Baromètre Odoxa pour Aviva / BFM / Challenges - Octobre 2017

13
Baromètre de l’économie LEVÉE D’EMBARGO JEUDI 5 OCTOBRE 2017 À 06H30 Sondage réalisé pour Octobre 2017

Transcript of Baromètre Odoxa pour Aviva / BFM / Challenges - Octobre 2017

Baromètre de l’économie

LEVÉE D’EMBARGO JEUDI 5 OCTOBRE 2017 À 06H30

Sondage réalisé pour

Octobre 2017

Méthodologie

Recueil

Echantillon

Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les27 et 28 septembre 2017.

Echantillon de 1 023 personnes représentatif de la population française âgée de

18 ans et plus, parmi lesquelles : 229 sympathisants de gauche, 145

sympathisants En Marche, 143 sympathisants de droite hors FN et 150 du FN.

La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux

variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après

stratification par région et catégorie d’agglomération.

Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le

résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge

d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.

Si le pourcentage observé est de …

Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50%

200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1

300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8

400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0

500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5

600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1

800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5

900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3

1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1

2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2

3000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8

Précisions sur les marges d’erreur

Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes (lorsque l’ensemble des Français est interrogé), si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur

est égale à 2,5% : le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5]. Dans un échantillon de près de 200 personnes (tels que les sous-échantillons de

sympathisants présentés dans ce rapport), si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 5,7% : le pourcentage réel est donc compris dans

l’intervalle [14,3 ; 25,7].

Principaux enseignements (1/3)

Le mois dernier, à la rentrée, notre indice de moral économique s’était effondré chutant de +10 à -26. Ce mois-ci, il perdencore deux points à -28. Les deux tiers des Français (64%) sont désormais « moins confiants » depuis ces dernièressemaines en l’avenir de la situation économique tandis que 36% se montrent « plus confiants ».

Comment expliquer cette situation alors que presque tous les indicateurs économiques sont au vert ?

D’abord, parce que celui qui compte le plus aux yeux des Français ne l’est pas : le chômage a encore -paradoxalement-progressé le mois dernier. Ensuite, parce que les Français doutent de l’efficacité de la politique économique dans le domainedu travail, mais aussi de la fiscalité, traitée dans ce sondage. Enfin, nos concitoyens éprouvent un sentiment d’injustice : 65%estimaient que le budget présenté par Edouard Philippe était « injuste » dans notre dernier sondage hebdomadaire Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro.

L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE DIVISE LES FRANÇAIS

1. Après son effondrement en septembre, l’indice de confiance en l’avenir ne rebondit pas

Avant d’interroger les Français sur la réforme de l’ISF telle qu’elle a été conduite par le gouvernement, nous leur avonsdemandé de construire leur « ISF idéal ». Celui-ci s’éloigne beaucoup de la version « Macron-Philippe ».

D’abord, si 71% des Français veulent bien inclure la résidence secondaire dans le calcul de l’ISF, une même proportion (69%)excluraient la résidence principale.

2. Pour les Français, la résidence principale ne doit pas être intégrée dans le calcul de l’ISF, mais ce doit être enrevanche le cas de tous les attributs de la richesse, qu’ils soient matériels ou financiers

Principaux enseignements (2/3)

En revanche tous les signes extérieurs de richesse (yachts, voitures de luxe, etc.) devraient être comptés d’après eux dansl’ISF, ainsi que les placements immobiliers et financiers. 36 ans après son instauration par François Mitterrand, « l’exceptionculturelle » ne passe toujours pas : 79% des Français souhaiteraient que les œuvres d’art soient bien inclues dans le calcul del’ISF.

Enfin, une catégorie doit être exonérée selon 56% des Français : le capital des PME. Contrairement aux grandes entreprises,les PME (et leurs dirigeants) ont une très bonne image dans l’hexagone. Les capitaux professionnels restent d’ailleurs exclusde l’ISF dans la réforme, mais le projet de loi de finances pour 2018 supprime la réduction d'ISF de 50 % sur l'investissementdans les PME. La décision prise paraît logique dès lors que l'ISF cède la place à l'IFI et en même temps elle peut semblercontradictoire par rapport à cette « économie de la création » que veut encourager le gouvernement.

