Batcheba, la buteuse en or

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2 6 novembre 2013No 973

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTION

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

34 465FANS

Une flopée d’artistes, tous styles confondus, sont présentés dans le DVD « 10 ans d’art contemporain en Haïti/vol 1, réalisé par la Fonda-tion AfricAmérica.

En guise d’illustration de la po-chette : « Mes rues impudiques », de Tessa Price-Mars. Cette traversée de l’art contemporain haïtien édifie et enrichit la documentation existante consacrée à la peinture, la sculpture, la photographie et la vidéographie… Parmi les créateurs haïtiens : Guyodo, Alain Pamphile, Jean Edy Rémy et Josué Azor, Louisiane Saint-Fleurant, Maksaens Denis, Patrick Gaspard et Ronald Mevs. Leurs parcours et la marque originale de leurs œuvres sont retracés grâce aux efforts textuels des contributeurs Tessa Price-Mars et Barbara Prézeau Stephenson.

Mais elle met aussi en avant et fait dé-couvrir, dans une perspective « ouverte », des artistes d’ailleurs évoluant sur la

scène internationale. Adriana Gonzales Braun (Paraguay), Christopher Cozier (Tri-nidad), Jack Beng -Thi (Île de la Réunion) seront découverts dans ce DVD à travers des performances et installations qui ont eu lieu à Port-au-Prince. Les archives concentrent toutes les activités de la fondation réalisées pendant une dizaine d’années et disposent d’une mine d’images à la portée de tous.

Elle contient une quantité d’infor-mations importantes constituées suite aux forums, aux expositions (qui se sont tenues au Centre culturel AfricAmérica), aux vernissages réunissant des artis-tes haïtiens et artistes invités venus de l’étranger (Amérique, Caraïbes…). Des échanges internationaux, des résiden-ces de créateurs et chercheurs de tous horizons et autres événements sem-blables organisés par ladite fondation constituent le fond de ce support visuel efficace qui présente, sous les yeux des amateurs d’art, l’art contemporain haïtien dans toute sa diversité, dans ses

pratiques multiples (cinéma architecture, design, vidéo…)

Les textes sont de bonne facture, les images sont vivantes et témoignent du foisonnement de la créativité haïtienne dans sa modernité et dans ses rapports avec le terroir, le temps, le réel et le beau.

Rosny Ladouceur

Art haïtien

Découvrir un éventail d’artistes contemporains

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36 novembre 2013No 973

Lamour Laguerre # 1300 Aseline Volcy # 1400 Millien Pierre Jean # 1200

Louis Blanchet Censini # 1500 Dieubon Augustin # 1600

N0 1500 N0 1600

N0 1300 N0 1400 N0 1200

Tonymix, Steve Azor et Lionel Benjamin,les membres jury à l’occasion

Repêché pour continuer la course, Dieubon Augustin, #1600, a compris que le concours se faisait en deux étapes : sur scène où il faut donner une bonne performance que tout le pays regardera à la télé, puis mener campagne auprès de la population pour acquérir des votes. Le revenant a donc, hormis sa bonne interprétation de « Mwen bouke » de Harmonik, campé une équipe de marke-ting pour avoir les votes au numéro 1600. L’artiste a, selon Steve Azor, bien travaillé

sa présence sur scène.Lamour Laguerre investit les com-

munes du Sud à la recherche de votes, a-t-on observé. Le # 1300 des phases finales de Digicel Stars a scandé son nu-méro au concert donné en l’honneur de Jean Jean Roosevelt le week-end écoulé à Cavaillon. Interprétant « Merci », une musique originale dans laquelle il affiche sa reconnaissance, sa prestation a divisé l’opinion publique. Lionel Benjamin trou-ve que le texte a une faiblesse, Tonymix

est emballé, tandis que les spectateurs n’ont pas vraiment été impressionnés.

Tout le charme artistique d’Aseline Volcy, # 1400, réside dans sa voix. La Gonaïvienne a cerné la faiblesse du public. Elle lui a offert un menu consis-tant, mélange de compas et de rap qui a fait basculer la réticence de ceux qui hésitaient à l’applaudir juste parce qu’ils soutiennent un autre compétiteur. Sa composition personnelle « Mwen ren-men w » a fait un tabac.

La pluie d’applaudissements qui a inondé les studios de Tripp Tv lors de l’in-terprétation de « M bezwen yon fanm » de Millien Pierre Jean fera peut-être ‘’ger-mer plus de votes’’ au # 1200. Millien gère bien l’espace de performance, sa musi-que est appréciée, et, sans aucun doute, le public l’aime bien. Le premier candidat venu de Lascahobas depuis l’implantatiin du concours en Haïti, a réussi de très tôt à réveiller la star qui sommeillait en lui. Tonymix demande aux autres candidats de le prendre comme exemple.

