Bâtir 5 / 2011

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MEINIER Vivre ensemble 85 e ANNÉE – MAI 2011 – FR. 7.50 5 JOURNAL DE LA CONSTRUCTION DE LA SUISSE ROMANDE www.batir-jcsr.ch LAUSANNE – BEAU-SÉJOUR Cœur de ville

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Le magazine romand de la construction. Reportages, enquêtes, conseils, articles techniques ou prises de position sur le secteur du bâtiment figurent au sommaire de ce mensuel. A noter également, 4 éditions spéciales dédiées à des thématiques particulières sont éditées chaque année.

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JOURNAL DE LA CONSTRUCTION DE LA SUISSE ROMANDE

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LAUSANNE – BEAU-SÉJOUR

Cœur de ville

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Pour la Plus haute

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Qualité, fiabilité et précision sont capitales en matière de construction ferroviaire. C’est pour cela que de nombreuses compagnies ferroviaires et entreprises de transport public en Suisse et à l’étranger font confiance à Vigier Rail (anciennement Tribeton). Notre passion porte sur la fabrication et le développement continu de produits en béton de qualité pour la construction ferroviaire. La compétence, la flexibilité et la fiabilité, y compris pour les demandes personnalisées: c’est Vigier Rail.

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Sensations

UN PRODUIT POUR CHAQUE TYPE DE BOISLes glacis Cetol sont un plus pour

l'environnement et pour l'artisan. Grâce

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une très grande rentabilité. Autres

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excellente résistance aux intempéries et

aux rayons ultra-violets, longue durée

de vie, surface uniforme, ravivement

optimal de la madrure du bois et aspect

glaçant brillant.

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de vie, surface uniforme, ravivement

GLACIS CETOL :PROTECTION

OPTIMALE ET DURABLE

DU BOIS

TROIS FOISLA QUALITE CETOL

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bâtir > mai 2011 3

Sommaire mai 2011

5 Edito

7 Actualité

13 Architecture Lausanne Moderne mimétisme

23 Construction Meinier Vivre ensemble

29 Génie civil Route de contournement La Sallaz délestée

40 Architecture du paysage CERN Esplanade emblématique

43 Architecture Milan CityLife

49 Portfolio New York Vincent Jendly

55 Bâtir pratique

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La citation du mois

«La ville est le seul être vivant

capable de rajeunir vraiment»

Jacques Attali

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Sensations

UN PRODUIT POUR CHAQUE TYPE DE BOISLes glacis Cetol sont un plus pour

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UN PRODUIT POUR CHAQUE TYPE DE BOISLes glacis Cetol sont un plus pour

l'environnement et pour l'artisan. Grâce

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fabrication, il a été possible de réduire

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la qualité, aussi bien dans les glacis à

couche épaisse Cetol Filter 7 plus et

Cetol Novatech que dans le glacis à

couche fi ne Cetol HLS plus.

Ces trois produits, extrêmement aisés

à mettre en œuvre et à appliquer grâce

à leur faible aptitude à goutter, offrent

une très grande rentabilité. Autres

propriétés tout aussi convaincantes :

excellente résistance aux intempéries et

aux rayons ultra-violets, longue durée

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GLACIS CETOL :PROTECTION

OPTIMALE ET DURABLE

DU BOIS

TROIS FOISLA QUALITE CETOL

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Villeneuve

St-Légier

Aigle

Château-d'Oex

WilVolketswil

Jona

Goldach

St. Gallen

Schaffhausen

LausanneBulle

GivisiezYverdon

Neuchâtel

La-Chaux-de-Fonds

Bussigny

Nyon

Carouge

Miauton S.A. / Z.I. B65 / CH - 1844 VilleneuveTél. 021 967 11 21 / Fax 021 967 11 60

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bâtir > mai 2011 5

Edito

Virages et repérages

Au milieu de cette année, six ans après son lancement, le Programme national de recherche PNR 54 «Développement durable de l’envi-ronnement construit» arrivera à son terme. A cette occasion, ses initiateurs prévoient des journées de clôture dont une à Renens,

consacrée au renouvellement urbain dans l’Ouest lausannois, projet récipien-daire, cette année, du Prix Wakker pour son schéma directeur «Sdol».

Par ailleurs, la ville de Neuchâtel fête en 2011 son millénaire. Dans ce contexte, l’Université propose des événements majeurs: une série de conférences «villes modèles: construction de l’exemplarité urbaine» pour revenir notamment sur l’aménagement de Vancouver – le «vancouverisme» – ou le modèle barcelonais. Une exposition «Cosmopolis» racontera également l’histoire de la mondialisa-tion des villes à l’aube du XXIe siècle.

La concomitance de ces événements n’a certainement pas été calculée. Mais elle reflète une préoccupation de notre époque et un tournant évident dans nos modes bâtisseurs. Les progrès techniques et scientifiques ainsi que les avan-cées de la société qui s’en trouve transformée sont rapides et «bouleversifiants».

Dès lors, comment tenir compte du facteur humain quand on sait que la globalisation n’est plus seulement économique mais aussi ethnique, politique et géographique? Les entités locales doivent s’inscrire dorénavant dans des schémas d’organisations qui dépassent de loin l’échelle régionale. A cet égard, il y a belle lurette que les observateurs réfléchissent à l’aune de l’Europe. La sociologie et l’ethnographie devront se mêler de telles mutations et peut-être inventorier les nouveaux repères que les populations se seront créés: modes de vie, rapports intergénérationnels, impulsions culturelles… Autant de domaines de prospection auxquels les architectes, de leur côté, sont de plus en plus sensibles.

Pour illustration, un projet de logements solidaires à Meinier – pour le ren-forcement du lien social, un îlot contemporain à Lausanne qui emprunte au XIXe siècle l’expression de ses façades – respect des lieux, la mutation de l’esplanade du Cern, à Genève, pour affirmer une identité scientifique –, métaphore transfrontalière au demeurant. Bien plus visionnaire encore, le quartier futuriste de la ville de Milan sera, outre son cosmopolitisme conceptuel, ultraperformant sur le plan énergétique. Enfin, l’état de conscience aiguë du créatif: l’architecte Renato Salvi nous explique comment, toute création étant un acte violent, il répond, lui, par la profondeur de l’échange.

Annie Admane

bâtirUne réalisation Inédit Publications SA

Avenue Dapples 7, CH-1001 Lausanne

Tél. 021 695 95 10, fax 021 695 95 50 www.batir-jcsr.ch

Organe officiel

• Fédération vaudoise des entrepreneurs • Groupement romand de l’Union suisse

des fabricants de vernis et peintures • Groupement des étancheurs romands

• Fédération romande du carrelage • Fédération romande de métiers

du bâtiment

Organe agréé• Union européenne des miroitiers-vitriers

Rédaction

Rédactrice en chef: Annie Admane [email protected]

Rédactrice: Delphine [email protected]

Rédactrice photo, rédaction: Sophie Kellenberger

[email protected]étaire de rédaction:

Claudio Pallastrelli [email protected]

Ont collaboré à ce numéro: Viviane Scaramiglia, Marie-Hélène Morf,

GR-Peinture Moufdi Gharbi. Photographies: Thomas Jantscher,

Vanina Moreillon, Sophie Kellenberger, Vincent Jendly, Céline Michel

Administration, abonnementsSara Cardoso

Tél. 021 695 95 10, fax 021 695 95 50 [email protected]

Régie des annonces

Suisse romande et Suisse alémanique Serge Bornand

Tél. 021 695 95 67, fax 021 695 95 51

Mise en pages, photolithographiePAO, Inédit Publications SA

[email protected]

Couverture Ilot du centre, Lausanne

Photo: Thomas Jantscher

Conception graphiqueUnigraf, Romanel

Impression

Courvoisier-Attinger Arts graphiques SA

AbonnementsPrix du numéro: Fr. 7.50

Abonnement annuel: Fr. 88.–

Tirage contrôlé

La reproduction, même partielle, des textes et illustrations n’est autorisée qu’avec l’accord de

la rédaction et l’indication de la source. Les auteurs des articles publiés ont la responsabi-

lité des théories et opinions émises par eux.

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Villeneuve

St-Légier

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Château-d'Oex

WilVolketswil

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Actualité

Dans le cadre de sa transformation, la gare de Genève-Cornavin ouvre d’autres accès aux quais.

Le nouveau visage de Genève-Cornavin se dessine. Depuis le 1er avril dernier, la partie ouest de la gare est dotée d’un passage, percé dans le fl anc de la struc-ture, qui permet aux piétons d’accéder aux voies 1, 2 et 3 depuis le couloir de Montbrillant. Ces travaux font partie de l’important lifting que s’offre la gare

genevoise avec notamment pour objectif d’améliorer le nombre et la capacité des accès aux quais. La fi n du chantier dans l’aile ouest est prévue pour août 2011, selon les CFF. Ce sera ensuite au tour de l’aile est d’être rénovée avec au menu la démolition puis la reconstruction du bâtiment intérieur ainsi que la création de nouveaux espaces. L’inauguration est agendée à fi n 2013. Montant des travaux: 110 millions de francs.

D. N.

> EN BREF

«GROUPE E» EN HAUSSELe producteur et distributeur d’électricité fri-bourgo-neuchâtelois Groupe E a vu l’an der-nier son chi� re d’a� aires progresser de 3% pour s’inscrire à 779 millions de francs. «La lecture des chi� res n’est pas facilitée par un certain nombre d’événements non récur-rents», remarque le directeur des � nances Willy Zeller. L’exercice 2009 avait été en par-ticulier marqué par un produit extraordinaire de 476 millions de francs dû à la création de la société Alpiq. Hors ce gain exceptionnel et des provisions à caractère exceptionnel, le résultat net de 2009 s’élevait à 41 millions. Celui de 2010 se situe à 94 millions.

ALPIQ INSATISFAITLe groupe Alpiq annonce pour le 1er tri-mestre 2011 un recul de son chi� re d’a� aires de 7% à 3,45 mrd CHF. Les performances opérationnelles ont également reculé, avec un EBITDA à 340 mio CHF (-21%) et un EBIT à 217 mio CHF (-28%). Le béné� ce consolidé a chuté à 116 mio CHF (-34%), selon un com-muniqué de presse.

TRANSPORT INTERMODAL

Hupac a réalisé une année 2010 encoura-geante. Dynamisé par la reprise économique, l’opérateur suisse de transport combiné a� che une progression de 16,3% de son béné� ce, à 3,2 millions de francs. Son chi� re d’a� aires est également reparti à la hausse (+4,9%), à 504 millions de francs. Le réseau de Hupac a e� ectué l’an dernier 690 251 envois transférés de la route au rail, soit une augmentation de 13,7% par rapport à 2009. Ce volume atteint presque le niveau record de 2008, a indiqué l’opérateur.

> RÉNOVATION

Cornavin poursuit sa mue

La pose des nouveaux escalators menant aux quais rénovés.

> CULTURE

LA GALERIE BEYELERFERME SES PORTESLa légendaire galerie du collectionneur bâlois

décédé l’an dernier Ernst Beyeler ferme ses portes.

Le galeriste et son épouse Hildy, disparue en

2008, en ont décidé ainsi dans leur testament. Les

pièces doivent être vendues aux enchères les 21

et 22 juin à Londres par Christie’s. Le béné� ce de

la vente reviendra à la Fondation Beyeler. Le musée a été construit par l’archi-

tecte italien Renzo Piano pour une ouverture en 1997. Il a dû être agrandi en 1999 déjà.

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La confiance ne se décrète pas,elle se construit dans la durée.En qualité de spécialiste del’assainissement de conduitesd’eau et de chauffage, InterProtection SA agit au cœur d’un système sensible. Nous utilisons un procédé homolo-gué au niveau internationalgarantissant une protection àlong terme.

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Actualité

> Techniques saniTaires

Geberit en hausseLe leader européen des techniques sanitaires Geberit a réalisé au premier trimestre 2011 un bénéfice net de 121,4 millions de francs, en hausse de 7% sur celui de janvier-mars 2010. Ses ventes ont crû de 1,5% à 563,2 millions, une pro-gression qui s’inscrit à 12,8% en monnaies locales.

> en BreF

SiemenS fait fort…Le groupe allemand Siemens a annoncé un bond de 89% à 2,84 milliards d’euros (3,63 milliards de francs) de son bénéfice net au deuxième trimestre de son exercice fiscal 2010/2011, grâce à une cession au français Areva. Il dit attendre une hausse de 74% de son bénéfice d’exploitation annuel.

... et inveStit à ZougSiemens va renforcer sa présence à Zoug, qui abrite le siège de sa division des tech-niques du bâtiment (Building Technologies). Le géant allemand va investir d’ici à 2015 quelque 170 millions de francs dans un nou-veau centre administratif et dans une usine de production. Les travaux débuteront l’an prochain et devraient s’achever au plus tard au début de 2015, a précisé le groupe industriel diversifié, qui emploie déjà actuel-lement pas moins de 1900 collaborateurs à Zoug. Dans le cadre de la construction des nouveaux bâtiments, les activités du site de Volketswil (ZH) dans ce secteur seront trans-férées à Zoug (200 emplois).

Ce projet de rénovation s’inscrit dans la stratégie d’entretien à long terme du site gouvernemental. Une extension souterraine sera notamment réalisée pour moderniser l’infrastructure tech-nique.Les travaux de rénovation du Palais fédéral Est (à droite sur la photo), l’un des trois bâtiments qui forment le Palais fédéral (les autres étant le Palais fédéral Ouest et le Palais du Parlement), dureront jusqu’à la fin de l’année 2015. Le projet de construction soumis par l’OFCL comprend surtout la rénovation et la restructuration des locaux ainsi que le remplacement des installations techniques et des sys-tèmes de sécurité. Il prévoit en outre l’assainissement ponctuel de l’enve-loppe du bâtiment de manière à ce que celui-ci réponde à la norme Minergie. Lors de la réalisation du projet, il sera tenu compte des exigences liées au traitement d’une

> Berne

Palais fédéral: un projet à l’estL’Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL) a déposé une demande de permis de construire pour la rénovation du Palais fédéral Est. Suite logique des travaux d’entretien du site.

construction historique. Des locaux supplémentaires seront construits sous le bâtiment afin d’adapter l’in-frastructure technique aux exigences actuelles.Le Palais fédéral Est est un ouvrage protégé d’importance nationale. Par conséquent, tous les travaux de construction seront planifiés et réa-lisés en étroite collaboration avec le service des monuments historiques de la Ville de Berne. Pendant la durée des travaux, les utilisateurs seront installés dans des immeubles proches du centre. Les coûts de la rénovation s’élèvent à 70 millions de francs; les travaux seront réalisés entre 2012 et 2015.

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Actualité

> en BreF

Holcim redreSSe la barreLe cimentier saint-gallois Holcim, numéro deux mondial derrière le français Lafarge, a dégagé un bénéfice net, attribuable aux actionnaires, de 10 millions de francs, contre une perte de 68 millions un an plus tôt. Ses ventes reculent de 1,8% à 4,7 milliards. Hol-cim rappelle toutefois que le bénéfice du premier trimestre 2010 avait été pénalisé par une charge fiscale non récurrente de 182 millions de francs, liée à la restructuration de sa participation canadienne.

une maiSon Selon StarckLe designer français Philippe Starck a confirmé lors du salon de Milan avoir mis au point un concept de maison écologique. Elaboré dans le plus grand secret avec l’entreprise Riko, il devrait être présenté en septembre au travers d’un prototype dont la construction vient de commencer près de Versailles, dans les Yvelines.

alStom pénaliSé

Le groupe industriel Alstom a vu son béné-fice net chuter de 62% sur son exercice 2010/2011, inférieur aux attentes. Les résul-tats ont été plombés par des «charges non récurrentes», liées notamment aux plans de réduction d’effectifs. Le bénéfice net d’Als-tom s’est établi à 462 millions d’euros (591 millions de francs) sur l’exercice clos fin mars 2011, contre 1,22 milliard d’euros un an plus tôt, selon un communiqué de la société.

Le projet retenu privilégie l’intégration et l’ouverture au paysage, malgré son volume important.

C’est le projet du bureau neuchâtelois d’architecture Geninasca-Delefortrie qui a convaincu le jury de sélection pour le projet d’hôpital de soins aigus Riviera-Chablais, à Rennaz.

> consTrucTion

L’Hôpital Riviera-Chablais dévoilé

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Parmi les dix projets présentés, le projet «Soins et grand paysage», présenté par l’équipe pluridisciplinaire Geninasca Delefortrie SA / GROUPE 6 SA, Neu-châtel a été qualifié au premier rang. Il a rassemblé les trois quarts des votes et a été recommandé par le jury au maître de l’ouvrage, pour la poursuite des études en vue de la réalisation. Le jury a aussi décerné un deuxième et un troisième prix au projet «Ferdinand» (pool meier + associés architectes sa, Genève) respectivement au projet «Séquoia» (TKIB Tekhne IttenBrech-bühl, Lausanne).Par son caractère intercantonal valdo-valaisan et par sa taille, le projet d’Hôpi-tal Riviera-Chablais – déjà désigné en raccourci comme HRC – constituera le cœur d’un nouveau dispositif régio-

nal hospitalier de proximité formé d’un hôpital de soins aigus et d’urgences de 300 lits à Rennaz et de deux centres de traitements et de réadaptation (CTR) à Vevey (Samaritain) et Monthey, de cha-cun 75 lits, avec une antenne médico-chirurgicale pour le traitement des petites urgences et un centre de dialyse.

www.hopitalrivierachablais.ch

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Actualité

> Techniques saniTaires

Geberit en hausseLe leader européen des techniques sanitaires Geberit a réalisé au premier trimestre 2011 un bénéfice net de 121,4 millions de francs, en hausse de 7% sur celui de janvier-mars 2010. Ses ventes ont crû de 1,5% à 563,2 millions, une pro-gression qui s’inscrit à 12,8% en monnaies locales.

> en BreF

SiemenS fait fort…Le groupe allemand Siemens a annoncé un bond de 89% à 2,84 milliards d’euros (3,63 milliards de francs) de son bénéfice net au deuxième trimestre de son exercice fiscal 2010/2011, grâce à une cession au français Areva. Il dit attendre une hausse de 74% de son bénéfice d’exploitation annuel.

... et inveStit à ZougSiemens va renforcer sa présence à Zoug, qui abrite le siège de sa division des tech-niques du bâtiment (Building Technologies). Le géant allemand va investir d’ici à 2015 quelque 170 millions de francs dans un nou-veau centre administratif et dans une usine de production. Les travaux débuteront l’an prochain et devraient s’achever au plus tard au début de 2015, a précisé le groupe industriel diversifié, qui emploie déjà actuel-lement pas moins de 1900 collaborateurs à Zoug. Dans le cadre de la construction des nouveaux bâtiments, les activités du site de Volketswil (ZH) dans ce secteur seront trans-férées à Zoug (200 emplois).

