Bataille de Waterloo - le scénario initial de la reconstitution en bande dessinée

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1 LA BATAILLE DE WATERLOO Scénario. Note : Il s’agit de l’introduction Wellington/Napoléon avant la bataille. Planche 1 Titre : Prélude. Case 1 (grande case) : Texte dans un cartouche : En 1815, Napoléon est déclaré « ennemi et perturbateur de la paix dans le monde » par le congrès de Vienne qui, le 12 mai, déclare officiellement la guerre à la France. Ainsi, Anglais, Ecossais, Allemands, Hollandais, Belges et Prussiens s’apprêtent-ils à fondre sur Paris. Mais Napoléon en décide autrement et choisit d’attaquer ses ennemis. A une vitesse prodigieuse, il reforme son armée, franchit la Sambre et, à Ligny, en Belgique, il bat les Prussiens, commandés par Blücher. On voit le village de Waterloo, la nuit, balayé par la pluie. On distingue un cavalier qui galope vers une auberge qui est le Q. G. de Wellington. Case 2 : Texte dans un cartouche : Face à l’Empereur se dresse l’inflexible duc de Wellington, commandant en chef de la grande coalition. Ainsi, dans la nuit du 17 au 18 juin 1815, dans le quartier général de Wellington… Voix de Wellington : Ma décision est prise. J’affronterai les Français sur le plateau de Mont- Saint-Jean. Toujours vue extérieure, nuit, pluie. On voit le cavalier qui saute à terre. Des soldats montent la garde devant l’auberge. Case 3 : Wellington, lisant la lettre : Malgré sa cuisante défaite face à Napoléon, le vieux Blücher a décidé de porter son armée vers nous dans la journée. Un général : A la bonne heure ! Les Prussiens ne seront pas de trop pour battre l’ennemi sur le champ de bataille. Un autre général : Blücher en plus de l’armée du Prince d’Orange…nous ne pouvons pas perdre ! On voit Wellington qui n’est pas complètement habillé . Il lit une lettre. Le messager, trempé, attend à ses côtés. On voit des généraux autour de Wellington, une grande table, une carte de Mont-Saint-Jean. Ambiance de préparatifs stratégiques.

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Rédigé par Tempoe, il s'agit de la première mouture du scénario de la Bataille de Waterloo destiné à un album dessiné par Mor à publier par les éditions Sandawe. Ce scénario allait ensuite être modifié grâce aux conseils et aux indications d'un expert internationalement reconnu, Patrice Courcelle. Les diverses étapes de leur travail sont disponibles sur le site de l'album : http://sandawe.com/fr/projets-auto-finances/waterloo-la-reconstitution-de-la-bataille

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LA BATAILLE DE WATERLOO Scénario. Note : Il s’agit de l’introduction Wellington/Napoléon avant la bataille. Planche 1 Titre : Prélude. Case 1 (grande case) : Texte dans un cartouche : En 1815, Napoléon est déclaré « ennemi et perturbateur de la paix dans le monde » par le congrès de Vienne qui, le 12 mai, déclare officiellement la guerre à la France. Ainsi, Anglais, Ecossais, Allemands, Hollandais, Belges et Prussiens s’apprêtent-ils à fondre sur Paris. Mais Napoléon en décide autrement et choisit d’attaquer ses ennemis. A une vitesse prodigieuse, il reforme son armée, franchit la Sambre et, à Ligny, en Belgique, il bat les Prussiens, commandés par Blücher. On voit le village de Waterloo, la nuit, balayé par la pluie. On distingue un cavalier qui galope vers une auberge qui est le Q. G. de Wellington. Case 2 : Texte dans un cartouche : Face à l’Empereur se dresse l’inflexible duc de Wellington, commandant en chef de la grande coalition. Ainsi, dans la nuit du 17 au 18 juin 1815, dans le quartier général de Wellington… Voix de Wellington : Ma décision est prise. J’affronterai les Français sur le plateau de Mont-Saint-Jean. Toujours vue extérieure, nuit, pluie. On voit le cavalier qui saute à terre. Des soldats montent la garde devant l’auberge. Case 3 : Wellington, lisant la lettre : Malgré sa cuisante défaite face à Napoléon, le vieux Blücher a décidé de porter son armée vers nous dans la journée. Un général : A la bonne heure ! Les Prussiens ne seront pas de trop pour battre l’ennemi sur le champ de bataille. Un autre général : Blücher en plus de l’armée du Prince d’Orange…nous ne pouvons pas perdre ! On voit Wellington qui n’est pas complètement habillé. Il lit une lettre. Le messager, trempé, attend à ses côtés. On voit des généraux autour de Wellington, une grande table, une carte de Mont-Saint-Jean. Ambiance de préparatifs stratégiques.

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Case 4 : Wellington : Messieurs, l’aube approche. Il me tarde de rejoindre notre armée et de lui insuffler le courage nécessaire avant la bataille. On voit Wellington qui achève de s’habiller (redingote bleu sombre, chapeau noir décoré de 2 cocardes, britanniques et néerlandaises. Case 5 : Un soldat à Wellington : Votre cheval, Sir. Wellington : Merci soldat. Tout doux Copenhague ! On voit Wellington qui s’apprête à monter à cheval. Un soldat lui tend la bride de l’animal. Il s’agit d’un pur-sang nommé Copenhague. Case 6 : Le soldat à un autre soldat : S’il y a un homme capable de faire plier l’Empereur, c’est bien le duc de Wellington ! On voit les deux soldats qui discutent tandis que Wellington s’éloigne dans la nuit, au galop.

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Planche 2 Case 1 : Texte dans un cartouche : Non loin de là, à la ferme d’Abeiche, quartier général du jeune Prince d’Orange des Pays-Bas… Le Prince d’Orange (23 ans) au général Constant-Rebecque (42 ans) : Cette attente devient insupportable ! Je voudrai prendre les armes et partir au combat. Le général Constant-Rebecque : Allons, Guillaume, refreinez votre ardeur. Les grandes batailles ne se gagnent pas sur un coup de tête. Case 2 : Même scène. Le chirugien Willem Brandsma entre dans la pièce. Le Prince d’Orange au général Constant-Rebecque : Vous avez mille fois raison, sir Constant-Rebecque. Je suis impétueux et je n’ai point votre sagesse…. Willem Brandsma au Prince d’Orange : Mon prince… Case 3 : Même scène. Willem Brandsma au Prince : …le matériel médical est entièrement recensé et l’ambulance est prête à escorter vos troupes. Le Prince d’Orange : Fort bien, monsieur Brandsma. Pour ma part, j’espère ne jamais avoir besoin de talents de chirurgien, aussi louables soient-ils ! Le général Constant-Rebecque : Ah !ah !ah ! Case 4 : Texte dans un cartouche : Le soleil point au-dessus des milliers de soldats établis à Mont-Saint-Jean On voit des centaines de soldats anglais et autres alliés dans un terrain boueux. Le soleil se lève avec une brume légère. Un soldat : Regardez ! Un autre :Voilà le duc de Wellington ! Case 5 : Wellington, sur son cheval, s’adresse aux hommes : Messieurs, j’attends de vous le meilleur pour repousser notre ennemi commun, Napoléon Bonaparte. Cet homme qui se proclame Empereur est un outrage à l’Europe toute entière. Il va cesser de nuire grâce à vous, à votre fusil et à votre épée.

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Case 6 : Wellington, dressant son cheval : Soyez prêts et que Dieu vous garde ! Case 7 : Un soldat : Le caractère sombre et hautain du duc n’est pas une légende. Il n’a pas daigné nous jeter un seul regard. Un autre : Son regard se porte sans doute de l’autre côté de la plaine.

