Beethoven - Mozart · 2020. 11. 20. · Beethoven - Mozart Orchestre national de Metz ... cheffe...

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ARSENAL, GRANDE SALLE VEN 20 NOV. 20H Beethoven - Mozart Orchestre national de Metz direction Nil Venditti clarinette Pierre Génisson Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Concerto pour clarinette en la majeur (25’) Ludwig van Beethoven (1770-1827) Symphonie n°6, « Pastorale » en fa majeur (40’) Concert en partenariat avec ViaVosgesTV et le Théâtre Gérard Philippe / Ville de Frouard. +33 (0)3 87 74 16 16 citemusicale-metz.fr Arsenal –3, avenue Ney – 57000 Metz Concert diffusé en streaming sur Youtube en direct depuis l’Arsenal © Carlo Bonini

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ARSENAL, GRANDE SALLEVEN 20 NOV. 20H

Beethoven - Mozart Orchestre national de Metzdirection Nil Venditticlarinette Pierre Génisson

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)Concerto pour clarinette en la majeur (25’)

Ludwig van Beethoven (1770-1827)Symphonie n°6, « Pastorale » en fa majeur (40’)

Concert en partenariat avec ViaVosgesTV

et le Théâtre Gérard Philippe / Ville de Frouard.

+33 (0)3 87 74 16 16citemusicale-metz.frArsenal –3, avenue Ney – 57000 Metz

Concert diffusé en streaming sur Youtubeen direct depuis l’Arsenal

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Le programme du concert en ligne de ce soir

propose deux des plus grands chefs-d’œuvre

des deux plus grands compositeurs de tous

les temps – rien que cela…

Le Concerto pour clarinette de Wolfgang Amadeus

Mozart (1756-1791) est une œuvre de maturité

du compositeur puisqu’il l’acheva quelques

mois avant sa mort : la pureté de la ligne

mélodique est sublimée par une extraordinaire

maîtrise de l’écriture et un parfait équilibre des

timbres orchestraux. Il s’agit du 43e et dernier

concerto composé par Mozart, c’est-à-dire une

œuvre mettant en valeur un instrument soliste

dialoguant avec l’orchestre. De facture classique,

ce Concerto est divisé en trois mouvements de

tempi et de caractères différents, à savoir un

Allegro, un Adagio et un Rondo Allegro. À l’époque

de Mozart, l’usage de la clarinette n’est pas

encore une évidence : fasciné par le timbre de

l’instrument, Mozart joua un rôle majeur pour

son installation dans le répertoire en l’utilisant

dans de nombreuses symphonies et opéras,

et ce dès 1771. L’amour du compositeur pour

la sonorité chaleureuse de la clarinette est

perceptible à chaque note de cet ultime Concerto,

Mozart ayant mieux que nul autre compris

la potentialité expressive de cet instrument.

L’œuvre débute dans la lumière et l’allégresse

avec un premier mouvement enjoué où le style

mozartien est immédiatement reconnaissable :

il existe peu de différences conceptuelles entre

la musique de Mozart et celle de Haydn, par

exemple ; pourtant, une phrase musicale de

Mozart se reconnaît entre mille par sa grâce et

son élégance incomparables… ce dont le Concerto

rend immédiatement compte ! Le deuxième

mouvement, assurément le plus connu et

figurant parmi les plus belles pages de Mozart,

propose un relatif contraste émotionnel en

installant un climat tout en mélancolie : sur

un accompagnement souple et lascif se déploie

un thème expressif d’une profondeur rare, dont la

nostalgie a souvent été associée, non sans raison,

à l’image de l’Automne. Le mouvement final

renoue avec la légèreté initiale, même si quelques

réminiscences mélancoliques semblent parfois

évoquer l’atmosphère du deuxième mouvement…

Ludwig van Beethoven (1770-1827) se situe à

la charnière de deux époques esthétiques :

de formation classique, ainsi que Mozart,

il évolue progressivement vers le romantisme

musical naissant au début du xixe siècle,

tendance cherchant à exprimer la palette des

sentiments humains avec une expression

maximale, où la musique devient pur jeu de

sensations. Achevée en 1808, la Symphonie n°6

« Pastorale » témoigne parfaitement de cette

situation esthétique intermédiaire : Beethoven

y fait évoluer la structure classique de 4 à

5 mouvements afin de servir son expressivité

romantique. Le compositeur propose à l’auditeur

une véritable musique à programme avec cette

symphonie (ce qui est rare chez Beethoven),

souhaitant transposer musicalement les sonorités

et surtout les émotions ressenties face à la

Nature – l’un des sujets préférés des artistes

romantiques. La Symphonie n°6 est ainsi souvent

considérée comme la plus originale de son auteur.