Louis Blanchet Censini, # 1500, fait toujours le bon choix musical. « L’Albinos », comme le surnomme plus d’un, sait comment user de son talent pour obtenir les moyens de continuer la route vers le septième titre. « Agoye » de Jean Jean Roosevelt lui a encore valu des notes po-sitives d’un public qu’il trouble à chaque fois.

Seuls les votes du public permettront aux candidats de rester en lice. Les votes se font au numéro attribué au candidat via SMS ou appels téléphoniques. Les shows télévisés diffusés sur les ondes de Radio-Télé Ginen (ch. 18) le dimanche soir, 8h, sont repris les lundis 4h p.m., les mercredis 4h p.m. et les vendredis 5h p.m. Télé Vénus (Cap-Haïtien), Télé Delta (Saint-Marc), Télé Contact (Petit-Goâve), TMS (Cayes), Télé Express (Jacmel), RTDM (Hinche) diffusent aussi ce grand concours de la compagnie rouge et blanc dans leurs villes respectives.

Plésius Junior Louis

[email protected]

Charma Ledix et Roussie Honoré ne sont plus dans la course au titre suprême. L’élimination des deux candi-dates qu’on ne s’attendait pas à voir partir aussitôt peine plus d’un. Au milieu des voix qui se plaignent lors de l’enregistrement du show live, une vérité frappe les oreilles : « Il ne suffit pas de dire que tel candidat a du talent, il faut le voter, envoyer un SMS ou faire un appel au numéro qui lui est octroyé. » Le concours continue mainte-nant avec cinq candidats qui, après la diffusion de leur performance sur Radio-Télé Ginen cette semaine, seront réduits au prochain show. Vos votes seuls permettront au meilleur de passer à la prochaine étape.

Digicel Stars, à vous de jouer !

Mardi 5 novembre. 12h. Au salon diplomatique de l’aéroport international Toussaint Louverture, une belle brochette de gens s’installe. La styliste Maguy Durcé, lauréate du Grand Prix Afro-K 2013, est attendue avec impatience par ses admirateurs venus avec des gerbes de fleurs fêter la victoire de la mode haïtien-ne. Maelle David du Réseau des designers haïtiens, Evans Paul, l’ancien maire de Port-au-Prince, Immacula Richard, la représentante de la ministre de la Culture, cherchent manifestement des sujets de conversation pour tuer le temps. On ne s’ennuie pourtant pas. Le temps passe vite. Il est une heure. Un minibus blanc s’approche. Tout le beau monde court à sa rencontre. Une forte émotion se lit sur le visage de la lauréate. Avec une fierté cocardière, elle chuchote des mots à ses fans de la mode : « Je suis émue. Je me sens fière.»

Dans une ambiance conviviale, le public l’accompagne à la salle où elle rencontre les journalistes. Imma-cula Richard prononce son allocution.

« Heureux qui comme Maguy Durcé a fait un beau voyage ». Ce qui ramène à l’esprit des amateurs de lettres ce beau poème de Joachim Du Bellay. La fierté luit sur son visage. Maelle David ne cache rien. Elle ne trouve pas les mots pour déballer sa joie de revoir celle qui vient de donner ses lettres de noblesse à la mode haïtienne, hissant notre bicolore encore plus haut. « Maguy vient de faire la fierté de son peuple. Nous, au Réseau des designers haïtiens, notre mission est de promouvoir l’industrie de la mode», lance-t-elle, vive comme l’éclair.

Large sourire, la Maguy nationale se réjouit de l’accueil chaleureux de ce pu-blic trié sur le volet. « J’ai présenté tout le long de ce concours une vision moderne de la mode. Je suis heureuse d’avoir rem-porté ce prix. Haïti le mérite bien. Je ne vais pas ménager mes compétences. Je compte les mettre au service des agents

politiques et culturels et encourager les jeunes en vue de promouvoir la mode haïtienne », précise la styliste, sourire aux lèvres. Quant aux remerciements, elle ne lésine pas. « Merci à tous ceux qui ont voté pour moi. Merci de m’aimer autant que j’aime mon pays ».

