BELGIE(N) - BELGIQUE MARS 2017 NEWS - SEL … · majorité doit pouvoir trouver du tra - vail dans...

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Enrayer la pauvreté : chimère ou objectif réalisable ? Bureau de dépôt : CHARLEROI N° d’agréation P207090 SEL Projets 243 rue Provinciale 1301 Bierges TRIMESTRE 1 MARS 2017 Une espérance, un engagement l NEWS 46 PB-PP 6-1149 BELGIE(N) - BELGIQUE

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Enrayer la pauvreté : chimère ou objectif réalisable ?

Bureau de dépôt : CHARLEROI N° d’agréation P207090

SEL Projets 243 rue Provinciale 1301 Bierges

TRIMESTRE 1MARS 2017

Une espérance, un engagement l

NEWS46 PB-PP 6-1149

BELGIE(N) - BELGIQUE

Vous êtes peut-être en possession pour la première fois de notre journald’information SEL Projets News (SPN).

Si vous souhaitez être tenus régulièrement au courant de nos activités, etceci gratuitement, signalez-nous vos coordonnées.

Si par erreur vous recevez ce journal en double ou que vous pouvez vous leprocurer dans votre communauté, merci de nous le signaler.

Nous recherchons toujours des "délégués" pour, entre autres, assurer ladistribution du SPN dans leur entourage (église, école, groupe de maison,...).

Merci de vous manifester auprès de nous si ce travail vous intéresse.Si le SPN vous parvient par voie postale mais que vous ne souhaitez plus le

recevoir, il suffit simplement de nous renvoyer votre étiquette d’envoi.

Editeur responsable : Anne Haumont

SEL Projets asbl 243 rue Provinciale, 1301 Bierges

N° Entreprise : 0453072548 IBAN : BE85 0012 1339 3006 – BIC : GEBABEBB

Tél. : +32 10 650 851 / +32 472 889 141 Email : [email protected] – www.selprojets.be

S.E.L. France : Tél. +33.1.45.36.41.51 - E-mail : [email protected]

S.E.L. Suisse Romande : Email : [email protected]

SEL-PROJETS NEWS - 2017/03 Edito

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SommaireP. 2-5 Burundi : Village Imuhira : l’urgence de poursuivre le travail !p. 6-7 Inde : Rewari International : œuvrer sans relâchep. 8-9 Parrainages : offrez un cadeau à votre filleul ! p. 10 Madagascar : Agir futé : considérer ses voies …p. 11 Le SEL Projets et vousp. 12 Tickets-Repas : un lunch en plus ?

Les agriculteurs familiaux jouent unrôle crucial dans la sécurité ali-mentaire de leur pays. Les plus vul-

nérables d’entre eux vivent en Afriquesubsaharienne. Ils sont victimes de po-litiques incohérentes et leurs droits auxressources sont très limités. Or, ce sonteux qu’il faudrait aider avant tout.D’autant plus que chaque année, unnombre exponentiel de jeunes arriventsur le marché de l’emploi, dont unemajorité doit pouvoir trouver du tra-vail dans ce secteur.

La pratique le démontre et toutes lesassociations impliquées dans la luttecontre la pauvreté en témoignent :une fois soutenus de manière intelli-gente, les agriculteurs familiaux pau-vres peuvent déployer rapidementleur potentiel de productivité. Citonsentre autres 4 actions ciblées qui fontla différence :

• Leur donner accès à une meilleure in-formation.

• Les former à la vie associative pourrassembler leurs forces, mieux se pré-munir contre les coups du sort etmieux défendre leurs intérêts.

• Leur procurer des facteurs de pro-duction (intrants, bétail, outils, cré-dits …)

• Veiller à ce qu’ils aient un accès plusfacile aux marchés.

A.H.

Une nouvelle couverture pour le SEL ProjetsNews ! C’est un des signes visibles du travail de

fond que nous avons accompli ces derniers mois, tantsur notre vision que sur notre manière de travailler. Nous ne dou-tons pas que ce rafraichissement vous plaira !