Depuis la création de « l’impôt sur les grandes fortunes » (IGF) transformé en « impôt de Solidarité sur la Fortune » (ISF), lesFrançais se montrent hostiles, de manière constante et massive, à sa suppression. Sa transformation en IFI (Impôt sur laFortune Immobilière) ne suscite pas une telle opposition mais les Français se montrent partagés : 50% y sont opposés, 50% ysont favorables. Ce 50-50 se retrouve peu ou prou au sein de chaque catégorie socio-professionnelle. Seuls les chefsd’entreprises et les cadres supérieurs s’y montrent assez nettement favorables (59%). Pour les Français, la question s’assimileà un cas de conscience : désormais plus « pro business » qu’autrefois, ils peuvent être séduits par l’IFI, mais d’un autre côté,ils sont attachés symboliquement à l’idée que les plus riches contribuent encore plus que les autres Français à la solidariténationale.

3. L’IFI divise les Français. Seuls les chefs d’entreprise et les cadres supérieurs y sont assez nettement favorables

Principaux enseignements (3/3)

Céline Bracq, Directrice générale d’Odoxa@celinebracq

Des clivages politiques existent également sur la question : si les sympathisants du FN se montrent partagés (48% pour, 51%contre), les sympathisants de gauche sont près des deux tiers (63%) à s’opposer à l’IFI. Depuis la rentrée de septembre, lessympathisants de gauche, proportionnellement les plus nombreux à avoir voté pour Emmanuel Macron, se montrentextrêmement critiques envers le gouvernement. Les sympathisants d’En marche sont au contraire 67% à applaudir, ceux dedroite approuvant mais de manière plus modérée (55%). La gageure principale du gouvernement sera donc, outre d’obtenirdes résultats, de prouver aux Français que la politique économique n’appauvrit pas les plus modestes tout en enrichissant lesplus favorisés.

Depuis ces dernières semaines êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de la situation économique en France ?

Pas de rebond de l’indice de confiance en l’avenir

Plutôt plus confiant : 36%

Plutôt moins confiant : 64%

-1 pt*+1 pt*

Indice « Plutôt plus confiant » - « Plutôt moins confiant » = -28 (Rappel mois précédent* : -26)

*Sondage Odoxa Baromètre de l’économie pour BFM Business, Challenges, AVIVA publié le 07/09/2017

Depuis ces dernières semaines êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de la situation économique en France ?

Evolution de l’indice de confiance en l’avenir*

*Jusqu’en juillet 2014, ce baromètre était réalisé par BVA pour Axys Consultants, BFM et Challenges

-25

17

-52

-71

-52

-63

-66

-70-72

-60

-56

-58

-37

-33

-23

-31

-34-35

-33

-35

-48

-47

-59

-56

-59

-41

-46

-49-49

-40

-44

-55

-47

-35

-28

-29

-65 -65

-55

-67

-59

-43

-44

-23

-32

9

-11

-37

-48-46

-44

-36

-40

-52

-56

-49

-46

-48

-22-24

-49

-45

-37

-44

-46

-49

-42

-47

-51

-65

-67

-74

-62

-52

-47

-43

-47

-47

-42

-50

-45

-55

-39-42

-50

-59-58

-58

-42

-62

-48

-49

-48

-34

-48

-46

-29-26

16

10

-26

-28

-85

-75

-65

-55

-45

-35

-25

-15

-5

5

15

25

déc-

06fé

vr-0

7av

r-07

juin

-07

août

-07

oct-0

7dé

c-07

févr

-08

avr-0

8ju

in-0

8ao

ût-0

8oc

t-08

déc-

08fé

vr-0

9av

r-09

juin

-09

août

-09

oct-0

9dé

c-09

févr

-10

avr-1

0ju

in-1

0ao

ût-1

0oc

t-10

déc-

10fé

vr-1

1av

r-11

juin

-11

août

-11

oct-1

1dé

c-11

févr

-12

avr-1

2ju

in-1

2ao

ût-1

2oc

t-12

déc-

12fé

vr-1

3av

r-13

juin

-13

août

-13

oct-1

3dé

c-13

févr

-14

avr-1

4ju

in-1

4ao

ût-1

4oc

t-14

déc-

14fé

vr-1

5av

r-15

juin

-15

août

-15

oct-1

5dé

c-15

févr

-16

avr-1

6ju

in-1

6ao

ût-1

6oc

t-16

déc-

16fé

vr-1

7av

r-17

juin

-17

août

-17

oct-1

7

Depuis ces dernières semaines êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de la situation économique en France ?