Cette passion pour la mode qu’elle s’est découverte, très tôt grâce à sa mère couturière, influence aussi son fils Jerry W. Thimotée. Témoin de l’honneur dont sa mère est l’objet, le jeune homme de 22 ans n’a pu se taire. « J’aime la mode, a laissé tomber le jeune styliste qui a étudié le design à Miami International University of Art and Design. Tout petit, j’ai été influencé par ma mère ! »

Maguy Durcé représentera Haïti l’an prochain au London Fashion week et au Black Fashion en Belgique. D’autres belles occasions pour évaluer le talent de cette femme qui se qualifie allégrement « d’espionne haïtienne », et dont le rêve est de porter la mode haïtienne vers les sommets.

Lord Edwin Byron

Maguy Durcé nous revient heureuse

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4 6 novembre 2013No 973

Longtemps indécis sur le nom à donner à sa nouvelle production, Djakout Mizik titre enfin son 7e album studio « Mademwazèl » avec comme sous-titre « Defi leve », nom que portait pourtant son cd promotionnel sorti récemment. Il comporte 11 chansons, dont « Ranje chita w », « Foli lanmou », « Regrè », « Ban m Djakout mwen », « Mademwazèl», «Et si on faisait l’amour» featuring Nadia Faubert, «Defi leve», «Li pa merite sa», «Chans mwen», « Papa w pap fè pa w (kanaval 2012), et « Dezòd sou cha one » (kanaval 2013).

Ce 7e disque réalisé par Djakout Mizik après 20 ans d’existence se révèle être une œuvre de grande classe, un mélange de compas et de zouk love, lit-on dans la note.

Prévue préalablement pour le 16 novembre, la vente- signature annoncée 2 mois plus tôt est reportée au 6 décembre 2013 à Café Trio, à Pétion-Ville, a fait savoir Gabriel Jean-Baptiste de Gabo Productions dans une note de presse parue ce mardi 5 novem-bre 2013.

« Nous avons souhaité réaliser cette vente-signature afin de faire découvrir au public nos atouts et les dernières touches de Djakout Mizik », déclare Gabner Jean Baptiste, manager du groupe.

Selon le nouveau patron de Djakout Mizik, Gabriel Jean Baptiste (Gabo Produc-tions), la soirée du 6 décembre prochain sera ponctuée d’une conférence de presse à compter de 7h p.m. et au cours de laquelle les participants seront invités à prendre connaissance des projets du groupe. A la fin de cette soirée, Djakout Mizik se produira pour les spectateurs.

Pour la 20e année consécutive, le groupe Djakout Mizik relance ses activités à l’occasion de la fête de Noël, conclut Gabo Productions.

Gilles Freslet([email protected])

Djakout Mizik en « Demwazèl »

Oui, il faut le reconnaître, il y a des gens qui adorent en mettre plein la vue. La notion ‘risques et périls’, connaissent pas! On a beau essayer de leur faire com-prendre que la vie ne saurait être tous les jours une comédie : bobèch! Ils se fichent que l’impression soit fausse et passagère, l’essentiel est de marquer.

Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai été en présence des m’as-tu vu et autres espèces du genre ; je vous en ai déjà parlé d’ailleurs, mais les choses évoluent, de même que les raisons et les besoins. Une seule chose demeure stable : l’audace effarante des compatriotes, acteurs de ce genre de scènes qui se passent partout, tous les jours. J’ai déjà soulevé le cas des mariages, des premiè-res communions, des départs en vacan-ces, des déménagements, entre autres choses, où il faut absolument donner le change, comme si les choses de la vie étaient des opérations pour ou entre cambistes.

Pour réussir certaines cérémonies ou activités sociales, les acteurs peuvent toujours compter sur une aide externe qui est spontanée ou forcée dans la plu-part des cas, ou considérée certaines fois comme un devoir de la part de ceux qui apportent leur assistance. Pour des situa-tions considérées plus ou moins comme obligatoires du point de vue social ou affectif, je veux bien être clémente et dire que je comprends les motivations, mais c’est dommage de constater de nos jours cette vanité effrénée, ce besoin agressif de ‘faire voir’, d’afficher tout ce qu’on n’est pas, de vouloir à tout prix et par tous les moyens assouvir ses caprices?

Notez que je ne juge pas, question de principe, mais cela m’agace et m’attriste de trouver tous les jours une nouvelle raison de revenir sur le sujet : la vanité des gens, leur vacuité intérieure.

L’une des définitions du mot ‘change’ est : terme de banque, toute négociation par laquelle on cède, moyennant un prix convenu, à un tiers, des fonds qu’on pos-sède… Dans une société où la plupart des gens veulent donner le change, c’est pathétique de voir à quel point le mot « fonds » fait défaut, dans quelque sens qu’on le prenne! Hmmmmm enfin!