Ce projet de rénovation s’inscrit dans la stratégie d’entretien à long terme du site gouvernemental. Une extension souterraine sera notamment réalisée pour moderniser l’infrastructure tech-nique.Les travaux de rénovation du Palais fédéral Est (à droite sur la photo), l’un des trois bâtiments qui forment le Palais fédéral (les autres étant le Palais fédéral Ouest et le Palais du Parlement), dureront jusqu’à la fin de l’année 2015. Le projet de construction soumis par l’OFCL comprend surtout la rénovation et la restructuration des locaux ainsi que le remplacement des installations techniques et des sys-tèmes de sécurité. Il prévoit en outre l’assainissement ponctuel de l’enve-loppe du bâtiment de manière à ce que celui-ci réponde à la norme Minergie. Lors de la réalisation du projet, il sera tenu compte des exigences liées au traitement d’une

> Berne

Palais fédéral: un projet à l’estL’Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL) a déposé une demande de permis de construire pour la rénovation du Palais fédéral Est. Suite logique des travaux d’entretien du site.

construction historique. Des locaux supplémentaires seront construits sous le bâtiment afin d’adapter l’in-frastructure technique aux exigences actuelles.Le Palais fédéral Est est un ouvrage protégé d’importance nationale. Par conséquent, tous les travaux de construction seront planifiés et réa-lisés en étroite collaboration avec le service des monuments historiques de la Ville de Berne. Pendant la durée des travaux, les utilisateurs seront installés dans des immeubles proches du centre. Les coûts de la rénovation s’élèvent à 70 millions de francs; les travaux seront réalisés entre 2012 et 2015.

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Actualité

> EN BREF

Congrès des transports publiCs à genèveLe 60e congrès de l’Union internationale des transports publics (UITP) aura lieu à Genève du 26 au 30 mai 2013. Destiné aux profes-sionnels de la branche, il devrait rapporter 25 millions de francs à la région en retom-bées économiques. Plus de 2000 délégués de 80 pays se sont rendus au dernier congrès de l’UITP en avril à Dubaï. «On espère aller au-delà», a indiqué Patrice Plojoux, président du conseil d’administration des Transports publics genevois (TPG), organisateur du congrès 2013. Six cents délégués ont déjà confirmé leur venue, et 70% des 30 000 m2 d’exposition sont vendus.

sChindler en ChiffresSchindler Ascen-seurs a vu son bénéfice net croître de 21,7% sur un an au 1er trimestre, à 185 millions de

francs. Hors apport lié à la fusion des socié-tés de logistique Also-Actebis, la hausse est de 6,2% à 154 millions. Le chiffre d’affaires a baissé de 5,2% à 1,846 milliard de francs, mais a progressé de 4,3% en monnaies locales. Quant aux entrées de commandes, elles ont totalisé 2,081 milliards de francs, soit 2,8% de moins en francs mais 6,7% de plus en monnaies locales qu’un an plus tôt.

bon résultat pour geneva-palexpoPalexpo a attiré quelque 5150 exposants et 1,29 million de visiteurs l’an dernier. Le chiffre d’affaires a atteint les 53,6 millions de francs avec un excédent de recettes de près de 50 000 francs. Le bon résultat obtenu coïncide avec les premiers signes d’une reprise économique, malgré la cherté du franc suisse par rapport à l’euro. Ceux-ci ont permis à toutes les grandes manifestations d’atteindre leurs objectifs, relève Palexpo. Les effets économiques globaux pour le can-ton de Genève sont évalués à 545 millions, dont 36 millions de retombées fiscales.

> PaRis

La tour First inaugurée

La tour First (au centre) a été inaugurée début mai.

Avec ses 231 m, la tour First, située dans le quartier de la Défense, devient la plus haute de France.

La tour First supplante désormais la tour Montparnasse (210 mètres). Elle est désormais la plus haute de France avec ses 231 mètres. Elle est cependant un «hybride» en quelque sorte puisqu’elle résulte de la surélévation de la tour «Axa», inaugurée en 1974. Soixante-neuf mètres plus haut, elle dame maintenant le pion à ses devancières. Démarrés début 2008, les travaux de First, conduits par le groupe Bouygues

pour un montant de plus de 300 millions d’euros (384 millions de francs), ont duré quatre ans et ont permis de conserver 80% de la structure béton de l’ancienne tour.Plus important programme de bureaux en France, avec 80 000 m2 sur 52 étages, elle accueillera à terme jusqu’à 5700 per-sonnes. Mais pour le moment son pro-priétaire, le fonds d’investissement amé-ricain Beacon, n’a pu louer que 38 000 m2, soit près de la moitié de la tour, au cabi-net américain Ernst & Young, qui s’y ins-tallera l’automne prochain.

com/réd

> dRamE d’avENchEs

Homicide par négligence retenuTrois professionnels de la construction ont été condamnés pour homicide par négligence

par le Tribunal correctionnel d’Yverdon-les-Bains. En juillet 2008, un adolescent s’est tué en

tombant du toit du chantier Nespresso à Avenches. Le jeune homme alors âgé de 15 ans

avait été engagé pour aider aux travaux d’une entreprise spécialisée dans l’étanchéisation

des toits. Les peines de 90, 70 et 30 jours-amendes ont été prononcées avec sursis. Une

indemnité pour tort moral de 105 000 francs a été versée à la famille de la victime.

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10 bâtir > mai 2011

Actualité

> EN BREF

Congrès des transports publiCs à genèveLe 60e congrès de l’Union internationale des transports publics (UITP) aura lieu à Genève du 26 au 30 mai 2013. Destiné aux profes-sionnels de la branche, il devrait rapporter 25 millions de francs à la région en retom-bées économiques. Plus de 2000 délégués de 80 pays se sont rendus au dernier congrès de l’UITP en avril à Dubaï. «On espère aller au-delà», a indiqué Patrice Plojoux, président du conseil d’administration des Transports publics genevois (TPG), organisateur du congrès 2013. Six cents délégués ont déjà confirmé leur venue, et 70% des 30 000 m2 d’exposition sont vendus.

sChindler en ChiffresSchindler Ascen-seurs a vu son bénéfice net croître de 21,7% sur un an au 1er trimestre, à 185 millions de

francs. Hors apport lié à la fusion des socié-tés de logistique Also-Actebis, la hausse est de 6,2% à 154 millions. Le chiffre d’affaires a baissé de 5,2% à 1,846 milliard de francs, mais a progressé de 4,3% en monnaies locales. Quant aux entrées de commandes, elles ont totalisé 2,081 milliards de francs, soit 2,8% de moins en francs mais 6,7% de plus en monnaies locales qu’un an plus tôt.

bon résultat pour geneva-palexpoPalexpo a attiré quelque 5150 exposants et 1,29 million de visiteurs l’an dernier. Le chiffre d’affaires a atteint les 53,6 millions de francs avec un excédent de recettes de près de 50 000 francs. Le bon résultat obtenu coïncide avec les premiers signes d’une reprise économique, malgré la cherté du franc suisse par rapport à l’euro. Ceux-ci ont permis à toutes les grandes manifestations d’atteindre leurs objectifs, relève Palexpo. Les effets économiques globaux pour le can-ton de Genève sont évalués à 545 millions, dont 36 millions de retombées fiscales.

> PaRis

La tour First inaugurée

La tour First (au centre) a été inaugurée début mai.

Avec ses 231 m, la tour First, située dans le quartier de la Défense, devient la plus haute de France.

La tour First supplante désormais la tour Montparnasse (210 mètres). Elle est désormais la plus haute de France avec ses 231 mètres. Elle est cependant un «hybride» en quelque sorte puisqu’elle résulte de la surélévation de la tour «Axa», inaugurée en 1974. Soixante-neuf mètres plus haut, elle dame maintenant le pion à ses devancières. Démarrés début 2008, les travaux de First, conduits par le groupe Bouygues

pour un montant de plus de 300 millions d’euros (384 millions de francs), ont duré quatre ans et ont permis de conserver 80% de la structure béton de l’ancienne tour.Plus important programme de bureaux en France, avec 80 000 m2 sur 52 étages, elle accueillera à terme jusqu’à 5700 per-sonnes. Mais pour le moment son pro-priétaire, le fonds d’investissement amé-ricain Beacon, n’a pu louer que 38 000 m2, soit près de la moitié de la tour, au cabi-net américain Ernst & Young, qui s’y ins-tallera l’automne prochain.

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> dRamE d’avENchEs

Homicide par négligence retenuTrois professionnels de la construction ont été condamnés pour homicide par négligence

par le Tribunal correctionnel d’Yverdon-les-Bains. En juillet 2008, un adolescent s’est tué en

tombant du toit du chantier Nespresso à Avenches. Le jeune homme alors âgé de 15 ans

avait été engagé pour aider aux travaux d’une entreprise spécialisée dans l’étanchéisation

des toits. Les peines de 90, 70 et 30 jours-amendes ont été prononcées avec sursis. Une

indemnité pour tort moral de 105 000 francs a été versée à la famille de la victime.

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Ces entreprises ont participé à la construction de l’îlot du centre à Lausanne

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bâtir > mai 2011 13

Architecture

La rue sous l’Opéra de Lausanne a le visage désuet du XIXe siècle. C’est pourtant là qu’un îlot contemporain vient de s’achever, très respectueux de son contexte.

On l’a baptisé «Ilot du centre»; pourtant, la rue qui le borde au nord se nomme «Beau-Séjour»: cela aurait

été plus seyant à ce groupe de quatre immeubles qui occupe une surface de 5859 m2 entre la susdite rue et l’avenue de la Gare, au sud.De plus, intention louable, une place publique agrémente l’angle nord-ouest de la parcelle, en préambule à l’esca-lier de la petite rue des Grottes qui la borde à l’ouest. On découvre, au gré des marches, la cour centrale, toute de verdure, qui vivifie l’îlot: au nord, un long immeuble – une barre de près de 100 m – et au sud, trois bâtiments à la volumétrie presque carrée, qui font face à trois bâtisses anciennes de l’ave-nue de la Gare. Les quatre bâtiments

sont posés sur un sous-sol commun, un grand parking pour 160 véhicules.

Cohérence urbaineMartin Ioelster, architecte du bureau Richter-Dahl Rocha & Associés, évoque l’intégration du projet: «Le parti pris a été de répondre à cette situation urbaine: la rue Beau-Séjour avec l’ali-gnement de ses bâtiments XIXe siècle, contigus, au rythme assez régulier de fenêtres verticales, et au sud de la parcelle, trois immeubles anciens, isolés, sur l’avenue de la Gare.» Côté Beau-Séjour, le rez-de-chaussée de la barre surplombe des cours anglaises, reprenant la typologie existante. Cinq cages d’entrée vitrées laissent décou-vrir des escaliers hélicoïdaux sur la hauteur du bâtiment. Au sud, on a opté ▼

Lausanne

Moderne mimétisme

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Ces entreprises ont participé à la construction de l’îlot du centre à Lausanne

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14 bâtir > mai 2011

Îlot du centre

pour trois immeubles afin de favoriser une meilleure qualité de vie. Un choix qui a en outre permis d’ouvrir le jar-din central vers le sud, en dégageant des échappées visuelles et en procu-rant un apport de soleil et de lumière naturelle; l’espace entre les bâtiments est étroit à certains endroits et la cour aurait été trop fermée sans cela.

Un style réinterprétéLa déclivité du nord au sud est impor-tante, soit près de quatre niveaux d’immeuble. Pour articuler le volume de la barre – dix étages à partir de la cour –, un socle de deux étages, sur-monté d’un étage en retrait, fonctionne comme un joint négatif à l’échelle urbaine. Dessus, cinq étages d’appar-tements et deux niveaux d’attiques.

La face ouest, sans fenêtres apparentes, domine la place publique; dessous, le socle et un étage en retrait.

Le jeu de transparence sur les escaliers héli-coïdaux des entrées.

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Architecture

Martin Ioelster: «L’articulation en socle avec un étage en retrait puis des étages-types et les attiques permet de décomposer visuellement la masse du bâtiment. Nous avons aussi utilisé un langage architectural différent sur les deux façades en longueur», mais en général, avec une matérialisation très minérale en considération du quartier.

Interprétations matériellesAu nord, les façades, au calepinage tout en verticalité, sont composées de panneaux préfabriqués en béton, un mélange de ciment blanc et d’agré-gats clairs de l’Ain. Les bandeaux ont été exécutés dans la même nuance, mais ils sont lisses de décoffrage tan-dis que les panneaux ont été traités à l’acide en surface, ce qui décape la

première couche de ciment et fait res-sortir les agrégats. Le résultat: un effet beige, en alternance avec les bandes métalliques des volets coulissants. L’ensemble paraît lisse, si ce n’étaient les cinq entrées singularisées par des avant-toits tout en métal et de grandes baies vitrées.La face ouest, sans fenêtres visibles, domine la place publique qui se trouve à ses pieds; deux grands piliers bou-chardés portent une façade à la compo-sition assez aléatoire, avec des bandes verticales en pierre et en marbre dont les couleurs reprennent celles des bâtiments voisins.Côté sud, la façade possède de grands balcons donnant sur la cour. Le socle est en béton gris avec des agrégats clairs, traité avec une matrice en fond

de coffrage. La texture prend ainsi un aspect rugueux, «en écho aux murs en moellons des bâtiments voisins». Les bandeaux des dalles d’étage – qui font le tour du bâtiment – créent une forme de continuité entre ces différents lan-gages.

Des volets «animés»En façade des trois bâtiments sud, les panneaux préfabriqués en béton prennent une certaine épaisseur: 15 cm de béton à l’intérieur, puis 16 cm d’isolation, et 8 cm de béton extérieur. Rue Beau-Séjour, ils couvrent les zones porteuses. En revanche, là où se trouvent les volets coulissants, en aluminium éloxé naturel, il n’y a pas d’élément porteur. A ces endroits, on a donc posé des panneaux en métal, ce ▼

bâtir > mai 2011 15

Depuis les balcons, on aperçoit la cour centrale et les trois immeubles qui font

face. Leurs attiques ne sont pas sans rappeler les toitures avoisinantes.

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14 bâtir > mai 2011

Îlot du centre

pour trois immeubles afin de favoriser une meilleure qualité de vie. Un choix qui a en outre permis d’ouvrir le jar-din central vers le sud, en dégageant des échappées visuelles et en procu-rant un apport de soleil et de lumière naturelle; l’espace entre les bâtiments est étroit à certains endroits et la cour aurait été trop fermée sans cela.

Un style réinterprétéLa déclivité du nord au sud est impor-tante, soit près de quatre niveaux d’immeuble. Pour articuler le volume de la barre – dix étages à partir de la cour –, un socle de deux étages, sur-monté d’un étage en retrait, fonctionne comme un joint négatif à l’échelle urbaine. Dessus, cinq étages d’appar-tements et deux niveaux d’attiques.

La face ouest, sans fenêtres apparentes, domine la place publique; dessous, le socle et un étage en retrait.

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Ces entreprises ont participé à la construction de l’îlot du centre à Lausanne

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Architecture

vrent leurs façades sont une réplique contemporaine des toitures man-sardées et couvertes d’ardoises des immeubles anciens alentour, touche finale d’une parenté bien étudiée.•

Texte: Annie AdmanePhotographies: Thomas Jantscher

panneaux de façades sont juste des bardages. Les cages d’ascenseur et le mur parallèle aux façades servent de contreventement. En revanche, pour les trois bâtiments au sud, la structure en béton a aussi été coulée sur place, mais les façades ont été exécutées avec des panneaux sandwich porteurs.Pour les quatre bâtiments, les attiques ont été posés en retrait selon un règle-ment urbain qui oblige, de plus, à respecter un arc de cercle. Sur la rue Beau-Séjour, la courbe est cohérente avec le reste et pour les bâtiments au sud, le retrait est en escalier. Les pan-neaux en zinc-titane sombre qui cou-

qui a permis de gagner en profondeur sur l’épaisseur du bandeau pour poser les volets. Ils confèrent un rythme aléatoire en façade, en fonction de la manière dont les habitants les uti-lisent. Martin Ioelster: «Si nous avions prévu des stores, les lames auraient introduit un rythme horizontal gênant par rapport au contexte.»

Deux modes constructifsLe complexe est construit selon le label Minergie. L’ossature de la barre est en béton, entièrement coulée sur place et solidaire avec les dalles pour satisfaire aux normes sismiques; les

Îlot du centre

Espaces bipolairesLes 139 appartements, tous locatifs, s’échelonnent du 1,5 pièce au 5,5 pièces. Ils sont traversants nord avec vue sur la ville – sud avec vue sur lac, à de rares exceptions près. On trouve des duplex dans le socle de la barre. Les pièces sont distribuées autour d’un noyau central (douche + bain + cuisine) qui sépare l’espace jour, donnant sur un balcon au sud, des chambres à coucher au nord.Les matériaux du second œuvre contrastent en noir et blanc: sol des séjours en chêne fumé marron foncé; sol des cuisines et sanitaires en résine coulée gris sombre; carrelages et équipements des bains blancs. Les cuisines sont entièrement équipées et munies de plans de travail en aluminium brossé. Deux locaux commerciaux ont été prévus, un au niveau de l’esplanade Beau-Séjour, l’autre le long de la rue de la Grotte.

A. A.

Les escaliers du duplex qui mènent aux chambres.

Les appartements orientés nord-sud

offrent un dégage-ment sur le Léman

depuis l’espace jour.

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Ces entreprises ont participé à la construction de l’îlot du centre à Lausanne

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Architecture

les intervenants

Les escaliers des halls d’entrée développent leur hélice sur toute la hauteur des bâtiments.