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Planche 3 Case 1 : Texte dans un cartouche « …vers un ennemi que l’on dit irréductible. » On voit, parmi de nombreux fantassins Français, oisifs qui attendent les ordres avant la bataille, Pierre Pantelme, un fantassin qui s’adresse à un jeune tambour, Antoine Lefranc. Tous deux discutent non loin de la ferme du caillou, Q. G. de Napoléon. Des soldats montent la garde devant la porte. Drapeau français visible. Antoine Lefranc : Pierre, toi qui est dans l’infanterie depuis longtemps… Case 2 : Antoine Lefranc : ..sais-tu pourquoi l’Empereur n’a pas encore lancé d’offensive ? Pierre Pantelme : C’est à cause de la boue. Il attend que le terrain sèche. L’artillerie ne peut pas manœuvrer dans cette mélasse. Case 3 : Même scène en plus gros plan. Un soldat se dirige vers la porte d’entrée de la ferme. Pierre Pantelme : Antoine, c’est ta première bataille, n’est-ce pas ? Antoine Lefranc : Oui. Et je ferai tout pour me montrer digne de cet honneur. Case 4 : A l’intérieur de la ferme, on voit Napoléon qu est en train de prendre un déjeuner, en présence du maréchal Bertrand, des maréchaux Soult, Ney, du prince Jérôme Bonaparte et des généraux Reille et Drouet d’Erlon. On voit une jeune femme (serveuse) qui est en train de servir Napoléon. Elle tient un plateau de service sur lequel se trouve de la vaisselle. Le soldat à Napoléon : Votre Majesté, le général Drouot me charge de vous informer que les canons peuvent à présent manœuvrer. Napoléon : Bien. Messieurs, une fois que notre artillerie sera correctement positionnée, je projetterai une première attaque de diversion contre la ferme de Hougoumont. Attaque que mènera mon frère, le prince Jérôme, avec sa division. Case 5 : Même scène. Napoléon mange et s’adresse à ses généraux. La serveuse se retire avec le plateau plus ou moins vide. Napoléon : L’armée ennemie est supérieure à la nôtre de près d’un quart. Cependant, nous sommes assurés de l’emporter.

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Le Maréchal Ney : Sans doute, sire. Mais prenons garde car le duc de Wellington est en train de retirer ses troupes de la forêt de Soignes. Cela est signe d’une attaque imminente. Case 6 : Même scène. Napoléon s’essuie la bouche ou autre mouvement. Napoléon : Maréchal Ney, que Wellington s’avance et il s’exposera à une perte certaine. Il a lancé les dès mais nous avons la main, à présent. Maréchal Soult : Hum !…Sire, pourquoi ne pas rappeler les forces de Grouchy pour nous aider à combattre l’infanterie anglaise ? Case 7 : Même scène. Napoléon : Soult, parce que vous avez été battu par Wellington, vous le voyez comme un grand général. Moi, je vous dis que c’est un mauvais général, que les Anglais ont de mauvaises troupes et que ce sera l’affaire d’un déjeuner. Maréchal Soult : Je le souhaite, Majesté.

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Planche 4 Case 1 : Même scène. Napoléon se lève et se dirige vers une table sur laquelle se trouve une grande carte de la région, lieu de la bataille. Napoléon : J’ai donné l’ordre à Grouchy de poursuivre les Prussiens pour les défaire. Peu importe, nous n’aurons pas besoin de son armée pour vaincre les britanniques et leur coalition. Prince Jérôme Bonaparte : Mon frère, j’ai passé la nuit dans une auberge à Genappe où le duc de Wellington est venu dormir la veille. J’ai ouï dire qu’il était question d’un rendez-vous anglo-prussien sur le plateau de Mont-Saint-Jean. Case 2 : Napoléon : -Balivernes ! J’ai mis Blücher en déroute. Ce rendez-vous n’aura pas lieu. -Jérôme, prépare ta division pour l’attaque de la ferme de Hougoumont. Ensuite, la grande batterie ouvrira le feu pour permettre au 1er Corps une attaque frontale. Jérôme : Très bien. Case 3 : Napoléon : Messieurs, si mes ordres sont bien exécutés, nous coucherons à Bruxelles. Case 4 : Les généraux quittent la ferme. Ils passent devant la serveuse, inquiète, qui les regarde. Maréchal Soult au Maréchal Ney : L’Empereur n’est-il pas trop sûr de lui ? Ney : S’il possède son fameux coup d’œil et son audace habituelle, nous n’avons aucune crainte à avoir sur l’issue de la bataille. Case 5 : On voit Pierre Pantelme en rang. Sur son côté extérieur : le jeune tambour, Antoine Lefranc. Un officier, s’adressant à l’infanterie : Rassemblement ! Pierre Pantelme à Antoine Lefranc : Cette fois, nous y sommes ! Case 6 (grande case) : On voit Napoléon, à cheval, qui encourage son armée.

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Napoléon, à cheval : Soldats, face à nous, les coalisés veulent porter atteinte aux droits sacrés de la France. Nous les en empêcherons. Armez votre bras et partez livrer bataille pour une France plus glorieuse, plus puissante et plus grande que jamais ! Plusieurs soldats : -Vive l’Empereur ! -Vive la France !

-Hourra ! Vive l’Empereur !

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Planche 5 Titre : La Bataille de Waterloo Case 1 : Très grande case. Texte dans un cartouche : 11h30, attaque française du château-ferme de Hougoumont… Vision générale de la plaine. On voit au loin, l’armée britannique et autres alliés. Au premier plan, l’attaque de l’infanterie française, menée par le général Baudoin (1ère brigade). On aperçoit Jérôme Bonaparte à cheval qui commande la division. Note : le sol reste boueux, encore trempé. La brume s’est retirée. Général Baudoin : Chargez ! Voix diverses de fantassins : Pour la France ! Pour l’Empereur ! Case 2 : Même scène. Les Fantassins Français se dirigent vers des bosquets, là où se trouvent des fantassins Néerlandais qui leur tirent dessus. Texte dans un cartouche : La Brigade du général Baudoin trouve sur sa route les troupes néerlandaises du Prince d’Orange. Voix des Français : Sus aux Nassauviens ! En avant ! Case 3 : Echanges de tirs entre Français et Nassauviens tandis qu’une partie des Français parvient à atteindre le château-ferme de Hougoumont. A l’intérieur du château-ferme : deux compagnies des Gardes anglaises qui défendent leur position et qui tirent essentiellement à travers des meurtrières. Cris divers, blessés, tués… Un garde Anglais : Les Français arrivent sur nous ! Case 4 : On voit les fantassins Français qui tentent d’enfoncer une porte mais… Un lieutenant : Par ici !

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Planche 6 Case 1 : …les Français essuient le tir nourri des Anglais situés aux fenêtres du château-ferme. Un soldat Anglais aux autres : Tirez ! Cris divers de nombreux fantassins Français qui tombent sous les balles des Anglais. On voit le général Baudoin (note : il mourra case 3) Case 2 : On voit le Q.G. du duc de Wellington (intérieur ou ext.) Un officier au duc de Wellington : Sir, l’infanterie Française vient de lancer une attaque sur le château-ferme de Hougoumont. Wellington à l’officier : J’ai confiance. La brigade du général Maitland compte parmi mes meilleures troupes. Ils repousseront l’assaut sans faillir. Case 3 : Texte dans un cartouche : En effet, les soldats Britanniques offrent aux Français une solide résistance. Le général Baudoin et plusieurs fantassins sont tués. On voit les Français qui rebroussent chemin. Le général Baudoin est tué d’une balle dans le dos. Des soldats Français : Replions-nous ! Le général ! Le général Baudoin, tombant sous les balles : Aah ! Case 4 : Texte dans un cartouche : Cependant, Napoléon, qui a établi son poste d’observation depuis la colline de Rossome, aperçoit au loin un nuage de poussière. Il fait part de son inquiétude au général de Dalmatie qui se trouve à ses côtés. On voit Napoléon, sur une colline, qui observe quelque chose avec sa longue-vue. Le général de Dalmatie se tient à ses côtés. Napoléon au général duc de Dalmatie : Général, il me semble apercevoir des troupes en direction de Saint-Lambert. J’ai tout lieu de penser qu’il s’agit d’un détachement du maréchal Grouchy. Case 5 : Même scène. Le général de Dalmatie observe à son tour le mouvement des troupes. Le général de Dalmatie : En effet, j’aperçois une colonne en marche qui se dirige vers nous. Par contre, impossible de l’identifier.

