N°9 • Août 2001 • ISSN 1283-8004

Siège : 6, rue de Watford - 92000 Nanterre, FranceTél : 33 (0)1 47 76 42 62 - Fax : 33 (0)1 47 75 99 10

http://www.soletanche-bachy.com

Siège : 6, rue de Watford - 92000 Nanterre, FranceTél : 33 (0)1 47 76 42 62 - Fax : 33 (0)1 47 75 99 10

http://www.soletanche-bachy.com

PRIX INNOVATIONF N T P

PREMIER PRIXLe Puits PIBOP

PRIX INNOVATIONF N T P 2001

PREMIER PRIXLe Puits PIBOP

Puits intégré pour Bassin d’Orage Profond

3Août 2001Ancrage Magazine N°92

ENTREPRISE INTERNATIONALFRANCEH IGH TECH

É D I T O R I A L

Publication de SOLÉTANCHE BACHY6, rue de Watford - 92000 Nanterre

Directeur de la publication Maurice Guillaud

Secrétaire de la rédaction Josiane Vernadat

Coordination : Alain Hourdel

Conception-RéalisationBeovernet

Impression : M.B.E. Paris

ISBN 1283-8004

SOLETANCHE BACHY PIEUX SOLDATA AGENCE PARIS

AGENCE SUD OUEST

0077

0066

0088

1100

1111

1122Club “R & M“ (Répara-tions et Maintenance)

Interview sur Internet

Sécurité - Prévention

Amsterdam dans l’œildes Cyclops

La verticalité est aufond du puits

Le métro de Toulouse

AGENCE NORD & OUEST

1144 Micro-pieux en sous-sol

SOLETANCHE-BACHY CIMAS1166 Des hommes qui foncentSOLETANCHE-BACHYSINGAPOUR1188 Une congélation rondement menée

Nouvelles techniques

Lorsque l’arrogance rencontre lanaïveté, la crise fermente. Ainsi decertaines « start-ups » avec leurs « business models » chimériques ;ainsi de certaines Administrationsavec leurs « cagnottes » fictives. Lesretournements sont toujours plusamples et brutaux qu’escompté, les

convalescences plus lentes et douloureuses qu'espéré.

** *

Nous nous sommes toujours efforcés ici de faire convergerhumilité et lucidité. Tandis que les « experts » n’en finissentpas de réviser à la baisse leurs prévisions macro-économiques,notre carnet de commandes continue d’être globalementbien orienté. C’est certainement la marque de l’agilité denos équipes, c’est peut-être aussi le signe que notre visionstratégique n’est pas complètement débile. Mais ce n’estpas une raison pour nous croire à l’abri des orages : orjamais depuis 20 ans les vrais « fondamentaux » de la bonne(« vieille ») économie n’ont été aussi alarmants, avecsimultanément la désintoxication américaine, l’ankyloseeuropéenne et la paralysie japonaise, sans parler desdétonateurs dégoupillés dans tel ou tel pays émergent.

** *

Pour faire face, vision et exécution vont de pair, comme d’hab !

Notre vision demeure simple et stable :

• technologies du sol = une palette croissante decompétences qui assure un potentiel de développementbien au-delà des travaux de fondations spéciales, etsuscite des vocations enrichissantes pour nos jeunescollaborateurs,

• partnering, turnkey, entreprise générale = de nouvellesapproches contractuelles qui améliorent l’expression denotre savoir-faire par rapport au cadre, devenu tropétroit, de la sous-traitance,

• résultat net créateur de valeur = quitte à ressasser, celaexige un acharnement de tous pour redorer l’image flétriede notre secteur, jugé plus apte à l’exploit technique qu’àla fiabilité économique.

LA VIE DES CLUBS

0044En brefCarnetSolymByades : la voile et les boules

PRIX INNOVATION FNTP 2001

Premier Prix : Le Puits PIBOP

Les effets des fortespluies ne cessent

de provoquer desdégâts qui vont ens’amplifiant avec l’ur-banisation ; on constatede plus en plus souvent

des inondations dansles zones bâties, maisaussi des pollutionsdans les rivières quirésultent du ruisselle-ment des eaux sur leschaussées, elles-mêmes

contaminées par lesrejets de la circulationautomobile. Les pluies d’orages, demême que les pluieshivernales persistantes,ne peuvent pas êtresabsorbées par lesréseaux d’égouts desvilles.

Il faut donc prévoir desbassins de retenue quivont servir de stockaged’eau dans un doublebut : • éviter les inondations,• empêcher le rejetd’eau polluée dans lesrivières.

Le concept de puitsprofond PIBOP permetde s’adapter aux exi-gences de tels ouvrageset surtout, il permet deles rendre plus fiables,plus économiques, plusrespectueux des sitesurbains.

La réalisation d’ou-vrages enterrés pro-fonds de type PIBOP,permet d’enfouir totale-ment le bassin avec une

emprise au sol minima-le : non seulement l’ou-vrage est invisible,mais de plus, ilencombre très peu lesous-sol.

La deuxième innova-tion réside dans laconception et le calculdes structures enterréesqui interagissent forte-ment avec le sol. Lespuits PIBOP bénéfi-cient d’une conceptionoriginale qui leur per-met d’être auto-stables :leur forme géométriqueleur permet de résisterparfaitement auxpoussées du sol sansappuis intermédiairesencombrants et coûteux: il en résulte des gainssur les coûts deconstruction qui attei-gnent couramment 20%.

Enfin, ces puits sont

Solution PIBOP par rapport à une solution classiqueSurface occupée par le bassin : - 90 %Investissement : - 20 %Coût de fonctionnement : - 40 %Emprise chantier : - 60 %Durée du chantier : - 40 %

Plusieurs puits de type PIBOP ont déjà été réalisés à Méricourt et Aix près de Lens – Liévin, à Saint-Laurent Blangy près d'Arras, à Nanterre –Mont Valérien, à Halluin près de Lille, à Dunkerqueet à Blackpool (Angleterre).

Trois nouveaux puits PIBOP sont actuellement en cours (voir page 14)

Contact PIBOP : Frédéric Badet ou Julien LandrotSOLETANCHE BACHY - Agence BordeauxTél : 05 56 05 25 25Fax : 05 56 05 77 13e-mail : frederic-badet@soletanche-bachy.com

très originaux par leurfonctionnementhydraulique qui reposesur une distributiondes eaux pluviales parle simple jeu des pertesde charge. Pendant lapériode cruciale(orages, pluies dilu-viennes) le puitsPIBOP n’est pas à lamerci d’une défaillanceélectrique ou ther-mique : ainsi la fiabilitéest totale et les eauxpolluées ne risquentpas de déborder dansles rivières.

PIBOP représente doncun concept évolué debassin d’orage tantdans le domaine duprojet que de celui del’exécution et il permetde réaliser des écono-mies substantielles nonseulement au niveaudes investissementsmais aussi du fonction-

Notre art d’exécution se concentrera dans les prochains moissur le perfectionnement de notre organisation :

• poursuite de la décentralisation vers nos trois régionsmajeures : Europe de l’Ouest, Sud-Est Asiatique, Europe duNord,

• coordination renforcée du marketing et de la gestion destrois secteurs émergents : Amériques, Afrique - Moyen-Orient,Europe Centrale,

• adaptation des services centraux à leur triple mission :accroître l’avance technologique du Groupe, coordonnerles moyens des secteurs émergents, soutenir les à-coupsquantitatifs et qualitatifs des trois régions majeures.

** *

Rigueur du gestionnaire et vigueur de l’entrepreneur nes’opposent pas, elles aussi vont de pair, comme d’hab ! Deuxsuccès tangibles :

• nous venons de lancer avec les frères Degen une filialecommune, dont nous détenons 70 %, et qui appliquera àl’échelle mondiale leur procédé de vibroflottation, reconnucomme le plus performant de la profession : voilà unepierre angulaire pour notre stratégie conquérante dansl’amélioration des sols (1),

• une fois de plus, nous sommes heureux d’avoir décroché leprix de l’innovation de notre Fédération des Travaux Publics,face à la concurrence des meilleurs et des majors : notreconcept de « Puits Intégré pour Bassin d’Orage Profond » (2)

est à la fois une superbe synthèse de notre créativité, et uneréponse très compétitive aux besoins considérables de luttecontre les inondations, révélés par l’actualité ; jolie manièreaussi d’affronter les orages dont nous parlions plus haut …

Passez un bel été !

(1) Voir article p 20(2) « PIBOP », ou en anglais « 3S » (Stormwater Storage Shaft).

Voir articles pp 2 et 14

Daniel Tardy, Président de la Fédération Nationaledes Travaux Publics, et Marcel Boiteux, Présidentdu Jury, Président d'honneur d'EDF, ont remis le 25 Janvier 2001 leurs prix aux lauréats de la 14ème édition du Prix de l’innovation. Le Jury arécompensé par le 1er Prix le Puits Intégré pourBassin d’Orage Profond, “ PIBOP ”, procédépermettant de lutter contre les inondationsprésenté par Frédéric Badet, Richard Billant etThierry Raymont. Cette nouvelle récompense porte à 10 le nombre de prix décernés à SolétancheBachy, avec 100 % de succès sur les 4 dernièressessions (95-97-99-2001).

Jean-Pierre LAMOURE

2200

2222

5Août 2001

E N T R E P R I S E

4

E N T R E P R I S E

SOLETANCHE BACHY PIEUX

Interview via InternetAncrage Magazine voulait

interviewer Marc Brucy, le "boss",

ou André Frossard, l'homme de

l'art, ou encore Eric Tournemille,

le "nouveau", ou quiconque

susceptible de nous conter la saga

de cette jeune filiale. Mais,

soucieux de gérer son temps au

mieux et d’accorder sa priorité

aux travaux, c’est via le Net et à

partir de notes rapides sur Lotus

Notes que Marc nous a accordé

cette interview. En effet,

Solétanche Bachy Pieux possède

un site magnifique, où l’on trouve

tout sur les techniques de pieux

et de colonnes ballastées, sur les

travaux en cours et les références.