MAÎTRE DE L’OUVRAGE Bâtiment A LO Immeubles SA, LausanneBâtiment B Solvalor SA, Lausanne

LEs MAnDATAiREsArchitectes Richter-Dahl Rocha & Associés Architectes SA, LausanneArchitectes paysagistes Atelier d’architecture paysagiste Sylvie Visinand, Lausanne et Genèveingénieurs civils IngPhi SA, Lausanneingénieurs électricité Bétélec SA, Villars-Sainte-Croixingénieurs chauffage-ventilation ER Energies rationnelles SA, Dengesingénieurs sanitaire Tech. Sanitaire Perret SA, LausanneGéomètre BBHN SA, EpalingesGéotechnique Karakas & Français SA, Lausanne

LEs EnTREpRisEsExpertise séquoia Sequoia & Gardens, GenèveDémolition et terrassement Michel et Fils SA, AigleTravaux spéciaux Forasol SA, LonayGros œuvre Losinger Construction SA, BussignyEchafaudages Roth Echafaudages SA, Vufflens-la-VilleEléments préfabriqués Element AG, TafersFenêtres, portes-fenêtres, galeries à rideau EgoKiefer SA, Villeneuveportes extérieures et coulissantes Kaba Gilgen SA, GlandFerblanterie, bardage Consortium Alvazzi Toitures SA, B. Schnider SA, OrbeEtanchéité Dentan Georges SA, Renens; Etanchéité spéciale Isoljoints Sàrl, Morgesisolation spéciale Zeltner B. SA, Bussigny-près-LausanneVolets coulissants Arcia Bitz & Savoye SA, Renensstores à lamelles Griesser SA, Lausanneinstallations électriques Durussel SA, Lausanneinstallation chauffage Brauchli SA, Lausanneinstallation ventilation Aérovent SA, Crissierinstallations sanitaires Consortium Perret - Mayor - Alvazzi: Tech. Sanitaire Perret SA, Lausannepose parois de douche Misenscène SA, LausanneCuisines Acuba SA, Lausanneinstallations sprinkler Viansone SA, LausanneAscenseurs et escalators Otis SA, LausanneAnti-graffiti Desax AG, EcublensOuvrages métalliques Adani Massimo, Crissier; Brandt SA, Bulle; Chies Roberto, Bottens; CMA SA, Matran; Karlen SA, Villars-Sainte-CroixMenuiseries Sciboz G. SA, Farvagny; Wider Clarens SA, Clarens; Wider Morges SA, MorgesMise en passe Clés-service Martin & Fils SA, Lausanneséparation des caves Kern Studer SA, Yverdon-les-Bains

Chapes Balzan & Immer SA, Cheseaux-sur-Lausannesols sans joints, revêtement minéral Moll SA, BaulmesCarrelages Sassi Carrelages Bulle SA, BulleRevêtements de sols en bois Blanc et Cie SA, Lausanne; Interior Service SA, Etoyplâtrerie et peinture Gamboni P. SA, Pully; Duca SA, Cheseaux-sur-Lausanne; Varrin SA, Bremblens; Pucci SA, PullyMarquage places de parc Road Art Sàrl, Lausannenettoyage du bâtiment Blanc et Cie SA, LausanneAménagements extérieurs Menetrey SA, Cheseaux-sur-LausanneRéfection rues René May SA, Bussigny-près-Lausannesurveillance de chantier Protectas, LausanneExpertises ESM – Sarrasin Ingénieurs SA, Saint-Sulpicepanneau de chantier Graphico R. Margot SA, PullyDécoration pierre naturelle et bouchardage Chevrier & Caprara Sàrl, Crissier

Deux projets concomitantsEn 2002, la Ville de Lausanne a vendu à LO Holding et Solvalor Fund Management SA la parcelle de la rue Beau-Séjour pour un montant de 14 millions de francs et a acheté à LO Holding un terrain au Flon, pour 3,6 millions, afin d’y construire une extension de ses locaux administratifs voisins.La transaction s’est déroulée à condition que le projet des investisseurs ne comporte que des locatifs qu’ils ne vendraient pas en PPE pendant une période de dix ans.Sonia Romano, directrice de LO Holding SA, confirme: «Ce sont effectivement les termes de la transaction. En tout état de cause, nous n’avons pas l’intention de vendre les appartements, opération d’ailleurs difficile à moins de vendre en bloc, ce qui ne nous intéresse pas.»On le comprend aisément: tous les appartements ont été très rapidement loués, selon la directrice. Les loyers, de 1600 francs pour un 2 pièces à 5400 francs pour un 5,5 pièces, en général, n’ont pas dissuadé les postulants, des couples et des familles jeunes, issus de la classe moyenne.

A. A.

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Ces entreprises participent à la réalisation du centre intergénérationnel de Meinier

Au bout du rouleau?

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bâtir > mai 2011 23

Construction

MEINIER

Vivre ensemble

Le Centre intergénérationnel de Meinier (GE) se propose de loger sur le même site des aînés, des familles et des personnes à mobilité réduite. Objectif: renforcer le lien social.

Menée il y a vingt ans auprès des quelque 1800 âmes de Meinier, une étude listait les préoccupations de ses

habitants. Parmi celles-ci, la situation économique et sociale des aînés, l’inté-gration des jeunes ainsi que l’exode d’une population incapable de suppor-ter les loyers de la région.Désireux d’y remédier et de renforcer le lien social entre Meinites, la Com-mune et l’Institut de médecine sociale et préventive de la Faculté de méde-cine de Genève ont longuement plan-ché sur le sujet. Ils sont parvenus à un concept qui se veut novateur en Suisse romande: un centre intergénération-

nel où cohabitent et s’entraident des seniors, des étudiants, des personnes à mobilité réduite et des familles. En d’autres termes, un lieu où règne la mixité.

Triangle polyvalentLe Centre, dont l’inauguration est pré-vue pour la fi n de l’année, se dresse à proximité de l’école et de la salle communale existantes. Il est composé de quatre immeubles hébergeant des logements, d’un bâtiment collectif, d’un parc public et piéton ainsi que d’un parking souterrain. Le tout sur une parcelle à la forme triangulaire de 24 000 m2.

«Au total, 52 appartements allant de deux à six pièces sont construits dans les quatre immeubles de logements», explique Françoise Rey, du bureau d’architectes dar, responsable du projet. «L’idée est que chacun de ces appartements puisse être habité par n’importe quelle catégorie de loca-taires. Concrètement, cela implique par exemple que toutes les salles de bains soient spacieuses afi n que l’on puisse y accéder avec une chaise rou-lante.»D’une hauteur de 9,5 m, et de 48 m sur 12, les quatre immeubles locatifs sont faits de béton traditionnel. Pour des raisons de coûts, la superfi cie des ▼

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24 bâtir > mai 2011

Meinier

Logements pour tousD’un budget de 40 millions de francs, le Centre intergénérationnel de Meinier devrait accueillir ses pre-miers locataires à la fin de l’année. La plupart des appartements sont destinés à des personnes pouvant bénéficier d’un soutien de l’Etat au logement. Comme l’indique le maire de Meinier, Marc Michela, «65% seront d’utilité publique et 35% seront en location libre». Le projet s’inspire du concept social de la résidence intergénérationnelle de Saint-Apollinaire près de Dijon.

D. N.

Les quatre bâtiments de logements sont longés

à l’ouest par une allée de chênes protégés.appartements est limitée mais tous

bénéficient d’importants balcons ou terrasses. «Cela nous paraissait pri-mordial, surtout pour des personnes à mobilité réduite qui accèdent diffici-lement aux espaces en plein air», sou-ligne l’architecte.

Côté cour, côté jardinTous les logements sont traversants, donnant côté est sur un parc qui sera aménagé pour jeunes et moins jeunes, et côté ouest sur une allée de vieux

chênes protégés. La sauvegarde de ces derniers est une des particularités de ce chantier. En effet, le terrain qui accueille le Centre intergénérationnel logeait auparavant un centre sportif doté d’un terrain de football. L’arrosage

fréquent de son gazon a tout naturelle-ment attiré les racines des chênes; des racines qu’il faut impérativement pré-server. «Nous avons dû installer une desserte perméable entre les arbres et les immeubles pour ne pas endomma-ger ces racines, les hydrater correcte-ment et aussi les inciter à se tourner de l’autre côté, loin des immeubles», détaille Françoise Rey.Le bâtiment collectif, de 60 m sur 25, se tient face aux logements. Le chauf-fage des nouvelles constructions, tout comme celui des anciennes, sera pro-duit à l’aide de pellets et assuré par une centrale de chauffe située sur le site. Les nouveaux bâtiments respecteront les standards Minergie. Quant à leurs toitures, elles seront végétalisées, per-mettant ainsi une meilleure isolation.

Transparence et proximitéRetour au bâtiment collectif qui, une fois terminé, offrira toute une série de prestations sociales comme une ludothèque, une crèche, un restaurant parascolaire, un restaurant, un centre

«Ce projet est très porteur» Marc Michela, maire de Meinier

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ConstructionConstruction

médico-social ou un salon de coiffure. «Le défi ici était de faire cohabiter ces différentes entités et de créer un lien entre elles», fait remarquer Françoise Rey. «La solution, nous l’avons trouvée dans la construction de patios vitrés au centre du bâtiment. Cette transpa-rence permet par exemple aux aînés qui se trouveront au rez-de-chaussée de regarder les enfants évoluer dans la crèche installée au premier. Et vice versa.»En mêlant ces différents acteurs, le maire de Meinier, Marc Michela, espère offrir aux personnes âgées «une alternative aux EMS, ou du moins repousser leur entrée dans de telles institutions. En misant sur la solidarité entre les générations, nous espérons reconstruire ce que nos familles rurales ont connu autrefois.»Quand on l’interroge sur la possibi-lité que les locataires ne s’entraident guère une fois installés dans leur appartement, le maire souligne que chacun des résidents signera une charte l’engageant à faire preuve de solidarité envers ses voisins. «Et puis il y aura une animatrice socioculturelle sur place qui sera chargée d’organiser toutes sortes d’activités dans le péri-mètre du Centre.» Reste que Marc Michela garde les pieds sur terre: «Cela demandera du temps pour que la mayonnaise prenne.» Et d’ajouter, le sourire dans la voix: «Je suis per-suadé que ce projet est porteur, qu’il a un avenir. Plusieurs communes ont d’ailleurs déjà pris contact avec nous et envisagent de s’inspirer de notre futur centre.»•

Texte: Delphine NeyagaPhotographies: Vanina Moreillon

Si la taille des appar-tements est plutôt

restreinte, les balcons et terrasses sont spacieux.

Le bâtiment administratif et ses fenêtres aux dimensions variées.

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Meinier

Logements pour tousD’un budget de 40 millions de francs, le Centre intergénérationnel de Meinier devrait accueillir ses pre-miers locataires à la fin de l’année. La plupart des appartements sont destinés à des personnes pouvant bénéficier d’un soutien de l’Etat au logement. Comme l’indique le maire de Meinier, Marc Michela, «65% seront d’utilité publique et 35% seront en location libre». Le projet s’inspire du concept social de la résidence intergénérationnelle de Saint-Apollinaire près de Dijon.

D. N.

Les quatre bâtiments de logements sont longés

à l’ouest par une allée de chênes protégés.appartements est limitée mais tous

bénéficient d’importants balcons ou terrasses. «Cela nous paraissait pri-mordial, surtout pour des personnes à mobilité réduite qui accèdent diffici-lement aux espaces en plein air», sou-ligne l’architecte.

Côté cour, côté jardinTous les logements sont traversants, donnant côté est sur un parc qui sera aménagé pour jeunes et moins jeunes, et côté ouest sur une allée de vieux

chênes protégés. La sauvegarde de ces derniers est une des particularités de ce chantier. En effet, le terrain qui accueille le Centre intergénérationnel logeait auparavant un centre sportif doté d’un terrain de football. L’arrosage

fréquent de son gazon a tout naturelle-ment attiré les racines des chênes; des racines qu’il faut impérativement pré-server. «Nous avons dû installer une desserte perméable entre les arbres et les immeubles pour ne pas endomma-ger ces racines, les hydrater correcte-ment et aussi les inciter à se tourner de l’autre côté, loin des immeubles», détaille Françoise Rey.Le bâtiment collectif, de 60 m sur 25, se tient face aux logements. Le chauf-fage des nouvelles constructions, tout comme celui des anciennes, sera pro-duit à l’aide de pellets et assuré par une centrale de chauffe située sur le site. Les nouveaux bâtiments respecteront les standards Minergie. Quant à leurs toitures, elles seront végétalisées, per-mettant ainsi une meilleure isolation.

Transparence et proximitéRetour au bâtiment collectif qui, une fois terminé, offrira toute une série de prestations sociales comme une ludothèque, une crèche, un restaurant parascolaire, un restaurant, un centre

«Ce projet est très porteur» Marc Michela, maire de Meinier

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Construction

les intervenants

MAÎTRE DE L’OUVRAGEMairie de MeinierArchitecte, assistant du maître de l’ouvrage Pascal Tanari, Thônex

LES MANDATAIRESArchitectes dar architectes SA, Ecublens

Première étapeIngénieurs civils Amsler & Bombeli SA, LausanneIngénieurs électriciens Betelec SA, CarougeIngénieurs CVCS Energie Chammartin & Spicher SA, LausanneSous-traitants Saniplans Techniques sanitaires SA, PullyIngénieurs circulation Transitec SA, Lausanne

Deuxième étapeIngénieurs civils AIC Ingénieurs Conseils SA, LausanneIngénieurs électriciens BG Ingénieurs Conseils SA, ChâtelaineIngénieur CV Sigma Ingénierie & Maintenance, LausanneIngénieurs sanitaire BG Ingénieurs Conseils SA, ChâtelaineIngénieurs géomètres HCC Ph. W. Huber, N. Chappuis, Ph. Calame, Chêne-BourgSpécialiste arboriculture Arboristes-Conseils Sàrl, Expertise d’arbres, MorgesSpécialiste recyclage Bird – Bureau d’investissement sur le recyclage durable, PrillySpécialiste acoustique ABB J. Styjenski & H. Monti SA, CarougeIngénieurs sécurité BG Ingénieurs Conseils SA, Lausanne

LES ENTREPRISESCuisiniste Service Equipement, CarougeExpertise amiante IBS Sàrl, AthénazDésamiantage Amconser SA, MeyrinDéfrichage Entre Terre et Ciel Sàrl, PuplingeDémolition Astrag SA, Plan-les-OuatesNutrition chênes Fabrice Rolle, CartignyFouilles en pleine masse Induni & Cie SA, Petit-Lancy; Aymon Burgdorfer, GyBéton, maçonnerie Consortium GZR «Meinier» Grisoni-Zaugg SA + Rampini & Cie SA, GenèveEchafaudages Implenia Construction SA, OnexPortes et fenêtres extérieures bois et bois-métal G. Baumgartner AG, HagendornFaçades métalliques R. Morand & Fils SA, La Tour-de-TrêmeCouverture Consortium Geneux-Dancet SA + G. Dentan Genève SA, MeyrinCrépissage de façade Bat-Iso SA, MeyrinFermetures extérieures et protections solaires Favorol SA, Les AcaciasInstallations électriques Egg-Telsa SA, Genève

Ventilation CGC Dalkia SA, ThônexChauffage, installations sanitaires Alpiq InTec Romandie SA, VernierAscenseurs Otis SA, Villars-sur-GlâneMonte-trottoir Hebetec AG, NuglarPlâtrerie-peinture Michel Cona SA, GenèveEléments d’abri PC Schweizer AG Metallbau, EcublensPortes et vitrages intérieurs bois Norba SA, Oron-la-VilleChapes Balzan + Immer SA, VessySurveillance par tiers Protectas SA, SaconnexPanneau de chantier Décora Publicité Sàrl, GenèveTransports déchets Transvoirie SA, Vernier; Pascual Transports Genève, Satigny

Dans la bâtiment administratif, des patios sont disposés entre

les futurs locaux tels que le restaurant, la crèche ou la ludo-

thèque. Ils seront entièrement vitrés afin de permettre aux utili-

sateurs d’échanger des regards.

MEINIER

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Ces entreprises participent à la construction du contournement de La Sallaz, à Lausanne

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Génie civil

GALERIE DE CONTOURNEMENT

La Sallaz délestée

Un ouvrage complexe dans un contexte millimétré et à l’esthétique très étudiée: la galerie de la route de contour-nement de la Sallaz à Lausanne est un dé� constructif.

Véritable lien interurbain, l’avenue de la Sallaz est envahie de voitures venant de la route de Berne et mon-

tant depuis le centre-ville, ainsi que par plusieurs lignes de trolleys qui y font même demi-tour. Avec la gare du métro m2, elle accueille aussi un fl ot incessant de piétons. L’idée est de créer une interface mixte piétons et bus en détournant le trafi c nord-sud par une route de contournement, et nord-est par une déviation.Le contournement suit une courbe irrégulière entre les futures placettes au pied de la route de Berne et à l’en-trée du quartier depuis le centre-ville.

Du nord au sud, il emprunte le fond du Vallon et remonte jusque sous le pont du m2. A partir de là, la route est couverte par une galerie de 75 m de long. La chaussée, bidirectionnelle, aura une largeur variable, composée au minimum de deux voies de 3,50 m et d’une piste cyclable à la montée.

Fondations étudiéesMaurice Perruchoud, ingénieur civil, souligne: «Une partie de la zone dévo-lue à la galerie a été remblayée lors de la construction du m2. Nous avons effectué des études préalables pour déterminer les systèmes de fondation à adopter en fonction des diverses

zones d’appui de l’ouvrage.» Trois systèmes ont été utilisés: sur le mur de soutènement, une semelle conti-nue posée sur une molasse très frac-turée mais dure; pour les piliers, des semelles ponctuelles en misant sur la molasse pour les appuis; dans la zone des remblais, des micropieux. «En cours de travaux, nous avons constaté que la zone de micropieux devait être étendue; nous en avons fi nalement foré une quinzaine. Où il n’y en avait pas besoin, nous avons réalisé des puits remplis d’une grave stabilisée avec un haut dosage en ciment, pour que les conditions d’appui soient cohé-rentes sur l’ensemble de l’ouvrage.» ▼

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Ces entreprises participent à la construction du contournement de La Sallaz, à Lausanne

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contournement la sallaz

L’architecte Philippe Béboux décrit le concept: «A la base du projet, il y a la notion de flux et le fait que la galerie soit un ouvrage statique vu depuis deux modes de déplacement, la voi-ture lorsqu’on la traverse, et le métro qui la longe.

Géométrie contextuelle»Partant de cette double perception – deux points de vue inversés –, nous avons développé un principe de porteurs utilisant la courbure de la route pour générer des perceptions changeantes, jouant autant avec le mouvement et la vitesse qu’avec la position de l’observa-teur, soit dans la galerie, soit depuis le m2 à l’extérieur.» En outre, la galerie,

Plan-masse du quartier: en rouge foncé, le tracé de la galerie couverte, entre l’avenue de la Sallaz et le pont du métro m2. Les véhicules contournent véritablement tout l’espace bâti de l’avenue, en contrebas (rouge clair). Après le pont du métro, en direction de la route de Berne, la route est entièrement aérienne. En violet, la passerelle piétonne qui pourrait faire le lien entre la Sallaz et le futur espace de loisirs et détente.

Route

de Berne

Av. de la Sallaz

La galerie occupe un espace interstitiel étroit entre les immeubles et le fond du vallon. Construite sur une pente prononcée, elle a per-mis aux architectes de jouer de cette géomor-phologie pour concevoir une structure plissée.

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RubriqueGénie civil

dont la courbe n’est pas homogène, se trouve sur une pente prononcée. Les architectes ont choisi de travailler la dalle supérieure et le mur latéral en structure plissée, soulignant là encore la perception cinétique de l’ouvrage.

