Berg et Beck - theatrenarration.com · Avec le soutien de la Mairie de Hauteville, du collège Paul...

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Berg et Beck d’après Robert Bober 10 mai, 20h 11 mai, 16h30 et 20h salle des fêtes, place Docteur Rougy HAUTEVILLE-LOMPNES Jauge réduite ‒ réservation obligatoire auprès de la BIBLIOTHEQUE ‒ CENTRE SOCIAL ET CULTUREL Place Le Tacon Hauteville (04 74 35 32 24) Avec le soutien de la Mairie de Hauteville, du collège Paul Sixdenier et du dispositif « Les mots en scène » du Conseil général de l’Ain Créée à l’initiative de la Maison d’Izieu en 2001, cette forme, dans sa version définitive, a été coproduite par le Théâtre La passerelle / Scène Nationale de Gap et des Alpes du Sud en 2003

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Berg et Beckd’après Robert Bober

10 mai, 20h11 mai, 16h30 et 20h

salle des fêtes,place Docteur Rougy

HAUTEVILLE-LOMPNES

Jauge réduite ‒ réservation obligatoire auprès de laBIBLIOTHEQUE ‒ CENTRE SOCIAL ET CULTUREL

Place Le Tacon Hauteville (04 74 35 32 24) Avec le soutien de la Mairie de Hauteville, du collège Paul Sixdenier et

du dispositif « Les mots en scène » du Conseil général de l’Ain

Créée à l’initiative de la Maison d’Izieu en 2001, cette forme, dans sa version définitive, a été coproduite par le Théâtre La passerelle / Scène Nationale de Gap et des Alpes du Sud en 2003

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L’équipe artistique

Gislaine Drahy, conception générale, comédienne Marc Susini, comédien

Nicolas Faucheux, création lumière Alain Lamarche, son

Jérôme Allaire, Denis Chapellon, Emmanuel Sauldubois : régie

Les cadres de tournée Berg et Beck est au répertoire de la Compagnie Théâtre Narration depuis près de dix ans. Créé à l’origine pour une lecture à la Maison d’Izieu en 2001, le spectacle, né de l’accueil incroyablement chaleureux du public, a trouvé sa forme définitive en 2003. Il a, depuis, été accueilli dans de nombreuses villes, par des scènes nationales, des théâtres de ville, des festivals, des mairies… En 2009, dans le cadre de ses Ouverture(s), le Studio Théâtre de Vitry (direction Daniel Jeanneteau) nous permettait de le présenter en région parisienne. Pendant trois ans, cette forme singulière a été le moteur d’une action exemplaire de décentralisation en milieu rural à l’initiative du Conseil général et de la Médiathèque du Rhône. Quinze communes de moins de 12 000 habitants auront pu bénéficier entre 2006 et 2009 de ce dispositif expérimental… Dans le Département de l’Ain, le spectacle a été choisi pour figurer, parmi d’autres, au catalogue « Les Mots en scène » du Conseil général (Direction de la lecture publique). A Hauteville-Lompnès, l’accueil du spectacle est soutenu par la Mairie, le collège Paul Sixdenier, la Bibliothèque municipale – Centre social et Culturel et le dispositif « Les Mots en scène » du Conseil général.

Salle des Fêtes de Hauteville (01) : Place du Docteur Rougy

01110 Hateville-Lompnès

Le mardi 10 mai à 20h Le mercredi 11 mai à 16h30 & à 20h

Renseignements et réservation obligatoire:

auprès de la bibliothèque – Centre social et Culturel Place du Docteur Le Tacon (04 74 35 32 24)

Presse et ... “Plus que de théâtre et de représentation de situations, c’est une lecture-spectacle dont il s’agit. Avec la maîtrise et la sensibilité des mots qui sont siennes, avec cet art de la gravité qui ne pèse pas, Gislaine Drahy assure cette lecture en duo avec Marc Susini. (...) Le ton de l’écriture est plein de pudeur, de délicatesse et de simplicité, tout comme l’interprétation des comédiens qui très vite suscite l’écoute attentive et même recueillie. La présence matérielle du livre souligne la médiation de l’écriture dans la restitution d’une mémoire que veut être avant tout cette lecture, pour laquelle la comédienne-metteur en scène a tenu toutefois à un vrai dispositif scénique. Rien de spectaculaire. De l’intimisme, au contraire. Assis autour d’une table, avec les comédiens, les spectateurs sont invités à écouter et partager la lecture. De temps à autre, les comédiens-lecteurs changent de place. (...) Tout cela s’accompagne d’un jeu extrêmement subtil de lumières. Quant à l’idée du face à face, des regards qui se croisent, elle implique chacun des présents dans le moment vécu par tous plus que ne le ferait le traditionnel rapport frontal du théâtre.” Nelly Gabriel - Lyon Figaro, 27 mars 2003 “Évoquer comme ils l’ont fait ces bribes de vie de quelques orphelins de la Shoah était pour les acteurs une prise de risque totale. Les choix de mise en scène, le jeu, sont sans fioriture aucune, l’engagement est tel, que les mots et les réalités qu’ils font surgir nous atteignent au plus profond de nous-mêmes et ne nous laissent pas indemnes“ Marie-France Alphand - Sud Théâtre, mars 2003