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Napoléon : Dites au général Domont et au général Subervie de se rendre sur les lieux avec leur division. Qu’il entrent en contact avec Grouchy. Par contre, qu’ils retiennent les troupes ennemies loin d’ici, s’il s’agit des Prussiens de Blücher. Case 6 : Petite case. Texte dans un cartouche : Au même moment, du côté des forces alliées… On voit le Q.G. de Wellington. Un messager Anglais à Wellington : Sir, une patrouille de cavalerie prussienne est en approche. Elle est commandée par le général Bülow. Wellington : Fort bien ! Blücher a tenu parole. Il vient renforcer nos troupes. Je me demande comment Napoléon va réagir à cela. Case 7 : On voit les Prussiens : Bülow et de nombreux cavaliers Prussiens. Case 8 : Napoléon à un officier : Ordonnez à la grande batterie d’ouvrir le feu. J’enverrai ensuite Drouet d’Erlon et ses 4 divisions attaquer l’ennemi au centre.

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Planche 7 Case 1 : Texte dans un cartouche : A 13h00, 80 canons ouvrent le feu sur l’armée des Pays-Bas. Un officier : Feu ! Vue sur de nombreux canons français qui tirent dans la plaine sur les Néerlandais et Anglais. Le terrain est toujours boueux. Un officier qui se tient près des canons donne l’ordre de faire feu. Bruits puissants des détonations. Case 2 : Même scène, plus près. Case 3 : Texte dans un cartouche : Mais, à cause du terrain boueux, les tirs n’ont pas l’effet escompté. On voit les soldats Néerlandais et autres Alliés, debout ou couchés dans une contre-pente, sur la crête de Mont-Saint-Jean. Les soldats sont peu atteints par les boulets de canons qui tombent assez loin devant eux, sur la pente qui les protège. Un soldat néerlandais, allongé : Les canons ! Attention ! Un autre : Couchez-vous ! Un autre : Les tirs sont trop courts ! Case 4 : On voit Wellington qui observe la scène en compagnie d’un officie, le colonel Sir Delancey. Wellington : Voyez colonel, leurs canons sont inefficaces. Le terrain est si boueux que les boulets ne rebondissent pas. L’officier : Et nos troupes sont protégées par la contre-pente. Case 5 : Même scène. Wellington : Peut-être mais je connais bien Napoléon. A présent, nous devons nous préparer à un assaut massif de son armée. Case 6 : On voit l’officier qui observe l’horizon avec une longue. Il est choqué, presque apeuré par ce qu’il voit (18 000 fantassins Français qui marchent) L’officier au duc de Wellington : Vous avez raison, Sir. Regardez !

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Planche 8 Case 1 : Texte dans un cartouche : Les 4 divisions du 1er Corps d’Erlon s’ébranlent. Et ce sont 18 000 fantassins emmenés par le maréchal Ney qui marchent de Papelotte à la Haie Sainte sur l’armée Anglo-Néerlandaise. Note : On voit des milliers de soldats Français à pied, avec tirailleurs en tête . Les 4 division de Drouet d’Erlon progressent de la manière suivante : la division Quiot (4000 hommes) qui se trouve à gauche (si l’on se place comme un fantassin Français et donc dans le sens de la marche française) marche 400 mètres devant la division qui se trouve à sa droite : la div. Donzelot, (5132 hommes)laquelle marche 400 m en avant de la div. Marcognet, (3900 hommes) qui marche 400 m en avant de la div. Durutte (3853 hommes). Ainsi les 4 div. progressent en escaliers. Note : Ajouter au-dessus des fantassin phrases du chant révolutionnaire (1794) le chant du Départ : La victoire en chantant nous ouvre la barrière.

La Liberté guide nos pas.*

* Chant révolutionnaire Français.

Case 2 : Cartographie Carte avec vue générale des positions Françaises/Alliées. (note : vue sommaire sans trop de détails) On aperçoit les positions de la ferme Papelotte et celle de la Haie-Sainte. On voit les 4 divisions françaises (voir plus haut) qui se dirigent vers la 5ème division de Picton (Anglais) et toute la ligne de front des brigades Néerlandaises.

Case 3

Même scène que case 1, plus près. Roulement des tambours. Bannière Française.

Les soldats Français chantent :

Et du nord au midi, la trompette guerrière A sonné l'heure des combats.

Case 4 :

Texte dans un cartouche : Au quartier général du prince d’Orange…

On voit le prince d’Orange et le général Constant-Rebecque dans le QG d’Orange. Les deux hommes inquiets observent le mouvement Français. Guillaume d’Orange au général Constant-Rebecque : Cette fois, nous y sommes, Jean. Les Français lancent une attaque de front contre nos troupes.

Le général Constant-Rebecque : Espérons que nos brigades sauront contenir leur assaut. Case 5 :

Guillaume d’Orange au général Constant-Rebecque : Guillaume, regardez ! Ils ont déjà atteints les Allemands à la Haie-Sainte !

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Planche 9

Case 1 :

Texte dans un cartouche : Les hommes de la division Quiot envahissent rapidement les lieux malgré la résistance du major Baring et de ses hommes.

On voit les Français, très nombreux qui encerclent la ferme de la Haye-Sainte. Des soldats Allemands tirent des fenêtres, des murs, sur les Français. Cris divers de part et d’autre.

Case 2 :

Wellington à un officier : Envoyez immédiatement le bataillon de Kielmansegg pour renforcer Baring et que Picton se tienne prêt.

Case 3 :

Texte dans un cartouche : L’ordre est aussitôt exécuté…

On voit le major-général Kielmansegg et des fantassins Allemands (hanovriens) qui foncent sur les Français.

Un soldat Allemand : Sus aux Français !

Case 4 :

Texte dans un cartouche : Quant au général Picton…

On voit le général Picton sur son cheval, en habits civils et chapeau haut de forme. (Note : son uniforme provenant d’Espagne n’a pas été livré à temps sur les lieux.)

Le général Picton : Décidément, ces Français sont teigneux !

Mais foi de Thomas Picton, ils ne passeront pas !

Case 5 :

Texte dans un cartouche : …mais les soldats Allemands ne peuvent résister à la charge brutale de cuirassiers.

On voit les cuirassiers Français, à cheval, sabre à la main, qui tuent ( qui « hachent ») l’ennemi. Cris divers des Allemands tués, blessés.

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Case 6 :

On voit les Allemands qui tentent de former un carré pour se protéger des cuirassiers Français mais en vain. le major-général Kielmansegg à ses hommes : Repliez-vous ! Repliez-vous !

Case 7 :

Texte dans un cartouche : Les autres divisions Françaises Donzelot et Marcognet progressent imperturbablement.

On voit les soldats Français qui atteignent le haut d’une crête, d’un vallon. Ils tirent sur les forces hollando-belges et transpercent les ennemis avec leurs baïonnettes. Un officier Français : Pour l’Empereur !

Un soldat : Nous avons atteint le chemin d’Ohain !

Case 8 :

Texte dans un cartouche : Mais de l’autre côté de la crête…

On voit le vieux général Picton et des soldats Anglais couchés dans l’herbe dans la contre-pente, juste en face des Français qui ignorent leur position. Les Anglais vont se relever et tirer sur l’ennemi qui sera surpris. Le général Picton (en habits civils et chapeau haut de forme) : A mon commandement…

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Planche 10 :

Case 1 :

Texte dans un cartouche : Sur ordre du général Picton, la brigade Kempt balaye l’infanterie Française.

On voit des soldats Anglais qui se redressent brusquement et qui tirent sur de nombreux Français qui tombent. Le général Picton : Debout !

Feu !

Case 2 :

Texte dans un cartouche : Les Français sont stoppés dans leur élan et subissent l’attaque surprise des Britanniques.

On voit les fantassins Anglais qui se jettent, baïonnette en avant, sur les Français. Un officier Anglais : No quarter ! (pas de quartier !) Case 3 : On voit le général Picton, touché par une balle (française) à la tempe, qui tombe de cheval. Il meurt. Le général Picton : Aagh !

Case 4 :

Texte dans un cartouche : L’armée française se ressaisie et les divisions Marcognet et Durutte atteignent à leur tour la crête.

On voit le soldats Français qui se trouvent sur le haut du vallon. Divers soldats Français : Vive l’Empereur !

