Bébé Magazine | Été 2012

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PP 41771514 754, rue de la Futaie, Boucherville QC J4B 0E4 ÉTÉ 2012 5,95 $ MAGAZINE DES 0 À 5 ANS LE YOGA POSTNATAL BAIGNADE POUR TOUTE LA FAMILLE LE POINT SUR LE DÉFICIT D’ATTENTION ÉTÉ 2012 + CHOISIR SES BATAILLES ALIMENTAIRES Lâchez prise! Les parents ne sont pas des SUPERHÉROS DE SES ENFANTS se faire écouter Trucs pour Comment GÉRER les crises de colère

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Bébé magazine est devenu la référence en matière familiale pour tous les parents au Québec. On y retrouve des milliers de ressources, de références, d’articles et de chroniques d’experts.

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2012

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MAGAZINE DES 0 À 5 ANS

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BAIGNADE POUR TOUTE

LA FAMILLE

LE POINT SUR LE DÉFICIT

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ÉTÉ 2012

+CHOISIR SES BATAILLES

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Lâchez prise! Les parents ne sont pas desSUPERHÉROS

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Comment GÉRER les crises de colère

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« Mon fils Lucas a des problèmes d’ap-prentissage qui rendent nos tâches quoti-diennes souvent plus difficiles. Lucas n’a jamais fait ses nuits et son comportement est devenu problématique lorsque nous avons commencé à recevoir des mots quasi hebdomadaires de ses enseignants, nous informant que le comportement de Lucas était perturbateur et qu’il man-quait de concentration. Le développement de son langage posait aussi problème.

Nous avons tout essayé pour améliorer son comportement, mais sans grand succès. Toutefois, à la fin du mois de novembre dernier, une amie m’a parlé d’EQUAZEN eye q. Elle m’a dit qu’il s’agissait d’un sup-plément différent de ceux que l’on connaît, du fait de son ratio unique d’acides gras essentiels.

Lucas a commencé à prendre EQUAZEN eye q en décembre, et après seulement quelques semaines, nous avons constaté que son sommeil commençait à s’améliorer. À présent, au bout de 12 semaines, son comportement et son attention en classe sont bien meilleurs et son langage s’est graduellement amélioré. Cela fait plus d’un mois que nous n’avons pas reçu de mot de ses enseignants. En fait, nous avons même reçu une note récente indiquant que « Lucas est bien plus attentif en classe ». L’enseignant a ajouté que « Lucas a de meilleurs résultats scolaires et son comportement s’est amélioré » ! Nous sommes très fiers de lui ! »

Peter A.Laval, Quebec, Canada.

Le fils de Peter, Lucas, 6 ans, est en première année. Depuis le début de l’année scolaire, il n’a fait que recevoir des commentaires négatifs de ses enseignants. Après avoir pris le nouveau supplément EQUAZEN eye q, sa situation s’est enfin améliorée.

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Effets prouvés:Les nombreux essais cliniques et comportementaux positifs d’EQUAZEN eye q avec des enfants ayant des difficultés de concentration à l’école, ont propulsé ce supplément au rang d’acide gras essentiel le plus vendu en Suède pour les enfants de tous âges.

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« Lucas avait du mal à se concentrer »

« D’après mon expérience, un moyen très efficace d’augmenter la concentration est la supplémentation aux acides gras essentiels AEP, ADH et AGL au ratio 9 : 3 : 1.

Je recommande à mes patients de prendre EQUAZEN eye q, le seul produit à ma connaissance ayant fait l’objet d’autant d’études cliniques publiées spécifiques au produit. »

Lucas souffrait de difficultés d’apprentissage

« Mon fils a enfin reçu un mot d’encouragement

de son enseignant »

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Disponible chez les détaillants participants :

Dr Eduardo Barragan - Neurologue pédiatrique

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Sommairechaque mois07 mot de la rédaction08 courrier10 Trouvailles13 Lectures62 abonnement66 carnet d’adresses

Dossier14 Du mythe à la maternite !18 Lâchez prise, les parents ne sont pas des superhéros !

ÉDucaTion24 au secours, j’en ai assez des crises de colère !28 4 enfants, 4 histoires d’apprentissage à la propreté !33 comment ne pas se laisser envahir par l’impatience34 10 trucs pour se faire écouter de nos enfants

sanTÉ3 6 Le déficit d’attention38 nouveaux parents, attention à votre dos !

DÉveLoppemenT40 Développement moteur de bébé :

comment le favoriser ?

aLimenTaTion42 choisir nos batailles alimentaires44 recettes

Forme48 Le Yoga postnatal; en union avec soi et bébé.

psYchoLogie50 Être un parent parfait, c’est loin d’être parfait !54 quel est mon environnement relationnel ?

consommaTion57 À vos marques, prêts? purées!58 L’été, c’est fait pour jouer !

on s’organise pour vivre léger!

sorTies63 L’été c’est fait pour jouer… dans l’eau !

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Magazine des 0 à 5 ans

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Calma: Des bénéfices à vie pour sa santé

Similaire à l’allaitement, bébé :

Garde le contrôle sur la séance d’allaitement Réduit les risques de suralimentation associés à des risques accrus de développer le diabète et l’obésité

Arrête l’écoulement du lait pour faire une pause et respirer Maintien à des niveaux optimaux la saturation en oxygène dans son sang et sa fréquence cardiaque réduisant ainsi le stress

Utilise ses muscles faciaux pour créer la succion Réduit les risques de maux d’oreilles et malocclusion

Avec la solution d’alimentation Calma, bébé peut enfin utiliser les même techniques que lorsqu’il tète au sein

2-PHASE

EXPRESSION

CALMA

Les tétines conventionellesforcent bébé à renoncer à sa façon naturelle de s’alimenter

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Calma: Des bénéfices à vie pour sa santé

Similaire à l’allaitement, bébé :

Garde le contrôle sur la séance d’allaitement Réduit les risques de suralimentation associés à des risques accrus de développer le diabète et l’obésité

Arrête l’écoulement du lait pour faire une pause et respirer Maintien à des niveaux optimaux la saturation en oxygène dans son sang et sa fréquence cardiaque réduisant ainsi le stress

Utilise ses muscles faciaux pour créer la succion Réduit les risques de maux d’oreilles et malocclusion

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CALMA

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ÉDITEUR / RÉDacTEUR En chEfFrédéric Couture

514 394-7156 poste 201• [email protected]

DIREcTIon aRTIsTIqUEVanessa Primeau Geoffroy

PRoDUcTIon Julie Moisan

collaboRaTEURs Karine Archambault, Annie Bouchard, Ann Chateauvert, Stéphanie Côté,

Nadia Deslauriers, Hélène Fagnan, Émilie Gaignard, Joëlle Malenfant, Estelle Morin, Cassandra Poirier, Isabelle Viau,

L’équipe de la clinique pédiatrique Medisys 123, Marie Portelance, Marie-Eve Létourneau Durocher, Hélène Renaud, Michel-Jacques Bergeron

RÉvIsEURE Cassandra Poirier

Photographie de la page couverture : Mélissa Lussier PhotographePhotographies (sauf indication contraire) © Shutterstock. Tous droits réservés

vEnTEs naTIonalEs Frédéric Couture

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Brossard (Québec) J4Z 3V7 Prix : 4 numéros pour 22,75 $ taxes incluses, 8 numéros pour 45,50 $ taxes incluses

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Téléphone : 514 394-7156 | Télécopieur : 514 394-7157

Le magazine est publié 4 fois l’an Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec, ISSN 1495-1959

Imprimé au Canada

Le contenu du magazine ne peut être reproduit sans autorisation écrite. Bébé ! magazine et ses collaborateurs se dégagent de toute responsabilité concernant le contenu des publicités publiées dans ses pages. Les opinions exprimées dans les articles ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur et leur contenu son sous la responsabilité exclusive des auteurs. Les informations contenues dans les articles de la section santé ne remplacent nullement l’avis d’un professionnel de la santé.

Convention de Poste-publications no 41771514Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à : Service aux abonnés – Lexis Média Inc. 9995 avenue de Catania, suite J, Brossard (Québec) J4Z 3V7

Magazine des 0 à 5 ans

été 2012

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Mot de la rédaction

Ah ! Enfin, l’été et pour plusieurs, cela rime avec vacances. Mais il n’est

pas toujours facile de décrocher de l’agenda et de sortir du rythme souvent effréné que nous impose le travail, de concert avec la vie familiale et toutes les obligations associées. Vous pensez à plusieurs choses en même temps, mais malheureusement vous ne pouvez pas tout faire d’un coup. Vous ne rêvez qu’à une chose, un repos bien mérité, mais ça aussi, ça se prépare… Bref, même les vacances vous stressent. On vous dit STOP! Dans ce numéro de Bébé Magazine, on vous donne des trucs et des conseils pour lâcher prise et rendre votre quotidien plus léger. De vos habitudes de vie à votre aménagement à la maison, ces astuces vous donneront l’occasion de souffler un peu.Section éducation, nous abordons les crises de colère des petits. Comment les gérer? Que veulent-elles signifier? Comment faire pour qu’elles arrêtent? Et comment ne pas se laisser envahir par l’impatience? Hélène Fagnan, coach familial, et Nadia Deslauriers, travailleuse sociale, tentent de répondre à ces questions. Dans notre section santé, nous nous penchons sur le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité, le plus commun

des troubles psychiatriques diagnosti-qués chez les enfants, pour le démys-tifier, sans tabou. La bonne alimentation est primordiale pour nos petits en pleine croissance et peut également être une source de stress pour les parents. Vous vous assurez qu’ils ne manquent de rien, qu’ils finissent leur assiette, qu’ils ont suffisamment de calcium, de vitamines, de protéines, pas trop de sucre… Bref, vous vous mettez la pression. Notre nutritionniste Stéphanie Côté vous propose d’abandonner deux batailles alimentaires et elle vous dit pourquoi. Et puisque c’est la saison chaude, nous vous présentons quelques recettes maison de sucettes glacées adorées de tous, les popsicles! De quoi surprendre vos invités et ravir vos enfants! Et dans l’optique de vous rendre la vie plus légère, nous vous présentons nos meilleurs achats pour faire la purée de bébé en un clin d’œil! Pour ce numéro d’été, nous vous pro-posons également des idées de sorties pour vous rafraichir et patauger dans l’eau avec toute la famille. Alors, profitez de tous ces beaux moments que vous offre la saison estivale et… lâchez prise!

-La rédaction

Lâchez prise, Les parents ne sont pas

des superhéros!

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Courrier

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10 | Bébé magazine

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Trouvailles

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Lecture pour les parents

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LE GUIDE DE L’ENFANT HYPERACTIFDepuis une vingtaine d’années, les pédopsychiatres prescrivent presque systématiquement des médicaments comme le Ritalin à des jeunes atteints de trouble de l’attention afi n de leur permettre de mieux fonctionner. Outre cette médicalisation, existe-t-il des alternatives plus naturelles pour favoriser l’épanouissement de ces jeunes qualifi és de turbulents et d’incontrôlables ? Dans Le guide de

l’enfant hyperactif, Marie-Astrid Roy démystifi e le T.D.A.H. chez l’enfant en défaisant au passage les préjugés et l’ignorance face à cette maladie. Des soins et astuces naturels, aux bonnes habitudes à adopter à la maison, en passant par des conseils pour vivre de façon plus « zen » en famille, ce petit livre fourmille d’idées pour guider votre enfant et l’aider à mieux vivre avec ce trouble de comportement. Bref, un livre favorisant une prise en charge plus globale de l’enfant et que tous parents et ensei-gnants devraient avoir dans leur bibliothèque. Marie-Astrid Roy, Le guide de l’enfant hyperactif, Éditions Idéo, 185 p.

COMPRENDRE L’ASTHME Dans ce numéro de la collection « Médicine Familiale », le profes-seur Jon Ayres nous renseigne sur une maladie qui touche près de 20 % des enfants en âge de fréquenter l’école primaire : l’asthme. Spécialiste en la ma-tière, il nous explique de façon simple et dans un langage clair les causes du problème, tout en nous dressant une liste des

symptômes et des facteurs qui peuvent l’aggraver tels que les allergies, la fumée secondaire ou l’exposition à des matières toxiques. Enfi n, l’auteur fait un survol des traitements disponibles sur le marché soumettant aussi au passage quelques thérapies complémen-taires comme l’acupuncture, l’hypnose ou l’homéo-pathie. C’est un ouvrage de référence incomparable qui permettra à certains parents de souffl er un peu devant les troubles respiratoires de leurs tout-petits.Jon Ayres, Comprendre l’asthme, Éditions Modus Vivendi, « Collection Médecine Familiale », 136 p.

101 IDÉES DE FÊTE POUR TOUSÊtre l’hôte d’une fête réussie où tout le monde s’amuse comme des petits fous demande beaucoup d’organisation et d’imagination. À l’aide de 101 jeux de fête pour tous, vous pourrez créer, pour les grands comme les plus petits, des moments de pur amusement. Dans cet ouvrage, Micheline Nadeau, aussi auteure de 120 jeux sportifs et de 40 jeux de relaxa-tion pour les enfants, nous invite à jouer, à nous rassembler et à rire en nous proposant des jeux d’habiletés, de patience, de force, de coordination, d’équilibre, d’astuce et de précision qui sauront plaire à tous. Et que la fête continue!Micheline Nadeau, 101 jeux de fête pour tous, Éditions Quebecor, 128 p.