L’imaginaire de l’auditeur est mis à contribution,

chacun des 5 mouvements illustrant une

situation particulière : le célébrissime premier

mouvement, sous-titré « éveil d’impressions

agréables en arrivant à la campagne », nous

transporte en quelques notes, comme par magie,

au cœur d’un paysage champêtre ; le deuxième

mouvement, « scène au bord d’un ruisseau »,

est une rêverie bucolique s’achevant par une

marquante imitation du chant des oiseaux par

les instruments à vent ; le troisième mouvement

« joyeuse assemblée de paysans » amène jovialité

et rusticité au cœur de l’œuvre, Beethoven

s’étant sciemment inspiré de certaines musiques

populaires pour rendre la page plus authentique ;

le quatrième mouvement « orage – tempête »,

admirable dans son imitation de la pluie puis

des éclairs, est le prétexte à un déchaînement

d’humeur parfaitement beethovenien ; enfin,

l’ultime mouvement « chant pastoral –

sentiments joyeux après l’orage » se veut

un hymne à la Nature empli de tendresse.

La Symphonie n°6, chef-d’œuvre dans son genre,

fait partie des réalisations majeures du Titan de

la musique, inspirant tous les compositeurs de

musique descriptive après lui.

Philippe Malhaire

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La jeune cheffe d’orchestre italo-turque Nil Venditti

a déjà noué des relations avec des orchestres tels

que l’Orchestra della Toscana, le Netherlands

Philharmonic Orchestra et l’Ensemble Ancyra basé

à Ankara.

Au cours de la dernière saison, Nil Venditti a été

cheffe d’orchestre adjointe de Marc Albrecht et du

Netherlands Philharmonic Orchestra, et a fait ses

débuts au Concertgebouw d’Amsterdam avec le

NedPhO. Elle a également assisté Paavo Järvi avec

l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich et a fait ses

débuts avec l’ensemble Les Siècles, la Camerata de

Salzbourg et l’Orchestre symphonique de Dubrovnik

tout en poursuivant ses études de direction

d’orchestre à Zurich.

Pour ses débuts à la Camerata de Salzbourg

en novembre 2019, elle a dirigé le pianiste et

compositeur Fazil Say.

Avec une forte affinité pour le répertoire classique

de Haydn, Mozart et Beethoven, Nil Venditti étend

également son champ d’action au domaine de l’opéra.

Elle a ainsi dirigé Così fan tutte, Les Noces de Figaro et

La flûte enchantée de Mozart, ainsi que Carmen de Bizet

et Prima la musica poi le parole de Salieri.

Elle a également assisté Daniele Rustioni avec

Ernani de Verdi à l’Opéra national de Lyon.

Au cours de la saison 2020-2021, Nil Venditti

effectue une tournée européenne avec l’Orchestra

della Toscana, continue à assister au NedPhO à

Amsterdam et fait ses débuts avec l’Orchestre

d’Ulster, l’Orchestre national du Capitole de

Toulouse, l’Orchestre national de Metz, l’Orchestre

d’Auvergne et l’Orchestra del Teatro Verdi de Trieste.

Né en 1986 à Marseille, Pierre Génisson est

l’un des meilleurs représentants de l’école des

vents français. Lauréat du prestigieux Concours

international Carl Nielsen, il remporte le 1er Prix

et le Prix du public du Concours international

Jacques Lancelot de Tokyo. Ses disques parus sous

le label Aparté ont été largement récompensés

par la critique internationale (Diapason d’or,

Choc de l’année de Classica, ffff de Télérama...).

Pierre Génisson s’est formé au Conservatoire

national supérieur de Musique de Paris auprès de

Michel Arrignon pour la clarinette, Claire Désert,

Amy Flammer et Jean Sulem pour la musique

de chambre. Après y avoir obtenu les premiers

prix à l’unanimité dans ces deux disciplines, il est

allé se perfectionner à l’University of Southern

California de Los Angeles.