... témoignages “Je suis venu voir votre spectacle, et puis finalement, je n’ai pas su quoi dire en partant. Probablement parce que je n’avais pas envie de sortir de l’état dans lequel le spectacle m’avait mis. Il a été pour moi et selon vos voeux une manière de petite communion, de pensée pour des gens que je n’ai pas connus ... Je voulais voir le spectacle aussi comme ça, pour me souvenir d’un moment que je ne connais pas. Et en fait j’ai aussi vu un spectacle au sens plein du terme, alors que je ne voyais pas comment faire spectacle d’un sujet pareil. “

Un spectateur - Théâtre des Marronniers - Lyon, mars 2002 “BERG et BECK n’est pas un spectacle. C’est une expérience intime et collective à laquelle nous convie le Théâtre Narration. Nous ne serons pas spectateurs mais témoins et confidents. Témoins de l’enfance joyeuse et insouciante arrachée, anéantie, mise en miettes par la sauvagerie des adultes. Confidents d’un puzzle de souvenirs tendres, joyeux et douloureux que nous livre BERG à travers les lettres qu’il continue d’écrire à son ami BECK, déporté en juillet 42 et « qui aura toujours 11 ans ». Le décor, qui n’est pas sans évoquer les anciennes salles de classe ou d’internat, nous inscrit dans et autour de cette histoire. Ce texte de Robert Bober est merveilleusement servi par la lecture sensible et délicate des deux comédiens, Gislaine Drahy et Marc Susini. Leurs silences et les pages tournées nous disent le temps qui passe et les larmes qui ont du mal à sécher, les mots impossibles à dire, le manque. Nous emportons, en sortant, le poids de ce regard d’enfance sur l’horreur mais aussi le souvenir optimiste de morceaux de vie où le rire domine souvent sur les larmes. “

Philippe Curé Directeur artistique Festival « Textes en l’air », juillet 2004 “Vous nous rappelez qu’il nous faut plus d’humanité que d’intelligence. Comme c’est juste ! Bravo…. Une belle soirée !... Énormément d’émotion. Merci … Difficile de trouver ses mots après tant de justesse, de richesse, d’émotion. Merci et bravo…“

Livre d’or de la tournée 2007- 08

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Cher Henri, J’ai souvent pensé au jour où tu fus emmené avec toute ta famille.

J’aurais aimé que tu n’aies pas été trop triste ce matin-là. J’aurais voulu savoir quelque chose de tes dernières colères.

Ça m’aurait fait du bien de te savoir en colère. Robert Bober, Berg et Beck

Berg et Beck, le texte, l’adaptation Dans “Berg et Beck” Robert Bober évoque son expéri-ence d’éducateur dans une des maisons qui, après guerre, ont accueilli des orphelins de la Shoah. Portée par l’écriture de l’auteur de “Quoi de neuf sur la guerre ?”, la délicate précision des souvenirs devenus roman donne à l’Histoire traversée son poids exact d’humanité, sa charge d’émotion, de vie, de pudeur, de violence, d’humour, de désarroi et de tendresse... Dans l’adaptation de ce roman autobiographique, Gislaine Drahy a privilégié trois portraits d’enfants - qui nous accompagnent comme nous les accom-pagnons, entre larmes et rire, dans cette traversée du plus noir de l’Histoire - et misé sur l’alternance d’une voix masculine et d’une voix féminine. Elle a conçu ce moment théâtral comme une forme en retrait, se fiant entière-ment à l’instant, à l’intime, à la fragilité de ce qui vit et circule sous les mots.