ENFANTS TYRANS, NON À LA CAPITULATION!Après le règne de l’enfant roi qui voulait tout posséder, voilà que se succède celui de l’enfant tyran qui cherche à tout régen-ter. Dans son deuxième ouvrage sur le sujet, Michael Winterhoff nous explique comment est advenu ce phénomène en commentant les raisons de son apparition : une vision erronée de l’enfant qui se traduit par une dérive de la relation adulte-enfant. Ce livre ne

fait pas seulement déplorer la perte de pouvoir parental, il invite chaque parent à reprendre le contrôle de la relation et à renverser cette dictature de l’enfant qui s’opère dans bon nombre de foyers. À travers le concept de l’enfant tyran, l’expert des troubles de développement des enfants et adolescents nous livre de précieux conseils pour rétablir une relation plus saine et harmonieuse au sein de notre famille. Michael Winterhoff, Enfants tyrans, non à la capitulation! Reprendre le contrôle de la relation, Ixelles Éditions, 221 p.

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14 | Bébé magazine

Du

MYTHE à la

maternite !

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Été 2012 | 15

Dossier

Vous comprendrez que le terme « maternite » n’existe pas réellement, mais qu’il fait davantage référence à une maternité qui n’est pas aussi rose qu’imaginée. Plusieurs mamans vivent de la culpabilité parce qu’elles pensent qu’elles sont les seules à vivre ces difficultés reliées à la maternité. Elles s’isolent, se remettent en question alors qu’elles vivent des étapes qui sont normales dans le processus de l’adaptation avec un nouveau-né. Combien de fois, avez-vous entendu : « je ne sais pas comment ma grand-mère a fait avec huit enfants et ma mère avec quatre. J’en ai juste un et je suis débordée ! »? Nadia Deslauriers, travailleuse sociale

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16 | Bébé magazine

S ouvent ce qu’on a oublié de dire, parce que la génération de vos

grand-mères était secrète, c’est qu’elles demeuraient au lit pendant trois semaines et que c’était leurs sœurs, belles-sœurs ou voisines qui venaient les aider pour s’occuper de la maison et des autres enfants. Quant à vos mères, elles demeuraient une semaine à l’hôpital, leurs bébés étaient à la pouponnière afi n qu’elles puissent dormir tranquilles et les infi rmières donnaient des biberons. De nos jours, en général, vous demeurez 48 heures à l’hôpital, vous vous réveillez aux trois heures pour allaiter et bien souvent une fois à la maison, votre visite vient

voir le bébé, mais peu de monde s’offre pour le ménage ou les repas. Il est donc normal d’avoir besoin de beau-coup de repos durant les premières semaines. Votre priorité étant le bébé, il est normal de mettre le reste un peu de côté.

Plusieurs mamans vivent aussi de la culpabilité parce que leur lien d’atta-chement n’était pas au rendez-vous le jour de l’accouchement, et ce, même quelques semaines après. Lorsque l’accouchement a été diffi cile et même parfois traumatisant, il n’est pas rare que les problèmes d’allaitement s’ajoutent. Et comme l’allaitement est très fréquent, les mamans ont l’impression d’avoir peu de temps de qualité avec leur bébé, ce qui fait que leur lien d’attachement peut prendre plus de temps à se développer. Parfois, les mamans me disent : « j’ai l’impression de ne pas le connaître, que je suis censée tout savoir de lui

alors qu’il vient tout juste d’arriver dans ma vie. » Certaines me diront tout bas qu’elles se sont demandé si elles avaient fait le bon choix de vouloir un bébé. Et elles se justifi ent tout de suite en disant qu’elles aiment leurs bébés, mais qu’elles trouvent ça plus diffi cile que ce qu’elles pensaient.

Pour certaines, elles devront se donner plus de temps, intégrer dans leur routine des moments de qua-lité avec leur bébé, comme suivre un cours de massage où pendant une heure, la seule chose qu’elles font est de masser leur bébé. Si ce senti-ment persiste trop longtemps ou que d’autres symptômes s’ajoutent comme la perte d’intérêt pour le bébé, des

crises de larmes incontrôlables ou de l’insomnie, il est important de consulter un pro fessionnel, car il se peut que ce soit une dépression post-partum. Il est normal de vivre les « baby blues », en général, ça dure quelques jours ou quelques semaines, au-delà de ça, il est préférable de consulter. Il existe aussi des cliniques en pédopsychiatrie qui offrent des services pour travailler le lien d’attachement.

Un bébé naissant, ça dort tout le temps! Eh bien non, il existe des bébés qu’on appelle hypersensibles, qui pleurent beaucoup, et qui dorment peu. Ce sont des bébés qui ont des besoins plus grands que d’autres, ils demandent de la patience et de l’endurance. Bien que les mamans doivent s’ajuster aux besoins de leur bébé, les mamans d’un bébé hyper-sensible souffrent d’un manque de compréhension puisque trop souvent on croit que c’est une attitude fautive

des parents qui crée le comporte-ment du bébé. Certains parents ont trouvé un soulagement à l’hypersensi-bilité de leur bébé en ayant recours à l’homéopathie, à l’ostéopathie ou à l’acu puncture. Il est important que ces mamans sachent qu’elles ne sont pas seules et que ça passera.

Finalement, si vous vous reconnaissez, peut-être, vous direz vous, mais pourquoi personne ne parle de ces choses, pourquoi personne ne m’a informée sur ces sujets, dans les cours prénataux, mes amies, etc. Et bien, durant la grossesse, nous ne sommes pas prédisposées à entendre ces informa-tions, nous sommes sur un nuage

de bonheur, fébriles de ce nouveau projet, que nous chérissons tant. Il y a peu de place pour entendre le négatif et ça fait partie du processus. Maintenant, le défi est de s’accorder de la douceur, d’accepter que nous avons vécu une épreuve, que nous avons mis un genou par terre afi n de mieux nous relever et que la culpa-bilité nous nuit plus qu’autre chose. Les énergies qui sont dépensées dans la culpabilité doivent être réinvesties dans la relation avec notre bébé.

Dossier

Il est donc normal d’avoir besoin de beaucoup de repos durant les premières semaines. Votre priorité étant le bébé, il est normal

de mettre le reste un peu de côté.

Nadia Deslauriers,

travailleuse sociale

La Source en soi

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Nadia Deslauriers,

travailleuse sociale

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Dossier

Lâchez prise, les parents ne sont pasdes superhéros !

Chers parents, prenez un temps de pause et réflé chissez à votre

enfance. Remémorez-vous les meil-leurs moments vécus lors de cette

période. Quels sont les souvenirs qui vous parviennent les premiers?

Quels sont les moments qui vous sont les plus chers? Avec qui étiez-

vous et que faisiez- vous? Est-ce que certains éléments font encore partie de votre vie d’adulte devenu parent?

Marie-Eve Létourneau

Effectivement, il y a de fortes chances pour que les moments joyeux passés avec vos proches représentent les pre-miers qui vous soient revenus en tête. Pour plusieurs d’entre vous, certaines façons de faire ou habitudes actuelles vous proviennent directement de votre enfance.

Avec la fin du congé parental, plu-sieurs doivent se demander comment concilier tâches domestiques, temps de qualité en famille, stimulation motrice du langage et de l’estime de soi. Suite à cette phrase, il est vrai que cela a plutôt l’air d’un défi insurmontable. Nous ex-plorerons quelques pistes pour se sim-plifier la vie et pour constater qu’après tout, ce n’est pas si sorcier.

Le premier défi consiste à s’avouer que les superhéros, ça existe seulement dans les films. Vous êtes probablement des parents extraordinaires. Cepen-dant, contrairement aux superhéros, vous avez besoin de vous reposer et de

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Lâchez prise,

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dormir! C’est le parent qui prend soin de sa santé qui res-tera un meilleur parent plus longtemps. Avant d’être ma-man, vous étiez une conjointe puis avant, vous étiez une femme. Afi n d’être un bon parent, il ne faut pas oublier

de bien remplir les deux premiers rôles. C’est la femme et la conjointe accomplie qui sera forcément la meilleure maman. Il faut donc apprendre à faire des activités que l’on aime et apprendre à ne rien faire. Dans cet appren-tissage de parent, vous aiderez votre enfant à apprendre à attendre. Ce sera un apprentissage important pour sa future vie de groupe, soit à l’école soit à la garderie.

Pour commencer, établissez vos priorités et les tâches qui peuvent être mises de côté (du moins

temporairement). Pour vous donner un coup de pouce et un peu de temps, il ne faut pas hésiter à faire appel à un service d’entretien ménager. Vous pouvez aussi utiliser les coupons que vos proches vous auront probablement

remis à votre « shower de bébé » (aide au ménage, à la vaisselle, au lavage, etc.). Si vous préférez faire vos tâches vous-mêmes, vous pouvez également demander à un de vos proches de venir jouer avec votre enfant. Vous pour-rez donc faire vos tâches en discutant avec un ami qui s’occupe de votre petit trésor. Vous pouvez aussi faire appel à une petite voisine pour venir jouer avec votre enfant. De cette façon, elle apprendra tranquillement les façons de faire à la maison. De plus, cela vous permettra

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d’être en confi ance lorsque vous ferez appel à elle pour qu’elle s’occupe de votre enfant quelques heures, le temps d’une sortie. Déculpabilisez-vous! Après tout, autrefois, les femmes tenaient la maison, mais elles ne travaillaient pas à temps plein à l’extérieur du domicile!

Comment concilier temps de qualité avec les enfants et tâches ménagères? Faites participer les enfants aux tâches! Cela leur permettra de développer, entre autres, le sens des responsabilités et de l’organisation. Le fait de féliciter l’enfant nourrira aussi une saine estime de soi. La participation aux tâches permet une panoplie d’acquisitions diverses pour l’enfant. Il apprendra à développer un sens de l’organisation et des techniques de travail qui lui seront utiles pour son entrée scolaire. Par exemple, en pliant des vêtements il développera le sens des mesures ainsi que sa motricité. En vous accompagnant pour la lessive, il apprendra à classer les vêtements par couleur ou à différencier le pâle du fon-cé. Il apprivoisera aussi les concepts de mouillé et sec.

En cuisinant, il se familiarisera avec les mesures, les quantités, les textures ainsi que les goûts. Il apprendra du nou-

veau vocabulaire en lien avec les outils utilisés en cuisine ainsi que les actions qui s’y rapportent. Pour chaque tâche que vous décidez d’entreprendre avec vos enfants, vous avez accès à un voca-bulaire varié et répétitif qui est un excel-lent élément pour stimuler le langage de ce dernier.

À la fi n des tâches, pourquoi ne pas se récompenser? Autant le parent que l’enfant devraient mériter une récom-pense. Cela vous encouragera à repren-dre les tâches la prochaine fois.

Pour les tâches plus longues ou celles que vous aimez moins faire, je vous suggère de les inscrire sur un petit bout de papier que vous laisserez dans une boîte. Vous pouvez ajouter sur le papier la récompense associée ou encore faire une autre boîte contenant les récom-penses. Ainsi, lorsque vous disposez d’un peu de temps ou lorsque vous avez bloqué un moment à l’agenda familial, vous pigez une tâche et vous vous accordez une récompense. Ainsi, une activité familiale plus dispendieuse ou un objet peut être mérité par l’en-semble des membres de la famille. On peut se créer un tableau où l’on indique le nombre de tâches nécessaires à

la récompense. Cela permettra à vos petits et grands d’apprendre à méri-ter et désirer quelque chose avant de l’obtenir. Et c’est tout un atout pour votre portefeuille que votre enfant apprenne à désirer un objet quelque temps avant de l’obtenir ! Dans la société de consommation actuelle, c’est un des plus beaux apprentissages que vous pouvez faire faire à vos enfants.

Pour terminer et dans un tout autre ordre d’idée, si vous aviez une petite fée qui venait tout ranger à la maison une fois couché, est-ce que vous ramasseriez autant vos effets dans toute la maison? La réponse est probablement non. Il en va de même pour l’enfant qui n’a pas la tâche d’effectuer le rangement de ses jouets, vêtements et autres effets. C’est donc dire que si l’enfant est habitué à ranger, il risque davantage de ranger au fur et à mesure ou encore de sortir uniquement le matériel nécessaire. La routine du rangement peut aussi s’avé-rer rassurante pour l’enfant. Elle risque aussi d’être la même qu’à la garderie, c’est donc une bonne préparation pour l’entrée au CPE de votre enfant.

Les tâches peuvent se faire dans le plaisir! Faites des courses à relai, lancez-vous des défi s, rangez en équipe de deux les yeux bandés, faites-le sous forme de chasse au trésor. Trouvez diverses variantes pour vous amuser. Si c’est plai-sant, vous aurez envie de recommencer !

Marie-Eve Létourneau Durocher, éducatrice spécialisée

et coach familial http://coachfamilial.blogspot.com /

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Éducation

M ais qu’est-ce que la colère? La colère est une émotion aussi légitime que la joie ou la tristesse. Elle n’a rien de négatif. Cependant, il ne faut surtout pas la confondre

avec la violence ou la méchanceté. Ce sont les hurlements, les insultes, les gestes agressifs qui sont inacceptables. Chez les enfants en bas âge, ça peut se traduire par lancer des objets, faire des grimaces, frapper avec les mains ou les pieds, etc.