Autrefois, les hommes étaient bien plus chanceux, il y a bien des chichis dont ils pouvaient se passer. Un véhicule (même emprunté), un rafraîchissement

de la coupe de cheveux, une chemise (propre bien entendu) larguée non-chalamment sur leur pantalon ; s’ils ont un ou deux bijoux du genre chaîne et gourmette, yo te gentan twò bon, des mocassins ou des chaussures faisant flâneur pour couronner le tout.

Ne comptez plus trop sur cette chance, messieurs. A propos de chaus-sures justement, je connais une fille, fréquente comme elle seule, qui m’a dit qu’elle a failli avoir une attaque lorsqu’un fileur du moment, Hippocra-tique de son état, s’est pointé chez elle à un rendez-vous. Heureusement que le beau jeune homme était galant, et encore plus heureusement qu’il y avait le courant, donc voilà Hippo qui descend pour ouvrir la porte à Fifie (la filée) et lui fait des compliments sur sa beauté et sa mise. Piouttt pioutttt, merciiiii. Heureuse, Fifie le dévisage (il est d’assez belle taille) et répond : «Hey, toi aussi t’es b …. « et le reste du compliment reste kwoké dans sa gorge. En effet, sous une belle chemise et un pantalon prometteurs de découvertes dermatologiques et autres, les yeux de la demoiselle s’écarquillent à la vue des semelles supportant les bottes que porte le monsieur, faisant davantage penser à un foreman qui se rend sur un chantier escarpé ou à un missionnaire qui va prêcher dans la brousse, qu’à un amoureux allant à un rendez-vous.

Vous me connaissez! J’ai pris la défen-se du malheureux en disant à ma copine que ce n’était vraiment pas sérieux de sa part, et qu’elle aurait pu au moins éviter de mortifier le galant. «Mais que pouvais-je diiiiire ? J’étais sincère, moi, c’est vrai que lui aussi il était beau, mais ses chaus-sures détonaient tellement! Quelle idée de porter des… des… krépsol, beiges de surcroît, pour une sortie nocturne?» Qu’est-ce que j’en sais, moi? Au moins tu aurais pu finir ta phrase en disant justement : Oh! Toi aussi tu es beau et …botté! Et puis, en quoi des bottes krép-solées allaient changer l’attitude ou les manières d’une personne, mes amis!

Bon, elle n’a rien voulu entendre et a préféré mettre le monsieur à terre tout doucement, ne voulant pas prendre le risque de vivre d’autres surprises du genre et trouvant qu’il était trop vag... Et d’ajouter qu’avec un pareil laisser-aller de la part d’un accompagnateur, elle

ne pourrait pas clouer le bec à d’autres qui se pavanaient avec leurs petits amis toujours fringants, toujours ‘staylés’. Na-turellement, elle m’a sorti toutes sortes d’excuses en me rappelant qu’elle ne passait quand même pas tout ce temps au studio pour un facial, des soins de beauté et autres, sans parler de tous ses virewon chez des pratiques pour trouver qu’est-ce qui va avec quoi, question de toujours faire bonne impression, pour risquer sa réputation de Belle à cause de quelqu’un qui était trop candide pour se soucier des détails relatifs aux atours et aux accessoires.

Clouer le bec à d’autres, frapper plus fort, paraître en mieux, c’est tout ce qui compte hélas pour certains… Sans être zuzu, ce qui me dérange surtout dans cette affaire, c’est que la dame peut ef-fectivement faire belle figure, faire tour-

ner des têtes, mais c’est absolument tout! Du genre : ‘sois belle et tais-toi’. Mais elle donne bien le change.

Je maintiens que je ne me pose pas en juge. D’ailleurs, je dois honnêtement avouer que j’aurais peut-être également détalé si un courtisan m’avait sorti un chapelet d’inepties en guise de phrases. D’ailleurs il n’aurait même pas accédé au grade de courtisan. Pour moi, un interlo-cuteur doit être, comme en affaires, une bonne lettre de change bien acceptée. Mais à chacun ses méthodes d’évaluation et ses choix, n’est-ce pas ?

De vous à moi, la question n’est pas seulement de vouloir à tout prix donner le change, il s’agit aussi et surtout, en toute situation, de ne pas remèt monne !

CAMBISTES…De vous à moi

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56 novembre 2013No 973

27, c’est le nombre de buts qu’à marqués la jeune Bat-cheba Louis en 11 matchs disputés pour la sélection nationale haïtienne de foot-ball féminin. Plus que toutes les autres joueuses de la zone caribéenne et même de la Concacaf. Ticket Sport vous invite à découvrir cette jeune buteuse.