Enrayer la pauvreté : quel bel objectif ! Mais est-ce qu’il a du sens.Est-ce que nos actions ne sont pas seulement de petits verres d’eauqui sont versés dans l’océan ? C’est sans doute vrai que ces verresd’eau ne sont pas grand-chose face à l’immensité de la tâche. Maispour celui qui est au bénéfice de ce verre d’eau, cela change tout.Notre action ne va probablement pas résoudre toute la problé-matique de la pauvreté dans le monde, mais elle va avoir un impactsur la vie des personnes qu’elle touche.

La spirale de l’extrême pauvreté bouche toutes perspectives d’es-poir. Notre stratégie pour le développement est d’appuyer des par-tenaires locaux dans leur travail pour l’amélioration des conditionsde vie. Manière pour les personnes de devenir les acteurs de leurpropre changement. Ces actions sont multiformes, et vous verrezdans ce numéro du SEL Projets News que les projets entrepris tou-chent des domaines bien différents. Mais le but est de permettreque les améliorations se mettent en place de manière durable…et que finalement les personnes voient leur horizon s’ouvrir, et leurespoir renaitre. Nous nous réjouissons beaucoup de voir que le tra-vail de nos partenaires, qui est souvent littéralement terre à terre,est en phase avec l’enseignement biblique.

Vous trouverez dans ce numéro un peu de tout ce qui fait nos défisactuels. Merci de marcher à nos côtés et d’être, avec nos parte-naires et toute l’équipe du SEL Projets, porteurs d’espoir.Eric Mayeur

La promotionde l’agriculturefamiliale, centraledans la luttecontre la pauvreté

SEL-PROJETS NEWS - 2017/03

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Développement

Cet important état des lieux apu être réalisé grâce à l’émer-gence, au fil de ces dernièresannées, d’une nouvelle équipede travail au Burundi qui a pupleinement, non seulements’approprier le projet, initiépar notre association, maisaussi développer d’excellentescompétences de travail. Cesdeux éléments sont centrauxpour envisager la suite : le par-tenaire local et la direction duprojet sont solides et ont la

pleine confiance du SEL Pro-jets !

Notre volonté est d’inscriretout ce travail dans une dyna-mique qui reflète l’amour deDieu pour chaque homme,chaque femme. C’est le cœurde toute action menée au seindu Village Imuhira : partagerl’amour du Christ qui donne lavie et offrir les moyens de larendre meilleure.

Une première conviction s’estimposée : si, dans les annéesantérieures, une part impor-tante des investissements aété réservée aux infrastruc-tures, l’heure est venue deconcentrer les énergies dans letravail directement auprès dela population fragilisée par lasituation socioéconomique duBurundi, ce qui nous presse,plus que jamais, à agir effica-cement.

Burundi

L’urgence de poursuivre le travailLe Village Imuhira, qui a fêté en 2016 ses 10 ans d’existence, a été l’objet ces derniers moisd’un gros travail d’évaluation avec l’analyse des forces et des faiblesses du travail effectué etl’établissement des priorités pour l’avenir. Tout le monde s’est mobilisé, depuis le partenairelocal en concertation avec les acteurs locaux sur le site, jusqu’aux différents organes de tra-vail du SEL Projets.

Le Burundi est classé parmiles pays africains les plusdensément peuplés.

Il y avait 8 millions d’habitantslorsque nous avons démarré leprojet en 2006, ils sont plus de11,7 millions à présent. Cettecroissance (de 3% par an cessept dernières années) est unecatastrophe pour un si petit paysdont l’essentiel de l’activité estl’agriculture de subsistance !

Aux problèmes structurels deproduction qu’elle causes’ajoute la dégradation des sols,faute de moyens pour en pren-dre soin.

L’insécurité alimentaire s’ag-grave donc d’année en année.En 2015, le Burundi avait l’indicede la faim le plus élevé de toutel’Afrique sub-saharienne (IFPRI,2015). Et dernièrement, lespluies, trop abondantes ont dé-truit les récoltes et entrainé unquart de la population, dansune insécurité alimentairegrave.

L’instabilité politique queconnait le pays actuellementn’arrange rien…

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n renforcer la solidarité communautaire Le Village Imuhira a construit sa stratégie d’interventionsur la création d’unités associatives d’une vingtaine depersonnes. Elles sont au nombre de 52 aujourd’hui etrassemblent en tout plus de 1250 personnes. Toutes sontissues du programme d’alphabétisation, prolongé parun parcours de sensibilisation sur toutes sortes de thé-matiques, par exemple la lutte contre la natalité élevéeou la formation à l’hygiène, qui aident à l’améliorationdes conditions de vie.

