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BÉARN ADOUR PYRÉNÉES n u m é r o février 2011 27 www.bap-europe.com Ça y est, c’est fait ! Depuis le 16 décembre 2010, nous pouvons enfin aller en automobile de Pau à Bordeaux, par Langon, en toute tran- quillité, en toute sécurité et dans un temps maintenant acceptable – une heure de moins ça compte, surtout si l’on doit faire l’aller et retour dans la journée. Fini l’énervement, finie l’angoisse, finie la nécessité d’une ex- trême concentration au volant et la fatigue qui en résulte : On roule au « mode autoroute ». Et l’on bénéficie en outre, certains jours de Garlin à Pau d’une vue panoramique ex- ceptionnelle sur notre chaîne py- rénéenne res- plendissante. Le must. Certes, tout n’est pas idyllique. Le péage – près de 19,70 euros – pour un trajet Pau-Langon est douloureux pour les petits budgets et la signalisation n’est pas encore parfaite, déplorent les usagers appelés à fréquenter souvent l’itinéraire, notamment les conducteurs de poids lourds. Il faudra un peu de temps et peut-être des tarifs d’abonne- ment intéressants pour digérer les coûts du péage qui peuvent apparaître lourds, mais fi- nalement pas plus pesants que le simple billet de chemin de fer de Pau à Oloron (27,60 euros en seconde pour deux allers- retours, représentant 140 km parcourus). Il faut dire aussi que les tarifs de péage seraient moins lourds si A’liénor n’avait été contraint de supporter des dépenses considérables supplémentaires pour répondre aux exigences environnementales du Grenelle. À BAP, nous pensons que l’expérience ne tar- dera pas à démontrer que cette autoroute que nous appelions de tous nos vœux depuis 20 ans constituera un bienfait pour toutes nos régions. Et qu’elle modifiera la donne écono- mique, touristique, culturelle, sans nuire, au contraire, à notre environnement. Pour avoir milité sans relâche en faveur de cette liaison autoroutière depuis dix ans et pour avoir contribué, à son modeste niveau, à son avène- ment, BAP ne pouvait pas ne pas célébrer l’ar- rivée de l’A65 en Béarn. Notre as- sociation l’a fait, en toute cordia- lité, avec ses adhérents, le 11 décembre 2010 à Garlin, dans un sympa- thique déploie- ment d’oriflammes et de voitures historiques parcourant l’A65 de Thèze à Garlin avec la bé- nédiction d’Aliénor. Pour autant, l’action militante, civique et ci- toyenne de BAP ne s’est pas arrêtée ce jour-là. Un pas certes considérable a été franchi dans le programme de désenclavement du Béarn et des Pays de l’Adour. Mais il reste maintenant à sortir le Haut-Béarn de son isolement en ob- tenant que se réalise impérativement la nou- velle route Pau-Oloron. C’est à quoi notre association va désormais s’attacher. Pour faire notamment contrepoids aux oppositions qui se manifestent de façon négative contre le projet. Bordeaux-Pau-Oloron-Somport-Saragosse Associez-vous à notre action pour des voies modernes éditorial De vénérables automobiles portant pavillon BAP ont roulé sur l’autoroute avec pour décor les Pyrénées majestueuses. Consternant ! En l’espace d’un mois, on a inauguré en Béarn l’échangeur de Pau Ouest sur l’A64 qui confirme son utilité, l’autoroute A65 Pau-Langon et enfin la rénovation de la ligne ferroviaire – nouvelles voie et machines - entre Pau et Oloron. Nous applaudirions joyeu- sement à la simultanéité de ce tiercé et à cette opulence soudaine si la li- vraison de ces trois infrastructures ne constituait en vérité que la juste concrétisation des projets attendus depuis des temps bibliques et ne ré- sultait d’aucune faveur particulière. C’était un dû, pas un cadeau ! Si l’on excepte la voie ferrée à la mo- dernisation de laquelle l’État a donné trois francs six sous, on remarquera que ces opérations doivent presque tout leur financement à nos collectivi- tés territoriales et à la concession pri- vée. Tout ça pour dire qu’un sentiment désagréable continue de hanter nos esprits : l’État – qui n’a plus les moyens de faire des étrennes – reste peu enclin à remplir ses obliga- tions vis-à-vis de notre région. Il a abandonné, sous prétexte du Grenelle de l’environnement, la liaison routière Pau-Oloron, et a confié le bébé à un collectif de collectivités, il reste dans un flou inquiétant concernant la dé- viation d’Oloron, il renonce à réaliser les déviations de Gurmençon et d’Asasp pourtant techniquement prêtes, il laisse tomber les déviations de Cette-Eygun et d’Urdos et se contente de rafistoler çà et là la chaussée de la RN 134 pour se don- ner une bonne conscience sécuritaire. Nous sommes dans tous ces dossiers dans le domaine d’un conster- nant…sous-développement durable. Il n’y a guère que les opposants idéo- logiques à la route et aux autoroutes qui apprécient cette politique du néant. Pour eux, pourvu que rien ne bouge ! BAP a célébré à sa manière l’arrivée en Béarn de l’A65, attendue depuis 20 ans, et va s’attacher désormais à obtenir la réalisation de la nouvelle route Pau-Oloron, indispensable au désenclavement du Haut-Béarn. Autoroute A65, ça roule ! En point de mire maintenant : la Pau-Oloron Pas mal de voix s’élèvent à l’heure ac- tuelle pour souligner qu’une confusion peut se développer dans l’esprit du public. Quand on parle de la Pau- Oloron, on ne parle pas toujours de la même route. Or la route Pau-Oloron classique, dite RN 134, existe toujours. La nouvelle Pau-Oloron est celle qui est projetée entre Oloron – au lieudit Gabarn - et l’ouest de Pau quelque part entre Poey de Lescar ou Lescar. Certains s’obstinent à l’appeler A650 qui était sa première appellation quand il était question de construire une autoroute. Alors, ne serait-il pas judicieux, pour être clair, de trouver une appellation spécifique pour cette nouvelle liaison routière. Ce pourrait être Oloron-Poey (ou Lescar) ou Pau- A64 ou encore Oloron-Pau Ouest. Si le sujet vous inspire, faites-nous savoir quel serait votre choix. Quel nom pour la (nouvelle) Pau-Oloron ? © BAP