Matériaux contrastésLes piliers porteurs, parallèles au pont du m2, sont préfabriqués. Les archi-tectes les ont souhaités en béton lavé avec des agrégats noirs d’Arvel: «Nous obtenons ainsi des piliers foncés qui le resteront avec le temps, contrairement aux pigments, moins stables aux UV. Leur texture rugueuse et minérale contraste avec le reste de l’ouvrage.» De fait, ils sont d’un aspect très diffé-rent de celui de la galerie coffrée en planches «à l’ancienne»: «Nous sou-haitions retrouver une texture et une matérialité souvent perdues dans les ouvrages routiers actuels, qui n’osent plus jouer de cette poétique brutalité du béton, imprimé des veines de la structure bois de son coffrage.»

L’art de l’alignementEntre le mur de soutènement et la paroi de molasse, l’espace de travail est restreint avec parfois moins de 80 cm. Maurice Perruchoud: «Nous avons entièrement cloué la paroi pour la sécurité des ouvriers; l’ouvrage devant être réalisé entre six et huit mois et compte tenu de la fracturation de la roche, nous n’avons pas voulu prendre de risques.» L’implantation de la galerie a posé quelques soucis dus à la nécessité d’un repérage précis. «La géométrie de l’ouvrage n’est pas facile. Par ailleurs, nous avons estimé, avec l’architecte, que l’esthétique de ▼

bâtir > mai 2011 31

La route de contour-nement se faufilera

sous le pont du m2; les tours pour le coffrage de la galerie occupent l’espace pour l’instant.

Route

de Berne

Le pont du m2 est contigu aux nouveaux piliers de la galerie.

Les ouvriers n’ont que peu de place pour travailler entre le mur de soutènement du talus et la paroi de la galerie.

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30 bâtir > mai 2011

contournement la sallaz

L’architecte Philippe Béboux décrit le concept: «A la base du projet, il y a la notion de flux et le fait que la galerie soit un ouvrage statique vu depuis deux modes de déplacement, la voi-ture lorsqu’on la traverse, et le métro qui la longe.

Géométrie contextuelle»Partant de cette double perception – deux points de vue inversés –, nous avons développé un principe de porteurs utilisant la courbure de la route pour générer des perceptions changeantes, jouant autant avec le mouvement et la vitesse qu’avec la position de l’observa-teur, soit dans la galerie, soit depuis le m2 à l’extérieur.» En outre, la galerie,

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La galerie occupe un espace interstitiel étroit entre les immeubles et le fond du vallon. Construite sur une pente prononcée, elle a per-mis aux architectes de jouer de cette géomor-phologie pour concevoir une structure plissée.

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Cette image de synthèse donne un aperçu de ce que sera la Sallaz une fois terminée: on y remarque les rangées d’arbres et l’alternance des bandes de béton et d’enrobé au sol. L’espace est dévolu aux bus et aux piétons.

l’ouvrage se trouverait améliorée en alignant le sommier de bord de la gale-rie au parapet du pont du m2.» Les piliers prennent une importance particulière en fonction du développé des pentes voulu par l’architecte. Ils sont assez serrés, avec un entre-axe d’environ 3 m. Entre les piliers et le tablier, un joint autogonflant évitera les infiltrations. Dans la zone basse de l’ouvrage, l’espace entre le pont du m2 et le parapet de la galerie est de 4 cm seulement: «Un joint en styrodur ou un élément de ce type sera réalisé et peut-être gratté, selon les vœux des Trans-ports lausannois.» La route devrait être mise en service à la fin d’août 2011.•

Texte: Annie AdmanePhotographies: Vanina Moreillon

contournement la sallaz Génie civil

Un air de placeLes architectes ont gagné le concours sur invitation en 2005; Philippe Béboux présente les éléments du projet: «Ce lieu est un espace linéaire, bâti sur la crête géologique bordant le vallon du Flon. Historiquement, il a servi d’interface entre Lausanne et Moudon.» Deux approches simples ont été proposées: un concept volumétrique linéaire utilisant pour support la future arborisation et les édicules liés aux bus et aux pro-grammes publics de la place, et un travail sur le sol reliant transversalement les deux côtés de l’avenue. Les auteurs du projet ont proposé un renforcement du caractère végétal de la place pour lui conférer un nouveau caractère, indépendamment du bâti existant. Une centaine de tilleuls (Tilia), essence historique-ment déjà présente sur l’avenue, seront plantés en alternance avec les abribus et le mobilier urbain, sous forme d’alignements linéaires denses formant des volumes d’environ 2 m de large.Le sol relie les deux façades de la place en alternant transversalement deux matériaux: l’enrobé noir et le béton gris clair, proposant ainsi une variation jouant de deux matières, dont les largeurs évoluent d’une extrémité à l’autre de la place. Dans le vallon, un espace de loisirs et de détente sera relié à la place par une passerelle. Trois halles pour les travaux publics sont en construction. Un parking devrait éga-lement voir le jour et des projets immobiliers sont en développement.

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Génie civil

Un projet pour la SallazA la Sallaz, la Ville de Lausanne achève une requalification nécessaire pour désengorger le quartier du trafic routier.

Lors de la construction du métro m2, la réorganisation du quar-tier des hauts de Lausanne s’est imposée. Logique d’une idée et

ses contraintes avec Olivier Français, directeur des Travaux publics de la capitale vaudoise.

Bâtir – Pour le projet, il y a eu une procédure consultative. Pourquoi avez-vous choisi le concept de 2b architectes?Olivier Français – La route de contour-nement est un projet routier conçu par notre administration avec l’appui de mandataires. En revanche, pour le projet de la place de la Sallaz, nous avons organisé un concours d’archi-tecture qui a connu un vif succès. Il s’agissait d’un concours anonyme et le jury était composé en majorité de professionnels, avec la particularité de la participation, à titre de membres non professionnels, du président de la société de développement et celui de la société des commerçants. C’est donc une forme de prolongement du processus participatif engagé que d’associer à la décision des sociétés locales. On a donc jugé les projets sans connaître les auteurs du projet et nous avons été agréablement sur-pris de découvrir que l’auteur du pro-jet était Lausannois, ancien habitant du quartier et qu’il avait une solide expérience d’aménagement d’espaces publics dans d’autres villes (place du Molard par exemple).

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Olivier Français, directeur des Travaux de la Ville de Lausanne.

N’aurait-on pas pu envisager ces travaux au moment de la construction du m2 (le projet en aurait peut-être été différent)?J’ai toujours regretté que lors de l’opti-misation du tracé du m2, les projeteurs n’aient pas eu l’opportunité de requali-fier la place de la Sallaz en implantant la station du m2 sur la place elle-même. Ce n’est donc pas lors de la conception, mais lors de l’exécution du m2 que les projets de route de contournement de la place et la requalification de celle-ci ont été développés. Pour ce qui est de la route, l’idée est venue pendant les travaux du m2, en particulier lors de l’exécution du portail du tunnel du Bugnon. Elle s’est développée en deux temps; tout d’abord, il est apparu opportun de redessiner le talus sur lequel était prévu le pont reliant le tun-nel du Bugnon et la station de la Sallaz afin d’améliorer le site en végétalisant ce talus. Cela a permis de réaliser des économies sur le transport des terres

d’excavation et d’enrichir le milieu végétal qui est généralement très pauvre sous les ponts. Fort de l’appui de mes collègues sur cette proposi-tion, j’ai poursuivi la réflexion. C’est ainsi que j’ai proposé une route de contournement de la place en confir-mant l’entrée dans la ville par la route du Bugnon en réduisant la circulation sur l’avenue Victor-Ruffy.

N’aurait-on pas pu dessiner le contournement plus bas (dans le creux du vallon) au lieu de le tracer si près des immeubles?Une nouvelle route comporte des contraintes et une attention particu-lière a été apportée lors de la concep-tion finale de ce projet par la Muni-cipalité. Le Conseil communal a été également très préoccupé sur ce point et a renforcé les mesures de protection contre le bruit par rapport à celles qui étaient proposées initialement. C’est pourquoi la route est couverte là où c’était possible de le faire et des murs antibruit ou des talus végétalisés sont venus renforcer les mesures de pro-tection sonore.

Quel est le coût global de tout le projet?Pour la route de contournement, le budget est de 17,7 millions. Celui de la place est de l’ordre de 15 millions, aux-quels s’ajoute un investissement d’envi-ron 10 millions pour des équipements publics de voirie en aval de la route de contournement. C’est donc près de 42 millions qui sont investis dans ce quar-tier pour des travaux échelonnés sur environ quatre années.•

Propos recueillis parAnnie Admane

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bâtir > mai 2011 37

Génie civil

les intervenants La ligne du m2 et la route de contournement empruntent le

fond du vallon du Flon et longent l’usine Tridel, centre de traitement

des déchets par incinération.Projet global

Maître de l’ouvrage Ville de Lausanne

Planification générale Batitec SA, Lausanne

etude de trafic Transitec ingénieurs-conseils SA, Lausanne

etude d’impact sur l’environnement CEP - Communauté d’Etudes Pluridisciplinaires, Bex

Ingénieur géotechnicien Karakas & Français SA, Lausanne

Ingénieur acousticien Bureau d’ingénieurs EcoAcoustique SA, Lausanne

Ingénieur - Courants vagabonds Bureau d’ingénieurs Ernst Peter Bichsel, Oberhofen

Concept architectural 2b architectes sàrl, Lausanne

Paysagiste Presset Cécile A., Lausanne

Consultant qualité des bétons TFB, Crissier

lot 1

Secteur avenue de la Sallaz – Pont du m2 ouvrage prépondérant: galerie couverte

Concept architectural de l’ouvrage 2b architectes sàrl, Lausanne

Ingénieur civil Jean-Paul Cruchon et associés SA, Lausanne

Ingénieur civil edms ingénieurs SA, Genève

travaux de génie civil ADV Constructions SA – Martin & Co SA, Echallens

travaux forestiers Entreprise forestière Daniel Ruch, Corcelles-le-Jorat

lot 2

Pont du m2 – raccordement à la route de berne ouvrage prépondérant: passerelle à piétons

Concept architectural de l’ouvrage 2b architectes sàrl, Lausanne

Ingénieur civil Monod-Piguet + Associés IC SA, Lausanne

Ingénieur civil edms ingénieurs SA, Genève

Ingénieur civil SDIA – CETP SA, Lausanne

travaux de génie civil JPF Construction SA, Lausanne

Paroi antibruit Soba Inter AG, Baden-Dättwil

lot 3

routes de la Feuillère, d’oron et raccordement à Victor-ruffy

ouvrage prépondérant: paroi antibruit à la route de la Feuillère

Ingénieur civil edms ingénieurs SA, Genève

travaux de génie civil JPF Construction SA, Lausanne

Paroi antibruit Balz Holz AG, Langnau

Fenêtres antibruit Norba SA, Oron-la-Ville

jardinage Menetrey SA, Cheseaux

CONTOuRNEMENT LA SALLAz

La galerie de la route de contournement et le pont du m2 (vue de dessous) ne sont distants que de 4 cm à cet endroit.

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Pour remplacer le parking qui lui servait jusqu’alors d’entrée, le CERN s’est offert une esplanade paysagère métaphorique.

Passer devant le CERN (centre international de recherche nucléaire) ou y entrer, c’était jusqu’à présent comme arri-

ver devant n’importe quelle usine ou entreprise impersonnelle. Où l’on serait bien emprunté de deviner ce qui se passe à l’intérieur. C’est après s’être faufilé au travers d’un parking que plusieurs dizaines de milliers de visiteurs par année arrivaient devant un modeste bâtiment marquant l’en-trée principale. Rien donc ne racontait l’extraordinaire de cet immense com-

CERN

Esplanade emblématique

plexe où plus de 10 000 personnes de près de 100 nationalités différentes recherchent les origines et les mys-tères de la matière. Rien qui raconte par exemple la beauté des courbes et les explosions que l’on provoque ici sous terre entre 50 et 200 m de profon-deur. Il a fallu qu’un architecte du pay-sage, Laurent Essig, s’en mêle pour que surgissent en surface des formes et des voûtes végétales suffisamment intrigantes pour interpeller même celui qui ne ferait que passer.

Une entrée métaphoriqueC’est ainsi que désormais tous ceux qui empruntent la route de Meyrin, passagers du nouveau tram, automo-bilistes, piétons, ou visiteurs du centre de recherche, passent forcément entre ou sous les immenses voûtes végétales installées par Laurent Essig. Soit de

longues branches de saules de près de 10 m de haut, coupées et replantées en forme de bouquets géants dans de grandes caisses maraîchères. Le choix de ce type de conteneur ne s’est pas fait au hasard, mais corres-pond au caractère temporaire de cette création originale. Le CERN s’est en effet donné trois ans avant de mettre en chantier une nouvelle ligne archi-tecturale pour l’entrée de cette véri-table petite ville à la recherche d’une meilleure fluidité et qualité de vie. Un concours international d’architecture sera ainsi d’ailleurs bientôt lancé.

Symbole d’une mutation en cours Toute l’entrée sera alors repensée. D’ici là, les 100 000 francs consacrés à cette nouvelle esplanade piétonne devraient permettre dans l’esprit de ses initiateurs d’annoncer et de mon-

L’extraordinaire des faisceaux de lumières dus aux collisions de particules qui se déroulent ici sous terre émerge désormais métaphoriquement en surface.

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Architecture du paysage

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trer que quelque chose d’important devrait bientôt changer architectu-ralement au CERN. Ces mutations émanent d’un nouveau plan directeur débuté fin 2010. En plus, et au passage, cette nouvelle esplanade éphémère a été inaugurée le même jour que le nou-veau tram arrivant à la frontière. Soit une manière de confirmer la partici-pation du CERN à la réflexion régio-nale transfrontalière. Une réalité déjà initiée avec le tunnel collisionneur de particules (LHC) qui, lui, sur une cir-conférence de 27 km, traverse déjà la frontière entre la Suisse et la France.

Un espace d’accueil emblématiqueLa fonction symbolique de cette esplanade paysagère est donc très forte. «Au plan esthétique et dans ses formes, explique Laurent Essig, elle se rapporte aussi bien aux voûtes du tun-nel de l’accélérateur qu’aux faisceaux de lumières des collisions de parti-cules très graphiques qui s’y déclinent ici, sous terre, à l’infini. Les branches des saules, comme des faisceaux de trajectoires végétales, symbolisent la convergence des savoirs et des

hommes à la découverte de l’Univers.» Et pour que le spectacle soit aussi noc-turne, l’architecte paysagiste y a prévu un éclairage vert en survégétalisant la scénographie.

Plate-forme d’échangesAu plan pratique de la circulation des véhicules et des hommes, l’esplanade règle aussi la fluidité et l’intelligence du trafic. Une zone comme un parc est ainsi dévolue à l’attente des utilisateurs des transports publics ou à la détente des employés du CERN. La rapidité de conception et de réalisation de cette esplanade éphémère a été particuliè-rement remarquable. Soit deux mois

et demi entre le début des discussions et la fin de travaux pour les 3000 m2. L’esplanade a ainsi profité de l’expé-rience de l’architecte créateur du Fes-tival Arbres et Lumières de Genève, qui a déjà réalisé d’autres installations éphémères de même type. Comme par exemple à Paléo où, depuis sept ans, à chaque festival, il dirige des projets d’étudiants des HES et imagine aussi les univers scénographiques du Vil-lage du monde.•

Sophie Kellenberger

Il a fallu 4000 perches de saules de près

de 10 m de haut pour arboriser l’esplanade.

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Comme dans un parc, sous les voûtes des saules, les piétons ont très vite trouvé leur place.

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Pour remplacer le parking qui lui servait jusqu’alors d’entrée, le CERN s’est offert une esplanade paysagère métaphorique.

Passer devant le CERN (centre international de recherche nucléaire) ou y entrer, c’était jusqu’à présent comme arri-

ver devant n’importe quelle usine ou entreprise impersonnelle. Où l’on serait bien emprunté de deviner ce qui se passe à l’intérieur. C’est après s’être faufilé au travers d’un parking que plusieurs dizaines de milliers de visiteurs par année arrivaient devant un modeste bâtiment marquant l’en-trée principale. Rien donc ne racontait l’extraordinaire de cet immense com-

CERN

Esplanade emblématique

plexe où plus de 10 000 personnes de près de 100 nationalités différentes recherchent les origines et les mys-tères de la matière. Rien qui raconte par exemple la beauté des courbes et les explosions que l’on provoque ici sous terre entre 50 et 200 m de profon-deur. Il a fallu qu’un architecte du pay-sage, Laurent Essig, s’en mêle pour que surgissent en surface des formes et des voûtes végétales suffisamment intrigantes pour interpeller même celui qui ne ferait que passer.

Une entrée métaphoriqueC’est ainsi que désormais tous ceux qui empruntent la route de Meyrin, passagers du nouveau tram, automo-bilistes, piétons, ou visiteurs du centre de recherche, passent forcément entre ou sous les immenses voûtes végétales installées par Laurent Essig. Soit de

longues branches de saules de près de 10 m de haut, coupées et replantées en forme de bouquets géants dans de grandes caisses maraîchères. Le choix de ce type de conteneur ne s’est pas fait au hasard, mais corres-pond au caractère temporaire de cette création originale. Le CERN s’est en effet donné trois ans avant de mettre en chantier une nouvelle ligne archi-tecturale pour l’entrée de cette véri-table petite ville à la recherche d’une meilleure fluidité et qualité de vie. Un concours international d’architecture sera ainsi d’ailleurs bientôt lancé.

Symbole d’une mutation en cours Toute l’entrée sera alors repensée. D’ici là, les 100 000 francs consacrés à cette nouvelle esplanade piétonne devraient permettre dans l’esprit de ses initiateurs d’annoncer et de mon-

L’extraordinaire des faisceaux de lumières dus aux collisions de particules qui se déroulent ici sous terre émerge désormais métaphoriquement en surface.

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Architecture

MiLan

CityLife

Un quartier futuriste qui crève le ciel. Signé Hadid, Libeskind et Isozaki: un projet phare de la capitale lombarde à l’aube de sa prochaine Exposition universelle.

Sur le site de l’ancienne Foire aux abords du cœur de Milan, trois mégastructures de bu-reaux dominent le nouveau

quartier résidentiel prêt à surgir dans ce qui deviendra, avec ses 170 000 m2, l’un des plus grands parcs publics de la ville. Développé sur près de 43 hec-tares, le projet de reconversion qui révolutionne le skyline milanais com-prend en outre le Musée d’art contem-porain qui manquait cruellement à la ville. Desservi par un nouvel arrêt du métro, animé par des espaces culturels, commerciaux et des lieux de détente et de bien-être, le programme est placé sous le signe constructif de l’écodura-bilité et de l’ultraperformance énergé-tique. Promu par le consortium City-Life, il dénote la forte préoccupation d’un monde urbain décidé à résister à la dictature de la pollution.