➔ Objectif pour 2017 : intégrer 800 nouvelles personnesau programme d’alphabétisation. La file d’attente estlongue tant les gens sont demandeurs… plusieurs mil-liers de personnes, selon les dires de la commune. Ceparcours débouche systématiquement sur l’affiliationdu diplômé à une association.

n améliorer les techniques agricolesLes associations bénéficient aussi d’un accompagnementtechnique en agriculture moderne à partir d’un impor-

Notre action

Alors, que faire…… sinon unir nos efforts là-bas et ici pouragir efficacement auprès de la populationavec pour missions principales de :

SEL-PROJETS NEWS - 2017/03

Le contexte de notre actionPressiondémographiqueet insécuritéalimentairecroissante

Développement

Développement SEL-PROJETS NEWS - 2017/03

tant « champ école », sur le site du VillageImuhira. On y apprend, par exemple, com-ment passer d’une culture extensive à uneculture intensive. Pour ce faire, le VI travailleavec des experts en la matière qui s’inspirent,eux aussi, de projets déjà fructueux dans d’au-tres provinces.

➔ Objectif pour 2017 : faire du VI un lieud’apprentissage de l’agriculture moderne.L’objectif sera double : d’une part, appren-dre des pratiques plus efficaces et durableset, d’autre part, produire pour subvenir auxbesoins de la cantine et de la ferme.

Un magnifique site qui rayonne sur une colline à la croiséede 3 communes de la Province de Muramvya, soit unepopulation totale de 76000 personnes !

Du travail pour près de 100 personnes dans les différentsdépartements.

Une école primaire et une cantine qui accueillent cette année630 enfants.

Un centre de formation professionnelle en menuiserie etmaçonnerie, qui accueille 60 élèves, complété par une unitéde production, générant des rentrées financières.

11 centres d’alphabétisation et de développement commu-nautaire avec 453 adultes inscrits en ce moment.

52 associations, soit environ 1250 personnes issues des pro-grammes d’alphabétisation et rassemblées pour développerde façon solidaire des activités agropastorales et apicoles.

Une ferme agro-pastorale comprenant des bovins, des porcs,des chèvres, des lapins et dont la mission à moyen terme estde s’autofinancer.

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Le Village Imuhira en quelques chiffres !

Vous le sentez : l’enthousiasme et la détermination, qui avaient présidé au début, sontnon seulement toujours là, mais ils sont stimulés encore davantage par l’urgence de la

situation sur place. Pour atteindre nos objectifs, nous comptons lancer diffé-rentes activités de recherche de fonds et parallèlement à celles-ci, nous recher-chons de nouveaux donateurs. Merci à tous ceux qui pourront se joindre à nous !

Luc Torrini

n développer l’élevage Enfin, il faut promouvoir le développementde l’élevage qui constitue un élément-clé dela stratégie des ménages pour lutter contrela pauvreté et faire face aux crises. Le chep-tel est l’épargne de l’éleveur. Il lui permetégalement de valoriser les résidus de cultureset de produire de la fumure organique.

➔ Objectif pour 2017 : distribuer 60 chèvreset 60 porcs aux nouvelles associations pourleur permettre de lancer leur élevage.

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28ans, c’est un âgeauquel on s’affirme.On dit même sou-

vent que c’est l’âge mûr d’unathlète, alliant force et expé-rience. Mais qu’en est-il d'unemission? Qu'en est-il d'uneoeuvre, d’un dévouement?Quand Paul Vandenbroecks'est retrouvé assis, par hasard,aux côtés de Robin Masih àManille en 1989, imaginait-ilun seul instant que des milliersde vies en seraient transfor-mées? Une amitié née d'unerencontre fortuite, d'une foicommune, d’une confiance

mutuelle, voilà ce qui consti-tue le socle, la force de RewariInternational.

