DIRECTION DÉPARTEMENTALE DES TERRITOIRES ET DE LA MER DU MORBIHAN

L’école nationale supérieure de la nature et du paysage

2009 - 2010

4e année

BELLE-ÎLE : étude prospective pour la valorisation des paysages

Gavillet Colette

Le vallon de Port Halan est une articulation entre deux unités de paysage. Il marque la fin de l’urbanisation de Le Palais et le début du système des Grands Vallons. La Pointe de Ramonette est un bélvédere sur toute la côte en-dedans de l’île.

Panoramique sur la côte en dedans

L’entrée du vallon et la plage de Ramonette

Carte des horizons paysagers

Carte des paysages

Unités paysagères et localisation du site

Vue sur le port de Le Palais

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Gavillet Colette

UN PARC DANS LE VALLON DE PORT HALAN

Reseau viaireRoutes

Chemins carrossablesUrbanisation expension urbaine

limites du parc

Végétation

végétation de friche haute

végétation de friche basse

végétation herbacée

L’expension de l’urbanisation tend à effacer la limite que forme le vallon entre Le Palais et les Grands Vallons. En faisant du vallon de Port Halan un parc péri-urbain, cette limite reste franche et permet de garder la lecture, à la fois du vallon, de la masse urbaine de Le Palais puis du paysage des Grands Vallon.

La trame du reseau viaire autour du vallon marque clairement l’influence du relief sur l’occupation du territoire. Les constructions restent en retrait du vallon, épargnant ainsi un élément clé dans la lecture du paysage : le vallon.

Le vallon crée une ceinture verte autour de Le Palais

Redonner une cohérence aux construc-tions de la pointe de Ramonette

Stopper l’expension urbaine au coteau est

Le vallon comme limite d’ubanisation et comme clée de lecture du paysage

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Séquences du vallon

Séquence 1 : une entrée encore ouverte sur la mer

Séquence 2 : un vallon assez étroit et profond, la proximitée des habitations se sent

Séquence 3 : un vallon vaste, une urbanisation suffisament lointaine pour ne pas être ressentie

Séquence 4 : le vallon affleure et s’enfile entre les habitations

Limites et liens

limites du parc

lien vers le parc

entrée sur le parc

Les accés sont multipliés pour per-mettre aux promeneurs de rejoindre le vallon facilement. Des nombreux petits chemins et venelles sont tirés entre les pavillons jusqu’au parc.

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UN PARC DANS LE VALLON DE PORT HALAN

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Gavillet Colette

Le parc du vallon de Port halan est une continuité de la ceinture verte autour de Le palais. Il est une entité à part entière de l’urbanisation autour de la ville.Un chemin s’enfile entre les coteaux et affleure sur le plateau. Il tisse le territoire alentour de Le Palais d’une trame verte et végétale.Ses deux principales entrées sont la plage de Ramonette au nord et la plaine sportive au sud. Les limites du parc sont finement travaillées. Le boisement clair traite en douceur la transition des parcelles privées au parc. C’est une interface poreuse entre les jardins et la promenade du vallon.

La prairie humide offre une atmosphère claire et généreusement ouverte. C’est l’occasion pour le promeneur de découvrir les plantes des milieux humides, mais aussi le visage des fonds de vallon.

Inversement le boisement dense enveloppe le marcheur d’ombre. C’est un boise-ment sombre, un peu inextricable, où la friche domine, où les essences spontan-nées se développent pleinnement.

Un chemin au coeur du boisement dense.

Boisement clair

boisement dense

prairie humide

Ambiances végétales du parc

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UN PARC DANS LE VALLON DE PORT HALAN

L’entrée dans le vallon par la plage de Ramonette invite le promeneur à se glisser entre les pavillons et, derrière, à découvrir le parc. Le promeneur doit rentrer par la voie de desserte des pavillons, accès mince et discret, pour enfin arriver dans le parc. Il arrive dans la prairie humide et découvre ainsi pleinement le vallon, largement ouvert et dégagé.

Entrer dans le vallon par la plage de ramonette

Plan masse de l’entrée par la plage de ramonette et de la pinède

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Comme parc péri-urbain, le parc offre aux promeneurs des bancs le long du chemin principal. Ainsi qu’un éclairage nocturne sur ce même chemin principal.Le parc est traversé par un chemin réalisé en béton balayé, accessible par tous et éclairé la nuit. De nombreux autres petits chemins de terre sillonent le parc au gré de la curiosité des promeneurs.

L’urbanisation disséminée de la pointe de Ramonette est rassemblée par une plantation de Pins maritimes. Plantés le long des chemins, les pins deviennent une masse par superposition.Les maisons reforment un ensemble et le boisement devient un repère sur l’île.

Coupe AA’ - la pointe de ramonette et l’entrée de la plage

Coupe BB’ - promenade dans le fond du vallon

Coupe CC’ - un chemin bordé de jardins

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UN PARC DANS LE VALLON DE PORT HALAN

Iris pseudoacaurusJuncus

Silene flos-cuculiMolinia caeruleaOsmunda regalis

Alnus gluinosaRubus fructicosus

crataegus monogynapopulus tremula

ulmus minor

Localisation :fond de vallon ;se sont les zones les plus proches du ruis-seau.Esthétique :profil de végétation basse et herbacée ;nous favoriserons les espèces spontanées, qui seront parfaitement adaptées au milieu.Entretien :espèces qui nécessiterons peu d’entretien ;entretien type «espace naturel» ;fauchage 2 fois par an, au printemps et à l’automneLocalisation :la zone tampon entre les parcelle privées des jardins et le parcEsthétique :arbres de grand et moyen developpement ;plantation de faible densité, type «verger», 5 mètres minimum entre les arbres ;c’est un espace visellement poreux qui main-tien malgré tout un rideau entre privé et pu-blic Entretien :reformation d’un boisement de la série du chêne avec en essence principale le Quercus pedonculata ;si necessaire, les arbres sont taillés pour limi-ter leur développement ;la strate inférieure est traitée en prairie, fau-chée deux fois par ans au printemps et à l’automne

Localisation : les parcelles les pus hautes, éloignées du fond de vallon et du chemin de promenadeEsthétique : ce boisement est sombre et dense, plutôt bas et enfriché ; végétation spontanée, developpement libre ;espace favorable au petit gibierEntretien :reformation d’un boisement type «série du chêne» avec replantation du fond de boise-ment (Quercus pedonculata, Fraxinus excel-sior)les arbres reçoivent un minimum d’entretien, type «boisement naturel» ;débrousaillage tout les 3 ans de la strate in-férieure

Localisation : toutes les venelles et les chemins d’irrigation du parcEsthétique :des chemins avec un fil conducteur qui est le végétal, une sorte de charte visuelle ;un arbre de faible développement est accom-pagné d’un petit cortège de vivacesEntretien :taille des arbres pour leur conserver un volume et une taille modeste ;fauche des vivaces deux fois par an ;replantation si necessaire pour pérenniser les essences

PRAIRIE HUMIDE

BOISEMENT CLAIR

Crataegus monogynaQuercus pedonclata

Populus tremulaAlnus glutinosa

AchilleaCrataegus monogyna

AlliumEchinops

CetranthusAnthemis

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BOISEMENT NATUREL

CHEMINS