BEinfo Numéro 1 2020 - Le magazine du personnel de … · 2020. 6. 8. · 4 Zoom BEinfo 01 2020...

7 heures

Halte aux plantes invasives!Christian Bolz fait en sorte que les cours d’eau du Seeland oriental ne s’engorgent pas. En été, il fauche les plantes aquatiques. En hiver, il s’occupe des arbres et du bois. Il est aussi agriculteur.

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Le magazine du personnelde l’administration cantonale

No 1 / février 2020

ZoomUn clic et tout est clair: les nouveaux sites Internet du canton seront plus conviviaux et mieux adaptés aux appareils mobiles.

Amuse-boucheQuand l’examen de conduite durait dix minutes… L’Office de la circulation routière et de la navigation a 90 ans.

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Edition: Communication du canton de Berne (ComBE), Postgasse 68, 3000 Berne 8, 031 633 75 91, [email protected], ISSN 1662-467X | Rédaction: Catherine Arber (car) | Collaboration: Eduard Fiala, Tanja Ingold, Miriam Jenni, Sara Kurtovic | Photos: Adrian Moser | Illustrations: Peer Fankhauser (page 14) | Révision: Catherine Kugler, Massimo Oberti | Traduction: Catherine Kugler, Massimo Oberti, Stéphane Rigault, Gabrielle Rivier, Isabelle Schröder | Mise en page: Polyconsult AG, Berne Impression: W. Gassmann SA, Bienne | Annonces: Gassmann Media SA, Chemin du Long-Champ 135, 2501 Bienne, 032 344 83 44, [email protected], www.gassmannmedia.ch | Tirage: 21 500 exemplaires

Impressum

Un clic et tout est clairLe canton de Berne modernise son offre sur Internet. Ses sites seront plus conviviaux et mieux adaptés aux appareils mobiles.

C’est la Police cantonale qui inaugurera ce changement au prin-temps et les Directions lui emboîteront le pas. Le grand projet

newweb@be s’achèvera fin 2021.


Le magazine du personnel de l’administration cantonale 3

L’Internet du canton va subir une cure de rajeunissement dans le cadre du projet newweb@be, qui transformera radicalement le contenu, la présentation et la conception technique de tous les sites cantonaux. Le but premier est de répondre aux nouveaux besoins des citoyennes et des citoyens en proposant des offres adaptées aux différents groupes cibles. La modernisation de la présence web du canton figure parmi les objectifs du programme gouvernemental de législature 2019-2022. La Chancellerie d’Etat est le donneur d’ordre de ce grand projet, qui est réalisé par un prestataire extérieur, Digitalagentur Unic AG.

La pertinence avant l’exhaustivitéCette modernisation n’est pas un simple lif-ting. Elle apporte un véritable changement de paradigme. Désormais, seuls les contenus répondant à une demande seront proposés. Mot d’ordre: la pertinence avant l’exhaustivité. Les sites web seront allégés et débarrassés de tout ce qui s’assimile à du remplissage. Les sujets devront intéresser concrètement les uti-lisateurs et les utilisatrices, notamment dans leur vie quotidienne. Ceux-ci trouveront des ré-ponses aux questions qu’ils se posent au sujet de la naissance, de la formation, du mariage ou du décès, par exemple, ou encore concer-nant les documents d’identité, les impôts, la réduction des primes-maladie ou tout ce qui a trait à la mobilité. Les Directions savent quels sujets intéressent le plus le public, notamment grâce aux statistiques collectées sur leurs pages web ces dernières années. Un concept a été élaboré pour définir de quelle manière le canton de Berne peut proposer des contenus attrayants pour ses groupes-cibles.

