233, 2/11,2/13,2/18,a5a, a5G,

2G7,2G8,271,272,27G,279,282, 2.85,

287,28S,2gG,297,3o3,3a/i,331.

Arsenic(àmc),73.—blanchi,2/11.—brûle,GG,73.—(Lesdeux),1G0,1G4,

iG5.—doré,i5, 55,77,78,

8G,gG,gg, io5, ao4.2o5,20S,213,22.3,22/1.

—(eau),88.—(élixir),5S.—ferrugineux,217,21S.—(Heur),127,i38.—(graisse),2/16,—jaiuie,i32,i/ig,'i5g,

173,17/1..—jaune(maie),127.

'

—lainelleux,gG.—(mercure).i5g.—métallique,xxvu,a3,

110,334.—métallique,secondmer-

cure,Gg,70,70,7/1,8a,83.

—(sesnoms),1G0.—oxysulfuré,44.Ga,Gg,

100.—(pale)*i3.—dePerse,77.—(pierres),ig7.—(pyiite),20.—rouge,19,44,5o,53,

i/,4, i/19,l5g, 179,1S1,182,ig3,ag4.

'—rouge,jaune,12g.—(Seld1),iG3.

Page 541: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXALPHABETIQUE. 377

Arsenicsublimé,63.—(sulfurerouge),Gg,70,

73,77.Si.-—sulfuré,10,12,17,19,

23,a4,26,28,3i,32,

37,38,/,i,/i2,5i,5G,07,Gi,62,64ig3,96,110,12g,i4i.i44.—

VoirSandaraque.—traité,282.—transforme,127.Arscnicon,8, 127.Arsénieux(Acide),X,xiv,

xviu,G2,66,73,83,joi,110,127,i44,163,334.

Arseniosulfurc,26.Arséniledecuivre,i3.Artanimal,xx.—(grand),vi.—dusoleiletdela lune,

i33.Artifices,xxi.—(.'eu).1Q8-Artscorporelsetspirituels,

25g.

Artslibéraux,1.Artis chetnicoe.principes,

i55.Ascalon(jarres),4g.AsclépiasouAsclépios,xxxv,

27S,333.—VoirAko-los,Aqoulas,Aquila.

Asdjad,157.Asem,xx,xxvi,xxx,23,

32,G7,y3,7/1,gS,122,i38, i84, 207,210,217,2ig, 23o,232,23G,2/11,254, 287,290,319.—VoirAr-

gentd'Egypte,Electriim.Asie,3oi.

Aspbalte,i4, 27, 3oi,3o3.

—delasagesse,160.

Asps,311.Assemani,11,m,v,vi.Assos(Pierre),3o4-Assouan(Couped"),ig3.Astartc,291.Aster,i35.—altiqueéi35.

Aslera,11,211,331.Astérilis,23g,3o2.—Voir

Aster.Astres,11,XI.VII.—(révolutions),32G,327.—(Lessept),i5G.Astrolabe,2S7.Astrologie,m, v, xvi,

xxxviu,XI.II,3io, 327.Astrologiques(Listes),122.Astronomie",1,010.Atbal,i5o, i52, i53,

1G9.Atlin,i33,i5o.

Alope,5.Atoubi,XI.VII.Attirela menuepaille,

i3G.Aurifère(.Montagne),xxxvi.Atitomalareion,35, 151.

—VoirTiragespontané.Avarislan(Pierre),322.Avicemic,xvii,xtx,i55,

iG3.Azur,8.Àzurite,i5.

1)

Babyloniens,11,xv,4a.

Bagdad,iv,XLIV.Bain-marie,2, 43,[n3]t

i5o,i5i, i5a,[iG8),etpassim.

Baindesable,lGG,—oud'air,112.—oudecendres,107,108.Balance,12,i3g.Baliq,190.BarBahloul(lexique),pas-.

sim.

Baibebraus,v.Barimma,i32.Bariolé= étain,i58.Barmali,180.Barmabellt180.Baroud,154.Barran(Antimoinede),

iG3.BarSérapion,131,134,

135.BarSérosebwaï,75,120et

silîv.

Basalte,245.Bascboscba,97.Basilic,21.— (engendrescorpion),

i55.BastrichaiiUis,Baslrocbati-

t'iS,211,212.Batascbla,Gl.Batitures(Oxydedes),gy.Batracbion,i3, i3o.Baume,i4. 173.Bdellîum,i3,252.

AixuiMife.—1,a*partie. '.8

Page 542: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

378 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

Ilt'l,xv,u, 125,199,196,agi.

Belali,i?-3.—VoirBilali.Bélier,13,I/JO.—(Cornede),97.—{signe},3a7.Bclsamin,291.Bensly,xxn,XÎAIII.

Bcrdjis,158.Bérénice,i34,229.—(verre),287.Berhisc.li,158.

Béryl,18, 175.—VoirEmeraude.

BethZailé,281).Belle(Lessive),229.Beltcravc,23a,27(3.Beurre,33, 229, 280,

3o4.—decuscute,g.Bible,288.HibUolhccaClicmica,108,

112,etc.Bidouk,123..Bièic,97.Bilali,xv,11,3i, 199,

208,254,275,agi.—VoirBelali.

Bile,141i8.3,227,262,281,3o5.—VoirFiel.

—d'agneau,S8.—ticboeuf,288.—debullle,207,252.—dechèvre,207,278.—dudragon,xxxi.—detortue,ao7i2o4<—deveau,2o5,276,clc»—deVeau,bouc,boeuf,

chèvre»a4l>Bissextiles(Années),xxxix,

Su»

Bitume,i4, i5, 16,27,64,223,224,a/ii,279,290,3o3.

—deJudée,22a.Bitumineuse(Hoche),278.Blame-toitoi-même,88.Blanc,22.—d'oeuf,7,/17,13g,153.

—VoirOEur.—clrouge,2G0.Blanche(Verredecouleur),

95.Blanchi,1,2,87.Blanchiment*xvin,xxxm,

a5>,etc.—etrougJssemcnl,88.Blenunides,37,43.Bleu,xv,,6,11,21,23o,

a33,298,33o.—(leinturc),2i3,236.—vitrifié,8.Bleue(Verredecouleur).

Bienfaisant(Le),160.Bièred'orge,209,212,

218,219,279.Bocal,io4<

Bochljésiij75.Bo;uf(Chairde),changée

enabeilles»i55.—(fiente),a3i.—(os),9/1.Bois,xxx.—doré»237.—(Selde),164.Bokhara,l63.Borax,XVM,xlx,i3,[98],

io5, 129»i33, i34.1/17,i5g, 182»194,324.—-VoirFondant,Tintai.

BoraxdeBérénice,i34-—ecumeux,i46.—noir=plomb,158.—desorfèvres,145.—dupain,i45.—rouge,i34.—(septespèces),[i45j,

! 164.—desoude,i46.—deterre,134.—tinkar,14G.Bordeaux,111.Botusbarbatus,i4g,334-

jBoubonionnc,i35.

jBoudaqa,1/19,196.IBoulangers,145.IBoustrophédon,20/1.iBoutberbout,1/19,i5o,! 334.Bouteilles,i5o.—(talismans),xxxv,a65.Boullachron,i3o.

Brique=cuivre,187.Briquesenduiteset non,

a3i.—égyptiennes,231,—libératrices,a3l.—>derose,231»BrîtîshMuséum,VIetsuite,

107,clc.Brome,xxl, 122,191,

227,279.Broyeur,1/19.Bubacar,xvni,i44.l45.

1/16,i5o,i5i, i5g.Buccins,3o5.Buffle,87, 88.—Voir

Bile.Buis,219.Bunè,97.Byzantins,VIil»xx.

Page 543: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXALPHABETIQUE. 370

G

Cabalistique,a65.

Cabriçi,XIAII.— Voir

Chypre.—(vitriol),145.Cachets,i36,a32.Cadmîe,3,13,23,33;34,

35, 3g, 73,127,128,

129,1G1,iG5, 20g,213,310, 22g,233,2/Ji, 271,272, 282,283,284, a85, 287,[297],33i.

—d'argent,127.—deChypre,127.—dorée,g5,192.—(sesespèces),298.—(ostracitc),7g.Cafiz,1/19.Cahach-salg,igo.Caille(saumure),207.Cailloux,i55.Calaïnon,236.Calais,287»Calamine,i3, 12S.

Çalàya,i5o,i65,[167].Calcadisou calcitis;i3i,

172.Calcaire,iS,19,73,90,299.—(EaUde),88.Calcaild,10,iG4,237,—

VoirChalcîte,Couperose,Pyritepierreuse,etc.

—deChypre,192.Calcandis,200.Calcanlar,i45, 1^7,200.

'—l/o<ïChalcitô,etc,Calcatithoii,44,i45,i4G,

Calcilarin,27, i45, là'/,277,285.—-VoirChal-citariu,Couperose,Pyritecuivreuse. *

Calcitc,288.—VoirChal-cîte.

Calcotorm,75.Califes,m.—(Lesdeux),1G0.Calimia,i3.

Callinique,ut.Calomcl,XVIII,i43.

Cambridge,VUet suiv.,xxuetsuiv.,xLViii.

Cames,3o5.Camomille(racine),215.Camosch.xv,11,195,211,

291.Camphre,g4,1G0,198.Camphrier,go.Cancer,12,139,327,Canion,l4.

Cappadocc(ocre),21g.—(sel),27,56,G4,)37,

iG3,2/10,281,285,

287,290,3o/|.—VoirSel.

Câpre(Jusde),138.

Caputmorlnutii,110,111*Cala,igo.Carabe,i3G.Caraii,12G.Carats,l53.Carbonatedechaux,l4<—decuivre,i3.—dépotasse,i4G,t48.—desoude,8.Carchios»110.

Caria,123.Carmanie,i33.Carn,ern,crouu,caroun,

^19.73'.Caroube,i38.Carshouni,XLIV.Carthame,xxv,ai, 88,8g,

i38, i42, 2o5,20G,

213,232,269,277,282,

Caiviya,190.Casa,80.

Çasaha,G4.Castrin,125.Causes(Traitésur les),

23l.Cécitéd'Homère,317.Cèdre(écorce),80.—(résine),i3.Céleri,i43.Célesteetterrestre,i5g.Célésyrie,xxxvu.Celse,122.—(Portesde),2G3.Céinentation,97.Cendre,Sg,12g,137,23o,

a4o,262,298,etc.—(Bainde),43.—deboisdepeuplier,de

choiirouge,decamphrierdéChine,defiguier,2g5.

—de chêne,de mûrier,defiguier,de sarment,232.

—(eau),xxxiti,252,253.—(lessive),137.—nettoyéeseptfoispar

sonesprit,3ao.—noire,Ho.

48.

Page 544: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

380 THAITKD'ALCHIMIESV1UAQUEET ARABE.

Confiredepiaule,go !—purifiéedanssonpropre!

espril,38.—(sel),J/IG,i4S, iG4-—tamisée,171.Cercledesprêtres(livre),

xxxiv,2G2.Cercueil,3oG.Cerisier,48.Cérusc,xii, xxi,xxxiii,

10,1a, 18,ao,a3,28,/ii, /18,83, 84, 86,

88,91,ga,g5,gG,101,102, 128,i3G,153,

10g, iG5,17G,i83,

iga, ig5, igG,210,211, 217,23o, 231,a44, 2/1G,2/18,255,a5G,258,271,-283,aS'i,290,29G,[299],3?./,,33/i.

—(Peintureàla),188.Chaborkan,157.Chai)-,3o5.Chalcanthon,21,75,92,

gS,103,123,12/1.—

Voir.Calcauthon,Coupe-rose.

Clialcilaiin,7J, ia3,ia4,2S7,33o,331.—VoirCnlcit.iiin,Couperose.

Chalcilcou chaleilis,xv,4, 5,7,H),33,75,92,97,123,12/1,i/[G(îgi.21/1,2i5, 220,227,2/11,25a, 282,aS5,

290,t2gg]t32/i.—Fo.VCalcitis.

ClialdceiiSjv,vl,ta3.Clialkos,122.

Chalkjdrion,83,8G, 128,2/,3,28'|.

Chameaux(os),g'i.Chapiteau,1G6.Charbon,îgS.—delaurier,234.

Charpentiers,3oo.Chaudière,107.Chauffage,[1G7].Chauffeur(Appareil),i5o.Chaux,x,xvni,3, 7, 11,

la, 25, 48, 5g. GG,71, 72, 7G,80, 87,88, 89, go, g3, g4,gG, io5, 137, i43,"I5I, 17/1,20G,20S,

217, 229,2.33,2/10,2/12,2G7,2G8,272,27/1.276»286,299,32/|,320.

—arsenicale,S.—blanche,1G1.—(eau),G3.88. 102,

2Ô2, 255,287.—d'oeuf,4g,5i,55,G2,

71-—des philosophes,3g,

5a,Ci,03.—(règle),3g.—(sel),i4G.—vive,7.3.Chélidoine,3. G,ai, 34,

35,4^ 5o,Gi,227.—deChine,i38.Chôma(livre),xxx,238.Chêne,i3.—(Boisde),go.—(cendres),!03,144(t48.—à galles,219.Chevaux(Caldes),3o5.Cheveux,iS3*3o5,—pourris,i55.Chèvre,S, a5,87,88.—

l'oiVDile.