Visage ovale, apparence timide, yeux brillants et traits énergiques, elle porte les caractéristiques d’un jeune déterminé et tenace qui n’abandonne pas facilement l’ouvrage commencé. Elle s’appelle Batcheba Louis, mesure 1m 65 environ pour 50 kg et elle est footbal-leuse.

Droitière, elle use pourtant de son pied gauche avec une dextérité telle que les gardiennes des équipes adverses ont du mal à suivre la trajectoire de ses tirs du pied gauche. La portière du Mexique se demande encore où est passé ce ballon qu’elle a frappé du pied gauche lors du match Haïti – Mexique, score 1-1. Batcheba est une buteuse.

De la tête, du pied gauche comme du pied droit et même de la cuisse ou de la poitrine, elle n’a qu’un désir, mettre le ballon au fond des filets. Et ça lui réussit bien. La preuve, en 11 matchs disputés pendant les éliminatoires de la Coupe du monde U17 de football féminin Costa Rica 2014, elle a marqué 27 buts pour l’équipe haïtienne. Les statisticiens di-raient qu’elle a un ratio de 2, 45 buts par match. Tout simplement intéressant.

« Pourtant, elle ne joue pas à son poste. C’est un milieu de terrain que le staff technique a utilisé comme atta-quant, mais c’est au milieu du terrain qu’elle joue encore mieux », révèle le président du Valentina féminin football Club, Ronald Matador dimanche après la rencontre Haïti – Salvador.

Née au Cap-Haïtien le 25 juin 1997, Batcheba Louis vient d’une famille

de neuf enfants dont elle est la 6e. Et logiquement, pour se distraire, ses six frères et deux sœurs n’avaient d’autres moyens que de transformer la cour de leur papa Jocelyn Louis et de leur maman Monique Dolcé Louis en terrain de football.

« J’ai grandi au milieu d’une famille où mes six frères et mes deux sœurs pra-tiquent le football. Il m’est donc difficile de dire exactement quand est-ce que j’ai commencé le foot. Par contre, je sais que c’est vers l’âge de 13 ans que j’ai intégré une petite équipe qui se trouvait à proximité de chez moi et qui s’appelait Chaste Noire », se souvient Batcheba, pince-sans-rire.

« C’est ma grande sœur qui, ayant ap-pris qu’il avait détection au centre Sepp Blatter, a décidé de m’emmener passer le test et j’ai été retenue », continue-t-elle, pour expliquer combien les autres membres de la famille ont conscience de son talent.

Son rêve du moment, continuer à marquer le plus possible pour les sélec-tions nationales haïtiennes et surtout progresser jusqu’à devenir l’une des meilleures joueuses du monde.

Le talent de Batcheba n’a pas suffi à lui seul à conduire Haïti jusqu’à la phase

Fiche techniqueNom : LouisPrénom : BatchebaDate de naissance : 15 juin 1997Lieu de naissance : (Quartier-Mo-

rin), Cap-HaïtienEtat Civil : CélibataireNiveau d’études : 9e année

fondamentale (Elle va reprendre la 9e année en 2013-2014)

Sport pratiqué : FootballPoste : AttaquantePalmarès : Vainqueur du Groupe

III dans la première phase des élimi-natoires de la Coupe du monde U17 féminin à San Cristobal en Républi-que dominicaine

Finaliste de la Zone caribéenneDistinction : Meilleure joueuse de

cette première phase

Batcheba la buteuse en or

finale de la Coupe du monde. Pour continuer à progresser tout en conti-nuant de caresser son rêve de devenir championne du monde, Batcheba va retourner sur le banc pour essayer de passer ses examens en 9e année fonda-

mentale en été prochain tout en conti-nuant à travailler ses gammes afin de figurer très prochainement au panthéon du football local et éventuellement du football mondial.

Enock [email protected]

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Mercredi 6 novembre 20136

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

La Relève dans le peloton de tête

Verrettes avec Racine FC de Gros-Morne, n’a pu arriver à son terme en raison de problème de sécurité. Joint au téléphone, un influent dirigeant de la Cocon avance ceci : « On attend le rapport des officiels pour statuer là-dessus », a-t-il dit.

Il ne reste que six (6) journées pour compléter le tournoi hexagonal final. Ainsi, les équipes de l’AS Ca-poise et de Racine de Gros-Morne sont en pôle position. Cependant, la

Relève (3e) et les autres équipes n’ont toujours pas dit leur dernier mot. Si-gnalons que lors de la prochaine cin-quième journée, l’équipe de la Relève visitera son homologue de la Police nationale au stade Sylvio Cator.