Qui veut en savoir plus n'a ainsi

qu'à se rendre sans tarder sur

www.sbpieux.com, nous ne lui en

voudrons pas. Et s'il se perd sur le

site, qu'il appelle Boris, son créa-

teur, ou André, son animateur !

Voici maintenant plus de six moisque Solétanche Bachy Pieux(SBP) a pris son envol. La jeune

pousse se porte bien si l'on en juge parles nombreux chantiers en cours. Le siteInternet de SBP nous offre une prome-nade technico-touristique que nouscommencerons par l'ouest de la France.

De Nantes à La Turballe, des digues, des digues...Dès l'accès à www.sbpieux.com, l'in-ternaute se voit proposer un "gros plansur" qui l'amène à Montoir de Bretagne,sur le futur quai de 350 mètres de lon-gueur réalisé au poste 4 du TMDC (Ter-minal à Marchandises Diverses et àConteneurs) du Port Autonome deNantes – Saint-Nazaire. La structure de

ce quai est faite d'éléments préfabri-qués en béton armé, fondés sur despieux métalliques battus. La zone detransition entre la "terre ferme" et lequai, positionnée sur l'ancienne berge,est un remblai fondé sur un complexetreillis / géotextile / dallettes en bétonpréfabriqué / et 230 inclusions Starsol(Ø 520 mm et 33 m de profondeur), enbéton armé de fibres métalliques, réa-lisées l'an dernier.

Tous les détails du chantier, y comprisles explications sur les conditions de sol,les essais préalables, les choix techniqueset les vérifications, sont accessibles sur

le site et, pour qui préférerait toutefoisdes explications de vive voix, il fautappeler Gérard Cardonna et MichelLafon...

Poursuivant sur La Baule et Guérande,on arrive à La Turballe et, sur la recom-mandation de Marc Brucy, nous avonsvisité le site web des commerçants de cecharmant port de pêche réputé pour sesanchois et sa sardine. Mais c'est sur lesite SBP que nous avons trouvé lesdétails concernant un chantier réaliséen 2000, de 141 pieux forés tubés, Ø 600à 900 mm, exécutés en zone maritimeà travers des sols composés de remblais

de digue et deschistes, pourle futur amé-nagement del'avant-portde pêche deLa Turballe.Quand onconnaît la for-ce des paquetsde mer (sur-tout lors des

grandes marées) à cet endroit, onne regrette pas de pouvoir confor-tablement télécharger une photodes travaux en pensant à ceux quiont bravé les éléments sur leurponton...

Toujours en Bretagne, mais plusau nord, à Lorient, on nous parled'inclusions magiques ou presque...Le site n'en dit pas plus : il fautappeler Frédéric Talotte qui est–paraît-il– intarissable sur le sujetsauf quand Damien Grimont,autre Breton passionné, lui coupela parole.

Cap au nord puis à l'estLa superbe italienne MAIT 150est actuellement à Dunkerqueavec une problématique toutesimple : comment réaliser despieux Ø 1000 mm entre deux litsde tirants dont la position n'estpas connue précisément maisdont on sait que l'espacement estpar endroits inférieur à 1 mètre ?

Arnaud Burban et Eric Tournemilletentent de résoudre l'équation en faisantappel à la "troisième dimension" et nouspromettent de dévoiler leur méthode dansle prochain numéro.

Autre équation, mais économique cet-te fois : à Colmar, Laurent Moreau, Carlos Iglesias etJ.-Claude Trottignonnous invitent àécouter commenttransformer un pro-jet peu "évident"(c'est le termeemployé, cela doitsignifier que les prixétaient tropserrés...) en uneréussite écono-mique. On n'ensaura pas plus car lechantier n'est pasencore sur le siteInternet...Un regard sur lesbelles berlinoises,b i chonnées pa r

La Turballe, extension du port de pêche.

Rémi Vialard, menées avec tact parFrédéric Lamotte qui semble avoir unefibre particulière pour les chantiers pasfaciles faciles, et achevées par RobertSolari ; puis un regret de Marc : celui dene pas citer tous les chantiers de SBP(plus de 120 par an) et ceux qui les réa-lisent.

SBP Overseas...Ce qui précède pouvant laisser croire queSolétanche Bachy Pieux est un pur pro-duit hexagonal, Marc Brucy nous entraî-ne vers des sites exotiques du côté duGolfe de Mexico et de la mer desCaraïbes.Sur le Buffalo Bayou à Houston, le premierchantier de SBP, en JV avec Sol Inc, vientde se terminer : une petite dizaine de puitscirculaires faits de pieux Starsol quasi-

jointifs. SBP attend avec appétit et impa-tience que Bernard Tarralle lui débusqued'autres jobs du même style.Une première aussi pour SBP et le procédéStarsol à Puerto Rico : un chantier en JVachevé récemment, avec des Wissouienspeu habitués aux "mañana" perpétuels...Mais le client est satisfait, c'est le plusimportant et SBP, qui attend beaucoupd'autres chantiers encore dans cette îlede rêve (NDLR), lance un appel à GilbertSalvi et à Daniel Provenchère !Enfin, en Espagne, plus précisément àAlgésiras, nous devons féliciter les équipesRodio qui –avec l'appui de celles de Wissous– réalisent pratiquement en conti-nu des chantiers de Starsol 12 000.Le portrait de la famille "pieux" ne seraitpas complet sans EFF (E2F selon sa nou-velle appellation), filiale lyonnaise du

Groupe depuislongtemps, qui,sous la direction deGilbert Nicolas, seporte égalementbien, avec une acti-vité classique sou-tenue et quelqueschantiers presti-gieux dont celui deCrolles avec ses 1 5 0 0 p i e u x e nb é t o n f i b r é à 25 mètres de pro-fondeur, réalisés enmoins de trois mois.

B o n v e n t à

Montoir de Bretagne, nouveau quai du poste 4.

M.G.

Lorient, inclusions magiques.

Coups de chapeauMarc Brucy termine son mémo Lotus en adressant desbravos à toute son équipe, aux chefs, opérateurs,conducteurs, mécaniciens, bref à tous ceux qui, dansune bonne ambiance permanente et avec des résul-tats de qualité, toutes catégories confondues, sontsans cesse par monts et par vaux, au gré des acquisi-tions, pour réaliser de la "belle ouvrage". Il est certesdifficile de citer tout le monde (ils sont près de cent),mais Marc adresse un coup de chapeau spécial à :

- André Frossard, le grand frère,- Thierry et son équipe de la chasse au trésor,- Maïté pour sa protection bienveillante et rigoureuse,- Michel et Michel, Alex et Alex (!),- Rose-Hélène et son équipe toujours sur le pont,- Xavier Barthe, Rémi Vialard, Alain Beaume, Laurent Moreau, Arnaud Burban, Frédéric Talotte, Jean-Pierre Lecanu et Frédéric Esposito, les "as des as".

Taux de fréquence = nombre d’accidents pour 1 million d’heures travaillées • Objectif fixé : 8Taux de gravité = nombre de jours d’arrêt pour 1000 heures travaillées • Objectif fixé : 1

Accidents ayant entraîné un arrêt de travail du 1er janvier au 30 juin 2001Personnel permanent

Cumul des 12 derniers mois

Sécurité - Prévention

Sans Avec Jours Taux de fréquence Taux dearrêt arrêt arrêt gravité

Tauxmoyen

1,3

Tauxmoyen11,3

Objectif8

Méditerranée & Monaco 4 5 748 39,4 5,9

Sud Ouest 0 0 0 0,0 0,0

Rhône Alpes 4 0 0 0,0 0,0

Centre & Est 1 0 0 0,0 0,0

Nord & Ouest 3 4 783 25,0 4,9

Paris 1 5 261 20,2 1,1

Pieux 2 2 215 13,3 1,4

Matériel France 6 0 5 0,0 0,0

AGENCES 21 16 2012 16,3 2,1

Matériel SBF hors SME 1 2 24 13,1 0,2

Filiales France 3 0 0 0,0 0,0

Siège 0 0 0 0,0 0,0

TOTAL 25 18 2036

0 10 20 30 40 50 60

7Août 2001

La victime, qui aidait l’équipe de bétonnage, a reçu du béton dans la botte.La victime serrait un collier avec une clé à griffe. Celle-ci a ripé et a cogné le doigt de la victime.Lors de la manutention d’un tube Bauer, la victime s’est coincé le doigt entre le tube et le collier.Lors d’une intervention mécanique, une fuite s’est produite, projetant de l’essence sur le bras de la vic-time et sur la culasse brûlante. L’essence s’est enflammée.La victime a ressenti une douleur en tirant sur la porte du magasin à tiges pour la fermer.Lors d’un forage, la victime, en soulevant un tube diam 184 a ressenti une douleur.En se retournant pour éviter un jet de boue tombant d’un joint lors de l’extraction de celui-ci, la victime a glissé et a chuté en se réceptionnant sur la main droite.Lors du soufflage à l’air d’une conduite de béton, un bouchon a provoqué un mouvement brutal de laconduite. Le béton qui se trouvait à l’intérieur de la conduite, a violemment heurté aux jambes la victime qui a chuté sous le choc.

