Bayerische Motoren Werke

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Bayerische Motoren Werke Aller à : Navigation , rechercher Groupe BMW Logo du groupe BMW Création Création 1916 Fondateu rs Gustav Otto et Karl Friedrich Rapp Données clés Forme juridique société par actions Slogan Le plaisir de conduire Siège social Munich (Allemagne ) Direction Norbert Reithofer Actionnaires Famille Quandt (principal ou de référence) Activité Automobiles, Motos Produits Véhicules particuliers et sportifs Filiales BMW Motorsport Mini Rolls-Royce Effectif 100 041 (en 2008 ) Site web www.bmwgroup.com Données financières Chiffre d’affaires 60,5 Mrd (2010) Résultat net 3,23 Mrd € (2010)

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Groupe BMW

Logo du groupe BMW

CréationCréation 1916

Fondateurs Gustav Otto et Karl Friedrich RappDonnées clés

Forme juridique société par actionsSlogan Le plaisir de conduire

Siège social  Munich (Allemagne)

Direction Norbert ReithoferActionnaires Famille Quandt (principal ou de référence)

Activité Automobiles, MotosProduits Véhicules particuliers et sportifs

FilialesBMW MotorsportMiniRolls-Royce

Effectif 100 041 (en 2008)Site web www.bmwgroup.com

Données financièresChiffre d’affaires 60,5 Mrd € (2010)

Résultat net 3,23 Mrd € (2010)

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Bayerische Motoren Werke AG  Écouter ou BMW (en français : « Manufacture bavaroise de moteurs ») est une société industrielle allemande constructrice d'automobiles et de motos, après avoir été un grand constructeur de moteurs d'avions. L'entreprise a été fondée en 1916 par Gustav Otto et Karl Friedrich Rapp.

Le siège social de cette société est situé à Munich (en Bavière) en Allemagne.

Sommaire

Page 2: Bayerische Motoren Werke

1 Historique o 1.1 BMW et le nazisme o 1.2 Après-guerre

2 Sites de fabrication et d'assemblage 3 Modèles

o 3.1 Motocyclettes 3.1.1 Compétition moto

o 3.2 Automobiles 4 Organisation de l'entreprise

o 4.1 La direction 4.1.1 Conseil de surveillance 4.1.2 Directoire 4.1.3 Actionnariat

o 4.2 La recherche et développement 5 La Fondation BMW 6 Notes et références 7 Annexes

o 7.1 Articles connexes o 7.2 Lien externe

Historique

Siège actuel du groupe BMW à Munich en Bavière sur l'emplacement de la première usine historique de moteur d'avion de Gustav Otto en 1911

BMW est créée le 7 mars 1916 1 , par fusion de deux entreprises de mécanique de Munich, la Bayerische Flugzeugwerke et Otto-Werke. Elle est à son origine un fabricant de moteurs d'avion, ce que rappelle l'emblème de la marque, une hélice en mouvement sur un fond bleu et blanc symbolisant les couleurs de la Bavière.

Cette origine du logo est toutefois contestée car lorsque l'entreprise devient la « Bayerische Motoren Werke », en 1917, ses dirigeants décident d'utiliser les couleurs de la Bavière. Toutefois, pour ménager les susceptibilités de la monarchie très centralisatrice à l'époque (l'Allemagne n'est unie que depuis 1871) et éviter de raviver les tendances régionalistes, les couleurs bavaroises sont inversées, le bleu passant avant le blanc. Plus tard, un lien est fait avec la symbolisation d'une hélice. Les services de marketing y voyant des avantages laissèrent la légende perdurer2.

À la suite de la défaite de l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale, il lui fut interdit de produire des avions ainsi que des moteurs pour son pays, et l'entreprise fut donc forcée de se reconvertir. Elle se diversifia et produisit des moteurs pour motocyclettes (1922, avec un bicylindre à plat dessiné par Max Friz), camions et voitures. La production de motos prit de

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l'importance, avec un investissement important dans la compétition. En 1929, une BMW atteint 216,75 km/h, pilotée par l'allemand Ernst Jakob Henne.

En dehors d'un record d'altitude clandestin en 1920 (9 760 mètres), la production de moteurs d'avions reprit dans les années 1930, d'abord avec la fabrication sous licence de moteurs américains Pratt & Whitney, puis avec le moteur radial BMW 801 qui équipa le Focke-Wulf Fw 190. En 1939, il équipe le Junker 52. Entre 1939 et 1943, BMW développe le moteur à réaction BMW 003, considéré comme le premier turboréacteur moderne au monde avec son compresseur axial et son étage de combustion annulaire.