La colère cache autre chose que les enfants ont de la difficulté à expri-mer. Cela peut être la faim, la fatigue, la tristesse, l’impuissance, le rejet, la déception, la frustration, etc. En vieillissant, l’enfant apprendra des stratégies pour gérer ou nommer sa colère et les crises devraient dimi-nuer. Souvent, les enfants réagiront différemment. L’enfant en crise avec des adultes poussera souvent des cris ou se jettera sur le plancher, alors qu’avec les autres enfants, il sera plus agressif physiquement, ce qui lui procure un sentiment de contrôle. Comme parent, c’est l’enseignement d’autres stratégies qui fera que les comportements se modifieront.

De nos jours, les crises de colère peuvent provenir de l’anxiété de performance, due au stress des familles qui ont des horaires surchargés. Elles peuvent aussi être le reflet d’une dynamique familiale soit parce que c’est une façon de communiquer, soit parce que nous avons une tolérance aux crises, en croyant qu’elles sont temporaires. Elles peuvent se traduire aussi par du défoulement et perdurer parce que nous avons de la difficulté à mettre des limites. Les crises de colère peuvent aussi être de nature biologique. Les enfants qui ont des problèmes neurolo-giques ou encore ceux qui sont diabétiques ont davantage de fluctua-tions au niveau de leur humeur.

j’en ai assez des crises de

colère !Lorsque notre enfant pique

une bonne crise de colère dans un lieu public, nous

avons l’impression que tout le monde s’arrête

pour regarder ce qui se passe. C’est à ce moment que nous commençons à

transpirer et implorons des prières pour qu’il cesse,

tout en nous dépêchant de retourner à la voiture!

Nadia Deslauriers, travailleuse sociale

Au secours,

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L’affi rmation de soi. L’enfant doit apprendre à s’affi rmer avec des mots et non par des gestes. Il peut dire « non », ou bien « je veux » ou encore « à moi » plutôt que de frapper l’enfant qui vient de lui prendre son jouet. Il doit apprendre à récupérer le jouet en lui disant « à moi ». Mettre des mots sur ce qu’ils ressentent. Même si vous n’êtes pas certains de ce qu’ils comprennent, vous pouvez leur expliquer ce que vous croyez qu’ils ressentent. Par exemple, un enfant qui vit de la colère parce que sa maman est souvent occupée à allaiter le bébé, il est possible de lui expliquer : « Tu es fâché parce que maman allaite le bébé et que je ne peux pas jouer avec toi. Je comprends que ça peut être diffi cile pour toi. » Les enfants ont de la facilité à changer rapide-ment leur état d’esprit. Proposer un autre jouet ou une autre activité peut être un bon moyen de lui changer les idées. Par exemple, si votre enfant veut des bonbons à l’épicerie, vous pourriez plutôt lui proposer d’aller voir les homards dans l’aquarium. Habituellement, les enfants aiment tous les animaux. Vous devez user de créativité. Le retrait. Lorsqu’il devient très contrarié, votre enfant peut apprendre à se réfugier quelques minutes seul dans sa chambre, par exemple. Il peut se retirer le temps de se calmer, de jouer seul, pour revenir plus détendu par la suite. Les excuses et la réparation. Vous pouvez lui enseigner qu’il y a des conséquences à ses agisse-ments et qu’il doit s’excuser ou réparer sa faute en faisant un câlin, par exemple. Le renforcement positif. À l’aide d’un tableau, chaque fois qu’il réussit à bien gérer sa colère, il reçoit un collant. Après 10 collants (par exemple), il reçoit une récompense de type relationnel, et non matériel, comme aller à la piscine. Vous pouvez lire des contes sur la colère et en discuter avec lui. Vous pouvez lui demander pour-quoi le personnage vivait de la colère et comment il a fait pour l’exprimer. La préparation. Vous pouvez préparer votre enfant à une situation où vous pensez qu’il pourrait être fâché. Par exemple, à son anniversaire, il souhaite énormément recevoir le dernier jouet à la mode. Vous pouvez donc le préparer au fait que c’est une surprise et qu’il se peut qu’il reçoive autre chose.

L’enseignement de ces stratégies demande tout d’abord un travail sur soi. Il faut réfl échir à vos valeurs d’éducation et à ce qui vous paraît censé, comme parent, afi n que vous soyez rigoureux et constants dans vos interventions. Souvenez-vous que vous êtes son modèle, comment vivez-vous votre colère et comment l’exprimez-vous?

Lorsque la crise survient, vous devez rester calme et agir rapidement. Plus vous attendez, plus vous risquez de dépas-ser vos limites et d’être en colère. À ce moment, vous n’êtes plus dans l’action, mais en réaction. C’est à ce moment que vous pouvez utiliser les stratégies nommées un peu plus haut. Ne cherchez pas à invalider l’émotion de votre enfant, mais davantage à reconnaître l’origine du problème. Écoutez-le. Si la colère explose, votre priorité est que personne ne se blesse. Maintenez vos limites et gardez en tête que la colère est saine, mais que la violence est inacceptable. Une fois que la crise est passée, soit parce qu’il s’est retiré, parce que vous avez fait une diversion ou parce que vous avez nommé ce qui se cachait derrière, renouer avec lui.

Les crises de colère sont normales entre 2 et 4 ans. Si elles persistent par la suite, malgré vos efforts et votre constance, et que vous n’arrivez pas à identifi er la ou les sources, vous pouvez consulter un professionnel de la santé.

Éducation

Voici quelques stratégies de gestion de la colère qui peuvent être enseignées aux enfants :

Nadia Deslauriers, travailleuse socialewww.lasourceensoi.com

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Éducation - témoignage

4enfants,

d’apprentissage à la propreté !

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Été 2012 | 29

Elle a 18 mois, elle parle en phrases complètes et elle est en petites culottes! Disons que pour un premier bébé, ça fl atte l’égo… J’ose presque prétendre que je pourrais écrire un livre, j’ai trouvé la recette! 8 ans plus tard, mon quatrième a passé les 3 ans avant que je ne sois plus inquiète de le mettre en culotte. C’est moi qui ai changé ou eux qui sont tellement différents?Estelle Morin

L’histo ire d ’Élo ïse Bien sûr, c’est une fi lle et oui, c’est la première. J’ai plus de temps à

lui consacrer. Il ne reste pas moins que l’intérêt était là. Dès 12 mois,

elle avait l’habitude de faire ses selles à l’heure de déjeuner et pour

éviter un changement de couche, on l’assoyait sur le pot. La plupart

du temps, je guettais les signes du visage et je l’apportais sur le pot

rapidement. On ne passait pas de longs moments, on regardait un

livre si nécessaire et parce que le moment n’avait pas été choisi au

hasard, la réussite était presque totale. Son langage rapidement déve-

loppé, il fut bien vite facile de communiquer et on mit également en

place une routine de pipi au lever de la sieste et avant le bain. Rien

de forçant, je lui disais « écoute » et on espérait entendre le bruit de

pipi tombant au fond du pot. De gros bravos, « maman est contente »,

la couche était remise et on ne parlait pas de propreté vraiment.

Chaque semaine, c’était de plus en plus clair que nous étions sur la

bonne voie, je pouvais surveiller l’heure et lui demander si elle avait

envie. Petite fi lle coopérante, j’avais souvent la réponse positive,

mais je gardais la couche au cas où. On pouvait garder la même

couche toute la journée vers l’âge de 16 mois. Comme ma deuxième

grossesse est en cours, je me demande si l’arrivée du bébé pourrait

nuire et je la trouve si petite pour exiger la propreté, mais à 18 mois,

c’est ma gardienne qui me dit : « elle est toujours propre, apporte des

culottes, je vais essayer! » Ce fut un succès, très peu d’accidents, elle

aimait plaire… et elle avait trouvée une bonne façon d’avoir tous les

bravos du monde.

4d’apprentissage

à la propreté !

histoires

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Page 30: Bébé Magazine | Été 2012

Éducation - témoignage pas de pipi dans les petites culottespas de pipi dans les petites culottes

L’histoire de LaurenceConfi ante de mon premier succès, j’ai longtemps

cherché le bon moment de la mettre sur le pot.

Bien sûr, j’avais un peu moins de temps et surtout,

ses selles étaient très fréquentes. Nous en avions

plusieurs par jour, à tout moment. Les essais sur

le pot n’étaient pas très concluants, elle ne restait

assise que quelques secondes, j’ai vite compris

que ça ne serait pas la même histoire. Très motrice

et complètement émerveillée par sa soeur, elle la

suivait partout, je n’avais que les moments où la

plus vieille était elle-même à la toilette pour mettre

la plus jeune sur le pot. Ses deux ans avaient

sonné, le troisième était en route, je commençais

à me demander ce que je n’avais pas fait correcte-

ment. Comme c’était le début de l’été, j’ai décidé

de la mettre en culotte de propreté lavable lorsque

nous étions à la maison. Rien à faire, je cumulais

plusieurs changements de vêtements et de rares

pipis dans le pot. Lors de nos vacances estivales,

à moins de 2 semaines de la date prévue du nou-

veau bébé, j’ai décidé de la remettre en couches,

question de moi aussi avoir des vacances, et de

toute façon, avec le bébé imminent, je constatais

que j’aurais autres choses à faire que de ramasser

les dégâts. La petite fut insultée, elle me dit alors

qu’elle était une grande fi lle et qu’elle ne portait

plus de couches. Je lui ai répondu que les grandes

fi lles ne font pas non plus pipi dans leur culotte

et j’ai insisté pour qu’elle soit en couche jusqu’au

prochain pipi dans la toilette. Par magie, elle

demanda la toilette durant nos vacances plus que

jamais elle ne l’avait fait malgré qu’elle portait une

couche la plupart du temps. Peu de temps après

la naissance de son frère, voyant que la bonne

volonté continuait, je l’ai remise en culotte une

bonne fois pour tout! Elle avait 2 ½ ans.

30 | Bébé magazine

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Page 31: Bébé Magazine | Été 2012

Été 2012 | 31

L’histo ire de Cédric J’appréhendais la période de la propreté, c’était un garçon et on m’avait toujours dit que c’était plus diffi cile. De plus, j’étais (encore) enceinte et l’écart serait de 2 ans bien pile entre eux. Le retour au travail, le langage tardif, le manque de temps ont fait que le 4e bébé est arrivé avant même que je songe à enlever les couches au 3e. C’était la première fois que j’avais 2 bébés aux couches (lavables !), mais la routine étant bien installée, j’ai attendu les vacances de Noël pour me pencher sur la situation. Disons que son langage était

assez minimal, mais comme ça ne prend pas un vocabulaire d’un dictionnaire pour dire pipi, j’ai enfi lé des petites culottes d’entrainement à la propreté. Récompenses sucrées pour toute la famille au moindre pipi dans la toilette, les 2 grandes fi lles lui rappelaient régulièrement de garder ses culottes propres. Tout le monde se réjouissait de ses succès, qui étaient, de jour en jour, plus fréquents que les dégâts. Le pot de bonbons s’est vidé. En 2 semaines, on est arrivé à la propreté sans trop de mal fi nalement.

L’histo ire d ’HugoLà, j’en ai mare des couches! J’en change, j’en lave

depuis 8 ans, pratiquement sans arrêt. Je me dis que,

comme je ne serai pas enceinte cette fois, je vais m’y

mettre dès l’été de ses 2 ans. C’est plus facile l’été… Il

y a moins de vêtements, pas d’habit de neige. De plus,

cet enfant peut se retenir pendant plusieurs heures, car

souvent ses couches sont sèches. Je crois fermement

que ce sera facile et je commence donc à le mettre sur

le pot si la couche est toujours sèche après quelques

heures. Il n’est pas très coopérant, on doit prendre des

livres, des jouets, de collations pour le garder assis et

souvent, la vie familiale autour me rappelle que je ne

peux pas passer ma vie dans la salle de bain. Malgré

l’enthousiasme des plus vieux (la plus grande peut

même lui lire le livre), les récompenses sucrées pro-

mises, les pipis se font rares. Il n’est pas prêt… Durant

l’hiver, je fais quelques tentatives en culotte de pro-

preté lavable, qui durent une ou deux journées, puis

découragée, je remets les couches. Dès l’arrivée des

jours plus chauds, motivée de son inscription à une

garderie 3 à 5 ans pour septembre (avec comme critère

d’admission : la propreté!), je le mets en culotte de

propreté. Les premières semaines sont désastreuses,

mais je suis zen… « ce n’est pas grave », je lui répète en

le changeant. Puis c’est lui qui me répète « pas grave »

durant les semaines qui suivent. Oui, c’est grave! Je vais

perdre ma place à la garderie et je n’ai aucune autre

solution pour septembre! Les bonbons, ça ne marche

pas. Maman a de la peine, ça ne lui fait rien. Je te

remets une couche, c’est idéal pour faire pipi dedans. Je

suis démunie d’idée et stressée. Comme les dégâts sont

quotidiens, je commence à être sérieusement tannée

de le changer de vêtements et je commence à lui

demander d’aller chercher des vêtements propres dans

sa chambre. Puis je lui demande d’enlever ses vête-

ments, ce qu’un enfant de 3 ans peut faire avec effort.