DJERRAH LarbiDELAHAYE AndréCHASTAING GrégoryNAVARRO Jean-PaulFAUSTINO CapitulinoPORTMANN EricRICHERMOZ RaymondYSNEL Robert

Mollet gauche BrûlureAnnulaire gauche CoupMajeur droit Plaie

Bras, main gauche Brûlures

Bras droit DouleurDos Douleur

Main droite Luxation

Jambes, bras, dos Plaies, hématomes

Nom des victimes

Circonstances Siège des lésions

Naturedes lésions

Arrêt

Ancrage Magazine N°96

E N T R E P R I S E

La démarche entreprise dans le cadrede ce Club est d’établir un retourd’expérience principalement sur

trois pays, la France, l’Angleterre et l’Espagne, de réaliser une étude de mar-ché actualisée et de définir une stratégieà long terme accompagnée d’un pland’action au niveau du Groupe pour atta-quer ce secteur d’une manière plus offen-sive.Les actions entreprises à ce jour sont lessuivantes :• Présentation et introduction de cha-cun des membres du Club• Retour d’expérience sur chaque pays(France, UK, Espagne)�Références - type

La Direction fait de la Sécurité une de ses priorités majeures.Une procédure : "AMELIORATION DE LA PREVENTION" aété créée dans cet esprit et mise en place par le Service Pré-vention depuis Janvier 2001. Ce dernier en assure le suiviauprès des agences et des chantiers, et a pour mission de lafaire vivre de telle sorte qu'elle permette d'atteindre lesobjectifs fixés par la Direction. Pour l'année 2001 : Taux defréquence = 8 et Taux de gravité = 1. Elle est disponible sur laBase IQUAL (Chemin d'accès : IQUAL OFFICIELLE\PROC.GENERALES QUALITE FRANCE\AMELIORATION DE LASECURITE – PREVENTION, réf. SB.QUA-PGQ.03.410).

Cette procédure recentre les actions de prévention de SBFselon trois axes :- La collecte des informations sur les chantiers et dépôts,- Le traitement, l'analyse et la synthèse de ces informations,- Le retour et la diffusion la plus large possible vers les chan-tiers et dépôts des informations traitées. Elle a pour supports, outre les actions de prévention habi-tuelles et les audits internes (réalisés par la hiérarchie), etexternes (réalisés par le Service Prévention) :• Le TABLEAU DE SUIVI qui permet d'évaluer le niveau deprévention sur chantiers et dépôts tenu à jour par le Service

Prévention ; il est présenté dans le rapport mensuel.• Les FICHES D'AMELIORATION DE LA SECURITE (F.A.S.)ouvertes lors d'audits sécurité et devant obligatoirement don-ner suite à une action corrective.• Les FICHES D'ALERTE AUX RISQUES rédigées et large-ment diffusées par le Service Prévention lorsque des acci-dents ou des situations d'accident sont connus. • Les BOITES A IDEES installées sur les chantiers et dépôts.Elles permettent à toute personne ayant une idée susceptibled'améliorer la sécurité de la faire connaître et, chaque foisque cela est possible, de l'appliquer.• Le RAPPORT MENSUEL où sont portées toutes les infor-mations collectées et traitées dans le mois (fiches, tableaux,points particuliers sécurité, documents divers…).• La REUNION MENSUELLE SECURITE qui réunit chaquemois tous les membres du Service Prévention et la DirectionEuroFrance.Tout le personnel de chantiers et dépôts doit se sentirconcerné par cette procédure, et l'adhésion de chacun à cesprincipes doit sans aucun doute contribuer à la réalisationdes objectifs fixés.

OLIVIER PUVILLAND

� Restauration de monuments histo-riques• Marketing� Brochure « R & M »� Une base de données (références, bro-chures, plaquettes, techniques et produits)

Un rapport de synthèse est en cours depréparation et sera présenté à la directiondu Groupe, avant la prochaine réunionde « La Maison de la Chimie » pro-grammée pour octobre 2001, où unestratégie sera alors proposée pourrépondre aux deux points suivants :1. Comment doit-on appréhender cemarché au niveau Groupe ?2. Comment capitaliser l’expérienceacquise en techniques diverses et paysvariés afin de nous organiser au niveaudu Groupe pour aborder ce marché d’unemanière plus industrielle ?

�Brochures ou catalogues correspon-dants (CD Rom si possible)� Organisation et activité du secteur� Etudes de marché : activité par sec-teur, volume, prix, produits utilisés, tech-niques, etc.� Concurrence• Retour d’expérience sur les filiales tech-niques (Soldata, Sotem, Tunnels etc.)• Expérience « STRRES » (Syndicat despécialité de la FNTP)• Produits disponibles sur le marché/Fournisseurs : analyse et compilation� Produits (résines, ciments, etc.)� Fournisseurs�Compilation des informationsrecueillies, synthèse sous forme de rap-

port interne pour circulationet analyse.• Techniques et Services quele Groupe peut offrir.• Secteurs de marché que leGroupe doit aborder avec plus« d’agressivité »�Tunnels� Galeries et canalisations� Ponts et viaducs� Barrages� Glissements de terrain�Bâtiments/Reprises en sous-œuvre

Membres du Club R&M

Antonio AVENTIN, Kronsa EspagnePaul BISSERY, R&D NanterreMichel BOCQUENTIN, ESPAL

Hugues de SAINT GERMAIN, BSG Hong KongEric GASTINE, SolData

Bernie KIERNAM, BS UKAlain MARCHAND, France

Bernard PUVILLAND, SotemGilbert SALVI, ESPAL

Gonzalo SANCHEZ, Rodio EspagneDidier VERROUIL, Bessac

111511

39

1612

8

2

L'amélioration de la sécurité : une priorité

L’îlot Edouard VII et le Pont-Neuf à Paris.

LA VIE DES CLUBS

Club “R & M” (Réparations et Maintenance)Depuis la création de ce Club,

sous l’égide de Michel

Bocquentin, trois réunions se

sont tenues à Nanterre les

15/12/00, 09/02/01 et 10/05/01.

Les membres actifs de ce club

sont listés ci-dessous. On notera

la présence de représentants

venant de France, d’Espagne,

d’Angleterre et d’Asie, ainsi que

de différentes filiales techniques

du Groupe dont la spécialité est

liée à celle du Club R & M :

SOTEM, SOLDATA, BESSAC et le

département R & D.

GILBERT SALVI

9

La construction d’une première lignede métro en tranchée couvertedans les années 70 avait créé tant

de désordres en surface que les autoritésavaient été obligées de démolir un cer-tain nombre de bâtiments.

C’est maintenant sous le centre ville his-torique qu’une nouvelle ligne reliant lesud au nord d’Amsterdam va être réaliséedans les prochaines années.Sous la pression des habitants et des assu-reurs, la ville d’Amsterdam a décidé deconsacrer un budget important à l’ins-tallation d’un système de surveillance–sans précédent à une telle échelle (90 millions de francs)– dont le but serade suivre en temps réel le mouvementdu sol et des structures affectées par letracé pendant toute la durée des travaux.

Ce chantier de « monitoring » (sur-veillance) a été confié à un groupementd’entreprises (on appelle cela ici une VOF)formé de SOLDATA et de GRONTMIJ,notre partenaire local, l'un des plus

Amsterdam dans l’œi l des CyclopsA quatre heures de Paris par le THALYS, Amsterdam,

étymologiquement la digue du fleuve Amstel, et, à deux pas de la

gare, le vieux centre ville et ses bâtiments colorés fondés sur des

pieux en bois dans des terrains très mous. Un simple coup d’œil à

l’alignement, tout relatif, des façades, laisse à penser que le fil à

plomb ne fonctionne pas parfaitement dans ce pays…

importants Ingénieurs-Conseils néerlan-dais (3 000 personnes environ) dont l’ac-tivité est très étendue : génie civil, routes,câblages, télécommunications, environ-nement, etc…

Le challenge du groupement : installertoute l’instrumentation et maintenir lesystème en état, pour assurer une trans-mission permanente des données pen-dant 6 ans, le tout avec des contraintesambitieuses sur les précisions et avec unsystème de pénalités n’autorisant pas (outrès peu) la panne.

Un projet en trois phasesLa première phase de travaux consiste àinstaller tout le long du tracé (3.4 km) unréseau informatique sans fil pour relier74 CYCLOPS (voir encadré) au serveurprincipal situé dans nos locaux.Ainsi, les 5 300 cibles réparties sur lesfaçades des bâtiments sont visées par lesCYCLOPS pour transmettre en temps réelles données brutes à notre bureau infor-matique afin de calculer les mouvements en 3 dimensions et envoyer toutes lesheures les résultats au Client.

CHRISTOPHE BOURLART, OPERATION

MANAGER SOLDATA – GRONTMIJ VOF

Le CYCLOPS est un théodolite motorisé et piloté par unordinateur.Il vise des cibles fixées sur les structures afin de mesu-rer les mouvements dans les 3 directions.CYCLOPS permet de détecter des mouvements inférieursau millimètre sur des cibles situées à plus de 100 mètresde distance.L’IGN (Institut Géographique National, bien connu pourses cartes de randonnées) est le partenaire de SOLDATA pour développer et exploi-ter la centaine de CYCLOPS opérationnels dans le monde.

H I G H T E C H

Cette phase de travauxa débuté en janvier etdevrait se terminer finseptembre.

Quand la phase« aérienne » de notrechantier sera presqueterminée, il sera tempsde passer à la phasesouterraine : 147forages (jusqu’à 70 m),à réaliser en pleincentre ville, dans desruelles n’excédant pas,parfois, 1,4 m de large,pour y installer 648extensomètres et 1 562capteurs inclinomé-triques tout le long dutracé. Tous ces instru-ments « dans le sol »seront également reliés par des tranchéessouterraines à des ordinateurs, et, vianotre réseau radio, les données parvien-dront au serveur.