Chevreau,i3, 13g,327.Chienaltéré=inercure,15g.—enragé,11,82.—(étoile),220.—VoirSi-

rius.Chiendent,201.Chiffons(Cilde),G4-Chimie,i33.—deMoïse,xxxvi.—(sonnom),238.—révéléeaux mortels,

XXVI.Chinan,16G.Chine(sel),i4G.Chio,3oi.—(terre),a1o,a11,21g.

22g,?.3o,3o3.Chirolmèla,xxvi, xxxi,

23g.Chloruredecalcium,i43.Chorassan(Seldu), iG5.

—VoirKhorassan.Chosroés,11.Chou,58.—(Cendresde),2.5,go.—(eau),88,287.—sauvage,253,273.Chrétien(Le),m, v, vm,

x,XVll,4a,43.Christianisme,1, xxiy.—

VoirHellénisme.

Chryséleelruin,3.

Chrysocolle,4.9. lu*i3,21,27,3a,34, 35,82,

g8,gg,io3,121,i3o,i46,20G,212, 2i4,2i5, 23o, 23G,24Gta54,2G7,27G.288,

2go,2gg.—VoirSou-dured'or.

Chrysographie,xxv.—VoirLettresd'or.

Page 545: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXALPHABÉTIQUE 381

Chrysopéc,v, îx,xi, xx,xxi,xxxv,2Go,2G7.

Cli)leoujus,i5.

Chypre,9,11,44,68,76,i45,i54,Soi.—Voir

Cabriçi,Cuivre,etc.—(foursou fourneaux),

xxxvit,331.—(liqueur),33,35.—(Minesde),297.Ciel,xtv,3.—(Chassesdu),238.—et terrene sontpas

desdieux,XLI,3i8.

Cigogne(plume),24G.Cilicic,G,a4,34,137.—(vin),220.Cimolienne(Terre),XXXVII,

i4, 27,87,135,162,îGG,23o,3o3.

Cinabre,x,xi,xn,xv,xix,xxxui,G,7,8,9,17,1S,19,21,2Ô,28,3i,35,4o,Gg,70,71,76,7G,77,80, 82, 83,'84,85,86,94, i3i, i55,1G2,îGi, 181,ig3,20G,212,2i5, 227,23o,2/11,a44. 247,a48, 25a, 2G0,2G7,277,279,280,298.

—(signe),8,9.Cinqdieux,cinqlangues,

3iG.Cire,.13,169,218,267,

272,281.288,329,etc.—d'Alexandrie,296.—jaune,rouge,blanche«

1G0.—del'oeuf,107.—depeintre,322.—dul'ont,241.

Cirerouge,157.—(Verrecouleurde),95.Cisaille,1/19.Citerne,33o.—VoirEau.Citron,87.—jaune(verra),ig5.—(jus),i42, 171,175,

271,273,281.Clairdelune(artifice),198.Claudianos,35, 4'i, 5o,

i38, 368,278,281.—VoirChélidoine,Klcc-trum.

Claudion,18.

Cfauydrion,128.

Cler(livre),254-—oupuissance,io3.—outraitement,loi.Clément d'Alexandrie,

XXXVI1I,XXXIX.

Clcopàtrc,XMii.Climia,128.Cnabris,131.Cnidos,i3.Cnodis,6.Cnoris,i3S.Cobathia,2/1,100.C<i'lc-S\ric,361.Canir,17.Colio!)cr,37.Colcotnr,4o,44.45,75,

ifl3,192,ig3,200.Colcotarin,ia4>— Voir

Clialcîtarin.ColèredeDieu,316.Colle,4,i3,1o5,204,237.—de boeitl'jn3G,237,

252.—demenuisier,255.—depierre,a38.—depoissont 208,237,Collyres,i5i.

Colophane,93,32g.Coloquinte,45.—île(erre,27.Colorationdel'or,192.ColunibiaCollège,xi.vm.Comaiis,x, XLIII,3, 12,

26,72,255,029,33n.—VoirTalc.

Comarîus,xx.Combinaison,1SG.Commémoration(Irailé),

23l.Commentairesfalsifies,2G5.—mauvais,23g.Commentateurs,xxx.Commissiondestraductions.

•*"•

Compact,n, 12.

Coin/iosilioncsad liitgenda,8g. _

Compositions(Livresurles),90.

Conciles,1,Condensationssuccessives,

112.Confusiondes matières,

271.—desphénomènes,7'i.Conion,137.Conjurations,xxxix,uG5,

2G6,32o.Consolide,1.73.— Voir

Symphylum.Constantinl'orphyrogénète,

VIII.

Constantinople,lit, iv,vu.Construction,175.Copies,20,84.

Coquillages,12,3o5.

Coquille,174.—attique,235.—d'oeuf,lGl.

Page 546: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

;j82 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

Corail(teinte),227.Corbeau,155.Corbeilledepalmes,Sg.Cordiamisa,i38.Cordonniers,G, 1G,i3i,i

as.Coriandre,33o.Corinlhe,123. |Corinthien(Alliage),xxvm,

[223],23o.Corne,i54,iS3,3o5. j—brûlée,.257. '

Cornouailles,244- ICornouiilcs,So.(iorniie,120.—ouchapiteau,107,Corporel,1.

Corps(Les),i5o,.—et âme,239.—Voir

Ame.Cosmas,67.Coton(linge),172,173.Couleur,.\xv,2o3,33o,etc.—blanchesetbleues,228.—(Mélangedes),34.Coupda,3o5.

Coupellalion,7,ioG,13a,217.

Couperose,G,al, 44,47»48,64,75,80,81»98,102,205,2oS,2l4t215,2ig,.220, 222,232,2o3,2Ô2, 254,267,258, 2G0,275,a77' 279*a^2, 284,aS5,2go.—VoirClial-canton,Chalcilis.

-—bleue,7.——clialcilariu,324--—de Chypre,semblable

au verre(vitriol),8g,—(eau),67.

ICouperosedePerse,45.——plomb,i58.

jCoupes,i5o.—deverre=lilhargc,1G1.

Coupholilhe,229, 23i,234.

ICouronne(livre),xxxviu,3io.

—(Lesdeux),1G0.Craie,i4,22g,242.—Voir

| Calcaire,Crcîa.jCrâne,i83,3ig.ICrasse,3o5.Craies,xxxv,2G3,278.Creta,i4»290.— Voir

Craie.Crète,211.Creusetoucylindre,35.Creusets,xviu,gG,149,

etc.Crible,i53.Crin,76.Cristal,18,29,io5,137,

1G1,iG5,uS8.—(teinture),18, 173,

175.Crocilidos,2GG.Croisades,xxi,xxn,198.Cronos,11,19,72»IoG,

[124].291,3n.Croticados,2G0,261.Crotinon,5, 125.Crottin,GG,76,80.Crouii,78,79,CroUslh,279.Ctésias,xxiv,xxxix.3i3.Cucurbile,i5o,[i5ij,lG5,

[iGG],170»171.Cuiller,G2,192.Cuirs(Vieux),3o5.

Cuivrage,xxxit,Cuivre,x,xi,XII,xtn,xv,

xxi,xxvi,xxxvi,[xxvni],4,G,7,9,11,19,20,21,a4,28,29,3g,4i,43,47,48,5C,G4,G5,G7,70,73,77,80,Si,82,SG,87,92,93,94,95,[122],123,i3i, i32,t3G, i38, i5G,iG4,igo, 191,19g,2o5,20G,207,208, 210,211,212, 214» 2IG,217,221,[222]etsuiv.,23i, 234.23G,23g,a4o, 241,244,247,248, 254,255,25G,2G0,2G1,2G5,2GG,

273, 277,279,280,284.285,2go,2g4,3o8,3ig,324-

—(aiguille),174.•—(alliage),211. •"""""~~

—alliéauplomb,138.—amolli,5i, io3,212,. 254.—etantimoine,155.— ,—(arsénile),i3.—altique,282.—blanc,4, 5, U, Si,

9G, loi, 123, 210,

217,21g,225,226,

229,235,24i»275,27G,283,284.290,324-

—blancbrûlé,75»8i.—blanchi,XI,xtii,xxi,

xxvi,xxix,25,28,38,

3g, 47,83,84, 144.l86, I90, 311,212»2i4, :u8t 23o,23ït235,a3G.

—brûle,x,4i5, io, i3,20,3o,3i,Ci,7g,g5,

Page 547: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXALPHABETIQUE. 383

i23, 1G1,1S1,197,208, 213, 2i5, 221,223,232, 233, 246,268, 2G1,277,284,2S5,28G,288,29g.

Cuivrebrûléetréduit,123.— calcine,178, 179,

'99-—(carbonate),i3,20.— (cendre),129.—decliaudron,22/1.—deChypre,6, g, 3i,

5o,67,71,g6,gg,io4,

149.—(clous),210,217.— (coloration),io3.—coloré,xxx.— corinthien,123,128.—couleurdecorailoude

feu,xxix. i— couleurd'or,231. j—doré,xxv,45,207.—(eau),82,84.244.— (eau)=mercure,i58.—(écailles),128, i3o,

208,9,12,206,298.— (feuille),5, 110.—(fleur),io,20,44,75,

88,124,128,i3i,i38,144»207,20g, 23o,aGS,281,29g.

— (Fourneauxà),xxxvil.—VoirChypre.

Cuivre(fusion),i4g.—(graisse),1G2.—indien,xxix,225,22G.—jaune,xxix,i55,227.—•laiteux,225,227.—(lames),48, 5o, 5i,

56,58,189,212,270,286.

—laminé,211,312*—(lettres),20g.—(limaille),4, 78,i46,

191,215, 3/1G,254,2G1.

— (limaille,feuilles),xm.—(liqueur),JO3.—(marcassitc),1G2.—(minerai),xv, 4, 7,

45.— (mortier),xxxu,8G.— nettoyé,232, 276,

281.—de fticée,233, 24o,

241,288.—noir,226,22g.— noirci,223.— noiretblanc,23G.— (sesnoms),157.—(sonombre),2G5,2GG,

2G7.— (oxyde),12g.—(perles),280.—persan,xxix,227.— (Pierrede),iGi.

Cuivre(pierremagnétique),1G3.

—(protoxyde),32.—purifié,io5.—(pyrite).27.—rouge,xxix,11,12.3,

i55,22g.—(rouille),9, 10, ai,

129,254,a55, 282.

287.—sansombre,19, 83,

141,282.— (scorie),282.—(sel),29.—soudé,XXXIII,208.—soudéaufer,235,—(soudure),i3o,2iG.—tinctorial,xxvm.—(travail),i33.—trempé,xxi,18g,îgi.—(vase),20G,208.Cumas,1.

Cumin,ait, 218, a3i,

273,276.—indien,227.Curcuma,44.Curcumalonga,i38.

Cynocéphales,xxvn,213.

Cyprès,24o,254.—(huile),i\i*

Cyrène,XXWJ,280.

Cyrrheslique,285.

Cyrus,1.

1)

Dam-Akhouen,75.—El-Akhouen(sangdes

deuxfrères),i38.

Daiieq,l53.Darius,227»

Dalle,9.Daus,davas,dous,181.

Décapageduverre,3o.—

VoirNettoyage.Délayemeiit,i83.

Délayeretdissoudre,87.Démocrile(Pseudo),y,vi,

vin,ixetsuiv.,xi,xvii,Xxiii,XXvii,xxxv,xi.,1,3, a3et suite,2i4.

Page 548: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.Wl TUAITÉD'ALCHIMIESYIUAQUKET AIUJJK.

2G0,280,3i4, 3s3,333.

Déniorritenaluralîsle,3j/|.—{nomgénérique),27S.Démo»lunatique,Sa.Déliions,xxxv,238,2O0,

aG3,a65,2GG.—trompeurs,xxxm.Dcnl(pourpolir),3aa.Dcslin,xxix,aaS.Ilc-slnicleurdes corps,

1Go.

Dlifrjarévisa,!37.Diadème,xxxviu.

Dialectique,1,11.Diamant,12/i,i3G.Diamantos,i3G.Diar-Békir,1G3.Dicrusion,aSo.Dieu(Nomde),310.—auxneufformes,xxxi.Dieux,lecielet la terre,

3iS.—immortels,xi.n,3ao.

Digestion,xu,iGS.—(appareil),[n5],[iiS].—(fiole),111,[11/1].—spontanée,/|0, 47,

i5i.—(Vaseà), [108].Dima,G/|.

Dimitis,i3G.Dinar,153.DiodoredeSicile,xxix.

Diogênc,vi11,xi,xxxv,26,2S2.

Dionysos,32G.Dioscoride,7, 8, 9, 10,

11,i3, 1/1,i5, iG,17,ag,44,100,127,128,100,i3i, i35, i3G,sG3,airj, aa/i, 287,297etsuiv.,3oo,etc.

Dioscoros,xxxv,280.

Diphrygès,xxxvn,tj, 11,128,[297].

Diplosis,x, 5o,211,249,ago.

Dismos,137.Dissolution,-!83.—(Grande),3g,32.4.Distillation,xu,iG5,iS3,

i85.—sèche,humide,iG5.Divinitéetcolère,3iG.Divisé(Lc)=mcrcurc,i58.Dix-neuf,17.—pierres,xvi.

Djàbcr,xx,xxxvm,182,18G.—VoirGébcr.

Djadjad,i64-

Djafar,i58.