En 1928, BMW rachète le constructeur allemand Dixi dont les usines sont situés à Eisenach et se lance dans l'assemblage de la minuscule Austin Seven anglaise dont Dixi a acquis la licence de construction. C'est ainsi que naît en 1929 la 3/15 PS (3 vitesses, 15 ch). La principale modification aura été de passer toute la visserie et boulonnerie des pas Whitworth aux pas métriques. Une 3/15 PS gagne la coupe des Alpes en 1929.

En 1930, sort un modèle nommé Wartburg, de 748 cm3. En 1933 sortent la 303, équipée d'un 6-cylindres de 1 773 cm3 et la 315 de 1 490 cm3.

Les activités motocyclistes continuent, puisque la 100 000e moto sort en 1938 et que le record de vitesse passe à 279,5 km/h en 1939. Le modèle R75 avec side-car équipera l'armée.

BMW et le nazisme

Selon Joachim Scholtyseck3, un historien indépendant, Günther Quandt, le fondateur de BMW, ainsi que ses fils Herbert et Harald, « faisaient partie du régime » nazi. Ainsi, durant la Seconde Guerre mondiale, BMW a exploité plus de 50 000 travailleurs forcés, prisonniers de guerre ou issus de camps de concentration, notamment dans le camp d'Allach, et ce, parfois, jusqu'à la mort. Dans son enquête publiée fin septembre 2011, cet historien qualifie Günther Quandt d'« entrepreneur sans scrupules » et démontre l'origine amorale de son immense fortune, accumulée notamment par la spoliation des entrepreneurs juifs.

En novembre 2007, la Norddeutsche Rundfunk présente le film Das Schweigen der Quandts (Le Silence des Quandt). Le film montre des centaines de prisonniers devenus incapables de travailler après avoir servi dans l'usine d'accumulateurs des Quandt à Hanovre-Stöcken et logés dans une succursale du camp de concentration de Neuengamme. Ils furent déportés à Gardelegen et y furent assassinés dans la grange d'Isenschnibbe (en).

Les conditions de travail de BMW provoquaient en moyenne 80 morts par mois, mais ces morts étaient prévues et calculées, considérées comme une simple « rotation »...[réf. nécessaire]

Après-guerre

En 1945, l'usine de Munich est presque totalement détruite et celle d'Eisenach en Thuringe est occupée par les Soviétiques. Ceux-ci vandalisent les usines et s'emparent de la technologie de BMW. La société doit alors se contenter de la production de motocyclettes et d'équipements ménagers et électroménagers.

En 1952, l'entreprise d'Eisenach est nationalisée. Jusqu'à cette période, l'usine de Munich n'avait jamais produit de voitures. En 1952, la production d'automobiles démarre avec des modèles faisant pâle figure à côté de leur concurrent direct, l'allemand Mercedes-Benz. À cette époque, BMW fabrique aussi bien un 8-cylindres (la 502) que l'Isetta, petit véhicule

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urbain à moteur deux-temps, sous licence italienne ISO Rivolta (200 000 exemplaires vendus).

La reprise en main de la gestion de la société par Herbert Quandt, fils de l'industriel Günther Quandt, qui devient un des principaux actionnaires, réoriente radicalement la stratégie de l'entreprise, axée sur des modèles plus abordables et plus proches de la demande. Il fait table rase de la hiérarchie préexistante et introduit un système basé sur la méritocratie dans la culture de l'entreprise, ce qui permet à celle-ci de connaître un essor sans précédent.

La BMW 1500 est lancée en 1961 au Salon de l'automobile de Francfort, ce qui tourne une page dans l'histoire de la marque. Motos et voitures font gagner à BMW sa notoriété lors de confrontations sportives.

En 1994, sous l'ère Bernd Pischetsrieder, la société prend le contrôle du Groupe Rover mais six ans plus tard, Rover continue à subir des pertes colossales et BMW cède Rover et Morris Garage (MG) au consortium britannique Phoenix Venture Holdings (en) (PVH).

En 1998, BMW rachète le fabricant de voitures de luxe Rolls-Royce, qui lance en janvier 2003 la Rolls-Royce Phantom, son premier modèle en tant que filiale de BMW.

En 2000, BMW vend Land Rover à Ford mais conserve Mini.

Depuis 2001, BMW commercialise une toute nouvelle version de la Mini.

En 2007, BMW rachète au groupe italien MV Agusta le constructeur de motos suédois Husqvarna que la marque intègre dans sa division moto, BMW Motorrad, et annonce poursuivre la production en Italie 4 .