Les deux autres rencontres ver-ront s’affronter : le Racine de Gros-Morne et l’AS Capoise et l’US Dufort aura affaire à l’AS Verrettes. Résultats de la 4e journée Samedi 2 novembre 2013 AS Capoise – Police nationale :

L’école nationale des talents de Croix-des -Bouquets a la vertu de prendre en charge les jeunes

adeptes d’une discipline sportive tout en accordant aussi une priorité à l’éducation académique du jeune athlète.

Combien de jeunes qui vou-draient intégrer une école de ten-nis, de basket ou de volley trouvent une telle opportunité?

Si le football cherche toujours son salut dans l’organisation de manière durable des championnats de jeunes, parallèlement beaucoup de jeunes aspirants rongent leurs freins.

Le tennis, par exemple, est la référence d’un sport privé de centres d’apprentissage depuis la disparition de JOTAC et du Cen-tre Lope de Vega. Le premier de ces deux centres à surface dure serait bientôt transformé en Home Depot.

Il ne reste que Pétionville et Bellevue qui disposent de terrains en terre battue mais qui n’ont pas la vocation de centre de forma-tion.

Dépister les talents à Port-au-Prince et ses environs : une vraie gageure.

Dépister les talents: une gageure

1-1 Dimanche 3 novembre 2013 La Relève – US Dufort : 1-0 AS Verrettes – Racine (Gros-Morne) : 0-0 discon-tinué Classement 1-AS Capoise : 8 points 8BP – 2BC (+6) 2-Racine FC: 7 points 5BP - 2BC (+3) 3-La Relève FC : 6 points 4BP – 6BC (-2) 4-US Dufort : 4 points 2BP – 1BC (+1) 5-Police na-tionale : 4 points 4BP – 6BC (-2) 6-AS Verrettes : 1 point 2BP – 5BC (-3)

Légupeterson Alexandre /[email protected]

Racine de Gros-Morne (Photo : Yonel Louis) L’AS Capoise (Photo : Yonel Louis)

Un nul et deux défaites, c’est le bilan de la participation de la sélection nationale haïtienne à la dernière phase des éliminatoires de la Coupe du monde de football féminin U17 Costa Rica 2014.

La sélection nationale haïtienne U17 de football féminin ne disputera pas la phase finale de la Coupe du monde U17 Costa Rica 2014. Elle a été éliminée en phase Concacaf en terminant à la dernière place du groupe A avec 1pt sur 9 possibles. See you next time.

Pourtant les coéquipières de Bat-cheba Louis, Isnada Lebrun et de la capitaine Soveline Beaubrun ont fait le plus dur lors de leur entrée en matière le 30 octobre contre le Mexique. Une frappe somptueuse du pied gauche de Batcheba Louis permettait à cette der-nière d’inscrire son 27e but dans ces éliminatoires et à Haïti de mener 1-0 aux dépens du Mexique. Certes, les Mexicaines ont raté un penalty avant d’égaliser, mais les deux formations ont trouvé chacune la transversale de l’adversaire et la petite attaquante de l’Anacaona, Sherley Jeudy, aurait pu

tuer la rencontre si elle avait cadré son tir en fin de match. Le 1-1 au coup de sifflet final laissait poindre l’espoir que cette génération irait plus loin.

Cependant, contre la Jamaïque le 1er novembre, les filles du nouveau sélectionneur Shek Borkowski ont bu la tasse. 3-0 contre la Jamaïque pendant que le Mexique laminait Salvador 7-0, c’est net et sans bavure pour la Jamaïque. Haïti était au bord de l’élimination car un nul suffisait au Mexique pour se hisser en demi-finale.

Dimanche, les coéquipières de

Les aventures se suivent et se ressemblent pour Haïti

Jonie Gabriel n’ont pas su marquer. Comme face à Trinidad lors de la finale de la phase caribéenne, les Haïtiennes ont dominé Salvador avant que ce dernier n’inscrive sur corner direct un but d’anthologie dans les arrêts de jeu. Haïti termine à la der-nière place de son groupe et le fait d’avoir changé de sélectionneur en fin de campagne des éliminatoires n’a pas apporté grand-chose. Nos jeunes filles, en dépit de leur talent, devront regarder la phase finale à la télévision.