Case 5 :

On voit Napoléon qui observe la bataille avec sa longue-vue. Il est en compagnie de deux officiers. Napoléon : Bon sang ! Wellington envoie sa cavalerie lourde !

Le premier officier : Elle se tenait en arrière de Picton. Nous ne l’avons pas vu venir.

Le second officier : Il y a les Scots Greys ! Les nôtres vont se faire hacher !

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Planche 11 (Note : Les Scots Greys, cavaliers Ecossais, sont vêtus d’un pantalon gris, d’un habit-veste rouge et coiffés d’un long bonnet à poil.)

Case 1 : Texte dans un cartouche : Au grand galop, les brigades Ecossaises Sommerset et Ponsomby se jettent dans la bataille.

On voit les cavaliers Britanniques, sabre au poing, se jeter sur les fantassins Français. Voix de cavaliers Britanniques : Hurra !

Pour le duc !

Case 2 :

Texte dans un cartouche : Le général Travers tente d’opposer ses cuirassiers...

On voit le général Travers à cheval qui se lance sur les Ecossais en hélant les cuirassiers. Le général Travers aux cavaliers Français : Cavaliers ! En avant !

Case 3 :

Texte dans un cartouche : …sans succès.

On voit les Scots Grey, plus puissants, plus adroits qui sabrent, les Français. Des Scots Grey : Yaah !

Cris de cavaliers Français qui meurent.

Case 4 :

Texte dans un cartouche : Surclassés, les cavaliers Français battent en retraite.

Le général Travers : Replions-nous vers la Belle-Alliance !

Un cuirassier Français : A vos ordres !

Case 5 :

Wellington à un officier : La cavalerie a fait son travail. Faites sonner le ralliement pour les rappeler.

L’officier : A vos ordres, Sir.

Case 6 :

Texte dans un cartouche : Aussitôt, les Royal Dragoons et les Inniskilling regagnent le plateau.

On voit les cavaliers Britannique qui ordonnent à leurs chevaux de faire demi-tour. Deux d’ente eux regardent au loin les Scots Greys qui continuent de foncer vers l’ennemi. Voix d’un cavalier (Royal Dragoons ou Inniskilling) : Les Scots Greys !

Un autre : Ils continuent de charger !

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Planche 12 Sous-titre : La charge des Scots Greys

Case 1 (assez grande case):

Texte dans un cartouche : Contre toute attente, les Ecossais gris, emmenés par Ponsomby, s’élancent vers les canons français.

On voit le général Ponsomby à la tête des cavaliers Ecossais qui foncent avec ardeurs sur les batterie françaises.

Case 2 : Texte dans un cartouche : Rien se semble capable de stopper leur élan.

On voit les Scots Greys qui sabrent les Français et qui continuent d’avancer farouchement.

Case 3 :

Même scène. Les Scots Greys se battent avec rage et déciment l’infanterie et les cavaliers Français. Certains d’entre eux se dirigent déjà vers les premiers canons Français. Case 4 :

On voit Napoléon et un officier à cheval, sur un plateau qui domine le champ de bataille. Napoléon : Les Ecossais transpercent deux divisions à eux seuls !

L’officier : Et à présent, ils foncent droit sur la grande batterie !

Case 5 :

Texte dans un cartouche : En effet, les Scots Greys s’élancent, à bride abattue, vers les 80 canons Français.

On voit les cavaliers Ecossais qui foncent sur la grande artillerie (les 80 canons Français).

Case 6 :

On voit des soldats et des officiers Français qui se tiennent à côté et derrière les canons. Ils regardent les Ecossais qui se dirigent vers eux.

Un soldat Français : Grand Dieu ! Ils viennent sur nous !

Un Officier : Tirez ! Tirez !

Un autre : Feu !

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Planche 13 Case 1 : On voit l’un des cavaliers Ecossais (le sergent Charles Ewart) qui parvient à s’emparer d’un drapeau français surmonté d’un aigle. Des explosions se produisent autour d’eux (coups de canons) Texte dans un cartouche : Le sergent Ewart s’empare du drapeau Français du 45e régiment Français.

Le sergent Charles Ewart : Scotland forever !

Case 2 :

Texte dans un cartouche : Mais les Ecossais n’ont pas le temps d’atteindre la grande artillerie car devant eux, se dressent soudain le général Farine et ses cuirassiers…

Le général Farine à ses cuirassiers : Cuirassiers, empêchez-les de passer !

Case 3 :

Texte dans un cartouche : …ainsi que les lanciers de la brigade Jacquinot.

Cris divers de part et d’autre.

On voit les Ecossais, surpris par l’attaque des cavaliers Français, qui doivent également affronter les lanciers Français (note : fantassins à pied munis de très grandes lances). Les Ecossais commencent à tomber de cheval, à mourir, à perdre leur bataille.

Case 4 :

On voit, sur son cheval, le général Ponsomby, le corps traversé par une lance. Le général Ponsomby : Aarrh !

Case 5 :

Texte dans un cartouche : Et malgré leur courage, les Scots Greys doivent battre en retraite et rejoindre le front Anglais, situé en arrière.

On voit les Scots Greys, décimés, faire demi-tour, abandonnant morts et blessés. Un cuirassier Français : Victoire ! Les Scots Greys s’enfuient !

Case 6 :

On voit Wellington, à cheval, qui s’adressent à des Scots Greys dont certains sont blessés. Wellington (froidement) aux Scots Greys : Messieurs je vous remercie. Grâce à votre audace, la grande offensive des Français s’est soldée par un échec.

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Planche 14 Case 1 :

Texte dans un cartouche : Il est près de 15 heures, les combattants, épuisés, se replient pour reprendre des forces. L’assaut français s’est brisé contre le front Alliés et les divisions de Drouet d’Erlon n’ont pas réussi à prendre les fermes de la Haye-Sainte et de Papelotte. Français contre pays Alliés : chacun campe sur ses positions.

Cartographie de la bataille.

Note : La Haie-Sainte n’est pas prise par les Français. Seuls les fantassins de Durutte , sur l’extrême droite (si l’on se place de la manière suivante : Français face aux Alliés) parviennent à se maintenir sur Papelotte et Fichermont. Hougoumont n’est toujours pas pris par les Français.

Case 2 :

Texte dans un cartouche : Déjà, des centaines de morts, hommes et chevaux, jonchent la plaine. Parmi les soldats Français…

On voit les Français –certains blessé, meurtris- qui quittent la plaine et qui regagnent péniblement l’arrière.

Case 3 :

Texte dans un cartouche :

…ou parmi les forces alliées.

On voit les Alliés, Anglais, Hollandais, Allemands, qui rebroussent chemin, comme les Français. Idem : hommes et chevaux blessés ou morts dans la plaine. On voit drapeau Anglais ou autre drapeau Allié ramené par un fantassin Allié. Case 4 :

On voit, dans la ferme du Caillou, la serveuse de Napoléon (voir planche 3) qui est en train de ranger des la vaisselle. Elle passe près du bureau de l’Empereur. Sur ce bureau, on devine un encrier, une plume posé sur une feuille écrite à la main par Napoléon lui-même. La serveuse est seule.

Case 5 :

La serveuse, intriguée, se penche sur la feuille.

Case 6 :

On voit ce qui est écrit sur la feuille : « …chambres seront sans aucun doute manipulées par Fouché. Alors je n’ai pas le choix. Je dois vaincre afin de convaincre le peuple et Paris. Quoiqu’il en soit, je livre aujourd’hui ma dernière bataille. » (note : La première partie du texte a peu d’importance. Il faut surtout que l’on lise : « Quoiqu’il en soit, ce sera ma dernière bataille. »)

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Planche 15 Case 1 :

Texte dans un cartouche : Le temps paraît se suspendre pour certains tandis que pour d’autres, ce temps est un bien précieux.

On voit Willen Brandsma, le chirurgien qui est en train d’opérer, de recevoir dans sa tente, des blessés, des mourants Hollandais (ou Britannique, ou Allemands) Case 2 : Texte dans un cartouche : Il est l’instant présent, celui qu’il faut saisir immédiatement comme on saisit une chance inattendue.