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BÉARN ADOURPYRÉNÉES

n u m é r ofévrier 2011 27

www.bap-europe.com

Ça y est, c’est fait ! Depuis le 16 décembre2010, nous pouvons enfin aller en automobilede Pau à Bordeaux, par Langon, en toute tran-quillité, en toute sécurité et dans un tempsmaintenant acceptable – une heure de moinsça compte, surtout si l’on doit faire l’aller et retour dans la journée. Fini l’énervement,finie l’angoisse, finie la nécessité d’une ex-trême concentration au volant et la fatigue quien résulte : On roule au « mode autoroute ». Etl’on bénéficie enoutre, certainsjours de Garlin àPau d’une vuepanoramique ex-ceptionnelle surnotre chaîne py-rénéenne res-plendissante. Lemust.Certes, tout n’estpas idyllique. Lepéage – près de19,70 euros –pour un trajetPau-Langon estdouloureux pourles petits budgets et la signalisation n’est pasencore parfaite, déplorent les usagers appelésà fréquenter souvent l’itinéraire, notammentles conducteurs de poids lourds. Il faudra unpeu de temps et peut-être des tarifs d’abonne-ment intéressants pour digérer les coûts dupéage qui peuvent apparaître lourds, mais fi-nalement pas plus pesants que le simple billetde chemin de fer de Pau à Oloron(27,60 euros en seconde pour deux allers-retours, représentant 140 km parcourus).Il faut dire aussi que les tarifs de péage seraientmoins lourds si A’liénor n’avait été contraintde supporter des dépenses considérables supplémentaires pour répondre aux exigences

environnementales du Grenelle.À BAP, nous pensons que l’expérience ne tar-dera pas à démontrer que cette autoroute quenous appelions de tous nos vœux depuis 20 ans constituera un bienfait pour toutes nosrégions. Et qu’elle modifiera la donne écono-mique, touristique, culturelle, sans nuire, aucontraire, à notre environnement.Pour avoir milité sans relâche en faveur decette liaison autoroutière depuis dix ans et

pour avoircontribué, à sonmodeste niveau,à son avène-ment, BAP nepouvait pas nepas célébrer l’ar-rivée de l’A65 enBéarn. Notre as-sociation l’a fait,en toute cordia-lité, avec sesadhérents, le11 décembre2010 à Garlin,dans un sympa-thique déploie-

ment d’oriflammes et de voitures historiquesparcourant l’A65 de Thèze à Garlin avec la bé-nédiction d’Aliénor.Pour autant, l’action militante, civique et ci-toyenne de BAP ne s’est pas arrêtée ce jour-là.Un pas certes considérable a été franchi dansle programme de désenclavement du Béarn etdes Pays de l’Adour. Mais il reste maintenant àsortir le Haut-Béarn de son isolement en ob-tenant que se réalise impérativement la nou-velle route Pau-Oloron. C’est à quoi notreassociation va désormais s’attacher. Pour fairenotamment contrepoids aux oppositions qui se manifestent de façon négative contre leprojet.