En 28 ans, sous l'impulsion denos partenaires, Robin etAngeleena Masih, l’œuvre achangé le destin de milliersd'enfants nés dans les bidon-villes grâce à leur approcheintégrée dans leur lutte contrela pauvreté. Un dispensaire avu le jour, des tutorats, uneécole, un bus scolaire, uneferme. L’équipe s'est étoffée,les activités se sont multipliées.Une expérience riche qui per-

met d'effectuer des choix judi-cieux.

Entretemps, l’Inde a changé devisage et Rewari s’est trans-formée. Le chaos est toujoursprésent, mais la ville s’estencerclée de gratte-ciels etdotée de centres commerciauxqui semblent attendre patiem-ment que le peuple soit capa-ble d’y consommer. La misère,elle, n’a pas disparu, mais sem-ble s’être atténuée... un peu...Y avons-nous contribué ? Sansdoute... un peu...

DéveloppementSEL-PROJETS NEWS - 2017/03

Inde

RécitRewari International:œuvrer sans relâche

Les enfants du tutorat de Bhiwadi

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Développement SEL-PROJETS NEWS - 2017/03

Lors de mon premier voyageen 2006, je découvrais le tra-vail sur place au cœur d'im-menses bidonvilles et le rêved’y construire une école. En2010, j’inaugurais l’école duBon Berger qui y avait rem-placé le sable et les herbessèches. En janvier de cetteannée-ci, j’y célébrais sa recon-naissance officielle par le gou-vernement indien qui confirmepleinement son impact auprèsde la population locale.

En plus de l’école, 4 tutorats seremplissent tous les jours d'en-fants avides d'apprendre. Ilssont 250 environ à y recevoirgratuitement l’enseignementdes matières essentielles pourpouvoir se débrouiller.

Ces tutorats se situent au cœurdes zones délabrées. C’est l'es-sence même du travail detoute l’équipe sur place, le pre-mier contact avec ces popula-tions délaissées, touchées parl'extrême pauvreté. Ces cen-tres sont également des pointsde chute pour les distributionsde vivres, vêtementsou autres en fonc-tion des besoins.C'est dans le tuto-rat de Bangla Bastique j'ai d’ailleurs eul’occasion d’offrirles premiers colis denourriture, fruits denotre action spé-ciale pour les fêtesde fin d'année. Au-jourd’hui les ter-rains vagues, garnisd’abris de fortune,s’y sont atrophiés.Le travail avance.

C'est à travers les tutorats queRobin et son équipe peuventfaire plus ample connaissanceavec les différentes familles decastes inférieures et tisser, avecelles, une relation de confiancesur laquelle construire uneaide efficace. Petit à petit,elles retrouvent leur dignité etles centaines d'enfants qui onttrouvé un emploi grâce à l’at-tention reçue sont autant detémoins de la pertinence et dela force du travail accompli.

Le plus grand défi de la luttecontre la pauvreté, c'est d’en-clencher une transformation.Chaque projet doit aider unecommunauté à se développeret à assurer son autonomie. Undes projets de Robin est detrouver un meilleur rende-ment pour la ferme. Bientôtdevrait voir le jour la culturede pitaya, aussi appelé « fruitdu dragon ». Ce cactus néces-site 5 à 10 fois moins d'eau quen'importe quelle autre plante.Dans une zone aride à la fron-tière du Rajasthan, c’est unequalité appréciable. Son fruit

possède de nombreuses vertuset la demande en est de plusen plus forte. Sa culture pour-rait créer une source intéres-sante de revenus à réinjecterdans les activités… L’œuvre sepoursuit et se réinvente.

La lutte contre la pauvreté estpeut-être le seul travail dontl’objectif est de ne plus devoirexister et dont l'envie de dis-paraître est animée d'uneabnégation, d’une motivationsans faille et d'un extraordi-naire amour de son prochain.Robin, Angeleena et leurscoéquipiers s’affirment plusque jamais dans cette vision. Letravail se poursuit, le futurs'organise et la relève prendforme. A 28 ans on s’affirme,à l'inverse de l’athlète quiredoute la fin de son par-cours, on l’espère... Mais onrépare ce qui doit l’être et onprépare l’avenir minutieuse-

ment aussi.