Faciliter le travail quotidien«En répondant aux besoins concrets des gens sur Internet, nous allégeons le travail quotidien de l’administration», explique Sabina Maeder, responsable de la communication en ligne à la Chancellerie d’Etat et membre de l’équipe du projet newweb@be à la Chancellerie. La mise en ligne des sujets et des procédures adminis-tratives les plus demandés fera baisser le vo-lume des appels téléphoniques et des courriels. De nos jours, Internet est le canal privilégié par les personnes qui cherchent des réponses aux questions qu’elles se posent au quotidien. En outre, elles ont pris l’habitude de régler leurs affaires 24 heures sur 24 sur la toile, sans de-voir s’en tenir aux horaires d’ouverture des guichets. La facilité d’interaction sera donc un aspect important du nouvel Internet du canton.


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L’OCRN a pris les devantsL’Office de la circulation routière et de la navi-gation (OCRN) organise déjà son site Internet en fonction des besoins et des questions de ses utilisatrices et de ses utilisateurs. Le projet newweb@be met à profit ces travaux. Après remaniement, l’OCRN n’a plus que 250 pages sur son site, contre 400 auparavant. Il fait en sorte que ses différents groupes-cibles ob-tiennent en ligne tout ce dont ils ont besoin, comme un permis d’élève conducteur ou le report de la date d’expertise d’un véhicule à moteur.

Nouvelle présentation Le parti pris de la pertinence se reflète dans le nouveau design: un champ de recherche est placé bien en vue en haut de chaque page, comme sur Google. Les contenus récents et souvent demandés sont proposés dans un damier sur la page d’accueil. Les utilisatrices et les utilisateurs n’apprécient pas de se perdre dans les méandres de l’administration. L’expé-rience montre que leur patience a des limites: s’ils ne trouvent pas suffisamment vite l’infor-mation qu’ils recherchent, ils appellent ou écrivent un courriel. Le nouveau design et la nouvelle structure de navigation ont pour but d’éviter cela.

Pour tous les appareils mobiles «Mobile first» est une autre ambition de newweb@be. Cela signifie que les services proposés par le canton de Berne doivent être faciles à lire et à utiliser sur tous les téléphones mobiles et autres tablettes. Il s’agit là d’un défi important, qui requiert une programmation stable, relève Sabina Maeder.

La Police cantonale ouvre la marcheToutes les Directions et la Chancellerie d’Etat migreront d’ici la fin de 2021. C’est la Police cantonale qui ouvrira la marche ce printemps. Les travaux préparatoires vont bon train en coulisses depuis début 2019. L’ancien Internet sera désactivé le 31 décembre 2021.

Catherine Arber

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Quels défis les employés de l’administration auront-ils à relever au quotidien? Comment le canton de Berne les y prépare-t-il? La nouvelle stratégie relative au personnel 2020-2023 répond à ces questions. On y trouve quelques nouveautés, à côté de mesures qui ont prouvé leur efficacité.

La stratégie relative au personnel expose les objectifs de développement que le canton entend poursuivre au cours des quatre années à venir en tant qu’employeur. Elle attache une attention toute particulière aux défis de la numérisation. Les technologies numériques imprègnent déjà notre vie quotidienne. Elles évoluent à la vitesse grand V. Les gens souhaitent pouvoir tout régler par voie électronique, aussi lorsqu’ils ont affaire à l’Etat. Il s’agit donc de faire en sorte que l’admi-nistration cantonale réponde à cette demande. Les effets de la numéri-sation sont analysés dans le but d’engager des mesures adéquates. Les collaboratrices et les collaborateurs ont à tirer parti de la numérisa-tion, sans ignorer les risques qu’elle comporte.

Flexibiliser les formes de travail Il s’agit également de franchir une étape dans le développement des formes et des modèles de travail, en encourageant le télétravail et le travail mobile, des taux d’occupation plus souples et le temps partiel. Les cadres disposeront ainsi des outils nécessaires pour diriger leurs équipes avec davantage de flexibilité. Il deviendra alors plus facile de concilier travail, famille et loisirs.