Djalmid(Al-},11,107,Djcbal(Alimdu),16/,.—(Aniimoinedu),iG3.

Djcmaled-Din,i55.Dond'Enhaut,xxxm,

2G0.Doré(Corps),a4G,—Voir

Argent,Cuivre,Fer,etc.Dorée(Couleur),a3o.Donne,xxv,xxx.—aumercure,XXXM,a/i5.—(poterie,pierredure),

237.Doublementdesmétaux,

222.

Douça,296.Douzemaisonscélestes,

xxxv,aG3.—pierres,xvi.

Dozy,10,75,i/|5, i4G,181.

Drachme,i53.Dracontia,279.Dragon,273,—(bile),84,244-—furieux,a45.—produitparoeuf,i55.

Drogues(fabricant),249.—tiréesdelaterre,xxxvn,

297.Ducange,24g.

E

Eau,12,i3, i3g.—blanchissante,188.—deciterne,206,210,

217,227,24G-—clarifiée,8G.—decuivre,i58.—divine,44, 68, 75,

10/1-,10g,161,agG.—VoirEaudesoufre.

Eaudorée,44-—defer,158.7—defleuve,245-—forte,G2,66.—dulaveur,1G0.

Eaulourde,158.—delalune,158.—demer,4,5, 2/1,2g,; 3l,33,87,88,94,101,

102, io3, io4, 24i,201,25a, 267,258,2-1, 274.

Page 549: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXALPIJAMTIQUE, 385

Eaudepluie,206,2,31,etc.—<)croses,1Si,a3i,— rouge,S8,—salée,4.7,48,5i,79,

88,307.— dusoleil,j5S.—desoufie,i58.— triple,186,188.—deverre,158.—devie,i5ç).EbcdJésus,vi.KlmAinOsaïbiya,vi.Ecaille,298.—depierres,i3/|.F.carlate(Pierre),17,iS.Ecorcesde citronnier,fi-

guier,pêcher,2/10.Ecrevisse,12, 110,i3g,

, 327.Ecritures,xxv.— eu lettresd'or,[2o3]

et suiv.—VoirChryso-graphie.

—surlapeau,375.—Sainte,1,338.— secrète,27.*).Ecrivain(1/)= mercure,

i58.Ecume,3o5.—defer,280.—defleuve,82.—demer,i4, 82, x5y,

3o4,3o6.— denatron,i34.— depierre,i34.—saline,3o6.—desélénite,a44-Edesse,1.Efllorescence,61.

Egée(Mer),3oi.

Egerton,XLVI.

Egypte,m, vu, XXVH,

ALCHIMIE.— I, 'ic

xuu, J6, I38, I45,

278, 280, 2S4,009,3n, 3s6, 328.

Egypte(histoiresmagiques),320.

— (Terre<V),27, 38,4o.

Egyptien,42, IS'J,345,303,264,275,3()0.

—(riécit),xxxix.

Egyptiennes(Ecritures),310.

—(Traditions),xxix,XM.

Egyptiens(Contes),xxxix.Eleclri.^ation,18.Eleclrnm,x,xiv,xxvi1,xxx,

[xxxui],xwix,xr.vn,3,5, 6,8, 11,19,39,79,

, Si, i36,i38,219,221,236,237,[260]etsuiv.,

378,281,282.—VoirAsem,Claudianon,Chê-lidoine,Elydrîon.

—(doublesens),136.—(porte),34.Eléments(Quatre),xv,xx,

xi-,3i4etsuiv.—etplanètes,xv.

Eléphant,XL,3I3.—(image),3i3.Elixir,4i, 76, i4a. 162,

168,[182],343.—dediplosis,5i.—ferrugineux,xxxiu,95,

9C,358.—demagnésie,5i.—desceufs,42et suiv.,

i53.—d'or,55.—philosophique,xx.Ellébore,45.

Élydrion,6,34,i38,208,

partie.

a4i. a53, 254,27O,377,33o.—VoirEloc-Irunj,Chélidoine.

Email,xix, i55, 162,165,

Emeriuide,xxxvi,18,126,

176, 281, 284,385,28S.—VoirBéryl.

Emèsc,192.Emirdel'Inde,161.

Eniphoma,SS,i36.

Empreintes,s33.—surmétaux,xxix.

Encaustique,3f)4.Encens(fumée),398.Enchiridion,xxx,3.38.—

VoirManuel.Encre,11,82, i3i, 190,

298.— endeuxfois,375.—dorée,xuu, 204.—

VoirChrysographie.— indienne,88, 3i5,

225.Enduits,220,230.— colorés,xxvi».—desmétaux,99,—vitreux,81.Enfer,XI.I.— ténébreux,318.

Enigme sibyllin, xxv,242.

Enoch,xxx.Enterrementsuspendu,178,

,[l8.2]-Entrailles(douleurs),3o6.Entrelacé(EIcctrum),362.Envie(combat),xxtv,xi.11,

3i8.—etjalousie,324-—personnifiée,XI.I.

Epeautre,255.

h

Page 550: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.180 TIUITÉ D'AÏ.CHIMIESYRIAQUEHTAliAIlK.

Epcrvier,— VoirIlorus,Pébech.

Ephrem(Saint),v,27.5.Epi,i3g.Epibichuis,S5.—l'oiYPébé-

rbins.

Epilaloire(Paie),10,297.Epilepliques,Sa.

l'pîs(figure),228.

Eponge,]/|,307.Epoque(Libre),x\\, a3S,

2.r)'|.—detravail,!\\.

Epreuves<lcpureté,a'19,af>o.

Eraclius,xxi.Eréfriadc(Terre),3o4.Ergot,;oC.Ermùs.— VoirHermès,

126,127.Esdras,xxxvi,2/17.Espagne,69.Esprits,CS!—divin,2C2.—saint,xxxv,262,263,

2G4.—saisissant,37.—(Sept),xix,[i5g],256.—quiteint,160.Ksra,296.Essence,i52.Etain,ix,x, xi,XII,xni,

xiv,xv,xxi,[xxx],XXXI,XXXII,xxxvi,xxxix,4.5, 1J,a4t27,38,4ii

47,5i,63,64,65,66,

67,Gg',73,80,84.86,

07-98-90-,2'» ia'»>[1a5],1/12,i5o,150,

jgi, if)5, 196,199,2o5,207,212,ai4.215,217,221,a3o,235,236,[a38],2.39,2I0, 2/11,2/1f\, o.'q,a55,206,272,270,276,28i, 286,390,3ig.

Étain(alliage),i83,iS.f,J88,189.

—allié,281.—amalgamé,290.—»(hioxyde),xxi.—brûlé,x, xiv,6, 60,

279-—changéenor,2/12.—couleurd'argentcld'or,

279-—(sesnoms),i58.—(cri),28.—(écriture),208.—(épreuve),97,a^a.276.—(feuilles),xiv,6.—fondu,i8/|.—(fusion),67,142.—(lettres),xxv.—(limaille),6,a46,2/17,

248.—(marcassife),162.—(soncri),96.—(origine,mythe),xxxi,

245.—oxydé,192,196.—(perdsoncri),70.—(pierremagnétiqne),i63.

Etainetplomballiés,126,2'\1.

—(porte),3ij.—(pureté),xxxi.—purifié,191,279.—sanscri,xi,280.—(source),a.'iâ.—teint,xxxi.—(teinturedorée),a'ia,

a/,3.—trempe,189.Ethiopie,lO.Etoiles,3.—attique,i35.—d'eau,161.—invincible,135.—demer,i35.—d--terre,i4, i36,161,

302.—(Tesyeuvsontdes),

018.Etreslumineuxetnon;cor-

porelsetnon,a6.1.l'Unisougaines,118.Etuve,i5o.Euclide,iv.

Euphorbe,29,199.Euphrate,91,g5.Eustalhéuès,xxxv,:J83.Examencorporelet spiri-

tuel,2/19.Excrémentsdechien,90.—d'enfant,71.—depoisson,209.Expérimentation,xxvn,

a16.—nécessaire,3oS.

Page 551: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXAU'UAIJKTIQII 381!

F

Face,xxx.—(livre),u38.Faces,110,

Fughira,67.Faibles(Procèdesdes],

18/1.Falsifications(Livresde),

XXXII,2/(9.Fard,53,99.Farine,12, 272.Fauxmonnayeurs,4F).Favé,198.Femelle=mercure,3y.—=minium,161.Femme,2i3, 21G,228,

239, 2/(3, 2G0,2G3,aG4,292.—•Voîr'ïhèo-sébie.

—eldémons,23S.—(images),xxix,226.Fer,XIII,[xxxm],5,G,g,

11,12,17,65,G9,23G,23g,24o.

—amolli,xi,70,i4i-—(baguette),294.—blanchi,G9,70,i5o.—brûlé,g5.—deChine,i5o.—doré,xxxm.—(eau),200.—(écailles),gg.—(Fcriresur),xxv.—(feuille),xiv,5.—(fusion),149,i5o.—indien,x, xn, 76,77,

94,288..—(limaille),5,80,g8,13o,

179,180,181,199,294.

Fer(minerai),xui,137.—nonrouillé,18S.—(oxyde),G,7,S, 121.—(oxyderouge),75.—peintaveccéruse,1S8.—(neroxyde),76,77.—(pierre),18.—(porte),3u,—(rouille),xxi,xiv,G,

147,177,17S,[17g],181.

—rougi,181.—(scorie),11,18,181,

ig4,298,331.—(sel),275.—-(selbasique),8.—soudé,xxiil.—soudeàl'or,236.—soudéaucuivre,xxx,

235.—(sulfate),10.—(sulfatesbasiques),3i.—teint,285.—(teinture),17g.—(travail),i33.Ferment,11,îgg.—et liqueur,24.—Voir

Levain,Liqueur.Ferrugineuse(Pierre),18,

229, a.Vi,246,24g,

279;Ferrugineux(Minerai),45.Férule,10.Feu,11,12.

.—léger,72.—grégeois,m,xxu,198.Feuillesde métal,24,

35,etc.

Fiancéejaune,181.—jaune,rouge,blanche,

160.Fieldesanimaux,82.—

VoirBile.—deboeuf,170.—de toutanimal—mer-

cure,i5g.Fientede boeuf,28F).—

Voirl'Acrément,Fu-mier.

—d'oiseaudemer,279.—depigeon,276.Fièvre,3i5.

Figuier,87.— (cendres),102,232.— (lait), 212, 237,

329.— sauvage,28g.Figures,XII,228.Fibr,i5o,[167],iS5.Filsde L'homme(Deux),

247.—destoits,82.Fioles,i5o.—àfondrond,115.Fixation,iG5,166,167,

170,171,i83.Flèchesenbois,198.—enroseau,198.Fleur,i4, i3o.Meuve(eau),84.—(écume,eau),82.—despeintres,101.— desphilosophes,61.—(produitsublimé),i33.—deteinture,Gi.Foenumgnreum,80.

Au-

Page 552: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.18S TIIAITKIVAIXIIFMiKSYIWAQUKKTÀUABK.

Foie,17,3o5.Foin,377,28S.—defoulon,a3a.Fondant,65, 66, "45,

ifi.'i.—VoirBorax,.\a-Iroii.

—alcalin,i33,—desorfèvres,05,06.—despolisseurs,98.——tinkal,g8.Fondeur,i3a.Formulesmagiques,xi.i.Forluae(Bonne),xxix,

228.Foudre,xxxiv.—dcsti'iiclivc,261,—(préservation),262.Four,i/|().—deChypre,xi.m,297,

33o.—Pe,if.t'97]-

Foui*desphilosophes,197.—depotier,Q3.—àtuiles,92.—desverriers,102,IO.'I,

[196],a56,261.Fourmi,279.—(Argentde),aOG.Fourneaux,36,107,i5o.—àsublimation,104.—à tiragespontané,212,

333.—VoirAutomata-reiou,Spontané,Tiragespontané.

Francs(Chapitredes),xxt,190.

—(Procédédes),i8/|.Frelons,155.Frères(Lesdeux),160.Froid (Le)= mercure,

i5S.

Fromage,2.53,3o5.

Fruitsacides,212.—(figure),228.Fucosis,99.Fucus,aS3,

Fugaces(Teintures),ai't-Fugitif(Le), 28, 03,

i5t).Fumée,2/1.—(pierre),288,Fumier,2,36,38,4»,'|5,

/,6,52,56,63,6.5,72,253,270,etc.— VoirFxcrémenls,Fiente.

—(Fcnde),167,221.—decheval,278,3a9.—delalune,i58.Fusées,198.Fusihilité,liquiditéassimi-

léesà l'eau,120.Fusion,i4g.Fuyantlefeu,82.

G

Gabriel,44i?5,12.3,125,128, 12g,i3o, i3i,i34, i37.

Gagas(Fleuve),26.

Gagatès(Pierre),IO,22/1.Gagios,266.Galactite,i5.Galatie,226.—(cuivre,peut-êtrecuivre

laiteux),210.Galien,iv,xxix,16,44,

i3i, i34,i35.

Gandisapora,11.Garance,80,81.Gardiens(Lesdeux),160.—de la mine= soufre,

160.