Yoann Mahieu

Urbanisation autour de la ferme

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ParrainageSEL-PROJETS NEWS - 2017/03

Comment offrir un cadeau à m  

Beaucoup d’entre vous souhaitent gâter leur filleul pour son anniversaire, la rentrée des classesou encore lors d’une situation difficile. Malheureusement il n’est pas possible d’envoyer la pou-pée ou le ballon de foot rêvés, ni même une nouvelle tenue pour la rentrée. Mais savez-vousque vous pouvez envoyer une somme d’argent qui sera très utile et qui améliorera certaine-ment les conditions de vie de votre filleul, de sa famille et/ou de son centre d’accueil ? Le mon-tant intégral du cadeau est transféré à ce centre de parrainage. Si le cadeau est personnel, vo-tre filleul sera accompagné par un responsable pour choisir avec lui un cadeau adapté à sonâge et ses besoins. Les besoins et les prix diffèrent évidemment d’un pays à l’autre.

De 10€ à 95€, max 190€/an

De 25€ à 950€, max 950€/an

De 95€ à 1900€, max 1900€/an

De 10€ à 1900€,

Exemples de cadeauxachetés grâceau don ponctuel :• Du matériel (lit, armoire,

table, chaises, matelas,couverture...)

• De la vaisselle (tasses,assiettes, couverts...)

• Des produitsalimentaires (riz, huile,farine...)

• Des animaux (poules,chèvres, cochons...)

• Des vêtements et chaussures

Différentes possibilités : 

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Parrainage SEL-PROJETS NEWS - 2017/03

mon filleul ?

« J’ai acheté une vache pour 205.000 UGX (= 50 euros) et desbonbons pour 200 UGX. »

Comment faire ?Il suffit d’établir un virement àl’ordre du SEL Projets en notant,en communication, le type decadeau que vous souhaitez faire :cadeau enfant, cadeau famille...ainsi que la référence de votre fil-leul si vous parrainez plusieursenfants.

Et les petits cadeauxenvoyés avecle courrier ?Il n’est malheureusement pluspossible d’envoyer de petitscadeaux comme des revues, colo-riages ou autres avec votre cour-rier. Afin de limiter les frais, seuls

les photos et dessinspourront être joints àvotre lettre.

Isabelle Desmaele

Dernièrement, un de nos parrains a reçu cettephoto de son filleul ougandais, Peter. Il lui avaitenvoyé une somme d’argent en cadeau et l’enfant

a décidé de l’utiliser pour acheter un veau pour sa fa-mille ! Une belle surprise pour le parrain qui était bienévidemment tout heureux que son cadeau ait été utiliséde cette manière !

Vous parrainez un enfant ?

Rejoignez notre groupe Facebook !

http://www.facebook.com/groups/parrainagesSELbe/

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MadagascarTamatave

Agir futé: Considérer ses voies...Préparation des plates-bandes pour la plantation de légumes

Le travail avance assez bien, même si faire participer lesparents dans la mise en place des potagers n’est pas chose

facile. Nous avons actuellement près de 650 m2 de potagersmis en place sur un objectif de 2000 m2 au total. La sensibi-lisation des parents d’élèves dans les cantines Nourrir Futédoit continuer et s’intensifier pour pouvoir atteindre l’objectif.Nous avons un partenariat avec une société qui nous four-nit suffisamment d’engrais organiques, ainsi qu’un soutienpour la formation à l’utilisation de cet engrais. Nous nousréjouissons du résultat. Les premières graines vont êtresemées d’ici une semaine. Notre ingénieur agronome et letechnicien assistant sillonnent les centres Nourrir Futé pouraider et conseiller les parents d’élèves à mettre en pratique,soit chez eux, soit dans les potagers Agir Futé, les tech-niques apprises pendant les formations précédentes.

Le programme « Agir futé »,greffé sur celui des can-tines Nourrir Futé et lui

aussi conçu par notre parte-naire local, la MIDEM (MissionIndépendante pour le Déve-loppement et l’Education à Ma-dagascar) poursuit son objectifde développer des sites d’agri-culture intégrée pour produirede la nourriture locale variéeet riche en nutriments. Derniè-

rement, la MIDEM a pris encharge la formation de 150 pa-rents d’enfants, fréquentant cescantines, à l’agriculture inté-grée et au lancement de leuractivité génératrice de revenus.