Bordeaux-Pau-Oloron-Somport-SaragosseAssociez-vous à notre action pour des voies modernes

édit

oria

lDe vénérables automobiles portant pavillon BAP ont roulésur l’autoroute avec pour décor les Pyrénées majestueuses.

Consternant !En l’espace d’un mois, on a inauguréen Béarn l’échangeur de Pau Ouestsur l’A64 qui confirme son utilité,l’autoroute A65 Pau-Langon et enfinla rénovation de la ligne ferroviaire –nouvelles voie et machines - entre Pauet Oloron. Nous applaudirions joyeu-sement à la simultanéité de ce tiercéet à cette opulence soudaine si la li-vraison de ces trois infrastructures neconstituait en vérité que la justeconcrétisation des projets attendusdepuis des temps bibliques et ne ré-sultait d’aucune faveur particulière.C’était un dû, pas un cadeau!Si l’on excepte la voie ferrée à la mo-dernisation de laquelle l’État a donnétrois francs six sous, on remarqueraque ces opérations doivent presquetout leur financement à nos collectivi-tés territoriales et à la concession pri-vée. Tout ça pour dire qu’unsentiment désagréable continue dehanter nos esprits : l’État – qui n’a plusles moyens de faire des étrennes –reste peu enclin à remplir ses obliga-tions vis-à-vis de notre région. Il aabandonné, sous prétexte du Grenellede l’environnement, la liaison routièrePau-Oloron, et a confié le bébé à uncollectif de collectivités, il reste dansun flou inquiétant concernant la dé-viation d’Oloron, il renonce à réaliserles déviations de Gurmençon etd’Asasp pourtant techniquementprêtes, il laisse tomber les déviationsde Cette-Eygun et d’Urdos et secontente de rafistoler çà et là lachaussée de la RN 134 pour se don-ner une bonne conscience sécuritaire.Nous sommes dans tous ces dossiersdans le domaine d’un conster-nant…sous-développement durable.Il n’y a guère que les opposants idéo-logiques à la route et aux autoroutesqui apprécient cette politique dunéant. Pour eux, pourvu que rien nebouge!

BAP a célébré à sa manière l’arrivée en Béarn de l’A65, attenduedepuis 20 ans, et va s’attacher désormais à obtenir la réalisationde la nouvelle route Pau-Oloron, indispensable au désenclavement du Haut-Béarn.

Autoroute A65, ça roule!En point de mire maintenant:

la Pau-Oloron

Pas mal de voix s’élèvent à l’heure ac-tuelle pour souligner qu’une confusionpeut se développer dans l’esprit dupublic. Quand on parle de la Pau-Oloron, on ne parle pas toujours de lamême route. Or la route Pau-Oloronclassique, dite RN 134, existe toujours.La nouvelle Pau-Oloron est celle quiest projetée entre Oloron – au lieuditGabarn - et l’ouest de Pau quelquepart entre Poey de Lescar ou Lescar.Certains s’obstinent à l’appeler A650qui était sa première appellationquand il était question de construireune autoroute. Alors, ne serait-il pasjudicieux, pour être clair, de trouverune appellation spécifique pour cettenouvelle liaison routière. Ce pourraitêtre Oloron-Poey (ou Lescar) ou Pau-A64 ou encore Oloron-Pau Ouest. Si le sujet vous inspire, faites-nous savoir quel serait votre choix.

Quel nom pour la (nouvelle)Pau-Oloron?