En août, je ne change plus rien. « Si tu t’échappes, tu te

changes tout seul » et ça peut lui prendre 15 minutes

pour tout enlever et remettre. Un pipi dans la toilette est

plus rapide, je lui rappelle! Tranquillement, on y arrive…

Le jour J de la garderie, je suis légèrement inquiète. La

propreté est correcte à la maison, mais dans un nou-

veau groupe, nouvelle dynamique… On a eu quelques

accidents, mais enfi n, j’ai dit adieux aux couches !

Conclusion.On peut recevoir des conseils d’autres parents, il reste que chaque histoire est unique. La propreté

est souvent une source d’inquiétude et une phase stressante dans la vie des parents. Il ne faut

pas croire à une recette miracle, il faut se faire confi ance, à ses capacités et sa patience.

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Page 33: Bébé Magazine | Été 2012

Été 2012 | 33

Éducation

Comment ne pas se laisser envahir par

Quel parent n’a pas un jour ou l’autre senti l’impatience l’envahir au point d’exploser ? Exploser nous soulage sur le coup, mais cela est rapidement suivi par la culpabilité pour plusieurs. « Je n’aurais jamais dû crier aussi fort », « Je ne devrais jamais perdre patience ainsi », « Est-ce que je risque de traumatiser mon enfant ? » ou « Quel mauvais parent je fais... ». Tout d’abord, rien ne sert de vous culpabiliser à outrance. Cela nous arrive à tous, mais l’important est d’en être conscient et d’éviter que cela arrive sur une base régulière. Pour vous aider, je vous propose quatre petits trucs.

Afi n d’éviter d’avoir à répéter trop souvent vos consignes et de perdre patience par le fait même, prenez le temps de vous déplacer pour toucher votre enfant en établissant un contact visuel. Répétez ce que vous attendez de lui en le regardant dans les yeux.

Respirez, respirez et respirez. Fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration en vous rappelant que votre enfant est en apprentissage et que vous êtes la personne la mieux placée pour le guider.

Si la tentation d’exploser est trop forte, sortez de la pièce. Vous avez avantage à vous éloigner de la situation irritante plutôt que de réagir trop fort et de le regretter aussitôt.

DÉDRAMATISEZ ! Pour dédramatiser, vous devez utiliser votre imagination et ne pas avoir peur de vous trouver ridicule. En fai-sant quelque chose d’inusité, vous surprendrez vos enfants et tout le monde trouvera ça drôle, vous compris. Voici quelques exemples :• Vous coucher sur le sol en pleurant• Vous mettre à danser ou à chanter• Monter sur une chaise en tapant dans les mains• Vous mettre un bol, un sac ou un panier sur la tête• Parler à une plante• Faire une folie !

L’idée première est de tourner la situation à la blague, pour que tout le monde rie et que la tension baisse face à la situation. Cependant, vous ne pouvez pas dédramatiser dans tous les cas. Pour que l’enfant comprenne où est la limite, vous devez lui dire avec un air et un ton de voix sérieux. Une fois que cela est fait, c’est le moment de rediriger son attention sur autre chose en faisant une « niaiserie ».

L’IMPATIENCE

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Hélène FagnanFondatrice de Nanny secours et coach familialwww.nannysecours.com

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34 | Bébé magazine

Éducation

Pas toujours facile de se faire écouter par nos enfants ! Que faut-il dire ? Comment faut-il le dire ? Voici dix petits trucs simples qui vous aideront dans cette tâche pas toujours facile qu’est l’éducation de vos enfants.

Évitez d’intervenir à distance en parlant de plus en plus fort. Rapprochez- vous, mettez-vous au niveau de votre enfant et regardez-le dans les yeux pour lui dire ce que vous attendez de lui.

2. Exprimez vos attentes de façon claire et positive à vos enfants. Par exemple : « Ne lance pas tes bottes dans l’entrée, s’il te plaît ». Optez plu-tôt pour : « J’aimerais que tu places tes bottes à côté de la porte, s’il te plaît ». Cette façon de faire est moins agressive, vous ne trouvez pas ? Ce faisant, vous lui apprenez avec le temps à s’exprimer de façon positive et à voir les choses de façon positive.

3. Être plus affi rmatif dans vos demandes en lien avec des aspects non négociables du quotidien. Évitez le « Est-ce que tu peux rester assis à la table pendant le repas ? ». Optez plu-tôt pour « Je veux… ou j’aimerais… ».

4. Utilisez l’humour pour dédramatiser une situation. L’enfant développe ainsi son sens de l’humour et apprend à gérer les contraintes de façon positive.

5. Évitez les grands discours d’explica-tions. Dites à votre enfant la raison qui motive votre « non » ainsi que ce que vous attendez de lui. Il lui sera plus facile de respecter votre règle s’il en comprend l’utilité. Exemple : « Non, ne joue pas dans les escaliers. Tu pourrais trébucher et débouler les

marches et te faire très mal. Tu peux aller jouer dans le salon ou dans ta salle de jeux. Que décides-tu ? »

Évitez « Pourquoi as-tu fait ça ? ». Surtout en bas âge. Ils ne savent pas pourquoi, ils réagissent plutôt à des impulsions. Notre rôle est de leur enseigner ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas.

7. Évitez les attaques personnelles : « Tu es méchant, agressif, déran-geant ». Optez plutôt pour : « Ce que tu fais dérange ». L’enfant n’est pas le comportement. Il a des comporte ments. « Tu n’es pas gentil » Optez plutôt pour « Ce n’est pas gentil, ce que tu fais ».

8. Conseil pour les cœurs de maman. Ne pas se laisser atteindre par : « Tu n’es pas fi ne ! », « Je t’aime plus ! » ou encore « Tu es méchante ! ». Ils ne le pensent pas.

9. Les enfants ont besoin de ba-lises pour se situer. La constance et la cohérence dans l’application de celles-ci les sécurisent. Imposer vos limites leur apprend à gérer les contraintes et à appliquer les règles acceptables en société. Il ne faut pas oublier qu’ils sont les adultes de demain.

10trucs pour se faire écouter de nos ENFANTS

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Hélène FagnanFondatrice de Nanny secours et coach familialwww.nannysecours.com

10. Offrez des choix « contrôlés » à votre enfant. Il aura l’im-pression d’avoir un certain pouvoir de décision et il aura moins l’impression de se faire constamment imposer des choses. Par exemple : vous lui offrez de l’eau ou du lait. Il répond du jus. Vous lui rappelez qu’il doit choisir entre du lait ou de l’eau.

Nous vous invitons à vous questionner sur vos attentes et à déterminer quelles sont les règles de la maison, dans votre famille. Une fois celles-ci déterminées, prenez le temps de les présenter à vos enfants de façon offi cielle afi n qu’ils sachent ce que vous attendez d’eux. Et fi nalement, ne soyez pas trop dur envers vous-même et donnez-vous le droit à l’erreur ! L’im-portant est de le reconnaître et de trouver des moyens pour ne pas répéter la même erreur. Vous apprendrez ainsi à vos enfants que tout le monde se trompe, même ses parents !

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Santé

Le déficitd’attention

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Selon le « Canadian ADHD Resource Alliance » (CADDRA), le trouble du déficit de l’atten-

tion/hyperactivité (TDAH) est le plus commun des troubles psychiatriques diagnostiqués chez les enfants. Il tou-cherait 5 à 12 % des enfants d’âge sco-laire. Selon cette source, 8 à 10 % des hommes et 3 à 4 % des femmes de moins de 18 ans sont atteints du TDAH. Pour un grand nombre de personnes atteintes, les symptômes de base conti-nueront à provoquer des empêche-ments quotidiens jusqu’à l’âge adulte.

Pour diagnostiquer le TDAH, toujours selon le CADDRA, il est important de s’attarder à trois symptômes : l’inatten-tion, l’hyperactivité et l’impulsivité. Ces symptômes doivent être à un niveau qui provoque un empêchement dans la vie quotidienne de l’enfant, l’adolescent ou l’adulte pour que le diagnostic soit posé. La présence de ces trois symp-tômes détermine le type de diagnostic du TDAH.

Selon le Centre d’évaluation neuro-psychologique et d’orientation péda-gogique (CENOP), l’enfant atteint du TDAH, spécifiquement avec un pro-blème d’inattention, pourrait avoir de la difficulté à sélectionner l’information pertinente et à rester attentif sur un tra-vail pour une longue période, il éprou-verait de la difficulté à écouter quand on lui parle et à suivre les consignes. Il aurait une grande sensibilité à la dis-traction et éprouverait de la difficulté à se mettre à la tâche. De plus, il aurait une grande difficulté à s’organiser, qu’il s’agisse de son matériel scolaire, ses effets personnels, etc. Les parents pour-raient avoir remarqué des pertes et des oublis fréquents de matériel.

Pour ce qui est de l’enfant qui souffre davantage d’hyperactivité et d’impulsivité, il aurait tendance à bou-ger constamment. C’est l’enfant qui a de la difficulté à rester assis, qui se tor-tille sur sa chaise et qui bouge les mains et les pieds sans arrêt. On dit que c’est l’enfant qui se lève souvent en classe, qui s’amuse constamment avec les objets qui l’entourent, qui a de la difficulté à attendre son tour et qui veut toujours

Cet article a été rédigé par Nicole-Rose Seoane, infirmière pédiatrique, en collaboration avec les pédiatres de la clinique pédiatrique Medisys 123.

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Sources : www.caddra.ca et www.cenopfl.com

être le premier. D’ailleurs, il aurait tendance à couper la parole aux autres.

Enfin, le TDAH ne serait pas causé par des facteurs externes. Même si les facteurs socio-économiques, les habi-tudes de vie et les habiletés paren-tales peuvent avoir un impact sur le TDAH, ils n’en sont pas la cause.

Selon le CADDRA, les enfants atteints du TDAH ont souvent des troubles d’apprentissage et d’autres conditions maladives tels que : l’anxiété, la dépression ou d’autres troubles neurologiques et des troubles de santé mentale. Pour assurer une évaluation complète, un examen phy-sique exhaustif devrait être fait, une évaluation psychoéducative devrait avoir lieu et une évaluation approfon-die pour le TDAH par un médecin qua-lifié doit toujours être effectuée. Pour de plus amples renseignements, nous vous suggérons de consulter les sites du CADDRA et du CENOP.

Pour diagnostiquer le TDAH il est important

de s’attarder à trois symptômes :

l’inattention, l’hyperactivité

et l’impulsivité.

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Santé

1- LAISSEZ LE TEMPS À VOTRE CORPS DE SE REMETTRENouvelles mamans, votre grossesse a com-porté quantité de changements physiques qui se sont installés de façon progressive au cours des 9 mois de la grossesse. Change-ments réversibles, pour la plupart, mais pas de façon instantanée. Après l’accouchement, nombre de nouvelles mères sont pressées de retrouver leur vie active et leur tour de taille. Il faut cependant laisser à votre corps le temps de se remettre de tous ces changements. Au cours de la grossesse, votre corps sécrète des hormones afi n d’augmenter l’élasticité de vos ligaments et donc la souplesse des articulations de votre bassin afi n de faciliter l’accouchement. Ces hormones et leur action vont graduellement diminuer à la suite de l’accouchement, mais vos ligaments reste-ront plus élastiques pendant une période de quelques semaines. Vous êtes donc particuliè-rement vulnérables aux blessures, puisque vos articulations sont moins stables. Il est donc nécessaire d’être très prudente lorsque vous effectuerez des activités physiques, des tâches ménagères ou bien tout simplement lorsque vous prendrez soin de votre bébé. Allez-y dou-cement et progressivement!

NOUVEAUX PARENTS, attention à votre dos !

Pour plusieurs nouvelles mamans, l’accouchement est comme la fi n d’un voyage, mais c’est également le début d’une nouvelle aventure. Les nouveaux parents doivent faire face à une toute nouvelle réalité qui com-porte son lot de bonheur et de petits désagréments. Afi n de traverser au mieux ces premières étapes de la vie de votre enfant, tout en minimisant les inconforts associés à vos nou-velles tâches et responsabilités, voici quelques recommandations tant pour maman que pour papa.Dre Emilie Gaignard

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2- NOURRISSEZ BÉBÉ, ET NON VOS TENSIONS (MUSCULAIRES)Que vous allaitiez ou que bébé soit nourri au biberon, il est primordial d’adopter une posture exemplaire afi n d’éviter de développer des douleurs entre les omoplates, au cou ou aux épaules, en effectuant cette tâche, d’autant plus que vous aurez à le faire de 6 à 12 fois par jour. Tout d’abord, pre-nez le temps de vous asseoir conforta-blement, le dos bien droit. Vous pouvez placer un petit coussin dans le creux de votre dos pour limiter la tension sur la colonne lombaire. Votre chaise ou votre fauteuil devrait idéalement être muni d’appuis-bras et être d’une hauteur qui vous permette d’avoir les pieds bien à plat au sol. Vous pourriez également surélever légèrement vos pieds, sur un repose-pieds, afi n de faciliter la circula-tion sanguine au niveau de vos jambes. L’utilisation de coussins pour supporter le poids du bébé permet de faciliter son positionnement, tout en diminuant la fatigue musculaire au niveau des bras et entre les omoplates. Il est très impor-tant de varier les positions d’un boire à l’autre afi n d’éviter de créer des tensions au niveau du cou et du haut du dos. Il est normal que vous vous sentiez plus à l’aise d’un côté que de l’autre, mais même si bébé est nourri au biberon, il est important d’alterner. En plus de pré-venir les blessures aux parents, cela pro-tégera également le cou de votre enfant en plus de stimuler plus effi cacement sa vision périphérique. Si vous allaitez, il existe de nombreuses façons de placer votre bébé, mais quelle que soit la position choisie, il est important que son corps au complet soit tourné vers vous. Il ne devrait pas avoir à tourner la tête pour pouvoir prendre le sein.