Voici ce que nous rapportaitdernièrement NantenainaRAKOTOARIJAO, directeur de laMIDEM, concernant la partie« maraichage » du programme :

Début février, 17 responsa-bles de secteur, issus de 10villages de brousse, ont suiviune formation sur l’agricul-ture et l’élevage, abordéed a n s u n e p e r s p e c t i v ebiblique. De l’étude du textedu prophète Agée 1 : 5-11,est ressortie l’importance deconsidérer ses voies et desavoir où l’on va. Aussi lapr io r i té de met t re saconfiance en Dieu et de cul-tiver la terre qu’Il nous adonnée avec soin et respect.Une session de partage adonc été consacrée au com-postage versus la culture surbrulis, pour au final prendrepleinement conscience desbienfaits de la premièreméthode. Ces deux jours deformation se sont clôturéspar un momentde prière pourles villages.

Propos recueillis par Anne Haumont

Développement

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Le SEL Projets et vous SEL-PROJETS NEWS - 2017/03

UNE ESPÉRANCE, UN ENGAGEMENT

L’ASBL Service d’Entraideet de Liaison est une asso-ciation chrétienne humani-taire d’aide au développe-ment et de secoursd’urgence. Son objectif estde venir en aide demanière pertinente auxplus démunis par l’entre-mise de partenaires locauxfiables.

Nos principes d’action :• Renforcer les capacités

des acteurs locaux• Développer l’autonomie

des bénéficiaires

Notre champ d’action :• Plus d’une vingtaine de

pays pour le parrainage • Burkina Faso, Burundi,

Inde et Madagascar pourles projets de développe-ment

Nos partenaires des pays endéveloppement accordentleur aide localement sansdistinction de religion, derace ou d’opinion poli-tique.

LES DIVERSES ACTIONSDE L’ASSOCIATION� Des projets de

développementcommunautaire(éducation, santé,microcrédits, agro-élevage…).

� Le parrainage d’enfantsdans une vingtaine depays du monde.

� Le soutien alimentaire(programmes « Tickets-Repas »).

� Le secours d’urgence,selon les appels reçus.

EXONERATION FISCALEDE VOS DONSL’association est habilitée àrecevoir des dons et deslegs.Nous recevons avec grati-tude vos dons. Si leur cumulatteint 40€ et plus en find’année, vous avez droit àune attestation fiscale quivous permettra de déduireces dons de vos revenus im-posables. Cette attestationvous sera envoyée automa-tiquement au courant dumois de mars de l’année quisuit le(s) versement(s). Mercipour votre générosité.

Courir pour le Village Imuhira !Le dimanche 28 mai 2017, ce sera la38ème édition des 20 km de Bruxelles quisont devenus, au fil des années, un évé-nement incontournable dans le mondede la course à pied. Pour cette occasion,nous (re)constituons une équipe poursoutenir le Village Imuhira.

Nous sommes convaincus qu’en courantici dans les rues de Bruxelles, nous pou-vons changer les choses là-bas!

Vous voulez faire partie de l’équipe ? Rendez-vous au plus vite surwww.racesforlives.org!

Nouveauté 2017 : La formule Gold ! Celle-ci comprend : le dossard, 2 tickets de métro,1 repas pizza et boisson (après la course), le T-shirt 2017, une photosouvenir de l’équipe et votre don au Village Imuhira. Le tout pour100 € tout rond. Cette formule vous intéresse ? Mentionnez « Gold100 » dans « votre contribution au projet » sur le formulaire d’ins-cription. Merci !

Jonathan Mead

Du nouveauà la com’!Depuis février, Michael Van de Wouwera rejoint notre équipe en tant qu’as-sistant en communication. Il termine un

master en sciences de gestion à l’UCL et c’est donc en tant qu’étudiantqu’il est engagé pour le moment afin de mettre ses talents de com-municateur au service du SEL Projets. Michael est fiancé et se marie trèsprochainement !

Et si je prévoyaisun lunch en plus ?

Voir www.selprojets.be/soutien-alimentaire

18€ / mois= un enfant de plus à la table d’une cantineTickets-Repas !