Le 31 janvier 2013, BMW vend Husqvarna au constructeur autrichien Pierer Industrie AG, sous prétexte de vouloir ne produire que des véhicules urbains et électriques5.

Sites de fabrication et d'assemblage

En 2013, BMW compte 24 sites de production dans le monde avec Mini et Rolls-Royce dans treize pays sur cinq continents :

En bleu : pays dans lesquels le groupe BMW possède des sites de production

Berlin , Allemagne : usine dédiée aux motos de la marque Dingolfing , Bavière, Allemagne : Séries 5, 6 et 7 Eisenach , Thuringe, Allemagne Goodwood , Angleterre : usine Rolls-Royce Hams Hall  (en), North Warwickshire, Angleterre : moteurs Landshut , Bavière, Allemagne Leipzig , Saxe, Allemagne : X1, Séries 1 et 3 Munich , Allemagne (inaugurée en 1950) : Série 3 Oxford , Angleterre : usine Mini

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Ratisbonne (Regensburg), Allemagne : Séries 1 et 3 Rosslyn, Afrique du Sud : Série 3 Shenyang , Chine : X1 Spartanburg , Caroline du Sud, États-Unis (inaugurée en 1995) : X3, X5 et X6 Steyr  : moteurs Swindon  : carrosseries Mini Wackersdorf , Bavière, Allemagne : Séries 1 et 3

Ses tous-terrains sont fabriqués par Magna Steyr à Graz, Autriche.

Site de production chez des partenaires extérieurs :

Djakarta , Indonésie Kaliningrad , Russie Le Caire , Égypte Kuala Lumpur , Malaisie Rayong , Thaïlande Chennai , Inde

Il existe trois implantations du groupe en France, à Saint Quentin en Yvelines, Strasbourg et Miramas.

Modèles

Motocyclettes

BMW R37 : la deuxième, mais tout y est déjà

BMW commence à produire des moteurs de motos après l'interdiction de produire des moteurs d'avion stipulée par le traité de Versailles signé en 1919. Au début, BMW copie les moteurs Douglas, Boxer à soupapes latérales et dont les cylindres sont montés longitudinalement. Ces moteurs sont vendus à des assembleurs comme Victoria ou Helios.

BMW rachète Helios et redessine complètement la moto, avec un moteur 500 cm³ dont les cylindres sont cette fois orientés traditionnellement transversalement face à la route, avec une transmission par arbre sans cardan (il n'y a pas de suspension arrière), une suspension avant par ressorts à lame, et pas de frein avant : nous sommes en 1923, et c'est la R32.

En 1924, sort la R37, à moteur culbuté, une machine très moderne pour l'époque, où l'on rencontre majoritairement des moteurs à soupapes latérales et de composants mécaniques fonctionnant à l'air libre. En 1925, sort la R39, une 250 monocylindre culbutée (il y aura des monocylindres de 200 à 400 cm³). En 1928, sort la R63, une 750 cm³.

Dans l'avant-guerre, BMW commercialise plusieurs modèles 250 et 350 cm³ monocylindres, toujours 4-temps, avec arbre et cardan, à cadre tube ou en tôle emboutie.

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BMW sera la première marque à équiper ses motos d'une fourche télescopique en 1935.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, BMW sera célèbre pour sa Afrika Korps très inspirée du side-car belge FN Herstal), side-car à roue du side motrice, copié après la chute de l'Allemagne, par les soviétiques Ural. Après la guerre, la firme française CEMEC fabriquera des copies de BMW plus ou moins modifiées pour les administrations françaises.

De 1950 à 1972, BMW continuera ses flat-twins à cardan, avec la Série 2, reconnaissable à sa fourche Earles (bras oscillant). La couleur est le noir, parfois blanc, rarement rouge. En 1954, BMW produit une moto de course, la RS « Rennsport », équipée d'une fourche Earles, qui sera fameuse sous le nom de R 54. D'une cylindrée de 500 cm³ développant 52 ch elle pouvait atteindre 205 km/h6. La RS sera fabriquée jusqu'en 1957. La firme restera victorieuse en compétition avec la RS et la RS Sidecar jusqu'aux années 1970.

BMW n'abandonne pas tout de suite les monocylindres, avec des 250 cm³ à cardan : la R25 en 1953 (fourche télescopique) et la R27 en 1964 (fourche Earles), jusqu'en 1966. La fourche télescopique ne reviendra qu'avec la série 5 (déclinée en 500, 600 et 750 cm³), de 1969 à 1973.

La Série 6 verra apparaître une 900 cm³, et une version plus puissante, la R90 S, avec une tête de fourche (1973 à 1976). La 500 disparaît.