Améliorer les compétences linguistiquesLe canton de Berne entend en outre mettre au point un dispositif destiné à améliorer l’intégration professionnelle des personnes qui ont de la peine à accéder au marché de l’emploi, comme les bénéficiaires d’une aide sociale ou d’une rente AI, afin de montrer l’exemple. Il souhaite également améliorer les compétences linguistiques du personnel dans les deux langues officielles. Pour pouvoir fournir des prestations adé-quates en français et en allemand, il compte augmenter la proportion de francophones.

Conserver ce qui marcheLe remaniement de la stratégie du personnel est fondé sur les résultats du sondage réalisé au printemps 2019 auprès des employés. Les me-sures nouvelles s’ajoutent aux mesures qui ont prouvé leur efficacité. Un exemple: l’égalité salariale hommes-femmes continuera à être contrôlée régulièrement. Parallèlement à cette mesure directe, les res-ponsables de la politique du personnel poursuivront leurs efforts afin de favoriser l’égalité. Par ailleurs, il convient de prévoir suffisamment de moyens financiers pour assurer des hausses de salaire. Le canton tient à offrir à ses employés une rémunération conforme à leurs presta-tions et aux conditions du marché, sans discrimination, et rester ainsi un employeur attrayant.

Sara Kurtovic

Parés pour l’avenir


BEinfo 01 2020v

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6 Brèves | Forum

Bêtes en tout genreNUIT DES MUSEES 2020

Le hall de l’Hôtel du Gouvernement se transformera en forêt indigène au crépus-cule, regorgeant de végétation et d’animaux. Les visiteurs auront l’impression de pénétrer en pleine nature sauvage. Des gardes-chasses raconteront des histoires de leur quotidien. Les plus curieux s’attarderont sur l’exposi-tion photo, les vidéos et les exposés. Dans la cave du Rathaus, on pourra déguster du saucisson de gibier et de la bière célébrant le sanglier, sur fond de poésie slam du duo Interrobang. Et dans la salle du gouvernement, quelques «bêtes politiques» – le président du Conseil-exécutif Christoph Ammann, d’autres conseillers d’Etat, le chancelier – explique-ront comment ils occupent leurs journées.

La réclame en vedetteLes Archives de l’Etat seront accessibles au public pour l’occasion. Elles montreront une exposition sur le monde la publicité et projet-teront des films sur le sujet. Les visiteurs ap-prendront quels sont les types de documents les plus demandés, avant de descendre dé-couvrir à la lampe de poche les trésors des sous-sols.

La Nuit des musées aura lieu vendredi 20 mars 2020. Les institu-tions culturelles et les musées seront nombreux à ouvrir leurs portes jusqu’à une heure tardive ce jour-là. L’Hôtel du Gouvernement et les Archives de l’Etat ont répondu présent une fois encore.

Programme détaillé de la Nuit des musées

(en allemand): www.museumsnacht-bern.ch/programm

NOMINATIONS

Michael Gysi dirigera l’Office de l’agriculture et de la nature

Fritz Nyffenegger à la tête de l’Office des hôpitaux

Le Conseil-exécutif a choisi Michael Gysi, 51 ans, pour prendre la tête de l’Office de l’agriculture et de la nature au 1er juin 2020.

Diplômé en sciences naturelles de l’EPFZ, il est actuellement CEO de la Fondation Careum. Il a travaillé comme chef de projet pour Elektro-watt Unternehmung AG, puis successivement comme collaborateur scientifique et vice-directeur à la Station fédérale de recherches en économie et technologie agricoles de Tänikon. Lorsqu’il était collabora-teur scientifique, il a rédigé une thèse à l’EPFZ intitulée «Assessment of soil compaction due to agricultural wheel traffic». Il a en outre obtenu un Executive MBA de l’Université de Saint-Gall en cours d’emploi. De 2006 à 2012, il a dirigé les stations de recherches Agroscope de Liebefeld et Posieux ainsi que le Haras national, avant de prendre la tête d’Agroscope de 2013 à 2018. Depuis 2012, il est également professeur titulaire à l’Université de Berne. Michael Gysi vit à Berne. Il est marié et père de trois enfants. n (ComBE)

Fritz Nyffenegger dirige l’Office des hôpitaux du canton de Berne depuis le 1er janvier 2020. Il succède à Annamaria Müller.