Une troisième phase de travaux consis-tera à instrumenter les stations en coursd’excavation [jauges de contraintes surles butons (720 unités) et inclinomètresdans les parois moulées].A noter que le projet inclut également lapose de 3 700 repères de nivellement surles maisons, et 1 330 points dans le solsur le tracé des tunnels. Ces points serontà niveler jusqu’à 2 fois par jour, pendantles périodes critiques d’avancement destunneliers.

Une équipe résistante Pour mener à b ien ce chant ie r, SOLDATA – GRONTMIJ dispose d’uneéquipe composée de 8 expatriés français,1 écossais, 6 hollandais, et de nos deuxcollègues de l’Institut Géographique

National sans quinous perdrions leNord, tous devenusdes « pros » de lanacelle élévatrice– qui constitue notreoutil de travail prin-cipal – et dont le lotquotidien consiste– entre autres – àsillonner les rues ducentre ville en évitantles tramways pourinstaller des cibles (degré ou de force), surtous les immeublesqu’ils rencontrent surleur trajet.Tout cela dans uncontexte local extrê-mement difficile : ilfaut certes savoir

résister aux charmes de la ville mais ilfaut surtout lutter contre le flot ininter-rompu de cyclistes hollandais, qui, com-me le gnou en pleine course, ne tolèrentaucun obstacle sur leur trajectoire habi-tuelle !

L’équipe ainsi constituée sévira encorejusqu’à la fin de l’hiver, date prévue dela fin des installations, et il ne resteraensuite sur place qu’une équipe réduite(mais pas trop !) chargée d’assurer lamaintenance et de transmettre lesquelque 2 milliards d’informations auclient pendant les 6 prochaines années.On aura donc le temps d’en reparler.

Ancrage Magazine N°9

SOLDATA

Des façades magnifiques mais pas toujours alignées.

Amsterdam : un spot réputé chez les montagnards.

Le Cyclops veille.

Ancrage Magazine N°910

H I G H T E C H

11Août 2001

F R A N C E

La verticalité est au fond du puits

Les secrets de la maison sont bien gardés, et il y a à peuprès autant de chances d'obtenir le programme d'étudesde Daniel Gouvenot, directeur de la Recherche &Développement du Groupe, que d'extorquer à Coca Colala recette de sa potion magique. On sait seulementqu'après une période de trois ans (1999-2001) riche endéveloppements techniques sur de nombreux sujets,Daniel prépare un nouveau plan pour 2002-2004 pourlequel il sollicite les idées de tous afin d'en faire unesynthèse qui sera présentée lors de la prochaine réunionannuelle du Groupe, les 22 et 23 octobre à Paris. Ancrage Magazine, curieux, a tout de même recueillicertaines indiscrétions, mais elles ne révèlent quequelques innovations parmi beaucoup d'autres dont nousentendrons certainement parler prochainement.

Le cylindre électriqueDans notre édition précédente, nous avions parlé ducylindre électrique et de son application par Rodio-Madridà Barcelone pour la mesure non-destructive du diamètredes colonnes de jet-grouting. Un article très complet de Pierre Frappin (directeur de

Européenne de Géophysique) et Jacques Morey (Monsieur"Jet Grouting"), paru dans la revue Travaux de mai 2001,décrit en détail le procédé du cylindre électrique et cite lesplus récents exemples d'application, en particulier sur lemétro de Copenhague. La conclusion de l'article est quecette nouvelle technique de contrôle du diamètre descolonnes permet d'améliorer la fiabilité du jet-grouting etd'éviter des précautions surabondantes dans sa mise en

M.G.

M.G.

Cours Albert 1er, à Paris, à

quelques pas de la Seine,

l'Agence de Paris vient de réaliser

dans le temps record de onze

semaines un puits circulaire de

27,50 m de profondeur, à l'abri

d'une paroi moulée auto-stable

Ø 21 m de 38 m de hauteur

(photo 4ème de couverture). Ce

puits est destiné à recevoir une

centrale frigorifique exploitée par

Climespace. Les contraintes de ce

chantier étaient nombreuses :

emprise exiguë, trafic intense,

délai très court, tolérance de

verticalité de 0,3 %, étanchéité

parfaite. Des difficultés qu'ont su

surmonter Thomas Dallais,

ingénieur de travaux, et José

Peres, conducteur, soutenus par

Patrice Divet (Agence) et Serge

Namur (BE).

Quand, le 5 mars 2001, ThomasDallais prend possession de l'em-prise réduite allouée au chantier,

l'équation est simple : réaliser avant le20 mai les 2 600 m2 d'une paroi circu-laire Ø 21 m, de 38 m de profondeur et0,82 m d'épaisseur, avec une tolérancede 0,3 % sur la verticalité et une étan-chéité parfaite.

La solution technique s'impose alors : cesera le KS 2 avec électronique embarquéedernière génération (gyromètre intégré),une paroi avec joints plats CWS à 35 m etsystème de raboutage rapide et renvoid'angle par coin de polystyrène (Prix del'innovation interne 2000).Dire seulement que la paroi fut terminéele 7 mai, avec trois semaines d'avance surle planning, pourrait laisser penser que toutfut facile ! Et pourtant ... jugez un peu :

• L'exiguïté du site imposa d'utiliser la par-tie intérieure du puits comme plate-forme de travail, d'où des phases de tra-vail complexes, notamment lors des béton-nages (le volume unitaire d'un panneauest de 250 m3) où se retrouvent pendantquatre heures sur un mouchoir de pochele KS2 qui travaille, la grue de manuten-tion qui s'agite, et la flotte de camions-toupies qui tournent.

• Les crues de la Seine en avril provoquè-rent l'arrêt d'activité des centrales de bétonde Bercy et du pont Mirabeau ; ce sontcelles de Pantin et de Charenton qui

AGENCE DE PARIS - CLIMESPACE

IntervenantsMaître d'ouvrage : CLIMESPACEMaître d’œuvre : INGEVALORContrôle : SOCOTECCoordinateur SPS : Centre Service d'IngéniérieEntreprises lot 01 : EGI / Chantiers Modernes /DLE / Solétanche BachyEntreprises lot 02 : ELYOEntreprises lot 03 : GTMH

Outre Thomas Dallais et José Peres, noustenons à remercier ici toutes les person-nes de Solétanche Bachy qui ont travaillé sur ce chantier : MM. Peyrinnet,Ragot, Ozbolt, L. Tron, Y. Corveler, Herbet, Fernandes, R. Landemaine,Lebreton, Galessi, Assuncao, Oliveira,Jennings, Jevticz, C. Goy, Bouchema,Laboulais, Chevalier, Garcin, Landemaine, A. Peres et Bouaoud.

durent prendre le relaismais cela entraîna desretards de livraison du faitde leur distance et de leurmoindre capacité de pro-duction.

• L'emplacement duchantier, Cours Albert 1er,à deux pas du Pont desInvalides, ne permettaitabsolument pas de dépas-ser les horaires de travailfixés à 14 heures/jour endeux postes ; il fallait doncbien "caler" dans le plan-ning les livraisons et lesbétonnages !

Quant au critère principal,celui de la verticalité (latolérance contractuelle de0,3 % correspond à unedéviation maximale de 8 cm au fond de fouille), il

fut satisfait sur toute la circonférence dupuits grâce aux systèmes de mesures entemps réel embarqués, à la possibilitéd'orienter la benne KS2 avec ses jouesmobiles et, ne l'oublions pas, grâce aus-si à la compétence et à la dextérité desopérateurs.

Aujourd'hui notre client Climespace,maître d'ouvrage et exploitant de la cen-trale frigorifique qui viendra s'insérer dansle puits, est rassuré : la partie la plus déli-cate des travaux est achevée à la satisfac-tion de tous et les contrats pour la fourni-ture de froid dès l'été 2002 pourront êtrehonorés.

Thomas Dallais

Schéma de la centrale frigorifique insérée dans le puits Ø 21 m.

œuvre.

Le Sympa on-line Nous avons eu droit auscoop puisque ce systèmene sera décrit que dansla prochaine Lettre R&Dn° 8 par ses développeursCatherine Cividino, BorisHorowitz et OlivierVacher.Il s'agit de la transmis-sion par radio, de lamachine de forage au bureau de chantier (et -pourquoipas- au Siège ?), des données en temps réel acquises par un enregistreur typeSympa.Le système a été expérimenté sur le chantier de Kowloon Station # 3 à Hong Kong, où le Sympa était monté sur unoutillage de pieux grand diamètre Wirth.

Armatures continuesL'objectif des parois moulées à armatures continues estd'obtenir la continuité mécanique entre les panneaux. Celaest particulièrement utile lorsque les parois sont soumises àdes efforts de traction (soutènements profonds, murs dequai, parois circulaires de grand diamètre pouvant être sou-mises à un flambement, parois soumises à des séismes).Le service R&D a mis au point un système d'armatures conti-nues (breveté) qui a fait l'objet d'essais sur 4 panneaux surle chantier d'Antony A 86 en 1999 ; une étude expérimen-tale complémentaire du comportement mécanique desjoints réalisés avec ce procédé est actuellement en cours àMontereau, sous la supervision de Jean-Claude Gessay etFrançoise Dufournet-Bourgeois.

Les "Techniques Party"Deux "Techniques Party" ont eu lieu à Nanterre au cours dupremier semestre : - la première traitait des pieux dans notre Groupe, avec leconcours de Isidro Maza (Kronsa) sur les pieux battus préfa-briqués, de Peter Openshaw (BS Ltd) sur les pieux made inUK, et du tandem Marc Brucy-André Frossard sur l'adapta-tion de notre entreprise au marché français des pieux.- la seconde avait pour thème SolData, avec des présenta-tions de Jean-Ghislain La Fonta (contrôles de pieux à HongKong), Martin Beth (avec deux sujets : le monitoring ducomportement du sol à proximité d'une paroi moulée et lechantier du West Rail 402 à Hong Kong) et Andrej Popielski(instrumentation du barrage de Plavinas). Ces présentationssont disponibles sur CD ROM ; vous pouvez vous les procu-

NOUVELLES TECHNIQUES

F R A N C E

13Août 2001Ancrage Magazine N°912

F R A N C E

au Groupement conduit parSOLÉTANCHE BACHY, et constituéavec les entreprises DEMATHIEU &BARD, MALET et SESO, ces 2 der-nières étant chargées respectivementdu terrassement et du gros œuvre desstations de la ligne.