Gaschafa,64.Gâteaux,i45.Gavastakhon,i3o.Gbaslakhon,100.Géber,xvu,xxxv,113.—

VoirDjàber.Géhenne,xxxv,a65.Gelé(Le),158.Gémeaux,)3,140,327.Générationspontanée,xix,

i55.Genévrier,10.Gentiane,1/1.Géodique(Pierre), 18,

3o4.Géométrie,1.Geschouha,i38.

Gihoii,2i3,228.

Gingembre,48.Glaucium,i4-Glu,i3.

Gnostiqucs,xxvi, xxxi,xxxiv,xxxix,XM,208,a38,a63.

Gomme,85,92.—adragante,60,Si,207.—arabique,i4a, ao/|,

ao5, 20O,207,208,

227,237,245, 2^7,249, a55, a54, etc.

—blanche,87.—dorée,2o5.—=or,157.Gorge(La),JGI.

Page 553: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXAUMIAliKTICHiK. 389

Gosier(l,c)= soufre,1G0.(iolllicil(Nichard),xi.vur.Goudron,iy3.Goulnar,i3.Gounisnniciios,i3o,Gouverneurs,m.Gracieuse(La)—hématite,

iGo.finiflîn,vil.(iraissc,167,177,iS5,

3o5.

Graissed.isel,ifjo.Gramme,i53.

Grecque(Langue),agi.Grégorios,xxxv,aSa.Grenade(fruit),2.32.Grenades(écorces),80,

•.io/|,327,2;V|.—d'Kgyplc,89,252.Grenadier(fleur),i3, <So,

227.Grillage,73.

Grillage,(appareil),[11U],

—(Chambrede),[ni].Guba,aj)i.Guêpe,160.Guerre,1IJS.Guidemystérieux,020.Guika,G'|.Guimauve,4, 166,33o.

Gypse,297.

Il

llabba,lot).Ilallticinalion,1.Haroun-al-Raschid,îv.Ilarran(école),11,vi,xv.Hasard,x\ix,228.HassanAlrammal),19S.Hébreu,xxxv,xxxvi,MAI,

3(35,391.— (Caractèresnéo-),300.

Ilcdjaz,12.

Helcysma,27,137.Héliopolis,ni.Ilélios,291.Hellénique(Culture),1.Hellénisme,xxiv,XL,317.Hématites,xix,8, i5, 18,

160, îGi, i63, 1G/1,178,180, 193, ig3,286.

—(sesnoms),1G8.démina,153.Henné,108.

Hépliestion,xxvu,xxix,210, 33s, 333, 236,338,356,333,334.

Héphestos,xxxvii,3oi,3o3,333,334.

Hérissondeterreetdemer,3o5.

Hermès,vi,xi,xxiv,xxix,xxx,xxxv,XXXVIII,xi.i,XMI,/(,13,lG,21,9G,12G,i58, 3.38,271,272, 391, 3n, 317,SsG,337, 3sS.

—d'arsenic,137.—(émerautle),126.—(livres),336,s38.—(malièreduplomb),13G.—del'oeuf,157.—(planète),xxxix.—(stèles),xxxix,3n.—(traitement),3g.—etverre,13G.—Trismégistc,281.Heure,i3g.Iliérapolis,xxxvi,283.

Hiéroglyphes,012.

Hippocrate,iv, xi, xxiv,[xi.],37,38,73,3i/(,3i5,3iG,333.

Hippocratique(Kcole),11.Hittites(Lisdelaterredes),

38.

Hiver,4?..Homère,xxiv,[xi.],3OJ.—créateurdumal,316.—(sesdisciplescontemp-

teursdelajusticeetjugesiniques),3iG.

Honein,75, 13.3,la'»,

137, 138,129, 100,133, i35, 1.37.

HoneinbenIsliak,iv.Ilorus,xi,XXXVIII,02,333.—l'Kpervier,8"),3og.—

VoirPébéchius.Huile,x, 2, 23, 27,33,Vu,G5,88, 312,225,233,334, 3.35,2.3G,3/11,2/19,353,2.")S,2G8.283,285,287.

—delessive,1G1.—(marchands),2/Î9.—médicinale,325.—«lenoix,329.—d'olive,1/19,18g,197.—depin,1/1.—deravesouderaifort,

xiv,2i5,2/10,253.—dericin,xiv.

Page 554: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

H)0 TILMl'i;DWI.CIUMli:SVlUAQIii:KTAUAIllv

Iltn*éluiles<tmélanges,>43.

Ifnîln?(coquille),fia.Humanité(Tnilcdo1'),

lîiG,

Humidesmaîtrisesparlui-mules,S7.

Huppe,3o5,3o6.

Huppée(Alouette),xxxvm.llmir,H91.

Hyacinthes,17a.—{joyau},jy3.—'{teinture},170,175.1lydrargyros,hydrochoroti,

hvdromyron,127.

I

larin,1'.'.9,333.—VoirIrin,Vert-de-gris,

Ibéric,217.— VoirEs-

pagne,—(cimre),210.IlmBeïlhar,v,41,(17,7&,

101,i38, iVI, i.15,i4C,i5a.

Ibrahim,XI.\I.Idoles,xxviu,xxxix,xi.,

223,226,2?.8,22(),3i/j,3a8.

—.(Neuf),43,45.—vivantes,xxix.

IKlimya,127.Illusion,228.

Imageineffable,320.

Imagesanimées,228.—colorées,xxvm,22/1.—noires,226.

Imhotep(Jmouth),xxx,333.

Iiiiniaiiuell.oew,21g.Jmos,Imoulli,xxvu,xxx,

21/1,20S,25o,333.—(livres),a35.Incantations(vapeur),298.Incendiaires(Flèches),xxi,

198,fncératiou,1(17,169,

223.

Incombustible,i36.Inde,77,lô/,3i3.—(sel),146,i63.Indien,xxxw.Indicon,229.—bleu,229.Indienblanc(Antimoine),

iC3.—(Cuivre),xxix.—(Fer).—VoirVei:—vert(Antimoine),i63.

Ingénieurs,m.

Initiation,xxvill.— Voir

Adeptes.Insectes,if>.Jnvenliondesarts,228.Inversedumercure,137.Jos,6,26,129,297.Irak,77,200.

Irin,9,129,297,333.—Voir'larin,los,Vert-de-gris.

Iron,9.Isatis,i/(.Isdor,259.Isidore,122,239.Isiodos(tombeau),122.Isis,32,122.Israélites,270.—VoirHé-

breu.Jstakhar,200.Italie,XXXVIII,19,3oi.Ivoire,xxx,i38.—doré,237.

J

Jacobiles,11.Jacoubi,i3S.

.lamblique,xxxix.

Jaspevert,16.Jaune,i/|.—d'oeuf,43,44-—etrouge,ig.—(teinture),XLVII.

Jaunir,75,88.Jérusalem,265.Jésubocht,i33.Jeunehomme(Le),160.Johannitius,iv.Jonc,237.Joubarbe,2g,199.Jour,xiv,3

Jouretnuit,i3g.Jours(365),xxxix,3i1.Jovinien,23o.

Joyaux,172.Judaïque(Pierre),16.Judée,16,27.Jugesoppresseurs,XLI.

Jupiter,xiv,xv,xxxix,4,

Page 555: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXAM'MAHKTIQUK. :n>i

5, il, gG,[120],i5S,

•191,3i1,Jupiterprésideà ramollis-

sement,3a8.Juslinion,11,1'11,

K

K(l.cllrc),xxxiti,257.Kabris,i3i,Kadkad,291.Knl/avounscli,|5S.Kainar,291.Kaniclaya,133,Kar,213.Krmknl)la,291.Kcrotnkis,108, 111,

[liG], 117,I20, lf>2.

Kévàn,|5S,291.—(Eaude),159.—(Mercurede),i5g.Kliolouc,17G,180.Kinia,133.Kinnesrin,11.Kolieul,161,193.—Voir

Kohol.

Kohol,53,G3,i3/, 1Ô9,21/1,33'».—VoirAnti-moine,

— (Corpsdu),158.—italique,15r>.Koumia,Komnoii,238.Kronos,ig5.—Voir('.vo-

uas.

Kyranides,a3S.

L

Laccha,4,90,25?..—VoirOrcanète.

I.accos,lacea,33o.

Ladpontas,:3o.

Lagunesd'eau,3oG.Laine,îx,a3/|,3o5.—(Graissede),163.—teinte,27,27/1.—teinteencouleurd'or,

JIO.Lait,25,72,87,88,98,

i83,212,3o/i,3o5.—d'ànesse,212.—de toutanimal—mer-

cure,i5g.—desanimauxetplantes,

S2.—îlebuffle,147,i48.—de chacal,29, 19g,

275,299.—de chèvre,211,212,

218,282.—dechienne,i3o.—defemme,29,3o.

Laitdefigue,219,237.—demûrier,2.37,329.—d'oiseaux,i3S.—:de vache,i/|8, 182,

—virginal,29,127,i58,

199,377, 280, 288,

28g,390.—VoirMer-cure.

Laiteux(Cuivre).— VoirGalatie.

Laiton,xtu,4,G,33,123,128,381.

— (feuille),110.Lames,27.—enduited'uncôté,272.Lampes(Feude),4g-Lanternerouge,160.

Lapis-lazuli,8, i3i, i34,161,164,192,297.

Lard,221.Latin,xxxvi.Latine(Langue),291.Laurier,a84-

Laurierblanc,228.— (charbon),a34,235.— (feuilles),87,208,272.—rose,192.Lavuresdevaisselle,229.Lcclcrc,10.Leemans,xxxi,xx.xix.

Lehdou,22G.Lemnos(terreourubrique),

XXXVII,8,9, 1/1,[3oo],3o4.

— (sapréparation),3oo.Lentille(Quitientdela)=

minium,1G1.Lettresdorées,xxv.—Voir

Argent,Chrysographie,Cuivre,Elain.Or.

Leucographite,iG.Levain,11,14,22,a!\,82,

97,i59.—d'or,160.

Lévîtique,375.Leyde(papyrus),x,xi.—

VoirPapyrus.

Page 556: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

Mrt TIIAITKD'AI-CIII.MIi;SYJUAQIK IÏT AllAJilv.

Lé/.nd,l3.LiberfuccnloUnn,i10.I.ironie,xxxix,3i3.Lie,a/i,25, aG,5(),Go,

287,329.—rie\in,198.Liendel'horizon,1G0.Limaille,3,5.

Linge,a34,3/42.Lion,12,i3t).—domestique—argent,

.57.—sauvage,1Go.—deferre,1G0.

Lipari,7.Liquéfaction,i6f>,106,

178.—suspendue,iG5.

liquidescl liquides,213.

Liquousaticon,23a.LisdesHittites,38.Listeantique,5.

Lilhargc,xu,xxxm,3, 10,if),20,G5,128,129,1G1,iGT),1S2,10/1,i()5,aof»,207,208,

209, 210, 21J, 217.22), a3i, 2/10,2/11,253, 256, 2G7,271,290,29G,298.

—d'argent,iGT>,—blanche,i3i.—dorée,i3i.—deinonlagne,i3i.LivreClicma,s3S.—(leurnécessité),a5o.—surlesnoms,a43,—despierres,iG3.—desrois,123.—dessoixante-dix,182.Livre(poids),i53.Livresdefalsifications,2/19-Londres,vu,107.Lououloul,12.

LouparislououLcukaiislon,22G,33',.

Lotira,221,2G0,2G1,26G.Lumièreintellectuelle,a63.—deslumières,158.Lima,291,Lune,xiv,3,S, 11,83,

[122],157,291,3i1.—(Leurre),i3/|.—(Coursdela),327.—(écume),i3/|.—etétatcorporel,328.—(Pierrede),3.—(Salive,de),i3/|.

Lupins,1G6,a54.273.Lut,39,45et62,etc.—des philosophes,i48,

[|5a],i5/i.Luis,XVIH,3i,35,[1G6],

170,193,a5G,etc.Lulumsapienl'uv,39.Lvcic,1G.

M

Ma'aden{Talcde),12.Macédoine,xxxvn,21,3oi.

—VoirChrysocolle.Mâchefer,181,Maclick,149.Macheq,149.Machinesdeguerre,198.Mages,3i4.

Magiciens,xxxiv,xi.iu.

Magic,XXXVIII.

Magiques(Ecritures),a65.—(Formules),xxiv,3a6.

Magisme,210.

Magnésie,xix,xxv,3, 13,5i, 56, 59, 76, 84,

109,161,184, 186,

210, an, 213,ai4,

317, 3lS, 319, 321,2a5, 226, 229,a33,a4o, a4G,a53,357,258, 260, 3G7,271,376,379, 281,a84,286,290.

Magnésieblanche,i85.—blanchie,s3, a4, 58,

G9.—(corps),19, 20, 5a,

58,83,311.—dorée,96.—(élixir),75.—femelle,194,200.—mâle,200.

Magnésie(Mercurede),i59.

—noire,i85,200.—(pierre),17.—(préparation),4o, G3.—purifiée,186.— rouge,75,i64-—(septespèces),1G2.—(variétés),200.—duverrier,4o,4i.

Magnétis,164.

Magnétique(Minerai),161.— (Pierre),xix, 7G,

i64, 186.— Voir-Ai-mant.

—(Pierre),7espèces,163.

Page 557: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXAUMIAIlKTIQliK 393

Magnétique,(Pyrite),4'».Maltar./.,107.Mahmoud(Antimoinedo),

103.Maisonscélestes,327,MaiIres(Confiancedansles),

25g.Makkn,199.Malacliile,x, 10,tu, 3a,

1C1,ifi'i,192.Malados,315.