Le célèbre flat-twin en version série 7

La Série 7 comportera quatre modèles de 1 000 cm³ : la R100/7, non carénée, la R100 S avec la tête de fourche tourisme de la R90 S, la R100 RS, avec carénage intégral sport et la R 100 RT avec carénage intégral grand tourisme (1976 à 1995).

Par la suite, on verra de « petites » BMW, toujours en flat-twin, en 450 et 650 cm³ (R45 et R65) et la R75 passer en 800 cm³ (R 80/7).

BMW ne proposera autre chose qu'un flat-twin qu'avec la série K, en 1983 : la K100 (4-cylindres de 1 000 cm³). Ce moteur avait la particularité d'être un 4-cylindres en ligne longitudinal à arbre, couché horizontalement. Puis la K75 (3-cylindres de 750 cm³)

Le C1, sorti en 2000, est un des premiers scooters dont la conduite n'impose pas le port du casque car il est muni d'un toit, de protections latérales et d'une ceinture de sécurité.

BMW continuera à innover en matière de suspensions, avec les nouvelles séries « R » équipées de moteur Boxer 1 100, 1 150 puis 1 200 cm³, munies d'une fourche télescopique sans effet amortisseur, associée à un combiné ressort/huile situé sur le dessus le moteur. L'avantage étant la conservation de l'assiette horizontale durant toute la phase de freinage.

BMW sera aussi le premier à monter un ABS en série, sur sa K1.

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En 2006, BMW inaugure un tout nouveau moteur bicylindre en ligne vertical avec la F800. Il reprend le calage à 360° du flat-twin, gage d'une grande disponibilité, et développe 85 ch à 8 000 tr/min. La F800 se décline en sport GT (S), GT (ST), à transmission par courroie, et GS. Légères, vives, maniables, elles veulent élargir la clientèle BMW.

Depuis 2007 de nouvelles innovations technologiques de premier plan sont apparues sur les nouveaux modèles de la marque : un système électronique d'anti-patinage (ASC) inauguré par la R1200R, tel qu'on le trouve sur les autos, et permettant d'affronter des conditions d'adhérence très mauvaises en toute sécurité, un système de suspensions réglables électriquement en roulant (ESA) et un système de contrôle de la pression de gonflage des pneus (RDC).

Compétition moto

En 2009, BMW s'engage avec la BMW S1000RR en championnat du monde de Superbike avec les pilotes Troy Corser et Ruben Xaus. Dès la saison suivante Corser monte sur le podium à Monza (Italie), et confirmera avec une pole position et une nouvelle troisième place à Misano (Saint-Marin). En 2011, Leon Haslam réalise trois podiums (trois fois troisième) et termine le championnat en cinquième position. En 2012, BMW remporte six courses avec le pilote italien Marco Melandri.

En 2010, Ayrton Badovini est sacré champion du monde dans la catégorie Superstock 1000 (en) au guidon de la fameuse BMW S 1000RR. L'Italien assure la réussite de la marque en remportant la totalité des courses de la saison.

Erwan Nigon remporte le championnat de France superbike sur la S1000RR devant son coéquipier Sébastien Gimbert, offrant à Bayerische Motoren Werke Motorrad France le premier doublé.

En mars 2012, Hendrik von Kuenheim, président de BMW Motorrad, a évoqué la possibilité d'un engagement futur en Moto GP 7 .

 [afficher]

v · d · m

BMW moto

Automobiles

La BMW 250 Isetta

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Les modèles de la marque sont identifiés par un nombre à trois chiffres, le premier correspondant à la catégorie de véhicule, les deux autres à la cylindrée du moteur (sauf exceptions) suivi d'une lettre indiquant le carburant utilisé ou le type de transmission. Les séries principales actuelles sont :

BMW Série 1  : berline compacte, disponible en 3 ou 5 portes, en coupé, et en cabriolet.

BMW Série 3  : berline familiale, également disponible en break, coupé et coupé-cabriolet.

BMW Série 5  : berline routière, également disponible en break. BMW Série 5 Gran Turismo  : berline routière ou PAS (Progressive Activity Sedan). BMW Série 6  : coupé ou cabriolet Grand Tourisme. BMW Série 7  : berline de prestige, haut de gamme. BMW Série 8  : coupé Grand Tourisme. BMW X1  : Véhicule d'Activités Sportives SAV (Sports Activity Vehicle). BMW X3  : SUV (Sport utility vehicle) entrée de gamme. BMW X5  : SUV (Sport utility vehicle) haut de gamme. BMW X6  : Coupé d'Activités Sportives ou SAC (Sports Activity Coupé). BMW Motorsport  : véhicules sportifs et haut de gamme déclinés sur les Séries 1, 3, 5,

6, Z3, Z4, X5, X6 à travers les Séries 1 M Coupé, M3, M5, M6, Z3 M, Z4 M, X5 M et X6 M.