On voit le chirurgien en gros plan. Fatigué, il transpire. Case 3 :

Texte dans un cartouche :

Pour d’autres encore, il est un avenir flou et impalpable qu’il faut atteindre.

On voit une troupe de soldats Prussiens (sur un chemin qui traverse la campagne). On voit le visage de Detlef Laufer, un jeune tambour plein d’espoir et de crainte. Case 4 :

On voit cette même troupe prussienne, de loin qui se dirige vers le village de Lasne (Note : à la sortie de ce village, des hussards Français affronteront les cavaliers Prussiens de Bülow) Case 5 :

Texte dans un cartouche :

Mais pour tous, le temps est celui où il faut agir et s’engager corps et âme.

On voit Pierre Pantelme qui serre les dents. (Note : Il va avec une brigade Française pénétrer dans la ferme de Hougoumont, à la suite du lieutenant Legros qui va défoncer le portail à coup de hache).

Case 6 :

Texte dans un cartouche :

Chacun le sait : le moment est décisif et il n’est plus permis de reculer.

Autre cartouche : Ferme d’Hougoumont

On voit le lieutenant Legros qui brise le portail, suivi par ses fantassins Français. On aperçoit Pierre Pantelme et Antoine Lefranc, le jeune tambour Français. Le lieutenant Legros : Suivez-moi !

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Case 7 :

Texte dans un cartouche :

Emmenée par le lieutenant Legros, une poignée de fantassins Français pénètre dans la cour intérieure de la ferme.

On voit les soldats Anglais et Allemands, à l’intérieur de la cour intérieure de la ferme, qui résistent à l’assaut des Français, baïonnette en avant. Cris divers. Français : Sus à l’ennemi ! Vive l’Empereur !

Alliés : Pour Wellington ! Pour Nassau !

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Planche 16 Case 1 :

Texte dans un cartouche : A la grande surprise générale, le colonel Anglais Macdonell lance un ordre…

On voit les Alliés qui referment le portail sur les Français. Une poignée de Français dont Pantelme et Lefranc se trouvent dans la cour intérieure avec les Anglais et les Allemands. Le colonel Macdonnel, officier Anglais : Soldats ! Refermez le portail !

Antoine Lefranc, pensant : Mon Dieu ! Non !

Case 2 :

Texte dan un cartouche :

Puis…

On voit les Alliés qui tirent sur les Français. Pierre Pantelme se défend avec rage. De nombreux Français sont tués. Antoine Lefranc, sans arme, s’esquive. Le colonel Macdonell : Feu ! (ou Fire !)

Un Français : Pour la Franc…aah !

Case 3 :

On voit Antoine Lefranc qui se cache. Un soldat abattu laisse échapper son fusil. L’arme tombe près d’Antoine qui ne l’a pas encore vue. Antoine Lefranc, pensant : Ils vont nous tirer comme des lapins !

Case 4 :

Texte dans un cartouche : Prise au piège, la brigade française tombe rapidement sous le feu des Alliés.

On voit le lieutenant Legros qui tombe, hache à la main ainsi que tous les soldats Français.

Case 5 :

On voit Pierre Pantelme qui meurt également sous les yeux horrifiés du jeune Antoine. Le colonel Macdonell : Continuez de tirer !

Pierre Pantelme : Aaargh !

Antoine Lefranc : Pierre !

Case 6 :

On voit Antoine Lefranc qui aperçoit le fusil près de lui. Antoine, pensant : Un fusil !

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Case 7 :

On voit Antoine Lefranc qui se dresse face aux Alliés. Tous les Français, sans exception, sont morts. Antoine est seul face aux Anglais/Allemand, qui le visent, prêts à tirer. Antoine Lefranc : Oh !

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Planche 17

Case 1 :

On voit Napoléon sur le plateau de Rossome, en compagnie du maréchal Ney et de deux autres généraux, Donzelot et Quiot.

Napoléon à ses généraux : L’armée de Wellington nous résiste. Laissons le temps à D’ Erlon de réformer ses divisions puis…

Le maréchal Ney : Sire, ne faut-il pas renouveler l’attaque sur la crête ?

Case 2 :

Même scène. Napoléon à ses généraux : …faites tirer les canons sur le centre. Je commanderai ensuite une nouvelle offensive.

Case 3 :

Même scène. Le maréchal Ney, qui n’a pas été écouté par l’Empereur, grimace un peu. Napoléon : Général Quiot, vous repartez à l’assaut avec deux brigades et vous vous emparerez de la Haye-Sainte. La brigade de Donzelot vous appuiera.

Les généraux Quiot et Donzelot : A vos ordres, sire.

Le maréchal Ney, pensant : L’empereur n’a même pas daigné m’écouter ! Pourtant, je suis sûr qu’il faudrait attaquer les Anglais sur la crête.

Case 4 :

Texte dans un cartouche : Quelques minutes plus tard…

On voit Wellington en compagnie d’un officier. Tous deux observent le champ de bataille et notamment les canons français. L’officier Anglais à Wellington : Votre Grâce, c’est une nouvelle canonnade !

Wellington : Faites replier les hommes immédiatement et qu’ils remontent derrière la crête pour se protéger.

Case 5 :

Texte dans un cartouche : Les brigades Quiot et Donzelot se ruent sur la ferme de la Haye-Sainte farouchement défendue par le bataillon Anglais du major Baring.

On voit les nombreux fantassin Français qui tirent sur la ferme d’où débouchent des fantassin Anglais. Beaucoup de morts, de blessés. Les Anglais résistent bien. Le général Quiot : En avant ! Pour la victoire !

Un officier Anglais : Les Français reviennent !

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Case 6 :

Texte dans un cartouche : Cependant, le maréchal Ney…

On voit le maréchal Ney, à cheval. Près de lui et derrière lui : le général Farine et ses cuirassiers (à cheval). Le maréchal Ney : Les Britanniques reculent ! C’est le moment d’attaquer ! au général Farine : Général, préparez vos cuirassiers pour l’assaut.

Planche 18

Case 1 :

Même scène.

Le général Farine au maréchal Ney : Vous êtes sûr, maréchal Ney ? L’Empereur n’a pourtant pas donné l’ordre…

Le maréchal Ney : Ne discutez pas, général ! C’est au nom de l’Empereur que nous allons attaquer !

Case 2 :

Texte dans un cartouche : A Rossome, l’Empereur…

On voit Napoléon qui observe l’horizon avec sa longue-vue. Napoléon, pensant : Que fait Grouchy ? A-t-il affronté les Prussiens ? Est-il en chemin pour nous soutenir ?

Case 3 :

Texte dans un cartouche : Mais Grouchy est bien loin. Quant aux Prussiens…

On voit l’armée prussienne, commandée par Bülow qui tue de nombreux Français près du village de Lasne. Le général Bülow : Pour Blücher !

Un soldat : Pour la Prusse !

Cris divers.

Case 4 :

Texte dans un cartouche : Près de la Belle-Alliance, le maréchal Ney a rassemblé les cuirassiers Français

On voit Ney qui discute, à cheval, avec les généraux Delort et Milhaud

Le général Delort : Maréchal Ney, la cavalerie lourde ne devrait pas attaquer sur des hauteurs une infanterie qui est bien disposée à se défendre.

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Le maréchal Ney aux deux généraux : Croyez-moi, général Delort, les Anglais sont affaiblis. Je les ai vus se replier vers l’arrière. A nous de transformer ce repli en déroute.

Case 5 :

Carte explicative de l’attaque de Ney.

Note : sur la carte, on voit que le maréchal Ney veut attaquer le centre-droit de l’armée de Wellington, (à l’endroit où le général Travers a attaqué l’armée Allemande avec ses cuirassiers) .

Case 6 :

Texte dans un cartouche : C’est ainsi que, traversant la route de Bruxelles, l’assaut Français est lancé.

Même scène. Le maréchal Ney donne l’ordre à des milliers de cavaliers de trotter vers l’ennemi. Le maréchal Ney : En avant ! Pour la salut de la France !

Case 7 :

On voit Napoléon avec sa longue-vue. Il est en compagnie du général Flahaut, son aide de camp. Napoléon : Que fait Ney ? Il est trop tôt pour une attaque de front !