'

Màlc=arsenic,37.—etfemelle,x,'6~j.Mangel,108.Manin,18.

Manipulations,xxvt.Manuel,xxx,238.— (livre),2G6.— Voir

Knrliiridion.ManuscritdeSaint-Marc.—

VoirMarc.(Saint-).—2327,xvii1.

Mappoeelavicula,xxi,XXn,xx|ii,xxtx,78,79,22/1.

Marine,58,80,i35,189,a/ta,a.58,2G8,273.

—bicolore,280.—àbroyer,15o.— (Kcrifuresur), xxv,

ao4.Marc(Saint-)[manuscrit],

MU,26.Marcdevin,SS.—Foi/-Lie.—devinbrûlé,i3G.Marcassite,xtx,7,9, 12,

65,137,159,1G1,i65,

[166],167,182,i85,18S,396.

—blancheet jaune,189.—brûlée,128.—dorée,1G/1,17G,177,

19a.

Marcassitedorée,argentée,ferrugineuse,decuivre,

1G2.—(septespèces),tOa.—(leursublimation),iGa.Marchandsd'huile,'devin,

etc.,xxxu,2/19.Marcus(ïroecus,xxxiv.

Mardaseng,iG5.Marie,a43,a8i.—(cendres),/19.M.irMàroun,9G.Marmite,3i, 46, 9G,

151.Marrait(Cuivrede),aG5.Marron(pétard),198.Mars,11,[1af3],137,291,

311.—VoirFer,—(Ares),327.—etfeu,3aS.Marlak,165.

Mar«azi(Kl-),t33.Masih.taS.

Maspero,xxxtx,xu.Mastic,275,aSt,33o.

Mathématiques,t, m.Matièremultiple,22.—première,xxxu.—premièredesmétaux,

84.Malras,t5o, tG5, 16G,

[167].Matronicon,t33.Mauve,!\.

Mecque(La),12.Médecine,1,n, lit.—(art),315.Médecins(leursépreuves),

2G9.—etlittérateurs,317.Médicales(Doctrines),xi.,

3i/.. :

Méditation,a3g.Mcghara,17G.Melan,11,15.Mclanteria,1G3,Mélilite,i(i.Moins,7.—(terre),87,100,175,

229.Momecyloutinciorium,G7,

78,ao't,—VoirWars.

Meni(|uila,t5/|.

Mepanris,326.

Merabbianîfa(Merakkànila),109.

Mercure,ix,x,xt,xu.xv,xxx,xxxt,7,9, 10,12,

19,ai, 3/1,20,2G,a8,

29,3t,3a,37,38,/|5,46,47,48,55,58,63,

71,73,75,76,77,78,79.80,81etsuiv.,90,94,io3,to4,110,111,133,i3/i, t35, i54,155,t56, 109, 16/1,i65, 1G8,179, 181,18/1,186, 188, 1S9.197,198,199, aot,206, 207,208, ait,aïs, 214, a15, a1G,2lS, 221,226, 237,229,23o, a3a, a36,a4i, [3/12],243,a/,4,2/16,a53, a54, a55,

257,258, 261, 267,2G8,270, 272, 273,275, 276, 277,281,a83, 284,287,288,

289, 290, 296,299,3ti, 3tg, 332, 3a/t,

32g,334.—(amalgame),139.—ouargentliquide,127.

ALCHIMIE.—1,2epartie. ôo

Page 558: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

:m TJU1TKDALCllJMIi:SYRIAQUEJÏT AltAHK.

Mcrriiiv.d'arsenic,G9,7'),r'9-

—arlificiei,32'1.—blanc,7,'S,—Ulaiicelrouge,1Sij.—blanchi,280.—decéruse,109,334.—changéenargent,290.—(chlorure),7, 29,![-j,

G8,2S0.—(chloruresublimé),/17,

VS,18G,187.—decinabre,ifxj.a/iS.—(corpselesprit),ifio.—(ilcux),xi,xxxii,G9,

83,83,127.—doré,24».—(dorure),xxxn.—d'Espagne,349.—d'Espa^ii'-el dePhry-

gie,247.—d'étain,a46,—faux,a/|j).—filtre,190—fixé,xxi,74.—dekohol,i5g,334.—(liquéfaction),185.—liquéfié(délayé),i43.—demagnésie,i5o,.—elmatièrepremière,328.—mêlai,12G.—clmétaux,70.—natifet artificiel*a/j8.—(sesnoms),i58.—elor,xxv.—d'Orienteld'Occident,

186.—(oxyde),7.—desphilosophes,xi,3a,

Sa,[84],85,a43.—(pierre magnétique),

i63.

Mercure(pl:inèle.),()G,ia(i,

291.—deplomb,247.—préparéà froid,xxxu,

85,80.—principedesmétaux,

liiG.—(protochlorure),i43,—purifié,228.—(résidu),249.—ronge,7,S,84, lo3,

17G,177,178,1S2.—de sandaraque,15çj,

334-—etsoufre,190.—(Sourcesde),i3o.—sublimé,xvm,G8,74,

102,i43.—(sulfure),7,G9—liredel'arsenic,a3.—lire du cinabre,du

cuivre,de l'argent,del'étain,a44,a/17.

—tirédelouslescorps,a45.

—tirédespierres,a48.—traité,i3y.—(TraitésurJe),a3i.—(troisespèces)[tein-

tures],a43.—(vapeurs),1iG.—vénéneux,xxxn,a48.Mercuriel(Sublimé),x,xix,

17a.Mcrcurielle(Pierre),18.Mer.Morte,307..Mésopotamie,1,11,xs.iv,

.73.Mesouloutyou,326.Métaux(doublement),xxv111.—eldérivés,xiu.—(matièrepremière),xxxn.

Métaux(Sept),xix,150.—(signes),xxvn.—(sontlescorps),i5i|.—teintsenor,a3o,.—(teinture),xxi\,xxx.—(travail),xuu.Métiers(cahiers),xvut.Meules,18.Mica,i3iMichak,1/19.Michèle!,107.Miel,7,20,3a,3G,7.5,

7G,80,87, 179.197,20.4,20G,2i5, a4G.a5a, 372,277,382.

—nltiipie,82,159.—duPont,288.—vinaigré,33.Milcom,291.Milésiuin,a37-MilIcinoir,a25.Millos,ia4,i3i.Mine,153.Minerai,xxiv.

Minéralogie,xix.

Minéraux,xxxvi,i5G,310.Minerve,22G.Minium,ix,xu, G,7,$,

9, 12,i3, 27,ai, 79,92,102,128,i3i, i55,IGJ,îGa, 164,105,

175, 17G,ic.8,u)3,227,a3o.

—d'Amid,257.-—(eau),81.Mios,>3i.Miroir,a33,aGi,264.Miroirsmagiquesd'élec-

trnm,XXXÏV,262.—del'esprit,262.Mirrikh(A1-),n, agi.Misy,7,8,9, ai, G8,75,

Page 559: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXALPHAI1KTIQUI :m

<So,102,[l3i], 23o,

273, a75, 27G,277,282,28/1,280, 28I),[298],33o.

Moabites,11.Moelle,3o5.Mohamedl>cnIshak,vi.MOÏSR,37.—(cliimie),xi, xxm,

XXIV,XXVI,XXX.Mdklieïta,138.Molette,i5o.

Mollusques,3o5.

Molybdène,128.Molybdochalque,xiv,xxxm,

7, 21,35, 122,2a'i,255.

Mondes(Lesdeux),1(ïo.Monétaire(Alliage),190.Monnaiedorée,/|5.—teinte,178,180.Monnaiesenfouies(talis-

mans),2G2.—seméesenterre,xxxiv,

2G0.

Mouophysites,11.

MontagneNoire,137.Mordad,291.Morochtos,16.Moite(Mer),i/(.Mortier,35,7/1,1G7.—

VoirÇal.iya,Fihr.—deplomb,XXXII,2/17.Mosaïque(Loi),275.Mosrlilari,agi.Mossoul,i32.Mouchesproduitesparle

corbeau,155.

Moulages,255.Moumdos,22G.Mourazalj,177.—(Antimoinede),iG3.Mouron,29,S9.—(Heurs)',88.

Mous,i3i.Mousidin=misy,i3i.Moutarde,189.Mouton(fiel),i44-—(intestin),70,98.—(peaux),3o5.

Muet(Le),ia.*.a51.Mur(Selde),i0/|.Mûres(Liqueurde),283.Mûrier,87.Musc,3i(i.Musidin—-11lisv,7.Musulmans,11,XI.IV.Mainsliber,112.

Myriiie,xxxui,3OI,3oa.

Myrobolaii,i3, i4a, 158.

Myrrhe,i3, (!3,80,207,Myrtes,284-

Mystères,xxxix,xi.u.—(Arides),3ii).—caché,32/j.—(deux),83.—révélé,!\\, <Sa,85,

245,2/1G.—(science),xxxvm,3i2.

Mystiques(Propriétés)des

pierres,i5.

Mytlie,XXM,xxx,xxxi.xxxvm,4a.

—del'étain,a/|5.

N

Nacre,1G1,165, 175,i83.

Nacresromaines,3a3.Nafiklinafsahou,151.

Naphleblanc,G6,G8.—noir,G6.—(sel),i/|G,iG3.Nard(Boisde),i/|.

Narga(Selde),137.N'alla,i53*

Nalron,8,g,i3,i4,ig,4o,4i,5o,52,58,59,73,75,76,78,79,87,98,

io5, i33, i45, 147,i48, i4g, J5O,16S,

197,206, 207,208,ai3, 114, 218, 219,2.41,-272, 27G,277,278, 285, 28G,287,289,307,329.

Nalronafricain,i33,297.—d'Alexandrie,34, io3.—deBérénice,i34.—blanc,i33,229,23a,

233,a3G,23S.*

—deCarmanie,i33.

Nalron(eau),88.— (écume),9, io3,129,

i33,334.—desgâteaux,297.—(huile),27.—jaune,89,98.—mou,i34-—noir,aa5,229.—rouge,20G,2i3,a53,

276.—rougeoujaune,133.Nature(axiomes),19,ao,

21,23,24,76.

5o.

Page 560: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

.w> TJIAITI-:D'AI.CHI.MIKSV1WAQUKHT AHAMK.

Nature•'(nature,267,2G8.—(opérations),a38.Naturescélestes,I, 268,

Nébo,XV,13,3()1.Vrepso,xxiv,xi.ui,3aN.Xestorius,Neslorieus,1,11,

XI.IV.Neufingrcdieiis,aGG.—loftrès,xxxi,a4a,2fi5.Nicée,a33.Nikodros,17.Nil,xxix,aaS,273.—(Heureaurifère),a84-N'ilos,xxix,228.

Nisan(Moisde)[avril],10G,

3u7.Nisibe,il,()3,Nilre,iiilruin—nalron,

i33,—VoirNalron.Nilriaconammoniacon,135.Noir(alliage),22,3.—decharbon,i3i.—(corps)blanchi,I/JI.—éliminé,88.—deruinée,2?.3,aa.'i.Noirci,1.Noircis(Métaux),XXVIII.Noircissement,demonnaie,

11)0.

Noire(Peinture),aoG.—(N'errede couleur),

95.Noivdegalle,i3,8o,208,

aia, aift.—(infusion,suc),a33,

a75.—(liuile),337.NomdeDieu,a.G5.—unclmultiple,a4'|.Nonienclaliiredesmétaux,

IX.

Nuage= mercure,158.Nuil,xiv,3.Nummus,190.

0

Occident,xxxi,aG3,aG/|.Ocre,4, So, a.33,a37,

a5G,a.57,279,aSG.—alIiijue,20,219,aa1,

aaa,a56,357.—deCappadoce,d'K-gypte,

etc.,219.—deChypre,220,32),

a5G,a.57.—d'Egypte,219, 256,

2.07.Oculistes,9.Odeurdesmétaux,121.OEchomèiic,ai.OKil(Bel),/17,33/|.—del'Espritdivin,xxxiv,

a63.—sacré,263.OKuf(blanc),/,7,/19,S7,

89,io5,170,i83,iS/j,ao5, 207,20S,20g,212,a3i, 25a, 322.

—(chaux).—VoirChaux.

Olùif(eau),5G,67,17a.—(germe),/|3.—(lïraissed'), 162.—(huile),Gi,GS,76.—(jaune),43, 54, 89,

179,227,2D2.—(vase),l/|3.OKufs.x, 7,i4, [4a],48,

55,Go,i44,1G1,3o5.—(petits),52.OEuvredivine,328.Oie(oeufs),43.

Oignon(suc),a5i.OiseauduChorassan,1G0.—volant,1S1.

Oiseaux,.223.—(I.csdeux),160.—deVénus,3o6.Olives,ai3.Oliviers,281.

Olympiodorc,vm, xxvii,xxxui,a6,35,37,4a,72,73,îaa,141,i44.

a13, a14, 312,31«S.

Olyinpos,3o2.Ombre(ducuivre,etc.).19,

21,88.

Oméga,aG3.

Omnipotent,263.

Ongle,3o5.

Onyx,322.—alabastrites,17.Opérations,xix.

Opopanax,204,199,3o5.334.