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Un soleil radieux, une musique, celle dela banda locale, partout des foulardsvert et blanc signés BAP et A65. À l’arri-

vée de l’autoroute, au péage de Garlin, pasmoins de 300 adhérents de notre association,dont beaucoup transportés dans les 3 cars spé-cialement affrétés, et de nombreux acteurssocio-politiques béarnais firent une haie d’hon-neur à la vingtaine de vénérables véhicules his-toriques, certains vieux de plus de 80 ans, quivenaient d’inaugurer symboliquement l’auto-route depuis Thèze. Coups de klaxons triom-phants, pétarades contrastant avec silence de laCitroën C zéro conduite par Claude Dumas-Pil-hou et de la Voltéis d’Heuliez roulant à l’élec-tricité, préfigurant, elles, ce que seront lesautomobiles de demain… Les préoccupationsenvironnementales sont bien vivantes au sein deBAP.

Une vraie allégresse bon enfant, une atmo-sphère de liesse simple mais authentique vou-lue par les dirigeants de BAP pour célébrerl’arrivée de l’A65 en Béarn. La fête se poursui-vit dans la salle des fêtes de Boueilh-Boueilho-Lasque avec un sympathique buffet concluantune séquence plus institutionnelle avec les dis-cours. Celui de Jean-Michel Lamaison, présidentde BAP situant le sens de cette fête – « Au-jourd’hui, l’A65 est bien sous nos yeux, presqueirréelle… » Il rendit hommage aux pionniers de

BAP et remercia tous ceux qui avaient permiscette manifestation festive à commencer par le

maire de Garlin, M. Cerisère, le conseiller général, M. Pelanne et le maire de Boueilh, M. Costadoat. Ce dernier, au nom des élus se fé-licita de l’arrivée de l’autoroute et insista sur lapart prise par le monde agricole local pour réus-sir l’opération, ce que confirma M. Uchan, pré-sident de l’association des agriculteurs. Un chefd’entreprise des Landes voisines, M. Brethes, té-moigna de l’intérêt que représentait désormaisl’A65 pour l’économie régionale. Entre temps,André Saragné de Pau qui œuvre depuis 15 anspour que l’itinéraire soit sécurisé – sa fille y atrouvé la mort dans un accident – a confié sa sa-tisfaction de voir l’itinéraire routier de Pau à Lan-gon être désormais moderne, sûr et confortable.

Tant il est vrai que bien des vies humaines au-raient été épargnées si cette autoroute souhai-tée depuis plus de vingt ans avait été décidée etconstruite dès le début des années 1990…

RETOUR EN IMAGES SUR...

Garlin et BoueilhBAP fête l’arrivée de l’A65 en Béarn

2000-2010 : 10 ans d’actionÀ l’occasion de sa fête à Garlin, Béarn Adour Pyrénées a diffusé un opuscule qui résume par le texte et

les photos ce qu’a été l’action de l’association au cours de la décennie 2000-2010 en faveur des projetsd’infrastructures. Ce document montre, chronologiquement, tout ce que BAP a entrepris pour obtenir

notamment la réalisation de l’autoroute A65 Pau-Langon : rassemblement de plus de 500 adhérents, dif-fusion de bulletins, pose d’une borne réelle pour autoroute virtuelle, manifestations à Serres-Castet et aupéage de Pau centre, réunion des principaux élus de l’Aquitaine signant une lettre au président de la Ré-

publique afin qu’il accompagne les projets d’infrastructures dont dépend l’avenir de notre région, prisede position contre les tergiversations, mobilisation pour l’enquête publique suivie des travaux, etc.

Aujourd’hui Bordeaux n’est plus qu’à 100 minutes de la capitale du Béarn…

1 - M.Costadoat, maire de Boueilh. 2 - Le président de BAP, J.M. Lamaison. 3 - André Saragné. 4 - La bandas de Garlin en action. 5 - Les voitures historiques grimpent allègrementla pente du viaduc de Gabas. 6 - La CZéro électrique saluée à l’arrivée à Garlin - Photos BAP

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Une foule attentive au discours dans la salle de Boueilh.

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L’INAUGURATION DE L’A65 À THÈZE

« Un événement extraordinaire »

Rejoignez-nousSi vous partagez notre volonté de faire bouger les choses, rejoignez-nous. Votre adhésion à BEARN ADOUR PYRÉNÉES " Nos chemins pour l’Europe "renforcera notre détermination. Faites également adhérer vos amis.