Depuis 2010, Fritz Nyffenegger était directeur de l’hôpital de Frutigen et responsable de l’exploitation, avec rang de vice-directeur, au sein de la direction des hôpitaux fmi AG. De 2010 à 2016, il a dirigé aussi l’EMS Frutigland. Dans la fondation SanaCERT, il fait partie de la commission de certification des hôpitaux. Agé de 59 ans, cet ingénieur HES en génie mécanique est titulaire d’un diplôme EPD-ES en gestion d’entreprise. Après avoir travaillé longtemps dans le secteur industriel, notamment pour RUAG Electronics à Berne, il est entré au service de la compagnie ferroviaire Wengernalpbahn AG, qu’il a dirigée jusqu’en 2010. Pendant ses loisirs, Fritz Nyffenegger est guide de montagne et sauveteur. Il a aussi été, pendant des années, formateur et membre du comité de di-rection du Secours Alpin Bernois. Président de l’association Interlaken Hostels & Adventure, il siège en outre au comité directeur de l’orga-nisme du tourisme d’Interlaken. Marié et père de deux garçons adultes, Fritz Nyffenegger vit à Unterseen. n (ComBE)


Le magazine du personnel de l’administration cantonale

La nouvelle organisation est devenue réalité en début d’année. Etes-vous satisfait de sa mise en œuvre?Je suis très satisfait de la manière dont les choses se sont passées. Nous avons été mis à rude épreuve en fin d’année, mais nous avons réussi. Dans ma propre Direction, qui re-groupe l’économie, l’énergie et l’environnement et qui a subi le plus de changements, nous n’avons rencontré aucun problème majeur.

Ça n’a donc été qu’une «promenade de santé»?On pourrait le penser. Mais l’impression est trompeuse. La réforme a nécessité un énorme travail des collaborateurs, à tous les niveaux.

Quel a été le principal défi pour vous?Il a été de traduire la vision stratégique dans le travail. Il a fallu résoudre de nombreux points de détail et trouver rapidement des solutions. Nous étions pressés par le temps.

Plus concrètement, dans quel domaine?Clairement celui de l’informatique. La réforme nous a rappelé à quel point nous sommes dé-pendants de l’informatique. Les changements organisationnels ont des répercussions impor-tantes surtout dans ce domaine. C’est aussi l’informatique qui coûte le plus.

Que reste-t-il à faire?Plusieurs applications informatiques et des modèles utilisés à l’interne sont à adapter. Les

enseignes sur les bâtiments ne sont pas toutes à jour. Il va falloir aussi mettre en œuvre systé-matiquement la nouvelle charte graphique dans les deux ans à venir. Nous devons en outre organiser le déménagement des unités organi-sationnelles qui changent d’adresse. Enfin, les textes législatifs seront modifiés pour tenir compte de la nouvelle organisation.

Les principaux changements ont eu lieu dans votre Direction. Les nouvelles unités qu’elle intègre ont-elles déjà déménagé?Pas encore. Nous allons nous en occuper d’ici à la fin de l’année, dans le cadre du suivi administratif. Pour l’Office de l’environnement et de l’énergie, qui se trouve aujourd’hui à la Reiterstrasse, à Berne, nous recherchons un nouveau site. Les choses se présentent bien. Le Laboratoire cantonal, qui relève aussi de

notre Direction, restera, lui, dans le quartier de la Länggasse.