Les travaux, qui ont commencé au toutdébut de 2001 et qui doivent s’ache-ver vers le milieu de l’année 2002,consistent en :• la réalisation de la totalité des soutè-nements provisoires et définitifs desstations et des tranchées couvertes (tra-vaux confiés à SOLÉTANCHE BACHY),• l’ensemble des terrassements desouvrages (MALET),• la réalisation du cadre tunnel et destrémies, sur 1,5 km de longueur environ(SOLÉTANCHE BACHY et DEMATHIEU& BARD),• la construction des 3 stations (SESO).

Aujourd’hui, les travaux confiés enpropre à SOLÉTANCHE BACHY, etdirigés par Bertrand HANAUER et Jean-Marie BRISEMUR, sont pratiquementachevés, et laissent progressivement laplace aux activités du gros œuvre.

Trois des quatre KS 3000 qui ont réa-lisé depuis 5 mois les 30 000 m2 deparois dans les rues et les avenues qui

Un peu d’histoireEn 1973, l’autorité de tutelle des trans-ports en commun de l’agglomérationtoulousaine (SMTC) engageait les étudespour un réseau de communication à l’é-chelle de l’agglomération.

En 1980, la conclusion de ces étudesconduisait à la décision de principe deréalisation d’un projet en site propre,articulé autour des 3 lignes suivantes :

Ligne A : Mirail – Centre ville – Jolimont,Ligne B : Rangueil – Centre ville –

Compans Caffarelli,Ligne C : desserte de Colomiers.

En 1985, le choix du système étaitarrêté pour les lignes A et B (métroautomatique léger VAL).

Les travaux de la ligne A s’engageaientdès 1989, pour une mise en service le 26 juin 1993 : la bonne image globalelaissée par le déroulement des chantiers,le succès commercial immédiat, et lafiabilité technique du système d’ex-ploitation, favorisaient et appelaient lacontinuation du projet.

C’est ainsi que les études préliminairesde la ligne B étaient engagées en sep-tembre 1997 et approuvées un an plustard, pour déboucher sur l’enquêtepréalable à la déclaration d’utilitépublique au tout début de l’année 2000.

Par ailleurs, l’extension de la ligne Ajusqu'à la rocade du contournement Estde Toulouse était également décidée en1997, pour une déclaration d’utilitépublique prononcée dans les derniersjours de 1999.

Interventionsprévues de Solétanche Bachy

LE PROLONGEMENT DE LA LIGNE ALes travaux de gros œuvre de cetteextension ont été lancés en appeld’offres sur la base d’un découpage en4 lots, dont 2 lots de viaducs.

Les 2 lots pour la construction destranchées couvertes et des 3 stationsqui constituent la totalité des ouvragesenterrés de l’extension ont été attribués

AGENCE SUD OUEST

Le métro de Toulouse

longent le tracé sont donc repliés, et ledernier irréductible les suivra dans lespremiers jours du mois d’août.

Dans la mesure où les gens heureuxn’ont pas d’histoire, nous n’en dironspas grand chose, si ce n’est le chiffre sui-vant : 0 accident (avec ou sans arrêt)pour 65 000 heures travaillées à ce jour…

LA LIGNE BLes travaux de cette ligne ont étédécoupés en 6 lots, dont 2 de tranchéescouvertes (lots 1 et 6), et 4 de tunnelsmono ou bi-tubes (lots 2 à 5).

Les travaux de gros œuvre sont prévusde se dérouler sur près de 4 ans, à partirdu second semestre 2001.

Seuls ont été attribués à ce jour les 4 lotsde tunnels (2 à 5) : parmi ceux-ci, SOLÉTANCHE BACHY intervient au seindes groupements adjudicataires des lots3 et 4.

Sur le lot 4, conduit par BOUYGUES,l’équipe de direction des travaux desoutènements constituée par BrunoCLERC, Jacques PORTMANN etBertrand HANAUER sera respon-sable, à partir des tout prochains jours,de la réalisation des parois, du jet et des

injections sur les 5 stations enterrées etles ouvrages d’interstations. Lescontraintes de sites et de mitoyennetéprévues (centre ville) impliquent quedevront être mis en œuvre sur ce lot unou plusieurs outillages Hydrofraise(HC03 ou Latine) pour réaliser tout oupartie des 24 000 m2 de parois prévus.

Sur le lot 3, mené par CARILLIONINTERNATIONAL (pour ne pas direNICOLETTI), nous intervenons sous ladouble casquette de SOLETANCHEBACHY et de BESSAC, puisque cette der-nière réalisera la totalité des 5 sections detunnel monotube (soit 1 000 m environ),alors que Laurent MOREAU se conten-tera –si l’on ose dire– de superviser les15 000 m2 de parois et les travaux d’in-jection, de jet, de tirants et de micropieux…

Une attention particulière sera sansdoute portée à ce lot 3, pour toutes lesdifficultés techniques qu’il recèle, et quien font à coup sûr le lot le plus intéres-sant, mais aussi le plus difficile du tracé(croisement des 2 lignes A et B au niveaude la station existante Jean Jaurès).

Espérons enfin que nousaurons à ajouter unpost-scriptum à cetteénumération, dans lecas où notre offre seraitretenue sur l’un des 2lots qui restent à attri-buer, pour les stations ettranchées couvertes deslots 1 et 6.

Il ne reste plus enfinqu’à souhaiter bon ventà toutes celles et ceuxqui vont embarquer surla flotte qui ne va tarderà appareiller, pour réa-liser les travaux prévusdans les mois et lesannées à venir ; tout lemal que nous leur sou-haitons, c’est que ceschantiers ressemblentà ceux d’il y a 10 ans,quand la ligne A nousa permis de montrer,après Massy, que nouspouvions jouer, nousaussi, dans la cour desgrands.

MICHEL RANDÉ

D.R

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15

F R A N C E

14

F R A N C E

Le maître d'ouvrage nous adécerné un satisfecit pourl'efficacité de notre équipeet, peut-être pour nous enremercier, mais en tout casfait assez rare pour qu'ilmérite d'être souligné, ilrègle nos factures à 15 jours! Quant au maître d’œuvre,nous savons qu'il félicite F. Traulet pour l'ensemblede son action sur ce chan-tier.

L'Association des copropriétaires dela Résidence Les Clos, maître d'ou-vrage, représentée par IPH et le

Syndic de copropriété, maître d'œuvre,nous a confié la tâche difficile de réaliser570 micro-pieux dans les sous-sols,chambres particulières, caves et autresvides sanitaires, sans (trop) occasionnerde gêne pour les habitants.

Des foreurs tête baissée...Une équipe dynamique, menée par F. Traulet, dans laquelle on a pu admi-rer les performances des Duhaupas, Trinel, Petiteau et autres, assure la miseen œuvre – dans le plus strict respect des

AGENCE NORD & OUEST

Louveciennes Les Clos

Micro-pieux en sous-solA Louveciennes, en banlieue

Ouest de Paris, une belle

résidence des années 70

comprenant 7 bâtiments est en

péril. C'est grâce à une décision

administrative constatant l'état

de catastrophe naturelle, et donc

à l'octroi de fonds pour les

réparations, que Solétanche

Bachy a été appelé pour ce

chantier de micro-pieux à

exécuter "en taupe".

spécifications rigoureuses – des tubes demicro-pieux de 60,3 mm de diamètre,de 9,52 mm d'épaisseur et de 7, 9 et 12mètres de longueur, le tout sous unehauteur libre de 2 mètres seulement (rasle casque !).Le bruit harmonieux du marteau fond-de-trou et la délicate poussière évacuéepar les ventilateurs rappellent régulière-ment notre présence aux résidents… quisavent se montrer compréhensifs.Toujours sous la férule de F. Traulet, notresous-traitant ERMIF assure les terrasse-ments, démolitions, remblais et recons-truction après notre passage.

Un client-modèle...Le chiffre d'affaires de ce chantier, qui sedéroule de mi-avril à fin août 2001, s'é-tablit à près d'un million d'Euros, dont15% pour le génie civil. Les rendementsobservés à ce jour sont conformes – etmême légèrement supérieurs – à l'objec-tif de 50 m/jour.

Août 2001Ancrage Magazine N°9

DANIEL MARCHAND

La résidence Les Clos, un îlot de verdure qui retrouvera bientôt calme et stabilité.

La Minifor, avec Jean Duhaupas (de dos, aux manettes), Guillaume Trinel et Thierry Petiteau (aux tiges).

Le 25 avril dernier, Jean-Pierre Lamoure, Nicolas Mankowski et Josiane Vernadat ontrejoint Didier Verrouil tout près du Stade deFrance, sur le chantier de Pantin La Briche Lot 4, pour y accueillir les représentants denotre pool bancaire et les guider pour unevisite complète du collecteur d'eaux pluvialesØ int. 4,50 m, longueur 1300 m (maître d'ouvrage SIAAP) en cours de creusement à quelque 13 m de profondeur avec un tunnelier CSM Bessac. Pas de claustrophobie chez nos amis ban-quiers qui semblent tout de même ravis (photo ci-dessus) d'être sortis du tunnel.