B U L L E T I N D ’ A D H É S I O N

à retourner, avec votre chèque, à l’association BEARN ADOUR PYRÉNÉES. 21, rue Louis Barthou, 64000 PAU

Monsieur, Madame, Mademoiselle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Demeurant rue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Tél. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Souhaite adhérer à l’association BEARN ADOUR PYRÉNÉES " Nos chemins pour l’Europe " et accepte de verser une cotisation pour l’année 2010.de 20 euros pour les particuliers - de 40 euros pour les associations - de 100 et 200 euros pour les entreprises

À Thèze, la haie d’honneur d’étranges échassiers sous le portique de la gare de péage.

C’est un évènement extraordi-naire: l’A65 Pau-Langon est lapremière autoroute post-gre-

nellienne », s’est exclamé le préfetde Région, Dominique Schmitt, enrapportant les propos qu’aurait nor-malement dû tenir Thierry Mariani,excusé au dernier moment pourcause de problèmes hivernaux àParis. Un événement extraordinairepeut-être mais le Secrétaire d’Étataux Transports n’était pas là pour leprésider, à défaut du ministre du Dé-veloppement durable, ou du Premierministre ou encore du Président dela République, lequel avait été unmoment annoncé.C’est l’autoroute la plus écolo, donc,livrée de surcroît en totalité dans une

section d’une grande longueur, c’estaussi l’opération d’aménagement duterritoire la plus significative del’Hexagone. Bref le plus gros chan-tier de France pour lequel « on estallé au-delà des mesures d’aména-gement », n’a pas été consacré par lemoindre ministre, fut-il ancien.Le président Alain Rousset - que leGrenelle a fait tremblé un momentdonné- parla d’une bataille énormegagnée. Il se félicita, du rééquilibragede la Région Aquitaine qui va ainsis’opérer avec cette liaison moderne.Auparavant Pierre Chatigneux, prési-dent de la SANEF (35 % du capitalde la société concessionnaire) estimaque le développement s’exercerait

inévitablement tout au long de cetitinéraire. Quant au grand patrond’Eiffage, Jean-Pierre Roverato, semontra fier de cette réalisation quifait suite à celles du viaduc de Millauet de la ligne à grande vitesse Perpi-gnan-Figueras.La société concessionnaire A’liénoret son président Olivier de Guinau-mont avaient tenu à consacrer cetteautoroute – à laquelle les 8000 ou-vriers du chantier ont vu leur nominscrit sur les murs des structuresdressées à Théze - avec élégance etcordialité. Une très belle consécra-tion, donc, à la mesure de l’événe-ment et qui réunit pas moins de 800invités.

BAP participait à la célébration avec sesquatre présidents, Jean-Pierre Mariné,Michel Brau, Jean-Michel Lamaison,Jean-Michel Guillot, Josette Journaux,Jean-Baptiste Philippe, Robert Paillassaet Jean-Jacques Boisserolle.

800 invités ont participé à la grand’messe d’A’lienor sous un grand chapiteau.

Signalisation :une nécessaire

mise à jourL’information, connue au der-nier moment, selon laquellele concessionnaire A’liénorétait tenu de gommer la men-tion de Saragosse sur les pan-neaux de signalisation del’autoroute de Langon jusqu’àPau, et cela pour un prétextefallacieux et mesquin, a pro-voqué pas mal d’irritationdans notre région. Mesurevexatoire et abusive, humi-liante pour nous et plus en-core pour nos voisinsAragonais dont le moinsqu’on puisse dire est qu’ilssont traités de façon mépri-sante par le ministère pari-sien.

Comme si cette mesure nesuffisait pas, on a appris quela liaison autoroutière de Pauà Langon n’avait pas encoreété prise en compte par les as-sistants de navigation (Mappy, Michelin et les GPS).Il suffit enfin de circuler dansla région paloise pour consta-ter que les divers panneauxde signalisation annonçantl’A64 ne font pas mention del’A65 – qui doit emprunter unbout d’A64. Aux dernièresnouvelles, les opérateurs GPS,à l’instar de Garmin qui s’estmis à jour, devraient actuali-ser leurs informations àl’heure actuelle. Via Michelina intégré l’A 65 dans ses pro-grammes mais pas Mappy.

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Rappel: cet échangeur de Pau-Ouestsur l’A64, sis à Lescar, figurait il y aquelques années, tout comme celui,

toujours virtuel, de Morlaas-Berlanne,dans la programmation des diffuseurs né-cessaires au trafic autoroutier intéressantl’agglomération paloise.

