Bateaux - Archéologie | culture.fr€¦ · à raison d’ailleurs. Les galères, mues à la voile...
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Cette fiche est tirée du site http://www.epaves.corsaires.culture.fr/ Collection Grands sites archéologiques http://www.grands-sites-archeologiques.culture.fr éditée par le Ministère de la culture et de la communication (SG / SCPCI / DREST). Mél. : [email protected] 1 et navires à travers les siècles Selon les spécialistes, les premiers bateaux dateraient de la Préhistoire. Simples troncs d’arbres à l’origine, ils devinrent pirogues, radeaux, puis bateaux de plus en plus sophistiqués, réalisés en bois, en peau, puis en métal et, plus récemment, en plastique et en résine. Certains types de navires sont synonymes de périodes historiques précises, à tort ou à raison d’ailleurs. Les galères, mues à la voile et à la rame, nous font penser à l’Antiquité Greco-romaine, alors qu’il y en a eu jusqu’au XVIII ème siècle ; le mot drakkar nous rappelle les Vikings, même si ce mot ne date que du XIX ème siècle et qu’il recouvre des types de navires très différents les uns des autres… Ainsi mener l’enquête sur un navire précis dont nous connaissons le nom ou sur un type d’embarcation nous permet d’appréhender l’histoire d’une façon différente. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait avec La Dauphine et L’Aimable Grenot. En nous promenant à bord d’une frégate du XVIII ème siècle, nous y avons découvert la vie des marins de l’époque, mais aussi tout le contexte de cette période historique. C’est ce que nous te proposons de faire. S’il est possible de travailler sur des navires « historiques », de La Grande Hermine de Jacques Cartier à L’Hermione du Marquis de La Fayette, il peut être tout aussi intéressant de le faire sur des bateaux plus locaux. Ces « vieux gréements », comme on les appelle, ont été remis au goût du jour dans les années 1980. Nombreux sont ceux qui ont été restaurés et qui naviguent encore, en particulier lors des grands rassemblements maritimes de Brest, Douarnenez ou Rouen. De nombreux musées et écomusées sont consacrés au monde maritime : le Musée National de la Marine, bien sûr, avec ses sites de Paris, Brest, Lorient, Rochefort et Toulon ; le musée maritime de Tatihou (Manche) ; le port-musée de Douarnenez ; les musées des bases-sous-marines de Bordeaux, Lorient, Saint-Nazaire. Cette liste est loin d’être exhaustive. La visite de l’un d’eux, ou d’un navire ouvert au public (sous-marin Le Redoutable à Cherbourg, chantier de L’Hermione à Rochefort…) peut être aussi un bon point de départ. Bateaux PHOTO 1 : La Recouvrance, mise à l’eau lors des fêtes de Brest 92, est qualifiée de « navire historique » car il est une copie d’une goélette datant de 1817. C’est aussi le cas du Renard de Robert Surcouf (crédit H. Peaudecerf). PHOTO 2 : Voile au tiers, voile à livarde ou voile latine, comme celle-ci, les bateaux traditionnels montrent une grande diversité d’une région à l’autre. La forme du gréement est un bon moyen de les différencier (crédit H. Peaudecerf). PHOTO 3 et 4 : Sculpture ou carte postale ancienne, ce peut être aussi le point de départ d’une recherche (crédit H. Peaudecerf et coll. privée).
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Collection Grands sites archéologiques http://www.grands-sites-archeologiques.culture.fr éditée par le Ministère de la culture et de la communication (SG / SCPCI / DREST). Mél. : [email protected]
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et navires à travers les siècles Selon les spécialistes, les premiers bateaux dateraient de la Préhistoire. Simples troncs d’arbres à l’origine, ils devinrent pirogues, radeaux, puis bateaux de plus en plus sophistiqués, réalisés en bois, en peau, puis en métal et, plus récemment, en plastique et en résine. Certains types de navires sont synonymes de périodes historiques précises, à tort ou à raison d’ailleurs. Les galères, mues à la voile et à la rame, nous font penser à l’Antiquité Greco-romaine, alors qu’il y en a eu jusqu’au XVIIIème siècle ; le mot drakkar nous rappelle les Vikings, même si ce mot ne date que du XIXème siècle et qu’il recouvre des types de navires très différents les uns des autres…
Ainsi mener l’enquête sur un navire précis dont nous connaissons le nom ou sur un type d’embarcation nous permet d’appréhender l’histoire d’une façon différente. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait avec La Dauphine et L’Aimable Grenot. En nous promenant à bord d’une frégate du XVIIIème
siècle, nous y avons découvert la vie des marins de l’époque, mais aussi tout le contexte de cette période historique. C’est ce que nous te proposons de faire.
S’il est possible de travailler sur des navires « historiques », de La Grande Hermine de Jacques Cartier à L’Hermione du Marquis de La Fayette, il peut être tout aussi intéressant de le faire sur des bateaux plus locaux. Ces « vieux gréements », comme on les appelle, ont été remis au goût du jour dans les années 1980. Nombreux sont ceux qui ont été restaurés et qui naviguent encore, en particulier lors des grands rassemblements maritimes de Brest, Douarnenez ou Rouen. De nombreux musées et écomusées sont consacrés au monde maritime : le Musée National de la Marine, bien sûr, avec ses sites de Paris, Brest, Lorient, Rochefort et Toulon ; le musée maritime de Tatihou (Manche) ; le port-musée de Douarnenez ; les musées des bases-sous-marines de Bordeaux, Lorient, Saint-Nazaire. Cette liste est loin d’être exhaustive. La visite de l’un d’eux, ou d’un navire ouvert au public (sous-marin Le Redoutable à Cherbourg, chantier de L’Hermione à Rochefort…) peut être aussi un bon point de départ.
Bateaux
PHOTO 1 : La Recouvrance, mise à l’eau lors des fêtes de Brest 92, est qualifiée de « navire historique » car il est une copie d’une goélette datant de 1817. C’est aussi le cas du Renard de Robert Surcouf (crédit H. Peaudecerf).
PHOTO 2 : Voile au tiers, voile à livarde ou voile latine, comme celle-ci, les bateaux traditionnels montrent une grande diversité d’une région à l’autre. La forme du gréement est un bon moyen de les différencier (crédit H. Peaudecerf).
PHOTO 3 et 4 : Sculpture ou carte postale ancienne, ce peut être aussi le point de départ d’une recherche (crédit H. Peaudecerf et coll. privée).
Cette fiche est tirée du site http://www.epaves.corsaires.culture.fr/
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