Or,x,xi,XII,xiii,xiv,xix,xx,xxiv,xxv,xxvi11,xxxi,XXXIII,x1.11,2, 3,5,S,11,i4, 19,ao,ai, aa,24,34,35,38,45,46.5i,63,75,77,78,79,80,81,87.88,97,[i3i],12a, ia3, ia8, i33,i3G, i44, 156, i65,168, 169,176,178,180,181,182, 186.

Page 561: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDLXALPHAHKTIQIÏK. 397

1S8, !C)i,195, ao3,•.«06,207, aiG, 23i,22a, aa3, 2a4, aa5,206, nia, a46, 207,2G0,2G1,262, aG5,aGG,2G7,3C8,a84,

295,319.Or(alliage),i3o,190.—amolli,20a.—(ail)'xxxvin.— (Artdefairetic),iG/|.—blanc,a3o,—(calcinatioii), 17G,179.—(chaux),169,17G,177,

Sa.— (cinabre),179,180.—(clous);245.—coloré,19a.—(corail),19,2G7,2G8.— (couleur),110,258,—cru—plomb,i58.—délayé(liquéfié),i/ja.—(doublement),G7.—(écriture),200, 20/i,

etc.— VoirChrysogra-phie.

— (encre),201.— (épreuve),282,aS5,

286.— (Faiseursd'),vi.—etfer,2o3.— (feuille),/17,54,1/42,

201,ao5,206,207,21G.— (figures),208.— (fleur,safran),254.

Or(laiiu-••),97,a38,a/|3,af>3.

—lépreux—argent,1B7.

— (lettres),xxv.—(limaille),7S, 179,

181,18G,ao.'i,aoG,

207.— (liqueur),ao,101,10a,

io4, a4a, a/|G,a53,a5.1.

—liquide,a5S,—(marcAssilc),iGa.—(Métauxteints en),

339.—(minerai),G,7.— multiplié,ao3.— (sesnoms),1.57.—(paillettes),G, 88,

378.— (pierre magnétique),

iG3.— (porte),3i1.—(poudre),G,i3o,aoi.—(signe),39G.—soudé,a5S.—(soudure),xv,9, 10,

i3, 37,98,121,i3o,

277.—KoiVCIiiysocolle.—teint,2JG.—(teinture),37G,277,

279-—(traitement),1G8.— (Travai1de1'),31o.— (vase),aoG.—desvêtements,384.

Oretvitriols,iG3.

Oranges(écorre),a53.Orcanefe,!\.•—VoirAn-

eliusa.Orfèvres,xxvi,xxx,i33,

1/16,1/19,1G/1,a3G.—(sel),iG3,

—(farine),a3i.—(huile),iS4-Oribase,îv.

Orichalquc,laa,210,217,a4o.

Orient,2G3,3aG.

Orpiment,xu,aS,44,7G,129,i4/i,1G0.

Osbrûlés,3of).—(dissolution),i\f\.Osiris,iaa, aia.Osrob,i5S.Osron,xxiv,xxxvui,309e!

suiv.Ossa(pyrite),aai,aa3.Ostanès.xxiv,xxxvin,xi.a.

3aG.—(livres),309.Ofarid,agi.Oudja,a63.Oukara,i5i.Ouroboros(Le serpjnt),

XXXIX,3l2.

Osydafion,y3.Oxydesmétalliques,G,39,

etc.

Oxymel,33.

P.

Pabapnidos,xxix,228.

Pabscliaqa,64.Païens,xxxvm,xtn,3oo,

3oa, 3i4i 3iG, 3iS,3ao.—VoirHellénisme,Lemnos,Magic.

Paille,97,i45,166,a18,219.

—attirée,18.

Page 562: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

:;Ï)8 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

l'aille(l'eude),ai.Palestine,iG,Soi.Palettededigestion,11G.Pnlelles,120.Pallia,agi.Panas(suc),3o5.

Papier,xxi.,ao.'i.

Papyrusde Lcyde,xxi,XXIII,XXV.XXVI,XXVII,xxxi,xxxix,xu,28./|5,G/i,t)^,73,80,Si),97,m0. ao5, 218,2.4a,318.

Parasitaires(Allèclions),XXXVII.3o3.

Parchemindoré,237.Passereau(grain),198.Pauld'Lgine,iv,88,128,

121),i3o, i3i. i3a,i35.i37.

Pauvreté,3g.Paysdelaraison,314•Peauteinteenpourpre,xxv.Pcliech,xxxvm,Soi).—

VoirIlotus.Pébéeliius.v,Mil,xi,xxiv,

x\xn.85. a45, a.lG,

[3oi|]e!suiv.,33\.—(lettres),xxxvm.3oi).Pêcher(éeoice),272.—(feuilles),87,277.—(fleurs).212.—(noyaux),237.Peignes(Fabricantde),a/ia.Pelée(Colèreilttlils«le),

xi,.3Ki.Père(Noire),3i8.Pèresgrecs,l.Perles,XIX,xxi\,XXXVI,. xi.ii,ali,ag,130,273,280,281,283,288.322,3a;,.

Perlesamollies,321,—artificielles,12.—cuitesdanspoissons,

172.—(liquéfaction),171.-r-peliteselgrosses,283,—rnitesdanspigeons,175.—polies,235.—cuitesdanspunies,17G.—teintes,277;280.—(travail),172, 173,

17/j,175.Persan(Cuivre),xxix.Persaites(Lettres),3og.Persans(Filledes),G2.—(11011)5),XXVII.—(vitriol),îija.Perse.Persans,11, ut,

xxxvi,xxxvm,xi.iv,77,i38, 280,201,3oi),3i/i.

Persécuteur,213.Pesliilo(version),1.Pétard,XXI,198.Petcsis,/|2,237.a5|).—

VoirIsidore.Pétrosélinoii,22g.Peuplier(cendres),87,loa.Pliiloctète,3oi.

Philosophalo(Pierre),ix,xi.,i33.i8a,a/i3,aG5,

270,27.3,3i/j,323,

Philosophes,15(3.Pliotius.Mil.

Pliutogravures,107.Plnygie,2/17.Phrsgîenne(Figure),ia/|,<—(Langue),2i)i,—(Pierre),1G,219,227,

a33,207,aOi,28G.Plita,33.-1,3/iiVhysicacliiiYfficu,xxxv.

Pibicos,85.—VoirPébé-cliius.

Pierres,i5g.—àaiguiser,io5.—blanches,87.—bleues,rouges,violet-

tes,172.—contenantdesesprits,

sept,1G1.—necontenantpasd'es-

prits,sept,1G1.—cjuisedélayent,3oi.—(deuxespèces),1G1.—(I)oiue),i5.—ferrugineuse,8/1.—defeu,18.—desaintJean,1G.—légère,87,a35.—Voir

Coupliolilbe.—delune,8/|.—demontagne,18.—d'or,1G0.—pbilosopliale.—Voirvu

mot.—nonpierre,25.—ponce,9.—VoirPonce.—delaportedelaville,

161.—précieuses,xix, 2.5i,

3io,3ig.—précieusesartificielles,

ix,xxxvi,xi.il,2G.—précieusesteintes,72.—recueilliesailtempsde

lapleinelune,xxxvi.2N0.—schisteuse,3o/|.—(Sept),xix,i5G.—sourde,290,i3o,i3(i.—tinctoriale,38.—tiréesdelaterre,xxxvii—detouche,155.—vénérée,1G0.

Page 563: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXALPHABETIQUE. ;i99

Pierrct,aG3.

Pigeons,iy5.Pignilis(ferre),xxxvn,

3o'|.Pilon,i4g.Pincettes,i4g-Pinncsmarines,3o5.Pinos,243.Pinosimos,2a5.Pinou,213.Pistaclie(couleur),ig5.Planètes,g, îC.—(liste),u.—et métaux(sept),vi,

XV,XXVII,XXXVI,221,

291,296.Plantebulbeuse,i38.Plantes,xxxvi,1,108.—engendrantanimaux,

i55.Platon,xxvn,xxxtn,22i,

25g.Plâtre,9, 58, 128,i35,

23y,282,285.—cuit,229.Pléiades,xxxiv,i33,263.Pline,XXWII,xxxi,xxxit,

xxxvn,S, i5, 85,86,97,133,22.Ï,2/12,2/17,a48,27g.

Plomb,ix,X,xi,XII,XIII,xV,xxxn,[xxxtnj,5,6, 7, 10, 11,19,21,27,28,ag,3g,/17,54.62,05,70,72,73,75,78,79,80,86,92,97,99,ioo,106,122,123,[12/1],125,126,127,128,i3a, i36, )38,i56, 186,189, ig5,198,2o5»aoG,207,208,211,212iui4»

216, 217,218,221,224,226,227, 229,2.3o,232,2.35,a36,23g, u4i, 242,a44,246, [2.53]et suiv.,258, 267,2G8,270,276,27g,2S2,28g,290, 296,agg,3ig,3a4,331.

Plomb(alliage),i83,i84,188,2.35,236.

—(amalgame),iSg.—blanc(étain),xiv,5,20,

—blanc,noir,253.—brûlé,x,xii,xtv,7,Go,

62,71,81,g3.—(cristal),29.—(Lésdeux),i56,i65.-^—doré,35.—durci,xi,254)a55.—(eau),82,15g.—(feuilles),g3.—(feuilles,rouille),Xiv.—fondu,282.—(fusion),xvm, i42,

i/ig.—(lames),91,a56.•—lavé,125.•—(limaille),7, 79,283,

a33.—(marcassite),1G2.—(initierai),283.—(mortier),85, 247,

a48.—noir,12A1i42..—(sesnoms),lt>8.—(o\ytle),7.—(Pierresforméesavec

le),162,—(pierre magnétique),

163.

Plomb(porte),3i1.—(rouille),7,81,to5.—(scorie),27,128.—(terre),324.—(traitement),io5

Plutanjue(Pscudo-),a38.Poêledefer,174.Poids,[153].—etmesures,xun.Poireau(jus),2S7.Poison,iv,129,i3o,i3i,

1S2.Poisson(Le)= Mercure.

i58.—(colle),ao4.—surlaterre,xi.i,3i8.—vésicule,172.Poissons,12,223.—(Les),i3, i4o,327.Poix,i4, 64, a.33,235,

3/11,'a6g, 277,289.290.

—marine,27.Potion,34.Polir(Pierreà), I72.Polissage,201.Polisseurs,8,3oo.—(Kougcdes),1/1.Pollution,1.

Polysulfurede calcium.

Pomme,100.—(couleur),215.Pommier(feuilles).207.Poinpltolyx,xt.lii. 128.

2/10,a/n, 207.28/1.285,33o,331.

Ponce(Pierre),20G.224.

22g,a3i, 234,2.'ia258,298.

Ponl,6g.Pontos(lleitve),17.

Page 564: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

/lOO TIîAlTKD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

Porc(couenne),ao5.—(graisse),2/1G.—(soie),172,17.5.Potasse.—VoirAlcali,Al-

calin(sel),Cendres(sel),i/.G.

Poteriedorée,2.37.Poudredeguerre,198.Poiilad,157,179.—(Houillede),i29.Poule(oeufs),43.Poulesnoires,17G.Poumon,3o5.

Pomjaidos,2G0.

Pourpre,xxxv,xxxvin,1,

2G9,283,310.—(Coquillage),3o5.—(Livresurles),90.—(Peau),20S.—(Teinture),27/j.—(Verredecouleur),f)5.

Pourrilure(engendreani-

maux),J55.Pousse(jeune),i3o.Poussière,12.Poussindesdémons,i58.Prascola,i3o.Présure,3o.'i.Prêlrcs,XXVIII,2G2.—détenteursdelascience,

22G.—(fraudes),22g.—deJérusalem,a65.—(procédés),222.Prêtressede1,cmiios,xxxvir,

3oo,3o2.Plière,xi.i.Probus,1.

Prophètes,xxvm,22/1.

Psimylhion,128.-—VoirCéruse.

Ploléinéc,iv.

Plolémaïs(cuivre),211.Puissance(Secrète),89.Pureté,i, 44.—ducoeur,xxxm.—morale,318.Purification,i83, i85.—

VoirNettoyage.—parlefeu,i32.Pyrite,x,xn,7,9,12,iG,

17,18,19,20,21,28,32,35,4i,5o,5G,69,05, 73, 7a, 88, îoi,10/1,111,131,137,197,212, 2l5, 221,

367,2G8,2S2.—blanchie,4o.—grillée,75,7G.—jaune,4o.—mâle,elfemelle,41.—magnétique,4i.

Pyritcux(Minerai),4-

H

llabban,76,129.Ilabula,1,Raceshumaines,150.liacincdesfoulons,i38.—ou plante,108,111,

11(3..Madhndh,107.Raifort,(huile),3, 7/1.—(jus).l'I'i.Itaitnn,3i3.Raisinsacides,322.—(«''M'I105)''z15-—(Jusde),9/1,197.—secs,290.lias,)/|'i,157,Iksès,xvtli,110.Rasouchti,ala.

Ra^esou raifort(huile),2la.

Itaulinsoli,xi.vin.

RaymondLulle,XVII,xx.xxxv.

Hayondesoleilcondensé,2hG.

Réalgar,xti, 9, 17,28,4'i,Gj),92,129,lGo.—VoirArsenicrouge,San-

dara(jtie.Récipient»tiragespontané,

a/10.—:VoirAutoinata-reion.