Sur 12 000 collaborateurs, 300 sont directement concernés par la réforme. Comment ont-ils réagi?Nous avons eu très peu de réactions, ce qui est bon signe. Les Directions nous avaient avertis que la fin de l’année serait particulière-ment stressante, mais la situation s’est calmée début janvier. Je tiens à remercier très sincère-ment, aussi au nom du Conseil-exécutif, toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs de leur formidable engagement. Les différents services – personnel, finances, informatiques, juridiques, communication – ont été très solli-cités et ils ont fourni un gros effort supplémen-taire.

Quand la réforme sera-t-elle achevée?Le rapport final sera livré fin 2020 ou début 2021 au plus tard. Seules les modifications de la législation prendront un peu plus de temps.

Interview: Eduard Fiala

La réforme de l’administration cantonale est chose faite depuis le début de l’année. André Nietlisbach, responsable du projet, est satisfait du bon déroulement des opérations, un succès dû au formidable engagement de chacun.

« Une sacrée performance des collaborateurs!»

Questions & Réponses 7


BEinfo 01 20208 Trucs & Astuces

Avez-vous récemment créé et en-registré un document sur votre ordinateur? Saviez-vous que des informations sont auto-matiquement générées en arrière-plan, dans les propriétés du fichier? Lorsque vous trans-mettez ou publiez votre fichier, le ou les destina-taires peuvent accéder à ces informations de fond, appelées métadonnées. Cela peut être utile pour vos correspondants, mais vous ris-quez aussi de laisser des tiers accéder à des informations qui ne leur étaient pas destinées.

Trier, structurer et évaluerTout le monde ou presque connaît les méta-données des fichiers photo: on les utilise pour trier les photos de vacances par date. Selon le paramétrage du logiciel, elles peuvent aussi contenir des informations sur l’heure et le lieu des prises de vue, ou encore sur le type d’ap-pareil. Cela permet de structurer, de trier et de retrouver des clichés. Le principal intérêt des métadonnées est de permettre l’évaluation des données.

Important pour le travail de bureau au quotidienDans le travail de bureau, on est souvent ame-né à transmettre des documents Word, Excel ou Adobe, voire à les publier sur Internet. Avant de communiquer des fichiers à des tiers, il est particulièrement important de contrôler leurs propriétés afin de les éditer si nécessaire.

Les propriétés des documents Les propriétés des documents Word ou Excel peuvent être consultées dans le menu «Fichier», rubrique «Informations». Les données sur les dates, les heures et l’auteur y sont enregistrées automatiquement.

Métadonnées: utilité et risquesIl y aurait de quoi écrire un livre sur les métadonnées, un sujet technique commun à beaucoup de domaines d’application. «BEinfo» vous décrit les multiples formes sous lesquelles ces données peuvent se présenter, leur utilité et les risques associés. Quelques exemples mettent en lumière des aspects particulière-ment importants dans le travail de bureau au quotidien et montrent où les métadonnées sont enregistrées dans les fichiers.

Contrairement aux dates, les informations concernant l’auteur peuvent être éditées ou supprimées en utilisant le clic droit sur la souris. L’identité de la dernière personne à avoir modifié le fichier est, elle aussi, enregistrée automatiquement.

Il est également possible d’indiquer le titre du document ou un commentaire dans les proprié-tés. Sachez que si ces champs sont renseignés, les informations en question sont transmises avec le fichier.

Si un document a été copié, écrasé ou édité par plusieurs auteurs, il se peut que les méta-données ne correspondent plus à son contenu.



Avant de transmettre un document, quelle que soit sa nature, il est important de toujours véri-fier les points suivants: l’auteur indiqué est-il le bon? le titre du document est-il correct? le destinataire peut-il trouver dans les métadon-nées des informations internes telles que des

commentaires? Jeter un œil aux propriétés du document est toujours utile, surtout lorsque l’on prévoit de le communiquer à des tiers!

Miriam Jenni

Astuce 3: propriétés des documents pdfUne fois le document PDF créé, on peut accéder facilement à ses propriétés par le raccourci CTRL+D ou les afficher et les éditer en cliquant sur «Propriétés du document» dans le menu «Fichier».