3- VIDEZ VOTRE SACLa majorité des parents veulent être pa-rés à toute éventualité lorsqu’ils sortent avec bébé, ils accumulent ainsi beau-coup d’articles, et de poids, dans le sac à couches. Contentez-vous du minimum selon la nature et la durée de la sortie prévue. À votre retour, prenez le temps de vider le sac de tout item qui s’y serait ajouté ou qui s’avère être inutile au fi l du temps. Vous éviterez ainsi d’accumuler des articles superfl us qui ajouteront du poids sur vos épaules.

4- APPRENEZ À SOULEVER VOTRE ENFANTIl ne faut pas oublier que votre enfant est une charge, il y a certaines précau-tions à prendre pour le soulever et le transporter. D’abord, pliez les genoux plutôt que votre dos pour atteindre votre enfant et le soulever. Il en va de même lorsque vous installez bébé dans la coquille mobile de son siège d’auto, que vous devriez poser sur une table plutôt que sur le sol afi n d’éviter d’avoir à vous pencher pour la récupérer une fois bébé à bord.

5- PORTEZ OU TRANSPORTEZ VOTRE BÉBÉLorsque vous devez transporter bébé sur une longue distance, évitez d’utiliser la coquille du siège d’auto. Bien que pratique sur une courte distance, de la porte à l’auto, elle possède un poids souvent important, même vide, en plus d’éloigner le centre de gravité de vous, et ainsi augmenter l’effort musculaire nécessaire pour porter la charge. Utilisez plutôt la poussette ou encore un porte-bébé. Il existe aujourd’hui une multitude de modèles de portes-bébé qui peuvent faciliter la vie quotidienne des parents en leur permettant de porter leur enfant en libérant leurs mains. Un bon porte-bébé devrait permettre d’avoir le poids du bébé le plus près possible du corps du parent, répartir la charge sur les épaules et les hanches du parent en plus de bien soutenir la tête, le dos et les hanches de bébé. Si vous portez votre bébé dans vos bras ou sur votre hanche, évitez de le faire trop longtemps et

tentez d’alterner de côté aussi souvent que possible.Finalement, malgré toutes les précau-tions que vous prendrez, il est possible de développer des tensions ou des douleurs au niveau du dos ou du cou : ne les négligez pas. Dans un premier temps, vous pouvez appliquer de la glace sur la région douloureuse pour diminuer l’infl ammation. Ensuite, si la douleur persiste ou s’aggrave, consultez rapidement un professionnel de la santé, comme un chiropraticien, qui saura évaluer avec vous la cause de la douleur, vous recommandera des solutions de rechange et vous aidera à rétablir le bon fonctionnement de vos muscles et articulations.

Dre Emilie Gaignard,

chiropraticienne

www.santevousbien.ca

L’utilisation de coussins pour supporter le poids du bébé permet

de faciliter son positionnement, tout en diminuant la fatigue

musculaire au niveau des bras et entre les omoplates.

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Exercices

DÉVELOPPEMENT MOTEUR DE BÉBÉ :

En tant que nouveaux parents, nous sommes tous à l’affût du moindre nouveau geste de notre progéniture. Les trois

premiers mois de vie de notre enfant représentent la découverte de son univers. Toutes stimulations lui donnent la chance de connaître ce qui l’entoure et de moduler son

comportement. Son système nerveux mature, contribuant ainsi au développement de ses habiletés motrices. L’enfant exprime

ses besoins aux gens qui l’entourent. En répondant à ses besoins de façon adéquate, l’enfant développe sa confi ance et un sentiment de sécurité vis-à-vis son environnement. Cela est

nécessaire à l’établissement du lien d’attachement.Dre Joëlle Malenfant, chiropraticienne

I l est important d’observer votre enfant. Dès ses pre-miers mois de vie, il vous manifeste sa personnalité. Apprenez à reconnaître les signes afi n de modifi er

vos comportements et ainsi bien vous adapter à votre enfant, à ce qu’il est et à ce qu’il deviendra.

Il ne sert à rien de vouloir aller plus vite que votre enfant. Laissez-le apprivoiser son corps et toutes les nouvelles sensations qui s’offrent à lui. Ne cherchez pas à perturber son sommeil; celui-ci est réparateur pour son cerveau en plein développement. Les stimu-lations que vous lui offrez doivent être adaptées au besoin et à la personnalité de votre bébé. Même petit, il a ses goûts et ses envies.

Choisissez le bon moment pour stimuler votre enfant. Lorsqu’il a faim ou s’il est en train de manger, ce n’est probablement pas le temps idéal. Lorsqu’il est reposé, massez votre bébé, parlez-lui doucement… N’hésitez pas à jouer avec lui. Toutes ces activités lui permettent d’augmenter son tonus musculaire et lui fournissent une grande quantité d’informations sen-sorielles. Le jeu est l’activité la plus importante pour

le développement intellectuel, affectif et physique. Il lui permet de s’adapter et de découvrir le monde qui l’entoure.

L’intérêt de votre enfant pour ce qui l’entoure guide les mouvements de sa tête et de son corps. Laisser votre enfant au sol lui permet de bouger ses bras et ses jambes et libère ses mouvements. Il découvre et cherche à toucher. Ainsi, diminuez le temps où vous laissez votre enfant dans une chaise vibrante ou dans sa balançoire.

Favorisez les moments où votre enfant est sur le ventre. Cela lui permet de soulever sa tête et de la bouger de chaque côté. Pour l’aider, vous pouvez disposer une petite serviette roulée sous ses aisselles afi n de le soulever légèrement. La répétition des mouvements de rotation du cou initie le contrôle moteur de sa tête et est un grand exercice d’équilibre. Couchez-le régulièrement sur son ventre même s’il n’aime pas ça. Il deviendra de plus en plus fort. Cette position est très importante pour qu’il puisse acquérir le contrôle de sa tête, de ses épaules et de son tronc.

comment le favoriser?comment le favoriser?

LE

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VOICI QUELQUES EXERCICES QUE VOUS POUVEZ FAIRE AVEC VOTRE ENFANT DÈS SA NAISSANCE :1- Pratiquez les redressements assis avec votre enfant

lorsqu’il est sur le dos en le soulevant par les mains ;2- Aidez votre enfant à attraper son pied opposé ;3- Encouragez votre enfant à jouer sur le côté

et à prendre cette position en partant du ventre ;4- Roulez votre enfant du ventre au dos et du dos au ventre;5- Faites un mouvement de bicyclette

avec les jambes de votre bébé ;6- Lorsque bébé est sur le ventre, disposez des jouets en

face de lui et encouragez-le à aller les chercher; appuyez vos mains sur la paume de ses pieds afi n qu’il se pousse et rampe ;

À PARTIR DE L’ÂGE DE 6 MOIS, VOUS POUVEZ AJOUTER CES EXERCICES À VOTRE ROUTINE : 7- Lorsque votre enfant est sur le ventre,

encouragez-le à attraper un objet avec une main ; à droite et ensuite à gauche ;

8- Lorsque votre bébé est sur le dos, faites-lui faire le pont en maintenant ses pieds au sol et en lui soulevant les fesses ;

9- En partant de la position ventrale, faites-lui prendre la position quatre pattes ;

10- De la position assise, encouragez-le à se lever en lui tenant les mains ;

11- De la position assise, descendez tranquillement votre enfant sur le dos en lui tenant les mains. Cela permettra le renforcement de ses abdominaux ;

12- Assoyez votre enfant au sol et tout en lui tenant les mains faites-le se balancer dans différentes directions ;

13- Initiez le mouvement de marche à quatre pattes en bougeant les bras et les jambes de votre enfant.

QUEL EST LE RÔLE DU CHIROPRATICIEN ?Dans toutes les étapes du développement moteur de l’enfant, les muscles et les articulations sont sollicités. Ainsi, la mobilité articulaire et la souplesse des muscles peuvent être affectées. Une visite de routine chez le chiro-praticien permet de détecter les restrictions de mouve-ment et de permettre à votre enfant de se développer de la façon la plus optimale qui soit. Le traitement consiste en une vérifi cation de la mobilité sacro-iliaque, lombaire, thoracique et cervicale. La manipulation est adaptée à l’âge de votre enfant. Diverses recommandations pour-ront également vous être données.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à me contacter.

Dre Joëlle MalenfantClinique chiropratique Maguire1452 rue Maguire, bur. 100Québec, Qc418-684-0004www.joellemalenfant.com

Ressources : www.pathwaysawareness.orgFerland, Francine, Le développement de l’enfant au quotidien, Éditions de l’Hôpital Ste-Justine, 2004

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Alimentation

Choisir nos

Comme on s’en met de la pression pour bien nourrir nos enfants! On veut qu’ils mangent leurs légumes. On se casse la tête quand ils ne boivent pas assez de lait. On se soucie de

leur croissance et on veut s’assurer qu’ils mangent suffisamment. On fait tout pour

que leur alimentation soit équilibrée. Et si la solution consistait à en faire moins plutôt que plus? Voici deux batailles que je vous

propose d’abandonner.Stéphanie Côté, nutritionniste

batailles alimentaires

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Cessez de vous battre pour qu’ils mangent leurs légumesaimer la saveur sucrée est inné chez les enfants. aimer l’amertume, c’est moins évident. de plus, la majorité des enfants résistent naturellement à la nouveauté. Cela explique que beaucoup d’enfants n’aiment pas les légumes qu’on leur présente au premier essai, ni au deuxième et peut-être même pas au dixième essai non plus! apprécier les aliments peut prendre du temps. pour les découvrir et en venir à les aimer, les enfants utilisent leurs cinq sens. ils les regardent, les sentent, les touchent et les écoutent même, quand ils finissent par croquer dedans. il n’est pas nécessaire qu’ils goûtent aux aliments à tout prix dès la première fois.

bref, évitez de forcer un enfant à manger certains ali-ments, même à y goûter. la pression diminuera l’attrait de l’aliment et le plaisir que l’enfant va y associer. pour lui donner plus de chance d’apprécier certains aliments, dont les légumes, il faut tout d’abord en mettre souvent dans son assiette, puis en manger devant lui avec enthousiasme. sa curiosité finira par l’emporter !

vous pouvez évidemment intégrer de la purée de légumes ou de légumineuses dans du pâté chinois ou un autre plat que votre enfant aime. l’astuce du camouflage peut faire en sorte que votre enfant mange une plus grande variété d’aliments, mais elle ne lui permettra pas de les « apprivoi-ser ». souvenez-vous que les enfants apprécient les aliments qu’ils connaissent. et que pour les connaître, ils doivent les reconnaître et y être exposés souvent.

lâcher prise sur la consommation de légumes signifie arrêter d’en faire un combat quotidien. votre patience conti-nuera à être mise à profit (ou à l’épreuve!).

Cessez de vous battre pour qu’ils vident leur assiettel’heure des repas peut prendre une tournure désagréable quand il faut se « battre » avec notre enfant pour qu’il mange ou vide son assiette. bonne nouvelle : vous n’avez pas à le faire. l’enfant naît avec l’aptitude de savoir quand il doit man-ger et quand il doit arrêter de manger. autrement dit, il est en mesure de reconnaître et respecter ses signaux de faim et de satiété. il peut conserver ce précieux réflexe en vieillissant si on l’encourage à le faire. pour cela, il faut le laisser décider de la quantité d’aliments qu’il mange.

l’appétit d’un enfant varie de jour en jour et même au cours d’une journée. il est le mieux placé pour savoir quelle quantité d’aliments manger. après tout, c’est lui qui est en contact avec son ventre! ainsi, il faut éviter de lui dire « vide ton assiette si tu veux du dessert », « finis ton repas avant d’aller jouer » ou toute autre parole qui aurait pour effet de le forcer.

de la même façon, il ne faut pas restreindre un enfant lorsqu’il mange. le rythme de croissance de chaque enfant est unique, tout comme son appétit et sa silhouette. encou-ragez-le à prendre conscience de ses signaux de faim et de satiété en lui parlant des gargouillis, du ventre plein, du fait qu’on trouve que les aliments sont moins savoureux quand

on n’a plus faim, etc. rassurez-le en lui disant que la collation ou le prochain repas viendra bientôt et qu’il n’aura pas le temps de mourir de faim.

arrêtez d’exiger la perfeCtion de l’alimentationtous les aliments peuvent faire partie d’une alimentation saine et équilibrée. même les aliments moins nourrissants, à l’occasion. ainsi, un morceau de gâteau, des biscuits, des frites ou des bonbons de temps à autre ne gâchent pas tous les efforts que vous faites pour offrir le meilleur à votre enfant. de même, ne vous inquiétez pas trop vite de ce que mange ou ne mange pas votre enfant. il se peut que votre enfant mange peu, qu’il ne mange aucun légume ou qu’il ne boive presque pas de lait à un repas ou durant quelques jours. rassurez-vous. on évalue l’alimentation sur une pé-riode de deux ou trois semaines et non sur un repas ou une journée. dans le doute, ou si une préoccupation perdure, vous pouvez consulter une nutritionniste.

quoi, quand, Commenten résumé, on retient que comme parents, on doit s’assurer de fournir des aliments de qualité en quantité suffisante selon un horaire régulier, et de manger en famille le plus souvent possible. les bons repas que vous préparez, le bon exemple que vous donnez et le climat agréable que vous tentez d’installer aux repas feront en sorte que votre enfant développera le plaisir de bien manger.

www.nospetitsmangeurs.org

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Recettes

POPS AU GÂTEAU AU FROMAGEET AUX FRAISES

INGRÉDIENTS225 g (2 tasses) de fraises équeutées (environ 8 oz) et 6 fraises en tranches fi nes (facultatif)125 ml (1⁄2 tasse) de crème sure50 g (1⁄4 tasse) de sucre2 c. à soupe de jus de citron fraîchement pressé1⁄2 c. à café d’extrait de vanilleEnviron 20 g (1⁄4 tasse) de miettes grossières de biscuits graham (environ 2 biscuits écrasés), un peu plus pour garnir (facultatif)

1- Placer les fraises équeutées dans un mélangeur et mettre en purée lisse. Verser le tout dans une passoire fi ne placée dans un grand bol. Presser la pulpe avec une spatule fl exible pour extraire le plus de jus possible et jeter les résidus solides. Incorporer la crème sure, le sucre, le jus de citron et la vanille et bien mélanger. Ajouter les miettes de biscuits graham.