Réduction,7.3.Reinaud,198,Reins,3o5.

Renan,n.

Reptiles,17.llcsaïn,11.Résine,i4, 1*9,io5,i/ia,

173,18/1,19G,2i5,227,2.33,2/11,24G,•J52,2G7.

—desarbres,82.—liquide,237.Itcssusciteurdes morts,

i58.

Rétrograde(Condensation),1io.

Réunion,i83,i85.15evivre(Poil),i83.Hévolutioildesastres,xi.lt,

3a6.

Page 565: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXALPHABETIQUE liOl

IlvvuedesDeux-Mondes,XXII.

Hhodes,i5.llliubarhc,10,i3, sgg.—duPont,88.Hicin(huile),7, 36,7/1,

gg,100,101,212.IVu,(écorces),g8.—(son),153.Home,xi,,agg,3oi,31/1.Roseaux,gi.Rosée,20,44, 82, a44,

247-

Roses(feuilles),a3i.Houille,Sa,86,272,277,

297.—Koirlos,hin.

—.grattée,227.—desmétaux,272.—dePoulad,12g.Rouge,22,25i.—d'Angleterre,8.—(coloration),3, 35.—délayé,liquéfié,\[\i.—(préparation),gg.—deSinojie,i3.—(teinture),xxt,191..

Rougi,1,2.

Rougissantes(Substances),75.

Houstos,xi.,3i3.Italienslhivnl,Ml,107,

121.Hubis,18, 12/1,172,

277.Rubrique,XII,3, 6, 7,8,

i3, i/i, 2g,3i, /io,g2,102,176,176.

Hue,197,218,3S9.—sauvage,97,21g.

S

Saba,6/j.Sabaoth,ig4.Sal)ai7.ag,IC/J.Sabéens,11,vi,xv.Sable,12,l55,ig4.—demer,22g.Sacerdoceégyptien,xxtx.Sacrifices(art),310.—sacerdotaux,317.— (science),xxxviti.Sadsak,i58.Salidka,176.Safran,xxv,6, i3, i4,2^,

27,3/i,35,/|/i,45,7g,80, 85, 88, 8g, i38,t/ia, 180, 181,18/1,20/1,200, 206,207»ai5, aa5, 227,a3a,

237,a/ji*a4a( 2/17,a52(282.—VoirArsenicsulfuré,Fer(oxyde)»

—de Cilicic,XV,137,26g,276.

—(eau),loi»—(écoree),100,lui*io3.

Safran=fer,187.—(fleur),21.—dermdc.67,78,80.—rouge,10,137.Sagittaire,12,1/10.Sali,221.

Sahiin,Sahouin(fei,),6,11,

6g,167,uai,261,266.Salua,agi.Salamandre,i36.Salive,160,3o5.Salomon,xxxiv,xxxv,

xxxviu,265,266.

Salpêtre,i45, i5/i, 16/1,

ig8.Sainos,20,3oi.—(Pieirede),4.—(plomb),267.—(terre),xxxvn,i4,i35,

20/1,2lo,211,alg,228,

229,246,a54,275,3o3,Sainpidin,a83.

Satnrapin,283.Sani-Saïfa(poisondel'Iî-

péc),138.

Sam-trén(Poisondesdeux),75,i38.

Sanctuaires,xxxix,226.Sandarachis,160.

Sandara(|iie,xi,xv,5, 7,10, îg, 23, 24, aG,28,44,53,Cg,74,82,83, 84, 86, 92, io4»

12g, i4i, i5g, 160,210, 211,212, a14,ai5, aig, aai, 22g,233,a36, a3g, 2/11,243,248,24g, 25a,253, a55, 256, 367,36S,275, 287,290,33i(334.

—végétale,10.Sandrachos, sandracliili,

sandracha,12g.Sandyx,10,331,333.

Sang,78.183.—d'âne,l44-—deboucetdechèvres,

3oa.—dechèvres,xxxvii,a83,

IVfMVtUtMTIOMIIALCHIMIE.—1,2epallie,

Page 566: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

W'2 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.

3oa.— Voirl.emnos

(terre).Sanggelé=cuivre,158.—delièvre,porc,'J.j'i.—perpétuel,xxxvi,27;),—(1Moirede),i5.

Sang-dragon,ôo, /5, 89,90, i38, 173, ai5,25a.

Sanguine,3.6,8, 1/1,3i.

Saphir,172,I«J'|.—(couleur),ai3.Sarcocolle,i3, 191.Sarendj,1(11.Sarments,90.Saroscli(cuivre),(j, 11,

221,a6o,2O6.Sasa(eau),189.Sassankles,il.Satan,310.SalniKhàmoïs,xxxix.Saturne,xv, G, 11,ai,

12/1.i58, 292,3il.—VoirPlomb.

—(eau),82,2/1/1.—(Eau<le)= mercure,

i5i).—etfroid,328.Saule(cliarboiid'écorce),

235.—(feuilles),233.Saumure,7, 20,/|/|, 5i,

nu, 218, 233, 287,2:17,277, 281.282,

307.Sauterelledesoufre,i32,Savon,îa, lS5,33o.—acheté(Le)= soufre,

1C0.—(Pierrede),18.Scammonée,3.56.Sceau,xxx.

SceauxdeLeinnos,xxxvn,3oa.

Scellé(Livre),xxix,23a,238,a5/|.

—(terre),8, 9.— Koirl.emnos.

Schabah,155.Schakân,schaka,schakk

= alun,67,80,97,98.Schamira.17,136.Schamli,i3o,i33.Schains,2y1.Scheincsch,291.Scliemscha,291.Schirwouaudurci,107.Scluscliel,1Cl.«Schistebitumineux,i5.Schisteuse(Pierre),2/12.

•Scliizraq,1Ci.Scienceimpersonnelle,22C.—jaune, 160.—universelle,xxxun,

xi.ii,3aG.Sciuredebois,30.—(feu),1C7.Scorie,11,/jj),Co,a86,

331.— Voirlesdiversmétaiix.

—d'acier,4i.—dargent,127,ia8.

Scorpion,la, 11o, 111,i3o,i55,337.

—(Lesdeux),1C0.—(graisse),200.—(huile),110.

Scjlhic,aG,278.—(encre),225.Sebestan,l38.Seheste,i38.Secret,xxx,a3n,ele,—(enduit),3li.Secrète(Fabrication),228.

Secrètes(Piécettes),220.Secretprescrit,xxvin,3a(.i,

3a7.—révélé(l.o)=mercure.

i5y.Sections,[365],3io.Sédiments.i85.— brûlé,3.i

Segpestan,i38.Seiche(os),207.Seiraousir,3i.Sel, xvni,xix, XXXVIII,

3, /1,i3, 1/1,20,2.4,5o,55,57,58,68,73,81,96,97, 101,102.io5, i43, 1/1/1,[1/16],i5o, i5o, 161,i65.

1C7,168, 171,172.17/1,179,iS3, 18/1,i85, 189,191,192.HJ3,196,198, lyy.207,210, 311, 212,ai3, 21/1,aiG, 217,218,219,2a4, 22.5,239,23o, a3a, a36.a'io. a'M,a/jfi.253,a5/i, a58, a(io, 271.a75, a76, 277,279,aSo, 281,aS3, 28C.a88,33o.

—africain,307.—alcalin,37,5o,i/|C.—amer,5o,09,1/iC,177,

3a4.—deCappadoce,209,211,

218.—decendres,i46, 1/18.

—t'oirCendres.—deChine,1/16.—commun,9/1,io3.—descorps,167.—décrépité,/j5.

Page 567: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXALPHABETIQUE 'io:t

Sel(eau),88,227.—(écume),3o/.— Voir

Aphronîtron,Ecume.—d'El-Andar,137,i/|i,

i/jG;=deCappadoce.—(Ilcur),87,iG3,220,

J52,307.—desfoulons,189.— fusible,18/1.—gemme,27,iG3,20G,

31I,218,232,3oG.—grilléoucalciné,io3,

IO'I,170.—(lacération),191.—d'Inde,i/îG.—marin,3oG.-—demontagne,27,iS/|.—denaplitc,i/iG.—d'oiseau,1Go.—rouge,i/|G.—:VoirNa-

tionrouge,jaune.—sapide,1/16.—(sept espècesarlilï-

ciellcs),i63,iG5.—(sept espècesnatu-

relles),1G2.—îleTabarzad,i/jG.—«l'urine,1/1G,1/18.—(usages),lG/|.Séléné,291.Sélénile,3, 17,19,82,'83,i3/i,2/|3,2G7,273,279,283,3o/i.—Voir

Apliroséliiioii.—noire,278.Selinilsia(Terre),3o3..Semencededeuxmétaux,

31/1.

Sempervivuin,199.Sénèipie,X.Sensdoiihépourunautre,

3u7.

Sensdouble,a38.

Séparation,i83, i85.

Septchosesspirituellesou

opérations,i83.—cieux,xxxv,a63,u65.—cieux(livre),aGi.—écritures,310.—esprits,métaux,etc.,

i5G.—firmaments,a(i3.—métaux,i33.—(nombre),xxxix,iG.— paroles, inventions,

S17.—pierres,1G.—planètes,uGf).—portes,xxxv.2G2,2G3,

3n.—stèles,311.—tablettes,portes,pla-

nètes,métaux,xxxix,3n.

—terres,xvi,1/1.

Ser.iphà,i3/|.

Séraphins(Ailesîles),l3/|.

Sergi'us,11,iv,v./|3,129,i3o.

Séricoii,xv,3. 8, n>,12,128, 145, 1/17,1G1,200, 2G0,279, 299,33i

Serinent,2G0.—VoirSe-cret.

Serpents,1G0,228.— (peau),3o5.—produitpar cheveux,

155.—(Hetnèdedu),1/1.—(Vignede),/.5.Sésaino(huile),77,—(suc),aaiSelier,153.

Sidérile,19,3/18,29G.Sigillée(Terre),3oo.—

FoirLemnos,Scellée.

Signesaleliiiniipics,xm,:>.elsuiv.,181.

Siliar,391.Silex,18,ao'i.Silicates,i/|.

Silique,199.Sin.7'i.Siua.—VoirAseiii.Sinaï,18/1.

Sinope,9.Sinopis,i3,G9,l3i,a"18.—duPont,8.Siiïcon,27,1G8.— Voir

Séricon.Sirius,3/18.Silain,15-.Sitos,228.Siwan,221,2G1,2G6.Snivris,17.Sodoine,i/J.—(sel),307.Soie,200.—(étoile),39,/17,172.—deporc,3aa.— Voir

Porc.Solanum,2'M,270.—nigrittn,228,288.—(suc),215.Soleil,xiv,5, S, il, 30,

U, [121],167,a«3.

291.—ouor,3m.—(rayons,sphère,"eau,

liqueur),236.Son,iGG.—defroment,98.—d'orge,i/|3.

Soptnir,xt.,3l3.Son,G,8, 21,75, )3i.

5t .

Page 568: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

(m TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

i/i5, 1/17,214, 2if),253,283,[298],33o,33i.

Soris,G,138.

Sortilège,xxxtx.—duroi,3i1.Soudures,xxn,xxxili,4,

i3, I/I5,1/17,199,21G.—VoirBorax,Chryso-coHc,Métaux.

-—d'or,clc.,i3o.—desprêtres,3\,35.—.sacrée,io3,JO.'I.—(Se)|)our),i3/|.—(tinkal),98.Souille(lit?-)—soufre,1G0.—(Se)lui-même,i5i,

— VoirAutomalareion,Fourneau,Spontané,Ti-

rage.Soufflet,i/|t).Soufre,x,xv,xxxi,1,7,10,

12,17,a3,28,3a,41,44,4G,5G,Oi,C3,G/i,05,GG,77,80,82,8G,S8,;)3,y'i, 91)»ioo,103,io3, 10/1,io5,no, i3a, i55, iG4,1G8,173,17/1,177,181,182,i83, iS5,ii)o, 192,199,208,aia, a1/1,216,221,aa3, aa^, aa5, a3o,a33, a3G,3.13,a4G,aoa, a5.'i,2G0,271,272, 277,28/1,28G,288,297,32/|,

—d'alambie=-=ineicure,109, »

—apyre,5,7,20,al,22,24,'28,31,53,54,08.

—blalie,i5S,i5g.

Soufreblanchi,4G,Gg,70,144*i5o.

—nonbrûle,i3a.—(corpsetpartievolatile),

1G0.—(Eaude),xn,XXXIII,

20,4o,05,82,85,[87],88,90,102,i5S,109,181,200,2l5, 2/1G,2.5o,253, a54,2G1,287.

—(Ilcur),137,a55.—fugace,a43.—(Aimée),2/1.-- (liuile),G5.—incombustible,[3a],

33,35,3G,Gg.—del'Irak,77.—jaune,i3a,i5g.—marin,5, G,«g,5o,

84,i38,2/1G,a48.—marin(Mercurede),

i5g.—deMélos,xit,100.—(sesnoms),1G0.•—permanent.,ID7.—.desphilosophes,Go.—el.plomb(signes),108.—dul'ont,G9.—pulvérulent,i3a.—despyrites,73.—rouge,19,109,2G7.—(sauterelle),i32*—suspendu,Sa,83.—(Trois),28,a8G,287.—etverre,95.Sotignalis,2G0.Sourin,i/|5.