BMW série Z  : coupés et/ou roadsters : Z1, Z3, Z4, Z8.

BMW 325 XI

À l'origine, les deux derniers chiffres indiquaient la cylindrée. Par exemple :

320 = Série 3 2,0 litres. 740 = Série 7 4,0 litres. 330 = Série 3 3,0 litres.

Petit à petit, pour des raisons commerciales, BMW a, au fil des années, de plus en plus fréquemment fait exception à cette règle :

116d = Série 1 2 litres, puissance 116 ch. 118d = Série 1 2 litres, puissance 143 ch. 120d = Série 1 2 litres, puissance 177 ch. 123d = Série 1 2 litres, puissance 204 ch. 335i = Série 3 3 litres, (biturbo) puissance 306 ch [E90/E91/E92]. 745i = Série 7 3,5 litres + turbo, puissance 252 ch [E23].

Les modèles à quatre roues motrices sont désignés par la lettre « x » (pour Xdrive), par exemple : 330 xi. Les coupés sont désignés par la lettre « c », par exemple : 650 ci (mais les coupés Série 3 et Série 6 ont désormais abandonné le « c »). Depuis 2009, BMW utilise

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l'appellation « sDrive » pour certains de ses véhicules à propulsion et « xDrive » pour tous ses véhicules à transmission intégrale 4x4.

Le carburant de prédilection de la marque fut d'abord l'essence. Actuellement, pour ces modèles, un « i » en fin signifie, « à injection » (exemple : 330 i). Lorsqu'un « d » vient s'adjoindre à la fin du nombre du modèle, c'est qu'il s'agit d'un modèle à moteur Diesel (exemple : 330 d). Toutefois, il y a eu quelques variantes au cours de l'histoire. Les modèles Diesel furent aussi désignés par « td » ou « tds » (exemple : 524 td ou 725 tds). Pour les modèles à essence, l'après choc pétrolier a fait apparaître des versions dites « économiques » aujourd'hui disparues et affublées d'un « e » (exemple : 525 e). La désignation « tii » a aussi existé (la 2002 tii des années 1970). Aujourd'hui, si le plus gros de la diffusion des BMW est réalisé en Diesel sur le continent européen, le constructeur vend, à l'échelon mondial, principalement des versions à essence (très peu de versions Diesel proposées aux États-Unis, aucune au Japon ou en Chine notamment).

Depuis 1990, BMW a beaucoup travaillé sur la réduction des émissions de CO2 de ses véhicules. La consommation moyenne de ses berlines a été diminuée de presque 30 %. Aujourd'hui, à peu près une BMW sur deux vendue en Europe émet moins de 140 grammes de CO2 par kilomètre8. BMW vient de franchir une nouvelle étape avec les mesures Efficient Dynamics qui consistent en des solutions visant à réduire la consommation et les émissions des véhicules (pneus à faible frottement, indicateur de changement de vitesse pour changer de vitesse au moment opportun, rechargement de la batterie lors des phases de freinage et le moins possible en roulant, etc.).

BMW est une marque aussi innovatrice en termes de concept car. L'exemple du concept GINA Light Visionary (GINA pour Geometry and Functions In N Adaptions) révélé le 9 mai 2008 est symbolique. Il a remis en question la vision dont le monde automobile se fait des véhicules modernes. La modification de la géométrie d'un véhicule pourrait permettre de grande économies en termes de consommations tout comme elles seraient encore réduites par le faible poids que pèserait une carrosserie en fibre extensible. Il s'agissait d'un concept donc d'une idée pour faire réagir, et non pas d'un réel projet.

Autre concept cars, le BMW Concept CS, ayant lui pour but de montrer le futur de la marque en termes d'esthétique et de design, et le concept BMW Active Tourer, un projet de monospace hybride9.

Organisation de l'entreprise

Logo BMW

La direction

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Conseil de surveillance

Le président du conseil de surveillance est Joachim Milberg10.

Directoire

Le directoire comprend10 :

Norbert Reithofer , président-directeur général ; Frank-Peter Arndt (production) ; Harald Krüger (ressources humaines, relations industrielles) ; Ian Robertson (ventes et marketing) ; Friedrich Eichiner (finances) ; Herbert Diess (achats et réseaux de fournisseurs) ; Klaus Draeger (développement).