Astuce 2: navigation dans les contenus pdfLes documents PDF publiés sur Internet doivent respecter les critères d’accessibilité. A cet effet, on peut convertir le plan du fichier Word en repères utiles en cochant l’option «Créer des signets à l’aide de titres». Ces métadonnées sont très pratiques pour naviguer rapidement dans des documents volumineux.

Pour en savoir plus: www.be.ch/accessibilite

Astuce 1: éditer l’auteurLors de la conversion en PDF d’un document Word ou Excel, les informations sur l’auteur et le titre du document sont automatiquement générées dans la boîte de dialogue «Enregis-trer sous». Elles peuvent déjà être éditées à ce stade.

Anna Log: Il peut être utile, dans Outlook, d’organiser ses messages en sous-dossiers. Pour le faire, sélectionnez le dossier pour lequel vous souhaitez ouvrir un sous-dossier puis cliquez sur le bouton droit de la souris et choisissez «Nouveau dossier», avant de lui donner un nom.

Anna Log: Cliquez sur un message électro-nique de l’expéditeur. Sélectionnez «Règles» à partir de l’onglet «Accueil», puis la fonction «Toujours déplacer les messages de» avant de choisir un sous-dossier. Si vous ne l’avez pas encore établi, vous pouvez le faire en cliquant sur «Nouveau» et en lui donnant un nom. Tous les messages électroniques qui vous parviendront ensuite de cet expéditeur atterriront automatiquement dans le sous-dossier.

Comment ouvrir un sous-dossier dans ma messagerie Electronique?

Comment recevoir les messages Electroniques d’un expEditeur directement dans le sous-dossier ouvert A son intention?

D’autres questions d’informatique?

Adressez-vous à votre centre d’assistance informatique ou envoyez un courriel à [email protected]

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BEinfo 01 202010 Amuse-bouche

Belle époque: l’examen de conduite en dix minutes seulement

Permis de conduire un véloEn 1932, il fallait avoir un permis pour se déplacer à vélo. Ce document contenait dix recommandations à l’attention des vélocipédistes, notamment pour les mettre en garde contre les imprudences: «Adapter sa vitesse aux intersections; dans de fortes descentes, mieux vaut descendre de vélo que risquer la mort.» Un conseil qui reste d’actualité.

Photo: Office de la circulation routière et de la navigation

Pas plus vite qu’un chevalEn 1914, les véhicules à moteur n’ont pas

le droit de rouler plus vite qu’un cheval au trot, soit environ 18 km/h.

Photo: Archives de l’Etat de Berne

L’Office de la circulation routière et de la navigation (OCRN) célèbre son nonantième anniversaire en 2019-2020. A cette

occasion, il a déniché toutes sortes de curiosités sur l’histoire des transports. «BEinfo» vous en propose un florilège.

BEinfo 01 2020


Le magazine du personnel de l’administration cantonale Zoom 11 11

Engagement à l’abstinence

«Les ivrognes n’hériteront pas le royaume de Dieu»: c’est ce qui est écrit dans un

engagement d’abstinence de 1931. Dans ce document, le titulaire s’engage à ne

pas consommer d’alcool pendant la période indiquée, hormis avec le repas

du soir et sur prescription médicale.

Photo: Office de la circulation routière et de la navigation

Examen de conduite exprès pour les hommesInitialement réservées aux hommes, les premières écoles de conduite voient le jour en 1905. A l’époque, l’examen dure une dizaine de minutes et s’achève généralement au bistro, où le candidat peut arroser sa réussite.

Photo: Archives de l’Etat de Berne


BEinfo 01 202012 7 heures

Christian Bolz, 51 ans, s’occupe de quatre cours d’eau dans le Seeland oriental avec ses quatre coéquipiers. Il est agent d’entretien au canton de Berne, et rien ne le rend plus heureux que d’aider un arbre à grandir. Agriculteur est son second métier.