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Planche 19

Case 1 :

Napoléon au général Flahaut : Tant pis. Il faut soutenir ce qui est fait ! Général Flahaut, donnez l’ordre à Kellerman d’appuyer l’offensive du maréchal Ney.

Case 2 :

On voit Wellington avec sa longue-vue. Il aperçoit les cuirassiers Français. Il est en compagnie d’un officier. Wellington : Les cavaliers Français s’élancent vers la crête ! C’est incroyable !

L’officier : Notre infanterie se trouve sur les hauteurs et elle n’a pas souffert des assauts précédents. Elle va les repousser aisément, sir.

Case 3 :

Wellington à l’officier : Je n’en suis pas si sûr, général. Ordonnez aux brigades de se former en carré. Exécution !

Case 4 :

Texte dans un cartouche : La charge française progresse lentement sur un terrain lourd et boueux.

On voit les milliers de cuirassiers Français avec Ney à leur tête. L’ensemble commence à gravir un vallon légèrement en pente qui monte vers les forces Britanniques.

Case 5 :

Texte dans un cartouche : Face à une armée britannique bien organisée.

On voit les fantassins formés en carré pour parer à l’attaque des cuirassiers Français. Devant les Britanniques : les canons Anglais tirent des boulets de canons.

Des officiers Anglais : A mon commandement…feu !

Un autre : Feu !

Case 6 :

On voit des cuirassiers et leurs chevaux touchés par la canonnade. Explosions. Cris divers.

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Planche 20 sous-titre : L’assaut contre les carrés Anglais Case 1 :

On voit la fumée causée par les canons autour des cuirassiers Français. Certains hommes et chevaux sont à terre. Les autres, sous le commandement de Ney, passent par-dessus les corps pour foncer vers les Anglais. Le maréchal Ney aux cuirassiers Français : Cuirassiers ! Au galop !

Case 2 :

On voit un sergent Anglais qui passe devant un carré de fantassins Anglais. Il donnent des ordres avant le choc frontal avec les cuirassiers Français qui sont encore assez loin du carré.

(Note : Les soldats Anglais possèdent des baïonnettes sur leurs fusils.)

On voit également le fantassin Anglais, Alister Cavendish qui fait partie du carré.

Un sergent Anglais : Soyez prêts ! Genou à terre !

Alister Cavendish : Sergent ! On n’y voit rien !

Un autre fantassin Anglais : Il y a trop de fumée !

Case 3 :

Texte dans un cartouche : Les fantassins Anglais se mettent en position.

On voit Cavendish et les autres soldats Anglais ; tous en position. Ils attendent, tendus, l’assaut des cuirassiers Français. Cavendish, pensant : Mais où sont-ils ?

Case 4 :

Plan rapproché. Grande tension dans les rangs anglais. On voit un fantassin et Cavendish. Ils sont toujours en position, prêts à tirer. Toujours fumée épaisse devant eux. Un fantassin Anglais : God ! Le sol… !

Cavendish : Il tremble !

Case 5 :

Derrière le mur de fumée, on devine les silhouettes des cavaliers Français qui foncent sur les Anglais. Cavendish contemple, médusé, ces silhouettes. Cavendish, pensant : Et ce bruit…un tonnerre assourdissant !

Case 6 :

On voit, grimaçant, un cuirassier Français qui émerge de la fumée. Un cuirassier Français : Yaah !

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Planche 21 Texte dans un cartouche : Le choc est terrible.

Case 1 : On voit Cavendish qui a enfoncé sa baïonnette dans le corps du cheval du cuirassier. D’autres fantassins Anglais font de même ou tirent, presqu’au hasard. Le choc entre cavaliers et fantassins est terriblement violent.

Un officier Anglais : Feu !

Cavendish : Han !

Cris divers.

Case 2 :

On voit les Anglais qui continuent de tirer. Plusieurs chevaux français qui s’effondrent juste devant les fantassins Anglais. Cavendish est à terre. Il se relève. Cris divers des Français qui tombent, qui meurent.

Case 3 :

On voit un cuirassier qui lève son sabre devant Cavendish, surpris. Le cuirassier : Vive l’Empereur !

Case 4 :

On voit le cuirassier abattu par un coup de feu. On ne voit pas qui a tiré. Le cuirassier Français : Ah !

Cavendish : ?!

Case 5 :

On voit Cavendish qui se retourne : c’est Wellington qui a tiré sur le cuirassier Français. Le duc conserve sa position de tireur, bras tendu vers le cuirassier qui tombe de cheval. Cavendish, pensant : Wellington !

Case 6 :

On voit les cuirassiers Français qui rebroussent chemin, laissant de nombreux cadavres derrière eux. Wellington à ses troupes : Ils repartent ! Reformez les carrés !

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Planche 22

Case 1 :

Texte dans un cartouche : Au château-ferme de Hougoumont…

On voit les soldats Anglais et Allemands qui pointent leurs fusils sur Antoine Lefranc, le jeune tambour Français. Antoine Lefranc, pensant : Impossible de fuir ! Ils vont m’abattre !

Case 2 :

On voit un soldat Allemand –arme pointée sur Antoine- qui regarde le ciel. Il s’interroge (note : un boulet de canon est en approche et va tomber sur le château-ferme)

Le soldat Allemand : ?

Case 3 :

On voit le boulet de canon qui fracasse une partie de la ferme. Antoine, comme tous les autres, se baisse. Un Anglais ou Allemand : Les canons !

Un autre : A terre !

Case 4 :

Texte dans un cartouche : Rapidement, une pluie incessante de boulets s’abat sur le toit de la ferme.

On voit d’autres boulets de canons qui pulvérisent le toit du château-ferme. Des flammes surgissent. On voit Antoine qui s’enfuit. Un soldat Anglais ou Allemand : Fuyez !

Cris divers de blessés, de fuyards…

Case 5 :

Texte dans un cartouche : Le prince Jérôme a décidé de faire tomber Hougoumont.

On voit le prince Jérôme (frère de Napoléon) sur un cheval qui se tient près des canons français. Il regarde le château-ferme de Hougoumont. A ses côtés, sous ses ordres, les artilleurs font feu sur Hougoumont. Le prince Jérôme, pensant : Après les tirs de l’artillerie, j’enverrai une nouvelle brigade pour déloger définitivement l’ennemi.

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Case 6 :

Texte dans un cartouche : Il est 17 heures, quand, sur les hauteurs de la Haye-Sainte, le général Kellerman vient renforcer l’assaut du général Milhaud

On voit les deux généraux qui se parlent à cheval. Note : Leur chevaux se trouvent dans des positions opposées car les deux généraux se croisent. Kellerman se dirige vers les Anglais tandis que Milhaud part vers l’arrière pour reposer ses cuirassiers.

Le général Milhaud : Vous êtes le bienvenu, Kellerman !

Le général Kellerman au général Milhaud : Reformez vos cuirassiers vers l’arrière. Je vais lancer une nouvelle attaque avec le général Blancard.

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Planche 23

Case 1 :

Texte dans un cartouche : Des milliers de cavaliers Français s’élancent pour tenter d’écraser les formidables carrés britanniques.

On voit le maréchal Ney à la tête des milliers de cavaliers Français qui progressent vers de nombreux carrés Anglais Le maréchal Ney : Pour l’Empereur ! En avant !

Case 2 :

On voit, dans un carré Anglais, Wellington sur son cheval. Juste devant lui : Alister Cavendish, fantassin. Cavendish : Ils reviennent !

Un autre fantassin : Préparons-nous au choc !

Case 3 :

Texte dans un cartouche : Une fois, deux fois…dix fois la cavalerie Française menée par Ney s’abat sur les solides carrés Anglais.

On voit les Anglais qui résistent aux assauts des cuirassiers. On voit Wellington qui crie ses ordres : Coups de feu des Anglais + baïonnettes dans le flanc des chevaux. On voit Cavendish qui plante sa baïonnette dans un cheval (ou qui tire) Wellington : Abattez les chevaux !

Un officier Anglais : Feu !

Case 4 :

Plan moyen sur Wellington et sur son aide de camp, dans la carré. L’aide de camp : Sir, les hommes sont épuisés et les Français chargent à nouveau !