Pour fêter la fin des travaux de fondations etde terrassement de ce parking que nous réali-sons "clé en main" (cf article p.16 AncrageMagazine N° 8), Valérie Doré, Michel Morel etles sous-traitants (Dumez et Solotrat) ont orga-nisé une visite guidée du chantier suivie d'uncocktail.Le maire de Bois-Colombes et une partie deson conseil municipal, le directeur des servicestechniques de la Ville, quelques riverains et ...le curé de la Paroisse assistaient à cette mani-festation.Nul doute que la fête se renouvellera enfévrier 2002 pour l'ouverture du parking !

Bois-Colombes,parking de l’Eglise

Bassins d'orage "Pibop"Depuis le 25 janvier, date de la remise à Frédéric Badet, Richard Billant et Thierry Raymont du Prix de l'Innovation de la FNTPpour le système PIBOP (Puits Intégré pourBassin d'Orage Profond), deux nouveaux pro-jets sont en cours en région bordelaise, l'unen construction (bassin de 5 000 m3 à

Collecteur Pantin La Briche

A quarante pieds sous terre, Josiane,sous protection rapprochée de Didier,Jean-Pierre et Nicolas.

Un seul casque nous manque et c'estencore Didier...

Anglet), l'autre sur le point de démarrer à Floirac, également en Gironde, où nous réali-serons "clé en main" un bassin de 13 000 m3

à l'abri d'une paroi circulaire Ø 31 m –profon-deur du radier 17 m– excavée avec un KS2pour garantir une verticalité de 0,4 %.La "pibopite" gagne également Philippe Chovin et Guy-Robert Simon en Rhône-Alpesoù nous terminons actuellement –à Bourg de Péage (Drôme)– le génie civil d'un bassin de 5 000 m3 (photo).

17Août 200116

I N T E R N A T I O N A L

velle station d'épuration ; à ce jour, ces eauxsont envoyées directement vers des zonesmarécageuses le long de la rivière Bogota.Le contrat "clé en main" du 28 juin 2000,d'un montant d'environ 35 millions de dol-

M.G.

Bogota - Collecteur de transfert d'eaux usées

Des hommes qui fon centNous connaissons trop les chantiers de tunnel et leurs aléas pour crier

victoire à mi-chemin, mais il n'empêche qu'à ce jour, les deux

tunneliers utilisés pour le fonçage de plus de 10 km de collecteur dans

la banlieue de Bogota réalisent un parcours sans faute très

prometteur. La presse anglaise (Tunnel & Tunnelling) et française

(Travaux, Tunnels, BTP Magazine, Chantiers de France) ont déjà

beaucoup "couvert" ce chantier sous la plume de Bernard Théron et

de Jean-Noël Lasfargue. Nous en reprenons ici quelques extraits,

complétés par les informations internes sur ceux et celles à qui nous

devons la bonne marche des travaux.

Un groupement d'entreprises consti-tué de Solétanche Bachy, CSMBessac et Conconcreto, première

entreprise colombienne de BTP, a été dési-gné adjudicataire le 28 juin 2000 pour laconstruction de l'Interceptor Rio Bogota,un collecteur d'eaux usées de 3 m dediamètre et de 10 700 m de longueur.Le contrat, initialement prévu pour laconstruction du collecteur en tranchée, doità Juan Fernando Uribe, directeur de Soletanche-Bachy Cimas, d'avoir pu êtrechangé un mois avant la date de soumis-sion en une construction "trenchless" per-mettant de réduire la durée des travaux de 3 à 2 ans.

Le projet : un tube "clé en main"Le projet, dont le client Empresa de Acueducto y Alcantarillo de Bogota(EAAB) assure lui-même le financement,consiste à collecter les eaux usées de la par-tie nord de Bogota (districts de Usaquen etde Suba) et à les transporter vers une nou-

SOLETANCHE-BACHY CIMAS - COLOMBIE

lars, comprend les études et l'exécution dusystème de transport des eaux usées depuisun point situé près de l'autoroute Nord jus-qu'à la zone de Juan Amarillo, à 500 menviron de la nouvelle station de traite-ment d'El Salitre.Le collecteur a un diamètre variable de l'amont (Ø 2 200 mm) à l'aval (Ø 2 750 mm) ; le débit prévu en 2 020est de 3 m3/s au premier puits amont etde plus de 7 m3/s au niveau du canal aval.Le flux est gravitaire avec une diffé-rence de niveau de 5,80 m entre lespoints extrêmes, soit une pente moyen-ne de 0,5 ‰.La profondeur de l'ouvrage varie de 13 à15 mètres.

Le collecteur se termine par un canal (boxculvert) de 385 m de longueur.

Des tunneliers adaptés à la géologieLes terrains sont constitués par des argilesmolles lacustres et, par endroits, d'argileplus sableuse avec présence de galets. Seule exception : une zone de rocher gré-seux de 380 m de longueur dans laquelle lagalerie est excavée en traditionnel.Cette nature de terrains relativement favo-rable nous a permis de proposer la tech-nique du fonçage horizontal, avec deuxtunneliers Herrenknecht à pression de ter-re et marinage pâteux.Le fonçage est réalisé à partir de puits de

travail de 12 mètres de diamètre ; la lon-gueur maximum de fonçage entre deuxpuits est de 1 000 mètres.Le bâti de poussée transmet les efforts defonçage au radier du puits, lui-même soli-daire de la paroi moulée ; cela permet demobiliser la totalité de la structure pourreprendre la poussée du fonçage.A noter que les collecteurs Ø 2 200 mm etØ 2 450 mm sont réalisés avec le mêmetunnelier, adapté en cours de chantier.Les tuyaux en béton armé, coulés vertica-lement, sont fabriqués localement en élé-ments unitaires de 2,50 m de longueur.Deux éléments sont foncés simultanémentafin de limiter les temps d'ajout des tubes.

Les puitsLes puits, excavés à l'abri de parois mouléesde 25 mètres de profondeur exécutées à labenne classique, se répartissent commesuit :· 7 puits de départ de 12 mètres dediamètre,· 8 puits de sortie de 8 mètres de diamètre,· 11 puits de visite de 3,75 à 4,25 mètresde diamètre.Ces puits sont aménagés pour recevoir les

branchements des collecteursqui alimentent le collecteurprincipal.

Avancements Après environ 6 mois de tra-vail depuis l'arrivée des deuxtunneliers, respectivementen janvier et février 2001, lesavancements sont conformesau planning général (fin destravaux en juin 2002) avecmême un espoir sérieux determiner en avance sur les

délais. Le chantier travaille 6 jours/semai-ne à raison de 19 heures/jour non-stop.

Les hommesL'équipe "tunnels" comprend 80 personnesdont 7 à 10 expatriés -selon les périodes-presque tous de CSM Bessac (voir photo).C'est à eux, essentiellement, que l'on doitles avancements record enregistrés jusqu'àmaintenant.Outre le "boss" de Soletanche-Bachy Cimas,

Les “expat's” du chantier : de gauche à droiteDebout : M. Lahyani, P. Pissouraille, D. Bluntzer,J. Youssouf, X. Laloum, P. Chauray, B. Théron.Accroupis : J. Lopez, M. DelaraceManquent : D. Frèche (pas encore arrivé le jourde la photo), D. Baena et L. Arfoulu, tous deuxvenus pour démarrer lespuits pendant 5 mois.

Bâti de reprise de poussée.

Tracé du collecteur

Bâti de poussée dans un puits de départ. Section de tunnel en traditionnel.

Sortie du marinage pompé.

Juan Fernando Uribe, et Bernard Théron,patron des travaux, tous deux cités plushaut, sont à saluer d'un grand coup de som-brero : Alejandro Mejia, ingénieur colom-bien que son passage au BE de Nanterre a rendu parfaitement francopho-ne, chargé de la coordination des études etdes programmes de chantier, Juan Acosta, conducteur de travaux de Cimas, Joël Cano, pour le lancement des puits,Jean-Yves Rispe, celui qui "assure",Corinne Dartevelle, pour son savoir-faire"expéditif", Elizabeth Bazin, Christian Gilbert et Benoît Virollet, les têtes cher-cheuses du BE, Pascal Rebuffé, pour soncoup de main de trois semaines, Jean-Jacques Le Meur, au poste de commandede Nanterre, Marc Amalvy, Contrôleur desFinances…

Et les anecdotes ?Interrogé sur les (inévitables) anecdotesde chantier, Bernard Théron reste dis-cret… et sérieux, évoquant seulementles chiffres record du chantier :82 mètres en une journée avec un tun-nelier, un drive de 770 mètres en troissemaines, une avance intéressante surle planning. A peine décèle-t-on un brind'ironie quand il rappelle la réunionsemestrielle à Bogota des responsablesESPAL qui ont osé braver tous les dan-gers afin de visiter le chantier… Nousespérons tous qu'avant l'été prochain,Bernard nous enverra son dernierreportage sur la parillada géante quidevrait célébrer le"bout du tunnel".

Ø 2 200 : 2 231 mØ 2 450 : 3 272 mØ 2 750 : 4 280 mTranchée : (box culvert)Traditionnel : (tunnel au rocher)

Ancrage Magazine N°9

19Août 2001

Dès la signature du marché débutmars 2001, BSS mobilisa une Puntel Jet 1venant de France, puis une CasagrandePG 115 d'Australie, et Patrice Ghelfi arri-va pour superviser les travaux. La perfo-ration débuta le 28 mars après que laPuntel ait été descendue dans le puits etré-assemblée par l'équipe locale de Patrice Lagrange.Les deux foreuses étaient équipées de glis-sières de 12 et 14 mètres et, bien que dis-

Ancrage Magazine N°918

BACHY-SOLETANCHE SINGAPOUR

Une congélation r ondement menée

Philipp Holtzmann-SebCorp JV(HSJV), groupement adjudicatairedu contrat DTSS T 05 du tunnel de

Kranji, se trouva en face de grandes dif-ficultés géologiques au moment de com-mencer le creusement de la chambre dedépart de son tunnelier à partir du fondd'un des puits. Au lieu du rocher sain pré-vu, c'est une roche tendre altérée que

l'entreprise rencontra et, suite à un pre-mier éboulement, il fut décidé de procé-der à un traitement de consolidation dela zone concernée.