Un dispositif qui donne toute sa place au(x) présent(s)... Un décor, fait de châssis, évoquant une salle de classe ou de réfectoire aux murs bicolores, avec des tables rassemblées et, autour, quelques bancs... Dans ce huis clos deux comédiens et une cinquantaine de spectateurs conviés, dans la plus grande proximité des corps, à accueillir quelques-unes des histoires d’enfances brisées échappées du livre de Robert Bober... Orphelins de la Shoah, enfants déportés ou enfants de déportés, l’écriture de Robert Bober leur donne pour nous un visage. Ils s’appellent Marcel, André ou Milena, et on pourrait soudain croire qu’ils dorment dans la pièce d’à côté, tandis qu’on parle d’eux. C’est si simple, si nu, si essentiel... On est là, avec “ça”. Est-ce encore du théâtre ? Sans doute, car un lieu est offert, et un temps hors du temps, pour qu’une part infime de ce que l’Histoire recouvre devienne pour nous non pas spectacle, mais expérience sensible, appel à faire corps avec notre présence et notre présent. Pas de frontalité donc, mais la délicatesse d’un horizon d’écoute et de partage. Et bien sûr pas de figuration de l’irreprésentable, mais la palpitation en chacun de l’invisible qui hante ces récits.... Un dispositif qui donne toute sa place au(x) présent(s)... et aux absents.

G Drahy.

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La part irremplaçable de chaque “spect-acteur” Cette proposition ne peut s’envisager sans son public. Installés au coude à coude avec les acteurs-passeurs, les spectateurs sont invités comme autant de témoins. La lumière subtilement creuse l’espace, permet la respiration de l’imaginaire, tour à tour valorise ou protège le cercle des auditeurs ; elle autorise la circulation et l’échange des regards. Et c’est la présence, l’écoute, la manière d’être singulière de chacun, et l’implication de tous qui donne un sens particulier, une qualité irrem-plaçable à chaque “traversée”. Car chaque visage, chaque corps, exposé, présent aux autres, se constitue en point d’appui pour l’énonciation de tous ces petits faits de vie, où s’entendent les efforts des enfants et de leurs éducateurs pour venir à bout de l’horreur. Au moment où on s’interroge sur la capacité du théâtre à résister aux grandes machines consuméristes, Berg et Beck manifeste la confiance que nous mettons en chaque “spect-acteur”.

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La Compagnie Théâtre Narration : au fil des créations ...

Depuis près de trente ans, sous l’impulsion de Gislaine Drahy, le Théâtre Narration compose un libre parcours « à l’écart des pistes un peu trop fréquentées » et s’attache à transmettre la force de grands textes,

littéraires ou dramatiques, appartenant principalement au domaine contemporain. Sa pratique est placée sous le sceau d’une double exigence : de sens, et d’acte poétique.

III, Désarmés,

Les Serviteurs Neige

Berg et Beck Tourner le dos à la nuit

Printemps français Parking

Novecento, pianiste Impatience (fragments)

Doruntine Pierre tombale

La trahison La place royale Les Suppliantes

Squatt Le gel du matin

Scène au bord de la mer La baignoire de Charlotte Corday

L’attente, l’oubli

Philippe Malone -- création en février 2012 Sébastien Joanniez- création en octobre 2011 Jean-Luc Lagarce - 2005 Maxence Fermine – 2004 Robert Bober- 2003 Frédéric Boyer – 2002 Stig Dagerman – 2001 François Bon – 2000 Alessandro Baricco – 1999 François Bon – 1998 Besnik Mustafaj – 1997 Jànos Pilinzky – 1996 Adam Zagajewski – 1996 Pierre Corneille – 1994 Eschyle – 1993 Jean-Pierre Milovanoff – 1990 Giorgio Caproni – 1988 Rainer Maria Rilke - 1983 Jean Ristat – 1982 Maurice Blanchot - 1981

Conventionnée depuis 2006 par la Région Rhône-Alpes et le Département du Rhône, La Compagnie a été pendant 8 ans Artiste Associé au Théâtre La passerelle / Scène nationale

de Gap et des Alpes du Sud

Berg et Beckd’après Robert Bober

Plus de cinquante représentations depuis la création,dans des théâtres - petits et grands - des festivals, des salles des fêtes,

des médiathèques, des lieux - des temps - de mémoire…

Théâtre Narration 4, place Tobie Robatel - 69001 Lyon Tél.: 09 65 34 04 51 - [email protected] - www.theatrenarration.free.fr

CONTACT

Gislaine Drahy Metteur en scène