Actionnariat

Flottant 53,4 %, famille Quandt 46,6 %, n.d. 4,5 %.

Au 1er septembre 2006, Mme Quandt (veuve de Herbert Quandt) détenait 17,4 % des actions, son fils Stefan Quandt 16,7 %, et sa fille Suzanne Klatten 12,5 %.

BMW a annoncé un bénéfice avant impôt sur le 3e trimestre 2011 en hausse de 44 % à 1,72 milliard d'euros11

La recherche et développement

Depuis 25 ans, les ingénieurs de BMW cherchent à développer une voiture à moteur thermique classique propulsée par un système d'alimentation en hydrogène liquide. En effet, l'hydrogène est un combustible propre car il ne génère que de la vapeur d'eau. Néanmoins, ce n'est pas une énergie primaire, de ce fait, la question est comment le produire. À l'heure actuelle, il peut être produit selon plusieurs méthodes, mais toutes ne sont pas « propres ». Produire de l'hydrogène à partir de gaz n'a en effet aucun sens puisque celui-ci va produire de la pollution en grande quantité. Des procédés propres peuvent alors être adoptés pour produire cet hydrogène (électrolyse de l'eau à partir d'électricité propre), mais ils ne sont actuellement pas rentables. C'est sur ce terrain que BMW tente de favoriser cette production « verte » pour ses futurs véhicules.

La BMW Hydrogen 7, voiture homologuée mais non commercialisée, est l'aboutissement de leur travail. Elle dispose de deux réservoirs : un d'essence, l'autre d'hydrogène. En mode essence, le véhicule rejette 300 g/km de CO2 alors qu'il n'en rejette que 5 g/km avec le mode hydrogène8.

Cependant la commercialisation des modèles à hydrogène pose encore de nombreux problèmes à la firme bavaroise. Les réservoirs d'hydrogène sont en effet très lourds ; ils pèsent 220 kg. Les ingénieurs travaillent donc sur de nouveaux réservoirs moins volumineux8.

La Fondation BMW

La fondation BMW12 a été créée en 1985 sous l'égide de la Fondation de France 13 .

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Elle a soutenu pendant 23 ans des projets artistiques (Architecture, design, restauration de patrimoine), avant de réorienter en 2008 son action vers le soutien à des projets alliant respect de l'environnement et mobilité. Elle a pour partenaire l'Association pour le droit à l'initiative économique, et soutient des personnes exclues des systèmes bancaires traditionnels pour leur permettre de créer leur activité14.

Par ailleurs, en 2012, en parallèle du soutien à la création d'activité liée à la mobilité et respectueuse de l'environnement, la fondation BMW s'est engagée dans le domaine de la prévention routière auprès des jeunes. Pour cela, elle a offert 350 stages post-permis à de jeunes conducteurs (titulaires du permis de conduire depuis moins de 3 ans), pour leur permettre de mieux maîtriser le freinage et la trajectoire de leur véhicule15.

Günther QuandtAller à : Navigation, rechercher

Pour les articles homonymes, voir Quandt.Cet article ne cite pas suffisamment ses sources.Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section «   Notes et références   » . (Modifier l'article)

Günther Quandt, en 1941.

Günther Quandt, né le 28 juillet 1881 à Pritzwalk (Allemagne) et mort le 30 décembre 1954 au Caire (Égypte) était un industriel allemand de la famille Quandt.

Il était le père de Hellmuth Quandt, Herbert Quandt et Harald Quandt. Sa première femme, Antonie Ewald, meurt en 1918. Sa deuxième épouse, Magda Ritschel, mère de Harald, divorce en 1929, et épouse Joseph Goebbels deux ans plus tard.

Sommaire

1 Biographie o 1.1 Études, premier mariage et début de carrière o 1.2 La Première Guerre mondiale et la République de Weimar o 1.3 Troisième Reich o 1.4 Après-guerre

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2 Décès 3 Notes 4 Sources 5 Liens externes

Biographie

Études, premier mariage et début de carrière

Günther Quandt naît le 28 juillet 1881 à Pritzwalk an der Dömnitz (dans la Prignitz) ; il est le fils du fabricant de drap Emil Quandt (1849-1925). Sa famille vient de Hollande et s'était installée en Allemagne au XVIIe siècle. Ils étaient artisans. Ils grimpent progressivement l'échelle sociale, quand Emil Quandt se marie à la fille d'un prospère homme d'affaires brandebourgeois, de la famille Draeger, qui possédait l'usine de drap « Draeger Frères », fondée en 18601.