La tour sans fi n d’IsozakiLa décision de confi er le projet à plusieurs architectes (choisis sur concours en 2004) correspond à la

volonté de faire écho à la complexité de la ville par les tensions structu-relles entre les bâtiments. Dans cet archipel de formes, le Japonais Arata Isozaki a conçu le plus haut gratte-ciel d’Italie – 220 m de haut et cinquante et un niveaux – en développant l’idée d’une «tour sans fi n», à l’image de la «colonne sans fi n» de Constantin Bran-cusi dans le parc de Targu-Jiu (Rou-manie) faite, disait-il, pour «soutenir la voûte du paradis». Le concept repose sur un système modulaire qui peut être répété à l’infi ni. Chaque module organisant six niveaux se superpose aux autres sur un plan très étroit et allongé de 21 × 50 m, l’objectif de telles propor-tions étant d’accentuer la sensation de verticalité jusqu’à la provocation. Les façades sont composées d’une double peau en verre légèrement bombée sur la face externe pour donner une vibra-tion à l’ensemble. Les côtés dévoilent la machinerie des ascenseurs panora-miques qui desservent les différents étages de l’édifi ce.

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verticale, la tour haute de 170 m plie en avant sa façade rideau translucide comme pour s’incliner vers la place. Sorte de coupole virtuelle, elle semble faire allusion à la célèbre Galerie Vic-tor Emmanuel II qui s’ouvre sur la place du Dôme.

Les archipels résidentielsOrientés sur le parc et les avenues arborisées qui limitent le quartier aux nord-ouest et sud-ouest, les îlots rési-

contrôlée algorithmiquement afin que chaque étage ne présente pas le même angle de vision et toutes les forces latérales sont absorbées par le noyau central. La peau extérieure à double vitrage structure un système de volets de protection solaire et intègre des ins-tallations de ventilation à haute effica-cité écologique.L’Américain Daniel Libeskind signe sans doute la plus étonnante des trois mégastructures. Après une extension

Comme à l’accoutumée, l’architecte anglo-irakienne Zaha Hadid, figure du déconstructivisme, ne pouvait émettre, quant à elle, une solution «technocratique», légitimée par la sta-tique traditionnelle.

La spirale et la courbePensée comme une porte d’accès à la place centrale Porta Fiera, la tour développe une ligne tout en torsion sur 190 m de hauteur. Caractérisé par un premier twist lent qui dessine une rampe d’accès piétonnière à une gale-rie commerciale de 25 000 m2, le bâti-ment libère son énergie horizontale dans une spirale verticale de quarante-trois niveaux. La structure, conçue comme un empilement progressif de courbes autour de l’axe vertical, a été

Le chantier devrait aboutir en 2015 en concomitance avec l’Exposition universelle

CityLife MiLan

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Le «Masterplan» de cet acte constructif hautement symbo-lique pour Milan, dans la foulée de l’impact de l’Exposition universelle de 2015 qui investira la capitale lombarde.

CityLife en un clin d’œil: la tour inclinée de Daniel Libeskind et, juste devant, le musée d’art contemporain qui porte la même signature. La tour d’Arata Isozaki (au centre) deviendra la plus haute tour d’Italie avec ses 220 m. Dépas-sant de peu la flèche toute en torsion de Zaha Hadid, à sa droite. L’habitat prendra place aux limites d’un grand parc de 170 000 m2.

dentiels répartis sur 60 000 m2 créent l’équilibre entre les espaces publics et les cours semi-privées. Les sept immeubles de cinq à treize étages conçus par Zaha Hadid valorisent, par le plan en courbe, les chemine-ments sinueux qui délimitent les jar-dins réservés aux habitants. La même sinuosité dessine les façades avec leurs balcons curvilignes. Totalisant trois cents appartements, le projet archi-tectonique est dominé par le profil des toits qui offrent des formes douces aux attiques développés sur deux niveaux et ouverts sur d’amples terrasses. A l’intérieur, c’est la lumière du jour qui domine. Traversant d’immenses baies vitrées, elle contribue à délimiter les espaces.Projetés par Daniel Libeskind, huit immeubles de quatre à treize étages,

Architecture

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verticale, la tour haute de 170 m plie en avant sa façade rideau translucide comme pour s’incliner vers la place. Sorte de coupole virtuelle, elle semble faire allusion à la célèbre Galerie Vic-tor Emmanuel II qui s’ouvre sur la place du Dôme.

Les archipels résidentielsOrientés sur le parc et les avenues arborisées qui limitent le quartier aux nord-ouest et sud-ouest, les îlots rési-

contrôlée algorithmiquement afin que chaque étage ne présente pas le même angle de vision et toutes les forces latérales sont absorbées par le noyau central. La peau extérieure à double vitrage structure un système de volets de protection solaire et intègre des ins-tallations de ventilation à haute effica-cité écologique.L’Américain Daniel Libeskind signe sans doute la plus étonnante des trois mégastructures. Après une extension

Comme à l’accoutumée, l’architecte anglo-irakienne Zaha Hadid, figure du déconstructivisme, ne pouvait émettre, quant à elle, une solution «technocratique», légitimée par la sta-tique traditionnelle.

La spirale et la courbePensée comme une porte d’accès à la place centrale Porta Fiera, la tour développe une ligne tout en torsion sur 190 m de hauteur. Caractérisé par un premier twist lent qui dessine une rampe d’accès piétonnière à une gale-rie commerciale de 25 000 m2, le bâti-ment libère son énergie horizontale dans une spirale verticale de quarante-trois niveaux. La structure, conçue comme un empilement progressif de courbes autour de l’axe vertical, a été

Le chantier devrait aboutir en 2015 en concomitance avec l’Exposition universelle

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La vue saisissante sur la ville depuis les terrasses des appartement les plus élevés et, ci-dessus, un exemple d’un «penthouse» inondé de lumière naturelle.

la place centrale, le bâtiment se déve-loppe dans la torsion d’un volume à base carrée, dont le sommet reflète les études de Léonard de Vinci sur le nombre d’or et se transforme en un volume circulaire.

Microcosme du paysage milanaisPoint de référence dans la valorisation du site et du patrimoine de la ville, l’établissement public entend s’insé-rer dans le circuit des plus prestigieux musées internationaux. Une invite de taille au public dans ce nouveau quartier piétonnier qui offre au visi-teur son grand parc, microcosme qui reproduit les caractéristiques du pay-sage milanais et des environs. Dési-gné sur concours en 2010, le studio de design britannique Gustafson, en col-laboration avec !Melk, One Works et Ove Arup, a prévu, au nord, le «jardin préalpin», vaste zone boisée destinée aux événements artistiques; au sud, une «plaine» essaimée de sentiers, de pistes cyclables, d’une passerelle, de places, d’aires de jeux. Elle laisse place aussi au seul pavillon de l’ancienne Foire sauvegardé et converti en centre culturel. Au cœur du site, l’arrêt du métro sera directement relié aux tours par des parcours couverts. Complétant la galerie commerciale principale qui ondule autour de la base de celle de Zaha Hadid, les gratte-ciel ouvrent en contrebas des espaces commerciaux (cinémas, restaurants…) et les ser-vices (poste, banques). Le chantier ouvert en 2009 devrait être terminé en 2015, date à laquelle se déroulera l’Exposition universelle.•

Texte: Viviane ScaramigliaIllustrations: Arata Isozaki, Zaha Hadid,

SDL, Stack Studio

Architecture

soit trois cent septante logements, ainsi que la tour de vingt-six étages (14 200 m2) validée récemment, unis-sent leur différence par le système des balcons générant des espaces extérieurs de diverses profondeurs et largeurs. Dans ce quartier «à émis-sion zéro» (zéro CO2, zéro chauffage au gaz, zéro source de combustion), toutes les résidences garantissent une diminution jusqu’à 80% de la consom-mation énergétique, grâce notamment à leur isolation thermique et aux pan-neaux photovoltaïques. L’architecte américain a également dessiné le futur Musée d’art contem-porain de la ville de Milan. Fermant

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46 bâtir > mai 2011

La vue saisissante sur la ville depuis les terrasses des appartement les plus élevés et, ci-dessus, un exemple d’un «penthouse» inondé de lumière naturelle.

la place centrale, le bâtiment se déve-loppe dans la torsion d’un volume à base carrée, dont le sommet reflète les études de Léonard de Vinci sur le nombre d’or et se transforme en un volume circulaire.

Microcosme du paysage milanaisPoint de référence dans la valorisation du site et du patrimoine de la ville, l’établissement public entend s’insé-rer dans le circuit des plus prestigieux musées internationaux. Une invite de taille au public dans ce nouveau quartier piétonnier qui offre au visi-teur son grand parc, microcosme qui reproduit les caractéristiques du pay-sage milanais et des environs. Dési-gné sur concours en 2010, le studio de design britannique Gustafson, en col-laboration avec !Melk, One Works et Ove Arup, a prévu, au nord, le «jardin préalpin», vaste zone boisée destinée aux événements artistiques; au sud, une «plaine» essaimée de sentiers, de pistes cyclables, d’une passerelle, de places, d’aires de jeux. Elle laisse place aussi au seul pavillon de l’ancienne Foire sauvegardé et converti en centre culturel. Au cœur du site, l’arrêt du métro sera directement relié aux tours par des parcours couverts. Complétant la galerie commerciale principale qui ondule autour de la base de celle de Zaha Hadid, les gratte-ciel ouvrent en contrebas des espaces commerciaux (cinémas, restaurants…) et les ser-vices (poste, banques). Le chantier ouvert en 2009 devrait être terminé en 2015, date à laquelle se déroulera l’Exposition universelle.•

Texte: Viviane ScaramigliaIllustrations: Arata Isozaki, Zaha Hadid,

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Architecture

soit trois cent septante logements, ainsi que la tour de vingt-six étages (14 200 m2) validée récemment, unis-sent leur différence par le système des balcons générant des espaces extérieurs de diverses profondeurs et largeurs. Dans ce quartier «à émis-sion zéro» (zéro CO2, zéro chauffage au gaz, zéro source de combustion), toutes les résidences garantissent une diminution jusqu’à 80% de la consom-mation énergétique, grâce notamment à leur isolation thermique et aux pan-neaux photovoltaïques. L’architecte américain a également dessiné le futur Musée d’art contem-porain de la ville de Milan. Fermant

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PhotograPhie, Vincent Jendly

«New York»Le travail du photographe lausannois est un véritable hommage

à la vigueur qu’il admire chez les Américains. Très vite il a été confronté

à la difficulté de porter un regard nouveau sur la ville sans doute

la plus photographiée au monde. Points de vue rares et inhabituels qui

lui ont permis de s’éloigner d’une photographie seulement documen-

taire pour permettre ainsi à ces tours enchevêtrées de prendre vie.

Portfolio

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Pages réalisées par Sophie Kellenberger

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Portfolio

Ces images invitent à la contemplation. Loin de subir la ville

le photographe la confronte, la radicalise pour la rendre picturale.

«Les gratte-ciel new-yorkais sont la manifestation la plus évidente de

l’énergie unique qui meut les Etats-Unis. Ces constructions

marquantes témoignent de ce dont l’homme est capable lorsqu’il donne

le meilleur de lui-même.»(Vincent Jendly)

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Portfolio

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Portfolio

Ces images invitent à la contemplation. Loin de subir la ville

le photographe la confronte, la radicalise pour la rendre picturale.

«Les gratte-ciel new-yorkais sont la manifestation la plus évidente de

l’énergie unique qui meut les Etats-Unis. Ces constructions

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le meilleur de lui-même.»(Vincent Jendly)

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Portfolio

52 bâtir > mai 2011

PortraitVincent Jendly vit et travaille à Lausanne. Après une carrière de concepteur-rédacteur dans le monde de la communication, il décide en 2008 de se consacrer à ce qui jusqu’alors était une passion, la photographie.

ExpositionSes séries new-yorkaises ont été exposées aux Etats-unis, en France et en Suisse.

Prix> Finale du Prix Voies Off 2010 des Rencontres photo-graphiques d’Arles. > Mention aux International Photography Awards 2010 de Los Angeles.

Parfois inquiétantes, parfois flamboyantes, sous le regard du photographe les tours anarchiques de Manhattan forment un tout cohérent.

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Portfolio

52 bâtir > mai 2011

PortraitVincent Jendly vit et travaille à Lausanne. Après une carrière de concepteur-rédacteur dans le monde de la communication, il décide en 2008 de se consacrer à ce qui jusqu’alors était une passion, la photographie.

ExpositionSes séries new-yorkaises ont été exposées aux Etats-unis, en France et en Suisse.

Prix> Finale du Prix Voies Off 2010 des Rencontres photo-graphiques d’Arles. > Mention aux International Photography Awards 2010 de Los Angeles.

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> PROJETS GARE DE LAUSANNE

57 Mutation décisive

> MÉTIERS PEINTURE

60 Dispersion intérieure mate sans émissions DIPLÔMES 2011

64 Chefs d’équipe et contremaîtres à l’honneur > EXPOSITIONS RENATO SALVI

68 Romantisme contemporain MATERIAL VISION À FRANCFORT

71 Entrée en matière

> TECHNIQUES VÉHICULES UTILITAIRES

74 Quels critères écologiques VÉHICULES UTILITAIRES

77 Pour changer d’ère

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techno peint ANN 28/02/05 10:59 Page 1

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Mutation décisive en projetgare de lausanne

A l’aube des années 2030, 100 000 passagers transiteront chaque jour par la gare de Lausanne. Son évolution est inéluctable. Et le défi , majeur.

Organisé en avril dernier par la SIA dans le cadre de son cycle Urbanités, le débat intitulé «Lausanne, gare

en mutation, quelles mutations pour la ville?» s’est mué en séance d’infor-mation permettant à Olivier Français, municipal des Travaux, et à MM. Knopfer, CFF Infrastructure et Moser, CFF Immobilier, de faire offi ciellement le point sur toutes les questions encore en suspens. Et elles sont nombreuses.

Retard à comblerLa situation est la suivante: Vaud a pris un retard tel sur le plan ferro-viaire que, en janvier dernier, le projet d’agrandissement et de modernisation du principal nœud ferroviaire romand

était annoncé comme prioritaire par la ministre des Transports Doris Leut-hard. Un projet titanesque dont le coût est estimé à un milliard. Pour faire face à l’explosion du nombre de voyageurs, les CFF prévoient d’al-longer les quais de la gare lausannoise en direction de Renens, de manière à ce qu’elle puisse accueillir plus de trains de grandes lignes, de RER et des convois de 400 m de long.

TechniqueL’amélioration des horaires et la fré-quence des trains sont, quant à elles, liées à la quatrième voie Lausanne-Renens pour laquelle les cantons de Genève et Vaud sont prêts à avancer les 400 millions nécessaires en atten-dant la première partie du milliard pro-mis à Lausanne. Au programme aussi: la nécessité de revoir divers points techniques comme les faisceaux d’ai-guillage, le système d’enclenchement à bout de souffl e qui gère tous les trains et créer un «saut de mouton» pour désenchevêtrer le nœud. Tout cela sans ralentir le trafi c, bien sûr.

Côté gare, c’est peu dire que la méta-morphose sera totale puisque l’en-semble du quartier sera replanifi é. Figurent parmi les projets la transfor-mation de l’aile Ouest du bâtiment de la gare, le réaménagement de ses accès et de sa place – pourquoi pas en zone piétonne? –, la création du pôle muséal des Beaux-Arts dans l’ancien dépôt de locomotives et la réaffectation, encore inconnue, de l’ancien centre de tri pos-tal de la Rasude. Si la Ville de Lausanne et les CFF font un pari sur le futur, ils ont surtout à relever un défi majeur: imaginer une place de la Gare qui trouve grâce aux yeux des Lausannois. Depuis 1911, personne n’y est encore parvenu.•

Patricia Bernheim

Ces dix prochaines années, la gare de Lausanne sera adaptée

pas à pas aux exigences du trafi c ferroviaire d’avenir.

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bâtir pratique

Première rencontre du comité stratégique

«Léman 2030» sur les rails

Le développement attendu des lignes Lausanne-Genève entre en phase active. Préfinancement assuré.

Les autorités des cantons de Genève et Vaud, l’Office fédé-ral des transports et les CFF ont tenu le 4 mai dernier leur

première réunion pour concrétiser les investissements destinés à augmenter les capacités ferroviaires entre Lau-sanne et Genève. Le projet d’augmen-ter les capacités sur la ligne ferroviaire entre ainsi dans une phase concrète. Cette première rencontre du comité a en effet posé les bases des importants travaux à venir.

Après les votes favorables des Grands Conseils genevois (le 27 janvier) et vaudois (le 8 février), le préfinance-ment des travaux de la quatrième voie Lausanne-Renens et le financement des études nécessaires à l’accroisse-ment des capacités entre Lausanne et Genève sont maintenant assurés.

Un programme d’ensembleCes travaux, inscrits ou planifiés dans plusieurs projets nationaux, sont regroupés dans le programme «Léman 2030» selon les termes de la conven-tion du 21 décembre 2009. Avec deux objectifs principaux: d’une part le dou-blement du nombre de places assises entre Lausanne et Genève à l’horizon 2025, d’autre part l’introduction de la cadence au quart d’heure des trains

régionaux dans le cœur des agglomé-rations lausannoise et genevoise. D’importants travaux d’infrastructure sont donc nécessaires, notamment l’augmentation de la capacité des nœuds ferroviaires de Lausanne et de Genève.

Etudes déjà lancéesLes études préliminaires et d’avant-pro-jet ont désormais été lancées, grâce au financement garanti par les cantons de Genève et Vaud. Les premiers résultats seront disponibles dès la mi-2012. Les CFF ont mis en place leur organisation de projet; et les équipes d’ingénieurs sont actuellement déjà renforcées.•

CFF/com/réd

Augmentation des places assises et cadencement au quart d’heure sont les deux objectifs principaux

sur la ligne Lausanne-Genève.

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Première rencontre du comité stratégique

«Léman 2030» sur les rails

Le développement attendu des lignes Lausanne-Genève entre en phase active. Préfinancement assuré.

Les autorités des cantons de Genève et Vaud, l’Office fédé-ral des transports et les CFF ont tenu le 4 mai dernier leur

première réunion pour concrétiser les investissements destinés à augmenter les capacités ferroviaires entre Lau-sanne et Genève. Le projet d’augmen-ter les capacités sur la ligne ferroviaire entre ainsi dans une phase concrète. Cette première rencontre du comité a en effet posé les bases des importants travaux à venir.