2- Verser le mélange dans des moules à popsicles. Glisser les tranches de fraises à l’intérieur (facultatif) et insérer les bâtonnets. Congeler jusqu’à ce que le tout soit ferme, au moins 6 heures ou jusqu’à 1 semaine.

3- Démouler les popsicles en faisant couler de l’eau chaude sur l’extérieur des moules pendant quelques secondes avant de retirer doucement les bâtons.

DONNE 6 POPS

Les popsicles sont parmi les délices sucrés les plus aimés et les plus emblématiques qui existent; ils

sont appréciés à la fois par les gourmets, les gens branchés et les enfants d’âge préscolaire. En voici

deux classiques et un excentrique.

Ce popsicle au goût sucré et acidulé a tout ce qu’il faut, même la croûte aux biscuits graham.

pour tous les goûts

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INGRÉDIENTS150 g (1 tasse) de bleuets (environ 6 oz)4 c. à café de sucre250 ml (1 tasse) de yogourt à la vanille (allégé ou au lait entier)120 g (1 tasse) de framboises (environ 6 oz)

1- À l’aide d’un robot culinaire, mettre les bleuets en purée. Avec une cuillère de bois, presser le mélange à travers une passoire fine en extrayant le plus de jus possible et jeter les résidus solides. Incorporer la moitié du sucre et 2 c. à soupe de yogourt au jus de bleuet, puis bien mélanger. À l’aide d’une cuillère, répartir également le mélange obtenu dans les moules en les remplissant à peu près au tiers. Congeler de 30 à 45 minutes, jusqu’à ce que le tout soit ferme.

2- Répartir également 150 ml (2⁄3 tasse) de yogourt dans les moules au-dessus de la couche de bleuets en les

remplissant jusqu’aux deux tiers. Congeler jusqu’à ce que la couche de yogourt soit ferme, soit de 30 à 45 minutes.

3- À l’aide d’un robot culinaire, mettre les framboises en purée. Avec une cuillère de bois, presser le mélange à travers une passoire fine en extrayant le plus de jus possible et jeter les résidus solides. Incorporer le reste du sucre et du yogourt dans la purée de framboises et bien mélanger. À l’aide d’une cuillère, répartir également le mélange de framboises sur la couche de yogourt. Insérer les bâtonnets. Congeler jusqu’à ce que le tout soit ferme, au moins 4 heures ou jusqu’à 1 semaine.

4- Démouler les popsicles en faisant couler de l’eau chaude sur l’extérieur des moules pendant quelques secondes avant de retirer doucement les bâtons.

DONNE 6 POPS

POPS FUSÉE TROIS ÉTAGESCe popsicle fait de yogourt et de fruits congelés disposés en étages remporte un grand succès parmi les aficionados du cosmos.

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Recettes

TOURBILLONS GLACÉS AU POUDING À LA VANILLE ET AU CHOCOLAT

INGRÉDIENTS500 ml (2 tasses) de lait entier2 jaunes d’oeufs5 c. à soupe de sucre2 c. à soupe de fécule de maïs1 pincée de sel55 g (2 oz) de chocolat doux-amer, fi nement haché1⁄2 c. à café d’extrait de vanille

1- Dans une casserole moyenne, mélanger le lait et les jaunes d’oeufs. Dans un petit bol, mélanger le sucre, la fécule de maïs et le sel. Incorporer le mélange de sucre dans le mélange de lait. Faire mijoter à feu modéré en brassant constamment avec une spatule fl exible ou une cuillère de bois, de 4 à 6 minutes. Lorsque le mélange commence à bouillonner sur le pourtour, cuire doucement en brassant sans arrêt durant 1 minute. Répartir le pouding dans deux bols résistant à la chaleur.

2- Incorporer le chocolat dans un des bols et brasser jusqu’à ce que le chocolat ait fondu et que le tout soit homogène. Ajouter la vanille dans l’autre bol. Laisser tiédir à la température de la pièce, soit environ 15 minutes.

3- À l’aide d’une cuillère, déposer chacun des poudings en alternance dans les moules en commençant par celui au chocolat. Frapper les moules sur le comptoir à quelques reprises pour prévenir les poches d’air. Insérer les bâtonnets. Congeler jusqu’à ce que le tout soit ferme, au moins 6 heures ou jusqu’à 1 semaine.

4- Démouler les popsicles en faisant couler de l’eau chaude sur l’extérieur des moules pendant quelques secondes avant de retirer doucement les bâtons.

DONNE 6 À 8 POPS

Variante : Pour des popsicles au pouding à la vanille, omettre le chocolat et augmenter la quantité de vanille à 1 c. à café. Pour des popsicles au pouding au chocolat, augmenter le chocolat à 110 g (4 oz) et omettre la vanille.

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Source : Les recettes et les photos sont tirées du livre Popsicles pour tous les goûts de Charity Ferreira publié par les Éditions de l’Homme.

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48 | Bébé magazine48 | Bébé magazine

en union avec soi et bébé

LE YOGA POSTNATAL

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Annie Bouchard et l’équipe du centre la Source en Soi,Lasourceensoi.com

Le yoga est une discipline de vie personnelle

millénaire qui nous vient de l’Asie. Le nom

nous provient du terme sanskrit « Yug » qui

signifi e joindre, unir, s’enraciner, être mieux

dans son corps, dans son esprit; la recherche de l’équilibre. Comme on

l’entend souvent, « une maman bien dans son

corps et dans sa tête ; un bébé heureux ! »

Après tous ces changements dus à la grossesse, après le cataclysme corporel causé par l’accou-chement, la nouvelle maman a besoin de se re-

trouver, de reprendre possession de son corps. Bien sûr, cela n’est pas si facile. Bébé a besoin, très légitimement, de nous, de nos bras, de notre chaleur.

Le Yoga postnatal est conçu pour aider la maman à retrouver doucement l’équilibre et la souplesse, autant émotionnellement que physiquement, tout en ayant la possibilité d’être en présence de son bébé. Selon le Dr. Bernadette De Gasquet, Médecin et pro-fesseur de Yoga, la femme en suite de couche devrait reprendre ou débuter le yoga immédiatement dans la semaine qui suit l’accouchement, et cela, même pour les femmes ayant subi une césarienne. Dr. De Gasquet propose de travailler très lentement et à l’horizontale, avec la respiration, avec des postures et des exercices modérés qui ne brusquent pas les muscles du corps et qui viendront rééduquer et renforcer le périnée au maximum. Elle indique aussi pendant cette période de travailler au renforcement des « bons » abdominaux, et ce, de la bonne façon, en douceur ! Pour elle, quand on parle de rééducation périnéale, tout se joue avant la sixième semaine postpartum. De plus, pendant cette période, la femme est en phase d’adaptation à son nouveau rôle de mère et elle est généralement très fatiguée. Elle éprouve le besoin que l’on s’occupe d’elle. Elle pourra donc retrouver cet accueil en yoga avec son bébé.

La sixième semaine suite à la naissance, le yoga deviendra une activité à faire avec petit trésor, où l’on pourra pratiquer des postures à faire avec lui et d’autres sans lui, toujours dans le but de retrouver encore plus de souplesse et de raffermir son corps en douceur. Ce moment deviendra aussi un temps d’échange avec le bébé, mais aussi pour la maman, un temps de socialisation, une période pour rencontrer d’autres mamans avec leurs bébés.

Plus tard, le yoga poursuivra ses bienfaits, puisqu’avec la fatigue accumulée, les tensions dues aux mauvaises postures, au portage du bébé qui est de plus en plus lourd, il se fera une bonne méthode pour soulager ses tensions, mais aussi pour en prévenir d’autres. Et certainement, il procurera détente et paix intérieure ! Quel bel exemple à donner à bébé!

Petite note, en prenant quelques instants pour observer votre bébé, vous constaterez qu’il pratique en permanence le yoga ! Il res-pire essentiellement par le ventre et s’étire de toute sorte de façons, de manière à trouver le confort. Lorsque mon fi ls avait trois ans, j’ai dû le faire garder par ma tante qui en avait soixante-dix. En soirée, lorsque plus fatigué, il se dandinait dans le corridor, penché vers l’avant en balançant ses bras, mous, d’un côté et de l’autre. Lorsque je suis arrivée, tante Loulou pratiquait le même genre d’exercice en me disant comment cela faisait du bien et comment elle le trouvait impressionnant de faire ceci naturellement ! Et bien, c’est normal. Les bébés et les jeunes enfants sont beaucoup plus à l’écoute des besoins de leurs corps que les adultes en général. En réalité, c’est nous qui devrions prendre exemple sur eux !

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LE YOGA POSTNATAL

Forme

Annie Bouchard et l’équipe du centre la Source en Soi,www.lasourceensoi.com

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Psycho

Être un

PARENT

PARFAIT,C’EST LOIN

D’ÊTRE PARFAIT!

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LE MYTHE DU PARENT IDÉALUn parent idéal est un concept mental forgé par notre imagi-naire. Chacun d’entre nous se crée une idée du parent idéal qu’il devrait être à partir de ses propres croyances, de ses valeurs et besoins, de ses peurs et surtout à partir de ses propres expé-riences éducatives.

Ainsi, les caractéristiques de nos parents que nous jugeons positives sont des caractéristiques que nous considérons idéales. Par exemple, un parent peut vouloir être affectueux avec ses enfants parce qu’il a aimé la tendresse de sa mère. Il peut souhaiter leur inculquer la valeur du partage qu’on lui a transmise s’il considère que celle-ci l’aide aujourd’hui dans sa vie d’adulte. Évidemment, à l’inverse, ce qui nous a fait souffrir avec nos éducateurs sera rejeté de notre concept du parent idéal. Une personne ayant mal vécu le manque d’encadrement de son père souhaitera être un parent qui encadre. L’enfant qui a souffert de surprotection voudra l’éviter à tout prix.

Somme toute, il y a autant de concept théorique du parent idéal qu’il y a de parents. Cependant, ce qu’il faut comprendre, c’est que, quel qu’il soit, ce concept correspondra à coup sûr à un parent irréel qui ne peut absolument pas être incarné. Pourquoi? Parce qu’il est fabriqué à partir de caractéristiques humaines morcelées, scindées en 2, desquelles on a gardé uniquement la partie qui fait notre affaire. Aussi l’aspect généreux de ma personnalité, par exemple, ne se sépare pas si simplement de ma diffi culté à dire non dans certaines situations. Tout comme l’aspect colérique d’une personne ne se dissocie pas nécessai-rement de sa capacité d’affi rmation. Ni vous ni moi ne sommes tout blanc ou tout noir, mais les deux à la fois. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas incarner le parent idéal que nous créons mentalement puisqu’il correspond davantage à un personnage qu’à une personne vraie. Tôt ou tard, notre humanité, dans tout ce qu’elle a de parfait et d’imparfait, nous rattrape. Et c’est tant mieux, car entretenir une image de perfection dans la relation à nos enfants, ce n’est pas l’idéal!

TOUJOURS ÊTRE IDÉAL N’EST PAS SI IDÉAL QUE L’ON PENSE! Offrir un modèle inatteignable ou accessible?Tout enfant cherche naturellement à dépasser ses parents, non dans le sens compétitif du terme, mais dans le sens évolutif. Il intègre les enseignements de ses parents, se nourrit de leurs expériences et ensuite, avec ce bagage, tend vers la création de sa propre vie à partir de ce qu’il est. Le premier désavantage pour l’enfant à avoir comme modèle parental quelqu’un chez qui il ne voit aucune faille, c’est que ce modèle semble inatteignable pour l’enfant, et plutôt que de propulser son évolution, cela le démotive. Je n’oublierai jamais la première fois où mon père a répondu « je ne sais pas » à une question que je lui posais. Une énorme pression est tombée de mes épaules, car je me suis dit que je n’avais pas besoin de tout apprendre pour devenir une adulte. Puis toutes les fois où j’ai vu mes parents pleurer m’ont permis d’apprendre que je peux me sentir vulnérable par moment sans perdre ma solidité ni ma force intérieure.