Il a donc fallu l’arrivée de l’A65 qui nepouvait se connecter ailleurs que sur l’axeToulouse-Bayonne pour que soit décidéesa réalisation. Le projet ne s’est d’ailleurspas réalisé sans difficulté car la négocia-tion fut ardue entre les ASF (Autoroutes dusud de la France) et les collectivités terri-toriales (Conseil général des PA, commu-nauté d’agglomération de Pau) qui ontdéboursé 2,5 millions d’euros chacunepour assurer le financement de l’opéra-tion.

L’ouverture de ce diffuseur concomitam-ment avec l’A65 démontre amplementl’utilité de cette infrastructure. D’abordpour les usagers de la Pau-Langon qui ris-quaient de se trouver coincés à certaines

heures au péage de Pau-Centre (Mercure)et qui peuvent accéder à l’ouest de Pauainsi qu’à l’aéroport d’Uzein. Ensuite pourles usagers se trouvant à l’ouest de l’ag-glomération qui peuvent accéder à l’A64sans être obligés d’aller jusqu’à Artix. Ouà Pau Centre.

Tout comme A’liénor, les ASF ont réaliséune belle performance en terminant endécembre 2010 une infrastructure qu’elleavait prévu de livrer en mars 2011. Septmois seulement de travaux – un record! –qui ont nécessité 200000 m3 de terrasse-ments, la construction d’un pont de 1200tonnes et une gare de péage à six couloirs.

Pierre Coppey, PDG des ASF a tenu à don-ner ces informations lors de l’inaugurationqui a eu lieu le 7 décembre à Lescar. enprésence des personnalités locales.« L’A65 comme la future A63 dans lesLandes sont un encouragement formida-ble car on n’entend pas souvent parlerd’autoroutes en ce moment dans les ad-ministrations centrales ». Sur le départ, Lepréfet Philippe Rey qui estima justifié uncoup de chapeau pour cet exploit dit aussiqu’il aura eu un regret : celui de ne paspouvoir utiliser cet échangeur et l’A65 quivont changer la vie des Béarnais. Et passeulement…

UNE OUVERTURE SUR L’A64 DE LESCAR

Bienvenu, l’échangeur de Pau-Ouest

Le dossier LGV n’occupe pas la Une de la presseen ce moment. Il n’est pas pour autant en som-

meil. On sait que RFF prépare l’organisation d’undébat public pour le barreau destiné à desservirle Béarn et la Bigorre et qui pourrait intervenirdans quelques mois. Le débat public signifie-t-ilque cette desserte ne figurera plus dans le dossierGPSO – Grands projets du Sud Ouest? On peut lecraindre. La commission ferroviaire et logistiquequ’anime Jean-Claude Patalano reste ferme en toutcas sur ses positions: il est indispensable que la des-serte du Béarn et de la Bigorre soit intégrée dans le

GPSO faute de quoi, elle risque de ne jamais figu-rer dans le programme global de réalisation desLGV dont on parle pour l’après 2020.

La commission reste également déterminée sur lechoix du tracé de cette desserte : le meilleur itiné-raire, le plus rapide en tout cas est celui qui consisteà aller directement de Mont-de-Marsan à Pau. C’estaussi le tracé qui est le plus intéressant pour les Tar-bais. La commission de BAP a d’ailleurs à cet égardengagé des contacts avec les responsables des villesde Mont-de-Marsan et de Tarbes pour proposer unprojet commun et argumenté.

LGV: Rester dans GPSO

Les élus locaux et le Perfet viennent de couper leruban tricolore.

BEARN ADOUR PYRÉNÉES : DIRECTEUR DE LA PUBLICATION: JEAN-MICHEL GUILLOT

21 RUE LOUIS BARTHOU - 64000 PAU - TÉL. 0559825640 - e-mail : [email protected]

Ce bulletin N° 27 de Béarn Adour Pyrénées a été réalisé avec le concours d’un comité de rédaction composé des membres de la Commission Communication : Christian Bombédiac,Philippe Dehecq, François Doumecq, Marie-Christine Garcia-Dalot, François Du Cluzel, Josette Journaux, Jean-Michel Lamaison, Gabriel Loudet, Michel Olivé, Robert Paillassa,

Jean-Claude Patalano, Hervé Turpin. VALEURS DU SUD ✆ 0559140140 - Aff.10361

Cette photo aérienne montre comment est organisé l’échangeur sur l’A64 permettant notamment d’emprunter l’A65.

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SF.