Après les votes favorables des Grands Conseils genevois (le 27 janvier) et vaudois (le 8 février), le préfinance-ment des travaux de la quatrième voie Lausanne-Renens et le financement des études nécessaires à l’accroisse-ment des capacités entre Lausanne et Genève sont maintenant assurés.

Un programme d’ensembleCes travaux, inscrits ou planifiés dans plusieurs projets nationaux, sont regroupés dans le programme «Léman 2030» selon les termes de la conven-tion du 21 décembre 2009. Avec deux objectifs principaux: d’une part le dou-blement du nombre de places assises entre Lausanne et Genève à l’horizon 2025, d’autre part l’introduction de la cadence au quart d’heure des trains

régionaux dans le cœur des agglomé-rations lausannoise et genevoise. D’importants travaux d’infrastructure sont donc nécessaires, notamment l’augmentation de la capacité des nœuds ferroviaires de Lausanne et de Genève.

Etudes déjà lancéesLes études préliminaires et d’avant-pro-jet ont désormais été lancées, grâce au financement garanti par les cantons de Genève et Vaud. Les premiers résultats seront disponibles dès la mi-2012. Les CFF ont mis en place leur organisation de projet; et les équipes d’ingénieurs sont actuellement déjà renforcées.•

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dispersion intérieure mate sans émissions

Un choix de rigueur?

Les peintures doivent convaincre de plus en plus la clientèle sur leur qualité environnementale, notamment pour les com-posés organiques volatils.

Les produits de peinture ne jouissent pas d’une excellente réputation dans l’opinion, car ils sont tenus pour respon-

sables d’une pollution de l’air par les substances volatiles et nuisibles à l’en-vironnement. En période estivale, avec des fortes chaleurs, ces solvants qui sont des composés organiques volatils (COV), sous l’action combinée du soleil et des oxydes d’azote NOx, forment un gaz irritant et toxique qui est l’ozone (O3) dans les couches les plus basses

de l’atmosphère (la troposphère). A l’inverse, l’ozone des couches élevées de l’atmosphère (la stratosphère) nous protège des effets nocifs du rayonne-ment ultraviolet du soleil.Par ailleurs, la clientèle devient de plus en plus sensible aux odeurs. Il en est de même pour les applicateurs qui travaillent parfois dans des locaux mal aérés. Afin de tenir compte de ces problèmes, il y a, en matière de pol-lution, des exigences de plus en plus nombreuses qui sont régies par des ordonnances contraignantes.

L’ordonnance fédérale du 12 novembre 1997 sur la taxe d’incitation sur les composés organiques volatils COV est entrée en vigueur le 1er janvier 1998. Cette taxe était de 2 francs/kg de COV et depuis le 1er janvier 2004, elle a passé à 3 francs/kg de COV.Depuis le 1er janvier 2010, la directive européenne 2004/42/EC limite la concentration de COV pour toute pein-ture intérieure mate à 30 g/l de COV, ce qui représente au maximum 2% de COV pour une dispersion mate intérieure d’un poids spécifique de 1,5 g/cm3.

Les dispersions de dernière géné-

ration mettent l’accent sur l’aspect

plus écologique.

Conditions de forma-tion des composés organiques volatils.

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bâtir pratique

Définition:Une dispersion sans émission est com-posée d’une matière filmogène (liant), de pigments (dioxyde de titane), de matières de charge (carbonate de calcium, talc…), de solvant (eau) et

l’introduction des peintures en phase aqueuse, ne sont pratiquement pas répercutées dans les médias. Cela est d’autant plus injuste que depuis une dizaine d’an-nées, certains fabri-cants de peintures conscients de la pro-blématique des COV proposent des dis-persions pour l’inté-rieur sans émission.Ces dispersions de la dernière génération ne contiennent ni cosolvant, ni amine, ni ammoniaque, ni formaldéhyde (substance fortement allergène) et ne dégagent que de l’eau lors du séchage.

Pour ménager la qualité de l’air et sen-sibiliser l’opinion publique sur l’utili-sation des substances dangereuses, l’Etat de Genève, sous l’opération Pinceau vert et en partenariat avec les distributeurs de vernis et peintures du canton, recommande:• Les peintures et vernis qui

contiennent moins de 15% de sol-vant et aucune substance dange-reuse significative portent la men-tion «Recommandé».

• Lesproduitsquiprésententuntauxde solvant inférieur à 2% et aucune substance dangereuse significa-tive bénéficient pour leur part de la mention «Particulièrement recommandé».

Les mesures prises par les fabricants de peintures pour réduire les émis-sions de composés organiques volatils (COV) dans l’atmosphère, telles que

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dispersion intérieure mate sans émissions

Un choix de rigueur?

Les peintures doivent convaincre de plus en plus la clientèle sur leur qualité environnementale, notamment pour les com-posés organiques volatils.

Les produits de peinture ne jouissent pas d’une excellente réputation dans l’opinion, car ils sont tenus pour respon-

sables d’une pollution de l’air par les substances volatiles et nuisibles à l’en-vironnement. En période estivale, avec des fortes chaleurs, ces solvants qui sont des composés organiques volatils (COV), sous l’action combinée du soleil et des oxydes d’azote NOx, forment un gaz irritant et toxique qui est l’ozone (O3) dans les couches les plus basses

de l’atmosphère (la troposphère). A l’inverse, l’ozone des couches élevées de l’atmosphère (la stratosphère) nous protège des effets nocifs du rayonne-ment ultraviolet du soleil.Par ailleurs, la clientèle devient de plus en plus sensible aux odeurs. Il en est de même pour les applicateurs qui travaillent parfois dans des locaux mal aérés. Afin de tenir compte de ces problèmes, il y a, en matière de pol-lution, des exigences de plus en plus nombreuses qui sont régies par des ordonnances contraignantes.

L’ordonnance fédérale du 12 novembre 1997 sur la taxe d’incitation sur les composés organiques volatils COV est entrée en vigueur le 1er janvier 1998. Cette taxe était de 2 francs/kg de COV et depuis le 1er janvier 2004, elle a passé à 3 francs/kg de COV.Depuis le 1er janvier 2010, la directive européenne 2004/42/EC limite la concentration de COV pour toute pein-ture intérieure mate à 30 g/l de COV, ce qui représente au maximum 2% de COV pour une dispersion mate intérieure d’un poids spécifique de 1,5 g/cm3.

Les dispersions de dernière géné-

ration mettent l’accent sur l’aspect

plus écologique.

Conditions de forma-tion des composés organiques volatils.

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dispersion intérieure mate sans émissions

d’additifs (agent épaississant, anti-mousse…). Appliquée sur un subjec-tile, elle forme un film doué de qualités protectrices et/ou décoratives. Le liant et les additifs sont exempts de solvants organiques.

Les conditions pour les liants d’une dispersion sans émission• Température minimale de forma-

tiondufilm(TMFF)<5°C• Très faible teneur en monomères

résiduels <100 ppm (partie parmillion, soit, par exemple, un milli-gramme par kilogramme)

• Absenced’aminesetd’ammoniaque• Efficacité totalede lapeintureper-

mettant d’éviter les additifs de coa-lescence.

Température minimale de formation du film (TMFF)La température au-dessous de laquelle une dispersion de polymère est inca-pable de former un film est dite tempé-rature minimale de formation du film (TMFF); au-dessous de cette tempé-rature, la dispersion sèche sous forme de poudre, le polymère se trouve à l’état vitreux et ne peut former un film continu.LaTMFFdesliantssesitueengénéralentre–5°Cet+25°C.Lesdispersionsdont la TMFF se situe au-dessus de+5 °C ont besoin d’une plastificationexterne pour les aider à former un film continu, qui peut être obtenu par ajout d’un plastifiant permanent, ou mieux, par des agents de filmification (COV) servant de plastifiants tempo-

raires. Contrairement aux plastifiants permanents, les agents de filmifica-tion quittent le film de peinture après un certain temps et évitent ainsi une plastification durable.En effet, les dispersions sans émission n’ont besoin ni d’un plastifiant externe ni de l’ajout d’un agent de filmification pour baisser la TMFF et former unfilm continu. La coalescence (forma-tion du film) de ces dispersions est assurée par une plastification interne, c’est-à-dire que les particules de poly-mères sont constituées d’un noyau dur à TMFF élevée, entouré d’unetrèsmincepeauàTMFFbasse(Core-Shell-Polymer). Cette peau collante, de l’ordre de quelques pour-cent du volume total, facilite la coalescence des particules sans recourir ni aux

COV ni aux plastifiants permanents. Ces derniers entraînent d’ailleurs un encrassement du film de la peinture dû à son caractère mou.

Coalescence ou formation du film d’une dispersion aqueuse (figure 1)Après l’application du film, il se produit immédiatement une diminution de la teneur en eau due au phénomène de séchage provoqué par l’évaporation de l’eau à la surface du film ainsi que par l’évacuation de l’eau dans le sup-port. La distance entre les particules s’en trouve forcément réduite. Les particules de polymère ne peuvent plus se déplacer, se déforment: c’est le début de la coalescence. L’additif de formation du film (pour les poly-mères standards) commence à quitter le film et les particules de polymère sont finalement comprimées suivant un dodécaèdre rhomboédrique: c’est la coalescence.

Nature chimique des liantsLes liants les plus utilisés dans les dispersions intérieures mates sans émission sont le polyvinyle acétate

Les conditions de formation du film de la dispersion conditionnent le rendu final.

Figure 1

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bâtir pratique

(PVA), l’acrylique, styrène acrylique et organo-silicate.Le polyvinyle acétate (PVA) reste, sans doute, le liant le plus utilisé dans les dispersions mates sans émission et cela pour plusieurs raisons:• Pouvoirliantdespigmentsélevé• Economiedesolvants• Utilisationdesressourcesvégétales

renouvelables.

Production de polyvinyle acétateLa fermentation dans des grands silos, de la canne à sucre, cellulose ou du maïs, produit le bioéthanol. Par oxyda-tion de ce dernier on obtient de l’acide acétique, par déshydratation on obtient de l’éthylène. La réaction entre l’acide acétique et l’éthylène donne le vinyle acétate monomère et finalement par réaction de polymérisation, on obtient le polyvinyle acétate (PVA).

ConclusionsL’utilisation et la production des disper-sions sans émission permettent d’une part d’économiser le solvant et d’autre part de ménager la qualité de l’air. En Suisse en 2010 selon l’USVP, la produc-tion des dispersions mates intérieures standards était de 13 000 tonnes. Si l’on considère qu’elles contiennent proba-blement en moyenne 2% de solvant, on pourrait économiser 182 tonnes de sol-vant (estimant que 70% de la totalité des dispersions fabriquées contiennent des solvants) en fabriquant des disper-sions sans émission. Les fournisseurs renseignent sur les taux de COV des dispersions qu’ils proposent.•

GR-PeintureMoufdi Gharbi

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dispersion intérieure mate sans émissions

d’additifs (agent épaississant, anti-mousse…). Appliquée sur un subjec-tile, elle forme un film doué de qualités protectrices et/ou décoratives. Le liant et les additifs sont exempts de solvants organiques.

Les conditions pour les liants d’une dispersion sans émission• Température minimale de forma-

tiondufilm(TMFF)<5°C• Très faible teneur en monomères

résiduels <100 ppm (partie parmillion, soit, par exemple, un milli-gramme par kilogramme)

• Absenced’aminesetd’ammoniaque• Efficacité totalede lapeintureper-

mettant d’éviter les additifs de coa-lescence.

Température minimale de formation du film (TMFF)La température au-dessous de laquelle une dispersion de polymère est inca-pable de former un film est dite tempé-rature minimale de formation du film (TMFF); au-dessous de cette tempé-rature, la dispersion sèche sous forme de poudre, le polymère se trouve à l’état vitreux et ne peut former un film continu.LaTMFFdesliantssesitueengénéralentre–5°Cet+25°C.Lesdispersionsdont la TMFF se situe au-dessus de+5 °C ont besoin d’une plastificationexterne pour les aider à former un film continu, qui peut être obtenu par ajout d’un plastifiant permanent, ou mieux, par des agents de filmification (COV) servant de plastifiants tempo-

raires. Contrairement aux plastifiants permanents, les agents de filmifica-tion quittent le film de peinture après un certain temps et évitent ainsi une plastification durable.En effet, les dispersions sans émission n’ont besoin ni d’un plastifiant externe ni de l’ajout d’un agent de filmification pour baisser la TMFF et former unfilm continu. La coalescence (forma-tion du film) de ces dispersions est assurée par une plastification interne, c’est-à-dire que les particules de poly-mères sont constituées d’un noyau dur à TMFF élevée, entouré d’unetrèsmincepeauàTMFFbasse(Core-Shell-Polymer). Cette peau collante, de l’ordre de quelques pour-cent du volume total, facilite la coalescence des particules sans recourir ni aux

COV ni aux plastifiants permanents. Ces derniers entraînent d’ailleurs un encrassement du film de la peinture dû à son caractère mou.

Coalescence ou formation du film d’une dispersion aqueuse (figure 1)Après l’application du film, il se produit immédiatement une diminution de la teneur en eau due au phénomène de séchage provoqué par l’évaporation de l’eau à la surface du film ainsi que par l’évacuation de l’eau dans le sup-port. La distance entre les particules s’en trouve forcément réduite. Les particules de polymère ne peuvent plus se déplacer, se déforment: c’est le début de la coalescence. L’additif de formation du film (pour les poly-mères standards) commence à quitter le film et les particules de polymère sont finalement comprimées suivant un dodécaèdre rhomboédrique: c’est la coalescence.

Nature chimique des liantsLes liants les plus utilisés dans les dispersions intérieures mates sans émission sont le polyvinyle acétate

Les conditions de formation du film de la dispersion conditionnent le rendu final.

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De nouveaux chefs d’équipe et contremaîtres en maçon-nerie et en génie civil ont reçu leur diplôme le 15 avril à l’Ecole de la Fédération vaudoise des entrepreneurs.

Le jour de la remise des certifi-cats de chef d’équipe et des bre-vets de contremaître est à mar-quer d’une pierre blanche pour

tous ceux qui, respectivement pendant deux et trois ans, ont consacré beau-coup de temps et d’argent, en cours d’emploi, à préparer des examens exi-geants pour décrocher un diplôme qui leur ouvrira plus largement les portes professionnelles.

De très bon niveauIls étaient seize chefs d’équipe et vingt-cinq contremaîtres du bâtiment et du génie civil à avoir été félicités par de nombreuses personnalités, parmi les-quelles René Brunner, président de la Commission romande de la formation professionnelle et président de la com-mission d’examen des contremaîtres. Il a insisté sur le niveau exceptionnel de la volée 2011 des contremaîtres puisque le taux de réussite aux examens a atteint 100%. De son côté, Roland Leto, prési-dent de la commission des examens de chefs d’équipe, a relevé un taux de réussite plus qu’honorable et a incité les candidats à poursuivre dans la voie du brevet et de la maîtrise.

Compétences humaines et techniquesLa formation de chef d’équipe apporte aux apprenants les capacités pour encadrer un groupe de quelques collaborateurs sur les chantiers. Le brevet de contremaître est obtenu au

terme d’une année complé-mentaire à la formation de chef d’équipe. Ils ont acquis des compétences dans l’organisation et la gestion de chantiers de moyenne à grande importance, autant du point de vue technique que pour la gestion des res-sources humaines. Ces deux formations s’inscrivent dans la filière pour l’obtention de la maî-trise fédérale d’entrepreneur, soit un niveau propre à gérer une entreprise dans sa globalité.•

Texte: Annie AdmanePhotographies: Céline Michel

FORMATION

Des cadres polyvalents

Roland Leto, président de la commission des examens de chefs d’équipe, encourage les candidats à poursuivre leur formation.

René Brunner, président de la Commission romande de la formation professionnelle et

président de la commission d’examen des contremaîtres.

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bâtir pratique

PublIcITé

Premier de promotionAntonio Dias vient de recevoir son brevet de contremaître, avec la meilleure moyenne du groupe, soit 4,9. Il a 38 ans, il est marié et a un enfant. Son employeur: Implenia à Genève. En sa compagnie, bref flash-back et perspectives.

Bâtir – Vous avez réussi les examens avec la meilleure moyenne…Antonio Dias – Oui, c’est vrai. Au début, j’avais du stress, j’avais peur de ne pas réussir…

Pourquoi avez-vous décidé de passer un diplôme de contremaître?Pour évoluer, ne pas rester chef d’équipe et puis aussi, l’un des motifs, pour améliorer mon niveau de salaire.

Combien de temps avez-vous consacré à cette formation?Il m’a fallu une année, tous les week-ends. Je n’avais pas trop de travail à la maison parce que d’un samedi à l’autre, on se souvient bien des choses. C’est seulement à la fin de l’année, avant les examens, que j’ai dû travailler beau-coup plus.

Votre entreprise vous a-t-elle encouragé, soutenu?Il n’y a pas longtemps que je travaille là; cela ne fait que deux ans mais ils m’ont encouragé parce que je suis venu chez eux à condition de pouvoir préparer ce brevet. Je ne sais pas si je vais progresser rapidement… Il y aura peut-être des possibilités de promotion.

Propos recueillis par Annie Admane

Antonio Dias.

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De nouveaux chefs d’équipe et contremaîtres en maçon-nerie et en génie civil ont reçu leur diplôme le 15 avril à l’Ecole de la Fédération vaudoise des entrepreneurs.

Le jour de la remise des certifi-cats de chef d’équipe et des bre-vets de contremaître est à mar-quer d’une pierre blanche pour

tous ceux qui, respectivement pendant deux et trois ans, ont consacré beau-coup de temps et d’argent, en cours d’emploi, à préparer des examens exi-geants pour décrocher un diplôme qui leur ouvrira plus largement les portes professionnelles.

De très bon niveauIls étaient seize chefs d’équipe et vingt-cinq contremaîtres du bâtiment et du génie civil à avoir été félicités par de nombreuses personnalités, parmi les-quelles René Brunner, président de la Commission romande de la formation professionnelle et président de la com-mission d’examen des contremaîtres. Il a insisté sur le niveau exceptionnel de la volée 2011 des contremaîtres puisque le taux de réussite aux examens a atteint 100%. De son côté, Roland Leto, prési-dent de la commission des examens de chefs d’équipe, a relevé un taux de réussite plus qu’honorable et a incité les candidats à poursuivre dans la voie du brevet et de la maîtrise.