C’est un job varié que j’aime beaucoup. Les connaissances néces-saires, je les ai acquises par la pratique et par la formation continue. A l’origine, j’étais charpentier. J’adore travailler au grand air. L’été, quand il fait chaud, je reste au frais, dans l’ombre du lit d’un ruisseau, pour y couper des algues. Je ne crains pas les températures néga-tives, mais je n’aime pas travailler par temps pluvieux et venteux, quand il fait entre deux et trois degrés; il n’y a rien de plus désagréable. Et d’ailleurs, si le vent souffle trop fort, nous devons regagner le centre d’entretien et rester dans l’atelier.

Je suis employé à 70 pour cent au canton de Berne. Mes journées y sont un peu plus courtes que la normale. De plus, j’y interromps mon activité d’agent d’entretien de mai à juin et de mi-octobre à novembre, parce que, pendant ces périodes, il n’y a pas encore assez de travail

pour la saison suivante. Mes quatre collègues, qui sont eux aussi agriculteurs, et moi, nous travaillons alors dans nos fermes, notamment pour les semailles d’automne. Pouvoir cumuler deux métiers, quelle chance, on ne s’ennuie jamais!

Le soir, je sors du travail à 17 heures. De retour à la maison, je retrouve mes vaches à l’étable et c’est reparti pour l’approvisionnement en fourrage et la traite mécanique. Tout cela me laisse

peu de loisirs et de vacances. Il m’arrive certes d’aller skier, mais seulement deux ou trois jours par an. Je ne manque de rien, cela dit, je suis satisfait de mon sort. Et par bonheur, ma femme et mes fils le vivent de la même façon.

Propos recueillis par Catherine Arber

Le matin, à 7 heures, je suis avec mes 50 vaches. Je les nourris, je nettoie leur étable et je tire leur lait à l’aide d’une machine à traire, après quoi ce lait est collecté. J’habite avec ma femme et mes deux fils à Scheuren. C’est là que j’ai grandi, non pas à la ferme mais dans une maison toute proche. Mon père était mécanicien en machines de chantier. Bien que je ne sois pas issu d’une famille de paysans, depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours aimé l’agricul-ture et aidé mon voisin. Il n’avait pas d’enfants, si bien qu’à sa mort, j’ai pu reprendre son exploitation.

Le centre d’entretien se trouve, lui aussi, tout près de chez moi. Il sert de point de départ à mon travail à l’Office des eaux et des déchets du canton de Berne, où je suis entré il y a 26 ans. Sur ma carte de visite, on peut lire: «Chef d’équipe Entretien Seeland oriental». Avec les quatre personnes que j’ai sous mes ordres, je suis chargé de l’entre-tien de quatre cours d’eau dans la région: le canal secondaire de dix kilomètres entre Schwadernau et Bühl, l’ancienne Aar entre Büren et Safnern, l’ancienne Thielle à Nidau ainsi que la Leugene à Lengnau.

Pour faire simple, on dira que notre travail consiste à prévenir les engorgements dans ces cours d’eau. En été, nous faucardons les herbes aquatiques. J’enfile un panta-lon de pêche pour aller dans l’eau. Nous nous occupons aussi de l’élagage des arbres. Quand je peux en tailler un pour le faire croître, je suis heureux comme tout. Si je vois un chêne qui reçoit de nouveau plus de lumière et grandit bien, je me dis que c’est du bon travail.

En hiver, nous nous occupons de la végétation aux abords des ponts pour assurer une bonne visibilité aux automobilistes. Et quand nous ne taillons pas les arbres et les arbustes qui risquent de les gêner, nous nous consacrons à l’aménagement des berges pour éviter les zones d’érosion, notamment en y posant des pierres ou des troncs d’arbres. Nous empêchons ainsi les ruisseaux de s’élargir et de submerger les sentiers pédestres sous l’effet de l’érosion, ce dont les gens nous remercient parfois. Dans ces moments-là, je sens une réelle recon-naissance de notre travail, c’est formidable.