Enock Nere/[email protected]

CoStA RiCA 2014 U17 de Foot FéMinin : eLiMinAtoiReS PhASe ConCACAF

Une phase de la rencontre Salvador - haïti

ChAMPionnAt nAtionAL d2

Deuxième match à domicile (parc Saint-Louis), deuxième victoire de suite pour la Relève de Jéré-

mie. Sa dernière victime porte le nom de l’US Dufort. Au terme du temps réglementaire, l’équipe de la cité des poètes s’est imposée sur le strict minimum (1-0) pour s’emparer de la troisième place avec 6 points, à deux longueurs de retard par rapport au leader, l’AS Capoise tenue en échec (1-1) par l’équipe de la Police natio-nale d’Haïti. La seule fausse note de la journée vient du côté de Verrettes où l’équipe locale recevait la formation de Racine FC (Gros-Morne).

Ce match n’a pu arriver à son terme alors que les deux protagonis-tes étaient à égalité (0-0). En effet, l’équipe de l’AS Capoise a laissé filer trois points lors de la réception de la Police nationale au parc Saint-Victor. Après avoir ouvert le score, l’équipe lo-cale s’est fait rejoindre et le match s’est terminé sur le score de parité (1-1).

Avec 8 points, les Capois domi-nent les débats devant le Racine FC (3e) avec 7 points. Parallèlement, on a appris que le duel cent pour cent artibonitien mettant aux prises l’AS

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Lundi 4 et mardi 5 novembre 2013 7

Adidas aurait tout fait pour trans-férer Lionel Messi du Barça, vers une équipe dont la marque

aux trois bandes est équipementier. Chelsea, le Real Madrid et le Bayern Munich étaient les trois clubs visés par Adidas.

La marque aux trois bandes vou-lait réussir un coup d’éclat. D’après El Mundo Deportivo, Adidas était prêt à casser sa tirelire afin d’aider le Bayern Munich, Chelsea ou encore le Real Madrid à s’offrir Lionel Messi. En clair, ce sponsor mondialement connu envisageait de débourser environ 125 millions d’euros, soit la moitié de la clause libératoire de “La Pulga”, afin de faciliter les négociations entre les écuries. En prime, le club qui aurait obtenu la signature de l’attaquant argentin aurait bénéficié d’une hausse de 40% de ses revenus liés aux ac-cords signés avec Adidas. Forcément, il y a eu du mouvement en coulisses durant l’été.

Des émissaires envoyés par le trio Bayern - Chelsea - Real auraient tenté de convaincre les dirigeants du Barça de vendre leur perle qui a remporté, on le rappelle, les quatre derniers Ballons d’Or. Le président Sandro Rosell et ses collaborateurs auraient

refusé d’envisager cette possibilité. De son côté, le génie des Blaugrana serait resté ferme à propos de son futur. En clair, Lionel Messi souhaite rester au FC Barcelone durant toute sa carrière. Cette fidélité affichée, encore une fois, devrait lui permettre de bénéficier prochainement d’un nouveau contrat avec, bien entendu, un salaire revu à la hausse.

Pour le moment, c’est son rival madrilène, Cristiano Ronaldo, qui est le joueur le mieux payé au monde avec 17 millions d’euros par an.

Nul doute que les pensionnaires du Camp Nou devraient offrir le même montant, voire même un peu plus, à Lionel Messi au cours des jours ou des semaines à venir. Tant pis pour Pep Guardiola, José Mourinho ou encore Carlo Ancelotti qui auraient, bien en-tendu, énormément apprécié le fait de pouvoir s’appuyer sur un tel joueur. Comme quoi, l’argent ne fait pas tout même lorsqu’on s’appelle Adidas et qu’on a des moyens colossaux à sa disposition !

Source :”Sport.fr”

Adidas voulait que Messiquitte le Barça

Le secrétaire américain à l’Education Arne Duncan en démonstrationEn visite en Haïti, le 9e Secrétaire d’Etat américain Arne Duncan a offert mardi une démonstration de basketteur au Lycée de Pétionville.

Duncan qui a également visité les élèves du lycée de Tabarre, a di-rigé “Ariel Education Initiative”,

une fondation à but non lucratif en faveur de l’éducation.

Il était le co-capitaine de l’équipe de basket-ball de Harvard et a été nommé dans la première équipe aca-démique des Etats américains.

Le secrétaire d’Etat américain Arne Duncan a joué au basket-ball au au ni-veau professionnel en Australie de 1987 à 1991. Dans ce pays, il a également travaillé avec des enfants qui étaient des pupilles sous tutelle de l’Etat.

La fondation Ariel Education Ini-tiative qu’il a dirigée de 1992 à 1998 a aidé au financement d’une classe pour des enfants des quartiers déshé-rités sous les auspices du programme intitulé “I have a dream”.