Compétences humaines et techniquesLa formation de chef d’équipe apporte aux apprenants les capacités pour encadrer un groupe de quelques collaborateurs sur les chantiers. Le brevet de contremaître est obtenu au

terme d’une année complé-mentaire à la formation de chef d’équipe. Ils ont acquis des compétences dans l’organisation et la gestion de chantiers de moyenne à grande importance, autant du point de vue technique que pour la gestion des res-sources humaines. Ces deux formations s’inscrivent dans la filière pour l’obtention de la maî-trise fédérale d’entrepreneur, soit un niveau propre à gérer une entreprise dans sa globalité.•

Texte: Annie AdmanePhotographies: Céline Michel

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Roland Leto, président de la commission des examens de chefs d’équipe, encourage les candidats à poursuivre leur formation.

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cheFs d’équIPe eT cONTReMAîTRes

Diplômes 2011Chefs d’équipeJulien Anchise, bât., Le Bouveret, VS – Crausaz Construction SA; Christophe Aviolat, bât., Villeneuve, VD – AGV Toni Sàrl; Lionel Bonati, bât., Courgenay, JU – Fernand Perrin SA; Roland Bregy, bât., Clarens, VD – Jaquet SA; Patrick Burer, bât., Morges, VD – Implenia Construction SA; Fran-çois Cagliesi, bât., Bex, VD – Almico Sàrl; José Antonio Clemente Correia, bât., Sion, VS – Conrad Rombaldi SA; Bruno Miguel Correia, bât., Genève, GE – Marti Genève SA; Gary Gallopin, bât., Saint-Jean-de-Gonville, XF, France – Barthassat-Duvillard SA; Cédric Gavillet, bât., Grandson, VD – J.-M. Gallandat SA; Joao Pedro Gomes Angelico, bât., Lausanne, VD – Bertholet & Mathis SA; Luis Filipe Gomes, bât., Yverdon, VD – Rovéro Frères SA; Alexis Morel, bât., Viuz-en-Sallaz, XF, France – A. Henrioud; Yann Piguet, bât., Lonay, VD – Implenia Construction SA; Laurent Rochat, bât., Le Brassus, VD – Berney Construction SA; Jimmy Wicky, GC, Courfaivre, JU – De Luca SA.

ContremaîtresBesim Bekovic, bât., Martigny, VS – Implenia Construc-tion SA; Jean-Claude Buchilly, bât., Boulens, VD – Cuenod & Payot SA; Simon Chetelat, Gc, Moutier, BE – Kuenzi SA; Yvan Chevalley, bât., Denens, VD – Chevalley Ph. Sàrl; Flo-rent Curchod, Gc, Martigny, VS – Implenia Construction; Antonio Jose Dias Simoes Amorim, bât., Le Lignon, GE – Implenia; Cedric Dizerens, bât., Echallens, VD – Pittet P. Y. & Fils Construction SA; Cédric Epiney, bât., Sierre, VS – Emery Epiney SA; Roger Frascaro, bât., Vevey, VD – Grisoni-Zaugg SA; Raphael Gremaud, bât., Gruyères, FR – ArSA Construc-tions; Laurent Olivier Hegel, Gc, Orbe, VD, – Madliger & Chenevard Ing. SA; Florian Hennemann, bât., Porren-

truy, JU – Les Fils de Marc Joliat SA; Christophe Luyet, Gc, Savièse, VS – Evequoz SA; Marco Mendes, bât., Bossonnens, FR – Coquoz Constructions; Eric-Jean Moret, Gc, Domdidier, FR – Bianchi Constructions SA; Ilir Osmani, bât., Val-d’Illiez, VS – Vieux SA; Jorge Paiva Gomes, Gc, Peseux, NE – Bieri Grisoni SA; Sergio Gabriel Pires de Almeida, bât., Roche, VD – Grisoni-Zaugg SA; Christian

Pitteloud, bât., Vex, VS – Pitteloud Zermatten; Samuel Pitteloud, bât., Sion, VS – ITB SA; Cédric Quiquerez, bât., Chevenez, JU – Fernand Perrin SA; Jean-Pascal Racca, bât., Morges, VD – Racca et Fils SA; Luis Pedro Ramos Augusto, Gc, Bulle, FR – JPF Construction SA; Thomas Seydoux, bât., Fully, VS – Etrasa SA; François Zingg, Gc, Bassecourt, JU – CRGC SA.

Les diplômés 2011: en haut, les chefs d’équipe, et en bas, les contremaîtres. Ils ont tous ajouté un réel atout à leur carrière.

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66 bâtir > mai 2011

bâtir pratique

cheFs d’équIPe eT cONTReMAîTRes

Diplômes 2011Chefs d’équipeJulien Anchise, bât., Le Bouveret, VS – Crausaz Construction SA; Christophe Aviolat, bât., Villeneuve, VD – AGV Toni Sàrl; Lionel Bonati, bât., Courgenay, JU – Fernand Perrin SA; Roland Bregy, bât., Clarens, VD – Jaquet SA; Patrick Burer, bât., Morges, VD – Implenia Construction SA; Fran-çois Cagliesi, bât., Bex, VD – Almico Sàrl; José Antonio Clemente Correia, bât., Sion, VS – Conrad Rombaldi SA; Bruno Miguel Correia, bât., Genève, GE – Marti Genève SA; Gary Gallopin, bât., Saint-Jean-de-Gonville, XF, France – Barthassat-Duvillard SA; Cédric Gavillet, bât., Grandson, VD – J.-M. Gallandat SA; Joao Pedro Gomes Angelico, bât., Lausanne, VD – Bertholet & Mathis SA; Luis Filipe Gomes, bât., Yverdon, VD – Rovéro Frères SA; Alexis Morel, bât., Viuz-en-Sallaz, XF, France – A. Henrioud; Yann Piguet, bât., Lonay, VD – Implenia Construction SA; Laurent Rochat, bât., Le Brassus, VD – Berney Construction SA; Jimmy Wicky, GC, Courfaivre, JU – De Luca SA.

ContremaîtresBesim Bekovic, bât., Martigny, VS – Implenia Construc-tion SA; Jean-Claude Buchilly, bât., Boulens, VD – Cuenod & Payot SA; Simon Chetelat, Gc, Moutier, BE – Kuenzi SA; Yvan Chevalley, bât., Denens, VD – Chevalley Ph. Sàrl; Flo-rent Curchod, Gc, Martigny, VS – Implenia Construction; Antonio Jose Dias Simoes Amorim, bât., Le Lignon, GE – Implenia; Cedric Dizerens, bât., Echallens, VD – Pittet P. Y. & Fils Construction SA; Cédric Epiney, bât., Sierre, VS – Emery Epiney SA; Roger Frascaro, bât., Vevey, VD – Grisoni-Zaugg SA; Raphael Gremaud, bât., Gruyères, FR – ArSA Construc-tions; Laurent Olivier Hegel, Gc, Orbe, VD, – Madliger & Chenevard Ing. SA; Florian Hennemann, bât., Porren-

truy, JU – Les Fils de Marc Joliat SA; Christophe Luyet, Gc, Savièse, VS – Evequoz SA; Marco Mendes, bât., Bossonnens, FR – Coquoz Constructions; Eric-Jean Moret, Gc, Domdidier, FR – Bianchi Constructions SA; Ilir Osmani, bât., Val-d’Illiez, VS – Vieux SA; Jorge Paiva Gomes, Gc, Peseux, NE – Bieri Grisoni SA; Sergio Gabriel Pires de Almeida, bât., Roche, VD – Grisoni-Zaugg SA; Christian

Pitteloud, bât., Vex, VS – Pitteloud Zermatten; Samuel Pitteloud, bât., Sion, VS – ITB SA; Cédric Quiquerez, bât., Chevenez, JU – Fernand Perrin SA; Jean-Pascal Racca, bât., Morges, VD – Racca et Fils SA; Luis Pedro Ramos Augusto, Gc, Bulle, FR – JPF Construction SA; Thomas Seydoux, bât., Fully, VS – Etrasa SA; François Zingg, Gc, Bassecourt, JU – CRGC SA.

Les diplômés 2011: en haut, les chefs d’équipe, et en bas, les contremaîtres. Ils ont tous ajouté un réel atout à leur carrière.

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Romantisme contemporainEXPOSITION: RENATO SALVI

L’EPFZ – Ecole polytechnique fédérale de Zurich expose l’architecte Renato Salvi jusqu’au 30 juin 2011. Une monographie sort dans le même temps. Elle retrace son travail, le long des infra-structures routières de la Transjurane en passant par la villa individuelle.

Le travail de Renato Salvi se déploie sur deux axes diffé-rents. D’une part des infrastruc-tures telle l’autoroute Transju-

rane à laquelle il a consacré plus de 25 ans. D’autre part des activités variées, telles que la gare de Delémont, des écoles, ou des maisons individuelles. Après plus de 20 ans dans le Jura, c’est désormais à Sion qu’il travaille en tant que nouvel architecte de la Ville et chef du Service de l’édilité.

Bâtir – En observant votre travail jusqu’à aujourd’hui, quels sont les points communs architecturaux dans vos ouvrages?Renato Salvi – Mes ouvrages sont très différents les uns des autres. Sauf par leur intégration dans le paysage qui

est vraiment la force de chaque objet. De ce point de vue là, l’auto-route y est pour beau-coup, parce qu’elle m’a fait prendre conscience

du paysage à une échelle que je n’avais pas tout à fait saisie pour des petits ouvrages. Si vous ratez un portail sur l’autoroute, c’est toute une région que vous dénaturez; la responsabilité est donc grande. Une autre caractéristique de mon architecture, c’est la transition; la manière d’arriver devant une maison ou devant un portail autoroutier. Pour moi, c’est très important. Beaucoup d’entre nous se souviennent de la mai-son de leurs grands-parents. Souvent c’était très beau. Il y avait un portail, et après une sorte de tonnelle avec des

fl eurs, suivi de quelques marches pour monter jusqu’à la vieille porte, avec un petit perron couvert… Et aujourd’hui on a supprimé tout ça. C’est devenu brutal. On ne vous accueille plus à la maison et vous ne vous accueillez plus vous-même à la maison. Je fais en sorte dans mon architecture d’accueillir les gens. On n’arrive pas directement chez soi, on passe toujours par un chemin, par un certain nombre d’événements; des plantes ou un couvert.

L’intégration dans le paysage, qu’est-ce que cela signi� e à l’échelle d’un bâtiment?Je me souviens d’un professeur qui disait: «Quand vous touchez à une fl eur, vous bousculez le cosmos entier.» Et j’y crois. Profondément! Je pense que tout acte de création est quelque part un acte de violence. En ce qui me concerne, j’essaie de le réduire au minimum. Que cette violence soit

L’accueil du visiteur dans cette villa se fait en douceur. Il déam-bule sur un ruban en béton qui

se transforme en mur, puis en escalier pour � nalement aboutir

au couvert d’entrée.

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Romantisme contemporain

bâtir pratique

la moins visible possible. Alors si vous construisez et que vous posez une maison sur des énormes talus et que vous ne reconnaissez même pas le ter-rain d’origine, votre violence, elle est inouïe, et pour moi inacceptable.

L’astuce est dans l’observation du paysage alentour a� n de le respecter?Une «astuce», ce n’est pas le bon terme. Je crois que c’est du respect, et qu’il est fondamental. On parle beau-coup de développement durable, mais fi nalement il commence par là. C’est même plus qu’un respect, c’est une sorte d’échange profond entre ce que vous recevez, c’est-à-dire un terrain, un bout de paysage et ce que vous allez y mettre. L’important pour moi est de donner l’impression que la réalisation a toujours été là. Très souvent d’ailleurs dans les maisons que j’ai construites, les gens me disent qu’ils ont cherché la maison sans la trouver! Assez sou-vent modestes, ou un peu cachées, elles se fondent dans le contexte.

A vous entendre, l’architecture ne doit pas être subie par les gens, mais doit réellement les accompagner ?Oui, c’est ça. Et d’ailleurs c’est la rai-son pour laquelle mes architectures sont à tel point différentes les unes des autres. Il y a des maisons très secrètes, qui refl ètent les personnages qui les habitent. Il y en a d’autres qui sont très extraverties parce que les personnes qui sont dedans le sont aussi.

Vous êtes aujourd’hui l’architecte de la Ville de Sion, quelles seront vos premières actions pour cette cité? Nous avons deux thèmes de travail. La micro- et la macrostructure. D’abord la macrostructure; à grande échelle, au niveau de la ville, faire en sorte d’empêcher quelle grandisse indéfi -niment, et la contenir dans les limites qu’elle a déjà. Justement une fois de plus pour être en relation avec son paysage. Inversement à l’intérieur de la ville, c’est d’essayer de rendre des places publiques, des rues arborisées et de résoudre le problème des voi-tures. Ensuite il y a un thème qui est magnifi que et qui va avec la correction

des zones d’inondation du Rhône à la hauteur de Sion. Actuellement la ville tourne le dos au fl euve. Dans le futur l’idée est d’amener les gens vers l’eau.

Une architecture permettant aux habitants de vivre di� éremment à l’échelle d’une ville, c’est quelque chose que vous découvrez?

C’est aussi pour ça que ça m’intéresse. Finalement c’est de pouvoir être au ser-vice d’un plus grand nombre. Concer-nant la microstructure au travers des règlements de construction, nous allons essayer d’amener une certaine qualité dans la réfl exion du bâti à venir. Ça passe parfois par de petites choses. Par exemple essayer de faire en sorte, pour les locatifs, qu’une fenêtre soit digne d’une chambre d’enfant et pas juste un trou réglementaire. Nous avons déjà commencé l’exercice pour l’école de Bramois. Un renou-veau thermique étant nécessaire, nous allons profi ter d’améliorer la qualité de vie de toute la classe. Il y a par exemple un contrecœur à 120 cm et on va le rabaisser à 80 cm de telle façon que les enfants voient dehors. C’est à nouveau une petite chose mais qui pour moi a une grande importance.

Propos recueillis par Sophie Kellenberger

Les murs latéraux des portails auto-routiers montent et descendent pour

donner à voir la pente qu’ils épousent.

Transformation d’une maison médiévale où

l’attention permanente a été de ne pas la «blesser», au risque de la dénaturer.

«On n’est pas propriétaire d’une batisse du XVIe siècle, on en est dépositaire, pour prolonger son existence pour la génération suivante», sou-ligne l’architecte.

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68 bâtir > mai 2011

Romantisme contemporainEXPOSITION: RENATO SALVI

L’EPFZ – Ecole polytechnique fédérale de Zurich expose l’architecte Renato Salvi jusqu’au 30 juin 2011. Une monographie sort dans le même temps. Elle retrace son travail, le long des infra-structures routières de la Transjurane en passant par la villa individuelle.

Le travail de Renato Salvi se déploie sur deux axes diffé-rents. D’une part des infrastruc-tures telle l’autoroute Transju-

rane à laquelle il a consacré plus de 25 ans. D’autre part des activités variées, telles que la gare de Delémont, des écoles, ou des maisons individuelles. Après plus de 20 ans dans le Jura, c’est désormais à Sion qu’il travaille en tant que nouvel architecte de la Ville et chef du Service de l’édilité.

Bâtir – En observant votre travail jusqu’à aujourd’hui, quels sont les points communs architecturaux dans vos ouvrages?Renato Salvi – Mes ouvrages sont très différents les uns des autres. Sauf par leur intégration dans le paysage qui

est vraiment la force de chaque objet. De ce point de vue là, l’auto-route y est pour beau-coup, parce qu’elle m’a fait prendre conscience

du paysage à une échelle que je n’avais pas tout à fait saisie pour des petits ouvrages. Si vous ratez un portail sur l’autoroute, c’est toute une région que vous dénaturez; la responsabilité est donc grande. Une autre caractéristique de mon architecture, c’est la transition; la manière d’arriver devant une maison ou devant un portail autoroutier. Pour moi, c’est très important. Beaucoup d’entre nous se souviennent de la mai-son de leurs grands-parents. Souvent c’était très beau. Il y avait un portail, et après une sorte de tonnelle avec des

fl eurs, suivi de quelques marches pour monter jusqu’à la vieille porte, avec un petit perron couvert… Et aujourd’hui on a supprimé tout ça. C’est devenu brutal. On ne vous accueille plus à la maison et vous ne vous accueillez plus vous-même à la maison. Je fais en sorte dans mon architecture d’accueillir les gens. On n’arrive pas directement chez soi, on passe toujours par un chemin, par un certain nombre d’événements; des plantes ou un couvert.

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Exposition

Material Vision se tient du 24 au 26 mai 2011 à Franc-fort-sur-le-Main. Métal, verre, céramique, bois ou encore nanomatériaux sont au menu. Coup de projecteur.

Comme son nom l’indique, Material Vision est une manifestation consacrée aux matériaux, sous toutes

leurs formes. Du 24 au 26 mai 2011, elle réunira à Francfort-sur-le-Main des représentants des compagnies produisant différents types de maté-riaux, des architectes et des designers industriels.«L’objectif de ce salon est d’offrir une plate-forme pour un dialogue entre professionnels. Les créateurs peuvent ainsi transmettre leurs impressions aux entreprises et préciser leurs besoins», indiquent les organisateurs. Parmi les matériaux présentés: le métal, le verre, la pierre, le bois, celui fait à base de papier, les matériaux composites et les nanomatériaux.

Textile de la partieDepuis 2009, Material Vision se tient parallèlement à la foire allemande du textile technique et non-tissé, Techtex-til. Lors de leur dernière édition, les deux expositions ont attiré près de 24 000 visiteurs de 85 pays. En réunis-sant ces deux événements, les respon-sables veulent «offrir un panorama le plus complet possible du marché inter-national des matériaux». Cette année, Texprocess – le rendez-vous inter-national du textile et des matériaux flexibles – se joint au duo.Notez que Material Vision ouvre uni-quement ses portes aux spécialistes du secteur.• D. N.

Dialogue entre architectes et constructeurs

Entrée en matière

Les visiteurs pourront notamment se rensei-gner sur les pigments de couleur changeante (chromaflair).

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L’essentiel en brefDates:Du 24 au 26 mai 2011

Lieu:Messe Frankfurt (D)www.material-vision.messefrankfurt.com

Prix de l’entrée:Carte journalière sur place: 30 aCarte journalière au préalable: 20 a sur www.tickets.messefrankfurt.com.Prix réduit sur place: 17 a

Heures d’ouverture:Mardi-jeudi: 9h-18h

Exposition_dialogue.indd 71 05.05.11 13:49-montage annonces-05-11.indd 70 04.05.11 17:13

Depuis près de soixante ans, la Sériede prix vous donne les tarifs afi n d’établir vos projets de tous travaux du bâtiment et du génie civil.

Sur plus de 550 pages, vous ytrouverez les bases les plus sûres pour l’étude comparative, l’établissement des devis et la mise au concoursdes travaux; ainsi, vous avezen permanence sous la main:– un catalogue des normes SIA;– le recueil des lois cantonales

et fédérales;– environ 40 rubriques

professionnelles présentant plusde 21 000 prix actualisés de

manière claire et complète, établis par des professionnels reconnus(la Société vaudoise des ingénieurs et architectes et la Fédérationvaudoise des entrepreneurs).