Wellington, pensant : Si Blücher et ses Prussiens ne viennent pas, la bataille est perdue !

Case 5 :

Texte dans un cartouche : Justement, l’armée du général Blücher, commandée par Bülow, entre dans la bataille à Plancenoit.

On voit le général Lobau (Français) et ses fantassins qui défendent le village de Plancenoit contre les Prussiens qui arrivent en nombre. (Note : Les Prussiens attaquent sur le flanc droit de Napoléon qui affronte Wellington de face.)

Un fantassin à Lobau : Général Lobau ! Les Prussiens !

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Case 6 :

Les Prussiens se battent vaillamment. Le général Bülow à ses troupes : En avant mes braves ! Nous avons le nombre avec nous !

Un soldat : Pour Blücher !

Un autre : Pour la Prusse !

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Planche 24 Case 1 :

On voit le général Bülow (Prussien) qui fait installer des canons pour attaquer Plancenoit. Un officier au général Bülow : Les Français nous résistent, général !

Le général Bülow : Mais ils ne résisteront pas à nos canons ! Artilleurs ! Faites feu !

Case 2 :

On voit les canons prussiens qui tirent sur Plancenoit et sur les Français. Certains Français se trouvent aux fenêtres des maisons. Bruit des canons.

Case 3 :

Cartographie de la position des belligérants, notamment des Prussiens qui attaquent Plancenoit et le flanc droit de l’armée Napoléonienne.

Note : Les Prussiens de Blücher sont menés par Bülow. Ils sont venus de Lasne puis passent par Plancenoit ou certains s’arrêtent pour combattre les Français. Les autres Prussiens envahissent le champ de bataille sur la droite des Français.

Case 4 :

Texte dans un cartouche : Rapidement, Plancenoit devient le théâtre de corps à corps terribles entre Prussiens et Français.

On voit les combattants qui se tuent à bout portant avec leurs fusils, qui transpercent leurs ennemis à la baïonnette, qui se battent physiquement, à mains nues. Cris divers de part et d’autre

Note : Combat de proximité vraiment terrible et sanglant.

Case 5 :

Napoléon à cheval est en compagnie du général Desvaux. On distingue, dans le ciel, les boulets de canon des Prussiens. Note : Les deux hommes se trouvent sur le champ de bataille : fumée, explosion, morts, blessés, autour d’eux. Le général Desvaux à Napoléon : Bülow et ses hommes sont trop nombreux. Lobau ne pourra pas les contenir bien longtemps.

Napoléon : Ce Mouton* se bat pourtant comme un lion ! Rassemblez la Jeune Garde et qu’elle parte le renforcer à Plancenoit !

*note à ajouter sur la planche : trait d’humour de Napoléon car Mouton = prénom du général Lobau

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Planche 25

Case 1 :

Texte dans un cartouche : Mais la Jeune Garde Française ne parvient pas à repousser l’armée du général Bülow.

On voit la Jeune Garde qui se bat dans un cimetière contre les Prussiens

Case 2 :

Texte dans un cartouche : Pendant ce temps, du côté de la Haye Sainte…

On voit Guillaume d’Orange et Constant-Rebecque à cheval. Les deux hommes contemplent au loin la grande armée Française menée par Ney (fantassins + artillerie + cavaliers) contre les carrés anglais. Le général Constant-Rebecque à Guillaume d’Orange : Guillaume, la situation devient critique. Le maréchal Français a rassemblé l’infanterie et l’artillerie autour de ses cavaliers.

Guillaume d’Orange au général Constant-Rebecque : En effet ! Nous devons soutenir les troupes de Wellington.

Case 3 :

Texte dans un cartouche : Aussitôt, deux bataillons de la Légion germanique s’élancent contre les troupes françaises.

On voit des fantassins Allemands qui courent et tirent sur les Français. Fantassin Allemands : Pour Nassau ! Pour le prince Guillaume !

Case 4 :

Texte dans un cartouche : Mais rien ne semble pouvoir freiner la fougue du maréchal Ney.

On voit le maréchal Ney qui se bat avec fureur, sabre au poing, sur son cheval tandis qu’un cuirassier Français saisit un drapeau Allemand.

Case 5 :

Texte dans un cartouche : Bientôt la Haye-Sainte est prise.

On voit Ney et ses hommes qui conquièrent la ferme de la Hay-Sainte qui est en flammes. On voit certains soldats Français qui montent par les fenêtres.

Case 6 :

Texte dans un cartouche : Six canons sont aussitôt mis en place par l’artillerie française.

Le maréchal Ney au colonel Heymès : Colonel Heymès, dites à l’Empereur qu’il me faut des troupes fraîches d’infanterie.

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Planche 26 Case 1 :

Texte dans un cartouche : Face au danger, le duc de Wellington a rassemblé une division hollando-belge et une brigade allemande pour renforcer son centre.

Wellington, pensant : Tout se joue maintenant. Mon Dieu, donnez-moi Blücher ou donnez-moi la nuit !

Case 2 :

Texte dans un cartouche : Dans le camp adverse…

On voit le général Heymès en compagnie de Napoléon. Napoléon au colonel Heymès : Ney veut des troupes fraîches ? Où veut-il que j’en trouve ? Je ne peux pas en fabriquer !

Case 3 :

Napoléon, pensant : Je viens de lâcher deux bataillon de ma Vieille Garde pour conserver Plancenoit. Et je dois absolument en garder une partie pour l’assaut final.

Case 4 :

Texte dans un cartouche : Du côté de la Haye-Sainte, le prince Guillaume d’Orange…

On voit le prince d’Orange, à cheval, avec son armée hollandais. Il va affronter physiquement les fantassins Français près de la ferme de Haye-Sainte. On voit un soldat Français qui vise le prince d’Orange. Le prince d’Orange : Nous devons reprendre la ferme coûte que coûte !

Case 5 :

Même scène. Le prince d’Orange, à cheval, se bat comme un beau diable contre les Français. Le prince d’Orange : Pas de quartier !

Un officier : Mon prince, prenez garde…

Case 6 :

On voit le prince d’Orange, touché à l’épaule gauche par une balle française, qui tombe de cheval. Le prince d’Orange : Ungh !

Constant Rebecque : Guillaume !

Case 7 :

Le général Constant-Rebecque à Guillaume : Nous allons vous faire évacuer vers l’ambulance.

Le prince d’Orange : D’accord Jean. Ne…ne vous en faites pas pour moi.

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Planche 27 Case 1 :

Texte dans un cartouche : 19 heures. Malgré l’épuisement, ni les Alliés ni les Français n’ont cédé d’un pouce.

On voit les combat à la ferme de la Haye-Sainte tenue par les Français (Ney). Case 2 :

Texte dans un cartouche : La Plaine de Mont-Saint-Jean toute entière s’est embrasée sous les assauts répétés des belligérants.

On voit la ferme de Hougoumont en flammes et en partie détruite par la canonnade française. On distingue Antoine Lefranc qui s’enfuit de la ferme. Case 3 :

Texte dans un cartouche : L’instant est crucial. Napoléon le sait. Il vient de prendre une ultime décision.

On voit Napoléon qui s’adresse au maréchal Ney et au général Petit. Champ de bataille enfumé. Napoléon : Je vais commander neuf bataillons de la Vieille Garde en première ligne.

Case 4 :

Même scène. On voit, un peu plus loin, le capitaine du Barrail qui écoute l’Empereur discrètement. (il s’agit d’un traître royaliste) Napoléon : Je conserverai quatre bataillons sur la Belle-Alliance. Maréchal Ney, vous prendrez les cinq autres avec le général Petit en direction du chemin des Vertes Bornes.

Ney et Petit : A vos ordres !

Case 5 :

Texte dans un cartouche : Et par un mensonge, l’Empereur joue son va-tout psychologique pour galvaniser ses troupes.

On voit Napoléon à cheval qui encourage des fantassins. Napoléon : Le maréchal Grouchy arrive avec des forces neuves. Soldats, la victoire est à nous !

Des soldats : Vive l’Empereur ! Vive la France !

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Case 6 :

On voit le capitaine du Barrail dans le camp Anglais.