L’indice de confiance en l’avenir selon la proximité partisane

*Sondage Odoxa Baromètre de l’économie pour BFM Business, Challenges, AVIVA publié le 07/09/2017

36%

31%

86%

36%

17%

64%

69%

13%

64%

83%

1%

Ensemble

Sympathisants de gauche

Sympathisants d'En Marche

Sympathisants de droite hors FN

Sympathisants FN

Plutôt plus confiant Plutôt moins confiant (NSP)

Evolution « Plutôt plus confiant »en un mois*

-1

-10

+6

+7

-13

84%

79%

72%

71%

64%

42%

29%

28%

15%

20%

27%

28%

34%

56%

69%

70%

1%

1%

1%

1%

2%

2%

2%

2%

Les biens de luxe comme les beaux bateaux (yachts), les voitures de luxe, les bijoux précieux…

Les œuvres d’art

Les placements immobiliers

Les résidences secondaires

Les autres placements financiers (Actions, OPCVM…)

Le capital des PME

La résidence principale

L’assurance-vie

Il faudrait l'intégrer au calcul de l'ISFIl faudrait le sortir du calcul de l'ISF(NSP)

Pour chacun des biens suivants, dites-moi si vous pensez qu’il faudrait l’intégrer dans le calcul del’impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) ou s’il faudrait le sortir de ce calcul ?

Les éléments à prendre en compte dans le calcul de l’ISF

Pour chacun des biens suivants, dites-moi si vous pensez qu’il faudrait l’intégrer dans le calcul del’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ou s’il faudrait le sortir de ce calcul ?

Les éléments à prendre en compte dans le calcul de l’ISFselon la proximité partisane

Gauche En Marche Droite hors FN FN

84%

79%

72%

71%

64%

42%

29%

28%

Les biens de luxe comme les beaux bateaux (yachts), les voitures de …

Les œuvres d’art

Les placements immobiliers

Les résidences secondaires

Les autres placements financiers (Actions, OPCVM…)

Le capital des PME

La résidence principale

L’assurance-vie

Il faudrait l'intégrer au calcul de l'ISF

55% 35% 30% 45%

42% 26% 22% 23%

78% 56% 51% 64%

41% 22% 18% 31%

76% 71% 63% 72%

80% 82% 61% 67%

84% 79% 76% 75%

85% 87% 85% 79%

Le gouvernement a décidé de transformer l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) en IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) en l’appliquantdésormais uniquement aux patrimoines immobiliers supérieurs à 1,3 million d'euros ; et plus aux autres biens afin d’encourager l’investissement

privé dans les entreprises. Vous personnellement, êtes-vous favorable ou opposé à cette transformation de l’ISF en IFI ?

Transformer l’ISF en impôt sur la fortune immobilière

Tout à fait favorable12%

Plutôt favorable38%

Plutôt opposé30%

Tout à fait opposé20%

S/T Favorable : 50%S/T Opposé : 50%

59% des chefs d’entreprises59% des cadres

12%

9%

18%

13%

12%

38%

28%

49%

42%

36%

30%

36%

27%

31%

24%

20%

27%

6%

14%

27% 1%

Ensemble

Sympathisants de gauche

Sympathisants en Marche

Sympathisants de droite hors FN

Sympathisants FN

Tout à fait favorable Plutôt favorable

Plutôt opposé Tout à fait opposé

(NSP)

Favorable Opposé

50% 50%

Transformer l’ISF en impôt sur la fortune immobilièreselon la proximité partisane

37% 63%

67% 33%

55% 45%

48% 51%

Le gouvernement a décidé de transformer l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) en IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) en l’appliquantdésormais uniquement aux patrimoines immobiliers supérieurs à 1,3 million d'euros ; et plus aux autres biens afin d’encourager l’investissement

privé dans les entreprises. Vous personnellement, êtes-vous favorable ou opposé à cette transformation de l’ISF en IFI ?