Après avoir fréquenté l'Oberrealschule de Luisenstadt à Berlin, Günther Quandt entame quelques années de cours ayant pour thème les différentes branches de l'industrie textile du pays et de l'étranger. Il se marie avec Antonie Ewald (1884-1918). En 1908 naît Hellmut (1908-1927), le premier fils du couple. En 1909, Günther Quandt est déjà copropriétaire de l'usine de drap Draeger Frères. En 1910 naît Herbert, son deuxième fils. Un an plus tard, en 1911, Günther Quandt devient copropriétaire de l'usine de drap Friedrich Paul à Wittstock sur la Dosse. Sa première femme meurt en 1918 de la grippe espagnole.

La Première Guerre mondiale et la République de Weimar

Après le début de la Première Guerre mondiale, Günther Quandt s'occupe d'exploiter les matières premières importantes pour l'armée. En 1915, il prend la tête de la Reichswoll-AG, et son groupe est alors le principal fournisseur de l'armée.

Après la guerre, Quandt exerce des responsabilités au ministère de l'Économie de la jeune République de Weimar, s'occupant de la direction de l'économie textile. Ce n'est qu'en 1922 qu'il quitte le service de l'État pour revenir à Pritzwalk ; il réunit alors les usines dont il s'occupait déjà aux Draeger-Paul-Wegener-Werken (Pritzwalk et Wittstock) (après la Seconde guerre mondiale : Gebr. Draeger GmbH / Stuttgart).

Le 4 janvier 1921, Günther Quandt, âgé de 40 ans, se marie avec Magda Ritschel (1901-1945) qui n'a alors que 19 ans (elle épouse en 1931 Joseph Goebbels, deux ans après son divorce de 1929). Dix mois plus tard naît son fils Harald, le 1er novembre 1921.

À partir de 1922 Günther Quandt s'engage de plus en plus dans l'industrie de la potasse, en particulier avec la Wintershall AG fondé en 1921. Par ailleurs il parvient à acquérir la majorité des parts de la Accumulatoren Fabrik Aktiengesellschaft Berlin-Hagen / AFA fondée par Adolph Müller, le plus grand fabricant de batteries et d'accumulateurs en Europe à cette époque - entre autres pour des installations destinées aux sous-marins (en 1962 la AFA a été renommée VARTA Batterie AG).

En 1928, Quandt obtient le contrôle de la Berlin-Karlsruher Industrie-Werke AG. Pendant la Première Guerre mondiale, l'entreprise avait porté le nom de Deutsche Waffen- und Munitionsfabriken AG (DWM) et comptait parmi les usines d'armement dont la tradition était la plus longue. À l'issue de la Première Guerre mondiale, la production d'armes de guerre avait eu beau être interdite à l'entreprise par les puissances victorieuses, Günther Quandt n'en

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espérait pas moins que bientôt en Allemagne les armes auraient de nouveau un « grand avenir »[réf. nécessaire].

Troisième Reich

Sous la République de Weimar, Quandt fait partie du groupe d'industriels qui, au milieu de 1931, rencontre Hitler à l'hôtel Kaiserhof de Berlin et met à la disposition de la NSDAP 25 millions de Reichsmarks pour prévenir un putsch de la gauche[réf. nécessaire]. En 1931 également, il devient membre de la Société pour l'étude du fascisme, qui agissait comme trait d'union entre les cercles conservateurs et la NSDAP.

Après l’arrivée d’Adolf Hitler au poste de chancelier, en 1933, Günther Quandt renforce ses liens : il participa à la rencontre secrète du 20 février 1933 des industriels avec Hitler au cours de laquelle est accordée une aide de 3 millions de Reichsmarks pour la future campagne électorale de mars (qui sont annulées suite à l'incendie du Reichstag). Il devient membre du parti une fois le 1er mai 1933, avec le numéro de membre 2636406.

Par la suite, l'homme d'affaires s'enrichit considérablement[réf. nécessaire] : les entreprises de Quandts (BMW) deviennent des fournisseurs importants pour l'industrie des armements ; il est lui-même désigné comme industriel modèle et, en 1937, placé à la tête de l'économie de guerre[réf. nécessaire]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la grande usine AFA à Hagen sert d'exemple pour les nouvelles usines AFA de Hanovre, Vienne et Posen. C'est là que l'entreprise produit les installations de batterie pour sous-marins et sous-marins de poche, et notamment en outre des batteries spéciales pour les torpilles et pour « l'arme miracle », le V2. On fabrique également des batteries pour véhicules blindés, pour appareils de radio et radars ainsi que pour avions de combat.