Spatule,97,'

Sphèrecéleste(région)12G),—divine,326.—dusoleil,a40.

Spilaya,ig4.Spirituel,1.

Spirituelles(substances,êtres),2G4.

Splcnia,îg'i.*

Spodion,129.Spodos,331.

Spontané(Tirage),08.—

l'OiYÀutoniatareion,Four-neau,Souille(Se)delui-même.

—(Récipientà digestionoutirage),35.

Squaniaferri,99.—loirEcaille,Fer.

—teintes,xxix,228.Stama,stohioma,estama.

12G.Statues,xxvm,2o4,a.a3,

228,245.

StéphanUs,vin,23,7a.Slibi,stimmi,137,1G2.

1G/1.

Stylet,100,101.

Styrax,G7.Sublimation,xil,iG5,iGG.

[.08].—(appareil),112.Subliméetrésidulive,73.Sucdepoireaux,262.Sueur,i/|.Suidas,vitl,xxvi.Suie, 102, i3o, i3l,

Sullarsénitc,144-Sulfatedechaux,l34-—terreux,i4.Sulfure,(j5.—arsenical,1i1,Sulfureuses(Pierres),a05.Sulfureux,2i3tai/i.—-blanc= étain,158.

Page 569: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXALPHABETIQUE. hOb

Sulfureuxmaîtrisésparsul-fureux,87.

—= plomb,i58.—etsulfureux,xxvi.

Supérieurrenduinférieur,181.

Suspendu(Ballon),62.—aucouvercle,15g.

Suspendu(Enterrement),178,180.

Suspendu(Vase),1S6,188.

Suspendus(Sacs),4g.Symbolesdesprêtres,223.

Symbolisme,xx.

Symphylon,sympliylum,

173,373,a83.—VoirConsolide.

Syncellc(Le),xxvi,xxx,'?.38.

Synésius,vnr,xi,73,83,8/1,107,108,i3o.

Syrie,Syriens,1à vi, 7,1G,i/i5,i/i6,173,agi.

T

Tabarislan,i45.Tabarzad,i/|5,i48.—(sel),i/*6.'l'abàschir,fabouscliir,i35.Tabistan,i5o.

Taggàra,291.Tagrit,i32.Talc,3,12,i3,17,26,71,

io5,1341135,i36,i4g,161,if>5,175,17G,18G.—VoirComaris.

Talisman,xxxiv,xxxv,2G2à2GG.

Talmud,27a.Tamis,i53,277.—decrin,170,li)5,—desoie,i48.Tiimtnouz,agi.Taiiacarau,i3o.

Tangarou latitâr,i3o,137, IG/J,182, 198.—VoirBorax,Tiukal,Tinknr,Soudure.

Tarlare,xi,i,318.

Tàschdaqa,G/j.

Tassoug,i53.Tasvanoucbidos,227.Tatouage,275.Taureau,m, 1/10,327.Teck,i85.

Teinte(Belle),5o.—Voir.•OEil(Bel).

Teintures,Xi.ll,22, 25,2G,23o,2/(3,3KJ.

—del'argent,superficielleetprofonde,213.

—blanche,ai3, 21/1.—blancheetjaune,83.—blanches,2i3,21/1.—diverses,310.—divine,310.—dorée,xxxvi,23G.—éternelle,21/4.—(étoiles,verre,métaux),

110.—fugaces,285,28G.—(Livredes),23o.—desmétaux,xxxvi,223.—noire,3i3.—philosophique,xi.ti.—despierres,72, 173,

288.—rouge,xxxvt,231.—superficielleetprofonde,

XXVI,225.—(Trois),xxvit,xxxt.—(troisespèces),21^.—(verre),ag.—sur verre,fer, etc.,

xxxni,1io, 357.

Teinturiers,i45.

Templedivin,10O.

Temples,2/i5.Ténédos,3oi.Térébinthe,81,20/j.Terre,xiv,xxiv,xxxvn,3.

i3, i5G,2f)7.—blanchâtreet autres,

3oo.—blanche,]35,218.—brillante,87,207,217.

23g.— (cequien provient),

2!)7-—délayée,2gg.— (divinité),xxix,238.—dorée,G, 8, 11,12.

4».79;—égyptienne,i35.

—éloilée,i35,32g.— (figure),228.—grasse,3oo.—hersée,2G2.—àjarres,i5a.—àlut,3oo.—desmédecins,135.—mêléedesable,3oo.—etmers,XLI,xi.it.—saline,22g.Terres(Sept),i/i.

Page 570: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

'lOo TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUE-ETARABE.

Terreurdesidoles,228.Terïnllien,xxix.Terlullus,xxix,22G.Testament{Ancien},xxxv.-—{AncienclNouveau),1.Testicule,3of>.Télés,3o5.Tétines(!ccliienue.138.

Thapsia,89,302.Thnsos.xxvvn,3o2.Tliéocrile,3oG.Théodore,11,m,32.Tiiéodolos,x.xxv,280,282,

285.

Théophile,xxi.

Théophrasle,is.Théoscbie,xxx, xxxvn,

21G,u'68,3o8.—IWFemme.

Tiiéiiloniciis(Jncobus),i/|,i.Thériaipic,160,i83,191.'l'Iiormatliidos,Thrace,x,xxvn,a83,3oi,

.'Î02.—(Pierrede),17,22/1.Thracias(Pierre),2S7.ïïmva,io.

Tilir,157.Tigedefer,<)5.Tigre(fleuve),1,91.—(Caillouxdu),f)5.Tinctoriale(Liqueur),io3.Tindoriilcs(Pierres),7.Tine,30.Tinkal,tinknr,i/|G,1/17,

17/1,198.—VoirBorax,Fondant,Tangar.

Tiragespontané,i5i,261.—VoirAnlomataieion,Souille(Se)lui-même.

Tissunerveux,Si5.Tilhvmale,29.Tolérance,iv.Tortues,12,110.—(fiel),2o'|.—denier,9.—(sang),170.—deterri",1G0.Toili(livre),xxxix,xu,

3i1,3ao,327.Ton,137,221,266.Toul)i,ig/|.Tragasc(ville,eau,sel),

3.»-.

Traitédesfleuves,23S.Traitements(Sept),iGf>,

1G7.Transmutationi xx, xxx.

123,23g,etc.Treize(Mondedes),2G3.Trésoriers,111.Trésorscachés,xi.n,020.Tribunaux,lieuxd'oppres-

sion,317.Trinité,xxxv,2G/1.

Tripoli,xxxvi,1G,178.Troadc,xxxvn,3oi..Troiscentsoixante-cinq,.3n.

Trompeur(Le),i5S.Troutha,G/|.Trustées(comité),xxn.Turbojiliilosopholum,xi.,

3i/i.Tulle,128.—verte,GG.

Typedes'chosesinvisibles,'26/1.

—d'Aristole,2G/1.

U

Unique(Agent)..270.Unnom,uneopération,

83.Urine,x,1/1,20,28,3y,

(15.87,i83.272,27»;177,281.y.S3,292;3o5,,'iif).

—ancienne;208,—d'âne,29,55.175.—deIxeuf,28;).—d'élêplianl.i38.

UrinedViiluiif,37,38,Go,8S,90,220,23o,2/10,:i5a.

—duIi!sdestoits,82.—degenit.se,21,212.—grasse,3o.—incorruptible,[34}.[09]'—ticmouton,212.—demulet,207.—*de possédés= mer-

cure,if)9.

Urinenoncorrompue,[3y],33, 35, 4o, /|G,99,100,102,io3.

—(Selil*),1/10,147,148,lG3.

—-deveau,l44-Ustensiles,xix,io5,107,

[lAg],24o.—(Sept),iG5.

Page 571: Berthelot, Marcellin - L'Alchimie Syriaque

INDEXALPHABETIQUE. liOl

V

Vache,87.Vapeursublimée,i33.

Vaporisation,2.1.Vasesenprovision,4a.Vasesuspendu,36.Vautour,160.

Végétal,i56.—(Sel),iC3.—changéenanimal,155.Ventre,3o5.Vénus,xv,11,3i, 127,

157,291,3i1,3a8.—

KoirAphrodite,Apliroud,Cuivre.

Ver.i3.Verbe(Le),xxxiv.—divin,203.—filsdeDieu,2.64.Verdet,28.Verniillon,7,8,g, 1/1.Vernis,2g.—doré,46.—del'or,192.Verre*xv, xix, xxxviil,

XIAII,4, 12,2g, 120,i55, 1G1,162, J(35,

176,[ig'i], 197,227,229, 284, 285, 287,29G,33o.

—blanc,173.—bleu,175.— broyé,76.—calciné,t83.— (coloration),xxi,îx.—(Colorationdes),g5.—(eau),82.—(Ecrituresur), xvv,

XXXIII,2C>4,267.— fondu,i3G,a8G.

Verre(four),xxi.—(fusion),g5.—<pilé,io5.— deSyrie,15o.—teint,xvi,319.—(teintureverte,noire,

rouge,jaune,bleue),19/1,195.

— (travail),i33.Verriers,18.— (Artdes),xxi.—(Fourde).3a,36.Verseau,i3, 1/10,327.Vert(Le)-cuivre,188.

Verl-de-gris,xn,20, ia3,

129,i'i7, i5/|, 162,1G/1,iG5, 18a, iS5,

191,192, ig3, 198,2o5.

—degrisarsenical,g3.Verle(Verrcdecouleur),35.

Vesce(farine),231.Vieetmort,ioG.

Vigne(vers),xxxvii.'—Voir

Ampelitis.•—(feuillejaunie),227.Vignes,i5.— (terre),3o3.Mlledenier,1G1.Vin,20, 89, a3o, a33,

237,2G9,282.— blailc,79.—d'Egypte,220.—(marchands),2/19.—d'orge,97.Vinaigre,x,xv,3, 10,i4,

20,22,28,29, [34],35,44,45,48,5o,5i,53.55, 57, [5g],60,

68,69,7».72>77'7!»'81,86,S7,88,89,91,92,g3,g'j,96,98,99,100,102, io3, io5,i54, 1G7,173, 17b.178, 179, 181,189,191,196, 198,ao5.206, 207,20g, 210,211,212, 215, 217,2l8, 219, 223, 22,5.

227,229, 233, a36.2/10,242, v.46,24g.2.52,a53, a55, a50.

257,2C0,2G7.271.272,273, 274, 276.277,278, a.83,2.85.2.86,288, 289, 2()4,295, a99, 3a4-

Vinaigreblanc,7.—salé,7.—devin,171.Vineuse(Couleur),ai5.

Vingt-tjtialrc(Chiffre),a3S.Violet,72.—(Pierredu),I7.Virgile,155.Vitreux,i36.Vitriol,xviil,Xix,xi.ui,

10,i3, 8g, ga, i3i.i43, 161,1(34» 169,177' '78- »79«iSa-i85, 192, ig3, 197,îgg, ai3, aa5, 227,a33, 23G,2.5a,257,258, 260, 268.

—blanc,i46.—blanc, vert, jauni1,

rouge,200.—decuivre,92.

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ft08 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.

Vitriol(esprit),200.—jaune,1^7,207.—jaune,vert,rouge,

1/55.—LahriçioudeChypre,

i54.—lavé,1/15.—liquéfié,i/|3.—noir,G,7,89,97,i3i,

1/54,207,208,21/1,215,219,220,221,222,223,235,[299],33o,33i.

Vilriolrouge,5o,i3i,147.—(septespèces),i63.—(septespèces),jaune,

verl,rouge,noir,etc.,144,i63.

—vert,i4C.

Vitriolum,10,89.Vitruve,8,284.Vivante(Apparence),22/1.Vizir,157.Voyagemystérieux,xi.n,

320.—deZoshne,3oi.Vulcain,333,334.Vullers,181.

w

WallisBudge,XLVIII,107.

Wars,G7,78,80,88,89,i38, xo/i,2o5,20C,

242,262.—Koir.Mcaie-

cylontinctorium,Safrand'Inde.

Wasi,g.

Weniich,11.WilliamWright,xivi,

XIAII.

X

XniitocylonAviceniia!,67.

Y

Yacoul,172.Vacfouri,128.Yahond,i5S.

Yar,155.Yénien,i3'i.

Ycmen(Alundu)ouYémé-nite,157,i64»18g,190.

z

Zacliaric,i3o,i3G.Zakasch,iC3.Zarina,zarnikha,3o3.Zawarab,15g.'Zenon(Empereur),it.Zens,5, 11,122,[ia5],

108,ig5, îgG,271,272, 287,291,3n.

Zibaq,i5g.Zinc,12,3y,73,128.—

Voit'Cadmie,Calamine,Laiton.

Ziotig,ïiouqa,ziouq,82,i58,244.

—d'arsenic,127.Ziouqa=mercure,127.Zisimonde Claudianos,

i38.

Zodiaque,xVt,xtAll,li,12,i3g,2G3,327.

Zolial,291.Zoliara,291.Zoroasti'e,xi.,3i3. / -<:\VZosime,v, vin,x(.xix,

XXIII,xxiv,[xxv]elsuiv.,xxxiv,[xxxvi]et suiv.,XL,XMII,1,2,32,43,72,l37,176,22g,278,280,3iS,33i.

Zosime(Lesvoyagesde),XXXVII.

Zoum,271.Zottz=monnaie,45,i53.

Zytliiii,17G.

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