Nos enfants ont besoin de nous voir sans réponses et sans solutions parfois. Ils ont besoin de nous voir faire des erreurs pour ensuite nous voir nous excuser sincèrement. Ils ont besoin de nous voir nous tromper de route puis nous retrouver. Ils ont besoin d’un modèle de parent en chair, en os et en émotions à qui ils peuvent s’identifi er et non pas d’un modèle de parent qui semble avoir subi une chirurgie plastique de la personnalité!

Lorsque j’étais enceinte, comme plusieurs parents en devenir, j’ai beaucoup réfl échi et rêvé au genre de maman que je voulais être. J’allais aimer mes enfants, les accepter tels qu’ils sont, les écouter, les valoriser. Toute-fois, j’allais les encadrer, les empêcher de faire tout ce qu’ils veulent, leur inculquer de belles valeurs. En plus, j’accomplirais le tout en étant patiente, souriante, sans culpabiliser ni crier. Puis sont venues la première crise, la première insolence… et je n’ai pas réagi comme je l’avais prédit! Adieu la maman parfaite telle que je l’avais rêvée! J’ai vite compris que le parent idéal tel que je le concevais à l’époque est un mythe!Marie Portelance

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Relation vraie ou fausse?Un deuxième impact négatif qui découle de notre tentative de montrer une image parfaite de nous, c’est que, contrairement à ce qu’on peut penser, nous risquons fort de susciter chez nos enfants et nos adolescents un sentiment d’insécurité. Tout simplement parce que, comme ils n’ont pas accès de façon constante et cohérente à notre monde intérieur et sen-sible, ils ne savent jamais quel impact ils ont sur nous. Rien de pire que d’entendre notre mère nous dire oui alors qu’on se doute qu’elle pense non. Quelle insécurité suscitée par des parents en conflit qui nous disent qu’on se trompe et que tout va pour le mieux! Quand on y pense, il est très difficile d’éta-blir une relation authentique et sécurisante avec la personne « parfaite ». Il est souhaitable de construire notre relation avec nos enfants sur une base d’authenticité et d’humanité tout en respectant notre intimité et les rôles différents que nous avons afin de leur permettre de grandir dans un climat de sécurité affective.

Favoriser l’évolution d’une personne ou fabriquer un personnage?Un autre inconvénient majeur à ne pas nous montrer imparfaits avec nos enfants, c’est que plus ou moins clairement, on leur passe le message que c’est cette perfection qu’on attend d’eux. Et cela, même si notre discours dit le contraire. Les messages envoyés par la suggestion incon sciente sont bien souvent plus percutants que tous les autres qui semblent plus tangibles. Un parent qui se demande la perfection est généralement trop exigeant, voire intransigeant, envers lui-même et traite ses enfants avec la même exigence et intran-sigeance. Comme il manque d’amour et d’acceptation de ce qu’il est fondamentalement, il ne peut que manquer d’amour et d’acceptation véritables pour ses enfants, et favorise, de ce fait, l’élaboration d’un personnage défensif chez son enfant, personnage qui l’éloigne de sa vraie nature.

Comment se crée-t-on un personnage?Nous cherchons de façon normale et naturelle, depuis notre plus tendre enfance, à satisfaire nos besoins affectifs

fondamentaux. Dès le moment où, à plusieurs reprises, nous décodons à tort ou à raison ce que nous sommes fondamenta-lement comme personne, cela ne nous attirera pas l’amour ou la reconnaissance, l’écoute ou l’acceptation de la part des per-sonnes importantes de notre vie. Il y a de fortes chances pour qu’inconsciemment, nous cachions notre nature profonde derrière un personnage quelconque. Par exemple, un enfant sensible, proche de ses émotions, qui comprend que sa mère rejette son émotivité, pourrait, pour être certain d’être aimé et accepté d’elle, développer un personnage de garçon insensible, croyant ainsi devenir l’enfant idéal pour sa maman. Pour ne citer qu’un autre exemple, un enfant qui ne recevrait des mots de reconnaissance que pour les exploits qu’il accomplit pourrait comprendre que sa valeur ne tient qu’à ses performances et à ce qu’il fait et non à ce qu’il est. Il pourra alors chercher à devenir idéal en se créant un personnage de performant qui ne s’accorde aucun droit à l’échec, à l’erreur et qui fait des choix à partir de ce qui le fera briller aux yeux des autres plutôt qu’à partir de ses besoins et de sa nature profonde. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la création de personnages se fait de fa-çon inconsciente pour combler des besoins affectifs tout à fait légitimes. L’inconvénient est que cela requiert une immense dépense d’énergie pour finalement ne jamais combler réelle-ment le besoin. En effet, recevoir des manifestations d’amour pour ce que nous ne sommes pas fondamentalement ne nous nourrit pas vraiment qu’on soit un enfant ou un parent.

Un enfant, comme un adolescent, n’a pas seulement besoin d’être aimé lorsqu’il est beau, gentil et intelligent; pour se construire et pour évoluer, il a également besoin de se sen-tir aimé quand il est trop lent, impatient, agressif, paresseux, envahissant, bref quand il est imparfait! Il ne s’agit pas de le laisser agir sans intervenir comme il le veut au nom de l’amour, bien au contraire! Mais d’intervenir sans faute face aux comportements indésirables AVEC amour pour lui, AVEC accueil de lui, AVEC acceptation de son humanité.

Évoluer ensembleJe suis la première à prôner l’importance de nous remettre en question comme parent, de nous responsabiliser face à nos erreurs, de toujours chercher à nous améliorer pour notre mieux-être personnel, pour celui de nos enfants et pour la qua-lité du lien qui nous unit. L’acceptation de nos imperfections ne doit jamais nous servir pour justifier une négligence paren-tale, une prise de pouvoir sur nos enfants, un comportement inadéquat et blessant. Ceci serait un acte de lâcheté et un aveu de notre faiblesse alors que la réelle acceptation de nos imperfections demande courage, bienveillance et force : le courage de nous regarder en face, la bienveillance de nous offrir un amour sincère et la force de nous engager cœur, corps et âme dans notre évolution personnelle.

Un enfant n’a pas besoin d’un parent parfait, mais d’un parent humain qui le guide avec humilité sur le chemin de l’évolution.

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environnement

REMETTRE L’AMOUR ET LE RESPECT ENVERS SOI ET ENVERS L’AUTRE AU CŒUR DE LA RELATIONImaginons que nous sommes dans une salle de cinéma et que le fi lm projeté ait pour titre Je ne suis pas satisfait de mon comportement et du comportement de mes enfants, mettant en vedette moi et, comme personnages secondaires, mon conjoint(e), ma fi lle et mon fi ls.Hélène Renaud et Michel-Jacques Bergeron

Enfoncé conforta-blement dans mon siège, j’assiste impas-siblement aux scènes quotidiennes qui se déroulent sous

mes yeux et j’entre fébrilement dans l’histoire, m’identifi ant aux émotions de mon personnage. Malgré qu’il y ait du bon, les mêmes scènes et les mêmes réactions se répètent tous les jours. J’aimerais m’élancer sur l’écran et amé-liorer le scénario : faire disparaître mes colères envers mon fi ls qui ne m’écoute pas, ma fi lle qui n’apporte pas sa par-ticipation et mon conjoint(e) qui me reprend tout le temps. Une partie de moi, ma raison, intervient à ce moment-là; elle a une bonne idée d’une mise en scène différente. Comme le meilleur des metteurs en scène, j’aimerais conseiller l’acteur que je suis afi n qu’il agisse autrement. Mais ce thriller dramatique où je vois le héros (moi), le bon et le méchant en même temps, ne me sur-prend guère et je connais déjà la fi n : les bons gagnent et les méchants perdent. De toute évidence, j’aimerais changer

tout le méchant en bon. J’aimerais tel-lement être heureux et réussir mon rôle de parent dans ce grand fi lm. Exaspéré, soupirant et tournant mon regard vers la cabine de projection, je sens une lueur d’espoir monter en moi. Je prends donc la décision de ne plus souffrir et de changer le titre de ce fi lm pour Je vis heureux et épanoui avec ma famille. Je me lève et me dirige vers la cabine de projection. Je prends la bobine et coupe toutes les scènes que je ne veux plus vivre. Je laisse des espaces vierges entre les bonnes scènes pour écrire un nouveau scénario, guidé cette fois-ci par le metteur en scène à l’intérieur de moi qui connaît les principes de l’Estime de Nous. Maintenant, je sais que le héros de mon fi lm vivra une fi n heureuse.

La clé : reconnaître mon erreur et être heureux au lieu de vouloir avoir raison tout en continuant à être mal-heureux. Voilà la décision qui me fait passer du monde de l’émotivité à celui de la raison et qui m’apporte la paix et la tranquillité d’esprit. La décision étant prise, ma sagesse intérieure me dicte la direction adéquate. À l’ inverse, en

ne prenant pas de décision, je choisis inconsciemment la souffrance.

UN NOUVEAU SCÉNARIO, JE SUIS L’AUTEUR DE MA VIECe que j’écris coïncide-t-il avec mes vraies aspirations? Je dois être vigilant avant chaque reprise de scène, en orien-tant l’acteur pour qu’il n’écrive que du Bon, comme le meilleur Auteur de sa vie. À l’aide d’exemples, observerons deux types de rôles que nous avons ten-dance à incarner comme parent.

Quel est mon

RELATIONNEL ?

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Rôle 1. Il a tendance à être autoritaire et ses enfants vivent des manques affectifs. Ils ont donc des comportements dérangeants pour aller chercher sa complicité. Il est dictateur, dur, exigeant, contraignant, il manque de compassion, ne voit que le négatif et donne des ordres en moralisant.Rôle 2. Il est laxiste et permissif envers ses enfants qui ne l’écoutent pas et se sentent insécurisés. Ils ont des comportements dérangeants pour aller chercher son encadrement. Il n’a aucune structure et n’impose pas de balises. Il est peureux, victime et craint de ne pas être aimé.

Ces deux types de parents réagissent en vivant des colères sourdes ou mal exprimées. Eux et leurs enfants évoluent dans un climat de tensions.

Leur erreur est de croire que la diffi culté vient des enfants et de se considérer comme victimes de leurs comportements dérangeants, alors qu’il leur suffi rait d’agir sur la cause réelle

qui est leur fermeture intérieure et leur manque de douceur : l’autoritaire est dur et fermé envers ses enfants et le laxiste est dur et fermé envers lui-même. La première Action Aidante Aimante, dans les deux cas, sera de privilégier la dou-ceur qui leur fait défaut, sans oublier la fermeté bienveillante des balises qu’ils devront instaurer dans la famille. Ainsi, ils s’enseigneront cette qualité qui, disons-le, est une force et non une fai-blesse. L’ayant acquise, ils seront des modèles et pourront la transmettre à leurs enfants.

Voici les étapes pour défaire les mau-vaises séquences et sortir du mode réactionnel :

1. Reconnaître mon erreur sans me juger.

2. Prendre un recul et observer la scène comme si c’était quelqu’un d’autre.

3. Monter mon niveau de conscience jusqu’à ma raison.

4. Prendre la décision de refuser de m’attaquer ou d’attaquer l’autre.

5. Sortir en dehors du champ de bataille; lâcher les mauvaises prises, enlever les critiques.

6. Dédramatiser, relâcher la tension (une erreur se corrige).

7. Choisir la relation « Nous », plutôt que la réaction (orgueil et solitude).

8. Par rapport au comportement dérangeant, me poser cette question : « Dans la même forme ou une forme différente, suis-je pareil? » Si je réponds oui, me transformer.

9. Accomplir des Actions Aidantes et Aimantes

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Consommation

À vos marques, prêts? Purées!Faire ses purées maison ne veut pas nécessairement dire grosse corvée. De petits outils sont disponibles pour transformer votre frigo en une possibilité infinie de purées pour bébé. Pour la congélation de purée,

la tradition est de prendre le bac de glaçons… Il faut savoir que le format est assez petit (moins d’une once), vous voudrez vite avoir un format plus généreux. Vous pouvez prendre les moules à muffins

(surtout ceux en silicone), en les plaçant dans un plat hermétique pour conserver la fraicheur pendant la prise. Il existe aussi des petits contenants pour faire régner l’ordre dans le congélateur.

MoulIn Green SProutIdéal pour les fruits et légumes cuits à la vapeur, les aliments sont poussés à travers un tamis en acier inoxydable suffisamment fin pour retenir les graines. La purée tombe directement dans le bol à servir !

Wean MachIneSous le principe du presse-ail, la WeanMachine transforme un repas ou bien une collation en une purée avec petits ou gros morceaux (selon la grille utilisée), sans même salir un bol. Un couvercle amovible est même prévu si vous pressez des aliments juteux et colorés. N’hési-tez pas à réduire en purée des melons, des fraises crues et oubliez la fourchette !

BaBycookIdéal pour la cuisson à vapeur, il transforme des légumes crus en purée lisse en moins de 15 minutes. De plus, il décongèle et réchauffe les aliments. Préparez des repas frais et santés à votre bébé en conservant toutes les vitamines et la saveur des aliments.