Le Groupement envisagea plusieurs solu-tions et opta finalement pour une solu-tion de congélation, nécessitant la perfo-ration de 134 forages sub-horizontaux de35 m de longueur, à réaliser très rapide-ment (car le tunnelier était déja arrivé àSingapour et tout retard danssa mise en service pouvaitconduire à une dérive duplanning) et suivant des spé-cifications de déviation trèsstrictes.

S.O.S ! B.S.S !HSJV appela alors BSS pourun contrat de sous-traitanceconsistant à réaliser les4 690 mètres de forage entrois mois à partir de deuxpuits et dans quatre direc-tions.Notre travail consista à réali-ser les forages en voûte dutracé du tunnel et à les revêtirde tubes en acier de 3", l'en-trepreneur général procédantensuite à leur équipement entubes de cuivre pour la congé-lation et l'instrumentation.

I N T E R N A T I O N A L

ALISTAIR SIM

Francis Dupuis nous a fait parvenir de Corée deux exemples intéressantsde diversification technique, indispen-sable dans une période où nos travaux de paroi restent insuffisants.

Méthode autrichienne

Entre l'île de Yeoido et le quartier deBanpo, à Séoul, Solpyco a réalisé untunnel de 760 mètres de longueur en

3,40 m dediamètre par laméthode diteNATM (New Aus-trian TunnellingMethod) quiconsiste à creu-ser une rochetendre en tradi-

tionnel (abattage à l'explosif) et à larevêtir au fur et à mesure en bétonprojeté, avec ou sans boulonnageselon la tenue du terrain, et avec suivien temps réel des mesures de conver-gence-confinement. Même s'il sembleque Solpyco ait un peu simplifié laméthode, il n'en reste pas moins queles travaux se sont déroulés parfaite-ment, à la satisfaction du maître d'ou-vrage, Korea Water Resources Corpo-ration, et de l'entreprise générale,Kukdong Construction & Engineering.

Tubes poussés

A Pusan, pour le compte de l'entrepri-se générale Daelim, Solpyco a réaliséle fonçage sur une longueur de 25 mde 41 tubes horizontaux Ø 500 mmpour la construction d'un passage rou-tier sous trois voies ferrées. Aucun tas-sement n'a été constaté et le traficferroviaire a pu être maintenu pen-dant les travaux.

En mars dernier, Hugues de Saint Germain et Francis Dupuis ont visité àTokyo un chantier original de paroimoulée en béton plastique réaliséeavec une trancheuse TRD, sorte d'é-norme tronçonneuse verticale de 550mm d'épaisseur et 36 m de profon-deur. Cette machine, fabriquée auJapon, est très adaptée aux argiles sil-teuses molles de la baie de Tokyo.

Dans le cadre de sa campagne de sen-sibilisation aux charmes et avantagesdes techniques offertes par SOLDATA,Stéphane Carayol multiplie les présen-tations auprès des grands organismeschinois susceptibles d'être intéressés. Ilest ainsi intervenu au printemps der-nier à Shanghai (photo) lors de laConférence régionale sur les aspectsgéotechniques de la construction d'ou-vrages souterrains dans les sols com-pressibles. Ses efforts se sont vu récompensésrécemment par une première affaire àShanghai de mise à disposition d'unthéodolite motorisé Cyclops.

Le système de collecteurs

profonds de Singapour est un

nouveau réseau qui amènera par

gravité les eaux usées de l'île

entière vers une station de

traitement située près de

l'aéroport de Changi.

La grande profondeur des

galeries a conduit à réaliser

plusieurs puits eux-mêmes très

profonds et, bien que BSS n'ait

pas été retenu pour les réaliser

en paroi moulée, nous avons

cependant été amenés à

intervenir sur un puits sur lequel

l'entreprise générale était en

difficulté.

posant d'un espace de travail étroit, elless'avérèrent tout à fait adaptées au projet.Les tolérances de déviation très strictes etle manque d'expérience locale dans cetype de travail nous conduisirent à faireappe l à l 'expér ience de Picco l i , Kaufmann, Simon et Delaveau arrivés deFrance et de Li Khan de BSG Hong Kong.

Attaque sans désordreLe travail à deux postes de 12 heures avecles deux machines imposa une supervi-sion continue et une organisation très stric-te dont s'acquitta parfaitement PatriceGhelfi, avec l'aide de ses deux chefs deposte Daubannes et Paredes.La congélation à l'azote liquide débuta le1er juin sur l'une des faces du tunnel etl'excavation des chambres d'attaque dutunnel put démarrer le 30 juin sans quesoit constaté un quelconque mouvementde la zone précédemment affectée par l'é-boulement.En définitive, malgré un planning serréet quelques problèmes logistiques d'ap-provisionnement d'outils de forage, lechantier fut réalisé dans les meilleuresconditions grâce à l'excellente coopéra-tion des équipes locales et expatriées, sousla conduite de Patrick Braun, RegionalOperations Manager, et de Kusno Akbar,Project Manager.

Sous les tubes horizontaux, on distingue le système de soutènement en profilés H 350 couplés.

Shanghai, SOLDATA Asia

De gauche à droite, Susumu Araki, directeurdu Ground Improvement Department deRaito Kogyo, Hugues de Saint Germain,Francis Dupuis et Norio Machida, interprète.

Près de 5 000 mètres de foragessub-horizontaux en trois mois.

Japon - Raito KogyoSolpyco et la diversification

21Août 2001

E N B R E F

Ancrage Magazine N°920

E N B R E F

Rugby, 10ème Tournoi Solétanche Bachy

Villeneuve d'Ascq est une ville du Nord bienconnue pour sa passion du rugby et Alain

Marchand y est devenu célèbre par les tro-phées qu'il décerne régulièrement tant aux

poussins qu'aux "vieilles groles" après destournois acharnés organisés au Stadium. Le

9 juin dernier, 1 600 jeunes de la région étaientréunis sur le terrain de la Cité Scientifique pour

le 10ème tournoi Solétanche Bachy organisé parla ville et le Rugby Club Villeneuvois.

EDHEC 2001L'Association Géol-Marine de l'EcoleNationale de Géologiede Nancy (école dontsont issus plusieurs denos grands ingénieurs),et les élèves-ingénieursqui ont participé à laCourse CroisièreEDHEC 2001 nous ontgentiment adressé unephoto de leur bateaubattant pavillon Solétanche Bachy.

TPtechLes 14-15-16 mars 2001, au CNIT de La Défense,s'est tenu le 1er Salon des technologies de tra-vaux publics TPtech,organisé par le Ministèrede l'Equipement, desTransports et du Logement et la FNTP. Michel Dupuis a dirigéde main de spécialistela construction denotre stand (photo) et aassuré la permanenceau comptoir...Parallèlement à l'expo-sition, se tenait uncongrès techniqueauquel André Kretz etAnnette Esnault ontparticipé comme confé-renciers, respective-ment sur les thèmes durenforcement des solset du confinement dessols pollués.

Métro de Copenhague - Station NorreportLa coopération entre Bachy Soletanche et Solétanche Bachy (tout autant que(x+y) + (y+x) font 2x + 2y...) est parfaitementdémontrée par le (diffi-cile) chantier de congé-lation qui vient de se ter-miner -après un an de tra-vaux- sur le chantier de lastation Norreport du futurmétro de Copenhague.Rien ne saurait mieux tra-duire l'esprit d'entente cor-diale qui a régné sur lechantier que le mémo dePeter Jackson, directeur du projet pour Bachy Soletanche Ltd dans le cadredu Groupement COMET, quenous reproduisons ci-contresous sa forme originale :

Gentlemen,

The excavation for the Norreport transfer tunnel is

complete today and I can breath a great sigh of relief. We

started the freezing job almost a year ago, and it's been a

long year with a few more grey hairs being accumulated.

It has not been easy at times, but I believe we have car-

ried out a very difficult freezing job under almost "impos-

sible" circumstances, certainly very difficult ones. It is I

believe a testament to our company that it could be done

at all, few companies could have done this.

It will I believe be a very good job to refer to in the futu-

re and we have I think, learnt a lot from it. Let's not forget

the lessons from this job!

Thank you all for your hard work, and the hard work

of your teams.

Regards Peter

UKRAINE - Osnova Solsif Le 11 juillet dernier à Kiev,

Jean-Pierre Lamoure et Bruno Lacoinont participé à l'inauguration de la

centrale à béton d'Osnova Solsif, enprésence des autorités municipales et

de tout le personnel d'encadrementde l'entreprise.

(photo ci-dessus) Youri Karpenko (à droite)

et Anatoli Avramenko (au centre-gauche)

plaisantent avecJean-Pierre Lamoure

après son discours prononcé dans la langue

de Tchekhov.

(photo ci-contre) Le premier camion-toupie

de Betomix se fait copieusement

"enguirlander".

Vibroflottation Une nouvelle étape déterminante vient d'être franchie dans lerenforcement de la position de notre Groupe dans le domaine

de l'amélioration des sols : Solétanche Bachy a acquis la tech-nologie et les matériels Degen, Wilhelm et Alexander Degen,

bien connus dans la profession, rejoignant le Groupe. L'en-semble de notre activité de vibroflottation sera donc exercé

au sein d'une nouvelle filiale, en cours de création, où serontregroupés les équipements et les compétences. Le 19 juillet

dernier, après de longues séances de travail, un pot amical aréuni les principaux acteurs de ce nouveau développement.