LA SÉRIE DE PRIX, C’EST SIMPLEExplications, listes, schémas,tableaux, tous les détailsconcernant les dimensionset le genre de matériaux utilisés.

LA SÉRIE DE PRIX, C’EST COMPLETDes matériaux à la main-d’œuvre, des terrassements aux ultimes fi nitions,en passant par toutes les installations. Pour architectes, ingénieurs etpaysagistes; entrepreneurs et maîtres d’état, communes et gérances.

BULLETIN DE COMMANDE parution en juillet

OUI, je commande ____ ex. de la Série de prix 2010 A retourner sous enveloppe à:INÉDIT PUBLICATIONS SA Avenue Dapples 7 – Case postale 900 – 1001 Lausanne

ou faxer au no 021 695 95 50

Nom ou raison sociale:

Secteur d’activité:

Membre: � SVIA � FVE � FRM

Adresse/Case postale:

NP/Localité: Tél.:

Date: Signature:

Membre SVIA, FVE, FRM Fr. 150.– (non-membre Fr. 170.–)TVA non comprise + participation aux frais de port et d’emballage

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LES PRIX DU MARCHÉ DE LA CONSTRUCTION, SIMPLES ET COMPLETS, RÉFÉRENCÉS PAR LA SIA ET LA FVE

Une réalisation Une édition FVE

19.1819.17

383 Portes métalliques (Exécution hors série) Prix nets (sans TVA)

300 Portes en aluminium334 Portes à châssis en profilés d’aluminium calorifugés335 Portes en profilés calorifugés

Encadrement et châssis en profilés d’aluminium calorifugésY compris fiches, serrure à mortaiser et poignée

001 02 Marque, type ALSEC13 Epaisseur du vantail 59 mm

800 Travaux accessoires et plus-value811 Plus-value 1001 01 Elargissement de l’encadrement

02 Selon plan03 Latéralement04 En haut05 Matériau d’exécution: tube acier06 Mode de fixation: tampons

820 Plus-value 2822 Jointoyage au mastic à élasticité permanente

Prestations comprises dans les prix unitaires:– Nettoyage du joint (dépoussiérage)– Collage d’une protection sur les bords du joint– Couche d’apprêt– Lissage de la surface du joint

001 03 Matériau et nature des surfaces d’adhérences: béton et aluminium06 Mastic, type silicone09 Section du joint 10 x 10 mm

383 Portes métalliques (Exécution hors série) Prix nets (sans TVA)

N° de pos. 1 2 3 4 5Dim. ext. 1000 x 2100 1000 x 2600 1000 x 2600 1800 x 2100 1800 x 2600

Fr./pce 3490.— 3935.— 4505.— 4235.— 4820.—

N° de pos. 6 7 8 9 10Dim. ext. 1800 x 2600 2000 x 2100 2000 x 2600 2000 x 2600 2600 x 2100

Fr./pce 5490.— 5115.— 5690.— 6355.— 4970.—

N° de pos 11 12 13 14 15Dim. ext. 2600 x 2600 2600 x 2600 3000 x 2100 3000 x 2600 3000 x 2600

Fr./pce 5610.— 6315.— 5950.— 6575.— 7320.—

N° de pos. 16 17 18Dim. ext. 4000 x 2100 4000 x 2600 4000 x 2600

Fr./pce 6920.— 8380.— 9065.—

Plus-value pour socle de porte, hauteur 30 cm, longueur minimum1 m1. Exécution I ..................................................................................... Fr./pce 230.—

Ferme-portes en applique, grandeur moyenne:a) N° 3 ................................................................................................... » 305.—

b) N° 4 ................................................................................................... » 315.—

Idem à encastrer dans le sol, posé dans emplacement réservé .......... » 720.—

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383 Portes métalliques (Exécution hors série) Prix nets (sans TVA)

300 Portes en aluminium334 Portes à châssis en profilés d’aluminium calorifugés335 Portes en profilés calorifugés

Encadrement et châssis en profilés d’aluminium calorifugésY compris fiches, serrure à mortaiser et poignée

001 02 Marque, type ALSEC13 Epaisseur du vantail 59 mm

800 Travaux accessoires et plus-value811 Plus-value 1001 01 Elargissement de l’encadrement

02 Selon plan03 Latéralement04 En haut05 Matériau d’exécution: tube acier06 Mode de fixation: tampons

820 Plus-value 2822 Jointoyage au mastic à élasticité permanente

Prestations comprises dans les prix unitaires:– Nettoyage du joint (dépoussiérage)– Collage d’une protection sur les bords du joint– Couche d’apprêt– Lissage de la surface du joint

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383 Portes métalliques (Exécution hors série) Prix nets (sans TVA)

N° de pos. 1 2 3 4 5Dim. ext. 1000 x 2100 1000 x 2600 1000 x 2600 1800 x 2100 1800 x 2600

Fr./pce 3490.— 3935.— 4505.— 4235.— 4820.—

N° de pos. 6 7 8 9 10Dim. ext. 1800 x 2600 2000 x 2100 2000 x 2600 2000 x 2600 2600 x 2100

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N° de pos 11 12 13 14 15Dim. ext. 2600 x 2600 2600 x 2600 3000 x 2100 3000 x 2600 3000 x 2600

Fr./pce 5610.— 6315.— 5950.— 6575.— 7320.—

N° de pos. 16 17 18Dim. ext. 4000 x 2100 4000 x 2600 4000 x 2600

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férents critères écologiques mais avec une pondération différente. Les émis-sions de CO2 (le plus important gaz à effet de serre) comptent à hauteur de 60% dans l’évaluation, les nuisances sonores à 20%, les polluants aériens à 15% et l’impact sur l’environnement à 5%. Ici, il est question des oxydes d’azote (NOx) et de l’anhydride sulfu-reux qui provoquent une acidifi cation et surfertilisation des sols et des eaux.

Quelles sont les principales diffi cultés rencontrées dans la réalisation de cette enquête?Les données concernant les véhicules sont des chiffres offi ciels d’homolo-gation délivrés par la Confédération. Elles sont donc faciles d’accès. Par contre, il est plutôt ardu de mettre en évidence, tout au long du classement, quelle voiture convient à quel type d’automobiliste.

Des changements ont-ils été opérés dans la technique de réa-lisation de l’EcoMobiListe au cours des dernières années?

L’ATE (association Transports et environnement) vient de publier son classement annuel des véhicules disponibles sur le marché suisse, établi selon des critères écologiques. «Les véhicules utilitaires fi gurent en bonne place dans cette Eco-MobiListe», précise Gerhard Tubandt, son porte-parole.

Bâtir – Quels types d’informations votre enquête délivre-t-elle?Gerhard Tubandt – Des classements sont établis pour les différentes caté-gories de véhicules (des petites auto-mobiles jusqu’aux 4x4). En outre, la sélection des dix meilleures voitures, toutes classes confondues, fi gure dans cette étude. Par ailleurs, des classe-ments particuliers sont réalisés pour les voitures à l’éthanol (E85), pour les voitures purement électriques et pour les véhicules utilitaires.

Dans quel but cette liste a-t-elle été créée?Réunissant plus de dix pages d’in-formations et dotée d’un système d’étoiles, cette enquête permet au consommateur de savoir, en un coup

d’œil, si l’achat de tel ou tel véhicule est écologi-quement envisageable ou pas. Il faut relever que, dans les années 80, classer les automobiles

selon des critères écologiques était encore tabou! A l’époque, l’ATE voulait sensibiliser les gens sur le thème de l’environnement.

Combien de véhicules utilitaires fi gurent dans le classement?L’EcoMobiListe comprend plus de 300 véhicules utilitaires, jusqu’à un poids maximal de 3,5 tonnes.

Décrivez-nous le système d’évaluation concernant les véhicules utilitaires.Il est le même que pour les voitures de tourisme: l’ATE prend en compte dif-

Quels critères écologiques?

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actualisation a eu lieu en 2008. Cette fois, il s’agissait de pondérer deux don-nées au sein du classement: les émis-sions de CO2 et les effets des oxydes d’azote sur l’environnement.

Les entreprises sont-elles plus soucieuses de l’environnement que les particuliers lorsqu’elles font l’acquisition d’un véhicule?Oui, elles font des choix beaucoup plus rationnels que les particuliers. Par exemple: fin 2008, le groupe Nestlé a décidé de faire passer les émissions moyennes de CO2 de sa flotte (environ

13 000 voitures) de 168 à 130 g/km d’ici à 2012. Cela représente 18 000 tonnes de CO2 en moins dans l’air. La coopéra-tive d’autopartage Mobility poursuit le même objectif avec ses 2300 véhicules, ce qui la place parmi les cinq plus grands exploitants de flotte en Suisse. Selon Mobility, la moyenne actuelle d’émission de CO2 par ses véhicules est de 144g/km.

Quels changements connaissent les véhicules utilitaires par rapport au passé?Bien que les filtres à particules diesels ne soient pas encore obligatoires, ils se répandent de plus en plus.

Que laissent présager les résultats de l’EcoMobiListe 2011 pour les années à venir?On peut s’attendre à ce qu’en 2012, les filtres à particules diesels soient utili-sés sur quasiment tous les véhicules utilitaires.

Quel message tacite délivre ce classement?Avec l’EcoMobiListe, l’ATE veut sensi-biliser les conducteurs d’automobiles et les entreprises sur l’impact que peuvent avoir leurs véhicules sur l’en-vironnement. Pour une firme, la flotte de véhicules représente une véritable carte de visite. Un choix qui ne serait pas fait en fonction de critères de dura-bilité pourrait désavantager l’entre-prise aux yeux de sa clientèle.•

Propos recueillis par Marie-Hélène Morf

Le système d’évaluation actuel a été développé en 1997 en Allemagne, par l’Institut de recherche en énergie et en environnement (IFEU) à Heidel-berg, en collaboration avec le Service fédéral de l’environnement. Depuis, le système a été actualisé constamment pour répondre aux dernières tech-niques de l’industrie automobile.

Par exemple?En 2004, le système d’évaluation a été ajusté au sujet de l’influence des par-ticules de diesel sur le réchauffement climatique. Une deuxième grande

Nombre de marques mettent en avant le meilleur rendement des moteurs et l’équipement systématique de filtres à particules.

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férents critères écologiques mais avec une pondération différente. Les émis-sions de CO2 (le plus important gaz à effet de serre) comptent à hauteur de 60% dans l’évaluation, les nuisances sonores à 20%, les polluants aériens à 15% et l’impact sur l’environnement à 5%. Ici, il est question des oxydes d’azote (NOx) et de l’anhydride sulfu-reux qui provoquent une acidifi cation et surfertilisation des sols et des eaux.

Quelles sont les principales diffi cultés rencontrées dans la réalisation de cette enquête?Les données concernant les véhicules sont des chiffres offi ciels d’homolo-gation délivrés par la Confédération. Elles sont donc faciles d’accès. Par contre, il est plutôt ardu de mettre en évidence, tout au long du classement, quelle voiture convient à quel type d’automobiliste.

Des changements ont-ils été opérés dans la technique de réa-lisation de l’EcoMobiListe au cours des dernières années?

L’ATE (association Transports et environnement) vient de publier son classement annuel des véhicules disponibles sur le marché suisse, établi selon des critères écologiques. «Les véhicules utilitaires fi gurent en bonne place dans cette Eco-MobiListe», précise Gerhard Tubandt, son porte-parole.

Bâtir – Quels types d’informations votre enquête délivre-t-elle?Gerhard Tubandt – Des classements sont établis pour les différentes caté-gories de véhicules (des petites auto-mobiles jusqu’aux 4x4). En outre, la sélection des dix meilleures voitures, toutes classes confondues, fi gure dans cette étude. Par ailleurs, des classe-ments particuliers sont réalisés pour les voitures à l’éthanol (E85), pour les voitures purement électriques et pour les véhicules utilitaires.

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selon des critères écologiques était encore tabou! A l’époque, l’ATE voulait sensibiliser les gens sur le thème de l’environnement.

Combien de véhicules utilitaires fi gurent dans le classement?L’EcoMobiListe comprend plus de 300 véhicules utilitaires, jusqu’à un poids maximal de 3,5 tonnes.

Décrivez-nous le système d’évaluation concernant les véhicules utilitaires.Il est le même que pour les voitures de tourisme: l’ATE prend en compte dif-

Quels critères écologiques?

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Louez la grue dont vous avez besoin: S, M, L ou XL.Condecta loue des grues de toutes dimensions: – Gamme complète– Portées de 20 à 60 m– Tout près de chez vous: Aclens (VD), Winterthur (ZH),

Oberbottigen (BE), Kappel (SO), Eschenbach (LU), Neuhaus (SG), Trimmis (GR)

Grues

Condecta (Romandie) SAChemin de la Clopette 30, CH-1040 EchallensTéléphone +41 (0)21 886 34 00, [email protected]

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par le biais des taxes automobiles, on a choisi, dans le futur, de favoriser les acquéreurs de voitures propres. Cette démarche est effectuée au détriment des propriétaires de voitures d’occa-sion et en circulation. Que faire de celles-ci? Les revendre aux pays afri-cains et donc déplacer le problème plus loin? Quoi qu’il en soit, nous nous réjouissons de voir le monde automo-bile devenir toujours plus propre et nous sommes heureux de constater que les acquéreurs de voitures de tourisme se soucient de plus en plus de l’écologie.•

Propos recueillis parMarie-Hélène Morf

Les mentalités ont-elles évolué? L’impact d’un véhicule utilitaire léger fait-il aujourd’hui partie des critères d’achat?

La réponse d’Yves-B. Pochon, responsable des ventes au sein du Garage Robert SA, conces-sionnaire Renault-Dacia-Nissan

à Neuchâtel, est claire: «Il est rare que des entrepreneurs formulent des demandes de véhicules utilitaires res-pectueux de l’environnement. Pour une entreprise, qu’elle soit petite ou grande, c’est le prix qui compte. D’ailleurs, de réelles améliorations au niveau environnemental sont-elles réa-lisables avec des véhicules utilitaires, souvent très chargés, qui effectuent des trajets courts, ponctués de fré-quents arrêts et démarrages?»

Bâtir – Quelle évolution constatez-vous dans votre société?Yves-B. Pochon – «Renault va commer-cialiser un véhicule utilitaire électrique

doté d’une autonomie de 160 km. La marque est sensible à ce problème. D’ailleurs, chez ce constructeur, les véhicules utilitaires diesels sont éga-lement disponibles avec des fi ltres à particules, donc plus propres qu’au-paravant.

Votre clientèle est-elle sensible aux classements, tels que celui de l’ATE (association Transports et environ-nement), qui renseignent sur les critères écologiques présentés par les véhicules? Les acquéreurs de véhicules utilitaires légers sont peu infl uencés par ces études. Par contre, les clients qui choi-sissent une voiture de tourisme le sont plus; ils essaient d’être proactifs en la matière mais, fi nalement, c’est souvent le porte-monnaie qui l’emporte.Pour épauler ces personnes en quête d’automobiles propres, il faudrait que les constructeurs cessent de proposer des moteurs surpuissants. En outre, il serait souhaitable que la Confédéra-tion agisse, à l’instar de l’Etat français qui a proposé des primes à la casse pour les véhicules sales. En Suisse,

Pour changer d’èreVÉHICULES UTILITAIRES LÉGERS

bâtir pratique

Un véhicule «vert» pour les artisans et entre-

prises: un choix qui peine encore à se faire.

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Louez la grue dont vous avez besoin: S, M, L ou XL.Condecta loue des grues de toutes dimensions: – Gamme complète– Portées de 20 à 60 m– Tout près de chez vous: Aclens (VD), Winterthur (ZH),

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Dix ans pour convaincreCyrill Deschamps est respon-sable du Centre suisse des véhicules électriques créé par l’Association e’mobile sise à Berne.

Bâtir – Il semble que l’écologie entre encore peu en compte lors de l’achat d’un véhicule utilitaire léger… Cela vous surprend-il?Cyrill Deschamps – Non, on com-prend qu’un artisan mette l’accent sur l’aspect financier lors d’un tel achat, d’autant plus lorsqu’on sait que le prix d’un véhicule électrique s’élève de CHF 50 000.– à CHF 60 000.–! Toute-fois, cet investissement est récupéré sur la durée puisqu’une recharge de courant coûte cinq fois moins cher aux 100 km qu’un carburant traditionnel. En outre, l’entretien et les services du moteur électrique sont quasiment inexistants.On comprend aussi que les entrepre-neurs aient des craintes vis-à-vis de l’inconnue qui entoure la durée de vie des batteries. Les grandes marques automobiles offrent une garantie qui peut aller jusqu’à huit ans mais, passé cette période, il est vrai qu’on est dans l’incertitude car on a peu de recul par rapport à cette technologie. En outre, le problème qui se pose actuellement pour un véhicule utilitaire électrique – qui se doit d’être léger et pratique – vient de la dimension et du poids de la batterie.

On sait pourtant que de grandes sociétés se dotent d’un parc de véhicules propres…Oui, mais ce sont des entreprises en lien avec le domaine de l’écologie: des sociétés électriques, des installateurs de pompes à chaleur, des fabricants de panneaux solaires… qui désirent être en adéquation avec leur philoso-phie d’entreprise. En 2010, 200 véhi-cules électriques ont été vendus en Suisse. C’est très peu. On estime que

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Un véhicule «zéro émission»: signe des temps.

Un exemple de combinai-son technique avec une propulsion au biodiesel.

ce chiffre va doubler en 2011. Par ail-leurs, il faut relever que la gamme des véhicules utilitaires à gaz s’élargit et offre aujourd’hui une bonne alterna-tive, grâce à un prix du carburant 30% inférieur à l’essence et à des émissions de CO2 et de polluants nettement dimi-nuées.

On mise plutôt sur des combinai-sons de technologies?Oui, la vente de véhicules purement électriques va décoller mais, au cours des dix prochaines années, on verra apparaître des systèmes hybrides asso-ciant l’électricité à l’essence, au diesel

ou au gaz. En ce domaine, l’offre est déjà plus étoffée car les constructeurs européens, sommés par leurs gou-vernements d’abaisser les émissions moyennes de CO2 sur leurs gammes de véhicules à des taux de 130g/km en 2015 et 95g/km en 2020, sont obli-gés d’avancer dans cette direction: en effet, même si les moteurs tradi-tionnels progressent vers la propreté, nous pensons qu’ils n’arriveront pas à atteindre les objectifs fixés par l’Union européenne sans l’apport de motorisa-tions de plus en plus électrifiées.•

M.-H. M.

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OUI, je m’abonne au mensuel «Bâtir» pour 1 an au prix de Fr. 88.– (TVA incluse).

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