Il est régulièrement invité à se produire en soliste

avec de nombreux orchestres tels que le Tokyo

Philharmonic Orchestra, Odense Symphony

Orchestra, l’Orchestre philharmonique royal de

Liège et collabore notamment avec des chefs tels

que Olari Elts, Darell Ang, ou Krysztof Penderecki.

Passionné de musique de chambre, Pierre Génisson

multiplie les rencontres musicales notamment avec

des quatuors à cordes (Ébène, Hermès, etc.) et des

solistes tels que Natacha Kudritskaya ou Renaud

Capuçon.

Il porte un vif intérêt à la création musicale

et collabore régulièrement avec de nombreux

compositeurs comme Thierry Escaich ou encore

Eric Montalbetti.

En 2018, l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut

de France lui décerne le Prix d’interprétation « Cino

del Duca ».

Nil Vendittidirection

Pierre Génisson clarinette

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Fondé en 1976, l’Orchestre national de Metz (Orchestre national de Lorraine jusqu’à la saison 2017-2018) obtient en 2002 le label d’« orchestre national en région » par le Ministère de la Culture. L’Orchestre fait partie depuis 2016 de la Cité musicale-Metz qui regroupe également l’Arsenal, la BAM et les Trinitaires autour d’une ambition artistique et culturelle commune qui donne lieu à de nombreux projets conjoints : participation à des temps forts, concerts croisant les esthétiques, accueil commun de compositeurs en résidence, collaboration avec d’autres artistes associés…L’Orchestre national de Metz donne, avec ses 72 musiciens, environ 85 concerts et représentations par an, à Metz dans la magnifique salle de l’Arsenal où il est en résidence permanente et à l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole, au sein de la Région Grand Est (Reims, Chaumont, Saint-Louis, Épinal, Sarrebourg, Bar-le-Duc, Saint-Dizier, Hombourg-Haut…) mais également ailleurs en France et à l’étranger, où il est régulièrement invité par de grandes salles et festivals.L’Orchestre national de Metz est placé sous la direction musicale et artistique de David Reiland depuis septembre 2018.

L’Orchestre national de Metz est administré et soutenu financièrement par un

syndicat mixte réunissant la Ville de Metz, la Région Grand Est et Metz Métropole.

Le Ministère de la Culture (DRAC Grand Est) participe également à son

financement.

violonsDenis ClavierDavid MancinelliMarie-France RazafimbadaÉmilie BongiraudFloriane MuysLaurence MacéCaroline WehrléSatoko TakahashiBin LiuByung-Woo KoTakeshi TakezawaSophie DelonAurélie MartzVéronique OudotAnne-Sophie PressavinEmilien HuFlorence CantuelRéna Ohashi

altosLéonore CastilloFrançoise AdolpheFabienne KaliskyLaurent TardifMarc BideauAlain Celo

violoncellesMaria Andréa MendozaPhilippe BaudryCécile FesneauÉlisabeth Schaefer

contrebassesPauline LorieuxFrançois GolinPierre Rusché

flûtesClaire Le BoulangerClaire Humbertjean

hautboisSylvain GanzoinatPascal Heyries

clarinettesFlorent CharpentierInaki Vermeersch

bassonsPierre GomesJérémy Lussiez

corsJulien MériglierJean-Philippe Chavey

trompettesAlexandre ClaussePierre Macaluso

trombonesDominique DelahocheBastien Ponsart

timbalesDamien Saurel

Orchestre national de Metz

La Ville de Metz a été désignée Ville UNESCO musique, rejoignant ainsi le réseau des 246 villes créatives à travers le monde. Metz fait dorénavant partie du cercle fermé des six villes françaises affiliées au réseau des villes créatives de l’UNESCO, et devient la première ville française à en être membre dans le domaine de la musique.Cette désignation constitue une très belle reconnaissance internationale, qui va permettre à Metz de rayonner plus encore à travers le monde. Au-delà des bénéfices en matière d’attractivité, elle vient récompenser la pertinence de la candidature messine, qui s’est concrétisée grâce au rôle stratégique de la Cité musicale-Metz. Elle portait la conviction que la musique représente un moyen formidable de favoriser l’apprentissage, l’échange, l’inclusion et de réduire les inégalités sociales – autant d’atouts majeurs pour un développement urbain durable et harmonieux.