« Tissu destiné à l'armée, accumulateurs, piles sèches, armes à feu, munitions, métaux légers – celui qui produit tout cela porte à bon droit le nom de chef de l'économie de guerre » (d'après Das Reich). « Cependant, votre qualité qui frappe le plus, c'est votre foi dans l'Allemagne et dans le Führer », assurait Hermann Joseph Abs de la Deutsche Bank à Günther Quandt en 1941 en faisant son éloge. L'AFA Quandts, qui venait à la suite des troupes allemandes, exerça bientôt ses activités à Riga, Cracovie et Lemberg.

En 2007, un documentaire de la chaine de TV allemande ARD, réalisé par Eric Friedler et Barbara Siebert, explique comment Günther s’est appropiré des biens Juifs et avait employé de la main d'œuvre servile durant la guerre2[réf. insuffisante]. Dans les usines de Quandt on utilisait pour des travaux forcés des prisonniers de guerre et des détenus de camps de concentration, et dans l'usine AFA de Hagen (future VARTA 3 ) dès 1940 à la fin de l'été on se sert de prisonniers de guerre français notamment. Plus de 50 000 prisonniers de guerre et déportés travaillent dans ses usines BMW pendant la guerre4. Cette main d'œuvre est gratuite, offerte par le régime nazi à ses alliés[réf. nécessaire].

Comme on prélevait de plus en plus dans la main-d'œuvre allemande, à la fois pour les besoins du front et la fabrication intensive de sous-marins, de batteries pour torpille et de batteries pour « l'arme miracle », le V2, le nombre de travailleurs forcés et de prisonniers de guerre ne cesse d'augmenter pour atteindre en 1944 environ 40 % du personnel total des usines, où travaillèrent jusqu'à 5 800 personnes. Dans l'usine BMW de Karlsruhe, ils étaient environ 4 500. À partir de l'été 1943, dans l'usine spécialisée AFA, on met à contribution des prisonniers du camp de concentration de Hanovre-Stöcken, dépendance du camp de concentration de Neuengamme pour la fabrication d'accumulateurs. Environ 1 500 prisonniers de camp de concentration, installés en kommando sur le terrain même de l'usine, travaillent à la production de batteries dans un environnement partiellement contaminé au plomb. Sur le terrain de l'usine à Hanovre était installée une autre dépendance du camp où l'on avait prévu

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aussi la place pour les exécutions capitales. L'espérance de survie à Stöken ne dépassait pas six mois5. Le site était dirigé par le fils de Quandt : Herbert Quandt3. Chaque mois environ 80 déportés mouraient et devaient être remplacés3.

Le camp de concentration de Hanovre-Stöcken (Continental) était une dépendance du camp de concentration de Neuengamme où au début, en septembre 1944 ne se trouvent qu'environ 1 000 juifs polonais et pendant peu de temps. Le camp se trouvait à côté de l'usine. Les prisonniers doivent travailler onze heures par jour à produire du caoutchouc, matière importante pendant la guerre pour fabriquer les pneus des véhicules. En 1944 on fait travailler des prisonniers de Mauthausen dans l'usine de Vienne-Floridsdorf. Également, à partir de 1944, dans la filiale d'AFA à Berlin-Niederschönweide, Pertrix, on força environ 500 prisonnières à travailler avec des acides corrosifs. Ces conditions de travail provoquaient en moyenne 80 morts par mois, mais ces morts étaient prévues et calculées froidement comme une simple « rotation ».

En novembre 2007, la Norddeutsche Rundfunk a présenté le film Das Schweigen der Quandts (Le Silence des Quandt). Le film montre des centaines de prisonniers devenus incapables de travailler après avoir servi dans l'usine d'accumulateurs des Quandt à Hanovre-Stöcken et logé dans une succursale du camp de Neuengamme. Ils sont déportés à Gardelegen et y sont assassinés dans la grange d'Isenschnibbe.

Après-guerre

Quand la guerre prend fin, Günther Quandt se cache à Leutstetten am Starnberger See tandis que son fils Herbert avec quelques-uns des collaborateurs principaux d'AFA avait déjà préparé à Bissendorf près de Hanovre un logement de secours pour ce moment-là ; il peut ainsi continuer ses affaires6. Günther Quandt est arrêté le 18 juillet 1946 à cause du rôle qu’il avait joué dans l'économie de guerre puis est interné au camp de Moosburg7. Après sa libération en janvier 1948, une procédure judiciaire le classe en juillet 1948 comme un simple exécutant, bien qu'il ait effectivement occupé de nombreux postes de premier plan, par exemple au conseil de surveillance de Daimler-Benz, de la Deutsche Bank et d’AEG.