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On s’organise pour vivre léger!

L’été, c’est fait pour jouer !

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Consommation

1. Mettez-y de la COULEUR, inspirez la FRAÎCHEUR !Peut-être l’avez-vous remarqué si vous avez réussi à prendre le temps de faire un peu de lèche-vitrine ; les nouvelles tendances en terme design explosent de vivacité, d’agencements de couleurs contrastantes, de motifs et même de textures que l’on n’aurait jamais osé marier ! Et pourtant, nous tombons tous sous le charme de ces décors ! Pour-quoi ne suivez-vous pas la vague vous aussi ? Commencez l’été avec un effet de renouveau et de joie en peinturant quelques murs accents en la couleur qui vous fait le plus vibrer !

Souvent, juste de penser au fait que la saison chaude

est à nos portes nous donne l’impression de pouvoir enfin souffler ! Et voilà que les jour-

nées, les semaines et bien vite les mois passent sans

même avoir eu le plaisir d’en profiter ! Victimes de nos vies sans répits, une bonne struc-ture et beaucoup d’organisa-

tion permettent de trouver l’équilibre et le bien-être au

quotidien ! Sous un esprit de simplicité, je vous confie quelques conseils efficaces

qui vous permettront de profiter davantage de votre

saison estivale !Isabelle Viau

En choisissant des bacs de plastique translucide, il est plus facile pour l’enfant de relier l’objet à l’endroit qui lui est destiné !

2. Rappel à l’ordre ! Présentez à vos enfants la routine sous forme d’images motivantes, une tâche à la suite de l’autre. Dans la chambre de votre petit, dans la salle de jeu, ou peut-être dans la salle de bain, utilisez ces affiches comme élément décoratif original et personnalisé dans la pièce concernée. Considérez la méthode pour les routines qui s’avèrent plus ardues aux moments précis de votre quotidien. Bonne idée pour aider les petits flâ-neurs à commencer plus rapidement la journée! Incroyable comme ces enca-drements d’inspiration pictogrammes peuvent faire sauver de l’énergie à une maman dans les moments les plus occupés !

3. LA CUISINE : Qui va où ? Ranger et organiser votre cuisine; non seulement cela vous permet d’y voir plus clair, de faire des économies en évitant de tout racheter en double, mais cela vous permet aussi de donner un coup de jeune à votre cuisine. Une cuisine bien rangée, c’est plus facile au niveau de la productivité! Première règle d’or : faire le tri en éliminant tout ce dont vous ne vous servez plus. Placez chaque chose dans un coin logique et précis et pensez ranger les aliments dans un contenant qui conservera bien la fraîcheur. Permettez un accès facile aux produits et instruments qui vous servent quotidiennement !

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4. Le BUREAU : Attribuez la bonne place à votre paperasse ! Il est maintenant temps d’éliminer les multiples piles de factures, publicités inutiles, bricolages et j’en passe ! En plus d’être étourdissantes quand vient le moment de retrouver un document important, ces piles de tout et de rien surchargent les pièces inutilement. Pour dégager votre espace de travail, délimitez l’espace bureau et priorisez un classement quotidien sous forme de tri qui sera exécuté dès la réception du courrier ; un classeur pour les factures, un pour les documents reliés à l’école et ainsi de suite. Fixez un nombre maximum de magazines ou de photos à garder. Je suggère de prévoir des accessoires de rangement qui favori-seront la gestion de vos papiers. Si le bureau est situé dans l’aire ouverte, optez pour un système plus discret. Des paniers d’osier ou des boîtes déco-ratives peuvent s’avérer intéressants dans votre décor. Pensez à disposer vos étagères ou tablettes en traitant le mur sur la hauteur plutôt que sur le sens de la largeur. Vous serez moins portés à vous étaler ! De plus, ce qui n’est pas permis aux jeunes curieux sera rangé de façon moins accessible tandis que les crayons et cahiers qui leur sont destinés pourront prendre place dans le bureau structuré que vous aurez créé afin de bien répondre aux besoins de la famille.

5. Logistique de rangement vite fait bien fait !Que ce soit une unité murale subdivi-sée, un banc ou un ottoman avec accès intérieur ou encore une petite garde-robe libre, offrez-vous la possibilité de faire disparaître la saga de jouets en un temps éclair sans négliger l’importance de l’organisation qui doit régner à la maison ! En choisissant des bacs de plastique translucide, il est plus facile pour l’enfant de relier l’objet à l’endroit qui lui est destiné ! Pour les moins âgés, vous pouvez faire différencier les bacs par des collants de couleurs et pour les écoliers plus avancés, identifiez-les tout simplement !

6. Accueillez l’été ! Faites place aux sandales et rangez les ensembles de neige assez loin pour les oublier !Plutôt que d’entasser les vêtements de la saison précédente afin de joindre les nouveaux achats du mois, libérez vos tiroirs et prenez plaisir à retrouver les petites jupes de l’an passé ! Des tablettes et du mobilier bien aérés vous aideront davantage lors de la sélection de tenue vestimentaire quand le temps est limité ! En ce qui a trait aux articles d’hiver, il existe un système de rangement plus que pratique ! Avez-vous déjà entendu parler des housses sous vide ? Disponibles dans plusieurs grands magasins tels que LaBaie, Zellers ou Déco Découverte, ces sacs ont l’avantage de stocker des articles qui prennent habituellement beaucoup d’espace en les réduisant considérable-ment ! Le principe est simple. Il suffit de poser l’embout d’un aspirateur sur la valve d’une housse ou d’une boîte flexible conçue à cet effet.

7. Adoptez l’ambiance scandinave pour les moments en famille sur la terrasse! Se créer un cocon de nature, pour la vie de famille ou pour recevoir des amis, est important pour s’aérer et se déconnecter. Le jardin est la prolongation de votre habitation et s’aménage de plus en plus comme de vrais petits espaces distincts. Afin de bien réussir l’aménagement de votre terrasse cet été, voici quelques pistes pour vous inspirer :

• Déterminez la fonction que cet espace aura dans votre vie. Prendre l’apéro ? Relaxer entre amis ? Prendre du soleil ? Combien de personnes seront assises? Cela vous permettra de bien choisir le mobilier qui sera le mieux adapté !

• Créez l’effet cocon en vous isolant du voisinage. Je pense par exemple à un panneau de bois naturel, des plantes hautes telles que les vignes ou encore des tiges de bambou pour un effet plus exotique !

• Pensez confort ! Choisissez un revête-ment de sol agréable pour les pieds ! Contrairement au béton qui est très froid, il existe des tapis d’extérieur et même des dalles qui s’attachent l’une à l’autre. Offerts dans une multitude de couleurs et de motifs, ils vous permettront de trainer plus tardivement sans ressentir le froid !

• Créez de l’ambiance et de la déco ! Quoi de plus chaleureux et convivial que de déguster des petits canapés sous l’effet de l’éclairage tamisé autour de la table ? Vous préférez peut-être la présence d’une lanterne ? Choisissez ensuite de la vaisselle pratique, incassable et de couleur ensoleillée ! Complétez vos agen-cements avec quelques coussins décoratifs fleuris ou à rayures, de quoi faire parler vos invités !

Bon! Quand est-ce qu’on commence ? Je m’entends souvent le dire à mes en-fants, c’est maintenant aux parents de considérer cette citation ! Plus vite nous serons prêts, plus de temps nous aurons pour en profiter !

Isabelle Viau, designer d’intérieur www.decostyledesign.com | 514.717.0191

PETIT

TRUC DÉCO :

Intégrez un tableau aide-

mémoire pour la liste d’épi-

cerie ou tout simplement pour

noter les choses à faire qui se

bousculent dans votre tête ! Pour-

quoi ne pas choisir un tableau

d’ardoise que tout le monde

prendra plaisir à utiliser

avec les craies colorées

à disposition !

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L’ÉTÉ C’EST FAIT POUR JOUER… DANS L’EAU!

Lors des journées chaudes d’été, vous rêvez de points

d’eau et courez les piscines publiques afi n que se

rafraîchissent vos enfants? Vous aimez passer vos journées de détente en

famille à la plage? Ou bien simplement, vous désirez retrouver le goût de jouer

dans l’eau? Que vous habitiez dans les villes ou en région, le Québec, avec son fl euve, ses lacs et rivières, offre de

multiples possibilités aux amateurs de trempettes. Des

plages aux piscines publiques, en passant par les cascades et les glissades d’eau, il y en

a pour tous les goûts. Voici donc quelques suggestions

qui sauront plaire aux petits comme aux grands.

Par Ann Châteauvert

SUR UNE PLAGE PRÈS DE CHEZ VOUSL’île de Montréal compte plusieurs petites plages familiales dans les parcs-nature avoisinants, facilement acces-sibles du centre-ville et dont la qualité de l’eau est analysée de près par le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.

Sur le bord du lac des Deux- Montagnes, à l’extrémité ouest de l’île de Montréal, l’on retrouve la plage du Parc nature du Cap Saint-Jacques. Près de la ville, cette plage est idéale pour une courte escapade avec les en-fants. Entourée d’une petite forêt, on peut y louer kayaks et canots, y visiter une ferme écologique ou simplement y pique-niquer. Pour éviter les foules, il est préférable de s’y rendre en fi n de

journée. On pourra alors voir le plus beau coucher de soleil de la ville.

Sur une île voisine de Montréal, le parc Jean-Drapeau se révèle un site extraordinaire où chaque membre de la famille trouvera son plaisir. Que ce soit sur la plage de l’île Notre-Dame ou dans les piscines du Complexe aquatique de l’île Sainte-Hélène, le lieu est idéal pour fl âner au soleil et s’adonner à des activi-tés nautiques en famille ou entre amis. Avec son fond moelleux et ses eaux peu profondes, la piscine principale du Complexe aquatique est spécifi que-ment conçue pour faciliter la baignade des enfants en bas âge. Bref, à la fois magnifi que, rafraîchissant et revigorant, ce parc urbain vous étonnera de par sa nature luxuriante, ses plans d’eau uniques et ses nombreux festivals et activités.

Sortie

Photos: Claudia Lascelles Photos: Claudia Lascelles

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Sorties

Glisser vers l’étéles parcs aquatiques sont tout désignés pour profiter des belles journées de vacances en famille, retrouver son cœur d’enfant et se rafraîchir pendant la canicule. ils permettent à la fois de jouer dans l’eau et de vivre d’intenses moments chargés d’adrénaline.

À environ 1 h 30 de Montréal, le Calypso, le plus grand parc aquatique thématique au Canada compte plus de 35 glissades d’eau, plus de 100 jeux d’eau, des piscines chauffées et la plus grande piscine à vagues au pays. On y retrouve des glissades à serpentins pour toute la famille, des descentes à haute vitesse, des glissoires sur chambres à air doubles ou quadruples. sur place, on se laisse emporter par la rivière tropicale ou l’univers fantastique des pirates et on prend le temps d’apprécier le laboratoire scientifique délirant ou le zoo aquatique. Bref, c’est un endroit où tous les types de glisseurs, les moins comme les plus téméraires, pourront s’en donner à cœur joie.

Pas très loin de la métropole, le Parc aquatique ski Bromont propose aussi mille et une façons de s’amu-ser. Avec ses descentes torrentielles en tube ou en raft, ses glissoires alpines, ses cascades, sa nouvelle piscine à vague chauffée et ses attractions diverses, le Parc aquatique ski Bromont séduit autant les amateurs de sensations fortes, les grands-parents prudents que les petits bouts de chou. Pour les parents avec de jeunes enfants, une grande pataugeoire explorant le thème de l’île au trésor et différentes glissades sont mises à la disposition des plus petits. en plus des glissades d’eau et

des piscines, la montagne offre aussi des activités telles que des descentes en luge de montagne ou des balades en télésiège. Bref, une sortie en famille mémorable pour tous les types de personnalité.

BrOnzer et fAire treMPette ?À 25 minutes de la ville de Québec, la plage du lac saint-Joseph est certainement un des endroits les plus exotiques de la région. Avec ses cocotiers géants et son sable fin sur un demi-kilomètre, cette plage magnifique est à la fois aménagée pour la détente et pour l’amu-sement. les glissades et les jeux d’eau, les animateurs ainsi que la foule d’activités offertes feront bouger et dégourdiront les jeunes comme les moins jeunes. De plus, vous pourrez prolonger votre plaisir et profiter du décor enchanteur du site, en séjournant dans le camping familial adjacent à la plage. il est aussi à noter que l’eau de cette plage est classée A par le Ministère de l’environnement du Québec.

implantées dans le parc national du Mont-Orford, les plages des lacs stukely et fraser auront de quoi satisfaire les amoureux de la nature désirant se rafraîchir un peu. entourées de montagnes, ces plages offrent des moments de détente bien mérités après une randonnée en famille. On y trouve en effet une multitude de sentiers de marche, un centre de location d’équipements (canots, kayaks, vestes de sauvetage, pédalos), un centre de services et des aires de jeux. À tous les points de vue, un lieu vivifiant pour jouir de vos vacances et tirer au maximum profit des belles journées ensoleillées d’été!

Photos: Claudia Lascelles

Photos: Claudia Lascelles Photos: Claudia Lascelles

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