Si je vois un chêne qui reçoit de nouveau plus de lumière et qui grandit bien, je me dis que c’est du bon travail.


14 Bienvenue à …

Adelboden: A vos marques! Prêts? Skiez!En février, l’appel de la montagne résonne, on sort les skis et les snowboards. Seulement, pour dévaler les pentes, il faut des remontées mécaniques. Dans le canton de Berne, elles sont particulièrement nombreuses à Adelboden.

Adelboden

L’accès à Adelboden, qui s’appelait Wald (forêt) à l’origine, par l’étroite vallée de l’Engstligen, a toujours été long et délicat. Pour cette raison, en 1433, les villageois avaient fait bâtir à leurs frais une église et décidé de rémunérer eux-mêmes un prêtre. Le lieu a été habité au moins depuis le XIIIe siècle et, jusqu’au XVIe siècle, ses habitants étaient simplement désignés comme des Waldleute (gens de la forêt). L’habitat, longtemps dispersé, a commencé à se regrouper au début du XXe siècle.

Le nom d’Adelboden est associé à la Coupe du monde de ski, que la commune accueille depuis 64 hivers. Chaque année, 40 000 fans se massent au pied du Chuenisbärgli pour assister aux épreuves de slalom et de slalom géant, un record qui n’est battu que par Wengen, avec sa fameuse descente du Lauberhorn. En janvier 2018, quelques jours avant la Coupe, le canton a même fait déblayer de nuit et en urgence la seule voie d’accès au village, qui avait été ensevelie en partie sous un glissement de terrain. C’est dire l’importance de l’évé-nement pour la commune.

Adelboden et les communes voisines de Frutigen, la Lenk, Kandersteg et Boltigen totalisent ensemble 210 kilo- mètres de pistes et 70 remontées mécaniques. Bien sûr, l’offre hivernale ne se limite pas au ski alpin et au snowboard: ski de fond, raquettes, luge et piscine cou-verte complètent la palette. Et il y en a même pour les pantouflards, qui trouveront leur bon-

heur dans les spas des hôtels.

De Wald à Adelboden

210 kilomètres de pistes

Adelboden compte un certain nombre d’entreprises artisanales et d’entreprises de construction. On y trouve la seule source d’eau minérale du canton de Berne. Exploitée depuis 1948, cette source d’altitude est l’une des plus hautes d’Europe et son eau compte parmi les plus minéralisées de Suisse. Il faut dire que l’or bleu sous toutes ses formes joue un grand rôle pour la commune. Les cascades d’Engstligen et leurs 400 mètres de chutes sont parmi les plus belles de l’Oberland bernois. Le sommet du Wildstrubel, qui culmine à 3200 mètres, reste, lui, blanc toute l’année.

Skiregion Adelboden-Lenk

Lieu phare de la Coupe du

monde de skiL’eau sous toutes ses formes

Quelle localité bernoise compte le plus de jeunes? Où se trouve la plus petite commune

du canton? Où enregistre-t-on le plus d’heures d’ensoleil- lement? «BEinfo» sillonne le canton et vous fait visiter ses communes.

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Ce cours permet au participant de pouvoir rédiger une correspondance ou un exposé de manière autonome.

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Comment supprimer les séances improductives ? Voici une question que l’on retrouve dans toutes les entreprises. Cette journée permet de maîtriser les 4 différents types de séance : décision, projet, information, adhésion.Il s’agit aussi d’éviter la dispersion des interventions et garder le cap, savoir clôturer une séance et donner une suite, définir les objectifs, enjeux et délais

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BEinfo Numéro 1 2020 - Le magazine du personnel de … · 2020. 6. 8. · 4 Zoom BEinfo 01 2020...

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