De gauche à droite : Remi Dorval, Bertrand Barrois, AlexanderDegen, Martin Pratt, Jacques Benatar, Willy Degen, Marc Brucy et

Jean-Pierre Lamoure.

Swinging in the rainFidèles à la tradition, les golfeurs de SolétancheBachy ont disputé le 6 avril après-midi sur le par-cours de Béthemont leur premier tournoi del'année. Les conditions climatiques, fortementdéfavorables, ont contraint toutes les équipes,sauf une (photo), à l'abandon à mi-parcours. Cesmêmes golfeurs se sont donc retrouvés sur lemême parcours le 8 juin pour tenter de rempor-ter la Coupe du Meilleur Joueur. Le score en net arécompensé Nicole Renoux, suivie de près parPhilippe Lefort. Le soleil était au rendez-vous,mais il manquait les Coupes et l'appareil photo.L'équipe organisatrice tentera de faire mieuxpour le prochain tournoi prévu en automne.

CarnetMariages célébrés au cours du 1er semestre 2001•27 janvier, Pascal Lagarde avec Valérie Beck•9 mai, Sandrine Risbourg avec Renaud Laveuve•14 mai, Frédéric Lamotte avec Paula Costa•19 mai, Laurent Delonca avec Myriam Crette•11 juin, Xavier Taulan avec Jeisha Alexandra Gonzalez Ortiz•16 juin, Jean-Paul Goumillou avec Isabelle Pellici

Naissances du 1er semestre 2001•2 janvier, Clotilde, fille de Martin Lacour•6 janvier, Garance, fille de Paul Vidil•9 janvier, Bilal, fils de Jean-Claude Vitteau•9 janvier, Maxime, fils de Christophe Ain•8 février, Léo, fils de Frédéric Simon•19 février, Thomas Duarte, fils de Manuel de Sousa•20 février, Maxime, fils de Pascal Boulade•12 mars, Elodie, fille de Pascal Lagarde•13 mars, Luc, fils de Gérald Morelle•19 mars, Yousra, fils de El Mostafa Bouaoud

•6 avril, Lucie, fille de Alain Grzesik•10 avril, Alban, fils de Stéphane Binon•16 avril, Chloé, fille de Nicolas Willig•6 mai, Amine, fils de Boubekeur-Seddick Baha•13 mai, Iness, fille de Mario Celic•14 mai, Emma, fille de Eric Dufossé,•24 mai, Yann, fils de Tony del Giudice•6 juin, Yoann, fils de Alain Hourdel,•12 juin, Estelle, fille de Jean-Luc Leyniat•28 juin, Brandon, fils de David Pollet•2 juillet, Antoine, fils de Franck Chantoiseau,•3 juillet, Maxime, fils de Karim Cheniour (photo)

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Japon - ObayashiLe 4 juin dernier, a été livré à Obayashi, nos

licenciés japonais pour les procédés de paroimoulée, un ensemble KS02 complet monté surune Liebherr HS 853 HD. Trois semaines de testssévères, avec paroi d'essai et utilisation du jointCWS, ont précédé la réception définitive. ArmandLenoir (SBC), spécialiste des missions HF au boutdu monde, et Jean-Michel Galessi, opérateur auxdoigts de fée, ont atterri à Tokyo avec un plan enjaponais en poche et ont réussi à atteindre ledépôt en métro+train en 3 heures ! Un exploit sil'on sait qu'un Japonais met plus de 2 heurespour le même trajet. Eric Wohleber est arrivé unpeu plus tard pour initier nos amis à la pratiquedu Sakso. Yann Bollaert (SBC), technico-commer-cial de l'affaire, les a rejoints quand tout com-mençait à marcher, lorsque le "certificate ofacceptance" était prêt pour la signature... et pourla mise en perce du tonneau de saké traditionnel.

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23Août 2001Ancrage Magazine N°922

L O I S I R S

Didier et Gil nemanquent ni d’audaceni d’imagination,quoique pourl’audace… nous yreviendrons. Pour les SolymByades2001, ils nous ontconcocté un week-end maritime au paysdu show-biz quirestera dans lesmémoires (et surl’estomac decertain(e) s).

On est parti sansappréhension,direction Nice,

selon la procédure quiveut qu’AOM soit moinscher (en fait c’est uni-quement rapporté à ladurée réelle du trans-port). Ceci nous a per-mis de visiter amplementles boutiques d’Orlydurant les 90 minutes deretard conventionnel.Mais il en fallait pluspour altérer notre bonnehumeur, surtout après ladécouverte de la piscinede milliardaire de l’hôtelde Sainte-Maxime.Après un plongeonrafraîchissant (souvenez-

vous, à l’époque il faisaitbeau !) et un déjeunerau bord de l’eau, noussommes partis pour lapétînnnque. Difficile detrouver un meilleurcadre ; après une tra-versée de la baie, nousavons accosté à Saint-Tropez… Une sugges-tion au passage : certaines petites embar-cations trônant au portdevraient permettred’héberger l’ensembledu Siège, ou d’accueillirdes séminaires de 200personnes sous un soleilnous changeant de lagrisaille de banlieue…Nous tenons les coor-données à disposition dela Direction.

Direction place des Lices.Brigitte s’était décom-mandée, mais faute devedette officielle dugrand écran ou de lachanson, nous avionspapa Guymier qui n’apas manqué de signerquelques autographessous son vrai nom,Gérard Jugnot. Jean-Claude Jayet a enrevanche nié appartenirà la famille de Sim. Lesparties firent rage, avecdes équipes de 8, soitprès de quarante boulestrès semblables se rap-prochant plus ou moinsdu cochonnet. On crutun moment que PhilippeButon et Marie-PierreHochard allaient en venir

aux mains, mais Didier,expert ès métrologies,sut y mettre bon ordre.Tout ceci accompagnéde quelques pauses pas-tis et cacahuètes devantle café des Arts. Querêver de mieux ?Dîner et calme soiréetarot pour les fana-tiques, dont une secré-taire d’agence à la cas-quette canaille, de hautniveau pour mener lepetit au bout. Nousétions proches du para-dis. Le calme avant latempête…Il y eut un soir, il y eut unmatin, ce fut le premierjour.On aurait dû se méfieren voyant le dimanche

matin Gil et Didier s’em-barquer sournoisementpour une journée pénar-de de visite au Marine-land d’Antibes avec lamoitié des troupes… Laseconde moitié, confian-te (ou naïve), avaitdécidé de régater sur desuperbes 10 mètres misà notre disposition. Pas-sons sur le non respectdes procédures d’unspécialiste Pieux qui lais-sa son panier repas àl’hôtel… Heureusementla solidarité existe, et,conscients des difficultésque rencontrent lesjeunes créateurs d’entre-prise, ses co-équipierssurent partager leursrondelles de saucissonavec Marc et FrançoiseBrucy. Olivier Puvillandétant absent, on consta-ta aussi quelques pro-blèmes de sécurité, avecdes skippers ne connais-sant pas leurs bateaux etdes gilets manquants,mais on n’était pas làpour auditer. Et vogue lagalère !Deux bateaux sortirentrapidement du port : l’é-quipe des jeunes

d’abord, puis des moinsjeunes, dont votre servi-teur. Quant aux quatrederniers navires, ilsfurent prévenus que levent se levant la régateétait annulée. Aprèsquelques bords, ils tra-versèrent la baie pourpique-niquer à Saint-

Trop’ ou Port Grimaud etrevenir en taxi. Dégon-flés ! Les autres, au cou-rant de rien, attendirenten tirant des bords, maisne virent pas arriver (etpour cause !) les autresconcurrents. Force 6 : onrigole. Force 7 : amusant.Force 8… : « dis, tu crois

pas qu’on pourraitréduire la voile ? C’estnormal que le bateaupenche autant ? » Heu-reusement, nous avionsLiliane Royer qui, à l’in-verse de son époux quisouffrait de la goutte,couvrait le bruit du ventde rires rugissants

chaque fois qu’elle étaitbalayée par destrombes. Histoires d’eaudans la famille, ausecours MénieGrégoire ! C’était peut-être nerveux, mais pourl’ambiance, on ne pou-vait rêver mieux. A force9, on aurait pu rentrer

s’abriter à Saint-Trop’ :on y était. On n’y a paspensé, et on est rentré àSainte-Maxime… aumoteur, ne pouvantsimultanément serrer lesfesses et border lesécoutes.Après un pique-niqueimprovisé sur la terre fer-me, coursant lesassiettes qui s’envolaientet triant le sable de lamortadelle, nous avonsfini l’après-midi dans lapiscine, attendant lestouristes de Marineland.

Nous ne pouvions finir lafête sans la traditionnel-le soirée de gala. San-gria, dîner aux chan-delles et remise de lacoupe. Des mauvaiseslangues prétendirentqu’elle revint aux jeunesparce que Sophie – chefd’équipe – avait réclaméun récipient durant l’es-sentiel de sa navigation.Les gens sontméchants ! En tout cas,papa Guymier tenait laforme et nous fit avecJean-Michel Dumay destangos étourdissants.Beau couple ! Moinsfrais toutefois que lafamille Auvray frétillantau son de la musiqueentre deux gros bisous(Christian n’a pas étébaptisé l’électro-aimantpour rien). Mais la palmerevint sans conteste à lafamille Jayet, des prosde la valse !

Mais il n’est de si bonnecompagnie qui nes’achève à la fin, com-me disait Dagobert àses chiens en les pre-nant par la queue et enles jetant par la fenêtre.Il a fallu se quitter lelundi, après unematinée piscine et unelongue visite de l’aéro-port de Nice (merciAOM)…Vivement 2002, et tantpis pour les absents.

HERVÉ BARTHELEMY

la voile et les boules…la voile et les boules…SOLYMBYADES :