Source : USAID

BASket-BALL / edUCAtion

Le Secrétaire d’etat américain Arne duncan jouant au basket avec des élèves du Lycée de Pétionville (Photo : Yonel Louis)

LiGUe deS ChAMPionS

Un grand pas pour le Real

Le Real Madrid a fait un grand pas vers les 8e de finale de la Ligue des champions en tenant en échec

la Juventus (2-2) à Turin, mardi pour la 4e journée de la phase de poules. Seuls Galatasaray et Copenhague peuvent rattraper le Real, mais ils ont perdu respectivement 6-1 et 4-0 lors de la première manche... Les Meren-gues peuvent donc tout doucement songer aux 8e. La Juve, dernière du groupe, n'y est pas encore, avec ce troisième match nul consécutif. Mais la victoire de Copenhague contre Galatasaray (1-0) lui laisse les cartes en mains.

Si la Juventus joue comme mardi, elle a encore ses chances. Les deux équipes ont mené dans ce très beau match de football, où Cristiano Ro-naldo, buteur (52e) et passeur pour le premier but européen de Gareth Bale avec le Real (60e), a cru qualifier le Real.

Mais la Juve, qui avait ouvert le score sur un penalty d'Arturo Vidal, provoqué par Paul Pogba (42e), est revenue grâce à Fernando Llorente (65e). Le 4-3-3 d'Antonio Conte, déjà choisi à l'aller, a surtout péché côté gauche, où Kwadwo Asamoah s'est trop souvent fait prendre dans le dos. Le Ghanéen est excellent en piston dans le 5-3-2 AOC de la Juve, mais n'est pas un pur défenseur.

Page 8: Batcheba, la buteuse en or

8 6 novembre 2013No 973

Le jeu consiste à replacer les pastilles octogonales dans les emplacements vides de manière à former des mots en lisant dans le sens des aiguilles d’une montre, en commençant par la première pastille en haut. Le premier mot est déjà en place, il suffit de compléter les autres. Il y a des définitions pour vous aider à identifier chaque mot.

MOZAIC

UT DI PU ND RA OU

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A : Petit singe arboricole d’Amérique tropicale.B : Instrument de musique à vent, à anche double.C : Grand oiseau échassier à la tête et au cou dépourvus de plumes.D : Longue tunique sans manche portée dans les pays arabes.E : Qui fait preuve de pudibonderie.

Pour toutes suggestions écrivez-nous à [email protected] Production

JEUX - 112

MOTS CROISÉS

Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement.

MOTS CACHÉS

ABOYER BULLE ERRER OISEAUXAGENT CABINE ÉTATS ORNERAIRER CANAL ÉTAYER PARAGESALÉRION CAPOT FRISÉE REDITEALIAS CÉCITÉ FUHRER REMPLIAMBAGES CHENAL GRIPPE SAMBAAMÈRE CHIMIE HISSER SPHINXAMIRALE CLIMAX INEPTE TABACANOREXIE CONNARD JASANT TANGOASEXUÉ CORMIER LOPIN TASSEBAGUE COTISER MALGRÉ TÉNORBAVER DÉBOÎTÉ MANIF TONDUEBÊTISE DÉCAPEUR MARÉE WAPITIBISMUTH ÉLOGE MASSE XÉNONBLEUS ÉRODER MERCI

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Horizontalement1 - Bonne action. Perroquet.2 - Qui offensent la réligion. Exercer une action en justice.3 - Joyeuse. Obstiné. Cela.4 - Argent. Répugnant. Jus de raisin non fermenté.5 - Usage. Également.6 - Petits loirs gris. Triage.7 - Lettre grecque. Test. Erbium.8 - Divisions d’une pièce de théâtre. Épine.9 - Empester. Façonner avec une machine-outil.10 - Idem. Edommager par le feu. Réponse positive.11 - Comédie. Fades.12 - Levant. Pièce de tisssu placée sous le drap. Sélénium.

Verticalement1 - Bariolé. Camulet. 2 - Coloré. Logement misérable.3 - Panicule. Miroir. Conjonction.4 - Incrustation d’émail noir. Peur.5 - Fer. Rendue moins touffue. Roue à gorge.6 - Vin blanc. Qui ont de gros os. 7 - Actes législatifs émanant du roi. Lieu.8 - Récipient en terre réfractaire. Impératrices de Russie. 9 - Lutte japonaise. Molécule. Île de l’Atlantique. 10 - Astate. Terme de tennis. Tube fluorescent.11 - Récépissé. Nouveaux membres d’un groupe.12 - Qui a rapport au labourage. Baie des côtes de Honshu.

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