Le capitaine du Barrail à l’officier Frazer : Faites dire au duc de Wellington que les Français s’apprêtent à sonner la Vieille Garde en première ligne d’ici une demi-heure.

L’officier Frazer : Et à qui ai-je l’honneur ?

Case 7 :

Même scène.

Le capitaine du Barrail : Capitaine du Barrail des 2e cabiniers Français. Vive le roi !

Planche 28

Case 1 :

Texte dans un cartouche : Conscient du danger, Wellington prend aussitôt ses dispositions.

Wellington à ses généraux : Rappelez la brigade Vinck et qu’elle se poste le long de la route de Bruxelles. Les Hollandais et les Belges du général Chassé renforceront celles de Halkett.

Case 2 :

Même scène. Wellington à ses généraux : Quant à Vivian et Vandeleur, ils resteront en seconde ligne. Que les batteries de réserve appuient la grande artillerie. Exécution !

Case 3 :

Texte dans un cartouche : Mais déjà les géants Français de la mythique Garde Impériale se sont mis en marche.

On voit les grenadiers de la Vieille Garde, des colosses d’1m 90, qui marchent, imperturbables, en tirant sur les Britanniques qui reculent. Un soldat Anglais : Les Immortels !

Un autre : Replions-nous !

Case 4 :

Texte dans un cartouche : Le général Vivian empêche la débandade Anglaise. Chassé et

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On voit deux généraux Alliés qui motivent leurs troupes. Le général Vivian ordonnent aux fuyards de se battre. Le général Chassé donne l’ordre à ses deux bataillons hollando-belges de le suivre pour combattre la Vieille Garde.

Le général Vivian (Anglais) : Que faites-vous, soldats ? Battez-vous !

Le général Chassé : Pour l’Angleterre ! En avant !

Case 5 :

Texte dans un cartouche : Soutenu par le tir de deux canons, les Grenadiers Français commencent à enfoncer la ligne des Alliés.

On voit la Vieille Garde qui décime Hollandais, Belges et Anglais. On voit le général Halkett, blessé qui s’acharne à tenir le drapeau de sa brigade, malgré sa blessure.

Le général Halkett, pensant : Han ! Personne ne peut donc les arrêter ?

Case 6 :

Texte dans un cartouche : Soudain, Wellington…

On voit la Vieille Garde qui gravit un vallon. Face à eux, allongés et dissimulés dans l’herbe : des centaines de fantassins Anglais, prêts à tirer. Wellington a le bras levé. Il va donner l’ordre aux soldats de se lever et de tirer sur les Français.

Wellington : Attention, soldats…

Planche 29

Case 1 :

On voit les fantassins Anglais qui se dressent et qui déciment une partie de la Vieille Garde, parvenue sur le sommet de la crête, face à eux.

Wellington : Debout ! Feu !

Cris divers des blessés.

Case 2 :

Texte dans un cartouche : Les Français sont rapidement encerclés par les Alliés et subissent un feu terrible.

On voit la Vieille Garde qui subit la fusillade de toutes parts.

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Case 3 :

Texte dans un cartouche : Wellington envoie sa cavalerie légère en renfort.

On voit la Vieille Garde malmenée par les assauts Alliés : fantassins Anglais, Hollando-Belges + cavaliers légers Anglais. Case 4 : Texte dans un cartouche : Et pour la première fois de son histoire… On voit des fantassins qui observent la Vieille Garde. L’un des fantassins : La Vieille Garde recule !

Un autre : Impossible !

Case 5 :

Texte dans un cartouche : Soudain, venant de Fichermont et de Smohain…

Un soldat Français : Les renforts ! Ils arrivent !

Un autre : C’est Grouchy !

Un autre : Non ! Regardez, c’est…

Case 6 :

Texte dans un cartouche : Les Prussiens.

Wellington : Blücher ! Enfin !

Planche 30

Case 1 :

Texte dans un cartouche : Le moral des Français est sévèrement touché.

On voit Blücher et ses Prussiens qui déciment les forces françaises.

Un soldat Français : Les Prussiens !

Un autre : L’Empereur a menti !

Un autre : Trahison !

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Case 2 :

On voit Wellington, à cheval, son bicorne au bout de son épée qu’il brandit en avant. Wellington : En avant ! Pour la victoire !

Divers soldats : Sus aux Français ! Pour le duc ! Pour Guillaume !

Case 3 :

Texte dans un cartouche : Paniquée, l’armée française se débande dans la confusion.

On voit la panique générale des soldats Français. Certains meurent sous les balles des Alliés. Cris divers.

Case 4 :

Texte dans un cartouche : Seule la Vieille Garde résiste. Protégeant son Empereur, elle permet au reste de l’armée française de battre en retraite.

On voit Napoléon, à cheval, au milieu d’un carré de la Vieille Garde. On voit que les Alliés ne parviennent pas à faire tomber les soldats de la Vieille Garde. Napoléon : Replions-nous à la ferme du Caillou !

Case 5 :

Texte dans un cartouche : 21 heures. Le duc de Wellington et le général Blücher se rejoignent à la Belle-Alliance.

La nuit tombe. C’est la plein lune. (On voit bien). On voit les deux chefs d’armée qui se serrent la main. Ils sont à cheval.

Wellington à Blücher : Victoire !

Blücher à Wellington : Nous avons gagné !

Case 6 :

Texte dans un cartouche : Tandis que Wellington se retire à Waterloo, le général Blücher donne les chasse aux Français.

On voit la nuit sur le champ de bataille. Des soldats Français s’enfuient et/ou sont tués par des cavaliers Prussiens. Case 7 :

Texte dans un cartouche : A Waterloo, quartier général de Wellington…

On voit Wellington dans son QG de Waterloo. Il écrit à la bougie. Son aide de camp se trouve à ses côtés. L’aide de camp : Ce sera la bataille de Mont-Saint-Jean, sir ?

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Wellington : Non, j’ai décidé qu’elle s’appellera la bataille de Waterloo.

Planche 31

Case 1 :

Texte dans un cartouche : Du côté Alliés comme du côté Français, la fin des combats est un grand soulagement.

On voit le prince Guillaume d’Orange, allongé, un bandage sur l’épaule gauche. Il se trouve dans la tente médicale en compagnie du chirugien Willem Brandsma. On voit également Constant-Rebecque, l’ami de Guillaume.

Guillaume d’Orange : J’ai bien cru ne pas en revenir, monsieur Brandsma.

Willem Brandsma : Reposez-vous, prince Guillaume. Vous l’avez bien mérité.

Case 2 :

Texte dans un cartouche : Le temps de la fureur s’achève…

Il fait nuit claire grâce à la pleine lune. On voit Catherine Daumas qui contemple le champ de bataille, depuis la ferme du Caillou. Elle tient, à la main, la lettre écrite par Napoléon. Case 3 :

Texte dans un cartouche : La bataille de Waterloo a duré plus de dix heures…

On voit Alister Cavendish, mort sur le champ de bataille, parmi d’autres cadavres.

Case 4 :

Texte dans un cartouche : Coûtant la vie à plus de 45 000 hommes.

On voit, Antoine Lefranc, le jeune tambour, la nuit, parmi des milliers de cadavres d’hommes et de chevaux. Case 5 : Texte dans un cartouche : et modifiant durablement le cours de l’Histoire. On voit Napoléon qui s’enfuit à bord d’un carrosse, lequel est poursuivit par des Prussiens à cheval. Case 6 :

On voit Wellington, debout dans son QG de Waterloo. Il parle à son aide de camp tout en regardant la nature par la fenêtre. Wellington : Grâce à Dieu, j’ignore ce qu’est perdre une bataille, mais rien ne peut être plus pénible que d’en gagner une en perdant tant d’amis.

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Planche 32

Case 1 :

Texte dans un cartouche : Wellington a gagné la bataille…

On voit en très gros plan le visage dur de Wellington. (il contemple, perplexe, le tableau de Napoléon) Case 2, très grande case :

Texte dans un cartouche : …et Napoléon Bonaparte, la postérité.

On voit Wellington de dos qui contemple l’immense tableau représentant Napoléon.

Note : Scène historiquement célèbre car Wellington était fasciné par l’Empereur Français.

FIN